Sie sind auf Seite 1von 31

\ELEMENTS DU DROIT COMMERCIAL

Le D. commercial est une branche du D. privé, qui régit les rapports qui naissent de l’exercice de l’activité
commerciale.

LE COMMERCANT
1. Le commerçant
11. Définition
Le commerçant est une personne qui exerce un acte de commerce , à titre de profession habituelle, en son nom et pour son
propre compte.
12. La qualité de commerçant
Il y a deux conditions pour avoir la qualité de commerçant :
 L’exercice de l’activité commerciale.
 La capacité commerciale
12.1 L’exercice de la profession commerciale
Le commerçant est celui :
═►habituel (répété)
Qui accomplit des actes de commerce à titre ═►professionnel (activités des art. 6 et 7 du code du commerce)
═►personnel.(pour son propre compte de manière indépendante)
12.2 La capacité juridique
Toute personne ayant la capacité juridique peut exercer le commerce (la capacité juridique s’obtient à 20 ans
révolu).
Ne peuvent exercer le commerce les personnes suivantes :
Les mineurs La capacité juridique s’obtient à 20 ans.
Les majeurs incapables (les déments, les prodigues).
L’appartenance à certaines professions interdisant d’exercer une activité commerciale.
Exemple :
- les fonctionnaires
Les incompatibles
- les membres des professions libérales(avocats, médecin,…)
- les officiers ministériels (notaire, huissier….)

╚►Personnes condamnées pénalement (crime, vol, escroquerie, abus de confiance…


Les déchus
╚►Les dirigeants d’Ese condamnés à la faillite personnelle pour faute grave (défaut de
comptabilité, détournement d’actif,…)

╚►Tout étranger ayant 20 ans et plus peut exercer le commerce quelque soit l’âge de
majorité exigé par son pays.
Les étrangers
╚►Un étranger étant majeur selon sa loi nationale mais n’ayant pas l’âge de majorité
marocain, ne peut exercer le commerce qu’après l’autorisation du président du tribunal et
l’inscription de cette autorisation au registre du commerce.
Certains commerces demeurent interdits aux étrangers et aux particuliers :
- monopole de l’Etat (vente d’eau, d’électricité, des armes,…)
N.B.
- contraire à l’ordre public et aux bonnes mœurs (vente de contrebande, de
stupéfiants, produits périmés,...)

13. Les obligations légales du commerçant


 L’immatriculation au Registre de Commerce
 Obligation comptable : le code impose aux commerçants la tenue de certains livres de commerce et en
réglemente le nombre et la forme :
 Le livre journal.
 Le grand livre
 Les livres d’inventaire
 Ouverture d’un compte bancaire ou d’un compte chèque postal
 Obligation de respecter les règles de concurrence loyale et libre.
 Les obligations fiscales et sociales

14. Les prérogatives du commerçant


 Le commerçant est électeur aux Chambres de Commerce d’Industrie et de Services
 Le commerçant est soumis à la juridiction des tribunaux commerciaux
RENSEIGNEMENTS COMPLEMENTAIRES

1. Le mineur est celui qui n’a pas atteint l’âge de majorité. Cependant, il peut exercer le commerce dans les conditions suivantes :
 l’EXPERIENCE DE MAJORITE : si le mineur a 15 ans révolu et s’il présente des signes de majorité, il peut être autorisé,
par le juge, à gérer une partie de ses biens en exerçant le commerce, à titre d’expérience. Le juge la lui enlève si cette gestion
n’est pas réussie.
 LA DECLARATION DE LA MAJORITE ANTICIPEE (TARCHID) : à l’âge de 18 ans révolu, le mineur peut être
totalement relevé de son incapacité par une décision du juge. Etant majeur anticipé, il aura la pleine capacité de gérer son
patrimoine dans le cadre d’un commerce.
2. L’objectif de l’ob. d’ouvrir un CB ou un CCP est de développer la bancarisation de l’économie. Cette ob. se trouve renforcée par
celle du paiement par chèque barré pour toute opération d’une valeur > 20 000 dh.
3. Le livre journal : livre sur lequel sont portées toutes les opérations quotidiennes effectuées par le commerçant.
Le livre inventaire : c’est un inventaire annuel des éléments de l’actif et du passif du bilan de l’Ese. Il s’agit de dresser
un bilan et un CPC.
Ces documents doivent être tenus chronologiquement sans blancs ni altération, côtés, paraphés avant toute utilisation par le
juge du tribunal compétent, conservés pendant 10 ans.
4. Les correspondances reçues et celles envoyées doivent être conservées pendant une durée de 10 ans à compter de leur date.
5. Le registre de commerce est un moyen de publicité efficace qui contient toutes les informations relatives au commerçant.
6. Les registres locaux : tenus par le secrétariat greffe de chaque tribunal compétent.
Le registre central : tenu par l’Office Marocain de la Propriété Industrielle qui a pour rôle de centraliser tout le royaume. Les
informations contenues dans les registres locaux, les inscriptions au registre de commerce comprennent les immatriculations, les
inscriptions modificatives et les radiations.
7. * L’immatriculation au registre du commerce se fait aussi bien pour les personnes physiques que pour les personnes morales.
Elle doit être faite dans un délai maximum de 3 mois à compter de la date d’ouverture de l’établissement commercial ou de la
constitution de la société.
La demande d’immatriculation consiste à déposer une déclaration en double exemplaires auprès du secrétariat-greffe du tribunal dont
le ressort duquel est situé le siège social ou l’établissement commercial du commerçant. Cette demande d’immatriculation doit
indiquer les informations suivantes :

Pour les personnes physiques Pour les personnes morales


-Le nom, prénom, adresse personnelle, n° de la CIN -Le nom, prénom des associés
-Le lieu et date de naissance -Date et lieu de naissance, nationalité et n° de la CIN de chacun d’eux
-Le nom sou lequel le commerçant exerce le commerce -Raison sociale ou dénomination de la Sté
-L’activité effectivement exercée -L’objet de la Sté
-Le lieu où est situé le siège de son Ese ou Ets -Le siège social et succursales
-Le n° de patente -Le n° de patente
-La date de commencement d’exploitation… -Le montant du capital social
- La date de commencement de l’activité d’exploitation
Dans la 1ère semaine de chaque mois un exemplaire de l’inscription sera transmis par le secrétaire greffier au service du registre
central pour y être transcrit sans délai avec une référence au registre du commerce local sous lequel le commerçant ou la Sté
commerciale est immatriculée.
Tout commerçant est tenu de mentionner le n° et lieu de son immatriculation dans ses factures, lettres, bons de commande, tarifs,
prospectus et autres papiers de commerce destinées aux tiers sous peine d’une amende de 1000 à 5000 dh.
*Les inscriptions modificatives :
Tout changement ou modification qui se rapporte aux éléments de l’immatriculation doit faire l’objet d’une demande d’inscription
modificative.
*Les radiations (TACHTIB) :
Quand un commerçant cesse d’exercer son commerce ou vient de décéder, ou quand une Sté dissoute, il faut procéder à la radiation de
l’immatriculation.
*Les effets des inscriptions au R.C :
En plus de l’avantage de la publicité que donne l’immatriculation au registre de commerce, cette dernière donne aux personnes
physiques ou morales immatriculées la qualité de commerçant.
L’absence d’immatriculation par un commerçant rend inopposable, (le commerçant perd ses droits, mais il doit accomplir ses Ob.)
aux tiers sa qualité de commerçant.
En cas de cession ou de location d’un fond de commerce la personne immatriculée reste solidement responsable des dettes de son
successeur ou de son locataire tant qu’elle ne s’est pas faite radiée du R.C ou qu’elle n’a pas fait modifier son inscription avec la
mention expresse de la vente ou de la location.
*Les sanctions :
Le commerçant qui ne procède pas à l’immatriculation de son commerce dans les délais prescrits encourt une amende de
1000 à 5000 dh.
Toute indication non exacte donnée de mauvaise foi est puni d’un emprisonnement de 1 mois à 1 an et d’une amende de 1000 à
50 000dh ou de l’une de ces deux peines seulement.
Tout commerçant qui a déjà fait l’objet d’une condamnation à une amende commet le même délit dans les 5 années qui suivent est
considéré en état de récidive et les sanctions sont portées au double.
LES ACTES DE COMMERCE
1.Détermination des actes de commerce :

Avoir la capacité commerciale.


 Pour être commerçant, il faut :
Exercer des actes de commerce de façon habituelle ou professionnelle,
à titre personnel.

11. Les actes de commerce :

On distingue 3 types d’actes de commerce.

Les actes de C.ce Les actes de commerce Les actes de commerce


par nature par la forme par accessoire
Sont des actes Sont des actes que la loi considère comme acte de Sont des actes qui ne sont considérés
commerciaux par leur commerce en fonction de la forme sous laquelle commerciaux que lorsqu’ils sont
nature quelque soit la ils sont accomplis quelque soit leur objet (civil accomplis par un commerçant dans
personne qui les ou commercial) et quelque soit la personne qui l’intérêt de son activité commerciale.
accomplit les accomplit (commerçant ou non). Pour reconnaître un acte de commerce par
(commerçant ou non). Il s’agit : accessoire il faut répondre par « oui » aux
Ces actes sont - de la lettre de change ou traite deux questions suivantes :
énumérés par le code - du billet à ordre 1. l’acte est-il fait par un commerçant ?
de commerce. - des opérations accomplis par les sociétés 2. l’acte est-il fait dans l’intérêt de
(voir annexe 1). commerciales : (sté en nom collectif, anonyme, l’activité commerciale de ce
à responsabilité limitée, en commandite commerçant ?
simple, en commandite par action) Exp. : 1. Achat d’un réfrigérateur par un
- des opérations sur un fond de commerce : le commerçant pour conserver les produits
nantissement, la vente, la location gérance qu’il vend.
accompli par un non commerçant.
N.B. : Les actes mixtes : un acte est mixte lorsqu’il est civil pour une partie et commercial pour l’autre.
Exp. : - 1.Vente d’un poste TV par un commerçant à un particulier (c’est un acte commercial par nature pour le
commerçant, car achat pour la vente et pour le particulier c’est un acte civil car achat pour usage personnel).
- 2. Ct. D’assurance souscrit par un particulier auprès d’une sté d’assurance (pour le particulier acte civil
pour la sté d’assurance acte commercial)

2.Utilité de la distinction entre actes commerciaux et actes civils :

La distinction entre un acte civil et un acte de commerce présente un intérêt surtout lorsque l’acte est mixte. De ce fait,
lorsque l’acte est mixte, il se trouve soumis à un régime dualiste (deux régimes), ainsi :

* Sur le plan de la compétence du tribunal :


- Lorsque c’est le non commerçant qui est attaqué en justice, ce sont les tribunaux du droit commun
(1ère instance) où le litige sera tranché.
- Si au contraire, le commerçant qui est attaqué, le demandeur à le choix d’attaquer le commerçant devant le tribunal de
1ère instance ou devant le tribunal de commerce
* Sur le plan de la preuve : En matière commerciale la preuve est libre et peut être apportée par n’importe quel moyen (
écrit , oral ou par témoignage). Alors qu’en droit civil, l’acte écrit est nécessaire lorsque la valeur de l’opération dépasse
250 dh.

* En matière de prescription : En droit civil, le délai de prescription est entre 15 et 20 ans , alors qu’en matière
commerciale est seulement de 5 ans.

Mme Nadia NAJIB

1ère S. Eco
APPLICATION
 DOCUMENT 1

COMMERCANTS, QUI ETES-VOUS ?

Sur du code de commerce introduit de nombreuses innovations concernant les commerçants.


Ainsi, qui peut être commerçant ? La qualité de commerçant s’acquiert par l’exercice habituel ou professionnel des
activités contenues dans une liste précise de 18 activités terrestres (art.6) et deux activités maritimes et aériennes (art.7),
à l’exception de l’agriculture régie par un texte spécifique.
Concernant la capacité commerciale, le code unifie la capacité quelle que soit la nationalité et la porte à 20 ans révolus. Il
met fin également à une aberration en restaurant la liberté commerciale de la femme mariée qui n’a plus besoin de
l’autorisation de son mari.
Au niveau des obligations des commerçants, la première concerne l’ouverture d’un compte dans un établissement
bancaire ou dans un centre de chèques postaux. L’objectif de cette disposition, soulignent les experts, est d’étendre la
bancarisation de la population. Cette obligation est renforcée par celle du paiement par chèque barré pour toute
transaction supérieure à 10 000 dh (art. 306). Face aux critiques des commerçants l’ayant perçue comme une entrave à la
liberté commerciale, la loi de finances 1997/98 a remonté la barre et imposé le règlement par chèque barré non
endossable pour les transactions d’un montant supérieur à 20 000 dh.
Autre obligation, la tenue d’une comptabilité avec comme prime la possibilité de la produire à titre de preuve (art.19).
Le nouveau code exige également que le commerçant classe et conserve les originaux des correspondances envoyées
pendant 10 ans à compter de leur date (art. 26), durée en inadéquation avec celle de la prescription de
5 ans.
Par ailleurs, la personnalité morale ne prend effet qu’à partir de l’inscription au Registre du Commerce. Ici, le code de
commerce revalorise l’institution et en fait le pivot de l’existence légale d’une entreprise ou d’un commerce.

