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ETUDE GENERALE DE LA FLUIDISATION

I- Description de l'expérience

On considère une couche de particules solides sphériques identiques reposant sur une grille poreuse
horizontale à l'intérieur d'une colonne assimilable à un cylindre vertical. On suppose qu'on fait circuler un
fluide à travers la couche dans le sens ascendant.
On démarre l'expérience avec une vitesse de fluide nulle puis on augmente progressivement cette valeur
(on fait varier en fait le débit de fluide). On réalise alors successivement les observations suivantes:
• pour les plus faibles vitesses, la couche de solides reste sur la grille sans mouvements visibles. Si on
augmente encore la vitesse, on observe des vibrations de particules.
• pour une vitesse Umin (vitesse minimale de fluidisation), on note une expansion de la couche: on atteint
ainsi la transition entre l'état fixe et l'état fluidisé du lit de particules.
• en augmentant encore la vitesse, le lit poursuit son expansion: on peut alors décrire l'état fluidisé. Les
particules sont indépendantes les unes des autres. Elles sont soumises à des mouvements désordonnés de
faible amplitude. On note aucun mouvement de translation de l'ensemble par rapport au fluide. La surface
supérieure du lit est pratiquement nette et horizontale. Le lit est assimilable à un liquide.
• à partir d'une certaine vitesse fluide, des hétérogénéités apparaissent dans le lit avec des phénomènes de
bullage (création dans le lit de cavités de fluide qui grossissent et s'élèvent à la surface). L'aspect de la
surface du fluide est alors celui d'un liquide à l'ébullition.
• quand la vitesse du fluide est approximativement égale à la vitesse limite de chute des particules dans le
fluide au repos, l'ensemble des particules est alors expulsé hors de la colonne: c'est le phénomène
d'entraînement.

Tant que la couche reste fixe, la perte de charge augmente avec le débit. Puis elle se stabilise à une valeur
constante lorsque la couche est fluidisée. Cette valeur de perte de charge est égale au poids apparent du
solide par unité d'aire de section droite de la colonne. Courbe I

Si on fait diminuer le débit on décrit à partir du point B une nouvelle courbe II (différence liée au
tassement initial). Si on augmente on a à nouveau la courbe II :

1
P

V
Figure 1

Poids apparent
 le palier est toujours pour la valeur P 
A

II- Condition fondamentale de mise en fluidisation

En première approximation on peut considérer que pour la couche fluidisée du point de vue
des forces intervenant il y a :
- la force de pesanteur : (poids du solide + poids du fluide)
- la force de pression (avec les pression statiques amont et aval)

En fait on néglige :
- La réaction de la grille
- Les forces de frottement sur la paroi.
Force de pesanteur  (1 -  )  s g.L.A   g  f L.A .
Différence de pression statique
P1  P2  (1   ) L S g  L f g

Lorsqu’il y a fluidisation : La perte de charge est :


P
 (1 -  ) (  s -  f ) g
L
Poids apparent du solide
P 
A
Cette équation exprime que la perte de charge subie par le fluide à la traversée de la couche est égale au
poids apparent des particules solides par unité de section droite de la colonne. Cette perte de charge est
évidemment constante pour un système donnée;

2-1. Vitesse minimale

On écrira qu’au minimum de fluidisation la couche est encore fixe ou déjà fluidisée (point de
transition), donc on va utiliser la relation précédente et une des relations donnant la perte de charge à
travers une couche fixe. Le plus classique est la relation d’Ergun.
150 µ g (1 -  mf ) 2 1.75  g U mf (1 -  mf )
(1 -  mf ) (  S -  f ) g  U mf ( ( )
d 2 p  3 mf d p  3 mf
ou :

2
1.75 d p U mf  g 2 150 µ g (1 -  mf ) d p U mf  g d 3p  g ( s -  g )g
( 3 ( )  ( )
 mf µg  3 mf µg µ2 g
C1 (R emf ) 2  C2 (R emf )  Ga
1/ 2
 C 1  C
R emf  ( 2 ) 2  Ga   2
 2 C1 C1  2C1
En fait on trouve dans la littérature divers valeurs pour C1 et C2 mais les différences ne sont pas trop
importantes, parmi les connues citons :
Wen et Yu (1966) R emf  (33,7 2  0,0408 Ga)1/2  33,7
Thong lim p (1982) R emf  (31,6 2
 0,0425 Ga) 1/2  31,6

Remarques :

1) Rappelons que dans la relation d’Ergun le premier terme est représentatif des pertes d’énergie
par viscosité. Le deuxième terme est représentatif des pertes par turbulence.

