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UE 3A
Organisation des appareils et des systèmes :
Organisation des appareils et des systèmes :
Aspects fonctionnels et méthodes d’étude
Dr Tristan Richard
L1 santé – année universitaire 2009/10
Rayons X et gamma – Rayonnements particulaires
Natures et propriétés des REM
Principales caractéristiques des rayonnements α et β β
Interaction avec la matière: effet photo‐électrique, diffusions, matérialisation
Détection
• Physique Nucléaires : Généralités
• La Radioactivité
• Interactions Rayonnements – Matière
• Les Réactions Nucléaires
• Les Rayons X
• Les Détecteurs
© Horst Fra
1. Les différents types de détecteurs
1.1 Détecteurs basés sur l’ionisation gazeuse
1.2 Détecteurs à semi
Détecteurs à semi‐conducteurs
conducteurs
1.3 Détecteurs à scintillation
2. Mesures des rayonnements
2.1
2 1 Performances d’un détecteur
P f d’ dét t
2.2 Mesures quantitatives
© Horst Fra
différents types de détecteurs
yp
performances et utilisations différentes
type de détecteur application
radiographie
plaque photographique
dosimétrie
calorimètre phénomènes thermiques
compteur proportionnel
compteur proportionnel
ionisation d’un gaz
compteur Geiger‐Muller
détecteur à semi‐conducteur ionisation d’un solide
phénomènes lumineux détecteur à scintillation
ionisations secondaires
Gaz rares ou de faible affinité pour les électrons
a a es ou de a b e a é pou es é ec o s
e – + A → A+(*) + e – + e –
e – primaire e – secondaire
Gaz de forte affinité pour les électrons
e – + A → A–(*)
recombinaisons
bi i + e –→ A((*))
A+ + e
Î accélération particules chargées
application champ électrique Î
création courant électrique →
E
accélération particule qEE
a=
m –
→ →
+
F = q E
q
particules lourdes Î accélération plus faible q > 0
difficile récupérer ions lourds sur électrodes
utilisation de gaz rares (ou à faible affinité électronique)
ili i d ( à f ibl ffi i é él i )
limitation formation d’ions lourds négatifs
+
générateur
haute tension
U ∼ 1000 V
intensité du champ électrique croissante lorsqu on se rapproche de l
intensité du champ électrique croissante lorsqu’on anode
se rapproche de l’anode
Probabilité d’ionisation secondaire ∼identique dans tout le tube
(échelle llog)
1 2 3 4 5
énergie des
énergie des
rayonnements E2 > E1 Tension U
E1
ionisants
N fonction
énergie des particules ionisantes
énergie des particules ionisantes
sensibilité insuffisante pour détecter un très petit nombre d’ionisations
ne peut pas fonctionner en compteur de particules
spectrométrie
intensité I Is ∝ Flux et énergie des radiations ionisantes
Fl té i d di ti i i t
courant de
courant de
saturation I = Is
tension U
zone de fonctionnement
L1 santé 2009‐2010 ‐ UE 3A ‐ Module 5 10
ionisations secondaires
U croissant
à partir de la zone
p 3
avalanche de Townsend e– secondaires
choc avec un choc
atome ou une
e– primaire molécule de gaz choc
(produit par le
rayonnement ionisant)
rayonnement ionisant) etc...
ion, généralement
dans un état excité
collisions avec désexcitation avec
les électrodes émission d’un photon
effet photoélectrique
e– qui peut à son tour
faire des ionisations
faire des ionisations
photoélectron qui peut à son
tour faire des ionisations
U croissant
L1 santé 2009‐2010 ‐ UE 3A ‐ Module 5 11
Zone 3
fonctionnement en mode compteur proportionnel
p p p
ionisations secondaires à proximité de l’anode et peu nombreuses
1 particule ionisante Î 1 impulsion électrique d’amplitude détectable
liée à l’énergie de la particule
applications
compteur de particule
spectrométrie
Zone 5
fonctionnement en mode compteur Geiger‐Müller
ionisations secondaires dans tout l’espace entre les électrodes
application
compteur de particule
zone de
fonctionnement Au delà de cette zone : la décharge
électrique s’auto‐entretient jusqu’à
atteindre la tension U disruptive
atteindre la tension U disruptive
(étincelle)
tension U
inertie du système électronique d
inertie du système électronique d’amplification
amplification et d
et d’enregistrement
enregistrement
temps mort Î caractéristique du compteur
zone de recombinaison
recombinaison
déplétion e – – trou
→ →
E1 > E
– +
– +
polarisation en sens inverse
p – +
augmentation recombinaisons paires – +
agrandissement zone déplétion (E
agrandissement zone déplétion (E1 > E)
> E) +
action particules ionisantes idem polarisation rayonnement
ionisant → →
particules ionisantes Î recombinaisons paires
p p E1 > E
– +
agrandissement zone déplétion (E1 > E) – +
– +
– +
détection: ddp induite par variation E
faible tension (qques V)
faible dimension
bonne résolution énergétique
photons de
fl
fluorescence haute tension
3
∼ qques 1000 V
scintillateur photomultiplicateur
scintillation : les rayonnements ionisants excitent les atomes du matériau
1 qui se désexcitent en émettant des photons
2 effet photoélectrique : un photon arrache un e‐ de la photocathode
3 multiplication des électrons puis recueil du signal électrique
L1 santé 2009‐2010 ‐ UE 3A ‐ Module 5 18
caractéristiques d’un scintillateur
rendement lumineux Î nombre de photons de fluorescence émis par
unité d’énergie
unité d énergie des radiations incidentes
des radiations incidentes
Durée de scintillation τ Î doit être la plus courte possible pour limiter les
temps morts
temps morts
temps mort : durée minimale pour qu’un autre rayonnement soit détecté.
