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Carl et Philippine

Professeur d’informatique auprès de migrants &


kinésithérapeute auprès de personnes handicapées
des quartiers défavorisés.
Bogotá – Colombie

Adresse :
91 boulevard Auguste Blanqui Bogotá - COLOMBIE
75013 Paris - France
Tél.: +33 (0)1 58 10 74 80
Courriel : contact@fidesco.fr
www.fidesco-international.org
blog.fidesco.fr
Date : Décembre 2013

VOLONTAD

Rapport de mission n°1


Chers parrains,
Chère famille,
Chers amis,

Voilà plus d’un mois que nous sommes arrivés à


Bogotá, capitale colombienne plus que vivante, pour une
durée d’un an et demi. En effet, nous avons décidé de
donner un an et demi après notre mariage pour les plus
démunis en partant avec Fidesco, ONG qui envoie des
Volontaires de Solidarité Internationale (VSI) dans plusieurs
pays du monde pour mettre leurs compétences au service
de développement. Après plusieurs mois de formation
Fidesco nous a donc envoyé à Bogotá en Colombie !

Tout d’abord, nous souhaitions vous remercier pour votre soutien amical, spirituel et/ou
matériel ! Sans vous nous ne pourrions vivre cette belle aventure qui nous tient tant à cœur. A
travers nos rapports de missions nous allons tenter de vous embarquer un petit peu avec nous
dans notre quotidien ! Nous vous partagerons nos projets, nos joies mais aussi nos difficultés et
appréhensions. Nous espérons arriver à restituer le plus fidèlement possible ce que nous vivions
ici à Bogotá.

Les volontaires Fidesco ont pour habitude de choisir un mot clé au début de leur mission
qui titre tous les rapports. Nous avons donc choisi « volonté» car nous avons été impressionné
par la volonté dont font preuve les colombiens au quotidien pour arriver a leur buts malgré les
difficultés et épreuves qu’ils peuvent traverser. Ils vont toujours de l’avant !

SOMMAIRE

I. Où sommes-nous ?
II. Que faisons-nous ?
a. La mission de Philippine
b. La mission de Carl
c. Le week-end de l’Emmanuel
d. La vie des volontaires Fidesco en Colombie
OÙ SOMMES-NOUS ?

Colombie, « Tierra Querida »

La Colombie... En annonçant à notre entourage notre destination de mission, nous avons


entendus divers échos. La Colombie est bien souvent associée à un pays dangereux, violent, où il
est déconseillé de s’aventurer... tous ces stéréotypes font du tord à la Colombie, car c’est un pays
qui a beaucoup changé depuis quelques années. Certes, ce pays est toujours miné par un conflit
armé interne qui perdure depuis plus de quarante ans mais il est aussi synonyme de chaleur
humaine, de joie, d’accueil et d’entraide !! C’est donc un tout autre visage que nous découvrons
chaque jour un peu plus.

En plus d’être un pays accueillant, nous avons la chance d’être dans un pays aux paysages très
diversifiés. A l’ouest les Andes, à l’est la région des vastes plaines, au nord la côte des
caribéenne et au sud l’Amazonie. La Colombie est le seul pays d’Amérique du sud qui est bordé
par deux océans, Atlantique et Pacifique, soit 3000 km de côte.

Quelques informations clés :

Superficie : 1 141 748 km², deux fois celle de la France environ.

Nombres d’habitants : 47 millions, troisième pays d’Amérique Latine après le Brésil et le


Mexique.

Langue : L’espagnol bien sur, mais la Colombie compte plus de 80 autres langues parlées, la
plupart indigènes.

Monnaie : Le Peso Colombien (1€ = 2647 pesos)

Indépendance : Proclamé le 20 juillet 1810 par Simon Bolivar

Un peu d’histoire !

C'est le Vénézuélien Simón Bolívar qui, en libérant la


"Nouvelle Grenade", donnera le nom de Colombie à la région
en hommage au navigateur, Christophe Colomb (qui n’a
pourtant exploré que les littoraux nord du pays lors de son
dernier périple. C’est l’Espagnol Alonso de Ojeda qui découvrit
réellement la Colombie en 1499).
Bogotá :

Bogotá est la capitale économique et politique de la Colombie. Cette ville, peuplée d’environ 10
millions d’habitants, est bordée à l’est par la cordillère des Andes sur 33 km, et large d’environ 15
km.

