Sie sind auf Seite 1von 8

Metatron

Le Metatron (hébreu ‫ מטטרון‬or ‫)מיטטרון‬, ou Métatron, ou encore, Atmon, Atropatos, Lad,


Sar ha-Kodesh, Sar ha-Panim, Sar ha-Olam, Yefehfiah..., est l'ange de la Présence. Il est
étroitement relié à Sandalphon (ou Sandalfon), sa « contre-partie feminine ».

Nous allons tout d’abord essayer dans les pages qui suivent de brosser un portrait de
cet Archange supérieur que certains ont associé, par erreur, à Dieu lui-même. Ensuite,
nous avons retranscrit une invocation à Metatron telle qu’elle est donnée dans
« L’Épée de Moïse ». Et enfin, nous conclurons par une méditation unitive du Ari basée
sur le Nom Metatron.

Mopsik nous dit de lui qu’il est le Prince de la Face « premier des archanges, qui porte
en outre 70 noms » et qu’il « résume et représente en sa personne la totalité du
monde angélique supérieur » (Les Grands Textes de la Cabale », Verdier). La figure,
bien que connue de nom, semble malgré tout obscure si l’on tente d’obtenir une
définition claire des origines et fonction du « Prince du monde ».

Origines et étymologies.

Metatron est present dans le livre d'Hénoch (ou Enoch), d'après lequel il serait le plus
élevé des anges, et le seul à être constamment dans la présence de Dieu, il donne la
lumière divine aux autres.

Reb Chaim HaQoton : « Dans l’angélologie du judaïsme, un certain ange, nommé


Metatron (parfois épelé Mitatron) joue un rôle majeur. Metatron est chargé par Dieu
d’agir comme un agent dans la conservation de la Terre dans le Olam ha-Zeh (« ce
monde », par rapport au Olam ha-Bah, « le monde à venir »). Le Talmud dit qu’avant
la destruction du Saint Temple, Metatron était chargé de l’enseignement de la Torah à
tous les enfants juifs (Avodah Zarah 3b) ».

Nachmanides écrit, dans son Commentaire sur Exode 12:12, que Metatron était l’ange
qui sauva les juifs de leur servitude en Égypte. Metatron était l’être qui montra à
Moïse le Pays d’Israël (voir Sifri Haazinu). D’ailleurs, selon le Midrash, Metatron était
celui qui a puni les égyptiens et qui a libéré les juifs en esclavage. Rabbi Akiba – qui
rencontra Metatron – résume (voir le Midrash Osiyos d’Rabbi Akiba) le rôle de l’ange
en tant qu’ « Officier de la Torah ». Le rôle de cet ange est si important que certains le
confondent avec Dieu Lui-même.

Le Midrash Rabbah, nombres XII, 12 : « Lorsque le Saint, béni soit-Il, dit à Israël de
construire le Tabernacle, Il intima aux anges recteurs de construire aussi le
Tabernacle, et lorsque celui d’en bas fut érigé, l’autre fut érigé en haut. Ce dernier
était le Tabernacle de l’adolescent dont le nom est Metatron, et en son sein il offre les
âmes des justes. La raison pour laquelle il est écrit « ETH LE TABERNACLE » est qu’un
autre tabernacle était érigé en même temps ».

La signification du mot « Metatron » est peu claire. Les dictionnaires modernes


définissent le préfixe latin « meta » par « au-delà, par dessus » et le suffixe « tron »
par « instrument », ainsi, on pourrait traduire Metatron par « Instrument
Exceptionnel ». Rashi (commentaire de Genèss Rabbah, §5) écrit que « Metatron »
peut signifier « meneur ». Rabbi Ben Yechiel de Rome (Xe siècle) et Eleazar ben Judah
de Worms (1165 – 1230) suggèrent que « Metator » est un « gardien ». Rabbi Zundel
ben Joseph (1867) étend cette définition en expliquant que « Metatar », dans la langue
romaine, était un éclaireur envoyé au devant des légions. Nachmanides écrit, enfin,
que le mot « Metatar » (commentaires du Ramban sur Exode 12:12) signifie
« messager » ou « agent » dans la langue grecque. Rabbi Bachaya (dans son
commentaire sur Exode 24:1) nous dit que le terme est lié au mot « Matron » ou
« mère » qui est une maîtresse pour la maison de son mari tout comme Metatron
dirige ou gère la maison de Dieu.

