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Amine
Abdelkarim
A tous nos professeurs de l’Ecole nationale d’Ingénieurs de Tunis et à tous les membres de
ROBOBAT,
Nous sommes fiers d’avoir bénéficié de la richesse de votre enseignement, de votre
indulgence, de votre soutient et de votre aide inestimable.
C’est ainsi que le premier volet de ce projet, porte sur l’étude de définition englobant
la reconnaissance du site, le plan de situation, les différentes contraintes et les données du
trafic afin de d’aboutir à la conception des variantes convenables à ce projet. Ensuite, on met
en relief une étude technique des variantes retenues afin d’aboutir à la meilleur solution.
La variante retenue est un échangeur caractérisé par un giratoire au sol et deux
ouvrages parallèles, en pont dalle à trois travées discontinues comportant chacune cinq travées
continues de longueurs respectivement 14.4 m, 17 m, 17 m, 17 m et 14,4m.
Dans une troisième partie, notre étude se limitera sur l’ouvrage d’art, elle sera
l’occasion propice pour entamer l’étude détaillée de la variante finale et le calcul des
différents éléments constituant l’ouvrage (le tablier, les éléments de la superstructure, les
appuis et les fondations).
This end-of-studies project consisted on finding a technical solution to eliminate the at-
grade intersection between the light-metro and the multilane highway (Boulevard 7th of
November). The site of this intersection presents a lot of constraints namely the existence of
public and private constructions and many buried networks including electrical, sewage, gas,
and drinkable water.
The current situation of the project was first studied by analyzing the traffic data and the
different constraints mentioned above. Then several alternatives were retained and a list of
advantages and disadvantages for each one was established. Based on a thorough analysis of
these lists, one alternative was selected. The chosen solution consists on elevating the
highway using a reinforced concrete bridge and adopting an at-grade roundabout to assure
several traffic exchanges.
The geometric layout of the solution was studied and the bridge elements as well as its
foundation were designed.
Introduction générale
L’étude de l’ouvrage d’art : choix du type et conception de l’ouvrage ((le tablier, les
éléments de la super structure, les appuis et les fondations) ainsi que le calcul des
sollicitations à l’aide du logiciel ROBOT.
PARTIE A
ETUDE PRELIMINAIRE
Dans cette partie, on s’intéresse à l’étude de définition qui a pour objectif la sélection d’un
ensemble de variantes qui semblent les mieux adaptées aux contraintes naturelles,
fonctionnelles et financières pour le site.
On va commencer par présenter les données de base du projet, ses objectifs et les
caractéristiques du site ainsi que les données du trafic.
Enfin, une estimation sommaire des variantes nous permettra de choisir les solutions
envisageables dans notre cas, qui feront l'objet d'une étude technico-économique afin de
sélectionner la variante convenable à ce projet.
CHAPITRE I
Présentation du
projet
I.1. Introduction:
Ce projet entre dans le cadre d’une meilleure gestion et intégration de l’infrastructure
ferroviaire dans le tissu urbain. La réalisation de cet aménagement routier est étroitement liée
au projet de fluidité de circulation dans la voix X (boulevard 7 Novembre).
niveau de service satisfaisant permettant la fluidité de circulation, les transits directs et rapides
et des conditions de circulation meilleures, dans les limites des possibilités physiques du site
et en accord avec les normes d’aménagements.
Donc, ce projet vise à :
Résoudre le conflit rail-route ;
Assurer une fluidité du trafic ;
Renforcer les infrastructures existantes ;
Résoudre les problèmes de circulation ;
Assurer un écoulement aisé de tout le trafic local et de transit ;
Les réseaux concessionnaires qui sont entrée en conflit avec les aménagements
projetés. Ces réseaux devront être projetés ou dévier (lignes de gaz, d’électricité,
d’eaux usées, d’eau potable…).
La projection d’un nouveau centre de visite technique qui s’est imposés
récemment dans l’emprise du projet.
L’emprise existante est réduite ; urbanisation dense et rapprochée du croisement.
(Voir figure 5)
I.5. Conclusion :
Le réaménagement de l’intersection voie X - métro, sujet de notre projet, est
indispensable pour assurer une fluidité meilleure du trafic. En effet, en plus des contraintes
citées ci-dessus, le site est un lieu d’échanges inter et intra urbains et connaît donc un flux de
trafic élevé ainsi qu’une croissance soutenue.
Dans ces conditions, un réaménagement de la zone s’impose comme outil socio-
économique et un élément de sécurité et de confort nécessaire.
II.1 Introduction :
L’étude du trafic est une étape importante et décisive pour l’avancement des études des
caractéristiques des routes et des ouvrages de franchissement. Il est nécessaire donc d’avoir
des renseignements aussi complets que possible sur son intensité maximale, sa nature, ses
variations et ses prévisions futures afin de résoudre les insuffisances à long terme. Pour cela,
il ne suffit pas d’analyser la situation actuelle de la circulation mais aussi d’essayer de prévoir
le taux de développement de la circulation et son évolution dans les temps afin d’adapter le
réseau routier aux flux de circulation prévisibles dans l’avenir et de présenter une efficacité
durable.
Il ressort de ces résultats que le trafic recensé au niveau de la zone du projet se compose
essentiellement de véhicules légers (90,3% du trafic) et plus particulièrement de voitures
particulières et de camionnettes.
Le trafic lourd est assez élevé, puisqu’il représente 9,7% du trafic total. Ce trafic se
compose, essentiellement, de camions sans remorques et d’ensembles articulés.
Tableau 2: Evolution du trafic sur les la zone d’étude (HPM en uvp – 2 sens).
Année 2006 2008 2016 2026
Section
GP10 – CUN 9485 9599 11378 12079
CUN - GP8 9045 9136 10588 11129
Avec : - HPM : Heure du Pointe du Matin ;
- uvp : unité de véhicule particulière
Le trafic sur la voix X s’écoule très difficilement aux différentes heures de pointe de la
journée et plus particulièrement le matin au niveau du CUN lors du passage du métro. (Voir
Figure 6).
Cette saturation de la voix X implique un temps d’attente important pour les véhicules.
Ce dernier est justifié à l’aide d’une évaluation sur site du temps que mette une voiture pour
une distance de 300 m afin de franchir la ligne du métro. (Voir tableau 3)
Tableau 4: Prévision du trafic HPM en uvp pour le carrefour CUN-X à l’horizon 2016 pour le cas 1.
O aéroport Tunis Ouest CUN Borj Total entrant
D Baccouche
aéroport 5793 253 6046
Tunis Ouest 3757 716 4473
CUN 1112 1112
Borj 585 585
baccouche
Total sortant 4342 6905 253 716
La planche suivante correspond au flux du trafic à l’horizon 2016 pour le cas 1. (voir
figure 7)
Figure 7: Simulation du trafic HPM en uvp pour le carrefour CUN-X à l’horizon 2016.
- Le deuxième cas consiste à assurer les mouvements dans tous les sens au niveau du
carrefour CUN -X. (Voir tableau 5)
Tableau 5: Prévision du trafic HPM en uvp pour le carrefour CUN-X à l’horizon 2016 pour le cas 2.
Origine aéroport Tunis Ouest CUN Borj Total entrant
destination baccouche
aéroport 5390 253 867 6510
Tunis Ouest 3592 131 656 4379
CUN 1228 1112 156 2496
Borj 585 424 122 1131
baccouche
Total sortant 5405 6926 506 1679
La planche suivante correspond au flux du trafic à l’horizon 2016 pour le cas 2. (Voir
figure 8)
Figure 8: Simulation du trafic HPM en uvp pour le carrefour CUN-X à l’horizon 2016.
II.3 Conclusion :
La collecte des données relatives aux trafics est importante pour le dimensionnement
des chaussées et la détermination des caractéristiques géométriques de la variante qu’on va
choisir.
III.1. Introduction :
Les études géotechniques sont nécessaires dans les projets routiers puisque elles ont
pour but de prévoir le comportement des sols et des matériaux granulaires afin d’apprécier les
travaux de terrassement et les mouvements propres de la plate forme sous l’effet des
différentes charges appliquées.
Ces études se fondent sur des études et des essais de laboratoire importants qui
déterminent la nature, l’état et le comportement (mécanique et physique) de sol.
On cite par exemple :
Les essais qui ont pour but d’identifier le sol : analyse granulométrique, Les limites
d’Atterberg, l’essai d’équivalent de sable ES et l’essai au bleu de méthylène.
Les essais qui ont pour but de déterminer le comportement des matériaux: l’essai
Proctor Normal ou Modifié et l’essai CBR.
