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Master : Management et Contrôle des Organisations

La liquidation de
l’impôt sur les sociétés

Travail effectué par :


- Koubis Zohir
- Bilal Abdelbasset Souissi
Exercice 1 :L’imputation de l’excédent d’IS selon la loi de finance 2015

La société CESAR est une SARL exerçant l’activité de confection de vêtements.

Ses éléments d’imposition se présentent comme suit :

Exercice 2015 2016 2017

IS dû 180.000 45.000 120.000

Travail à faire :

- Procéder à la liquidation des acomptes provisionnels exigibles au titre des


exercices 2016, 2017, et 2018.
Correction :

-L’exercice 2016 :
a. Impôt exigible sous forme d’acomptes :
On a l’IS dû de l’exercice de référence (2015) : 180.000
Donc, les acomptes à payer : 180.000/4 = 45.000 par acompte.
Ces acomptes sont à payer au plus tard 31/03, 30/06, 30/09, 31/012 2016

b. L’impôt dû
L’IS dû = 45.000

c. Régularisation :
Les acomptes provisionnels = 180.000
L’IS dû = 45.000
Alors, on a un Excédent de paiement d’impôt = 180000 - 45000 soit 135.000

-Exercice 2017
a. Impôt exigible sous forme d’acomptes :
on a l’IS dû de l’exercice de référence (2016) = 45.000
Alors les acomptes à verser = 45.000/4 soit 11.250 par acompte.
Or, on a un excédent de versement d’IS de 135.000, qui sera imputé sur les acomptes dus au titre
de l’exercice 2017.

Imputation de l’excédent de versement sur les acomptes exigibles au titre de l'exercice 2017 :

Excédent de versement d'impôt 2016 = 135.000 DH


- 1er acompte, au 31/3/2017 - 11.250 DH

= Reliquat de l'excédent d'impôt = 123.750 DH


- 2ème acompte, au 30/6/2017 - 11.250 DH

= Reliquat de l'excédent d'impôt = 112.500 DH


- 3ème acompte, au 30/09/2017 = - 11.250 DH

= Reliquat de l'excédent d'impôt = 101.250 DH


- 4ème acompte, au 31/12/2017 = - 11.250 DH

= Reliquat de l’excédant d’impôt après imputation des 4 acomptes = 90.000 DH

b. Impôt dû
IS dû = 120.000
c. Régularisation
Acomptes provisionnels = 45.000
IS dû = 120.000
Alors on a un complément de paiement = 120.000 - 45.000 soit 75.000

Or, on a un reliquat de l’excédent de versement d’IS en 2016 de 90.000


Ce reliquat sera imputé sur le complément de paiement d’IS à hauteur de 75.000

Donc le reliquat de l’excédent de versement non encore imputé = 90.000 - 75.000 soit 15.000

Exercice 2018 :
a. Impôt exigible sous forme d’acomptes :
On a l’IS dû de l’exercice de référence (2017) = 120.000
Alors les acomptes à verser = 120.000 / 4 soit 30.000 DH par acompte

Or, on a un reliquat de l’excédent de versement non imputé de 15.000


Donc les acomptes seront payés de la manière suivante :

-1er acompte : cet acompte va servir à l’imputation de reliquat de l’excédent de versement non imputé
(15.000)
Le montant à verser = 30.000 - 15.000 soit 15.000 DH, à payer au plus tard le 31/03

- 2ème acompte : 30.000 DH, à payer au plus tard le 30/06

- 3ème acompte : 30.000 DH, à payer au plus tard le 30/09

- 4ème acompte : 30.000 DH, à payer au plus tard le 31/12


Exercice 2 : Calcul et Paiement d’IS
La Société Anonyme « SOPOM » est spécialisée dans la commercialisation des articles de sport,
ayant débuté son travail en 1999.

En 2012 la société a décidé de suivre une stratégie d’internationalisation, c'est-à-dire de


consacrer une partie de ses activités à l’exportation.

À partir de l’exercice 2011, l’entreprise a constaté ce qui suit :

Exercice 2015 2016 2017

Résultat fiscal net 0 DH 570.000 DH 1.360.000 DH

12.320.000 DH 18.650.000 DH 25.000.000 DH


(dont 5.120.000 DH (dont 8.000.000 DH (dont 11.500.000
Chiffre d’Affaires à l’export) à l’export) DH à l’export)

Autres Produits
d’exploitation 65.000 DH 80.000 DH 120.000 DH

TAF :

1. Calculez l’impôt dû au titre de l’exercice 2016 et 2017, et procédez à la liquidation


des acomptes provisionnelles ; sachant qu’il y avait un excédent de versement
d’impôt au titre de 2015 de 7.125 DH.
Corrigé :

1- Exercice 2016

a. Impôt exigible sous forme d’acomptes


- Base imposable à l’IS

Le résultat fiscal net de l’exercice de référence (2015) est nul.

- Base de CM
Le chiffre d’affaires export n’entre pas dans la base de calcul de la cotisation minimale.
Base CM = 12.320.000 - 5.120.000 + 65.000
= 7.265.000
CM = 7.265.000 × 0.5% = 36.325

Alors Acomptes à verser = 36.325 / 4 soit 9.082 DH par acompte


Or, on a un excédent de versement de 7.125
Donc les acomptes sont à payer de la manière suivante :

 1er acompte : cet acompte va servir à l’imputation de l’excédent de versement (7.125)


Le montant à verser = 9.082 - 7.125 soit 1.957 DH, à payer au plus tard le 31/03/2016

 2ème acompte : 9.082 DH, à payer au plus tard le 30/06/2016

 3ème acompte : 9.082 DH, à payer au plus tard le 30/09/2016

 4ème acompte : 9.082 DH, à payer au plus tard le 31/12/2016

b. Impôt dû

- Base d’imposition à l’IS


Pour le calcul de l’IS, On écarte le chiffre d’affaires de l’export qui est exonéré à 100%
Le résultat fiscal net de 2016 = 570.000
-Le résultat fiscal correspondant au CA à l’export : 570.000*8.000.000/(1.8650.000+80.000) = 243.460
-Le résultat fiscal correspondant au CA local : 570.000 - 243.460 = 326.540

IS = 326.540 * 20% = 65.308

- Base de CM
Base de CM = 18.650.000 -8.000.000 + 80.000 = 10.730.000
CM = 10.730.000 × 0.5% = 53.650 < IS

Alors, l’impôt dû =IS = 65.308


c. La régularisation :

Acomptes provisionnels : 36.325


Impôt du : 65.308

Donc, on a un complément paiement (65.308 -36.325), soit 28.983,


ce dernier sera payé au plus tard le 31/03/2017.

-Exercice 2017 :

a. Impôt exigible sous forme d’acomptes

Le résultat correspondant au CA export est assujetti à l’IS au taux de 17.5 %

- Base imposable à l’IS


Le résultat fiscal net de l’exercice de référence de (2016) est : 570.000
-Le résultat fiscal correspondant au CA à l’export : 243.460
-Le résultat fiscal correspondant au CA local : 326.540

Alors, l’IS = 243460 * 17.5% + 326.540*20% = 107.914

- Base de CM
Base CM = 18.650.000 + 80.000 = 18.730.000
CM = 18.730.000 × 0.5% = 93.650 < IS

Les acomptes à verser = 107.914 / 4 soit 26.978 DH par acompte.


Les acomptes sont à payer au plus tard au 31/03, 30/06, 30/09 et 31/12/2017.

b. Impôt dû

- Base imposable à l’IS


-Le résultat fiscal net = 1.360.000
-Le résultat fiscal correspondant au CA export = 1.360.000 × 11.500.000 / (25.000.000 + 120.000)
= 622.611
-Le résultat fiscal correspondant à l’activité locale = 1.360.000 - 622.611 = 737.389

IS = 622.611 × 17.5% + 737.389 × 20% = 256.435

- Base CM

Base CM = 25.000.000 +120.000 = 25.120.000


CM = 25.120.000 × 0.5% = 125.600 < IS

Alors, Impôt dû = IS = 256.435


c. La Régularisation

Les Acomptes provisionnels = 107.914


Impôt dû = 256.435

Donc, on a un complément de paiement de : 256.435 - 107.914 soit 148.521 DH


Ce complément sera payer au plus tard le 31/03/2018.
Professeur : Mr Mohammed Nmili

Master : Management et contrôle des organisations

Binôme : Sofya Seffar Andaloussi ;Nouha Amrani ;Ayman Hayani

FISCALITEE APPROFONDIE

Droit d’enregistrement : Est un impôt perçu par l’Etat a l’occasion d’un acte juridique appelé
l’enregistrement, régit par le code générale des impôts titre 6 , article 139 ainsi que dans le circulaire
726 page 34 .

Champs d’application :

Il existe deux types d’enregistrement en matière d’enregistrement :

Des opérations soumises obligatoirement a la formalité d’enregistrement

Des opérations qui peuvent opter ou non pour la formalité d’enregistrement

Enregistrement obligatoire :

La procédure d’enregistrement est obligatoire pour les conventions écrite ou verbales ainsi que pour
les actes sous seing privé ou authentiques.

1-Conventions verbales ou écrite :

Sont obligatoirement assujettis aux droits d’enregistrement, en vertu de la theorie des droits de
mutation les conventions non même écrite portant sur

Les mutations entre vifs, les actions et part sociales ,Bail a vie (a rente perpetuelle,bail a duré
illimité), cession d’un droit a bail ou du bénéfice d’une promesse , bail ,cession de bail et sous
location d’immeuble .

2- Acte sous seing privé ou authentique :

Sont obligatoirement assujettis aux droits d’enregistrement, en vertu de la théorie des droits d’actes
, les actes portant sur :

La constitution , bail , cession de bail , augmentation du capital , dissolution de société , cession


d’action des sociétés coté en bourse , cession de partage meuble ou immeuble , antichrèse (contrat
par lequel un débiteur remet un immeuble lui appartenant a un créancier pour garantir l’execution
d’une obligation )
Exonerations :

-Actes représentant un intérêt public

-Actes représentant un intérêt social

-Actes relatifs a l’investissement

-Actes relatifs aux opérations de crédit

-Actes relatifs a certains organisme

Remarque :

L’enregistrement d’effectue sois a l’égard de l’administration fiscales, sois a l’égard des


parties sois a l’égard des tiers.

Délai d’enregistrement est de 30 jours a compter de la date de réalisation effective de la


mutations , sauf exception un délai de 3 mois est procuré dans le cas ou il a décès du
testateur pour les actes de liberté pour cause de décès , a compter de la date de décès ;et
dans le cas d’ordonnance ou de jugement et arrêt de diverses juridictions .

Il existe deux catégories d’enregistrement :

- DROIT FIXE
- DROIT PROPORTIONNELS

Droit fixe de 200dhs ; sont ainsi enregistré ce droit fixe :

Les baux, locations, cession de baux et sous locations d’immeubles ou de fonds de


commerce , cession au coopérateur de son logement ; actes de constitution du
capital ;vente a titre onéreux ;contrat de crédit bail immobilier relatifs aux locaux a usage
professionnel ;actes de main levées d’hypothèque et nantissement de fond de commerce .

Droit proportionnels 6 %,4 %,3 %,1 ,5 %,1 % :

Ces taux sont utilisés pour des droits d’enregistrement des opérations juridiques des
sociétés et ceux sur mutation :

1- Droit d’enregistrement des opérations juridiques des sociétés :


*Les constitutions des sociétés
*les cessions de droits sociaux
* les modifications statutaires
*dissolutions des sociétés
2- Droit d’enregistrement sur les mutations :

a-Les ventes d’immeubles et opérations assimilées

*Les donations entre vifs et cession a titre gratuit a un parent

*Acquisitions de locaux ou de terrains a bâtir ou lotir

*Echanges d’immeubles et partages de biens meubles et immeubles

b-Les ventes de fond de commerce

c-Les baux
Traitez les deux dossiers suivants :

Dossier 1 :

Le 19 mars 2013, vous êtes consulté par Monsieur BACHIR pour assister le service financier de la société CORPIT SARL à établir
sa déclaration de résultat fiscal au titre de l’exercice 2012.

A l’analyse du grand livre de la société, vous avez notamment relevé au niveau des produits :

1) Vente avec clause de réserve de droit de rachat d’une machine dans un délai de 6 mois. Valeur HT au contrat 213 .660 DH.
2) Une somme de 240.000 DH encaissé sur vente d’un appareil électronique d’un montant de 340.000 DH. La vente est conclue
avec clause de réserve de propriété. Le décompte de règlement de compte a eu lieu le 15 janvier 2013.
3) Engagement de la compagne d’assurance de payer à la société une indemnité suite à un incendie dans l’un des dépôts de la
société. Montant de l’indemnité : 632.000 DH. Dans l’attente de l’encaissement de l’indemnité. Le comptable n’a enregistré
aucune opération.
4) Profit d’une opération faite en commun : 520.000 DH, ce montant correspond à sa part de bénéfice dans le résultat de la SEP
qui opte pour l’IS.
5) Rentrées sur créances soldées : 45.230DH.
6) Profit de cession des actions cotées en bourse : 66410DH.
7) Profit de cession des actions non cotées en bourse : 82.600DH.
8) Encaissement de dividendes de 400.800DH au titre de l’exercice 2012. La société distributrice n’a pas payé d’IS pour raison
d’exonération quinquennale.
9) Encaissement d’intérêts de bons de caisse : montant brut comptabilisé 55.300DH.
10) Un bénéfice de 247.100DH provenant d’une activité exercée et imposée en France.
11) Dégrèvement de la taxe professionnelle au titre de 2011 pour 32.630 DH. La taxe en question a bien été déduite en 2011. Ce
dégrèvement n’a pas été comptabilité par le service comptable de la société.

Au niveau des charges, vous avez relevé :

12) Des frais relatifs à la construction d’un dépôt en cours : 402 .320 DH.
13) Achats de fleurs pour décoration de la réception : Montant total des factures : 8.306DH.
14) Acquisition d’un logiciel de comptabilité et de gestion des stocks : 30.500 DH. Ce logiciel a été de service le 01/01/2013.
15) Charges d’intérêts relatifs à l’exercice 2012 portées sur l’avis de débit de la banque le 15/01/2013 : 17.670 DH. Le comptable
de la société a comptabilisé l’opération le 15/01/2013.
16) Charges d’intérêts versés à Mr BACHIR : 750.000 DH calculés sur la base d’un taux de 5% et du solde de son compte courant
restant inchangé durant toute l’année et qui fait trois fois le capital de la société. Le taux autorisé est de 3%.
17) Abandon d’une créance de 98.240 DH sur une filiale de la société. Cette créance a été considérée comme irrécouvrable car la
filiale a réalisée des pertes deux années de suite.
18) Frais de formation de la fille de Mr BACHIR dans une grande école de commerce : 60.000 DH. Par cette formation Mr BACHIR
compte assurer un bon remplacement après son départ en retraite.
19) Impôts et taxes : Zakat versée par la société à une association de bienfaisance : 124.000 DH. Les statuts de la société prévoient
un prélèvement au titre de la zakat avant toute distribution de dividende.
20) Location auprès d’une société de leasing d’une voiture pour la direction générale pour une période de 3 mois non
renouvelable : 40.000 DH. Valeur HT de la voiture chez la société de leasing : 600.000 DH.
21) Location auprès d’une société de leasing d’une voiture de tourisme pour une période de 6 mois : 60.000 DH. Valeur HT chez la
société de leasing : 500.000 DH.
22) Location d’un véhicule auprès d’une agence de location de voiture pour une durée de 5 mois pour les besoins d’une compagne
de promotion commerciale : 55.000 DH.
23) Contravention de 2000DH suite à une verbalisation du chauffeur du camion de transport de marchandises.
24) Provision pour dépréciation de la créance d’un client dont la traite retournée impayée est remplacée par un chèque : 31.800
DH.
25) Provision pour dépréciation de la créance d’un client en redressement judiciaire : 28.800 DH TTC.
26) Provision pour dépréciation de la créance d’un client ayant fait l’objet en février 2013 d’un recours judiciaire : 19.200 DH TTC.
27) Provision pour rabais à accorder à un client avec qui la société a une obligation contractuelle de rabais s’il dépasse un certain
volume du CA en 2012. Montant du rabais estimé à 88.160 DH.
28) Provision pour dépréciation exceptionnelle d’un terrain acquis en 2005 pour 900.000 DH et frappée d’une interdiction de
construction par le nouveau plan d’aménagement. La dépréciation est estimée à 500.000 DH.
29) Provision de licenciement de 204.000 DH correspondant au montant de l’indemnité devant être versée à un groupe de
personnel de la société si cette dernière décide d’arrêter l’une de ses quatre chaines de production.
Pour calculer l’impôt et procéder éventuellement à la régularisation. Les éléments suivant ont été reconstitué :

- Résultat avant Impôt 2012 : 1.800.220 DH - Déficit fiscal de l’exercice 2010 = 100.900
- Base de la cotisation minimale 2012 : 32.600.000 -Déficit fiscal de l’exercice 2011 = 201.391
- Déficit fiscal de l’exercice 2008 = 250.740
- Déficit fiscal de l’exercice 2009 = 300.105
- Amortissements différés sur les exercices antérieurs : 533.934 DH
- Crédit d’impôt 2008 : 190.615 - Crédit d’impôt 2010 : 85.390
- Crédit d’impôt 2009 : 70.510 - Crédit d’impôt 2011 : 95.720

Travail à faire :

1. Calculer le résultat fiscal net de 2012.


2. Procéder à la liquidation de l’impôt de 2012.
3. Déterminer les montants des acomptes à payer en 2013.
4. Quelle est la procédure à engager si la société prévoit une baisse de son résultat fiscal de l’ordre de 60% par rapport à
celui de 2012.

Dossier 2

Convaincu par la pertinence de votre analyse du dossier fiscal CORPIT SARL , Monsieur BACHIR vous demande de l’éclairer
sur un certain nombre de questions :

I. Questions relatives à la TVA


- Ventes de machines

La société compte vendre en juin 2013 deux machines acquise pour satisfaire une commande spéciale et importante :

1. La première machine est acquise le 25 décembre 2008 pour valeur de 150.000 HT. Prix de vente estimé à 80.000 DH.
2. La deuxième machine est acquise le 02 janvier 2013 pour valeur de 200.000 HT. Prix de vente estimé à 100.000 DH.

S’agissant de ces cessions, quelles seront les conséquences fiscales au niveau de la Tva.

- Schéma filiale et TVA

Pour échapper à la TVA, la société CORPIT a été conseillée de créer une filiale de distribution pour écouler sa marchandise
au détail. Selon le schéma suivant : la société CORPIT vend à sa filiale exonérée de TVA 100.000 unités au prix minoré de
10 DH l’unité. La filiale revend cette quantité sur le marché de détail à 20 DH l’unité. La grande marge de la filiale
échappera donc à la TVA.

Que pensez-vous de ce conseil ?

II. Questions personnelles liées à la société

Mr BACHIR vous renvoie le 31/03/2013 sur les revenus qu’il acquiert de la société :

- Le salaire dont le net imposable s’élève à 360.000 DH ?


- Les intérêts sur son CCA sur lesquels la société a opéré une RS de 30% ?
- Les dividendes qu’il compte encaisser en 2013 d’un montant de 300.000 DH ?
- Le loyer d’un bureau donné en location à la société à titre de siège social : Montant brut annuel : 240.000 DH ?

En cas d’affirmatif à la première question, quel serait l’impôt dont il serait redevable ?
A-t-il un problème à ce niveau ?

III. Questions personnelles non liées à la société

Mr BACHIR compte vendre en 2013 pour 2.000.000 DH un terrain agricole qu’il a été acquis par voie d’héritage en 2001.
Le prix d’acquisition de ce terrain par le de cujus est de 300.000 DH. La valeur vénale dudit terrain inscrite en 2002 sur
l’inventaire après décès est de 1.500.000 DH.

De même, il compte vendre en 2013 pour 1.000.000 DH un appartement qu’il a acquis 2011 au prix de 900.000 DH.

Quel serait le montant de l’IR dû sur le profit de ces cessions ? Retenez en cas de besoins le coefficient
d’actualisation de 1.32 pour 2001 et 1.05 pour 2011.
Cas de la société CORPIT :

Eléments Réintégration Déduction


Résultat comptable avant impôt 1.800.220
1. Vente avec clause se réserve le droit de rachat (vente à réméré imposable) : RAS
2. Vente avec clause de réserve de propriété d’un appareil électronique : à déduire car la 240.000
Vente est à considérer au jour du transfert
3. Engagement de compagne d’assurance : c’est un produit certain imposable 632.000
4. Profit de l’opération faite en commun : Produit non imposable car il est 520.000
Imposable au niveau de la SEP
5. Rentrées sur créances soldées : Imposable, RAS
6. Vente des actions cotées : déjà soumises à la RS libératoire : à déduire 66.410
7. Vente des actions non cotées : Imposable, RAS
8. Dividendes de la société exonérée : Abattement 100% abstraction faite du 400.800
Statut fiscal de la société distributrice
9. Intérêt de bons de caisse : c’est le montant brut qui doit être comptabilisé :RAS
10. Bénéfice provenant de l’activité exercée en France : (existence de convention 247.100
De non double imposition) : à déduire
11. Dégrèvement de la taxe professionnelle : imposable car la taxe est déduite. 32.630
12. Frais relatif à la construction d’un dépôt en cours : ces frais doivent être 402.320
Immobilisés
13. Achats de fleurs pour décoration de la réception : engagés dans l’intérêt de
L’exploitation : RAS
14. Acquisition d’un logiciel de comptabilité et de gestion de stock : à immobiliser 30.500
15. Charges d’intérêt de 2011 avis de débit 2012 : déductible au titre de 2011 17.670
16. Charges d’intérêt versés à Mr BACHIR sur son CCA . On réintègre 600.000
Pour dépassement du capital : 750.000 x 2/3 : 500.000
Pour dépassement du taux : (250.000/ 5%) x ( 5% - 3% ) = 100000
17. Abandon de la créance sur la filiale. La réalisation des pertes par la filiale n’est pas 98.240
Suffisante pour la constatation de la perte chez la société mère
18. Frais de formation de la fille de Mr BACHIR : charge de nature personnelle. 60.000
19. Zakat prévue par les statuts : charge non prévue par le CGI 124.000
20. Location d’une voiture pour une période de 3 mois : durée n’excédant pas 3 mois. RAS
21. Location d’une voiture pour une période de 6 mois : A réintégrer (500.000x20% x6/12) – 20.000
(300.000 x 20% x 6/12 ) = 20.000
22. Location d’un véhicule auprès d’une agence de location de voiture : RAS
23. Contravention suite à une verbalisation du chauffeur du camion : infraction légal 2.000
24. provision sur client ayant remplacé la traite par chèque : non déductible 31.800
25. provision sur client en redressement judicaire : La provision est déductible en HT. On 4.800
Réintègre la TVA
26. provision sur client ayant fait l’objet d’un recours judicaire : la provision est déductible 3.200
En HT . on réintègre la TVA
27. Provision pour rabais à accorder à un client : RAS
28. Provision pour dépréciation exceptionnelle d’un terrain : RAS
29. provision pour licenciement en cas d’arrêt d’un chaine : charge éventuelle et non probable : 204000
A Réintégrer
Total 4.061.380 1.474.310
I. Calcul du Résultat Fiscal Net :

Résultat fiscal brut 2012 = 4.061.380 - 1.474.310 = 2.587.070


Déficit fiscal de l’exercice 2008 = 250.740
Déficit fiscal de l’exercice 2009 = 300.105
Déficit fiscal de l’exercice 2010 = 100.900
Déficit fiscal de l’exercice 2011= 201.391

Total déficit reportable = 853.136

Amortissements différés sur les exercices antérieurs : 533934

Résultat Fiscal Net = 2.587.070 - 853.136 – 533934 = 1.200.000

2. Calcul de l’impôt dû :
IS = 1.200.000 x 30% = 360.000
Calcul de la Cotisation minimale :
Base de la cotisation minimale : 32.600.000
CM = 32.600.000 x 0.5% = 163.000
On a IS supérieur à la CM donc l’impôt dû = 360.000

Imputation des crédits d’impôt :

Excédent de l’IS sur la CM : 360.000 – 163.000 = 197.000

L’imputation des crédits d’impôt est opérée sur les 3 exercices antérieurs à hauteur de cet excédent et en commençant par les
exercices les plus anciens. Le crédit d’impôt de 2008 n’est plus imposable en 2012.

 Crédit d’impôt 2009 : 70.510 imputable en totalité


 Crédit d’impôt 2010 : 85.390 imputable en totalité
 Crédit d’impôt 2011 : 95.720 imputable à raison de 41.100. Le reliquat soit 54620 sera imputé s’il y a lieu , sur l’excèdent
de l’IS sur la CM de 2013 et 2014 .

Imputation de la RS sur les bons de caisse :

Montant brut comptabilisé des intérêts : 55.300


Retenue à la source : 55.300 x 20% = 16.590

Impôt dû = 163000-16590 = 146.410

- Régularisation des acomptes :


Acomptes versés en 2012 = 95.720
Complément à payer : 146.410 – 95.720 = 50.690 à payer au plus tard le 31/032013.

3. Acompte à verser en 2013 :

- Exercice de référence : 2012


-Impôt dû en 2012 : 360.000
Acompte de 2013 = 360.000/4 = 90.000
A payer respectivement au plus tard le 31 mars, le 30 juin , le 30 septembre et le 31 décembre 2013.
4. Procédure à engager

Résultat fiscal prévisionnel de 2013 : 1.200.000 x 40% = 480.000


IS prévisionnel : 480.000 x 30% = 144.000
Ce montant sera dépassé par le versement du deuxième acompte .
La procédure à engager est alors la demande de suspension du versement des acomptes à venir. Le délai de cette procédure
est au moins 15 jours avant le délai du 3éme acompte soit le 15/09/2013

Dossier 2 :

Convaincu par la pertinence de votre analyse du dossier fiscal de la société CORPIT SARL. Monsieur BACHIR vous demande de
l’éclairer sur un certain nombre de question

I. Questions relatives à la TVA

-Ventes de machines
Sur les cessions envisagées, les conséquences fiscales au niveau de la TVA seront différentes :
Première machine :
pour la première machine acquise le 25 décembre 2008 ; aucune régularisation de la TVA.
2émé machine
pour la 2eme machine acquise le 02/01/2013, ce sont les dispositions de la loi de finance 2013 qui seront appliquées .
La conséquence de la TVA sera une facturation de la TVA sur le prix de cession
TVA Facturée = 100.000 x 20% = 20.000
-Schéma filiale et TVA
Selon l’article 96, lorsqu’un assujetti vend ses produits à une filiale non assujettie. Qu’elle-même vend ces mêmes produits à
un autre agent économique, le chiffre d’affaires imposable de l’assujetti en question est constitué par les ventes faites par lui
à sa filiale au prix pratiqué par cette dernière et non celui pratiqué par l’assujetti.
En ces termes. le chiffre d’affaires de la société CORPIT à sa filiale ne sera pas 100.000 x 10 DH mais 100.000 x 20 DH. la
marge de la filiale sera donc imposée chez la société mère.

Le schéma est constitué donc sans intérêt fiscal.

2. Questions personnelles liées à la société

S’agissant des dividendes , ils seront assujettis au taux de 15% libératoire. Pour ce qui des intérêts sur CCA, ils ont fait l’objet
d’un prélèvement au taux de 30% libératoire.
La déclaration est par contre nécessaire pour ce qui du revenu salarial et foncier.
-salaire net imposable = 360.000
-Revenu foncier brut : 240.000
Abattement de 40% = 240.000 x 40% = 96.000
-Revenu foncier imposable : 144.000
Revenu global imposable = 360.000 + 144.000 = 504.000
IR calculé = 504.000 x 38% - 24.400 = 112.400
IR dû = 167.120 – 112.400 = 54.720 DH
En cas d’affirmatif à la 1ere question. Quel serait l’impôt dont il serait redevable ?
A-t’il un problème à ce niveau ?
Monsieur BACHIR devrait faire cette déclaration au cours du mois de février 2013. Le retard dans le dépôt de la déclaration
engendre des pénalités et majorations de retard.

3. Questions personnelles non liées à la société


I. Mr Bachir compte vendre en 2013 pour 2.000.000 DH un terrain agricole qu’il a été acquis par voie d’héritage en 2001. Le
prix d’acquisition de ce terrain par le cujus est de 300.000 DH. la valeur vénale dudit terrain inscrite en 2002 sur l’inventaire
après décès est de 1.500.000 DH.

De même, il compte vendre en 2013 pour 1.000.000 DH un appartement qu’il a acquis en 2011 au prix de 900.000 DH.

Quel serait le montant de l’IR dû sur le profit de ces cessions ? Retenez en cas de besoins le coefficient d’actualisation de 1.32
pour 2001 et 1.05 pour 2011.

Profit taxable sur cession du terrain


Prix de cession : 2.000.000
Prix d’acquisition : 300.000
Frais d’acquisition du terrain : 300.000 x 15% = 45.000

Cout d’acquisition = 300.000 + 45.000 = 345.000


Cout d’acquisition actualisé = 345.000x 1.32 = 455.400
Profit taxable = 2.000.000 – 455.400 = 1.544.600
Calcul de l’impôt :
Montant des droits :
IR = 1.544.600 x 30% = 463.380
CM = 2.000.000 x 3% = 60.000
IR dû = 463.380 DH
Profit taxable sur la cession de l’appartement
Prix de cession : 1.000.000
Prix d’acquisition : 900.000
frais d’acquisition du terrain = 900.000 x 15% = 135.000

Cout d’acquisition = 900.000 + 135.000 = 1.035.000


Cout d’acquisition actualisé = 345.000 x 1.05 = 1.086.750
Résultat dégagé = 1.000.000 – 1.086.750 = -86.750
Calcul de l’impôt !
CM = 1.000.000 x 3% = 300.000
IR dû = 30.000 DH
Université Sidi Mohammed Ben Abdellah

Ecole National de Commerce et de Gestion

Fès

MASTER SPÉCIALISÉ : MANAGEMENT


COMMERCIAL ET FINANCIER

Exercices et Cas Corrigés de la Fiscalité


Marocaine

Encadré par :
Mr. NMILI Mohammed

Année Universitaire

2016-2017

P a g e 1 | 106
Liste des thèmes avec les groupes des étudiants
Groupe Thème
TARGAOUI Ayoub
BETTICH Bouchra Calcul du résultat fiscal
HAZBANE Meriem
ABOUDIAR Kholoud
ELKHONCHAR Kawtar Liquidation de L’IS
BENSALAH Hajar
BOUHLALA Hakim
TAHRI JOUTEY IDRISSI HASSANI REDA Taxe sur la
ALLALI MOHAMED EL ARBI valeur ajoutée
BENKIRANE KHADIJA : prorata et cas particuliers
AZHICH RACHIDA.
BENYAMNA Salima L’Impôt sur le Revenu
ELJANATI Hamza  L’IR Professionnel
HASSANI Safae  L’IR Salarial
YASSINE Assia
BEDDAA Mohammed
La Taxe Professionnelle et la Taxe sur
BENTALHA Badr
Services Communaux
BENSLIMANE Mohammed
El BOUZAKRI EL IDRISSI Youssef
DARIOUCH Mehdi
TAZI Dounia
FECHTALI Rim Droit D’enregistrement :
DARIF Manal
EL MEHRAJI Houda
ED-DOUIB AMINA
HAJJAMI IMAD La Taxation d’office
ABDNOUR HAJAR
DARDOURI MARWA
BADRI Hiba
EZZAKI Loubna La vérification de la comptabilité
AGHARBI Samia
ALAOUI Meryem
Gestion et optimisation fiscale de
Hafsa Tabbakh
l’entreprise

P a g e 2 | 106
Master : mangement commercial et financier

Fiscalité approfondie

Préparé par : TARGAOUI Ayoub


BETTICH Bouchra
HAZBANE Meriem

P a g e 3 | 106
aPPLicaTion :

La société « LOS» est une SA au capital de 3.000.000 DH, entièrement libéré .Son activité est le
négoce de livres d'art. Son exercice comptable coïncide avec l'année civile.

Au titre de l'exercice clos le 31 décembre 2016, la société a affiché un résultat bénéficiaire de


800.000 DH. Son chiffre d’affaires s’élève à 15.000.000 DH.

L’analyse de ses comptes de produits et de charges fait ressortir les éléments suivants :

Les produits comprennent:

1. Une facture de vente établie le 20/12/2016 pour 86.000 DH payée par chèque tiré le 02/01/2017,
la moitié de la marchandise ne sera effectivement livrée qu’a partir du 03/01/2017.

2. Encaissement de dividendes de 400.800 DH au titre de l’exercice 2016,


la société distributrice n’a pas payé d’IS pour raison d’exonération.

3. Des intérêts nets perçus sur un compte bloqué : 64.000 DH.

4. Parmi les produits en stock, figure un produit dont le prix de revient s’élève à 830.000 DH et
dont le cours du jour à la date de l’inventaire s’élève à 514.600 DH.

5. Des loyers d'un entrepôt non équipé appartenant à l’entreprise : 150.000 DH.

6. Une plus value de 250.000 DH réalisée sur la cession d'un terrain.

7. Une reprise de provision pour pénalités réclamées par un client pour un montant de 70.000 DH,
qui avait fait l'objet de réintégration lors de sa constitution en 2015.

8. Dégrèvement de la taxe professionnelle au titre de l’année 2016 pour 32630 DH, la taxe en
question a été déduite en 2015 .Ce dégrèvement n’a pas été comptabilisé par le service
comptable de la société.

Parmi les charges de la société figurent:

9. Des cadeaux aux clients comportant la marque des produits: 300 unités dont la valeur unitaire
s'élève à 115 DH, la valeur totale de ces cadeaux est de 34.500 DH.

10. Deux factures d’achat de marchandise en date de 09/08/2016 payée en espèces :


Fournisseur HAMDONI: 9000 DH (HT).
Fournisseur ZROUAL : 11000 DH (HT).

P a g e 4 | 106
11. Des dons :
-à la faculté de droit de Casablanca pour 20 000 DH.
-aux œuvres sociales de L’ONEE pour 40 000 DH.

12. Un loyer donné sous forme de garantie: 70 000 DH.

13. Achat d’une pièce de rechange pour un montant de 120.000 DH (HT) réalisé le 30/06/2016.
Cette pièce est de nature à augmenter la durée de vie de la machine ainsi réparée.

14. Un actionnaire qui détient 20% de capital, a fait une avance en compte courant à la société de
1.500.000 DH le 01/07/2016. le comptable lui a versé les intérêts d’un montant de 60.000 DH
sur les six mois au taux de 8%, sachant que l’arrêté du ministère de finances fixe le taux des
intérêts déductibles servis aux associes à 6,5% pour l’année 2016.

15. Règlement de 2.400 DH d’amendes et pénalités pour infraction du code de la route et 600 DH
de majoration pour paiement tardif de la TVA due.

16. Une provision pour dépréciation des créances d’un client pour un montant de 80.000 DH
constituée sur une créance impayée de 10 mois, la société compte intenter d'action judiciaire à
l'encontre du client concerné.

17. Une provision pour dépréciation exceptionnel d’un terrain acquis en 2010 pour un montant de
900.000 DH et frappée d’une interdiction de construction par le nouveau plan d’aménagement,
la dépréciation est estimé par un expertise immobilière a 500.000 DH pour le mois Mars 2016.

18. Redevance de crédit bail de 98.000 DH relative à une voiture de tourisme amortie sur une
valeur d’origine de 480.000 DH (TTC) au taux de 20% par la société de leasing.

19. Une prime d’assurance vie souscrite sur la tête du directeur adjoint au profit de la société, pour
un montant de 20.000 DH réglée le 16/01/2016
Ce directeur adjoint est décédé le 30/05/2016, la compagnie d’assurance a pris l’engagement de
payé une indemnité de 300.000 DH non comptabilisé par la société, étant rappelé que le total
des primes payées jusqu’au fin 2015 s’élève à 40.000 DH.

20. Les dotations aux amortissements comprennent, entre autres, les dotations suivantes:
-Une dotation aux amortissements pour un montant de 80.000 DH relative à un véhicule mis à
la disposition du directeur commercial de la société et amorti sur 5ans.
Prix d'acquisition du véhicule : 400.000 DH TTC
-Une dotation d’amortissement d’un montant de 50.000 DH sur une construction : sa valeur
d’origine est de 500.000 DH, dont la valeur du terrain est de : 200.000 DH.

21. Un Salaire de la fille du PDG qui n’exerce aucune fonction dans l’entreprise : 30.000 DH.

22. L’entreprise constate au cours de l’année une perte de change de 700 DH.

P a g e 5 | 106
La
Eléments Réintégrations Déductions situ
atio
n
des
défi
cits
sur
exer
cice
s
anté
rieu
rs
se
prés
ente
au
31/1
2/20
16
com
me
suit
:
-
déficit fiscal de l’exercice 2012 : 320.500 DH dont 67.000 DH d’amortissements différés.
-déficit fiscal de l’exercice 2013 : 200.500 DH dont 68.000 DH d’amortissements différés.
-déficit fiscal de l’exercice 2014 : 100.452 DH dont 50.000 DH d’amortissements différés.
-déficit fiscal de l’exercice 2015: 80.000 DH dont 40.000 DH d’amortissements différés.

TRAVAIL A FAIRE : Déterminer le résultat fiscal net de la société « LOS» au titre de l’exercice
2016.

P a g e 6 | 106
Résultat comptable 800 000

1) On déduit la moitié de la marchandise 43 000


relative à l’exercice de 2017, le CA doit se
rapporter aux produits livrés, selon l’article
9.
2) les dividendes bénéficie d’un abattement de 400 800
100 % selon l’article 6 C-1

3) Les intérêts sur compte bloqué sont soumis à 16 000


la retenue à la source de 20% selon l’article
14 et l’article 19.
on doit réintégrer le montant de la retenue à
la source.
64000/0.8 -64000=16 000

4) Produit en stock. prix de revient supérieur 315 400


du cours du jour .dans ce cas, le stock doit
être évalué au cours du jour selon l’article 8
.on déduit donc la différence soit
830 000 -514600

5) RAS, les loyers sont imposables selon RAS


l’article 9
6) la plus value est un produit imposable, selon RAS
l’article 9-C. Donc RAS

7) La reprise de provision est non imposable 70 000


car la provision constituée en 2015 est non
déductible.

8) Le dégrèvement d’impôt pour la taxe 32 630


professionnel est imposable selon article 9
C-4, il doit faire l’objet d’une réintégration

9) Selon l’article 10, paragraphe I, B-1° 34.500


Les cadeaux publicitaires qui portent la
marque des produits sont déductibles
d’une valeur maximale de 100 DH
l’unité.
On réintègre : 34.500 DH

P a g e 7 | 106
10) Selon l’article 11, paragraphe II, 3344
Le montant à déduire est de 10.000 DH par jour
et par fournisseur
Limite TTC : 10000
Limite HT : 8333
donc on réintègre :

Pour le client Hamdouni :


Charge comptabilisée HT :9000
Réintégration :9000-8333 = 677

Pour le client Zeroual :


charge comptabilisée HT :11000
Réintégration :11000 – 8333= 2667

11) Concernant le don octroyé pour la faculté de 10 000


droit : il s'agit d'un don octroyé à un
établissement public qui assure une mission
d'enseignement selon l'article 10-B-2 de CGI
c'est une charge déductible
*Pour l'œuvre sociale : Selon le même article
de CGI le plafond c'est 2%° de chiffre
d'affaires Donc :

15.000.000 * 2‰= 30.000 Alors 40 000 –


30 000 = 10.000 DH à réintégrer

12) à réintégrer car il s’agit de garantie qui doit 70 000


être figuré à l’actif immobilisé il ne constitue
pas une charge déductible

13) Selon la condition de l’incidence le montant 120 000


à réintégrer et immobiliser est 120.000 DH,
puisque la durée de vie augmente.

P a g e 8 | 106
14) Selon l’article 10, paragraphe II, A-2, les intérêts 11 250
constatés par des tiers sont déductible à condition
que :
-le capital soit libéré
-le montant total des sommes portant les intérêts ne
peut excéder le montant du capital social
-le taux d’intérêt ne peut être supérieur au taux fixé
par le ministère de finance.

On réintègre donc :

60.000 – (1.500.000 * 6,5% * 6/12)= 11.250 DH

15) Selon l’article 11, paragraphe I,


On réintègre les pénalités, amendes et
majoration, car ils sont excluent du droit 3 000
de déduction.

16) Selon l’article 10-Paragraphe I-D-L2º, la


déductibilité de la provision pour créances
douteuses est conditionnée par l’introduction RAS
d’un recours judiciaire dans un délai de 12
mois suivant celui de sa
constitution.
Alors rien à signaler

17) Provision pour dépréciation exceptionnel


d’un terrain est constituée en vue de faire
face à la dépréciation d’un élément d’actif.
« Article 10-I-F-2 »
RAS

18) Selon l’article 10, paragraphe I, F-1°-b,


On réintègre: (400.000*20%) – (300.000*20%)
= 20.000DH

20.000

19) indemnité imposable avec déduction des 40 000


primes des exercices antérieure non déduites.
La prime est considérée comme un 300 000
placement financier.

P a g e 9 | 106
20) -Une dotation aux amortissements véhicule 20 000
de directeur commercial
300 000*20%=60 000

Donc 80 000 -60 000 = 20 000


Cal
-On réintègre le montant relative a cul
l’amortissement du terrain car ce dernier est du
non-amortissable vu qu’il ne se déprécie ni par
rés
le temps ni par l’usage ;
ult
article 10 F-1-B.
at
500 000 – 200 000 = 300 000 35 000 fisc
300 000 *5 % =15 000
al
net
Donc 50 000 – 15 000 = 35 000 à réintégrer
:

Rés
ult
at
fisc
21) Le salaire est à réintégrer car elle n’exerce 30 000
aucune fonction. al
bru
t=
22) Selon Article 10, paragraphe II - B, RAS Rés
une Perte de change est due à la dévaluation
ult
du cours de change, donc ils sont fiscalement
déductibles at
co
mp
TOTAL 1 505 724 869 200 tab
le +
les
réintégrations – les déductions

RFB = 1 505 724– 869 200 = 636 524 DH

Résultat fiscal net = résultat brut fiscal – le report déficitaire

Selon ‘’Article 12 ‘’, on a intérêt de commencer par déduire le report déficitaire qui
risque d’être prescrit, ensuite retrancher Les amortissements différés qui sont
déductible sans limitation du délai.

P a g e 10 | 106
Donc
Le Résultat net fiscal après déduction des déficits hors amortissements :
Résultat net fiscal = 636 524 - 320.500 (2012) -200.500(2013)- 100.452 (2014)-
80.000(2015) = -64928
Reste du report déficitaire de 2015 : 64928

Résultat net fiscal = 0 DH


Et le montant des amortissements à reporter est de : 67000+68000+50000 40000=
225 000

P a g e 11 | 106
Master spécialisé en Management
Commercial et Financier
Thème :

Liquidation de L’IS

Badr
Réalisé par:

 ABOUDIAR Kholoud
 ELKHONCHAR Kawtar
 BENSALAH Hajar
 BOUHLALA Hakim
Encadré par:

Mr Mohammed NMILI

Année universitaire 2016/2017

P a g e 12 | 106
Liquidation de L’IS
I. Partie cours

1-Période et lieu d’imposition de l’IS

2-Taux d’imposition

3-La cotisation minimale

3-1-Base de la cotisation minimale

3-2-Exonération de la cotisation minimale

3-3-Taux de la cotisation minimale

3-4-Minimum de la cotisation minimale

4-Paiement et la déclaration de l’impôt

4-1-Le paiement de l’impôt

4-2-La déclaration de l’impôt

II. Partie application

I-Application 1

Corrigé de l’application 1

II-Application 2

Corrigé de l’application 2

III-Application 3

Corrigé de l’application 3

P a g e 13 | 106
1-Période d’imposition de l’IS

En vertu de l’article 17 du CGI, l’impôt sur les sociétés est calculé d’après le bénéfice
réalisé au cours de chaque exercice comptable qui ne peut être supérieure à 12 mois.

En effet, toute société passible à l’impôt sur les sociétés doit présenter à
l’administration fiscale une déclaration faisant ressortir les résultats réalisés au cours
de chaque exercice comptable qui ne peut être supérieur à 12 mois.

Mais il existe quelque cas particulier ou le principe de 12 mois est inadapté :

Cas d’exercice inférieurs à 12 mois :

Lorsque l’exercice comptable s’étend sur une période inferieure à 12 mois, dans ce cas
l’impôt est calculé d’après les résultats dudit exercice, il sera notamment en cas de :

De début d’activité : dans le cas ou la société début ses activités à une date différente
de celle prévue pour l’ouverture de son année sociale définissent dans ses statuts.

Exemple : une société début son activité au 1er juin 2013 ; le 31 décembre 2013,
entreprise doit déposé une déclaration fiscale de la période de 7 mois.

Si cette société ne dépose pas sa déclaration qu’au 31 décembre 2014, c’est-à-dire une
déclaration de 19 mois ce qui n’est pas conforme à la loi fiscale.

Cession d’activité : lorsqu’une société cesse son activité au cours d’un exercice sociale
c’est à dire avant le 31 décembre.

Changement de la date de clôture : dans ce cas il y aura nécessairement de déposer une


déclaration de résultat lorsque le conseil d’administration de la société décide de
changer la date de clôture de son exercice sociale.

Liquidation prolongé d’une société

L’exercice d’une activité professionnelle expose les sociétés à des situations de


cessation de paiement ou des difficultés d’entreprise, ces difficultés peuvent à aboutir
au redressement judiciaire et même à la liquidation judicaire.

Cette liquidation peut s’étaler sur une période plus au moins longue, compte tenu des
problèmes à régler et peut ainsi durer plusieurs années.

Lieu d’imposition

Selon l’article 18 de CGI les sociétés sont imposés pour l’ensemble de leurs produits,
bénéfices et revenus au lieu de leur siège social ou de leur principal établissement au
Maroc.

P a g e 14 | 106
Mais pour 2 cas particuliers le lieu de leurs déclarations :

-Les sociétés non résident : Les sociétés non résidentes au Maroc, mais y disposant de
propriétés immobilières, sont imposées au lieu de situation des immeubles qu'elles
possèdent au Maroc.

-Les sociétés en participation : Les sociétés en participation qui ont opté pour l'I.S. sont
imposées au lieu de leur siège social ou de leur principal établissement au Maroc, au
nom de l'associé habilité à agir au nom de la société en participation et pouvant
l'engager.

2-Taux d’imposition

L’impôt sur les sociétés est calculé en appliquant à la base imposable, le taux prévus
dans l’article 19 du CGI, il y a un taux normal qu’est rectifie par le projet de la loi de
finance 2016, et un taux spécifiques.

Tableau des taux IS selon la loi de finance 2016 :

Tranche de résultat fiscale RF Taux d’IS

Inferieur ou égale à 300.000 10%

De 300.000 à 1 million de DH 20%

Plus de 1 million de DH 30%

Plus de 5 million de DRH 31%

3-La cotisation minimale

-En vertu de l’article 144 du CGI, la cotisation minimale est définit par le minimum
d’imposition que le contribuable soumis à l’impôt sur les sociétés ou à l’impôt sur le
revenu sont tenus de verser, même en l’absence de bénéfice.

3-1-La base de calcule de la cotisation minimale

-La cotisation minimale est calculée par la somme des produits suivant hors taxe :

CM= Chiffre d’affaire +Produit financière + les subventions et dons reçus par
l’Etat

3-2-Exonérations de la cotisation minimale

P a g e 15 | 106
-Article 144 précisent qu’en matière d’IS, les sociétés autres que les sociétés
concessionnaires de service public, sont exonérées de la cotisation minimale telle que
prévue ci-dessus pendant les trente-six (36) premiers mois suivant la date du début de
leur exploitation. Cette exonération cesse d’être appliquée à l’expiration des soixante
(60) premiers mois qui suivent la date de constitution des sociétés concernées.

3-3-Taux de la cotisation minimale

-Le taux de la cotisation minimale est égal à 0,50 % de la base de calcul prés cités, Ce
taux est ramené à 0,25 % pour les opérations effectuées par les entreprises
commerciales au titre des ventes portant sur : le gaz, la farine, l’huile, le beurre, le
sucre, l’Eau et l’Electricité.

3-4-Minimum de la cotisation minimale

-Toutefois, le montant de la cotisation minimale, même en l’absence de chiffre


d’affaires, ne peut être inferieure à 3000 DRH pour les contribuables soumis à l’impôt
sur les sociétés.

NB : Le projet de loi de Finances supprime l'imputation de la cotisation minimale en


matière d'IS. L'objectif étant de consacrer "le principe du minimum d'imposition acquis
définitivement au Trésor".

-Pour des fiscalistes, "c'est un crédit d'impôt qui va disparaître. Le gouvernement est en
train de supprimer les avantages fiscaux dont dispose le Maroc.

4-Le paiement et la déclaration de l’impôt.

4-1-Le paiement de l’impôt

-Le paiement de l’impôt sur les sociétés se réalise à travers 3 étapes :

-Calcule de l’impôt exigible sous forme des acomptes : il sert à calculer une cotisation
minimale CM, et impôt sur les sociétés IS sur la base de l’exercice de référence.

-Un acompte est égale 25 pour cent de l’IS du (ou de la CM) de l’exercice de
référence, ces acomptes doit versée selon l’échéance suivant :

 1er acompte avant 31/03 de l’exercice en cours


 2eme acompte avant 30/06 de l’exercice en cours
 3eme acompte avant 30/09 de l’exercice en cours
 4eme acompte avant 31/12 de l’exercice en cours

P a g e 16 | 106
-Calcule de l’impôt dû au titre de l’exercice en cours : il sert à calculer une cotisation
minimale CM, et impôt sur les sociétés IS sur la base de l’exercice en cours.

-La liquidation de l’impôt : dans les 3 mois qui suivent la date de clôture de chaque
exercice comptable, la société doit procéder à la régularisation et la liquidation de
l’impôt, elle consiste à comparer la somme des acomptes versés avec l’IS du (ou CM).

Deux cas sont possibles :

-Un complément d’impôt à verser : lorsqu’IS réel est supérieur à l’acompte versé, dans
ce cas la société doit verser le complément avant le 31/03 de l’exercice en cours.

-Ce paiement de complément est appelé régularisation de l’impôt sur les sociétés. Pour
cela il faut remettre à l’administration fiscale une déclaration dans ce sens, quinze
jours avant la date d’exigibilité du prochain versement à effectuer.

Exemple :

-Soit une société qui a payé au titre de l’exercice 2015, 4 acomptes dont le montant
total est de 100.000.

-L’Is dû selon le résultat fiscal déclaré au titre de 2015 est de 150.000. On a alors
versé, sous forme d’acomptes, une somme inférieur à l’impôt dû.

Impôt dû : 150.000

Acomptes versés : 100.000

Complément à verser : 50.000

-Ce complément doit être acquitté par la société dans les 3mois suivant la clôture de
l’exercice, soit au plus tard le 31 mars 2016.

-Un excédent d’impôt à verser : dans ce cas, l’excédent est imputé d’office par la
société sur le premier acompte provisionnel échu et le cas échéant sur les acomptes
restant. Le reliquat éventuel est restitué d’office par le ministre des finances à la
société dans le délai d’un mois à compter du dernier acompte provisionnel.

Exemple :

Soit une société qui a payé au titre de l’exercice 2015, 4 acomptes dont le montant total
est de 240000.

L’Is dû selon le résultat fiscal déclaré au titre de 2015 est de 180000.

P a g e 17 | 106
L’excédent des acomptes versés sur le montant de l’Is dû est de (240000 – 180000)
soit : 60000.

Imputation du trop versé sur les acomptes dus au titre de l’exercice 2016.

Excédent d’impôt versé en 2014 : 60000

1er acompte 2015 : 180000 × ¼ = 45000

Cet acompte ne sera pas versé. Il va servir à l’imputation de l’excédent de versement.

Reliquat de l’excédent après 1er acompte : 15000

2ème acompte 2015 : 45000

Imputation du reliquat de l’excédent : 15000

Versement de la partie non imputée : 30000

Reliquat de l’excèdent après 2ème acompte : 0

3ème acompte 2016 à verser : 45000 4ème acompte 2016 à verser : 4500

4-2-La déclaration fiscale de l’impôt

-Les sociétés qu’elles soient imposables à l’impôt sur les sociétés ou qu’elles soient
exonérées doivent adresser à l’inspecteur des impôts du lieu de leur siège social ou de
leur principal établissement au Maroc, dans les trois mois qui suivent la date de clôture
de chaque exercice comptable. Une déclaration de leur résultat fiscal établie sur ou
d’après un imprimé-modèle de l’administration.

-Cette déclaration doit comporter les références de paiement déjà effectués et doit être
accompagnée des pièces annexes dont la liste est établie par voie réglementaire.

Application 1 :

-la société SWOOT est une SA, exerce son activité à l’export, au cour de l’année
2016, l’entreprise a dégagé un bénéfice fiscale net 800.000 dh ;

Son CA est de 3.500.000 dh dont 1.500.000 à l’export.

-Les produits financiers sont de 50.000 dh, ainsi que les autres produits d’exploitation
sont de 150.000 dh ;

-L’entreprise reçoit au cours de l’année 2016 des subventions qui sont de la valeur
180.000 dh.

TVA ; calculer l’impôt à payer pour l’année 2017

P a g e 18 | 106
Corrigée de l’application 1 :

Calcul de la cotisation minimale

CM= (2.000.000+1.500.000+150.000+50.000+180.000)*0.5%=19.400

Calcul du bénéfice fiscal correspondant au CA à l’export

RFNexport= (RFN* CAexport/ (CAT + PF + PE+ subvention))

RFNexport= 800.000 * 1.500.000 / (3.500.000 + 150.000+ 50.000. + 180.000)

RFNExport= 309.278

Calcul du bénéfice fiscal correspondant au CA local

RFN= 800.000 – 309.278 = 490.722

Calcul de l’IS

IS= (490.722* 20%) + (309.278 *17,5%) = 152.268

On a IS > CM donc l’impôt dû = IS = 152.268

Application 2

-La société MODISS est une société anonyme spécialisée dans la fabrication des
vêtements des filles. Crée en 2000, l’entreprise vous consulte pour la procédation à la
liquidation de l’impôt de l’exercice 2016. Pour cela vous communique les
renseignements suivants :

les sommes des réintégrations : 1.725.000

les sommes des déductions : 305.000

le chiffre d’affaires au titre de 2015 s’élève à 13.042.500

les autres produits financiers s’élèvent à 340.000 les autres produits d’exploitation
sont de l’ordre de 164.400, dont 40.000 des dividendes et 100.000 d’intérêt brut ayant
suive la retenu à la source.

le total des acomptes provisionnels versés en 2015 est de 80.000.

la situation des déficits sur exercice antérieurs :

P a g e 19 | 106
Années Déficit sur Déficit sur
amortissement exploitation

2012 120.000 230.000

2013 130.000 456.000

2014 140.000 300.000

2015 110.000 106.125

Totale 500.000 1.092.125

TAF :

1) -procéder à la liquidation de l’impôt 2016


2) -déterminer les montants des acomptes à payer en 2017.

Corrigée de l’application 2 :

1) Calcul du RFN :

RFB = 1.725.000 – 305.000

= 1.420.000

Et totale des quatre déficits sur exploitation des exercices antérieurs (de 2012 à 2015) :

(230.000 + 456.000 + 300.000 + 106.125 = 1.092.125)

Et totale des déficits sur amortissement : 500.000

Donc le résultat fiscal net :

RFN = RFB - ∑Déficits = 1.420.000 – 1.092.125 – 327.875 = 0

Et 500.000-327875= 172.125 reliquat des déficits sur amortissement à imputer sur le


résultat fiscal brut suivant.

2) Liquidation de l’IS :

IS= 0

CM = (13.042.500 + 340.000 + 164.400 – 40.000)*0.5%= 67.534,5

l’impôt dû :

P a g e 20 | 106
On a : CM >IS donc l’impôt à payer est 67.534,5 à payer plus tard le 31/03/2016.

3) Régularisation de 2017

On a :

Impôt dû en 2016 : 67.534,5

Acomptes à versé en 2016 : 80.000

Excédent de versement : 80.000 – 67.534,5=12.465,5

A imputer sur les acomptes de 2017.

Acomptes à verser en cours de 2017 :

Exercice de référence 2016

Impôt dû en 2015 : 67.534,5

L’acompte de 2017 : 67.534,5*25% = 16.883,625

1er acompte =16.883,625 – 12.465,5=4.418,125 payer au plus tard le 31/03/2017

2ème acompte =16.883,625 payer au plus tard le 30/06/2017

3ème acompte =16.883,625 payer au plus tard le 30/09/2017

4ème acompte =16.883,625 payer au plus tard le 31/12/2017


Application 3 :

Le 10 Mars 2017, vous êtes chargé de calculer L’IS de la société avenir sarl au titre de
l’exercice 2016 ainsi que de la régularisation de la situation fiscale du même exercice.
Vous apprenez que la société avenir sarl a été crée en 2004 et a fait sa première
opération d’export en 2011

Informations complémentaires :

- Chiffre d’affaires local HT : 5.600.000


- Chiffre d’affaires à l’étranger : 2.200.000
- Produits financiers : 184.000 dont 82300 de produits de participation
- Retenue à la source : 4500
- Le résultat fiscal net : 515.358

P a g e 21 | 106
TAF : Procéder à la régularisation fiscale sachant qu’elle s’est acquittée de 4 acomptes
provisionnels pour un montant de 22.605 DH chacun et Calculer les acomptes
provisionnels à verser de l’exercice de 2017

Corrigée de l’application 3 :

1) La régularisation de la situation fiscale


a. Calcul de L’IS
Pour le calcul de l’IS, on écarte le chiffre d’affaires à l’export exonéré à 100%

Résultat fiscale correspondant au CA Export :

515385x2200000/ (7800000+184000)= 142.008

Résultat fiscale correspondant à l’activité locale = 515385-142008=373350

IS=373350x20%=74670

b .Calcul de la CM

La base de la CM = 5600000+184000-82300=57017000

CM=5701700x0.5%=28509

IS = 74670

IS >CM

L’impôt dû=IS-RS=74670-4500=70170

Acomptes versés en 2015=40000

L’impôt dû> Acomptes versés

On a un complément de paiement =74670-4500-40000=30170

à payer au plus tard le 31 Mars 2017

2) Calcul des acomptes provisionnels au titre de l’exercice de 2017


Année de référence 2016 : Résultat fiscale = 515358
Pour le calcul de L’IS , et s’agissant de la 6ème année de l’exportation on doit
prendre en comptes l’imposition au taux réduit du résultat fiscal correspondant
au chiffre d’affaires réalisé à l’exportation

P a g e 22 | 106
Résultat fiscal correspondant au CA à l’export = 575385x2200000/
(7800000x+184000)= 142.008
Résultat fiscal correspondant au CA lié à l’activité locale = 515358-
142008=373350
IS=373350x20%+142008x17,5%=136857
CM=28509
IS>CM
Montant des acomptes provisionnels =136857 /4=34215 par acompte

Application 4 :

Sporta est une société anonyme spécialisée dans la fabrication des articles de sport
pour les clubs. L’entreprise dans l’exercice coïncide avec l’année civile vous consulte
pour la détermination de son résultat fiscal de l’exercice 2016 .sachant que cela elle
vous communique les renseignements suivantes :

Résultat comptable avant impôt : -943 000

La situation des déficits sur exercice se présente comme suit :

Années Déficit sur Déficit sur


amortissement exploitation

2010

2011 120000 326200

2012 130000 402300

2013 132000 380650

2014 140000 108850

Totale 522000 1218000

Le chiffre d’affaires (exclusivement local) au titre de 2016 s’élève à 14042600 DH HT

Les autres produits d’exploitation sont de l’ordre de 162400

Les produits financiers s’élèvent à 403000 DH dont 208000 des produits de


participations

P a g e 23 | 106
Le total des acomptes provisionnels versés en 2016 est de 69050

Résultat fiscal net 2015 : -296.600

TAF :

1) Procéder à la liquidation de l’impôt de 2016


2) Déterminer les montants des acomptes à payer en 2017

Corrigée de l’application 4 :

1) Liquidation de l’IS

Résultat fiscal net = -296.600

IS=0

La base de la CM= (14042600+40300-208000) x 0,5%=72000

CM>IS

Crédit d’impôt=72000 à imputer sur l’excédent de L’IS par rapport à la CM


des 3 exercices suivants

-La régularisation de 2016


Impôt dû en 2015=72000
Les acomptes versés en 2015 =69050
Complément à payer =72000-69050=2950 à payer au plus tard le
31 /03/2016
2) Les acomptes à verser en cours de 2017
Année de référence 2016
Impôt dû en 2016=72000
Acomptes de 2017=72000/4=18000 par acompte
A payer respectivement au plus tard le
31/03/2017 ,30/06/2017,30/09/2017,31/12/2017

P a g e 24 | 106
Master Spécialisé :
Management Commercial et Financier

Matière :
Fiscalité

Thème:
Taxe sur la valeur ajoutée : prorata et cas particuliers

Réalisé par : Encadré par :

TAHRI JOUTEY IDRISSI HASSANI REDA Mr.: MOHAMED NMILI

ALLALI MOHAMED EL ARBI

BENKIRANE KHADIJA

AZHICH RACHIDA.

Année universitaire : 2016/2017

P a g e 25 | 106
Exercice 1

Un commerçant assujetti a réalisé pendant l’année 2016 un chiffre d’affaires total de


8.000.000 H.T réparti comme suit :

 3.500.000 DH Ventes de produits imposables


 1.000.000 DH Ventes de produits exonérés avec droit à déduction
 1.500.000 DH Ventes de produits exonérés sans droit à déduction
 2.000.000 DH Ventes de produits hors champ

Le taux de TVA est de 20 %

TAF : Déterminer le prorata de déduction que la société devrait utiliser au cours de


l’année 2017

P a g e 26 | 106
Exercice 2

Soit une entreprise spécialisée dans la fabrication et la vente de parfums, au titre de l’année 2015, elle a
réalisé les opérations suivantes :

- Vente de parfums : 1.400.000 HT, soit 1.200.000 au Maroc et 200.000 à l’étranger.


- Vente de fleurs : 600.000

Pour le mois de Mars 2016 l’entreprise vous communique les informations suivantes :

- Vente de parfums au Maroc : 80.000


- Vente de parfums à l’étranger : 30.000
- Vente de fleurs : 15.000
- Vente d’un ordinateur (utilisé pour les 2 activités) : 25.000
- Vente d’un camion (utilisé pour les deux activités) : 70.000
Par ailleurs, l’entreprise a payé au cours du mois de mars :

- Achat de Matières A (utilisée pour les 2 activités) : 12000 par chèque


- Achat de Matière B utilisée pour Parfums : 8000 en espèce
- Achat de Matière C utilisée pour fleurs : 4000 par chèque
- Achat d’une machine (pour les 2 activités) :50000
- L’eau (pour les 2 activités) : 2.000
- L’électricité (pour les deux activités) :5000
- Téléphone (pour les 2 activités) :12000 par chèque
- Salaire (pour les deux activités) : 40000

Informations complémentaires :

 L’ordinateur et le camion ont été achetés respectivement en 2015 et 2014 au prix de 30.000 et 100.000

 TAF : établir la déclaration du mois de Mars 2016 suivant le régime du droit commun.
 TAF : Procéder aux régularisations sur la machine s’il y a lieu, selon les hypothèses suivantes :
 Prorata définitif 2016 : 54%
 Prorata définitif 2017 : 56%
 Prorata définitif 2018 : 70%
 Prorata définitif 2019 : 100%

P a g e 27 | 106
Corrigé Exercice 1

Prorata de déduction :

P= Ventes taxables TTC + (Ventes exonérés avec droit à déduction +TVA fictive)+ (Vente en suspension de
TVA+TVA fictive) / Numérateur + ventes exonérés sans droit à déduction + ventes hors champs de TVA

 P=

Numérateur : 3.500.000 + 3.500.000 x 20 % + 1.000.000 + 1.000.000 x 20 % = 5.400.000

Dénominateur : 5.400.000 + 2.000.000 + 1.500.000

Prorata de déduction : 5.400.000 / 8.900.000 = 60,67 % = 61%

Applicable en 2017

La déclaration de ce prorata doit être souscrite avant le 1er Avril 2017.

P a g e 28 | 106
Corrigé Exercice 2
TVA EXIGIBLE :

Opérations TTC HT TVA

1/ 80000 66666 13334

2/ exonérés

3/ produits agricole Hors champs de tva

4/ 25000 20833 4167

5/ 70000 58333 11667

TVA EXIGIBLE 29168

Calcul du prorata applicable en 2016 :

P= 1200.000*1.2+200000*1.2/ 1.680.000+600.000 = 74%

TVA DEDUCTIBLE

Opérations TTC HT TVA Initiale Prorata TVA

6/ 12000 10000 2000 74% 1480

7/ 8000 6666 1334 100% 1334

8/ Hors champs

9/ 50000 41666 8334 74% 6167.16

10/ 2000 1869.16 130.84 74% 96.82

11/ 5000 4385.96 616.04 74% 454.39

12/ 12000 10000 2000 74% 1480

13/salaire non déductible

TVA DEDUCTIBLE 11012.37

P a g e 29 | 106
TVA DUE = 29168-11012.37=18155.63 à payer au titre du
mois de mars 2016
TAF 2 :

 P2016 = 54% / P2015 = 74%


74% - 54% = 20%> 5 centièmes d’où la nécessité d’une régularisation

TVA initialement déduite = 6167.16

TVA déductible suivant Prorata 2016 : 8334*54%= 4500.36

TVA à verser : (6167.16 - 4500.36) / 5 = 333.36

 P2017 = 56% / P2015 = 74%


74% - 56% = 18%> 5 centièmes d’où la nécessité d’une régularisation

TVA initialement déduite = 6167.16

TVA déductible suivant Prorata 2017 : 8334*56%= 4666.67

TVA à verser : (6167.16 – 4667.67)/ 5 = 300.10

 P2018 = 70% / P2015 = 74%


74% - 70% = 4%< 5 centièmes donc pas de régularisation

 P2019 = 100%/ P2015 = 74%


100% - 74% = 26%> 5 centièmes d’où la nécessité d’une régularisation

TVA initialement déduite = 6167.16

TVA déductible suivant Prorata 2017 : 8334*100%= 8334

Déduction complémentaire : (8334 - 6167.16)/ 5 = 433.37

P a g e 30 | 106
Université Sidi Mohammed Ben Abdellah

Ecole National de Commerce et de Gestion

Fès

MASTER SPÉCIALISÉ : MANAGEMENT COMMERCIAL ET FINANCIER

L’Impôt sur le Revenu

 L’IR Professionnel
 L’IR Salarial

Préparé par : Encadré par :

BENYAMNA Salima Mr. NMILI Mohammed

ELJANATI Hamza

HASSANI Safae

Année Universitaire

2016-2017

P a g e 31 | 106
Applications
IR Professionnel

Exercice :
Monsieur X est un promoteur immobilier vous communique les données
suivantes de l’exercice 31-12-2016 :

Le résultat comptable de la société est une perte de 135 500 Dhs.

L’analyse des charges :


1. Facture de matières du 25.04.2016 montant 10 000 Dhs payé en
espèces,
2. Règlement en espèces d’une facture relative aux frais de téléphone de
13 500 Dhs TTC,
3. Salaire annuel de Mr X 260 000 Dhs,
4. Salaire de la fille de Mr X (Secrétaire) 45 000 Dhs,
5. Un appartement d’un montant de 400 000 Dhs acquis en janvier 2016
est porté en compte de charges. Mr X vous précise et vous apporte la
preuve que cet appartement d’usage professionnel (Logement du
personnel nouvellement recruté),
6. Majoration de retard sur paiement tardif de la taxe professionnel 450
Dhs,
7. Facture d’honoraire de l’avocat de l’entreprise 8 000 Dhs TTC
correspondant au divorce de sa fille.
8. Cadeau publicitaire portant la raison sociale de l’entreprise au P.U de
80 Dhs,
9. DEA d’un montant 52 000 Dhs d’une voiture de tourisme acquis à
l’état neuf le 10/05/2015, le prix d’achat est de 260 000 Dhs TTC.
10. Provision pour dépréciation des créances évaluée à 10% du montant
total, soit une dotation de 18 000 Dhs.
11. Une voiture de type Mercedes pour une période de 2 mois .le Montant
de la location est de 20 000 Dhs,
12. Frais de déplacement : 10 000 Dhs il s’agit d’une partie de chasse
organisée pour ses principaux clients.

