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No demande: No ompruntour Empruntour: ‘Coot max: veal: ‘Copy: Adresse: Volume! Numer: Tit atic: ‘Alaura Liste de cucillette : te empaninr soe0 Dem eege:Tosnvane {avears- mua pune Toanane fomormés 66 coe sige: oc.0000 ten ose Teenie: Cn as 04 betes Couch Sirtegeanet ou cov bats tint: o2Fév2ni8 Cooter! Teun sano 4 ueD rimert ramets (SIM ‘odyssey, Atle Exchange, or Ema uscct PGi Pohit ekit Revue iterations dy raval CGane?ve: Bureau international dav, 1821. 1-25 ae eblisation de la main-fPuvre aux fs du d7veloppement?eonomigue en Tunisie Costa 968. 4.08 Date: Janay 1958 oaTaseoa BORROW DIRECT, SCRLC, SHARES, SUNY: Odyssey. Atle Exchange, or Ema maxCost $50) FAX! ‘ARIEL:607/255-0850 EMAIL-mann slcomell eds OCLC Reg, Ex Afations: SERLC SHAS SUNY OCLC Reg, Ex. Source: LLiad Université dh de Montréal Direction des bibiothéques vice du Prét entre bbotheques lon Saal Renan al 1088 CP. 6128, suc. Centreville Montréal, (Québec) #3C3u7 Tel: (514) 383-6903 ©: colombo@bloumontreal.ca ‘A Vusager: En accédant au document qui suit, vous vous engagez @ respecter la déclaration de droit d’auteur qui suit: To the end user: By proceeding to the document that follows you hereby agree to respect the copyright statement below: Jaration der ju droit d’auteur i Cette copie numérique d'une ceuvre protégée par la Loi canadienne sur le droit dauteur ne peut &tre utilisée qu’a des fins d’étude privée ou de recherche. Tout usage a d'autres fins peut exiger l'autorisation du titulaire des droits. (L.R.C. 1985, c. C-42, Art, 30.2 ou 30.21), Cette copie numérique ne peut etre uiilsée que pour la reproduction dune seule cotie papier, ne do ps re communis une ae persons pst si ae rs ouvrables. date de la Des recours civils et criminels sont prévus en cas de violation du droit aE copyright ‘This digital copy of a work protected by the Canadian copyright law may orly be used for the purpose of private study or research. Any other use may require the authorization of the copyright holder. (R.S.C. 1985, c. C-42, Sect. 30.2 or 30.21). This tal cooy may not be used to make any reproduction other than a single print copy, may not be commuricated to any other and may only be maximum period of fie (5 days after the date iti fist uséd, Violation of copyright may result in civil ard criminal proceedings. ‘Version : mai 2014 Mobilisation des masses if et croissance économique: Evaluation des expériences marocaine et tunisienne J.P ARLES* Intcodvetion ‘A rneaine onmcutré laquelle se heute Ia mise en euvre d'une —_Lipettiqu'e® motitiation dts masses qi a pour bat de promouvoir ‘emploi producti reside dane Teveluation du chomage et du s00e tmp. La mfconnalssance ds aspects quansatis et quate ees Benoménes et de natures piver une action danse domaine de suppor Feast Malbeureuemen, dane eat tel des choses, il et qua Impossible 'epprcier avec quelque exactitude le volume des forces de | chant activemeat un emploi"», pose déa de stieux problémes, || sous-employés ne donne encore lieu, dans is plupart des cas, approximations plus ou moins vague. ‘La notion elle-méme de + sousemploi» est ambigué, bien qu'elle | soit devenve, depuis tune vingtaine d'anées, une des bases de la théorie || du développement économique des pays en voie de développement | En absence de défnion plus prévise et communément admise, on ‘deux conditions a) et 6), est «sous-employée» | ein iets Bre doses ouch ic ee See BE pa ‘Revue internationale de Travail 1 deat rnp rt on ct, re esi en netin once ers ee nh so sat Geurpeq'tk maw srvauiin Shecanpisesen Pia nd eval «sna pasha ‘Br ae sec fe rotons cr & cis atemave ern dec Dope somes isto ome et Se earn teathes chants du tarantula gu touting oe mee poche gnc ee eal dm oe dar ope ase el serge fs tnt end vlog os Fav eal eet Smet nine, cous fet minenn desis re posi nt SCE par cn Spr ct mt eda os ee cs i me mone dca dl it wen ee Sepa fore de rr aon fo tase ies ‘Slender isp de sagan pin Feta Sacha po dt caer ees Ries eatgre fa pptton a} Shes ee tse primate crags ete tgs pone pet ‘Grote guaninhenen ate tke sng te a ek Faas dase ten stan dar hl dt nes en Pleat comme dsm a “a Maa eagles cRce, Poe en 19588 Cane, aun Bd dy der ghd nf novus aa eat tr snes tinier (4S fossa goaien es deci mi omen os socio st Hee imei gu at an lsat mie ures far seme u's ies (atghnin decree Scent ess tas i tao Dai cure eto eel a esine 0 pour ext Cat mation onde Fehon sone oes wa EEEsPetttgrm tenis tt tee mae ae sat Sie men sti te mr aden stim & Nis ier eae fang hn sates Ra eran ane a "areata re ghana me iii poate heaenccecsearrme Epes ion Such natcoan oman a IEE es ls oa fre rac. 190), ST, Vor alone Ps Dewan Sas) Nand (Pa 2 Mobilisation des masses et erolssance éonomlgue __ de travail nfcesaires aux dverses activités agrcoles compart au nombre ‘de journdeseffectiverent consacrées A agriculture. En 1982, 54 ml Tions de journées auraient dé consacrées & Pagriculture alors que 250) millions seulement exssent &é ndcessares Wiasras grdr den concur qu'il ext poibie de rer secleut agricole un travallesr sur deux sans que la production ‘ar «oe aous-emplol n'est pas contaditoie avec existence de priodes de pointe (moissons, par exemple) ob la main-d’euvre ne sufsant pas ‘our ls travaux agricoes dans une région, obligation et fit de recourir des salsonnlers venus d'autres régions", Pour ces raisons et pour d'autres encore (notamment impossbilité