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Le recouvrement fiscal
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Introduction
Le code général des impôts dispose dans son article 166 que Le recouvrement des
impôts, droits, taxes et autres créances est effectué dans les conditions et suivant les
modalités prévues par la loi n° 15-97 promulguée par le dahir n° 1-00-175 du 28
moharrem 1421 (3 mai 2000 formant code de recouvrement des créances
publiques).
Il en ressort que le recouvrement fiscal obéit, tel toutes créance publique, aux
dispositions générales fixées par la loi 15-97, mais obéit également au code générale
des impôts notamment sa deuxième partie relative aux règles de recouvrement.
Les articles de la loi 15-97 laissent apparaître, outre les dispositions communes
relatives à l’exigibilité, le payement, etc.…, deux phase de recouvrement : l’une à
l’amiable laissée à l’initiative du redevable, et l’autre forcée réservée aux redevables
récalcitrants.
D’autre part le code général des impôts, traite des spécificités de recouvrement de
chaque impôt, que le recouvrement soit par payement spontané, par voie de
retenue à la source ou encore par voie de rôle et d’ordre de recettes.
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Chapitre I : Règles générales du recouvrement des créances
publiques
Aux termes de l'article premier de la loi n°15-97 formant code de recouvrement des
créances publiques, « le recouvrement s'entend de l'ensemble des actions et
opérations entreprises pour obtenir des redevables envers l'état, les collectivités
locales et leurs groupements et les établissements publics, le règlement des créances
mises à leur charge par les lois et règlements en vigueur ou résultant de jugements
et arrêts ou de convention »
Ainsi que le recouvrement des créances publiques est actuellement régi par une
multitude de textes de lois (impôts, code de douanes, code de l'enregistrement et de
timbre, dahir sur les poursuites)
Les impôts directs et taxes assimilées de l'état ainsi que la sur la valeur ajouté
Les droits et taxes de douane ;
Les droits d'enregistrement et de timbre et taxes assimilées ;
Les produits de revenus domaniaux ;
Les produits des exploitations et des participations financières de l'état ;
Les amendes et condamnations pécuniaires ;
Les impôts et taxes des collectivités locales et de leurs groupements ;
toutes autres créances de l'état, des collectivités locales et des
établissements publiques dont la perception et confiée aux comptables
chargés de recouvrement ;
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C- Les comptables chargés du recouvrement :
D’après l’article Article 3 de a loi n°15-97 : (modifié, L. fin n° 48-03 promulguée par
D. n° 1-03-308 du 31 décembre 2003 - 7 kaada 1424 ; B.O. du 1er janvier 2004,
article 13bis, article 25 de la loi de finances n° 26-04 pour l'année budgétaire 2005
promulguée par le dahir n° 1-04-255 du 29 décembre 2004 ; B.O. n° 5278 bis du 30
décembre 2004, modifié à compter du 1er janvier 2008 par l'article 12 de la loi de
finances n° 38-07 pour l'année budgétaire 2008 promulguée par le dahir n° 1-07-211
du 27 décembre 2007 ; B.O. n° 5591 bis du 31 décembre 2007). Sont chargés du
recouvrement des créances publiques les comptables ci-après:
Selon l’article 4 de la loi 15-97 du code de recouvrement des créances publiques, ces
dernières sont perçues :
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Les ordres de recettes individuels sont émis sous forme de:
Versement d'espèces
Le versement d'espèces donne lieu à la délivrance d'une quittance.
La remise de chèque
Le paiement par chèque donne lieu à la délivrance d'une déclaration de versement.
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et le règlement des collectivités locales et leurs groupements ( article 25 de la loi
n°15-97).
Pour les ordres de recettes locatifs, le rejet peut être total ou partiel. En cas de rejet
partiel, le comptable arrête l'ordre de recette à concurrence du montant des articles
admis à la prise en charge. Le bordereau de prise en charge est rectifié en
conséquence. Une copie dudit bordereau est retournée à l'ordonnateur.