L’analyse des produits :

P a g e 32 | 106
 Produits de location d’une machine 80 000 Dhs,
 Encaissement d’arrhes relatives à une promesse de vente d’un
appartement. Montant en compte de produits 110 000 Dhs. Le contrat
définitif n’a pas encore été conclu au 31/12/2016.
 Dividendes 28 000 Dhs,
 Indemnité d’assurance vie 90 000 Dhs, cette assurance avait été
contractée sur la tête de l’ex-directeur au profit de l’entreprise .La
prime versée depuis janvier 2005 s’élevait à 4 000 Dhs annuellement.
L’indemnité a été encaissée en octobre 2016.

Travail à faire :

1/ Calculer le résultat fiscal net de l’entreprise X au titre de 2016


sachant que le déficit de 2015 a été de 84 000 Dhs.

2/ Calculer l’IR à payer sachant que Monsieur X :

 la base de la CM au titre de 2016 est de 4 600 000 Dhs au titre de


2016.
 A acquitté une cotisation minimale le 30/01/2015 d’un montant de
23 000 Dhs ;
 Mr X est marié et père de 2 enfants.

Annexe

Barème annuel Barème mensuel


Tranche de revenu Taux Somme à Tranche de revenu Taux Somme à
en % déduire en % déduire
0 - 30 000 0 0 0 – 2 500 0 0
30 001 – 50 000 10 3 000 2 501 – 4 166,67 10 250
50 001 – 60 000 20 8 000 4 167 – 5 000 20 666,67
60 001 – 80 000 30 14 000 5 001 – 6 666,67 30 1 167,67
80 001 – 180 000 34 17 200 6 667 – 15 000 34 1 433,33
Au-delà de 180 000 38 24 400 Au-delà de 15 000 38 2 033,33

P a g e 33 | 106
Corrigé du cas de l’IR Professionnel

Eléments Commentaire Réintégrations Déductions

Résultat 135 500


comptable

Analyse des
charges

1/facture de RAS :
matière
Dans le cadre de la lutte contre
l’informel et afin d’inciter les
entreprises à plus de transparence
dans leurs transactions, l’article 8
de la L.F n° 70-15 précitée a
modifié les dispositions de l’article
11-II précité pour prévoir que les
charges dont le règlement n’est
pas justifié par les moyens de
paiement précités ne sont
admises en déduction du résultat
fiscal que dans la limite de dix
mille (10.000) dirhams, par jour et
par fournisseur et sans que le
montant mensuel de ces charges
dépasse cent mille (100.000)
dirhams, par fournisseur.
Les montants de dix mille (10.000)
dirhams et de cent mille (100.000)
dirhams précités s’entendent, taxe
sur la valeur ajoutée comprise.

2/Règlement en Le montant payé en espèce est 3 500


espèce d’une supérieur à 10 000, donc on
réintègre la différence entre
facture de 13500 et 10000
téléphone
En vertu de l’article 11-II du
C.G.I., ne sont déductibles du
résultat fiscal que dans la limite de
dix mille 10000 dirhams par jour
et par fournisseur sans dépasser
cent mille 100000 dirhams par
mois et par fournisseur, les
dépenses afférentes aux charges
visées à l’article 10 (I-A,B et E)

P a g e 34 | 106
et dont le règlement n'est pas
justifié par chèque barré non
endossable, effet de commerce,
moyen magnétique de paiement,
virement bancaire, par
compensation ou par procédé
électronique.

3/Salaire annuel Le salaire du dirigeant : dans le 260 000


cadre de l’IR sont exclues du droit
à déduction les rémunérations
allouées à l’entrepreneur individuel
et au principal associé

4/salaire de sa fille RAS : contrepartie du travail


fournis

5/Appartement Amortissement de 4%. 400 000 16 000


d’usage
professionnel Article 133-I page 166 : droit
proportionnel

l’acquisition de locaux construits,


par des personnes physiques ou
morales autres que les
établissements de crédit et
organismes assimilés, Bank Al-
Maghrib, la Caisse de dépôt et de
gestion et les sociétés
d’assurances et de réassurance,
que ces locaux soient à usage
d’habitation, commercial,
professionnel ou administratif.
Bénéficient également du taux de
4%, les terrains sur lesquels sont
édifiés les locaux précités, dans la
limite de cinq (5) fois la superficie
couverte ;

6/Majoration de Les majorations sur paiement 450


retard TP d’impôt ne sont pas déductibles
(légale)

L’article 11-I du C.G.I. prévoit que


les amendes, pénalités et
majorations de toute nature mises
à la charge des sociétés pour
infractions aux dispositions
législatives ou réglementaires ne
sont pas déductibles .NC-717
page 187

P a g e 35 | 106
7/Horaire d’un Relatif à une dépense personnelle 8 000
avocat correspond non liée à l’exploitation.
au divorce de sa
fille

8/Cadeaux RAS : Rien à faire, car le montant


publicitaire du cadeau il ne dépasse pas 100
DH et portent la raison sociale

Conformément aux dispositions de


l’article 10 (I-B-1°) du C.G.I.,
sont déductibles, les cadeaux
publicitaires d'une valeur unitaire
maximale de cent (100) dirhams
portant soit la raison sociale, soit le
nom ou le sigle de la société, soit
la marque des produits qu'elle
fabrique ou dont elle fait le
commerce. NC PAGE 138

9/DEA d’une RAS


voiture de
tourisme La dotation de voiture de tourisme
limité à
300000×20%×8/12=40000 DH.
Donc ce cas le prix d’acquisition
ne déplace pas la limite de 300000
donc la dotation est déductible
rien à signaler.

Article 10- I Page 27 CGI

le taux d’amortissement du coût


d’acquisition des véhicules de
transport de personnes, autres
que ceux visés ci-dessous, ne peut
être inférieur à 20% par an et la
valeur totale fiscalement
déductible, répartie sur cinq (5)
ans à parts égales, ne peut être
supérieure à trois cent mille
(300.000) dirhams par véhicule,
taxe sur la valeur ajoutée
comprise.

10/Provision pour Évolution forfaitaire de 18 000


dépréciations des provision ; non déductible.
créances
La déductibilité de la provision
pour créance douteuse est
conditionnée par l’introduction
d’un recours judiciaire dans un
délai de 12 mois suivant celui de
sa constitution. Article 10-I page

P a g e 36 | 106
28.

11/Voiture de RAS : lorsque la durée de location


tourisme Mercedes d’un véhicule est inférieure à 3
mois aucune régularisation fiscale
n’est exigée donc c’est une charge
déductible. Article 10- I Page 27
CGI

12/frais 10 000
déplacement

Analyse des
produits

Produit de location RAS : Produit accessoire


imposable : Il s’agit des produits
de locations divers autre que celles
portant sur les immeubles non
affectés à l’exploitation, des
commissions et courtages, des
produits de services exploités dans
l’intérêt du personnel, etc. NC
PAGE 106

-Encaissement Non imposable car c’est une 110 000


d’arrhes garantie à imputer aux dépôts et
cautionnement et non aux produits

-Dividendes Les dividendes et autres produits 28 000


de participation, ainsi que ceux de
source étrangère, sont compris
dans les produits financiers de la
société bénéficiaire en tenant
compte de l’abattement de 100%
prévu par les dispositions de
l’article 73 (II - C-Dernier
paragraphe) du C.G.I. Les
dividendes subissent à un retenu à
la source à titre de l’IR libératoire
de 15% en matière d’IR.

P a g e 37 | 106
-Indemnités Il s’agit d’un produit non 44 000
assurance-vie courante imposable, mais il
faut déduire les primes déjà
versé pendant 10ans 4 000 x
10= 40 000

Cas particulier des indemnités


d'assurance : En cas de décès du
dirigeant, ou en fin de contrat, les
sommes encaissées, en vertu des
contrats d'assurances passés au
profit de la société elle-même sur
la tête de son personnel dirigeant
(chef d'entreprise, administrateur
ou gérant de société, directeur) ou
de certains collaborateurs,
constituent un profit imposable
sous déduction des primes versées.
NC PAGE 114

Total 699 950 333 500

1/-Calcul du résultat fiscal :

RF= 669 950 – 333 500 = 366 450

RF net = 366 450 – déficit 2015

= 366 450 – 84 000 = 282 450 Dhs

RF Net = 282 450 Dhs.

2/-Calcul de l’IR dû :

IR = 282 450 * 38% - 24 400 = 82 931

CM de l’exercice 2016 = (4 600 000*0,5%)= 23 000

On constate que l’IR est supérieur à la CM donc on paye l’IR

Cotisation minimale concernant l’exercice de 2015 : 23 000*

(*) Suppression de l’imputation de la cotisation minimale en matière d’IS


et d’IR au titre des revenus professionnels et agricoles.

Pour consacrer le principe de minimum d’imposition acquis définitivement


au Trésor, l’article 8 de la loi de Finances 2016 a modifié les dispositions de

P a g e 38 | 106
l’article 144-I-E du CGI en supprimant le mécanisme précité d’imputation
de la cotisation minimale.

IR net à payer = 82 931– (30*12*3) = 81 851

IR Net dû = 81 851 Dhs.

*********************************

P a g e 39 | 106
IR Salarial

Exercice 1 :
Monsieur Y est un salarié marié. Il a deux enfants âgés respectivement de 20 et
27 ans. Le bulletin de paie de Monsieur Y de janvier 2015 fait ressortir ce qui suit :

 Salaire de base : 6 500 Dhs


 Indemnité de fonction : 1 500 Dhs
 Indemnité de déplacement justifié : 800 Dhs
 Indemnité de caisse : 250 Dhs
 Allocation familiale : 350 Dhs
 Participation aux frais scolaires : 450 Dhs
 Cotisations sociales : 374,4 Dhs
Travail à faire : Calculer l’IR de Monsieur Y.

Exercice 2 :
Monsieur Z est un salarié qui habite à Fès, et qui travaille depuis l’année 2000
au sien d’une entreprise spécialisée en industrie des composants des voitures
installée à Tanger.

On vous informe que Monsieur Z est marié. Sa femme a un revenu annuel de


54 000 Dhs par an, avec 4 enfants âgés respectivement de 15 ans 24 ans 26 ans et
29 ans dont le premier est étudiant, les deux avant derniers sont salariés et touchent
respectivement 2 000 et 4 500 Dhs par mois et le dernier souffre d’un handicap et
incapable à subir à ses besoins personnels.

Informations complémentaires :
1 / Le salaire de base : 7500 Dhs
2 / Les heures supplémentaires : 1 320 Dhs
3 / La Prime de rendement : 750 Dhs
4 / La Prime d’ancienneté : 1 125 Dhs
5 / Une indemnité de risque professionnel d’un montant de 1 000 Dhs à
cause de certaines tâches qui représentent des dangers pour ses exerçants.
6 / Une indemnité de déplacement de 2000 Dhs dont 500 Dhs non justifiés.
7 / Allocation familiale : 450 Dhs

P a g e 40 | 106
8 / Voiture de service : 2 500 Dhs
9 / Logement : 2 100 Dhs
10 / Tél, Eau et Electricité : 500 Dhs
11 / L’entreprise accorde à monsieur Z des bons de restauration sur 26 jours
de travail par mois dont le montant s’élève à : 650 Dhs.
12 / les charges sociales sont réparties comme suit :
 Les charges sociales de la CNSS : 617.30 Dhs
 Cotisation pour assurance groupe : 200 Dhs par mois.
13 / Monsieur Z dispose d’un appartement, acquis en 2012 d’une superficie de
80 m ² et d’un montant de 250 000 Dhs à crédit sur 10 ans avec un intérêt
mensuel de 115 Dhs. Le principal payé chaque mois est de 2 080 Dhs.

Travail à faire :
1 / Calculer le montant du salaire net imposable de monsieur Z.

2 / Calculer IR Dû à payer par monsieur Z au titre de mois de Novembre.

Annexe

Barème annuel Barème mensuel


Tranche de revenu Taux Somme à Tranche de revenu Taux Somme à
en % déduire en % déduire
0 - 30 000 0 0 0 – 2 500 0 0
30 001 – 50 000 10 3 000 2 501 – 4 166,67 10 250
50 001 – 60 000 20 8 000 4 167 – 5 000 20 666,67
60 001 – 80 000 30 14 000 5 001 – 6 666,67 30 1 167,67
80 001 – 180 000 34 17 200 6 667 – 15 000 34 1 433,33
Au-delà de 180 38 24 400 Au-delà de 15 000 38 2 033,33
000

P a g e 41 | 106
Corrigé des exercices cas de l’IR Salarial

Exercice 1 :
1 / Calcul du salaire brut globale (SBG) :

Salaire brut globale = Salaire brut imposable + Elément exonéré

Article 56 / page 59 CGI (Définition des revenus salariaux et


assimilés)

+ Le salaire de base mensuel de monsieur Y est égale à = 6 500 Dhs

+ Indemnité de fonction = 1 500 Dhs

+ Indemnité de déplacement justifié = 800 Dhs

+ Indemnité de caisse = 250 Dhs

+Allocation familiale = 350 Dhs

+ Participation aux frais scolaires = 450 Dhs

Donc le salaire brut globale (SBG) = 6 500 + 1 500 + 800 + 250 + 350 + 450

SBG = 9 850 Dhs.

2 / Calcul du salaire brut imposable (SBI) :

Le revenu brut imposable est égal au revenu brut global exclusion faite
des sommes exonérées prévues à l’article 57 page 59 du C.G.I.

P a g e 42 | 106
Salaire brut imposable = Salaire brut global - Eléments exonérés

On a SBG = 9 850 Dhs.

 Les éléments exonérés :


Article 57 / page 59 CGI (Exonérations)

+ Indemnité de déplacement justifié = 800 Dhs

+ Indemnité de caisse = 250 Dhs

+ Allocation familiale = 350 Dhs

SBI = 9 850 – (800 + 250 + 350)

SBI = 8 450 Dhs.

3 / Calcul du salaire net imposable (SNI) :

Le revenu imposable s’obtient en retranchant des rémunérations brutes


imposables, les charges expressément visées à l’article 59 du C.G.I.

Article 58 / page 62 CGI (Détermination du revenu imposable)

Salaire net imposable = Salaire brut imposable - les déductions

On a SBI = 8 450 Dhs.

 Les déductions :
Article 59 / page 64 CGI (Déductions)

+ Les frais professionnels :

FP = 20% x (SBI -les avantages en nature et en argent)

Les avantages en argent et en nature :

 Participation aux frais scolaires = 450 Dhs


FP = 20% x (8 450 - 450) = 1 600 Dhs.

P a g e 43 | 106
(Ce qui respecte la limite de 2 500 Dhs par mois.)

+ Les charges déductibles :

 Cotisations sociales = 374,4 Dhs

SNI= 8 450 – (1 600 + 374,4)

SNI = 6 475 ,6 Dhs.

4 / Calcul de l’IR (Brut) :

IR brut = (SNI x taux appliqué)- somme à déduire

Article 73 / page 77 CGI (Taux de l’impôt)

IR brut = 6 475,6 * 30% - 1 167,67= 775,01 Dhs

5 / Calcul d’IR (Net) à payer :

IR net = IR brut - déductions sur impôts

 Les déductions sur impôts :


Article 74 / page 81 du CGI (Réduction pour charge de famille)

Monsieur Y a le droit de déduire en ce qui concerne les charges familiales :

 Sa femme.
 Ses deux enfants.
Donc il a le droit à 3 déductions.

IR (Net) = 775,01 - [(360/12) x 3] = 685,01

IR (Net) = 686 Dhs.

Exercice 2 :
Question 1 :

1 / Calcul du salaire brut globale (SBG) :

P a g e 44 | 106
Salaire brut globale = Salaire brut imposable + Elément exonéré

Article 56 / page 59 CGI (Définition des revenus salariaux et


assimilés)

+ Le salaire de base mensuel de monsieur Z est égale à = 7 500 Dhs.

+ Les heures supplémentaires = 1320 Dhs par mois.

+ La Prime de rendement = 750 Dhs par mois.

+ La Prime d’ancienneté = 1 125 Dhs par mois.

+ Une indemnité de risque professionnel = 1 000 Dhs par mois.

+ Une indemnité de déplacement = 2 000 Dhs.

+Allocation familiale = 450 Dhs

+ Voiture de service = 2 500 Dhs.

+ Logement = 2 100 Dhs par mois.

+ Tél, Eau et Electricité = 500 Dhd

+ Bons de restaurations = 650 Dhs par mois.

Donc le salaire brut globale (SBG) = 7 500 + 1 320 + 750 + 1 125 + 1 000 + 2
000 + 450 + 2 500 + 2 100 + 500 + 650

SBG = 19 895 Dhs.

2 / Calcul du salaire brut imposable (SBI) :

Le revenu brut imposable est égal au revenu brut global exclusion faite
des sommes exonérées prévues à l’article 57 / page 59 du C.G.I.

Salaire brut imposable = Salaire brut global - Eléments exonérés

On a SBG = 19 895 Dhs.

 Les éléments exonérés :


Article 57 / page 59 CGI (Exonérations)

+ Indemnité de déplacement justifié :

P a g e 45 | 106
On a une indemnité de déplacement = 2000 DH dont 500 DH non justifiés,
donc l’indemnité de déplacement justifiée = 2000 – 500 = 1500 DH.

+ Allocation familiale = 450 Dhs

+ Bons de restauration :

On a le montant des bons de restauration est de 650 Dhs sur 26 jours du


travail, donc 25 Dhs pour chaque jour, mais le montant exonéré limité à 20
Dhs x 26 jours = 520 D. Ce qui respecte également la première condition.

Donc : SBI = 19 895 -1500-450-520

SBI = 17 425 Dhs.

3 / Calcul du salaire net imposable (SNI) :

Le revenu imposable s’obtient en retranchant des rémunérations brutes


imposables, les charges expressément visées à l’article 59 / page 64 du C.G.I.

Article 58 / page 62 CGI (Détermination du revenu imposable)

Salaire net imposable = Salaire brut imposable - les déductions

On a SBI = 17 425Dhs.

 Les déductions :
Article 59 / page 64 CGI (Déductions)

+ Les frais professionnels :

FP = 20% x (SBI -les avantages en nature et en argent)

Les avantages :

A- Avantage de voiture = 2 500 Dhs.


B- Avantage de logement = 2 100 Dhs.
C- Tél, Eau et Electricité = 500 Dhs
Donc la somme des avantages = 2 500 + 2 100 + 500 = 5 100 Dhs.

FP = 20% x (17 425 – 5 100) = 2 465 Dhs.

Ce qui respecte la limite de 2 500 Dhs par mois.

P a g e 46 | 106
+ Les charges déductibles :

A- Charges sociales la CNSS = 617,3 Dhs par mois.


B- Cotisation pour assurance groupe = 200 Dhs par mois.
+ Logement principal :

Puisque le logement respecte la condition d’un logement social avec une


superficie qui est entre 50m2 et 80m2 (Article 92-I-28 / page 104 du CGI) ; on
va déduire les intérêts dans la limite de 10% du salaire brut imposable.

SBI = 17 425 – 2 465 – 617.3 – 200 = 14 142,43

 Intérêts : dans la limite de (14 142,7*10% = 1 412,27 Dhs) ;


 Principal : 2 080 Dhs

SNI = 17 425 – (2 465+617,3+200+1 412,27 + 2 080)

SNI = 10 650.43 Dhs.

Question 2 :

1 / Calcul de l’IR (Brut) :

IR brut = (SNI x taux appliqué)- somme à déduire

Article 73 / page 77 CGI (Taux de l’impôt)

IR brut = 10 650,43* 34% - 1433,33 = 2 187,82 Dhs

2 / Calcul d’IR (Net) à payer :

IR net = IR brut - déductions sur impôts

 Les déductions sur impôts :


Article 74 / page 81 CGI (Réduction pour charge de famille)

Monsieur Z a le droit de déduire en ce qui concerne les charges familiales


que :

P a g e 47 | 106
 Sa femme.
 Son enfant étudiant âgé de 15 ans.
 Son enfant salarié de 26 ans (dont le salaire ne dépasse pas 2 500 Dhs
soit 30 000 Dhs)
 Son enfant handicapé.
Donc il a le droit à 4 déductions.

IR (Net) = 2 187,82 - [30x 4] = 2 067,82

IR (Net) = 2 068 Dhs.

P a g e 48 | 106
Master Spécialisé :
Management Commercial et Financier

Matière : Fiscalité
Thème de recherche :
La Taxe Professionnelle et la Taxe sur Services
Communaux

Encadré par :
- Mr NMILI Mohammed

Réalisé par :
- BEDDAA Mohammed
- BENTALHA Badr
- BENSLIMANE Mohammed
- El BOUZAKRI EL IDRISSI Youssef

Année universitaire : 2016/2017

P a g e 49 | 106
Taxe Professionnelle – Taxe de Services Communaux
Exercice 1 :
Mr Ahmed est un médecin (classe 2). Il paye mensuellement en 2016 un montant de
2 500 DH comme loyer de son cabinet pris en location.
TAF : Calculer la TP et la TSC pour l’année 2016

Exercice 2 :
Une entreprise vous communique les éléments de son actif immobilisé pour le
1/1/2010 (Date de création) :
 Fond commercial 100 000 DH
 Terrain 2 500 000 DH
 Construction 350 000 DH
 Matériel et outillage 400 000 DH
 Matériel Informatique 25 000 DH
 Matériel de transport 24 000 DH
L’entreprise appartient à la classe 3 de la Taxe Professionnelle et travaillent dans une
commune urbaine.
Sans changement dans les éléments de son bilan avant l’année 2016, l’entreprise a
cédé avant le 31/12/2015 25% de son matériel et outillage et a acquis un nouveau
matériel d’une valeur de 200 000 DH en 2016.
1) Calculer la taxe professionnelle pour l’année 2010 et 2016 ;
2) Calculer la taxe sur services communaux pour l’année 2010 et 2016 ;

Exercice 3 :
L’hôtel Moubarak dispose des éléments suivants pour son activité en 2016.
Nature des biens Valeur
Terrains 14 000 000
Constructions exploité par l’hôtel 9 000 000
Agencement et Aménagement 3 500 000
Matériels fixes 1 000 000
Total 27 500 000

TAF : Calculer la TP et la TSC de 2016 sachant que l’hôtel Moubarak est classé
à la classe C1.

Exercice 4 :
La société MATRI a créée en Janvier 2001 deux activités à Meknès et à Fès. Les deux
activités ont démarré en 2001.Le coût d’investissement des deux activités est comme
suit : (TVA 20%)

Nature des immobilisations Coût d’investissement TTC


Meknès Fès
Terrain 62 400 000 8 400 000
Constructions 6 000 000 3 600 000
Matériel fixe 7 800 000 66 000 000
Total 76 200 000 78 000 000
TAF : Calculer la TP et la TSC au titre de l’année 2016 sachant que la société est
classée à la classe C3.

Exercice 5 :

P a g e 50 | 106
Soit un établissement privé d’enseignement classée à la classe C3 et possédant les
immobilisations suivantes :
- Terrain 1 000 000 DH
- Construction 2 500 000 DH (dont 80% est affecté à l’enseignement et le reste
pour des activités administratives)
- Internat privé pour les étudiants 3 000 000 DH
- Mobilier de bureau 40 000 DH
- Matériel de transport 120 000 DH
Travail à faire : Calculer la TP et la TSC pour l’année 2016
Exercice 1 :

loyer 2500
loyer
annuel (2500*12) 30000
VL 30000
TP 30000*20% 6000
Min TP 600
TP a payer 600
TSC 30000*10,5% 3150
article 7 de la loi 47 06 relative à la
fiscalité locale

Exercice 2 :
1) pour l'année 2010 la TP est exonérée vu que l'entreprise a 5 ans d'exonération loi de finance 2016
pour la TSC
Terrain 2500000 75000 25000000*3%
construction 350000 10500 3500000*3%
MO 400000 12000 400000*3%
mi 25000 750 25000*3%
Matériel de transport est exonéré : source Article 6 – I – A 33 de la
Mt 24000 loi n° 47/06
VL 98250
TSC 10316,25 192750*10,5%
2) Pour l'année 2016 : TP ET TSC imposables
Terrain 2500000 75000
construction 350000 10500
mo restant 300000 9000
0
mo acquis 200000 Exonération 5 ans
MI 25000 750
total VL 95250
TP 9525
base tsc 101250 95250+200000*3%
Tsc 10631,25

Exercice 3 :

P a g e 51 | 106
Nature des biens Valeur VL classe C1
1400000 14000000*3%=
Terrains 0 420000
Constructions exploité par l’hôtel 9000000
=(90000000+3500000+1000000)
Agencement et Aménagement 3500000 *1%=
Matériels fixes 1000000 135000
Total
Valeur locative 420000+135000 = 555000
TP 555000* 30% 166500
TSC 555000*10,5% 58275

Exercice 4 :
Coût
Nature des d’investissement
immobilisations TTC
Meknes HT VL
Terrain 62400000 52000000 1560000
Constructions 6000000 5000000 150000
Matériel fixe 7800000 6500000 195000
somme 76200000 63500000 1905000
Pour HT : Article 6 de la loi 47 06 Montant des investissements HT

Coût
Nature des
d’investissement
immobilisations
TTC
Fès HT VL
Terrain 8400000 7000000 210000
Constructions 3600000 3000000 90000
Matériel fixe 66000000 55000000 1650000
somme 78000000 65000000 1950000

Total des
investissement 128500000 TP TSC
Valeur
locative
Meknes VL 405000*50000/128500000 741245,14 74124,51 77830,74
Fes VL 1950000*50000000/12850000 758754,86 75875,49 79669,26

P a g e 52 | 106
Pour tenir compte du plafond de 50.000.000 DH et répercuter son incidence sur les valeurs
locatives au niveau de chaque établissement, il faut connaitre le montant total au niveau
national des immobilisations imposables.

Pour obtenir la valeur locative imposable compte tenu du plafond, il suffit, d’après les
circulaires de la direction des imports Note circulaire 706 p 28 29, de multiplier la valeur
locative normale de chaque établissement par le rapport suivant : plafond/Total national des
investissements imposables.

Exercice 5 :

Terrain 1000000 30000


Construction 2500000 15000 250000*20%*3%
Internat privé pour les étudiants 3000000 non
Mobilier de bureau 40000 1200 40000*3%
Matériel de transport 120 000 non
VL 46200
TP 4620
min TP 300
TP a payer 4620
TSC 4851

P a g e 53 | 106
MASTER MANAGEMENT
COMMERCIAL ET FINANCIER

Droit D’enregistrement :
Cas de synthèse et corrige

Travail élaboré par : Encadré par :

- DARIOUCH Mehdi - Mr NMILI Mohamed


- TAZI Dounia
- FECHTALI Rim
- DARIF Manal
- EL MEHRAJI Houda

Année Universitaire

2016/2017

P a g e 54 | 106
Cas : Droits d’enregistrement
Exercice 1 :
La SARL Tazi est constitué le 01/01/2005 avec un capital de 1 000 000 dhs divisé en
10000 parts social de 100dhs.

Exercice 2 :

La SARL Mina est constitué le 01/01/2005 avec un capital de 800 000 dhs

Les apports sont réalisés de la manière suivante :

 M. Mehdi apporte une construction d’une valeur 30 0000 grevé d’une dette de 100 000 que
l’entreprise prendra en charge.
 Des numéraires d’un montant de 200 000 dhs sur lesquels il reçoit en contrepartie 2 000
parts social.
 Les 2 autres apportent à leur entreprise les éléments suivants :
 Local : 300 000
 Matière première : 200 000
 Client : 150 000
 Fournisseurs : 50 000
 En reçoivent 6000 parts social.

1. 02/05/2007 la société Tazi procède à une augmentation de capital pour financer des
équipements. La banque a exigé une augmentation d’un montant de 400000dhs.

2. Le01/04/2009 pour la nouvelle activité de l’entreprise, on a acquis un fonds de commerce


composé de :
 Marque de fabrication, modèle industriel, clientèle à 400 000dhs.
 Créance client de 10 000dhs
 Marchandise en stock 20 000 dhs
 Effet de commerce non échu de 30 000dhs.

3. Le 01/05/2007 la société a acquis :


 un appartement à usage professionnel 500 000dhs,
 un terrain d’un projet agricole 300 000dhs
 L’achat d’un appartement à caractère social 250 000dhs
 l’achat d’un terrain nu évalué à 400000dhs à usage commercial destiné à la construction d’un
dépôt dans un délai non précisé dans l’acte d’acquisition ;
 l’acquisition d’un terrain de 400000dhs destiné à la construction d’un local l’entreprise s’est
engagée pour le bâtir dans un délai maximum de 7 ans.

P a g e 55 | 106
4. Suit à un désaccord sur la gestion de la société, un associé s’est retiré en cédant ses parts
sociales à une personne non associé que les autres ont approuvé. La cession des parts sociales
s’est élevée à 350000dhs.

5. Pour compenser sa perte la société décide de réduire son capital d’un montant de 200000dhs

TAF : calculez les droits d’enregistrement dû

Exercice 3 :
Mr Aziz homme d’affaire marocain a procédé à deux donations :
 Donation d’un appartement de 300000dhs a sa fille unique
 Donation garage à son cousin d’une valeur de 140000dhs

TAF : calculez les droits d’enregistrement dû

Exercice 4 :
1. la société X décide d’acquérir un local à usage professionnel financer avec crédit-bail le local
est évalué à 300000dhs, et le loyer annuel est de 30000dhs pour une durée de 10ans
2. location d’un terrain agricole pour une durée illimitée. le loyer annuel est de 20 000 dhs
3. la société prend en bail emphytéotique une construction évaluée à 300000dhs a une durée de
30ans, le loyer est évalué à 10000dhs

TAF : calculez les droits d’enregistrement dû

Corrigés de cas de droit d’enregistrement


Exercice 1 :
 Calcul de droit d’enregistrement sur apport pur et simple
1000000 x 1% = 10000
Article 133 de CGI D-10°
soumise au taux de 1% les constitutions ou les augmentations de
capital des sociétés ou des groupements d’intérêt économique
réalisées par apports nouveaux, à titre pur et simple, à l’exclusion
du passif affectant ces apports qui est assujetti aux droits de
mutation à titre onéreux, selon la nature des biens objet des
apports et selon l’importance de chaque élément dans la totalité
des apports faits à la société ou au groupement d’intérêt
économique.

P a g e 56 | 106
Exercice 2 :
1. Calcul de droit d’enregistrement sur apport pur et simple
800000 x 1% = 8000
 Droit d’enregistrement sur les apports au titre onéreux
« construction »
100000 x 4% = 4000

Article 133 du CGI F-1°


Soumise au taux de 4% l’acquisition de locaux construits, par des
personnes physiques ou morales autres que les établissements de
crédit et organismes assimilés, Bank Al-Maghreb, la Caisse de
dépôt et de gestion et les sociétés d’assurances et de réassurance,
que ces locaux soient à usage d’habitation, commercial,
professionnel ou administratif.
Bénéficient également du taux de 4%, les terrains sur lesquels sont
édifiés les locaux précités, dans la limite de cinq (5) fois la
superficie couverte.
 Droit d’enregistrement sur le fond commercial :
 Imputation des dettes fournisseur sur le local

Fraction = 50000/650000 = 0,076 x 30000 = 23076,07

Droit d’enregistrement dû : 23076,07 x 4% = 923,07


 Imputation des dettes fournisseurs sur la Matière
première :
Fraction = 0,076 x 200000 = 15200
Droit d’enregistrement dû : 15200 x 1,5=228

Article 133 C-10°


Soumis au taux de 1,5% les marchandises en stock cédées avec le
fonds de commerce lorsqu’elles font l’objet d’un inventaire détaillé
et d’une estimation séparée ;

 Imputation des dettes fournisseurs sur les créances


clients

P a g e 57 | 106
Fraction = 0,076 x 150000 = 11400
Droits dû = 11400 x 1,5% = 171

Total des droits d’enregistrement sur la constitution :

Total : 8000+ 4000 + 923,07 + 228 + 171 = 13322.07

2. Droit d’enregistrement sur augmentation du capital (Article 133


de CGI D-10°)
400000 x 1% = 4000
3. Droit d’enregistrement sur le fond de commerce
 Fonds de commerce : 400000 x 6% = 24000 dhs
 Éléments de fonds de commerce :
- Créances clients :10000 x 1,5% = 150 dhs
- Stocks de marchandises : 20000 x 1,5% = 300 dhs
- Effets de commerce non échu : 30000 x 1,5% = 450
dhs

Total des droits d’enregistrement sur le fond de commerce :

24000 + 150 + 300 + 450= 24900 dhs

4. Droits d’enregistrement d’appartement :


 500000 x 4% = 20000 dhs

Selon l’article 133 :


Sont soumis au taux de 4% : l’acquisition de locaux construits, par
des personnes physiques ou morales autres que les établissements
de crédit et organismes assimilés, Bank Al-Maghreb, la Caisse de
dépôt et de gestion et les sociétés d’assurances et de réassurance,
que ces locaux soient à usage d’habitation, commercial,
professionnel ou administratif.
Bénéficient également du taux de 4%, les terrains sur lesquels sont
édifiés les locaux précités, dans la limite de cinq (5) fois la
superficie couverte ;
 Droits d’enregistrement de terrain agricole :

300000 x 6% = 18000

P a g e 58 | 106
 Droits d’enregistrement dus à l’appartement à caractère
social :

250000 x 3% = 7500

Selon l’article 133 B-7 :


Soumis au taux de 3% la première vente de logements sociaux et
de logements à faible valeur immobilière.

 Droits d’enregistrement dus aux terrains :

Terrain nu sans engagement : 400000 x 6% = 24000 dhs

Terrain nu avec engagement : 400000 x 4% = 16000

Selon l’article 134 : I.- Pour l’application du taux réduit de 4%


prévu à l’article 133 (I- F- 2°)2 ci-dessus, l’acte d’acquisition doit
comporter l’engagement de l’acquéreur de réaliser les opérations
de lotissement ou de construction de locaux dans un délai
maximum de sept (7) ans à compter de la date d’acquisition.
L’acquéreur doit, en garantie du paiement du complément des
droits simples d’enregistrement et, le cas échéant, de la pénalité et
des majorations qui seraient exigibles au cas où l’engagement visé
ci-dessus n’aurait pas été respecté, fournir un cautionnement
bancaire ou consentir au profit de l’Etat une hypothèque.

5. Droits d’enregistrement de cession des parts social :

350000 x 4% = 14000

Selon l’article 133 du CGI F-3 :


Soumise au taux 4% les cessions de parts dans les groupements
d’intérêt économique, d’actions ou de parts sociales dans les
sociétés autres que celles visées au I- A- 2° du présent article.

P a g e 59 | 106
6. La réduction du capital est soumise au droit fixe de 200 dhs.

Selon l’article 135 du CGI 15°


Tous autres actes innommés qui ne peuvent donner lieu au droit
proportionnel.

Exercice 3 :
 Donation a sa fille : 300000 x 1,5% = 4500

Selon l’article 133 C-4 :


Les cessions à titre gratuit portant sur les biens visés à l’article 127
(I- A- 1°, 2° et 3°) ci-dessus, ainsi que les déclarations faites par le
donataire ou ses représentants lorsqu’elles interviennent en ligne
directe et entre époux, frères et sœurs ;

 Donation a son cousin : 140000 x 4% = 5600

Selon l’article 133 A-1 (taux normal)

Exercice 3 :
 Durée limitée : Le locale à usage professionnel donc le droit
exigible est le droit fixe de 200 dhs.
Selon l’article 135
Soumis au droit fixe de 200dh les baux et locations, cessions de
baux et sous-locations d’immeubles ou de fonds de commerce.
 Bail à durée illimitée : 20000 x 20 = 400000 dhs

400000 x 6% = 24000 dhs

 Bail emphytéotique : (10000 x 20) x 6% = 12000 dhs


Selon l’article 133
Soumis au taux de 6% les baux à rentes perpétuelles de biens
immeubles, baux emphytéotiques, ceux à vie et ceux dont la durée
est illimitée.

P a g e 60 | 106
Exposé sur le thème

La TaxaTion d’office

Réalisé par : Encadré par :

ED-DOUIB AMINA M. NMILI

HAJJAMI IMAD

ABDNOUR HAJAR

DARDOURI MARWA

P a g e 61 | 106
Année universitaire : 2016 /2017

PLan
Introduction
Première partie : Procédures de l’imposition d’office
et droit de réclamation

I. Champs d’application de la taxation d’office


1. Taxation d’office pour défaut de déclaration, déclaration
incomplète ou défaut de versement des retenues à la source
a. Défaut de déclaration

b. Déclaration incomplète

c. Défaut de versement des retenues à la source sur salaires

2. Taxation d’office pour infraction aux dispositions relatives à la


présentation des documents comptables et au droit de contrôle

II. Procédures de l’imposition d’office

III. Réclamation, dégrèvement et compensation


1. Droit et délai de réclamation
2. Dégrèvements, remises et modérations
3. Compensation
Deuxième partie : Imposition d’office : notification et
prescription
I Procédure de notification

II Prescription
1. Prescription pour l’IS, l’IR et la TVA

P a g e 62 | 106
2. Prescription pour les droits d’enregistrement
Conclusion

Le code Général des Impôts (C.G.I.) a institué un ensemble de règles régissant


les relations entre l’administration fiscale et le contribuable en matière de contrôle de
l’impôt et de contentieux.
D’après les textes fiscaux en vigueur, les relations entre le contribuable et
l’administration sont dominées par l’équation suivante : le contribuable est soumis à
l’obligation de souscrire sa déclaration dans un délai précis et impératif, en
contrepartie, l’administration dispose d’un droit de contrôle.

La taxation d’office, objet de cet exposé, constitue presque l’issue naturelle de


l’opération de la vérification fiscale dans la mesure où la taxation sanctionne de
manière systémique le comportement fiscal du contribuable qui ne se conforme pas à
la volonté de vérificateur.

P a g e 63 | 106
La première partie : Procédures de l’imposition
d’office et droit de réclamation

IV. Champs d’application de la TAXATION D’OFFICE


D’après le chapitre III du titre premier du deuxième livre du Code général des
impôts, la taxation d’office est un mode de taxation prévu par la loi à l’égard des
contribuables qui ne remplissent pas les obligations qui leur incombent en matière de :

 déclaration du résultat fiscal, de chiffre d’affaires, de revenu global de


profit ou de présentation d’actes ou de conventions ;
 présentation des documents comptables et au droit de contrôle;

3. Taxation d’office pour défaut de déclaration, déclaration


incomplète ou défaut de versement des retenues à la source

La taxation d’office pour défaut de présentation des déclarations ou de


déclaration incomplète est prévue à l’article 228 du Code général des impôts. Trois
cas se présentent :

a. Défaut de déclaration

La procédure de taxation d’office est applicable en matière d’I.S., d’I.R., de T.V.A.


et de D.E., à l’égard des contribuables qui ne produisent pas dans les délais prescrits :

 La déclaration du résultat fiscal et du chiffre d’affaires prévues par les articles


20 et 150 du C.G.I. ;

 La déclaration du revenu global prévue par les articles 82 et 85 du C.G.I;

 La déclaration de cession de biens ou de droits réels immobiliers prévue par


l’article 83 du .C.G.I. D.G.I Avril 2011 264

 La déclaration de cession de valeurs mobilières et autres titres de capital et de


créance prévue par l’article 84- I du C.G.I. ;

 La déclaration du chiffre d’affaires faisant ressortir éventuellement le


versement de la taxe correspondante prévue aux articles 120 et 111 du C.G.I. ;

 les actes et conventions obligatoirement assujettis aux droits d’enregistrement


prévus par l’article 127- I du C.G.I.

b. Déclaration incomplète

P a g e 64 | 106
La procédure de taxation d’office est applicable également pour les
contribuables qui produisent une déclaration incomplète ou un acte sur lesquels
manquent les renseignements nécessaires pour l’assiette, le recouvrement de l’impôt
ou la liquidation des droits en application des dispositions de l’article 228 (I- 2°) du
C.G.I.

c. Défaut de versement des retenues à la source sur salaires

La procédure de taxation d’office est également applicable en matière d’impôt


sur le revenu pour les contribuables qui n’effectuent pas ou ne versent pas au Trésor
les retenues à la source sur les revenus salariaux et assimilés dont ils sont
responsables, conformément aux dispositions des articles 8080 et 156 du C.G.I.,
relatifs aux versements des retenues au Trésor.

4. Taxation d’office pour infraction aux dispositions relatives à


la présentation des documents comptables et au droit de
contrôle

La taxation d’office pour infraction aux dispositions relatives à la présentation des


documents comptables et au droit du contrôle est prévue et réglementée par les
dispositions de l’article 229 du C.G.I.

V. Procédures de l’imposition d’office

Ces personnes, chacune dans son cas, sont invitées, par lettre recommandée avec accusé de
réception ou par remise directe, à déposer ou à compléter déclaration dans le délai de 30
jours suivant la date de réception de ladite lettre.
Selon la procédure d’imposition d’office, si ces personnes ne déposent ou ne complètent pas
leur déclaration dans le délai de 30 jours précité, l’administration les informe, par lettre
recommandée avec accusé de réception ou par remise directe, des bases qu’elle a évaluées
et sur lesquelles elles seront imposées d’offices si elles ne déposent pas ou ne complètent
pas leur déclaration dans un deuxième délai les 30 jours suivant la date de réception ladite
lettre ou de la remise directe.
Auquel cas, c'est-a-dires si la déclaration n’est pas déposée ou n’est pas complétée dans le
délai indiqué, l’administration établie l’imposition d’office.

P a g e 65 | 106
Cette taxation d’office tient compte des versements spontanés effectues, éventuellement
avant l’émission du rôle.
Les droits résultant de cette taxation ainsi les majorations y afférentes, ne peuvent être
contestes que par voie contentieuse c'est-a-dire que l’exercice de droit de réclamation.
 Les étapes conduisant à la taxation d’office :

Le contribuable ne déclare pas ou


dépose une déclaration incomplète

1ère lettre de notification l’administration fiscale invite le


contribuable à déposer ou à compléter sa déclaration dans le
délai de 30 jours suivant la date de réception de ladite lettre

Le contribuable ne dépose ou en Le contribuable dépose ou complète sa


complète pas sa déclaration dans le déclaration dans le délai indiqué.
délai précité (Fin de procédure)

2ème lettre l’administration informe le contribuable des bases sur lesquelles il


sera imposé d’office s’il ne dépose pas sa déclaration dans un 2ème délai de
30 jours

Le contribuable ne dépose ou ne Le contribuable dépose ou complète


complète pas sa déclaration dans le sa déclaration dans le délai indiqué
délai précité (Fin de procédure)

L’imposition d’office par l’administration (Fin de


procédure)

VI. Réclamation, dégrèvement et compensation

4. Droit et délai de réclamation

P a g e 66 | 106
Le droit de réclamation est un droit qui permet au contribuable de demander à
l’administration fiscale la révision des impôts, droits et taxes mis à sa charge, s'il estime que
ceux-ci sont irréguliers ou excessifs.

Conformément aux dispositions de l’article 235 du C.G.I. les contribuables qui contestent
tout ou partie du montant des impôts, droits et taxes mis à leur charge doivent adresser au
Directeur Général des Impôts ou à la personne déléguée par lui à cet effet leurs
réclamations :

 En cas d’Impôts, taxes et droits versés spontanément dans les six mois(6) qui suivent
l'expiration des délais de versement prévus aux articles 170, 171 , 173, 174 et 176 du C.G.I.
 En cas d’imposition par voie de rôle, état de produits ou ordre de recettes, dans les six mois(6)
suivant celui de la date de leur mise en recouvrement
Apres instruction, il est statué sur ces réclamations par le ministre chargé des finances
ou la personne déléguée par lui a cet effet conformément aux dispositions de l'article 235 du
C.G.I.

Si le contribuable n’accepte pas la décision rendue par l’administration ou, à défaut de


réponse de celle-ci dans le délai de trois (3) mois suivant la date de la réclamation, il peut
saisir le tribunal compétent dans un délai de trente (30) jours suivant la date de la
notification de la décision de l’administration ou suivant la date d’expiration dudit délai de
réponse de trois (3) mois (article 243 du C.G.I.)

5. Dégrèvements, remises et modérations (article 236)

 Le ministre chargé des finances ou la personne déléguée par lui à cet effet
doit prononcer, dans le délai de prescription prévu à l’article 232, le
dégrèvement partiel ou total des impositions qui sont reconnues former surtaxe,
double ou faux emploi.
 Il peut accorder à la demande du contribuable, au vu des circonstances
invoquées, remise ou modération des majorations, amendes et pénalités
prévues par la législation en vigueur.
 Une remise de 3% sur le montant de la commande des timbres est accordée
aux distributeurs auxiliaires, dûment habilités par l’administration fiscale pour
la vente au public desdits timbres

6. Compensation (article 237)

P a g e 67 | 106
 Lorsqu’un contribuable demande la décharge, la réduction, la restitution
du montant d’une imposition ou le remboursement de la taxe, l’administration
peut, au cours de l’instruction de cette demande, opposer à l’intéressé toute
compensation, au titre de l’impôt ou taxe concerné, entre les dégrèvements
justifiés et les droits dont ce contribuable peut encore être redevable en
raison d’insuffisances ou d’omissions non contestées dans l’assiette ou le calcul
de ses impositions non atteintes par la prescription.
 En cas de contestation par le contribuable du montant des droits
afférents à une insuffisance ou à une omission, l’administration accorde le
dégrèvement et engage, selon le cas, la procédure prévue à l’article 220 ou 221 .

P a g e 68 | 106
La deuxième partie : Imposition d’office : notification
et prescription

I. Procédure de notification
 LE LIEU DE NOTIFICATION ET LES MODALITES DE REMISE

Support juridique :

Article 219 du code général des


impôts

La notification est effectuée à l’adresse indiquée par le


contribuable dans ses déclarations ou correspondances à
l’administration

Soit par lettre Soit par remise en mains propres par


recommandée avec l’intermédiaire des agents assermentés de
accusé de réception. l’administration fiscale ou des agents du
greffe ou des huissiers de justice ou par voie
administrative.

Le document à notifier doit être :

Accompagné d’un certificat de remise


établi par l’administration en double
exemplaire et comportant le nom et la
qualité du notificateur, la date de
Présenté sous pli fermé. notification et l’identité de la personne
ayant reçu la notification.

 PERSONNES HABILITEES A RECEVOIR LA


NOTIFICATION

P a g e 69 | 106
La remise du pli vaut notification si elle est faite :

Au contribuable, à son domicile Au représentant légal de la


société ou entre les mains des
ou entre les mains de ses
employés ou de toute autre
parents ou de toute autre personne travaillant avec la
société destinataire.

En cas de refus dudit document après l’écoulement


d’un délai de 10 jours qui suit la date de refus de la
réception.

 Cas ou le document n’a pu être remise à l’adresse communiquée


par le contribuable à l’administration

Le document est considéré avoir été valablement notifié

S’il n’a pu être remis au contribuable à l’adresse qu’il a communiquée à l’inspecteur des
impôts lorsque l’envoi du document a été fait par :

 lettre recommandée avec accusé de réception ;


 l’intermédiaire des agents du greffe, des huissiers de justice ;
 voie administrative ;
Et qu’il a retourné avec la mention non réclamé, changement d’adresse, adresse
inconnue ou incomplète, locaux fermés ou contribuable inconnu à l’adresse indiquée.
Dans ce cas, le pli est considéré avoir été remis après l’écoulement d’un délai de dix
jours qui suit la date de la constatation de l’échec de la remise du pli précité.

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II. Prescription
3. Prescription pour l’IS, l’IR et la TVA
Les insuffisances ainsi que les erreurs et omission totales ou partielles constatées dans la
détermination des base d’imposition de l’IS, l’IR, la TVA des droits d’enregistrement ou le
calcule des impôts et taxes peuvent être réparées par l’administration jusqu’au 31 décembre
de la quatrième année suivant celle au cours de laquelle le contribuable a acquis le revenu
imposable ou effectue les opérations taxables.
Lorsque des déficits afférents à des périodes d’imposition prescrites ont été imputes sur des
revenus d’une période non prescrite, le droit de réparer peut s’étendre aux quatre dernières
périodes d’imposition prescrites. Toutefois, redressement ne peut excéder dans ce cas le
montant des déficits imputés les revenus de la période non prescrite.
Pour les impôts perçus par voie de retenue a la source, le droit de réparer peut s’exercer a
l’égard de la personne physique ou morale chargée d’opérer la retenue, jusqu’au 31
décembre de la quatrième année suivant celle au cours laquelle les sommes dues devaient
être versées au percepteur.
En cas de procédure d’imposition d’office, la prescription est interrompue par la première
lettre de notification (dite aussi de 1 rappel) prévue dans le cas de taxation d’office.
En cas de procédure de contrôle la prescription est interrompue par la première notification
des redressements envisagés par l’administration à la suite du contrôle fiscal et ce quelle
que soit la catégorie de revenue concernée.
De même la prescription est suspendue entre la date d’introduction du pourvoi devant la
commission locale de taxation et la fin suivant la date de notification de la décision prise en
dernier ressort soit par ladite commission, soit par la commission nationale du recours fiscal.
Mais il n’y a pas de prescription :
 Dans le cas de bénéfice frauduleux d’exonération ou de réduction. Les impôts et les droits
complémentaire ainsi que la pénalité t les majorations y afférentes dont sont redevables les
contribuables contrevenants ont immédiatement établis et exigibles en totalité pour toutes
les années ayant l’objet d’une exonération ou d’une réduction, même si le délai de
prescription a expiré.
 Dans le cas de cessation totale d’activité d’une entreprise suivis de liquidation, la rectification
des bases d’imposition a lieu a la suite d’une vérification de comptabilité effectuées, sans que
la prescription puisse être opposée à l’administration pour toute la période de liquidation. La
notification du résultat de cette vérification de comptabilité doit être adressée à l’entreprise
avant l’expiration du délai d’un an suivant la date du dépôt de la déclaration définitive du
résultat final de la liquidation.

4. Prescription pour les droits d’enregistrement

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Même pour les droits d’enregistrement, le délai de prescription pour les insuffisances de prix
ou de déclarations estimatives, exprimes dans les actes conventions et aussi de 4 ans à
compter de la date de l’enregistrement de l’acte ou de la convention.
Mais sont prescrites dans le délai de 10 ans à compter dans la date d’enregistrement des
actes concernes, les demandes des droits de la pénalité et des majorations devenus exigibles
pour non respect des conditions d’exonération ou de réduction des droits.
Le même délai de prescription de 10 ans est applicable aux demandes des droits de la
pénalité et des majorations dus sur les actes et conventions non enregistres et sur les actes
et conventions non enregistrés et sur les dissimulations dans le prix et charges, les sommes
ou indemnités, les soultes diverses évaluations, ainsi que du véritable caractère du contrat
ou de la convention.

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Les procédures fiscales codifient les relations entre l’administration fiscale et les
contribuables : la source juridique majeure est le livre des procédures fiscales qui codifie
donc toutes les relations d’imposition, de rectification d’imposition et de contentieux. Ces
dispositions sont spécifiques vis à vis des procédures pénales et administratives.
En effet, les déclarations fiscales se font toujours sous la responsabilité du contribuable ; ce
système révèle cependant un caractère déséquilibré dans les relations entre administration
fiscale et le contribuable dans la mesure où le législateur prévoit des règles mieux connues,
plus facilement applicable (de par l’action de la doctrine fiscale et de l’instruction fiscale)
Toutefois, les procédures fiscales ont beaucoup évolué au Maroc.
Précisant les droits et obligations des contribuables mais aussi de l’administration, ces
procédures ont marqué une amélioration qualitative importante avec la réforme fiscale
entreprise au début des années 80.

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Université Sidi Mohammed BenAbdellah

Ecole National de Commerce et de Gestion-Fès

Master Spécialisé :

Management Commercial et Financier


Semestre 2

THEME

La vérification de la comptabilité

Préparé Par : Encadré


Par :
BADRI Hiba
Mr.NMILI
EZZAKI Loubna
AGHARBI Samia
ALAOUI Meryem

Année Universitaire

2015/2016

P a g e 74 | 106
INTRODUCTION

Le système fiscal marocain a, depuis la fin du 19e siècle, connu une évolution
sous la pression des contraintes budgétaires, marquée par la période coloniale
ayant permis l’instauration des premiers impôts modernes et fondée, depuis
l’indépendance, sur le consentement, la solidarité et l'incitation économique,
pour aboutir actuellement à un système moderne comparable à ceux en
vigueur dans les pays développés à économie libérale.

En effet ce système fiscal moderne, s’appuie sur une relation de confiance


entre l’administration et les entreprises marocaines qui se traduit par une
auto-déclaration de leurs résultats fiscales, Ceci, sous entend, dans le cadre du
système déclaratif, que les contribuables dont la bonne foi est présumée,
souscrivent des déclarations réputées sincères jusqu’à preuve du contraire.

En outre, La vérification de comptabilité permet à l'administration de vérifier


la cohérence et la sincérité des écritures comptables, par rapport aux
déclarations effectuées par les contribuables. Ne sont donc concernés que les
bénéfices industriels et commerciaux, les bénéfices agricoles, les bénéfices
non commerciaux, l'impôt sur les sociétés et la TVA.

La philosophie de la vérification comptable passe généralement par une


procédure bien spécifique ; indiquée dans le C.G.I.

Dans cet exposé nous allons traiter dans un premier temps les différentes
étapes de la vérification comptable et dans un deuxième temps on va mettre
l’accent sur le droit de rectification de la base d’imposition.

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I. Droits et obligations au début de la procédure de vérification
1. L’avis de vérification

Les contribuables ont le droit d’être informés au début de la procédure de


vérification par un avis de vérification que l’administration doit
obligatoirement envoyer au moins quinze (15) jours avant la date fixée pour
cette procédure. Cet avis doit comporter :

 Le nom et le grade de l’agent vérificateur


 La période concernée par la vérification
 La nature des impôts, postes ou opérations à vérifier
 La date de début de l’opération de vérification, qui commence à partir
du 16éme jour suivant la date de notification dudit avis.

En cas de défaut d’envoi aux intéressés de l’avis de vérification dans le délai


précité, la procédure de rectification est frappée de nullité.

2. Droit d’être informé des droits et obligations en matière de


vérification

Les contribuables ont le droit d’être informés de leurs droits et obligations en


matière de contrôle fiscal. L’administration doit obligatoirement accompagner
l’avis de vérification d’une copie de la charte du contribuable.

En cas de défaut d’envoi aux intéressés de cette charte, la procédure de


rectification est frappée de nullité.

3. Forme de notification

L’administration doit notifier au contribuable l’avis de vérification dans Les


formes prévus dans l’Article 219 du CGI.

Article 219 : « La notification est effectuée à l’adresse indiquée par le


contribuable dans ses déclarations, actes ou correspondances communiqués à
l’inspecteur des impôts de son lieu d’imposition, soit par lettre recommandée
avec accusé de réception, soit par remise en main propre par l’intermédiaire

P a g e 76 | 106
des agents assermentés de l’administration fiscale, des agents du greffe, des
huissiers de justice ou par voie administrative.

Le document à notifier doit être présenté à l’intéressé par l’agent notificateur


sous pli fermé. La remise est constatée par un certificat de remise établi en
double exemplaire, sur un imprimé fourni par l’administration. Un exemplaire
de ce certificat est remis à l’intéressé.

Le certificat de remise doit comporter les indications suivantes :

- le nom et la qualité de l’agent notificateur ;

- la date de la notification ;

- la personne à qui le document a été remis et sa signature.

Si celui qui reçoit la notification ne peut ou ne veut signer le certificat, mention


en est faite par l’agent qui assure la remise. Dans tous les cas, cet agent signe
le certificat et le fait parvenir à l’inspecteur des impôts concerné.

Si cette remise n’a pu être effectuée, le contribuable n’ayant pas été rencontré,
ni personne pour lui, mention en est faite sur le certificat, lequel est signé par
l’agent et retourné à l’inspecteur visé à l’alinéa précédent.

Le document est considéré avoir été valablement notifié :

1°- s’il est remis :

- en ce qui concerne les personnes physiques soit à personne, soit à domicile,


entre les mains de parents, d’employés, ou de toute autre personne habitant ou
travaillant avec le destinataire ou, en cas de refus de réception dudit document
après l’écoulement d’un délai de dix (10) jours qui suit la date du refus de
réception ;

- en ce qui concerne les sociétés et les groupements visés à l’article 26 ,entre


les mains de l’associé principal, de leur représentant légal, d’employés, ou de
toute autre personne travaillant avec le contribuable destinataire ou, en cas de
refus de réception dudit document après l’écoulement d’un délai de dix (10)
jours qui suit la date du refus de réception.

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2 °- s’il n’a pu être remis au contribuable à l’adresse qu’il a communiquée à
l’inspecteur des impôts lorsque l’envoi du document a été fait par lettre
recommandée avec accusé de réception ou par l’intermédiaire des agents du
greffe, des huissiers de justice ou par voie administrative et qu’il a été retourné
avec la mention non réclamé, changement d’adresse, adresse inconnue ou
incomplète, locaux fermés ou contribuable inconnu à l’adresse indiquée. Dans
ces cas, le pli est considéré avoir été remis, après l’écoulement d’un délai de
dix (10) jours qui suit la date de la constatation de l’échec de la remise du pli
précité ».

4. Date de début de l’opération de vérification

L’opération de vérification ne doit commencer qu’à l’expiration du délai


minimum de quinze (15) jours suivant la date de la notification de l’avis de
vérification, soit à partir du 16ème jour suivant la date de notification dudit avis.

La date de commencement de l’opération de contrôle est constatée par un


procès verbal établi par l’administration et signé par les deux parties, dont une
copie est remise au contribuable.

Ce procès verbal daté, doit comporter notamment les informations suivantes :

 Le nom, prénom ou raison sociales de l’entreprise vérifiée ;


 La date de commencement de l’opération de contrôle ;
 Le nom et la qualité des signataires ;
 Les références de l’avis de vérification.

5. Lieu de vérification

Les documents comptables sont présentés dans les locaux, selon le cas, du
domicile fiscal, du siège social ou du principal établissement des contribuables
personnes physiques ou morales concernés, aux agents de l'administration
fiscale qui vérifient, la sincérité des écritures comptables et des déclarations
souscrites par les contribuables et s'assurent, sur place, de l'existence matérielle
des biens figurant à l'actif.

6. Obligation de Présentation des Documents Comptables

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Les contribuables ont l’obligation de mettre les documents comptables et
pièces justificatives à la disposition de l’agent chargé du contrôle à la date fixée
pour le contrôle.

Les documents comptables sont présentés dans les locaux, selon le cas, du
domicile fiscal, du siège social ou du principal établissement des contribuables
personnes physiques ou morales concernés, aux agents de l’administration
fiscale qui vérifient la sincérité des écritures comptables et des déclarations
souscrites par le contribuables et s’assurent, sur place, de l’existence matérielle
des biens figurant à l’actif.

Si la comptabilité est tenue par des moyens informatiques ou si les documents


sont conservés sous forme de microfiches, le contrôle porte sur l'ensemble des
informations, données et traitements informatiques qui concourent directement
ou indirectement à la formation des résultats comptables ou fiscaux et à
l'élaboration des déclarations fiscales, ainsi que sur la documentation relative à
l'analyse, à la programmation et à l'exécution des traitements.
Si l'avis de vérification est notifié au contribuable dans le délai prescrit, et si
l'intéressé refuse de mettre à la disposition de l'inspecteur les documents
comptables nécessaires à la vérification de ses déclarations, celui-ci engage la
procédure de mise en demeure prévue à l'Article 229 du C.G.I., laquelle peut
aboutir à une taxation d'office.

Article 229 : « Lorsqu’un contribuable ne présente pas les documents


comptables visés, selon le cas, aux articles 145 ou 146, ou refuse de se
soumettre au contrôle fiscal prévu à l’article 212, il lui est adressé une lettre,
dans les formes prévues à l’article 219, l’invitant à se conformer aux
obligations légales dans un délai de quinze (15) jours à compter de la date de
réception de ladite lettre.
A défaut de présentation des documents comptables dans le délai précité,
l’administration informe le contribuable, par lettre notifiée dans les formes
prévues par l’article 219, de l’application de l’amende prévue à l’article 191-I,
et lui accorde un délai supplémentaire de quinze (15) jours à compter de la

P a g e 79 | 106
date de réception de ladite lettre, pour s’exécuter ou pour justifier l’absence de
comptabilité.
Lorsque dans ce dernier délai le contribuable ne présente pas les documents
comptables ou si le défaut de présentation des documents comptables n’a pas
été justifié, il est imposé d’office, sans notification préalable avec application
de l’astreinte journalière prévue à l’article 191-I. Cette imposition peut,
toutefois, être contestée dans les conditions prévues à l’article 235. »

II. Droits et obligations pendant la procédure de vérification


1. Durée de vérification de la comptabilité

les opérations de vérification de comptabilité ne peuvent durer plus de trois


mois pour les entreprises dont le montant du chiffre d’affaires déclaré au
compte de produits et charges, au titre des exercices soumis a vérification, est
inferieur ou égale à cinquante millions de dirhams hors taxe sur la valeur
ajoutée.( l’Article 212 de la CGI)

Et plus de6 mois pour les entreprises dont le montant du chiffre d’affaires
déclaré au compte de produits et charges, au titre de l’un des exercices
soumis a vérification est supérieure a cinquante millions de dirhams hors
taxe sur la valeur ajoutée( l’Article 212 de la CGI).

Les délais de 3 mois et 6 mois ne tiennent pas compte des suspensions de la


vérification (Article 229) pour défaut de présentation des documents
comptables obligatoires ou refus de soumettre au contrôle.

L’inspecteur est tenu d’informer le contribuable, dans les formes prévues à


l’Article 219 de la date de clôture de la vérification.

Ainsi le contribuable a le droit de faire appel a un conseil de leur choix pour


les assister lors de l’opération de vérification, il dispose de la garantie de
choisir librement aussi bien le titre que l’effectif des personnes pouvant
remplir ce rôle d’assistance(l’Article 212 de la CGI).

2. Pouvoir d’appréciation de l’administration

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Dans le cadre d’une opération de vérification, l’administration dispose d’un
pouvoir d’appréciation des bases d’imposition déclarées par les contribuables
lorsque :

 La comptabilité présente des irrégularités ;


 La comptabilité Présente des insuffisances au niveau des chiffres
d’affaires déclarées ;
 Les bénéfices ont été transférées par une entreprise disposant de liens
de dépendance avec d’autres entreprises ;
 L’importance de certaines dépenses engagées ou supportées à
l’étranger par les entreprises étrangères ayant une activité permanente
au Maroc n’apparait pas justifiée.

Selon l’Article 213 du CGI « lorsque les écritures d’un exercice comptable ou
d’une période d’imposition présentent des irrégularités graves de nature a
mettre en cause la valeur probante de la comptabilité, l’administration peut
déterminer la base d’imposition d’après les éléments dont elle dispose.

Sont considères comme des irrégularités graves :

-le défaut de présentation d’une comptabilité tenue conformément aux


dispositions de l’Article 145 ;

-l’absence des inventaires prévues par le même article ;

-la dissimulation d’achats ou de vente dont la preuve est établie par


l’administration ;

-les erreurs, omissions Ou inexactitudes graves et répétées, constatées dans la


comptabilisation des opérations ;

-l’absence de pièces justificatives privant la comptabilité de toute valeur


probante ;

- la non comptabilisation d’opérations fictives.

Si la comptabilité présentée ne comporte aucune des irrégularités graves


énoncées ci-dessus, l’administration ne peut remettre en cause ladite

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comptabilité et reconstituer le chiffre d’affaires que si elle apporte la preuve de
l’insuffisance des chiffres déclarés.

Lorsqu’une entreprise a directement ou indirectement de liens de dépendance


avec des entreprises situées au Maroc ou hors Maroc, les bénéfices
indirectement transférés, soit par voie de majoration ou de diminution des prix
d’achat ou de vent, soit par tout autre moyen, sont rapportes au résultat fiscal
et/ou chiffre d’affaires déclarés.

En vue de cette vérification les bénéfices indirectement transférés comme


indiqué ci-dessus, sont déterminés par comparaison avec ceux des entreprises
similaires ou par voie d’appréciation directe sur la base d’informations dont
dispose l’administration.

Lorsque l’importance de certains dépenses engagées ou supportées a


l’étranger par les entreprises étrangères ayant une activité permanente au
Maroc n’apparait pas justifiée, l’administration peut en limiter le montant ou
déterminer la base d’imposition de l’entreprise par comparaison avec des
entreprises similaires ou par voie d’appréciation directe sur la base
d’informations dont elle dispose.

Les rectifications découlant de l’application des dispositions du présent article


sont effectuées, selon le cas dans les conditions prévues à l’Article 220 ou
221. »

III. Droits et obligations à la clôture de la procédure de vérification


1. Droit d’être informé de la date de clôture de la vérification

Au terme de l’opération de vérification ; il est notifie au contribuable un avis


de clôture de ladite opération dans les formes prévues a l’Article 219 du
C.G.I.

2. Garantie de respect des procédures de rectification des bases


d’imposition

A l’issue du contrôle fiscal sur place , l’administration doit en cas de


rectification des bases d’imposition , engager , selon le cas , la procédure

P a g e 82 | 106
normale de rectification prévue a l’article 220 ou a la procédure accélérée
prévue a l’Article 221 du C.G.I.

3. Droit du contribuable d’être informé en cas d’absence de


rectifications

Au cas où la vérification n’aboutit a aucun redressement, l’administration, doit


en aviser le contribuable dans les formes prévues a l’Article 219 du C.G.I.

4. Garantie de respect de la charge de la preuve

La charge de la preuve dépend des trois situations suivantes ;

 Si la comptabilité présentée n’est entachée d’aucune irrégularité grave,


la charge de la preuve incombe a l’administration pour la reconstitution
du chiffre d’affaire ;
 Si la comptabilité est inexistante ou n’as pas été mise a la disposition de
l’administration, la charge de la preuve incombe au contribuable.
 Si la comptabilité présente des irrégularités graves, la charge de la
preuve incombe au contribuable.
3. Garantie de la non modification des bases d’imposition retenues au
terme d’un contrôle fiscal

L’administration peut procéder ultérieurement a un nouvel examen des


écritures déjà vérifiées, au titre d’un impôt, sans que le nouvel examen, même
lorsqu’il concerne d’autres impôts et taxes, puisse entrainer pour le dite impôt
une modification des bases d’impositions retenues au terme du premier
contrôle.

Lorsque la vérification a porté sur les postes ou opérations déterminés, ou titre


d’un ou plusieurs impôts ou taxes, pour une période déterminée,
l’administration peut procéder ultérieurement a un contrôle de ladite
comptabilité au titre de tous les impôts et taxes et pour la même période, sans
que ce contrôle puisse entrainer le rehaussement des montants des
redressements ou rappels retenus au terme du premier contrôle , au titre des
postes et opérations récités.

