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De la Polynésie française
BUREAU DE LA COMMUNICATION
Mardi 9 janvier 2018
Les écoles, les collèges et lycées et toutes les associations sportives et de jeunesse de
Hitiaa O Te Ra et de Taiarapu pourront prochainement évoluer en toute sécurité dans un
complexe sportif digne de ce nom.
En 2015, le Pays a en effet obtenu, pour la première fois, l’inscription d’une enveloppe
budgétaire pour des projets d’investissements sportifs dans le cadre du Contrat de
projets Etat/Pays.
La pose de la première pierre est programmée pour la fin de ce mois. La durée des
travaux est estimée à environ 12 mois.
Le Conseil des Ministres a transmis à l’examen du CESC, un projet de loi du Pays portant
modification de la partie législative du code de la concurrence. Créé par la loi du Pays du
23 février 2015, le code de la concurrence fixe les conditions dans lesquelles les
entreprises peuvent exercer leurs activités concurrentielles sur les différents marchés
caractérisant l’économie polynésienne. La Polynésie française s’est ainsi dotée d’un
cadre juridique moderne, conforme aux adaptations économiques observées partout
dans le monde, y compris au sein des petites économies insulaires.
L’objectif de cette loi du Pays était de promouvoir une concurrence effective sur les
marchés et, par conséquent, de contribuer à accroître l’efficacité en matière d’utilisation
des ressources dans l’économie polynésienne. A cette fin, le code de la concurrence doit
contribuer à éviter les barrières excessives à l’entrée sur les marchés et les restrictions à
la liberté des activités économiques. Il doit combattre les freins à la concurrence,
notamment du fait des comportements oligopolistiques. Il doit contribuer enfin à
l’entrée de nouveaux opérateurs sur les marchés.
Or, si les grands principes retenus par le droit polynésien sont incontestablement
favorables à l’efficacité, il s’avère après deux années d’application que, dans le détail,
certaines dispositions du code nécessitent des aménagements au bénéfice d’une plus
grande efficacité de la loi, tant pour les entreprises que pour l’autorité polynésienne de
la concurrence. Ainsi, ce sont essentiellement des considérations d’efficacité
économique qui sont proposées dans le projet de loi du Pays, qui viennent affiner le
texte, préciser son contenu, simplifier et clarifier les dispositifs, afin d’accroitre la
régulation concurrentielle, compte tenu du contexte géographique et économique de la
Polynésie française.
Au cours d’un recensement des emprises du domaine public maritime, il a été mis à jour
l’existence de très nombreux arrêtés d’autorisation d’occupation temporaire (AOT)
délivrés par la Direction des affaires foncières (DAF) aux sociétés hôtelières dans le
cadre de leur développement. Ces autorisations, datant parfois de 40 ans, ont été
modifiées de nombreuses fois, voire aussi abrogées.
Pour ce faire, la DAF (Direction des Affaires foncières) a entrepris de mandater des
cabinets de géomètre chargés de réaliser les relevés effectifs des emprises des hôtels sur
le domaine public afin d’une part de mettre à jour les emprises réelles et, d’autre part, de
régulariser des emprises potentiellement non comprises dans les arrêtés.
UA 115 vols SFO-PPT les mardi, jeudi et dimanche, départ 14h45, arrivée 21h45
UA 116 vols PPT-SFO les mardi, jeudi et dimanche, départ 23h45, arrivée 9h50 (+
1 jour)
United Airlines se positionne en tant que 4ème opérateur de vols entre les Etats-Unis et la
Polynésie, après Air Tahiti Nui, Air France et prochainement French Blue.
United Airlinesest la plus importante compagnie aérienne américaine en termes de
destinations desservies : 335 destinations, dans 50 pays, ainsi que 216 destinations
domestiques. Cela représente environ 4 500 départs par jour, soit environ 143 millions
de passagers transportés par an pour 1,6 millions de vols.
Bilan des négociations salariales annuelles pour 2018 dans les branches
professionnelles
Le Conseil des ministres a pris acte d’une communication présentée par la ministre en
charge du Travail dressant le bilan des négociations salariales annuelles pour 2018 dans
les branches professionnelles.
Comme chaque année, la Direction du travail a convié, à partir du 23 octobre dernier, les
partenaires sociaux de douze branches professionnelles du secteur privé à des
négociations relatives aux grilles de salaires.
Cette session de négociations a abouti à la signature de six accords relatif aux salaires
pour l’année 2018, soit autant que pour l’année 2017, ce qui témoigne de la vitalité du
dialogue social au niveau des branches professionnelles.
Plus précisément :
six branches professionnelles ont conclu des accords : assurances, automobile,
banques, BTP, hôtellerie, industrie ;
le secteur du commerce poursuit les négociations au mois de janvier 2018 ;
les secteurs du gardiennage et de l’imprimerie, presse, communication sont en
cours de révision de leur convention collective ; dans le secteur du nettoyage,
les employeurs ont fait valoir qu’une évolution des salaires ne serait
envisageable qu’après une limitation de la concurrence déloyale résultant des
diverses formes de travail illégal ;
dans les secteurs des hydrocarbures liquides et hydrocarbures gazeux, les
représentants des syndicats de salariés ne se sont pas présentés à la
négociation.
Le Conseil des ministres a validé le budget primitif du Musée de Tahiti et des Îles – Te
Fare Manaha (MTI) pour l’exercice 2018.
Celui-ci se caractérise par une section de fonctionnement à hauteur de 181 086 753
Fcfp, destinée à financer en premier lieu la masse salariale de l'établissement afin de
permettre de renforcer de l’équipe du Musée. Cette subvention compensera
partiellement la perte de ressources propres du Musée, prévisible suite à la fermeture de
la salle d’exposition permanente dès avril 2018.
Par ailleurs, des subventions de fonctionnement au profit du Musée de Tahiti et des Îles
vont permettre à l’établissement de mener à bien les événements et expositions,
d’assurer la gestion et l’enrichissement des collections muséales, de poursuivre le
programme muséographique de la nouvelle salle d’exposition permanente et le
programme de médiation culturelle.
Le budget d’investissement du musée de Tahiti et des îles d’un montant de 989 437 309
Fcfp pour l’exercice 2018 est en augmentation par rapport à 2017. En effet, l’année 2018
sera marquée par le lancement des travaux de réhabilitation du Musée, qui portent
notamment sur la salle d’exposition permanente et la scénographie, datant de
l’ouverture de l’établissement.
La phase de reconstruction du Musée est prévue pour le mois d’octobre 2018.
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