Adoph Jellinek (Jellinek. A. « Beiträge zur Geschichte der Kabbala », Leipzig c.l.
Fritzsche 1852, page 4) suggère que Metatron pourrait dériver de « gardien », ‫מטדא‬,
ou du verbe « garder, protéger », ‫מטד‬n.

Charles Mopsik pense que le mot « Metatron » peut être lié à la phrase de Genèse 5,
24 : « Enoch marchait... ». La version grecque du mot hébreu « prendre », est
μετετεθη. ‫רון‬, RON, est un ajout à ‫ מטטרון‬metatron et à d’autres noms angéliques du
judaïsme. Ainsi, Mopsik croit que la racine ‫ מטט‬est une translittération du grec
μετετεθη.

Dans le Talmud, nous trouvons une section dans laquelle on nous dit qu’Elisha ben
Abouyah, aussi appelé « A’her » (« l’autre », terme qui désigne un apostat), pénétra
dans le Pardès où il vit Metatron assis (un acte uniquement permis à Dieu dans les
royaumes célestes). Elishah vit Metatron comme une divinité puisqu’il lui était permis
de s’asseoir dans la demeure divine et il dit « Il y a en vérité deux puissances dans les
cieux ! » Les rabbis expliquent que Metatron pouvait s’asseoir à cause de sa fonction
en tant que Scribe Divin, fonction dans laquelle il couchait les faits d’Israël (Talmud de
Babylone, traité Hagiga 15a).

« Le Talmud dit qu’il fut prouvé à Elishah que Metatron ne pouvait pas être une
seconde divinité puisque Metatron recevait 60 coups de bâtons afin de démontrer que
Metatron n’était pas Dieu, mais un ange et qu’il pouvait être puni ».

Le Talmud de Babylone mentionne encore Metatron en deux autres endroits :


Sanhedrin 38b et Avodah Zaran 3b. Dans le traité Yevamoth 16b, on décrit le transfert
du rôle de « prince du monde » de Michaël à Metatron.

Enoch

Dans le Livre Hébreu d’Hénoch, nous lisons : « Le secret de cette chose est qu’Hénoch
est Métatron, qui est l’époux de la Reine, et il unit cette dernière au Roi grâce aux
œuvres des Justes. » (fol. 15b).

La thèse la plus courante donne pour identité à Metatron, Enoch, le fils de Jared. Dieu,
afin d’éviter à Enoch de tomber dans le côté du mal, repris son âme en causant sa
mort. La Torah nous dit : « Et Enoch marchait avec Dieu, et il ne fut plus car Dieu le
prit » (Genèse 5, 24). Après sa mort, Enoch fut transformé en l’Ange Metatron (voir le
Livre d’Enoch et Rabbi Yonason Ben Uziel et son Targum Yonason).

Le Baal ha-Turim (1270-1340) écrit dans son commentaire sur Genèse 5, 24 qu’Enoch
fut spécifiquement choisi par Dieu car Dieu choisit toujours les « septièmes » or Enoch
était la septième génération de l’homme sur terre.

« Enoch 3 » ou « Livre des Palais » est un document en hébreu et en araméen, écrit


sans doute entre le quatrième et le huitième siècle à Babylone. Il décrit l’univers des
anges dans lequel le personnage Enoch devient l'archange Metatron, Prince de la Face,
serviteur du trône divin qui guide l'homme et lui donne la formation nécessaire pour
une ascension extatique. Dans le livre des Palais, Metatron décrit l'univers merveilleux
des anges et des cohortes qui peuplent le monde intermédiaire.
Le titre de Metatron dans le Livre d’Enoch était le « petit YHVH ». Metatron dit : « Il (le
Saint béni soit-Il)... m’a appelé « le petit YHVH » en présence de sa maisonnée dans
les cieux, comme il est écrit « Mon nom est en lui » » (Enoch 3, 12-5). Le narrateur de
ce livre, Rabbi Ishmaël, nous dit comment Metatron l’a guidé au travers des Cieux et
lui a expliqué ses pouvoirs. Ici Metatron est décrit comme un ange primordial et
comme une mutation ou transformation d’Enoch après qu’il fut élevé aux Cieux. Le
terme de « petit YHVH » semble dériver d’Exode 23, 21 qui mentionne un ange à qui
Dieu dit « Mon nom est en lui ».

« Enoch marchait avec Dieu; ensuite il ne fut plus, car Dieu le prit » Genèse 5, 24.