Source : l’Economiste du 25/09/97

 DOCUMENT 2
Commerçants : l’épicier, mais pas l’agriculteur

Le nouveau code du commerce élargit de manière substantielle le champ de la commercialité. De la plus petite épicerie
du coin jusqu’à la plus grande société industrielle, pas moins de 20 activités relèvent aujourd’hui de la commercialité. La
seule activité écartée pour l’instant est l’agriculture.
A la qualité de commerçant toute personne qui exerce, de manière habituelle ou professionnelle, les activités suivantes :
l’achat de meubles corporels ou incorporels en vue de les revendre soit en nature, soit après les avoir travaillés et mis en
œuvre ou en vue de les louer la location de meubles corporels en vue de leur sous location ; l’achat d’immeubles en vue
de les revendre en l’état ou après transformation ; la recherche et l’exploitation des mines et des carrières.
Au sens de la loi, sont également qualifiées de commerçants et assujettis aux obligations qui en découlent, les personnes
qui exercent les activités ci-après : l’industrie et l’artisanat, le transport, la banque, le crédit et les transactions
financières, les opérations d’assurance à primes fixes, le courtage, la commission et toutes autres opérations
d’entremise ; l’exploitation d’entrepôts et de magasins généraux, l’imprimerie et l’édition quels qu’en soient la forme et
le support ; le bâtiment et les travaux publics, les bureaux et agences d’affaires, de voyages, d’information et de
publicité ; la fourniture de produits et de services, ; l’organisation de spectacles publics ; la vente aux enchères
publiques ; la distribution d’eau et d’électricité et de gaz les postes et télécommunications ; les transports maritimes et
aériens réintègrent le cercle des commerçants. Idem en ce qui concerne les personnes qui ont des activités portant sur des
navires et des aéronefs et leurs accessoires.
Enfin, même frappées d’une déchéance, d’une interdiction ou d’une incompatibilité, les personnes qui exercent
habituellement une activité commerciale ont la qualité de commerçants.
Sources : l’Economiste du 05/12/96

Questions :
1. A partir des documents 1 et 2, donner une définition du commerçant.
2. Quelles sont les activités qui permettent à la personne d’acquérir la qualité de commerçant ?
3. Quelle est l’activité exclue du champ de commerce ?

Nadia NAJIB
1ere S. Eco
LE FOND DE COMMERCE
1.Statut juridique du fond de commerce

Définition :
D’après l’art. 79 du code de commerce : « le fond de commerce est un bien meuble incorporel constitué par l’ensemble de biens
mobiliers affectés à l’exercice d’une ou de plusieurs activités commerciales ».
1.1. Eléments du fond de commerce :
Le fond de commerce est composé d’éléments corporels et incorporels.
Remarque : Le bien immeuble ne fait pas partie des éléments du fond de commerce.
D’après l’art. 80 du code de commerce « le fond de commerce comporte obligatoirement la clientèle et l’achalandage. Il
comprend aussi, tous les autres biens nécessaires à l’exploitation du fond tels que le nom commercial, l’enseigne, le droit au bail, le mobilier
commercial, les marchandises, le matériel et l’outillage, les brevets d’inventions, les licences, les marques de fabrique, de commerce et de
service, les dessins et modèles industriels et, généralement, tous droits de propriété industrielle, littéraire ou artistique qui y sont
attachés ».

LES ELEMENTS CORPORELS


La marchandise Le matériel et outillage
Sont les meubles corporels (matières Sont des B. qui servent à l’exploitation du F.C et qui ne sont pas
premières, produits fabriqués en vue de destinés à être vendus (machines d’une usine, appareils de
la vente) : il s’agit des stocks. manutention, véhicules, mobilier d’un hôtel, …).
N.B. : Les stocks de m/ses varient Le matériel entre par sa nature dans la catégorie des B. meubles,
quotidiennement. Il est donc difficile au mais il devient immeuble par destination et cesse de faire partie du
commerçant de les donner en gage pour F.C. C’est le cas, lorsque l’immeuble et le matériel appartiennent au
obtenir un crédit. même propriétaire et que le matériel est affecté à l’immeuble et peut
être hypothéqué avec lui.
N.B. : le matériel et outillage loué est un B. meuble mais ne fait pas
partie des éléments du F.C.

LES ELEMENTS INCORPORELS


C’est l’élément essentiel du F.C. C’est l’ensemble des personnes qui ont l’habitude de s’approvisionner chez le
La clientèle même commerçant pour sa compétence et son savoir faire.
La clientèle est caractérisée par une certaine stabilité.
Sont les clients occasionnels ou de passage, c’est une clientèle qui dépend de la situation géographique du fond de
L’achalandage
commerce.
Le nom C’est l’appellation sous laquelle un commerçant exerce son activité. Ce nom est protégé contre toute concurrence.
commercial Il peut être vendu avec le F.C.
Appelé aussi « droit de propriété commerciale »,le droit au bail est le droit de jouissance (droit d’utilisation du
Le droit au bail lieu loué). Le droit au bail donne au commerçant un véritable droit de renouvellement de son bail. Mais si le
propriétaire refuse , il doit verser « une indemnité d’éviction » (TAAOUID AL IFRAGH).
C’est une indication généralement accompagnée d’ une figure, d’une emblème… qu’on place sur la façade d’une
L’enseigne maison de commerce pour attirer l’attention des clients et pour distinguer les produits d’un commerçant de ceux
de ses concurrents.
Les brevets d’invention : ce sont des certificats délivrés par l’OMPIC à l’auteur d’une invention succeptible de
recevoir une application. Ils assurent à leur titulaire un droit exclusif d’exploitation pendant une durée de 20 ans,
non renouvelable. Toute atteinte au droit du breveté constitue une contrefaçon.
Les licences : autorisation d’utiliser les biens d’autrui
Les droits de Les marques de fabrique, du commerce ou de service : c’est un nom, un terme, un signe, un dessin, ou une
propriété combinaison des ces éléments permettant de reconnaître les biens ou les services d’une entreprise. La marque doit
industrielle être déposée à l’OMPIC le dépôt confère le droit d’usage exclusif pour une période de 10 ans, renouvelables sans
limites.
Les dessins et modèles : ils vont des créations de la mode aux formes des emballages en passant par les objets
industriels. Le dépôt de ces dessins et modèles à l’OMPIC confère au titulaire un droit de propriété exclusive
pendant 5 ans renouvelable par 2 nouvelles périodes consécutives de 5 ans.
Les droits de L’auteur d’un œuvre littéraire ou artistique possède sur celle-ci un droit de propriété exclusive de 50 ans.
propriété
artistique ou
littéraire
LA PROTECTION DU FOND DU COMMERCE

1. Protection contre la concurrence déloyale :

11. Définition

La concurrence déloyale est « Le fait qu’un commerçant qui, de mauvaise foi, détourne ou tente de détourner la clientèle,
nuit ou tente de nuire aux intérêts d’un concurrent par des moyens contraires aux lois, aux usages et à l’honnêteté de la
profession ».
12. Conditions d’exercice d’une action contre la concurrence déloyale

Résulte d’une imprudence ou d’une négligence ou d’un acte intentionnel, exp. :


- Utiliser le nom, la marque, l’enseigne, le modèle d’une maison déjà connue
- Ajouter au nom du produit les mots : Façon de…, d’après la recette de…, ou autres expressions
La faute
similaires qui tentent d’enduire le public en erreur sur la nature ou l’origine du produit
- Le fait de faire croire par des publications qu’on est le cessionnaire ou le représentant d’une
autre maison déjà connue
Le dommage Est, en général, « la perte de la clientèle ».
Le lien de « la perte de la clientèle » doit être la conséquence de la concurrence déloyale.
causalité

13. Sanctions de la concurrence déloyale

Le concurrent peut subir 3 sanctions cumulatives :


- Paiement de dommages et intérêts pour compenser le préjudice subi
- Obtenir pour l’avenir la cessation du trouble concurrentiel
- Publication de la décision aux frais du concurrent déloyal afin d’attirer l’attention de la clientèle sur les procédés
déloyaux qui ont été utilisés

2. Protection du F.C contre le bailleur des locaux

A l’expiration du bail le locataire a droit au renouvellement du bail ou à une indemnité d’éviction.

21. Le renouvellement du bail

Ceux qui bénéficieront du renouvellement :


Le locataire
- Doivent justifier l’exploitation du F.C depuis 2 ans consécutives
Les cessionnaires
Les ayants droit - Demande de renouvellement faite dans les 6 mois qui précédent l’expiration du bail

 Si le bailleur accepte le renouvellement, mais pas les anciennes conditions (durée, prix du loyer)
c’est le Tribunal de 1ère Instance qui en décide.
 Réponse du bailleur doit être faite dans les 3 mois qui suivent la réception de la demande de renouvellement.

22. Le refus du renouvellement du bail

Refus avec motif légitime Refus sans motif légitime


- Le non paiement du loyer
- Les injures ou sévices à l’encontre du propriétaire Le propriétaire doit verser une importante
- La volonté du propriétaire de démolir totalement ou partiellement le local en indemnité d’éviction au locataire (perte
raison de son état (insécurité, danger…). de la clientèle, frais de déménagement,
N.B. : (Après reconstitution ou rénovation des locaux, le locataire a droit à la frais de réinstallation dans un autre lieu..).
réinstallation)
- La dégradation du local due à la jouissance abusive du locataire
- Non exploitation du F.C par le locataire
- Exercice d’activité illicite…

Mme Nadia NAJIB


1ère S.E.G
Lycée Technique Le 13 décembre 2005
Settat

Classe : 1ère S.Eco Durée : 1 heure


Contrôle continu en droit n° 1

« UNIVERS INFORMATIQUE » est une société créée depuis 2003 par M. ANBARI. A cette fin, il avait loué
un local au 12 bd des F.A.R – Settat – et l’a équipé de 4 ordinateurs pour les travaux d’administration et de
comptabilité et de meubles de bureau ainsi qu’une voiture « Congo » pour le transport de marchandise.
Actuellement, son affaire connaît une expansion et commercialise de plus en plus de matériel informatique :
micro-ordinateur, imprimante,quickcam…, de la marque HP.

Questions :

1. Relevez du texte les éléments du fond de commerce./ pts


2. M. ANBARI a-t-il la qualité de commerçant ?/ pts
3. Donnez la définition du commerçant. ?/ pts
4. M. ANBARI pourrait-il autoriser sa femme à exercer des actes de commerce ? / pts
5. Dans quels cas ne peut-on pas exercer le commerce ? / pts
6. Complétez le tableau et le schéma ci-dessous (à reproduire sur votre copie) : ?/ pts
7. Expliquez le terme « OMPIC » et déterminez son rôle. ?/ pts
8. Contre quoi doit-on protéger le fond de commerce ?/ pts

Actes effectués par M.ANBARI

ACTES NATURE JURIDIQUE


1. Achat d’un photocopieur par M. ANBARI pour l’activité de la société
2. Vente de 5 ordinateurs et 2 imprimantes au lycée technique de Settat
3. Règlement d’une facture par chèque
4. Acquisition d’une voiture pour usage personnel
5. Opération de change de 10 000 dh en euro

FONDS DE COMMERCE

Eléments incorporels Eléments ……………….

…………………….. ………… et ………….

……………………… …………………………

Le nom commercial

………………………
Licence
……………………….
……………………….
…………………………..
……………………..

……………………..

BON COURAGE
M. Nadia NAJIB
Les opérations sur le fond du commerce

Le fond de commerce peut faire l’objet de 3 opérations : la vente, la location ou le nantissement pour procurer du crédit à son propriétaire.

1. LA VENTE DU FONDS DE COMMERCE:

La vente d’un FC est un contrat à titre onéreux au terme duquel une personne appelée « vendeur » cède la
Définition
propriété du FC à une autre personne appelée « acheteur » en contre partie d’une somme d’argent.
Les - La capacité juridique des parties
Les conditions de validité d’un contrat de vente

conditions - Le consentement des parties contractantes


de - L’objet : c’est le prix du FC
fond - La cause : les éléments constitutifs du FC
-la vente doit être constatée par écrit authentique ou sous seing privé. Cet acte doit mentionner :
 Le nom du vendeur, la date et la nature de son acte d’acquisition, le prix de cette acquisition
d’un fond de commerce

Les
en distinguant le prix des éléments incorporels et des éléments corporels (marchandise et
conditions
matériel)
de
 L’état des inscriptions des privilèges et nantissements prix sur le FC
forme
 S’il y a lieu, le bail, sa date, le montant du loyer actuel, le nom et l’adresse du bailleur
 L’origine de la propriété du FC
Le but de cette publicité est essentiellement de protéger les créanciers du vendeur du fond de
commerce. Ainsi :
 Un exemplaire de l’acte de vente doit être déposé au secrétariat-greffe du tribunal dans les
Les 15 jours qui suivent la date de son établissement
conditions  Un extrait de l’acte de vente doit être inscrit au RC. Il doit aussi être publié par le
de secrétaire-greffier dans un journal d’annonces légales et au bulletin officiel. Cette
publicité publication doit être renouvelée par l’acquéreur entre le 8 ème et le 15ème jours après la 1ère
publication.