Au nord, nous trouvons les quartiers les plus riches, et plus nous descendons vers le sud, plus les
quartiers sont modestes pour arriver au sud à Ciudad Bolivar, quartier de Bogotá où vivent les
personnes les plus démunis, des déplacés pour la plupart. Nous vous
parlerons de ce gros problème un peu plus tard dans notre rapport.

Les rues sont numérotées, et forment un vrai quadrillage. Les carreras


sont parallèles à la montagne, les calles perpendiculaires et sont
numérotées de « 40 sud à 1 sud, puis de 1 à 190 environ... » C’est
assez très pratique pour se repérer dans une si grande ville !

Située à 2600 mètres d’altitude (Bogotá est la 3ème plus haute capitale
du monde après La Paz et Quito), le climat n’est pas très clément, il fait
environ 18 degrés toute l’année et le ciel est souvent menaçant. Nous
pouvons même affirmer qu’il est risqué de sortir sans son parapluie... Notre immeuble
nous qui pensions qu’au moins nous aurions chaud en mission... !!

Bienvenidos en Colombia !!

On nous avait répété à plusieurs reprises que les colombiens étaient des gens chaleureux, mais
nous ne nous attendions pas à autant de gentillesse et d’hospitalité de leur part ! Nous en avons
même était bluffé ! Toujours prêt à rendre service, notamment dans le bus où Carl voyant que sa
carte de bus n’avait plus assez de crédit pour passer le tourniquet, a vu d’un coup une dizaine de
personnes lui proposer leurs cartes pour passer !!
Les colombiens sont aussi très soucieux de l’image que les étrangers ont de leur pays, d’où en
partie leur accueil très chaleureux et attentionné.
QUE FAISONS-NOUS ?

La mission de Philippine
Ciudad Bolivar est un « district » de Bogotá, qui comprend plusieurs petits quartiers. Il se situe à
l’extrême sud de la ville, facilement repérable, ce district est construit sur des petites collines.
Beaucoup de maisons sont construites sur des terrains non constructibles, dû aux glissements de
terrain. Ces derniers sont nombreux, liés à la qualité du sol et aux très nombreuses intempéries.
Quelques murs de briques et un toit en taule constituent généralement les maisons, il y a donc
souvent beaucoup de fuites, et d’humidité lors des grosses intempéries.
Ma mission est concentrée dans deux quartiers de Ciudad Bolivar, le lundi à Arabia, et à Las
Manitas du mardi au vendredi.

 Le Lundi à Arabia
Quatre sœurs de la communauté Saint Vincent de Paul
se consacrent au service corporel et spirituel des plus
pauvres. Elles accueillent dans leur centre quelques
enfants du quartier qui ont besoin de soutien scolaire, et
tiennent un « jardin d’enfants » pour que les mères
puissent aller travailler.
Les habitants d’Arabia n’ont souvent pas les moyens de
se rendre à l’hôpital et de payer les soins. C’est donc
Sor (Sœur) Ninfa, infirmière de formation, qui se rend
régulièrement chez les habitants nécessiteux et leur
donnent les médicaments dont ils ont besoin.
Mon emploi du temps se met peu à peu en place. Je
me rends à domicile chez des personnes handicapées.
C’est un plaisir de travailler avec des adultes, chose
que je n’avais pas fait depuis quelque temps, travaillant
en réanimation infantile à Paris. L’espagnol est loin
d’être parfait, mais j’arrive de plus en plus à me faire
comprendre, toujours accompagné de mon cahier avec tous les mots de vocabulaire appris
depuis le début de ma mission.

 Ma Mission à Las Manitas


L’équipe du centre San Pedro Poveda (de gauche à droite) : Anne-
Emmanuelle, surnommée « Manù », volontaire fidesco étant Aide
Médico-Psychologique au centre depuis septembre 2012, Laura
étudiante en psychologie, volontaire au centre, Giselle ergothérapeute,
Diego et Joanna, couple de psychologue présents depuis l’ouverture du
centre, Raul, chauffeur de la camionnette.

Photo prise 10 jours après mon arrivée, le jour de mon


anniversaire qu’ils m’ont dignement fêté.
C’est donc au centre « San Pedro Poveda » à Las Manitas, un autre quartier de Ciudad Bolivar,
que se concentre la majeure partie de ma mission. Créé il y a maintenant 5 ans, le centre est né
grâce au cardinal Pedro Rubiano Saenz. Il accueille, du mardi au vendredi, 65 enfants
handicapés.

Les jeunes ont entre 2 et 37 ans et sont atteints de différents handicaps : autisme, trisomie 21,
syndrome de Rett, IMC, IMOC et retard mental (de léger à profond).