P a g e 83 | 106
5. garantie de la non reprise de la vérification pour les
exercices prescrits

L’administration ne peut procéder au contrôle des écritures se rapportant a une


période couverte par la prescription. Néanmoins, une dérogation a ce principe
est prévue dans les trois cas suivant ;

 En matière d’IS ou d’IR , le droit de réparer peut s’étendre aux quatre


derniers exercices prescrits, lorsque des déficits afférents a des
exercices comptables prescrits ont été imputés sur les revenus ou les
résultats d’un exercice non prescrit ;
 En cas de cessation d’activité suivie d’une liquidation : le droit de
contrôle peut concerner toute la période de liquidation, sans que la
prescription puisse être opposée a l’administration pour toute cette
période ;

En matière de T.V.A lorsqu’un contribuable dispose au début de la première


année non atteinte par la prescription d’un crédit de taxe, l’administration est
en droit de vérifier les périodes d’imposition ou les quatre derniers exercices
prescrits.

Dans tous les cas ; cette vérification ne peut aboutir qu’a la réduction ou a
l’annulation dudit crédit ou déficit et ne peut engendrer un complément
d’impôt ou de taxe ou titre de la période prescrite.

IV. Droits et obligations en cas de rectification des bases


d’imposition

La procédure s’applique pour la rectification des bases d’impositions initiales


résultant d’une déclaration, soit d’une taxation d’office au titre des impôts,
droits et taxes, il s’agit d’une procédure contradictoire écrite qui comprend 5
étapes :

 La première lettre de notification


 La réponse du contribuable a la première lettre de notification
 La deuxième lettre de notification

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 La réponse du contribuable a la deuxième lettre de notification
 Le pourvoi devant la commission locale de taxation CLT ou devant la
commission nationale du recours fiscal CNRF selon le cas.

1. Première lettre de notification

Les nouvelles bases arrêtées en matière d’impôt sur les sociétés et d’impôt sur
le revenu , les montants des droits complémentaires arrêtés en matière de
TVA et la base retenue en matière des droits d’enregistrement ainsi que les
droits complémentaires résultat de la base précitée doivent être notifiés par
l’administration au contribuable dans les forme prévues a l’Article 219 du
C.G.I durant les 3 mois qui suivent la date de clôture des travaux de
vérification.

Ladite date de clôture est celle portée a la connaissance du contribuable par


la lettre d’information, prévue par les dispositions de l’Article 212 du C.G.I.

La lettre de notification des redressements doit être motivée et doit


comporter l’assignation au contribuable d’un délai de réponse de 30 jours
suivant la date de réception de ladite lettre pour faire parvenir a l’inspecteur
son acceptation ou ses observations détaillées et motivées par nature de
redressement et par période d’imposition.

Cette lettre a pour effet d’interrompre la prescription et de fixer les limites


d’imposition établie suite a un contrôle fiscal a celle résultant des bases fixées
dans cette première lettre de notification.

2. Réponse du contribuable a la première lettre de notification

Le contribuable peut adresser sa réponse , pour donner son accord totale ou


partiel , ses observations ou propositions sur la base qui lui a été notifiée , par
lettre recommandée ou accusé de réception a l’inspecteur des imports ou la
déposer au service des impôts concerné a l’adresse figurant sur la lettre de

P a g e 85 | 106
notification, dans le délai franc de 30 jours suivant la date de réception de la
ladite lettre.

L’examen par l’inspecteur de la réponse du contribuable peut aboutir soit a


l’abandon total des redressements notifiés soit au maintien total ou partiel de
ces redressements.

A défaut de réponse ou en cas de réponse hors délai, les doits


complémentaires sont émis par voie de rôle état de produits ou ordre de
recettes, sans préjudice de l’application dans sanctions prévues par le code
général des impôts.

3. Deuxième lettre de notification :

Si l’inspecteur estime que les observations du contribuable ne sont pas


fondées en tout ou en partie , il lui notifie dans les formes prévues a l’Article
219 du C.G.I dans un délai maximum de 60jours suivant la date de réception
de la réponse du contribuable , les motifs de son rejet partiel ou total ainsi
que la base d’imposition qui lui parait devoir être retenue et le cas échant , le
montant des droits et taxes , il doit être également informer le contribuable
que cette base sera définitive s’il ne présente pas un recours devant la
commission locale de taxation ou devant la commission nationale de recours
fiscal selon le cas , dans un délai de 30jours suivant la date de réception de la
deuxième lettre de notification .

A défaut de réponse de l’inspecteur aux observations du contribuable dans un


délai de 60jours, la procédure de vérification est frappée de nullité.

4. Réponse du contribuable a la deuxième lettre de notification

Les redressements acceptés totalement ou partiellement par le contribuable


ainsi que ceux n’ayant pas fait l’objet de réponse de sa part donnent lieu a
une imposition immédiate, par contre la procédure est poursuivi pour les
redressements ayant fait l’objet de recours par le contribuable devant la C.LT
ou devant la C.N.F.R selon le cas.

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A cet effet, il est a noter que les cas de nullités précités et visés a l’Article 220
ne peuvent être soulevées pour la première fois devant la C.L.T ou C.N.R.F.

5. Pourvoi devant la C.L.T ou devant la C.N.R.F


a. Pourvoi devant la C.L.T

La C.L.Ti est compétente pour statuer en cas de vérification de comptabilité


des contribuables dont le chiffres d’affaires déclaré ou compte de produits et
charges , au titre de chaque exercice de la période non prescrite vérifiée est
inférieur a 10millions de dirhams .

La requête de pourvoi devant la C.L.T est adressée par le contribuable a


l’inspecteur, elle doit définir l’objet du désaccord et contenir un exposé des
arguments invoqués.

Un délai maximum de 3 mois est fixé pour la communication par


l’administration des requêtes et documents relatifs aux actes de la procédure
contradictoire a la C.L.T a compter de la date de notification a l’administration
du pourvoi du contribuable devant ladite commission

A défaut de communication de la requête et des documents susvisés dans le


délai prescrit , les bases d’imposition ne peuvent être supérieurs a celles
déclarées ou acceptées par le contribuable .

La C.L.T par la voir de son secrétaire rapporteur est tenue :

 D’informer le contribuable et l’administration de la date a laquelle


elle tient sa réunion, 30jours ou moins avant cette date dans les
formes prévues a l’Article 219 du C.G.I
 De convoquer les membres de la commission, 15 jours ou moins
avant la date fixée par la réunion dans les formes prévues a l’Article
219 du C.G.I.

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Le délai fixé a la C.L .T pour statuer est de 12 mois a partir de la date de la
réception par la commission de la requête du contribuable et des documents
transmis par l’administration lorsqu’ ‘a l’expiration du délai précité , la C.L.T n’
pas pris de décision , le secrétaire rapporteur de la commission en informe les
parties par lettre , dans les formes prévues a l’Article 219 du C.G.I dans les
2mois suivant la date d’expiration du délai de 12mois précité.

Dans ce cas, l’administration doit transmettre la requête et les documents


précités a la C.N.R.T dans un délai de deux lois a compter de la date de
réception de la lettre d’information.

A défaut de communication par l’administration de la requête et des


documents susvisés a la C.N.R.F dans le délai précité, les bases d’imposition ne
peuvent être supérieures a celles déclarées ou acceptées par le contribuable.

Les décisions des commissions locales de taxation doivent être détaillées et


motivées elles sont notifiées aux deux parties par les secrétaires rapporteurs
desdites commissions dans les formes prévues a l’Article 219 du C.G.I dans les
4mois suivant la date de la décision , elles doivent faire ressortie les bases ,
droits et taxes arrêtées et le cas échéant , les rectifications pour lesquelles les
commissions se sont déclarées incompétentes .

b. Pourvoi devant la C.N.R.F

La C.N.R.Fii est compétente pour statuer sur les recours :

 Relatifs a l’examen de l’ensemble de la situation fiscale des


contribuables prévu a l’Article 216 du C.G.I quel que doit le chiffre
d’affaire déclaré
 Relatifs aux vérifications de comptabilité des contribuables lorsque
le chiffre d’affaires déclaré, au compte de produits et charges, au
titre de l’un des exercices vérifiées est égal ou supérieur a 10
Millions de Dirhams.

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 Pour lesquels les C.L.T n’ont pas pris de décision dans le délai de
12mois

La requête de pourvoi devant la C.N.R.T est adressée par le contribuable a


l’inspecteur, elle doit définir l’objet du désaccord et contenir un exposé des
arguments invoqués.

Un délai maximum de 3mois est fixé pour la communication par


l’administration des requêtes et documents relatifs aux actes de la procédure
contradictoire a la C.N.R.F a compter de la date de notification a
l’administration du pourvoir du contribuable devant ladite commission.

A défaut de communication de la requête et des documents susvisés dans le


délai prescrit, les bases d’imposition ne peuvent être supérieures a celles
déclarées ou acceptées par le contribuable

Le délai fixé a la C.N.R.F pour statuer est de 12mois a partie de la date de la


réception de la requête et des documents transmis par l’administration.

Dans le cas où la C.N.R.F n’aurait pas pris de décision dans ce délai aucune
rectification ne peut être apportée a la déclaration du contribuable où a la
base d’imposition retenue par l’administration en cas de taxation d’office.

Toutefois, lorsque le contribuable donne son accord partiel sur les bases
notifiées par l’administration ou ne fait pas d’observations sur les chefs de
redressements de l’administration la base retenue pour l’établissement de
l’impôt est celle résultant de l’accord partiel ou des chefs de redressements
précités.

Les décisions de sous commissions doivent être détaillées et motivées elles


sont notifiées aux deux parties par le magistrat assurant le fonctionnement de
la CN.R.F dans les formes prévues a l’article 219 du C.G.I dans les 4 mois
suivant la date de la décision , elles doivent faire ressortir les bases , droits et
taxes arrêtées et le cas échéant , les rectifications pour lesquelles de la C.N.R.F
s’est déclarée incompétente.

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Sommaire :

Introduction
Chapitre I: Gestion fiscale de l’entreprise marocaine
I. Aspects de la gestion fiscale

II. Principes de la gestion fiscale

Chapitre II: Formes d’optimisation fiscale


I. Identification des options fiscales

II. Cas possibles d’optimisation fiscale

Chapitre III: Modalités de gestion et d’optimisation fiscale


I. Gestion fiscale des opérations d’exploitation de l’entreprise

II. Optimisation fiscale des opérations d’investissement et de


financement

Conclusion

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Introduction :

L’entreprise essaie d’agir et de rendre efficace sa gestion fiscale, en


optimisant le montant de l’impôt ou bien, d’en différer le paiement en vue
de bénéficier d’un gain de trésorerie. Mais également, l’entreprise est
tentée parfois de renoncer à un avantage fiscal pour des motifs de gestion,
par exemple , renoncer à calculer les amortissements à leur maximum
autorisé en vue de distribuer des dividendes.
L’utilisation de telle ou telle forme de gestion fiscale va dépendre de la
situation particulière de l’entreprise ; il est sûr qu’une entreprise en
croissance aura davantage le souci de minimiser l’impôt, tandis que
l’entreprise en situation de récession cherchera plutôt à améliorer son
image vis-à-vis des tiers en pratiquant la gestion fiscale de son résultat.
En synthèse, l’optimisation fiscale se fera à deux niveaux :
· Au niveau des lois fiscales :
-en retenant les options fiscales, parmi celles offertes par les différentes
lois fiscales, les mieux indiquées pour l’entreprise ; et
-en exploitant tous les avantages fiscaux offerts par les lois fiscales.
· Au niveau des choix de gestion, en intégrant le paramètre fiscal dans la
prise de décision.

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Chapitre1 : Gestion fiscale de l’entreprise
marocaine :

La fiscalité s'impose comme une préoccupation majeure de l'Etat et des


entreprises tant nationales qu'internationales. Depuis le début du 20ème
siècle, l'impôt est la source principale de financement de l'Etat et
l'instrument essentiel de la politique économique et sociale des pays à
travers le monde. L'impôt permet de couvrir les dépenses publiques et
d'assurer une certaine redistribution de la richesse pour maintenir la paix
sociale et favoriser le développement humain.

Pour l'entreprise, la fiscalité occupe aussi une place de choix en raison de


son implication dans la quasi-totalité des décisions de gestion et de son
incidence sur la compétitivité. L'entreprise ne se contente plus aujourd'hui
de remplir ses obligations fiscales par souci de sécurité.

Elle passe d'une gestion passive à une gestion proactive de la charge


fiscale en cherchant à optimiser sa fiscalité au lieu de la subir.

La fiscalité devient ainsi une technique de gestion en liaison avec la


gestion juridique, financière, commerciale.

La gestion fiscale est devenue un art et une science, presque une


industrie. Le langage utilisé est révélateur. Autrefois, les juristes parlaient
modestement de la liberté de choix de la voie fiscale la moins imposée.

Les gestionnaires utilisent aujourd'hui un vocabulaire plus agressif : ils


parlent de gestion fiscale, de stratégies fiscales, de tax planning, ou plus
généralement d'optimisation fiscale

I. Aspects de la gestion fiscale :

La gestion fiscale comprend trois éléments :

1. La gestion des opérations courantes :

La gestion des opérations courantes consiste dans le suivi des opérations


routinières liées à la fiscalité de l’entreprise, ce qui constitue la première
étape de la gestion fiscale.

En effet, la gestion fiscale passe d’abord par la conformité à la


législation fiscale en matière de déclaration, assiette, délais de paiement
etc.

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Exemple: En matière D’IR :

– Etablissement de la paie conformément aux prescriptions


fiscales ;
– Etablissement et dépôt des déclarations d’IR dans les délais ;
– Paiement des retenues d’IR dans les délais.

2. La veille fiscale :

La matière fiscale étant dynamique et sujette à des modifications et


améliorations quasi constantes, il est indispensable pour le gestionnaire
de prêter attention à ces changements:

– Changement dans la législation fiscale ayant un impact sur


l’activité de la société.
– Changement dans l’activité de l’entreprise ayant des
conséquences fiscales.

3. L’optimisation fiscale :

L’optimisation de la fiscalité c’est la transformation de cette dernière en


une variable active de stratégie, dans ce cadre l’entreprise sera amenée à
identifier l’ensemble des options prévues par les lois fiscales et celles
retenues par elle après avoir procédé à l’évaluation de leurs
conséquences.

Toute entreprise peut faire des choix fiscaux qui l’avantagent en toute
légalité. Ainsi des choix fiscaux mis en œuvre par l’entreprise peuvent
avoir pour objectifs la maitrise et la réduction de sa charge fiscale.
Toutefois, ces objectifs ne doivent pas dépasser la limite de la légalité.

II. Principes de la gestion fiscale :

1) Principe de la liberté de gestion :

Le résultat imposable est calculé à partir des bases comptables rectifiées.

L’administration fiscale vérifie l’exactitude de ce résultat mais ne peut se


prononcer sur la qualité de la gestion adoptée par le chef d’entreprise :
c’est le principe de la liberté de gestion .

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Ainsi, l’administration fiscale ne peut pas reprocher à une entreprise
d’avoir en recours à l’emprunt alors que les fonds propres auraient été
suffisants .

La gestion fiscale consiste, en général, à optimiser la situation fiscale du


contribuable .

Dans cette perspective, la décision est un instrument de gestion fiscale


lorsque l’opération est décidée ou accomplie dans ce but d’optimisation
de la charge fiscale du contribuable.

2) Principe de non immixtion :

Selon ce principe, L’administration fiscale n’a pas à critiquer une gestion


qu’elle trouve soit trop prudente soit trop risquée dès lors que l’entreprise
respecte les prescriptions légales. Le chef d’entreprise est seul juge du
choix de la politique de financement de son entreprise, l’administration
fiscale n’a pas à s’immiscer dans ses affaires.

Chapitre2 : Formes d’optimisation fiscale :

I- Identification des options fiscales :

Les options fiscales sont multiples et diffèrent d’un impôt à un autre.

 En matière d’IR :

Dans ce cadre, il y a lieu de citer les possibilités suivantes :

· Le choix de la zone de localisation de l’entreprise ;

· Le choix du régime d’imposition entre les régimes suivants : régime du


résultat net simplifié, régime du résultat réel et régime du bénéfice
forfaitaire

· L’adhésion ou non à un centre de gestion agréé ;

· L’option pour l’IS par les sociétés de personnes soumises à l’IR ;

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· ...

 En matière d’IS

Dans ce cadre, nous retenons les possibilités suivantes :

· Le choix de la zone de localisation de l’entreprise ;

· L’option pour l’imposition forfaitaire au taux réduit de l’IS de 10%,


offerte aux sociétés étrangères

· L’option pour le régime de faveur en cas de fusion de sociétés ;

· L’option pour le non paiement de certains acomptes sur IS ;

· L’option pour l’IS par les sociétés de personnes soumises à l’IR ;

·…

 En matière de TVA

Dans ce cadre, nous pouvons citer les possibilités suivantes :

· le choix ou non de l’assujettissement à la TVA ;

· le choix du régime d’imposition à la TVA (régime des débits ou régime


des encaissements) ;

· le choix de la périodicité de paiement de la TVA (régime mensuel ou


régime trimestriel) ;

· l’option ou non pour l’achat en exonération de la TVA ;

· le choix entre la séparation des activités (taxables et celles non taxables)


et l’assujettissement partiel à la TVA ;

· ….

II- Cas possibles d’optimisation fiscale :

L’optimisation fiscale ne peut se faire que dans le cadre des situations


suivantes :

– absence définitive d’imposition ;


– absence provisoire d’imposition ;
– diminution de la base imposable ;

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– réduction directe de l’impôt.

 Absence définitive d’imposition

Elle peut être due soit à une exonération expresse, soit au fait que
l’optimisation ou le gain en question sont hors champ d’application de
l’impôt en cause.

 Absence provisoire d’imposition :

Il peut s’agir des deux situations suivantes :

 Le contribuable peut retarder la naissance fiscale d’un gain dont il


peut tirer d’ores et déjà parti ou d’une opération qui existe pourtant
en fait : le fait générateur est ici retardé ;
 Malgré la naissance de l’impôt, le contribuable dispose d’un délai
parfois important pour payer au Trésor public : il y a alors
exigibilité différée.

A titre d’illustration, il existe en matière d’IS, la possibilité d’option


pour un régime de faveur qui autorise l’étalement de l’imposition des
plus-values de fusion sur 10 ans au lieu de les imposer immédiatement.

 Diminution de la base imposable :

i. La diminution du gain brut:

Les procédés de diminution du gain sont nombreux. Il peut s’agir par


exemple du choix du régime d’imposition, Ainsi, par exemple, en matière
d’IS, les sociétés étrangères adjudicataires au Maroc d’un marché de
travaux de construction ou de montage, sont soumises aux mêmes
obligations et aux mêmes règles d’imposition à l’IS que les sociétés de
droit marocain. Toutefois, ces sociétés ont la possibilité d’opter, quand
elles le jugent préférable, pour l’imposition forfaitaire au taux de 8%
applicable au montant total du marché hors taxes.

ii. L’augmentation des charges déductibles:

Il peut s’agir en matière d’IR d’utiliser les possibilités de bénéficier de


toutes les déductions sur le revenu en matière d’IR, ou bien à travers le
recours aux amortissements dégressifs.

iii) L’imputation des déficits fiscaux:

En matière d’IR, le choix du régime du résultat net simplifié, en ce


qui concerne les revenus professionnels, a pour conséquence la non prise

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en compte des déficits fiscaux antérieurs dans le cadre de détermination
du résultat fiscal imposable d’un exercice donné.

Par contre, l’adoption du régime net réel offre l’avantage de déduire


un déficit fiscal constaté par le contribuable au titre d’un exercice
déterminé des résultats positifs des quatre exercices suivants. Toutefois,
le déficit lié à l’amortissement est reportable sans limitation de la durée.

 Réduction directe de l’impôt:

Deux procédés principaux de réduction directe de l’impôt peuvent être


distingués :

 Agir sur le taux de l’impôt (en se mettant en situation d’imposition


au taux le plus bas possible). Par exemple, un entrepreneur,
exerçant une activité à titre individuel et soumis à l’IR, peut
transformer son entreprise en une entreprise soumise à l’IS au taux
proportionnel de 20, 30 ou 31% au lieu de subir le taux progressif
de l’IR selon le barème. Toutefois, il est vrai que cette solution ne
peut être intéressante que si cette entreprise est largement
bénéficiaire ;
 Bénéficier d’une réduction prévue par les textes des lois fiscaux.
Ces réductions sont multiples et ont des objectifs économiques et
sociaux variés. Il peut s’agir par exemple d’un contribuable qui
adhère à un centre de gestion agréé et bénéficie d’un abattement de
15% appliqué à la base d’imposition à l’IR, et obtient par là une
réduction de l’impôt.

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Chapitre3 : Modalités de gestion et
d’optimisation fiscale:

I- Gestion fiscale des opérations d’exploitation de l’entreprise:

Dans le cadre des opérations d’exploitation d’une entreprise, le


dirigeant se trouve amené à :

- Opter ou non pour l’assujettissement à la TVA ;

- Choisir ou réexaminer le régime d’imposition en matière de TVA (débit


ou encaissement) même si cette décision est prise lors de la création de
l’entreprise ;

- Opter ou non pour l’achat en exonération de la TVA pour les


immobilisations ;

 Gestion de la TVA

 L’option pour l’imposition à la TVA:

Dans cette partie nous aborderons le régime d’imposition à la TVA


sur option et l’intérêt de ce régime.

Le régime d’imposition à la TVA sur option

 Les bénéfices de l’option:

Certaines personnes physiques ou morales limitativement énumérées


et dont les opérations ne sont pas normalement soumises à la TVA
peuvent avoir intérêt à opter pour leur assujettissement à la TVA, pour
leur permettre de récupérer la TVA ayant grevé leurs frais d’exploitation
et les biens d’investissement.

 Régime d’imposition à la TVA:

 L’intérêt de l’option pour le régime des débits:

L’option pour les débits a pour conséquence d’avancer la date du


paiement de la TVA, ce qui peut paraître défavorable pour l’entreprise.
Mais à côté de cet inconvénient, l’option pour les débits présente d’autres
avantages notamment :

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- Le coût moins élevé de gestion par rapport à celui engendré par
l’adoption du régime des encaissements (notamment pour les banques…)
;

- La déduction de la TVA, en cas de règlement des clients par effets, est


faite à partir de la date de l’acceptation de l’effet au lieu de la date
d’encaissement de l’effet (contrairement à ce qui est admis dans le cadre
du régime des encaissements).

 L’optimisation de la base imposable à la TVA:

i. Maîtrise des opérations taxables et des conditions de facturation de


la TVA:

La maîtrise des opérations taxables et des conditions de facturation de


la TVA implique :

- La connaissance et l’application rigoureuse des taux de la TVA par


catégorie de bien et de service ; et

- L’absence d’abus dans la mention de TVA sur les factures.

ii. La TVA sur la mise à disposition de personnel:

Lorsqu’une société met à la disposition de tiers son personnel pour


effectuer des travaux ou prestations, moyennant une rémunération, les
sommes qu’elle perçoit à ce titre, constituent un élément de son chiffre
d’affaires à soumettre à la TVA.

Par contre, lorsque ledit personnel est directement rémunéré par le


tiers et que l’entreprise se contente de percevoir uniquement les sommes
nécessaires à la couverture des charges sociales et prélèvements fiscaux
relatifs à ce personnel, les sommes encaissées à ce titre ne doivent pas
être incluses dans la base imposable, elles sont considérées comme un
remboursement de frais à l’identique fait par le tiers à l’entreprise.

II- Gestion fiscale des opérations d’investissement et de financement:

Toute décision d’investir doit prendre en compte le paramètre fiscal.


De même, les décisions de placement financier sont prises, en général, en
fonction de deux critères : le risque et le rendement. Toutefois, les
avantages fiscaux liés à chaque catégorie de placement financier peuvent
orienter le choix de l’investisseur. D’où l’intérêt de l’étude de la gestion
fiscale de l’opération de placement financier.

P a g e 101 | 106
1) Gestion fiscale des investissements:

 Choix entre l’acquisition et la location des biens


d’investissement:

Pour avoir des biens d’exploitation, l’entreprise a le choix entre


l’acquisition ou la location. Ces deux situations ont des conséquences
juridiques différentes.

L’acquisition suppose d’abord que l’entreprise établisse un plan de


financement dont le coût fiscal varie selon que l’on fait appel à un
financement propre ou externe.

Ensuite, l’acquisition d’un bien rend le droit de mutation,


notamment dans le cas d’acquisition d’un immeuble.

Ainsi, si l’entreprise est propriétaire de l’immobilisation, celle-ci


figurera à son bilan. Ceci permet d’informer les tiers sur la composition
du « capital d’exploitation » dont dispose l’entreprise.

De plus, celle-ci va pratiquer des amortissements comptables qui


viennent en déduction du résultat comptable. Les frais d’entretien seront
également déductibles.

Par ailleurs, il existe une autre solution qui consiste à acquérir ledit bien
par crédit-bail en vertu duquel la société utilise les biens d’équipement
loués pendant une certaine durée, puis a la possibilité de les acquérir en
fin de contrat moyennant une valeur résiduelle fixée au début.

La technique du leasing a l’avantage de la souplesse, mais constitue


un moyen de financement onéreux malgré la déduction fiscale. Elle est
intéressante dans la mesure où l’entreprise dispose d’une trésorerie
excédentaire. De plus, elle permet de différer dans le temps, le paiement
de l’impôt à travers la déduction des redevances sur une durée inférieure
à la durée d’amortissement.

Sur le plan fiscal, l’entreprise qui recourt à ce mode de financement


bénéficie de la déduction en totalité de la redevance facturée par la
société de crédit-bail. Ceci permet au preneur du bien en crédit-bail de
bénéficier, de façon accélérée, d’une économie d’impôt en raison du fait
que la redevance annuelle est dans la majorité des cas, supérieure au
montant de la dotation aux amortissements ;

2) Optimisation fiscale des moyens de financement:

i. Le cout fiscal de l’autofinancement:

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On distingue deux types d’autofinancement, dont le coût fiscal est
sensiblement différent :

 L’autofinancement courant (ou de maintien) représenté par les


dotations aux amortissements annuelles, qui permet de compenser
globalement la dépréciation des immobilisations. Cette encaisse
disponible se trouve exonérée d’impôt et peut être réinvestie dans
l’entreprise.
 L’autofinancement de croissance formé des bénéfices nets
d’impôt réinvestis dans l’entreprise. Il est composé des résultats
taxés au taux normal de l’IS.

Par ailleurs, il existe deux postes qui entrent dans les comptes de
charges, mais ne correspondent pas à des décaissements effectifs : il
s’agit des dotations aux amortissements et aux provisions.

Toutefois, certains amortissements et provisions ne constituent pas


véritablement des charges économiques, mais peuvent s’assimiler à
des avantages fiscaux ayant pour but de réduire l’IS à payer et de
dégager, par conséquent, une somme disponible pour
l’autofinancement.

 Les amortissements:

Le choix d’un mode d’amortissement modifie de façon


déterminante le montant du résultat final.

En général, l’amortissement constate la dépréciation de la valeur


d’un bien immobilisé. En pratique, les amortissements comptabilisés
sont souvent supérieurs au montant de la dépréciation, en raison
généralement, des durées d’amortissement (fixées par les usages) qui
sont plus courtes que les durées d’utilisation réelles desdites
immobilisations.

Rappelons que le CGNC prévoit la distinction entre :

- D’une part, les amortissements économiques (dotations


d’exploitation aux amortissements) ;

- D’autre part les amortissements dérogatoires (dotations non


courantes aux provisions pour amortissements dérogatoires).

Le choix du mode d’amortissement économique engage


l’entreprise sur toute la durée du plan d’amortissement selon la règle
de performance des méthodes, et influe par conséquent, sur ses
possibilités d’autofinancement. D’où l’intérêt pour l’entreprise de bien
planifier le choix d’un mode d’amortissement.

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ii. Le financement par emprunt:

Les capitaux empruntés créent pour la société emprunteuse des


charges financières déductibles fiscalement.

En fait, dans ce type de financement, on rencontre des emprunts


réalisés auprès de certains actionnaires ou dirigeants d’une part, des
emprunts réalisés auprès d’entités indépendantes d’autre part.

 Modalités de financement par emprunt:

 Emprunts contractés auprès des associés: Il s’agit des sommes


mises à la disposition de la société par les associés en comptes
courants et rémunérées par des intérêts. Juridiquement, ce sont des
dettes à court terme vis-à-vis des associés, inscrits dans les comptes
de tiers au bilan et non dans les dettes financières.

Les avantages de ce mode de financement doivent être soulignés


par rapport à l’augmentation de capital :

• Pas de droits d’enregistrement et de partage de pouvoir entre les


associés, car les avances constituent des dettes ;
• Les intérêts sur comptes courants sont déductibles.

 Emprunts contractés auprès des tiers:

Le coût associé à l’emprunt est généralement plus faible (en taux


et en frais d’émission), puisqu’il s’agit en général de titres sans risque
; il lui est associé un avantage fiscal, puisque les intérêts sur emprunts
sont déductibles du bénéfice imposable, etc.

iii. Le choix du financement par crédit-bail:

 Modalités de financement par crédit-bail:

 Situation de l’entreprise utilisatrice pendant la durée de location:

L’entreprise utilisatrice peut inclure dans ses charges déductibles,


les redevances versées à la société de crédit-bail, ce qui procure une
économie d’impôt.

En matière de crédit-bail mobilier, les redevances sont passibles de


la TVA. Celle-ci est récupérable sauf si le bien loué fait partie des
biens « exclus » du droit de déduction.

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 Situation de l’entreprise utilisatrice lors de l’achat du bien:

L’achat de l’immeuble auprès de la société de leasing entraîne, en


principe, l’exigibilité des droits d’enregistrement.

 Les cessions de contrats de crédit-bail

Si l’entreprise cède, avec l’accord du crédit-bailleur, à un tiers le


contrat dont elle est titulaire, le prix obtenu est considéré comme une
plus-value imposable à l’IS au taux normal.

Pour le nouveau titulaire du contrat, sa situation fiscale sera


quasiment analogue à celle du premier : c'est-à-dire la possibilité pour
lui de déduire les redevances payées et la possibilité de lever l’option
d’achat à l’échéance du contrat de crédit-bail

Conclusion :
Jusqu’à une date récente, le système fiscal marocain se caractérisait par
sa complexité et sa lourdeur. Il était constitué d’une pléthore d’impôts
difficiles à gérer et qui rapportaient peu. Les taux étant très élevés et
handicapant la compétitivité des firmes, l’Etat accordait à ces derniers
tant de dérogations qu’en définitive seul un petit nombre d’elles payait
l’impôt. Le système fiscal ainsi conçu, géré par une administration
faiblement dotée de moyens humains et matériels ne pouvait que générer
contrebande, fraude et évasion fiscales.
Conscient des défaillances du système, le gouvernement marocain, a
entrepris de réformer en profondeur le paysage fiscal. La réforme fiscale
a été la pierre angulaire de la politique d’ajustement structurel et devait
jouer un rôle moteur dans la croissance économique et le retour aux
équilibres macro-économiques.
Pouvons-nous affirmer que les objectifs visés ont été atteints ? Certes des
progrès incontestables ont été réalisés dans le sens de la modernisation et
de la simplification du système fiscal, mais les distorsions sont-elles
éliminées, la charge fiscale effective des firmes a-t-elle été réduite ? Et
quel est le niveau d’affirmation atteint ?

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Webliographie :

 Gestion fiscale de l’entreprise marocaine de Mohamed


KESRAOUI
 Les impôts au Maroc de Mr Mohammed NMILI
 « Optimisez la fiscalité de votre patrimoine privé » de Bernard Roy
et Bruno Ducastel
 www.l-expert-comptable.com 7 astuces pour payer moins d'impôt
sur les sociétés
 http://www.becompta.be Rapport de stage de l optimisation fiscale
au maroc
 www.maghress.com Comment payer peu d’impots sans frauder
 lentreprise.lexpress.fr Fiscalité et gestion fiscale

i
la commission locale de taxation
ii
commission nationale de recours fiscal

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Master Management et contrôle des organisations

1Professeur : Mr Mohammed Nmili

Binôme : Sofia Seffar ;Nouha


Amrani

FISCALITEE APPROFONDIE
APPLICATION :
La société MCO est une SA spécialisé dans le secteur automobile .Son capital
est de 1 .500.000 DHS entièrement libéré. MCO a été crée en 2009, débute son
activité en 2011.

Au titre de l’exercice 2014, elle débute sa première opération d’exportation.

En 2016, elle a affiché un résultat comptable avant Is de 400 000 DHS,


L’analyse de compte de la société a permis de relever les éléments suivants :

° Les produits comptabilisés sont repris comme suit :


1-Un chiffre d’affaire local (HT) : 300 000 DHS ; CA a l’export 100 000 DHS .

2-Facture de vente a tempérament de pièce automobile d’un montant de 40 000 DHS, la


livraison a été effectuée le 30-10-2016.

3-Vente avec clause de propriété d’une machine de tôlerie a 40 000 DHS. Mco a encaissé 30
000dhs le 28-09-2016, le reliquat sera versé en Février 2017.

4- Vente avec clause de réserve de droit de rachat d’une machine d’assemblage le montant
étant 600 000 dhs .Le règlement a été effectué par un effet de commerce dont l’échéance est
le 31-08-2016.

5-Vente a réméré d’une machine de nettoyage a 50 000 dhs , le délai étant de 24 mois le
transfert de propriété a été établit . Le service comptable établira la facture ultérieurement.

6-Vente avec reprise d’une machine d’un montant de 20 000dhs, par défaut d’omission le
comptable n’a pas enregistré l’opération.

7-Arrhes perçus a la suite d’une promesse de vente d’un immeuble appartenant a la société,
montant 500 000dhs, le 28-11-2016 le client se dédit a sa promesse.

8-Vente de pièce automobile aux conditions départ usine facturé d’un montant de 90 000 dhs
HT, transport 10 000dhs HT .
Master Management et contrôle des organisations

9-Le 29-12-2016, vente d’un camion stipulé FRANCO PORT, le prix de vente du camion
s’élève a 100 000 dhs, ce dernier est en cours de transport.

10-Dégrèvement reçus 6500 dhs : 3000dhs concernant l’IS, le reste concernant la Taxe
professionnelle.

11- Remboursement de débours d’une somme de 5000dhs par un client Karam, l’entreprise a
établit la facture du carburant établit au nom de Karam. .

12-MCO est propriétaire d’une filiale ayant le statut ‘’ Casablanca Finance city’’ , suite a une
liquidation d’une filiale .Le boni de liquidation de celle-ci est de : 15 400 dhs .

13-Bénéfice provenant d’une filiale installée dans un quartier industrielle en Allemagne


spécialisé dans la construction de voiture hybride 100% écologique, le montant de ces
bénéfices s’élève à 70 000dhs.

14-Dons reçu d’un ONG EUROPEEN :5000 dhs ,d’autre dons et subventions reçus de la
collectivité locale de Fès s’élèvent a 50 000dhs .

15-Intérêt des obligations comptabilisés par leurs montants en net ,26 000dhs .

16-Reprise sur provision d’une zakat octroyée à des étudiants s’élevant a 25 000dhs.

17-Bénéfice d’une opération faite en commun, le montant de ces bénéfices s’élève à 450
000DHS :

* 200000 correspondantes à des profits provenant d’une société de participation qui a opté pour l’IS,
le reliquat provient d’une autre société de participation dont les associés ne sont que des personnes
physique.

18-*Quotte part d-un résultat déficitaire d’opération faite en commun 12 000 DHS.

° D’autre part, les charges sont comptabilisées comme suit :


1-Achat de marchandises auprès du fournisseur GTA au cours du mois de Janvier 2016 .Le
montant de ces achats sont réglés en espèce, montant : 120.000 HT .Ce montant comporte 3
factures daté le 10,15 ,et 20 Janvier 2015 d’un montant de 40.000 dhs chacune.

2-Achat de marchandise du fournisseur Omar, le 28-10-2016 le montant facturé est de 35 000


dhs HT payé en espèce et d’autres factures dont les montant ne dépasse pas 10000dhs ht, le
montant total de ces facture est de 110.000 dhs ht.

3-Facture d’honoraire d’avocat 3000dhs, cependant cette facture ne contient aucune


identification fiscale mais contient le numéro d’imposition à la taxe professionnelle.

4-Intérêt statutaire d’une somme de 180 000DHS.

5-Intérêt de bons de caisse et billet de trésorerie 45 000dhs, la société n’a pas joint la liste des
bénéficiaires.
Master Management et contrôle des organisations

6-Voiture renault loué pour 2 mois, Redevance 30000dhs .VO=600 000dhs .

7-Jetons de présence versés à 4 administrateurs ,2 d’entre qui n’ont jamais assister a l’AGO
40 000dhs.

8-Impôt et taxe : Taxe des Services Communaux 1000dhs, Tva 8000dhs , TP 1500dhs, IR
800DHS

9-Charge d’intérêt versé a l’un des actionnaires pour un montant de 40000dhs ,calculé sur la
base d’un taux de 6 %,le montant du compte courant de cet actionnaire représentent 2 fois
sa part dans le capital de la société , il est resté inchangé .Le taux autorisé par le ministère
de finance est de 3 ,3 %.

10-Créance devenues irrécouvrable du fait de cautionnement d’une Filiale .Le 15-10-2016,


Omar a déclaré faillite 16 000dhs.

11-Redevance Leasing 80 000dhs, d’un camion acquis au prix de 480 000dhs TTC, duré
d’utilisation 12 mois, taux 25 %.

12-Redevance Leasing 100 000dhs, d’une voiture de type Fiat acquise au prix de 420 000
DHS TTC, duré d’utilisation 5ans.

13-Dotation d’amortissement d’un aménagement d’un dépôt pour voiture Mercedes 35


000dhs.

14-Acquisition des titres de valeur et placement, les frais relatifs à cette opération sont de 10
000dhs.

15-La société a octroyée des Avances aux actionnaires sans intérêt 50 000dhs .Elle a aussi
abandonné une créance relative a un client Ali, s’élevant a 6000dhs.

16-Un lot de pièce automobile évalué a 120 000dhs, selon la méthode d’évaluation DEPS.

17-Achat de Vinyle plastique, servant à recouvrir les voitures dans les expositions TURBO
AUTOMOBILE, celui-ci peut être récupéré. Montant 50 000dhs

18 Le fournisseur GTA a accordé une remise le 25-1-2016, celui-ci ont dépassé le délai de
livraison ayant été prévu le 25-12-2015 .Montant :15000dhs

19-Salaire brut 125000dhs afférente a 25 salarié de la société qui touchent 5000dhs ; deux
autres salariés de la société sont rémunéré d’un salaire de 8000 dhs ces salariés ne sont
pas déclaré a la CNSS vue qu’ils ont un contrat anapec .

20-Provision pour gratification au personnel 3000dhs

21-Provision pour départ volontaire 5000dhs

22-Provision pour congé a payé pour un directeur ; indispensable au bon fonctionnement de


l’entreprise .6000dhs

23-Provision pour Hausse des prix des joints, moteurs, disques de frein : 4500dhs .

24-Provision pour dépréciation des portes de feuilles titres contiennent :


Master Management et contrôle des organisations

a-Provision des titres cotés en bourses 5000dhs, le prix de clôture de l’exercice est de
20000dhs et le prix d’acquisition est de 15 000dhs.

b-Provision des titres non cotés en bourses 34 000dhs.

Le tableau ci-dessous représente la situation des déficits antérieurs de l’entreprise à la date


d’inventaire :

Années Déficit sur Déficit Sur


Amortissement exploitation
différé
2011 13000 10800
2012 12000 10700
2013 20000 9600
2014 15000 8400
2015 13000 4500
TOTAL 73000 44000

Travail a faire :

Calculez le RF de l’année 2016 .

Correction de l’application :
Master Management et contrôle des organisations

Opération Réintégration Déduction

 résultat comptable avant Is : il s’agit d’un 400 000


résultat bénéficiaire donc à réintégrer

L’analyse des produits :


1. Le CA est un produit imposable en HT qu’il soit -
locale ou a l’export donc RAS .
2. Vente à tempérament de pièce automobile : c est un
produit imposable, selon la note circulaire 717,2011 -
p91 ,il s’agit d’une vente comportant le transfert de
propriété avant paiement du prix ,c’est une vente a
crédit ou le paiement est effectué a une ou plusieurs
échéances déterminées .
3. Vente avec clause de propriété d’une machine de
tôlerie ; PN I le vendeur demeure propriétaire du
bien jusqu’ ‘au paiement intégrale du prix par 30 000
l’acquéreur, les sommes versées par l’acheteur avant
le transfert sont considérées comme de simple avance
4. Vente avec clause de réserve : RAS car il s’agit d’une
vente a rémérée, c’est un contrat établit devant le
notaire qui va garantir au vendeur la possibilité de
racheter son bien ultérieurement -

5. Vente à réméré d’une machine de nettoyage :a


réintégrer commission du comptable. 50000
6. Vente avec reprise d’une machine d’assemblage ;
réintégrer par défaut d’omission de la 20000
comptabilisation obligation de comptabiliser
l’opération

7. Arrhes perçus a la suite d’une promesse de vente ; le


client s’est dédit a sa promesse donc RAS. D’âpres
l’article 288 du code des obligation et de contrat
lorsque le client se dédit a sa promesse, l’arrhes dans
ce cas devient un produit non courant.
8. Vente de pièce automobile aux conditions départ
usine. Produit imposable RAS .

9. Vente franco de port : c’est un produit non


imposable , pour non transfert de propriété , le bien 100000
est cours de transport a la date d’inventaire ,du coup
a déduire .
3000
10. Dégrèvement de :
*IS : c est un produit non imposable donc à déduire
*taxe professionnel : produit non imposable donc
RAS .Les dégrèvement d’impôt constituent un profit
imposable si le remboursement correspond a un
Master Management et contrôle des organisations

impôt antérieurement déduit sinon le dégrèvement


ne fait pas l’objet d’imposition, il est donc déduit sur 5000
le plan extracomptable.
11. -Remboursement de débours par un client : produit non
imposable, 15400

12-Boni de liquidation d’une filiale : abattement de


100% donc a déduire. 70000

13-Bénéfice provenant d’une filiale en Allemagne : c


est un produit non imposable condition de
territorialité

14-*Subvention et dons reçue : RAS.


*dons reçue d’une ONG ; RAS (note circulaire 717 p
105)
15 -Intérêt des obligations comptabilisés par leurs
6500
montant en net ce sont des produit imposable en brut ;
ces produits subissent une retenue a la source de 20%
libératoire donc le complément de déclaration est :
(26000) -26000 =6500 DHS
80% 25000

16-Reprise sur provision d’une zakat octroyé a des


étudiants : c est un produit non imposable (l’accessoire
suit le principale, aucun article du CGI ne fait référence
a ce genre d’octroi)

17- Bénéfice d’une opération faite en commun, le


montant de ces bénéfices s’élève à 450 000DHS :
*200 000 correspondante a des profits provenant d’une
société de participation qui a opté pour l’IS, le reliquat
provient d’une autre société de participation dont les
associés ne sont que des personnes physique. 200 000

Opération 1 , produit non imposable déjà imposé chez la


société en participation ayant opté pour l’is
Opération 2 == La société en participation peut opter pour
l’IS cependant il ya une obligation que l’un des actionnaires
soient une personne morales donc elle ne peut pas opter
pour l’IS dans ce cas MCO peut le considérer comme étant
une part de son bénéfice sur le résultat. RAS
18- Ras note circulaire p107
Analyse des charges :
1 . Achat de marchandise d un montant supérieur a 100 000
DH TTC par mois par frs a réintégrer a différence : 95000
- .article 11 CGI)
- 40000-8333= 31667
- 31667 x3 =95000
Master Management et contrôle des organisations

- Les dépenses afférentes aux charges visées à l’article


11-I ainsi que les dotations aux amortissements
relatives aux immobilisations dont le montant
facturé est supérieur ou égal a 10000dhs taxe sur
valeur ajouté comprise et dont le paiement n’est pas
justifié par chèque barré non endossable, effet de
commerce, moyen magnétique de paiement, virement
bancaire, procédé électronique ou par compensation
avec une créance à l’égard d’une même personne

2- Achat de marchandises chez le frs Omar montant 26667


dépassant 10000dhs par jr et par frs, réintégration de la
différence soit :
35000-8333= 26667Article 11 CGI
3000
3-Facture d’honoraire d’avocat selon la note circulaire 726 ;
article 145 CGI qui stipule l’obligation des contribuables de
porter sur tous leurs documents professionnel délivré a
leurs compte ou et a des tiers le Numéro de l’identifiant
fiscal, et le Numéro de la TP .
180 000
4-Intérêt statutaire, CND il s’agit d’un bénéfice social et non
une charge. Note circulaire 717 p165
45 000
5-Intérêt de bons de caisse, la 3 eme condition n’est pas
vérifié article 153 CGI

6-Voiture Renault loué pour 2 mois, Article 10 CGI RAS

7-Jetons de présence CD, similaire a des salaires si et 20 000


seulement si les administrateurs sont présent a l’AGO de
façon permanente dans notre cas deux d’entre eux
n’assistent que temporairement CND pour la partie y
adéquate. Note circulaire 717 106

8-Impôt et taxe : 8 000


TSC : 1000DHS , TVA =8000 ,TP=1500 ,IR=800 800
IR SUPPORTEE PAR LES SALARIEES ==CND
TVA payé par le contribuable ==CND
TSC ==CD
TP ==CD
Article 10 du CGI
9-Charge d’intérêt versé a l’un des actionnaires :
Il faut réintégrer :
MCCA =40000 /0.06=666.667 29000
Pour le dépassement du taux :
666.667 /2=333.3337
IFD =333.337x 3.3%=11.000
Montant a réintégrer=40000-11000=29.000
Master Management et contrôle des organisations

10-Créances douteuse devenu irrécouvrable du fait de 16 000


cautionnement d’un fournisseur ; lorsqu’ ‘une société s’est
portée caution pour un tiers dont elle était le client, le
versement qu’elle a du effectuer a la suite de la faillite de ce
dernier représente le caractère d’une charge non courante
== CND Note circulaire 717 p169

11-Redevance Leasing Camion RAS, concernant le


traitement fiscal aucune limitation n’est prévue par CGI.

12-Redevance Leasing Voiture de tourisme : (350000*20%)- 10000


(300000*20%)=10000
Article 10 du GCI Le prix des VT est plafonné à 30000DHS
35 000
13-Dotation pour amortissement d’un dépôt pour
Aménagement divers ==CND à immobiliser
10 000
14-Acquisition de TVP ==Il s’agit d’un nouvel élément de
l’actif
50 000
15-Avance aux actionnaires sans intérêt==L’intérêt est une 6 000
condition pour pouvoir faire des avances aux actionnaires
Article 11 .Abandon d’une créance CND les pertes
résultante de l’annulation de créance doivent être dument
justifié et ayant un caractère non courant (note circulaire
p168) 120 000
16-CND , le plan comptable marocain prévoit que
l’évaluation des stocks ne peut être effectué que par deux
méthodes CUMP et PSDE
50 000
17-Emballage récupérable identifiable CND circulaire 717

18- REBAIS OBTENU PAR UN FRS=RAS


100 000
19- Salaire sont comptabilisé en net et non en brut :
125000-(25*4000)=100000

20- Provision pour gratification au personnel ==RAS


21-Provision pour départ volontaire ==RAS

22- Provision pour congé payé ==CND 6 000


23-Provision pour hausse des prix ==CND
4 500

24-Provision Titre

*Provision des titres coté en bourse VUE que le prix de 5 000


clôture est supérieur a celui de l’acquisition
Master Management et contrôle des organisations

*Provision des titres non coté en bourse RAS

TOTAL 1296467 448400

Calcule du résultat fiscal :

RF=Reintegration -Deduction

RF=1296467-448400=848067

Amortissement sur exploitation peuvent être imputé sur une durée de 4 ans.

Amortissement différé sont illimité dans le temps et peuvent être imputé

Dans notre cas ; le RF nous permet d’imputer l’amortissement sur


exploitation des 4 ans (2012-2013-2014-2015) soit 33200, Ainsi que
l’amortissement différé fiscalement 73000dhs

Soit un total de 106200.

RF net(2016) =848067-106200=741867
Master Management et contrôle des organisations

La liquidation de
l’impôt sur les
sociétés

Professeur : Mr Mohamed
Nmili

Travail effectué par :


- Koubis Zohir
- Bilal Abdelbasset Souissi
Master Management et contrôle des organisations

Exercice 1 :L’imputation de l’excédent d’IS selon la loi de finance 2015

La société CESAR est une SARL exerçant l’activité de confection de


vêtements.

Ses éléments d’imposition se présentent comme suit :

Exercice 2015 2016 2017

IS dû 180.000 45.000 120.000

Travail à faire :

- Procéder à la liquidation des acomptes provisionnels exigibles au titre


des exercices 2016, 2017, et 2018.
Master Management et contrôle des organisations

Correction :

-L’exercice 2016 :
a. Impôt exigible sous forme d’acomptes :
On a l’IS dû de l’exercice de référence (2015) : 180.000
Donc, les acomptes à payer : 180.000/4 = 45.000 par acompte.
Ces acomptes sont à payer au plus tard 31/03, 30/06, 30/09, 31/012 2016

b. L’impôt dû
L’IS dû = 45.000

c. Régularisation :
Les acomptes provisionnels = 180.000
L’IS dû = 45.000
Alors, on a un Excédent de paiement d’impôt = 180000 - 45000 soit 135.000

-Exercice 2017
a. Impôt exigible sous forme d’acomptes :
on a l’IS dû de l’exercice de référence (2016) = 45.000
Alors les acomptes à verser = 45.000/4 soit 11.250 par acompte.
Or, on a un excédent de versement d’IS de 135.000, qui sera imputé sur les acomptes
dus au titre de l’exercice 2017.

Imputation de l’excédent de versement sur les acomptes exigibles au titre de l'exercice 2017 :

Excédent de versement d'impôt 2016 = 135.000 DH


- 1er acompte, au 31/3/2017 - 11.250 DH

= Reliquat de l'excédent d'impôt = 123.750 DH


- 2ème acompte, au 30/6/2017 - 11.250 DH

= Reliquat de l'excédent d'impôt = 112.500 DH


- 3ème acompte, au 30/09/2017 = - 11.250 DH

= Reliquat de l'excédent d'impôt = 101.250 DH


- 4ème acompte, au 31/12/2017 = - 11.250 DH

= Reliquat de l’excédant d’impôt après imputation des 4 acomptes = 90.000 DH

b. Impôt dû
IS dû = 120.000
Master Management et contrôle des organisations

c. Régularisation
Acomptes provisionnels = 45.000
IS dû = 120.000
Alors on a un complément de paiement = 120.000 - 45.000 soit 75.000

Or, on a un reliquat de l’excédent de versement d’IS en 2016 de 90.000


Ce reliquat sera imputé sur le complément de paiement d’IS à hauteur de 75.000

Donc le reliquat de l’excédent de versement non encore imputé = 90.000 - 75.000 soit 15.000

Exercice 2018 :
a. Impôt exigible sous forme d’acomptes :
On a l’IS dû de l’exercice de référence (2017) = 120.000
Alors les acomptes à verser = 120.000 / 4 soit 30.000 DH par acompte

Or, on a un reliquat de l’excédent de versement non imputé de 15.000


Donc les acomptes seront payés de la manière suivante :

-1er acompte : cet acompte va servir à l’imputation de reliquat de l’excédent de versement


non imputé (15.000)
Le montant à verser = 30.000 - 15.000 soit 15.000 DH, à payer au plus tard le 31/03

- 2ème acompte : 30.000 DH, à payer au plus tard le 30/06

- 3ème acompte : 30.000 DH, à payer au plus tard le 30/09

- 4ème acompte : 30.000 DH, à payer au plus tard le 31/12


Master Management et contrôle des organisations

Exercice 2 : Calcul et Paiement d’IS


La Société Anonyme « SOPOM » est spécialisée dans la commercialisation des
articles de sport, ayant débuté son travail en 1999.

En 2012 la société a décidé de suivre une stratégie d’internationalisation, c'est-à-dire


de consacrer une partie de ses activités à l’exportation.

À partir de l’exercice 2011, l’entreprise a constaté ce qui suit :

Exercice 2015 2016 2017

Résultat fiscal net 0 DH 570.000 DH 1.360.000 DH

12.320.000 DH 18.650.000 DH 25.000.000 DH


(dont 5.120.000 DH (dont 8.000.000 DH (dont 11.500.000
Chiffre d’Affaires à l’export) à l’export) DH à l’export)

Autres Produits
d’exploitation 65.000 DH 80.000 DH 120.000 DH

TAF :

1. Calculez l’impôt dû au titre de l’exercice 2016 et 2017, et procédez à la


liquidation des acomptes provisionnelles ; sachant qu’il y avait un
excédent de versement d’impôt au titre de 2015 de 7.125 DH.
Master Management et contrôle des organisations

Corrigé :
1- Exercice 2016

a. Impôt exigible sous forme d’acomptes


- Base imposable à l’IS

Le résultat fiscal net de l’exercice de référence (2015) est nul.

- Base de CM
Le chiffre d’affaires export n’entre pas dans la base de calcul de la cotisation minimale.
Base CM = 12.320.000 - 5.120.000 + 65.000
= 7.265.000
CM = 7.265.000 × 0.5% = 36.325

Alors Acomptes à verser = 36.325 / 4 soit 9.082 DH par acompte


Or, on a un excédent de versement de 7.125
Donc les acomptes sont à payer de la manière suivante :

 1er acompte : cet acompte va servir à l’imputation de l’excédent de versement (7.125)


Le montant à verser = 9.082 - 7.125 soit 1.957 DH, à payer au plus tard le 31/03/2016

 2ème acompte : 9.082 DH, à payer au plus tard le 30/06/2016

 3ème acompte : 9.082 DH, à payer au plus tard le 30/09/2016

 4ème acompte : 9.082 DH, à payer au plus tard le 31/12/2016

b. Impôt dû

- Base d’imposition à l’IS


Pour le calcul de l’IS, On écarte le chiffre d’affaires de l’export qui est exonéré à 100%
Le résultat fiscal net de 2016 = 570.000
-Le résultat fiscal correspondant au CA à l’export : 570.000*8.000.000/(1.8650.000+80.000) =
243.460
-Le résultat fiscal correspondant au CA local : 570.000 - 243.460 = 326.540

IS = 326.540 * 20% = 65.308

- Base de CM
Base de CM = 18.650.000 -8.000.000 + 80.000 = 10.730.000
CM = 10.730.000 × 0.5% = 53.650 < IS
Master Management et contrôle des organisations

Alors, l’impôt dû =IS = 65.308

c. La régularisation :

Acomptes provisionnels : 36.325


Impôt du : 65.308

Donc, on a un complément paiement (65.308 -36.325), soit 28.983,


ce dernier sera payé au plus tard le 31/03/2017.

-Exercice 2017 :

a. Impôt exigible sous forme d’acomptes

Le résultat correspondant au CA export est assujetti à l’IS au taux de 17.5 %

- Base imposable à l’IS


Le résultat fiscal net de l’exercice de référence de (2016) est : 570.000
-Le résultat fiscal correspondant au CA à l’export : 243.460
-Le résultat fiscal correspondant au CA local : 326.540

Alors, l’IS = 243460 * 17.5% + 326.540*20% = 107.914

- Base de CM
Base CM = 18.650.000 + 80.000 = 18.730.000
CM = 18.730.000 × 0.5% = 93.650 < IS

Les acomptes à verser = 107.914 / 4 soit 26.978 DH par acompte.


Les acomptes sont à payer au plus tard au 31/03, 30/06, 30/09 et 31/12/2017.

b. Impôt dû

- Base imposable à l’IS


-Le résultat fiscal net = 1.360.000
-Le résultat fiscal correspondant au CA export = 1.360.000 × 11.500.000 / (25.000.000 + 120.000)
= 622.611
-Le résultat fiscal correspondant à l’activité locale = 1.360.000 - 622.611 = 737.389

IS = 622.611 × 17.5% + 737.389 × 20% = 256.435

- Base CM
Master Management et contrôle des organisations

Base CM = 25.000.000 +120.000 = 25.120.000


CM = 25.120.000 × 0.5% = 125.600 < IS

Alors, Impôt dû = IS = 256.435

c. La Régularisation

Les Acomptes provisionnels = 107.914


Impôt dû = 256.435

Donc, on a un complément de paiement de : 256.435 - 107.914 soit 148.521 DH


Ce complément sera payer au plus tard le 31/03/2018.
Master Management et contrôle des organisations

Professeur : Mr Mohammed Nmili

Binôme : Sofia Seffar ;Nouha


Amrani

FISCALITEE APPROFONDIE
APPLICATION :
La société MCO est une SA spécialisé dans le secteur automobile .Son capital
est de 1 .500.000 DHS entièrement libéré. MCO a été crée en 2009, débute son
activité en 2011.

Au titre de l’exercice 2014, elle débute sa première opération d’exportation.

En 2016, elle a affiché un résultat comptable avant Is de 400 000 DHS,


L’analyse de compte de la société a permis de relever les éléments suivants :

° Les produits comptabilisés sont repris comme suit :


1-Un chiffre d’affaire local (HT) : 300 000 DHS ; CA a l’export 100 000 DHS .

2-Facture de vente a tempérament de pièce automobile d’un montant de 40 000 DHS, la


livraison a été effectuée le 30-10-2016.

3-Vente avec clause de propriété d’une machine de tôlerie a 40 000 DHS. Mco a encaissé 30
000dhs le 28-09-2016, le reliquat sera versé en Février 2017.

4- Vente avec clause de réserve de droit de rachat d’une machine d’assemblage le montant
étant 600 000 dhs .Le règlement a été effectué par un effet de commerce dont l’échéance est
le 31-08-2016.

5-Vente a réméré d’une machine de nettoyage a 50 000 dhs , le délai étant de 24 mois le
transfert de propriété a été établit . Le service comptable établira la facture ultérieurement.

6-Vente avec reprise d’une machine d’un montant de 20 000dhs, par défaut d’omission le
comptable n’a pas enregistré l’opération.

7-Arrhes perçus a la suite d’une promesse de vente d’un immeuble appartenant a la société,
montant 500 000dhs, le 28-11-2016 le client se dédit a sa promesse.

8-Vente de pièce automobile aux conditions départ usine facturé d’un montant de 90 000 dhs
HT, transport 10 000dhs HT .
Master Management et contrôle des organisations

9-Le 29-12-2016, vente d’un camion stipulé FRANCO PORT, le prix de vente du camion
s’élève a 100 000 dhs, ce dernier est en cours de transport.

10-Dégrèvement reçus 6500 dhs : 3000dhs concernant l’IS, le reste concernant la Taxe
professionnelle.

11- Remboursement de débours d’une somme de 5000dhs par un client Karam, l’entreprise a
établit la facture du carburant établit au nom de Karam. .

12-MCO est propriétaire d’une filiale ayant le statut ‘’ Casablanca Finance city’’ , suite a une
liquidation d’une filiale .Le boni de liquidation de celle-ci est de : 15 400 dhs .

13-Bénéfice provenant d’une filiale installée dans un quartier industrielle en Allemagne


spécialisé dans la construction de voiture hybride 100% écologique, le montant de ces
bénéfices s’élève à 70 000dhs.

14-Dons reçu d’un ONG EUROPEEN :5000 dhs ,d’autre dons et subventions reçus de la
collectivité locale de Fès s’élèvent a 50 000dhs .

15-Intérêt des obligations comptabilisés par leurs montants en net ,26 000dhs .

16-Reprise sur provision d’une zakat octroyée à des étudiants s’élevant a 25 000dhs.

17-Bénéfice d’une opération faite en commun, le montant de ces bénéfices s’élève à 450
000DHS :

* 200000 correspondantes à des profits provenant d’une société de participation qui a opté pour l’IS,
le reliquat provient d’une autre société de participation dont les associés ne sont que des personnes
physique.

18-*Quotte part d-un résultat déficitaire d’opération faite en commun 12 000 DHS.

° D’autre part, les charges sont comptabilisées comme suit :


1-Achat de marchandises auprès du fournisseur GTA au cours du mois de Janvier 2016 .Le
montant de ces achats sont réglés en espèce, montant : 120.000 HT .Ce montant comporte 3
factures daté le 10,15 ,et 20 Janvier 2015 d’un montant de 40.000 dhs chacune.

2-Achat de marchandise du fournisseur Omar, le 28-10-2016 le montant facturé est de 35 000


dhs HT payé en espèce et d’autres factures dont les montant ne dépasse pas 10000dhs ht, le
montant total de ces facture est de 110.000 dhs ht .

3-Facture d’honoraire d’avocat 3000dhs, cependant cette facture ne contient aucune


identification fiscale mais contient le numéro d’imposition à la taxe professionnelle.

4-Intérêt statutaire d’une somme de 180 000DHS.

5-Intérêt de bons de caisse et billet de trésorerie 45 000dhs, la société n’a pas joint la liste des
bénéficiaires.
Master Management et contrôle des organisations

6-Voiture renault loué pour 2 mois, Redevance 30000dhs .VO=600 000dhs .

7-Jetons de présence versés à 4 administrateurs ,2 d’entre qui n’ont jamais assister a l’AGO
40 000dhs.

8-Impôt et taxe : Taxe des Services Communaux 1000dhs, Tva 8000dhs , TP 1500dhs, IR
800DHS

9-Charge d’intérêt versé a l’un des actionnaires pour un montant de 40000dhs ,calculé sur la
base d’un taux de 6 %,le montant du compte courant de cet actionnaire représentent 2 fois
sa part dans le capital de la société , il est resté inchangé .Le taux autorisé par le ministère
de finance est de 3 ,3 %.

10-Créance devenues irrécouvrable du fait de cautionnement d’une Filiale .Le 15-10-2016,


Omar a déclaré faillite 16 000dhs.

11-Redevance Leasing 80 000dhs, d’un camion acquis au prix de 480 000dhs TTC, duré
d’utilisation 12 mois, taux 25 %.

12-Redevance Leasing 100 000dhs, d’une voiture de type Fiat acquise au prix de 420 000
DHS TTC, duré d’utilisation 5ans.

13-Dotation d’amortissement d’un aménagement d’un dépôt pour voiture Mercedes 35


000dhs.

14-Acquisition des titres de valeur et placement, les frais relatifs à cette opération sont de 10
000dhs.

15-La société a octroyée des Avances aux actionnaires sans intérêt 50 000dhs .Elle a aussi
abandonné une créance relative a un client Ali, s’élevant a 6000dhs.

16-Un lot de pièce automobile évalué a 120 000dhs, selon la méthode d’évaluation DEPS.

17-Achat de Vinyle plastique, servant à recouvrir les voitures dans les expositions TURBO
AUTOMOBILE, celui-ci peut être récupéré. Montant 50 000dhs

18 Le fournisseur GTA a accordé une remise le 25-1-2016, celui-ci ont dépassé le délai de
livraison ayant été prévu le 25-12-2015 .Montant :15000dhs

19-Salaire net 125000dhs afférente a 25 salarié de la société qui touchent 4000 dhs .

20-Provision pour gratification au personnel 3000dhs

21-Provision pour départ volontaire 5000dhs

22-Provision pour congé a payé pour un directeur ; indispensable au bon fonctionnement de


l’entreprise .6000dhs

23-Provision pour Hausse des prix des joints, moteurs, disques de frein : 4500dhs .

24-Provision pour dépréciation des portes de feuilles titres contiennent :


Master Management et contrôle des organisations

a-Provision des titres cotés en bourses 5000dhs, le prix de clôture de l’exercice est de
20000dhs et le prix d’acquisition est de 15 000dhs.

b-Provision des titres non cotés en bourses 34 000dhs.

Le tableau ci-dessous représente la situation des déficits antérieurs de l’entreprise à la date


d’inventaire :

Années Déficit sur Déficit Sur


Amortissement exploitation
différé
2011 13000 10800
2012 12000 10700
2013 20000 9600
2014 15000 8400
2015 13000 4500
TOTAL 73000 44000

Travail a faire :

Calculez le RF de l’année 2016 .

Correction de l’application :
Master Management et contrôle des organisations

Opération Réintégration Déduction

 résultat comptable avant Is : il s’agit d’un 400 000


résultat bénéficiaire donc à réintégrer

L’analyse des produits :


1. Le CA est un produit imposable en HT qu’il soit -
locale ou a l’export donc RAS .
2. Vente à tempérament de pièce automobile : c est un
produit imposable, selon la note circulaire 717,2011 -
p91 ,il s’agit d’une vente comportant le transfert de
propriété avant paiement du prix ,c’est une vente a
crédit ou le paiement est effectué a une ou plusieurs
échéances déterminées .
3. Vente avec clause de propriété d’une machine de
tôlerie ; PN I le vendeur demeure propriétaire du
bien jusqu’ ‘au paiement intégrale du prix par 30 000
l’acquéreur, les sommes versées par l’acheteur avant
le transfert sont considérées comme de simple avance
4. Vente avec clause de réserve : RAS car il s’agit d’une
vente a rémérée, c’est un contrat établit devant le
notaire qui va garantir au vendeur la possibilité de
racheter son bien ultérieurement -

5. Vente à réméré d’une machine de nettoyage :a


réintégrer commission du comptable. 50000
6. Vente avec reprise d’une machine d’assemblage ;
réintégrer par défaut d’omission de la 20000
comptabilisation obligation de comptabiliser
l’opération

7. Arrhes perçus a la suite d’une promesse de vente ; le


client s’est dédit a sa promesse donc RAS. D’âpres
l’article 288 du code des obligation et de contrat
lorsque le client se dédit a sa promesse, l’arrhes dans
ce cas devient un produit non courant.
8. Vente de pièce automobile aux conditions départ
usine. Produit imposable RAS .

9. Vente franco de port : c’est un produit non


imposable , pour non transfert de propriété , le bien 100000
est cours de transport a la date d’inventaire ,du coup
a déduire .
3000
10. Dégrèvement de :
*IS : c est un produit non imposable donc à déduire
*taxe professionnel : produit non imposable donc
RAS .Les dégrèvement d’impôt constituent un profit
imposable si le remboursement correspond a un
Master Management et contrôle des organisations

impôt antérieurement déduit sinon le dégrèvement


ne fait pas l’objet d’imposition, il est donc déduit sur 5000
le plan extracomptable.
11. -Remboursement de débours par un client : produit non
imposable, 15400

12-Boni de liquidation d’une filiale : abattement de


100% donc a déduire. 70000

13-Bénéfice provenant d’une filiale en Allemagne : c


est un produit non imposable condition de
territorialité

14-*Subvention et dons reçue : RAS.