La protection du vendeur d’un FC

Pour faciliter la vente du FC et en garantir le paiement du prix, La protection de


La protection des créanciers
la loi a accordé au vendeur une double garantie : un privilège et l’acheteur : la clause de
du vendeur du FC
une possibilité d’option pour une action résolutoire. non rétablissement

Le privilège du vendeur L’action résolutoire

Ce privilège confère au vendeur un droit Le vendeur non - Droit d’opposition : dans Il s’agit d’interdire au
de préférence et un droit de suite quand payé peut demander les 15 jours qui suivent la vendeur de détourner à
le fond passe entre les mains d’un nouvel la résolution du 2ème publication du contrat son profit la clientèle qu’il
acquéreur. Pour bénéficier de ce contrat de vente de vente (au bulletin officiel a vendue en exerçant une
privilège, le vendeur doit le faire inscrire devant le tribunal, et au journal d’annonces activité similaire ou
au RC dans les 15 jours qui suivent la c-à-d son annulation légales), tout créancier du concurrente à celle exercée
date du contrat de vente. rétroactive. Cette vendeur, même si sa créance dans le cadre du fond
Le droit de préférence : il permet au résolution de la n’est pas encore échue, peut vendu. Cette interdiction
vendeur impayé de saisir le fond de vente permettra au s’opposer devant le n’est valable que pour une
commerce de le faire vendre aux vendeur de secrétaire-greffier à la durée limitée est dans un
enchères publiques et de se faire payer reprendre le fond remise du prix de vente par périmètre géographique
par priorité devant les autres créanciers qu’il a vendu. l’acquéreur au vendeur. (par déterminé.
éventuels de l’acquéreur du fond. lettre recommandée).
Le droit de suite : il permet au vendeur - Droit de surenchère : si un
impayé, en cas de reventes successives, de créancier estime que le prix
suivre le fond de main en main, le saisir, de vente déclaré dans l’acte
le vendre et exercer ainsi son droit de de vente est sous estimé, il
préférence sur le prix de vente. peut demander au tribunal
la vente du FC aux enchères
publiques en offrant lui-
même de payer le prix
déclaré dans l’acte de vente
augmenté de son sixième
(x + 1/6x) si aucune autre
offre n’est faite.
2. LA LOCATION GERANCE DU FONDS DU COMMERCE

La location-gérance ou gérance libre est un contrat par lequel le propriétaire ou l’exploitant d’un FC en donne
totalement ou partiellement la location à un gérant qui l’exploite à ses risques et périls.
Définition
Il faut distinguer la gérance libre de la gérance salariée qui est un contrat de travail par lequel le propriétaire
exploite encore son fonds par l’intermédiaire d’une autre personne à qui, il verse un salaire et qui n’a pas la qualité
de commerçant.

Conditions de - Le gérant libre a la qualité de commerçant et il est soumis à toutes les obligations qui en découlent
validité du contrat - Le contrat de gérance libre doit être constaté par un acte écrit. Un extrait de cet acte doit être publié, dans les
15 jours qui suivant sa date, au bulletin officiel et dans un journal d’annonces légales

- La livraison du FC
- Le bailleur du FC est tenu de se faire radier du RC ou de faire modifier son inscription
Pour la bailleur

personnelle avec la mention expresse de la mise en gérance libre


du FC

- Les dettes du bailleur deviennent exigibles dès la location du fonds


- Jusqu’à la publication du contrat de gérance libre et pendant une période de 6 mois suivant la
date de cette publication, le bailleur du fonds est solidairement responsable avec le gérant libre
des dettes contractées par celui-ci à l’occasion de l’exploitation du fonds
- Le bailleur du fonds est interdit de créer ou d’exploiter pendant la durée de location un nouveau
fonds à proximité du fonds loué

- Ayant la qualité de commerçant, le gérant libre est soumis à toutes les obligations qui en
la gérance libre

découlent (immatriculation au RC, …)


Effets de

- Le locataire gérant libre, doit payer au bailleur du fonds un loyer soit sous la forme d’une
somme forfaitaire fixée dans le contrat de location soit sous la forme d’un pourcentage du
bénéfice réalisé ou du CA ou une combinaison des deux
- Le gérant ne peut en principe, ni changer la nature du commerce exploité ni y ajouter une
Pour le locataire

activité nouvelle, ni céder le fonds ou le sous louer


gérant libre

- L e gérant libre doit indiquer son n° d’immatriculation au RC, le siège du tribunal où il est
immatriculé et sa qualité de gérant libre du fonds sur tous les documents relatifs à son activité
commerciale ainsi que sur toutes les pièces signées par lui à cet égard ou en son nom sous
peine d’une amende de 2 000 à 10 000 dh
- A la fin du contrat, le gérant libre doit restituer au bailleur le fonds sauf dans le cas d’un nouvel
accord, rembourser toutes ses dettes et ne pas faire de concurrence déloyale. Il faut signaler
que la fin de la gérance libre rend immédiatement exigibles les dettes liées à l’exploitation du
fonds contractées par le gérant libre pendant la durée de la gérance et que la fin de la gérance
libre donne lieu aux mêmes mesures de publicité (publication au bulletin officiel et au journal
d’annonces légales et radiation du RC

3. LE NANTISSEMENT DU FONDS DE COMMERCE

Définition Le nantissement du FC a pour objet de permettre au commerçant d’obtenir des crédits et d’en garantir le remboursement en
mettant en gage son FC. Le nantissement est donc un gage sans dépossession.
Les
conditions Le nantissement porte sur les éléments incorporels et corporels du FC à l’exclusion des M/ses à cause de
Les conditions de validité

de fond leur instabilité et des créances à cause de leur incertitude et du matériel et outillage loués
du nantissement

Les
conditions Le contrat de nantissement n’est valable que s’il est constaté par un acte écrit notarié ou sous seing privé
de forme
Les
L’acte de nantissement doit être enregistré et déposé dans les 15 jours de sa date au secrétariat greffe du
conditions
tribunal compétant dans le ressort duquel le fonds est exploité. Un extrait de cet acte doit être inscrit au RC
de
et publié au bulletin officiel et dans un journal d’annonces légales dans les mêmes délais.
publicité

Le créancier gagiste dispose d’un privilège résultant du nantissement. Une fois il est publié, le créancier
bénéficie de 2 droits :
-Droit de préférence : droit pour le créancier nanti d’être payé sur la valeur du FC par préférence aux autres
Les effets
créanciers chirographaires. Si le propriétaire du fonds n’arrive pas à payer le créancier nanti, le FC peut
du nantissement
être vendu aux enchères publiques et le créancier nanti sera le 1er à être payé avant les autres créanciers
chirographaires.
-Droit de suite : permet aux créanciers nantis, en cas de vente du FC par le débiteur de le saisir entre les
mains de son acquéreur ou toue personne qui le possède.
LES MOYENS DE REGLEMENT
Les moyens de règlement sont des titres qui constatent l’existence d’une créance à vue ou à terme (court terme) et qui servent à son paiement. On distingue, le chèque,
le billet à ordre et la lettre de change.

1. LE CHEQUE
11. Exemple

12. Définition
Le chèque est un écrit par lequel une personne appelé tireur (…………………), donne l’ordre à une autre personne appelée tiré (………………..) et chez laquelle
elle a des fonds, de payer une somme déterminée à une tierce personne appelée bénéficiaire (…………….….).
Remarque :
En plus de son rôle de moyen de paiement, le chèque peut être utilisé aussi comme un moyen de retrait, dans ce cas le tireur est lui-même le bénéficiaire.
Le chèque peut être à personne dénommée (nominatif) ou au porteur (à blanc).
13. Conditions de validité du chèque
Pour être valable, le chèque doit contenir :
1. La dénomination de chèque insérée dans le texte même du titre
2. Le mandat pur et simple de payer une somme déterminée sans conditions
3. Le nom du tiré
4. L’indication du lieu où le paiement doit s’effectuer
5. L’indication de la date et du lieu où le chèque est créé
6. Le nom et la signature du tireur
Remarque : Un tireur ne doit être ni un mineur ni un incapable majeur.
14. L’émission du chèque
L’émission du chèque est l’acte par lequel le tireur se dessaisit du chèque en le remettant au bénéficiaire.
Le chèque est payable dès son émission ce qui suppose l’existence d’une provision.
La provision du chèque, qui est constituée le plus souvent par les dépôts préalables de fonds chez le tiré, doit donc exister et être suffisante au moment même où le
chèque est émis.
Pour renforcer la crédibilité du chèque à l’égard des porteurs, deux techniques peuvent être utilisées pour reconnaître l’existence de la provision par le banquier :
 Le visa : par le visa, le tiré (la banque) indique sur le chèque qu’il existe sur le compte de son client (le tireur) une provision suffisante pour en assurer le
paiement, mais elle ne bloque pas cette somme (on parle d’un chèque visé). Le tireur peut disposer de la somme avant le présentation du chèque au
paiement.
 La certification : le tiré (la banque), en signant au recto du chèque, s’engage à bloquer la provision au profit du porteur (bénéficiaire) jusqu’à la fin du
délai légal de présentation : 20 ou 60 jours selon les cas (on parle de chèque certifié).

15. La transmission du chèque : (circulation du chèque)


Le chèque peut être transmis par le bénéficiaire au profit de ses créanciers :
Le chèque au porteur (à blanc) se transmet de main en main sans aucune formalité (transmission par tradition).
Le chèque à personne dénommée, avec ou sans clause à ordre, se transmet par voie d’endossement en écrivant au verso du chèque la formule : « payer à l’ordre
de … » suivie de la signature de l’endosseur.
16. Le paiement du chèque
16.1 Le délai de présentation du chèque
Le chèque est payable à vue. Il doit être présenté au paiement dans un délai de :
 20 jours à partir de sa date démission s’il est émis et payable au Maroc
 60 jours à partir de sa date d’émission s’il est émis à l’étranger et payable au Maroc
Toutefois, si un chèque est présenté à la banque après l’expiration de ces délais, le tiré peut le payer s’il y a provision et tant qu’il n’est pas prescrit (la prescription est
de 6 mois à partir de la fin du délai légal de présentation du chèque). Le tiré ne doit pas payer un chèque prescrit même s’il y a une provision suffisante au compte du
tireur.
16.2 Les modalités de paiement du chèque
Avant de payer un chèque, le tiré doit vérifier :
 La conformité de la signature du tireur au spécimen déposé par ce dernier à sa banque au moment de l’ouverture de son compte.
 L’identité du porteur du chèque (en lui demandant sa C.I.N par exemple).
 La régularité du chèque et éventuellement la régularité et la continuité de la chaîne des endossements.
 L’absence d’opposition.
 L’existence de la provision.

Remarque : Au lieu que le porteur présente lui-même le chèque au paiement, il peut, s’il dispose d’un compte bancaire, le remettre à sa banque pour qu’elle en effectue
l’encaissement à sa place.
16.3 Le chèque barré
Pour limiter les risques de perte ou de vol, le chèque peut faire l’objet d’un barrement.
Un chèque barré est un chèque qui comporte deux barres parallèles tracées au recto par un porteur quelconque. Si entre ces deux barres ne figure aucune mention, le
barrement est dit général et, dans ce cas, le chèque ne peut être payé par la banque qu’à l’un de ses clients ou à une autre banque. Si entre les deux barres figure le
nom d’une banque, le barrement est dit spécial et, dan ce cas, le chèque ne peut être payé par le tiré qu’à la banque désignée entre les deux barres ou, si celle-ci est le
tiré, qu’à son client.
17. L’opposition au paiement du chèque
Le tireur ne peut communiquer à sa banque son opposition au paiement du chèque qu’il a émis qu’en cas de perte , de vol, d’utilisation frauduleuse ou de falsification
du chèque, de redressement ou de liquidation judicaire du porteur.
DEVOIR A FAIRE A LA MAISON
DOCUMENT :
Le 04/01/200., M. Karim MAHMOUDI a créé une entreprise spécialisée dans la distribution de gaz sous le nom
commercial de « DOUKKALA GAZ ».
Durant l’année 200., M. MAHMOUDI a accompli, entre autres, les opérations et actes suivants pour les besoins de son
commerce :
- Immatriculation au registre de commerce
- Location d’un local
- Acquisition du mobilier, du matériel informatique, de bureau et des moyens de transport
- Ouverture d’un compte bancaire à la BCM au nom de l’entreprise
- Publication au bulletin officiel et dans un journal d’annonces légales
- Affiliation de « DOUKKALA GAZ » et inscription de toutes les personnes salariées à la CNSS
- Tenue d’une comptabilité
- Réception de trois billets à ordre souscrits par des clients de l’entreprise suite à des opérations de vente de gaz
- Location-gérance de son fonds de commerce portant le nom « RESTAURANT DE LA PLACE » à son frère aîné
M. Brahim MAHMOUDI pendant 3 ans à compter du 02/02/200. . Les redevances reçues financent en partie
l’actif de « DOUKKALA GAZ »
- Réception d’un avis signifiant le rejet pour défaut de provision par la BMCE du chèque bancaire banque au
profit de « DOUKKALA GAZ » qui l’avait remis à sa banque pour encaissement
- Conservation des originaux des correspondances reçues et des copies des correspondances envoyées

TRAVAIL A FAIRE 1 :
1. En se référant au document, répondre aux questions suivantes :
11. L’immatriculation, seule, au RC permet-elle à M. Karim MAHMOUDI d’acquérir la qualité de commerçant ?
12. Cette procédure est-elle une obligation pour lui ? Justifiez ?
13. Faute de cette immatriculation au RC , M. Karim MAHMOUDI peut-il se prévaloir de la qualité de commerçant à
l’égard des tiers ? Justifiez.
14. Précisez les obligations comptables de M. Karim MAHMOUDI et celles concernant la conservation des
correspondances commerciales.
2. Identifiez deux actes de commerces accomplis par M. Karim MAHMOUDI.
3. Relevez les éléments du fonds de commerce « DOUKKALA GAZ ». Classez – les selon leur nature.

