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fr] édité le 16 octobre 2015 Enoncés 1

Intégrales doubles Exercice 5


Calculer
[ 03746 ] [Correction]
ZZ
dx dy
I=
Calculs d’intégrales doubles D (1 + x 2 )(1 + y 2 )


avec D = (x, y) ∈ R2 /0 6 y 6 x 6 1 .
Exercice 1 [ 01947 ] [Correction]
Calculer ZZ
I= xy dx dy
D
Exercice 6 [ 00085 ] [Correction]
avec Calculer ZZ
D = (x, y) ∈ R2 | x, y > 0 et x + y 6 1

I= sin(x + y) dx dy
D

où D = (x, y) ∈ R2 | x, y > 0 et x + y 6 π .
Exercice 2 [ 01949 ] [Correction]
Calculer ZZ
I= x2 dx dy Exercice 7 [ 00086 ] [Correction]
D
 Calculer ZZ
où D = (x, y) ∈ R2 | x 6 1, y > 0 et y 2 6 x . I= yx2 dx dy
D

où D = (x, y) ∈ R2 | x 6 1, y > 0 et y 2 6 x .
Exercice 3 [ 01950 ] [Correction]
Calculer ZZ
x2 dx dy
D Exercice 8 [ 00096 ] [Correction]
où D est l’intérieur de l’ellipse d’équation Calculer ZZ
(x3 − 2y)dx dy
2 2
x y ∆
+ 2 =1 avec
a2 b
x2 y2
 
2
∆= (x, y) ∈ R /x > 0, y > 0, 2 + 2 6 1
a b
Exercice 4 [ 03373 ] [Correction] On pourra utiliser le changement de variable x = au cos θ et y = bu sin θ.
a) Donner les coordonnées des foyers F et F 0 de l’ellipse E d’équation

x2 y2
+ =1
a2 b2 Exercice 9 [ 02914 ] [Correction]
Soit
(avec 0 < b < a)
ZZ
dx dy
b) Calculer In =
ZZ [0,1]2 1 + xn + y n
I= (M F + M F 0 ) dx dy Déterminer la limite de In quand n → +∞.
D

où D désigne l’intérieur de l’ellipse

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Exercice 10 [ 03365 ] [Correction] Exercice 14 [ 01952 ] [Correction]


Calculer ZZZ Calculer ZZ
(x + y + z)2 dx dy dz sin(x2 + y 2 ) dx dy
D D

où où D désigne le disque de centre O et de rayon π.
3

D = (x, y, z) ∈ R , x > 0, y > 0, z > 0, x + y + z 6 1
Exercice 15 [ 01953 ] [Correction]
Calculer
x2 + y 2
ZZ
Exercice 11 [ 03815 ] [Correction] I= p dx dy
Calculer D x + x2 + y 2
ZZ
(xy + 1) dx dy où D est le quart de disque unité inclus dans R+ × R+ .
D


Exercice 16 [ 01954 ] [Correction]
D = (x, y) ∈ (R+ )2 /y + x − 1 6 0

Calculer ZZ
x dx dy
D

Exercice 12 [ 02564 ] [Correction] où D désigne le domaine borné délimité par la cardioïde d’équation polaire
Dessiner ρ = 1 + cos θ.
D = (x, y) ∈ R2 , x > 0, 1 6 xy 6 2, 1 6 x2 − y 2 6 4


2
Montrer que φ(x, y) = (xy, x2 − y 2 ) est un C 1 difféomorphisme sur ]0, +∞[ . Exercice 17 [ 01957 ] [Correction]
Expliciter φ(D). Calculer ZZ
Calculer x dx dy
D
xy(x2 + y 2 )
ZZ
I= f (x, y) dx dy où f (x, y) = 
où D = (x, y) ∈ R2 /x2 + y 2 − x 6 0 .
D x2 − y 2
Etudier les extrema de f .
Exercice 18 [ 03396 ] [Correction]
Calculer ZZ
Calculs d’intégrales doubles en coordonnées po- I= (1 + xy) dx dy
D
laires où D désigne le disque fermé de centre O et de rayon 1.

Exercice 13 [ 01951 ] [Correction]


Calculer ZZ Exercice 19 [ 00089 ] [Correction]
Calculer
I= cos(x2 + y 2 ) dx dy
ZZ
D I= x2 y 2 dx dy
D
où D est le disque de centre O et de rayon R. √
où D est l’intérieur de la boucle de la lemniscate d’équation polaire r = cos 2θ
obtenue pour θ ∈ [−π/4, π/4].

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Exercice 20 [ 00090 ] [Correction] a) Montrer que


!2
Calculer Z R
−t2
ZZ
(x + y)2 dxdy e dt
0
D
 est compris entre
où D = (x, y) ∈ R2 /x2 + y 2 − x 6 0, x2 + y 2 − y > 0, y > 0 . ZZ ZZ
−x2 −y 2 2
−y 2
e dx dy et √ e−x dx dy
C(R) C(R 2)
Exercice 21 [ 00095 ] [Correction] b) Calculer
Calculer ZZ
2
−y 2
e−x
ZZ
dx dy dx dy
(1 + x2 + y 2 )2 C(R)
D
c) En déduire la valeur de
où D est donné par |x| 6 x2 + y 2 6 1. Z +∞
2
e−t dt
0

Exercice 22 [ 03200 ] [Correction]


D désigne le demi-disque supérieur de centre (1, 0) et de rayon 1. Calculer Exercice 25 [ 00097 ] [Correction]
ZZ a) Justifier la convergence de
y Z +∞ +∞
I= dx dy
Z
2
2
D 1+x +y
2 cos(u ) du et sin(u2 ) du
0 0

Applications du calcul d’intégrales doubles b) Soit f : [0, π/2] → R+? une application continue. Pour t > 0 on pose
Dt = {(r cos θ, r sin θ)/θ ∈ [0, π/2] , r ∈ [0, tf (θ)]}
Exercice 23 [ 00093 ] [Correction]
et on introduit
Soit R > 0. On note ZZ ZZ
2 2
ϕ(t) = sin(x + y ) dx dy et ψ(t) = cos(x2 + y 2 ) dx dy
AR = [0, R] × [0, R] et BR = (x, y) ∈ R2 /x, y > 0 et x2 + y 2 6 R 2

Dt Dt

Déterminer les limites, quand T tend vers +∞ de


On pose
1 T 1 T
Z Z
ZZ ZZ
2 2 ϕ et ψ
f (R) = exp(−(x + y ))dx dy et g(R) = exp(−(x2 + y 2 ))dx dy T 0 T 0
AR BR
2
√ c) On choisit f pour que D1 = [0, 1] . On pose
a) Montrer que g(R) 6 f (R) 6 g(R 2). Z t Z t
b) En déduire la valeur de C(t) = cos(u2 ) du et S(t) = sin(u2 ) du
Z +∞
2 0 0
e−t dt
2
0 Montrer que ϕ(t) = 2C(t)S(t) et ψ(t) = C(t) − S(t)2 .
d) En déduire les valeurs des intégrales de Fresnel
Z +∞ Z +∞
Exercice 24 [ 02546 ] [Correction] cos(u2 ) du et sin(u2 ) du
Soit C(R) le quart de disque x > 0, y > 0, x2 + y 2 6 R2 , R > 0. 0 0

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Exercice 26 [ 03515 ] [Correction] a) Calculer l’intégrale double


Calculer
+∞
Z ZZ
sin t
I= dt I= (x2 + y 2 ) dx dy
0 t D

en utilisant l’intégrale double (on posera x = ar cos θ et y = br sin θ)


ZZ b) Calculer l’intégrale curviligne
J(u) = sin(x)e−xy dx dy Z
[0,u]2
J= (y 3 dx − x3 dy)
Γ

Exercice 27 [ 00091 ] [Correction] c) Quelle relation existe-t-il entre I etJ ?