Le paiement des créances publiques doit être effectué au plus tard à la date
d'exigibilité. Faute de quoi l'arrivée de cette date déclenche le processus de
recouvrement forcé et entraine l'application des majorations de retard après
l'écoulement du délai prévu par la loi n°15-97 portant sur le code de recouvrement
des créances publiques.
Une créance ne devient exigible que lorsque son terme est échu, à moins que le
débiteur n'ait été déchu du bénéfice du terme. il en est ainsi des créances publiques
dont l'exigibilité peut être à terme. Il en est ainsi des créances publiques dont
l'exigibilité peut être à terme ou immédiate. On distingue entre :
L'exigibilité à terme signifie que les créances ne deviennent exigibles qu'à l'expiration
d'un délai courant à compter de la date de naissance de la créance.
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L'exigibilité immédiate (Article 18 et 19 de la loi n°15-97) :
Les redevables sont tenus de payer les créances mises à leur charge avant leur date
d'exigibilité.
Des redevables qui n'auraient pas acquitté dans les délais fixés le montant
des créances mises a leur charge ;
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B- Conditions préalables au recouvrement force (article 36 à 39 de la loi n°15-97) :
Le recouvrement forcé ne peut être engagé qu'après l'envoi d'un dernier avis sans
frais au redevable. La date d'envoi de cet avis doit être constatée au rôle ou sur tout
autre titre exécutoire ; cette mention fait foi jusqu'à inscription de faux.
En effet le recouvrement forcé porte sur l'ensemble des sommes exigibles dues par
un même débiteur.
Pour le recouvrement forcé des créances publiques, les actes sont engagés dans
l'ordre ci-après :
Le commandement ne peut être notifié qu'après l' expiration d'un délai de trente(30)
jours à compter de la date d'exigibilité et au moins vingt(20) jours après l'envoi du
dernier avis prévu à l'article 36 ci-dessus.
La saisie des meubles et effets mobiliers, des récoltes et fruits est effectuée en
exécution de l'autorisation visée à l'article 37 ci-dessus, à la requête du comptable
chargé du recouvrement et conformément aux dispositions du code de procédure
civile.
Sauf le cas prévu à l'article 53 ci-dessous, la saisie ne peut avoir lieu que trente(30)
jours après la notification du commandement.
Aucune vente ne peut être effectuée qu'en vertu de l'autorisation prévue à l'article
37 ci-dessus, donnée par le chef de l'administration dont relève le comptable chargé
du recouvrement.
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Il n'est procédé à la vente des meubles et effets saisis, des récoltes et fruits proches
de la maturité qu'après un délai de huit (8) jours à compter de la date de la saisie.
Néanmoins, ce délai peut être abrégé, en accord avec le redevable notamment
lorsqu'il y a lieu de craindre le dépérissement des objets saisis ou pour éviter des
frais de garde hors de proportion avec leur valeur.
Lorsque la nature de l'objet saisi l'exige, il peut être procédé, après accord du
redevable, à l'expertise dudit objet en vue de l'estimation de sa valeur,
conformément au code de procédure civile.
Pour le recouvrement des impôts, droits, taxes et autres créances, le Trésor possède
un privilège général sur les meubles et autres effets mobiliers appartenant aux
contribuables en quelque lieu qu’ils se trouvent et s’exerce dans les conditions
prévues par la loi n° 15-97 précitée.
L'impôt sur les sociétés donne lieu, au titre de l'exercice comptable en cours, au
versement par la société de quatre (4) acomptes provisionnels dont chacun est égal
à 25% du montant de l'impôt dû au titre du dernier exercice clos, appelé "exercice de
référence".
Le résultat fiscal de l’exercice N sera connu au 31/03/N+1, et sera payé après le
31/03/N+1
L’Etat exige aux sociétés de payer l’IS avant même son calcul, en se basant sur le
résultat de l’exercice précédent, sous forme de 4 acomptes.
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La société qui estime que le montant d'un ou de plusieurs acomptes versés au titre
d'un exercice est égal ou supérieur à l'impôt dont elle sera finalement redevable
pour cet exercice, peut se dispenser d'effectuer de nouveaux versements
d'acomptes en remettant à l'inspecteur des impôts du lieu de son siège social ou de
son principal établissement au Maroc, quinze (15) jours avant la date d'exigibilité du
prochain versement à effectuer, une déclaration datée et signée, conforme à
l’imprimé-modèle établi par l'administration.