TRAVAIL A FAIRE 2 :
4. Pour la location-gérance du « RESTAURANT DE LA PLACE » :
41. Identifiez le locataire gérant et le bailleur de fonds.
42. Citez une condition de fond et une condition de forme assurant, entre autres, la validité du contrat de location.
43. Précisez deux effets entre les parties liées par ce contrat.
44. Que doivent faire ces parties à la fin de la location gérance ?
5. Pour le chèque bancaire n° 32654 :
51. Qui a émis ce chèque sans provision ?
52. Qu’aurait dû faire cette personne pour ne pas se trouver dans cette situation ?
53. Que peut faire le bénéficiaire, porteur de ce chèque ?
6. 61. En quoi consiste la provision des trois billets à ordre ?
62. Ces trois effets font-ils l’objet d’acceptation ? Justifiez.
63. « DOUKKALA GAZ » peut-elle régler ses dettes par endossement de ces billets ?
7. 71. L’affiliation à la CNSS est-elle une obligation pour « DOUKKALA GAZ » ?
72. Citez deux prestations à long terme servies par la CNSS.
73. Précisez deux types de ressources de cet organisme.

N.B. :
Pour le TAF n° 2, expliquez les termes soulignés en précisant :
Le troisième effet dont on ne parle pas dans le document et la définition de chacun
Les deux autres éléments qui ne sont pas cités, outre le bénéficiaire ainsi que le définition de chacun
Le rôle de la CNSS
2. LA LETTRE DE CHANGE

21. Définition :
La lettre de change ou traite est un écrit par lequel, une personne appelée tireur donne l’ordre à une autre personne
appelée tiré de payer une somme déterminée à une date déterminée (échéance) à une troisième personne appelée
bénéficiaire. La LC met en présence trois personnes et permet de payer deux dettes en même temps.
Remarque : le tireur peut être lui–même le bénéficiaire
22. Conditions de validité de la lettre de change :
La LC doit comporter les mentions suivantes :
1. la dénomination de la LC insérée dans le texte même du tire
2. le mandat pur et simple de payer une somme déterminée « veuillez payer à l’ordre de… »
3. le nom de celui qui doit payer (le tiré)
4. l’indication de l’échéance
5. l’indication du lieu où le paiement doit s’effectuer
6. le nom de celui auquel ou à l’ordre duquel le paiement doit être fait (bénéficiaire)
7. l’indication de la date et du lieu où la LC est créée
8. le nom est la signature de celui qui émet la LC (le tireur)
Remarque :
 Si l’échéance n’est pas indiquée, la LC est considérée comme payable à vue.
 Si le lieu de création n’est pas indiqué, la LC est considérée créée dans le lieu désigné à côté du nom du tireur.
 Si la LC n’est pas domiciliée, elle sera payable au lieu du domicile du tiré ou celui où il exerce son activité.
23. La provision , l’acceptation de la lettre de change :
23.1 La provision de la lettre de change
La provision de la LC est constitué par la créance qu’a le tireur sur le tiré. Cette provision doit exister au plus tard à la
date de l’échéance.
En plus, la provision de la LC doit présenter à l’échéance les caractères suivants :
 La provision doit être certaine : la créance ne doit pas être soumise à une condition. Elle peut résulter d’une vente de
m/se, d’une prestation de services ou d’une ouverture de crédit faite par une banque à son client (le tireur de la LC).
 La provision doit être liquide : la créance doit s’exprimer en une somme d’argent.
 La provision doit être exigible : la créance doit arriver à son échéance.
23.2 L’acceptation de la lettre de change
La LC peut, avant son échéance , être présentée par son porteur au tiré pour acceptation. L’acceptation d’une LC est
l’engagement écrit pris par le tiré de payer la LC à son porteur. L’acceptation est exprimée par le mot « accepté » ou tout
autre mot équivalent, suivi de sa date et de la signature du tiré.
L’acceptation du tiré doit être pure et simple ; elle peut être donnée pour une partie seulement du montant de la LC.
La présentation de la LC au tiré pour acceptation n’est pas obligatoire sauf dans les deux cas suivants :
 La LC a été créée à un certain délai de vue (c’est-à-dire) qu’elle sera payée après un certain délai à compter de sa date
d’acceptation par le tiré).
 Le tireur stipule sur la LC qu’elle doit être présentée au tiré pour acceptation.
23.3 L’aval de la lettre de change
Le paiement d’une LC peut être garanti pour tout ou partie de son montant par un aval.
L’aval est un engagement pris par un tiers appelé (donneur d’aval ) de payer le montant de la traite à la place du tiré, du
tireur ou d’un endosseur quelconque.
L’aval est exprimé par les mots « bon pour aval », ou par toute autre formule équivalente, suivi de la signature du donneur
d’aval.
L’aval doit indiquer pour le compte de qui il est donné. A défaut de cette indication, il est considéré donné pour le compte
du tireur.
Quand le donneur d’aval paie la LC, il acquiert les droits résultant de la LC contre le garanti et contre tous ceux qui sont
tenus envers ce dernier en vertu de la LC.
24. La transmission de la lettre de change :
Avant l’arrivé de son échéance, la LC peut être transmise d’un porteur à un autre par une simple mention inscrite au verso
suivie de la signature et d’une remise matérielle du titre. L’ensemble de cette opération s’appelle « endossement ».
24.1 Les modalités de l’endossement
On distingue trois sortes d’endossement :
 l’endossement à titre de propriété (ou endossement translatif) :
Dans ce cas, l’endosseur transmet à l’endossataire tous les droits attachés à la LC puisqu’il devient le nouveau
propriétaire.
Ce type d’endossement s’exprime par les mots « payer à l’ordre de … ».
 l’endossement à titre de mandat (ou endossement de procuration) :
Dans ce cas, l’endosseur charge l’endossataire (qui est un simple mandataire) d’encaisser le montant de la traite.
L’endossataire est généralement une banque.
Ce type d’endossement s’exprime par la mention (valeur en recouvrement » ou « pour encaissement » ou « par
procuration ».
 l’endossement à titre de garantie (ou endossement pignoratif*) :
Dans ce cas, l’endosseur remet la traite en gage à un prêteur (généralement une banque) pour garantir le remboursement
du prêt.
Ce type d’endossement s’exprime par la formule « valeur en garantie » ou « valeur en gage ».
25. Le paiement de la lettre de change :
La LC peut être :
- A vue : le paiement peut être exigé à tout moment
- A un certain délai de vue : l’échéance est calculée à partir de la date d’acceptation
- A un certain délai de date : l’échéance est calculée à partir de la date de création
- A échéance fixe : la date de paiement est indiquée sur la LC
- A 30,60,90 jours fin de mois : le paiement a lieu à la fin du mois déterminé par les calculs (date de création +
30,60,90 jours + fin du mois)
Exemples : création d’une LC le 20/03, l’acceptation est faite le 30/03

* 60 js à certain délai de vue

* 60 js à certain délai de date

* 30 js fin de mois

*Qui a trait au contrat de gage


3. LE BILLET A ORDRE

Exemple :

M. FARIS Contre le présent T. DALI


9, bd des FAR BILLET A ORDRE 15, avenue Med V
RABAT nous paierons la somme CASABLANCA
indiquée ci-dessous à

DATE DE CREATION ECHEANCE vingt mille dirhams LE MONTANT

15/03/06 30/05/06 20.000,00

DOMICILIATION
WAFA BANK
RABAT

Droit de timbre et signature

NOM ET ADRESSE M. FARIS


DU SOUSCRIPTEUR 9, bd des FAR
RABAT
AVAL

31. Définition :
Le billet à ordre est un écrit par lequel une personne, appelée souscripteur, s’engage à payer une somme
déterminée à une date déterminée à une autre personne appelée bénéficiaire.
32. Conditions de validité du billet à ordre :
Le BO doit contenir les mentions suivantes :
1. La dénomination de billet à ordre insérée dans le texte même du titre
2. La promesse pure et simple de payer une somme déterminée
3. L’indication de l’échéance
4. L’indication du lieu où le paiement doit s’effectuer (domiciliation)
5. Le nom de celui auquel ou à l’ordre duquel le paiement doit être fait
6. L’indication de la date et du lieu où le billet est souscrit
7. Le nom et la signature du souscripteur
Remarque :
 Si l’échéance n’est pas indiquée, le BO est considéré payable à vue. En fait, comme la LC, il peut être :
- à vue
- à un certain délai de vue
- à un certain délai de date
- à échéance fixe
 Si le lieu de la création n’est pas indiqué, le BO est considéré crée dans le lieu désigné à côté du nom du
souscripteur
 Si le BO n’est pas domicilié, il sera payable au lieu du domicile du souscripteur ou au lieu où il exerce son
activité
33. La provision du billet à ordre :
Contrairement à la LC, la provision du BO n’est pas constituée chez un tiers. C’est le souscripteur qui doit lui-
même payer à l’échéance ; il doit simplement avoir les fonds nécessaires auprès de sa banque. Le BO est
domicilié auprès de celle-ci.
Remarque :
Tout ce qui a été dit à propos de la LC concernant l’aval, l’endossement, l’échéance et le paiement s’applique
aussi au BO. Toutefois, le BO n’est pas présenté à l’acceptation : la souscription est un acte équivalent à
l’acceptation.
LA PROTECTION DES DROITS DU PORTEUR D’UN EFFET DE COMMERCE
ET L’EXERCICE DE SES RECOURS

Lorsque l’effet arrive à son échéance (pour le chèque dès son émission) le porteur doit le présenter au tiré pour
obtenir paiement. En cas de refus de paiement, le porteur doit faire constater officiellement ce refus par un
protêt et procéder à l’exercice de ses recours contre les endosseurs, le tireur et les autres obligés sur l’effet.

1. Le protêt :

11. Définition du protêt :

Le protêt est un acte authentique dressé à la demande du porteur par un agent du secrétariat-greffe du T. 1ère I.
Le protêt constate le refus du tiré de payer l’effet qui lui est présenté et doit indiquer les motifs de refus de
paiement ainsi que l’acceptation et les différents endossements transcrits sur l’effet.
12. Types de protêt :

Le protêt peut être de deux types :


 Le protêt faute d’acceptation : ce protêt est dressé pour constater le refus du tiré d’accepter une LC. Le
protêt faute d’acceptation dispense le porteur de la présentation au paiement et du protêt faute de paiement.
 Le protêt faute de paiement : ce protêt est dressé pour constater le refus du tiré de payer l’effet au porteur.
Il peut concerner la totalité ou une partie seulement du montant de l’effet. En effet, en cas d’insuffisance de
la provision , le porteur ne peut refuser un paiement partiel ; le protêt et les recours porteront donc sur le
montant de l’effet non encore payé.
Remarque :
Le porteur d’un effet est dispensé de dresser protêt si cet effet comporte la mention « retour sans frais » ou la
mention « sans protêt ». Cette mention peut être insérée sur l’effet par le tireur, un endosseur ou un donneur
d’aval mais elle ne dispense pas le porteur de présenter l’effet dans les délais légaux.

2. L’exercice des recours :

Après avoir dressé protêt, le porteur a le droit d’agir contre n’importe quel signataire de l’effet : tireur,
accepteur, endosseurs ou avaliseur qui restent solidairement responsables envers lui. Celui qui a été obligé de
payer le porteur dispose du même droit d’agir contre les signataires qui sont engagés avant lui.
Le recours du porteur contre les signataires de l’effet peut être exercé à l’échéance en cas de non paiement ou
avant l’échéance en cas de non acceptation.

21. Conditions d’exercice des recours :

Pour pouvoir exercer ses recours, le porteur de l’effet doit :


 Présenter l’effet au paiement dans les délais légaux (20 js ou 60 js pour le chèque), (le jour de l’échéance ou
dans les 5 js qui suivent pour la LC et le BO).
 Dresser protêt dans les mêmes délais de présentation. Si la présentation de l’effet au paiement intervient au
dernier jour du délai, le protêt peut encore être dressé le jour ouvrable suivant.
 Aviser son endosseur :
- Dans les 6 jours ouvrables qui suivent la date d’établissement du protêt (ou de la présentation en cas de
clause de « retour sans frais » pour la LC et le BO. Chaque endosseur avisé dispose de 3 jours pour
transmettre l’avis à un prédécesseur et ainsi de suite jusqu’au tireur.
- Dans les 8 jours ouvrables qui suivent la date du protêt (ou de la présentation en cas de clause de
« retour sans frais ») pour le chèque. Les agents du secrétariat greffe sont tenus de prévenir le tireur dans
les 4 jours du protêt, par lettre recommandée, des motifs du refus de payer. Chaque endosseur avisé doit,
dans les 4 jours ouvrables qui suivent le jour où il a reçu l’avis, faire connaître à son endosseur l’avis
qu’il a reçu et ainsi de suite jusqu’au tireur.
Remarque : Lorsqu’un avis est donné à un signataire de l’effet, le même avis doit être donné dans le même
délai à son avaliseur s’il existe.
22. Objet des recours :

Le porteur de l’effet peut réclamer à celui contre qui il exerce son recours :
 Le montant de l’effet non payé
 Le montant des intérêts calculés au taux légal à partir du jour de la présentation du chèque ou de l’échéance
de la LC ou du BO
 Les frais du protêt et des avis donnés ainsi que les autres frais

A son tour, le signataire de l’effet qui a remboursé le porteur peut recourir contre les autres signataires qui sont
engagés avant lui en réclamant :
 La somme totale qu’il a payée
 Les intérêts de ladite somme, calculés au taux légal, à partir du jour où il l’a déboursée
 Les frais qu’il a exposés
Remarque :
 Le signataire avisé qui ne transmet pas cet avis à son prédécesseur dans le délai légal demeure
responsable du préjudice causé par sa négligence sans que les dommages-intérêts puissent dépasser
le montant de l’effet
 Le porteur négligent qui n’a pas présenté l’effet au paiement ou qui n’a pas dressé protêt dans le
délai légal perd ses recours contre les endosseurs, contre le tireur et contre les autres obligés à
l’exception de l’accepteur. Toutefois, la perte de recours contre le tireur n’a lieu que lorsque celui-ci
justifie qu’il a fait provision à l’échéance

3. La prescription des recours :

 L’action du porteur ou d’un endosseur contre le tiré accepteur se prescrit par 3 ans à partir de la date
d’échéance (pour la LC et le BO) et par 1 an à partir de la fin du délai légal de présentation (pour le
chèque).
 L’action du porteur contre les endosseurs, contre le tireur et les autres obligés se prescrit par 1 an à partir de
la date du protêt (pour la LC et le BO) et par 6 mois à partir de la fin du délai légal de présentation (pour le
chèque).
 L’action des endosseurs les uns contre les autres se prescrit par 6 mois à partir du jour où l’endosseur a
remboursé le porteur ou un autre endosseur.