Soient 1 < a < b. En calculant de deux manières
Z πZ b
dx Exercice 30 [ 00269 ] [Correction]
dt
0 a x − cos t Soit Γ la courbe orientée dans le sens trigonométrique, constituée des deux
portions de courbes, comprises entre les points d’intersection, de la droite
déterminer π d’équation y = x et de la parabole d’équation y = x2 .
b − cos t
Z
ln dt a) Calculer
0 a − cos t I
I= (y + xy) dx
Γ

Exercice 28 [ 00092 ] [Correction] b) En utilisant la formule de Green-Riemann, retrouver la valeur de cette


Observer que pour tout x ∈ [0, 1], intégrale.
Z 1
x dy
ln(1 + x) =
0 1 + xy Exercice 31 [ 00108 ] [Correction]
On considère f : R2 → R de classe C 2 vérifiant :
En déduire la valeur de Z 1
ln(1 + x)dx ∂2f ∂2f
I= + =0
0 1 + x2 ∂x2 ∂y 2

Formule de Green Riemann Soit ϕ : R+ → R définie par


Z 2π

Exercice 29 [ 03363 ] [Correction] ϕ(r) = f (r cos θ, r sin θ) dθ


0
Soit (a, b) ∈ R2 , a > 0, b > 0. On note Γ l’ellipse d’équation
a) Montrer que la fonction ϕ est dérivable.
x2 y2 b) Calculer ϕ0 et en déduire une expression ϕ. On pourra interpréter rϕ0 (r)
+ −1=0
a2 b2 comme la circulation d’une forme différentielle sur un contour simple.
c) Soit D le disque de centre 0 et de rayon R. Quelle est la valeur de
et D la partie de R2 définie par
ZZ
x2 y2 f (x, y) dx dy ?
+ −160 D
a2 b2
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Calcul d’aires Exercice 38 [ 00062 ] [Correction]


Calculer l’aire de la boucle de la strophoïde droite d’équation polaire
Exercice 32 [ 00111 ] [Correction]
Calculer l’aire de la portion bornée du plan délimitée par l’ellipse donnée par
cos 2θ
( r=
x(t) = a cos t cos θ
(avec a, b > 0)
y(t) = b sin t

Exercice 33 [ 00079 ] [Correction]


Calculer l’aire de la portion bornée du plan délimitée par l’astroïde donnée par
(
x(t) = a cos3 t Exercice 39 [ 00110 ] [Correction]
(avec a > 0) [Inégalité isopérimétrique]
y(t) = a sin3 t Soit γ une application de classe C 1 et 2π-périodique de R vers C telle que

Exercice 34 [ 00606 ] [Correction] ∀s ∈ R, |γ 0 (s)| = 1


Calculer l’aire de la portion bornée du plan délimitée par l’arche de la cycloïde
(
x(t) = t − sin t
On note S l’aire orientée délimitée par γ[0,2π] .
y(t) = 1 − cos t a) Exprimer S à l’aide des coefficients de Fourier exponentiels de γ.
b) Montrer S 6 π et préciser le cas d’égalité.
obtenue pour t ∈ [0, 2π] et l’axe des abscisses.

Exercice 35 [ 02462 ] [Correction]


Calculer l’aire de la portion bornée du plan délimitée par la courbe définie par
(
x(t) = cos2 t
y(t) = (1 + sin t) cos t Exercice 40 [ 03769 ] [Correction]
On considère la courbe paramétrée du plan donnée par

Exercice 36 [ 00112 ] [Correction] 


Calculer l’aire de la portion bornée du plan délimitée par la cardioïde d’équation t
 x(t) =


polaire 1 + t4
avec t ∈ R
r = 1 + cos θ  t3
 y(t) =

1 + t4

Exercice 37 [ 00069 ] [Correction]


Calculer l’aire de la portion bornée du plan délimitée par la lemniscate d’équation a) Déterminer centre de symétrie et axe de symétrie. Indice : calculer x(1/t)
polaire √ et y(1/t).
r = cos 2θ b) Voici l’allure de la courbe sur R.

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Exercice 43 [ 00099 ] [Correction]


En calculant de deux façons
ZZ
1
dx dy
[0,π]×[0,1[ 1 + y cos x

déterminer la valeur de Z π
ln(1 + cos t)
dt
0 cos t

Exercice 44 [ 00100 ] [Correction]


En calculant de deux façons
ZZ
2
+y 2 )
e−(x dx dy
[0,+∞[2

déterminer la valeur de Z +∞
2
e−t dt
0

Calculer l’aire intérieure délimitée par cette courbe. Exercice 45 [ 00101 ] [Correction]
On pose ZZ
2
+y 2 )
Intégrales doubles sur un produit d’intervalles I= e−(x dx dy
]0,+∞[2

a) Justifier l’existence de I et établir


Exercice 41 [ 02919 ] [Correction]
Calculer Z +∞ Z +∞ 
−(1+u2 )x2
ZZ
y I= xe du dx
dx dy x=0 u=0
[0,+∞[2 (1 + x2 + y 2 )2
b) En déduire la valeur de
Z +∞
2
e−t dt
Exercice 42 [ 00098 ] [Correction] 0
En calculant de deux façons ZZ
xy dx dy Exercice 46 [ 00102 ] [Correction]
]0,1]2
Que dire de l’intégrale double
déterminer la valeur de
1 x−y
ZZ
t−1
Z
dt dx dy
0 ln t D (x + y)3

où D = ]0, 1] × [0, 1] ?

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Exercice 47 [ 00250 ] [Correction] c) Ecrire Γ(x)Γ(y) sous forme d’une intégrale double.
Calculer ZZ d) A l’aide des coordonnées polaires, montrer que
dx dy
R+ ×R+ (1 + x2 )(1 + y 2 ) Γ(x)Γ(y)
B(x, y) =
En déduire Γ(x + y)
Z π/2 Z +∞
ln(tan θ) ln t
dθ et dt e) Montrer que
cos 2θ t2−1
0 0
∀x ∈ R?+ , Γ(x + 1) = xΓ(x)
et en déduire B(m, n) pour m, n ∈ N? .
Exercice 48 [ 00270 ] [Correction]
Soit A ∈ M2 (R) une matrice symétrique définie positive. Calculer
ZZ
I= exp(−t XAX) dx dy
R2

ou X désigne le vecteur de coordonnées (x, y).