Gershom Scholem nous dit : « Cet Enoch, dont la chair fut transformée en flammes,
ses veines en feu... et que Dieu plaça sur un trône près du trône de gloire, reçu après
sa transformation céleste le nom de Metatron » (« Les Grands Courants de la Mystique
Juive »).

Le kabbaliste Joseph Caro se réfère à Enoch sous ces termes : « Il est dit qu’Enoch
était cordonnier et à chaque fois qu’il introduisait une aiguille dans une chaussure, il
louait le Saint béni soit-Il. Le secret de cette chose est qu’Enoch est Metatron, qui est
l’époux de la Reine, et il unit cette dernière au Roi grâce aux œuvres des justes; il fait
monter ces œuvres dans les hauteurs et il fait s’écouler d’en haut un épanchement de
bénédictions pour nourrir les mondes » (Maguid Mecharim, Vilna, 1889). La Reine est
la Shekhinah, située selon Caro au sommet du monde des anges, et elle est l’épouse
de Metatron, le premier archange. Metatron unit donc la Shekhinah son épouse au Roi
divin, et en ce sens il n’est que l’intermédiaire et non le Roi lui-même. « Entre le
monde de l’unité absolue et le monde de la séparation absolue, il y a un monde qui
comporte à la fois un aspect d’unité – il comprend les 10 Sephiroth – et un aspect de
séparation... » Et ce monde est Metatron en qui les 10 Sephiroth sont présentes

Dans le Sepher Hekhaloth, synopse 390 : « Un hayyah s’élève au-dessus des seraphim
et descend sur le tabernacle du jeune dont le nom est Metatron... Les hayyoth mirent
face à terre, et cet adolescent dont le nom est Metatron apporta le feu de la surdité et
le mit dans leurs oreilles afin qu’ils ne puissent entendre le son de la parole de Dieu ».

Metatron et la Kabbale.

On ne trouve pas cette identification de Metatron et d’Enoch dans le Talmud, mais ce


lien est établi par les kabbalistes primitifs. On trouve également deux Metatron, le
premier dont le nom est épelé avec six lettres (‫ )מטטרו‬et le second dont le nom est
épelé avec sept lettres (‫)מיטטרון‬. C’est le premier qui semble être le Metatron-Enoch, le
Prince du Visage, tandis que le second serait le Metatron primordial, une émanation de
la « Cause des Causes » que l’on associe avec la dixième émanation, Malkhuth, la
Présence Divine sur terre, la Shekhinah.

Rashi explique que la valeur numérique de Metatron équivaut à celle du Nom Divin
Shaddaï, ‫שדי‬, c’est-à-dire 314. Aboulafia dans son « Hayyé Olam ha-Bah » dit la même
chose : « 21. Regardez le Nom de ‫יהוה‬, Shaddaï, ‫שדי‬, qui équivaut à 314, il est
Métatron (‫» )מטטרון‬. Dans le verset suivant, Aboulafia nous dit « Il est le « Prince des
Noms » (Sar haShemoth) qui parle avec « l’autorité du Nom » (Reshut haShem) ».

La valeur du grand Nom de « Metatron Sar ha-Panim » (‫ ) ממטרון שר הפנים‬est de 999.


« Or en ce nombre de 999. il y a un autre mystère à considerer touchant les lettres de
cette forte intelligence Mettatron sar hapanim, le prince des faces Mettatron, qu’on
prend pour l’âme du monde, (dénotée envers quelques Cabalistes par la ligne verte,
comme ils l’appellent, qui environne tout l’univers ; dite des uns la dernière Midah »
(Traité des chiffres - Blaise de Vigenère). Metatron donc est associé à l’Intellect. Cette
computation est confirmée par Abraham Aboulafia dans son traité « Les Mystères de la
Torah » : « Le sixième secret porte sur l’ange et l’intellect ou intelligence... On
l’appelle en effet Hou Saro sel ha-olam ( ‫)הוא שרושל העולם‬, c’est-à-dire « c’est lui le
prince du monde » et il est Metatron, prince du visage, en hébreu Sar ha-Panim ( ‫מטרון‬
‫ )שר הפנים‬dont les nombres sont égaux à ceux du précédent... c’est pourquoi leur
somme est 999 ». Nous retrouvons cette identification de Metatron à l’Intellect dans
les écrits de Pic de la Mirandole : « Par enfant, chez les interprètes, tu ne dois rien
comprendre d’autre que l’Intellect » (Conclusion 769). On retrouve, en effet, dans
cette Conclusion l’association « enfant » ( ‫נער‬, na’ar en hébreu) et « intellect » que l’on
affecte à Metatron dans les écrits zohariques ou kabbalistiques.