DISPOSITIONS GENERALES ET PENALES RELATIVES AU CHEQUE

Le nouveau code de commerce a introduit d’importantes innovations concernant le chèque dans le but d’une
plus grande protection et sécurité du porteur et d’une plus grande transparence et moralisation des affaires.
Ainsi, tout paiement par le commerçant d’un achat ou d’une charge d’une valeur supérieure à vingt mille
(20000 dh) doit avoir lieu par chèque barré, par virement ou par effet de commerce non endossable.
N.B. :
Sanction du chèque sans provision : amende de 5 % pour le 1er incident
10 % pour le 2ème incident
20 % pour le 3ème incident
TABLEAU COMPARATIF DES EFFETS DE COMMERCE
ELEMENTS CHEQUE LETTRE DE CHANGE BILLET A ORDRE
Ordre de paiement à vue Ordre de paiement et moyen de mobilisation Promesse de paiement et moyen de
Nature
de créances mobilisation de créances
Nombre de Deux : tireur, tiré Trois : tireur, tiré, bénéficiaire Deux : souscripteur, bénéficiaire
personnes à Deux : tireur-bénéficiaire, tiré
la création
Somme d’argent disponible au compte Créance du tireur sur le tiré Créance du bénéficiaire sur le souscripteur
Provision
bancaire du tireur
N’est obligatoire que lorsque la LC est à un
Acceptation
certain délai de vue
Garantie Visa ou certification Aval Aval
pour le
porteur
-Tradition manuelle si le chèque est au Endossement (à titre de propriété, à titre de Endossement (à titre de propriété, à titre
Circulation porteur mandat, à titre de garantie) de mandat, à titre de garantie)
-Endossement si le chèque est nominatif
Un jour fixe, à vue, un certain délai de date, Un jour fixe, à vue, un certain délai de
Echéance
un certain délai de vue date, un certain délai de vue
Au moment même de l’émission ou dans A l’échéance ou dans les 5 jours ouvrables qui A l’échéance ou dans les 5 jours ouvrables
Paiement les 20 ou 60 jours qui suivent la date de suivent qui suivent
création
-Présenter le chèque dans le délai légal -Présenter la traite dans le délai légal (le jour -Présenter le BO dans le délai légal (le jour
(20 ou 60 js) de sa création de l’échéance ou dans les 5 js ouvrables qui de l’échéance ou dans les 5 js ouvrables
Conditions -Dresser protêt dans le même délai de suivent) qui suivent)
d’exercice présentation -Dresser protêt dans le même délai de -Dresser protêt dans le même délai de
des recours -Aviser l’endosseur dans les 8 jours présentation présentation
ouvrables qui suivent la date du protêt. -Aviser l’endosseur dans les 6 js ouvrables qui -Aviser l’endosseur dans les 6 js ouvrables
en cas de
Chaque endosseur avisé dispose d’un suivent la date du protêt. Chaque endosseur qui suivent la date du protêt. Chaque
nom délai de 4 js pour aviser son propre avisé dispose d’un délai de 3 js pour aviser endosseur avisé dispose d’un délai de 3 js
paiement endosseur et ainsi de suite jusqu’au son propre endosseur et ainsi de suite pour aviser son propre endosseur et ainsi
par le tiré tireur jusqu’au tireur de suite jusqu’au souscripteur
N.B. : le protêt et les recours peuvent être dus
au refus du tiré d’accepter la LC

TABLEAU COMPARATIF DES EFFETS DE COMMERCE


ELEMENTS CHEQUE LETTRE DE CHANGE BILLET A ORDRE
Ordre de paiement à vue Ordre de paiement et moyen de mobilisation Promesse de paiement et moyen de
Nature
de créances mobilisation de créances
Nombre de Deux : tireur, tiré Trois : tireur, tiré, bénéficiaire Deux : souscripteur, bénéficiaire
personnes à Deux : tireur-bénéficiaire, tiré
la création
Somme d’argent disponible au compte Créance du tireur sur le tiré Créance du bénéficiaire sur le souscripteur
Provision
bancaire du tireur
N’est obligatoire que lorsque la LC est à un
Acceptation
certain délai de vue
Garantie Visa ou certification Aval Aval
pour le
porteur
-Tradition manuelle si le chèque est au Endossement (à titre de propriété, à titre de Endossement (à titre de propriété, à titre
Circulation porteur mandat, à titre de garantie) de mandat, à titre de garantie)
-Endossement si le chèque est nominatif
Un jour fixe, à vue, un certain délai de date, Un jour fixe, à vue, un certain délai de
Echéance
un certain délai de vue date, un certain délai de vue
Au moment même de l’émission ou dans A l’échéance ou dans les 5 jours ouvrables qui A l’échéance ou dans les 5 jours ouvrables
Paiement les 20 ou 60 jours qui suivent la date de suivent qui suivent
création
-Présenter le chèque dans le délai légal -Présenter la traite dans le délai légal (le jour -Présenter le BO dans le délai légal (le jour
(20 ou 60 js) de sa création de l’échéance ou dans les 5 js ouvrables qui de l’échéance ou dans les 5 js ouvrables
Conditions -Dresser protêt dans le même délai de suivent) qui suivent)
d’exercice présentation -Dresser protêt dans le même délai de -Dresser protêt dans le même délai de
des recours -Aviser l’endosseur dans les 8 jours présentation présentation
ouvrables qui suivent la date du protêt. -Aviser l’endosseur dans les 6 js ouvrables qui -Aviser l’endosseur dans les 6 js ouvrables
en cas de
Chaque endosseur avisé dispose d’un suivent la date du protêt. Chaque endosseur qui suivent la date du protêt. Chaque
nom délai de 4 js pour aviser son propre avisé dispose d’un délai de 3 js pour aviser endosseur avisé dispose d’un délai de 3 js
paiement endosseur et ainsi de suite jusqu’au son propre endosseur et ainsi de suite pour aviser son propre endosseur et ainsi
par le tiré tireur jusqu’au tireur de suite jusqu’au souscripteur
N.B. : le protêt et les recours peuvent être dus
au refus du tiré d’accepter la LC
M. FARIS Contre le présent T. DALI
9, bd des FAR BILLET A ORDRE 15, avenue Med V
RABAT nous paierons la somme CASABLANCA
indiquée ci-dessous à

DATE DE CREATION ECHEANCE vingt mille dirhams LE MONTANT

15/03/06 30/05/06 20.000,00

DOMICILIATION
WAFA BANK
RABAT

Droit de timbre et signature

NOM ET ADRESSE M. FARIS


DU SOUSCRIPTEUR 9, bd des FAR
RABAT
AVAL
Lycée Technique Le 29 mars 2006
Settat

Classe : 1ère S. Eco Durée : 1 heure


Contrôle continu en droit n° 1

 1er T .A.F :

1. Complétez le tableau suivant : (tableau à reproduire sur votre copie)

N° Situation Vrai* Faux* Justification


1 Le chèque est un instrument de crédit
2 Le souscripteur du billet à ordre est le débiteur
La provision doit être préalable pour le chèque sans
3
qu’elle soit suffisante
4 La lettre de change peut être au porteur
« Non endossable » ne permet pas la transmission de
5
la lettre de change
6 Le chèque est un moyen de crédit
* Mettre une croix dans la colonne appropriée

 2ème T.A.F :

BMCE BANK AB 2565847 BP. DH ………………….. ‫درهم‬

Payez contre ce chèque ……………………………………..…………………………… ‫ادفعوا مقابل هذا الشيك‬


……………………………………………………………………………………………………………………
A l’ordre de …………………………………………………………………………………………… ‫ألمر‬

Payable à ‫يؤدى‬
Agence Lalla Zahra A ……………….. Le ……………….. ‫في‬
12, bd des F.A.R
SETTAT
Adil AMALLAL Signature ‫التوقيع‬
Tél. 023401220/023401320
Compte n° 1254659887

1. Relevez deux mentions obligatoires et deux facultatives dans ce chèque.


2. Déterminez le tireur, le tiré et le bénéficiaire.
3. L e bénéficiaire peut-il encaisser ce chèque directement à la BMCE BANK ? Justifiez .
4. Citez les différences entre le chèque et la lettre de change.
5. De quel type de barrement s’agit-il dans notre cas ?
6. Quels sont les effets du barrement spécial ?
7. Si, au moment de la présentation du chèque à l’encaissement, la provision est insuffisante, que doit faire
M. HOUSNI ?

1 point sera retranché pour toute copie mal présentée

Bon Courage
Mme NAJIB
ELEMENTS DU DROIT SOCIAL

CHAP.1 LE CONTRAT DE TRAVAIL

 Exemple :

Contrat de travail
Le présent contrat n’est valable que pour une seule personne. Il est rappelé que les articles 360 et suivant le code pénal punissant de peine
d’emprisonnement et d’amende l’établissement et l’usage de faux contrats.
 Employeur
Dénomination : Cristalstrass
Raison sociale : 12, zone industrielle - Settat
Téléphone : 023401256 / 023408617
Registre de commerce : 4298654 - Casablanca
Affiliation à la CNSS : 950045

 Salarié
Nom : FAOUZI
Prénom : Rachid
Né le : 12/04/82 à Berrichid
Adresse : 52, bd Med V – Settat

Le salarié est engagé en qualité de technicien en maintenance pour une durée indéterminée.
Lieu de travail : Settat
Montant du salaire : 2500 dh
Le paiement du salaire sera effectué tous les mois, au siège social.

La durée du préavis à observer : 1 mois à partir de la notification du congé.

Clause d’essai : Cristalstrass et M. FAOUZI, conviennent dans le présent contrat, d’une période d’essai de 2 mois à compter du 01/12/2005.

Le présent contrat prendra effet à compter du 01/12/2005.

Fait à Settat, le 01/12/2005

M. FAOUZI SOCIETE CRISTALSTRASS

1. Définition :

Le contrat de travail est une ………………….par laquelle, un …………………. s’engage, à utiliser au service
d’une autre personne (……………….) ses capacités physiques, intellectuelles et professionnelles en échange
d’une …………………… appelée …………………

11. Caractéristiques d’un contrat de travail

Type Caractéristique
Synallagmatique Implique des Ob. pour les deux parties
A titre onéreux Le travail est accompli moyennant un salaire
A exécution successive La prestation du travail s’échelonne dans le temps
D’adhésion L’employeur et l’employé adhérent à un Ct. dont les clauses sont fixées par la loi
Commutatif Les deux parties tirent un avantage certain du contrat
Bilatéral Il est accompli entre deux parties
2. La formation du contrat de travail :
21. La validité du contrat de travail est soumise à deux types de conditions :
CONDITIONS DE FOND CONDITIONS DE FORME
*La capacité : la loi interdit catégoriquement le travail des enfants de – 15 ans. Au-delà de cet âge et Le contrat de travail peut être verbal ou écrit.
avant 18 ans, l’enfant mineur peut conclure un contrat de travail à condition d’être autorisé par Même si ce contrat est verbal, il produit ses effets
……………. par son ……………….. normalement. Seules les preuves diffèrent en cas
*Le consentement : c’est l’accord ……….……………. mutuel des deux parties. Il doit être …….……….. de conflit ou de désaccord.
*L’objet : il doit être ………………….. et ne peut pas concerner des faits contraires à la loi, à l’ordre
public et aux bonnes mœurs ni impossible physiquement.
*La cause : c’est le prix ou salaire qui doit être déterminé ou susceptible de détermination.
N.B. : - L’engagement ne peut être à vie. Toute clause qui va dans ce sens est nulle.
- Dans le cas où le Ct. est verbal , l’employeur doit fournir une carte de travail à l’employé
3. Les effets du contrat de travail (obligations des parties) :
Le contrat de travail produit des obligations pour l’employeur et l’employé :
OBLIGATIONS DE L’EMPLOYEUR OBLIGATIONS DE L’EMPLOYE
- Mettre l’employé au poste convenu - Exécuter avec conscience le travail demandé
- Payer le salaire convenu en respectant la date et la - Suivre les ordres, les instructions et les directives
périodicité du paiement de l’employeur
- Respecter la législation sociale et les règles d’hygiène, - Respecter le règlement intérieur de l’entreprise
de sécurité ainsi que toutes les autres règles relatives - Ne pas divulguer les secrets professionnels de
aux conditions de travail l’entreprise ou de l’employeur
- Respecter la durée de travail, les congés… - Prendre soin des équipements de l’entreprise
- Délivrer au salarié une carte de travail - Maintenir l’ordre et la discipline dans l’entreprise