Les résultats de ces études seront pris en compte dans le choix des variantes, des
fondations et des couches des chaussées.
chaussées existantes et sur la nature des sols supports. Le plan d’implantation et les positions
des différents sondages sont présentés dans la figure suivante : (voir figure 9)
Echantillons
Sondage
E11 E12 E13 E14 E15 E16
carotte
Argile très Argile peu Argile peu Argile peu Argile très Argile très
SC1
plastique plastique plastique plastique plastique plastique
Argile peu Argile peu Argile peu Argile très
SC2 ------- -------
plastique plastique plastique plastique
Argile peu Argile peu Argile très Argile peu Argile très
SC3 -------
plastique plastique plastique plastique plastique
Les analyses géotechniques sur les matériaux du sol support ont montré que dans
l’ensemble nous avons une qualité assez satisfaisante, en effet, il s’agit de matériaux
sablonneux et graveleux de plasticités différentes.
CHAPITRE II :
I.1. Introduction :
Le choix de la conception de l’ouvrage doit respecter au maximum les aspects
techniques, économiques, sociaux et environnementaux du projet lors de l’utilisation aussi
bien que lors de l’exécution. La nouvelle variante d’aménagement doit faciliter l’échange et
fluidifier la circulation mieux que l’existante et au maximum possible, tout en évitant de
nouveaux points de conflits, afin d’assurer la fonctionnalité de l’ouvrage, la sécurité et le
confort de l’usager.
I.4.1. Variante 1 :
Elle consiste à réaliser un ouvrage permettant à la route X d’enjamber la ligne métro
tout en assurant une fluidité de la circulation pour les deux sens directs : Tunis ouest vers
aéroport et aéroport vers Tunis ouest, et pour les autres sens, ils restent à leurs états
initiaux c’est-à-dire, seule la tournée à droite est possible pour les quatre sens.
Avantages :
- Elimine le conflit véhicule-métro.
- Assure une fluidité pour les trafics intenses (sens directs).
- Assure une fluidité pour la circulation des métros.
- La ligne métro ne sera pas interrompue lors de l’exécution.
Inconvénients :
- N’assure pas tous les sens de mouvement : toutes les tournées à gauches ne sont pas
permises.
- Nécessite de grandes déviations pour les véhicules lors de l’exécution ce qui n’est pas
possible pour le sens aéroport-Tunis ouest faute d’espace, ce qui mène à handicaper la
circulation dans ce sens durant la durée d’exécution.
I.4.2. Variante 2 :
Elle consiste à réaliser un ouvrage permettant à la route X d’enjamber la ligne métro
tout en assurant une fluidité de la circulation pour les deux sens directs : Tunis ouest vers
aéroport et aéroport vers Tunis ouest. Elle consiste aussi à réaliser sous l’ouvrage un rond-
point giratoire qui sera traversé par la ligne métro. Cet aménagement assure tous les sens
possibles sauf deux qui sont :
- Du CUN vers l’aéroport.
- De l’Ariana vers l’aéroport.
La décision d’annuler ces deux sens est née de l’insuffisance d’espace pour exécuter
une voie d’insertion vue l’existence d’une bretelle, qui mène vers la Charguia I et vers le
centre ville, à 125 m du point de fin de l’ouvrage (le point de retour de la chaussée à sont
niveau initial sans ouvrage) ce qui engendre, en cas de l’exécution de cette voie
d’insertion, un conflit entre les voitures venant de Tunis ouest allant au centre ville ou à la
Charguia I et les voitures venant de l’Ariana ou du CUN allant vers l’aéroport. Par contre,
on va laisser le sens allant du CUN vers la Charguia I et le centre ville libre, tout en
assurant la fluidité du trafic par l’exécution du dispositif d’insertion nécessaire. (Voir
figure10)
Ces deux sens peuvent arriver à leurs destinations en passant par le rond-point qui se
trouve à environ 300 m du côté du Centre Urbain Nord (CUN).
Figure 10: Démonstration de la distance entre bretelle qui mène vers Charguia I et vers le centre ville, et le
point de fin de l’ouvrage.
Avantages :
- Assure une fluidité pour les trafics intenses (sens directs).
- Assure une fluidité pour la circulation des métros.
- Assure plus de sens que l’aménagement existant (la naissance de trois nouvelles
tournées à gauche et deux sens directs).
- La ligne métro ne sera pas interrompue lors de l’exécution.
Inconvénients :
- Deux sens sont éliminés : du CUN vers aéroport, de l’Ariana vers aéroport.
- Nécessite de grandes déviations pour les véhicules lors de l’exécution ce qui n’est pas
possible pour le sens aéroport-Tunis ouest faute d’espace, ce qui mène à handicaper la
circulation dans ce sens durant la durée d’exécution.
I.4.3. Variante 3 :
Elle consiste à réaliser un tunnel permettant à la route X de passer perpendiculairement
sous la ligne métro tout en assurant une fluidité de la circulation pour les deux sens directs :
Tunis ouest vers aéroport et aéroport vers Tunis ouest, et pour les autres sens, ils restent à
leurs états initiaux c’est-à-dire, seule la tournée à droite est possible pour les quatre sens.
Avantages :
- Elimine le conflit véhicule-métro.
- Assure une fluidité pour les trafics intenses (sens directs).
- Assure une fluidité pour la circulation des métros.
Inconvénients :
- Nécessite des travaux de terrassement intenses (l’exécution de 7 voies souterraines).
I.4.4. Variante 4 :
Elle consiste à réaliser un tunnel permettant à la ligne métro de passer
perpendiculairement sous la route X tout en assurant une fluidité de la circulation pour les
deux sens directs : Tunis ouest vers aéroport et aéroport vers Tunis ouest, c'est-à-dire la
route sera continue pour ces deux sens sans avoir des conflits perpendiculaires (métro ou
véhicules), et pour les autres sens, ils restent à leurs états initiaux c’est-à-dire, seule la
tournée à droite est possible pour les quatre sens.
Avantages :
- Très économique.
- Très esthétique.
Inconvénients :
- Nécessite des stations de pompage puissantes qui sont trop couteuses.
- N’assure pas tous les sens de mouvement : toutes les tournées à gauches ne sont pas
permises.
- Nécessite de grandes déviations pour les véhicules lors de l’exécution.
- Le dépassement du niveau de la nappe (3 à 4m) phréatique engendre des contraintes et
des difficultés lors de l’exécution du tunnel qui nécessite au moins 7 m de profondeur.
- Interrompre la ligne métro durant la durée d’exécution car il n’ya pas une possibilité
de réaliser une ligne provisoire faute de l’espace puisqu’on a une zone très intense par
les constructions du coté de l’Ariana.
par jour dans le sens allée (vers Tunis) 65 000 voyageurs et retour (vers Ariana) 50 000
voyageurs qui ne peuvent pas être distribués dans d’autres moyens de transport publics dont la
capacité maximale sera trop dépassée dans ces conditions là. Donc, on voit bien les graves
conséquences de l’interruption de cette ligne pour le transport public pendant au moins 18
mois d’exécution de ce projet.
- Pour la variante du tunnel pour la route X perpendiculairement à la ligne métro, on
voit bien qu’elle est beaucoup trop couteuse que l’exécution d’un pont qui passe sur la
voie ferrée, en effet, elle nécessite des travaux de terrassement intense qui seront trop
gênés par la nappe phréatique, en plus que l’exécution des dispositifs de soutènement
qui seront trop sollicités et des appuis au milieu du tunnel car on ne peut pas réaliser ni
un portique ni un cadre pour une largeur nécessaire pour 7 voies en totale dans les
deux sens, sans oublier les stations de pompage lors de l’exécution et de l’exploitation
de l’ouvrage. En contre partie, on trouve l’exécution des appuis et d’un tablier pour le
pont. Et avec toutes ces contraintes, on trouve la contrainte majeure déjà choisie qui
est l’interruption de la ligne métro lors de l’exécution qui peut éliminer
automatiquement cette variante.
Pour la dénivelée de la route X, on ne peut que faire un pont sur la ligne métro.
- Pour la variante du tunnel pour la ligne métro, elle est clairement la moins couteuse
puisqu’on va réaliser seulement une ouverture de 7,10 m avec un gabarit de 6 m, mais
elle présente la contrainte majeure qui est l’interruption de la ligne métro puisqu’il
n’est pas possible de réaliser une ligne provisoire grâce à un espacement étroit du coté
de l’Ariana.
On ne peut pas toucher à la ligne métro.
- Pour les deux variantes restantes, elles sont presque similaires. En effet, elles partagent
la même conception de l’ouvrage d’art, mais elles diffèrent dans le nombre de sens
permises qui est plus grand pour la deuxième variante qui assure la tournée à droite et
à gauche au maximum pour les débits les plus critiques et donc un fonctionnement et
une fluidité meilleurs de l’aménagement pour un coût marginalement faible par
rapport au coût total du projet. Donc on voie bien la nécessité du rond-point giratoire
sous l’ouvrage.