utiliser 1a main-d’euvre fEminine), en résulte que le nombre de Journéesréllement disponibles pour des travaux de mise en valeur et Souvent beaucoup plus faible que prévu. Nous verrons que les gouver- neurs de province ont estimé que la « Promotion nationale» pouvat disposer de 60 & 65 milions de journée de travail et non de 264 milions ‘comme les chiles indiqués eldssus auraient permis de le role, En Tunisie, plusieurs estimations nous indiquent qu'il y auralt ey, pour les années 1961 ou 1962, plus de 300000 chémeurs, soit de 20 & 25 pour cent de la popultion ative +, Mais ces chifrescomprennent le ‘eavaileurs employés su les « chantirs de lute conte le sous-devlop- ‘pement»; il faudrat done peésser la déinition da chomenr, ac ily Sur oes chaniers, des agrieulteurs ou petits exploitantsagricoles pendant Ta mortesason et des ardsans venant chercher un revena appoint. ‘Aussi estil possible qu'il n'y ait eu que 100 000 chomeurs environ, au sens de la défnition internationale dia ctée, Comme au Maroc, le Sous-emplol ne svt pas seulement dans le miliew rural en Tunisie, Diaprés les études ou enguétes les plus récentes relatives état de FFempioi que l'on a pu consulter, i semblerait que 65 pour cent des personnes employées le seraient dans le tecteur teria et & Vinttieur {Uc ttul, 63 pour cen seraient occupees dans le commerce de detail ce {gui cache sans doute un important soutemploi Dans le seccur agricole, le sousemploi toucherait environ 40 pour ‘ent de la population ective, estimation obtenue en calelant, sur la base de 250 jours de travail pour un emploi, le nombre d'emploisthéorique- ‘ment nécesssires (344900) et en déduisant Ie nombre obtenu du volume de "ai Dan apt». ucpblen Aon Legnaro bry So Face omnes cer grin a (Gee 196, ps TOT, Ve onan B17. ogame uy uses ii: Rape tre semen ee Ripa niQieg nr Panne enc ae leds (Cea Ss) neon rode OHFTAPT Hace 16, ‘Rerwe internationale du Travail population masculine active agricole (571 000 personnes)". Mais FFauteur de "evaluation en souligne Vimprécsion ear on ignore es volume [propre dela population agricole ete Mimportance relative de 58 par pation aux travaux agrcoles«. Ta mobilisation de la fore de travail doit permetre le « détenche- ‘ment d'un. processus de muliplicalion de la consommation et des Emplois "+ Vexpérience monte aujourdhui que sil doit en ére ainsi, ‘Teonvient dene pas en sous-stimer les différents codts. Tin effet, faut, tout d'abord, un minimum d'outllags, 6’ éauipe- ‘ment ot autrs investssements pour assure une certain productivté du Travail: Ensuite il faut souvent payer des sais pour altier la main- ‘Peruvre, car on ne peut expére flr travailler gratuitement, ou en four- Sisant feulement fe novrriture, que fs personnes qui ont un intéét Giret fa realisation des travaux’, Toutefois, le paiement de slaires ‘au taux normal est cobteux et limite le nombre d’emplois que l'on peut afi, ant donne la pénurie de capitaux. C'est ainsi que certains pays fn G1é amends & envsager, a Utte temporaire, un systéme de double ‘marché de emploi: un salaire moins Elev que le salaire normal des tra- Nlleurs est offer la main-d’@uvre touchée par le sousemplois cela Tui fournit la motivation ngesszire *. Eafin, si on veut que le systéme re soit qu'une «solution transioie », i fauéra inlure dans fe calcul du {Gost global les codts de la formation professionnelle sans inquelle cate ruinaleuvre, une ois « démobilise», ne pouralt apport son concours, Taute de qualification, au développement du pays. ‘Les grands problemes qui se posent & Toceasion dactons de ce genre sont relatifs 2) au choix ds travaux & entreprendres 5) Aeneadrement technique et psyhologiques {Ala selection et la rémunération des tv a) a financement de Popération leurs; ‘Comment fe Marce et Ia Tunis ontils abordé ces probldmes? ‘Ontils russ a résorber le sous-emploi? Dans Vafirmative, & quel prix? ‘Rutant de questions auxquells il vaut la peine de chercher une réponse se nnisg Samet eg on rg ot 97 Ce Setar at Voir A Cannas luangnoe et Re PASET: Smee traces oie de tpn 903,513. Olan He ie eel posters A oe inion dri gags ec en edo Seon eon oe BLT, cymes ern pour preter eden sae ceil ta poms uns du sre ese src dogo ues Tate res dit etn tit ee Faeries psoones pees ee aac a ok 72 pe» (Eni ef rane ona oP. 29) 4 ‘Mobilization des masses et cessance économique ‘a travers quelques années d’expérience acquise maintenant par ces deux. ‘aye dans cette vo [Bef exposé des systimes marocain et tunisien ‘La Promotion nationale maracaine constitu la ginéralisation et la systématsation d'actions fragmentaires entreprises depuis 'indépen- ance el jugées encourageantes*, Tnstituée le 15 jullet 1961, elle se Gitrencie ds Te début de la polltique traditionnéle d'assistance aux chomeurs Ta circulsire du 16 octobre 1961 précse aux gouverneurs de pro- vinge qu'sil s'agit d'entreprendre une action pulssente, permanente et outenbe,visant& mettre en valeur la toualité du terroir national p [eihobllcation de toute los énergie dieponisles Le role éducatif que doivent avo‘r cs chantirs a été souligné par Jeroi du Maroc luismtme, qui déclarait le emai 1861, que «les chan- tier qui vont ete ouverts dans Pentemble du pays ne vise pas seule: tment &réduire le chomage, mais également a former et & spciliser les buvriers», ‘La siructure administrative est simple, En allat du bas vers le haut, on trouve dans chaque province un «consel provincial de Ia ‘Promotion nationale». Présidé par le gouverneur, i réuil des agents Taulorté: les chefs de cercle de la province, des tchnicins et des repeésentants élus des communes. Chague consel dit laborer le pro- {gramme pour la province, le aie approuver par les instances supéricures, puis aie exter. Lorgane centraliateur est le Conseil supécieur de la Promotion nationale. se réunt une fois par an sur Vntitve du ro pour approu- ‘ver le programme national. Un dégue général & Ia Promotion nationale ert d'agent de linson entre Is differents services; placé sous Tautorté rece du roi, ses pouvoirs dépassent cependant ceux d'un simple ‘seordonnateur Pour que les objects de la Promotion nationale soient compatibles avec les abjectifsplobaux et plus Tong terme du Plan, une liaison orga- nique a été établie entre la planification et la promotion, En Tunisie, on &assise-& une évolution semblale:& parti avril 1988, les « chanters de lutte contre le sous-développement » ont Pour veumegr ete cnttntelate & Ure ieee: Drove de Maraesh "Aad, chns de Volos de Pb own i at, ent ce: ns spt ae ae Se lc eee lGpeenaty Rome cms Pal, el CSR fat Bo wp. ToS ‘Voir aussi Enplot et crousonce dcaomigut, op cl, Pp. 206205. _ i sco Tuntien Rec meron Te 38 41a 1893 ‘Rewe internationale dy Travail but «non plus aide aux chémeurs, mas la transformation des chomeurs en tavalleus! >. [Les chanters ne dépendeat plus du ministre des Affaires sociales, ‘mals sont placts sous Pauiorcé' du secrétarat d°Etat au Plan et aux Finances. ‘Cest un systtme fortemeat décentralisé qui avait tout d'ebord &té mis en place. Les gouverneurs soumettaent & un comité au Plan (le Comité supérieur des travaux de lutte contre le sous développement ‘goupant des représentants des ministers et organisations nationals) des projets de travaux. Le settarat d'Etat au Plan et aux Finances onnait son accord et frat ghbalement, pour chaque gouvernorst, fe ‘montant des credits accords. ‘A partir de 1963, es projs sont diviés en deux catégories: ceux ql sont inex régional restent configs aux gouverneurs ds province, tas les projets consdérés comme étant dinteret national sont pti os charge par les secréariats Etat techniques. Le choix de travaux rentables ‘La rentabilté éeonomique des ttaux Sion veut contibuer par ces opérations au développement intrin« stque du pays, Von doit s'effocer de cboisir des travaun économiques ‘ment rentables qui engendreront un surplus de production et permettront de créer des emplois permanent, Sinon, on en reviendra, en dfiniive, A a classique politique d'assitance au chémage aves laquelle os {oulu rompre. Ces impératis ot 4 parfatement vus au Maroc, Aish les responsables de la Promotion nationale sontis arrives la cos, cation suivante des travaux qui dstiague, par ordre de rentabiité Césrole sante: 1) les travaux de mise en valeur; 2) les travaux din asteor dd so sont d'une grande wilté dans aS ol les teres sont en preie& une érosion violent, qui est avtant Je fait de Ia nature que de Mhomme ot des bees. Cependant leur rents Dilté est plus ou moins assure Les opérations de D.RS.* ‘exigent qu'un petit outillage;, "dana cigs Alii op te eel ene, ire, Me raion des sl rebar, { Artsarmet de poi xa, declare, ouvert oa econ doe pies {Taveuni conten & bt sce ss ttn tt nt tt mi seas miecbrat Ory oe eine rs Ys pece nes ewent étre rapidement reatables et Voutilage tradionnl, ati besoin ame Pr Sar I prod et Tempe dane aru pan ‘Mobilisation des masses et cissance économique Jot powrat convene Avec le aa de rebasenent, fut tendre ‘ot inmine ames pos qu ane panaon ent en rapport mae Brees evsncer a erousange rpige. Ler travatn de datnchenent, {operaes, de debrousalage, etc, ne som pas taujousrertae: 3 tip prend pads on rege des eso des teres qui avant Nous on ihe parce quo ds mnaaie quale porated cure Tes uavax ep hyinliqe oo pour but acre es rede meats toot moins 8s rear profusion dont ln courbes Bin dtd se, ce qu empesie tout erloppenen dace ct Cone GE Finestasement Te pewent perme @aceotre sediment Stperdce des teres codes: peovenpermetre dintrodue de owls clores, pls rentable, er dou atescategare de travaux fate ot 6uipemen) runt pssst ccs Pangncnunion de pecan ‘lation &'smpiis pemanents ‘ins, es travaux d'uipement, construction déoles ov de mai som comitnals, présente ite corn, mas ened ean produit nt ctw les enreprendre das le eae d'une promotion tations et a condamner& soir bain de nomen cei chaque me ii et beaucoup plu dificil appricir Pulté onomigue des tomar Ufc: les consragios de pis ou de Chemie fbreesdans den ion woe ot montgaecet peer ie consi ‘ess comme ds rava rentals. En fe, dane cerns rons Ca RF exemple, one pt expla ort par manque de cenins dex ation foresees dane Suir, Mendement a production ac our sure qu lorsque ln one de production se ree dex sons Glbourhés Den de tls x, es species Gel Reanonteshnigee dFeepens sur ie procucvie ct empiol das fs avaux pubis eh ‘Avigue on soligne quel construction deer ove pts srt ‘innédntenent et cubstanilement le deroppement apcole" ‘Done fagon pls gence dex srcorations dante taneprs ou es ommunialions pevent fire une valet ceonomiae conden or {qs ouvent Pacts ax marché oven redente cou i out sous penchons maintenant sures las de ava ef tots, nous constetons quau Maroc, sla promite anes une top tyne pat wee fa aux teva ei moin rental cs ava conaets equipement cont de jouates detail ef a Tnfascture (9 pour con), Ce 2 Op cio Is Soni ri