*dons reçue d’une ONG ; RAS (note circulaire 717 p
105)
15 -Intérêt des obligations comptabilisés par leurs
6500
montant en net ce sont des produit imposable en brut ;
ces produits subissent une retenue a la source de 20%
NON libératoire donc le complément de déclaration est :
(26000) -26000 =6500 DHS
80% 25000

16-Reprise sur provision d’une zakat octroyé a des


étudiants : c est un produit non imposable (l’accessoire
suit le principale, aucun article du CGI ne fait référence
a ce genre d’octroi)

17- Bénéfice d’une opération faite en commun, le


montant de ces bénéfices s’élève à 450 000DHS :
*200 000 correspondante a des profits provenant d’une
société de participation qui a opté pour l’IS, le reliquat
provient d’une autre société de participation dont les
associés ne sont que des personnes physique. 200 000

Opération 1 , produit non imposable déjà imposé chez la


société en participation ayant opté pour l’is
Opération 2 == La société en participation peut opter pour
l’IS cependant il ya une obligation que l’un des actionnaires
soient une personne morales donc elle ne peut pas opter
pour l’IS dans ce cas MCO peut le considérer comme étant
une part de son bénéfice sur le résultat. RAS
18- Ras note circulaire p107
Analyse des charges :
1 . Achat de marchandise d un montant supérieur a 100 000
DH TTC par mois par frs a réintégrer a différence : 95000
- .article 11 CGI)
- 40000-8333= 31667
- 31667 x3 =95000
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- Les dépenses afférentes aux charges visées à l’article


11-I ainsi que les dotations aux amortissements
relatives aux immobilisations dont le montant
facturé est supérieur ou égal a 10000dhs taxe sur
valeur ajouté comprise et dont le paiement n’est pas
justifié par chèque barré non endossable, effet de
commerce, moyen magnétique de paiement, virement
bancaire, procédé électronique ou par compensation
avec une créance à l’égard d’une même personne

2- Achat de marchandises chez le frs Omar montant 26667


dépassant 10000dhs par jr et par frs, réintégration de la
différence soit :
35000-8333= 26667Article 11 CGI
3000
3-Facture d’honoraire d’avocat selon la note circulaire 726 ;
article 145 CGI qui stipule l’obligation des contribuables de
porter sur tous leurs documents professionnel délivré a
leurs compte ou et a des tiers le Numéro de l’identifiant
fiscal, et le Numéro de la TP .
180 000
4-Intérêt statutaire, CND il s’agit d’un bénéfice social et non
une charge. Note circulaire 717 p165
45 000
5-Intérêt de bons de caisse, la 3 eme condition n’est pas
vérifié article 153 CGI

6-Voiture Renault loué pour 2 mois, Article 10 CGI RAS

7-Jetons de présence CD, similaire a des salaires si et 20 000


seulement si les administrateurs sont présent a l’AGO de
façon permanente dans notre cas deux d’entre eux
n’assistent que temporairement CND pour la partie y
adéquate. Note circulaire 717 106

8-Impôt et taxe : 8 000


TSC : 1000DHS , TVA =8000 ,TP=1500 ,IR=800 800
IR SUPPORTEE PAR LES SALARIEES ==CND
TVA payé par le contribuable ==CND
TSC ==CD
TP ==CD
Article 10 du CGI
9-Charge d’intérêt versé a l’un des actionnaires :
Il faut réintégrer :
MCCA =40000 /0.06=666.667 29000
Pour le dépassement du taux :
666.667 /2=333.3337
IFD =333.337x 3.3%=11.000
Montant a réintégrer=40000-11000=29.000
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10-Créances douteuse devenu irrécouvrable du fait de 16 000


cautionnement d’un fournisseur ; lorsqu’ ‘une société s’est
portée caution pour un tiers dont elle était le client, le
versement qu’elle a du effectuer a la suite de la faillite de ce
dernier représente le caractère d’une charge non courante
== CND Note circulaire 717 p169

11-Redevance Leasing Camion RAS, concernant le


traitement fiscal aucune limitation n’est prévue par CGI.

12-Redevance Leasing Voiture de tourisme : (350000*20%)- 10000


(300000*20%)=10000
Article 10 du GCI Le prix des VT est plafonné à 30000DHS
35 000
13-Dotation pour amortissement d’un dépôt pour
Aménagement divers ==CND à immobiliser
10 000
14-Acquisition de TVP ==Il s’agit d’un nouvel élément de
l’actif
50 000
15-Avance aux actionnaires sans intérêt==L’intérêt est une 6 000
condition pour pouvoir faire des avances aux actionnaires
Article 11 .Abandon d’une créance CND les pertes
résultante de l’annulation de créance doivent être dument
justifié et ayant un caractère non courant (note circulaire
p168) 120 000
16-CND , le plan comptable marocain prévoit que
l’évaluation des stocks ne peut être effectué que par deux
méthodes CUMP et PSDE
50 000
17-Emballage récupérable identifiable CND circulaire 717

18- REBAIS OBTENU PAR UN FRS=RAS 31250

19- Salaire sont comptabilisé en net et non en brut :


125000/0.8=156250
Mt a reint=156250-125000= 31250

20- Provision pour gratification au personnel ==RAS 6 000


21-Provision pour départ volontaire ==RAS
4 500
22- Provision pour congé payé ==CND
23-Provision pour hausse des prix ==CND

5 000
24-Provision Titre
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*Provision des titres coté en bourse VUE que le prix de


clôture est supérieur a celui de l’acquisition
*Provision des titres non coté en bourse RAS

TOTAL 1227717 448400

Calcule du résultat fiscal :

RF=Reintegration -Deduction

RF=1227717-448400=779317

Amortissement sur exploitation peuvent être imputé sur une durée de 4 ans.

Amortissement différé sont illimité dans le temps et peuvent être imputé

Dans notre cas ; le RF nous permet d’imputer l’amortissement sur


exploitation des 4 ans (2012-2013-2014-2015) soit 33200, Ainsi que
l’amortissement différé fiscalement 73000dhs

Soit un total de 106200.

RF net(2016) =779317-106200=673117
Master Management et contrôle des organisations

La liquidation de
l’impôt sur les
sociétés

Professeur : Mr Mohamed
Nmili

Travail effectué par :


- Koubis Zohir
- Bilal Abdelbasset Souissi
Master Management et contrôle des organisations

Exercice 1 :L’imputation de l’excédent d’IS selon la loi de finance 2015

La société CESAR est une SARL exerçant l’activité de confection de


vêtements.

Ses éléments d’imposition se présentent comme suit :

Exercice 2015 2016 2017

IS dû 180.000 45.000 120.000

Travail à faire :

- Procéder à la liquidation des acomptes provisionnels exigibles au titre


des exercices 2016, 2017, et 2018.
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Correction :

-L’exercice 2016 :
a. Impôt exigible sous forme d’acomptes :
On a l’IS dû de l’exercice de référence (2015) : 180.000
Donc, les acomptes à payer : 180.000/4 = 45.000 par acompte.
Ces acomptes sont à payer au plus tard 31/03, 30/06, 30/09, 31/012 2016

b. L’impôt dû
L’IS dû = 45.000

c. Régularisation :
Les acomptes provisionnels = 180.000
L’IS dû = 45.000
Alors, on a un Excédent de paiement d’impôt = 180000 - 45000 soit 135.000

-Exercice 2017
a. Impôt exigible sous forme d’acomptes :
on a l’IS dû de l’exercice de référence (2016) = 45.000
Alors les acomptes à verser = 45.000/4 soit 11.250 par acompte.
Or, on a un excédent de versement d’IS de 135.000, qui sera imputé sur les acomptes
dus au titre de l’exercice 2017.

Imputation de l’excédent de versement sur les acomptes exigibles au titre de l'exercice 2017 :

Excédent de versement d'impôt 2016 = 135.000 DH


- 1er acompte, au 31/3/2017 - 11.250 DH

= Reliquat de l'excédent d'impôt = 123.750 DH


- 2ème acompte, au 30/6/2017 - 11.250 DH

= Reliquat de l'excédent d'impôt = 112.500 DH


- 3ème acompte, au 30/09/2017 = - 11.250 DH

= Reliquat de l'excédent d'impôt = 101.250 DH


- 4ème acompte, au 31/12/2017 = - 11.250 DH

= Reliquat de l’excédant d’impôt après imputation des 4 acomptes = 90.000 DH

b. Impôt dû
IS dû = 120.000
Master Management et contrôle des organisations

c. Régularisation
Acomptes provisionnels = 45.000
IS dû = 120.000
Alors on a un complément de paiement = 120.000 - 45.000 soit 75.000

Or, on a un reliquat de l’excédent de versement d’IS en 2016 de 90.000


Ce reliquat sera imputé sur le complément de paiement d’IS à hauteur de 75.000

Donc le reliquat de l’excédent de versement non encore imputé = 90.000 - 75.000 soit 15.000

Exercice 2018 :
a. Impôt exigible sous forme d’acomptes :
On a l’IS dû de l’exercice de référence (2017) = 120.000
Alors les acomptes à verser = 120.000 / 4 soit 30.000 DH par acompte

Or, on a un reliquat de l’excédent de versement non imputé de 15.000


Donc les acomptes seront payés de la manière suivante :

-1er acompte : cet acompte va servir à l’imputation de reliquat de l’excédent de versement


non imputé (15.000)
Le montant à verser = 30.000 - 15.000 soit 15.000 DH, à payer au plus tard le 31/03

- 2ème acompte : 30.000 DH, à payer au plus tard le 30/06

- 3ème acompte : 30.000 DH, à payer au plus tard le 30/09

- 4ème acompte : 30.000 DH, à payer au plus tard le 31/12


Master Management et contrôle des organisations

Exercice 2 : Calcul et Paiement d’IS


La Société Anonyme « SOPOM » est spécialisée dans la commercialisation des
articles de sport, ayant débuté son travail en 1999.

En 2012 la société a décidé de suivre une stratégie d’internationalisation, c'est-à-dire


de consacrer une partie de ses activités à l’exportation.

À partir de l’exercice 2011, l’entreprise a constaté ce qui suit :

Exercice 2015 2016 2017

Résultat fiscal net 0 DH 570.000 DH 1.360.000 DH

12.320.000 DH 18.650.000 DH 25.000.000 DH


(dont 5.120.000 DH (dont 8.000.000 DH (dont 11.500.000
Chiffre d’Affaires à l’export) à l’export) DH à l’export)

Autres Produits
d’exploitation 65.000 DH 80.000 DH 120.000 DH

TAF :

1. Calculez l’impôt dû au titre de l’exercice 2016 et 2017, et procédez à la


liquidation des acomptes provisionnelles ; sachant qu’il y avait un
excédent de versement d’impôt au titre de 2015 de 7.125 DH.
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Corrigé :
1- Exercice 2016

a. Impôt exigible sous forme d’acomptes


- Base imposable à l’IS

Le résultat fiscal net de l’exercice de référence (2015) est nul.

- Base de CM
Le chiffre d’affaires export n’entre pas dans la base de calcul de la cotisation minimale.
Base CM = 12.320.000 - 5.120.000 + 65.000
= 7.265.000
CM = 7.265.000 × 0.5% = 36.325

Alors Acomptes à verser = 36.325 / 4 soit 9.082 DH par acompte


Or, on a un excédent de versement de 7.125
Donc les acomptes sont à payer de la manière suivante :

 1er acompte : cet acompte va servir à l’imputation de l’excédent de versement (7.125)


Le montant à verser = 9.082 - 7.125 soit 1.957 DH, à payer au plus tard le 31/03/2016

 2ème acompte : 9.082 DH, à payer au plus tard le 30/06/2016

 3ème acompte : 9.082 DH, à payer au plus tard le 30/09/2016

 4ème acompte : 9.082 DH, à payer au plus tard le 31/12/2016

b. Impôt dû

- Base d’imposition à l’IS


Pour le calcul de l’IS, On écarte le chiffre d’affaires de l’export qui est exonéré à 100%
Le résultat fiscal net de 2016 = 570.000
-Le résultat fiscal correspondant au CA à l’export : 570.000*8.000.000/(1.8650.000+80.000) =
243.460
-Le résultat fiscal correspondant au CA local : 570.000 - 243.460 = 326.540

IS = 326.540 * 20% = 65.308

- Base de CM
Base de CM = 18.650.000 -8.000.000 + 80.000 = 10.730.000
CM = 10.730.000 × 0.5% = 53.650 < IS
Master Management et contrôle des organisations

Alors, l’impôt dû =IS = 65.308

c. La régularisation :

Acomptes provisionnels : 36.325


Impôt du : 65.308

Donc, on a un complément paiement (65.308 -36.325), soit 28.983,


ce dernier sera payé au plus tard le 31/03/2017.

-Exercice 2017 :

a. Impôt exigible sous forme d’acomptes

Le résultat correspondant au CA export est assujetti à l’IS au taux de 17.5 %

- Base imposable à l’IS


Le résultat fiscal net de l’exercice de référence de (2016) est : 570.000
-Le résultat fiscal correspondant au CA à l’export : 243.460
-Le résultat fiscal correspondant au CA local : 326.540

Alors, l’IS = 243460 * 17.5% + 326.540*20% = 107.914

- Base de CM
Base CM = 18.650.000 + 80.000 = 18.730.000
CM = 18.730.000 × 0.5% = 93.650 < IS

Les acomptes à verser = 107.914 / 4 soit 26.978 DH par acompte.


Les acomptes sont à payer au plus tard au 31/03, 30/06, 30/09 et 31/12/2017.

b. Impôt dû

- Base imposable à l’IS


-Le résultat fiscal net = 1.360.000
-Le résultat fiscal correspondant au CA export = 1.360.000 × 11.500.000 / (25.000.000 + 120.000)
= 622.611
-Le résultat fiscal correspondant à l’activité locale = 1.360.000 - 622.611 = 737.389

IS = 622.611 × 17.5% + 737.389 × 20% = 256.435

- Base CM
Master Management et contrôle des organisations

Base CM = 25.000.000 +120.000 = 25.120.000


CM = 25.120.000 × 0.5% = 125.600 < IS

Alors, Impôt dû = IS = 256.435

c. La Régularisation

Les Acomptes provisionnels = 107.914


Impôt dû = 256.435

Donc, on a un complément de paiement de : 256.435 - 107.914 soit 148.521 DH


Ce complément sera payer au plus tard le 31/03/2018.
Master Management et contrôle des organisations

MASTER : Management et Contrôle des Organisations

Fiscalité approfondie : IR sur salaire

Binôme :Adil Sebioui

Fadela Mesbah

Cas de monsieur Ali :


Monsieur Ali est un salarié marié.il a deux enfants âgés respectivement de 13, 12 ans.
Le bulletin de paie de monsieur Ali d’aout fait ressortir ce qui suit :

- Traitement de base : 7000 drh


- Indemnité de fonction : 2000 drh
- Allocation familiale : 200 drh
- Cotisation sociale : 260 drh
Travail à faire :

On vous demande de calculer l’IR de monsieur Ali

Solution :

 Calcul du salaire net imposable


Salaire brut imposable = salaire brut - éléments exonérés

 Salaire brut = 7000+2000+200


 Eléments exonérés :
Allocation familiale : 200
Salaire brut imposable = 9200-200 = 9000

Salaire net imposable

Salaire net imposable = salaire brut imposable - déductions

 Déductions :
Frais professionnels = 20% (SBI - avantages en argent et en nature)

Frais professionnels = 20% * 9000 = 1800 drh inférieur à 2500 drh

Charges sociales = 260 dh

Salaire net imposable = 9000 – 1800 – 260 = 7460 dh


Master Management et contrôle des organisations

 Calcul l’IR à payer


IR calculé = 7460 * 34% - 1433.33 = 1103.07 dh

IR à payer = IR calculé - déductions sur impôts

IR à payer = 1103.07 - (30 x 3) = 1013.07 DH

Cas de Mr.Zaki :
Mr.Zaki est un salarié depuis juin 2009 , marié et père de 8 enfants âgés de
13,15,18,22,27,29,32 et 34 ans ,l’enfantâgé de 27 ans touche un salaire mensuel de
3200 Dh et celui âgé de 29 ans est un handicapé , et les deux les plus âgés sont salariés
, ils touchent respectivement 2500 et 4000 Dh , les 4 petits enfants sont des étudiants .

Mr.Zaki nous représente les informations suivantes en juin 2016 :

Salaire de base : 9000

Indemnité de panier : 1000

Indemnité de déplacement justifié : 600

Frais de nourriture sur 20 jours : 900

Allocation familiale : 672

Prime d’ancienneté : 970

Prime de logement : 700

Mr.Zaki vers :

Cotisation de la CNSS : au taux de 4.29 %

Cotisation de la CIMR : au taux de 6%

Assurance groupe : 300 Dh trimestrielle

Ce salarié a bénéficié d’un prêt pour l’acquisition de son habitation principale acquise
pour un prix de 420000 Dh .a ce titre il rembourse des intérêts annuel de l’ordre 900
Dh TTC.

Travail à faire :

1) Calculer le salaire net imposable ?


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2) Déterminer le montant de l’IR à payer ?

solution :
1. Calcule du salaire brut global :

SBG =9000+1000+600+672+ 970 +900+700=13842 DH

Salaire brute imposable avant déduction des frais de nourritures :

SBI= 13842-1000-600-672

SBI=11570 DH

Plafond des frais de nourriture :

Par rapport à 20% du salaire brut imposable =12242*20%=2448.4

Par rapport à la limite de 20 DH par salarié par jour de travail =20*20=400 DH

Frais de nourriture imposable =900-400=500 => constitue un avantage en argent selon


l’article 57 du CGI.

Salaire brute imposable aprèsdéduction des frais de nourritures :

12242-400=11842 DH

Salaire net imposable :

SNI=SBI-les déductions

Frais professionnel = (SBI-(avantages en numéraires et en natures))*20%

= (11842-700-500)*20%

=2128.4<2500 DH

Les cotisations :

CNSS :257.4

CMR : SBI*6%=11842*6%=710.52

Assurance groupe 300/3=100

Limite de la déduction des intérêts :

Limite =SBI-(2128.4+257.4+710.52+100)*10%=8645.68*10%
Master Management et contrôle des organisations

=864.568

900>864.568 donc il y a droit de déduire864.568DH

SNI=11842.4-2128.4-257.4-710.52-100-864.568 =7781.112 DH

2. Calcul d’IR :

IR calculé =7781.112*34% -1433.33

=1212.25DH

IR à payer=IR calculé – déductions sur impôt

=1212.25-(6*30)

=1032.25 DH

Cas Mr. Amine


Mr amine a été licencié après 34 ans de service. Son revenu brut mensuel est de 7000
DH.

On suppose que son salaire a été inchangé pendant les 4 dernières années et qu’il
faisait l’objet d’un prélèvement de l’IR à la retenue à la source de l’ordre de 1570 par
mois. Mr amine faisait aussi du prélèvement des cotisations de la CNSS et de l’AMO.

Travail à faire :

1. Calculer le montant de l’indemnité imposable.


2. Déterminer le montant de l’IR dû sur cette indemnité.

Solution :
1. Calcul de l’indemnité imposable :

L’indemnité accordée dans le cadre de la procédure de conciliation est calculée comme


suit :

Nombre de mois calculés : 34 ans x 1.5mois=51 mois

L’indemnité exonérée est limitée à 36 mois

Indemnité exonérée=7000 x 36=252000DH

L’indemnité imposable est de l’ordre e la différence soit:

Indemnité imposable= 7000 x (51-36)=105000


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2. Détermination du montant de l’IR :

Il est rappelé que le montant qui excède l’indemnité exonérée est imposable avec
étalement sur quatre années ou sur la durée effective des services si celle-ci est
inférieure à quatre ans.

Calcul du revenu brut total

Salaire brut annuel = 7 000 x 12=84 000 DH

Indemnité imposable par année=10 5000/4 = 26 250 DH

Total brut = 84 000+26 250 = 110 250 DH

Calcul des déductions

Frais professionnels

FP = 110 250 x 20% = 22 050 DH

Cotisations sociales

CNSS=110250x4.29%=4729.725

Plafonnées à (6000x12mois)x 4.29% = 3088.8

Cotisations AMO =110250x2%=2205

Total des déductions=22050+3088.8+2205=27343.8dh

Revenu net imposable=110250-27343.8=82906.2 DH

Calcul de l’IR

IR calculé=82906.2x 34% - 17200=10988.108DH

IR source= 1570 x 12= 18 840

IR dû par année = 10988.108– 18 840 = -7851.892 DH  IR dû =0

IR à payer sur indemnité imposable = 0


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Master : management et contrôle des organisations

Module : fiscalité approfondie

A .U : 2016 / 2017

Zaza Hakima
El gliti omayma

Impôt sur revenu professionnel

Application :

L’entreprise RIHANA est entreprise individuelle d’un capital de 800000,


spécialisée dans la l’achat et la production des bois.

Au 31/décembre de l’année n, l’analyse de ses comptes de gestion fait ressortir


les informations suivantes :

1. résultat comptable 56000 DH

 Parmi les produits, on relève ce qui suit :

2. CA (HT) 2100000 DH

 Parmi les charges, on relève ce qui suit :

3. salaire de madame RIHANA en tant que directrice générale 84500DH

4. salaire de son fils 17000DH en tant que responsable des ventes


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5. la taxe professionnelle de l’exercice N-2, l’avis d’imposition reçu en N


11000DH

6. achat d’une machine (HT) 19000 DH au 10/05/N, paiement en espèce

7. majoration sur renouvellement d’un effet de commerce 8670DH

8. provision pour dépréciation de la créance de M. ALI 4000DH

Informations complémentaire :

Madame RIHANA est propriétaire d’un immeuble, constitué de 6


appartements, dont 3 sont louées d’un montant de 3000DH par
mois l’une.
Elle reçoit un SNI de 55000 suite à un travail effectué dans la
société de son mari.

Travail à faire :

Sachant que l’entreprise a dégagé au cours de l’exercice N-1 un résultat


fiscal déficitaire de 48500 DH dont 20000 DH d’amortissement.

1. calculer le RF de l’année N
2. calculer la CM à titre de l’exercice N, et sa date de paiement ?
3. calculer l’IR Du à titre de l’exercice N, et sa date de paiement ?
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Revenu professionnel. MCO

Eléments Réintégrer Déduire

Bénéfice comptable 56 000

Produits :
Le chiffre d’affaire ------------ ------------

Charges :
Salaire de la directrice 84 500 ------------
Salaire de son fils ---------------- ------------
La taxe professionnelle ---------------- -------------
Achat de machine HT 19 000
Majoration ---------------- --------------
Provision ---------------- -------------

Résultat fiscale brut 159 500


Déficit ( N-1 ) 48 500
Résultat fiscale net 111 000

Chiffre d’affaire ========== imposable, selon article 9


Salaire de la directrice ===== à réintégré selon article 35
Salaire de son fils ========= R A S
Taxe professionnelle======= R A S
Achat de machine HT ====== à Réintégrer (elle ne fait pas objet d’un amortissement)
Majoration ============== à Réintégrer (commerciale)
Provision =============== provision est déductible (individualisé)

1. L a cotisation minimale = CA * 0 ,5
= 2 100 000 * 0,5

= 10 500dh ==========à payer Avant le 01/02/N+1

1) L’IR du :
 SNI =55 000dh
La retenue à la source : 55 000 * 20% - 8 000 = 3 000dh

 Revenu foncier : 10 800 *60% = 64 800


 Revenu prof : 111 000dh
Revenu global = 55 000 + 64 800 + 111 000 = 230 800 dh
L’IR = 230 800 * 38% - 24 400 = 63 304dh

L’IR du = l’IR – la retenue à la source du revenu salarial

= 63 304 – 3 000
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= 60 304dh ======= à payer avant le 01/05/N+1 selon article 82


Master Management et contrôle des organisations

Master : Management et
contrôle des organisations

2016/2017

IR sur capitaux mobiliers


EXERCICE 1 : cas des revenus sur les capitaux mobiliers
Mr X encaisse au titre de l’année 2016 les produits suivants :

1. Montant brut de 150.000dh des intérêts sur un compte bloqué chez la banque
CIH pour laquelle Mr X a décliné son identité fiscal, agios prélevés 250 DH.
2. Il a reçu une rémunération du portefeuille comme suite :

- Montant brut de 4.200dh d’intérêt couru sur 4 bons de trésor d’un montant
de 60.000dh rémunéré à 7%

- Echéance le 31 Décembre 2018

- Frais d’encaissement est de 0,2%

3. Montant de 42.500dh des dividendes provenant d’une société cotée en


bourse.
4. 4.000dh d’intérêt provenant d’un plan d’épargne éducation chez la banque
CIH, destiné à financer les études de son enfant qui âgé de 12ans, et auquel le
montant total des versements est de 230.000dh sachant que le compte à été
crée en 2010.

Travail à faire : Calculer l’impôt retenu à la source sur les revenus.

EXERCICE 2 : cas de profit de cession


Cas1 : Imputation d’une moins-value
Mr Y a acquis en 1 Janvier 2016 :

 10 obligations à 45.000dh chacune, placées au taux d’intérêt de 7%, commission


d’acquisition est de 5.000dh, commission de cession est de 1%.
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- Date d'émission : 1er janvier 2016


- La date d’échéance le 31 décembre 2018.

 1000 actions Cotées en bourse dont:


-600 actions à 260dh
-400 actions à 160dh
Les commissions d’acquisition et de cession des actions cotées en bourse 0.3%
TTC.

En 6 Juin 2016, Mr Y a réalisé les cessions suivantes :


- Cession de 5 obligations à 48.000dh chacune.
-700 actions cotés en bourse à 200dh chacune.

Les plus values réalisées :


Au titre de 2017, 4000 DH sur cession d’actions cotées,
Au titre de 2018, 3000 DH sur cession d’actions cotées,
Au titre de 2019, 2150 DH sur cession d’actions cotées,
Au titre de 2020, 2600 DH sur cession d’actions cotées,
Au titre de 2021, 2000 DH sur cession d’actions cotées.

Travail à faire : Calculer l’impôt sur le revenu s’il y a lieu.

Cas2 : profits des cessions n’excède pas le seuil de 30.000dh


Mr Z a acquis en Janvier 2016 :

-100 actions cotées à 100dh chacune, les frais d’acquisition est de 500dh

-50 actions non cotées à 100dh chacune, Les frais d’acquisition est de 0,3%.
En octobre il réalise les cessions suivantes :
- 100 actions cotées à un prix de 150dh, les frais de cession est de 600dh.
-50 actions non cotées à un prix de 120dh, Les frais de cession est de 0,3%.

Travail à faire : Calculer l’impôt sur le revenu s’il y a lieu.


Master Management et contrôle des organisations

ANNEXE 1
Produit des actions et part social (dividendes)

15%
Des actions cotées en
bourse
Produit de cession des actions et parts sociales
OPCVM action

 Produit de cession des actions non cotées en bourse

 Produit de cession des titres de créance (Obligations, Bons de caisse et autre titre de
créance…) + OPCVM non action.

20%

20% Non libératoire : si la personne


décline son identité
 Produit de placement à revenu fixe

30% libératoire : si la personne est


anonyme (ne décline pas
son identité
fiscale)
ANNEXE 2
Master Management et contrôle des organisations

Article 68.- Exonérations


Sont exonérés de l’impôt Les intérêts servis au titulaire d'un plan d'épargne éducation à condition
que :
- les sommes investies dans ledit plan soient destinées au financement des études dans tous les
cycles d'enseignement ainsi que dans les cycles de formation professionnelle des enfants à charge
;

- le montant des versements et des intérêts y afférents soient intégralement conservés dans ledit
plan pour une période égale au moins à cinq (5) ans à compter de la date de l'ouverture dudit plan
;

- le montant des versements effectués par le contribuable dans ledit plan ne dépasse pas trois
cent mille (300.000) dirhams par enfant.

En cas de non respect des conditions précitées, le plan est clos et les revenus générés par ledit
plan sont imposables dans les conditions de droit commun ;

Références :
Article 66 : Définition des Revenus et profits des capitaux mobiliers
Article 68 : Exonérations
Article 69 : Détermination du revenu net imposable
Article 70 : Détermination du profit net imposable
Article 73 : Les taux de l’impôt
Article 84 : Déclaration des profits de capitaux mobiliers
Article 158 : Retenue à la source sur les produits des actions, parts sociales et revenus assimilés
Article 159 : Retenue à la source sur les produits de placements à revenu fixe

Corrigé
Exercice 1 : cas des revenus sur les capitaux mobiliers

1- Compte bloqué (PPRF)

L’intérêt sur compte bloqué est un produit de placement à revenu fixe


 Détermination du revenu net imposable :

Selon l’article 69 du CGI : Revenu net imposable = MT brut – Agios et frais d’encaissement

Revenu net imposable = 150000-250 = 149750

 Détermination du l’IR retenu à la source :

Selon l’article 73 du CGI, les PPRF sont imposables au taux de :


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-20% non libératoire, si la personne décline son identité fiscale

-30% libératoire, s’il n’a pas décliné son identité fiscale (Anonymat)

Impôt retenu à la source = 149750 * 20% = 29950 (20% non libératoire)

2- Les bons de trésor : (produit sur titre de créance)


Pour les bons de trésors, on a un montant des Intérêts couru et non encore échus. La date
d’échéance et le 31/12/2018.
Le personne bénéficiaire de ces intérêts ne vas les encaissés qu’à partir de la date de
l’échéance… Donc, le montant des intérêts sera imposable à la date de 31/12/2018
NB : dans la date de l’échéance, lorsqu’on va calculer l’IR on va adopter les mêmes
procédures qu’on a vu dans le cas précédent

3- Dividendes (Produit des actions et part sociale) :

Article 73 du CGI : les produits énumérés à l’article 66-I-A du CGI (les produits des actions et parts
sociales et revenus assimilés) sont soumis à un taux de 15%libératoire de l’IR.

 Mt de l’impôt retenu à la source = 42500/0,85 * 15%


= 7500

Article 158 du CGI : La Retenu à la source sur les produits, et part social et revenus assimilés doit
être opérée par le compte du trésor, par les établissements de crédit, public ou privées, les sociétés
et établissements qui versent, mettent à la disposition ou inscrivent en compte des bénéficiaires
lesdits produits.

4- Plan d’épargne éducation :


Le Plan Education est un produit d’épargne vous permettant de constituer une réserve
d’argent au profit d’un enfant bénéficiaire, en vue de lui permettre de poursuivre ses études
supérieures, ou de s’insérer dans la vie active.

 Conformément aux dispositions de l’article 68 du CGI , sont exonérés de l’impôt :

Les intérêts servis au titulaire d’un plan d’épargne éducation à condition que :

 les sommes investies dans le dit plan soient destinées au financement des études dans tous
les cycles d’enseignement ainsi que dans les cycles de formation professionnelle des enfants
à charge;
Master Management et contrôle des organisations

 le montant des versements et des intérêts y afférents soient intégralement conservés dans
le dit plan pour une période égale au moins à cinq (5) ans à compter de la date de
l’ouverture du dit plan;
 le montant des versements effectués par le contribuable dans le dit plan ne dépasse pas
trois cent mille (300.000) dirhams par enfant.

(Les 3 conditions sont vérifiées donc selon l’article 68 du CGI ce type de revenu est exonéré
totalement.)

EXERCICE 2 : Cas de profit de cession


CAS 1
Pour les obligations :
 Détermination du profit net imposable :

Article 70 : Le profit net de cession est calculé par référence aux cessions effectuées sur chaque
valeur ou titre. Il est constitué par la différence entre :
- le prix de cession diminué, le cas échéant, des frais supportés à l’occasion de cette cession,
notamment les frais de courtage et de commission;
- et le prix d’acquisition majoré, le cas échéant, des frais supportés à l’occasion de cette acquisition,
notamment les frais de courtage et de commission.

Profit net de cession = (prix de cession – commission et frais de courtage) – (prix d’acquisition +
commission frais de courtage)

Prix de cession :
Prix de cession = 5 × 48.000 = 240.000
Frais de cession = 240.000 × 1% = 2.400

Coût d’acquisition :
Prix d’acquisition = 5 × 45.000 = 225.000
Frais d’acquisition = 5000 × = 2.500
Coût d’acquisition = 225.000 + 2.500 = 227.500

Profit de cession = (240.000 - 2.400) – 227.500 = 10.100

 Calcule de IR :

Article 73: le profit de cession des titres de créance est imposable au taux de 20%

IR = 10.100 × 20% = 2.020


Master Management et contrôle des organisations

Pour les actions cotées en bourse :


 Détermination du profit net de cession

Article 70 : En cas de cession de titres de même nature acquis à des prix différents, le prix
d’acquisition à retenir est le coût moyen pondéré desdits titres.

Prix de cession :
Prix de cession = 700 × 200 = 140.000
Frais de cession= 140.000 × 0.3%= 420

Coût d’acquisition :
Prix d’acquisition= (600 × 260) + (400 × 160) = 220.000
Frais d’acquisition = 220.000 × 0.3% = 660
Coût d’acquisition = 220.000+660 = 220.660
.
CMP = = 220,66
Coût d’acquisition des actions cédées = 700 × 220 ,66 = 154.462

Profit net de cession = (140.000 – 420 – 154.462) = -14.882 (moins value)

Article 70 : Les moins-values subies au cours d’une année sont imputables sur les plus values de
même nature réalisées au cours de la même année.
Les moins-values qui subsistent en fin d’année sont reportables sur l’année suivante.
A défaut de plus-value ou en cas de plus-value insuffisante pour que l’imputation puisse être opérée
en totalité, la moins-value ou le reliquat de la moins value peut être imputé sur les plus-values des
années suivantes jusqu’à l’expiration de la quatrième année qui suit celle de la réalisation de la
moins-value.

Donc, pour régulariser sa situation, Mr Y doit produire sa déclaration prévue à l’article 84-II
du CGI, pour demander la régularisation, avant le 1ère Avril de l’année suivant.

 Pour les obligations, Mr Y doit verser un montant de 2.020dh au moment de sa


déclaration au titre de l’année 2016

 Pour les actions cotées en bourse, il a le droit d’imputer ce moins-value sur les plus
valus des titres de même nature réalisées soit au cours de même année, soit aux 4
années qui suites :

-Moins value imputées sur 2017 : 14.882 – 4000 = 10.882

-Moins value imputées sur 2018 : 10.882 – 3000 = 7.882

-Moins value imputées sur 2019 : 7.882 – 2150 = 5.732


Master Management et contrôle des organisations

-Moins value imputées sur 2020 : 5.732 – 2.600 = 3.132

-Moins value imputées sur 2021 : prescrit

Il reste une moins value de 3.132 qui ne peut pas être imputé sur l’exercice 2016 puisque il
dépasse la période de 4 ans. Donc au titre de 2021, le plus valus de 2.000dh est imposable
normalement.

CAS 2
 Pour les actions cotées :

Détermination du profit de cession :


Prix de cession = 100 × 150 = 15.000 < seuil de 30.000
Frais de cession = 600
Coût d’acquisition = (100×100) + 500 = 10.500
Profit de cession = 15.000 – 600 – 10.500 = 3.900

 Pour les actions non cotées :

Détermination du profit :
Prix de cession = 50×120 = 6.000 < seuil de 30.000
Frais de cession = 6000×0,3% = 18
Prix d’acquisition = 50×100 = 5000
Frais d’acquisition = 5000×0,3%= 15
Coût d’acquisition = 6000 – 5000 – 15 – 18 = 967

Article 68 : sont exonérés de l’impôt, les profits relatifs à des valeurs de cession des valeurs
mobiliers et autre titre de capital et de créance, réalisées au cours d’une année civil, lorsque ces
cessions n’excèdent pas le seuil de 30.000dh

La somme des cessions = 15.000 + 6.000 = 21.000dh inférieur au seuil de 30.000dh. Donc les
profits sur cession de ces actions sont exonérés.
Master Management et contrôle des organisations

Master M1 : Management et Contrôle des organisations


Matière : Fiscalité approfondie

LA TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE


Application :

La société « MCO » est, depuis 2012, sous la déclaration de TVA. Au cours du mois de
décembre 2015, elle a réalisé les opérations suivants :

 Les encaissements du mois en DH


1- livraison de marchandises à un client à 360 000(HT).le transport effectuer par les moyens
de la société s’élevé à 6000 (HT).Le client a déjà verse un acompte de 10000 en septembre,
a remis un chèque de 20000 à la réception de la marchandise, et bénéficie d’un délai de 45
jours pour le règlement du reliquat.
2- Expédition de marchandises à un client français pour 100 000 HT.
3- Vente d’un matériel de transport 40 000 HT et qui a été acquis en 2013 à 80 000 HT
4- L’entreprise a accordé un prêt à un salarié et a perçu à ce titre 36.000 HT d’intérêts.
5- Cession d’une voiture de tourisme d’occasion à 300 000 TTC acquise en 2013 au prix de
360 000 HT. Le client est vendeur de biens d’occasion exigé la facturation de la tva.
6- Vente de marchandises à sa filiale non assujettie à la TVA à 200 000, cette dernière
revend au public à 240 000.
7- Avoir accordé à la société Têtard pour défaut dans une livraison précédente 10 000 HT.
La société a encaisse la montant de la vente.
8- location de matériel dont elle est propriétaire à une société étrangère qui l'utilise au
Maroc 90 000 HT.
9- Un matériel d’une valeur de 20 000 HT est destiné à la vente a finalement été conservé
par le gérant pour ses propres besoins. (Une facture de vente a été établie )

 Les paiements du mois en DH

10- Achat de matières premières contre une traite à vue pour 40 000 et une traite au
20/01/2016 40 000 DH.
11- La société à acheté une machine d’occasion pour 250 000, le fournisseur de la machine a
taxé l’opération selon le régime de la marge.
12- A l’occasion d’un contrat important, l’entreprise a offert à un client une montre ROLEX
d’une valeur de 45 000.
13- La société a payé en espèces à son fournisseur BETA une somme de 165 000 TTC suite à
plusieurs opérations d’achat. (Les achats journaliers ne dépassent pas 10000 TTC)
Master Management et contrôle des organisations

14- Le 19/12/2015 Achats de fournitures de bureau payé en espèces à son fournisseur ALPHA
9000 HT.
15- dépenses relatives à la formation à l’étranger du personnel de la société 15 000 HT.

16- M. Issam est comptable salarié de la société qui souhaite introduire un logiciel de gestion
sur le marché local. La société propose à M. ISSAM une rémunération de 10 000 HT sous
forme de commission pour l’ensemble de ventes réalises.
17- La société a financer l’acquisition d’un terrain par un prêt auprès d’une entreprise
étrangère dont des intérêts : 18 000.
18- La société à procéder à une destruction des anciens stocks d’une valeur de 550 000, cette
destruction est approuvée par un procès verbal.
19- une société étrangère a réalisé durant le mois au profit de la société une étude publicitaire
pour un montant de 50 000. (la société étrangère n’a pas un représentant domicile)
20- 150 000 hors taxes de marchandises ont disparu des stocks, (aucune plainte n’a été
déposée).

T.A.F

Etablir la déclaration de TVA relative à décembre 2015 selon le régime d’encaissement,


sachant que la déclaration de novembre 2015 a donné lieu un crédit de 12 600 DH
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Corrigé de l’application
 Calcule de TVA facturée :

opérations TVA Interprétations


1- Ventes au Maroc (20 000/1,2)*0,2= Produit imposable selon l’article 89 du CGI.
3333 Seulement la partie encaissée doit être déclarer (article
2- Vente à l’étranger - Exo avec droit de déduction selon l’article 92
3- Vente d’un matériel de 40 000*20% = En application des dispositions du IV- 15° de l’article 9 de la
transport d’occasion acquis 8000 L.F. 2013,
en 2013 cette entreprise est soumise à la régularisation fiscale prévue
à l’article 104 (II- 2°)
du C.G.I., dès lors que la cession concerne un bien acquis
avant le 1er janvier 2013.
4- Des intérêts perçus 36 000*10% = Selon l’article 99 du CGI : sont soumis au taux réduit de
3600 10% les opérations de banque et de crédit et les commissions
de change visées change. à l’article 89-I-11.

5- Cession d’une voiture de - Voir la partie de régularisation.


tourisme d’occasion à un
négociant de biens d’occasion.
6- Vente de marchandises à sa 240 000*20% = Lorsqu’une entreprise vendeuse assujettie et une entreprise
filiale non assujettie à 48 000 acheteuse non assujettie ou exonérée sont, quelle que soit leur
la TVA forme juridique, dans la dépendance l’une de l’autre, la
taxe due par l’entreprise vendeuse doit être assise sur le prix
de vente pratiqué par l’entreprise acheteuse ou, à défaut de
vente, sur la valeur normale du bien. L’article 96-1°.
7- Avoir accordé à la société 10 000*20% = La tva sur l’avoir accordé à la société têtard viendra en
Têtard. -2 000 diminution de la tva collectée
8- la location de matériel dont 90 000*20% = L’Objet loué est utilisé au Maroc donc l’Opération est
elle est propriétaire à 18 000 imposable
l'étranger, à une société Selon l’article 88 du CGI lorsque la prestation fournie, le
étrangère qui ne l'utilise au service rendu, le droit cédé ou l’objet loué sont exploités ou
Maroc utilisés au Marc l’opération est imposable.
9- Vente d’un matériel à le 20 000*20% = C ‘est une opération de vente normale donc l’opération
gérant de la société. 4 000 imposable.
Tva facturée 82 933

 Calcul de TVA déductible sur biens et immobilisations :

10- Achat de matières premières (40 000/1,2)*20% Seulement la partie décaissée doit être déclarer.
=6667
11- Achat d’une machine taxé - TVA non déductible
selon le régime de la marge. Selon l’article 125 bis-3 :
Les commerçants de biens d'occasion imposés selon le régime
de la marge ne bénéficient pas du droit à déduction de la taxe
sur la valeur ajoutée. De même, la taxe grevant lesdits
biens d'occasion n'ouvre pas droit à déduction chez
l'acquéreur.
12- Cadeau à un client - TVA non déductible
Selon l’article 106-6 : les achats et prestations revêtant un
caractère de libéralité sont exclue du droit à déduction.
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13- Paiement en espèce (100 000/1,2)*20% Selon l’article 106 du La société n’a pas respecter le
=16 667 CGI 2016 N’est pas deuxième condition donc la TVA
déductible la taxe ayant déductible a la base de 100 000
grevé les achats, TTC
14- Paiement en espèce (10 000/1,2)*20% travaux ou prestations La société n’a pas respecter la
= 1667 de services dont le première condition donc TVA
montant dépasse dix déductible a la base de 10 000
mille (10 000) dirhams TTC
par jour et par
fournisseur dans la
limite de cent mille
(100.000) dirhams par
mois et par fournisseur,
et dont le règlement
n’est pas justifié par
chèque barré.
15- formation à l’étranger du - Voir la partie de régularisation.
personnel
16- Rémunération d’un TVA non déductible. Selon N.C 717 tome p.6
comptable salarié de la Les opérations réalisées par des personnes salariées, dans le
société cadre d'un contrat de travail, ne sont pas imposables à la
T.V.A. dès lors que la personne en question n'agit pas à titre
indépendant ou dans le cadre d'un contrat d'entreprise.
17- Versement des intérêts 18 000*10% = TVA déductible. Selon N.C 717 p. 10 : Les intérêts de prêts
1 800 réglés par une entreprise installée au Maroc à une entreprise
étrangère domiciliée ou non au Maroc, en rémunération de
crédits ayant servi à financer l'achat au Maroc ou à
l'étranger de biens et marchandises, sont passibles de la
T.V.A. La prestation étant considérée avoir été utilisée au
Maroc.
Le taux de tva : 10%
18- Destruction volontaire des - Voir la partie de régularisation.
anciens stocks
19- Rémunération d’une étude Voir la partie de régularisation.
publicitaire effectuée par une -
société étrangère

20- Disparition de marchandises - Voir la partie de régularisation.


TVA déductible 26 801

Régularisation

Opération 5 : Cession d’une voiture de tourisme d’occasion à un négociant de biens d’occasion


(voir N.C 721 p. 40)

Le véhicule de tourisme fait partie des biens exclus du droit à déduction. Le fait de soumettre la
cession à la TVA permet à l’entreprise de récupérer une partie de la TVA facturée initialement si la
cession intervient dans le délai légal de régularisation, soit cinq ans. La société doit
procéder à une régularisation globale en considérant les années de conservation de voiture. Dans le cas
présent, le nombre d’années de conservation est 3 ans.

On a : Le montant de la TVA payée à l’achat était de : [360 000 x 20 %] = 72 000


Master Management et contrôle des organisations

En conséquence, la déduction complémentaire s’élève à : 72 000 x 3/5 = 43 200

La TVA collectée sur cette opération est de : [(300 000/1,2) x 20 % ] = 50 000

Opération 15 : formation à l’étranger du personnel (article 15 et l’article 117-III )

C’est une opération effectuée par les non-résidents donc elle soumis à la retenu à la source de 20%. le
montant de la TVA doit être déclarer au titre du mois par la société marocaine au nom de la société
étranger, ainsi la Sté marocaine garde le droit de déduire le même déclaré montant dans sa déclaration
de la TVA.

Tva exigible : [(15 000/1,2)*0,2] = 2 500

Tva récupérable : [(15 000/1,2)*0,2] = 2 500

N.B : cette opération soumis à la retenue à la source au niveau de l’IS. (tx : 10 % sur le montant HT )

Opération 18 : Destruction volontaire des anciens stocks (l’article 101 )

Selon l’article 101 aucune régularisation n’est exigée puisque la destruction est constatée par un
procès-verbal des autorités compétentes

Opération 19 : Rémunération d’une étude publicitaire effectuée par une société étrangère
(article 15-III et l’article 117-III )

C’est une opération effectuée par les non-résidents donc elle soumis à la retenu à la source de 20%. le
montant de la TVA doit être déclarer au titre du mois par la société marocaine au nom de la société
étranger, ainsi la Sté marocaine garde le droit de déduire le même déclaré montant dans sa déclaration
de la TVA.

Tva exigible : [(50 000/1,2)*0,2] = 8 333

Tva récupérable : [(50 000/1,2)*0,2] = 8 333

N.B : cette opération soumis à la retenue à la source au niveau de l’IS. (tx : 10 % sur le montant HT )

Opération 20 : Disparition de marchandises (l’article 101 )

La disparition non justifiée de ces marchandises remet en cause la déduction de la TVA pour son
montant total. En conséquence, l’entreprise doit reverser le montant de la TVA initialement
déduite, soit : 150 000*20% = 30 000

Total TVA exigible à titre de régularisation : 50 000 + 2 500 + 8 333 + 30 000 = 90 833

Total TVA déductible à titre de régularisation : 43 200 + 2 500 + 8 333 = 54 033

 Déclaration décembre

- TVA exigible : 82 933 + 90 833 = 173 766


- TVA déductible : 26 801 + 54 033 = 80 834
- Crédit de TVA au titre de novembre : 12 600
- TVA due : 173 766 – (80 834 + 12 600 ) = 80 332 à payer plus tard 20 Janvier.
Master Management et contrôle des organisations

Master : Management et Contrôle des Organisations

Réalisé par :Issam Fahfouh et Oumaima Msaad

Introduction :

« Les contribuables réalisant des opérations imposables et des opérations exonérées ou hors
champ, peuvent chaque fois qu'il leur est possible, appliquer la règle de l'affectation directe
de telle sorte que :

 la déduction soit totale lorsque les biens ou services concourent exclusivement à la


réalisation d'opérations ouvrant droit à déduction ou exonérées avec droit à
déduction en vertu des articles 92 et 94 du C.G.I;
 la déduction soit nulle lorsque les biens ou services concourent exclusivement à la
réalisation d'opérations exonérées sans droit à déduction ou hors champ.

Cependant, lorsque le contribuable utilise concurremment des biens et services pour la


réalisation d'opérations imposables et d'opérations exonérées sans droit à déduction ou
hors champ, il est dans l'obligation d'appliquer la règle du prorata.

La règle du prorata a pour objet de permettre aux assujettis partiels de bénéficier de la


déduction proportionnellement au montant de leurs opérations passibles de la taxe sur la
valeur ajoutée. »1

APPLICATION :

L’entreprise « ALPHA » est une société industrielle et commerciale assujettie au taux de TVA de
20%, au titre de 2014 et 2015, elle nous communique les informations suivantes :

CA 2014 2015
Ventes des produits Taxables (HT) 5 300 000 8 180 000
Ventes des produits à l’étranger (avec DD) 1 000 000 2 000 000
Ventes en suspension de la taxe 1 700 000 1 400 000
Ventes exonérés sans DD 1 500 000 1 200 000
Location d’immeuble nus 1 600 000 1 600 000

Au titre de Janvier 2015, l’entreprise a effectué les opérations suivantes :

1
Note circulaire 717 Tome 2 page 157.
Master Management et contrôle des organisations

-Ventes taxables encaissés 600 000DH

-Ventes à l’étranger du mois 100 000DH

-Ventes en suspension 150 000DH

-Ventes exonérées sans DD 120 000DH

-Encaissement d’un loyer relatif à la location d’un immeuble nus 100 000DH

Elle a engagé des dépenses suivantes en TTC :

-Achat des matières premières utilisées exclusivement pour l’activité taxable d’un montant de
180 000DH.

-Achat de marchandise à crédit : 120 000DH. TVA 20%

-Paiement de facture d’eau : 2 400DH et d’électricité 9 000DH

-Règlement d’une facture de transport sur marchandise à l’ONCF d’un montant de 9 600DH.

-Achat des fournitures 60 000DH, ces fournitures sont utilisables d’une manière mixte. TVA 20%

-Frais d’entretien d’une voiture de tourisme 2 400DH. TVA 20%.

-L’entreprise acquis une machine d’un montant de 180 000 DH.

TAF :

1- Calculer le prorata provisoire de l’année 2015.

2- Etablir la déclaration de TVA due au titre du Janvier 2015.

3- Calculer le prorata réel de 2015, et établir la régularisation au titre de l’exercice 2015.

4- Sachant que le prorata réel de 2016 est égal à 73%, établir la régularisation nécessaire au
titre de l’exercice 2016.

5- Supposant que le prorata réel 2017 est égal à 60% établir la régularisation au titre de
l’exercice 2017.

SOLUTION :

1- Calcul du prorata provisoire de 2015 :

(5 300 000 × 1.2) + (1 000 000 × 1.2) + (1 700 000 × 1.2)


=
9 600 000 + 1 600 000 + 1 500 000
p = 75.59%

2- Déclaration de TVA au titre de janvier 2015 :


Master Management et contrôle des organisations

 TVA exigible :

-ventes taxables :
600 000
× 20% = 100 000
1.2
 TVA déductible :

-Achat des matières premières : × 20% = 30 000


,

-Achat de marchandises à crédit : la TVA n’est pas déductible car l’assujetti n’a
pas le droit de demander la déduction à la TVA puisqu’il n’a pas encore décaissée.

-Paiement de facture d’eau : déductible à 7% soit : × 7% = 157


.

-Paiement de facture d’électricité : déductible à 14% soit

9 000
× 14% = 1 105.26
1.14

-Règlement de facture de transport à l’ONCF déductible à 20% soit : ×


.
20% = 1 600

-Achat de fourniture déductible au taux de 20% soit :


× 20% = 10 000
.

-Frais d’entretien d’une voiture de tourisme : non déductible car le principe qui est
la TVA sur l’acquisition d’une voiture de tourisme n’est pas déductible, alors que
l’auxiliaire qui est la TVA sur l’entretien ne sera pas donc déductible.

Total TVA déductible sur charge :

30 000 + 157 + 1 105.26 + 1 600 + 10 000 = 42 862.26DH

 TVA sur acquisition de la machine :


18 000
× 20% = 30 000
1.2
TVA déductible au taux de prorata :

(157 + 1 105.26 + 1 600 + 10 000 + 30 000) × 75.79% = 32 399.58


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TVA déductible au taux de 100% :

TVA déductible sur l’achat des MP = 30 000

 TVA due= 100 000 – (32 399.58 + 30 000) = 37 600.42


La TVA due doit être déclaré avant le 20/02/2015.

3-Prorata réel 2015 :


(8 180 000 + 2 000 000 + 1 400 000) × 1.2
=
13 896 000 + 1 200 000 + 1 600 000

P = 83.23%

La régularisation :

Calcul de la variation du prorata :

|∆P| = | é − | = |83.23% − 75.79%|

= 7.64 è >5 è

La variation dépasse 5 centièmes, donc l’entreprise donc l’entreprise doit faire une
régularisation.

P réel > P provisoire c’est-à-dire une déduction complémentaire ;


× . %
= 458.4 Déduction complémentaire à titre de régularisation doit être
déclarée avant le 1er Avril 2016.

Remarque : l’entreprise doit suivre les variations des proratas pour les années
2016,2017, 2018 et 2019 et effectuer éventuellement le cas échéant de régularisation ;
après la 5éme année, la TVA déductible de l’immobilisation en question ne sera plus
régularisable.

4- P réel 2016 = 73%

P provisoire = 75.5

La régularisation :

|∆P| = | é − | = |73% − 75.59%| = 0.59%

0.59% < 5 centièmes pas de régularisation


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5- Prorata réel de 2017 égale à 60% :

|∆P| = | é − | = |60% − 75.59%|

= 15.59 centièmes > 5 centièmes

é < C’est-à-dire un reversement en faveur


du trésor

D’où la régularisation s’écrit comme suite

30 000 × 15.59%
= 935.4
5
Reversement en faveur du trésor doit être déclaré avant le 20 Avril 2018.

REMARQUES IMPORTANTES :

(Note circulaire 717 tome 2 page 158) ; Pour le calcul du prorata, ne doivent être inscrits
ni au numérateur ni au dénominateur du rapport, les sommes perçues au titre
d’opérations non courantes notamment :

 Débours ;
 Cessions d’éléments d’actif ;
 Recettes encaissées pour le compte de tiers ;
 Indemnités d’assurances.

(Note circulaire 717 tome 2 page 159) En ce qui concerne les biens inscrits dans un
compte d'immobilisation visés àl'article 102 du C.G.I, lorsqu’au cours de la période de
cinq années suivant la dated'acquisition desdits biens, le prorata de déduction calculé
pour l'une de ces cinqannées, se révèle supérieur à 5% du prorata initial, les
entreprises peuvent opérerune déduction complémentaire. Celle-ci est égale au
cinquième de la différence entrela déduction calculée sur la base du prorata dégagé à
la fin de l'année considérée etle montant de la déduction opérée dans les conditions
prévues au I du présentarticle.
Master Management et contrôle des organisations

Master : Management et
contrôle des organisations –
Finance contrôle et audit

2016/2017

Nom et prenom :

Sofya Seffar , Ayman Hayani ,Nouha Amrani

Droit d’enregistrement sur les mutations

Cas 1 : Mutation
Monsieur Issam est un investisseur, installé a Znata le 1 er Avril , il a effectué
les opérations suivantes :

 Acquisition d’une villa pour son habitation principale à 700 .000 dhs.
 Acquisition d’un terrain construit dont le but de le revendre à
600.000dhs.
 Acquisition d’un fond de commerce d’une valeur globale de 8 .000 .000
dhs, qui se compose des éléments suivants :
-Fond commercial : 4 .000.000dhs
-Titres de participations : 1 .000.000dhs
-Stock de marchandise : 1 .000.000dhs
-Créances client : 2 .000.000dhs

 Acquisition d’un terrain nu destiné à la construction d’un centre


commercial d’une superficie de 700 m2, la superficie couverte est de 100
m2.Le prix d’acquisition s’élève à 1 .000.000 dhs . Mr Issam s’engage à
respecter un délai de construction de 7 ans et de mettre en garantie un
cautionnement au nom de l’Etat.
Le 1er février 2017, il décide de vendre la villa a son cousin éloignée .Son
conseiller juridique lui conseil de déguiser l’opération de vente en donation.

1-Calculez le droit d’enregistrement de ces opérations.


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Cas 2 : les baux

En outre, Mr Issam détient trois duplexes en plein Maarif à Casablanca, il


décide de les loués :

● Duplex 1 : location à vie à son demi-frère .La redevance annuelle


est de 15 000;
● Duplex 2 (semi-fini) : La redevance annuelle étant de 25 000 DH,
loué à Mme Yassmine qui prend à sa charge les frais de finition :
15 000 DHS . contrat de bail à rente perpétuelle ;
● Duplex 3 : loué à un MRE pour une durée de 7 mois. le montant
de cette location est de 10 000 DH.

De plus, Mr Issam à contracté un bail emphytéotique portant sur un


terrain domaniale pour une durée de 24 ans et pour un loyer annuelle de
10 000 .En plus du paiement des charges qui s’élèvent à 6 000 DH.

1-Calculez le droit d’enregistrement de ces opérations.

Cas 3 : Opération de donation :

Mr karim âgé de 50 ans a été, diagnostiqué d’une maladie incurable. Il décide


par la suite d’effectuer les donations suivantes :

● Un terrain nu à son épouse d’une valeur de 1 000 000 DH .


● Un appartement haut standing à Prestigia-fès d’un montant de 800 000
DH à sa mère qui va supporter les frais d’aménagement de 10 000 DH ;
● SARL à sa secrétaire dévouée depuis plus de 20 ans , évaluée à 500 000
DH
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1-Calculez le droit d’enregistrement de ces opérations.

Cas 4 : Opérations de partage :


Opération 1 :
Monsieur Rayane et Monsieur Ismail sont deux associés qui détiennent à part
égale les biens suivants :

Actif Montant Passif Montant


-Terrain 1 .000.000 -Dettes 700.000
-Magasin 500.000
-Matériel de 700.000
transport
Total 2.200.000 Total 700.000

*Ils décident de vendre le matériel de transport pour le paiement effectif du


passif. Le partage s’effectue comme suit, Mr Rayane détient le terrain et Mr Ismail
le magasin.

Opération 2 :
*Mr Rayane est aussi co–héritier avec Mme Smahane d’un duplexe situé à hay al
azhar d’un terrain a Ain bittite , la valeur de ces deux biens s’élèvent à 600.000 dhs
chacun .
De même, cette division est grevée d’une dette de 200.000dhs
Lors du partage effectué Mr Rayane a détenu le duplexe et Mme Smhane le
terrain, de plus, cette dernière a supporté la totalité de la dette.

1-Calculez le droit d’enregistrement de ces deux opérations.


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Cas 5 : Opération d’échange


Mr Omar, Mr Yassine et Mme Salma détiennent et décident d’échanger les
biens suivants :

Monsieur Omar Monsieur Yassine Mme Salma


Terrain 1 : Appartement : 500.000 Terrain 2 : 2.000.000
1 .500 .000
Villa : 300.000 Fond de commerce 1: Fond de commerce 2:
300.000 600.000

Opération 1 :
Mr Omar et Mme Salma s’échangent entre eux deux terrains, l’un situé à Ain
bittite dont la valeur est de 1.500 .000 dhs et l’autre terrain situé à Bouskoura
dont le montant s’élève à 2 .000 .000 dhs .
Opération 2 :
Mr Yassine et Mr Omar s’échangent le fond de commerce 1 contre une villa, la
valeur des deux biens s’élèvent à 300 .000 dhs chacun.
Opération 3 :
Mr Yassine et Mme Salma échangent le fond de commerce (2) d’une valeur de
600 .000 dhs et un appartement d’une valeur de 500.000 dhs.
Mme Salma reçoit l’appartement et une soulte de 100.000 Dhs. Tandis que Mr
Yassine reçoit le fond de commerce (2).
1-Calculez le droit d’enregistrement de ces opérations.
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Correction droit d’enregistrement :

Correction des Mutations :

1-Acquisition d’une villa

Selon l’article 133 F-1 page 192 : sont soumis au taux de 4 % toute opération
d’Acquisition de locaux construit à usage d’habitation, commercial,
professionnel ou administratif .

Droit d’enregistrement =700 .000 x 4 % =28.000 dhs


2-Terrain dans le but de le revendre

Selon l’article 133 A-1 renvoi a l’article 127 page 188 sont passible aux taux de 6 % :

Droit d’enregistrement =600.000 x 6 % =36.000 dhs

3- Acquisition d’un fond de commerce

Article 133 renvoie à l’article 127 b, le taux applicable de 6 % :

Droit enregistrement =4 .000.000 x 6% =240.000 dhs

1 .000.000 x 1 %=10.000 dhs (Article 133-D)

1 .000.000 x1.5 % =15 .000 dhs (Article 133-10)

2 .000.000 x 1.5 % = 30.000dhs (Article133-5)

4-Pour bénéficier d’un taux réduit de 4 %, il faut vérifier les conditions suivantes :

-Construire dans un délai de 7 ans

-Fournir une hypothèque –caution

Droit d’enregistrement = 1.000.000 x 6 % = 60.000

5-Il ne s’agit pas d’une donation, car c’est un cousin éloigné :

Pas de lien direct de parenté, l’opération est assimilé à une vente : 700.000 x 6 % =42 .000
(Art 133 ,C-4 Page 190)

Correction des baux :


Master Management et contrôle des organisations

➢ Pour le duplexe 1 : il s’agit d’un bail à vie, régit par l’article 131-20 (page 187)
concernant la base imposable « pour les baux à vie d’immeuble, quelque
soit le nombre des bénéficiaires successifs, par un capital égal à 10 fois le
prix augmenté des charges » et l’article 133-3 (page ) pour les taux (page 187)
« sont soumises au taux de 6% , les baux à rentes perpétuelles de bien
immeubles , baux emphytéotiques, ceux à vie et ceux dont la durée est
illimité , visé à l’article 127 (I-A-2°) » .
● Base imposable : (10 x 15 000 ) = 150 000
● DE = 150 000 x 6 % = 9 000 DH

➢ Pour le duplexe 2 : contrat de bail à rente perpétuelle, régit par l’article 133 –
3 ,(page 187 ) « sont soumises au taux de 6% , les baux à rentes perpétuelles
de bien immeubles , baux emphytéotiques, ceux à vie et ceux dont la durée
est illimité , visé à l’article 127 (I-A-2°) »
● Base imposable : (25 000 x 20) + 15 000 = 515 000
● DE = 515 000 x 6% = 30 900 DH

➢ Pour le duplexe 3 : il s’agit d’un bail à durée limitée, ces derniers sont frappés
par un droit d’enregistrement fixe de 200 DH, suivant l’article 135-8
(page194) ;
Selon cet article « sont enregistrés au droit fixe de 200 DH : les baux et
locations, cession de baux et sous location d’immeuble ou de fond de
commerce ».

● DE= 200 dh

➢ Pour le terrain domanial conclu par un bail emphytéotique, est traité de la


manière suivante d’après la note circulaire 726, page 36 :
● Base imposable : (10 000 x1) + 6 000
● DE= 16 000 X 6% = 960 DH

Les opérations de donation :


Les articles :
Master Management et contrôle des organisations

La donation est un transfert de propriété à titre gratuit, La donation bénéficie d’un taux
réduit de 1,5% à condition de l'existence d’un lien de parenté (père/mère ou fils/fille) ou
époux, frères et soeurs.

➢ Les donations sont imposé au droit d’enregistrement, selon l’article 127, A-1 : “
Mutation entre vifs à titre gratuit.”
➢ Pour la base imposable, l’article 131- 4 : ”Pour les mutations entre vifs et à titre
gratuit, par l’évaluation souscrite par les parties de la valeur des biens donnés, sans
déduction des charges.”
➢ Pour le taux d’imposition, la donation est frappé d’un taux réduit de 1,5% selon
l’article 133, C-4 page 190 : “Les cessions à titre gratuit portant sur les biens visés à
l’article 127, ainsi que les déclarations faites par le donataire ou ses représentants
lorsqu’elles interviennent en ligne directe et entre époux, frères et sœurs.”
Correction :

1. Selon l’article 133, C-4 la donation est frappé d’un taux réduit de 1,5% dans les cas
suivant : “Les cessions à titre gratuit portant sur les biens visés à l’article 127, ainsi
que les déclarations faites par le donataire ou ses représentants lorsqu’elles
interviennent en ligne directe et entre époux, frères et sœurs.”
L’épouse entre en considération pour les donations, donc on applique le taux de
1,5%, donc : 1.000.000 x 1,5% = 15.000 dhs.

2. Selon l’article 131- 4 : ”Pour les mutations entre vifs et à titre gratuit, par l’évaluation
souscrite par les parties de la valeur des biens donnés, sans déduction des charges.”
Il existe un lien de parenté directe, donc : 800.000 x 1,5 % = 12.000 dhs.

3. Aucun lien de parenté, ni épouse ni sœur donc cette opération est assimilé à une
vente. Alors : 500.000 x 6% = 30.000 dhs

Les opérations de partage :

Les articles :

Le partage est régi par l’article 131-3 pour la base imposable: “Pour les partages de biens
meubles ou immeubles entre copropriétaires, cohéritiers et coassociés, à quelque titre que
ce soit, par le montant de l’actif net à partager.”

Et l’article 133-C-6 : ”Les partages de biens meubles ou immeubles entre copropriétaires,


cohéritiers et coassociés, à quelque titre que ce soit. Toutefois, lorsque le partage comporte
une soulte ou une plus-value, les droits sur ce qui en est l’objet sont perçus aux taux prévus
pour les mutations à titre onéreux, au prorata de la valeur respective des différents biens
compris dans le lot comportant la soulte ou de la plus-value.”
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Correction :

Opération 1 :

La dette ayant été réglée grâce à un bien indivis, donc aucun droit d’enregistrement sur la
soulte.

Pour Mr Rayane, il réalise une plus value suite au partage : la plus value est de 250.000 dhs.
Cette plus value sera enregistré à part, et traité comme une vente.

Droit d’enregistrement :

● Droit sur partage = (1.000.000+500.000+700.000-700.000-250.000) x 1,5% = 18.750


● Droit sur plus value = 250.000 x 6% = 15.000

Total des droits dus = 15.000 + 18.750 = 33.750 dhs

Opération 2 :
Les cohéritiers sont des copropriétaires à part égale d’un duplexe et d’un terrain d’une
valeur égale, mais aussi de la dette de 200.000 donc 100.000 chacun.

Mme Smahane à supporter une part supérieur à sa part normal, lors du partage de la dette,
il y’a alors une soulte. Ce surplus sera considéré comme une vente, Mme Smahane ayant prit
le terrain donc la soulte sera imputée sur le terrain et donc un taux de 6%.

Droit d’enregistrement :

● Droit sur partage = (600.000+600.000) x 1,5% = 18.000 dhs


● Droit sur soulte = 100.000 x 6% = 6.000 dhs

Total des droits dus = 18.000 + 6.000 = 24.000 dhs

Les opérations d’échange :


L’article :
L’échange est régi par l’article 131-2 : “Pour les échanges, par l’estimation du bien dont la
valeur est la plus élevée. Dans le cas d’échange de nue-propriété ou d’usufruit, les parties
doivent indiquer la valeur vénale de la pleine propriété de l’immeuble; l’estimation de la
nue-propriété ou de l’usufruit est effectuée comme indiqué au 4° ci-après.”

Correction :
1-C’est un échange de biens de même nature et donc passible du même taux, mais d’une
valeur différente. Dans ce cas on prend la valeur la plus élevé des 2 biens comme base
imposable.

Droit d’enregistrement sur échange = 2.000.000 x 6 % = 120.000 dhs.


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2-C’est un échange de biens de même valeur, mais de nature différente, donc passible de
taux différents.

Dans ce cas, on procède à la liquidation du droit d’enregistrement suivant les deux taux et
on choisit le plus grand.

● Liquidation sur villa (4%) => 300.000 x 4% = 12.000 dhs


● Liquidation sur fond de commerce => 300.000 x 6% = 18.000 dhs

On a 18.000 > 12.000, donc on procède à l’enregistrement sur le fond de commerce. Alors le
droit d’enregistrement est de 18.000 dhs.

3-C’est un échange de biens de nature et de valeur différents, avec une soulte.

Dans ce cas, il faut procéder à la liquidation selon le bien avec la valeur la plus grande, et une
liquidation suivant la valeur la moins élevé majoré de la soulte.

● Liquidation sur le bien dont la valeur est la plus élevé (l’appartement) :

600.000 x 6%= 36.000 dhs

● Liquidation sur le bien dont la valeur est la moins élevé majoré de la soulte :

(500.000 x 4%) + (100.000 x 6%) = 20.000 + 6000 = 26.000 dhs

On a 26.000 < 36.000, donc le droit d’enregistrement sur cette opération est 36.000 dhs.
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Master : management et contrôle des organisations (MCO)

Réalisée par : BENHMIDA Omayma

NOUAH Kaouthar

Applications des droits d’enregistrement :


Applications sur les opérations des sociétés

1- Cas de la société STRADY : Droits dus sur création ;


2- Cas de la société STRADY (suite) :Droits dus sur augmentation et diminution du
capital ;
3- Cas de la société STRADY (suite) :Droits dus sur cession de parts sociales ;

I. Cas de la société STRADY : création de la société

La sociétéà responsabilité limitée ‘’STRADY’’est constituée le 01/01/N avec un


capital de 800 000 DH divise en 8000 parts sociales de 100 DH.

Les apports apportés par 5 associés sont comme suit :

-M. Anouar apporte les apports ci-dessous ; desquels il reçoit 4000 parts sociales :

 Fonds de commerce : 110 000 DH


 Marchandises : 65 000 DH
 Matériels et outillages : 175 000 DH
 Des numéraires d’un montant de 50 000 DH

-Les 4 autres associés apportent les éléments suivants :

 Terrain : 200 000 DH


 Client : 38 000 DH
 Local : 97 000 DH
 Apport en numéraire : 111 000 DH

Fournisseurs : 46 000 DH

Et ils reçoivent 4 000 parts sociales.


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Travail à faire :

Calculer les droits dus sur ces différentes conventions.