La variante retenue est la deuxième et qui est :
La dénivelée de la route X par l’exécution d’un pont qui passe perpendiculairement sur
la ligne métro et l’exécution d’un rond-point giratoire (sous le pont) qui sera traversé
par le métro.
PARTIE B
ETUDE DE LA
VARIANTE RETENUE
Dans cette partie, on s’intéresse dans un premier chapitre à l’étude technique et aux
normes d’aménagements adoptée pour la variante retenue. Dans le deuxième chapitre, on va
choisir la structure des chaussées selon les matériaux disponibles et les conditions
économiques.
CHAPITRE I :
Etude techniques et
normes
d’aménagement
La récente édition Highway Capacity Manual (HCM) édité par Transportation Research
Board – National Research Council en 1985 analyse rigoureusement les six niveaux de
service, que peuvent offrir les aménagements routiers.
Ces niveaux de services sont déterminés tout en se référant à deux facteurs : vitesse moyenne
V d’un véhicule rapide, et le rapport R du débit effectif au débit maximum possible.
Le tableau suivant illustre les différentes caractéristiques et paramètres pour chaque niveau de
service: (voir tableau 8) [2]
Le profil d’une chaussée bidirectionnelle est constitué de deux versants plans raccordés
sur l’axe, celui d’une chaussée unidirectionnelle d’un seul versant. Les bandes dérasées ont la
même pente transversale que la voie adjacente.
En dehors des courbes déversées, la pente transversale d’un versant est de 2.5% orientée
vers la droite. Dans les courbes déversées, la pente varie linéairement en fonction de 1/R entre
2.5% pour le rayon R nd (300m) et 7% pour 100m, et reste de 7% en delà de 100m [2].
Elles sont prévues pour permettre le passage des semi-remorques. Elles sont données par le
tableau suivant. (voir tableau 10) [5]
d’entrer et rouler dans une autre voie (secondaire ou principale) hors de la voie rapide, donc,
la longueur de cette zone est calculée par la formule suivante : [2]
V22 - V12
D=
1
2 ga ( �i )
g
Avec :
V1 : la vitesse de départ au début de la zone de décélération.
V2 : la vitesse d’entrée dans la seconde voie.
g : l’accélération de gravité.
a : l’accélération du véhicule (on prend a=1m/s² qui tient compte des véhicules
anciennes qui circulent encore en Tunisie).
i : la pente (+) ou la rampe (-) de la zone d’accélération (dans notre cas i = 0 %)
Finalement, la zone de décélération comprend les composants suivants :
Une section de manœuvre adjacente à la chaussée de la vois rapide urbaine, de
longueur 130 m (V1=70 Km/h et V2=40 Km/h), et de largeur 3,50 m.
Un biseau long de 75m.
effet, la largeur importante du tablier de l’ouvrage ainsi que la distance entre les piles assez
petite par rapport à celle largeur, nous a obligé de dimensionner un giratoire ovale.
L’îlot du giratoire ovale contient deux rayons différents dont le rapport ne doit pas
dépasser 1,2. Dans ces conditions, nous avons pris le petit rayon égal à 25 m et le grand égal à
30 m, et selon les contraintes géométriques du site, nous avons confondu la direction de la
plus grande dimension avec celle de la ligne métro [6].
Dans notre cas, les deux entrées non parallèles à la plate forme ont une largeur de
3,5m, et pour les deux autres, et pour des dispositions constructives, une possède une largeur
de 4m et l’autre a une largeur de 6m.
Les rayons d’entrée (Re) doivent toujours être inférieurs ou égaux au rayon du
giratoire (Rg qui est dans notre cas c’est le rayon le plus petit). Ils sont compris généralement
entre 10 et 15 m suivant la configuration des branches autour de l’anneau [6].
Dans notre projet, l’espace donné pour l’îlot séparateur, dans les quatre sens, est
nettement suffisant pour dessiner le triangle de construction vu l’existence de la ligne métro et
l’ouvrage qui traversent les îlots séparateurs (chacun dans sa direction). En effet, la base du
triangle de construction est calculée en divisant le rayon du giratoire sur 4 (Rg/4) ce qui nous
donne 7,5 m qui est inférieure à la largeur de l’emprise du métro (8m) et à la largeur de
l’ouvrage (32m), donc, on n’a pas besoin de calculer les dimensions du triangle de
construction.
CHAPITRE 2 :
Dimensionnement
des chaussées
I. DONNÉES DE TRAFIC :
(1 + t ) n - 1
N eq = 365 �MJA � �Aq
t
AvecMJA: (1 + t )( t _ mise _ en _ service-t _ comptage )
t _ mise _ en _ service = MJAt _ comptage �
MJA : Moyenne journalière annuelle en PL
τ : taux de croissance annuelle du trafic poids lourds
n: durée de vie souhaitée en année
Aq : coefficient d’équivalence globale des poids lourds (avec Aq= 0.36 essieux de 13T)
La classe du trafic est donnée selon le tableau suivant :
T1 4.0 – 2.0
T2 2.0 – 1.0
T3 1.0 – 0.5
T4 0.5 – 0.18
T5 0.18 – 0.09
Le tableau ci- dessus représente le trafic équivalent cumulé pour les différentes voies
et les bretelles pour une durée de vie de 20 ans.
Tableau 12: Trafic équivalent pour les différentes voies et les bretelles.
S1 PF1
Les déformations relatives εt à la base des couches qui définissent le risque de fissuration
par fatigue des matériaux.
Par la suite on procède à la comparaison ces déformations et contraintes avec les déformations
et contraintes admissibles calculés par les théories et les lois ci-après.
Le facteur déterminant pour les matériaux traités aux liants hydrocarbonés est l’allongement
tangentiel relatif en bas de chaque couche.
L’allongement admissible de ces matériaux se calcule comme suit :
Où :
εσ est l’allongement admissible à 106 cycles qu’on déterminera à partir de la courbe donnant la
loi de fatigue du matériau.
Les valeurs des allongements εσ, respectivement pour la Grave Bitume et le Béton Bitumineux
sont de 90. 10-6 et 150. 10-6 ; ces valeurs sont valables pour les matériaux français à base de
granulat siliceux et silico-calcaire mais faute de valeurs disponibles pour le matériau tunisien,
nous allons adopter ces valeurs dans notre calcul.
K1 : coefficient qui représente la variation de la limite admissible quand le nombre de cycles
pris en considération n’est plus 106 à température fixe : K1 = (106 /N) b
Avec b : pente de la droite de fatigue du matériau, elle est de l’ordre de 1/5.
K2 : coefficient dépendant de la température lorsque cette dernière n’est plus de 15°c.
E10 0,5
()
K2 =
Eq avec E(θ)= le module à la température θ et à 10°c.
K3 : ce coefficient prend en compte le risque R accepté (dans notre projet, Le risque étant pris
R = 5% puis 50 %.)
K4 : coefficient de calage : il regroupe les variations engendrées par les modélisations sur les
essais, le trafic et les matériaux par rapport au comportement réel de la chaussée.
K4 = 1.1 pour le BB et 1.3 pour le BG.
La déformation relative horizontale admissible sera calculée par la formule suivante :
ε t adm = εσ k1 k2 k3 k4
Après calcul, on aboutit à ε t adm = 103,3 .10-6
On a fait introduire plusieurs variantes, en faisant varier à chaque fois soit l’épaisseur des
couches, soit en changeant complètement de nature de matériaux jusqu’à ce que les
déformations relatives verticales, horizontales soient inférieures aux déformations admissibles
calculées précédemment.
Les résultats fournis par le logiciel sont récapitulés dans la suite. (Annexe 3)
ε z = 88,4 10-6 < ε z adm
ε t = 334,5 10-6 < ε t adm
L’étude des structures à l’aide du logiciel Alizé III et la vérification des conditions déjà
mentionnées nous a permis de retenir la structure de chaussée suivante :
- 5 cm de BB (Béton Bitumineux) en couche de roulement.
- 14 cm de GB (Grave Bitume) en couche de base.
- 35 cm de grave non traité 0/31,5 en couche de fondation.
PARTIE C
ETUDE DE L’OUVRAGE
CHAPITRE I :
Conception de
l’ouvrage d’art
I. INTRODUCTION :
Un ouvrage d’art doit allier les qualités fonctionnelles, économiques et esthétiques. Le
rôle fonctionnel de l’ouvrage (portance, capacité d’écoulement du trafic et sécurité pour les
usagers) est évident et constitue sa destination même. On doit assurer aussi la commodité de
son côté économique et son intégration dans le site. La conception technique et esthétique de
l’ouvrage d’art se fait du général au particulier.