Le Zohar appelle « Metatron » le « Jeune » (ou na’ar, « enfant »), un titre qui était
utilisé dans Enoch 3 où il signifie « serviteur ». On doit ici noter l’identité numérique
entre Metatron, qui a une valeur de 320 si l’on compte la valeur de ses lettres à
laquelle on ajoute 6 pour le nombre de lettres, et na’ar qui a aussi une valeur de 320.
Le Zohar l’identifie également avec l’ange qui mena le peuple d’Israël au travers du
désert après son Exode d’Égypte.

Le Zohar parle, en outre, de Metatron comme étant la « lumière brillante de la


Shekhinah ». Le Zohar raconte que Metatron fut créé avant toutes les autres choses
terrestres car il devait personnifier une perfection spirituelle microcosmique,
totalement indépendante de la corruption et de la contamination de la Chute ou du
Bris des Vases. Dans le Tikkunei Zohar, Metatron est perçu comme étant l’ « Arbre de
la Connaissance du Bien et du Mal », ce qui laisserait entendre, comme nous l’avons lu
avec Joseph Caro, qu’en lui sont mélangé les deux mondes, celui de la perfection
divine et celui du monde de la brisure des vases.

Dans la version du Zohar Soncino, Metatron est défini comme :

– un chef des principautés chargées de l’humanité;


– le chef du monde de la création, fonction dans laquelle il est appelé
« serviteur » ou « corps » de la Shekhinah.

Soncino Zohar, Nombres, section 2 page 143a : « Lorsque Moïse éleva le


Tabernacle dans le désert, un autre fut élevé dans les sphères célestes. Le
tabernacle d’en haut, c’est-à-dire le Tabernacle de l’Adolescent, Metatron ».

Et page 159a : « De cela nous voyons que le Saint, béni soit-Il, donna à Moïse
tous les arrangements et toutes les formes du tabernacle et qu’il vit Metatron
administrant avec le Grand Prêtre. On peut dire que le Tabernacle d’en haut ne
fut pas érigé avant que le Tabernacle terrestre ne soit terminé, et que
l’adolescent (Metatron) ne peut avoir servi avant que le culte divin n’ait été
établi dans le Tabernacle terrestre ».

Dans la Kabbale, Metatron est associé à Kether et il est le chef des anges du Monde de
la Formation. Il est le moyen utilisé par Dieu pour « parler » à l'initié : Moïse, Abraham,
Noé. Metatron porte le Nom ‫( יהוה‬Talmud, traité Sanhédrin 38b). Il résume en sa
personne la totalité du monde angélique supérieur. Il joue, en outre, le rôle
d’intermédiaire entre les hommes et le Roi du Ciel, il est leur guide sur le chemin de
l’ascension céleste et le révélateur des mystères de la Création.

Le Commentaire des 70 Noms de Metatron.


Ce commentaire est un texte manuscrit de Rabbi Nehemiah.

« Metatron est appelé Higron dont la guématria est ‘Ezer, car il ne peut rien
faire si le Saint béni soit-Il ne l’aide pas... et tous sont interprétés dans le livre
de Rabbi Nehemiah, fils de Salomon, bénie soit la mémoire des justes ».

« Dans les hauteurs, devant le trône de Gloire, la Menorah est suspendue et le


grand prêtre, le prince de la face, y allume les étoiles. C’est ainsi que les étoiles
sont faites. chaque jour le soleil est frappé afin qu’il s’élève, mais il refuse de
s’élever à cause des méchants qui l’adorent. Mais lorsqu’il est frappé, sept
grands luminaires et étoiles émergent de lui comme la lumière du soleil durant
le sept jours de la création. La Menorah a été montrée par le Saint, béni soit-Il, à
Moïse ».

Dans ce Commentaire, nous lisons : « Alaliyah en guématria est Bore’o car il se saisit du
monde entier dans son poing et il le suspend devant le Créateur ». « Tahsasiyah... en
guématria est un juste qui vient à moi qui suis un juste qui suis un fondement du monde
car il soutient le pilier qui est appelé justice et le monde entier souffre avec lui ». Et plus
loin nous lisons : « Metatron porte le monde par sa grande force et il dépend du doigt de
Dieu ».