Ils viennent avec leur mère par groupe de 4 ou 5, une heure par
semaine. Cela a été assez dur pour moi de comprendre comment
une heure de thérapie par semaine pouvait être « efficace ».
Certains enfants atteints d’handicap physique très lourd aurait
besoin de thérapie quotidienne, malheureusement Ciudad Bolivar
étant tellement grand, et n’ayant qu’un chauffeur, le centre ne peut
aller chercher plus d’enfants.

Ma mission ici se met aussi peu à peu en place. C’est la première


fois que le centre accueille une volontaire kinésithérapeute. Nous
répartissons les enfants selon leur plan de thérapie. Giselle et moi travaillons en priorité avec les
enfants ayant un handicap physique. En apprenant, il y a 4 mois, le détail de ma mission, j’ai eu
quelques appréhensions. Je n’avais jamais travaillé avec des enfants autistes, et je ne savais pas
ce que je pourrais faire avec eux en thérapie. De la sophrologie ? Ce n’était pas dans mes
compétences ! De la relaxation ? Comment pourrais-je en faire alors que je ne parle pas encore
très bien espagnol... Alors voilà, je me suis souvenue de ce que nous a dit Fidesco lorsque nous
étions en formation, l’acclimatation nécessite patience et humilité.

Depuis un mois, j’ai eu l’occasion d’avoir en thérapie des


enfants ayant différents handicaps. Je ne m’étais, en
France, pratiquement jamais occupé d’enfants atteint de
retard cognitif. Cela a été l’occasion, après quelque temps
d’observation auprès de mes collègues, d’élargir un peu
plus mon champ d’activité.

Mes premiers temps d’observations m’ont permis de me


rendre compte que les enfants que nous suivons ici ont très
souvent des histoires familiales très difficiles. Les pères sont
souvent absents, les mères travaillent et ce sont donc les
grands-mères, frères ou sœurs qui s’occupent de l’enfant. Il y a donc, non seulement un travail
éducatif et thérapeutique à faire avec les mères, mais il faudrait aussi transmettre quelques
« consignes » aux proches de l’enfant. Il y a depuis peu, des groupes de partages avec les
mères, c’est l’occasion de leur donner des informations ou des conduites à tenir face au handicap
de leur enfant.

Je suis donc ravie d’apprendre beaucoup de choses grâce aux Colombiens qui travaillent ici. Ce
sont des personnes formidables et c’est un plaisir de travailler dans une ambiance familiale.
La mission de Carl

Qu’est ce que le déplacement forcé ?

Le déplacement forcé est le résultat du conflit interne présent en Colombie depuis plus de
cinquante ans. Il touche principalement les milieux agricoles défavorisés, qui se trouvent dans
l’obligation de se déplacer pour rechercher des conditions de vie plus sures. Après le Soudan et
avant la Syrie, la Colombie est le pays qui compte le plus grand nombre de personnes déplacées
à l’intérieur de son pays. En 2011, 259 146 personnes ont été déplacées soit 710 par jour.

Les populations victimes de ce conflit subissent de graves traumatismes. Ayant fui leurs
terres, leurs régions, leurs habitudes et coutumes, les paysans se retrouvent souvent dans des
grandes villes sans aucun repère. Ils ont pour la plupart subi des violences de la part des groupes
armés telles que des menaces, assassinats d’un membre de leur famille, viol, pillage etc. qui sont
souvent la source de leur départ.

C’est donc le rôle des fondations comme celle dans laquelle je travaille de les accueillir et
de les aider à se reconstruire suite à de tels traumatismes.

Ma mission au sein de la Fondation d’Aide au Migrant

En 1989, l’archevêque de Bogotá créa la « Pastorale de Mobilité Humaine » puis la confia


aux sœurs Scalabriniennes (congrégation italienne présente dans 25 pays, dont le charisme
principal est de s’occuper des migrants). En 1995 le Centre d’Attention au MIGrant (le CAMIG) a
été créé pour répondre au phénomène croissant de migration, ce qui a donné lieu en 2002 à la
création de la Fondation d’Aide au MIGrant (la FAMIG) ainsi qu’au CEntro Pastoral de
CApacitacion (CEPCA) qui se sont focalisés plus particulièrement sur le problème de
déplacement forcé. La FAMIG est dirigée par Monseigneur Alvaro Vidales

La fondation supervise donc :