II. Cas de la société STRADY (suite) : Droits dus sur augmentation et


diminution du capital

-Le 09/08/N+2 ; pour financer les équipements de la société, la banque a exigée


l’augmentation du capital de la société ‘’ STRADY’’ par incorporation de réserves
facultatives à hauteur de 215 000 DH.

-Le 13/04/N+4 ; pour l’absorbation des pertes réalisées, la société a décidée de réduire
son capital d’un montant de 300 000 DH.

-Le 23/07/N+6 ; la société a reconstituée partiellement son capital d’un montant de


230000 DH.

-Le 13/09/N+8 ; la société a procédée a une deuxième réduction de capital, mais cette
fois ci pour un remboursement aux associés 4 000 de parts sociales.

Travail à faire :

Calculer les droits dus sur ces différentes conventions.

III. Cas de la société STRADY (suite) : Droits dus sur cession de parts sociales

Dans le cadre d’un désaccord au niveau de la gestion de la société, un associé s’est retiré
en cédant ses parts sociales à une personne non associé que les autres ont approuvée. La
cession de ces parts sociales s’est élevéeà 260 000 DH.

Travail à faire :

Calculer les droits d’enregistrement dus sur la cession de parts sociales.


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Corrigé de cas pratique


I. Cas de la société STRADY : création de la société
-la somme des apports= 110000 + 65000 + 50000 + 175000 + 200000 + 38000 + 111000 + 97000
= 846000
la somme du passif = 46000
actif net = 846000 - 46000 = 800000
liquidation de droit d'enregistrement
 pour APS
droitdû = 800000*1% = 8000

Conformément à l'article 133 (I -D-10) CGI


Sont soumis au taux de 1%:
les constitutions ou les augmentations de capital des sociétés ou des groupements d'intérêt
économique réalisées par apports nouveaux, à titre pur et simple, à l'exclusion du passif affectant
ces apports qui est assujetti aux droits de mutation à titre onéreux, selon la nature des biens objet
des apports et selon l'importance de chaque élément dans la totalité des apports faits à la société
ou au groupement d'intérêt économique. Le même taux de 1% est applicable aux augmentations
de capital par incorporation de réserves ou de plus-values résultant de la réévaluation de l'actif
social.

 pour les apports à titres onéreux:


a) fond de commerce
droit dû = 110000 * 6% = 6600 DH
b) matériel et outillage
droit dû = 175000 * 6% = 10500 DH

Conformément à l’article 133 (I -A-1) CGI

Sont soumis au taux de 6 % :


les actes et conventions prévus à l’article 127 (I-A-1°-a) et b))
l’article 127 (I-A-1°-a) et b))
Sont obligatoirement assujettis à la formalité et aux droits d’enregistrement, alors même
qu’à raison du vice de leur forme ils seraient sans valeur :
- Toutes conventions, écrites ou verbales et quelle que soit la forme de l’acte qui les
constate, sous seing privé ou authentique portant :
Mutation entre vifs, à titre gratuit ou onéreux, tels que vente, donation ou échange:
a) d’immeubles, immatriculés ou non immatriculés, ou de droits réels portant sur de tels
immeubles ;
b) de propriété, de nue propriété ou d’usufruit de fonds de commerce ou de clientèles
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c) marchandises
droit dû = 65000 * 1,5% = 975 DH

Conformément à l’article 133 (I -C-10) CGI


Sont soumis au taux de 1,5 % :
les marchandises en stock cédées avec le fonds de commerce lorsqu’elles font l’objet
d’un inventaire détaillé et d’une estimation séparée.

 imputation sur terrain


fraction = (200000 *46000 ) / 335000 = 27463 DH
droit dû = 27463 * 6% = 1648 DH
Conformément à l’article 133 (I -A-1) CGI
 imputation sur client
fraction = (38000 *46000 ) / 335000 = 5218 DH
droit dû = 5218 * 1,5% = 78 DH
Conformément à l’article 133 (I -C-5) CGI
Sont soumis au taux de 1,5 %
les contrats, transactions, promesses de payer, arrêtés de comptes, billets, mandats,
transports, cessions et délégation de créances à terme, délégation de prix stipulée dans un
contrat pour acquitter des créances à terme envers un tiers, si ces créances n’ont pas fait
l’objet d’un titre déjà enregistré, reconnaissances, celles de dépôts de sommes chez des
particuliers, les opérations de crédit et tous autres actes ou écrits qui contiennent
obligations de sommes sans libéralité et sans que l’obligation soit le prix d’une transmission
de meubles ou d’immeubles non enregistrée.

 imputation sur local


fraction = (97000*46000 ) / 335000 = 13319 DH
droit dû = 13319 * 4% = 533 DH
Conformément à l’article 133 (I -F-1) CGI
Sont soumis au taux de 4% :
l'acquisition de locaux construits, par des personnes physiques ou morales autres que
les établissements de crédit et organismes assimilés, Bank Al-Maghrib, la Caisse de dépôt
et de gestion et les sociétés d'assurances et de réassurance, que ces locaux soient à usage
d'habitation, commercial, professionnel ou administratif.

total des droit d'enregistrement sur la constitution:


8000 + 6600 + 975 + 10500 + 1648 + 78 + 533 = 28334
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II. Cas de la société STRADY (suite) : Droits dus sur


augmentation et diminution du capital
a) l’augmentation du capital au 09/08/N+2
L'augmentation du capital est soumise à la formalité de l'enregistrement au même titre que la
création de la société c.-à-d. un taux unique de 1 % pour les apports purs et simples et des taux
différents pour les apports à titre onéreux.
DD = 215000 * 1% = 2150 DH
Conformément à l’article 133 (I -D-10) CGI
Sont soumis au taux de 1 %:
les constitutions ou les augmentations de capital des sociétés ou des groupements
d'intérêt économique réalisées par apports nouveaux, à titre pur et simple, à l'exclusion du
passif affectant ces apports qui est assujetti aux droits de mutation à titre onéreux, selon la
nature des biens objet des apports et selon l'importance de chaque élément dans la totalité
des apports faits à la société ou au groupement d'intérêt économique.
Le même taux de 1% est applicable aux augmentations de capital par incorporation de
réserves ou de plus-values résultant de la réévaluation de l'actif social.

Il s'agit d'une réduction du capital sans attribution de biens sociaux dans le but d'absorber des
pertes, donc elle est soumise au droit fixe de 200 DH.
Conformément à l’article 135 - 15 CGI
Sont enregistrés au droit fixe de 200 dirhams :
- tous autres actes innommés qui ne peuvent donner lieu au droit proportionne

b) augmentation du capital suite à la réduction


La société a augmenté le capital dans les 3 années de sa réduction, donc elle bénéficie de
l'exonération en matière des DE
Conformément à l’article 129 (VI - 8 - a) CGI
Sont exonérés des droits d’enregistrement
les opérations prévues à l’article 133 (I- D-10°) ci-dessous, en ce qui concerne les droits de mutation
afférents à la prise en charge du passif, s’il y a lieu,dans les cas suivants: a) les sociétés ou
groupements d’intérêt économique qui procèdent, dans les trois années de la réduction de leur
capital, à la reconstitution totale ou partielle de ce capital ;

c) la réduction du capital au 13/09/N+8


On a une réduction de capital par attribution de droits sociaux ; l’acte qui constate une telle
opération est considéré comme comportant deux dispositions indépendantes, taxable chacune au
taux qui lui est propre
montant de la réduction = 4000 * 100 = 400000 DH
DD/Réduction du capital = imposable au droit fixe de 200 DH

Conformément à l’Article 135 (15°) du CGI


Master Management et contrôle des organisations

Sont enregistrés au droit fixe de 200 DH : tous autres actes innommés qui ne peuvent donner lieu au
droit proportionnel

DD/ attributions des biens sociaux = 400000 x 1,5% = 6000 DH


Conformément à l’Article 133 (I – C – 6°) du CGI
Sont soumis au taux de 1,50% : les partages des biens meubles ou immeubles entre copropriétaires,
cohéritiers et coassociés à quelque titre que ce soit

III. Cas de la société STRADY (suite) : Droits dus sur cession de


parts sociales

cession des parts sociales


il est assujettie aux DE au taux de 4%
DD = 260000 *4% = 10400 DH
Conformément à l’article 133 (I -F-3) CGI
Sont soumis au taux de 4%
- les cessions de parts dans les groupements d'intérêt économique, d'actions ou de parts
sociales dans les sociétés autres que celles visées au I- A- 2° du présent article.
Par dérogation aux dispositions de l'alinéa précédent, est soumise au droit de mutation à
titre onéreux, selon la nature des biens concernés, la cession par un associé qui a apporté
des biens en nature à un groupement d'intérêt économique ou à une société, des parts ou
actions représentatives des biens précités dans le délai de quatre (4) années à compter de
la date de l'apport desdits biens.

Exercices de la taxe professionnelle et Taxe


de Services Communaux
Exercice1 :

L’entreprise ¨ Bechbachi¨ créée en 2012, sa date de début d’activité coïncide avec 01/02/2014,
son activité commerciale relevant de la classe 2 : C2 du tarif de la TP, la valeur locative
mensuelle s’élève à 2.000 Dh.
Pour accroitre son activité l’entreprise a procédé aux investissements suivants en 2019 :
 Matériel de transport : 500.000 Dh
 Machine : 400.000 Dh
 Terrain : 200.000 Dh
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Travail à faire :
1/ Calculer la Taxe professionnelle aux titres des années: 2014, 2019 et
2024?
2/ Calculer la taxe des services communaux pour les années: 2014 et 2019?

Exercice2 :
La société ’’ BEMB2’’ est un Hôtel au ville de Casablanca , créé en 2009 , détient un
ensemble d’actifs comme suite :
 Terrain : 12 000 000 dh
 Construction : 19 000 000 dh
 ITMO : 20 000 000 dh *
 Matériel de transport : 750 000 dh
*dont une machine acquit par voie de crédit-bail d’une valeur de 2 000 000 les redevances
annuelles sont à la hauteur de 200 000 dh
 L’hôtel est classé dans l’annexe de la loi 47-06 en ( C1)

Travail à faire :

Calculer la taxe professionnelle ainsi la taxe de services communaux


pour les années 2009 et 2014?
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Correction :
Exercice 1 :
 La taxe professionnelle pour 2014 :

TP 2014 = 0

Conformément à l’article 6 de la loi 47-06 qui réglemente la fiscalité locale « toute activité
professionnelle nouvellement créée bénéficie d’une exonération temporaire de 5 ans à
compter de l’année du début de ladite activité »

 La taxe de services communaux pour l’année 2014 :

TSC 2014 = (2000*12) * 10.5 % = 2520 DH

Conformément à l’article 35 de la loi 47-06 qui réglemente la fiscalité locale « la taxe de


services communaux est assise : a) en ce qui concerne les immeubles soumis à la taxe
d’habitation et à la taxe professionnelle y compris ceux qui bénéficient de l’exonération
permanente ou temporaire, sur la valeur locative servant de base au calcul desdites taxes »

Conformément à l’article 36 de la loi 47-06 qui réglemente la fiscalité locale « les taux de la
TSC sont fixés comme suit

-10.5% de la valeur locative visée à l’article 35 pour les biens situés dans le périmètre des
communes urbaines, des centres délimités, des stations estivales, hivernales et thermales.

-6.5% de ladite valeur locative pour les biens situés dans les zones périphériques des
communes urbaines.

 La taxe professionnelle pour 2019 :

Tableau pour déterminer la valeur locative des moyens de l’entreprise :

Eléments Prix de revient Taux Valeur locative


Matériel de transport 500.000 - -
Machine 400.000 3% 12.000
Terrain 200.000 3% 6.000
Total 18.000

« On ne prend pas en considération les investissements procédés par l’entreprise puisqu’ils


sont exonérés pendant 5 ans à compter de l’année de leur acquisition »

Conformément à l’article 6 de la loi 47-06 qui réglemente la fiscalité locale « le matériel de


transport bénéficier d’une exonération permanente »

Conformément à l’article 7 de la loi 47-06 qui réglemente la fiscalité locale « pour les
établissements industriels et toutes autres activités professionnelle la TP est calculée sur la
valeur locative de ces établissements pris dans leurs ensemble et munis de tous leurs moyens
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matériels de production y compris les biens loués ou acquis par voie de crédit-bail. En aucun
cas, cette valeur ne pourra être inférieure à 3% du prix de revient des terrains, constructions,
agencements, matériel et outillages »

TP 2019 = VL * taux de la classe

TP 2019 = (2000 * 12) * 20% = 4200 DH

 La taxe de services communaux 2019 :

TSC 2019 = {(2000*12) + 18000} * 10.5% = 4410 DH

 La taxe professionnelle pour 2024 :

TP 2024 = {(2000*12) + 18000} * 20% = 8400 DH

 La taxe de services communaux pour 2024 :

TSC 2024 = {(2000*12) + 18000} * 10.5% = 4410 DH

Les taux de la taxe professionnelle applicable à la valeur locative sont fixés comme suit :

Classe Taux
1 30%
2 20%
3 10%
Exercice 2 :
Avant de calculer la Taxe, on doit déterminer la base imposable qui est la valeur locative
décrite par l’article 7 de la loi 47-06.

Tableau de calcul de la base imposable :

Eléments Valeur d’origine Taux Valeur locative


Terrain 12 000 000 3% 360 000
Construction 19 000 000 1% 190 000
ITMO 18 000 000* 1% 180 000
Machine en crédit- 2 000 000 - 200 000
bail

total 51 000 000 930 000


Les taux de 1% sont prévus par l’article 7 –II de la loi 47-06 qui dit que lesdits coefficients
sont déterminés par l’addition de cout de revient global de toutes les immobilisations. On a la
somme des Couts de revient = 51 000 000 DH supérieur à 12 000 000 alors le taux est
de 1%.

Le coefficient n’est pas applicable sur les terrains .

*si l’immobilisation est utilisé sous une location , on prend le montant figurant dans le bon de
location, acte de bail .
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La VL (calculée) =930 000 DH

Mais on doit prendre en considération le plafonnement de 50 000 000 dh décrit dans l’article
6-I-A-33°.

VL (imposable)= 930 000* (51 000 000/50 000 000) = 911 764.71 DH

Après on procède au calcule de la taxe pour la taxe :

En 2009 :

La TP2009= 0 « tout activité nouvellement créée bénéficie d’une exonération de 5 ans .. »


article 6 –II-1°.

La TSC2009 =911 764,71 x 10,5% =95 735,3 DH

*la base imposable de la TSC c’est la même pour la TP ( article 35 de loi 47-06)

Le taux est prévu par l’article 36 de loi 47-06.

En 2014 :

La TP 2014 =911 764,71 x 20% = 182 352,94 dh (La durée d’exonération est finie .)

La TSC2014 =95 735,3 DH


Correction :

Exercice1 : Cas de Monsieur Anas

-Le revenu net imposable = 90.352


calcul de l’IR :
selon l’article 73 du code général des impôts : on applique 34% pour la tranche allant du 80.001
à 180.000 DH puisqu’on avait un revenu net imposable de 90.352 on va appliquer ce taux
d’imposition
IR calculé = 90.352 x 34% -17.200 = 13.519,68 DH

Déduction sociale : sont à la charge du contribuable :


-son épouse
- les 3 enfants sont inclus dans les calculs de la déduction sociale car leur âges et moins de 27
ans et ce sont encore des étudiants

selon l’article 74 du code général des impôts ( II ) B , sont à la charge du contribuable les enfants
que leurs âges n’excèdent pas 27 ans

déduction sociale = 4 x 360 = 1.440 DH inférieur à 2160 DH et à sa charge seulement 4


personnes donc inférieur à 6 personnes fixées par la loi
- Impôt retenu à la source = 13.519,68 – 1.440 = 12.079,7 DH

selon l’article 174 du code général des impôts : on doit retrancher cette retenue à la source du
revenu globale on le considère comme un impôt retenu à la source
donc l’article 174 du CGI :

-Revenu capitaux mobiliers :

Pour les dividendes qu’a bénéficié Anas ont supportés une retenue à la source au taux 15%
libératoire de l’IR (d’après l’article 73 du CGI les dividendes subissent une retenue à la source de
15% libératoire de l’IR)
-Revenu foncier brut :

3.300 DH x 12 = 39.600 DH x 3 = 118.800 DH

- Abattement de 40% :

118.800 DH x 40% = 47.520 DH

Selon l’article 64 : le revenu foncier brut des immeubles donnés en location est constitué par le
montant brut total des loyers.

Le revenu net imposable des immeubles est obtenu en appliquant un abattement de 40% sur le
montant du revenu foncier brut

Revenu foncier imposable : (revenu foncier brut – abattement 40% sur revenu foncier brut)
Revenu foncier net imposable = 118.800DH – 47.520 DH = 71.280 DH

2-calcul du revenu global imposable et IR à payer:

Selon l’article 25 du CGI le revenu global est constitué par le ou les revenus nets d’une ou
plusieurs des catégories des revenus (les revenus professionnels, les revenus salariaux et
revenus assimilés, revenus et profits fonciers, revenus et profits des capitaux mobiliers, revenus
agricoles)

Revenu global imposable dans notre cas = revenu salarial + revenu foncier

Revenu global imposable = Revenu net professionnel + Revenu foncier imposable


Revenu global imposable = 90.352 DH + 71.280 DH = 161.632 DH

Calcul de l’IR à payer :

IR calculé = 161.632 DH x 34% - 17.200 = 37.754,88 DH

Impôt retenu à la source = 12.079,7 DH

IR à payer = 37.754,88 – 12.079,7 = 25.675,2 DH.


Exercice 2 : Cas Mr. Mohammed :

- le revenu professionnel :
le revenu net professionnel imposable de l’année est 121.000 DH

Le revenu net professionnel on va l’ajouté aux autres catégories de revenus de Monsieur


Mohammed pour constituer la base imposable du revenu global.

-Terrain agricole = 40.000 DH

D’après la note circulaire 726 à la page 18 et le CGI 2016 par l’article 64 l’abattement de 40%
applicable sur les revenus fonciers des propriétés agricoles le montant foncier brut à fin de
calculer le revenu foncier net des propriétés agricole

-Le revenu foncier brut = 40.000 DH


Abattement 40% :
-40.000 x 40% = 16 .000 DH
Le revenu foncier net imposable = 40.000 – 16.000 = 24.000 DH

-Le revenu des capitaux mobiliers :

Intérêt du compte bancaire bloqué : malgré il a décliné son identité fiscal ces intérêts subissent
d’une retenue à la source au taux visé au 3° du G puisque Mr Mohammed est un directeur d’une
entreprise de prestation de service dont son CA est inférieur au 250.000 DH il peut opter au
régime forfaitaire selon l’article 41 du CGI.

=135 000/0.8=168 750

Retenu à la source=168 750*20%=33 750


Le revenu global est obtenu suite à la sommation de l’ensemble des revenus de monsieur
Mohammed :

Le revenu global imposable = le revenu net professionnel (121.000) + le revenu net foncier
(24.000) + Le revenu des capitaux mobiliers (168 750)

Le revenu global imposable = 121 000 + 24 000+ 168 750=313 750

Le revenu global net imposable = revenu global imposable – les déductions

la déduction admise pour « Mourabaha » d’après l’article 28 du code général des impôts la
déduction est limitée à 10% de revenu global imposable :

l’article 28 du CGI : II.- Dans la limite de 10% du revenu global imposable, en vue de l'acquisition
ou de la construction de logements à usage d'habitation principale :
– le montant de la rémunération convenue d'avance entre les contribuables et les
établissements de crédit et les organismes assimilés dans le cadre d'un contrat « Mourabaha » .
Donc la loi fixe 10% du revenu global imposable comme une déduction admise au-delà de ce
montant trouvé ne sera pas pris en compte dans les calculs de la déduction sur revenu global
imposable

Vu le prix d’acquisition du logement, le salarié n’a droit de déduire que les intérêts

La rémunération convenue d’avance = 20.000 DH


La limite : 313 750 x 10% = 31375 DH
donc puisque 20.000 est inférieur à la limite fixée par la loi
Donc le montant à déduire seulement = 20 000

Le revenu global net imposable = 313 750- 20 000=293 750


2- La détermination de l’IR dû :

Déduction sociale :

Selon l’article 74 :

.- ses propres enfants ainsi que les enfants légalement recueillis par lui à son propre foyer à
condition :

- qu’ils ne disposent pas, par enfant, d’un revenu global annuel supérieur à la tranche
exonérée du barème de calcul de l’impôt sur le revenu prévu à l’article 73-I;

- que leur âge n’excède pas 27ans. Cette condition d’âge n’est, toutefois, pas applicable aux
enfants atteints d’une infirmité les mettant dans l’impossibilité de subvenir à leurs besoins.

-un fonctionnaire qui touche 4.600 DH selon l’article sera exclu du calcul de déduction sociale
puisqu’il touche un salaire supérieur à la tranche fixé par la loi : 4.600 DH/mois supérieur à
2.500 DH/mois alors que le 2ème salarié ne sera pas exclu car 2.200 DH/mois inférieur à 2.500
DH/mois.

-Le handicape malgré son âge supérieur à 27 ans la loi oblige que le handicape doit être ajouté
au calcul des déductions sociales quel que soit son âge.

Donc déduction sociale = 4x 360 = 1.440 DH est inférieur à 2160 DH limité par la loi et aussi à sa
charge 4 personnes ce qui veut dire inférieur à 6 personnes fixé par la loi

IR calculé = 293 750x 38 – 24 400 =87 225

Déductions sur impôts :


Déduction sociale = 360 x 4 = 1.440 DH

Retenue à la source sur compte bancaire bloqué = 168.750 x 20% = 33.750


et Charges sociales = 1.440

IR à payer = 87 225 – 1440-33750 = 52035


Revenu professionnel. MCO ZAZA Hakima

Eléments Réintégrer Déduire

Bénéfice comptable 56 000

Produits :
Le chiffre d’affaire ------------ ------------

Charges :
Salaire de la directrice 84 500 ------------
Salaire de son fils ---------------- ------------
La taxe professionnelle ---------------- -------------
Achat de machine HT 19 000
Majoration ---------------- --------------
Provision ---------------- -------------

Résultat fiscale brut 159 500


Déficit ( N-1 ) 48 500
Résultat fiscale net 111 000

Chiffre d’affaire ========== imposable, selon article 9


Salaire de la directrice ===== à réintégré selon article 35
Salaire de son fils ========= R A S
Taxe professionnelle======= R A S
Achat de machine HT ====== à Réintégrer (elle ne fait pas objet d’un
amortissement)
Majoration ============== à Réintégrer (commerciale)
Provision =============== provision est déductible (individualisé)

1. L a cotisation minimale = CA * 0 ,5
= 2 100 000 * 0,5
= 10 500dh ==========à payer Avant le 01/02/N+1
1) L’IR du :
 SNI =55 000dh
La retenue à la source : 55 000 * 20% - 8 000 = 3 000dh
 Revenu foncier : 10 800 *60% = 64 800
 Revenu prof : 111 000dh
Revenu global = 55 000 + 64 800 + 111 000 = 230 800 dh
L’IR = 230 800 * 38% - 24 400 = 63 304dh
L’IR du = l’IR – la retenue à la source du revenu salarial
= 63 304 – 3 000
= 60 304dh ======= à payer avant le 01/05/N+1 selon article 82
MASTER : Management et Contrôle des Organisations

Fiscalité approfondie : IR sur salaire

Cas de monsieur Ali :


Monsieur Ali est un salarié marié.il a deux enfants âgés respectivement de 13, 12 ans.
Le bulletin de paie de monsieur Ali d’aout fait ressortir ce qui suit :

- Traitement de base : 7000 drh


- Indemnité de fonction : 2000 drh
- Allocation familiale : 200 drh
- Cotisation sociale : 260 drh
Travail à faire :

On vous demande de calculer l’IR de monsieur Ali

Solution :

 Calcul du salaire net imposable


Salaire brut imposable = salaire brut - éléments exonérés

 Salaire brut = 7000+2000+200


 Eléments exonérés :
Allocation familiale : 200
Salaire brut imposable = 9200-200 = 9000

Salaire net imposable

Salaire net imposable = salaire brut imposable - déductions

 Déductions :
Frais professionnels = 20% (SBI - avantages en argent et en nature)

Frais professionnels = 20% * 9000 = 1800 drh inférieur à 2500 drh

Charges sociales = 260 dh

Salaire net imposable = 9000 – 1800 – 260 = 7460 dh

 Calcul l’IR à payer


IR calculé = 7460 * 34% - 1433.33 = 1103.07 dh

1
IR à payer = IR calculé - déductions sur impôts

IR à payer = 1103.07 - (30 x 3) = 1013.07 DH

Cas de Mr.Zaki :
Mr.Zaki est un salarié depuis juin 2009 , marié et père de 8 enfants âgés de 13, 15, 18,
22, 27, 29, 32 et 34 ans ,l’enfant âgé de 27 ans touche un salaire mensuel de 3200 Dh
et celui âgé de 29 ans est un handicapé , et les deux les plus âgés sont salariés , ils
touchent respectivement 2500 et 4000 Dh , les 4 petits enfants sont des étudiants .

Mr.Zaki nous représente les informations suivantes en juin 2016 :

Salaire de base : 9000

Indemnité de panier : 1000

Indemnité de déplacement justifié : 600

Frais de nourriture sur 20 jours : 900

Allocation familiale : 672

Prime d’ancienneté : 970

Prime de logement : 700

Mr.Zaki vers :

Cotisation de la CNSS : au taux de 4.29 %

Cotisation de la CIMR : au taux de 6%

Assurance groupe : 300 Dh trimestrielle

Ce salarié a bénéficié d’un prêt pour l’acquisition de son habitation principale acquise
pour un prix de 420000 Dh .a ce titre il rembourse des intérêts annuel de l’ordre 900
Dh TTC.

Travail à faire :

1) Calculer le salaire net imposable ?

2) Déterminer le montant de l’IR à payer ?

2
solution :
1. Calcule du salaire brut global :

SBG =9000+1000+600+672+ 970 +900+700=13842 DH

Salaire brute imposable avant déduction des frais de nourritures :

SBI= 13842-1000-600-672

SBI=11570 DH

Plafond des frais de nourriture :

Par rapport à 20% du salaire brut imposable =12242*20%=2448.4

Par rapport à la limite de 20 DH par salarié par jour de travail =20*20=400 DH

Frais de nourriture imposable =900-400=500 => constitue un avantage en argent selon


l’article 57 du CGI.

Salaire brute imposable après déduction des frais de nourritures :

12242-400=11842 DH

Salaire net imposable :

SNI=SBI-les déductions

Frais professionnel = (SBI-(avantages en numéraires et en natures))*20%

= (11842-700-500)*20%

=2128.4<2500 DH

Les cotisations :

CNSS : 257.4

CMR : SBI*6%=11842*6%=710.52

Assurance groupe 300/3=100

Limite de la déduction des intérêts :

Limite =SBI-(2128.4+257.4+710.52+100)*10%=8645.68*10%

=864.568

900>864.568 donc il y a droit de déduire 864.568DH

3
SNI=11842.4-2128.4-257.4-710.52-100-864.568 =7781.112 DH

2. Calcul d’IR :

IR calculé =7781.112 *34% -1433.33

=1212.25DH

IR à payer=IR calculé – déductions sur impôt

=1212.25-(6*30)

=1032.25 DH

Cas Mr. Amine


Mr amine a été licencié après 34 ans de service. Son revenu brut mensuel est de 7000
DH.

On suppose que son salaire a été inchangé pendant les 4 dernières années et qu’il
faisait l’objet d’un prélèvement de l’IR à la retenue à la source de l’ordre de 1570 par
mois. Mr amine faisait aussi du prélèvement des cotisations de la CNSS et de l’AMO.

Travail à faire :

1. Calculer le montant de l’indemnité imposable.


2. Déterminer le montant de l’IR dû sur cette indemnité.

Solution :
1. Calcul de l’indemnité imposable :

L’indemnité accordée dans le cadre de la procédure de conciliation est calculée comme


suit :

Nombre de mois calculés : 34 ans x 1.5mois=51 mois

L’indemnité exonérée est limitée à 36 mois

Indemnité exonérée=7000 x 36=252000DH

L’indemnité imposable est de l’ordre e la différence soit:

Indemnité imposable= 7000 x (51-36)=105000

2. Détermination du montant de l’IR :

4
Il est rappelé que le montant qui excède l’indemnité exonérée est imposable avec
étalement sur quatre années ou sur la durée effective des services si celle-ci est
inférieure à quatre ans.

Calcul du revenu brut total

Salaire brut annuel = 7 000 x 12=84 000 DH

Indemnité imposable par année=10 5000/4 = 26 250 DH

Total brut = 84 000+26 250 = 110 250 DH

Calcul des déductions

Frais professionnels

FP = 110 250 x 20% = 22 050 DH

Cotisations sociales

CNSS=110250x4.29%=4729.725

Plafonnées à (6000x12mois)x 4.29% = 3088.8

Cotisations AMO =110250x2%=2205

Total des déductions=22050+3088.8+2205=27343.8 dh

Revenu net imposable=110250-27343.8=82906.2 DH

Calcul de l’IR

IR calculé=82906.2 x 34% - 17200=10988.108DH

IR source= 1570 x 12= 18 840

IR dû par année = 10988.108– 18 840 = -7851.892 DH  IR dû =0

IR à payer sur indemnité imposable = 0

5
Master : Management et contrôle
des organisations

2016/2017

IR sur capitaux mobiliers


EXERCICE 1 : cas des revenus sur les capitaux mobiliers
Mr X encaisse au titre de l’année 2016 les produits suivants :

1. Montant brut de 150.000dh des intérêts sur un compte bloqué chez la banque CIH pour laquelle
Mr X a décliné son identité fiscal, agios prélevés 250 DH.
2. Il a reçu une rémunération du portefeuille comme suite :

- Montant brut de 4.200dh d’intérêt couru sur 4 bons de trésor d’un montant de 60.000dh
rémunéré à 7%

- Echéance le 31 Décembre 2018

- Frais d’encaissement est de 0,2%

3. Montant de 42.500dh des dividendes provenant d’une société cotée en bourse.


4. 4.000dh d’intérêt provenant d’un plan d’épargne éducation chez la banque CIH, destiné à
financer les études de son enfant qui âgé de 12ans, et auquel le montant total des versements est
de 230.000dh sachant que le compte à été crée en 2010.

Travail à faire : Calculer l’impôt retenu à la source sur les revenus.

EXERCICE 2 : cas de profit de cession


Cas1 : Imputation d’une moins-value

Mr Y a acquis en 1 Janvier 2016 :

 10 obligations à 45.000dh chacune, placées au taux d’intérêt de 7%, commission d’acquisition est de
5.000dh, commission de cession est de 1%.
- Date d'émission : 1er janvier 2016
- La date d’échéance le 31 décembre 2018.

 1000 actions Cotées en bourse dont:


-600 actions à 260dh
-400 actions à 160dh
Les commissions d’acquisition et de cession des actions cotées en bourse 0.3% TTC.
1
En 6 Juin 2016, Mr Y a réalisé les cessions suivantes :
- Cession de 5 obligations à 48.000dh chacune.
-700 actions cotés en bourse à 200dh chacune.

Les plus values réalisées :


Au titre de 2017, 4000 DH sur cession d’actions cotées,
Au titre de 2018, 3000 DH sur cession d’actions cotées,
Au titre de 2019, 2150 DH sur cession d’actions cotées,
Au titre de 2020, 2600 DH sur cession d’actions cotées,
Au titre de 2021, 2000 DH sur cession d’actions cotées.

Travail à faire : Calculer l’impôt sur le revenu s’il y a lieu.

Cas2 : profits des cessions n’excède pas le seuil de 30.000dh

Mr Z a acquis en Janvier 2016 :

-100 actions cotées à 100dh chacune, les frais d’acquisition est de 500dh

-50 actions non cotées à 100dh chacune, Les frais d’acquisition est de 0,3%.
En octobre il réalise les cessions suivantes :
- 100 actions cotées à un prix de 150dh, les frais de cession est de 600dh.
-50 actions non cotées à un prix de 120dh, Les frais de cession est de 0,3%.

Travail à faire : Calculer l’impôt sur le revenu s’il y a lieu.

2
ANNEXE 1
Produit des actions et part social (dividendes)

15%
Des actions cotées en bourse
Produit de cession des actions et parts sociales
OPCVM action

 Produit de cession des actions non cotées en bourse

 Produit de cession des titres de créance (Obligations, Bons de caisse et autre titre de
créance…) + OPCVM non action.

20%

20% Non libératoire : si la personne décline


son identité
 Produit de placement à revenu fixe

30% libératoire : si la personne est anonyme


(ne décline pas son identité
fiscale)

Références :
Article 66 : Définition des Revenus et profits des capitaux mobiliers
Article 68 : Exonérations
Article 69 : Détermination du revenu net imposable
Article 70 : Détermination du profit net imposable
Article 73 : Les taux de l’impôt
Article 84 : Déclaration des profits de capitaux mobiliers
Article 158 : Retenue à la source sur les produits des actions, parts sociales et revenus assimilés
Article 159 : Retenue à la source sur les produits de placements à revenu fixe

3
Corrigé
Exercice 1 : cas des revenus sur les capitaux mobiliers

1- Compte bloqué (PPRF)

L’intérêt sur compte bloqué est un produit de placement à revenu fixe


 Détermination du revenu net imposable :

Selon l’article 69 du CGI : Revenu net imposable = MT brut – Agios et frais d’encaissement

Revenu net imposable = 150000-250 = 149750

 Détermination du l’IR retenu à la source :

Selon l’article 73 du CGI, les PPRF sont imposables au taux de :

-20% non libératoire, si la personne décline son identité fiscale

-30% libératoire, s’il n’a pas décliné son identité fiscale (Anonymat)

Impôt retenu à la source = 149750 * 20% = 29950 (20% non libératoire)

2- Les bons de trésor : (produit sur titre de créance)


Pour les bons de trésors, on a un montant des Intérêts couru et non encore échus. La date
d’échéance et le 31/12/2018.
Le personne bénéficiaire de ces intérêts ne vas les encaissés qu’à partir de la date de l’échéance…
Donc, le montant des intérêts sera imposable à la date de 31/12/2018
NB : dans la date de l’échéance, lorsqu’on va calculer l’IR on va adopter les mêmes procédures
qu’on a vu dans le cas précédent

3- Dividendes (Produit des actions et part sociale) :

Article 73 du CGI : les produits énumérés à l’article 66-I-A du CGI (les produits des actions et parts sociales
et revenus assimilés) sont soumis à un taux de 15%libératoire de l’IR.

 Mt de l’impôt retenu à la source = 42500/0,85 * 15%


= 7500

Article 158 du CGI : La Retenu à la source sur les produits, et part social et revenus assimilés doit être
opérée par le compte du trésor, par les établissements de crédit, public ou privées, les sociétés et
établissements qui versent, mettent à la disposition ou inscrivent en compte des bénéficiaires lesdits
produits.

4
4- Plan d’épargne éducation :
Le Plan Education est un produit d’épargne vous permettant de constituer une réserve d’argent au
profit d’un enfant bénéficiaire, en vue de lui permettre de poursuivre ses études supérieures, ou
de s’insérer dans la vie active.

 Conformément aux dispositions de l’article 68 du CGI , sont exonérés de l’impôt :

Les intérêts servis au titulaire d’un plan d’épargne éducation à condition que :

 les sommes investies dans le dit plan soient destinées au financement des études dans tous les
cycles d’enseignement ainsi que dans les cycles de formation professionnelle des enfants à charge;
 le montant des versements et des intérêts y afférents soient intégralement conservés dans le dit
plan pour une période égale au moins à cinq (5) ans à compter de la date de l’ouverture du dit
plan;
 le montant des versements effectués par le contribuable dans le dit plan ne dépasse pas trois cent
mille (300.000) dirhams par enfant.

(Les 3 conditions sont vérifiées donc selon l’article 68 du CGI ce type de revenu est exonéré
totalement.)

EXERCICE 2 : Cas de profit de cession


CAS 1
Pour les obligations :
 Détermination du profit net imposable :

Article 70 : Le profit net de cession est calculé par référence aux cessions effectuées sur chaque valeur ou
titre. Il est constitué par la différence entre :
- le prix de cession diminué, le cas échéant, des frais supportés à l’occasion de cette cession, notamment les
frais de courtage et de commission;
- et le prix d’acquisition majoré, le cas échéant, des frais supportés à l’occasion de cette acquisition,
notamment les frais de courtage et de commission.

Profit net de cession = (prix de cession – commission et frais de courtage) – (prix d’acquisition +
commission frais de courtage)

Prix de cession :
Prix de cession = 5 × 48.000 = 240.000
Frais de cession = 240.000 × 1% = 2.400

Coût d’acquisition :

5
Prix d’acquisition = 5 × 45.000 = 225.000
Frais d’acquisition = 5000 × = 2.500
Coût d’acquisition = 225.000 + 2.500 = 227.500

Profit de cession = (240.000 - 2.400) – 227.500 = 10.100

 Calcule de IR :

Article 73: le profit de cession des titres de créance est imposable au taux de 20%

IR = 10.100 × 20% = 2.020

Pour les actions cotées en bourse :


 Détermination du profit net de cession

Article 70 : En cas de cession de titres de même nature acquis à des prix différents, le prix d’acquisition à
retenir est le coût moyen pondéré desdits titres.

Prix de cession :
Prix de cession = 700 × 200 = 140.000
Frais de cession= 140.000 × 0.3%= 420

Coût d’acquisition :
Prix d’acquisition= (600 × 260) + (400 × 160) = 220.000
Frais d’acquisition = 220.000 × 0.3% = 660
Coût d’acquisition = 220.000+660 = 220.660
.
CMP = = 220,66
Coût d’acquisition des actions cédées = 700 × 220 ,66 = 154.462

Profit net de cession = (140.000 – 420 – 154.462) = -14.882 (moins value)

Article 70 : Les moins-values subies au cours d’une année sont imputables sur les plus values de même
nature réalisées au cours de la même année.
Les moins-values qui subsistent en fin d’année sont reportables sur l’année suivante.
A défaut de plus-value ou en cas de plus-value insuffisante pour que l’imputation puisse être opérée en
totalité, la moins-value ou le reliquat de la moins value peut être imputé sur les plus-values des années
suivantes jusqu’à l’expiration de la quatrième année qui suit celle de la réalisation de la moins-value.

Donc, pour régulariser sa situation, Mr Y doit produire sa déclaration prévue à l’article 84-II du CGI,
pour demander la régularisation, avant le 1ère Avril de l’année suivant.

 Pour les obligations, Mr Y doit verser un montant de 2.020dh au moment de sa déclaration


au titre de l’année 2016

6
 Pour les actions cotées en bourse, il a le droit d’imputer ce moins-value sur les plus valus
des titres de même nature réalisées soit au cours de même année, soit aux 4 années qui
suites :

-Moins value imputées sur 2017 : 14.882 – 4000 = 10.882

-Moins value imputées sur 2018 : 10.882 – 3000 = 7.882

-Moins value imputées sur 2019 : 7.882 – 2150 = 5.732

-Moins value imputées sur 2020 : 5.732 – 2.600 = 3.132

-Moins value imputées sur 2021 : prescrit

Il reste une moins value de 3.132 qui ne peut pas être imputé sur l’exercice 2016 puisque il
dépasse la période de 4 ans. Donc au titre de 2021, le plus valus de 2.000dh est imposable
normalement.

CAS 2
 Pour les actions cotées :

Détermination du profit de cession :


Prix de cession = 100 × 150 = 15.000 < seuil de 30.000
Frais de cession = 600
Coût d’acquisition = (100×100) + 500 = 10.500
Profit de cession = 15.000 – 600 – 10.500 = 3.900

 Pour les actions non cotées :

Détermination du profit :
Prix de cession = 50×120 = 6.000 < seuil de 30.000
Frais de cession = 6000×0,3% = 18
Prix d’acquisition = 50×100 = 5000
Frais d’acquisition = 5000×0,3%= 15
Coût d’acquisition = 6000 – 5000 – 15 – 18 = 967

Article 68 : sont exonérés de l’impôt, les profits relatifs à des valeurs de cession des valeurs mobiliers et
autre titre de capital et de créance, réalisées au cours d’une année civil, lorsque ces cessions n’excèdent
pas le seuil de 30.000dh

La somme des cessions = 15.000 + 6.000 = 21.000dh inférieur au seuil de 30.000dh. Donc les
profits sur cession de ces actions sont exonérés.

7
Master : Management et Contrôle des Organisations

Les Procédures de
vérification fiscale

Travail effectué par :


- Koubis Zohir
- Bilal Abdelbasset Souissi
Introduction Générale :

Les modalités de notification visent à assurer plus d’efficacité à la

procédure de notification à travers la diversification des voies de remise

des plis adressés par l’administration fiscale tout en sauvegardant les

garanties du contribuable.

Ces garanties sont également préservées à travers la procédure

contradictoire de rectification des bases d’imposition. Dès lors,

l'administration fiscale ne peut établir des impositions supplémentaires

correspondant aux rectifications des bases proposées par elle au

contribuable sans la mise en œuvre préalable de la procédure

contradictoire.

Il est à préciser que la procédure contradictoire est une procédure

écrite qui comporte deux phases :

- l’une dite administrative ;

- l’autre judiciaire.

La phase administrative consiste en une procédure contradictoire

comprenant les étapes suivantes :

- première notification ;

- réponse du contribuable à la première notification ;

- deuxième notification ;

- réponse du contribuable à la deuxième notification et, éventuellement,

son pourvoi devant la (C.L.T.) ou la (C.N.R.F.) selon le cas.

2
I. différentes modalités d’exercice du contrôle fiscal :
1. Contrôle sur pièces :

- Examen des déclarations fiscales et actes utilisés pour l’établissement de l’impôt,

droits et taxes, (article 210).

- Vérification de différents documents comptable, (article 212).

2. Contrôle sur place :

- Vérification générale : tous les impôts et taxes se rapportant à la période non

prescrite, (article 212)

- Vérification ponctuelle: un ou plusieurs impôts ou taxes ou quelques postes ou

opérations déterminés figurant sur une déclaration et/ou ses annexes se rapportant à

une partie ou à toute la période non prescrite, (article 212).

- Examen de l’ensemble de la situation fiscale : L’administration procède à l’examen

de la situation fiscale du contribuable ayant son domicile fiscal au Maroc, compte

tenu de l’ensemble de ses revenus déclarés(216).

- Vérification de l’existence matérielle : Les agents de l’administration fiscale

s’assurent aussi sur place de l’existence matérielle des biens figurants à l’actif (article

212).

II. Droit de communication et droit de constatation :

1. Droit de communication :

Pour permettre de relever tout renseignement utile en vue de l’assiette et du contrôle


de l’impôt sur le revenu global dû par les tierces personnes, de l’assiette de la TVA
ou l’assiette de l’IS, l’administration des impôts peut demander communication :

- des documents de services ou comptables retenus par les administrations


de l’Etat, les collectivités locales, les établissements publics et tout
organisme soumis au contrôle de l’Etat, sans que puisse lui être opposé le

3
secret professionnel. La demande doit être formulée par écrit et comporter
l’adresse complète et le numéro du téléphone du service qui l’a envoyée.

- des livres et documents dont la tenue est rendue obligatoire par les lois en
vigueur, pour les personnes physiques ou morales exerçant une activité
passible de l’impôt sur le revenu ou de l’impôt sur les sociétés

Toutefois, en ce qui concerne les professions libérales dont l’exercice implique des
prestations de service à caractère juridique, fiscal ou comptable, le droit de
communication ne peut pas porter sur la communication globale du dossier. Ce droit
peut par contre porter sur des informations précises pouvant avoir un impact sur la
détermination de la base imposable de la personne contrôlée.
Le droit de communication s’exerce dans les locaux des personnes physiques et
morales concernées, à moins que les intéressés ne fournissent les renseignements par
écrit ou remettent les documents aux agents des impôts, contre récépissé.
2. Droit de constatation :

L’administration fiscale dispose également d’un droit de constatation en vertu


duquel elle peut demander aux contribuables, de se faire présenter les factures, ainsi
que les livres, les registres et les documents professionnels se rapportant à des
opérations ayant donné ou devant donner lieu à facturation et procéder à la
constatation matérielle des éléments physiques de l’exploitation.

Ce droit de constatation permet à l’administration de rechercher les manquements


aux obligations prévues par la législation et la réglementation en vigueur.

Le droit de constatation s’exerce immédiatement après remise d’un avis de


constatation par les agents assermentés et commissionnés à cet effet. Cet avis de
constatation doit comporter les noms et prénoms des agents de l’administration
fiscale chargés d’effectuer la constatation et informer le contribuable de l’exercice de
ce droit.
Les agents précités peuvent demander copie, établie par tous moyens et sur tous
supports, des pièces se rapportant aux opérations ayant donné ou devant donner lieu
à facturation.
Pour les personnes physiques, l’avis de constatation est remis contre récépissé à l’une
des personnes suivantes :

- soit à la personne elle-même ;

- soit aux employés ;


4
- ou à toute autre personne travaillant avec le contribuable.

Pour les sociétés et les groupements, l’avis de constatation est remis contre récépissé
à l’une des personnes suivantes :

- soit à l’associé principal ;

- soit au représentant légal ;

- soit aux employés ;

- ou à toute autre personne travaillant avec le contribuable.

Lorsque celui qui reçoit l’avis de constatation ne veut pas accuser réception dudit
avis, mention en est faite sur le récépissé susvisé par l’agent qui assure la remise.
Le droit de constatation s’exerce dans tous les locaux des contribuables concernées
utilisés à titre professionnel aux heures légales et durant les heures d’activité
professionnelle.
La durée de constatation sur place est fixée au maximum à 8 jours ouvrables, à
compter de la date de remise de l’avis de constatation. À la fin de l’opération de
constatation, les agents de l’administration fiscale établissent un avis de clôture de la
dite opération, signé par les deux parties et dont un exemplaire est remis au
contribuable.

Les manquements relevés sur place donnent lieu à l’établissement d’un procès-
verbal, dans les 30 jours suivant l’expiration du délai précité et dont une copie est
remise au contribuable qui dispose d’un délai de 8 jours suivant la date de réception
du procès-verbal pour faire par de ses observations.
Les constatations du procès-verbal peuvent être opposées au contribuable dans le
cadre d’un contrôle fiscale.
Le droit de constatation est aussi prévu pour les contribuables dont le revenu
professionnel est déterminé selon le régime du bénéfice forfaitaire et dont le montant
de l’IR émis en principal dépasse 5000 DH. En vertu de ce droit de constatation,
l’administration fiscale peut demander la présentation des factures d’achats ou toute
pièce probante. Lors de l’intervention sur place l’administration fiscale peut aussi
demander une copie des factures ou documents se rapportant aux achats effectués
par lesdits contribuables.

5
Les étapes de la procédure de contrôle :

1ère Étape :

Selon l’article 212, En cas de vérification de comptabilité par l’administration au


titre d’un impôt ou taxe déterminé, il est notifié au contribuable un avis de
vérification, dans les formes prévues à l’article 219 ci-dessous, au moins (15) quinze
jours avant la date fixée pour le contrôle.

Cet avis de vérification doit être accompagné de la charte du contribuable qui


rappelle les droits et obligations prévus en matière de contrôle fiscal par le code
général des impôts.

Ainsi, l’avis de vérification doit préciser la période objet de vérification, les impôts et
taxes concernés ou les postes et opérations visés par le contrôle.

2ème Étape :

Au début de l’opération de vérification précitée, les agents de l’administration


fiscale procèdent à la rédaction d’un procès-verbal signé par les deux parties dont
une copie est remise au contribuable.

En aucun cas, la vérification prévue ci-dessus ne peut durer :

- plus de trois (3) mois pour les entreprises dont le montant du chiffre d’affaires
déclaré au compte de produits et charges, au titre des exercices soumis à
vérification, est inférieur ou égal à cinquante (50) millions de dirhams hors taxe sur
la valeur ajoutée ;

- plus de six (6) mois pour les entreprises dont le montant du chiffre d’affaires
déclaré au compte de produits et charges, au titre de l’un des exercices soumis à
vérification, est supérieur à cinquante (50) millions de dirhams hors taxe sur la
valeur ajoutée.

Ne sont pas comptées dans la durée de vérification, les suspensions dues à


l’application de la procédure prévue à l’article 229 ci-dessous relatif au défaut de
présentation des documents comptables.

3ème Étape :

L’inspecteur est tenu d’informer le contribuable, dans les formes prévues à l’article
219 ci-dessous de la date de clôture de la vérification.

6
Le contribuable a la faculté de se faire assister, dans le cadre de la vérification de
comptabilité, par un conseil de son choix.

4ème Étape :

- A l’issue du contrôle fiscal sur place, l’administration doit :

- En cas de non rectification des bases d’imposition,

Aviser le contribuable dans les formes prévues à l’article 219 ci-dessous, et dans ce
cas la procédure aboutit à son terme.

 Les formes de notification (Article 219) :

La notification est effectuée à l’adresse indiquée par le contribuable dans ses


déclarations, actes ou correspondances communiqués à l’inspecteur des impôts de
son lieu d’imposition :

- Soit par lettre recommandée avec accusé de réception,

- Soit par remise en main propre par l’intermédiaire des agents assermentés de
l’administration fiscale, des agents du greffe, des huissiers de justice ou par voie
administrative.

Le document à notifier doit être présenté à l’intéressé par l’agent notificateur sous
pli fermé.

La remise est constatée par un certificat de remise établi en double exemplaire, sur
un imprimé fourni par l’administration. Un exemplaire de ce certificat est remis à
l’intéressé.

Le document est considéré avoir été valablement notifié :

1°- s’il est remis :

- en ce qui concerne les personnes physiques soit à personne, soit à domicile, entre
les mains de parents, d’employés, ou de toute autre personne habitant ou travaillant
avec le destinataire ou, en cas de refus de réception dudit document après
l’écoulement d’un délai de dix (10) jours qui suit la date du refus de réception ;

- en ce qui concerne les sociétés et les groupements visés à l’article 26 ci-dessus,


entre les mains de l’associé principal, de leur représentant légal, d’employés, ou de
toute autre personne travaillant avec le contribuable destinataire ou, en cas de refus

7
de réception dudit document après l’écoulement d’un délai de dix (10) jours qui suit
la date du refus de réception.

2°- s’il n’a pu être remis au contribuable à l’adresse qu’il a communiquée à


l’inspecteur des impôts lorsque l’envoi du document a été fait par lettre
recommandée avec accusé de réception ou par l’intermédiaire des agents du greffe,
des huissiers de justice ou par voie administrative et qu’il a été retourné avec la
mention non réclamé, changement d’adresse, adresse inconnue ou incomplète,
locaux fermés ou contribuable inconnu à l’adresse indiquée. Dans ces cas, le pli est
considéré avoir été remis, après l’écoulement d’un délai de dix (10) jours qui suit la
date de la constatation de l’échec de la remise du pli précité.

- En cas de rectification des bases d’imposition,

A. Engager la procédure normale prévue à l’article 220 :

1ère Notification :

L’inspecteur notifie aux contribuables le montant détaillé des redressements


envisagés en matière d’IS, d’IR ou de TVA ; durant les trois (3) mois qui suivent la
date de la fin du contrôle fiscal et dans les formes prévues à l’article 219 ci-dessus.

Ainsi, il invite les contribuables à produire leurs observations dans un délai de trente
(30) jours suivant la date de réception de la lettre de notification.

Réponse à la 1ère Notification :

Si le contribuable accepte expressément et sans conditions la totalité des


redressements notifiés, la procédure de rectification sera terminée.

Si le contribuable conteste totalement ou partiellement les propositions de


rectification qui lui ont été notifiées, il doit adresser à l’inspecteur ses observations
dans le délai prescrit et si ce dernier :
- retient et accepte les observations du contribuable ; la base déclarée par le
contribuable ou initialement retenue d’office devient définitive et la procédure
aboutit à son terme.
- estime les observations du contribuable non fondées, en tout ou en partie ; il
procède à la:

2ème Notification :

8
L’inspecteur notifie aux contribuables, dans les formes prévues à l’article 219 ci-
dessus, dans un délai maximum de soixante (60) jours suivant la date de réception de
leur réponse, les motifs de son rejet partiel ou total, ainsi que la base d’imposition qui
lui parait devoir être retenue en leur faisant connaître, que cette base sera définitive
s'ils ne se pourvoient pas devant la commission locale de taxation prévue à l'article
225 ci-dessous ou devant la commission nationale de recours fiscal prévue à
l'article 226 ci-dessous, selon le cas, dans un délai de trente (30) jours suivant la
date de réception de cette deuxième lettre de notification..

Réponse à la 2ème Notification :

Suite à cette deuxième lettre de notification, quatre (4) situations peuvent se


présenter pour le contribuable :

S’il ne répond pas dans le délai de 30 jours ; la base notifiée devient définitive et
l'inspecteur établit l'imposition qui ne peut être contestée que dans les conditions
prévues par les dispositions de l'article 235 du C.G.I.
Lorsque le contribuable donne son acceptation expresse aux propositions de
l’administration dans le délai prévu par la loi, la base devient définitive.
 Lorsqu’il accepte partiellement la 2ème Notification, Les redressements notifiés
pour lesquels le contribuable donne son accord express, ainsi que ceux n’ayant pas
fait l’objet d’observations de sa part donnent lieu à une imposition immédiate.
Pour les redressements contestés, le contribuable peut demander le pourvoi
devant la CLT ou la CNRF, selon le cas, dans un délai de trente (30) jours suivant la
date de réception de la deuxième lettre de notification.

5ème Étape :
Le pourvoi devant la CLT ou la CNRF, selon le cas, (LF 2016) :

Le pourvoi s’effectue dans un délai de trente (30) jours suivant la date de réception
de cette deuxième lettre de notification devant :

La Commission Locale de Taxation (Article 225), en cas de :

- Rectifications en matière de revenus professionnels déterminés selon le régime


forfaitaire, de revenus et profits fonciers, de revenus et profits de capitaux mobiliers
et des droits d’enregistrement et de timbre;

- Vérification de comptabilité des contribuables dont le CA déclaré au CPC, au titre


de chaque exercice de la période non prescrite vérifiée, est inférieur à dix (10)
millions de dirhams.

9
 La requête de pourvoi devant la CLT est adressée par le contribuable à l’inspecteur.
Cette requête doit définir l’objet du désaccord et contenir un exposé des arguments
invoqués.

L’administration doit communiquer dans un délai maximum de trois (3) mois à la


CLT les requêtes et les documents relatifs aux actes de la procédure contradictoire, à
compter de la date de notification à l’administration du pourvoi du contribuable devant
ladite commission.

A défaut de communication de la requête et des documents visés ci-dessus, dans le


délai prescrit, les bases d’imposition ne peuvent être supérieures à celles déclarées
ou acceptées par le contribuable.

 Chaque commission comprend :

1°- un magistrat, président ;

2°- un représentant du gouverneur de la préfecture ou de la province dans le ressort


de laquelle est situé le siège de la commission ;

3°- le chef du service local des impôts ou son représentant qui tient le rôle de
secrétaire rapporteur ;

4°- un représentant des contribuables appartenant à la branche professionnelle la


plus représentative de l’activité exercée par le contribuable requérant.

 Le délai fixé à la CLT pour statuer est de 12 mois à partir de la date de réception
par ladite commission de la requête du contribuable et des documents transmis par
l’administration.

 Les décisions de CLT doivent être détaillées et motivées. Elles sont notifiées aux
deux parties par les secrétaires rapporteurs de ladite commission, dans les formes
prévues à l’article 219 du CGI, dans les 4 mois suivant la date de la décision.

 Si à l’expiration du délai de 12 mois précité, la CLT n’a pas pris de décision, le


secrétaire rapporteur de la commission en informe les parties par lettre, dans les
formes prévues à l’article 219 du CGI, dans les 2 mois suivant la date d’expiration du
délai précité ;
Dans ce cas, l’administration doit transmettre la requête et les documents précités à
la CNRF dans un délai de 2 mois, à compter de la date de réception de la lettre
d’information.

10
 À défaut de communication par l’administration de la requête et des documents
précités dans le délai de 2 mois, les bases d’imposition ne peuvent être supérieures à
celles déclarées ou acceptées par le contribuable.

La commission nationale du recours fiscal (Article 226) :

La CNRF est compétente pour statuer sur les recours :

- relatifs à l’examen de l'ensemble de la situation fiscale des contribuables prévu à


l'article 216 ci-dessus, quel que soit le chiffre d'affaires déclaré,
- relatifs aux vérifications de comptabilité des contribuables lorsque le chiffre
d'affaires déclaré au compte de produits et charges, au titre de l'un des exercices
vérifiés, est égal ou supérieur à dix (10) millions de dirhams.
- pour lesquels les CLT n'ont pas pris de décision dans le délai de (12) douze mois.

 La requête de pourvoi devant la CNRF est adressée par le contribuable à l’inspecteur.


Cette requête doit définir l’objet du désaccord et contenir un exposé des arguments
invoqués.

L’administration doit communiquer dans un délai maximum de trois (3) mois à la


CNRF les requêtes et les documents relatifs aux actes de la procédure contradictoire, à
compter de la date de notification à l’administration du pourvoi du contribuable devant
ladite commission.

A défaut de communication de la requête et des documents visés ci-dessus, dans le


délai prescrit, les bases d’imposition ne peuvent être supérieures à celles déclarées
ou acceptées par le contribuable.

Cette commission, qui siège à Rabat, et qui est placée sous l’autorité directe du
Premier ministre, comprend :

- sept (7) magistrats appartenant au corps de la magistrature, désignés par le Premier


ministre sur proposition du ministre de la justice ;
- trente (30) fonctionnaires, désignés par le Premier ministre, sur proposition du
ministre des finances, ayant une formation fiscale, comptable, juridique ou
économique et qui ont au moins le grade d’inspecteur ou un grade classé dans une

11
échelle de rémunération équivalente. Ces fonctionnaires sont détachés auprès de la
commission ;
- cent (100) personnes du monde des affaires désignées par le Premier ministre sur
proposition conjointe des ministres chargés du commerce, de l’industrie et de
l’artisanat, des pêches maritimes et du ministre chargé des finances, pour une
période de trois ans, en qualité de représentants des contribuables.

La commission se subdivise en sept (7) sous-commissions délibérantes. Chaque


sous-commission se compose :

- d’un magistrat, président ;


- de deux fonctionnaires tirés au sort parmi ceux qui n’ont pas instruit le dossier
soumis à délibération ;
- de deux représentants des contribuables choisis par le président de la commission ;

Un secrétaire rapporteur est choisi en dehors des deux fonctionnaires membres de la


sous commission, par le président de la commission pour assister aux réunions de
ladite sous commission sans voix délibérative.

 Le délai fixé à la CNRF pour statuer est de 12 mois à partir de la date de réception
par ladite commission de la requête du contribuable et des documents transmis par
l’administration.

 Les décisions des Sous Commissions de la CNRF doivent être détaillées et


motivées. Elles sont notifiées aux deux parties par le magistrat assurant le
fonctionnement de ladite commission, dans les formes prévues à l’article 219 du CGI,
dans les 4 mois suivant la date de la décision.

 Dans le cas où la CNRF n’a pas pris de décision dans le délai de 12 mois précité,
les bases d’imposition ne peuvent être supérieures à celles déclarées ou acceptées par
le contribuable.

B. Engager la procédure accélérée prévue à l’article 221 :

En matière d’IS et de TVA, la procédure accélérée est appliquée dans les cas de
cession, cessation, transformation de la forme juridique d’une société, redressement
ou liquidation judiciaire d’une société.

Pour l’IR, elle est appliquée dans le cas de départ du Maroc, de décès, ou de cession
de biens ou de droits réels immobiliers.

12
Les règles de notification (contenu, délai, effet, …) et de recours régissant cette
procédure, sont identiques à celles prévues par la procédure normale de
rectification ; La principale spécificité de la procédure accélérée est la taxation
préalable aux recours devant les commissions.

En effet, dans le cas d’une procédure accélérée, « et contrairement à la procédure


normale », l’inspecteur établit les impositions d’après les bases ou les montants de
taxes retenus dans la deuxième lettre de notification.

En cas de cessation totale d’activité suivie de liquidation, La notification du résultat


de vérification de comptabilité doit être adressée à l’entreprise avant l’expiration du
délai d’un an suivant la date du dépôt de la déclaration définitive du résultat final de
la liquidation.

C. N.B :
Il faut rappeler que la procédure de rectification « quelque soit normale ou accélérée » et
est frappée de nullité :

- en cas de défaut d’envoi aux intéressés de l’avis de vérification et/ou de la charte du


contribuable dans le délai prévu.
- en cas de défaut de notification de la réponse de l’inspecteur aux observations des
contribuables dans le délai prévu.

- Les cas de nullité visés ci-dessus ne peuvent pas être soulevés par le contribuable
pour la première fois devant la commission nationale du recours fiscal ou devant la
commission locale de taxation.

6ème Étape :
La Procédure judiciaire suite au contrôle fiscal (Article 242) :

Les décisions définitives des commissions locales de taxation ou de la commission


nationale du recours fiscal et celles portant reconnaissance desdites commissions de
leur incompétence, peuvent être contestées par l’administration et le contribuable,
par voie judiciaire, dans le délai de soixante (60) jours suivant la date de notification
des décisions desdites commissions.

En cas d’accord amiable :


Le contribuable ou son représentant légal peut, au cours de la procédure, conclure un
accord à l’amiable avec l’administration sur les redressements notifiés.

Cet accord doit être concrétisé par un écrit, signé par les deux parties et comportant :
13
- la date de la signature de l’accord ;
- le nom et la qualité des signataires ;
- le montant des bases et des droits qui résultent de l’accord.

L’accord écrit doit être établi en double exemplaire dont l’un doit être remis au
contribuable contre décharge, ou lui être adressé, éventuellement, par courrier
recommandé.

Chaque accord doit être accompagné de la lettre de désistement de la part de


l’intéressé par laquelle il renonce expressément à tout recours actuel ou éventuel
devant les commissions, l’administration ou le tribunal compétent, ainsi qu’à toute
demande en restitution concernant les chefs de redressement.
Les nouvelles dispositions relatives aux procédures (LF 2016)

1- La simplification des recours devant les commissions (soit la CLT

soit la CNRF), par l’institution d’un seul niveau de recours ;

A cet effet, des modifications ont été introduites dans les articles 225 et

226 du CGI relatives au recours devant lesdites commissions. Ces

modifications visent notamment :

 La délimitation des domaines de compétence des commissions, en

instituant un seul niveau de recours ;

 L’attribution au secrétaire rapporteur de la compétence de convoquer

les membres de la commission locale de taxation. Cette convocation des

parties doit intervenir 30 jours à l’avance à l’instar de ce qui est prévu

pour la CNRF ;

 la réduction de 4 mois à 3 mois du délai prévu à l’inspecteur pour

communiquer les requêtes et documents relatifs aux actes de la

procédures contradictoire permettant à la CLT de statuer ;

14
 La réduction du délai qui doit s’écouler entre la date d’introduction

d’un pourvoi et celle de la décision qui est prise à son sujet par la CLT de

24 à 12 mois.

 L’institution, en cas de non prise de décision par la CLT dans le délai

qui lui est imparti :

 d’un délai maximum de 2 mois pour adresser une lettre

d’information aux parties ;

 de l’obligation pour l’Administration de communiquer la requête

et les documents du contribuable concerné à la CNRF dans le délai

de deux mois suivant la réception de la lettre d’information visée

ci-dessus ;

 L’attribution à l’inspecteur la compétence de recevoir les recours

adressés par les contribuables à la CNRF, à l’instar de ce qui est prévu

pour la CLT ;

 Le décompte du délai de 12 mois imparti à la CLT et à la CNRF pour

prendre leurs décisions, à partir de la date de la réception de la requête

du contribuable et des documents l’accompagnant ;

 La réduction du délai de notification des décisions de la CNRF de 6 à 4

mois.

2- La réduction du délai imparti à l’inspecteur pour notifier les

redressements au contribuable de six (6) à trois (3) mois ; à compter de

la date de clôture des travaux de vérification,

15
3- L’institution d’une procédure pour le dépôt des déclarations

rectificatives ;

4- L’amélioration des dispositions régissant le droit de communication

dans le sens de leur renforcement ;

5- Le réaménagement de la durée de vérification sur place ;

De six (6) mois à trois (3) mois ; et de douze (12) mois à six (6) mois selon

le cas.

6- Le prolongement du délai de prescription de quatre (4) ans à dix

(10) ans pour permettre la régularisation de la situation des

contribuables n’ayant pas déposé leurs déclarations au titre des dix

(10) derniers exercices non déclarés ;

7- La réduction du délai accordé à l’Administration pour répondre aux

réclamations du contribuable de six (6) mois à trois (3) mois.

16
Master : Management et Contrôle des Organisations

Introduction :

« Les contribuables réalisant des opérations imposables et des opérations exonérées ou hors
champ, peuvent chaque fois qu'il leur est possible, appliquer la règle de l'affectation directe
de telle sorte que :

 la déduction soit totale lorsque les biens ou services concourent exclusivement à la


réalisation d'opérations ouvrant droit à déduction ou exonérées avec droit à
déduction en vertu des articles 92 et 94 du C.G.I;
 la déduction soit nulle lorsque les biens ou services concourent exclusivement à la
réalisation d'opérations exonérées sans droit à déduction ou hors champ.

Cependant, lorsque le contribuable utilise concurremment des biens et services pour la


réalisation d'opérations imposables et d'opérations exonérées sans droit à déduction ou
hors champ, il est dans l'obligation d'appliquer la règle du prorata.

La règle du prorata a pour objet de permettre aux assujettis partiels de bénéficier de la


déduction proportionnellement au montant de leurs opérations passibles de la taxe sur la
valeur ajoutée. »1

APPLICATION :

L’entreprise « ALPHA » est une société industrielle et commerciale assujettie au taux de TVA de
20%, au titre de 2014 et 2015, elle nous communique les informations suivantes :

CA 2014 2015
Ventes des produits5 300 000 8 180 000
Taxables (HT)
Ventes des produits à1 000 000 2 000 000
l’étranger (avec DD)
Ventes en suspension de1 700 000 1 400 000
la taxe
Ventes exonérés sans DD 1 500 000 1 200 000
Location d’immeuble nus 1 600 000 1 600 000

Au titre de Janvier 2015, l’entreprise a effectué les opérations suivantes :

1
Note circulaire 717 Tome 2 page 157.
-Ventes taxables encaissés 600 000DH

-Ventes à l’étrangère du mois 100 000DH

-Ventes en suspension 150 000DH

-Ventes exonérées sans DD 120 000DH

-Encaissement d’un loyer relatif à la location d’un immeuble nus 100 000DH

Elle a engagé des dépenses suivantes en TTC :

-Achat des matières premières utilisées exclusivement pour l’activité taxable d’un montant de
180 000DH.

-Achat de marchandise à crédit : 120 000DH. TVA 20%

-Paiement de facture d’eau : 2 400DH et d’électricité 9 000DH

-Règlement d’une facture de transport sur marchandise à l’ONCF d’un montant de 9 600DH.

-Achat des fournitures 60 000DH, ces fournitures sont utilisables d’une manière mixte. TVA 20%

-Frais d’entretien d’une voiture de tourisme 2 400DH. TVA 20%.

-L’entreprise acquis une machine d’un montant de 180 000 DH.

TAF :

1- Calculer le prorata provisoire de l’année 2015.

2- Etablir la déclaration de TVA due au titre du Janvier 2015.

3- Calculer le prorata réel de 2015, et établir la régularisation au titre de l’exercice 2015.

4- Sachant que le prorata réel de 2016 est égal à 73%, établir la régularisation nécessaire au
titre de l’exercice 2016.

5- Supposant que le prorata réel 2017 est égal à 60% établir la régularisation au titre de
l’exercice 2017.

