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La structure:
1)Introduxion generale
3) Formes monétaires
4)Conclusion
1)Introduction générale:
« La monnaie, c’est comme un éléphant, on sait quand elle est là mais on ne sait pas trop la définir ! ». Joan
Robinson (1903-1983) veut ainsi mettre en évidence la difficulté de définir la monnaie.
Du point de vue d’un économiste, la monnaie est un actif qui peut être utilisé pour effectuer des achats.
La monnaie joue un rôle fondamental dans l’économie et la société. La maîtrise de sa création est donc
déterminante.
2) Monnaie exprime la valeur des biens et services dans un langage chiffré commun à tous. Elle à une
fonction d’étalon de valeur, elle permet d’apprécier la valeur des biens et de comparer des quantités de biens
différents.
Une fonction réserve de valeur : pour que l’échange monétaire se substitue au troc et se développe, il
faut scinder le circuit vente –achat en au moins 2 opérations : cela implique que les échangistes ne
craignent pas de conserver l’unité monétaire dans l’intervalle. La monnaie doit donc être un bon
moyen d’épargne dont la valeur ne s’altère pas au cours du temps. Un déterminant de la perte de
valeur est alors l’inflation qui est l’augmentation du niveau général des prix. Elle entraîne une
réduction du pouvoir d’achat de la monnaie donc de la valeur de la monnaie.
A. La monnaie marchandise
Les premières monnaies sont des biens : coquillages, bétail. Elles présentent des caractéristiques
communes :
B. La monnaie métallique
C’est la monnaie dite divisionnaire. Elle correspond à la monnaie métallique émise en France par le Trésor
Public et qui sert d’appoint dans les transactions.
C. La monnaie fiduciaire
La monnaie fiduciaire : Ce sont les billets. La monnaie fiduciaire repose sur la confiance, puisqu’elle
n’est plus garantie par un support matériel tel que l’or.
Ces billets se substituent aux pièces progressivement pour leur aspect pratique.
Aujourd’hui, cette monnaie fiduciaire correspond aux billets émis par la Banque de France qui sont
déclarés inconvertibles : leur détenteur ne peut demander leur conversion en or. Ils ont donc cours
forcé, mais aussi cours légal, puisque un individu ne peut refuser d’être payé en billets (leur pouvoir
libératoire est donc illimité).
D. La monnaie scripturale
La monnaie scripturale correspond aux sommes que les agents économiques déposent sur un compte
courant dans une institution habilitée à proposer ce service (banques, postes, ..) et qui leur servent à
régler leurs achats : le client, par exemple, donnant l’ordre à sa banque de débiter son compte et de
créditer celui du commerçant pour régler les achats qu’il vient de réaliser.
4) Conclusion
On utilise aujourd’hui le terme fiduciaire pour caractériser les billets .Mais en réalité, les 3 formes de
monnaie décrites plus haut sont fiduciaires, car leur valeur intrinsèque est nulle et leur circulation
repose sur la confiance que le public a dans le système bancaire réglementé par l’Etat qui en garantit
la valeur.