L
0, 6 � 1 �0, 9
L2
L
0, 5 � 1 �0,85
L2
Les longueurs des travées sont fixées en tenant compte de différentes contraintes à
savoir les largeurs des voies franchies, les obstacles et la visibilité. Pour ce projet, on a tenu
compte essentiellement de la largeur que nécessite les deux voies ferrées de la ligne N2 de
métro qui est égale à 7,07 m (données reçues de la compagnie du métro léger, voir figure 15).
II.2. Gabarit :
Le gabarit est la hauteur minimale à dégager au dessus de la voie franchie mesurée
perpendiculairement à cette voie. Dans notre cas, l'ouvrage d'art assure le franchissement de la
voie ferrée de la ligne métro 2.
En ce qui concerne l'ouvrage de franchissement des voies ferroviaires électrifiées, les
hauteurs varie de 4,95 m à 5,46 m selon le caténaire. En plus de ce gabarit minimum, une
revanche de 10 à 20 cm est nécessaire pour tenir compte d’un éventuel tassement des appuis.
Dans notre cas, le gabarit est fixé à une hauteur de 6 m (selon les exigences de la
compagnie de métro) au niveau de franchissement de la ligne de métro pour des raisons
esthétiques et de sécurité. Ce gabarit est variable et diminue selon le sens longitudinal du
pont.
²
OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO
OOOOOOOOOOOOOOOOOOO
L’épaisseur de l’appui est déterminée à l’aide des formules empiriques fournies par les
dossiers pilotes PP73 du SETRA : [11]
On détermine l’épaisseur par la formule suivante : E = max (E1, E2, 0.5)
Avec :
4�H +l 4 x6 + 17
E1 = + 0.1 = + 0.1 = 0.51
100 100
0.85 =���
h E 2 =
1.15� h��� 0.85 0.7 0.595m E2 1.15 0.7 0.805m
Ou l est la portée droite, h : l’épaisseur du tablier, H : la hauteur du tirant d’air.
E1 = 0.51
0.595 �E 2 �0.805
On prend E2=0.6m
E = max (E1, E2, 0.5) = max (0.595, 0.51, 0.5) = 0.6 m
On retient E = 0.60 m.
Selon le règlement du SETRA, on conserve dans tous les cas la même épaisseur de
voiles pour toutes les piles, même si leur hauteur est variable, ce qui correspond à notre cas,
c'est-à-dire un profil en pente.
L
0 + 1 = n sin avec 0 + 1 4m , et : 1 5m
1
0 = k avec : 1 k 2
1
L1 L1
� 0
2n sin 3n sin
Pour le bon fonctionnement des appareils d’appui vis-à-vis des efforts dans le tablier,
on considère la largeur biaise d’intrados L1 du tablier qui est égale à la longueur de la dalle
rectangulaire de même épaisseur et de même aire que la dalle réelle.
On a :
sin = 1 (Ouvrage sans biais).
Dans le cas des voiles rectangulaires de coins arrondis, le débord est égal à 0.6 m.
12.95 12.95
0 � �
��� 2.15 m 0 3.23 m
6 4
On prend : 0 = 3.2m d’où : 1 = 3.7m
1
Et : = k = 1.15 �[ 1, 2] condition vérifiée.
0
Pour le cas du deuxième tablier, La largeur sous dalle étant égale à 14.2 m, nous avons
retenu trois voiles rectangulaires.(voir figure 24)
On a :
sin = 1 (Ouvrage sans biais).
1
Et : = k = 1.1 �[ 1, 2] condition vérifiée.
0
Assurer l'évacuation des eaux en donnant une pente d'au moins 2 % à l'arase
supérieure, on recueille les eaux dans une cunette réalisée contre le mur de grève.
Cette disposition dite normale avec mur garde grève est utilisée lorsqu'on a une dalle de
transition. Les valeurs des principaux paramètres du sommier d’appui sont déterminées en
respectant les contraintes de dimensionnement tel que :
- a est toujours supérieure à 10 cm
On prend a = 25 cm
- b est la largeur de l'appareil d'appui ;
On prend b= 60 cm (justifié dans le chapitre appareils d’appui)
- c est la largeur d'about du tablier à l'axe des appareils d'appui ;
On prend c = 58 cm (justifié dans le paragraphe largeur d’about)
- Épaisseur de bossage inférieur sur sommier > 5 cm, soit 7 cm
- Épaisseur de bossage inférieur sous tablier (contre bossage) > 2 cm, soit 6 cm
- Épaisseur des appareils d'appui = 5 cm
- L'espace entre l'about du tablier et le mur garde grève d 1cm
On prend d= 3 cm;
- A : espace en vue de permettre la visite de l'entretien d'about du tablier
0.3 A 0.6 m, on prend A =a+b/2=25+60/2=55 cm;
- Épaisseur du mur garde grève : 20 e 30 cm
On prend e = 27 cm; car la dalle de transition est directement appuyée sur la
partie inférieure du mur garde grève.
- hc est la hauteur du sommier : hc > 60 cm et hc > 1.25 ht condition de rigidité
vis-à-vis du tablier hc > 60 cm et hc > 1.25 * 0.7 = 0.875 m
On prend hc = 1 m.
- lc est la largeur du sommier est déterminée d'après la formule
b 60
lc = a + + c + e + d = 25 + + 58 + 27 + 3 = 143 cm
2 2
- ET : distance entre l'axe de la pile culée et l'axe des appareils d'appui
lc b 143 60
ET = -a- = - 25 - = 16.5 cm
2 2 2 2
sur le sommier. Il doit résister entre autre aux efforts de poussée des terres, aux efforts de
freinage et aux efforts transmis par la dalle de transition. Il permet également de mettre en
place les joints de chaussée.
La hauteur H = Hauteur du tablier + espace réservé pour l'appareil d'appui.
H = 0.7 + 0.2 = 0. 9 m
L'épaisseur e = 0.27 m, valeur prise dans le paragraphe précédent;
La largeur du sommier Lc est 11 cm l’épaisseur e = 0.2 m.
L’OUVRAGE : [10]
IV.1. Introduction:
La conception du pont exige la sécurité des usagers et la pérennité de l’ouvrage. Pour
cela, on a un recours à des équipements, trop souvent considérés comme accessoires, pour
assurer le bon fonctionnement et la durabilité de la structure. Le coût de ces équipements est
loin d’être négligeable puisqu’il peu atteindre 10% environ du coût total de la construction.
problèmes majeurs se posent au niveau des raccords (Raccords aux joints de chaussée ou sur
les bords latéraux).
Pour notre cas nous adoptons des barrières de grande rigidité de types BN4 dont le
poids est de 65 kg/ml. (Voir plan 1)
CHAPITRE II :
Calcul des
sollicitations
La fissuration est prise comme préjudiciable pour toutes les parties de l’ouvrage d’art
sauf pour les fondations, elle est prise comme très préjudiciable.
JOINTS DE DILATATION
-
Les structures dotées d’un même mode de fonctionnement sont soumises aux mêmes
sollicitations, seront délimitées par des joints de dilation.
I.3.1. Béton
BÉTON DE CLASSE 25 MPA
Le tablier est le seul élément de l’ouvrage de classe 30 MPa. Le béton utilisé pour la
confection du tablier aura les caractéristiques suivantes :
- Fc28 = 30 MPa (contrainte caractéristique à la compression du béton à 28 jours).
- Ft28 = 0.6 + 0.06 fc28 = 2.14 MPa (contrainte à la traction de référence du béton à 28
jours).
f c 28
- Les contraintes à l’ELU : f bu = 0.85 = 17 MPa.
1.5
- Les contraintes à l’ELS : f bs = 0.6 f c 28 = 18MPa.
2
s = inf Fe ;110 f t 28 avec = 1.6 pour acier haute adhérence.
3
On évalue les sollicitations du au poids propre en valeur probable. Les effets du poids
propre sont calculés sur la base des caractéristiques de la dalle en attribuant au béton une
masse volumique de 3 t/m3. Un calcul plus détaillé devra prendre en compte le poids des
armatures d’acier.
La section du tablier est : S =9,31 m2.
S . BA
Gdalle = = 9,31 3 = 27,93 t/ml.
36
AL = 0.23 + .t / m 2 Avec L est en m.
L + 12
Afin de tenir compte des efforts dynamiques, cette surcharge est pondérée par deux
coefficients a1 et a2 : A = a1x a2 x AL
a1 : coefficient dépendant du nombre du voies chargées ainsi que la classe du pont;
a2 : coefficient dépendant de la classe du pont ainsi que de la largeur d’une voie.