- Le CAMIG qui est la « maison mère » qui accueille les personnes


déplacées qui viennent d’arriver à Bogota, et leur donne des vêtements, de la nourriture et
une orientation pour la suite.
- Le CEPCA, où je travaille, est un centre de formation professionnelle qui donne
l’opportunité aux personnes déplacées d’apprendre un nouveau métier et de sortir de leurs
difficultés économiques.
- Le terminal de bus de Bogota qui accueille toutes sortes de personnes, pas seulement
des déplacés mais aussi des personnes qui ont besoin d’une orientation en arrivant dans la
capitale, ou ont besoin d’une aide pour partir de Bogota.
L'équipe du CEPCA au grand complet
De gauche à droite debout : Msgr Alvaro, Angela prof. de couture, Beatriz, prof. d’esthétique, Sœur Maria-Isabel
directrice du CEPCA, Vicky qui toujours souriante à l’accueil, Jaime psycholoque, Derly assistante sociale, Luz
Adriana cuisinière, Ermelina prof. de pâtisserie.
Assis : Martha cuisinière, Ledys secrétaire, Teresa cuisinière et Philippine

Ma mission se déroule donc au CEPCA comme professeur d’informatique. Ce centre forme


environ 600 élèves par an, qui par la suite grâce à ce diplôme peuvent trouver un travail. Les plus
audacieux créent leurs propres entreprises ! L’informatique est l’un des cinq cours enseigné au
centre. Les étudiants ont le choix de suivre des cours d’esthétique, de boulangerie/pâtisserie,
d’informatique, d’artisanat/activités manuelles et de couture. En plus d’une formation concrète, les
élèves suivent obligatoirement des ateliers psychosociaux avec un psychologue ou une
assistante sociale dans une optique de développement personnel. Cet atelier est constitué d’une
formation psychologique, sociale et spirituelle.

La durée des formations dure un semestre au rythme de 2 jours par semaine. Deux demi-
journées de formation et deux autres demi-journées d’ateliers, ce qui laisse le temps aux élèves
de travailler en dehors.

L’année scolaire se déroulant ici de février à novembre, je ne commencerai réellement ma


mission en tant que professeur qu’à partir de mi-janvier. En attendant j’en profite donc pour aider
le CEPCA au quotidien à préparer différents événements telles que :

 La Clausura

Le semestre s’est terminé fin novembre par la


cérémonie de remise de diplôme appelé ici la
« Clausura ». Cette journée a commencé par une
belle messe célébrée par le père Alvaro. Les 300
élèves étaient tous plus chics les uns que les autres.
Ensuite la cérémonie de remise des diplômes s’est
déroulée dans l’église, ce fut un beau moment de voir
les élèves recevoir fièrement leur diplôme des mains
de leur professeur !! Au mois de juin, ce sera à mon
tour de remettre les diplômes aux élèves de la classe
d’informatique !!
 La vente de « tortas »

A l’heure où je vous écris, le CEPCA, n’ayant plus d’élèves, s’est transformé en véritable
atelier de production. Seuls quelques élèves du cours de pâtisserie souhaitant gagner un peu
d’argent sont restés, accompagnés de leur
professeur, pour produire environ 1000
gâteaux destinés à être vendus à des
entreprises et des particuliers. Une fois sortis
du four, c’est un véritable travail à la chaîne
qui démarre. Les gâteaux doivent être
séchés (à l’aide de sèche-cheveux !),
emballés, mis dans des boites en carton
pliées à l’avance et étiquetées du logo de la
FAMIG. Cette vente est essentielle car elle
permet de financer l’achat de matériel
nécessaire pour l’année à venir.

 Las matriculas

Début décembre ont commencé les inscriptions pour le prochain semestre. J'ai pu y assister
grâce à Derly l’assistante sociale. Voir un tel courage et une telle détermination de la part des
futurs élèves m’a stupéfait. Malgré les situations difficiles de déplacements qu'ils ont vécus, et la
précarité dans laquelle ils se trouvent, on les sent extrêmement motivés de commencer une
nouvelle formation et de reprendre leurs vies en main, quitte à faire quatre heures de bus par jour.

Ce temps au CEPCA est précieux pour moi car il me permet d’apprendre l’espagnol, d’observer,
de découvrir les personnes avec qui je vais travailler et surtout de mieux comprendre les
problématiques et enjeu de ma future mission de professeur.

Week-end de l'Emmanuel, l'idéal pour débuter notre mission !!