Exercice 49 [ 03514 ] [Correction]


Calculer ZZ
dx dy
]0,1[×]0,π/2[ 1 + (x tan y)2
et en déduire la valeur de l’intégrale
Z π/2
y
dy
0 tan y

Exercice 50 [ 03690 ] [Correction]


Existence et calcul de ZZ
min(x, y)
I= dx dy
]0,1]2 max(x, y)

Exercice 51 [ 02557 ] [Correction]


a) Domaine de définition des fonctions
Z 1 Z +∞
B(x, y) = ux−1 (1 − u)y−1 du et de Γ(x) = ux−1 e−u du
0 0

b) Montrer que
Z +∞
2
∀x ∈ ]0, +∞[ , Γ(x) = 2 u2x−1 e−u du
0

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[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 16 octobre 2015 Corrections 8

Corrections Le jacobien de ce changement de variable est


2
p
D(x, y) cos t √ −λ sin t = λ2 − c2 cos2 t + √ λ sin2 t

Exercice 1 : [énoncé] = √ λ 2 2
D(λ, t) sin t λ − c cos t λ 2 − c2
Puisque 2
λ −c 2

D = (x, y) ∈ R2 /0 6 x 6 1 et 0 6 y 6 1 − x

et on obtient
on peut calculer l’intégrale a 2π
2λ3
Z Z p 
Z 1 Z 1−x 1
I= 2λ λ2 − c2 cos2 t + √ sin2 t dt dλ
λ2 − c2
 Z
1 1 c 0
I= xy dy dx = x(1 − x)2 dx =
0 0 0 2 24
d’où a
λ3
Z p
I = 2π λ λ2 − c2 + √ dλ
c λ2 − c2
Exercice 2 : [énoncé]
On peut décrire D sous la forme Après calculs

√ I= (3a2 − b2 )b
D = (x, y) ∈ R2 /0 6 x 6 1 et 0 6 y 6 x
 3

et ainsi exprimer l’intégrale étudiée


Exercice 5 : [énoncé]

Z 1 Z x Z 1
2 On peut décrire la partie D sous la forme
I= x2 dy dx = x5/2 dx =
0 0 0 7 D = (x, y) ∈ R2 /0 6 x 6 1 et 0 6 y 6 x


On peut alors réexprimer l’intégrale double


Exercice 3 : [énoncé] √
R a R y= b a2 −x2 Ra √ Z 1
1
Z x
dy
x dx dy = −a y=−a b √a2 −x2 x2 dy dx = −a 2 ab x2 a2 − x2 dx =
RR 2
D I= 2 2
dx
0 1+x 0 1+y
a
R π/2 3

−π/2
2a3
b sin 2
t cos2
t dt = a 4bπ .
et donc 1
1
π2
Z 
arctan x 1 2
I= dx = (arctan x) =
0 1 + x2 2 32
Exercice 4 : [énoncé] √
0

a) F (c, 0) et F 0 (−c, 0) avec c = a2 − b2 .


b) L’intérieur de l’ellipse est la réunion des courbes
Exercice 6 : [énoncé]
Eλ : M F + M F 0 = 2λ On peut décrire D sous la forme

D = (x, y) ∈ R2 /0 6 x 6 π et 0 6 y 6 π − x

pour λ ∈ [c, a].
Procédons alors au changement de variable
et ainsi exprimer l’intégrale étudiée
(
x = λ cos t Z π Z π−x Z π
I= sin(x + y) dy dx = cos(x) + 1 dx = π
p
y = λ2 − c2 sin t
x=0 y=0 x=0

qui donne l’intérieur de l’ellipse pour (λ, t) parcourant [c, a] × [0, 2π].

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Exercice 7 : [énoncé] Exercice 12 : [énoncé]


On peut décrire D sous la forme La condition 1 6 xy 6 2 donne une portion du plan comprise entre deux
√ hyperboles.
D = (x, y) ∈ R2 /0 6 x 6 1 et 0 6 y 6 x

Dans le repère (O; ~uπ/4 , ~vπ/4 ), la condition 1 6 x2 − y 2 6 4 devient 1 6 2XY 6 4
et ainsi exprimer l’intégrale étudiée ce qui conduit encore à une portion de plan comprise entre 2 hyperboles.
Z 1 Z √x Pour x, y, X, Y > 0, on obtient
Z 1
2 1 3 1 √
I= yx dy dx = x dx =

2 8 2X
x =

0 0 0 (
xy = X

 p √
Y + 4X 2 − Y
2

2 2

x −y =Y
q
Exercice 8 : [énoncé]
 1 p
y = √ Y 2 + 4X 2 − Y


Φ : (u, θ) 7→ (au cos θ, bu sin θ) réalise une bijection de [0, 1] × [0, π/2] vers ∆ de 2
jacobien : abu. 2
Par changement de variable Cela permet de justifier que φ est une bijection de ]0, +∞[ vers lui-même.
1
φ est évidemment de classe C et
ZZ Z π/2 Z 1 
2
(x3 − 2y) dx dy = (a3 u3 cos3 θ − 2bu sin θ)abu du dθ = ab a3 − 5b

y x
∆ 0 0 15 Jacφ(x, y) = = −2(x2 + y 2 ) 6= 0
2x −2y

Exercice 9 : [énoncé] donc, par le théorème d’inversion globale, φ est un C 1 difféomorphisme. On aurait
pu aussi observer que φ−1 est de classe C 1 ce qui est immédiat car le système
xn + y n précédent permet d’exprimer φ−1 .
ZZ ZZ
2
|In − 1| = n n
dx dy 6 (xn + y n ) dx dy = →0
[0,1]2 1 + x + y [0,1]2 n+1 On a φ(D) = [1, 2] × [1, 4].
donc In → 1. Par le changement de variable induit par φ,
ZZ
X 3
I= dX dY = ln 2
Exercice 10 : [énoncé] [1,2]×[1,4] 2Y 2
ZZZ Z 1 Z 1−x Z 1−x−y L’application f est de classe C 1 .
 
I= (x + y + z)2 dx dy dz = (x + y + z)2 dz dy
Après résolution du systèmedx
D x=0 y=0 z=0

∂f
(x, y) = 0

1 1
Z Z 1−x   Z 1    
1 1 1 1 1 1 1 1 
∂x
I= 1 − (x + y)3 dy dx = − 1 − x4 dx = − + =
3 x=0 y=0 3 2 4 0 3 2 4 20 10 ∂f
(x, y) = 0



∂y

Exercice 11 : [énoncé] on obtient (0, 0) seul point critique.



D = (x, y) ∈ R2 /0 6 x 6 1 et 0 6 y 6 1 − x donc En passant en polaires,
ZZ Z 1 Z 1−x  r2 cos θ sin θ
(xy + 1) dx dy = (xy + 1) dy dx f (x, y) = = r2 tan 2θ
cos2 θ − sin2 θ
D 0 0

Après calculs qui change de signe.


f n’a pas d’extremum locaux.
ZZ
13
(xy + 1) dx dy =
D 24

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Exercice 13 : [énoncé] Exercice 18 : [énoncé]


En passant aux coordonnées polaires En passant en coordonnées polaires
Z 2π Z R  R
2 1 2
Z 2π Z 1
I= r cos(r ) dr dθ = 2π sin r = π sin R2 I= r + r3 cos θ sin θ dr dθ = π
θ=0 ρ=0 2 0 0 0

Le résultat se comprend car les aires positives, compensant les négatives, on a


Exercice 14 : [énoncé]
En coordonnées polaires
ZZ
√ xy dx dy = 0
ZZ Z 2π Z π D
sin(x2 + y 2 ) dx dy = ρ sin ρ2 dρ dθ = 2π
D θ=0 ρ=0

Exercice 19 : [énoncé]
Exercice 15 : [énoncé] En passant en coordonnées polaires
En passant aux coordonnées polaires √
Z π/4 Z cos 2θ Z π/4
Z π/2 Z 1
r2
Z π/2
1 1 2 1 dt
Z
1 1 1
I= r dr dθ = dθ = = I= r5 cos2 θ sin2 θ dr dθ = sin2 2θ cos3 2θ dθ =
−π/4 24 180
0 r cos θ + r 3 cos θ + 1 t=tan θ/2 3 0 2 3 θ=−π/4 r=0
0 0

Exercice 16 : [énoncé]
Exercice 20 : [énoncé]
En coordonnées polaires
On peut décrire le domaine d’intégration en coordonnées polaires sous la forme
ZZ Z π Z 1+cos θ Z π
1
x dx dy = ρ2 cos θ dρ dθ = cos θ(1 + cos θ)3 dθ D = {M (r cos θ, r sin θ)/θ ∈ [0, π/4] / sin θ 6 r 6 cos θ}
D θ=−π ρ=0 3 −π