Le Cube de Metatron.

La Fleur de Vie a treize cercles (13=4). Si chacun des centres des cercles est considéré
comme un noeud, et que chaque noeud est connecté avec les autres à partir d’une seule
ligne, une série de 78 lignes est ainsi obtenue. Dans les écrits kabbalistiques primitifs,
l’âme de Metatron forme un cube.
Une invocation à Metatron

Invocation reprise du grimoire du Xe siècle « l’Épée de Moïse » dans lequel Metatron


est signalé cryptiquement sous le nom d’« Ange de la Présence ». Ce rituel a pour but
d’appeler l’Archange de la Présence, l’Archange de la Shekhinah. Nous offrons ce rituel
pour illustrer la place de la Kabbale pratique au travers des invocations basées sur
l’utilisation des conjuration des puissances angéliques.

Un des noms que l’on retrouve dans ce texte, ‫אוזהיא‬, Ouz-haya se retrouve également
dans le Traité des Grands Palais comme étant celui de Metatron (Hekhaloth rabbati,
28, 2). D’autres noms comme Sanigron sont mentionnés dans le Tikouné ha-Zohar
ainsi que dans le Shi’ur Qomah. enfin, le nom angélique Yofiel, ‫יופיאל‬, se trouve dans
des centaines de textes kabbalistiques comme étant un synonyme de Metatron.

« Rabbi Akiba demanda à Rabbi Eliezer le grand : « comment peut-on fait descendre
l’Ange de la Présence (Sar ha-Panim, le « Prince de la Contenance ») sur terre afin de
révéler aux hommes les mystères de l’En haut et de l’En bas, et sur les spéculations
de la fondations des choses terrestres et célestes, et sur les trésors de la sagesse ? »

Il me dit alors : « Mon fils ! Je l’ai fait descendre une fois, et il a presque détruit le
monde, car il est un prince puissant et plus grand que toutes les cohortes célestes, et
il administre sans cesse devant le Roi de l’Univers, avec pureté et avec peur, car la
Shekhinah est toujours avec lui »

Et il lui dit « Mon Maître, par la gloire que tu m’as conférée, je te conjure de m’instruire
comment l’attacher à moi »

Et il répondit « En cette heure lorsque je désire m’attacher à lui et l’employer, je


m’assieds et prie ce jour entier; mais avant cela on doit se garder pendant sept jours
de toute impureté nocturne, et on doit se laver dans un bain d’eau courante et ne pas
parler pendant ces sept jours et à la fin de cette purification, on doit s’asseoir dans
l’eau jusqu’à la gorge et dire la conjuration suivante : « Je te conjure, ange de la peur
qui est employé afin de blesser ceux qui ne sont pas purs et propres et désirent les
services de mes serviteurs célestes – Je te conjure au nom de ‫קתת יה היה‬
‫סננקקרותת הויה סניקקרותת הויה פפננה יהוה יה אנקס יהוה‬, qui est puissant sur tous,
et règne sur tous et dont tout est entre les mains, que tu ne me fasses nul mal ou ne
me terrifies pas, ni ne m’effrayes; en vérité, au nom du tout puissant, chef de ... »