4. Les catégories de contrat de travail :


Contrat à durée
Contrat à durée déterminée Le contrat d’essai (ou la clause d’essai)
indéterminée
L’employeur et le salarié prévoient un terme à Les parties n’ont pas fixé un Avant de conclure définitivement un Ct de travail, les parties peuvent
l’arrivée duquel le contrat prend fin. Ainsi, la fin terme à leur Ct et la nature se mettre d’accord sur une période d’essai pendant laquelle le salarié
du Ct de travail peut être : du travail ne permet pas de appréciera les conditions de travail et l’employeur, de sa part,
-L’arrivée d’une date précise : exp. Ct débutant le fixer. La plupart des examinera les capacités professionnelles de son futur salarié.
18/04/.. et échéant le 18/04/.. contrats de travail sont à En général, la durée de l’essai est variable suivant les professions et le
-L’accomplissement d’un travail déterminé : exp. durée indéterminée degré de responsabilité qu’implique le poste à occuper. Le statut type
Ct débutant le notamment ceux des de 1948 propose :
18/O4/.. et échéant à l’achèvement de la ouvriers. Les parties sont - Les 12 premiers jrs pour les ouvriers
construction d’un immeuble. libres de résilier - Le premier mois pour les employés
unilatéralement le Ct par - Les 3 premiers mois pour les contremaîtres…
N.B. : A l’expiration de la durée du Ct de travail, …………..…. pour le salarié Toutefois, un délai plus long peut être prévu par le contrat entre les
il appartient aux parties de le renouveler. Le et ……………………. pour parties.
renouvellement peut même avoir lieu par tacite l’employeur. La résiliation du Ct de travail à l’essai peut se faire par l’une des 2
reconduction, lorsqu’à la fin du Ct, le salarié parties sans préavis ni indemnité, cependant le paiement du salaire dû
continue toujours son travail et perçoit est obligatoire.
normalement son salaire auprès de son
employeur.
5. La rupture du contrat de travail :
51. La suspension
La suspension est une cessation provisoire de la relation de travail sans qu’il y ait résiliation du Ct. Elle peut avoir lieu dans les cas suivants :
- Maladie de courte durée du salarié (sans dépasser 26 semaines au cours d’une période de 365 js consécutifs)
- Le congé de maternité (14 semaines)
- L’absence pour événements familiaux importants (mariage, naissance, décès…)
- La fermeture administrative de l’entreprise
- La mise à pied disciplinaire (un renvoi temporaire du salarié pour quelque jours à titre de sanction)
- Cas de force majeure : c’est tout fait que l’homme ne peut prévoir et qui rend impossible l’exécution d’une obligation
- Les accidents de travail
52. La résiliation:
La résiliation est une cessation définitive de la relation de travail. Les cas possibles de cette résiliation sont :
 En général : le décès du salarié, la retraite, l’accord mutuel des 2 parties, force majeur
 Ct à D.D : l’arrivée du terme, une décision de justice
 Ct à D.I : le licenciement, la démission, l’inexécution par l’une des 2 parties de ses Ob.

Raisons - Crise que peut traverser l’Ese


économiques- Nécessité d’introduire de nouvelles méthodes d’organisation, progrès technique
- Inaptitude professionnelle du salarié
Le licenciement

- Incapacité de reprendre le travail après une maladie ou un accident


Motif légitime

- Absence irrégulière et injustifiée (+ que 4 js d’absence injustifiée pendant une période de 12 mois
Raisons
donne lieu au licenciement)
personnelles
- Faute grave du salarié : exp. La condamnation du salarié, le vol, l’ivresse, les injures au personnel de
direction, le refus d’exécuter le travail demandé, l’abandon volontaire et injustifié du travail, le
sabotage, la fraude, l’abus de confiance, la divulgation des secrets de l’Ese…
Si le licenciement est justifié le législateur impose à l’employeur le versement d’une indemnité de
Indemnité de
licenciement appelée également « indemnité de départ » ; elle est calculée en fonction de l’ancienneté.
licenciement
N.B. : l’indemnité de licenciement ……………………..... en cas de faute grave.
La rupture brutale du Ct. de travail introduit une grande instabilité dans les rapports de travail et menace la sécurité de l’emploi. C’est
pour cela que le législateur a imposé le préavis. Son rôle est de permettre à chacune des parties de limiter le préjudice de la résiliation :
pour l’employeur d’avoir un délai convenable pour le remplacement du salarié partant, et pour le salarié de disposer d’un délai
convenable pour la recherche d’un nouvel emploi.
Le préavis

Remarque :
- Le délai de préavis est appelé aussi « délai – congé »
- L’inobservation du préavis donne lieu à une indemnité compensatrice au profit de la partie victime, cette indemnité
correspond généralement à la rémunération de la période de préavis
- L’employeur n’est pas obligé de donner le préavis en cas de faute grave du salarié
- L’employeur ne peut modifier les conditions de travail du salarié pendant la période de préavis, de même pour le salarié
Suite

S’il n’a pas été congédié pour faute grave, le salarié peut prétendre
L’indemnité compensatrice
(demander) à une indemnité compensatrice des congés qu’il n’a pas encore
de congés payés
obtenus
- le certificat de travail :
L’employeur doit, à l’expiration du contrat de travail, délivrer au travailleur
partant un certificat de travail contenant exclusivement la date de son
embauche et celle de son départ ainsi que la nature et la durée de l’emploi ou
des emplois successivement occupés par lui. Ce certificat ne doit comporter
La délivrance de certains aucune mention défavorable au salarié afin de lui faciliter de trouver un
doc. nouvel emploi.
- le reçu pour solde de tout compte :
C’est un document établi en 2 exemplaires dont l’un est remis au travailleur
après l’avoir signé et attestant que ce dernier a reçu tout ce qui lui est dû par
son employeur (arriérés de salaires, indemnités…) et, par conséquent, il n’est
créancier d’aucune somme à son égard.
Le salarié qui a quitté définitivement son emploi a l’obligation de ne pas
La clause de non
divulguer les secrets professionnels de son ancien employeur ni de s’établir à
concurrence
sa proximité et lui faire concurrence.
Remarque : le licenciement abusif est un renvoi sans motif légitime et sans préavis. Ce type de licenciement
donne au travailleur licencié abusivement droit à des dommages et intérêts. Le travailleur dispose d’un délai
d’un mois pour intenter une action en justice en cas de refus de son employeur de le dédommager.

6. La durée légale du travail (heures normales )

La durée du travail effectif ne peut dépasser 44 heures par semaine. Ces 44 heures peuvent être répartis sur
l’année (2288 heures dans une année) selon les besoins de l’entreprise , sans dépasser 10 h /jr.
L’horaire du travail doit être affiché par l’employeur dans les locaux du travail et une copie de cet horaire doit
être adressée à l’inspecteur du travail.

7. Les heures supplémentaires

Ce sont des heures de travail effectuées au-delà de la durée légale hebdomadaire du travail applicable dans
l’entreprise. Elles sont rémunérées au taux horaire normal majoré de :
- 25 % pour les H S effectuées pendant le jour (entre 6 h et 21 h)
- 50 % pour les H S effectuées pendant la nuit (entre 21h et 6 h)
Remarque :
- Ces taux de majoration sont doublés quand les H S sont effectuées les jours de repos hebdomadaires ou
le jour d’une fête
- La rémunération des H S est calculée aussi bien sur le salaire proprement dit que sur les accessoires du
salaire (prime, indemnité…)

8. Les congés annuels

Le congé annuel est justifié par des considérations de santé physique et morale du salarié. Il lui permet de se
reposer et de se reconstituer pour recommencer une nouvelle période de travail avec un meilleur rendement
qualitatif et quantitatif.
81. La durée du congé
Elle est déterminée en fonction de la durée de services continus :
- 6 mois de services continus dans la même Entreprise ou chez le même employeur donnent droit à un
minimum de 10 jours de congé avec au moins 9 jours ouvrables. Il sera ajouté 1.5 jour de congé pour
chaque mois supplémentaire de services continus.
- 12 mois de services continus donnent droit à un minimum de 21 jours de congé avec au moins 18 jours
ouvrables. Il sera ajouté 1.5 jour de congé pour chaque mois supplémentaire de services continus.
LYCEE TECHNIQUE le 24 avril 2006
SETTAT

Classe : 1ère S. Eco Coefficient : 1


Matière : Droit Durée : 1 heure

EXEMEN BLANC
(avril 2006)

 Document 1 :

TRAVAIL A FAIRE : / 4 Pts

1. Décrivez les différentes étapes parcourues par la traite ci-dessus, depuis son émission jusqu’à sa
présentation au paiement.
2. En quoi consiste la provision de cette traite ?
3. Une traite peut-être soumise à l’acceptation comme à l’aval, dites en quoi consiste l’aval ? Dans quel cas
l’acceptation est obligatoire ?

-1-
 Document 2 :

Cristal Strass
12, zone industrielle
Settat
M. Rachid DAHBI
54, bd des FAR
Settat

Suite à notre entretien du 20 avril, nous avons le plaisir de vous informer que vous avez
été retenu en qualité de technicien spécialisé en électronique.
Nous sommes disposés à vous engager à compter du 2 mai 2006 moyennant une
rémunération mensuelle de 2500 dh.
La période d’essai sera d’un mois à compter de cette date. Le présent contrat est valable
pour une année. Il pourra se renouveler tacitement.
Cependant, le préavis, met fin à cette embauche temporaire. De même que l’expiration de
ce contrat au terme de douze mois n’aura pas être motivée.
Si ces conditions vous agréent, veuillez nous retourner la copie de la présente lettre signée
et légalisée. Votre signature sera précédée de la mention manuscrite « lu et approuvé ».

Signature de l’intéressé

TRAVAIL A FAIRE : / 8 Pts


1. Précisez l’employeur, l’employé et les obligations de chacun.
2. S’agit-il d’un contrat synallagmatique ou successif ? Justifiez.
3. La société « Cristal Strass » a-t-elle la qualité de commerçant ? Justifiez.
4. Cristal Strass paie d’habitude ces créanciers soit par chèque, traite ou billet à ordre. Quelles sont les
caractéristiques communes de ces trois documents ?

 Document 3 :
Voici la liste des clients de la société Cristal Strass :

Acte de commerce
Mode de Acte
Clients Par Par la Par
paiement civil
nature forme accessoire
Cabinet de médecin Espèces
Agence de voyage Chèque
Banque Chèque
Restaurant Billet à ordre
Super marché sur commande de ses clients chèque
Administrations publiques traite

TRAVAIL A FAIRE : / 8 Pts

1. Identifiez la nature de chacun des actes d’achat effectués en mettant une croix dans la case correspondante.
2. Le fond de commerce pour la société Cristal Strass se compose d’éléments corporels et incorporels. Citez 2
exemples d’éléments corporels et 2 exemples d’éléments incorporels.