Sachant Z π En passant aux coordonnées polaires


cos2 θ dθ = π !
−π
ZZ Z π/4 Z cos θ
2 3 2
et (x + y) dx dy = r (cos θ + sin θ) dr dθ
Z π Z π Z π D 0 sin θ
1 3π
cos4 θdθ = cos2 θ dθ − sin2 2θ dθ =
−π −π 4 −π 4 donc
on obtient ZZ
5π ZZ
1
Z π/4
1
Z π/4
x dx dy = 2
(x + y) dx dy = 4 4
(cos θ − sin θ)(cos θ + sin θ) dθ = 2
cos 2θ(1 + sin 2θ)
D 4 4 4
D 0 0

Exercice 17 : [énoncé]
On peut décrire D en coordonnées polaires Exercice 21 : [énoncé]
En visualisant le domaine comme le complémentaire de la réunion de deux cercles
D = {(r cos θ, r sin θ)/θ ∈ [−π/2, π/2] , 0 6 r 6 cos θ}
dans le cercle unité et par des considérations de symétrie, on obtient en passant
On a alors aux coordonnées polaires
ZZ Z π/2 Z cos θ Z π/2
1 π π/2 1 π/2
cos4 θdθ =
ZZ Z Z  Z
x dx dy = r cos θr dr dθ = dx dy r 1 1
D −π/2 0 3 −π/2 8 =4 dr dθ = 2 − dθ
D (1 + x2 + y 2 )2 0 cos θ (1 + r2 )2 0 1 + cos2 θ 2

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Or via le changement de variable t = tan θ Par encadrement, on obtient


π
π/2 +∞
f (R) −−−−−→
4
Z Z R→+∞
dθ dt π
= = √
0 1 + cos2 θ 0 t2 + 2 2 2 Or !2
Z R Z +∞ 2
−t2 2
donc √ f (R) = e dt −−−−−→ e−t dt
R→+∞
( 2 − 1)π
ZZ 0 0
dx dy π π
=√ − =
D (1 + x2 + y 2 )2 2 2 2 et
R +∞ 2
e−t dt > 0 donc
0 Z +∞ √
2 π
e−t dt =
0 2
Exercice 22 : [énoncé]
Le cercle délimitant le disque étudié a pour équation polaire
Exercice 24 : [énoncé]
r = 2 cos θ a) On a
En passant en coordonnées polaires Z R !2 ! Z !
Z R R ZZ
−t2 −x2 −y 2 2
−y 2
e dt = e dx e dy = e−x dx dy
Z π/2 Z 2 cos θ
r sin θ 0 0 0 [0,R]2
I= r dr dθ
θ=0 r=0 1 + r2 2
−y 2
Or la fonction (x, y) 7→ e−x est positive et on a l’inclusion des domaines
On obtient d’intégration √
Z π/2 2
2 cos θ C(R) ⊂ [0, R] ⊂ C(R 2)
I= sin θ [r − arctan r]r=0 dθ
θ=0 On a donc
donc !2
Z π/2 Z π/2 ZZ Z R ZZ
−x2 −y 2 −t2 2
−y 2
I=2 cos θ sin θ dθ − sin θ arctan(2 cos θ) dθ e dx dy 6 e dt 6 √ e−x dx dy
θ=0 0 C(R) 0 C(R 2)

La première intégrale est immédiate et la seconde s’obtient par changement de


b) En passant en coordonnées polaires
variable puis intégration par parties
ZZ Z π/2 Z R
−x2 −y 2 2 π 2

2
e dx dy = re−r dr dθ = 1 − e−R
Z
1 1
I =1− arctan x dx = 1 − arctan 2 + ln 5 C(R) 0 0 4
2 0 4
2
c) La fonction f : t 7→ e−t est définie et continue par morceaux sur [0, +∞[.
2
Puisque e−t = o 1/t2 quand t → +∞, on peut affirmer que f est intégrable et il

Exercice 23 : [énoncé] y a donc convergence de l’intégrale
a) BR ⊂ AR ⊂ BR√2 et la fonction intégrée est continue et positive sur R2 donc
Z +∞
2
√ e−t dt
g(R) 6 f (R) 6 g(R 2) 0

b) En passant aux coordonnées polaires En passant à la limite quand R → +∞ l’encadrement obtenu à la première
question, on obtient
π/2 R Z +∞ 2
π
Z Z
2 π 2 π 2
g(R) = re−r dr dθ = (1 − e−R ) −−−−−→ e−t dt =
0 0 4 R→+∞ 4 0 4

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puis puis
Z +∞ √ π/2 T
!
π
Z Z
−t 2 1 2 2
e dt = cos(t f (θ)) dt dθ → 0
0 2 T 0 0
sachant l’intégrale positive. Finalement Z T
1 π
ϕ(t) dt →
T 0 4
Exercice 25 : [énoncé] De manière semblable, on obtient
a) Pour A ∈ R+ Z T
1
Z A Z 1 Z A ψ(t) dt → 0
T
cos(u2 ) du = cos(u2 ) du + cos(u2 ) du 0
0 0 1
c) On a
Z t Z t 
Par intégration par parties :
ϕ(t) = sin(x2 + y 2 ) dy dx
A x=0 y=0
A
1 A sin(u2 )
Z  Z
u 2 1 2 or
cos(u ) du = sin(u ) + du −−−−−→ ` ∈ R
1 u 2u 1 2 1 u2 A→+∞ sin(x2 + y 2 ) = sin(x2 ) cos(y 2 ) + sin(y 2 ) cos(x2 )
R +∞ En séparant,
On procède de même pour 0 sin(u2 ) du.
b) En passant aux coordonnées polaires
Z t Z t Z t Z t
2 2 2
ϕ(t) = sin(x ) dx cos(y ) dy + sin(y ) dy cos(x2 ) dx
ZZ Z π/2 Z tf (θ)
! 0 0 0 0

ϕ(t) = sin(x2 + y 2 ) dx dy = r sin(r2 ) dr dθ puis


Dt θ=0 r=0
ϕ(t) = 2S(t)C(t)
donc De même
π/2 2
ψ(t) = C(t) − S(t)2
Z
1
1 − cos(t2 f 2 (θ)) dθ

ϕ(t) =
θ=0 2 d) Lorsqu’une fonction g : [0, +∞[ → R continue tend vers ` en +∞ il est connu
puis que
1 T
! Z
Z T Z π/2 Z T
1 π 1 g(t) dt −−−−−→ `
ϕ(t) dt = − cos(t2 f 2 (θ)) dt dθ T 0 T →+∞
T 0 4 T 0 0
On a donc
Par changement de variable affine, sachant f (θ) > 0, on a ϕ(t) −−−−→ 2CS et ψ(t) −−−−→ C 2 − S 2
t→+∞ t→+∞
Z T Z f (θ)T
1 en notant
cos(f (θ)t2 ) dt = cos(u2 ) du Z +∞ Z +∞
0 f (θ) 0 C= cos(u2 ) du et S = sin(u2 ) du
0 0
RA
Or A 7→ 0 cos(u2 ) du est continue sur R+ et admet une limite finie en +∞ donc On en déduit C 2 = S 2 et 2CS = π/2. Il ne reste plus qu’à déterminer les signes de
elle est bornée par un certain M . On a alors C et S pour conclure leur valeur.
Z ! Z +∞ +∞
π/2 Z T Z π/2 Z T Z π/2
M X
2 2 2 2 te 2
cos(t f (θ)) dt dθ 6 cos(t f (θ)) dt dθ 6 dθ = C cos(u ) du = In

f (θ)