a BOB =m Rene internationale de Travail re essftiellment les Voes de communication et en particulier entre ‘en des pistes ler rfetion, est dsproportionnée par rappot celle ‘des travaux de mize en valeur (90 pour cen), qui vseat, eux, avant tout Ia sabilité ou Pamelioration de la production (irigation, D.R'S.,reboise- ment, dicen)» ‘Le bilan global pour les trie premires années indigue que les ‘travaux de mise en valeur, d"quipement et dinfratractoe ont absorbé, ‘eapectiveren, quelque 10 572000, 5544000 et 16 116000 journées de travail, On peut done coastater que, pendant les trois premiéres années, 50 pour cent des journées ont 4 wilses pour Minfrastructur, contre 328 pour cent pour la mise en valeur et 17,2 pour cent pour ’équipement, ‘Cependant, en analysant la ventilation des travaux année per année, ‘on doit noter que anne 1963 semble marquer Un progres sonsible puis- ‘qu, pour a pranire Tos es travaux de mise en valeus sont relaivement Dis importants que ceux d'nfrastructure et d'équipement (les pourcen- tages sont, rexpectivement, de 39 pout cen, 35. pour eent et 25,9 pour ‘Seni; mas ces deux driers réunis repréentent encore 61 peur cent ‘Ges Journées de travail, L’amélioration s'est poursuive en 1964 o8 ont ‘&é utiles 15 millions de jouraées dont 43 pour cent pour It mise en valeur, 32 pour cent pour Finrastrcture et 25 pour cent pour équipe- ment. ‘Tunisie, daprés le bilan offeiel donné pour la période 1958- 1960°, In moité environ des chanters (sit 2123 sur 4 190), représen- tant 58 millions de journges de travail sur 73, avalent exécuté des travaux fe mise en valeur surplus de 166 000 hectares (principalement dans les “gouvernorats de Vintvieur: Le Kef, Kasserine, et du sud: Gafsa, Mede- ine) Pendant Ia méme période, 228 chantirs et 3 millions de journées de travail ont &é consacrés & des travaux d'équipement, principalement dans les gouverorats de Tunis et de Sousse,tandis que 850 chanters et 18.600 000 journes de travail 'ont 6 & des travaux difrastructare dont font benelci surtout les pouvernorats de Tunis, Sousse et du Cap-Bon. Enfin, un pew plus de 3 millions de journées de travail ont été utilisées pour Faménagement de points d'eau Si au début le choix des travaux était lise aux gouverneurs, ds 1958 le Plan difinisait les programmes et en 1963 la « budgétsation » des chantiers marguait le désie du gouvernement de donner la priorté fu travaux les plus producti “Digg uate 4 ono snows Pay Ma malo Cal cou pride al de ile 1961 oe 196 Srenainr Era Atami cULrUNaues Er aaron, Tae: ‘es ch aval (Ls Soe BA, pe Mobilization des masses et ercssance économique a renabitéSlaanlire des travawe ‘Pour que les travaux entreprisn'entranent pas de dépenses supplé= rmentaies pout I'Bat, i faut que le compte de profs et pertes» de Bi opérations soit posi, que les colts ne soient pas supéricurs& ceux Ge travaux réalsés par des entreprises avec des moyens mécaniques. ‘Seta nest pas, faudra financer In dépense supplémentaire, ou bien ne reliser dans sa total le programme des travaux; dans Te denier Ris le développement économique risque de se trouver ralent si le choix Ses travaux avait obé au criti de leur rentabilité éeonomique, ‘Dans cate recherche de Ta rentabilté financibr, le probléme du rendement et dela productivté dela main-d’euvre revét une importance purticulite et va relenir note attention. Mais auparavant il imported eter que, dans les pays en voie de développement, es couts monétaires fe sont souvent pas de files indicteurs Jes cos eels», et delenit Compte de ce fall A colts éyaux ou mime sensiblement sipéceurs, i peut re preferable d'opler pour des méthodes employant beaucoup de Fain-d’auvre, et cela non pas uniquement pour de: «raisons ordre Civique et social». En effet, beaucoup d'auteurs et d'expertsestiment fae le aux dintérét des eapitaux souvent consaerds aux projets entre- Drs dans les pays en vole do développement sourestine le coit ele de Potiisation ds capital, tans que le taux des salaires & payer surestime Iecott él d'emploi de la mandewuvre*». Ce qu est pas pou fai- liter ls «décisions rationnelles du point de vue économique» ‘STagisiant maintenant de ces questions de rendement et de produc- tivté dela main-d’euvre, des Etudes ont monté que, dans de nombreux fs, le colt du travail manuel pouvait die inféreur 8 celui du travail fnéanique, lorsquon reussisat & accroitee la productivié. du travail ‘manuel dans. des proportions notables. Et cela dautant plus que les olcientsdtlstion des machines sont peu elev Pour ls Tunisie ila été rapporié que, « dans Je cas de certains canaue, dis «missirescecondares le reusement& raide de machines Fevenalt & 160 millimes ler, contre 250 mimes le m°, pour le méme Dini Maat HOMO Kone a Fa Ma: Pre mote tens samt, an ce demir cx de aes mule ou iin a RSLS cheer oon posecad Pep doe eve pol et ‘ee ope. i eaten, pl p12 ‘on rename elt souvent ce le Jan Fouts pen «hima des acing tt cane oo gee as cup on CoA ee et Eanes oie ct oneal ‘Rerve Internatfouale i Travail ‘rayailexéeuté manvellement, raison d'un rendement individvel Jour Rater de 1 3.1.2 met d'une depense jouralire de main euvre de Spo niles, En doublant la produetivit, on ramnerat le cot uniaire, Mtrefois Seaucoup plus elevé, du travail manuel A un taux neitement {nféricur a celui des moyens mécanique» I est Semone maintenant que 'on peut souvent arrver a doubler cow triple la productvté dela main-d’euvre simplement en aménageant ‘ee methods de traval plus rationelles* et en eréant des stimlants ‘Pour simul Ie rendement des ouvriers, diverses formules d'inté- resernent ont te experimentes. Il semble bien qu'eu Maroc, dans de ‘ombreux cas, Minstitution dv travail & la tiche at joué un role déter- ‘umane dans ies resultats obtenus. Ains, des rendements qualiiés de “Topectacalaies » loi sont attibués dans ie programme ée construction ‘e770 Togements & Marrakech (logements dont le bas prix de revient 7512 dishams par logement — permeltra unl amorissement en moins 4e vingt 0059 TE rapport pour le Maroc présenté& la Réanion technique d"experts sur la productivte et Iemploi dans les travaux publies en Afrique par ML Layach! conclut: «Le traval & la tche doit étre admis. 