Dans le cas contraire, l'excédent d'impôt versé par la société est imputé d'office
par celle-ci sur le premier acompte provisionnel échu et, le cas échéant, sur les
autres acomptes restants. Le reliquat éventuel est restitué d'office à la société par le
ministre chargé des finances ou la personne déléguée par lui à cet effet dans le délai
d'un mois à compter de la date d'échéance du dernier acompte provisionnel.
Les sociétés doivent effectuer le versement du montant de l’impôt sur les sociétés
dû auprès du receveur de l’administration fiscale.
Par dérogation, l'impôt dû par les sociétés non résidentes ayant opté pour
l'imposition forfaitaire est versé spontanément par les intéressées dans le mois qui
suit chaque encaissement au receveur de l’administration fiscale.
• L'impôt forfaitaire dû par les banques offshore et les sociétés holding offshore doit
être versé spontanément au receveur de l’administration fiscale du lieu dont dépend
le siège de ces banques et sociétés, avant le 31décembre de chaque année.
D’une manière simple l’article 170 précise que la société qui estime que le montant
d’un ou de plusieurs acomptes versés au titre d’un exercice est égal ou supérieur à
l’impôt dont elle sera finalement redevable pour cet exercice, peut se dispenser
d’effectuer de nouveaux versements d’acomptes en remettant à l’inspecteur des
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impôts du lieu de son siège social ou de son principal établissement au Maroc,
quinze jours avant la date d’exigibilité du prochain versement à effectuer, une
déclaration datée et signée, conforme à l’imprimé-modèle établi par
l’administration ». Si lors de la liquidation de l’impôt, telle que prévue, il s’avère que
le montant de l’impôt effectivement dû est supérieur de plus de 10% à celui des
acomptes versés, la pénalité et la majoration prévues sont applicables aux montants
des acomptes provisionnels qui n’auraient pas été versés aux échéances prévues.
Avant l’expiration du délai de déclaration, la société procède à la liquidation de
l’impôt dû au titre de l’exercice objet de la déclaration en tenant compte des
acomptes provisionnels versés pour ledit exercice. S’il résulte de cette liquidation un
complément d’impôt au profit du Trésor, ce complément est acquitté par la société
dans le délai de déclaration précité. Dans le cas contraire, l’excédent d’impôt versé
par la société est imputé d’office par celle-ci sur les acomptes provisionnels dus au
titre des exercices suivants et éventuellement sur l’impôt dû au titre desdits
exercices.
L’impôt retenu à la source sur les produits visés aux articles 13, 14 et 15 ci-
dessus, doit être versé dans le mois suivant celui du paiement, de la mise à la
disposition ou de l’inscription en compte, au receveur de l’administration
fiscale du lieu du domicile fiscal, du siège social ou du principal
établissement au Maroc de la personne physique ou morale à qui incombe
l’obligation d’effectuer la retenue à la source.
Dans le cas visé à l’article 160-II ci-dessus, le versement de l’impôt doit être
effectué dans le mois suivant celui prévu, pour les paiements des
rémunérations, dans le contrat de travaux ou de services.
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C- Recouvrement par voie de rôle (Article 172 du C.G.I) :
A cet effet, c’est le contribuable qui se déplace à l'administration fiscale pour payer
l'impôt ou l'inverse.
Est versé également de manière spontané à l’organisme visé à l’article 82 bis ci-
dessus, le montant de l’impôt dû par les contribuables soumis au régime de l’auto-
entrepreneur visé à l’article 42 bis ci-dessus dans le délai de déclaration prévu audit
article 82 bis ; Le paiement de l’impôt est effectué sur la base de la déclaration
prévue à l’article 82 bis ci-dessus.
