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Structure (pédologie)
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En pédologie, la structure est la façon selon laquelle s’arrangent naturellement et durablement les
particules élémentaires en formant ou non des agrégats[1].
L’agrégat est le résultat de l’organisation naturelle des constituants, ce en quoi il est fondamentalement
différent d’un fragment lequel résulte de la brisure d’un objet préexistant. Tous les mécanismes et
processus de la pédogenèse (actions physiques, chimiques et biologiques) concourent à transformer des
matériaux à structure lithologique (roche et dépôts) en matériaux à structure pédologique.
Sans structure
Aucune agrégation visible ni disposition ordonnée et définie autour des lignes naturelles de faible
résistance.
Structure lithique (ou lithologique)
Absence d’agrégats, structures non pédologiques héritées de la roche mère.
Structure massive (ou continue)
Absence d’agrégats, horizon cohérent, pouvant être plus ou moins induré par des ciments.
Structure particulaire
Absence d’agrégats, horizon non cohérent, constitué de particules (minérales ou organiques)
individualisées et libres.
Structure grenue
Agrégats à formes nettement arrondies, plus ou moins sphériques, peu ou non poreux, à faces
courbes, sans arêtes ni orientation préférentielle.
Structure grumeleuse
Agrégats à formes nettement arrondies, poreux, présentant un ensemble complexe de faces
courbes dominantes et de faces planes à surfaces irrégulières ; agrégats irréguliers et
mamelonnés ; ces « grumeaux » sont souvent plus ou moins agglomérés entre eux.
Structure microgrumeleuse (floconneuse)
Structure grumeleuse dont les éléments ont une dimension inférieure au millimètre.
Structure lamellaire
Agrégats à arêtes nettement anguleuses et/ou faces planes, à orientation préférentielle horizontale,
en général beaucoup plus larges qu’épais.
Structure prismatique
Agrégats à arêtes nettement anguleuses et/ou faces planes, allongés suivant une orientation
préférentielle verticale.
Structure columnaire (en colonnes)
Structure prismatique à sommet arrondi.
Structure cubique
Agrégats à faces planes nettes et peu nombreuses, arêtes (verticales et horizontales) vives et toutes
sensiblement de la même dimension.
Structure en plaquettes obliques
Orientation préférentielle oblique (ni verticale, ni horizontale) ; faces généralement planes, parfois
gauchies, presque toujours lisses et souvent striées ; arêtes vives.
Structure polyédrique anguleuse
Agrégats sans orientation préférentielle, faces planes, arêtes anguleuses et vives.
Structure polyédrique sub-anguleuse
Agrégats avec plusieurs types de faces ou d’arêtes, ou à formes mal définies, arêtes souvent
émoussées.
Structure fibreuse
Matériel composé surtout de résidus organiques fibreux (mousses, fougères).
Structure coprogène (granulaire)
Matériel constitué en grande partie d’amas millimétriques globulaires (déjections de la mésofaune
du sol) plus ou moins remaniés mais toujours individualisés.
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En bref : un sol est formé d’une fraction minérale issue des roches du sous-sol, d’humus et d’une
multitude d’êtres vivants. Il provient le plus souvent de la dégradation de roches originelles dites matériau
parental. Celles-ci subissent peu à peu et selon les conditions climatiques et biologiques des
transformations plus ou moins profondes qui aboutissent à une couche de sol plus ou moins épaisse aux
caractéristiques particulières. La texture et la structure d’un sol conditionnent ses propriétés physiques et
chimiques, en particulier par rapport à l’eau qui y circule. Le sol, milieu de vie intense, regroupe différents
écosystèmes selon la profondeur et l’humidité, le couvert végétal, la porosité… Siège de nombreuses
réactions chimiques et de phénomènes biologiques, il constitue, en particulier avec l’atmosphère et
l’hydrosphère, un des maillons des cycles indispensables à la vie.
Issu de l’évolution des roches, le sol est un système complexe formé de très nombreux composants minéraux et organiques soumis
à des phénomènes physiques, chimiques et biologiques en constante interaction. Il comprend :
Une fraction minérale
faite de fragments de roche issus du sous-sol comprenant, du plus fins au plus gros, des argiles, des limons, des sables, et d’ions
comme les anions phosphate, (PO43-), sulfate (SO42-) et nitrate (NO3-). Les silicates tels les argiles, constituent 95 % des roches de
la croûte terrestre ; quant au grain de sable, il s’agit d’un cristal de quartz, forme cristalline de la silice.
Des organismes vivants
Matière organique en cours de minéralisation essentiellement issue des feuilles mortes, cadavres,
excréments.
Système vivant, le sol contribue à la pérennisation des cycles de la matière comme ceux de l’azote, du
carbone, du phosphore, du soufre…
En surface, les roches soumises à des variations de température, au vent et à l’eau éclatent en fragments
de plus en plus petits. On parle de * gélifraction *, d’érosion éolienne et hydrique.
Transportés plus ou moins loin par l’eau et le vent, ceux-ci se déposent sous forme d’argiles, de sables et
de limons et constituent la fraction minérale d’un sol.