Les paramètres a1 et a2 dépendent essentiellement des caractéristiques du pont.
On a :
L’ouvrage définitif est un pont de première classe : Lr= 10.50m ≥7m
Largeur d’une voie pour l’ouvrage définitif : Lv= 3.50m
Largeur chargeable de l’ouvrage projeté : Lch= 9.50m
V0
a2 = = 1,1 Avec : V0 = 3.5m pour les ponts de première classe.
V
Le tableau suivant récapitule tout les cas des coefficients de correction en fonction du
nombre de voies chargées: (voir tableau 13) [15]
Les règles d’application du système de la charge A, dans les sens longitudinal, limitent
les zones chargées par ce système aux zones coïncidant avec les zéros des lignes d’influence
pour les charger de la manière la plus défavorable.
Sachant que nous avons seulement trois voies, nous appliquons au modèle un
chargement uniforme correspondant, à une, deux ou bien à trois voies chargées sur la largeur
chargeable du tablier.
Le convoi Bc se compose d’un ou au maximum de deux camions types par file. Dans
le sens transversal, le nombre de files est inférieure où égal au nombre de voies, une distance
minimale de 0.25 m est exigée entre l’axe de la file des roues la plus excentrée et le bord de la
largeur chargeable. Longitudinalement, le nombre de camions est limité à deux par file,
orientés dans le même sens (Voir figures 30 & 31).
Nous balayerons longitudinalement et transversalement le tablier de façon à produire les
effets les plus défavorables de la charge Bc. On prend un pas de balayage longitudinal du
chargement Bc égal à 1m.
Les valeurs des charges du système Bc à prendre sont multipliées par deux coefficients
pondération : bc et le coefficient de majoration dynamique dont l’expression est:
0.4 0.6
= 1+ +
1 + 0.2 �L 1 + 4 �G
S
Où L: longueur de l’élément considéré en m
G : charge permanente de la travée
S : poids total le plus élevé des essieux du système Bc susceptible d’être placer sur
le tablier de cette travée en respectant les règles d’application.
Nous supposons que des convoies militaires peuvent être supporté par le pont, donc
nous considérons des charges routières militaires de type Mc120.
δBc δMc
Travée 1 1.157 1.139
Les combinaisons des actions, affectées par les coefficients de pondération, à prendre en
considération pour la justification des réactions sur les appuis à l’ELS et l’ELS sont les
suivants :
G + 1,2Al
A l’ELS : ou G + 1,2 Bc
ou G + 1,2 Mc120
1,35 G + 1,605 Al
A l’ELU : ou 1,35 G + 1,605 Bc
ou 1,35 G + 1,350 Mc120
II.1. Introduction
La détermination des efforts intérieurs est l’étape la plus importante et la plus délicate
dans une étude d’un ouvrage d’art. En effet, on peut facilement commettre des erreurs si on ne
fait pas attention lors de la saisie des données ou dans l’interprétation des résultats.
II.3.2. Maillage
La nature de la modélisation par éléments finis a pour conséquence qu’en général, la
précision de la solution augmente avec le nombre des éléments considérés. Cependant, on doit
aussi se rendre compte que cette augmentation rend plus grand le temps de calcul nécessaire
pour obtenir les résultats, et exige des systèmes automatiques très performants. Par suite, la
subdivision graduelle en éléments paraît comme une solution aboutissant à une étude plus
détaillée. Or, et à cause du balayage des charges roulantes sur la totalité du tablier, nous
sommes ramenés à introduire un maillage uniforme permettant le même degré de précision
aux différentes sections.
En outre, ce maillage doit être adopté selon le sens de déplacement des charges
roulantes afin de faciliter leurs balayages et selon l’emplacement des appuis qui doivent, de
préférence, coïncider avec les nœuds. (voir figure 36)
II.3.4. Le chargement
Superstructure
Mx max Mx min
Sur appui 1 17,48 -19,01
En mi-travée1 33,53 2,31
Sur appui 1 37,82 -39,67
En mi-travée 2 41,92 1,42
Sur appui 2 38,49 -40,85
En mi-travée 3 42,16 1,69
Charge
Charge Charge Charge Réactions Réactions
permanente
A Bc Mc120 (ELU) (ELS)
(t)
Appui 52.77 33.87 28.87 6.28 116.964 86.64
1 32.68 -6.86 -3.98 -0.64 43.254 32.04
Appui 155.62 67.88 52.37 9.2 301.725 223.5
2 90.86 -8.49 -6.87 -0.72 121.689 90.14
Appui 157.48 69.76 52.74 9.2 306.774 227.24
3 87.32 -10.39 -7 -0.7 116.937 86.62
CHAPITRE III :
Ferraillage du
tablier
I. INTRODUCTION
A travers ce chapitre, on va s’intéresser à l’élément « tablier » de l’ouvrage. On va
évoquer les différentes hypothèses et considérations qui aident à la détermination des
différents types d’armatures. A partir de ces hypothèses, on va détailler la démarche de calcul
pour chaque sous-élément du tablier : Poutre élémentaire, chevêtre incorporé, encorbellement,
etc.
Pour les dalles en béton armé de biais prononcé (angle de biais géométrique
inférieur à environ 70grades) comportant deux ou plusieurs travées communes, ou les dalles
constituées d'une seule travée plus longue que large, on choisira également de préférence le
système de ferraillage perpendiculaire. Les armatures longitudinales sont disposées
parallèlement à l'axe longitudinal du tablier alors que les armatures transversales seront
perpendiculaires à celles-ci. (voir figure 39)
même de l’autre face, et des barres (en PHI1) de même numéro des zones adjacentes de la
même face.
L’immatriculation simple des barres longitudinales est alors la suivante :
L (S ou I) (T ou A) K i
L : Pour le ferraillage longitudinal.
S ou I : Pour le ferraillage Supérieur ou Inférieur.
T ou A : Pour le ferraillage en travée ou sur appui.
K : Le numéro de la travée ou de l’appui ; K varie de 1 à NT pour les travées et de 2 à
NT pour les appuis de continuité.
i : Le numéro du fer dans la zone considérée.
Le nombre de fers ayant le même numéro est généralement égal au nombre de poutres
élémentaires constituant le ferraillage longitudinal.
Pour assurer une bonne répartition des N1 x N2 fers entre les N2 groupes constituant
une poutre élémentaire, les longueurs des barres étant décroissantes avec le numéro du fer, les
fers dont les numéros sont « n + 2 k1.N2 » et « 1 – n + 2k2.N2 », (k1 et k2 entiers) constituant
le nième ( 1 n N 2 ) groupe de la poutre élémentaire.
Lorsque la dalle présente des encorbellements, les fers que l’on peut disposer dans les
encorbellements de la dalle sont pris en compte dans les calculs.
Cependant, la correspondance géométrique des aciers de même numéro entre les deux
nappes, inférieure et supérieure, n’est assurée dans chaque poutre élémentaire que lorsque les
encorbellements soient égaux.
De la même façon que l’ELS, pour chaque section du tablier, on compare le moment
ultime (Mu) au moment réduit ultime (Mlu), mais généralement Mu < Mlu ( c'est-à-dire mu < mlu
), donc on n’a pas besoin d’aciers comprimés (A’ = 0), ce qui nous ramène à la formule
suivante :
Mu
Au =
Z b s
Avec :
Mu
mu = m lu = 0.3
b0 d 2 f bu
a = 1.25 (1- 1 - 2 mu )
Zb=d (1-0.4 a )
0.85 f c 28 fe 1-a
s = min( f ed , E s ) Tel que f bu = ; f ed =
; s = 0.35%
q b s a
Aser
section en déterminant : M ser = .
Z b . s
V. FERRAILLAGE TRANSVERSALE:
Le ferraillage transversal a un triple rôle :
Equilibrer les moments fléchissant transversaux en travée et sur les lignes d’appuis
discontinus.
Equilibrer les contraintes de cisaillement dans le béton dues à l’effort tranchant.
Jouer le rôle de couture, en particulier pour la couture des scellements droits des
armatures longitudinales.
� f
Vu 0,15 c 28
�
de cisaillement dans le béton tel que : t u = �t u lim = min � b
b0 �d �
�4 MPa
b0 h
condition suivante : F t �min (F l ; ; )
10 35
Ce choix du diamètre des étriers est effectué pour compenser au maximum les
contraintes de cisaillement dans le béton qui résiste très mal à ce type de contraintes. En effet,
ces contraintes sont surfaciques, c'est-à-dire dispersées en tout point de la surface du béton et
pour une section déterminée (calculée) d’aciers d’âme dans une unité de surface, c’est mieux
d’utiliser un grand nombre de barres de petit diamètre que de mettre un petit nombre de barres
de grand diamètre, et ça pour mieux distribuer les barres d’aciers d’âme dans la section du
béton pour que ce dernier travaille moins au cisaillement (c'est-à-dire la section de béton qui
transmet l’effort de cisaillement aux aciers d’âme est plus petite car on trouve une
concentration plus grande de ce type d’acier).