SOLUTION :

1- Calcul du prorata provisoire de 2015 :

(5 300 000 × 1.2) + (1 000 000 × 1.2) + (1 700 000 × 1.2)


=
9 600 000 + 1 600 000 + 1 500 000
p = 75.59%

2- Déclaration de TVA au titre de janvier 2015 :

 TVA exigible :
-ventes taxables :

× 20% = 100 000


.

 TVA déductible :

-Achat des matières premières : × 20% = 30 000


,

-Achat de marchandises à crédit : la TVA n’est pas déductible car l’assujetti n’a
pas le droit de demander la déduction à la TVA puisqu’il n’a pas encore décaissée.

-Paiement de facture d’eau : déductible à 7% soit : × 7% = 157


.

-Paiement de facture d’électricité : déductible à 14% soit

× 14% = 1 105.26
.

-Règlement de facture de transport à l’ONCF déductible à 20% soit :


× 20% = 1 600
.

-Achat de fourniture déductible au taux de 20% soit :


× 20% = 10 000
.

-Frais d’entretien d’une voiture de tourisme : non déductible car le principe qui est
la TVA sur l’acquisition d’une voiture de tourisme n’est pas déductible, alors que
l’auxiliaire qui est la TVA sur l’entretien ne sera pas donc déductible.

Total TVA déductible sur charge :

30 000 + 157 + 1 105.26 + 1 600 + 10 000 = 42 862.26DH

 TVA sur acquisition de la machine :


18 000
× 20% = 30 000
1.2
TVA déductible au taux de prorata :

(157 + 1 105.26 + 1 600 + 10 000 + 30 000) × 75.79% = 32 399.58

TVA déductible au taux de 100% :

TVA déductible sur l’achat des MP = 30 000

 TVA due= 100 000 – (32 399.58 + 30 000) = 37 600.42


La TVA due doit être déclaré avant le 20/02/2015.
3-Prorata réel 2015 :
(8 180 000 + 2 000 000 + 1 400 000) × 1.2
=
13 896 000 + 1 200 000 + 1 600 000

P = 83.23%

La régularisation :

Calcul de la variation du prorata :

|∆P| = | é − | = |83.23% − 75.79%|

= 7.64 è >5 è

La variation dépasse 5 centièmes, donc l’entreprise donc l’entreprise doit faire une
régularisation.

P réel > P provisoire c’est-à-dire une déduction complémentaire ;


× . %
= 458.4 Déduction complémentaire à titre de régularisation doit être
déclarée avant le 1er Avril 2016.

Remarque : l’entreprise doit suivre les variations des proratas pour les années
2016,2017, 2018 et 2019 et effectuer éventuellement le cas échéant de régularisation ;
après la 5éme année, la TVA déductible de l’immobilisation en question ne sera plus
régularisable.

4- P réel 2016 = 73%

P provisoire = 75.5

La régularisation :

|∆P| = | é − | = |73% − 75.59%| = 0.59%

0.59% < 5 centièmes pas de régularisation

5- Prorata réel de 2017 égale à 60% :

|∆P| = | é − | = |60% − 75.59%|

= 15.59 centièmes > 5 centièmes

é < C’est-à-dire un reversement en


faveur du trésor
D’où la régularisation s’écrit comme suite

30 000 × 15.59%
= 935.4
5
Reversement en faveur du trésor doit être déclaré avant le 20 Avril 2018.

REMARQUES IMPORTANTES :

(Note circulaire 717 tome 2 page 158) ; Pour le calcul du prorata, ne doivent être inscrits
ni au numérateur ni au dénominateur du rapport, les sommes perçues au titre
d’opérations non courantes notamment :

 Débours ;
 Cessions d’éléments d’actif ;
 Recettes encaissées pour le compte de tiers ;
 Indemnités d’assurances.

(Note circulaire 717 tome 2 page 159) En ce qui concerne les biens inscrits dans un
compte d'immobilisation visés à l'article 102 du C.G.I, lorsqu’au cours de la période
de cinq années suivant la date d'acquisition desdits biens, le prorata de déduction
calculé pour l'une de ces cinq années, se révèle supérieur à 5% du prorata initial, les
entreprises peuvent opérer une déduction complémentaire. Celle-ci est égale au
cinquième de la différence entre la déduction calculée sur la base du prorata dégagé
à la fin de l'année considérée et le montant de la déduction opérée dans les
conditions prévues au I du présent article.
Master : Management et Contrôle des Organisations

Introduction :

« Les contribuables réalisant des opérations imposables et des opérations exonérées ou hors
champ, peuvent chaque fois qu'il leur est possible, appliquer la règle de l'affectation directe
de telle sorte que :

 la déduction soit totale lorsque les biens ou services concourent exclusivement à la


réalisation d'opérations ouvrant droit à déduction ou exonérées avec droit à
déduction en vertu des articles 92 et 94 du C.G.I;
 la déduction soit nulle lorsque les biens ou services concourent exclusivement à la
réalisation d'opérations exonérées sans droit à déduction ou hors champ.

Cependant, lorsque le contribuable utilise concurremment des biens et services pour la


réalisation d'opérations imposables et d'opérations exonérées sans droit à déduction ou
hors champ, il est dans l'obligation d'appliquer la règle du prorata.

La règle du prorata a pour objet de permettre aux assujettis partiels de bénéficier de la


déduction proportionnellement au montant de leurs opérations passibles de la taxe sur la
valeur ajoutée. »1

APPLICATION :

L’entreprise « ALPHA » est une société industrielle et commerciale assujettie au taux de TVA de
20%, au titre de 2014 et 2015, elle nous communique les informations suivantes :

CA 2014 2015
Ventes des produits5 300 000 8 180 000
Taxables (HT)
Ventes des produits à1 000 000 2 000 000
l’étranger (avec DD)
Ventes en suspension de1 700 000 1 400 000
la taxe
Ventes exonérés sans DD 1 500 000 1 200 000
Location d’immeuble nus 1 600 000 1 600 000

Au titre de Janvier 2015, l’entreprise a effectué les opérations suivantes :

1
Note circulaire 717 Tome 2 page 157.
-Ventes taxables encaissés 600 000DH

-Ventes à l’étrangère du mois 100 000DH

-Ventes en suspension 150 000DH

-Ventes exonérées sans DD 120 000DH

-Encaissement d’un loyer relatif à la location d’un immeuble nus 100 000DH

Elle a engagé des dépenses suivantes en TTC :

-Achat des matières premières utilisées exclusivement pour l’activité taxable d’un montant de
180 000DH.

-Achat de marchandise à crédit : 120 000DH. TVA 20%

-Paiement de facture d’eau : 2 400DH et d’électricité 9 000DH

-Règlement d’une facture de transport sur marchandise à l’ONCF d’un montant de 9 600DH.

-Achat des fournitures 60 000DH, ces fournitures sont utilisables d’une manière mixte. TVA 20%

-Frais d’entretien d’une voiture de tourisme 2 400DH. TVA 20%.

-L’entreprise acquis une machine d’un montant de 180 000 DH.

TAF :

1- Calculer le prorata provisoire de l’année 2015.

2- Etablir la déclaration de TVA due au titre du Janvier 2015.

3- Calculer le prorata réel de 2015, et établir la régularisation au titre de l’exercice 2015.

4- Sachant que le prorata réel de 2016 est égal à 73%, établir la régularisation nécessaire au
titre de l’exercice 2016.

5- Supposant que le prorata réel 2017 est égal à 60% établir la régularisation au titre de
l’exercice 2017.

SOLUTION :

1- Calcul du prorata provisoire de 2015 :

(5 300 000 × 1.2) + (1 000 000 × 1.2) + (1 700 000 × 1.2)


=
9 600 000 + 1 600 000 + 1 500 000
p = 75.59%

2- Déclaration de TVA au titre de janvier 2015 :

 TVA exigible :
-ventes taxables :

× 20% = 100 000


.

 TVA déductible :

-Achat des matières premières : × 20% = 30 000


,

-Achat de marchandises à crédit : la TVA n’est pas déductible car l’assujetti n’a
pas le droit de demander la déduction à la TVA puisqu’il n’a pas encore décaissée.

-Paiement de facture d’eau : déductible à 7% soit : × 7% = 157


.

-Paiement de facture d’électricité : déductible à 14% soit

× 14% = 1 105.26
.

-Règlement de facture de transport à l’ONCF déductible à 20% soit :


× 20% = 1 600
.

-Achat de fourniture déductible au taux de 20% soit :


× 20% = 10 000
.

-Frais d’entretien d’une voiture de tourisme : non déductible car le principe qui est
la TVA sur l’acquisition d’une voiture de tourisme n’est pas déductible, alors que
l’auxiliaire qui est la TVA sur l’entretien ne sera pas donc déductible.

Total TVA déductible sur charge :

30 000 + 157 + 1 105.26 + 1 600 + 10 000 = 42 862.26DH

 TVA sur acquisition de la machine :


18 000
× 20% = 30 000
1.2
TVA déductible au taux de prorata :

(157 + 1 105.26 + 1 600 + 10 000 + 30 000) × 75.79% = 32 399.58

TVA déductible au taux de 100% :

TVA déductible sur l’achat des MP = 30 000

 TVA due= 100 000 – (32 399.58 + 30 000) = 37 600.42


La TVA due doit être déclaré avant le 20/02/2015.
3-Prorata réel 2015 :
(8 180 000 + 2 000 000 + 1 400 000) × 1.2
=
13 896 000 + 1 200 000 + 1 600 000

P = 83.23%

La régularisation :

Calcul de la variation du prorata :

|∆P| = | é − | = |83.23% − 75.79%|

= 7.64 è >5 è

La variation dépasse 5 centièmes, donc l’entreprise donc l’entreprise doit faire une
régularisation.

P réel > P provisoire c’est-à-dire une déduction complémentaire ;


× . %
= 458.4 Déduction complémentaire à titre de régularisation doit être
déclarée avant le 1er Avril 2016.

Remarque : l’entreprise doit suivre les variations des proratas pour les années
2016,2017, 2018 et 2019 et effectuer éventuellement le cas échéant de régularisation ;
après la 5éme année, la TVA déductible de l’immobilisation en question ne sera plus
régularisable.

4- P réel 2016 = 73%

P provisoire = 75.5

La régularisation :

|∆P| = | é − | = |73% − 75.59%| = 0.59%

0.59% < 5 centièmes pas de régularisation

5- Prorata réel de 2017 égale à 60% :

|∆P| = | é − | = |60% − 75.59%|

= 15.59 centièmes > 5 centièmes

é < C’est-à-dire un reversement en


faveur du trésor
D’où la régularisation s’écrit comme suite

30 000 × 15.59%
= 935.4
5
Reversement en faveur du trésor doit être déclaré avant le 20 Avril 2018.

REMARQUES IMPORTANTES :

(Note circulaire 717 tome 2 page 158) ; Pour le calcul du prorata, ne doivent être inscrits
ni au numérateur ni au dénominateur du rapport, les sommes perçues au titre
d’opérations non courantes notamment :

 Débours ;
 Cessions d’éléments d’actif ;
 Recettes encaissées pour le compte de tiers ;
 Indemnités d’assurances.

(Note circulaire 717 tome 2 page 159) En ce qui concerne les biens inscrits dans un
compte d'immobilisation visés à l'article 102 du C.G.I, lorsqu’au cours de la période
de cinq années suivant la date d'acquisition desdits biens, le prorata de déduction
calculé pour l'une de ces cinq années, se révèle supérieur à 5% du prorata initial, les
entreprises peuvent opérer une déduction complémentaire. Celle-ci est égale au
cinquième de la différence entre la déduction calculée sur la base du prorata dégagé
à la fin de l'année considérée et le montant de la déduction opérée dans les
conditions prévues au I du présent article.
Master Management et contrôle des organisations

Professeur : Mr Mohammed Nmili

Binôme : Sofia Seffar ;Nouha


Amrani

FISCALITEE APPROFONDIE
APPLICATION :
La société MCO est une SA spécialisé dans le secteur automobile .Son capital
est de 1 .500.000 DHS entièrement libéré. MCO a été crée en 2009, débute son
activité en 2011.

Au titre de l’exercice 2014, elle débute sa première opération d’exportation.

En 2016, elle a affiché un résultat comptable avant Is de 400 000 DHS,


L’analyse de compte de la société a permis de relever les éléments suivants :

° Les produits comptabilisés sont repris comme suit :


1-Un chiffre d’affaire local (HT) : 300 000 DHS ; CA a l’export 100 000 DHS .

2-Facture de vente a tempérament de pièce automobile d’un montant de 40 000 DHS, la


livraison a été effectuée le 30-10-2016.

3-Vente avec clause de propriété d’une machine de tôlerie a 40 000 DHS. Mco a encaissé 30
000dhs le 28-09-2016, le reliquat sera versé en Février 2017.

4- Vente avec clause de réserve de droit de rachat d’une machine d’assemblage le montant
étant 600 000 dhs .Le règlement a été effectué par un effet de commerce dont l’échéance est
le 31-08-2016.

5-Vente a réméré d’une machine de nettoyage a 50 000 dhs , le délai étant de 24 mois le
transfert de propriété a été établit . Le service comptable établira la facture ultérieurement.

6-Vente avec reprise d’une machine d’un montant de 20 000dhs, par défaut d’omission le
comptable n’a pas enregistré l’opération.

7-Arrhes perçus a la suite d’une promesse de vente d’un immeuble appartenant a la société,
montant 500 000dhs, le 28-11-2016 le client se dédit a sa promesse.

8-Vente de pièce automobile aux conditions départ usine facturé d’un montant de 90 000 dhs
HT, transport 10 000dhs HT .
Master Management et contrôle des organisations

9-Le 29-12-2016, vente d’un camion stipulé FRANCO PORT, le prix de vente du camion
s’élève a 100 000 dhs, ce dernier est en cours de transport.

10-Dégrèvement reçus 6500 dhs : 3000dhs concernant l’IS, le reste concernant la Taxe
professionnelle.

11- Remboursement de débours d’une somme de 5000dhs par un client Karam, l’entreprise a
établit la facture du carburant établit au nom de Karam. .

12-MCO est propriétaire d’une filiale ayant le statut ‘’ Casablanca Finance city’’ , suite a une
liquidation d’une filiale .Le boni de liquidation de celle-ci est de : 15 400 dhs .

13-Bénéfice provenant d’une filiale installée dans un quartier industrielle en Allemagne


spécialisé dans la construction de voiture hybride 100% écologique, le montant de ces
bénéfices s’élève à 70 000dhs.

14-Dons reçu d’un ONG EUROPEEN :5000 dhs ,d’autre dons et subventions reçus de la
collectivité locale de Fès s’élèvent a 50 000dhs .

15-Intérêt des obligations comptabilisés par leurs montants en net ,26 000dhs .

16-Reprise sur provision d’une zakat octroyée à des étudiants s’élevant a 25 000dhs.

17-Bénéfice d’une opération faite en commun, le montant de ces bénéfices s’élève à 450
000DHS :

* 200000 correspondantes à des profits provenant d’une société de participation qui a opté pour l’IS,
le reliquat provient d’une autre société de participation dont les associés ne sont que des personnes
physique.

18-*Quotte part d-un résultat déficitaire d’opération faite en commun 12 000 DHS.

° D’autre part, les charges sont comptabilisées comme suit :


1-Achat de marchandises auprès du fournisseur GTA au cours du mois de Janvier 2016 .Le
montant de ces achats sont réglés en espèce, montant : 120.000 HT .Ce montant comporte 3
factures daté le 10,15 ,et 20 Janvier 2015 d’un montant de 40.000 dhs chacune.

2-Achat de marchandise du fournisseur Omar, le 28-10-2016 le montant facturé est de 35 000


dhs HT payé en espèce et d’autres factures dont les montant ne dépasse pas 10000dhs ht, le
montant total de ces facture est de 110.000 dhs ht .

3-Facture d’honoraire d’avocat 3000dhs, cependant cette facture ne contient aucune


identification fiscale mais contient le numéro d’imposition à la taxe professionnelle.

4-Intérêt statutaire d’une somme de 180 000DHS.

5-Intérêt de bons de caisse et billet de trésorerie 45 000dhs, la société n’a pas joint la liste des
bénéficiaires.
Master Management et contrôle des organisations

6-Voiture renault loué pour 2 mois, Redevance 30000dhs .VO=600 000dhs .

7-Jetons de présence versés à 4 administrateurs ,2 d’entre qui n’ont jamais assister a l’AGO
40 000dhs.

8-Impôt et taxe : Taxe des Services Communaux 1000dhs, Tva 8000dhs , TP 1500dhs, IR
800DHS

9-Charge d’intérêt versé a l’un des actionnaires pour un montant de 40000dhs ,calculé sur la
base d’un taux de 6 %,le montant du compte courant de cet actionnaire représentent 2 fois
sa part dans le capital de la société , il est resté inchangé .Le taux autorisé par le ministère
de finance est de 3 ,3 %.

10-Créance devenues irrécouvrable du fait de cautionnement d’une Filiale .Le 15-10-2016,


Omar a déclaré faillite 16 000dhs.

11-Redevance Leasing 80 000dhs, d’un camion acquis au prix de 480 000dhs TTC, duré
d’utilisation 12 mois, taux 25 %.

12-Redevance Leasing 100 000dhs, d’une voiture de type Fiat acquise au prix de 420 000
DHS TTC, duré d’utilisation 5ans.

13-Dotation d’amortissement d’un aménagement d’un dépôt pour voiture Mercedes 35


000dhs.

14-Acquisition des titres de valeur et placement, les frais relatifs à cette opération sont de 10
000dhs.

15-La société a octroyée des Avances aux actionnaires sans intérêt 50 000dhs .Elle a aussi
abandonné une créance relative a un client Ali, s’élevant a 6000dhs.

16-Un lot de pièce automobile évalué a 120 000dhs, selon la méthode d’évaluation DEPS.

17-Achat de Vinyle plastique, servant à recouvrir les voitures dans les expositions TURBO
AUTOMOBILE, celui-ci peut être récupéré. Montant 50 000dhs

18 Le fournisseur GTA a accordé une remise le 25-1-2016, celui-ci ont dépassé le délai de
livraison ayant été prévu le 25-12-2015 .Montant :15000dhs

19-Salaire brut 125000dhs afférente a 25 salarié de la société qui touchent 5000dhs ; deux
autres salariés de la société sont rémunéré d’un salaire de 8000 dhs ces salariés ne sont
pas déclaré a la CNSS vue qu’ils ont un contrat anapec .

20-Provision pour gratification au personnel 3000dhs

21-Provision pour départ volontaire 5000dhs

22-Provision pour congé a payé pour un directeur ; indispensable au bon fonctionnement de


l’entreprise .6000dhs

23-Provision pour Hausse des prix des joints, moteurs, disques de frein : 4500dhs .

24-Provision pour dépréciation des portes de feuilles titres contiennent :


Master Management et contrôle des organisations

a-Provision des titres cotés en bourses 5000dhs, le prix de clôture de l’exercice est de
20000dhs et le prix d’acquisition est de 15 000dhs.

b-Provision des titres non cotés en bourses 34 000dhs.

Le tableau ci-dessous représente la situation des déficits antérieurs de l’entreprise à la date


d’inventaire :

Années Déficit sur Déficit Sur


Amortissement exploitation
différé
2011 13000 10800
2012 12000 10700
2013 20000 9600
2014 15000 8400
2015 13000 4500
TOTAL 73000 44000

Travail a faire :

Calculez le RF de l’année 2016 .

Correction de l’application :
Master Management et contrôle des organisations

Opération Réintégration Déduction

 résultat comptable avant Is : il s’agit d’un 400 000


résultat bénéficiaire donc à réintégrer

L’analyse des produits :


1. Le CA est un produit imposable en HT qu’il soit -
locale ou a l’export donc RAS .
2. Vente à tempérament de pièce automobile : c est un
produit imposable, selon la note circulaire 717,2011 -
p91 ,il s’agit d’une vente comportant le transfert de
propriété avant paiement du prix ,c’est une vente a
crédit ou le paiement est effectué a une ou plusieurs
échéances déterminées .
3. Vente avec clause de propriété d’une machine de
tôlerie ; PN I le vendeur demeure propriétaire du
bien jusqu’ ‘au paiement intégrale du prix par 30 000
l’acquéreur, les sommes versées par l’acheteur avant
le transfert sont considérées comme de simple avance
4. Vente avec clause de réserve : RAS car il s’agit d’une
vente a rémérée, c’est un contrat établit devant le
notaire qui va garantir au vendeur la possibilité de
racheter son bien ultérieurement -

5. Vente à réméré d’une machine de nettoyage :a


réintégrer commission du comptable. 50000
6. Vente avec reprise d’une machine d’assemblage ;
réintégrer par défaut d’omission de la 20000
comptabilisation obligation de comptabiliser
l’opération

7. Arrhes perçus a la suite d’une promesse de vente ; le


client s’est dédit a sa promesse donc RAS. D’âpres
l’article 288 du code des obligation et de contrat
lorsque le client se dédit a sa promesse, l’arrhes dans
ce cas devient un produit non courant.
8. Vente de pièce automobile aux conditions départ
usine. Produit imposable RAS .

9. Vente franco de port : c’est un produit imposable

10. Dégrèvement de :
*IS : c est un produit non imposable donc à déduire
*taxe professionnel : produit non imposable donc 3000
RAS .Les dégrèvement d’impôt constituent un profit
imposable si le remboursement correspond a un
impôt antérieurement déduit sinon le dégrèvement
ne fait pas l’objet d’imposition, il est donc déduit sur
le plan extracomptable.
Master Management et contrôle des organisations

11. -Remboursement de débours par un client : produit non


imposable, 5000

12-Boni de liquidation d’une filiale : abattement de


100% donc a déduire. 15400

13-Bénéfice provenant d’une filiale en Allemagne : c


est un produit non imposable condition de 70000
territorialité

14-*Subvention et dons reçue : RAS.


*dons reçue d’une ONG ; RAS (note circulaire 717 p
105)
15 -Intérêt des obligations comptabilisés par leurs
montant en net ce sont des produit imposable en brut ;
ces produits subissent une retenue a la source de 20%
libératoire donc le complément de déclaration est :
6500
(26000) -26000 =6500 DHS
80%

16-Reprise sur provision d’une zakat octroyé a des 25000


étudiants : c est un produit non imposable (l’accessoire
suit le principale, aucun article du CGI ne fait référence
a ce genre d’octroi)

17- Bénéfice d’une opération faite en commun, le


montant de ces bénéfices s’élève à 450 000DHS :
*200 000 correspondante a des profits provenant d’une
société de participation qui a opté pour l’IS, le reliquat
provient d’une autre société de participation dont les
associés ne sont que des personnes physique.

Opération 1 , produit non imposable déjà imposé chez la


société en participation ayant opté pour l’is 200 000
Opération 2 == La société en participation peut opter pour
l’IS cependant il ya une obligation que l’un des actionnaires
soient une personne morales donc elle ne peut pas opter
pour l’IS dans ce cas MCO peut le considérer comme étant
une part de son bénéfice sur le résultat. RAS
18- Ras note circulaire p107
Analyse des charges :
1 . Achat de marchandise d un montant supérieur a 100 000
DH TTC par mois par frs a réintégrer a différence :
- .article 11 CGI)
- 40000-8333= 31667
- 31667 x3 =95000 95000
- Les dépenses afférentes aux charges visées à l’article
11-I ainsi que les dotations aux amortissements
relatives aux immobilisations dont le montant
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facturé est supérieur ou égal a 10000dhs taxe sur


valeur ajouté comprise et dont le paiement n’est pas
justifié par chèque barré non endossable, effet de
commerce, moyen magnétique de paiement, virement
bancaire, procédé électronique ou par compensation
avec une créance à l’égard d’une même personne

2- Achat de marchandises chez le frs Omar montant


dépassant 10000dhs par jr et par frs, réintégration de la
différence soit :
35000-8333= 26667Article 11 CGI 26667

3-Facture d’honoraire d’avocat selon la note circulaire 726 ;


article 145 CGI qui stipule l’obligation des contribuables de
porter sur tous leurs documents professionnel délivré a
3000
leurs compte ou et a des tiers le Numéro de l’identifiant
fiscal, et le Numéro de la TP .

4-Intérêt statutaire, CND il s’agit d’un bénéfice social et non


une charge. Note circulaire 717 p165
180 000
5-Intérêt de bons de caisse, la 3 eme condition n’est pas
vérifié article 153 CGI
45 000
6-Voiture Renault loué pour 2 mois, Article 10 CGI RAS

7-Jetons de présence CD, similaire a des salaires si et


seulement si les administrateurs sont présent a l’AGO de
façon permanente dans notre cas deux d’entre eux
n’assistent que temporairement CND pour la partie y 20 000
adéquate. Note circulaire 717 106

8-Impôt et taxe :
TSC : 1000DHS , TVA =8000 ,TP=1500 ,IR=800
IR SUPPORTEE PAR LES SALARIEES ==CND
TVA payé par le contribuable ==CND 8 000
TSC ==CD 800
TP ==CD
Article 10 du CGI
9-Charge d’intérêt versé a l’un des actionnaires :
Il faut réintégrer :
MCCA =40000 /0.06=666.667
Pour le dépassement du taux :
666.667 /2=333.3337
IFD =333.337x 3.3%=11.000 29000
Montant a réintégrer=40000-11000=29.000

10-Créances douteuse devenu irrécouvrable du fait de


cautionnement d’un fournisseur ; lorsqu’ ‘une société s’est
portée caution pour un tiers dont elle était le client, le
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versement qu’elle a du effectuer a la suite de la faillite de ce 16 000


dernier représente le caractère d’une charge non courante
== CND Note circulaire 717 p169

11-Redevance Leasing Camion RAS, concernant le


traitement fiscal aucune limitation n’est prévue par CGI.

12-Redevance Leasing Voiture de tourisme : (350000*20%)-


(300000*20%)=10000
Article 10 du GCI Le prix des VT est plafonné à 30000DHS
10000

13-Dotation pour amortissement d’un dépôt pour


Aménagement divers ==CND à immobiliser
35 000
14-Acquisition de TVP ==Il s’agit d’un nouvel élément de
l’actif
10 000
15-Avance aux actionnaires sans intérêt==L’intérêt est une
condition pour pouvoir faire des avances aux actionnaires
Article 11 .Abandon d’une créance CND les pertes 50 000
résultante de l’annulation de créance doivent être dument 6 000
justifié et ayant un caractère non courant (note circulaire
p168)
16-CND , le plan comptable marocain prévoit que
l’évaluation des stocks ne peut être effectué que par deux
méthodes CUMP et PSDE 120 000

17-Emballage récupérable identifiable CND circulaire 717

18- REBAIS OBTENU PAR UN FRS=RAS 50 000

19- Salaire sont comptabilisé en net et non en brut :


125000-(25*4000)=100000
100 000
20- Provision pour gratification au personnel ==RAS
21-Provision pour départ volontaire ==RAS

22- Provision pour congé payé ==CND


23-Provision pour hausse des prix ==CND

6 000

24-Provision Titre 4 500

*Provision des titres coté en bourse VUE que le prix de


clôture est supérieur a celui de l’acquisition
*Provision des titres non coté en bourse RAS
5 000
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TOTAL 896467 748400

Calcule du résultat fiscal :

RF=Reintegration -Deduction

RF=896467-748400=148067

Amortissement sur exploitation peuvent être imputé sur une durée de 4 ans.

Amortissement différé sont illimité dans le temps et peuvent être imputé

Dans notre cas ; le RF nous permet d’imputer l’amortissement sur


exploitation des 4 ans (2012-2013-2014-2015) soit 33200, Ainsi que
l’amortissement différé fiscalement 73000dhs

Soit un total de 106200.

RF net(2016) =148067 -106200=41867


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La liquidation de
l’impôt sur les
sociétés

Professeur : Mr Mohamed
Nmili

Travail effectué par :


- Koubis Zohir
- Bilal Abdelbasset Souissi
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Exercice 1 :L’imputation de l’excédent d’IS selon la loi de finance 2015

La société CESAR est une SARL exerçant l’activité de confection de


vêtements.

Ses éléments d’imposition se présentent comme suit :

Exercice 2015 2016 2017

IS dû 180.000 45.000 120.000

Travail à faire :

- Procéder à la liquidation des acomptes provisionnels exigibles au titre


des exercices 2016, 2017, et 2018.
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Correction :

-L’exercice 2016 :
a. Impôt exigible sous forme d’acomptes :
On a l’IS dû de l’exercice de référence (2015) : 180.000
Donc, les acomptes à payer : 180.000/4 = 45.000 par acompte.
Ces acomptes sont à payer au plus tard 31/03, 30/06, 30/09, 31/012 2016

b. L’impôt dû
L’IS dû = 45.000

c. Régularisation :
Les acomptes provisionnels = 180.000
L’IS dû = 45.000
Alors, on a un Excédent de paiement d’impôt = 180000 - 45000 soit 135.000

-Exercice 2017
a. Impôt exigible sous forme d’acomptes :
on a l’IS dû de l’exercice de référence (2016) = 45.000
Alors les acomptes à verser = 45.000/4 soit 11.250 par acompte.
Or, on a un excédent de versement d’IS de 135.000, qui sera imputé sur les acomptes
dus au titre de l’exercice 2017.

Imputation de l’excédent de versement sur les acomptes exigibles au titre de l'exercice 2017 :

Excédent de versement d'impôt 2016 = 135.000 DH


- 1er acompte, au 31/3/2017 - 11.250 DH

= Reliquat de l'excédent d'impôt = 123.750 DH


- 2ème acompte, au 30/6/2017 - 11.250 DH

= Reliquat de l'excédent d'impôt = 112.500 DH


- 3ème acompte, au 30/09/2017 = - 11.250 DH

= Reliquat de l'excédent d'impôt = 101.250 DH


- 4ème acompte, au 31/12/2017 = - 11.250 DH

= Reliquat de l’excédant d’impôt après imputation des 4 acomptes = 90.000 DH

b. Impôt dû
IS dû = 120.000
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c. Régularisation
Acomptes provisionnels = 45.000
IS dû = 120.000
Alors on a un complément de paiement = 120.000 - 45.000 soit 75.000

Or, on a un reliquat de l’excédent de versement d’IS en 2016 de 90.000


Ce reliquat sera imputé sur le complément de paiement d’IS à hauteur de 75.000

Donc le reliquat de l’excédent de versement non encore imputé = 90.000 - 75.000 soit 15.000

Exercice 2018 :
a. Impôt exigible sous forme d’acomptes :
On a l’IS dû de l’exercice de référence (2017) = 120.000
Alors les acomptes à verser = 120.000 / 4 soit 30.000 DH par acompte

Or, on a un reliquat de l’excédent de versement non imputé de 15.000


Donc les acomptes seront payés de la manière suivante :

-1er acompte : cet acompte va servir à l’imputation de reliquat de l’excédent de versement


non imputé (15.000)
Le montant à verser = 30.000 - 15.000 soit 15.000 DH, à payer au plus tard le 31/03

- 2ème acompte : 30.000 DH, à payer au plus tard le 30/06

- 3ème acompte : 30.000 DH, à payer au plus tard le 30/09

- 4ème acompte : 30.000 DH, à payer au plus tard le 31/12


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Exercice 2 : Calcul et Paiement d’IS


La Société Anonyme « SOPOM » est spécialisée dans la commercialisation des
articles de sport, ayant débuté son travail en 1999.

En 2012 la société a décidé de suivre une stratégie d’internationalisation, c'est-à-dire


de consacrer une partie de ses activités à l’exportation.

À partir de l’exercice 2011, l’entreprise a constaté ce qui suit :

Exercice 2015 2016 2017

Résultat fiscal net 0 DH 570.000 DH 1.360.000 DH

12.320.000 DH 18.650.000 DH 25.000.000 DH


(dont 5.120.000 DH (dont 8.000.000 DH (dont 11.500.000
Chiffre d’Affaires à l’export) à l’export) DH à l’export)

Autres Produits
d’exploitation 65.000 DH 80.000 DH 120.000 DH

TAF :

1. Calculez l’impôt dû au titre de l’exercice 2016 et 2017, et procédez à la


liquidation des acomptes provisionnelles ; sachant qu’il y avait un
excédent de versement d’impôt au titre de 2015 de 7.125 DH.
Master Management et contrôle des organisations

Corrigé :
1- Exercice 2016

a. Impôt exigible sous forme d’acomptes


- Base imposable à l’IS

Le résultat fiscal net de l’exercice de référence (2015) est nul.

- Base de CM
Le chiffre d’affaires export n’entre pas dans la base de calcul de la cotisation minimale.
Base CM = 12.320.000 - 5.120.000 + 65.000
= 7.265.000
CM = 7.265.000 × 0.5% = 36.325

Alors Acomptes à verser = 36.325 / 4 soit 9.082 DH par acompte


Or, on a un excédent de versement de 7.125
Donc les acomptes sont à payer de la manière suivante :

 1er acompte : cet acompte va servir à l’imputation de l’excédent de versement (7.125)


Le montant à verser = 9.082 - 7.125 soit 1.957 DH, à payer au plus tard le 31/03/2016

 2ème acompte : 9.082 DH, à payer au plus tard le 30/06/2016

 3ème acompte : 9.082 DH, à payer au plus tard le 30/09/2016

 4ème acompte : 9.082 DH, à payer au plus tard le 31/12/2016

b. Impôt dû

- Base d’imposition à l’IS


Pour le calcul de l’IS, On écarte le chiffre d’affaires de l’export qui est exonéré à 100%
Le résultat fiscal net de 2016 = 570.000
-Le résultat fiscal correspondant au CA à l’export : 570.000*8.000.000/(1.8650.000+80.000) =
243.460
-Le résultat fiscal correspondant au CA local : 570.000 - 243.460 = 326.540

IS = 326.540 * 20% = 65.308

- Base de CM
Base de CM = 18.650.000 -8.000.000 + 80.000 = 10.730.000
CM = 10.730.000 × 0.5% = 53.650 < IS
Master Management et contrôle des organisations

Alors, l’impôt dû =IS = 65.308

c. La régularisation :

Acomptes provisionnels : 36.325


Impôt du : 65.308

Donc, on a un complément paiement (65.308 -36.325), soit 28.983,


ce dernier sera payé au plus tard le 31/03/2017.

-Exercice 2017 :

a. Impôt exigible sous forme d’acomptes

Le résultat correspondant au CA export est assujetti à l’IS au taux de 17.5 %

- Base imposable à l’IS


Le résultat fiscal net de l’exercice de référence de (2016) est : 570.000
-Le résultat fiscal correspondant au CA à l’export : 243.460
-Le résultat fiscal correspondant au CA local : 326.540

Alors, l’IS = 243460 * 17.5% + 326.540*20% = 107.914

- Base de CM
Base CM = 18.650.000 + 80.000 = 18.730.000
CM = 18.730.000 × 0.5% = 93.650 < IS

Les acomptes à verser = 107.914 / 4 soit 26.978 DH par acompte.


Les acomptes sont à payer au plus tard au 31/03, 30/06, 30/09 et 31/12/2017.

b. Impôt dû

- Base imposable à l’IS


-Le résultat fiscal net = 1.360.000
-Le résultat fiscal correspondant au CA export = 1.360.000 × 11.500.000 / (25.000.000 + 120.000)
= 622.611
-Le résultat fiscal correspondant à l’activité locale = 1.360.000 - 622.611 = 737.389

IS = 622.611 × 17.5% + 737.389 × 20% = 256.435

- Base CM
Master Management et contrôle des organisations

Base CM = 25.000.000 +120.000 = 25.120.000


CM = 25.120.000 × 0.5% = 125.600 < IS

Alors, Impôt dû = IS = 256.435

c. La Régularisation

Les Acomptes provisionnels = 107.914


Impôt dû = 256.435

Donc, on a un complément de paiement de : 256.435 - 107.914 soit 148.521 DH


Ce complément sera payer au plus tard le 31/03/2018.
TAXE PROFESSIONNELLE ET TAXE DE SERVICES
COMMUNAUX:
CHAPITE I : LA TAXE PROFESSIONNELLE (TP):
La taxe professionnelle (TP) est une taxe qui s’applique du fait de l’exercice d’une activité
professionnelle au Maroc.

SECTION 1): CHAMP D’APPLICATION:

I) Territorialité de la TP
Conformément aux dispositions de l’article 5 de la loi 47-06 relative à la fiscalité des
collectivités locales, est passible de la TP toute personne physique ou morale de nationalité
marocaine ou étrangère qui exerce au Maroc une activité professionnelle
II) Personnes et activités imposables
1) Personnes imposables

Toute personne physique ou morale de nationalité marocaine ou étrangère qui exerce au


Maroc une activité professionnelle est assujettie à la TP.
1-1) Les personnes physiques :

L’article 5 de la loi 47-06 précitée, ne prévoit aucune exception quant au statut de la personne
physique passible de la TP, sa nationalité, son sexe, son âge et sa capacité juridique ;
2-2) Les personnes morales
Sont passible de la taxe professionnelle :
Les sociétés quels que soit leur forme
Les groupements d’intérêt économique (GIE)
Les établissements publics et les autres personnes morales qui se livrent à une exploitation
ou à des opérations à caractère lucratif
…etc.

NB : Les services publics ou établissements à caractère administrative ne sont pas


imposables. Néanmoins, la taxe professionnelle s’applique de plein droit à leurs
exploitations à caractère industriel ou commercial
2) Activités imposables

Sont considérées comme activités imposables à la taxe professionnelle, toutes les activités
commerciales, industrielles, artisanales, les prestations de services et les professions libérales.
Les activités professionnelles sont classées d’après leur nature dans des classes de la
nomenclature des professions (annexée à la loi 47-06 relative à la fiscalité des collectivités
locales).
La classe 1 (C1) est la plus coûteuse en terme de taxe professionnelle. Elle regroupe les
activités caractérisées par leur faculté à dégager une grande marge bénéficiaire. Il s’agit en
général des activités de commerce en gros et quelques activités de prestation de services
(marchand de voiture en gros, exploitant de clinique, banque …)

La classe 2 (C2) regroupe les marchands et les prestataires de services dont l’ampleur est
inferieur à celle de la classe 1 (le tenant de magasin d’alimentation générale, agence de
voyage, médecin, l’Architect qui travaille seul…)
La classe 3 (C3) tient compte de l’outillage et d’autres moyens de production. Elle vise
essentiellement les industriels, les constructeurs et les confectionneurs. En parallèle, cette
classe regroupe des activités de commerce et de prestation de services de minime importance
(loueur d’appartement meublés, exploitant de fonderie d’aluminium, marchand de détail
d’aliments composés, adel …)
III) Exonérations et réductions :
1) Exonérations permanentes :

les personnes exerçant dans la fonction publique ;
les exploitants agricoles, pour les ventes réalisées en dehors de toute boutique ou magasin,
la manipulation et le transport des récoltes et des fruits provenant des terrains qu'ils exploitent
ainsi que la vente des animaux vivants qu'ils y élèvent et des produits de l'élevage dont la
transformation n'a pas été réalisée par des moyens industriels.
NB : Sont exclues de cette exonération, les personnes qui effectuent une activité
professionnelle afférente aux opérations d'achat, de vente et/ou d'engraissement
d'animaux vivants ;
les associations et organismes assimiles sans but lucratif ;
les établissements d’enseignement ou de formation professionnelle pour les
locaux affectes au logement et a l’instruction des élèves ;
la Fondation Mohammed V pour la solidarité, pour l'ensemble de ses activités
la Fondation Mohamed VI de promotion des œuvres sociales de l'éducation formation
…etc.

Remarque

 Pour la liste exhaustive, voir article 6 de la loi 47-06 relative à la fiscalité des
collectivités locales

2) Réductions permanentes :

Les redevables ayant leur domicile fiscal ou leur siège dans l’ex-province de
Tanger et exerçant une activité principale dans le ressort de ladite ex-province bénéficient
d’une réduction de 50 %au titre de cette activité.

3)Exonérations temporaries :

Bénéficient de l’exonération totale temporaire :


Toute activité professionnelle nouvellement créée, pendant une période de cinq(5) ans à
compter de l’année du début d’activité.
L’exonération précitée s’applique également, pour la même durée aux terrains,
constructions de toute nature, additions de constructions, matériels et outillages
neufs acquis en cours d’exploitation, directement ou par voie de crédit - bail.
NB : Toutefois, cette exonération ne s'applique pas :
 Aux établissements des entreprises n'ayant pas leur siège au Maroc ;
 Aux attributaires de marchés de travaux, de fournitures ou de services ;
 Aux établissements de crédit et organismes assimilés, Bank Al-Maghreb et la Caisse
de dépôt et de gestion ;
 Aux entreprises d'assurances et de réassurances
 Aux agences immobilières

 Les entreprises autorisées à exercer dans les zones franches d'exportation et ce pendant
les quinze (15) premières années consécutives à leur exploitation ;
 l'Agence spéciale Tanger-Méditerranée, ainsi que les sociétés intervenant dans la
réalisation, l'aménagement, l'exploitation et l'entretien du projet de la zone spéciale de
développement Tanger Méditerranée et qui s'installent dans les zones franches pendant
les quinze (15) premières années d'exploitation.
SECTION II) BASE IMPOSABLE DE LA TP:

La TP est établie sur la valeur locative annuelle brute normale et actuelle


des magasins, boutiques, usines, ateliers, hangars, remises, chantiers et lieux
de dépôts et de tous locaux, emplacements et aménagements servant a
l’exercice des activités professionnelles imposables.

Assiette de la taxe ₌ valeur locative annuelle


brute

 On entend par valeur locative annuelle brute normale, d’une façon générale, le prix
réel ou virtuel de location. C’est le loyer brute obtenu par le propriétaire d’un local,
d’un outillage, loué dans les conditions normales ou celui qu’il obtiendrait, s’il les
louait, dans les mêmes conditions.
 Valeur locative annuelle : Ceci sous-entend que la valeur locative doit être actualisée
pour prendre en considération l’évolution de la valeur des éléments servant à
l’exercice de l’activité. En effet, l’actualisation de la valeur locative des locaux
commerciaux ou professionnels est nécessaire, notamment lorsqu’il s’agit de baux
anciens.
o La valeur locative, base de la taxe professionnelle, est déterminée :
1. soit par moyen de baux et actes de location,
2. soit par voie de comparaison,
3. soit par voie d’appréciation directe.

1- Evaluation au moyen des baux et actes de location :

La valeur locative correspond au montant du loyer résultant du bail en cours au 1er janvier de
l’année d’imposition dans la mesure où ce bail peut être considéré comme normal et actuel.
Ceci a pour conséquence d’écarter les baux anormaux et anciens.

2- Evaluation par voie de comparaison :

Le procédé d’évaluation de la valeur locative par voie de comparaison est applicable aux
redevables exerçant leur activité professionnelle dans des locaux leur appartenant ou concédés
à titre gratuit. Il est appliqué également :
Pour les locaux faisant l’objet d’une location anormale, notamment lorsque le loyer
déclaré est nettement inférieur aux loyers des locaux professionnels similaires ;
Pour les locaux faisant l’objet d’une location normale mais ancienne ;
En l’absence de contrat de location,(contrat non établi ou non disponible au service)

Pour l’application de cette méthode d’évaluation, il sera établi, par chaque quartier ou rue, une
grille de valeurs locatives pour chaque nature de profession faisant l’objet de location
régulières et correspondant au cours réel des loyers au 1er janvier de l’année de l’imposition.
3- Evaluation par appréciation direct :

Cette méthode est réservée plus aux établissements industriels. En ce qui concerne les locaux
commerciaux ou professionnels, elle n’est employée, en pratique, que pour les immeubles
présentant des particularités extraordinaires quant à leurs dimensions, leur situation ou leur
affectation, et pour lesquels il n’existe pas de postes de comparaison. On procédera alors
comme pour les usines, établissements industriels ou de prestation de services.
Pour les usines, établissements industriels ou de prestation de services : le mode d’évaluation
de ces établissements est l’appréciation directe, prévus par les dispositions de l’article 7 de la
loi n° 47-06 précitée. Il est à préciser que cette méthode s’impose en premier lieu. L’article
prévoit expressément que la valeur locative déterminée par appréciation direct constitue un
minimum. Elle se substitue donc au prix de bail, si celui-ci lui est inférieur.
Pour les usines, établissements industriels ou de prestation de services, la TP est calculée sur
la valeur locative de ces établissements pris dans ensemble et munis de tous leurs moyens
matériels de production y compris les biens loués ou acquis par vois de crédit bail. En aucun
cas, cette valeur locative ne pourra être inférieure à 3% de prix de revient des terrains,
constructions, agencements, matériel et outillages.
Pour les biens loués ou acquis par voie de crédit-bail, la valeur locative est déterminée sur la
base du prix de revient desdits biens figurant au contrat initial de crédit-bail, même après la
levée d’option d’achat. En principe, leur évaluation se fera, suivant le même procédé, par
application di coefficient de 3% ai prix de revient.

SECTION III) LIQUIDATION DE LA TP:


1) Lieu d’imposition :

La taxe professionnelle est établie au lieu de situation des locaux et installations


professionnelles imposables. Les personnes n’ayant pas de locaux ou d’installations
professionnelles sont tenues d’élire un domicile fiscal.
2) La période d’imposition :

La taxe professionnelle est due pour l’année entière, quelle que soit l’époque à laquelle les
opérations auront été entreprises par les redevables dont les opérations ne peuvent, par leur
nature, être exercées que durant une partie de l’année.
Les redevables qui entreprennent après le mois de janvier une activité nouvellement crée,
deviennent passibles de la taxe professionnelle à partir du premier janvier de l’année qui suit
celle de l’expiration de l’exonération quinquennale prévus à l’article 6 de la loi précitée.
Les extensions réalisées en cours d’exploitation, après le mois de janvier, par l’acquisition de
terraines, constructions de toute nature, additions de constructions, matériel et outillage neufs
sont imposables à partir du premier janvier de l’année qui suit celle de l’expiration de
l’exonération quinquennale prévue à l’article 6 précité.
Les réductions des éléments imposables survenues après le mois janvier ne sont prises en
considération qu’à partir du premier janvier de l’année suivante.
Le matériel d’occasion acquis après le mois de janvier n’est imposable qu’à compter du
premier janvier de l’année qui suit celle de son acquisition.
En cas de cessation totale en cours d’année de l’exercice d’une profession, la taxe est due
pour l’année entière, à mois que la fermeture des établissements, magasins, boutiques ou
ateliers ne résulte de décès, de liquidation judiciaire, d’expropriation ou d’expulsion. Dans ce
cas, les droits sont dus pour la période antérieure et le mois courant.
En cas de chômage partiel ou total d’une entreprise, pendant une durée d’une année civile, le
redevable peut obtenir dégrèvement ou décharge de la taxe professionnelle.
3) Taux et droit minimum :

La TP s’applique sur la valeur locative annuelle brute des immeubles bâtis ou tous
emplacements et aménagements servant à l’exercice des activités professionnelles ou toute
forme d’exploitation.
Sur la valeur locative tel quelle a été fixée avant, en applique un taux selon la classe avec dans
tous cas un minimum de la taxe :

Classe Taux Minimum de la taxe


Communes urbaines Communes rurales

C1 10% 300 100

C2 20% 600 200

C3 30% 1200 400

SECTION IV) PAIEMENT DE LA TP :


1) Etablissement de la taxe :

La taxe professionnelle est établie par voie de rôles.


2) Paiement par anticipation :

Le paiement par anticipation de la taxe professionnelle est effectué notamment par les
redevables qui en font de la demande par écrit, et les redevables exerçant sur les matchés
ruraux. Dans ce cas, la taxe due est établie et perçue par las agents des perceptions.

Franchise de la TP : la TP dont le montant est inférieur à cent dirhams n’est pas


émise.
REMARQUES:

Pour les immobilisations neuves il est prévu une exonération de la TP de 5 ans ;
Pour le crédit-bail, la base pour le calcul de la TP est la valeur du bien mentionnée dans
le contrat initiale et non pas la redevance ;
Le matériel de transport bénéficie d’une exonération permanente de la TP ;
Le mobilier de bureau ne fait pas partie des éléments imposables à la TP.
Plafonnement de la valeur locative (soumise à la TP) :

Conformément aux dispositions de l’article 6-I-A-32° de la loi n° 47-06, sont exonérés de la


TP, de manière totale et permanente, les redevables qui réalisent des investissements
imposables pour la valeur locative afférente à la partie du prix de revient supérieur à :
 100 millions de dirhams, HT, pur les terrains, constructions et leurs agencements,
matériels et outillages acquis par les entreprises de productions de biens à compter du
1er juillet 1998;
 50 millions de dirhams, HT, pour ceux acquis par les entreprises de production de
biens ou de services à compter du 1er janvier 2001.

Toutefois, ne sont pas pris en considération pour la détermination du montant dudit plafond
les biens bénéficiant de l’exonération permanente ou temporaire ainsi que les éléments non
imposables.
Pour l’appréciation de ce seuil, il n’est pas tenu compte du prix de revient des immobilisations
acquises antérieurement au 1er juillet 1998. Le plafonnement de la valeur locative tient
compte du moment cumulé du prix de revient des éléments qui y sont soumis et provenant de
l’ensemble des établissements exploités par le redevable, quel qu’en soit le lieu
d’exploitation.
A cet effet, le redevable adressera, au plus tard le 31 décembre de l’année au cours de laquelle
le seuil de 100 millions de DH est dépassé, à l’inspecteur des impôts dont dépend son siège ou
son principal établissement un état comportant notamment : son identification, l’indication
pour chaque établissement, de la nature et du début d’activité, de la nature et de la date
d’acquisition et ou de mise en service et le prix de revient chaque élément imposable.
Biens d’investissements éligibles:

Ce sont les terrains, bâtiments et leurs agencements ainsi que le matériel et outillage ou
machines et appareils acquis à compter du 1er juillet 1998 pour l’application du seuil de 100
millions de DH et à compter du 1er janvier 2001 pour l’application du seuil de 50 millions de
DH. Ces biens peuvent être exploités dans de nouveaux établissements ou dans le cadre de
l’extension d’établissements préexistants. Par ailleurs, les biens d’investissements pris en
considération pour le plafonnement de la valeur locative imposable sont aussi bien les biens
acquis en plein propriété, que ceux acquis par l’intermédiaire d’une entreprise de crédit-bail.

CHAPITRE II : TAXE DE SERVICES COMMUNAUX:


SECTION I) : CHAMP D’APPLICATION:

I) Personnes et biens imposables:

1)- Biens imposables :

La taxe de services communaux est établie annuellement, les immeubles bâtis et les
constructions de toute nature situés dans le champ d’application de la taxe d’habitation ainsi
que sur les immeubles, matériel et outillage, agencements et aménagements soumis à la taxe
professionnelle.
En effet, sont imposable à cette taxe, les immeubles et les constructions de toute nature à
usage d’habitation ou professionnelle ainsi que les terrains affectés à une exploitation de
quelque nature qu’elle soit.
Sont donc assujetti à la taxe de services communaux :

Les immeubles occupés à titre d’habitation principale ou secondaire par leurs


propriétaires ou mis bénévolement par les dits propriétaires à la disposition de leurs conjoints,
ascendants et descendants ;
Les immeubles bâtis et les terrains affectés à une activité professionnelle ou toute forme
d’exploitation ;
Les immeubles gratuitement à la disposition du personnel ou à des tiers ;
Les immeubles donnés en location qu’ils appartiennent à des sociétés ou à des personnes
physiques ;
Le matériel et outillage, agencements st aménagements des établissements de production
ou de services soumis la taxe professionnelle.
2) Personnes imposables :

Conformément aux dispositions de l’article 33 de l loi n° 47-06 précitée, la taxe de services


La taxe de services communaux est établie annuellement au lieu de situation des immeubles
soumis à cette taxe, au nom du propriétaire ou de l'usufruitier et à défaut, au nom du
possesseur ou de l'occupant, sur les immeubles bâtis et les constructions de toute nature ainsi
que sur le matériel, outillage et tout moyen de production relevant de la taxe professionnelle.
Ainsi cette taxe est émise au nom des personnes suivantes :
- Les redevables de la taxe d’habitation définis à l’article 20 de la loi n° 47-06 précitée ;
- Les personnes physiques, des sociétés et autres personnes morales, relevant respectivement
de l’impôt sur le revenu ou de l’impôt sur les sociétés, soumis à la taxe professionnelle
définies à l’article 5 de la loi n° 47-06 précitée.
II) Territorialité:
Cette taxe s’applique :
à l'intérieur du périmètre des communes urbaines ;
dans les zones périphériques desdites communes telles que ces zones sont définis par les
dispositions de la loi n° 12-90 relative à l'urbanisme précitée ;
dans les centres délimités, désignés par voie réglementaire ;
dans les stations estivales, hivernales et thermales dont le périmètre de taxation à la taxe
d'habitation est délimité par voie réglementaire.
III) Exonérations:

Ne sont pas soumis à la taxe de services communaux, les redevables bénéficiant de


l'exonération totale permanente de la taxe d'habitation et de la taxe professionnelle ainsi que
les partis politiques et les centrales syndicales pour les immeubles appartenant à ces
organismes et destinés à leurs sièges, à l'exclusion :
- des banques offshores et des sociétés holding offshore, pour les immeubles occupés par leur
siège ou agences ;
- des entreprises installées dans la zone franche du port de Tanger pour les activités effectuées
à l'intérieur de ladite zone régie par les dispositions du dahir n° 1-61-426précité ;
- des organismes de placements collectifs en valeurs mobilières (O.P.C.V.M.) régis par les
dispositions du dahir portant loi n° 1-93-213précité ;
- des fonds de placement collectif en titrisation (F.P.C.T.) régis par les dispositions de la loi n°
10-98 précitée ;
- des organismes de placements en capital-risque (O.P.C.R.) régis par la loi n° 41-05 précitée,
pour les activités exercées dans le cadre de leur objet légal ;
- des coopératives et leurs unions légalement constituées dont les statuts, le fonctionnement et
les opérations sont conformes à la législation en vigueur régissant la catégorie à laquelle elles
appartiennent et qui ne remplissent pas les conditions prévues à l'article 6-I-A-13° ci-dessus.
- de Bank Al-Maghreb ;
- des personnes physiques ou morales titulaires d'un permis de recherche ou d'une concession
d'exploitation des gisements d'hydrocarbures, régies par la loi n° 21-90 précitée, relative à la
recherche et à l'exploitation des gisements d'hydrocarbures ;
- de l'Etat, des collectivités locales et des établissements publics, pour les immeubles à usage
d'habitation à l'exclusion des logements de fonction.
SECTION II) BASE IMPOSABLE :
La taxe de services communaux est assise :
- en ce qui concerne les immeubles soumis à la taxe d'habitation et à la taxe professionnelle y
compris ceux qui bénéficient de l'exonération permanente ou temporaire, sur la valeur
locative servant de base au calcul desdites taxes ;
- en ce qui concerne les immeubles non soumis à la taxe d'habitation, sur le montant global
des loyers lorsque lesdits immeubles sont donnés en location ou sur leur valeur locative
lorsqu'ils sont mis gratuitement à la disposition de tiers.
SECTION III) LIQUIDATION DE LA TAXE:
Les taux de la taxe de services communaux sont fixés comme suit :
10,50% de la valeur locative visée à l'article 35 ci-dessus, pour les biens situés dans le
périmètre des communes urbaines, des centres délimités, des stations estivales, hivernales et
thermales ;
6,50 % de ladite valeur locative pour les biens situés dans les zones périphériques des
communes urbaines.
Complément : Répartition:
Le produit de la taxe de services communaux est réparti par le service chargé du
recouvrement comme suit :
- 95% aux budgets des communes ;
- 5% aux budgets des régions.
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Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
Faculté des Sciences Juridiques Economiques et Sociales - Fès
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EXERCICE 1 :

La société 3MA est une société anonyme au capital social de 10 000 000 DH libéré de moitié.
En juin 2016 le conseil d’administration a appelé à la libération de 3éme et de 4éme quarts.
Le Capital social se trouve entièrement libérer le 01/07/2016.
L’entreprise dans l’exercice coïncide avec l’année civile, vous consulte pour la détermination de son
résultat fiscal de l’exercice 2016 pour cela, elle vous communique les renseignements suivants :

 Le résultat comptable provisoire avant impôt 1 305 353 DH.

Autres informations :

- Le Chiffre d’affaire exclusivement locale à titre de 2016 s’élève à 15 732 000.


- Les autres produits d’exploitation sont de l’ordre de 269 887.
- Les produits financiers s’élèvent à 524 000 DH.
On suppose par ailleurs, que les résultats fiscaux des 5 exercices d’activités de la société ont été
comme suit :

Exercices 2011 2012 2013 2014 2015


Résultat fiscal avant report
-340.500 -119.500 -10.900 -104.000 -109.020
déficitaire
Amortissements différés 185.000 185.000 - - -

I) Information relative au produit d’exploitation :

1. Une facture, établie et comptabilisée le 26/12/2016 est de 120 000 concerne une vente à
terme. Le terme fixé avec le client est le 26/01/2016 ;
2. Une facture, établie et réglée par le client le 20/12/2016, n'a pas été comptabilisée par le
comptable du fait que la marchandise en question n'est pas encore livrée au client. La
marchandise est prête à être livrée et figure encore dans l'inventaire des stocks, le montant est
de 70 000.
3. Une facture, établie, comptabilisée et réglée par le client X et par la société 3MA, le 15/12/2016,
concerne une vente sous condition résolutoire (la vente ne sera définitive que si les clients de X
acceptent la marchandise lors de sa revente). Le 25/12/2016, le client X a retourné 50 % de la
marchandise vu la non réalisation de la condition résolutoire. Le montant de la vente est de
100 000 DH. Le retour de la marchandise n’a pas été régularisé par le comptable.
4. Vente avec clause de rachat d’une machine dans un délai de 6 mois. Valeur (HT) au contrat
200 000 DH
5. vente avec clause de réserve de propriété d’une machine de production d’un montant de
150 000 DH, Les 2/3 sont encaissés au cours de l’exercice, le décompte de règlement aura lieu le
20/02/2017.
6. Vente d’une machine de production à un client français à crédit pour 2 ans le coût total de la
vente s’élève a 20 000 Euro le 30/09/2015 le cours de change au jour de la cession est de 1£
=10 DH, le 31/12/2015 le Cours est de 11DH . le 31/12/2016 le cours est de 10,5 DH.
7. Vente d’un matériel pour un montant de 66 000 DH le 27/12/2016, La vente est conclue Franco
de port et a été encours du transport à la date de l’inventaire.
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8. Vente d’un produit pour en montant de 32 000 DH le
31/12/2016, la marchandise a été encours du transport à la date de l’inventaire et le contrat
correspondant a été conclue aux conditions départs usines.
9. Produit de participation provient du capital d’une société ivoirienne dont l’entreprise 3MA
détient 38%.Le montant est de 200 000.
10. Intérêts de bon de caisse comptabilisé pour leur montant net de 96 000 DH.
11. Boni de liquidation d’une filiale pour 120 000DH.
12. Produit de cession des actions cotées en bourse 88 810 DH, Coût de souscription de ces actions
est de 65 610 DH.
Produit de cession des actions non cotées en bourse 240 000 DH.
13. Encaissement d’un bénéfice d’un montant de 105 500 provenant d’une activité exercée et
imposée en France.
14. Variation du stock du produit fini évalué par la méthode LIFO, montant 80 000 DH, alors
l’évaluation par la méthode FIFO est de 100 000 DH.
15. Subvention d’exploitation d’un montant 200 000 n’a pas encore reçu.
16. Revenu locatif d’un immeuble non affecté à l’exploitation montant 110 000 DH et qui couvre la
période de 01/09/2016 au 31/07/2017.
17. Reprise sur provision pour dépréciation des comptes clients déclarés partiellement insolvable
pour 30 000 DH.
18. Subvention d’investissement reçue, Montant est de 50 000 DH et qui est destinée pour le
financement d’un matériel amortissable sur 5 ans.

II) Information relative aux charges :

19. Acquisition d’un logiciel de comptabilité et de gestion de stock le montant est de 24 000 TTC
payé le même jour en espèce.
20. Variation de stock des matières évaluées par la méthode CMUP = -20 000 DH.
21. Achat de fourniture de bureau, le Montant est de 50 000 DH dont un achat de 9 000 DH HT (TVA
20%) a été réglé en espèce.
22. Entretien et réparation du matériel de transport, le montant 20 000 DH dont 5 000 DH relatifs
à la réception d’une voiture de tourisme.
23. Contravention suite à une verbalisation d’un chauffeur de camion de l’entreprise, le montant
est de 700 DH.
24. Ecart de conversion actif relatifs à une augmentation de dette libellée en euro, le montant
66 000 DH.
25. Une prime d’assurance-vie souscrite sur la tête d’un de ses dirigeants au profit de la société
pour un montant de 20 000 DH réglée le 02/01/2016.
Ce dirigeant est décédé le 15/10/2016, la compagnie d’assurance a pris l’engagement de payer une
indemnité de 400 000 DH comptabilisé étant rappelé que le total de primes payées jusqu'à fin 2015
s’élève à 200 000 DH.
26. Dons aux œuvres sociales d’une entreprise publique d’un montant de 71 064 DH.
27. Dons octroyé à l’université Al akhawayne d’un montant de 24 000 DH.
28. Provision pour dépréciation de la créance d’un client en redressement judiciaire montant
24 000 TTC.
29. Provision pour indemnité de départ à la retraite du salarié X d’un montant 40 000 DH.
30. Location d’une voiture Mercedes utilisé par le dirigeant pour une période de 2 mois non
renouvelable pour 40 000 DH, le prix d’acquisition de cette voiture par la société de location est
de 600 000 DH TTC et le taux pratiqué par ce dernier est de 25%.
31. Tantièmes spéciaux pour un montant de 100 000 DH.
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32. Provision pour dépréciation exceptionnelle d’un terrain
apporté par un actionnaire lors de la constitution de la société pour une valeur de 500 000 DH
et frappé d’une interdiction de construction par le nouveau plan d’aménagement, la
dépréciation est estimée par un expert comptable pour 200 000 DH.
33. La société acquis des Titre de participation pour un montant de 580 000 DH, inscrits en
immobilisations financières. Sur conseil, les frais d’acquisition de ces titres ont été inscrit aux
autres charges externes 25 000 DH.
34. Facture réglée par chèque concernant les frais de mission et de réception comptabilisée par un
montant de 12 000 HT.
35. Provision pour taxe professionnelle 2015 et 2016 non encore mis en recouvrement à raison de
38 000 DH par exercice.
36. Elle a versé a monsieur Y=80 000 DH calculé sur la base d’un taux de 5%, et du solde de son
compte courant restant fixe toute l’année et qui fait 4 fois de sa part dans le capital de la
société. Le taux autorisé est de 4%.

Travail à faire :
Calculer le résultat fiscal net de 2016

EXERCICE 2 :
La société anonyme ‘’3MA’’ créée en 2002 au capital de 15 000 000dhs entièrement libéré
exerçant une activité industrielle dont l’exercice coïncide avec l’année civile, a dégagé dans
l’exercice 2016 un résultat fiscal net de 800 000dh.
Les produits de l’exercice à retenir pour le calcul de la cotisation minimal sont de 26 900 000dh
(dont le chiffre d’affaire est de 24 800 000dh).
Information complémentaire :
L’impôt dû de l’exercice 2015 est de 675 000dh.
1) Procéder à la liquidation de l’impôt de 2016.
2) L’exercice 2017 a dégagé un résultat fiscal net de 900 000dh et une base de cotisation
minimal 24 000 000dh.
-procéder à la liquidation de l’impôt de cet exercice.
3) Supposons que l’exercice 2018 a dégagé un résultat fiscal net de 1200000dh et une base de
cotisation minimale 29 000 000dh.
- Procéder à la liquidation de l’impôt de 2018.
4) La société 3MA estime que les deux premiers acomptes versé au cours de l’exercice 2019 sont
largement supérieurs à l’impôt dont elle serait finalement redevable pour ledit exercice, et ceci est
dû à une baisse des ventes vue la naissance d’une nouvelle concurrence imprévue, cette dernière
entrainerait une baisse du résultat fiscal de l’exercice.
-Quels sont les traitements fiscaux correspondant à cette situation ?
-Sachant que l’impôt du correspondant au résultat fiscal de 2019 est de 200 000dh, quelles sont les
conséquences de cette décision prise par l’entreprise ?

EXERCICE 3 :
La société 3MA est une SA au capital de 5 000 000dh créée en 2011 et exerçant une activité
industriel « fabrication des biens d’équipements » une partie de sa production est destinée à
l’exportation.
La date de début d’exploitation et d’exportation de la société remonte au 1ere janvier 2013 ;

Ses éléments d’imposition se présente comme suite ;


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Elément 2015 2016 2017 2018 2019


CA(HT) total 3 000 000 3 600 000 4 100 000 6 800 000 8 625 000

CA(HT) local 1 800 000 2 100 000 2 250 000 4 350 000 5 380 000
CA(HT) 1 200 000 1 500 000 1 850 000 2 450 000 3 245 000
export
RF brut -265 000 -102 000 425 000 689 000 1 289 500
Produit 80 000 125 000 189 000 250 000 360 000
financier

Autres informations ;
Les produits de participation des exercices 2018 et 2019 sont respectivement de 20% et 25% des
produits financiers.
 Travail à faire
1) Calculer l’impôt dû au titre de l’exercice 2016, 2017, 2018 et 2019. Procéder à la liquidation
des acomptes provisionnels exigibles.

EXERCICE 4 :
Application N° 1 :
Mr. SALIM, un jeune licencié, a créé il y a 6 ans sa propre entreprise individuelle. Il s’avère que Mr.
SALIM contrôle bien l’activité de son entreprise. En effet, le chiffre d’affaire n’a cessé de s’améliorer
depuis sa création en début 2010. À présent, son entreprise est soumise à un régime forfaitaire.
Dans ce qui suit, on vous communique un ensemble d’éléments qui vous permettra de calculer le
bénéfice imposable.
Activité1 : Fabricant d’encres Activité2 : Imprimeur
typographe
CA de 2015 960 000 225 000

Seuil forfait 1 000 000 250 000


Coefficient du CA 15% 20%
Valeur locative estimée 20 000 30 000
Coefficient sur valeur locative 1.5 3

TAF :
1- Calculer le bénéfice forfaitaire et le revenu minimum. En déduire l’IR à payer au titre de
l’exercice 2015.
2- Au titre des années à venir et dès l’exercice 2016, Mr SALIM devrait –il- abandonner le régime
forfaitaire ? Justifier votre réponse.
3- Au titre des années à venir et dès l’exercice 2017, Mr SALIM devrait –il- abandonner le régime
forfaitaire si on suppose que les CA de 2015 sont maintenus les mêmes au titre de l’exercice
2016 ?
si oui, pour quel régime peut-il opter ? et quand ?
4- On retire l’hypothèse de la 3ème question, supposant maintenant que les CA en 2016 de la 1ère
et la 2ème activité sont respectivement de 750 000 dh et 240 109 dh. Quel régime serait-il
imposé à Mr. SALIM dans ce cas ?
EXERCICE 5 :
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La société « ENNAJI FRÈRES » est une Société en Nom Collectif
(S.N.C) créée en 2009 par les deux frères Reda et Kamal, spécialisée dans la production et la
commercialisation des articles de bonneterie, Son capital est de 600 000 DH, entièrement libéré,
réparti comme suit :
Reda : responsable commercial dans la société et sa part dans le capital social est élevée à 50%.
Kamal : sa part dans le capital s’élève à 30%, et il est nommé gérant.
Amal : conjoint de Kamal, détient 10% dans le capital de la société.
Ahmed : âgé de 10 ans, fils de Amal et Kamal, détient 10% dans le capital de la société.
Certains membres de famille travaillent dans la société en tant que salariés. Il s’agit de :
- Souad, fille de Reda, titulaire d’un BTS en comptabilité et assure les fonctions de
comptable.
- Jamal, Le fils de Mr Kamal âgé de 27 ans, occupe la fonction d’ingénieur en
informatique dans la société ENNAJI FRÈRES .
Au 31/12/2016, le Résultat comptable, tel qu’il est calculé par Souad s’élève à 520 340 DH, alors que
celui de l’exercice précédent est de : -371.900 DH.
Par ailleurs, La société « ENNAJI FRÈRES » vous communique les données suivantes de l’exercice
clôturé au 31/12/2016 pour en faire l’analyse, on vous précise que toutes ces opérations ont été
comptabilisées par Souad :
1) Dividendes perçus d’un montant de 20 000 DH.
2) La société a bénéficié d’un dégrèvement fiscal enregistré en produits qui concerne
la taxe professionnelle de 2014 pour 2300 DH. Fiscalement, la taxe en question a
été déduite en 2015.
3) Paiement de la taxe sur véhicule de 12000 DH relative à un matériel immatriculé
au nom de L’associé principal mais utilisé dans l’intérêt de l’entreprise.
4) Amortissement dégressif pratiqué sur une voiture de tourisme acquise le 1/7/2016
pour 560 000 HT DH (durée d’utilisation prévue : 4 ans) : 105000 DH.
5) Des frais relatifs à la construction d’un entrepôt en cours : 402 .320 DH.
6) Paiement des frais de transport de Meryem, fille de Mr Kamal, comptabilisés en
TTC, il s'agit du Transport ferroviaire, MT HT = 200 DH
7) - Rémunération de Mr Kamal, il touche un salaire de : 65.000 DH
- Reda, responsable commercial, touche un salaire de : 90 000 DH
- Souad touche un salaire de 35 000 DH. Il est à noter que dans les entreprises du
même secteur, les fonctions d’un comptable ne sont rémunérées qu’à 30.000
DH.
- Jamal perçoit un salaire de 60.000 DH.
8) Décaissement des intérêts rémunérant les comptes courants créditeurs :
- 6000 DH pour Mr Kamal, compte courant : 200.000 DH, depuis 01/03/2016
- 2000 DH pour Mr Reda, compte courant : 100.000 DH depuis début d’année.
Ces intérêts sont rémunérés au taux de 3% inférieur au taux fixé par le ministère des finances.
9) Locations et charges locatives d’un montant de 6000 DH versées à l’associé
principal à l’occasion de la location de son dépôt à la société.
Il est à signaler que L’associé principal est marié et père de 4 enfants : Sauf 3 d’entre eux ouvrant
droit à des déductions sociales.
En outre, L’associé principal paye à un établissement de crédit un montant de marge locative définie
dans le cadre d’un contrat d’IJARA MOUNTAHIA BITAMLIK. Ce montant s’élève à 2000 DH mensuel
et ce depuis le 1er janvier 2016. On vous précise qu’il est prêt pour conclure un contrat de vente de
son logement actuel, le logement acquis par IMB serait considéré au plus tard le 15 janvier 2017
comme principal.