1 com- Mave fact & la fois la surveillance; les tiches sont, quelques ‘Ges defini, mais Veffort & accomplir au départ est Cun des plus Gayantst» Le sjtéme dit de la «che fixe», par exemple, consiste 8 Beeeminer eavance Te travail fire; une fos celui terminé,owvrer iii de ven aller, Ce systéme de finish and go s'est revi tre assez ‘len adapté la psychologie particulite des ouvriers agicoles saison- Diers gut vienneat travailler Sur les chantiers, mais qUi ne sont, pas Fabitads A des horares fixes ct reguliers. Il permet de concilir Ia néces- {iis de donner un intresoement direct au travaller, sans dépense sup- lementaie, sous forme d'actrot de prime; la prime étant simplement Sei le temps libre. ‘Diune fagon générale I importe de préparer le terrain & la notion réduire la charge salariale supportée par Etat? (Cela pose le probléme du travail gratuit, En 1964, au Mazoo, 2 millions de Journées de travail «gratuit» auraient été employes, C'est dans le pro vince de Ouarzazate, et pout des travaux de pete hydraulique, que les ‘melleurs résultats ov &1€ obtenus; ce sont des groupements de propre. {aires qui ont demancé Ia réalsation ds travaux; mas, depuis le début, la population de cet province se montre particulérement réceptve & Fection de la Promotion nationale. Ailleus, et principalement das let tégions montagneuse, il n'a pas &té possible, jusqu's maintenant, de faire travail les populations locales sans rémunértion comme conte ti. La raison peut en tre cherché> dans le tempéramentindiiga- liste et indépendant dx montagnard tradtionnellement méfiant et hostile, suttout aux techniciens et représentants de 'Administration, mais aussi ans Ia nature des travaux onteprs. Le paysen ne vera pas de lien entre la construction d'une piste, d'une route et Tamlioration de st est clair que les projets doivent présenter pour les travailleurs un ‘nxt immédiatet det, soit quilsaccroissent A bef dai Ia produc tion de leur terre, soit qu'ls mettent en valeur de nowells terre qui leur serontdistribuées. Cest pourquoi rentabilité& court terme desta. ‘aur et distribution ds terres mises en valeur semblent bien ste les endl tions premiéres pour les amener & tavailler bénévolement, Nous crons eit insisté sur les questions de renabilié. Apropos de tribution de nouvelles terres, i faut bien en marquer les limites; i est fort probable SA Teno i 7 ag aes anh, Ls ineinemets ug onan ‘ost: dais hebben et Wo tose cas a aa gS un cant soy Sera 3 lens Sean a 5 Sel ~ 30a. Neato ee (9) teen de 2. nt St [esl Morgan done, nou ovo ve tu sone ob 63 as Das don sonst on eto Supaes ps Es eovomus Se oa * Content op. 01108 4 ‘Mobilization des masses et croissance économique se Yon ne pourra que ts parillement payer les ouvrers au moyen Roe allocetion de teres. Eneflet, Pobjectt principal de oes opératons Givin mise en valeur des régions désheiées,cestadice de teres peu ‘roductives et de surfaces peu extensibes par nature. ‘Dis lors qu’enestal de tous les travailleurs ne 2ouvant esprer se soir atrbuer une parclle de terre avant longtemps® Faut‘ll envisage TRE czansert dans les régions riches? Il ext vsilemedtnéoessire valet ‘ior loin; Ia mobilisation des masses impligue une veritable reforme Brrire qui permetrait dvaller ausdeld. d'une simple redistribution des ferves nowvellement amnagées, ‘Le financement des systémes marocnin ot tunis Lerile de Vaid extéiere ‘Pour fnancer le lencement de a Promotion natinale au Meroe, en 1961, un compte spécial a 6 ouvert et doté dune sorime de 60 millions de dirhams; en méme temps, un accord éaitconela avec les Etats-Unis, GAUS.ALLD. "falsat un don de 200 00 tonnes de HE, Pour Ia péciode ‘eendant de jullet 1961 & décembre 1964, le montatt total de Fopéra- tion, fl qu'il ext indigué dane le dernier bilan, a &téfinensé & concur- tence de 127 millions de dirhams par le Marocet de 92 millions dedichams par ulation des surplus américains®. Ces deenies couvrent 42 pour ent du total des frais engapés. La distribution de ees sxcédents a permis de financer & elle seule environ 19 500000 journées de travail, sur les 46 lions, représentant& peu prés 97 500 einplols& 200 jours de travail par an®, Sans exte aide, et & dépense suppose éyale, Etat n'aurat pu robiler que 26,5 millions de jouenées (46 moins 19 maillins de jour- tafe); ou bien, sl avait voulu atteindre Je méme riveau d'emploi, i Aurait dl acerotre ses dépenses de plus de 70 pout cext, "En Tunisie, les eréits en espéces accordés pour I'annde 1963 se sont evs 413 millions de dinars, tandis qu'taient distriues 90 000 tonnes de semoule provenant de Pade amévicaine ig une pre ran arn prt goon nano Seta oS 5 ens ce mst se tan Oni etn da es