-2-

BON COURAGE
CHAP. 2 LA C N S S
1. Présentation
La Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) est un organisme doté de la personnalité civile et de l’autonomie financière.
La CNSS a pour mission de gérer la sécurité sociale, dont le but est de protéger les travailleurs contre plusieurs risques : accident, maladie, invalidité,
vieillesse, veuvage,…
Les ressources de la CNSS sont constituées essentiellement par les cotisations, les dons et les legs ainsi que les intérêts de placement de ses ressources. Elle
peut également recevoir des avances et des subventions de l’Etat et des collectivités.
2. Champ d’application
Les personnes qui sont obligatoirement soumises au régime de sécurité sociale :
- les apprentis et les salariés des deux sexes travaillant dans l’industrie, le commerce et les professions libérales
- les personnes occupées en service d’une association, d’un syndicat, d’une société civile ou d’un groupement de quelque nature que ce soit, quelque
soit la nature de leur rémunération et la forme de leur contrat.
3. Affiliation et immatriculation
31. Affiliation
Les employeurs qui occupent des personnes assujettis au régime de la sécurité sociale, sont obligatoirement tenus de faire procéder à leur affiliation à la
CNSS. Les affiliés sont tenus de mentionner le n° de leur affiliation sur les factures, les lettres, les notes de commande, les tarifs, …
Ils sont tenus également de signaler à la CNSS toute modification concernant le statut juridique de l’Ese, son adresse, la cessation de son activité, …
32. Immatriculation
Tous les employeurs affiliés sont obligatoirement tenus de procéder à l’immatriculation de leurs salariés et apprentis à la CNSS.
La CNSS attribue un n° d’immatriculation à chaque travailleur. L’employeur doit inscrire ce n° sur la carte de travail et le bulletin de paie de son
personnel. Il doit également le mentionner sur le certificat de travail en cas de séparation.
4. Les cotisations à la CNSS
Elles sont des charges obligatoirement prélevées à la source et versées à la CNSS pour assurer la couverture des risques.
41. Les cotisations à la charge de l’employeur (patronales)
- La cotisation pour la couverture des allocations familiales. Elle est de 7.5 % du salaire mensuel brut de chaque salarié (sans plafond)
- La cotisation pour la couverture des prestations sociales à CT. Elle est de 0.67 % du salaire brut avec un plafond de 6 000 dh (c-à-d si le salaire est >
6 000 dh le taux 0.67 % ne sera appliqué que sur 6 000dh)
- La cotisation pour la couverture des prestations à LT. Elle est de 7.93 % du salaire brut avec un plafond de 6 000 dh.
Remarque : l’employeur verse à la CNSS également une taxe pour la formation professionnelle. Elle est de 1.6 % du salaire brut mais elle est destinée
aux centres de formation professionnelle (OFPPT)
42. Les cotisations à la charge du salarié (salariales)
- Les cotisations pour la couverture des prestations à CT. Elle est de 0.33 % du salaire mensuel brut avec un plafond de 6 000 dh
- La cotisation pour la couverture des prestations à LT. Elle est de 3.96 dh du salaire mensuel brut avec un plafond de 6 000 dh
5. Les prestations de la CNSS
51. Les allocations familiales
Pour avoir droit aux allocations familiales, le salarié doit :
- être domicilié au Maroc
- avoir cotisé pendant 108 js sur une période de 6 mois d’immatriculation
- avoir gagné dans le mois un salaire de 500 dh au minimum
Les allocations familiales sont versées aux salariés ayant des enfants légitimes ou adoptés jusqu’à l’âge de :
- 13 ans dans tous les cas.
- 18 ans si l’enfant est en apprentissage d’un métier.
- 21 ans si l’enfant poursuit encore ses études au Maroc ou à l’étranger.
si l’enfant est victime d’une infirmité ou d’une maladie incurable, il n’y a pas de limite d’âge.
Le montant des allocations familiales est de 150 dh par mois et par enfant pour les trois premiers enfants et 36 dh par mois et par enfant pour les trois
suivants (le maximum est de 6 enfants). (1)
52. les prestations à court terme :
Indemnité journalière de maladie ou d’accident Indemnité journalière de maternité Allocation au décès
Elle concerne les maladies et les accidents (autres que les accidents Elle est égale à 100 % du salaire journalier C’est une somme d’argent
de travail). Pour avoir droit à cette indemnité, le salarié doit être : moyen. Elle est accordée pendant 14 versée une seule fois aux
- dans l’incapacité physique de travailler semaines. Pour en avoir droit, le salarié ayants droit du salarié
- justifier de 54 jrs continus ou non de cotisation pendant les 6 mois doit : décédé. Elle égale à 60 fois
civils qui précèdent l’incapacité - justifier de 54 jrs continus ou non de le salaire journalier moyen
- déclarer l’interruption du travail à la CNSS dans les 15 jrs qui cotisation durant les 10 mois civils avec un minimum de 10 000
suivent l’immatriculation qui précèdent l’arrêt du dh.
L’indemnité journalière est accordée au salarié pendant 52 semaines travail pour accouchement.
au maximum. Elle commence à partir du premier jour pour les jours - cesser tout travail salarié pendant la durée
ouvrables et non ouvrables. d’indemnisation.
L’indemnité journalière est égale au 2/3 du salaire journalier moyen
plafonné des trois derniers mois précédent l’arrêt du travail.
53. les prestations à long terme
Pension de vieillesse
Pension d’invalidité Pension de survivants
(de retraite)
Elle est accordée aux salariés ayant – de Elle est accordée aux A ne pas confondre avec l’allocation au décès, qui est une somme versée une
60 ans et ayant une invalidité salariés ayant l’âge de 60 seule fois aux ayants droit.
permanente ne permettant aucune ans, ayant cessé toute Cette pension est une somme versée périodiquement aux ayants droit du
activité lucrative et ayant cotisé au activité salariale et ayant salarié décédé.
moins 1080 jrs (5ans) dont 108 jrs dans cotisé au moins 3240 jrs Pour y avoir droit, le salarié décédé doit avoir été titulaire d’une pension
les 12 mois civils qui précèdent le début (environ 11 ans) d’invalidité ou de vieillesse ou avoir cotisé pendant au moins 3240 jrs et les
d’incapacité ayants droit doivent présenter le dossier de demande de pension à la CNSS
dans le délai de 6 mois suivant le décès. (2)

(1)Chaque année, la CNSS procède à un contrôle. Les salariés doivent fournir les pièces suivantes d’un un délai de 3 mois : un certificat de vie des
enfts, un certificat de scolarité des enfts de plus de 12 ans, un extrait d’acte de naissance pour un nouveau né.
Si les deux époux sont susceptibles de bénéficier des allocations familiales, seul le mari les reçoit.
(2)Les ayants droit sont : le conjoint ou les épouses à charge, le mariage doit avoir lieu au moins 2 ans avant le décès ou bien avoir donné naissance à 1 enfant ; les
enfants à charge. La pension sera annulée en cas de remariage.
CHAP. 3 LA CIMR
1. Présentation

La CIMR est une association privée sans but lucratif créée en 1949 à l’initiative des employeurs.
Elle a pour rôle de gérer un régime de retraite des travailleurs salariés du secteur privé. Ce régime est ouvert
aux entreprises ayant leurs activités au Maroc.

2. Régime de gestion de la CIMR

Le régime de retraite de la CIMR est mixte. Il combine deux systèmes de gestion : la répartition et la
capitalisation

La répartition La capitalisation
Elle concerne les contributions patronales. Elle consiste Elle concerne les cotisations salariales qui sont
en une redistribution instantanée des ressources capitalisées auprès d’un organisme d’assurances
constituées par les cotisations sur les retraités. choisi par l’employeur.
L’excédent est affecté à une réserve de prévoyance.

3. les cotisations et les prestations de la CIMR

LES COTISATIONS LES PRESTATIONS


Elles se composent : Ce sont des prestations à long
- des contributions patronales. terme. Elle se composent :
- des cotisations salariales. - des pensions principales,
Aussi bien les employeurs que les salariés ont 5 taux de cotisations entre - des pensions de réversion
lesquels ils doivent choisir (3%, 3.75%, 4.5 %, 5.25 %, 6%) avec la (au conjoint survivant)
possibilité de différenciation du taux en fonction des catégories - des pensions d’orphelins
professionnelles en ne dépassant pas 3 taux (maximum). (orphelins mineurs de père
Les cotisations sont calculées sur le salaire brut avec la déductibilité et de mère).
fiscales des cotisations salariales et des contributions patronales.
Les déclarations et les paiements sont trimestriels avec un délai de 45 jrs.

Les droits de retraite sont exprimés en points :

Points = 0.1667 x CP + CS
S. réelle de l’année
Pension = nbre de points acquis x valeur du point

L’âge de départ en retraite est de 60 ans avec la possibilité d’anticipation à partir de l’âge de 50 avec
applications d’abattements en fonction de l’âge (50 – 59 ans).
En plus de la retraite normale, il y’a un régime de retraite complémentaire dans le but de rapprocher le niveau
de la pension de celui du salaire. Pour y avoir droit il faut être adhérent au régime normale au taux maximum de
6 %.

Tableau comparatif entre la CNSS et la CIMR

CNSS CIMR
- Etablissement public - Etablissement privé
- Immatriculation obligatoire - Immatriculation facultative
- Sert des prestations à court et long terme - Sert uniquement des prestations à long terme
CONTROLE DE CONNAISSANCES
Document 1 :
L’entreprise « MARAGRI » emploie 5 salariés (3vendeurs et 2 mécaniciens) suivant contrat conclu avec eux en 1998.
M. ABBES, vendeur, refuse de se soumettre aux nouvelles règles de travail établies par le nouveau propriétaire, ce dernier le licencie
et conclue un contrat de travail pour une durée d’une année avec M. SRARI à compter du 01/04/.., son immatriculation à la CNSS est
effectuée le même jour.
1. Quelle est la nature du contrat conclu avec M. SRARI ?
2. Rappeler les obligations nées de ce contrat pour les deux parties ?
3. Le licenciement de M. ABBES est-il justifié ? Pourquoi ?
4. Quels sont les avantages dont va bénéficier M. SRARI suite à son immatriculation à la CNSS ?

Document 2 :
« Grand Large », entreprise de courtage, a son siège social au 18, rue Lamoni à Tétouan, vient d’être créée par M. LAMRINI.
Son objet est la mise en relation de propriétaires de voiliers ou yachts à moteurs, désireux de louer leur bateau, et de marins amateurs
qui souhaitent prendre un bateau en location pendant une période limitée.
Parmi son personnel, Mme BENTALHA, dont un extrait de sa lettre d’engagement figure en annexe, assure le règlement des
problèmes d’assurance ainsi que la gestion du personnel.
Annexe : Extrait de la lettre d’engagement de Mme BENTALHA
Madame,
Nous vous confirmons votre embauche à compter du 15 mai 200. au poste de responsable administrative.
Le salaire mensuel de départ est de 7 500 dh brut.
La période d’essai est de 3 mois. Pendant cette période, la rupture du contrat se fera avec un préavis de 2 jours.
Passée cette période, la durée du préavis sera d’un mois.
Les horaires et les congés payés sont ceux déterminés par le règlement intérieur qui vous sera communiqué.
1. Expliquer les expressions soulignées dans l’annexe.
2. Que matérialise la lettre d’engagement ?
3. Déterminer les obligations de M. LAMRINI et Mme BENTALHA à l’occasion de ce contrat ?
4. De quel type de contrat de travail s’agit-il dans l’annexe ?
5. Citer 3 cas où M. LAMRINI peut procéder au licenciement de Mme BENTALHA.

Document 3 :
Cas de « DOUKKALA GAZ »
1. L’affiliation à la CNSS est-elle une obligation pour « DOUKKALA GAZ » ?
2. Citer deux prestations à long terme servies par la CNSS ?
3. Préciser deux types de ressources de cet organisme.

Document 4 :
LONGOMETAL
S.A. au capital de 950 000 dh
21, avenue des FAR
CASABLANCA
AFFILIATION CNSS N° 128564
Melle Amina CHTIBY
32, rue de la Mosquée
Casablanca

Faisant suite à notre entrevue, nous vous informons que vous avez été retenue en qualité d’assistante de direction.
Nous sommes disposés à vous engager à compter du premier juin 200. moyennant une rémunération mensuelle de 2500 dh.
La période d’essai sera d’un mois à compter de cette date. Le présent contrat est valable pour une année. Il pourra se renouveler
tacitement.
Cependant, le préavis met fin à cette embauche temporaire. De même que l’expiration de ce contrat au terme de douze mois n’aura
pas à être motivée.
Vous vous engagez à ne pas faire de concurrence déloyale à notre établissement et, en cas de résiliation du contrat, quelqu’en soit le
motif, de ne pas créer une activité similaire à la nôtre ni de travailler chez un concurrent pendant un délai de 3 ans.
Si ces conditions vous agréent, veuillez nous retourner la copie de la présente lettre signée et légalisée. Votre signature sera précédée
de la mention « lu et approuvé » écrite de votre main.
Signature de l’intéressé

1. Donner un titre au document ci-dessus.


2. Expliquer brièvement les expressions soulignées
3. 1. Préciser l’utilité du préavis pour les deux parties au contrat ?
2. Dans quel(s) cas l’employeur en est-il dispensé ?
4. Dans le document figurent les notions d’affiliation et d’immatriculation. Quelle la différence entre ces deux notions ?
5. Que signifie la mention « lu et approuvé » et pourquoi doit-elle être manuscrite ?
LYCEE TECHNIQUE Le 24 mai 2006
SETTAT

Classe : 1ère S. Eco Coefficient : 1


Matière : Droit Durée : 1 heure
Contrôle n° 2

L’entreprise « RIHAB MODE », spécialisée dans la haute couture pour enfants a été
créée par M. MOUNIR.
Melle SALIMA a été recruté depuis deux ans et demi par contrat indéterminé.
Elle s’occupe de la coupe des modèles et du contrôle du travail des couturières. Elle
assure également les relations avec les clients (commandes, essayages, livraisons,
encaissement).
Désirant embaucher une de ses proches diplômée en modélisme, M. MOUNIR notifie
à Melle SALIMA son licenciement à partir du même jour, à la suite de quoi celle-ci
réclame le remboursement de l’intégralité de ses cotisations versées à la CNSS.

QUESTIONS :

1. quel est le type de ce contrat ?


2. citer deux obligations pour chacune des deux parties du contrat.
3. le licenciement de Melle SALIMA est-il légal ? Pourquoi ?
4. comment appelle-t-on ce licenciement ,
5. pour qu’un licenciement soit légal, quelle est la procédure à suivre par l’employeur ?
6. quels sont les cas possibles de rupture d’un contrat de travail ?
7. quel est le rôle de la CNSS ?
8. de quoi sont constituées ses ressources ?
9. quelle est la différence entre l’allocation au décès et la pension de survivants ?
10. depuis son recrutement, Melle SALIMA n’a pas bénéficié de son congés annuel, cette situation est-elle
normale ? Justifier ?
BON COURAGE

REPONSES :