Informations complémentaires :
Chiffre d’affaires de 2016 : 10.000.000 DH
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Produits d’exploitation : 5.000.000 DH
Produits financiers : 400.000 DH
TAF :
1- Procédez aux rectifications nécessaires pour déterminer le revenu professionnel imposable.
2- Calculez l’IR dû par celui désigné en tant qu’associé principal de la société « ENNAJI FRÈRES».
Activité 1 : 750.000/1.000.000dh = 75%
Activité2 : 240.000/250.000dh = 96.05%
L’activité principale est celle de la prestation de services. La somme des CA des deux activités
(990.109 dh) dépasse largement le seuil de l’activité principale (250.000 dh). Ceci nous ramène au
régime net réel puisqu’il dépasse 500.000 dh qui correspond à la borne supérieure du régime net
simplifié. Nous rappelons que l’un des deux critères a été vérifié en 2015, cela revient à dire que,
pour deux exercices consécutifs, les limites ont été dépassées. M. SALIM serait soumis au R.N.R
(sans avoir droit à l’option pour le R.N.S) au titre des exercices suivants et ce dès l’exercice 2017.

EXERCICE 6 :
Mr Adil est un entrepreneur marocain, père d’un enfant de 10 ans à effectuer au titre de l’année
2016 les opérations financière suivantes :

-Pour les profits des cessions des titres et valeurs mobilier :

1/ il a acheté en 2015, 400 actions d’une société cotée en bourse {200dh chacune. Au cours de 2016
il les cède pour un prix de 190dh chacune. Frais d’acquisition et de cession y afférent sont de 0.2%
TTC.

2/ Mr Adil a acquis en 2014, 300 action d’une société cotée en bourse {150dh l’unité, et 100 action
cotées {130dh l’unité. Au cours de cette année il cède 300 actions {200dh chacune. Les commissions
d’acquisition et de cession sont de 0. 1% TTC.

3/ au titre de l’année 2015 il a acquis 100 action non cotée à 110dh chacune. Au cours de cette
année il a cédé 40 pour 105dh, et le reste pour 120dh.les frais d’acquisition et de cession y afférent
sont de 0.1%.

4/ Mr Adil a reçus {titre de donation d’auprès son frère Khalid en 2015, 200 titres. Au cours de cette
année Mr Adil cède ces actions pour un prix de 130dh, frais de cession sont de 0.1% TTC. Le prix
d’acquisition des titres dernièrement cédés par Mr Khalid est de 120dh.

5/ le premier mars 2016, Mr Adil a acquis 2 certificats de dépôts émis par une banque, d’une valeur
de

340 000 dans les caractéristiques suivantes :

Date d’émission : 1er mars 2016


Coupon couru : 0
Date d’échéance : 29 février 2018
Nominale : 170 000
Taux d’intérêt : 6%
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Frais d’acquisition : 680 (pour les deux titres)

Le 1er septembre 2016 il a décidé de cédé ces titres de créances. Le cours affiché est de 180 000. Les
frais de cession sont de 0.2% TTC.

-pour les revenus mobiliers, Il a encaissé :

6/ des intérêts d’une valeur de 1200dh afférent d’un compte d’épargne auprès de la caisse
d’épargne nationale.

7/ des dividendes de 2000dh auprès d’une société installé dans les zones franche d’exportation.

8/ 1500dh, provenant d’un compte d’épargne destiné à financer les études de son enfant
Mohammed, et auquel il a versé 210 000, sachant que le compte a été créée en 2009.

9/ 1800dh, provenant d’un compte d’épargne consacré pour la construction d’une habitation
secondaire. Les versements effectués sont de 360 000, sachant que le compte a été créé en 2010.

10/ 1000dh, provenant d’un dépôt {terme auprès la BMCI. Frais de garde 150dh (Nom non décliné)

11/ 2260dh, provenant des bons de caisse. Frais d’encaissement 1%.(identité décliné)

TAF : calculer l’IR payer par de Mr Adil.

EXERCICE 7 :
Mr. Ahmed salarié, marié et père de 4 enfants de moins de 27 ans, pour le mois de janvier 2016,
son salaire est composé des éléments suivants :

Traitement de base : 4 000 dh

Indemnité de déplacement justifié : 400 dh

Prime d’ancienneté : 1 500 dh

Allocation familiale : 600 dh

Heures supplémentaires : 1 000 dh

Au cours du mois de janvier 2016, il a versé les dépenses suivantes :

Cotisation à la CNSS : 447.4 dh

Cotisation à l’AMO : 350 dh

Retraite complémentaire : 240 dh

Travail à faire :

Calculer l’IR dû de Mr. Ahmed au titre de janvier 2016.


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EXERCICE 8 :

Mr. Alami ingénieur dans une entreprise spécialisé en aéronautique. Il est marié à Mme. Amina
cadre dans la banque « Al Baraka Banking Group », et ayant cinq enfants : Oussama 14 ans
aveugle, Meryem 23 ans étudiante et marié depuis plus d’un an, Ahmed 27 ans étudiant en
médecine et reçoit une bourse de 3000 Dh par mois.
Les deux autres enfants des jumeaux âgés de 28 ans , Yahya et ghita qui sont les enfants de
Mme. Amina, nés de son premier mariage.
Les éléments de salaire de Mr. Alami pour le mois de février 2016 sont les suivants :
Salaire de base 20 000 Dh
Frais de déplacement 3 000 Dh (dont 1 000 non justifié)
Prime d’ancienneté 4 000 Dh
Frais de nourriture 1 000 Dh
Voiture de service 1 500 Dh
Indemnité de maladie 1 000 Dh
Allocation familiale 600 Dh

Mr. Alami assure une fonction au sein de la filiale de son entreprise en France, et reçoit en
contrepartie une rémunération de 1 500 € .
De plus, il occupe une villa prise en location à 5 000 Dh dont la moitié est supporté par son
entreprise.
Au cours de ce mois il verse :
- Assurance groupe 160 Dh
- Assurance vie 200 Dh
- Cotisation à la CNSS 447.4 Dh
- Cotisation à l’AMO 350 Dh
- Retraite complémentaire 240 Dh
Mr. Alami a acquis un appartement pour usage d’habitation principale, il a bénéficié auprès de sa
banque d’un financement Mourabaha. Cette appartement est d’une superficie de 150 m², et son
prix est de 1 200 000 Dh.
Le montant de remboursement est de 4 000 Dh, ventilé comme suit :
3 000 Dh au titre de coût d’acquisition.
1 000 Dh au titre de la rémunération convenu d’avance.
Travail à faire :
Il vous est demandé de calculer l’IR à payer par Monsieur Alami au titre de février 2016.
(on admet que 1 € = 10 dh)

EXERCICE 9 :

Mr. Farid retraité, marié et père de trois enfants dont le plus grand est âgé de 28 ans, et reçoit un
salaire de 4 000 Dh par mois. Imane âgé de 26 ans, et reçoit un salaire de 2 000 Dh par mois, et
Omar âgé de 20 ans, étudiant.

Le revenu de Mr. Farid est composé des éléments suivants :

- Il reçoit une pension de retraite de 5 000 Dh par mois. Ainsi, une pension de retraite étrangère de
1000 € par moi, en contrepartie de son travail au sein d’une entreprise d’automobile.
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- Il est associé principal dans une société de personnes, dont il
détient 40% du capital. Le résultat fiscale de cette société est de 55 000 Dh.

- Mr. Farid détient 500 actions dans une entreprise coté en bourse, dont les dividendes reçus
s’élèves à 5000 Dh.

- De même, il a vendu 200 actions d’une entreprise non cotée en bourse à 250 Dh l’action, ces
actions ont été acquises 200 Dh l’action.

- Il loue un immeuble qu’il détient à part égal avec sa femme, constitué de 5 appartements, à raison
d’un loyer mensuel de 2 000 Dh chacune. L’appartement numéro 4 a été louer à partir du mois août.

- Il possède deux terrains destinés à l’exploitation agricole :

Le premier est exploité par Mr. Farid, et il a donné lieu à un revenu de 40 000 Dh.

Le deuxième est loué pour 20 000 dh par an.

-Cession de son habitation principale, qu’il a occupé pendant 8 ans.

-Il a perçu des intérêts sur compte bloqué chez la BMCE, dont le montant est de 13 000 Dh.

Travail à faire :

1- Déterminer le revenu net global de Monsieur Farid de l’exercice 2016.

2- Déterminer l’IR dû par Monsieur Farid de l’année 2016.

(on admet que 1 € = 10 dh)

EXERCICE 10 :
La société « MIG » est une société industrielle installée à Casablanca, cette entreprise fabrique
des meubles pour le marché local. Son chiffre d’affaire en 2015 s’élève à 10 400 000 DH.
Au cours du mois du juillet 2016, elle a réalisé les opérations suivantes :

- 01/07 : livraison de meubles à un magasin, facture TTC : 150 000 DH payé le même jour par
chèque.
- 03/07 : livraison de meubles à un grossiste français installé à rabat pour : 240 000 DH. Le client
verse 120 000 DH en espèce et pour le reste l’entreprise accepte deux traites de 60 000 DH à 30
jours et 60 jours.
- 05/07 : la société a livré de meubles de 70 000 DH à sa filiale exportatrice qui l’a vendu à 90 000
DH.
- 07/07 : pour des raisons financières, la société a décidé de céder quelques éléments de son actif :
• Vente d’un matériel de transport pour 300 000 DH (chèque bancaire), ce matériel acquis en
janvier 2012 de prix de 400 000 DH TTC.
• Cession d’un matériel de production pour 15 000 DH TTC (chèque bancaire). Le matériel en
question a été acquis en juin 2014 de prix de 20 000 DH TTC.
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• Cession après réparation du moteur, de la voiture de


directeur général, acquise en
2013 de 150 000 DH TTC. Suite à la demande de l’acquéreur qui est un exportateur :
la société a accepté de lui facturer la TVA. Prix de vente est 120 000 DH TTC (chèque
bancaire).

- 08/07 : vente des déchets : 3360 DH.


- 09/07 : avance encaissée sur commande à livrer en aout 2016 : 60 000 DH.
- 10/07 : vente de 270 000(HT) de meuble à un exportateur ayant bénéficié du régime suspensif
pour cette opération.
- 15/07 : virement ayant fait l’objet d’un avis de crédit concernant l’encaissement du loyer d’un
dépôt pour un montant de 7000 DH. - 20/07 : Dividende reçus 10 000 DH.
- 21/07 : Encaissement des consignations d’emballages de 10 000DH.
-22/07 : suite à l’opération de la date (21-07), l’entreprise a reçu que 40 % des emballages
consignés, le reste est gardé définitivement chez le client.

- 24/07 : Suite à une insolvabilité d’un client justifiée par une décision judiciaire, la société a soldé la
créance de ce client inscrite en compte depuis 5 ans pour un montant de 56 400 DH (TTC).

Au cours du même mois, l’entreprise a payé les factures suivantes:

1- Des matières premières consommables de : 160 000 DH (HT) chèque bancaire.


: 9 500 DH (HT) réglée en espèce .

2- Paiement par chèque bancaire les factures suivantes (HT) relatives au mois de juillet :
• Note de téléphone : 6 000 DH
• Electricité : 1 710 DH
• Eau : 2 000 DH
• Acomptes/IS : 15 000 DH
• Agios bancaires : 4 380 DH
• Transport ferroviaire 600 DH
3- Frais de déplacement du directeur technique, montant facture 18 000 DH TTC.
4- Divers cadeaux à la clientèle de 4000 DH TTC.
5- Une voiture Mercedes utilisé par le directeur général 300 000 DH TTC. 6- Carburant pour un
véhicule de transport du personnel 25 000 DH TTC.
7- La société a reçu une attestation bancaire auprès d’un fournisseur justifiant le nonpaiement du
chèque relatif à une facture de fourniture concernant le mois de JUIN d’un montant de 24 000
DH qui a été ensuite régler en espèce.
8- Règlement d’une facture relative à un achat d’emballages perdus : 15 000DH TTC, payée en
espèce.
9- Loyer d’un magasin aménagé pour 3000 DH HT
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10-L’acquisition d’un immeuble destiné à la location à des tiers
d’un montant de 400 000 DH.

Travail à faire :

Calculer le montant de la TVA due au titre de juillet 2016.

EXERCICE 11 :
La société SONADEX fabrique des machines, Elle possède des filiales au Maroc et dans certains
pays africains. Elle dispose d’immeubles qu’elle donne en location à l’état nu. Elle vous
communique les renseignements suivants relatifs à l’exercice 2015 exprimés en HT (TVA :
20%) :
 Ventes au Maroc : 10.000.000
 Ventes à l’exportation : 6.000.000
 Ventes des produits n’ouvrant pas droit à déduction :2.000.000
 Ventes en suspension de la taxe à des exportateurs : 1.500.000
 Redevances sur brevets concédés à des filiales marocaines : 400.000
 Redevances sur brevets concédés à des filiales étrangères : 780.000
 Cession d’éléments de l’actif : 78.500
 Ventes de déchets provenant des fabrications : 275.000
 Location d’immeubles nus : 147.000
 Location de locaux industriels équipés : 185.000
 Travaux d’études pour équipement d’une usine en Guinée : 278.600
 Montage d’une machine au Mali : 46.200
 Indemnité d’assurance perçue suite à un incendie : 470.000
 Subvention d’équipement reçue : 600.000
Travail à faire :
1) Calculer le prorata provisoire à appliquer en 2016.
2) Sachant que, l’entreprise a acquis un camion d’une valeur de 500.000 HT durant l’exercice
2016, quelles sont les régularisations qui s’imposent durant les années suivantes.
Les prorata définitifs sont :
En 2016 : P=73% En 2018 : P= 80%
En 2017 : P= 93% En 2019 : P= 97%

EXERCICE 12 :
Mr. Farid retraité, marié et père de trois enfants dont le plus grand est âgé de 28 ans, et reçoit un
salaire de 4 000 Dh par mois. Imane âgé de 26 ans, et reçoit un salaire de 2 000 Dh par mois, et
Omar âgé de 20 ans, étudiant.

Le revenu de Mr. Farid est composé des éléments suivants :

- Il reçoit une pension de retraite de 5 000 Dh par mois. Ainsi, une pension de retraite étrangère de
1000 € par moi, en contrepartie de son travail au sein d’une entreprise d’automobile.

- Il est associé principal dans une société de personnes, dont il détient 40% du capital. Le résultat
fiscale de cette société est de 55 000 Dh.
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- Mr. Farid détient 500 actions dans une entreprise coté en
bourse, dont les dividendes reçus s’élèves à 5000 Dh.

- De même, il a vendu 200 actions d’une entreprise non cotée en bourse à 250 Dh l’action, ces
actions ont été acquises 200 Dh l’action.

- Il loue un immeuble qu’il détient à part égal avec sa femme, constitué de 5 appartements, à raison
d’un loyer mensuel de 2 000 Dh chacune. L’appartement numéro 4 a été louer à partir du mois août.

- Il possède deux terrains destinés à l’exploitation agricole :

Le premier est exploité par Mr. Farid, et il a donné lieu à un revenu de 40 000 Dh.

Le deuxième est loué pour 20 000 dh par an.

-Cession de son habitation principale, qu’il a occupé pendant 8 ans.

-Il a perçu des intérêts sur compte bloqué chez la BMCE, dont le montant est de 13 000 Dh.

Travail à faire :

1- Déterminer le revenu net global de Monsieur Farid de l’exercice 2016.

2- Déterminer l’IR dû par Monsieur Farid de l’année 2016.

(on admet que 1 € = 10 dh)

EXERCICE 13 :

Soit une société de grande fabrication de voitures appartenant à la classe C3 et située dans le
périmètre des communes urbaines. L’actif de début d’activité de cette société se présente comme
suit :

Nature des éléments Valeur (DH)

Terrains 18 000 000

Bâtiments (dont un bâtiment d’une valeur 25 000 000


de 1 000 000dh n’est pas exploité par
l’entreprise)

ITMO 18 000 000

Matériel de transport 900 000


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Clients 310 000

Titres de participation 400 000

Caisse 390 000

Informations complémentaires :

 Un matériel de production d’une valeur de 1 200 000dh et un matériel de transport d’une


valeur de 400 000dh loués auprès d’une société de leasing, leurs redevances annuelles sont
respectivement 230 000dh et 90 000dh,

 Le matériel et outillage figurant dans le bilan contient une machine d’une valeur de
700 000dh installée mais non encore utilisée,

 En 2014 l’entreprise a acquis une nouvelle machine d’une valeur de 3 000 000dh, installée
et mise en service en 2015,

 La société prend en location un immeuble, qui lui sert de siège, pour un prix de 50 000 par
mois,

 Date de création de l’entreprise : 2010,

 Date de début d’activité : 2011.

Travail à faire :

Calculer la taxe professionnelle et la taxe de services communaux au titre de l’année 2011, 2016,
2019 et 2021.

EXERCICE 14 :
La Société IMA SARL est constituée le 20 Septembre N, avec un capital divisé en 6000 parts de
nominal de 200. Le capital est libéré à hauteur de 75%.

1-Les associées Imad, Mourad et Amina font apports en numéraire et en nature de la manière
suivante :

 Monsieur Imad apporte la somme de 400.000 DH et reçoit en contre partie 2000 parts
sociales ;
 Monsieur Mourad apporte la somme de 300.000 DH et reçoit 1500 parts sociales ;
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 Madame Amina apporte la situation de son entreprise :
- Droit au bail du local commercial évalué à 200.000 DH, grevé d’une dette d’emprunt
suivant le contrat de la banque de 80.000 DH ;
- Un matériel industriel évalué à 216.000 DH et grevé d’une dette de 98.500 DH ;
- Des créances clients d’un montant de 106.680 DH grevés d’une dette de 77.500 DH.
Elle apporte aussi une somme de 233.320 dh.
Et reçoit-en contre partie 2500 parts sociales.
2- le 22/02/N+1 l’associé Mourad s’est retiré suite à des difficultés financières dont il souffrait on
cédant ses parts sociales à une personne étrangère approuvé par les autres associées, cette cession
qui est notifié par acte écrit est d’un montant de 400.000 DH.

3- le 01/01/N+4 la société procède à une augmentation multiforme de son capital par nouvel
apport : d’un immeuble bâti d’une valeur de 700.000 DH, d’une prime émission de 40.000 DH et
d’incorporation d’une réserve facultative de 200.000 DH.

4- pour compenser ses pertes enregistrés la société IMA décides le 07/03/N+7 de réduire son capital
d’un montant de 240.000 DH.

5- le 17/06/N+12 la société procède à une fusion absorption, de la société ICE dont la situation
comptable se présente comme suite à la date de la fusion :

- Capital social : 700.000 DH ;


- L’actif comptable de la société se présente comme suite :

Actif Montant
Fond commercial 60.000
Matériel de production 200.000
Stock 75.000
Clients 300.000
Banque 27.000
Total 662.000

- Autres informations :
 Le fonds commercial est estimé à 100.000 DH ;
 Le matériel de production est évalué à 150.000 DH ;
 Le stock est évalué à un montant de 98.700 DH.
- Passif exigible : 520.000 DH.
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6- le 24/03/N+13 la société décide de procéder à une réduction
du capital de 100.000 DH, accompagné d’une attribution aux associés de 1000 part sociales.

7-le 12/11/N+20 la société procède à une reconstitution du capital par apport d’un fond de
commerce d’un montant de 800.000 DH dont :

- Des marchandises d’une valeur de 140.000 DH ;


- Effet de commerce de 200.000 DH.
8- En 01/12/N+30 suite au dépassement des nombres des associés qui a excédé 50 personnes,
cette société à procédé à une transformation d’une SARL à une SA, entrainant le transfert du
siège sociale de la société, montant : 420.000 DH.

TAF :

Calculer les droits d’enregistrement dus à ces différentes conventions.

EXERCICE 15 :

Les Cas généraux :

Cas 1

LE 01/03/2016 un promoteur immobilier procède à l’acquisition de deux terrains


enregistrés sur le même acte en vue de les exploiter de la manière suivante :

 Le premier terrain d’une superficie de 300 m2 destiné à la construction de son


habitation principale, le prix d’acquisition est de 800.000 DH

Il s’engagé à réaliser la construction de son habitation dans un délai maximum de 7 ans à


compter la date d’acquisition et de fournir au profit de l’Etat une caution bancaire

 Le deuxième d’une superficie de 150 m2 avec un prix de 600.000 DH destiné à la


construction d’un bâtiment

Travail à faire : calculer les droits dus


Cas 2

Mr Adnane retraité a effectué les opérations suivantes :

1. Un appartement au prix de 350.000 DH attribue à sa fille sans contrepartie


à l’occasion de son mariage.
2. un immeuble cédé à une association à but non lucratif s’occupant de
personnes handicapées d’un prix de 1.000.000 DH.
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Travail à faire : calculer les droits dus

Les Cas de Partage :


Cas 1

Deux promoteurs immobiliers sont copropriétaires des biens suivants et décident de les
partager à raison de 50% chacun :

- Villa : 750000dh
- FC : 750000dh

La villa est réservée au premier promoteur et le FC au deuxième promoteur Travail à

faire : calculer les droits dus


Cas 2

Deux héritiers décident du partage des biens suivants :

- Dépôt : 170.000DH
- Rez de chaussée : 250.000DH
- Appartement en 1ere étage : 150.000DH
- Terrain nu : 90.000DH

Le partage a été de la manière suivante :

Le 1er héritier reçoit le rez de chaussée et terrain nu et s’engage à verser une soulte au
2eme héritier

Alors que le 2eme héritier reçoit le dépôt et l’appartement

Travail à faire : calculer les droits dus

Cas d’Echange :
Monsieur « Hicham » et Monsieur « Hamid » s’échangent entre eux un terrain nu et une
villa :

- Mr « Hicham » reçoit le terrain d’une valeur estimée à 900 000 DH

- Mr « Hamid » reçoit la villa d’une valeur estimée à 700 000 DH

- Mr « Hamid » reçoit une soulte de 200 000 DH

TAF : Calculer les droits dus sur cet échange


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I. Introduction:

La taxation d’office est un concept qui donne à l’administration fiscale le droit de déterminer
unilatéralement les bases d’imposition, lorsque le comportement du contribuable est
particulièrement fautif. En limitant, par conséquence, l’une des principales bases du système
déclaratif à savoir la spontanéité de l’acte fiscal.
Dans un système fiscal déclaratif, l’administration ne peut procéder d’une manière unilatérale à
la détermination des bases d’imposition, en cas de défaut de déclaration ou à l’application des
sanctions pour infraction au droit de communication et des sanctions pénales, que dans le cadre de
la procédure de taxation d’office ou dans le cadre des procédures relatives à l’application desdites
sanctions.
Ces relations d’imposition sont cadrées sous l’égide du livre de procédures fiscales et le Code
Général D’Impôt qui codifient toutes les relations d’imposition, de rectification et de contentieux.

II. Cas d’application :

L’administration détermine d’une manière unilatérale les bases d’imposition selon la procédure
de taxation d’office prévue à :
 l’article 228 du C.G.I., en cas de défaut de déclaration du résultat fiscal, du revenu global,
de profit ou de chiffre d’affaires, défaut de présentation d’actes ou de conventions ou
d’effectuation ou de versement au Trésor les retenues à la source dont il est responsable ;
 l’article 229 du C.G.I., en cas d’infraction aux dispositions relatives à la présentation des
documents comptables et au droit de contrôle.

La taxation d’office est appliquée par l’administration dans les cas suivants :

I. - Lorsque le contribuable :
1°- ne produit pas dans les délais prescrits :
- la déclaration du résultat fiscal prévue aux articles 20 et 150 ;
Le contribuable doit déposer une déclaration de son résultat fiscale dans les 3 mois qui suivent la clôture de chaque exercice
comptable comportant les références des paiements déjà effectués en plus des pièces annexes nécessaires.
En cas de cessation totale d’activité, de fusion, de scission ou de transformation de la forme juridique entraînant leur
exclusion du domaine de l’impôt sur les sociétés ou la création d’une personne morale nouvelle, le contribuable doit
souscrire dans un délai de 45 jours de la date de la réalisation de ces changements.
La déclaration du revenu global et l'inventaire des biens par les contribuables soumis à l'impôt sur le revenu au titre d'une
activité professionnelle et/ou agricole, lorsqu'ils cessent l'exercice de leur activité professionnelle.
- la déclaration du revenu global prévue aux articles 82 et 85 ;
Les contribuables sont tenus d’adresser une déclaration de leur revenu global de l’année précédente avec indication de la
ou les catégories de revenus qui le composent, avant le 1er mars de chaque année, pour les titulaires de revenus
professionnels déterminés selon le régime du bénéfice forfaitaire et avant le 1er MAI de chaque année, pour les titulaires
de revenus professionnels déterminés selon le régime du résultat net réel ou celui du résultat net simplifié.
Le contribuable qui cesse d’avoir au Maroc son domicile fiscal, est tenu d’adresser la déclaration de son revenu global pour
la période prévue à l’article 27.
- la déclaration de cession de biens ou de droits réels immobiliers prévue à l’article 83 ;
Les contribuables doivent remettre contre récépissé une déclaration de leurs profits immobiliers résultants de la cession
de biens immeubles ou de droits réels s’y rattachant.
Les sociétés à prépondérance immobilière doivent joindre à la déclaration de leur résultat fiscal, la liste nominative de
l’ensemble des détenteurs de leurs actions ou parts sociales à la clôture de chaque exercice.
- la déclaration de cession de valeurs mobilières et autres titres de capital et de créance prévue à
l’article 84 ;
Déclaration des profits de capitaux mobiliers par :
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Les contribuables qui cèdent des valeurs mobilières et autres titres de capital et
de créance non inscrits en compte auprès d’intermédiaires financiers habilités avant le 1er avril de
l’année qui suit l’année de cession.
Les contribuables ayant subi la retenue à la source valant demande de régularisation et, le cas échéant, de restitution
avant le 1er avril de l’année suivante.
- la déclaration du chiffre d’affaires prévue aux articles 110 et 111 ;
Les contribuables imposés sous le régime de la déclaration mensuelle/trimestrielle doivent déposer avant le vingt de
chaque mois (la fin du mois pour la télé-déclaration) une déclaration du CA réalisé au cours du mois précédent et verser,
en même temps la taxe correspondante.
- les actes et conventions prévus à l’article 127-I ;
Sont obligatoirement assujettis à la formalité et aux droits d’enregistrement, alors même qu’à raison du vice de leur forme
ils seraient sans valeur :
Toutes conventions, écrites ou verbales et quelle que soit la forme de l’acte qui les constate, sous seing privé ou
authentique.
Tous actes sous seing privé ou authentiques portant : constitution ou mainlevée d’hypothèque, cession ou délégation de
créance hypothécaire / constitution, augmentation de capital, prorogation ou dissolution de sociétés ou de groupements
d’intérêt économique, ainsi que tous actes modificatifs du contrat ou des statuts / cession d'actions des sociétés cotées en
bourse / partage de biens meubles ou immeubles / antichrèse ou nantissement de biens immeubles et leurs cessions.
Les actes authentiques ou sous seing privé établis par les notaires ou fonctionnaires chargés du notariat.
Les actes d’adoul et de notaires hébraïques en vertu de l’art 127-I
Tout acte de ventes de produits forestiers.

2°- Produit une déclaration incomplète ou un acte sur lesquels manquent les renseignements
nécessaires pour l’assiette, le recouvrement de l’impôt ou la liquidation des droits ;
3°- Ou n’effectue pas ou ne verse pas au Trésor les retenues à la source dont il est responsable,
conformément aux dispositions des articles 80 et 156 ;

II. – Lorsque le contribuable ne présente pas les documents comptables visés, selon le cas, aux articles
145 et 146, ou refuse de se soumettre au contrôle fiscal prévu à l’article 212.

III. Procédure :

Les contribuables qui ont commis les fautes précités ne seront pas imposés d’office directement car
l’Administration Fiscale doit suivre une procédure bien précise, imposée par le CGI. Cette procédure se
présente comme suit :

 Taxation d’office pour défaut de déclaration du résultat fiscal, du revenu global, de profit,
de chiffre d’affaires ou de présentation d’actes ou de conventions :
Le contribuable qui n’a pas produit ses déclarations dans les délais prescrits, produit des déclarations
incomplètes ou un acte sur lesquels manquent les renseignements nécessaires pour l’assiette, le recouvrement
de l’impôt ou la liquidation des droits ou n’effectue pas ou ne verse pas au Trésor les retenues à la source dont il
est responsable : il est invité, par lettre notifiée, dans les formes prévues à l’article 219 , à déposer ou à compléter
sa déclaration ou son acte ou à verser les retenues effectuées ou qui auraient dû être retenues dans le délai de
trente jours suivant la date de réception de ladite lettre.
Si le contribuable ne dépose pas ou ne complète pas sa déclaration ou son acte ou ne verse pas les retenues à
la source précitées dans le délai de trente jours prévu ci-dessus, l’administration l’informe, dans les formes
prévues à l’article 219 des bases qu’elle a évaluées et sur lesquelles le contribuable sera imposé d’office ou des
droits d’enregistrement, qui seront établis, si ce dernier ne dépose pas ou ne complète pas sa déclaration ou son
acte dans un deuxième délai de trente jours suivant la date de réception de ladite lettre d’information.

 Taxation d’office pour infraction aux dispositions relatives à la présentation des documents
comptables et au droit de contrôle :
Le contribuable qui ne présente pas les documents comptables visés, selon le cas, aux articles 145 ou 146, ou
refuse de se soumettre au contrôle fiscal prévu à l’article 212 est invité à se conformer aux obligations légales en
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lui adressant une lettre, dans les formes prévues à l’article 219, dans un
délai de quinze jours à compter de la date de réception de ladite lettre.
A défaut de présentation des documents comptables dans le délai précité, l’administration informe le
contribuable, par lettre notifiée dans les formes prévues par l’article 219, de l’application de l’amende prévue à
l’article 191-I , et lui accorde un délai supplémentaire de quinze jours à compter de la date de réception de ladite
lettre, pour s’exécuter ou pour justifier l’absence de comptabilité.
Lorsque dans ce dernier délai le contribuable ne présente pas les documents comptables ou si le défaut de
présentation des documents comptables n’a pas été justifié, il est imposé d’office, sans notification préalable
avec application de l’astreinte journalière prévue à l’article 191-I.

IV. Les règles de notification :

La notification est effectuée à l’adresse indiquée par le contribuable dans ses déclarations, actes ou
correspondances communiqués à l’inspecteur des impôts de son lieu d’imposition, soit par lettre recommandée
avec accusé de réception, soit par remise en main propre par l’intermédiaire des agents assermentés de
l’administration fiscale, des agents du greffe, des huissiers de justice ou par voie administrative.
Le document à notifier doit être présenté à l’intéressé par l’agent notificateur sous pli fermé.
La remise est constatée par un certificat de remise établi en double exemplaire, sur un imprimé fourni par
l’administration. Un exemplaire de ce certificat est remis à l’intéressé.
Le certificat de remise doit comporter les indications suivantes :
- le nom et la qualité de l’agent notificateur ;
- la date de la notification ;
- la personne à qui le document a été remis et sa signature.
Si celui qui reçoit la notification ne peut ou ne veut signer le certificat, mention en est faite par l’agent qui
assure la remise. Dans tous les cas, cet agent signe le certificat et le fait parvenir à l’inspecteur des impôts
concerné.
Si cette remise n’a pu être effectuée, le contribuable n’ayant pas été rencontré, ni personne pour lui, mention
en est faite sur le certificat, lequel est signé par l’agent et retourné à l’inspecteur visé à l’alinéa précédent.
Le document est considéré avoir été valablement notifié:
1°- s’il est remis :
- en ce qui concerne les personnes physiques soit à personne, soit à domicile, entre les mains de parents,
d’employés, ou de toute autre personne habitant ou travaillant avec le destinataire ou, en cas de refus de
réception dudit document après l’écoulement d’un délai de 10 jours qui suit la date du refus de réception ;
- en ce qui concerne les sociétés et les groupements visés à l’article 26, entre les mains de l’associé
principal, de leur représentant légal, d’employés, ou de toute autre personne travaillant avec le contribuable
destinataire ou, en cas de refus de réception dudit document après l’écoulement d’un délai de 10 jours qui suit la
date du refus de réception.
2°- s’il n’a pu être remis au contribuable à l’adresse qu’il a communiquée à l’inspecteur des impôts lorsque
l’envoi du document a été fait par lettre recommandée avec accusé de réception ou par l’intermédiaire des
agents du greffe, des huissiers de justice ou par voie administrative et qu’il a été retourné avec la mention non
réclamé, changement d’adresse, adresse inconnue ou incomplète, locaux fermés ou contribuable inconnu à
l’adresse indiquée. Dans ces cas, le pli est considéré avoir été remis, après l’écoulement d’un délai de 10 jours qui
suit la date de la constatation de l’échec de la remise du pli précité.

V. Sanctions et amendes :

 En cas de défaut de déclaration du résultat fiscal, du revenu global, de profit, de chiffre


d’affaires ou de présentation d’actes ou de conventions :
Une majoration de 20% est applicable en matière de déclaration du résultat fiscal, des plus-values, du revenu
global, des profits immobiliers, des profits de capitaux mobiliers, du chiffre d'affaires et des actes et conventions,
dans le cas d'imposition d'office pour défaut de dépôt de déclaration, déclaration incomplète ou insuffisante.
La majoration précitée est calculée sur le montant :
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1°- soit des droits correspondant au bénéfice, au revenu global, aux
profits immobiliers ou de capitaux mobiliers ou au chiffre d'affaires de l'exercice
comptable, soit des droits complémentaires dus ;
2°- soit de la cotisation minimale prévue à l’article 144, lorsqu’elle est supérieure à ces droits, ou lorsque la
déclaration incomplète ou déposée hors délai fait ressortir un résultat nul ou déficitaire;
3°- soit de la taxe fraudée, éludée ou compromise ;
4°- soit des droits simples exigibles ;
5°- soit des droits théoriques correspondant aux revenus et profits exonérés.
Le montant de la majoration précitée ne peut être inférieur à 500 dirhams dans les cas visés aux 1°, 2°, 3° et 5°
et à 100 dirhams dans le cas visé au 4°.

 En cas d’infraction aux dispositions relatives à la présentation des documents comptables


et au droit de contrôle :
Une amende de 2.000 dirhams et, le cas échéant, une astreinte de 100 dirhams par jour de retard dans la limite de mille
1.000 dirhams est applicable, dans les conditions prévues à l’article 229, aux contribuables qui ne présentent pas les
documents comptables et pièces justificatives visés aux articles 145 et 146, ou qui refusent de se soumettre au contrôle fiscal
prévu à l’article 212. Toutefois, en matière d’impôt sur le revenu, le montant de cette amende varie de 500 dirhams à 2.000
dirhams.

VI. Droit et délai de réclamation

Les contribuables qui contestent tout ou partie du montant des impôts, droits et taxes mis à leur charge
doivent adresser, au directeur général des impôts ou à la personne déléguée par lui à cet effet, leurs réclamations
:
a) en cas de paiement spontané de l’impôt, dans les 6 mois qui suivent l’expiration des délais prescrits ;
b) en cas d’imposition par voie de rôle, état de produits ou ordre de recettes dans les 6 mois suivant celui de la
date de leur mise en recouvrement.
Après instruction par le service compétent, il est statué sur la réclamation par le ministre chargé des finances
ou la personne déléguée par lui à cet effet.
La réclamation ne fait pas obstacle au recouvrement immédiat des sommes exigibles et, s’il y a lieu, à
l’engagement de la procédure de recouvrement forcé, sous réserve de restitution totale ou partielle desdites
sommes après décision ou jugement.
Si le contribuable n’accepte pas la décision rendue par l’administration suite à l’instruction de sa réclamation,
il peut saisir le tribunal compétent dans le délai de 30 jours suivant la date de la notification de la décision
précitée.
A défaut de réponse de l’administration dans le délai de 3 mois suivant la date de la réclamation, le
contribuable requérant peut également introduire une demande devant le tribunal compétent dans le délai de 30
jours suivant la date de l’expiration du délai de réponse précité.

VII. Dégrèvements, remises et modérations

- Le Ministre chargé des Finances ou la personne déléguée par lui à cet effet doit prononcer le dégrèvement
total ou partiel soit d’office, soit sur réclamation du contribuable, des impositions qui sont reconnues former
surtaxe, double ou faux emploi, en application des dispositions de l’article 236-1 du CGI.
- L’administration doit prononcer ce dégrèvement dans la limite du délai de prescription de 4 ans, prévu à
l’article 232 du CGI, en faveur du contribuable qui se trouve surtaxé par suite d’erreurs matérielles de son propre
fait ou du fait de l’administration, ou en présence d’un faux ou d’un double emploi.
- Le ministre chargé des finances ou la personne déléguée par lui à cet effet peut accorder à la demande du
contribuable, au vu des circonstances invoquées, remise ou modération des majorations, amendes et pénalités
prévues par la législation en vigueur.
La remise gracieuse : si le contribuable peut justifier d’une situation financière délicate ou d’une baisse de
revenus conséquente par rapport à l’année précédente, l’administration peut lui accorder une remise du montant
d’impôt à payer.

EXERCICE 1 : (Taxation d’office pour infraction aux dispositions relatives au droit de contrôle)
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ATLAS est une SARL marocaine, créée en 2008 au capital de 1 500 000 entièrement libéré, exerçant
une activité industrielle et dont l’exercice coïncide avec l’année civile. On relève les données
suivantes :

 pour l’exercice 2014 : Base de la CM = 3 500 000 DH / RF = 500 000 DH


 pour l’exercice 2015 : Base de la CM = 1 500 000 DH / RF = 100 000 DH

 Le 04/07/2016 : la société a reçu une notification auprès de l’administration fiscale, en lui


informant qu’elle fera l’objet d’un contrôle fiscal qui va durer 3 mois, pour la période allant
du 20/07/2016 au 19/10/2016, et que l’impôt concerné par ce contrôle est principalement
l’impôt sur société.
 Le 20/07/2016 : l’entreprise a refusé de se soumettre au dit contrôle sans donner aucune
justification à l’administration fiscale.
 La société vous consulte pour savoir les procédures que l’administration fiscale suit dans tel cas.

 Le 22/07/2016 : En effet, la société a reçu une notification auprès de l’administration fiscale


qui lui accorde un délai de 15 jours, à compter du jour de la réception de cette notification,
pour se soumettre au contrôle.
 Le 07/08/2016 : L’entreprise n’est pas encore prête pour se soumettre au dit contrôle
 La société vous consulte pour savoir les conséquences et les sanctions qu’elle peut subir

 Le 10/08/2016 : Elle a reçu une 2ème notification qui précise qu’elle a été sanctionnée d’une
amende de 2000 DH, et que l’administration fiscale lui accorde un 2ème délai de 15 jours, à
compter du jour de la réception de cette notification, pour s’exécuter.
 Le 25/08/2016 : L’administration fiscale a informé l’entreprise qu’elle a été imposée d’office
et des bases d’imposition qu’elle a évalué et de l’application de l’astreinte journalière de
100 DH par jour de retard dans la limite de 1000 DH.
 Base de la cotisation minimale (évaluée) ............. 3.500.000 DH
 Résultat évalué ......................................................... 500.000 DH
 Le 10/09/2016 : l'administration fiscale a émis un rôle au nom de la société par suite d'une
taxation d'office opérée en application de l'article 172 du C.G.I. Les droits simples et
amendes s'élèvent à :
 Base de la cotisation minimale (évaluée) ............. 3.500.000 DH
 Cotisation minimale 3.500.000 x 0,50 % .................. 17.500 DH
 Résultat évalué ......................................................... 500.000 DH
 Droits simples : 500.000 x 20 % ................................ 100.000 DH
 Amende …………………………………………………….……………… 2.000 DH
 Astreinte journalière (100*16) ..………………………………… 1.000 DH

EXERCICE 2 : (Taxation d’office pour défaut de déclaration du résultat fiscale)


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ABC est une SARL marocaine, créée en 1998 au capital de 5
000 000 DH, entièrement libéré, exerçant une activité industrielle et dont l’exercice coïncide avec
l’année civile. Elle nous a communiqué les données suivantes :

 pour l’exercice 2014 : Base de la CM = 1 500 000 DH / RF = 500 000 DH


 pour l’exercice 2015 : Base de la CM = 1 000 000 DH / RF = - 400 000 DH
 pour l’exercice 2016 : Base de la CM = 2 500 000 DH / RF = 900 000 DH

 Le 31/03/2017 : la société n’arrive pas à faire sa télé-déclaration du résultat fiscal pour


l’exercice écoulant à cause d’une mal organisation au niveau du service comptable.
 La société vous consulte pour savoir les procédures que l’administration fiscale suit dans un tel
cas.

 Le 04/04/2017 : En effet, l’entreprise a reçu une lettre auprès de l’administration fiscale qui
lui rappela de l’obligation de produire sa déclaration, en lui accordant un délai de 30 jours à
compter du jour de la réception de ladite lettre pour s’exécuter.
 Le 03/05/2017 : malgré la pression pratiquée par la Direction Générale et les efforts du
service comptable, ce dernier n’a pas pu produire la déclaration dans le délai accordé.
 La société vous consulte pour savoir les conséquences et les sanctions qu’elle peut subir.

 Le 06/05/2017 : Elle a reçu une 2ème notification dans laquelle l’administration lui informe
des bases qu’elle a évaluées et sur lesquelles elle sera imposée d’office si elle n’effectuera
pas sa télé-déclaration dans un deuxième délai de 30 jours, suivant la date de réception de
cette notification. Les bases ont été évaluées comme suit :
 Base de la cotisation minimale (évaluée) ............. 1.500.000 DH
 Résultat évalué ......................................................... 500.000 DH

 Le 06/06/2017 : L’entreprise a préféré qu’elle soit imposée d’office sur les bases que
l’administration a évalué et donc refuse de faire sa déclaration dans ce deuxième délai.
 Le 09/06/2017 : l'administration fiscale a émis un rôle au nom de la société par suite d'une
taxation d'office opérée en application de l'article 172 du C.G.I. Les droits simples et la
majoration s'élèvent à :

- Base de la cotisation minimale (évaluée) (H.T.V.A.) ............. 1.500.000 DH

- Cotisation minimale 1.500.000 x 0,50 % ..................................... 7.500 DH

- Résultat évalué ......................................................................... 500.000 DH

- Droits simples : 500.000 x 20 % ................................................ 100.000 DH

- Majoration 20 % ....................................................................... 20.000 DH


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EXERCICE 1 :
ELEMENT REINTEGRATION DEDUCTION
Résultat avant impôt : 1 305 353 -
LES PRODUITS :
Vente a terme : RAS selon N.C. 717 Tome1 p :91 ‘’cette forme
de vente ne suspend pas l’engagement dont il retard seulement
l’exécution . ce type de vente c’est la livraison au client de la - -
marchandise ou du produit qui constitue te transfert de la
propriété ‘’
Facture du 20/02/2016 : RAS même si la marchandise n’est pas
encore livrée, l’établissement de la facture, rend
obligatoirement l’inscription de la vente, le montant - -
correspondant devrait figurer dans les produits ‘’N.C. 717
Tome1 p :91 ‘’
La facture de vente sous condition résolutoire : déduction du
montant de retour de la marchandise selon N.C. 717 Tome1 p
:91’’ la vente est réputée réaliser dés lors que la marchandise a
50 000
été livré au client , mais cette vente ne sera définitive que si les -
client acceptent la marchandise lors de sa revente . En cas de
réalisation de l’événement prévue par la condition, le vendeur
doit régulariser le retour’’.
Vente avec clause de rachat (vente à réméré) :RAS selon N.C.
717 Tome1 p :91 ‘’le vendeur se réserve de droit de racheter
l’objet dans un certain délai en remboursant le prix principal et
- -
les frais d’acquisition . Cette vente doit obligatoirement donner
lieu a l’établissement d’une facture dès le transfert de la
propriété ‘’.
Vente avec clause de réserve de propriété :à déduire selon N.C.
717 Tome1 p :93 ‘’le vendeur demeure propriétaire des
marchandises jusqu’au paiement intégral du prix par
l’acquéreur, la vente ne devient donc définitive que lorsque le
150 000
transfert du propriété se réalise . Les sommes versés par -
l’acheteur avant la réalisation du transfert sont considérés
comme simples avances sur commande en cours et ne
constitue pas de ce fait des produits de l’exercice de leur
encaissement ‘ .
Vente de machine de production (ECP)
imposable d’une manière extra comptable selon N.C.717
Tome1 p : 108 ‘’en ce qui concerne les écarts de conversion
passif qui sont comptabilisés au niveau du bilan de la société et
10 000 20 000
qui sont relatifs aux augmentations des créances ou aux
diminutions des dettes libellés en monnaie étrangers . Ils sont
évalués a la clôture de chaque exercice selon le dernier cours
de changes’’.
Vente d’un matériel franco de port :à déduire . Car il s’agit
- 66 000
d’une arrivée non encore livrée
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Vente d’un produit avec condition de départ usine : le transport


est assuré par le client, dès que la sortie de la marchandise des - -
mains du vendeur . la marchandise est considérée livrée
Produit de participation : à déduire abattement de 100 % selon
- 200 000
l’article 6 I C 1° p :7 du Code Général des impots
Intérêt de bon de caisse comptabilisé a leur montant net : ces
produits doivent être comptabilisés à leur montant brut, on
24 000 -
réintègre le montant de la retenu à la source [(96 000/0,8)-96
000]=24 000
Boni de liquidation d’une filiale : à déduire abattement 100%. - -
Produit de cession des actions cotées et non cotées en bourse :
- -
RAS
Encaissement d’un bénéfice provenant d’une activité exercé en
France : à déduire car il existe une convention de non double - 105 500
imposition
Variation du stock de produits finis évalué par la méthode LIFO
: l’évaluation du stock doit être figurée par la méthode FIFO et 100 000 80 000
non LIFO selon CGNC.
Subvention d’exploitation non encore reçu : à déduire selon
article 9 du CGI et les explications de N.C.717 Tome1 p : 105 ‘’
les subventions reçus sont rattachées à l’exercice au cours 200 000
duquel ils ont été perçu. Ils sont retenues pour le calcul de la
CM dudit exercice ‘’
Revenu locatif d’un immeuble non affecté a l’exploitation : ces
produits sont imposable selon N.C.717 Tome1 p : 106 et on
70 000
déduit la partie non rattaché a l’exercice 110 000*7/11=70 000
.
Reprise sur provision pour dépréciation : RAS, ‘’la reprise est un
produit imposable puisqu’il permet de reprendre la provision
- -
ou l’amortissement antérieurement constaté selon N.C.717
Tome1 p : 107’’.
Subvention d’investissement : seule la reprise de 1/5 est
imposable selon l’article 9 du CGI ‘’concernant les subventions,
10 000 50 000
la société peut les répartir sur la durée d’amortissement du
bien financé par la dite subvention ‘
LES CHARGES
-
Acquisition d’un logiciel de comptabilité : à réintégrer et à
24 000
immobiliser.
Variation des stocks de matières 1ères : RAS la méthode CMUP
- -
est admise par le CGNC.
Achat de fourniture de bureau en espèce : le montant 9000
(HT) =10 800 (TTC) dépasse le plafond de 10 000 dhs selon 667
l’article 11 II du CGI on réintègre (10 800-10 000)/1,2=666,67
Entretien et réparations : RAS selon la N.C.717 Tome1 p : 135
‘’Les charges engagées ayant pour effet de maintenir
(entretien) ou de remettre en état normal d'utilisation
(réparations) les immobilisations, sans en augmenter la valeur,
constituent des charges d'exploitation’’.
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Contravention suite à une verbalisation : à réintégrer selon


l’article 11 I du CGI ‘’ Ne sont pas déductibles du résultat fiscal
les amendes, pénalités et majorations de toute nature mises à
la charge des entreprises pour infractions aux dispositions 700
législatives ou réglementaires, notamment à celles commises
en matière d’assiette des impôts et taxes, de paiement tardif
desdits impôts et taxes, de législation du travail..’’
ECA relatif a une augmentation des dettes : déductible d’une
66 000
manière extra comptable
Prime d’assurance-vie sur la tête de ses dirigeants :les primes
devient des charges déductibles lorsque l’événement assurer
par l’assureur se réalise d’après N.C.717 Tome1 p :135 ‘’en cas
de décès de l'assuré, le capital versé à la société n'en constitue 200 000
pas moins un produit passible de l'impôt, à concurrence de la
différence entre le montant du capital et le montant des primes
versées en exécution du contrat.’’
Dons versés aux œuvres sociaux : déductible dans la limite de
2/1000 (HT) selon l’article 10 du CGI 15 732 000*2/1000=31 39 600
464 dhs donc on réintègre 71064-31464=39600 dhs
Dons octroyés a l’université El-Akhawayn : RAS ,c’est une
établissement reconnu d’utilité public selon l’article 10 I B 2° du
CGI
Provision pour dépréciation d’un client en (TTC) on réintègre le
4000
montant de la TVA
Indemnité de départ a la retraite : à réintégrer car c’est une
provision non déductible, ne satisfait pas aux conditions de 40 000
provision ‘’éventuel et non probable, il n y a pas de risque ‘’
Location d’une voiture pour une période de 2 mois non
renouvelable :RAS charge déductible selon l’article 10 I F 1° du
CGI ‘’ Lorsque lesdits véhicules sont utilisés par les entreprises
dans le cadre d’un contrat de crédit-bail ou de location, la part
de la redevance ou du montant de la location supportée par
l’utilisateur et correspondant à l’amortissement au taux de 20%
par an sur la partie du prix du véhicule excédant trois cent mille
(300 000) dirhams, n’est pas déductible pour la détermination
du résultat fiscal de l’utilisateur. Toutefois, la limitation de
cette déduction ne s’applique pas dans le cas de location par
période n’excédant pas trois (3) mois non renouvelable.’’
Tantièmes spéciaux : RAS, déductible car sont considérés
comme charges salariales.
Provision pour dépréciation d’un terrain : RAS selon les
explications de N.C.717 Tome1 p :160
Frais d’acquisition des TP : à réintégrer et à immobiliser 25 000
Facture de frais de mission et réception comptabilisée (HT) :a
déduire le montant de la TVA puisque c’est une TVA non
2400
récupérable
12 000*0,2=2400
Provision pour taxe professionnelle (2015) : provision de 2016
38 000
est déductible car la taxe ellemême déductible se rapporte a
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l’exercice et non encore mis en recouvrement ‘’l’accessoire suit


le principale ’’. Toutefois, la provision de 2015 n’est pas
déductible ne se rapporte pas a l’exercice
Charges d’intérêts : i=80 000 et CCA=80 000/tx(i)=80 000/5%=1
600 000 dhs
CCA=4*part du capital
Part du capital=CCA/4
Part du capital=1 600 000/4=400 000 dhs
62 000
1 200000*5%=60 000 .
Dépassement du taux d’intérêt :
400 000*(5% -4%)*6/12=2000
Donc on réintègre 60 000+2000=62 000 dhs
TOTAL : 1 683 320 1 379 900

Résultat fiscal brut = 1 683 320 – 1 379 900 = 303 420


Déficits fiscaux non imputés :
Déficit fiscal de l’exercice 2011= 340 500
Déficit fiscal de l’exercice 2012= 119 500
Déficit fiscal de l’exercice 2013= 10 900
Déficit fiscal de l’exercice 2014= 104 000
Déficit fiscal de l’exercice 2015= 109 020
Amortissements différés de l’exercice 2011= 185 000
Amortissements différés de l’exercice 2012=185 000
Déficits fiscaux imputables sur 2016 à hauteur de 303 420 :
Déficit fiscal de l’exercice 2011 : non imputable pour cause de prescription quadriennal.
Déficit fiscal de l’exercice 2012 à hauteur de 119 500
Déficit fiscal de l’exercice 2013 à hauteur 10 900
Déficit fiscal de l’exercice 2014 à hauteur 104 000
Déficit fiscal de l’exercice 2015 à hauteur 69 020
Total des déficits fiscaux imputés sur 2016 = 303 420
Résultat fiscal net = 303 420 – 303 420 = 0
Reliquat des déficits non imputés :
Déficit fiscal de l’exercice 2015 à hauteur de 40 000
Cumul du déficit sur amortissement différé = 185 000 + 185 000 = 370 000
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EXERCICE 2 :
1- Liquidation de l’impôt de 2016 :

a) Impôt exigible sous forme d’acomptes :


Exercice de référence = 2015 ( D’après l’article 170 du CGI)
• Impôt du = 675 000dh
• Acompte provisionnel = 675 000/4 = 168 750dh par acompte provisionnel
Ces acomptes sont à payer au plus tard le 31/03/2016 , 30/06/2016 ,30/09/2016 et le 31/12/2016.
b) Impôt du de 2016
• Résultat fiscal net = 800 000dh
• Donc : IS calculé = 160 000dh (taux = 20%)
• Cotisation minimale = 26 900 000 * 0,5% = 134 500dh
• Donc Impôt du = Impôt calculé = 160 000dh
c) Régularisation :
• Impôt du = 160 000dh
• Acomptes provisionnels versés = 675 000dh
Donc on dégage un excédent de versement de 515 000dh qui va servir de base pour l’imputation de
l’impôt et des acomptes provisionnels des années à venir.
2- Liquidation de l’impôt de 2017 :
a) Impôt exigible sous forme d’acomptes :
Exercice de référence = 2016
• Impôt du = 160 000dh
• Donc acompte provisionnel = 160 000/4 = 40 000dh par acompte
provisionnel
Excédent de versement = 515 000dh
Imputation du 1er acompte : 40 000dh
Reliquat après imputation = 475 000dh
Imputation du 2ème acompte : 40 000dh
Reliquat après imputation = 435 000dh
Imputation du 3ème acompte = 40 000dh
Reliquat après imputation = 395 000dh
Imputation du 4ème acompte : 40 000dh
Reliquat après imputation = 355 000dh
b) Impôt du de 2017 :
• Résultat fiscal net = 900 000h
• Donc : IS calculé = 180 000dh (taux= 20%)
• Cotisation minimale = 24 000 000 * 0.5% = 120 000dh
• Donc : Impot du = IS calculé = 180 000dh
c) Régularisation :
• Impôt du = 180 000dh
• Acomptes provisionnels versés = 160 000dh
Donc on dégage un complément de paiement de 20 000dh, qui serait imputé du reliquat d’excédent
de versement.
Reliquat après imputation du complément = 355 000 – 20 000 = 335 000dh.
3-Liquidation de l’impôt de 2018
a) Impôt exigible sous forme d’acomptes :
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Exercice de référence = 2017
• Impôt du = 180 000dh
• Donc : Acomptes provisionnels = 180 000/4 = 45 000dh par acompte
provisionnel.
Reliquat d’excédent de versement = 335 000dh
Imputation du 1er acompte provisionnel : 45000 dh
Reliquat après imputation = 290 000dh
Imputation du 2ème acompte provisionnel : 45 000dh
Reliquat après imputation = 245 000dh
Imputation du 3ème acompte provisionnel : 45 000dh
Reliquat après imputation = 200 000dh
Imputation du 4ème acompte provisionnel : 45 000dh Reliquat après imputation du 4ème acompte =
155 000dh.
b) Impôt du de 2018 :
• Résultat fiscal net = 1 200 000dh
• Donc : IS calculé = 360 000dh (taux = 30%)
• Cotisation minimale = 29 000 000 * 0.5% = 145 000dh
• Donc : Impôt du = Impôt calculé = 360 000dh
c) Régularisation :
• Acomptes provisionnels versés = 180 000dh
• IS du = 360 000dh
Donc on dégage un complément de paiement de 180 000dh.
Ce complément sera imputé a hauteur de 155 000Dh via le reliquat d’excédent de paiement, et le
solde sera acquitté au receveur du trésor au plus tard le 31/03/2019.
4-Traitements fiscaux et conséquences de cette décision :
a) Impôt exigible sous forme d’acomptes :
Exercice de référence : 2018
• Impôt du = 360 000dh
• Donc : Acomptes provisionnels = 360 000/4 = 90 000dh par acompte
provisionnel
 1er acompte provisionnel = 90 000dh, à verser au plus tard le 31/03/2019.
 2ème acompte provisionnel = 90 000dh, à verser au plus tard le 30/06/2019.
D’après l’article 170 du CGI, la société qui estime que le montant d’un ou plusieurs acomptes
versés au titre d’un exercice est égal ou supérieur à l’impôt dont elle sera finalement
redevable pour cet exercice, peut se dispenser d’effectuer de nouveaux versements
d’acomptes en remettant à l’inspecteur des impôts du lieu de son siège social ou de son
principal établissement au Maroc, quinze jours avant la déclaration datée et signée,
conforme à l’imprimé-modèle établi par l’administration.
 Dans notre cas, la procédure à engager et alors la demande de suspension des versements
des 3èmes et 4èmes acomptes, vu que les deux premiers acomptes sont supérieurs ou égal à
l’impôt dont la société serait finalement redevable. Le délai de cette procédure est au moins
15jours avant le délai du 3ème acompte provisionnel, soit le 15/09/2019.
b) Régularisation :
• Acomptes provisionnels versés = 180 000dh
• Impôt du = 200 000dh
On dégage donc un complément de paiement, a verser au plus tard le 31/03/2020.
• Calcul de la variation de l’impôt :
Variation de l’impôt = (200 000 – 180 000)/180 000 = 11,11% > 10%
D’après l’article 170 du CGI : « Si lors de la liquidation de l’impôt, il s’avère que le montant de l’impôt
effectivement du est supérieur de plus de 10% à celui des acomptes versés, la pénalité et majorations
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prévues à l’article 208 sont applicables aux montant des
acomptes provisionnels qui n’auraient pas été versés aux échéances prévues. »
D’après l’article 208 du CGI : « Une pénalité de 10% et une majoration de 5% pour le 1er mois de
retard et de 0,5% par mois ou fraction de mois supplémentaire est applicables. »
Les explications de la circulaire 717 tome 3 page 99 nous ajoutent que : Si lors de la liquidation de
l’impôt, il s’avère que le montant de l’impôt effectivement du est supérieur de plus de 10% à celui
des acomptes versés, l’article 170 du CGI prévoit l’application d’une sanction aux montants des
Acomptes Provisionnels qui n’auraient pas été versés aux échéances prévues.
Cette sanction est constituée par la pénalité et la majoration prévues à l’article 208 du CGI, à savoir :
• La pénalité de 10% ;
• La majoration de 5% pour le 1er mois de retard ;
• Et la majoration de 0,5% par mois ou fraction de mois supplémentaires.
En effet, la pénalité et la majoration précitée s’applique à la différence entre le montant
de l’impôt définitif du à la fin de l’exercice et le montant des acomptes versés, compte tenu du
calendrier des acomptes qui aurait été respecté. En d’autres termes, la majoration de retard est
calculée pour le mois ou la fraction de mois allant de la date d’échéance de l’acompte non versé
jusqu'à la date de l’émission du rôle.
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EXERCICE 3 :
Exercice 2016
A- Impôt exigible sous forme d’acomptes 2016
Exercice de référence 2015
Exercice 2015 est un exercice déficitaire :
CM= (1800000+80000)*0.5%=9400dh.
Donc l’impôt du=9400dh.
AP=9400 /4=2350dh ces acomptes sont à payer au plus tard le 31 /03 30/06 30/09 31/12/ 2016.
B- Impôt dû de 2016 :
RF brut =-102000.
IS=0.
CM= (2100000+125000)*0.5%=11125dh.
C- Régularisation :
Impôt du=11125
AP=9400.Donc c’est un complément à payer 1725 au plus tard le 31/03/2017.
selon l’article 144 –B- la base de calcul de la CM est constitué par le montant (HT) sur la VA des
produits suivants : CA et les autres produits d’exploitation visés à l’article à l’article 9ci dessous :les
produits financiers visé à l’article 9.
Les subventions et dons reçu de l’Etat des collectivités locales et des tiers figurant parmi les produits
d’exploitation visé à l’article9 ou les produits non courants visé à l’article 9.
Exercice 2017 :
A- Impôt exigible sous forme d’acomptes : Exercice de référence 2016
Impôt du=11125.
AP=11125/4=2781.25 à payer au plus tard le 31/06 30/06 30/09 31/12 2017.
B- Impôt du 2017
RF brut 425000 va servir à l’imputation des déficits antérieurs :
Déficit (2015)=265000 reliquat=160000dh.
Déficit(2016)=102000 reliquat=58000dh.
Calcul du résultat fiscal correspond à l’export :
RF=58000*(1850000)/ (4100000+189000) =25017.5
RF local= 58000-25017.5=32982.5
IS= 32982.5*10%+25017.5*0%=3298.25 CM= (2250000+189000)*0.5%=12195dh
Donc l’impôt du =12195dh.
Selon l’article 6-B exonération suivie de l’imposition réduite :les entreprises exportatrices de
produits ou services à l’exclusion des entreprises exportatrices des métaux de récupération qui
réalisent un CA à l’exportation bénéficient pour le montant CA :exonération total de l’impôt sur les
sociétés pendant une période de 5ans consécutifs qui court à compter de l’exercice au cour duquel
1er opération d’exportation a été réalisé.
C- Régularisation :
Impôt du=12195dh
AP=11125 donc un complément de 1070à payer au plus tard le 31/03/2018.
Exercice 2018 :
A- Impôt exigible sous forme d’acomptes 2018 :
Exercice de référence 2017 :
RF net =58000dh.
IS calculé= (32982.5*10%) + (25017.5*10%)
IS calculé=5800.
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D’après la note circulaire 721 page 5 les sociétés imposés au taux
réduit 17.5%prévu à l’article19 du CGI peuvent également bénéficier du taux de 10% lorsque réalise
un bénéfice fiscale inférieur ou égale à 300000dh.
CM = (4100000+189000)*0.5%=21445dh.
L’impôt du est la CM=21445dh.
AP=21445/4=5361.25 ces acomptes sont à payer au plus tard le 31/03 30/06 30/09 et 31/12/2019.
B- Impôt du 2018 :
RF net =689000.
RF correspond à l’export=689000*(2450000)/(6800000+250000)=239440dh.
RF correspond au local= 689000-239440=449560dh.
IS=449560*20% + 239440*17.5% = 131814dh.
CM= (6800000+ (250000*0.8))*0.5%=35000.
IS supérieur à la CM donc l’impôt c’est l’IS. C- Régularisation ;
Impôt du=131814.
AP=21445. Donc c’est un complément de paiement de 110369 doit etreverser au plus tard le
31/03/2019.
Exercice 2019 :
A- Impôt exigible sous forme d’acomptes :
Exercice de référence : 2018
Impôt du= 131814 donc AP=131814/4=32953.5 doit être à payer au plus tard le 31/03 30/06 30/09
31/12/2020.
B- Impôt du de 2019 :
RF net=1289500.
RF correspond à l’export=1289500*(3245000)/ (8625000+360000)=465713.
RF correspond au local=1289500-465713=823782.
IS=823782*30% + 465713*17.5%= 328635.
CM= (8625000+ (360000-90000))*0.5%=44475.
Impôt du=328636.
C- Régularisation :
IS du=328636.
AP=131814. Donc c’est un complément de paiement doit être versé au plus tard le 31/03/2020.
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EXERCICE 4 :

1) le calcul du bénéfice forfaitaire et le revenu minimum ainsi que l’IR dû :

 Bénéfice forfaitaire :
 Selon l’article 40 du CGI, page 72 :
le bénéfice forfaitaire=CA*coefficient + éléments additifs1
Pour l’activité1 : On a CA=960000DH
Coefficient du CA=15% (selon l’annexe du code général des impôts 2016, page 371).
Eléments additifs =0
Donc bénéfice forfaitaire1 =960000*15%=144000 DH.
 Pour l’activité2 : On a CA=225000DH
Coefficient du CA=20%(CGI page 376)
Donc bénéfice forfaitaire2= 225000*20% = 45000DH
Ainsi, le total bénéfice forfaitaire =144000+45000=189000 DH

 Revenu minimum :
Selon l’article 42 du CGI page 74 :
Le revenu minimum=valeur locative*coefficient + éléments additifs
 Activité1 : revenue minimum1 =20000*1.5 = 30000 DH
 Activité2 : revenu minimum2 =30000*3 = 90000 DH
Ainsi, le Revenu minimum total=30000+90000=120000 DH .

 L’entreprise sera alors imposée suivant les bases du bénéfice forfaitaire, puisque on a
trouvé un bénéfice forfaitaire qui est supérieur au revenu minimum (1890000>120000).

 L’IR dû :
Selon l’Article 73 du CGI page 106 :
l’IR à payer = bénéfice forfaitaire*taux – somme à déduire
l’IR à payer =189000*38%-24400 = 47420 DH.
2) M. SALIM est soumis aux règles régissant le cas de pluralités d’activités, selon lesquelles, on
procède à la vérification de deux critères (la non réalisation d’au moins un suffit):
Critère 1 : le chiffre d’affaires réalisé dans chacune des professions exercées n’excède pas la limite
retenue pour chacune d’elles2.

 Activité 13 : CA1= 960.000 dh est inférieur au seuil qui lui correspond soit 1.000.000 dh ;
 Activité 24 : CA2= 225.000 dh est inférieur au seuil qui lui correspond soit 250.000 dh.

=> D’où le premier critère est vérifié5.