On calcule l’espacement entre armatures en respectant les conditions suivantes :
Armature d’âme :
At t - 0,3 �k �ft 28
�f ed � u .
b0 �st 0,9 �( sin a + cos a )
At
�f et �0, 4 MPa .
b0 �st
Espacement maximal:
St Min {40 cm ; 0,9 d ; 15 F l min } F l min diamètre des aciers si A’≠ 0
' '
Sur appui C1
D’après le diagramme de l’effort tranchant on a
Vu = 29,24 T, b = 1 m, d = 0,63 m
D’où Stmax = 34 cm
Sur appui P2
D’après le diagramme de l’effort tranchant on a
Vu = 75,43 T, b = 1 m, d = 0,63 m
Espacement maximal :
St =��� � ޣmin ( 15
25 StF=
max l ; 40cm ;0,9 d ) St min(40cm ; 63cm) 40cm
D’où Stmax = 25 cm
Sur appui P3
D’après le diagramme de l’effort tranchant on a
Vu = 76,69 T, b = 1 m, d = 0,63 m
Espacement maximal :
St =��� � ޣmin ( 15
25 StF=
max l ; 40cm ;0,9 d ) St min(40cm ; 63cm) 40cm
D’où Stmax = 25 cm
- Deuxièmement, c’est que lorsqu’on procède aux arrêts des barres, on va dépenser
plus d’acier pour assurer les longueurs de scellement dans une longueur totale
Mxmax Mxmin
Sur appui C1 17,48 -19,01
En mi-travée1 33,53 2,31
Sur appui P1 37,82 -39,67
En mi-travée2 41,92 1,42
Sur appui P2 38,49 -40,85
En mi-travée3 42,16 1,69
a � a�
M rb = bc .b0 .d 2 . . �
1- �
2 � 3�
Avec :
bc = 0, 6 f c 28 = 18 MPa
b0 = 1 m
d = 0, 63 m
a = 0, 259
Dans tout le calcul on va prendre α = 0,259 qui conduit à une section d’acier légèrement
en excès, et par suite, plus dans la sécurité.
On trouve : Mrb = 84,53 T.m
Donc on a toujours Ms < Mrb Les aciers comprimés ne sont pas nécessaires.
a
Or Z b = d �(1 - )
3
Les directions principales des armatures transversales sont portées par l’axe parallèle à celui
de l’appui.
La section minimale d’acier sera donnée par:
0,23 f t 28 b0 d
s
Amin = = 8,69 cm²
fe
Les sections des aciers transversaux de flexion sont résumées dans les tableaux suivants :
Face supérieure :
Face inférieure :
Tableau 31: Sections des aciers transversaux - face inférieure.
V.I.3. Encorbellements
L’encorbellement d’un tablier est calculé comme étant une poutre console encastrée
dans la nervure centrale du tablier.
Il ne s’agit dans ce qui suit que des moments transversaux unitaires d’encastrement
(figure 44). Ces moments sont évalués par un calcul élastique et dans l’hypothèse d’un
encastrement parfait des encorbellements.
Nous désignons dans ce qui suit les moments d’encastrement :
MG : Dû à la valeur caractéristique maximale de la charge permanente.
MR : Dû à la roue isolée de 6 T (ce cas est plus défavorable qu’une chenille de Mc120).
Avec 0,7 m² est la section d’encorbellement qui est un trapèze de petite base 0,30 m, de
grande base 0,70 m et de hauteur 1,4 m.
Psup erstructure = 0,933 t / m
MG =
(P pp + Psup erstructure ) �(1, 4)²
=
2,1 + 0,933
�(1, 4)² = 2,97 T .m
2 2
M R = 6 �1, 4 = 8, 4 T .m
Par suite :
M = 1,35 �M G + 1, 6 �M R = 17, 45 T .m
Calcul du ferraillage
La section doit reprendre à cet effet un moment ultime (M) calculé dans la section
d’encastrement.
- Ferraillage supérieur transversal :
ferraillage supérieur, ce qui implique que Ainf = Aencorbellement = 4,36 cm 2 ce qui donne 4 barres
2
de HA 12 mais pour une raison constructive on va admettre le même ferraillage que le
supérieur, car pour ferrailler l’encorbellement, on plie une barre de telle sorte à obtenir la
forme du trapèze puis on la relie aux barres transversales mise sur la largeur de la dalle.
CHAPITRE IV :
Les Appareils
d’appui
I. INTRODUCTION :
Le tablier repose sur les appuis par l’intermédiaire des appareils d’appui spéciaux qui
transmettent les charges verticaux et horizontaux sur les voiles et qui permettent dans le cas
échéant, le déplacement et la rotation du tablier sur leurs appuis.
Il en existe principalement quatre types qui sont :
Les articulations en béton (sont réalisées sous forme de sections rétrécies de béton),
ponctuelles ou linéaires traversées par des aciers de goujon âge).
Les appareils d’appui en élastomère fretté.
Les appareils d’appui spéciaux.
Les appareils d’appui métalliques.
Les appareils d’appui en élastomère fretté absorbent par rotation et par distorsion
respectivement les déformations et les translations du tablier .Ils sont les plus employés et par
conséquent nous les avons adoptés pour le présent ouvrage.
Ils sont constitués par un empilage de feuilles d’élastomère (en général de néoprène) et
de tôles d’aciers incorporés dans l’élastomère jouant le rôle de frettes. L’épaisseur des frettes
est comprise entre 2 et 4 (voir figure 45).
L’épaisseur des feuilles de néoprène est de 8, 10 ou 12 mm (parfois 20 mm). Ce type
d’appareil d’appui est le plus couramment employé pour les ouvrages en béton.
t = t N + t H + t a 5G = 4Mpa
t N 0.5G = 0.4MPa
t H 0.7G = 0.56 MPa
Avec :
Limitation de la contrainte moyenne de compression : l’aire (a.b) doit être tel que :
N max
m = 15MPa
ab
Condition de non cheminement et non glissement :
N min
m. min = 2 MPa
ab
Condition de non soulèvement:
2
a 3 �t �
a = T �a max = � � m
t
n b �a � G
Avec :
a t est l’angle de rotation, exprimé en radiant, d’un feuillet élémentaire.
aT est l’angle de rotation de l’appareil d’appui.
e =235 MPa
Le pré dimensionnement des appareils d’appuis est résumé dans le tableau suivant :
Appui 1 et 6 Appui 2, 3, 4 et 5
a (m) 0,30 0,45
b (m) 0,45 0,60
T (m) 0,048 0,048
n 4 4
III.2.1. Le freinage :
Les surcharges roulantes sont susceptibles de développer des efforts de freinages sur
les appareils d’appuis :
La force de freinage FAL donnée par A(L) étant croissante avec la longueur chargée.
Pour un appui, cette force atteint sa valeur maximale lorsqu’un freinage aura lieu dans les
deux travées voisines dans le même sens.
Dans notre cas :
a1 = 0,9 (pont de 1ère classe avec 3 voies) et a2 = 1, Lch = 9.5 m et L = 79 m.
Parmi les camions Bc qu’on peut placer sur le pont, nous supposons qu’un seul camion
peut freiner.
L’effort de freinage dû à un véhicule du système Bc est égal à 30 T.
Les efforts de freinage ne sont pas susceptibles d’une majoration pour les efforts
dynamiques, les coefficients bc ne s’appliquent pas non plus aux efforts de freinage
développés par le système Bc.
Dilatation de longue durée : U tl = tl l
g per .L3c
q per =
24.E .I
Avec :
q per : La rotation des charges permanentes (rad)
T
I : Le moment d’inertie du composant de l’appui par rapport à la ligne d’appui :
I=0,37 m4
Le tableau suivant illustre les valeurs de la rotation due aux charges permanentes calculées
par robot :
q Al .L3c
permanente : q Al =
24.Ei .I
Avec :
q Al : La rotation de la surcharge Al (rad)
Le tableau suivant illustre les valeurs de la rotation due aux surcharges d’exploitation Al
calculées par robot :
PBc .a.b.( Lc + b)
concentrées, suivante : q Bc =
6.Ei .I .Lc
Avec :
Le tableau suivant illustre les valeurs de la rotation due aux surcharges d’exploitation
Bc calculées par robot :
qMc120 .L3Mc
q Mc120 =
24.Ei .I
Avec :
Le tableau suivant illustre les valeurs de la rotation due aux surcharges d’exploitation
Bc calculées par robot :
Souplesse des piles ; c’est le déplacement sous un effort unitaire appliqué à la tête de
la pile : S = U1 + U2 (U3 = 0) [18].