application spectrométrie Î
pp p le nombre de photons de fluorescence émis
p
doit être proportionnel à l’énergie des radiations incidentes (rendement
lumineux stable)
lumineux stable)
cristal dopé par impuretés Î émission rayonnement lumineux
BC e – transition non
radiative
iodure de sodium (NaI) dopé au thallium (Tl) (λ = 410 nm)
particules α β protons (τ ∼ 10.10
particules α, β, protons (τ 10 10‐6 s)
sulfure de zinc (ZnS) ou sulfure de cadmium (CdS) dopé à l’argent (Ag)
particules γ (τ ∼ 1.10‐6 s)
particules γ s) – rendement lumineux stable
rendement lumineux stable
scintillateurs Î molécule organique (anthracène, naphtalène, stilbène)
scintillateurs Î molécules organiques en solution
possibilité de dissoudre l échantillon radioactif dans le solvant
possibilité de dissoudre l’échantillon radioactif dans le solvant
Î totalité de l’émission dans le scintillateur
excitation du soluté
longueur d’onde entre 300 et 350 nm secondaire
soluté secondaire Î convertisseur de longueur d
soluté secondaire convertisseur de longueur d’onde
onde
désexcitation
radiative
phénomène de « quenching »: impuretés (« quenchers ») qui
absorbent les photons de fluorescence et se désexcitent photon de plus
ensuite par vibrations (sans émission de photons) grande λ
exemple : oxygène (barbotage azote)
solvants Î carbures, éther, toluène, dioxane, xylène
solutés scintillateurs Î aromatiques
q
PPO : 2,5‐diphényloxazole
soluté secondaire
POPOP : 1,4‐di(5‐phenyl‐2‐oxazolyl)benzène
très utilisé en biologie (bonne détection des β de 14C et 3H)
particules β, neutrons (τ ∼ 10.10‐9 s)
même principe que les scintillateurs solides
détectteur
source Source
émet dans toutes les
directions de l’espace = 4π sr
4πR2
bruit de fond et mouvement propre
basses fréquences (BF) mesurées en l’absence de source radioactive
rayonnement cosmique
radioactivité ambiante
contamination éventuelle du détecteur
agitation thermique (pour les scintillateurs)
il d dét ti S/B < 1
seuil de détection S/B < 1
efficacité de la détection
rapport entre le flux incident et le nombre d’évènements détectés
lié principalement à l’énergie du rayonnement, type de particule, compteur
temps mort τ
durée minimale pour qu’un autre rayonnement soit détecté
p q y
compteurs actuels Î taux de comptages élevé (jusqu’à 108
/ )
événements/seconde)
linéarité
détecteur linéaire si comptage proportionnel au flux incident
détecteur linéaire si comptage proportionnel au flux incident
géométrie du compteur
Détecteur 1 Émission hors de l’angle solide de détection
2 Détection
7 8 3 Absorption par la source
2
6 4 Absorption par le milieu ambiant
Fenêtre du 5 Diffusion hors de l
5 Diffusion hors de l’angle
angle solide de détection par
solide de détection par
détecteur le milieu ambiant
4
5 6 Absorption par la fenêtre du détecteur
1 3 Source 7 Détection après rétrodiffusion sur le support
S
Supportt 8 Détection après diffusion par le milieu ambiant
facteur géométrique G
Î prise en compte de Ω
prise en compte de Ω (angle solide), de la géométrie de la source et de toutes
(angle solide) de la géométrie de la source et de toutes
ces possibilités
nombre de particules qui n
n’ = G n
=Gn nombre de particules émises par
pénètrent dans le détecteur la source par unité de temps
par unité de temps
L1 santé 2009‐2010 ‐ UE 3A ‐ Module 5 28
mesures absolues
R connu : la mesure de n
connu : la mesure de nnet donne l
donne l’activité
activité A
A
plus facilement : source étalon d’activité Ae connue
n net
Î pour une autre source du même radioélément A = Ae
n nete
mesures relatives
comparaison des taux de comptage (au cours du temps, avec différentes
épaisseurs d’écran,...)
p )
Î détermination de la période, de CDA, ...
détecteur
recueille uniquement les particules
émises dans l’angle solide Ω
Angle
Angle
solide Ω (sr)
déteccteur
source Source
2r rendement r
activité A
activité A
BF
R
taux de comptage brut
nbrut = nnet + BF
nbrut = AR + BF = AGr + BF
n
R = net
A πr 2
G fraction de rayonnement reçu G =
4 πR 2