0 0 0 0 0 0 n=0

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avec avec Z u Z +∞
sin x −xu 1
Z √(n+1)π e−xu dx = −−−−−→ 0

Z (n+1)π Z π
e dx 6
cos t cos s x u u→+∞
In = √
cos(u2 ) du = √ dt = (−1)n √ ds 0 0
nπ nπ 2 t 0 2 s + nπ et
Z u Z u Z +∞
On a alors In = (−1)n |In |, (|In |)n>0 décroissante et In → 0 donc le critère spécial cos(u) + y sin(u) −yu y + 1 −yu
e−yu dy −−−−−→ 0

e dy 6 e dy 6 2
+∞
P
0 y2 + 1 2
0 y +1 0 u→+∞
s’applique et assure que la somme In est du signe de son premier terme, à
n=0 On en déduit
savoir I0 > 0. Ainsi C > 0. De plus CS > 0 donc S > 0 puis Z u
sin x
Z u
dy π
√ lim dx = lim =
π
u→+∞ 0 x u→+∞ 0 y2 + 1 2
C=S= √ ce qui donne la convergence et la valeur de l’intégrale définissant I.
2 2

Exercice 26 : [énoncé] Exercice 27 : [énoncé]


La fonction f définie sur R2 par D’une part
Z πZ b π
b − cos t
Z
dx
−xy dt = ln dt
f (x, y) = sin(x)e 0 a x − cos t 0 a − cos t
D’autre part
est continue donc pour tout u > 0 ; Z π Z b Z b Z π
dx dt
Z u Z u u u
dt = dx
x − cos t x − cos t
 Z Z 
0 a a 0
J(u) = sin(x)e−xy dx dy = sin(x)e−xy dy dx
0 0 0 0 et Z π Z +∞
dt 2 du π
D’une part
= =√
0 x − cos t u=tan 2t 0 (1 + x)u2 + x − 1 2
x −1
Z u Z u  
1−e −(y−i)u
 On en déduit
sin(x)e−xy dx = Im e−(y−i)x dx = Im √
0 0 y−i Z π
b − cos t
Z b
π b b + b2 − 1
ln dt = √ dx = π [argchx]a = π ln √
avec 0 a − cos t a x2 − 1 a + a2 − 1
1 − e−(y−i)u
 
1
1 − cos(u)e−yu − y sin(u)e−yu

Im =
y−i y2 +1
Exercice 28 : [énoncé]
et d’autre part Par simple détermination de primitive
Z u
sin x
sin(x)e−xy dy = 1 − e−xu

Z 1
0 x x dy 1
= [ln(1 + xy)]0 = ln(1 + x)
On en déduit 0 1 + xy
Z u Z u
sin x 1 On a
1 − e−xu dx = 1 − cos(u)e−yu − y sin(u)e−yu dy
  Z 1 Z 1 Z 1
2 ln(1 + x) dx x
0 x 0 y +1 I= = dy dx
0 1 + x2 0 0 (1 + xy)(1 + x2 )
ce qui se réorganise en Or
Z u Z u Z u Z u
sin x dy sin x −xu cos(u) + y sin(u) −yu x a bx + c y 1 y
dx = + e dx − e dy = + avec a = − ,b = ,c =
0 x 0 y 2+1
0 x 0 y2 + 1 (1 + xy)(1 + x2 ) 1 + xy 1 + x2 1 + y2 1 + y2 1 + y2

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donc Exercice 30 : [énoncé]


1Z 1 1Z 1 a) En paramétrant les deux courbes constituant Γ
−y
Z Z
x+y x+y
I= + dx dy = −I+ dx dy
0 0 (1 + xy)(1 + y 2 ) (1 + x2 )(1 + y 2 ) 0 0 (1 + x2 )(1 + y 2 ) Z 1 Z 1
1
I= x2 + x3 dx − x + x2 dx = −
puis 0 0 4
Z 1 Z 1 Z 1 Z 1 b) Par la formule de Green-Riemann
y y dx π ln 2
I= dx dy = dy =
0 0 (1 + y )(1 + x2 )
2
0 (1 + y 2 ) 0 1+x 2 8 ZZ
I=− (1 + x) dx dy
D
Exercice 29 : [énoncé] 
a) Le changement de variables proposé a pour jacobien avec D = (x, y) ∈ R2 /0 6 x 6 1, x2 6 y 6 x .
On en déduit
D(x, y) a cos θ −ar sin θ Z 1 Z x Z 1
= = abr

b sin θ br cos θ 1
D(r, θ) I=− (1 + x) dy dx = − (1 + x)(x − x2 ) dx = −
0 x2 0 4
Ce changement de variable donne
Z 2π Z 1
a2 r2 cos2 θ + b2 r2 sin2 θ × |abr| dr dθ

I= Exercice 31 : [énoncé]
0 r=0 a) g : (r, t) 7→ f (r cos t, r sin t) est C 1 donc g et ∂g
∂r sont continues sur R × [0, 2π] et
et donc ϕ est C 1 sur R.
πab(a2 + b2 ) b) La fonction (r, θ) 7→ f (r cos θ, r sin θ) admet une dérivée partielle en la variable
I=
4 r et celle-ci est continue sur R × [0, 2π]. Par intégration sur un segment, ϕ est
b) Par le paramétrage direct dérivable et
Z 2π
∂f ∂f
(
x(t) = a cos t ϕ0 (r) = cos θ (r cos θ, r sin θ) + sin θ (r cos θ, r sin θ) dθ
avec t ∈ [0, 2π] 0 ∂x ∂y
y(t) = b sin t
En notant Γ le cercle de centre O et de rayon r parcouru dans le sens direct et D
on obtient Z 2π le disque correspondant,
J =− ab3 sin4 θ + a3 b cos4 θ dθ
∂2f ∂2f
Z ZZ
0 0 ∂f ∂f
rϕ (r) = (x, y) dy − (x, y) dx = (x, y) + (x, y) dx dy = 0
puis au terme des calculs Γ ∂x ∂y D ∂x
2 ∂y 2
3πab(a2 + b2 )
J =− On en déduit ϕ0 (r) = 0 pour r 6= 0, puis par continuité pour tout r ∈ R.
4
c) On observe Par suite la fonction ϕ est constante égale à
J = −3I
ϕ(0) = 2πf (0, 0)
ce qui est conforme à la formule de Green Riemann puisque
c) En passant aux coordonnées polaires
y 3 dx − x3 dy = P (x, y) dx + Q(x, y) dy
ZZ Z R Z 2π
avec f (x, y) dx dy = f (r cos θ, r sin θ)r dθ dr = πR2 f (0, 0)
∂Q ∂P D 0 0
(x, y) − (x, y) = −3(x2 + y 2 )
∂x ∂y

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Exercice 32 : [énoncé] Exercice 36 : [énoncé]


Le domaine limité étant parcouru dans le sens direct, on peut calculer son aire par Le domaine limité étant parcouru dans le sens direct, on peut calculer son aire par
l’intégrale curviligne I l’intégrale curviligne I
1
A = x dy A= r2 dθ
2
On obtient On obtient
Z 2π Z π
2 1 3π
A= ab cos t dt = πab A= (1 + 2 cos θ + cos2 θ) dθ =
0 2 −π 2