pase rman ace 20 ou FEES Sancti 0 saan eno "Ron ictus dager aI oda Tem an oan pale 5 I90"T Se ot Sana (Vain once: Tate dee denon ax or Fis hind ars, PU. come Vis 3 tomar 1967.15). fy Rene internationale du Travail Laide extéieue est maintenant Ja fois bilatral et mulllatérle videmment, fire reste de beaucoup In plus importante et est ‘onslues en quesiAolalité par Taide américaine, Remarquens 8 ce propos que selle et gratuite, T'eide alimentaire teat tas sats fais pour le pays i faut la stocker, la transporter, a ds- a a ea if Tau ta gérer et sett gestion nest pas gratuite; son codt roar par fer pertes et les gaspillagesinévitabls, sens comptcr qu'il Se Ro oe certains produits ne soient pas lis parce que ne répondant AeNfaa beslns ou aux habiuces des travailleurs, Si ls pincpes ng Pas U5 Rnencement pat Vaide alimentaire sont bien connus, il reste A Fa uouer a ia situation partialiare de chaque pays bénéfiiire eesjsant maintenant de ls charge support par le pays, elle Vest pour letout, ou pour ia plus grande parte du tout, par Te budget de FPtat dens les deux pays. ‘Sa eapeelt voir Tes budgets Iocaux relayer le budget national ou tout au moins fl apporter une aide efcace, Toutfois, ls collectvités Fara e sont pas encore rt solidement établies, Si 'on veut déve= ISuper action de fa Promotion nationale par exemple, ets "Etat doit orp ait nance sella art des pens a a charge du Maroc, ii Fanretit ccrotee ses resources, soit réalier des économies bude aude “Dane fe premicr cas, est probable que les tulaies de revenus Gaus deveont secepler une amputation d'un poureentage important de Was erenus; dane le deuxiime, il faudrait faire des coupes sombres Ha Te Gepenses de fonctionnement, et principalement de personnel * dae i udpet qui accusat, en 1968, avant son adoption parle Pare, an oe edehck Be 1038 milions de dhams, rédut ensuite & 788 000 ‘dirhams. Ln recherche de Peutofimancement Lridea serait, évidemment, que fe systéme s© noucrine Iu-mime. 1 ol faudrait pour exla dégaer des bénélies qui seraient réinvestis sur Plas ou qui almentersientur fonds special qui ls remploieait. ‘Ligcdhomiste Ragnar Narkie a suggért d’imposer le « gan for tits; qut sohoit & ceux des exploitants et travailleurs agrcoes qui se ‘oven degagés de Lobligation dentrtenir les chOmeurs et sous employés [al trouvent maintenant, de par ouverture des chaniers, des moyens de substance ropes. reg em, onnmee rni en O be i ae ara eg a eu sane ct a Teen be stetat 33 ca Se le re pour Boe tk sao 6 Mobilstin des masses et crofseance économie ‘Allant plus avant dans cette recherche de lautofinancement, on a + pensé qu'il serait logique et possible de stopper et récupéer les profs Perse par ls bénéicires des travaux exéeuts, en vertu d'un enichse ‘nent sane cause Sur les deniers publis, "Nombreuses et importantes, en eft, peuvent &te les plus-valas sisi engendréss, soit directement, tlt indirecement, ardce’A des tre- {aux drvgation, de mise en valeur, de défeichement, ec. Mais il set ice &"évaluer ln plus-value, de repérer son point de chute e, fncore plus, de Ia récupérer. A. Tiano fit remarquer« qui n' jamas Gis possible de confisquer une plusvalue dans le passé auy Maroo' >, qui sagisse des tenatves faites & occasion des transactions immob {ees ou des travaux publics. Pour eet auteur, il faudrae pouvoir étendre ensemble du territoie le systéme experiment en 1951 dans le Rharb et {i consist dans la gestion par PEtat d'une partie des terrains mis en ‘aler et dans Pappropriaton du produit & due eoncurrence di rembour- sement dela plus-ralue; mais le manque de eadres rend improbable Ix pinéralistion de cette mesure’. Enfn et surtout, ce qu'il tt important dt Savoir, c'est si ces plus-values — & supposer les problémes évoqués c= dessus résolus — sont de nature, par leur importance, a contribuerefce. fement au financement des opérations. Orne semble pas que ot sot fs. Du moins, tel est avis du Conseil supérieur de la Promotion matic: tale, qui estime que la plus-value «ne se produiraqu’en quantiéréduite, pulsque la Promation intervient surtout dans les zones les moins riches di teritoie vet qui fat emarquer, de surroit, que, si "Eat recherehe une ‘aloristion générale, «la délimitation des «zones d'inlervention obit a souvent, en cantreparti, une indemnsation pro at, bien avant que ce dernier puisserecupére la pls: ‘aloe apportée a solation coopératve ‘Tous oes obstacles conduisent & penser, avec de nombreux auteurs, que le probléme escentie est un probleme de strictures et, lors, lorgan Sation “coopérative prend toute son importance. Aine, I'Sconomists G. Destanne de Bemis déclae: « Si Pintért de oes chante est de rear lser un investssement (augmentation du capital producti) sans dépeas: de capital monétaie, il aut que I'Etatn’ait pas Tes nance; alors le ‘oopératve devient indispensable %» Elle serait Ia mieux & méme de drainer, puis 'investr Mépargne locale ‘La coopérative rurale pourrait ere Vinsttution capable de relayer ‘Ett. Elle apparithien comme le prolongement ndcesaie de ot ops. TA Too. pp. 66. * Promo malo ms Mare oe 913. 16. Darra be Ba: Conia Fae de ee ans 6 oan Hy Re a Be Netti dg Cane sale a i) |. Rene interaationale du Travail rations de mobilisation des masses, entreprises congues comme tempo- fairer et ul pour cela ne se sont pas vritablement initutionalises Or toute eireprise de développement doit reposer sur des institutions permanente: dans lesquelles les populations concernées ou leurs repré= Senta on: ct exernt des fonctions de responsabilit “Cepndant, les cooperatives ont &surmonter de nombreux obstacles, te plus dies dant cell de la Tormation de ses membres. 