- Si Rep < 10 le 1er terme est prépondérant


- Si Rep > 200 le 2ème terme est prépondérant.
Dans ces conditions on a les relation simplifiées :
dp 2 s - g  3 mf
Rep < 10 U mf  ( ) g
150 µg (1 -  mf )
dp s - g
Rep > 200 U mf  ( g 3 mf )1/2
1,75  g

2) Thonglimp

Rem  30 ou G a  50 000 R em  7,54 10 -4 G a 0,98

30  Rem  180 ou G a  70 000 R em  1,95 x 10 -2 G a

3) Influence de la température et la pression

* pour les poudres fines (< 50 µm)


 Umf  si la température 
 Pas d’influence de la pression
* pour les grosses poudres
 Umf  si la température 
 Umf  si la pression 

4) Pour des liquides on a la relation de RIBA
10 < Remf < 1000
0.66 0.70
Remf  1.54 10 -2 G a Mv
avec
3
dp  2f g
Ga * 
µ2f
et

3
s - f
Mv 
f
c’est-à-dire :
Ga = Ga * Mv
 ²   g 0.021
 mf  0.586 .0.7  ( )
  (    ) gd   s
3
 g s g p 
1
0.071
D'après Yen and Yu :  mf  ( )3

Dans la plus part du temps la porosité minimale de fluidisation est mesurée
3- VITESSE MINIMALE DE BULLAGE

Pour les poudres fines, on peut obtenir une fluidisation sans bulles au delà de Umf.

On peut augmenter encore jusqu’à ce que de petites bulles éclatent en surface (volcans). Quand on
tape doucement sur la colonne cela disparaît ; si on augmente le débit il y a une légère expansion et cela
recommence. De grosses bulles vont ensuite apparaître. Si on réduit le débit les bulles vont disparaître et
on obtiendra une fluidisation homogène. On appelle Umb la valeur moyenne de la vitesse à laquelle les
bulles apparaissent et/ ou disparaissent. D’après ABRAHAMSEM et GELDARI (1980)
d p g
0.66

U mb  2.07  exp. (0.716 F)  0.347


en S . I .
µf
F est fraction massique de poudre de diamètre inférieure à 45 µm
D'après les expériences de Davidson la montée d'une bulle est de la forme : :
1

U br  0.71( gd b ) 2

d bM  db h
db est le diamètre de la bulle qu'on peut déterminer par :  exp(0.3 )
d bM  db 0 D
dbM est le diametre maximale que peut atteindre une bulle, son expression est de la forme :
d bM  0.652 A0 (u0  umf ) 
0.4

db0 est le diametre initiale au niveau du distributeur sa forme esr :


d b 0  0.00376(u0  umf )²
h est la hauteur du lit entrainé et D son diamètre
Le cas d'un assemblage de bulles on admet généralement : ub  ubr  (u0  umf )

4- EXPANSION DES COUCHES

La détermination expérimentale de l’évolution de  en fonction du débit de gaz paraît simple : il


suffit de repérer la hauteur de la couche.
M
 1-
s A H
Il y a des travaux pour relier la vitesse du fluide dans la colonne U, la vitesse terminale de chute
d’une particule dans le fluide Ut et le degré de vide. Les relations les plus classique sont celles de
RICHARDSON et ZARI (1954)
U
 n

Ut
avec
dp
log U i  log U t -
D
D diamètre de la colonne, Ut vitesse terminale de chute avec pour la vitesse terminale

4
1/2
 4 g d p ( s - g ) 
Ut   
 3 g Cd 
Cd étant le coefficient de traînée (cf force de traînée F = 1/2 Cd pf Ap U2)

U t g d p dp
Si R et   0.2 n  4.65  20
µg D
dp  0.03
0.2  R et  1 n  (4.4  18 ) Ret
D
dp  0 .1
1  R et  200 n  (4.4  18 ) Ret
D
0.1
200  R et  500 n  4.4 Ret
R et  500 n  2.4
Quand à Cd on peut le calculer facilement (cf cours de M de F) pour une sphère
24
R ep  0.4 Cd 
R ep
10
0.4  R ep  500 Cd  1/ 2
R ep
500  R ep  150 000 C d  0.43

En fait dans la plupart des travaux ont essayé de relier la force de traînée sur une particule dans le
lit, la force de traînée sur une particule isolée et on dit que le rapport entre ces deux forces est fonction du
degré de vide de la couche et du facteur de sphéricité dans le cas de particules non sphériques.

Signalons deux relation simplifiées de RIBA pour le cas de liquide

Si
  0.85
* - 0.21
  1.58 R ep G a
1/3 -0.22
Mv
Si
  0.85
- 0.11
  1.20 R ep 0.17 G a * Mv
-0.22

on a
2
* d 3 f g s - f
Ga  et M v 
µ 2
f
Signalons également une relation simplifiée dans le cas de gaz proposée par THONGLIMP :
  1.57 R ep G a -0.19
0.29

Remarque :

Il est intéressant d’avoir une idée du rapport Ut / Umf. La valeur de ce rapport va bien sûr dépendre
de la taille des particules et des valeurs d’autres propriétés (cf les divers relations donnant Ut et Umf).

Si Rep < 0.4 (en principe petites particules). On aurait :


d p (  s -  g )g
2

U mf  valeur jusqu’à Rep < 10


1650 µ
g (  s -  g )d p ²
Ut  Rep<0.4
18 µ

5
1
  1.78g² (  s -  g )²   3
Ut    dp 0.4<Rep>500
 g  
 
donc :
Ut
 91.6
U mf
Si Rep > 1000 grosses particules
 d p (  s -  g ) g  1/2
U mf   
 24.5  g 
 3.1 (  s -  g ) g d p 
Ut   
1/2

 g 
Ut
 8.72
U mf

En fait une étude intéressante a été faite Ut / Umf est compris entre 10 et 90.

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