T
souplesse des appareils d’appui est donnée par la formule : s = avec :
n.G.S
1 x²
Hsemelle hpile
x²
S=
E
0
Is
+
0
I pile
Ei 28
Ei 28 = 11000 3 f c 28 = 34180MPa ; Ev 28 = = 11393MPa
3
Quant aux culées, elles sont supposées être bloquées sur les remblais contigus et par la
présence de la dalle de transition. Leurs souplesses sont réduites aux souplesses de leurs
appareils d’appui.
1
K=
S+s
Appui 1 et 6 Appui 2, 3, 4 et 5
si (App. d’appui) (10-4 m/T) 5,55 2,77
sd(App. d’appui) (10-4 m/T) 11,11 5,55
Si (Appui) (10-4 m/T) 0 0,0234
Sd (appui) (10-4 m/T) 0 0,07
Si-tot (10-4 m/T) 5,55 2,8
Sd-tot (10-4 m/T) 11,11 5,62
Kinst (T/m) 1801,8 3571,42
Kd (T/m) 900 1779,35
i u i = u
n n n
H = H i = K i ui = u K i
i =1 i =1 i =1
H Ki
u= n
u= n
H
Ainsi on a : d’où :
K
i =1
i K i
i =1
Kj
H Frain = F frain 2
formule suivante :
K
1
j
Appui 1 et 6 Appui 2, 3, 4 et 5
Hinst-Al 3,16 6,91
Hinst-Bc 10,05 19,94
Hdiff-Al 3,15 6,90
Hdiff-Bc 10,07 19,92
Tel que :
Les efforts horizontaux instantanés et différés au niveau de chaque appui sont donnés
dans le tableau suivant:
La dimension transversale d’un appareil d’appui ne doit pas dépasser celle du voile
(60cm). On retient de suite une dimension normalisée inférieure à cette valeur.
Compte tenu de l’importance des réactions dans chaque ligne d’appui, on choisit les
valeurs suivantes:
Appui 1 et 6 Appui 2, 3, 4 et 5
b (cm) 0,45 0,60
N min
Condition de non cheminement et non glissement: m ,min = 2 MPa
ab
u1
0.5 T 2u1
T
u = u retrait + u TLD
Appui 2, 3, 4 et 5 :
a a
T 5T = 24cm �a �10T = 48cm
10 5
ab
a �b = 60cm
Fixons d’abord a= 45 cm
Appui 1 et 6
a a
T 5T = 24cm �a �10T = 48cm
10 5
ab
a �b = 45cm
Les dimensions des appareils d’appui sont résumées dans le tableau suivant :
Appui 1 et 5 Appui 2, 3 et 4
a (m) 0,3 0,45
b (m) 0,45 0,60
T (m) 0,048 0,048
e =235 MPa
N
m =
a �b
a �b
b=
2t �( a + b )
Avec :
1 Gu H
t H = Gtg = t H 1 + t H 2 = 1 + 2 0.56 Mpa Où H2 est la force de freinage
2 T 2ab
Ga
2
aT
ta = a t Avec at =
2t nombre de feuillets
En tenant compte des défauts de pause on ajoute à la rotation due aux charges a i
une rotation a 0 = 3.10-3 rad (pour un tablier en BA coulée sur place). D’où a T = a i + a 0
Pour H2, on divise l’effort calculé d’avance par 4 (nombre d’appareils d’appui dans
une ligne d’appui).
N max
m ,max = (MPa) 8,66 11,17 11,36
ab
1,5 m. max
tN = 1,732 1,56 1,59
b
u1
t H1 = G 0,15 0,18 0,18
T
H2
tH2 = 0,18 0,18 0,18
ab
tH 0,33 0,36 0,36
ta 0,417 0,765 0,69
Teste : t 4MPa 2,48 2,68 2,64
0, 6
sont des feuillets d’élastomère : f = 0,1 +
m
N min
Vérifions que : m. min = 2 MPa
ab
VII.1. Bossage :
Les bossages sont les surfaces sur lesquelles se reposent les appareils d’appui. Ils
doivent représenter sur chaque coté du néoprène un débord de 5 cm au minimum.
VII.2. Frettage :
On utilise des quadrillages formés de barres repliées en «épingle à cheveux» alternés,
disposées alternativement dans deux directions perpendiculaires.
Les extrémités des barres constructives d’une frette sont convenablement ancrées par
courbure dirigée vers l’intérieur du noyau fretté.
Figure 44: Plan d’un frettage pour le bossage sous un appareil d’appui.
L’écartement des frettes successives ne doit pas dépasser 1/5 de la plus petite
dimension transversale du bossage.
Lorsqu’une pièce d’aire S est soumise à une compression uniforme sur une partie de sa
surface d’aire So (c’est le cas des appareils d’appui), l’effort de compression admissible sur S
est égal à celui d’une pièce soumise à une compression simple, multiplié par un coefficient de
majoration k.
0,85 f c 28
fbu = = 22,17 MPa
s
Frettes de surface :
Pour les frettes de surface, on adopte la même section d’acier dans les deux directions;
parallèle et perpendiculaire à l’appui. La section totale d’acier dans chaque direction doit
pouvoir équilibrer un effort normal égal à 0.04 Nu,max.
0, 04 �N u max 235
Soit As = avec f su = = 204,34
f su 1,15
Nous adoptons, pour les appuis intermédiaires (les piles), un lit de frettes constitué de
6 branches HA 8 parallèles à la ligne d’appui et 6 branches HA 12 perpendiculaires à la ligne
d’appui, soit As = 6,78 cm².
CHAPITRE V :
N (T) H (T)
C1 162,66 5,18
C2 255,44 14,25
C3 250,65 29,88
C4 172,64 5,96
C5 97,68 10,36
C6 343,27 19,06
C7 336,89 39,91
C8 176,09 6,19
C9 99,49 12,17
�
�4 cm ² / ml de parement ; 4 �4, 4 = 17, 6 cm²
�
�
�
As �max �0, 2 % de section de béton ; 60 �440 �0, 002 = 52,8 cm²
�
� b. f 440 �60 �2,1
�condition de non fragilité ; 0, 23 t 28 = 0, 23 = 31,87 cm ²
� fe 400
On adopte As �52,8 cm ² , c'est-à-dire 26,4 cm²/ml par face, soit 1HA 14 (de part et
d’autre) tous les 25 cm.
Ferraillage transversal :
� �
0, 05% de section de béton; 60 �440 �0, 0005 = 13, 2cm² / ml �
�
� �
As �� �
� c ' est à dire 6, 6cm ² / ml par face �
�
� �
�
Notons que la section des armatures horizontales doit être doublée dans la zone de
recouvrement des armatures verticales. On adopte 1HA 14 tous les 20cm, soit 7,7 cm²/ml
/face au milieu de l’appui (verticalement) et 1HA 14 tous les 10 cm, soit 15,4 cm²/ml/face en
tête et en pieds de l’appui.
� 0, 6 � � 0, 6 �
A = Ab + nAs = b.h. �
1 + 15. � = 4, 4 �0, 6 ��
1 + 15 � �= 2,87 m²
� 100 � � 100 �
Inertie de la section homogène :
b. y13
I = I b + n.I s = + nA' ( y1 - d ' )² + nA( y1 - d )²
3
N .h 3, 7957 �0, 6
= = 1, 03
M 2,195
�2 �
Les fissurations sont préjudiciables s = min � Fe ; 110 t f tj �= 202 MPa
�3
N.h
D’après l’abaque du SETRA correspondant à = 0.6% et trouvée, on aura :
M
� bc b.h²
� M = 9,3
�
�
� b.h ²
�s = 6,3
�40M
D’où, on trouve :
bc = 12,88MPa p 15MPa.
�
�
s = 159, 21MPA p 202MPa.
�
CHAPITRE VI :
Justification des
éléments de la culée
I. DALLE DE TRANSITION
La dalle de transition a pour rôle d’atténuer les effets de tassement du remblai à
proximité de l’ouvrage [20].
La dalle de transition est supposée simplement appuyée d’un côté sur la culée et de
l’autre côté sur le remblai d’accès (voir figure).
Les calculs de la dalle se basent sur les conditions suivantes :
La dalle est appuyée sur le sol par l’intermédiaire d’une bande de 60 cm de largeur.
Ce bord libre est renforcé par des armatures de chainage.
I.2. Ferraillage
Conformément aux « dalles de transition des ponts routes », on prévoit les armatures
suivantes pour une dalle de transition de longueur 5 m et de largeur 11,5 m.