Dans le sol, de nombreux phénomènes chimiques interviennent, telles l’hydrolyse et la dissolution des
carbonates. Ils dépendent des conditions de pH, d’humidité, de température, d’oxygénation du milieu,
ainsi que de la diversité des êtres vivants.
Des molécules de toute nature vont échanger et mettre en commun, des * électrons *, en quantité plus ou
moins grande et plus ou moins rapidement.
Dessin d’un atome
C’est ainsi que les feldspaths et ferromagnésiens sont à l’origine de la formation des minéraux argileux
oxydés, des oxydes de fer et d’aluminium et des éléments solubles non argileux. Il est à noter que les
silicates tels les argiles, constituent 95 % des roches de la croûte terrestre et qu’un grain de sable
correspond en réalité à un cristal de quartz, forme cristalline de la silice.
Évolution d’un sol
Les sols se forment sur des milliers d’années. Leur évolution dépend notamment du relief, de facteurs climatiques, des organismes
qui y vivent, de la nature de la roche-mère du sous-sol et des activités humaines. Ainsi, selon les aires biogéographiques, les sols
évoluent plus ou moins vite vers un substrat cultivable. Lors de son évolution, la roche-mère sera altérée dans sa partie supérieure
par des réactions physiques, chimiques et biochimiques, ce qui « l’éloignera » progressivement de la surface.
On distingue ainsi dans le monde de nombreux types de sols plus ou moins fertiles et plus ou moins cultivables. Parmi eux, on
compte notamment les podzols, les rendosols ou rendzines (sols peu évolués et caractérisés par leur richesse en carbonates), les
brunisols (sols bruns pouvant se mettre en place sous des forêts à feuillage caduque), les rankosols ou rankers et les calcosols.
[ Pour en savoir + ]
Caractéristiques du sol
Le sol comporte trois phases : une phase solide (qui est minérale et organique), une phase liquide ou solution du sol (qui
correspond à l’eau et aux éléments dissous), et une phase gazeuse (composée principalement de dioxygène, de méthane, de
dioxyde de carbone)…
Le sol est d’abord caractérisé par une texture et une structure qui vont fortement conditionner ses propriétés physiques et
chimiques, notamment celles liées à l’eau.
La texture
Elle est la résultante du mélange argile, sable, limon, dont les pourcentages varient d’un sol à l’autre.
Test
d’estimation de
la texture
dominante d’un
sol
TEST
Abondance de limons
Soyeux ou talqueux
fins
Toucher de la terre
sècheSables Abondance de limons
Savonneux
finsSables grossiers grossiers
De retour au laboratoire, pour déterminer plus finement sa texture, on évalue pour cet échantillon de sol
la teneur en sable, en argile et limon. Ensuite on utilise un diagramme qui permet de déterminer la classe
texturale du sol, on le dit par exemple limoneux, argilo-sableux, limono-argilo-sableux…
Par exemple, si le sol a 40 % de sable, on trace la parallèle au côté limon et séquente au côté sable à 40
%. De même pour 20 % d’argile, on trace la parallèle au côté sable et séquente au côtéargile à 20 %. Le
point de rencontre des deux droites correspond à la texture de ce sol. La troisième parallèle permet de
déduire la teneur en limon (40 % dans cet exemple).
L : limoneux
A : argileux Ls : limono-sableux
As : argilo-sableux Lfa : limoneux fins argileux
Al : argilo-limoneux Lf : limoneux fins
La : limono-argileux Ltf : limoneux très fins
Laf : limono-argileux fins Sl : sablo-limoneux
Las : Limono-argileux sableux S : sableux
[ Pour en savoir + ]
Le complexe argilohumique
Le calcium du sol va constituer ce qu’on appelle un pont calcique. En effet, par réactions chimiques et mises en commun
d’électrons, il va se lier à l’humus et à l’argile, pour former le complexe argilo-humique (CAH). En retenant, certaines pollutions,
celui-ci joue un rôle prépondérant. Cependant, il est bon de savoir que cette capacité, appelée pouvoir épurateur est très limitée.
La structure
Structure fragmentaire
L’agencement des grains, appelés agrégats est suffisamment espacé pour permettre à la fois une infiltration et une rétention
suffisante de l’eau nécessaire à la végétation. De plus ceci favorise les interactions chimiques, donc le bon fonctionnement des
cycles de l’azote, du carbone, du phosphore et du soufre : c’est la structure la plus intéressante pour l’agriculture. Il existe
plusieurs types de structure fragmentaire.
Mauvaise, racines
Lamellaire Faible
déviées
Racines localisées
Prismatique Faible sur la surface des
prismes
Structure particulaire
Elle se caractérise par une agrégation des particules insuffisamment fines et développées (la plage de sable). Sa capacité
d’infiltration est très élevée mais sa capacité de rétention très réduite, le sol est donc incultivable. Cependant, il existe une flore
spécifique adaptée à ces conditions particulières, avec par exemple des racines profondes et une transpiration réduite.
Structure compacte
À l’opposé de la structure particulaire, elle limite fortement l’infiltration de l’eau dans le sol qui s’engorge on le dit saturé en eau. Ce
sol s’appauvrit en oxygène et devient difficilement pénétrable par les racines. Cependant, certaines plantes tolèrent ces conditions
de vie par exemple.