1 importe one de prendre en consideration un facteur souvent ovbié ou nésligé: fe tavteu temps; avant tout, le développement est humcin il wat conea pour Mhorme et realisé par hi et Hl vat mieux souvent aitendre, pour Froduire sus bien de nouvelles institutions que de nouvelles ech rigucs, que les homes auquels elles sont desinges solent en mesure Ge les ullier eur-memes, sinon c'est Méchee qui hypothique Vavenir. ‘Crest pourquoi pourrait ire congue, dans un premier stade, une collaboration étroite entre les responsables des programmes et des ass0- ‘ations ou groupements de paysans qui sraient une viable éeole pour les futures cooperatives. [Bets de In mobilisation des masses sur le sousemplol ‘tla crofsanee économique fete sur le sous-emploi Dapris le dernier bilan présenté par Je Conseil supérieur de la ‘Promotion nationale, il apparait que, de juillet 1961 a décembre 1968, Gt approximativement, 46 millions de journées de travail ont & utili Sées'y ce qi représente emploi annuel moyen ¢'environ 65000 travail ieors raion de 200 jours de travail par an, ou de $2000 & 33000 a raison de 250 jours de travail par an ‘La Promotion nationale alle atteint son principal objec, e'est ieite Ia suppression du sous-emploi? ‘Sion yeutafrmer que le sous-emploi n'a pas & totlement éiming, ‘text beauroup moins asé de dre dans quelle proporton il a diminué 4 fat de Faction mend "Nous avons vi dans Vintroduetion de cette étude qu'il ait tes dificil dévalucr le sous-emplo. Pa le alcul, on a pu ariver & démon- tree qu'il y avait dans le secteur rural de 250 i300 millioss de journées de travail inemployées. Si cela es, et si, au mieux, a Promotion nationale Absorbe 15 millions de ournées par an, ies ra de direavec A. iano’, {quelle n’z qu'une Incidence négligeable puisque ne s'avérant capable {donner du travail u'd 5 ou 6 pour cent de la masse des sous-employés File passerait surdessus dela tte des fellahs, bien que rsorber « 3c: Onan on al gulp ten (17.2 malonyl a Dex 6 Sl a Se lites sashes Cac amas Mobilization des masses et crcssance deonomique issement déiographique des jourées de travail an un an» ne soit ‘Gg un résullatnégligeable 1, eu égard également aux emplois qui Rint eres dans le secteur agricole moderne (10 millions de journées par sort maximum) et dans les ares secteurs®, Toulefois, ne enqute an frie et 1964 auprés des autortés locales pour céterminer le calen- Giler des activités agrcoles et les elects disponitles, commune par ort une, s'est arrée au chiffre de 60 milions par an de journée: de {Cava inutisées en mailicu rural. Si’ s'en tient & ces derniees éva- {uations concrtesTuites par les gouverneurs de provinee (60 & 65 mile tion), la Promotion nationale contibueratslors & absorber 73 &25 pour ‘ent des journées inemployées, soit le quart du sous->mploi rural‘ I faudrat done quadrupier action ja entreprise pour que Von parler d*une résorption, non pas encore de la lotalité sans doute, Ipais d'une grande partie du sousemploi rural — 4 condition que cola Zot tecniquement possible Diapes ls développements qui pésbdent, il apparait que le champ ction dela Promotion semble bien se situer uniquement dans le sec. teu rural. C'est une faibesse grave éant donné 'cuité du probleme ide chomage urbain. Aucune action d'une ampleur colable est enre- prise dans les viles: en 1964, seules 440,000 journés de travail furent biliges pour des travaux urbains, epeésentan 'emploi de 2200 ouvrers pendant 200 jours. ‘Les responsables de la Promotion suppriment oa réduisent fe plus possible ce genre de travaux parce que c'est le type d'invesissement le ‘moins producifet parce que leur colt sss révilé exorbitant par rapport oe qu'il est lorsque les travaux sont eflectuésen rie Ces diffences s'expliquent en grande parti par la faiblesse des rendements dans les chanters urbains; le maintien de Ja mentalité Uchantir de chémage'» y a 6t€ maintes fois dénone, les travellers Considérant la émunération qui Jeur est attribude comme un « salaire- fmdne » de IEtat ne les obligeant pas & fourier ime contrepartic en teaail. Pourant, le programme de rzorption des bidonviles,rélid & Marrakech parle Service des travaux publics avec la participation de la coal tgta Ter aes Serzigs, "oan eu de wat ee aia te a Pts a i ty a "sae rel mca ces Sice nmi ce mma oe a neg lee Sr Seteeea Steet ee cena oan OEE eit Sharpe pars Suncast 9 ‘Ree internationale dh Travail rain-d’euvre dela Promotion sationale, & mnie que de bons rend taain- arent Gre obtents, que Yon pouvat fare des constructions men pice condition que ia main-d’cuvre sit bien encadée amorprmet Je aval sent fades. Est-ce si négigeable, mene 2 $e oar hproprement parler nvestisement répondant paris, ne oabi Pater de rentable économique, ée faite travailer un miler aa ae our eeloge de fagon dézente quelque 4 000 foyers vivant dea tes trop trstement celebs bidonvills? es op stcMsemble bien que les «chanters de fate contre fe owstitvcopperent y tient dif plus efieacss. Sip en effet om Pome so ere Gel, 1 36630 000 Te nombre de journées de travail nulls gatimer er joa rural et 850 milions le nombre de Jourées de travel a es‘ aur les chanlirs®, Te sous-empll rural aurait ete quest tuto eZ, Mas il ne faut pas