« Après ceci, il peut commencer sa conjuration, car maintenant il s’est fortifié et s’est
gardé avec le Nom de Dieu de 42 Lettres, devant qui tous ceux qui entendent
tremblent et sont apeurés, et les hôtes célestes sont frappés de terreur. Il doit ensuite
conjurer à nouveau et dire : « ‫ אדר נהו הי זז פצץ יה‬, chef, qui de tous les anges
destructeurs, est le plus puissant et qui brûle, avec ce Nom et par cette manière, je
t’appelle ‫( אוזהיא‬Ouz-Haya), ange de la présence, ministre plein de jeunesse devant le
Roi de l’Univers, qui est prince et chef des demeures célestes; je te conjure et décrète
sur toi que tu t’attaches à moi afin de remplir mes souhaits et d’accepter le décret de
ma conjuration et d’accomplir mes désirs et mes souhaits, et de ne point m’effrayer,
ni de me terrifier; que je sois fortifié et puisse cette conjuration être efficace et que le
Nom sacré soit dit par ma gorge... O magnifique et exalté, dont le Nom ineffable est ‫יו‬
‫ הי גג הוהיה עתרג הוזיה ממס יגג הי הישצמס הי הוהיה‬. A nouveau, je te conjure
par les 14 Noms que tu as révélés à tes prophètes et qui sont : PYSQWNYT, kynwy,
QSS NGY HW HYH; ATYMWN, kynwy, ŠSMS HYHW; PYSQWN (?), HWGRWN, kynwy, MS
HWS; SNYGRWN, kynwy, TSNYG NHWSSYWHY; MŠY, kynwy, SQNTH YHWHYH;
MWQWN, kynwy, KTMNT PNNY HYH; ASTS (or ASTM), kynwy, ATMMNY HWH HYH;
SQTS (or SQTM), kynwy, QDRDDW SSYD HWH; YHWAYAL, kynwy, PDR HWDYS SYHW;
YWPYAL, kynwy, QMHW ZZN HYHWY YHW HYH; SSNYALYH, kynwy, SQMNHH YH YHYH;
QNNYAL YH (or QNGYAL YH), kynwy, SSMKT ŠYYHW YH WYHWH; ZBDYAL, kynwy, ANS
SNYTT YWH YHWH. Je te conjure par ces quatorze noms par lesquels tous les secrets,
mystères et signes sont scellés et accomplis et qui sont le fondement des cieux et de
la terre. Quatre de ceux-ci sont gravés sur la tête des Hayyoth : HWGG TTY WHW SS
 NNY SYH, le seigneur des puissances; WHW BD HWG QSYSH, maître des miracles; TS
MS ŠŠ NHY HH, maître de la pureté; et QTNT SNYH WBR GRDYH, maître du joug. Et
quatre sont gravés sur les quatre côtés du Trône : NHY PRD NHW ZYZ HWH trois fois
saint; PPG NN ÿQMH YH ADYR ADYRY ADYRWN SSBR TYL AWZYH ’Ēl ’Elohi Ha-’Elohim
ÿT QR PNGYH, roi des rois. Et quatre sont gravés sur les quatre couronnes des Ofanim
(roues) qui se tiennent devant les Hayyoth, comme il est dit : « Lorsque ceux-ci
vinrent, ceux-là vinrent; et lorsque ceux-ci se levèrent, ceux-là se levèrent » (Ezek. I,
21); et ce sont BLYT GYYH WZYYHN, qui est le plus puissant de tous; ASGNW SB SS
RWR YH, qui règne sur les habitants des hauteurs et dans les mains de qui tout
repose. Et deux sont gravés sur la couronne de l’exalté Roi, et ceux-ci sont ZTT SS
PPSS QDDR HY TSYH, devant qui tous les genoux plient et que tous louent; AZQH
WH GRWZ ŠWY ŠYH, à côté de lui il n’y a aucun Dieu ni aucune aide.

Avec ces Noms je te conjure, et je te décrète de descendre rapidement à moi, X, fils de


X, toi et non point ton messager. Et lorsque tu viendras ne détourne pas mon esprit
mais révèle-moi tous les secrets et les mystères de l’en haut et de l’en bas et les
secrets cachés d’en haut et d’en bas, et tous les secrets de la sagesse.

« Je t’invoque par le pouvoir des cinq Noms choisis auxquels seul un est supérieur et
voici leur forme : SNNQ SNYH RTYH AL YH ÿT SNYSS HW HW HYH AL YH
BHWDRGHW ÿŠMŠ ALH PTNWQ SHW SSÿN YH WAHH AL YH AZHNK PTPTRY HWH
YHYH YH AL YH. Je te conjure par ces cinq noms qui correspondent aux cinq noms de
Dieu dont les lettres sont écrites sur un feu brûlant et qui tourbillonnent autour du
Trône de Gloire, l’un ascendant et l’autre descendant afin que les anges de la Présence
ne les regardent pas et voici leur formes : ATLMT GNYSS HWH YH YH QRYMWS QRYR
HWH YH YH YHB AHY SGNHWH YH TTMGGYH YHB HWRGH YH YH HW HH GH YH YHB
AQNYÿP SR ZD ŠQTTH WB HYH YHB . Je te conjure par ceux-ci, puisque tu connais
leurs prières qu’aucune bouche ne peut dire et aucune oreille entendre

Je t’appelle par la grandeur de ces Noms : MQSTT MG MSSYY MNYQYY PYPG HWGY
HSS PSS YH SAMYNNSYA (SAMYGNSYA) QTW HWHM, et en langue pure cela se lit ainsi
: YHWH YW HWH HW HW YHWH YH HYH YHWH YHWH YHWH YHWH HY WHYY HYW
HYH YH HHW YW HY HWH YH YHWH YWH. Je te conjure par la main droite de la
sainteté et par son Nom bien-aimé : AŠSMS QTMPTG AWSYYG BY ÿMSYS TMTNYYS
ATT ZMN YYQYN PPNHW PHWZYY SSS HYY AMSS ANSY HWYY, et par son équivalent
YHWH est HH YHYH WWHY HH YH YH YHWH HW YH YH HY HY WYH HWH YHWH HWY
HY YHW HYW YHYH YH YH HHWH YH HHYH .