1
Il s’agit de : plus-values et indemnités + subventions et dons reçus.
2
Note circulaire 717 tome 1, page 286.
3 Activité1 : fabricant d’encre (industrielle).
4 Activité 2 : imprimeur typographe (prestation de service).
5 Art 41 du CG1 page 73.
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Remarque : s’il n’y avait qu’une seule activité, on se contenterait
de cette première vérification, chose qui est évidente, puisque le deuxième critère sert en principe à
déterminer parmi plusieurs activités exercées par le contribuable celle qui est principale.
Critère 2 : le chiffre d’affaires total réalisé dans les professions exercées, n’excède pas la limite
retenue pour la profession exercée à titre principal6.

=> Détermination de l’activité principale :


Activité1 : industrielle 960000/1000000=0.96
Activité2 : prestation de service 225000 /250000=0.9

L’activité principale est l’activité1 soit la fabrication d’encre.


Par ailleurs, nous avons la somme des CA=960000+225000=1185000DH qui est supérieur au seuil de
l’activité principale 1.000.000DH.
=> D’où le deuxième critère n’est pas vérifié.
Toutefois, l’option pour le régime forfaitaire reste valable tant que les deux conditions relatives aux
limites (critères) de chiffre d’affaires sont remplies. Par contre, lorsque l’une des limites ou les deux
sont dépassées pendant deux années consécutives, les revenus professionnels réalisés à compter
du 1er janvier de la troisième année sont déterminés d’après le régime du résultat net réel sauf
option pour le R.N.S. De ce fait, puisque nous n’avons d’informations sur l’exercice 2014, M. SALIM
n’est pas obligé d’abandonner le régime du bénéfice forfaitaire7.
3) En se basant sur ce qui a été dit à la question précédente, et puisque la situation de 2016 est
similaire à celle de 2015, Mr SALIM est obligé d’abandonner le régime du bénéfice forfaitaire, donc,
à compter du 1er janvier 2017, il serait imposé au RNR sauf option pour le RNS.
4) De la même manière que la question 1 :
Critère1 est vérifié parce que : 750.000dh < 1.000.000 dh et 240.000 dh < 250.000 dh.
Critère 2 pour déterminer l’activité principale :
Activité 1 : 750.000/1.000.000dh = 75%
Activité2 : 240.000/250.000dh = 96.05%
L’activité principale est celle de la prestation de services. La somme des CA des deux activités
(990.109 dh) dépasse largement le seuil de l’activité principale (250.000 dh). Ceci nous ramène au
régime net réel puisqu’il dépasse 500.000 dh qui correspond à la borne supérieure du régime net
simplifié. Nous rappelons que l’un des deux critères a été vérifié en 2015, cela revient à dire que,
pour deux exercices consécutifs, les limites ont été dépassées. M. SALIM serait soumis au R.N.R
(sans avoir droit à l’option pour le R.N.S) au titre des exercices suivants et ce dès l’exercice 2017.
EXERCICE 5 :
1- Rectifications nécessaires pour déterminer le revenu professionnel imposable :
 Détermination de l’associé principal :
Le résultat bénéficiaire réalisé par la société en nom collectif est considéré comme un revenu
professionnel de l’associé principal et imposé en son nom.
Comme était expliqué par la note circulaire 717 tome 1 page 242 : «le principal associé est celui qui
détient le plus grand nombre de parts sociales. Les parts sociales à prendre en considération
comprennent non seulement les parts qui sont la propriété personnelle de chaque associé, mais
encore celles qui appartiennent à leurs conjoints et à leurs enfants mineurs »
- Mr Kamal détient 30%, sa femme Amal détient 10% et son enfant mineur
Ahmed détient 10%.
 Donc le total de parts sociales à prendre en considération est de 50%

6
Le caractère principal d’une activité par rapport à une autre est déterminé par le rapport respectif de chaque
activité à son seuil correspondant.
7
Note circulaire 717 tome 1, page 287.
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- Mr Réda détient 50% restant du capital.
Alors puisque Mr Kamal remplisse la fonction de gérant de la Société il est qualifié d’associé
principal même s’il détient la même part que celle de Mr Réda.
 Réintégrations et déductions fiscales :
1- Dividendes reçues :
 Déduction de 20 000 DH
Explication : Ce sont des produits qui subissent une retenue à la source de 15% libératoire de l’IR et
de ce fait ils bénéficient d’un abattement à 100%.
(Article 73 du code général des impôts et note circulaire 717 tome 1 pages 192-194)
2- Dégrèvement sur impôts :
 Il s’agit d’un produit imposable RAS
Explication : Les dégrèvements accordés à la société par l’administration fiscale ne constituent des
produits non courants imposables que lorsqu’ils concernent des impôts déductibles et qui ont été
déjà déduits dans les exercices antérieurs.
(Expliqué dans la note circulaire 717 tome 1 page 113)
Or, la taxe professionnelle est une taxe déductible (note circulaire 717 tome 1 page 141)
3- Paiement de la taxe sur véhicule :
 Réintégration de 12 000 DH
Explication : Puisque le matériel est non immatriculé au nom de la société et n’appartenant pas à
elle, donc la charge lui concernant n’est pas admise en déduction.
4- Amortissement dégressif sur véhicule de tourisme :
 Réintégration de 75 000 DH
Explication : Les voitures de tourisme ne bénéficient pas de l’amortissement dégressif (Article 10 du
C.G.I). La partie d’amortissement admise en déduction est celle relative à la dotation aux
amortissements linéaires ne dépassant pas 60 000 DH par an et par véhicule.
Durée d’utilisation du véhicule est de 6 mois, donc la fraction déductible est de :
60 000 * 6/12 = 30 000 DH
5- Frais relatifs à la construction d’un entrepôt en cours :
 Réintégration de 402 320 DH
Explication : Il s’agit des frais relatifs à l’entrée d’un élément de bilan. Or, selon la condition de
déductibilité des charges « incidence », ne sont pas déductibles les dépenses qui ont pour effet
l’entrée d’un élément immobilisé dans l’actif. (Note circulaire 717 tome 1 page 126)
6- Frais de transport :
 Réintégration de 240 DH
Explication : Selon la condition de causalité, les charges doivent de rapporter directement à la
gestion et être exposées dans l’intérêt de l’entreprise. Or, la charge en question a été engagée au
profit de la fille du gérant et n’ayant aucune relation avec l’activité de la société (Note circulaire 717
tome 1 page 126).
On réintègre le montant TTC puisque la charge a été enregistrée en comptabilité avec son montant
TTC (TVA sur transport ferroviaire 20%).
7- Rémunération du personnel :
 Réintégration de 65 000 DH
Explication :
- Pour Mr Kamal : sa rémunération n’est pas une charge déductible puisqu’il s’agit de la
rémunération de l’associé principal.
- Pour Mr Réda, Souad et Jamal : leur rémunération constitue une charge déductible puisqu’il
s’agit de la contrepartie d’un travail effectif au sein de la société.
(Article 35 du code général des impôts et Note circulaire 717 tome 1 page 141)
8- Intérêts rémunérant les comptes courants d’associé :
 Réintégration de 6 000 DH
Explication :
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- Pour Mr Kamal : Les intérêts rémunérant le compte
courant de l’associé principal ne sont pas déductibles.
- Pour Mr Réda : puisque les conditions suivantes sont satisfaites, à savoir :
 Le capital est entièrement libéré.
 Le taux appliqué est inférieur à celui fixé par le ministre des finances.
 Et la part de Mr Réda dans le capital est supérieure au montant inscrit dans son
compte courant.
 Donc les intérêts rémunérant son compte courant constituent des charges déductibles.
9- Locations et charges locatives :
 Réintégration de 6 000 DH
Explication : Le loyer est versé à l’associé principal, donc c’est une charge non déductible.
 Détermination du résultat fiscal imposable :
 Résultat fiscal Brut :
RFB = Bénéfice de l’exercice + Réintégrations – Déductions
On a :
Bénéfice = 520 340 DH
Somme réintégrations = 566 560 DH
Somme déductions = 20 000 DH
RFB = 520 340 + 566 560 – 20 000 = 1 066 900 DH
RFN = RFB – Déficits reportables
On a : Déficit de l’année 2015 = 371 900 DH
RFN = 1 066 900 – 371 900 = 695 000 DH
* Ce Résultat fiscal net représente un Revenu global imposé au nom de l’associé principal.
 Revenu Net Imposable :
RNI = RGI – Déductions sur Revenu global imposable
 Déductions sur RGI :
Le montant de la marge locative définie dans le cadre d’IJARA MOUNTAHIYA BITAMLIK payé par Mr
Kamal, en vue d’acquisition d’un logement à usage d’habitation principale, dans la limite de 10% du
RGI.
 Puisque ce logement n’est pas affecté à son habitation principal durant la période de location
allant de 1er Janvier jusqu’au 31 décembre 2016. Donc Le montant de la marge locative concernant
cette période n’est pas déductible.
(Article 28 du code général des impôts et Note circulaire 726 page 7)
Donc Le RNI = 695 000 DH
2- Calcul de l’IR dû par Mr Kamal :
IR dû = RNI * Taux d’imposition – La somme à déduire
= 695 000 * 38% - 24 400
= 239 700 DH – Déductions sur IR
Mr Kamal a 5 personnes à sa charge, sa femme et ses 4 enfants, Trois parmi eux donnant droit à
déduction puisque son fils Jamal est salarié et son salaire dépasse 30 000 DH par an.
Donc :
IR = 239 700 – 4* 360
= 238 260 DH
* La Cotisation minimale (CM) :
CM = (CA + produits d’exploitation + produits financiers – Dividendes) * 0,5%
= (10 000 000 + 5 000 000 + 400 000 – 20 000) * 0,5%
= 76 900 DH
On a CM < IR
Donc IR à Payer = 238 260 DH
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EXERCICE 6 :
En vertu de l’article 70 du CGI :

Le profit net de cession visé à l’article 66-II est calculé par référence aux cessions effectuées
sur chaque valeur ou titre. Il est constitué par la différence entre :
le prix de cession diminué, le cas échéant, des frais supportés à l’occasion de cette cession,
notamment les frais de courtage et de commission;
et le prix d’acquisition majoré, le cas échéant, des frais supportés à l’occasion de cette
acquisition, notamment les frais de courtage et de commission.

1/
prix d’acquisition : 400 x 200 = 80 000
Frais d’acquisition : 80 000 x 0.2% = 160
Prix de cession : 190 x 400 = 76 000
Frais de cession : 76 000 x 0.2% = 152
Profit imposable : (76 000 – 152) – (80 000 + 160) = - 4312dh
On constate que cette cession résulte une moins-value de 4312dh, selon le même article : Les
moins-values subies au cours d’une année sont imputables sur les plus-values de même nature
réalisées au cours de la même année.

2/
Prix d’acquisition des actions : (300 x 150) + (100 x 130) = 58 000
Total des frais d’acquisition : 58 000 x 0.1% = 58
En vertu de l’article 70 du CGI : En cas de cession de titres de même nature acquis à des prix
différents, le prix d’acquisition à retenir est le coût moyen pondéré desdits titres.

Coût moyen pondéré des actions acquises : Total prix d’acquisition


Total action
58 000 / 400 = 145
-
Prix d’acquisition des actions cédées : 300 x 145 = 43 500
-
Frais d’acquisition : 43 500 x 0.1% = 43.
Prix de cession des actions cédées = 300 x 200 = 60 000
Frais de cession = 60 000 x 0.1% = 60
Profit réalisé = (60 000 – 60) – (43 500 + 43.5) = 16 396.5 arrondi à 16 400 Il existe un profit
dans cette cession donc on va imputer le moins valus de la cession précédant
Profit imposable = 16 400 – 4312 = 12 088
Selon l’article 73 .II . C. 1. A : le taux à appliquer pour ce profit est de 15% Montant de la retenue à
la source = 12 088 x 15% = 1813.2dh

3/
Total des cessions : (40 x 105) + (60 x 120) = 11 400
Frais de cessions : 11 400 x 0.1% = 11.4
Prix d’achat : 100 x 110 = 11 000
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Frai d’acquisition : 11 000 x 0.1% = 11
Profit imposable : (11 400 – 11.4) – (11 000 + 11) = 388.6 arrondi à 390
En vertu de l’article 73.II.F.2 le taux à appliquer est de 20%
Impôt du = 390 x 20% = 78
Selon l’article 84 .I ce montant ne subira pas une retenue à la source, mais il doit être déclaré par Mr
Adil avant le 1er avril 2017

4/
Pour cette opération Mr Adil a reçus ces titre par donation donc on n’a pas de prix d’achat donc en
vertu de l’article 70 :
En cas de cession de valeurs mobilières et autres titres de capital et de créance acquis par donation
exonérée en vertu des dispositions du I de l’article 68, le prix d’acquisition à considérer est :
soit le prix d’acquisition de la dernière cession à titre onéreux ;
soit la valeur vénale desdites valeurs et titres lors de la dernière mutation par héritage si elle
est postérieure à la dernière cession.
-
Prix d’acquisition : 120 x 200 = 24 000
-
Prix de cession : 130 x 200 = 26 000
-
Frais de cession : 24 000 x 0.1% = 26

Profit imposable : (26 000 – 26) – 24 000 = 1974 arrondi à 1980


Montant de la retenue à la source = 1980 x 15% = 297dh

5/ Acquisition
Date d’émission : 1er Mars 2016
Date d’acquisition : 1er Mars 2016-11-13
Prix d’acquisition unitaire : 170 000
Frais d’acquisition : 680

Cession
-
Date d’émission : 1er Mars 2016
-
Date de cession : 31 Aout 2016
-
Prix de cession unitaire : 180 000
-
Frais de cession : 180 000 x 0.2% = 360 En vertu de la note circulaire 724 page 18 :

Toutefois, avant le 1er janvier 2015, pour les obligations et autres titres de créance détenus par les
personnes physiques, les prix de cession et d'acquisition s'entendent du capital du titre, exclusion
faite des intérêts courus et non encore échus aux dates desdites cession et acquisition.

A compter du 1er janvier 2015, le prix de cession et d’acquisition pour ces titres s'entend du capital
du titre, y compris les intérêts courus et non encore échus aux dates desdites cession et acquisition.

Profit de cession : [(2 x 180 000) – (360 x2)] – [(2 x 170 000) + 680]
(360 000 – 720) – (340 000 + 680)
18 600
Selon l’article 73. II. F. 2. L’impôt à appliquer est de 20%
Montant de la retenue à la source : 18 600 x 20% = 3720 dh

6/ en vertu de l’article 68 IV sont exonéré les intérêts perçus par les personnes physiques titulaires
de comptes d’épargne auprès de la caisse d’épargne nationale.
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7/ en vertu de l’article 69 Le revenu net imposable est déterminé
en déduisant du montant brut des revenus énumérés aux articles 13 et 14, les agios et les frais
d’encaissement, de tenue de compte ou de garde. 2000 x 15% = 30

8/ exonéré car tous les conditions ci-dessous sont vérifier.


En vertu de l’article 68. VI sont exonéré les intérêts servis au titulaire d'un plan d'épargne éducation
à condition que :
les sommes investies dans ledit plan soient destinées au financement des études dans tous
les cycles d'enseignement ainsi que dans les cycles de formation professionnelle des enfants à
charge ;

le montant des versements et des intérêts y afférents soient intégralement conservés dans
ledit plan pour une période égale au moins à cinq (5) ans à compter de la date de 'ouverture dudit
plan ;

le montant des versements effectués par le contribuable dans ledit plan ne dépasse pas
trois cent mille (300.000) dirhams par enfant. En cas de non-respect des conditions précitées, le plan
est clos et les revenus générés par ledit plan sont imposables dans les conditions de droit commun ;

9/ en vertus de l’article 68. V sont exonéré les intérêts servis au titulaire d'un plan d'épargne
logement à condition que :

les sommes investies dans ledit plan soient destinées à l'acquisition ou la construction d'un
logement à usage d'habitation principale ;
le montant des versements et des intérêts y afférents soient intégralement conservés dans
ledit plan pour une période égale au moins à trois (3) ans à compter de la date de l'ouverture dudit
plan ;
le montant des versements effectués par le contribuable dans ledit plan ne dépasse pas
quatre cent mille (400.000) dirhams. En cas de non-respect des conditions précitées, le plan est clos
et les revenus générés par ledit plan sont imposables dans les conditions de droit commun.

=
Or, Mr Adil épargne dans ce compte pour la construction d’une habitation secondaire ce qui
oppose la première condition d’exonération.

Montant de la retenue à la source : 1 800 x 20% = 360dh


10/

(1000 – 150) x 30% = 255dh (30% car l’identité non décliné).

11/

[2 260 – (2 260 x 1%)] x 20% = (2 260 – 22.6) x 20% = 448dh (20% non déductible c’est un crédit
d’impôt à imputer sur le montant de l’IR selon l’article 73).

Récapulation

Total de la retenue à la source sur profit payer par Mr Adil = 1 813.2 + 76.28 + 297 + 1 684 =
3870.48dh

Total de la retenue à la source sur revenue payé par Mr Adil


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300 + 360 + 255 + 448 = 1363dh
Total IR payer = 3870.48 + 1463 = 5233.4
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EXERCICE 7 :
Calcul de l’IR de monsieur Ahmed :

Salaire brut global (SBG) = 4000+1000+1500+400+600 =7500 DHS

(D’après l’article 56 du CGI)

Salaire brut imposable (SBI) = SBG _ les éléments exonérés

Les éléments exonérés (article 57 du CGI)

_ Frais de déplacement justifiés = 400

_ Allocations familiales = 600

SBI = 7500 _ (400+600) = 6500 DHS

Salaire net imposable (SNI) = SBI _ les déductions sur salaire

Les déductions sur salaire (article 59 du CGI)

_ Frais professionnel = (SBI _ les avantages)*taux

= (6500_ 0)*20% = 1300 inférieure à la limite 2500 DHS

_ Cotisation pour retraite complémentaire = 240 DHS

_ Cotisation pour sécurité sociale = 447,40 DHS

_ Cotisation pour assurance groupe = 130 DHS

Donc SNI = 6500 _ (1300 + 240 + 447,40 + 130) = 4382,6 DHS

Calcul de l’IR :

IR calculé = SNI * taux _ somme à déduire

IR calculé = 4382,6 * 20% _ 666,67 = 209,85 = 300 DHS

Donc IR à payer = IR calculé _ déduction/impôt

_ Déduction/impôt = 5 * 30 = 150 DHS

IR à payer = 300 _ 150 = 150 DHS

La déduction est de 150 DHS pour le conjoint et pour les enfants à charge, dans la limite de 2160
DHS. Le conjoint est une personne à charge quel que soit son statut. Les enfants âgées moins de 27
ans sont des personnes à charge, il en est même des enfants qui poursuivent leurs études jusqu’à
27ans ou sans limite d’âge lorsqu’ils sont invalides (article 74 du CGI).

EXERCICE 8 :
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 CALCULER L’IR A PAYER :

1ere étape : salaire brut global :

Salaire brut global= 20000+3000+4000+1000+1500+1000+600=31100 DHS

Le Salaire brut global ce sont toutes les rémunérations perçue à titre principal par la personne
physique a raison de l’exercice d’une profession salariée, qu’elle soit publique ou privée.

2eme étape : salaire net imposable :

SBI=SBG-ELEMENTS EXONERES

Les éléments exonérés sont à éliminer du calcul du SBI. Ils sont déterminés (laréférence selon l’article
57 du CGI) à savoir les éléments suivants :

 Les allocations familiales se sont des sommes d’argents octroyées par les organismes
de prévoyance sociales au profit des enfants à la charge de salariés 200 dhs pour les
3 premiers enfants et 36 pour les 3 suivants avec un plafond de 6 personnes.

 Les indemnités des sommes versées en réparation d’un dommage ou un préjudice,


en compensation de certains frais ou pour tenir compte de la valeur des services
perçus.

 Frais de nourriture le montant représentatif des frais de nourriture délivré par les
employeurs à leurs salariés afin de leur permettre de régler tout ou partie des prix
des repas dans la limite de 20dhs par salarié et par jour de travail

Toute fois ce prix ne doit pas dépasser 20% du SBI. (la référence article 57 du CGI)

 Frais de déplacement

Calcul duSBI avantdéduction des frais de nourriture :

SBI=3100-(2000+1000+600)=17500 dhs

-Plafond des frais de nourriture :

o Par rapport au salaire brut imposable : 27500*20%=5500dhs

o Par rapport à la limite de 20dhs par jour travail :20dhs*26

Donc les frais de nourriture déductible : 520 dhs

o Les frais de nourriture imposable : 1000-520 =480dhs

N.B : les frais de nourriture sont considrés comme avantage en argent

SBI = 27500-520 =26980dhs

3eme étape : salaire net imposable :

SNI= SBI – DEDUCTION SUR SALAIRE


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Déduction sur salaire :

 Frais professionnel : ces frais s’entendent de ceux de nature professionnelle qui


sont habituellement engagés par le salarié pour l’exercice normal de sa fonction ou
son emploi.

Dans le cas général , ces frais font l’objet d’une déduction forfaitaire calculée aux
taux de 20%sur le revenu brut imposable tel que montre (la référence article 56 du
CGI) , à l’exclusion des avantages en argent et en nature , avec une limite de 2500
dhs.

 Frais professionnel = (SBI-AVANTAGES EN NATURE ET EN AGENT)*20%

= (26980-(480+1500+2500 = 4500 dhs

Ce montant dépasse la limite donc on ne va déduire que 2500 dhs.

 Les avantages

 Assurance- vie

 Assurance groupe

 Cotisation CNSS

 Cotisation AMO

 Retraite complémentaire (la référence article 59 ∥ - A)

Seul les contribuables qui disposent d’un revenu salarial uniquement ont le droit à la déduction des
primes se rapportant aux contrats individuels d’assurance retraite d’une durée égale au moins a 8ans
auprès des sociétés d’assurance au Maroc et dont les prestations sont suivies aux bénéficiaires après
l’âge de 50 ans et ce dans la limite de 50% du SNI

Totale charges sociales = 1197

 Les rémunérations convenues d’avance (la référence article 59-partie ⊻)

o CALCUL DE LA LIMITE DES DEDUCTIONS DE LA REUNERATION CONVENUES D’AVANCE :

Limite = (SBI –DEDUCTION SUR REVENU)*10%

=26980-(2500+1179)*10% =2328.3 dhs

Le montant des rémunérations convenues d’avance dans notre cas ne dépasse pas la limite de 10%
du SBI

SNI= 26980-(2500+1179+1000) = 22283 dhs

4 ème étape : calcul de l’IR BRUT :

IR théorique = (SNI*TAUX)- la somme à déduire

= (22283*38%)-24400/12
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= 6434.21 dhs

5eme étape : calcul de l’IR NET

IR net = IR BRUT –DEDUCTION SU IMPOT

= 6434.21-(2*30) =6375 dhs

Les déductions sur impôt sont déterminées à partir de l’article 74/75/76 du CGI, on y trouve :

 réduction pour charges familiales

 réduction au titre de retraite de source étrangère

Les charges familiales sont fixées a 30dhs par personne et par mois avec un plafond de 180dhs. Les
personnes à charge sont le conjoint et les enfants dans la limite de 6 personnes

Les déclarations des traitements et salaires sont déterminés dans l’article 79 du CGI.
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EXERCICE 9 :
Revenu salarial :

Pension global = (5000*12)+(10000*12) = 180 000 dh

Abattement = (168000*55%)+(12000*40%) = 97 200 dh

Pension net imposable =180000 – 97200 = 82800 dh

cote part de la pension étrangère : 82800 180000

x 120000

x = 55 200 dh

Revenu professionnel :

- Résultat de la société de personne = 55 000 dh

D’après les dispositions de l’article 26 du CGI, ce résultat est considéré comme un revenu
professionnel et/ou un revenu agricole du principal associé et imposé en son nom.

Revenu de capitaux mobilier :

- Dividendes : ce sont des produits non imposables.

Selon l’article 73- III / : les prélèvements aux taux fixés pour les produits des actions, parts sociales et
revenus assimilés sont libératoires de l’impôt sur le revenu.

- Plus values sur cession des actions : article 70 du CGI

(200*250)-(200*200) = 10 000 dh

- Intérêt sur compte bloqué :

Montant brut = 13000/0.7 = 18 571,42

Retenu à la source = 18571,42-13000 = 5771,42

(le taux de la retenu à la source est de 30%, car Mr. Farid n’a pas d’identité fiscale)

Revenu foncier :

- Immeuble loué = [(4*2000*12)+(2000*5)] /2 =53 000 + 20000 (terrain 2)

= 73 000 dh

(D’après l’article 64 du CGI)

Revenu foncier imposable = 73 000 * 0,6 =43 800 dh

- Pour le premier terrain qui est exploité par Mr. Farid : son revenu est exonéré vu que son chiffre
d’affaires annuel est inférieur à 5MDH. (Article 47 du CGI)
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Cession de l’habitation principale : exonéré vue que Mr. Farid l’a
occupé pour une durée plus de 6 ans. ( Article 63-II-B )

Revenu global imposable = 82800+55000+10000+18571.42+43800 = 210 171,42

Pour la pension étrangère :

IR calculé pour le revenu global = 210 171.42*38% - 24400 = 55 465

On a : 55 465 210171,42

X 55 200

X = 14 568 dh

Abattement sur impôt = 14568 * 0,8 = 11 654,4

IR calculé = 55 465- 11 654,4 = 43811

-Déduction sociale = 360*3= 1080

- Crédit d’impôt = 5771,42

IR à payer = 43 811-(1080+5771,42) = 36 960 dh


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EXERCICE 10 :
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TVA due = TVA facturée – TVA déductible


= 94 060 – 47 904,07

= 46 155,93 DHS
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EXERCICE 11 :
1) Calcul du prorata provisoire à appliquer en 2016:

Le prorata de déduction est un rapport qui permet de déterminer la part de l’activité ouvrant droit à
déduction dans l’activité totale de l’entreprise quand cette dernière n’a pas constitué des secteurs
distincts d’activité ou lorsque certains inputs (immobilisations ou charge) sont susceptibles d’affecter
l’activité de l’entreprise dans sa globalité.

Ce pourcentage prend au numérateur l’ensemble des éléments constituant un chiffre d’affaires


ouvrant droit à déduction. C'est-à-dire les opérations soumises à la TVA, celles exonérées avec droit à
déduction énumérées par l’article 92 du CGI, ou encore le chiffre d’affaires réalisé en suspension de
la taxe (article 94 du CGI). Les éléments imposables sont pris en TTC et une TVA fictive est à ajouter
au chiffre d’affaires exonéré ou en suspension de TVA pour harmoniser les montants au niveau du
numérateur.

Au dénominateur, sont ajoutés à l’ensemble des éléments pris en considération au niveau du


numérateur les autres éléments du chiffre d’affaires de l’entreprise qui sont exonérés sans droit à
déduction ou situés hors champ d’application de la TVA.

La formule du calcul est comme suit :

 Le chiffre d’affaires réalisé au Maroc est imposable, il figure alors au numérateur. Il s’agit des
ventes de produits au Maroc, des redevances des brevets concédés aux filiales marocaines, des
ventes de déchets provenant des fabrications et de la location des ateliers équipés.

 Figure aussi au niveau du numérateur l’ensemble des éléments du chiffre d’affaires portant sur
l’exportation de biens et services. Il s’agit des ventes de produits à l’exportation, des redevances
des brevets concédés à des entreprises à l’étranger, des travaux d’études ou d’installations
réalisées pour le compte d’entreprises installées à l’étranger (Guinée). En ajoutant à cela les
ventes en suspension de la taxe à des exportateurs.

 S’ajoutent au dénominateur, en plus de tous ces éléments, les opérations exonérées sans droit à
déduction et les opérations situées hors champs d’application de la TVA. Il s’agit ici de la location
nue des immeubles et des ventes des produits n’ouvrant pas droit à déduction.

 A titre indicatif, les cessions d’immobilisations sont exclues du calcul du prorata par les
dispositions de la note circulaire 717 page 211 qui excluent aussi les indemnités d’assurance, les
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débours, subventions d’équipement reçues et les encaisses pour
le compte des tiers. (ces éléments ayant un caractère exceptionnel).

 Les subventions d’équipement n’entrent pas dans le chiffre d’affaires taxable par contre aux
subventions d’exploitations et d’équilibre.

 Les déchets neufs d’industrie suivent le sort du produit principal. Ils sont taxables si le produit
principal est taxable.

Le prorata provisoire qui sera appliqué par la société SONADEX en 2016 est :

(10.000.000+400.000+275.000+185.000) x 1,2+(6.000.000+780.000+278.600+1.500.000) x 1,2 (1)


P=
Numérateur+2.000.000+147.500

23.302.320
=
23.302.320+2.000.000+147.000

𝑃 = 91,56%

(1)
TVA fictive est relative au chiffre d’affaires exonéré avec droit à déduction et le CA réalisé en
suspension de la TVA. Elle est égale à :

(6 000 000+780 000+278 600+1 500 000) x 20%

2) Les régularisations qui s’imposent durant les années suivantes :

V.O = 500 000

TVA/facture=100 000

TVA déductible=100 000 x 91,56% = 91 560 (déduction initiale)

En 2016 :

Le prorata réellement applicable à 2016 (déterminé d’après les opérations réalisées au cours de cet
exercice) est de 73%, la variation (91,56-73) = 18,56, cette variation en baisse excède le seuil de cinq
points. Donc l’entreprise doit opérer un reversement en 2016 d’une partie de la déduction effectuée
en 2016 (Date d’acquisition).

Sur la base du prorata applicable à l’année 2016 la déduction aurait été de :

100.000 x 73 % = 73 000

Alors que la déduction initiale était de 88 680, donc le reversement est égal au cinquième de la
différence entre ces deux déductions soit :

(91,56%−73%)x 100 000


TVA à reverser à l’Etat est : =3 712
5

En 2017 :
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Le prorata définitif en 2017 est de 93% reste inférieur à cinq
points, aucune régularisation ne s’impose. Article 104 du CGI page 154.

En 2018 :

Le prorata définitif en 2018 est de 80% la variation (91,56-80)= 11,56 est supérieur à 5 centièmes
(91,56%−80%)x 100 000
donc un reversement à l’Etat égale à : = 2 312
5

En 2019 :

Le prorata réellement applicable en 2019 (déterminé d’après les opérations réalisées au cours de cet
exercice) est de 97 %.

Variation du pourcentage initiale est de (97- 91,56) = 5,44 points, cette variation en hausse excède le
seuil de 5 points.

Donc l’entreprise peut opérer une déduction complémentaire à la déduction initiale de 2016 (année
d’acquisition).

Donc la déduction complémentaire à effectuer au titre de l’exercice 2019 est égale au cinquième de
la différence entre les deux déductions (la déduction de 2019 et la déduction initiale) soit :

(97%−91,56%)x 100 000


= 1 088
5

EXERCICE 12 :
1) Calcul des prorata de déduction :

 Prorata de déduction calculé sur la base des données de 2014 et applicable provisoirement en
2015 :

(800.000+275.000+ 200.000)x 1,2+(1.200.000)x1,2 2.970.000


𝑃= = = 80,93%
Numérateur+700.000 2.970.000+700.000

 Prorata de déduction calculé sur la base des données de 2015 et applicable provisoirement en
2016 :

(900.000+134.000+ 200.000)x 1,2+(1.400.000) x 1,2 3.160.300


P= = = 88,77%
Numérateur+400.000 3.160.300+400.000

 Prorata de déduction définitif de 2016:

(980.000+200.000+ 200.000)x 1,2+(1.100.000) x 1,2 2.976.000


P= = =74,81%
Numérateur+1.000.000 2.976.000+1.000.000

2) Détermination de la TVA déductible au titre du premier trimestre de 2015

En janvier :
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 Acquisition d’une machine de nettoyage : cette
immobilisation servira à la fois les locaux industriels qui ouvrent droit à déduction et les parties
communes de l’immeuble nu situé hors champ d’application de la TVA.

Selon l’art 104 du CGI : les assujettis effectuant concurremment des opérations taxables et des
opérations situées en dehors du champ d’application de la taxe ou exonérées en vertu de l’article 91,
le montant de la taxe déductible ou remboursable est affecté d’un prorata de déduction.

La TVA est déductible proportionnellement au taux du prorata.

TVA déductible : 57.600 x 0,2 x 80,93% = 9 323,14

 Acquisition d’un matériel exclusivement affecté aux ateliers de fabrication : dans ce cas le
matériel acquis sera affecté exclusivement aux ateliers de production qui fabriquent des produits
imposables et par la suite ouvrent droit à déduction de 100%.

Le matériel en question est taxable dans les conditions de droit commun et la TVA est totalement
récupérable.

TVA récupérable : 75 300 x 20% = 15 060

En février :

 Achat des matières de première nécessité :

Exonérés sans droit à déduction les achats des matières de première nécessité en vertu de l’article 91
du CGI page 126.

 Redevance de crédit bail sur une voiture de tourisme :

La taxe sur la valeur ajoutée ayant grevé l’acquisition d’une voiture de tourisme n’est pas déductible
et selon la règle de l’accessoire qui suit le principal la taxe sur la valeur ajoutée née à la suite d’une
location de voiture de tourisme est elle-même n’est pas déductible : article106 du CGI « opérations
exclues du droit à déduction ».

 Facture d’électricité :

Dans l’hypothèse que cette facture concerne à la fois l’activité principale et une partie des
immeubles nus le prorata est à appliquer sur ladite facture.

TVA déductible = 3 500 x 0,14 x 80,93% =396,56

 Réparation des immeubles nus :

La TVA sur les réparations des immeubles nus n’est pas récupérable car cette activité de location est
située hors champ d’application de la TVA.

En mars :
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 Fuel pour le chauffage des magasins :

Exclue du doit à déduction du moment où l’utilisation qui lui est réservée est de nature domestique.
Par contre lorsqu’il est utilisé comme matière ou pour le fonctionnement des engins, la TVA est
récupérable : article 106 du CGI « opérations exclues du droit à déduction ».

 Frais de publicité :

Hypothèse 1 :

Dans l’hypothèse où l’entreprise fait une compagne publicitaire au profit de son activité industrielle
imposable, sans pour autant faire apparaitre ses immeubles nus qui sont hors champ d’application
de la taxe, la TVA relative à cette opération est récupérable sans discussion.

TVA déductible :12 000 x 0,2 = 2 400

Hypothèse 2 :

Puisque la publicité se fera au nom de l’entreprise « AMC » qui a deux activités l’une ouvrant droit à
la déduction et l’autre Hors champs d’application de la TVA donc TVA sur les frais de publicité n’est
qu’à concurrence du pourcentage du prorata.

TVA déductible : 12 000 x 0,2 x 80,93% = 1 942,32

 Frais de déplacement :

TVA sur les frais de déplacement n’est pas déductible ils font partie des éléments exclus
expressément par la loi : article 106 du CGI « opérations exclues du droit à déduction ».

 Acquisition de deux ordinateurs:

Selon l’art 104 du CGI : les assujettis effectuant concurremment des opérations taxables et des
opérations situées en dehors du champ d’application de la taxe ou exonérées en vertu de l’article 91,
le montant de la taxe déductible ou remboursable est affecté d’un prorata de déduction.

TVA récupérable = (11 000 x 2) x 0,2 x 80,93 = 3 560,92

Donc ∑ TVA déductible du premier trimestre est de :

9 323,14 + 15 060 + 3 000 + 396,56 + 2 400 + 3 560,92 = 33 740,62 (selon la première


hypothèse concernant les frais de publicité)

9 323,14 + 15 060 + 3 000 + 396,56 + 1 942,32 + 3 560,92 = 33 282,94 (selon la deuxième


hypothèse concernant les frais de publicité)

3) Régularisations qui s’imposent en 2015 et en 2016

En 2015 :
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Le prorata définitif de 2015 s’élève à 88,77%, le nouveau prorata
calculé sur la base des données réelles de 2015, dépasse le prorata provisoire de 2015 de plus de 5
points (88,77 – 80,93 = 7,84 points), une régularisation s’impose à tout bien acquis bien avant de 5
ans.

Selon l’article 104, lorsque au cours de la période de 5 années suivant la date d’acquisition des biens
inscrit dans un compte d’immobilisations le prorata de déduction se révèle supérieur de plus de 5
centièmes au prorata initial, les entreprises peuvent opérer une déduction supplémentaire qui égale
au cinquième de la différence entre la déduction calculée sur la base du prorata dégagée à la fin de
l’année considérée et le montant de la déduction initialement opérée.

Du fait que le prorata a augmenté, l’entreprise aura droit à une déduction supplémentaire. Elle est
égale à :

*Pour la machine de nettoyage :

57 600 x 0,2 x(88,77%−80,93%) 893,76


= =178,75
5 5

*s’agissant des deux ordinateurs :

22 000 x 0,2 x (88,77% − 80,93%)


= 68,99
5

En 2016 :

 La machine de nettoyage :

Le prorata réellement applicable à 2016 (déterminé d’après lesopérations réalisées au cours de cet
exercice) est de 74,81%, la variation (80,93-74,81) = 6,12, cette variation en baisse excède le seuil de
cinq points. Donc l’entreprise doit opérer un reversement en 2016 d’une partie de la déduction
effectuée en 2015(Date d’acquisition).

Sur la base du prorata applicable à l’année 2016 la déduction aurait été de 57.600 x
0,2 x 74,81 % = 8 618,11, alors que la déduction initiale était de 9 323,14, donc le reversement est
égal au cinquième de la différence entre ces deux déductions soit :

57 600 x 0,2 x (80,93%−74,81%) 705,02


TVA à reverser à l’Etat est : = =141
5 5

 Cession des deux ordinateurs:

En 2016 l’entreprise procède à la cession des deux ordinateurs.

Alors, pour les deux ordinateurs aucune régularisation n’est à faire étant donné qu’il s’agit d’unbien
mobilier d’investissement.

D’après l’article 104 la régularisation suivant la cession de biens mobiliers d’investissement pour
lesquels la taxe sur la valeur ajoutée est appliquée dans les conditions de droit commun.
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 Cession d’immeuble :

Pour le bâtiment à usage commercial cédé avant l’expiration de 5 ans, il faut régulariser la TVA
déduite au moment de la cession.

Selon l’article 104, cette régularisation concerne les biens immobiliers cédés à l’intérieur de 5 ans et
donne lieu au reversement de la part de la TVA initialement déduite et correspondante aux années
de non conservation desdits biens.

2 000 000 x 1/5 = 400 000 à reverser à l’Etat.


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EXERCICE 13 :

La société est imposable parce qu’elle exerce une activité professionnelle

 Article 5 : Personnes et activités imposables

*Toute personne physique ou morale de nationalité marocaine ou étrangère qui exerce au Maroc
une activité professionnelle est assujettie à la taxe professionnelle.

 Pour 2011 :

La taxe professionnelle :

On doit d’abord commencer par le calcul de la valeur locative :

 Article 7 : Détermination de la valeur locative

*La taxe professionnelle est établie sur la valeur locative annuelle brute, normale et actuelle des
magasins, boutiques, usines, ateliers, hangars, remises, chantiers, lieux de dépôts et de tous locaux,
emplacements et aménagements servant à l’exercice des activités professionnelles imposables.

Pour les établissements industriels et toutes les autres activités professionnelles, la taxe
professionnelle est calculée sur la valeur locative de ces établissements pris dans leur ensemble et
munis de tous leurs moyens matériels de production.

Biens Valeurs VL Justifications


annuelle

Terrains 18 000 540 000 Imposables (voir article7 ci-dessus)


000

Bâtiment 25 000 750 000 Imposables (même si le bâtiment n’est pas exploité mais
000 il est à la disposition de l’entreprise voir article7 ci-
dessus)

ITMO 18 000 540 000 Imposables dont une machine de 700 000dh elle est
000 installée donc elle est imposable (voir article7 ci-dessus)

Matériel de 900 000 - Exonéré


transport
Article6 :

Bénéficient de l'exonération totale permanente : Les


redevables, pour la valeur locative des immobilisations
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utilisées comme moyen de transport et de


communication.

Clients 310 000 - Non imposable (voir article7 ci-dessus)

Titres de 400 000 - Non imposable (voir article7 ci-dessus)


participation

Caisse 390 000 - Non imposable (voir article7 ci-dessus)

Matériel de 1 200 36 000 Imposable et la base de calcul de la VL c’est la valeur du


production (CB) 000 bien comme s’il est acquis et non la redevance de CB

article7 : Pour les biens loués ou acquis par voie de


crédit-bail, la valeur locative est déterminée sur la base
du prix de revient desdits biens figurant au contrat
initial de crédit – bail, même après la levée d’option
d’achat.

Matériel de 400 000 - Exonéré


transport (CB)

Total 62 1 866 000


200 000

Donc VL=1 866 000+ (50 000*12)= 2 466 000 dh

Mais Pour le calcul de la valeur locative imposable, on doit tenir compte du plafond du prix de
revient de 50 000 000dh :

 Article 6 : Exonérations permanentes

*Bénéficient de l’exonération totale permanente :

32°- les redevables qui réalisent des investissements imposables pour la valeur locative afférente à
la partie du prix de revient supérieure à:
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- Cinquante (50) millions de dirhams, hors taxe sur la valeur
ajoutée, pour les terrains, constructions et leurs agencements, matériel et outillages acquis par les
entreprises de production de biens et de services, à compter du 1er janvier 2001.

Toutefois, ne sont pas pris en considération pour la détermination du montant dudit plafond les
biens bénéficiant de l’exonération permanente ou temporaire ainsi que les éléments non
imposables.

Donc :

-Méthode1 :

VL=50 000 000*3%

 article7 : En aucun cas, cette valeur locative ne pourra être inférieure à 3% du prix de revient
des terrains, constructions, agencements, matériel et outillages.

VL=1 500 000

-Méthode2 :

VL=1 866 000*(50 000 000/62 200 000 = 1 500 000 DH

Alors on a :

TP=0 (Exonération de 5 ans)

 Article 6 : II- Exonérations temporaires :

*Bénéficient de l’exonération totale temporaire :

1°- toute activité professionnelle nouvellement créée, pendant une période de cinq (5) ans à compter
de l’année du début de ladite activité.

La taxe de services communaux :

 Article 35 : Détermination de la base imposable

La taxe de services communaux est assise :

a) en ce qui concerne les immeubles soumis à la taxe d’habitation et à la taxe professionnelle y


compris ceux qui bénéficient de l’exonération permanente ou temporaire, sur la valeur locative
servant de base au calcul desdites taxes ;

Donc pour le calcul de la TSC on va se baser sur la VL de la TP :

Et on sait que :

 Article 36 :
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Les taux de la taxe de services communaux sont fixés comme suit
:

- 10,50 % de la valeur locative visée à l’article 35 ci-dessus, pour les biens situés dans le périmètre
des communes urbaines, des centres délimités, des stations estivales, hivernales et thermales ;

- 6,50 % de ladite valeur locative pour les biens situés dans les zones périphériques des communes
rurales.

Alors :

TSC=1 500 000*10.5%

TSC=157 500dh

 Pour 2016 :

La taxe professionnelle :

-Ancienne valeur locative = 1 500 000dh

Cette ancienne valeur locative n’est plus exonérée donc elle est imposable.

-L’entreprise a acquis une nouvelle machine, donc :

VL (machine)= 3 000 000*3% = 90 000dh

Cette nouvelle machine est à sa 2eme année d’exonération

 Article 6 : L’exonération précitée s’applique également, pour la même durée aux terrains,
constructions de toute nature, additions de constructions, matériels et outillages neufs
acquis en cours d’exploitation, directement ou par voie de crédit - bail.

Donc :

TP= VL*30%

 Article 9: Taux d'imposition

Les taux de la taxe professionnelle applicables à la valeur locative sont fixés comme suit : Classe 3
(C3) ..................................................... 10%

Classe 2 (C2) ..................................................... 20%

Classe 1 (C1) ...................................................... 30%

D’après les données la société appartient donc à la classe C3 donc on va appliquer le taux de 10%.
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TP=1 500 000*10%

TP=150 000dh

La taxe de services communaux :

La TSC doit être calculer sur la base de la nouvelle valeur locative (en ce qui concerne les immeubles
soumis à la taxe d’habitation et à la taxe professionnelle y compris ceux qui bénéficient de
l’exonération permanente ou temporaire, sur la valeur locative servant de base au calcul desdites
taxes)

Donc :

TSC=1 590 000*10.5%

TSC=166 950 dh

 Pour 2019 :

La taxe professionnelle :

En 2019 la machine acquise en 2014 et installée et mise en service en 2015 est en sa 5eme année
d’exonération (on commence le calcul à partir de 2015 la date de l’installation de la machine)

VL imposable=2 600 000

TP=1 500 000*10%

TP=150 000 dh

La taxe de services communaux :

TSC=1 590 000*10.5%

TSC=166 950 dh

 Pour 2021 :

La taxe professionnelle :
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La valeur locative imposable en 2021 est encore 1 500 000 dh
parce qu’on c’est plafond fixé par la loi même si la machine achetée en 2014 n’est plus exonérée
mais il ne va pas l’inclure dans la VL parce qu’on va dépasser plafond de 50 000 000 dh fixé par la loi
(voir l’article 6) :

TP=1 500 000*10%

TP=150 000dh

La taxe de services communaux :

TSC=1 590 000*10.5%

TSC=166 950 dh
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EXERCICE 14 :
1. Cas de constitution de société :

a. Calcul des apports :

 Apport purs et simple :

Apport en numéraire : 400.000 + 300.000+233320 = 933.320 DH

Apport en nature :

- Droit au bail : 200.000 – 80.000 = 120.000 DH

- Matériel industriel : 216.000 – 98.500 = 117.500 DH

- Client : 106.680 – 77500 = 29180 DH

Total : 120.000 + 117.500 + 29180 = 266.680 DH

Total des apports purs et simple : 933.320+266.680 = 1.200.000 DH

b. Liquidation des droits :

 Droit d’enregistrement sur apport purs et simple : 1.200.000 x 1% = 12.000 DH

Conformément à l'Article 133(I-D-10) du C.G.I.


Sont soumis au taux de 1% : les constitutions ou les augmentations du capital
des sociétés ou des groupements d’intérêt économique réalisées par apports nouveaux
, à titre pur et simple, à l’exclusion du passif affectant ces apports qui est assujetti aux
droits de mutations à titre onéreux selon la nature des biens objets des apports et selon
l’importance de chaque éléments dans la totalité des apports faits à la Société ou au
groupements d’intérêt économique.

. Apport à titre onéreux :

Le droit au bail du local :

DE = 80.000 x6% = 4.800 DH


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Conformément à l’article 133(I-A-4) du CGI


Sont soumises aux taux de 6% : les cessions de droit au bail ou du bénéfice
d’une promesse de bail, visées à l’article 127 (I-A-3).
Sont imposables selon cet article la cession d’un droit au bail ou du bénéfice
d’une promesse de bail portant sur tout ou partie d’un immeuble, qu’elle soit qualifiée
cession de pas de porte, indemnité de départ ou autrement.

Le matériel industriel :

DE = 98.500x 3%=2.955 DH

Conformément à l’article 133 (I ,B,5) du CGI


Sont soumis au taux de 3% : les adjudications, ventes, reventes, cessions, rétrocessions,
marchés et tous autres actes civils ou judiciaires translatifs de propriété, à titre gratuit ou
onéreux, de biens meubles.

Les créances clients :

DE = 77.500x1,5%= 1162,5 DH

Conformément à l’article 133 (I ,C,5) du CGI


Sont soumises au taux de 1,5% : les contrats, transactions, promesses de payer,
arrêtés de comptes, billets, mandats, transports, cessions et délégation de créances à
terme, délégation de prix stipulée dans un contrat pour acquitter des créances à terme
envers un tiers, si ces créances n’ont pas fait l’objet d’un titre déjà enregistré.

Donc DE = 4.800+ 2.955+1162,5 = 8917,5 DH

2. Cas de la cession des parts sociales :

 Calcule de la part non libéré :


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300.000 – (300.000 x 75%) = 75 000 DH

Où 300.000 x 25% = 75 000 DH

 Calcul de la base imposable :

400.000 – 75.000 = 325.000 DH

 Liquidation du droit :

325.000 x 4% = 13.000 DH

Selon l’Article 131 (9) du CGI : concernant la base imposable


La base imposable est constituée Pour les cessions d’actions ou de parts
sociales des sociétés ou de parts des groupements d’intérêt économique, par le montant
de la valeur négociée, déduction faites des versements restant à faire su les titres non
entièrement libérés.

Selon l’Article 133 (I-F-3) du CGI :


Son soumis au taux de 4% : les cessions de parts dans les groupements d'intérêt
économique, d'actions ou de parts sociales dans les sociétés autres que celles visées au
I- A- 2° du présent article.

3. Cas de l’augmentation du capital :

 Droit d’enregistrement :

(700.000+ 200.000) x 1% = 9.000 DH

Pour la prime d’émission, elle ne supporte pas des DE car elle a été déjà imposé lors de la
réalisation de l’apport dont elle résulte.

DE : 9.000 DH

Conformément à l'Article 133(I-D-10) du C.G.I.


Le même taux de 1% est applicable aux augmentations du capital par
incorporation de réserves ou de plus values résultants de la réévaluation de l’actif
social.
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Selon la Note Circulaire 717 Tome2 p :238

L’acte constatant l’augmentation de capital au moyen d’apport nouveau en numéraire ou en


nature est soumis à l’enregistrement dans les mêmes conditions et aux mêmes taux que pour la
constitution de la société.

4. Cas de réduction du capital :

Il s’agit d’une réduction du capital sans attribution des biens sociaux dans le but d’absorber des
pertes donc elle est soumis au droit fixe de 200 DH.

DE = 200 DH

Selon la note circulaire 717 tome 2 p : 239 :


Une société peut décider une réduction de son capital sans attribution de valeurs
sociales, dans le but d’absorber des pertes. Tel est le cas prévu par les articles 208 et
357 de la loi n° 17-95 pour la S.A. et 79 et 86 de la loi n° 5-96 pour les autres formes
de sociétés et donc :
Conformément à l’article 135(N°15) du CGI
Sont enregistrés au droit fixe de 200 DH tous autres actes innommés qui ne
peuvent donner lieu au droit proportionnel.

5. Cas de Fusion :

 Calcul de l’actif brut réévalué :

100.000 + 150.000 + 987.000 + 300.000 + 27.000 = 675.700 DH

 Calcul de la base imposable :

Actif réévalué : 675.700

Passif exigible : 520.000

D’où Actif net : 675.700 – 520.000 = 155.700 DH


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 Liquidation des droits :

DE : 155.700 x 1% = 1.557 DH

Pour le passif exigible prise en charge par la société absorbante est exonéré du DE normalement dus
sur la mutation à titre onéreux des biens sur lesquels est imputé ce passif.

Conformément à l'article 129 (IV(4) -8 –b) du C.G.I.


Sont exonérés des D.E : les opérations prévues à l’article 133(I-D-10) en ce qui
concerne les droits de mutations afférents à la prise en charge du passif, s’il y a lieu,
dans le cas de la fusion de société par action ou à responsabilité limitée, que la fusion
ait lieu par voit d’absorption ou par la création d’une société nouvelle.
6. Cas de réduction du capital avec attribution des parts sociales :

DE : 100.000 x 1,5% = 1.500 DH

Si la réduction s’accompagne d’une répartition au profit des associés, elle est traitée
comme un partage partiel et donc :
Conformément à l’Article 133 (I – C – 6°) du CGI
Sont soumis au taux de 1,5% :les partages des biens meubles ou immeubles entre
copropriétaires, cohéritiers et coassociés à quelque titre que ce soit.

7. Reconstitution du capital :

DE = 800.000*1% = 8.000DH

8. Cas de transformation des sociétés :

Cette transformation n’a pas entrainé la création d’un être moral nouveau, donc elle est soumise au
droit fixe de 200 DH.

D’où DE = 200 DH

Selon la note circulaire :

Il s’agit d’une question de fait qui s’apprécie à l’examen de chaque cas particulier. A titre
d’illustration, la transformation d’une société, accompagnée du changement de l’objet de cette
société est considérée, sur le plan fiscal, comme comportant, à lui seul, la création d’un être moral
nouveau. A l’inverse, une transformation accompagnée de l’augmentation de capital et/ou du
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transfert de siège social ne peut, en principe, être considérée
comme entraînant la création d’un être moral nouveau.

l’article 2 de la loi n° 5-96 sur la S.N.C., la S.C.S., la S.C.A., la S.A.R.L. et la S.E.P. prévoit que la
transformation de la société en une société d’une autre forme n’entraîne pas la création d’une
personne morale nouvelle.

Conformément à l'article 135-15 du C.G.I.


Sont enregistrés au droit fixe de 200 DH : tous autres actes innommés qui ne
peuvent donner lieu au droit proportionnel.
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EXERCICE 15 :

Corrigé des cas généraux :


Cas 1 :

L’opération d’acquisition des deux terrains est soumise aux droits d’enregistrement différents
même s’ils figurent dans le même acte ;

• L’acquisition du premier terrain est soumise au taux réduit de 4%

( En vertu de l’article 133 E 2° l’acquisition à titre onéreux, de terrains nus ou comportant des
constructions destinées à être démolies et réserves à la réalisation d’opérations de lotissement ou
de construction de locaux à usage d’habitation, commercial, professionnel ou administratif, sous
réserve des conditions prévues à l’article 134-I c'est-à-dire l’acquéreur doit réaliser les opérations
de lotissement de locaux dans un délais de 7 ans à compter de la date d’acquisition )

• L’acquisition de deuxième terrain est soumise au taux de 6% (aucun engagement n’est


formulé quant au délai de la construction donc c’est le taux normal qui est donc applicable)
(6% selon l’article 133 I A ,1) Donc :

Les droits dus = 800 000 * 4% = 32 000 DH

600 000 * 6% = 36 000 DH

Total = 68 000 DH

Cas 2

-l’acte de cession à titre gratuit (donation) du deuxième appartement au profit de sa fille est
soumis au taux de 1.5% puisqu’il s’agit d’une cession à titre gratuit à un parent (en vertu de l’article
133 C 4° les cession à titre gratuit portant sur les biens visés à l’article 127 A 1°, 2°et 3° sont soumis
au taux réduit de 1.5%)

-L’acte de l’acquisition de l’immeuble par l’association à but non lucratif est exonéré parce qu’il
présente un intérêt social (en vertu l’article 129, 6° du CGI sont exonérés de l’impôt les actes
d’acquisition des immeubles strictement nécessaires à l’accomplissement de leur objet par les
associations à but non lucratif s’occupant des personnes handicapées)

Droit sur l’appartement = 350.000 * 1.5% = 5250 dh

Droit dus = 5.250

Corrigé du Partage :
ROYAUME DU MAROC
Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
Faculté des Sciences Juridiques Economiques et Sociales - Fès
Cas 1 :

Le droit d’enregistrement est liquidé sur la valeur totale de la villa et du fonds de commerce :

Actif net partagé = 750000 + 750000 = 1500000DH

Droit de Partage : 1500000 * 1.5% = 22500DH

Cas 2 :

Actif net partagé = la somme des biens – soulte

La somme des biens = 170000 + 250000 + 150000 + 90000 = 660000DH

La part de chacun = 660000 / 2 = 330000DH

Montant de la soulte = 250000 + 90000 – 330000 = 10000DH

Actif net partagé = 660000 – 10000 = 650000DH

Droits dus sur le partage = 650000 * 1.5% =9750DH

On procédera par la suite au calcul du montant à imputer sur la soulte

- Imputation de la soulte sur le rez de chaussée :

(10000*250000) / 340000 = 7353 DH

- Imputation de la soulte sur le terrain nu

(1000*90000) / 340000 = 2647DH

- Droit sur la soulte imputée sur le rez de chaussée :

7353 * 4% = 294,12DH

- Droit sur la soulte imputée sur le terrain nu :

2647 * 6% = 158,82DH

Total des droits dus = 9750 + 294,12 + 158,82 = 10202,94DH

Corrigé d’Echange :
ROYAUME DU MAROC
Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
Faculté des Sciences Juridiques Economiques et Sociales - Fès
Ce cas traite la situation d’échange des biens avec des valeurs
inégales et qui sont assujettis aux droits d’enregistrements différents :

La première concerne le terrain à 6%.

La seconde porte sur la villa 4%. (Taux de la villa est 4 % selon l’article 133 E2°)

• Liquidation sur la valeur la plus élevée : qui est celle du terrain

DE sur le terrain : 900.000 X 6% = 54 000 Dh

• Liquidation sur la valeur la moins élevée plus la soulte :

La valeur la moins élevée est celle de la villa soit 700.000 Dh

DE sur la villa : 700.000 X 4% = 28 000

Le droit est dû sur la soulte aux taux correspondant au terrain sur laquelle est imputée :

DE sur la soulte imputée sur le terrain : 200.000 X 6% = 12000 DH

Total droits = 28 000 + 12000 = 40 000 DH

Sur cet acte d’échange, il sera perçu le montant des droits le plus élevé. Résultant des deux
liquidations à savoir 54000 DH.
Master M1 : Management et Contrôle des organisations
Matière : Fiscalité approfondie

LA TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE


Application :

La société « MCO » est, depuis 2012, sous la déclaration de TVA. Au cours du mois de
décembre 2015, elle a réalisé les opérations suivants :

 Les encaissements du mois en DH


1- livraison de marchandises à un client à 360 000(HT).le transport effectuer par les moyens
de la société s’élevé à 6000 (HT).Le client a déjà verse un acompte de 10000 en septembre,
a remis un chèque de 20000 à la réception de la marchandise, et bénéficie d’un délai de 45
jours pour le règlement du reliquat.
2- Expédition de marchandises à un client français pour 100 000 HT.
3- Vente d’un matériel de transport 40 000 HT et qui a été acquis en 2013 à 80 000 HT
4- L’entreprise a accordé un prêt à un salarié et a perçu à ce titre 36.000 HT d’intérêts.
5- Cession d’une voiture de tourisme d’occasion à 300 000 TTC acquise en 2013 au prix de
360 000 HT. Le client est vendeur de biens d’occasion exigé la facturation de la tva.
6- Vente de marchandises à sa filiale non assujettie à la TVA à 200 000, cette dernière
revend au public à 240 000.
7- Avoir accordé à la société Têtard pour défaut dans une livraison précédente 10 000 HT.
La société a encaisse la montant de la vente.
8- location de matériel dont elle est propriétaire à une société étrangère qui l'utilise au
Maroc 90 000 HT.
9- Un matériel d’une valeur de 20 000 HT est destiné à la vente a finalement été conservé
par le gérant pour ses propres besoins. (Une facture de vente a été établie )

 Les paiements du mois en DH

10- Achat de matières premières contre une traite à vue pour 40 000 et une traite au
20/01/2016 40 000 DH.
11- La société à acheté une machine d’occasion pour 250 000, le fournisseur de la machine a
taxé l’opération selon le régime de la marge.
12- A l’occasion d’un contrat important, l’entreprise a offert à un client une montre ROLEX
d’une valeur de 45 000.
13- La société a payé en espèces à son fournisseur BETA une somme de 165 000 TTC suite à
plusieurs opérations d’achat. (Les achats journaliers ne dépassent pas 10000 TTC)

1
14- Le 19/12/2015 Achats de fournitures de bureau payé en espèces à son fournisseur ALPHA
9000 HT.
15- dépenses relatives à la formation à l’étranger du personnel de la société 15 000 HT.

16- M. Issam est comptable salarié de la société qui souhaite introduire un logiciel de gestion
sur le marché local. La société propose à M. ISSAM une rémunération de 10 000 HT sous
forme de commission pour l’ensemble de ventes réalises.
17- La société a financer l’acquisition d’un terrain par un prêt auprès d’une entreprise
étrangère dont des intérêts : 18 000.
18- La société à procéder à une destruction des anciens stocks d’une valeur de 550 000, cette
destruction est approuvée par un procès verbal.
19- une société étrangère a réalisé durant le mois au profit de la société une étude publicitaire
pour un montant de 50 000. (la société étrangère n’a pas un représentant domicile)
20- 150 000 hors taxes de marchandises ont disparu des stocks, (aucune plainte n’a été
déposée).

T.A.F

Etablir la déclaration de TVA relative à décembre 2015 selon le régime d’encaissement,


sachant que la déclaration de novembre 2015 a donné lieu un crédit de 12 600 DH

2
Corrigé de l’application
 Calcule de TVA facturée :

opérations TVA Interprétations


1- Ventes au Maroc (20 000/1,2)*0,2= Produit imposable selon l’article 89 du CGI.
3333 Seulement la partie encaissée doit être déclarer (article
2- Vente à l’étranger - Exo avec droit de déduction selon l’article 92
3- Vente d’un matériel de 40 000*20% = En application des dispositions du IV- 15° de l’article 9 de la
transport d’occasion acquis 8000 L.F. 2013,
en 2013 cette entreprise est soumise à la régularisation fiscale prévue
à l’article 104 (II- 2°)
du C.G.I., dès lors que la cession concerne un bien acquis
avant le 1er janvier 2013.
4- Des intérêts perçus 36 000*10% = Selon l’article 99 du CGI : sont soumis au taux réduit de
3600 10% les opérations de banque et de crédit et les commissions
de change visées change. à l’article 89-I-11.

5- Cession d’une voiture de - Voir la partie de régularisation.


tourisme d’occasion à un
négociant de biens d’occasion.
6- Vente de marchandises à sa 240 000*20% = Lorsqu’une entreprise vendeuse assujettie et une entreprise
filiale non assujettie à 48 000 acheteuse non assujettie ou exonérée sont, quelle que soit leur
la TVA forme juridique, dans la dépendance l’une de l’autre, la
taxe due par l’entreprise vendeuse doit être assise sur le prix
de vente pratiqué par l’entreprise acheteuse ou, à défaut de
vente, sur la valeur normale du bien. L’article 96-1°.
7- Avoir accordé à la société 10 000*20% = La tva sur l’avoir accordé à la société têtard viendra en
Têtard. -2 000 diminution de la tva collectée
8- la location de matériel dont 90 000*20% = L’Objet loué est utilisé au Maroc donc l’Opération est
elle est propriétaire à 18 000 imposable
l'étranger, à une société Selon l’article 88 du CGI lorsque la prestation fournie, le
étrangère qui ne l'utilise au service rendu, le droit cédé ou l’objet loué sont exploités ou
Maroc utilisés au Marc l’opération est imposable.
9- Vente d’un matériel à le 20 000*20% = C ‘est une opération de vente normale donc l’opération
gérant de la société. 4 000 imposable.
Tva facturée 82 933

 Calcul de TVA déductible sur biens et immobilisations :

10- Achat de matières premières (40 000/1,2)*20% Seulement la partie décaissée doit être déclarer.
=6667
11- Achat d’une machine taxé - TVA non déductible
selon le régime de la marge. Selon l’article 125 bis-3 :
Les commerçants de biens d'occasion imposés selon le régime
de la marge ne bénéficient pas du droit à déduction de la taxe
sur la valeur ajoutée. De même, la taxe grevant lesdits
biens d'occasion n'ouvre pas droit à déduction chez
l'acquéreur.
12- Cadeau à un client - TVA non déductible
Selon l’article 106-6 : les achats et prestations revêtant un
caractère de libéralité sont exclue du droit à déduction.

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13- Paiement en espèce (100 000/1,2)*20% Selon l’article 106 du La société n’a pas respecter le
=16 667 CGI 2016 N’est pas deuxième condition donc la TVA
déductible la taxe ayant déductible a la base de 100 000
grevé les achats, TTC
14- Paiement en espèce (10 000/1,2)*20% travaux ou prestations La société n’a pas respecter la
= 1667 de services dont le première condition donc TVA
montant dépasse dix déductible a la base de 10 000
mille (10 000) dirhams TTC
par jour et par
fournisseur dans la
limite de cent mille
(100.000) dirhams par
mois et par fournisseur,
et dont le règlement
n’est pas justifié par
chèque barré.
15- formation à l’étranger du - Voir la partie de régularisation.
personnel
16- Rémunération d’un TVA non déductible. Selon N.C 717 tome p.6
comptable salarié de la Les opérations réalisées par des personnes salariées, dans le
société cadre d'un contrat de travail, ne sont pas imposables à la
T.V.A. dès lors que la personne en question n'agit pas à titre
indépendant ou dans le cadre d'un contrat d'entreprise.
17- Versement des intérêts 18 000*10% = TVA déductible. Selon N.C 717 p. 10 : Les intérêts de prêts
1 800 réglés par une entreprise installée au Maroc à une entreprise
étrangère domiciliée ou non au Maroc, en rémunération de
crédits ayant servi à financer l'achat au Maroc ou à
l'étranger de biens et marchandises, sont passibles de la
T.V.A. La prestation étant considérée avoir été utilisée au
Maroc.
Le taux de tva : 10%
18- Destruction volontaire des - Voir la partie de régularisation.
anciens stocks
19- Rémunération d’une étude Voir la partie de régularisation.
publicitaire effectuée par une -
société étrangère

20- Disparition de marchandises - Voir la partie de régularisation.


TVA déductible 26 801

Régularisation

Opération 5 : Cession d’une voiture de tourisme d’occasion à un négociant de biens d’occasion


(voir N.C 721 p. 40)

Le véhicule de tourisme fait partie des biens exclus du droit à déduction. Le fait de soumettre la
cession à la TVA permet à l’entreprise de récupérer une partie de la TVA facturée initialement si la
cession intervient dans le délai légal de régularisation, soit cinq ans. La société doit
procéder à une régularisation globale en considérant les années de conservation de voiture. Dans le cas
présent, le nombre d’années de conservation est 3 ans.

On a : Le montant de la TVA payée à l’achat était de : [360 000 x 20 %] = 72 000

4
En conséquence, la déduction complémentaire s’élève à : 72 000 x 3/5 = 43 200

La TVA collectée sur cette opération est de : [(300 000/1,2) x 20 % ] = 50 000

Opération 15 : formation à l’étranger du personnel (article 15 et l’article 117-III )

C’est une opération effectuée par les non-résidents donc elle soumis à la retenu à la source de 20%. le
montant de la TVA doit être déclarer au titre du mois par la société marocaine au nom de la société
étranger, ainsi la Sté marocaine garde le droit de déduire le même déclaré montant dans sa déclaration
de la TVA.

Tva exigible : [(15 000/1,2)*0,2] = 2 500

Tva récupérable : [(15 000/1,2)*0,2] = 2 500

N.B : cette opération soumis à la retenue à la source au niveau de l’IS. (tx : 10 % sur le montant HT )

Opération 18 : Destruction volontaire des anciens stocks (l’article 101 )

Selon l’article 101 aucune régularisation n’est exigée puisque la destruction est constatée par un
procès-verbal des autorités compétentes

Opération 19 : Rémunération d’une étude publicitaire effectuée par une société étrangère
(article 15-III et l’article 117-III )

C’est une opération effectuée par les non-résidents donc elle soumis à la retenu à la source de 20%. le
montant de la TVA doit être déclarer au titre du mois par la société marocaine au nom de la société
étranger, ainsi la Sté marocaine garde le droit de déduire le même déclaré montant dans sa déclaration
de la TVA.

Tva exigible : [(50 000/1,2)*0,2] = 8 333

Tva récupérable : [(50 000/1,2)*0,2] = 8 333

N.B : cette opération soumis à la retenue à la source au niveau de l’IS. (tx : 10 % sur le montant HT )

Opération 20 : Disparition de marchandises (l’article 101 )

La disparition non justifiée de ces marchandises remet en cause la déduction de la TVA pour son
montant total. En conséquence, l’entreprise doit reverser le montant de la TVA initialement
déduite, soit : 150 000*20% = 30 000

Total TVA exigible à titre de régularisation : 50 000 + 2 500 + 8 333 + 30 000 = 90 833

Total TVA déductible à titre de régularisation : 43 200 + 2 500 + 8 333 = 54 033

 Déclaration décembre

- TVA exigible : 82 933 + 90 833 = 173 766


- TVA déductible : 26 801 + 54 033 = 80 834
- Crédit de TVA au titre de novembre : 12 600
- TVA due : 173 766 – (80 834 + 12 600 ) = 80 332 à payer plus tard 20 Janvier.

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