accorder beaucoup de credit & oes hires. ES 563, 150000 & 200000 chomeurs auraient été employés dune tagon Conte our les ehanters; en 1964, Yefectf serait tombe & 46000, fason omit que 30000 travailleurs ont attarés dans les chantlers ‘ationavr. ‘La contribution au développement économique ‘Ces politiques peuvent favorser le développement ésonomiaue essentelement de deux manires nieletieer iu, ces polligues accrossent la production agricole es Cv de mise en valeur de terres nouvelles, amelioration des ve Vamgnagement de systomes irrigation, ls opérations de reba sols, Vamnetenations, ete doivent permetie de rédue les petes de ment of 2¢ Pivgrosion d'aupmenter la superficie ds terres cultivables ters de a jements & Vhectare*. Malheureusement, les udes font ae gel permettraient de determiner avec exactnde le rapport COO). detent oe Der ouvrage erhydrautique par exemple, augmentation de beastie do au tava inves, Cela ne parait pas possible 2 oben Broduction ec tant en raison du tmangue de technicins qu'en raison dans Virani poles dans Ja eourle période les diferentes causes pou se agiraurte volume de a production (notamment es conditions clma- Teter ardmement variables 'une année & une eure). comnts gegay nen aecrmen Te ep en Tcl en 1961 "Vole Lerche de anal op its. TE Raper au paweremen dee Rise tne sr Feo elon pe ET eke eg 7 ce ns pre expr 830 00 bce ara Ft wie consis, Mobilisation des masses et ercsiance économique ‘on peut stulement note fs avantages que retraite pays tout ater d'un scerisement du Yolume de la prodocion des ceréales, Seen ql, au Maroc, pr exemple, représmte de 25 30 pout acu reve nalonal. Limporance de cae production st Wale a a population; la pls grande parte ext autoconsommé, le surplus Pan endo ft proce au payee le Gott acheter ls quelques bies de ‘Shuommation semestaires don il besoin, Par alleys, une augment {ion ce production dans des proportions notables aurat des repercussions ocigds sur le balance des paements second le, es polliques Cues faorset la formation de capil au Maroc, le bla, dans cs domaine, ext suivant pour let Gre premieres années (doje 19618 eScmbre 1963: 1) mise en Gira defense et resiaration des sols: $2000 ba; rebesement: 45000 ba : ‘Se eens iigatin intéeessant $5500 hn} travaux divers e'aménage- spent des sos! 2500 ha 2) ominiaions consults ou aménagies: 20000 Kr 3)égupeme: points d'eau exes: 200; ines implantes: 270; sources amnagézs 08 {ptdes: 250; souks aménapis 200; maions communal construe: 125; Fabiations economiques. bates (Casablanca, ‘Marrakech, Kenia): $00; consrtion de 1 200 clases ct de 700 logements dneitaeuts Tunisie bilan, en 1963, ate slvat: fens et rextauration des sls: 100000 ha. tris, 20.000 ha, reboss, 69000 ha. asa, ensruction de 9006 41060 kan. de pistes, qulgus miles de loge fens e500 cases. "Tous cts travaux pewvent conrbucr soit au développement de Vagiclture, soit consituerexte base matériel, physique, este infra: structure nécessive pour que Tes investsements bear, pubis ivi, em une pie Conclusion est nécescaire que la mise au travail de tous les shémeurs ou sous- employés se traduse par une augmentation de la production pour que la roissance ne soit pas ralentie. Seulement, sila production des nou- eaux travailleurs est top fable (en raison notammest de la péaurie de epitaux et doutillage), on peut redouter qu’en déintive Paccrolsse- ment en valeur de leur production soit inférieur 4 T'acerossement de Ia consommation, conséquence dela distribution de salires et de Vang ‘entation des revenus. Si l'on ne peut limiter Ia consommation de groupes autres que celui des nouveaux employés et opérer une redsti= bution au profit dees derniers, il faudra bien, pour mettre Vole de bens deconsommationet dedeardesalimentairs au nivzau de la demande, dita des ressources qui Gaient ou qui auraient Gf affectées aux a ‘Rene internationale he Travail investisoments. Dans ce cas, le ralenistement des investssenentspro- ‘duc entrainant celui de le croissance économique, lee poses de ralisation des objectifs d'emploi & plot longue Gehéance seraient gene ‘alement plus fibes ‘Cependant, ces risques sont atténués parce qu’on a recous &I'uis lisation d’excddents de produltsalimentaies rangers et parce quasi Vopération n'est pas encore enlreprise sur une grande échell Aussi peut-on penser que la charge qu'auront & supporter les titular dem- loi dj anciens sera assez albe, tout avtant que I producvite nette fes nouveaux venus ne sera pas ule; autant plus que doit ven en ‘éduction, dans ce calcul a valeur des moyens de subsistance qui étaient alloués, d'une fagon ou d'une autre, & ces nouveaux lorsqu'ls étaient fen chémage. Enis, et pour nuancer encore ces remarues pnerales, i et bon de fair remarquer que les niveaux de consommation ont déjt souvent extrémement bas et que «certaines dépenses ites « de consom= mation » représentent en fait un investissement en ressources humalnes ‘apables d'entrainer une augmentation substantele dela produetivt, laquelle fount & son tour de nouvelles ressourees pour Piavesisement dans les moyens matérels de production" ‘On peut aller plus avant encore et tenir le ralsonnemen: suivant: si Yon congoit la croissance comme un processus dynamique et global, ‘ela peut amener & coeiger dans Ie sens d'un plus grand optinisme une ‘opinion par trop défavorable & cette méthode d'investissernent‘revall et

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