Exercice 33 : [énoncé]
Le domaine limité étant parcouru dans le sens direct, on peut calculer son aire par Exercice 37 : [énoncé]
l’intégrale curviligne L’aire voulue se calcule par une intégrale curviligne le long d’un pourtour direct
I du domaine
A = x dy
I
1
A= r2 dθ
2
On obtient Z 2π Pour θ variant de −π/4 à π/4, on parcourt une boucle de lemniscate dans le sens
3π 2
A= 3a2 cos4 t sin2 t dt = a direct, on obtient par considération de symétrie
0 8
Z π/4
A= cos 2θ dθ = 1
Exercice 34 : [énoncé] −π/4
On calcule l’aire étudiée par l’intégrale curviligne
I
A = x dy Exercice 38 : [énoncé]
La boucle de la courbe considérée est obtenue pour θ ∈ [−π/4, π/4] et elle est
le long d’un pourtour direct du domaine limité. Le pourtour est ici formé par la parcourue dans le sens direct.
réunion de deux arcs, l’arche de cycloïde (parcouru dans le sens indirect) et un L’aire voulue se calcule par l’intégrale curviligne
segment de l’axe (Ox). On obtient I
1
Z 2π Z 2π A= r2 dθ
A=− (t − sin t) sin t dt + 0 dt = 3π 2
0 0
On obtient par considération de symétrie
π/4
Exercice 35 : [énoncé]
Z
1 π
La courbe étudiée est intégralement obtenue pour t ∈ [0, 2π] et le domaine limité A= 4 cos2 θ − 4 + dθ = 2 −
0 cos2 θ 2
est parcouru dans le sens direct. On peut calculer son aire par l’intégrale curviligne
I
A = x dy Exercice 39 : [énoncé]
a) Posons x = Re(γ), y = Im(γ).
On obtient Z 2π
π Z
1 1
Z 2π
A= cos4 t − cos2 t(1 + sin t) sin t dt = S= (x dy − y dx) = (x(s)y 0 (s) − y(x)x0 (s)) ds
0 2 2 2
γ 0

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donc Pour des raisons de sens de parcours, on va calculer le double de l’aire d’une
Z 2π
1 0 0 boucle et l’on obtient
S= Im(γ̄(s)γ (s)) ds = πIm(γ | γ ) Z +∞
2 0
2t3 1
A= 4 )2
dt =
en notant (. | .) le produit scalaire usuel. 0 (1 + t 2
Par la formule polarisée de Parseval
X X 2 Exercice 41 : [énoncé]
(γ | γ 0 ) = cn (γ)cn (γ 0 ) = in |cn (γ)|
Considérons
n∈Z n∈Z y
f : (x, y) 7→
0 (1 + x2 + y 2 )2
car cn (γ ) = incn (γ) et donc
2
X f est définie et continue sur [0, +∞[ .
2
S= n |cn (γ)| Pour x > 0, y 7→ f (x, y) est intégrable sur R+ car (1+x2y+y2 )2 ∼ y13 quand
n∈Z y → +∞.
b) Par la formule de Parseval on a : Z +∞
y

1 1
+∞
1
dy = − =
1
Z 2π 0 (1 + x2 + y 2 )2 2 1 + x2 + y 2 y=0 2(1 + x2 )
2
X 2
|incn | = |γ 0 (s)| ds = 1
2π R +∞ 1 1
n 0 De plus x 7→ 0
f (x, y) dy est intégrable sur R+ car 2(1+x2 ) ∼ x2 quand
donc x → +∞. Z +∞
X 2 1 dx π
n2 |cn | = 1 2
=
n 0 21+x 4
2
puis X X Puisque f est positive, on en déduit que f est intégrable sur [0, +∞[ et par le
2 2 2
S=π n |cn | 6 π n |cn | 6 π théorème de Fubini,
n∈Z n∈Z ZZ Z +∞ Z +∞ 
y y π
avec égalité si, et seulement si, cn = 0 pour tout n ∈ Z tel que |n| > 1. dx dy = dy dx =
2 (1 + x2 + y 2 )2 (1 + x 2 + y 2 )2 4
[0,+∞[ 0 0
On a alors γ(s) = c0 + c1 eis avec |c1 | = 1 car |γ 0 (s)| = 1.
γ est un paramétrage direct d’un cercle de diamètre 1.
Exercice 42 : [énoncé]
2
Soit f (x, y) = xy continue et positive sur ]0, 1[ .
Exercice 40 : [énoncé] D’une part
a) La courbe est définie pour t parcourant R. Z 1 Z 1  Z 1
1
y
Puisque x(−t) = −x(t) et y(−t) = −y(t), le point M (−t) est le symétrique du x dx dy = dy = ln 2
y=0 x=0 y=0 y+1
point M (t) par rapport à l’origine.
Pour t 6= 0, x(1/t) = y(t) et y(1/t) = x(t) donc M (1/t) est le symétrique du point D’autre part
1 Z 1  1
x−1
Z Z
M (t) par rapport à la droite d’équation y = x.
xy dy dx = dx
b) On peut calculer l’aire par une intégrale curviligne « généralisée »(par un x=0 y=0 x=0 ln x
changement de paramétrage du type s = arctan t, on se ramène à un paramétrage
avec x 7→ x−1
ln x intégrable sur ]0, 1[.
sur ]−π/2, π/2[ que l’on prolonge à [−π/2, π/2] en adjoignant le point limite
Par le théorème de Fubini (avec ici f > 0), ces deux intégrales sont égales et donc
origine et cela nous ramène au contexte usuel. . . ). La formule la plus pratique ici
est I
Z 1
t−1
1 dt = ln 2
A= x dy − y dx 0 ln t
2

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Exercice 43 : [énoncé] Exercice 45 : [énoncé]


2 2
Soit f (x, y) = 1+y1cos x continue et positive sur [0, π] × [0, 1[. a) Pour tout x ∈ ]0, +∞[, y 7→ e−(x +y ) est intégrable sur ]0, +∞[ et l’application
R +∞ −(x2 +y2 ) 2
D’une part : Z π Z 1  Z π x 7→ y=0 e dy = Ce−x est continue et intégrable sur ]0, +∞[ donc
dy ln(1 + cos x) 2
+y 2 ) 2
dx = dx (x, y) 7→ e−(x est intégrable sur ]0, +∞[ et
0 0 1 + y cos x 0 cos x
et cette intégrale est bien définie.
Z +∞ Z +∞ 
2
+y 2 )
D’autre part : I= e−(x dy dx
x=0 y=0
Z π Z +∞
dx 2dt π
= x 2
=p Réalisons le changement de variable y = ux
0 1 + y cos x t=tan 2 0 (1 + y) + (1 − y)t 1 − y2
Z +∞ Z +∞
et −(x2 +y 2 ) 2
(1+u2 )
Z 1 Z π  Z 1 2 e dy = xe−x du
dx π dy π y=0 u=0
dy = p =
0 0 1 + y cos x 0 1−y 2 2
puis
Par le théorème de Fubini (avec ici f > 0), ces deux intégrales sont égales et donc Z +∞ Z +∞
2

)x2
Z π I= xe−(1+u du dx
ln(1 + cos t) π2 x=0 u=0
dt =
cos t 2 2 2
0 b) Compte tenu des calculs précédents (x, u) 7→ xe−(1+u )x est intégrable sur
2
]0, +∞[ et donc ZZ
Exercice 44 : [énoncé] 2 2
I= xe−(1+u )x dx du
Sous réserve d’intégrabilité on a : ]0,+∞[2
Z +∞ Z +∞  Z π/2 Z +∞  2 2

e−(x2 +y 2 )
dy dx =
2
re−r dr dθ Puisque x 7→ xe−(1+u )x est intégrable sur ]0, +∞[ et que
R +∞ 2 2
x=0 y=0 θ=0 r=0 u 7→ 0 xe−(1+u )x dx = 12 1+u 1
2 est intégrable sur ]0, +∞[ on a aussi