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B- Recouvrement par voie de retenue à la source et restitution d’impôt (Article 174
du C.G.I) :
Les retenues à la source prévues aux articles 156 et 157 ci-dessus et afférentes aux
paiements effectués par les employeurs et débirentiers
pendant un mois déterminé doivent être versées dans le mois qui suit à la caisse du
percepteur du lieu du domicile de la personne ou de l’établissement qui les a
effectuées.
Chaque versement est accompagné d’un bordereau-avis daté et signé par la partie
versante indiquant la période au cours de laquelle les retenues ont été faites, la
désignation, l’adresse et la profession de la personne, société ou association qui les a
opérées et le montant des paiements effectués ainsi que celui des retenues
correspondantes.
Les sommes retenues par les administrations et les comptables publics sont versées
au Trésor au plus tard dans le mois qui suit celui au cours duquel la retenue a été
opérée. Chaque versement est accompagné d’un état récapitulatif.
Les revenus et profits de capitaux mobiliers sont soumis à l’impôt par voie de
retenue à la source, à l’exclusion des profits visés aux articles 84- I et 173- I.
Les retenues à la source visées aux articles 158 et 159 ci-dessus doivent être versées,
par les personnes physiques ou morales qui se chargent de leur collecte, à la caisse
du percepteur du lieu de leur siège social, ou domicile fiscal dans le mois suivant
celui au cours duquel les produits ont été payés, mis à la disposition ou inscrits en
compte.
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Chaque versement est accompagné d’un bordereau-avis daté et signé par la partie
versante indiquant le mois au cours duquel la retenue a été faite, la désignation,
l’adresse et la profession de la personne débitrice, le montant global des produits
distribués ainsi que le montant de l’impôt correspondant.
Les personnes physiques ou morales visées au II-A du présent article doivent être en
mesure de justifier à tout moment des indications figurant sur les bordereaux-avis
prévus ci-dessus.
Pour les profits sur cession de valeurs mobilières et autres titres de capital et de
créance, inscrits en compte titre auprès d’intermédiaires financiers habilités teneurs
de comptes titres, en vertu des dispositions de l’article 24 de la loi n° 35- 96
promulguée par le dahir n°1-96-246 du 29 chaabane 1417 (9 janvier 1997) relative à
la création d’un dépositaire central et à l’institution d’un régime général de
l’inscription en compte de certaines valeurs, la retenue à la source est effectuée par
lesdits intermédiaires.
La retenue doit être versée dans le mois suivant celui au cours duquel les cessions
ont été réalisées par lesdits intermédiaires, à la caisse du receveur de
l’administration fiscale du lieu de leur siège, le versement s’effectue par bordereau-
avis établi sur ou d’après un imprimé- modèle de l’administration.
La retenue à la source susvisée est opérée sur la base d’un document portant ordre
de cession émanant du cédant ou pour son compte et comportant, selon la nature
des titres cédés, le prix et la date de l’acquisition, ainsi que les frais y relatifs ou le
coût moyen pondéré desdits titres lorsqu’ils sont acquis à des prix différents.
Le seuil exonéré prévu à l’article 68- II ci-dessus n’est pas pris en compte. Toutefois,
le cédant bénéficie du seuil exonéré lors de la remise de la déclaration visée à
l’article 84- II.
Pour les revenus et profits de capitaux mobiliers de source étrangère générés par
des titres inscrits en compte auprès d’intermédiaires financiers habilités teneurs de
compte titres ainsi que ceux déclarés auprès des banques, la retenue à la source aux
taux visés à l’article 73 (II- C- 2° et F- 5°) ci-dessus, est effectuée par lesdits
intermédiaires et banques.
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Pour les intermédiaires financiers précités, la retenue doit être versée avant le 1er
avril de l’année qui suit celle au cours de laquelle les revenus et profits ont été
perçus, mis à disposition ou inscrits en compte du bénéficiaire, à la caisse du
receveur de l’administration fiscale du lieu de leur siège social après imputation du
montant de l’impôt étranger conformément aux dispositions de l’article 77 ci-dessus.