Béni soit le Nom de son glorieux royaume, à jamais, amen. Au Nom de YHW HY AY HY
YHW HB YH WA AH BAH HAH YWH HY HW AW YH HW YH YHH, béni soit le nom de son
royaume glorieux à jamais, amen. Au Nom de AH YHWH YHWH YH HYH, Seigneur, très
haut et très saint, au nom du Seigneur des Armées, au Nom du Seigneur d’Israël, au
nom des Hayyoth et au Nom des roues du chariot, au nom de la rivière de feu, YH,
ZYY, ZYYN, et de tous ses ministres, et au nom de YH, ZYYN, Tzaba’ōth ’Ēl Šadday,
’Ehyeh ’Ašer ’Ehyeh YHW ADYR HSYN YHWH HYH qui s’est révélé sur le Mont Sinaï
dans sa gloire et sa majesté. »
La Dixième Yihud du Ari.

Tirée du Sha'ar Rouach ha-Kodesh p. 110. Commence en fermant les yeux et en les
maintenant fermement clos. Médite (hitboded) de cette manière pendant une heure.
Ensuite, utilise la Yichud suivante.

Médite sur le Nom de l'ange Métatron (‫)מטטרון‬. Divise le Nom en trois parties cette
manière :

MT TR ON ‫מט טר ון‬

Contemple alors que la valeur numérique de la première partie MT (‫ )מט‬est 49. Ce sont
les 49 Portes de la Compréhension (Binah). C'est l'essence complète de Métatron.

Médite que ceci se rapporte à la combinaison des deux Noms YHVH (‫ )יהוה‬et de EHYEH
(‫ )אהיה‬mêlés de cette manière :

YAHHVYHH ‫יאההויהה‬

Le Nom ‫ יהוה‬a une valeur de 26 tandis que ‫ אהיה‬a une valeur de 21, ce qui fait un total
de 47. En additionnant les deux Noms nous obtenons alors 49, la valeur numérique de
‫מט‬.

Médite ensuite sur la seconde paire ‫טר‬.

Celle-ci est associée avec les deux combinaisons, celle de YHVH (‫ )יהוה‬et de Elohim (
‫)אלהים‬, et celle de YHVH (‫ )יהוה‬et de Adonaï (‫)אדני‬. Ces combinaisons doivent être
mêlées de cette manière :

YAHHVHHYM ‫יאההוההים‬

YAHDVNHY ‫יאהדונהי‬

Ces deux Noms ont une valeur numérique de 203. Celle-ci est la valeur numérique de
Be'er (‫ )באר‬qui signifie « un bien ».

La valeur numérique de ‫ טר‬est de 209, et donc 6 sont nécessaires. Ces 6 sont les six
premières lettres, YAHHVY (‫ )יאההוי‬de la combinaison déjà mentionnée de YHVH et de
EYHEH.

Les deux lettres HH (‫ )הה‬sont alors laissées de côté à partir des 8 lettres de la
combinaison originale. Contemple alors celles-ci avec les deux lettres finales de
Métatron (‫)ון‬.

Ailleurs nous avons déjà discuté comment les lettres ON (‫ )ון‬sont reliées au Mystère du
Jugement. Ce sont 5 lettres qui échangent leur forme à la fin du mot ‫מנצפך‬. Prises
ensemble ces 5 lettres on une valeur numérique de 280. Ceci est 5 fois 56, là où 56
est la valeur de ON (‫)ון‬. Ce sont les 5 Forces du Jugement.

Ceci est la signification des deux lettres HH (‫)הה‬. La valeur numérique de He dénote
les Cinq Forces représentées dans ‫ מנצפך‬alors que le second He représente celles des
cinq combinaisons de ON (‫)ון‬.

Das könnte Ihnen auch gefallen