2 2
D’uneR part, la fonction y 7→ e−(x +y ) est intégrable sur R+ et la fonction Z +∞ Z +∞  Z +∞
+∞ 2 2 2 2
)x2 du π
x 7→ y=0 e−(x +y ) dy = Ce−x est intégrable sur R+ . I= xe−(1+u dx du = 2
=
2 u=0 x=0 0 1+u 2
D’autre
R +∞part,−rla fonction r 7→ re−r est intégrable sur R+ et la fonction
2
θ 7→ 0 re dr est intégrable sur [0, π/2]. Or par séparation des variables
La relation précédente est donc valide.
+∞ +∞ +∞ 2
D’une part, en séparant les variables :
Z Z  Z
−(x2 +y 2 ) −t2
I= e dy dx = e dt
Z +∞ Z +∞  Z +∞ 2 x=0 y=0 t=0
−(x2 +y 2 ) −t2
e dy dx = e dt
x=0 y=0 0 donc √
Z +∞
2 π
D’autre part, e−t dt =
+∞ 0 2
Z π/2 Z +∞  
2 π 1 2 π
re−r dr dθ = − e−r = car cette dernière intégrale est positive.
θ=0 r=0 2 2 r=0 4
On peut conclure √
Z +∞
2 π Exercice 46 : [énoncé]
e−t dt = 2
0 2 L’intégrale a la même nature que sur ]0, 1] .

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x−y
x 7→ (x+y)3 est intégrable sur ]0, 1] et Pour θ 6= π/4,

cos2 θ sin2 θ
 
Z 1
x−y 1 1 1
dx = − = −
(x + y)3 (1 + y)2 (1 + u cos2 θ)(1 + u sin2 θ) cos 2θ 1 + u cos θ 1 + u sin2 θ
2
0

y 7→ 1
− (1+y) est intégrable sur ]0, 1] et et on en déduit
2
Z +∞ +∞
1 + u cos2 θ

1
du 1 ln tan θ
= ln = −2
Z
dy 1
− =− 0 (1 + u cos2 θ)(1 + u sin2 θ) cos 2θ 1 + u sin2 θ 0 cos 2θ
0 (1 + y)2 2
R 1 R 1 x−y puis
1 +∞
Ainsi 0 0 (x+y) 3 dx dy = − 2 .
Z
ln tan θ
g(r, θ) dr = −
Par une démarche symétrique 0 cos 2θ
Z 1Z 1
x−y 1 De plus, pour [a, b] ⊂ ]0, π/2[, on a
3
dy dx =
0 0 (x + y) 2 r
|g(r, θ)| 6 = ϕ(r)
x−y (1 + r2 cos2 b)(1 + r2 sin2 a)
On peut donc dire que la fonction (x, y) 7→ (x+y)3 n’est pas intégrable sur D.
avec ϕ intégrable sur [0, +∞[ donc, par domination sur tout segment, on peut
R +∞
affirmer que θ 7→ 0 g(r, θ) dθ est continue sur ]0, π/2[. Par cet argument, il
Exercice 47 : [énoncé] n’est pas nécessaire de calculer l’intégrale pour θ = π/4.
R +∞
Posons f : R+ × R+ → R définie par La fonction h : θ 7→ 0 g(r, θ) dθ est intégrable sur ]0, π/4] car quand θ → 0+ ,
1 √
f (x, y) = √ θ ln(tan θ) √
(1 + x2 )(1 + y2 ) θh(θ) = − ∼ − θ ln θ → 0
cos 2θ
La fonction f est continue et positive. De plus, h(π/2 − θ) = h(θ) donc h est aussi intégrable sur [π/4, π/2[.
Pour y ∈ R+ , la fonction x 7→ f (x, y) est intégrable sur R+ et Par le théorème d’intégration en coordonnées polaires, on a alors
R +∞ π +
y 7→ 0 f (x, y) dx = 2(1+y 2 ) est intégrable sur R .
+ +
ZZ Z π/2 Z +∞ 
On en déduit que f est intégrable sur R × R et
f (x, y) dx dy = g(r, θ) dr dθ
Z +∞ Z +∞ R+ ×R+ 0 0
π2
ZZ 
dx dy dx
2 2
= dy = d’où l’on tire
R+ ×R+ (1 + x )(1 + y ) 0 0 (1 + x2 )(1 + y 2 ) 4 π/2
π2
Z
ln tan θ
+ dθ = −
Posons g : R × ]0, π/2[ → R définie par 0 cos 2θ 4
r En posant t = tan θ, on a dt = (1 + t2 ) dθ et
g(r, θ) = f (r cos θ, r sin θ)r =
(1 + r2 cos2 θ)(1 + r2 sin2 θ)
1 − t2
cos 2θ =
La fonction g est continue et positive. 1 + t2
Pour θ ∈ ]0, π/2[, la fonction r 7→ g(r, θ) est intégrable sur R+ et
et on obtient
+∞
π2
Z
Z +∞
1
Z +∞
du ln tan θ ln t
g(r, θ) dr = 2 =− dt =
u=r 2 (1 + u cos2 θ)(1 + u sin2 θ) cos 2θ 0 t2−1 4
0 0

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Exercice 48 : [énoncé] en lui-même. Par le changement de variable (u, v) = ϕ(x, y)


Commençons par le cas où ZZ ZZ
exp(−t XAX) dx dy = exp −(λu2 + µv 2 ) du dv
  
λ 0
A= avec λ, µ > 0 D(0,R) D(0,R)
0 µ
Quand R → +∞, l’étude d’intégrabilité du cas initial donne
On étudie alors ZZ ZZ ZZ
exp −(λx2 + µy 2 ) dx dy π

I= 2 2

exp −(λu + µv ) du dv → exp −(λu2 + µv 2 ) du dv = √

R2 2 λµ
D(0,R) R
Posons f : R2 → R définie par
On en déduit ZZ
f (x, y) = exp −(λx2 + µy 2 ) π

exp(−t XAX) dx dy −−−−−→ √
D(0,R) R→+∞ λµ
La fonction f est définie, continue et positive sur R2 .
Pour x ∈ R, la fonction y 7→ f (x, y) est intégrable sur R et Tout pavé [a, b] × [c, d] étant inclus dans un disque D(0, R) pour R assez grand et
Z Z +∞ inversement tout disque D(0, R) étant inclus dans un pavé assez grand, on peut
f (x, y) dy = e−λx2 2
e−µy dy = C te e−λx
2
affirmer que la fonction continue positive (x, y) 7→ exp(−t XAX) est intégrable sur
R −∞ R2 et
R ZZ ZZ
La fonction x 7→ R f (x, y) dy est intégrable sur R et par conséquent f est I= sup t
exp(− XAX) dx dy = lim exp(−t XAX) dx dy = √
intégrable sur R2 avec [a,b]×[c,d]⊂R2 [a,b]×[c,d] R→+∞ D(0,R)
Z Z  Z +∞  Z +∞ 
−λx2 −µy 2
I= f (x, y) dy dx = e dx e dy
R R −∞ −∞ Exercice 49 : [énoncé]
Sachant La fonction f définie sur ]0, 1[ × ]0, π/2[ par
Z +∞ √
2
e−t dt = π 1
−∞ f (x, y) =
1 + (x tan y)2
on obtient par un changement de variable affine
π π est continue et positive.
I=√ =√ Pour x ∈ ]0, 1[, la fonction y 7→ f (x, y) est continue par morceaux et intégrable sur
λµ det A
]0, π/2[ avec
Passons au cas général.
Z π/2 Z +∞
Notons λ, µ > 0 les deux valeurs propres de la matrice A. Il existe une base dy dt
=
orthonormée (~e1 , ~e2 ) telle que si X = u~e1 + v~e2 alors 0 1 + (x tan y)2 t=tan y 0 (1 + t2 )(1 + x2 t2 )
t 2 2
XAX = λu + µv Par décomposition en éléments simples
Considérons alors l’application ϕ : R2 → R2 qui à (x, y) associe (u, v) de sorte que 1 x2
1 2 2