Pour les banques, la retenue à la source est versée dans les mêmes conditions et
délai précités, sur la base d’un document fourni par le contribuable comportant les
indications suivantes :
Produits bruts perçus par les personnes physiques ou morales non résidentes
La retenue à la source sur les produits bruts visés à l’article 45 ci-dessus, perçus par
les personnes physiques ou morales non résidentes doit être versée dans le mois
suivant celui des paiements à la caisse du percepteur du lieu du domicile fiscal du
siège social ou du principal établissement de l’entreprise qui a effectué le versement.
Abrogé
En vertu de l’article présent, Les contribuables sont imposés par voie de rôle :
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- Lorsqu’ils ne paient pas l’impôt spontanément, au percepteur ou au receveur
de l’administration fiscale du lieu de leur domicile fiscal, de leur principal
établissement au Maroc ou de leur domicile fiscal élu au Maroc;
- lorsqu’ils sont domiciliés au Maroc et reçoivent des employeurs ou
débirentiers publics ou privés, domiciliés, établis ou ayant leur siège hors du
Maroc, des revenus salariaux et assimilés visés à l’article 56 ci-dessus ;
- lorsqu’ils sont domiciliés au Maroc et employés par les organismes
internationaux et les missions diplomatiques ou consulaires accrédités au
Maroc ;
- dans le cas de taxation d’office ou de rectification des impositions comme
prévu aux articles 220, 221,221 bis, 222, 223, 228 et 229.
Lorsque le contribuable cesse d’avoir au Maroc son domicile fiscal ou son principal
établissement, l’impôt devient exigible immédiatement en totalité.
En cas de décès du contribuable, l’impôt est établi sur le revenu global imposable
acquis durant la période allant du 1 er janvier à la date du décès et, le cas échéant,
sur le revenu global imposable de l’année précédente.
Les contribuables sont imposées par voie d’ordre de recettes en matière de profits
fonciers dans les cas visés aux articles 224 et 228.
Toutefois, pour les contribuables qui effectuent leur déclaration par procédé
électronique prévue à l’article 155 ci- dessus, ils doivent souscrire avant l’expiration
de chaque mois une déclaration du chiffre d’affaires réalisé au cours du mois
précédent et verser, en même temps, la taxe correspondante.
Toutefois, pour les contribuables qui effectuent leur déclaration par procédé
électronique prévue à l’article 155 ci-dessus, ils doivent souscrire avant l’expiration
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du premier mois de chaque trimestre une déclaration du chiffre d’affaires réalisé au
cours du trimestre précédent et verser, en même temps, la taxe correspondante.
La taxe sur la valeur ajoutée qui n’a pas été versée dans les conditions édictées aux
articles 110, 111 et 112 ci-dessus ou celle résultant de la taxation d’office ou de la
rectification des déclarations, conformément aux dispositions des articles 220, 221,
228 et 229 ci-dessous, ainsi que les pénalités prévues par le présent code, font
l’objet d’états de produits établis par les agents de l’administration fiscale et rendus
exécutoires par le ministre des finances ou la personne déléguée par lui à cet effet.
Par dérogation aux dispositions des articles 110, 111 et 177 ci-dessus, les entreprises
redevables de la taxe visée à l’article 100 ci-dessus ressortissent à l’administration
des douanes et impôts indirects qui assoie, recouvre la taxe et en verse le produit au
fonds commun prévu à l’article 125 ci-dessus.
Pour les ventes et livraisons visées au premier alinéa de l’article 100, la taxe est
perçue auprès des producteurs.
Pour les ventes et livraisons visées au 2è alinéa de l’article 100, la taxe est perçue
lors de l’apposition du poinçon sur les bijoux en complément des droits d’essai et de
garantie.
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WEBOGRAPHIE
www.tax.gov.ma
www.tgr.gov.ma
https://www.memoireonline.com/12/13/8327/Le-
recouvrement-des-creances-publiques-.html
https://fr.slideshare.net/MustaphaProzac/instruction-du-
recouvrement-2001
http://www.etudier.com/dissertations/Le-Recouvrement-
Fiscal/332587.html
https://www.finances.gov.ma/Docs/2014/depp/dahir_1-00-
175%20_loi15-95.pdf
www.leconomiste.com/sites/default/files/eco7/.../code_general
_des_impots_2017.pdf
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