Conformément aux « dalles de transition des ponts routes », on prévoit les armatures
suivantes pour une dalle de transition de longueur 5 m et de largeur 11,5 m.
II.1. Dimensions
Nous choisissons :
L = 2,65 m et h = 1,5 m.
Pour la détermination de l’épaisseur du mur, nous proposons une valeur approchée :
( L + 2)
e= = 0, 23m
20
Nous adoptons : e = 0,25 m pour 2 < L < 6 m.
Pour faciliter les calculs, ces actions sont classées suivant leur direction.
�
�M = M
� POUSSEE + M CHARGECONCENTREE
II.3. Ferraillage :
h l ².h
M = (0, 5 + ). + 2.(l - 1)
3 6
M = 5,06 t.m.
A = 8,51 cm².
12 cadres F 10 (verticalement).
l ²h l²
M = 2,5 e + 0,3 + 4.(l - 1)
6 2
M = 8,75 t.m.
A = 3,4 cm².
4 cadres F 10 (horizontalement).
Le poids propre.
-
La réaction d’une charge locale directement appliquée sur le mur garde grève.
-
La réaction de la dalle de transition.
-
i h 3
Mr = (T .m / ml )
6
i : Coefficient de poussée, i = 0,3.
: Poids volumique du remblai, = 2 T/m3.
Il a été vérifié que la sollicitation totale due aux camions types B c était la plus
défavorable pour le mur garde grève dans le domaine considéré (0,5 < h <3 m) que d’autres
charges sans freinage telles que le tandem Bt et le convoi militaire.
L’effet le plus défavorable est produit par deux roues arrière de 6 T de deux camions
accolés placés de telle manière que le rectangle d’impact soit de la face arrière du mur garde
grève. La pression sur le rectangle d’impact est décrite dans les deux figures suivantes :
Cette pression engendre en tout point du mur une poussée élémentaire qui crée un
certain moment au niveau de la section d’encastrement sur le chevêtre. L’expression de ce
moment est la suivante :
h
0,12.k h-x
Mp = �
0, 75 + 2.h 0 0, 25 + x
dx
Avec :
k = I .bc. .
I = 0,3 ; bc = 1,1 ; = 1, 2 = 1,148
k = 0,3 �1,1�1, 2 �1,148 = 0, 4546
� M p = 1, 75 T .m
On considère un essieu lourd au contact du mur garde grève et l’on néglige l’effet de
l’essieu situé à 1,5 m en arrière.
6.h.
Mf =
0, 25 + 2.h
6 �0,9 �1, 2
Pour : = 1, 2 �Mf = = 3,16 T .m
0, 25 + 2 �0,9
Les moments appliqués à travers le mur garde grève ainsi calculés, sont récapitulés
dans le tableau suivant :
Comme pour les dalles de transition, SETRA propose un ferraillage type pour les murs
garde grève, préétablis en fonction de la hauteur de ces derniers, ainsi qu’un ferraillage type
pour les corbeaux d’appui.
Les sections d’armatures à prévoir pour le mur garde grève et le corbeau d’appui sont
résumés ci-dessous.
CHAPITRE VII :
Conception et choix
des fondations
I. INTRODUCTION :
Le rôle des fondations est de transmettre au sol les charges appliquées à une structure
et d’assurer sa stabilité. Pour tout système de fondation, on doit procéder à une double
vérification :
Les tassements et les mouvements produits dans le sol sous l’action des charges
exercées par les fondations ou par tout autre effet (gonflement des sols, ...) ne
doivent pas entraîner des désordres inadmissibles dans la structure (fissuration) ou
dépasser une certaine limite imposée par la destination de l’ouvrage.
Le prix de revient
La facilité d’exécution
B -b
Condition sur hs : �hs � 0,8 m tq hs min = 0, 6 m et Bmin = 1,5m
4
B -b
La hauteur ‘hs’ de la semelle est prise au moins égale au rapport (ou B est la
4
largeur de la semelle et ‘b’ la largeur du voile) permettant de considère la semelle comme
rigide. La largeur de la semelle est déterminée par la vérification au poinçonnement de la
semelle sous les sollicitations en service : charge permanentes et charges d’exploitations
maximales.
largeur B = 3 m
�
semelle �
�hauteur hs = 0, 6 m
largeur b = 0,9 m
�
nervure �
�hauteur hn = 0, 6 m
Mais pour assurer un bon fonctionnement de l’appui, on va adopter une seule semelle
par ligne d’appui c'est-à-dire pour deux piles voisines d’une même ligne, la longueur finale de
la semelle retenue est la somme de la longueur théorique choisie pour une pile avec la largeur
de cette dernière et la distance (transversale) entre deux piles voisines. On aura finalement :
Ls = 5,8 + 4, 4 + 2,5 = 12,7 m
P *le
Qadm = q0 + k p
3
Ple* = Pl – P0 : Désigne la pression limite nette équivalente (donnée par la fiche de
sondage).
q0 : La contrainte verticale totale des terres au niveau de la fondation.
q0 = D avec : Le poids volumique des terres.
D : La profondeur d`encastrement réel.
kp : Facteur de portance qui dépend de la nature du sol.
générale :
D +1, 5 B
1
Log (Ple *) =
1,5 B log(P *
D
l ( z )).dz
D
hauteur d’encastrement D définie vérifie la relation 5.
B
a
Sc = .q. c .B
9E c
a B
Sd = .q.B0 .(d . )a
9 Ed B0
Sf = Sc + Sd
B0 : Largeur de référence égale à 60cm.
B : Largeur de la fondation.
q : Pression nette appliquée par la semelle sur le sol.
E c : Module pressiométrique correspondant à la zone d’influence sphérique.
serré
Vu que le type du sol prépondérant pour les quatre sondages pressiométriques est de
l’argile alors a = 2/3.
Détermination des modules pressiométriques :
Dans le cas d’un sol hétérogène, on découpe le sol en couches successives d’épaisseur
B/2 et numérotées de 1 à 16.
Les résultats du calcul du tassement pour des semelles filantes rectangulaires sont
récapitulés dans le tableau suivant :
La condition de non poinçonnement est bien vérifiée, donc de point de vue stabilité à
la rupture, les semelles sont correctement dimensionnées. Par ailleurs, le tassement maximale
à cours terme est acceptable.
Conclusion
Références
[1] : Mr. Jamel NEJI et Mme. Zahra GUETIF, « Aménagement des carrefours », Polycopié
ENIT ; Année 2001
[2] : Mr. Jamel NEJI, « le projet routier », cours de l’école nationale d’ingénieurs de Tunis ;
Année 2005.
[3] : Mr. Philippe SARDIN, Revues générales des routes et des aérodromes, « caractéristiques
géométriques des voies rapides urbaines », fascicule N2 ; Année 1974.
[4] : Mr. Jean DETERNE, Revues générales des routes et des aérodromes, « la géométrie des
carrefours et échangeurs routiers et autoroutiers en rase campagne », fascicule N7 ;
Année 1970.
[5] Groupement CEP, SEPS et UNI CONSEIL ; « Etude de l’échangeur de Bouassida, rocade
du Km4 dans la ville de Sfax » ; Juin 2003.
[6] SERTU et STRMTG, « giratoires et tramways », version 9.2- 19 Décembre 2007.
[7] SETRA, « aménagement des carrefours interurbains sur les routes principales, carrefours
plans » ; Décembre 1998.
[8] SETRA et LCPC, actualisation du catalogue des structures de 1977 et du guide de
dimensionnement des renforcements » ; Mars 1988.
[9] SETRA, « Ponts dalles, Guide de conception »; Juillet 1989.
[10] Mr. Monji BEN OUEZDOU, « Cours d’ouvrage d’art, Tome 1, conception », polycopié
ENIT ; Année 2003.
[11] SETRA, « conception et choix des piles », PP73 1.1.2; Année 1981.
[12] SETRA, « Modèles des piles, appui des tabliers » ; PP73 1.2.2; année 1981.
[13] SETRA, « Conception et choix des piles culées, appui des tabliers » ; PP73 1.13;
Année 1981.
[14] SETRA, « Modèles des piles culées, appui des tabliers» ; PP73 1.2.3; Année 1981.
[15] Mr. Monji BEN OUEZDOU, « Cours d’ouvrage d’art, Tome 2, Dimensionnement »,
polycopié ENIT; Année 2003.
[16] : SETRA, « PSI-DA 68 » document SETRA ; Paris 1969.
[17] : Jean-Pierre MOUGIN, Béton arme B.A.E.L.91.
[18] : SETRA, « appareils d’appuis en élastomère fretté » ; Décembre 1974.
[19] : SETRA, « Abaque de flexion composée » ; Année 1982.