2 2 2
= 1−x 2 + x −12 2
(x, y) = u~e1 + v~e2 (1 + t )(1 + x t ) 1+t 1+x t
ϕ est une isométrie de l’espace vectoriel R2 , la valeur absolue de son jacobien vaut et donc
1 et ϕ transforme le disque Z π/2  
dy π 1 x π 1
= + 2 =
D(0, R) = (x, y) ∈ R2 /x2 + y 2 6 R2

0 1 + (x tan y)2 t=tan y 2 1 − x2 x −1 2 x+1

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La fonction x 7→ π2 ln(x + 1) est continue par morceaux et intégrable sur ]0, 1[. Pour x ∈ ]0, 1] fixé, la fonction y 7→ f (x, y) est intégrable sur ]0, 1] car y est
On en déduit que la fonction f est intégrable sur ]0, 1[ × ]0, π/2[ et continue par morceaux, positive et majorée par 1. On a
1 x 1
! Z Z Z
ZZ
dx dy
Z 1 Z π/2
dy y x 1
= dx f (x, y) dy = dy + dy = x − x ln x
]0,1[×]0,π/2[ 1 + (x tan y)
2
0 0 1 + (x tan y)2 0 0 x x y 2
R1
puis finalement La fonction x 7→ 0 f (x, y) dy est intégrable sur ]0, 1] car y est continue par
morceaux et prolongeable par continuité en 0.
1 2
On retrouve ainsi que f est intégrable sur ]0, 1] mais aussi a-t-on
ZZ Z
dx dy π dx π
= = ln 2
]0,1[×[0,π/2[ 1 + (x tan y)2 0 2 x+1 2 Z 1 Z 1  Z 1
1 1
I= f (x, y) dy dx = x − x ln x dx =
Aussi, pour y ∈ ]0, π/2[, la fonction x 7→ f (x, y) est continue par morceaux et 0 0 0 2 2
intégrable sur ]0, 1[ avec
Z 1  1
dx 1 y Exercice 51 : [énoncé]
= arctan (x tan y) =
0 1 + (x tan y)2 tan y 0 tan y a) La fonction b : u 7→ ux−1 (1 − u)y−1 est définie et continue par morceaux sur
]0, 1[. On a
De plus la fonction y 7→ y/tan y est continue par morceaux et intégrable sur
]0, π/2[ donc on aussi ux−1 (1 − u)y−1 ∼ + ux−1 et ux−1 (1 − u)y−1 ∼ − (1 − u)u−1
u→0 u→1
ZZ Z π/2 Z 1 
dx dy dx donc la fonction b est intégrable sur ]0, 1[ si, et seulement si, x > 0 et y > 0.
= dy
]0,1[×]0,π/2[ 1 + (x tan y)2 0 0 1 + (x tan y)2 La fonction b étant positive, son intégrabilité équivaut à la convergence de
l’intégrale définissant B. La fonction B est donc définie sur R+? × R+? .
ce qui donne Une étude semblable donne que la fonction Γ est définie sur ]0, +∞[ car
ZZ Z π/2
dx dy y
= dy
ux−1 e−u ∼ + ux−1 et ux−1 e−u = o 1/u2

]0,1[×]0,π/2[ 1 + (x tan y)2 0 tan y
u→0 u→+∞
On en déduit
π/2 b) Le changement de variable u = t2 qui est de classe C 1 strictement monotone
Z
y π
dy = ln 2 donne
0 tan y 2 Z +∞
2
Γ(x) = 2 t2x−1 e−t dt
0
Exercice 50 : [énoncé] c) On a
2
Posons f : ]0, 1] → R la fonction définie par Z +∞  Z +∞ 
1 2x−1 −u2 2y−1 −v 2
min(x, y) Γ(x)Γ(y) = u e du v e dv
f (x, y) = 4 0 0
max(x, y)
donc Z +∞ Z +∞ 
La fonction f est positive, continue et vérifie 1 2x−1 2y−1 −(u2 +v 2 )
Γ(x)Γ(y) = u v e dv du
2
4 0 0
∀(x, y) ∈ ]0, 1] , f (x, y) 6 1 2
+v 2 )
Considérons la fonction f : (u, v) 7→ u2x−1 v 2y−1 e−(u .
ce qui assure son intégrabilité. L’intégrale étudiée est donc bien définie. Cette fonction est positive.

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[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 16 octobre 2015 Corrections 21

Pour chaque u > 0, la fonction v 7→ f (u, v) est continue par morceaux et et finalement
intégrable sur ]0, +∞[. Γ(x)Γ(y) = B(x, y)Γ(x + y)
R +∞ 2
La fonction u 7→ 0 f (u, v) dv = 12 u2x−1 e−u Γ(y) est continue par morceaux et e) Par intégration par parties
intégrable sur ]0, +∞[.
On peut donc affirmer que f est intégrable sur R+? × R+? et Z A A
Z A
ux e−u du = −ux e−u ε + x ux−1 e−u du

ZZ Z +∞ Z +∞ 
ε ε
f (u, v) du dv = f (u, v) dv du
R+? ×R+? 0 0 Quand ε → 0 et A → +∞, on obtient
ce qui fournit exactement
Γ(x + 1) = xΓ(x)
ZZ
2
+v 2 ) 1
u2x−1 v 2y−1 e−(u du dv = Γ(x)Γ(y) Puisque Γ(1) = 1, une récurrence facile donne Γ(n) = (n − 1)! pour tout n ∈ N? .
R+? ×R+? 4
On en déduit
d) Introduisons la fonction déduite d’un passage en polaire (n − 1)!(m − 1)!
B(n, m) =
(n + m − 1)!
2
g : (r, θ) = f (r cos θ, r sin θ)r = (cos θ)2x−1 (sin θ)2y−1 r2(x+y)−1 e−r ce qui aurait aussi pu se démontrer directement par une succession d’intégrations
par parties.
La fonction g est positive
Pour chaque θ ∈ ]0, π/2[, la fonction r 7→ g(r, θ) est continue par morceaux et
intégrable sur ]0, +∞[.
La fonction
Z +∞
1
θ 7→ g(r, θ) dr = (cos θ)2x−1 (sin θ)2y−1 Γ(x + y)
0 2
est continue par morceaux et intégrable sur ]0, π/2[ car x, y > 0 et
π 2x−1
(sin θ)2y−1 ∼ θ2y−1 , (cos θ)2x−1 ∼ −θ
θ→0 θ→π/2 2

On peut donc passer en coordonnées polaires et affirmer


ZZ Z π/2 Z +∞ 
f (u, v) du dv = g(r, θ) dr dθ
R+? ×R+? 0 0

ce qui donne
Z π/2
Γ(x)Γ(y) = 2Γ(x + y) (cos θ)2x−1 (sin θ)2y−1 dθ
0

Par le changement de variable C 1 strictement monotone u = cos2 θ pour lequel


du = 2 cos θ sin θ dθ on obtient
Z π/2 Z 1
2 (cos θ)2x−1 (sin θ)2y−1 dθ = ux−1 (1 − u)y−1 du
0 0

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