Nous avons eu la chance, dès le lendemain de notre arrivée en Colombie, de pouvoir
assister à la rencontre annuelle de la communauté de
l'Emmanuel colombienne ! Nous étions une
quarantaine réunis à Moniquira, petit village situé à
mi-chemin entre Bogotà et Bucaramanga, villes ou est
présente la communauté de l’Emmanuel. Le Père
Xavier, prêtre de la communauté, en mission à
Salvador de Bahia au Brésil, et Montse, notre
responsable de pays pour Fidesco, encadraient
spirituellement notre retraite.

Le déroulement de cette rencontre est assez


semblable avec ce que nous avons vécu à Paray-le-
Monial, temps de partage, témoignages, eucharisties, services. Ces trois jours de retraite furent
nos premiers pas en Colombie. Et quels premiers pas... !! Nous avons été si chaleureusement
accueillis ! Ce week-end communautaire nous a permis de rentrer spirituellement dans notre
mission. Grâce aux louanges, aux temps d'adorations, moments d'intimités avec le Seigneur,
nous avons pu déposer devant lui nos appréhensions pour ces 18 mois de mission à venir. Nous
sommes ressortis gonflés à bloc de ce week-end pour débuter notre mission.

Outre la nourriture spirituelle, cette retraite, nous a permit de découvrir une partie de la
gastronomie Colombienne ! En effet la diversité climatique du pays permet la culture de
beaucoup de produits (riz, banane, canne à sucre, noix de coco et autres fruits exotiques). Le riz
est la base de leur alimentation.

Nous avons pu goûter leur « Tamal », papillote amérindienne (elle serait âgée de plus de
5000ans !!) préparée à partir de pâte de farine de maïs et de viande ou bien de ragoût. Le tout
étalé dans des feuilles de bananiers et cuit dans du bouillon. Nous avons été un peu étonnés
d'avoir cela le dimanche…au petit déjeuner !! Nous avons pu aussi gouté du "Bocadillo con
Queso". Le bocadillo est ici une pâte de fruit (souvent à la goyave) servit sur une tranche de
fromage. Ce goûter est très apprécié en Colombie. Nous n'avons pas l'habitude de ces mélanges
en France, mais notre palais commence à s'y faire, et ce bien plus vite prévu !

La vie des volontaires


Fidesco en Colombie

L'équipe Fidesco colombienne : Carl,


Philippine, Manue et Adeline en haut du
Monserrate, lieu de pèlerinage
surplombant Bogotá à 3152 mètres
d’altitude.

Nous ne vous avons pas encore présenté


les deux "vieilles" de Colombie :

Anne-Emmanuelle : Aide-Médico-Psychologique. Elle travaille dans le centre San Pedro Pedova


depuis septembre 2012. Elle a été une adorable guide durant les premiers jours.

Adeline : sa binôme, à Bogota depuis mars 2012, et infirmière à la fondation « Juan-Pablo II » qui
s'occupe de personnes âgées.

Nous sommes très contents d'avoir deux amies ici. Elles ont été d'une immense
gentillesse en nous montrant le quartier, les bus, les magasins où faire les courses...

Les volontaires en Colombie ont pour habitude de se retrouver pour adorer une heure par
semaine, c’est un moment privilégié, que nous ne voudrions pas manquer. Après une semaine
chargée dans cette ville où tout va à mille à l’heure, il est bon, dans le calme, de se recentrer sur
l’essentiel ! L’adoration est suivie d’un dîner tous les quatre c'est l'occasion d'apprendre à mieux
se connaître, de partager nos ressentis, nos joies, et les moments un peu plus durs.

Depuis notre arrivée à Bogotá il y a un peu plus d’un mois, nous nous intégrons petit à petit
dans cette immense ville. La barrière de la langue est encore présente ce qui ne nous permet pas
encore d’avoir de discussions profondes avec les colombiens mais nous progressons chaque jour
un peu plus. Leur accueil touchant nous a profondément marqué et à facilité notre intégration.
Nous nous sentons vraiment entourés et accueillis comme dans une nouvelle famille !

Avant de vous quitter, voici une parole de Dieu qui nous a particulièrement touchée, et que
nous essayons d’appliquer tous les jours :

« Vivez sous la conduite de l’Esprit de Dieu. Voici ce que produit l’Esprit : amour,
joie, paix, patience, bonté, bienveillance, foi, humilité et maîtrise de soi. Puisque l’Esprit
nous fait vivre, laissons-nous conduire par l’Esprit. » (Galates 5, 16-25)

C’est grâce à votre soutien que notre présence ici est possible, MERCI du fond du cœur.
Nous espérons que vous allez tous bien et vous portons dans nos prières.

FELIZ NAVIDAD Y QUE DIOS LES BENDIGA !

Carl et Philippine

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