1. C’est un contrat un durée indéterminée.


2. Pour M. MOUNIR : donner un salaire, respecter la législation du travail, …
Pour Melle SALIMA : exécuter son travail, ne pas divulguer les secrets de l’entreprise, …
3. Non, il n’est pas légal car le motif n’est pas valable.
4. C’est un licenciement abusif.
5. Informer Melle SAMIMA un préavis.
Le motif doit être valable
Lui verser les indemnités dues.
Lui délivrer les documents dont elle aura besoin (certificat de travail, …)
6. - Licenciement
- Démission
- Départ à la retraite
- Force majeur (raison économique,…)
7. Le rôle de la CNSS est de protéger les assurés contre les risques de la vie (accidents, maladies,…).
8. Les ressources de la CNSS sont constituées des cotisations salariales et patronales des dons et legs.
9. l’allocation au décès est une somme versée en une seule fois aux ayants droit tandis que la pension de
survivants est versée périodiquement aux ayants droit.
10. Oui, cette situation est normale, car Melle SALIMA a le droit de cumuler ses congés jusqu’à 2 ans, par
accord avec son employeur.
CNSS : Nouvelle loi novembre 04
1. Les indemnités journalières de maternité
- Les congés de maternité sont indemnisés sur 14 semaines au lieu de 12 semaines dont 7 au minimum après l’accouchement ;
- Le délai pour le dépôt de dossiers de demande d’indemnités journalières de maternité est dorénavant fixé à 9 mois à compter de la
date d’arrêt de travail au lieu de 6 mois actuellement.
2. Les indemnités journalières de maladie
- Le délai de dépôt de l’avis d’interruption de travail est prolongé à 30 jours au lieu de 15 jours actuellement ;
- La mise en place du délai de carence de 3 jours : dorénavant toutes les demandes d’IJM dont le nombre de jours est inférieur ou
égal à 3 jours ne sont plus indemnisées. Toutefois les demandes de prolongations sont exploitées quel que soit le nombre de jours
d’arrêt de travail ;
- Le salaire journalier moyen de référence pour la liquidation des Indemnités journalières de maladie est déterminé sur la base des
six derniers mois au lieu de trois mois actuellement.
3. L’assurance volontaire
- Le délai de dépôt de la demande de l’assurance volontaire est porté de 3 à 12 mois ;
- Les conditions de stage pour souscrire à l’assurance volontaire passent de 6 mois d’immatriculation à 1 080 jours de cotisations.
4. La pension de vieillesse
- La pension de vieillesse est liquidée sur la base de la moyenne des salaires perçus par l’assuré pendant 96 mois déclarés au lieu de
36 ou 60 mois actuellement;
- La majoration (de 10%) de la pension d’invalidité pour assistance d’une tierce personne est maintenue après l’âge requis pour
avoir droit à la pension de vieillesse.
5. La pension de survivants
- Le relèvement de l’âge d’attribution de la pension d’orphelin sans condition de 12 à 16 ans. Le service de la pension des orphelins
s’effectue jusqu’à l’âge de 16 ans sur la base d’un certificat de vie;
- La condition de durée de 2 ans de mariage exigée pour le bénéfice de la pension de veuf(ve) est supprimée ; Cette disposition
s’applique uniquement aux demandes de pensions de survivants dont le décès est survenu à partir du 08 novembre 2004. Les décès
antérieurs à cette date restent régis par les anciennes dispositions du Dahir du 27 juillet 1972.
6 L’allocation au décès
- Le délai de prescription du droit à l’allocation au décès est fixé à 9 mois à partir de la date de décès .
- L’allocation au décès est servie sans condition de stage en cas d’accident imputable à un tiers.
Le régime de sécurité sociale géré par la CNSS couvre les salariés exerçant dans les entreprises industrielles, commerciales,
artisanales et libérales du secteur privé. Il s’étend aux marins pêcheurs à la part et aux travailleurs salariés des exploitations
agricoles, forestières et leurs dépendances.
Les employeurs sont tenus de s’affilier à la CNSS au plus tard 30 jours après l’embauche du premier salarié. Les salariés sont
déclarés par l’employeur puis immatriculés par la CNSS, pour devenir des assurés. Les entreprises privées sont tenues de s’inscrire
auprès de la CNSS et déclarer l’ensemble de leurs salariés mensuellement pour leur permettre de bénéficier d’un éventail de
prestations sociales, qui sont considérées, selon les cas, comme revenus complémentaires ou revenus de remplacement.
Ils sont tenus égaleemnt de faire figurer leurs numéros d’affiliation à la CNSS sur tous les documents utilisés dans le cadre de son
activité, tels que papier à en-tête de l’entreprise, lettres, factures, correspondances, bons de commande, tarifs, etc. L’affiliation donc
des entreprises à la CNSS est une obligation légale ainsi que l’immatriculation de leurs salariés . Le numéro d’immatriculation
permet:
- L’identification du salarié;
- L’enregistrement des déclarations de ses salaires;
- La sauvegarde des droits.
Le numéro d’immatriculation à la CNSS est attribué pour toute la durée de la vie professionnelle de l'assuré. Une double
immatriculation léserait le salarié dans ses droits.
Par ailleurs, le travailleur qui cesse d’être assujetti au régime obligatoire de sécurité sociale, peut continuer à cotiser à la CNSS en
souscrivant une assurance volontaire en vue de sauvegarder ses droits aux prestations.
Le délai de dépôt de la demande de l’assurance volontaire est porté de 3 à 12 mois ;
Les conditions de stage pour souscrire à l’assurance volontaire passent de 6 mois d’immatriculation à 1080 jours de cotisations.
Les prestations
Le régime de sécurité sociale de la CNSS assure à ses assurés :
- Une protection contre les risques de suppression de revenu en cas de maladie, maternité, invalidité ou vieillesse ;
- Des allocations familiales ;
- Une pension de survivants et une allocation au décès pour ayant droit ;
- Une action sanitaire par le biais d’un réseau de 13 Polycliniques implantées à travers le Royaume ;
- Et incessamment une couverture médicale de base (assurance maladie obligatoire).
Les prestations de la CNSS par famille de prestations se présentent comme suit :
1. Les prestations familiales
1.1 - Allocations familiales en espèce
- Conditions du droit de l’assuré :
Etre à charge de l’assuré ;

 A partir de 13 ans, être scolarisé ou en apprentissage ;


 L’allocation familiale est servie pour chaque enfant scolarisé jusqu’à 21 ans et pour chaque enfant en
apprentissage jusqu’à 18 ans.
 Pour l’enfant handicapé l’allocation familiale est servie sans limite d’âge.
- Bénéficiaires :
Les enfants des travailleurs des entreprises industrielles, commerciales, artisanales et libérales et ceux
des pensions, d’invalidité ou de vieillesse.
En cas de décès du travailleur cotisant ou du pensionné, le droit aux allocations familiales est maintenu
aux enfants bénéficiaires.
L’octroi des allocations familiales aux enfants des assurés travaillant dans le secteur agricole est renvoyé
à une décision du conseil d’administration de la CNSS.
- Taux de l’allocation : 150 DH par mois et par enfant pour les 3 premiers enfants à charge à partir du 1èr juillet 1996 ;
 36 DH par mois et par enfant pour les 3 autres enfants.
2. Les prestations sociales à court terme
2.1- Les indemnités journalières de maladie : Conditions d’attribution
 Le droit à la première indemnité est accordé au travailleur qui justifie de 54 jours de
cotisation pendant les six mois civils précédents l’incapacité de travail.
 Postérieurement à la première indemnisation, le travailleur soit justifier d’un maximum
de 6 jours de cotisation entre chaque incapacité de travail.
 En cas d’accident, autre que ceux prévus par la législation sur les accidents du travail,
ces conditions ne sont pas exigées. Il suffit d’être assujetti à l’assurance, à la date de l’accident.
 En cas de décés d'un assuré, le montant des indémnités journalières dûes à la date du
décés est versé à ses ayants droit dans les conditions fixées par l'article 45 de la loi 17-02
modifiant et comlétant le dahir du 27 juillet 1972.
- Durée d’indemnisation :52 semaines au maximum
- Délai de carence : L’indemnisation intervient à compter du 4ème jour de l’incapacité.
-Montant de l’indemnité journalière : 2/3 du salaire de référence. Elle ne peut en aucun cas être inférieure au 2/3 du
salaire minimum légal ; Le salaire de référence, plafonné à 6.000 DH, est obtenu en divisant le total des salaires
soumis à cotisation et perçu par l’assuré pendant les six mois civils qui précèdent le début
de l’incapacité initiale de travail par le nombre de jours réellement travaillés au cours
de ces six mois.

 2.2- Les indemnités journalières de maternité : Conditions d’attribution : La femme salariée enceinte doit:

Justifier de 54 jours de cotisation pendant les dix mois civils d’immatriculation qui précédent
la date d’arrêt de travail ; Avoir son domicile au Maroc ; Durée d’immatriculation : 14 semaines dont un minimum de 6 semaines
après la date de l’accouchement.
- Montant de l’indemnité journalière : 100 % du salaire de référence tel que défini pour le calcul de l’indemnité journalière
de maladie ; Le salaire de référence n’est pris en compte que dans la limite d’un plafond de 6.000 DH par mois.
2.3- L’allocation au décès : Conditions d’attribution
L’allocation décès est versée aux personnes qui étaient à la charge du travailleur assuré ou du titulaire
d’une pension d’invalidité ou de vieillesse, au jour de son décès.
- Montant de l’allocation décès
12.000 DH à compter de 1er avril 2002.
- Ordre des ayants droit : Le conjoint survivant ou épouses survivantes; A défaut, descendants; A défaut, ascendants A
défaut, frères ou sœurs ; La personne qui a supporté les frais funéraires.
Le délai de prescription du droit à l’allocation au décès est fixé à 9 mois à partir de la date de décès .
L’allocation au décès est servie sans condition de stage en cas d’accident imputable à un tiers
2.4- Remboursement des congés de naissance
Ce remboursement n’est pas une prestation. En effet, c’est l’employeur assujetti au régime de
sécurité sociale qui réclame à la CNSS le montant de 3 jours de congé de naissance pris par un
salarié de son entreprise à l’occasion d’une naissance survenue dans son foyer.
3. Les prestations sociales à long terme
3.1- Pension d’invalidité
- Conditions d’attribution
Pour bénéficier de la pension d’invalidité, le travailleur doit : Justifier d’un minimum de 1080 jours d’assurance, dont 108 jours
pendant les 12 mois civils
qui précédent le début d’incapacité de travail ; Toutefois, cette condition n’est pas exigée, si l’invalidité est due à un accident
autre qu’accident du travail. Dans ce cas, le travailleur doit justifier de son assujettissement à l’assurance à la date de son
accident ; Etre incapable d’exercer une activité lucrative quelconque.
- Montant de la pension :

 50 % du salaire mensuel de référence, pour le travailleur qui justifie d’un nombre de jours
d’assurance compris entre 1.080 et 3.240 jours ;
 Majoration de 1 % pour chaque période d’assurance de 216 jours accomplis en sus de
3.240 jours et augmentation de 10 % du salaire mensuel de référence si l’invalide est assisté
en permanence par une tierce personne ;
 Maximum : 70 % du salaire mensuel de référence, éventuellement augmenté de 10 %,
en cas d’assistance permanente d’une tierce personne.
 Le salaire mensuel de référence n’est pris en compte que dans la limite d’un plafond de
6.000 DH (plafond réajusté à compter du 1er avril 2002).
 La majoration pour assistance d’une tierce personne prévue à l’article 52 de la loi 17-02
demeure acquise lorsque le bénéficiaire de la pension d’invalidité atteint l’âge requis pour
avoir droit à pension de vieillesse;
 Le salaire de référence, en cas d'invalidité, est défini comme étant la 12ème ou la 60ème partie du
total des salaires soumis à cotisation et perçus pendant les 12 ou les 60 mois déclarés qui
précèdent le dernier mois civil d'assurance avant le début de l'incapacité de travail suivie d'invalidité.
3.2- Pension de vieillesse
- Conditions d’attribution
Pour bénéficier de la pension de vieillesse, le travailleur doit :

 Avoir atteint l'âge de 60 ans, ou de 55 ans pour le mineur justifiant de 5 années de travail de fond ;
 Cesser toute activité salariée ;
 Impérativement, réunir un minimum de 3.240 jours d’assurance ;
- Montant de la pension de vieillesse

 Minimum : 50 % du salaire mensuel de référence, pour le travailleur qui justifie de 3.240 jours d’assurance.
 Majoration : 1 % pour chaque période d’assurance de 216 jours accomplis en sus de 3.240 jours.
 Maximum : 70 % du salaire mensuel de référence.
La majoration (de 10%) de la pension d’invalidité pour assistance d’une tierce personne est maintenue
après l’âge requis pour avoir droit à la pension de vieillesse.
Le salaire mensuel de référence n’est pris en compte que dans la limite d’un plafond de 6.000 DH
(plafond réajusté à compter du 1er avril 2002).

Le salaire de référence, en cas de pension de vieillesse, est défini comme étant la 96 ème partie du total
des salaires soumis à cotisation et perçus pendant les 96ème mois déclarés qui précèdent le dernier mois
civil d'assurance avant l'âge d'amissibilité ou l'âge d'admission à pension.

Depuis le 02 septembre 1982, les travailleurs qui atteignent l’âge de 60 sont obligatoirement mis à la retraite
sauf dérogations accordées par décision du Ministère chargé de l’Emploi. Cette mesure a fait l’objet de la loi n° 7-80.

3.3- Retraite anticipée : Conditions d’éligibilité :

être âgé entre 55 et 59 ans; justifier la condition de stage (3 240 jours d'assurance); autorisation de l'employeur;
3.4- Pension de survivants : Conditions d’attribution
La pension de survivants est accordée aux ayants droit d’un assuré ou d’un pensionné décédé.
Ont qualifié d’ayants droit : Le conjoint ou les épouses à charge ; Les enfants à charge. La condition d’âge pour le conjoint (50
ans) est supprimée à compter du 1èr janvier 1996 ; A partir du 1èr janvier 1996, la pension de survivants est servie à l’enfant
handicapé sans limite d’âge.

- Montant de la pension de survivants

 à 50 % du montant de la pension d'invalidité ou de vieillesse à laquelle le titulaire avait droit


ou à laquelle l’assuré aurait pu prétendre à la date son décès pour le conjoint ou l'épouse ou
l'ensemble des épouses.
 à 50 % du montant de la pension d'invalidité ou de vieillesse à laquelle le titulaire avait droit ou
à laquelle l’assuré aurait pu prétendre à la date son décès pour l'ensemble des orphelins.
 Le montant de la pension d’orphelins ne peut dépasser :50% pour les orphelins de père et de mère ; et 25% pour les
orphelins de père ou de mère.

A partir du 08 novembre 2004 :Le service de la pension des orphelins s’effectue jusqu’à l’âge de 16 ans sur la base d’un certificat de
vie ; La condition de durée de 2 ans de mariage exigée pour le bénéfice de la pension de veuf(ve) est supprimée

Das könnte Ihnen auch gefallen