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Chapitre I Elasto-plasticité................................................................................................................2
I. RAPPELS ...............................................................................................................................2
I.A. Constructions en acier ...........................................................................................2
I.B. Comportement mécanique de l'acier .................................................................6
II. ELASTO –PLASTICITÉ ....................................................................................................9
II.A. Flexion plastique .....................................................................................................9
II.B. Rotule plastique ..................................................................................................... 14
II.C. Classifications des sections .................................................................................. 17
Chapitre II ANALYSE LIMITE...................................................................................................... 29
I. CALCUL PLASTIQUE ........................................................................................................ 29
I.A. Introduction ........................................................................................................... 29
I.B. Fondements et théorèmes ................................................................................... 31
II. ANALYSE PLASTIQUE DES OSSATURE A BARRES .................................................. 39
II.A. Méthode cinématique ................................................................................................ 39
Bibliographie ................................................................................................................................... 46
Chapitre I Elasto-plasticité
I. RAPPELS
Les poutrelles dissymétriques : Ce sont des poutres reconstituées composées soit d'un T et d'une large
semelle inférieure soudée, soit formées d'un H dont la semelle inférieure a été élargie par
adjonction d'un plat. Grâce à leur aile inférieure élargie, elles sont particulièrement adaptées
pour la pose de planchers préfabriqués, de coffrages en acier permettant d'incorporer
la dalle dans la hauteur de la poutrelle, soit pour la pose de dalles alvéolaires en béton précontraint.
Les profils creux Les tubes de construction sont appelés « profils creux ». Ils sont fabriqués
en continu à partir de tôles minces ou moyennes repliées dans le sens de leur longueur.
c
Les plaques : On parle de plaques lorsque l'épaisseur dépasse 20 mm On peut obtenir
des plaques jusqu'à 400 mm d'épaisseur et 5200 mm de largeur. Les plaques sont
principalement utilisées pour les ouvrages d'art. Leur assemblage par soudure peut être
complexe. Il existe aussi des plaques à épaisseur variable pour les ouvrages d'art.
Les profils minces : Les tôles minces galvanisées (d'épaisseur inférieure à 5 mm) peuvent
être profilées à froid pour réaliser des profils minces. De sections très diverses, les
profils minces sont utilisés en serrurerie, en menuiserie métallique et en ossatures légères
: pannes de charpente, ossatures de murs ou de cloisons, de faux plafond...
Essai de traction
𝜺𝒚 : allongement 𝒇𝒚 : limite d′
𝜺𝒖 : allongement 𝒇𝒖 : limite d
𝜺𝒓 − 𝜺𝒖 : allongement
𝝈 = 𝑵/𝑨𝟎 [𝑵/𝒎𝒎²]
𝒇𝒖
𝒇𝒚
𝜺 = ∆𝑳/𝑳𝟎 [%]
h
𝜒
𝜒𝜒𝑒𝑒
d
h
d
𝑀𝑒𝑙 = 𝑓𝑦 . 𝑊𝑒𝑙
𝒅
ℎ𝑦𝑝𝑜𝑡ℎè𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝑝𝑒𝑡𝑖𝑡𝑒𝑠 𝑑é𝑓𝑜𝑟𝑚𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠
𝟐𝜺𝒚 𝑀𝑒
𝝌𝑒 = = 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑏𝑢𝑟𝑒 é𝑙𝑎𝑠𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒
𝒉 𝐸𝐼 𝒉
Etat élasto-plastique 𝝌𝒆 = 𝜺𝒚 /𝒅
𝒅
ℎ
2
𝑀𝑒𝑝 = ∫ 𝑦. 𝜎(𝑦) 𝑑𝑆
ℎ
−2
𝟐𝜺𝒚 𝜺𝒚 𝝌𝑒 𝟐𝒅
𝝌𝑒 = ,𝜒 = ⟹ = 𝝈 = 𝒇𝒚
𝒉 𝒅 𝜒 𝒉
_
h d
d = +
𝒇𝒚
𝒇𝒚
𝒇𝒚 𝒇𝒚
𝝌𝑒 𝑊𝑒,𝑑 −2𝑆𝑑 𝝌𝑒
or 𝑊𝑒,𝑑 , 2𝑆𝑑 sont des fonctions de la hauteur relative on peut poser = 𝑓( )
𝜒 2𝑆𝑧 𝜒
𝑀𝑒𝑝 𝑀𝑝𝑙 𝝌
D’où = . [1 − 𝑓( 𝑒 )]
𝑀𝑒𝑙 𝑀𝑒𝑙 𝜒
𝝌 𝑀𝑒𝑝
Si 𝑀𝑒𝑝 tend vers 𝑀𝑝𝑙 , 𝜒 tend vers l’infini et 𝑓 ( 𝜒𝑒 ) tend vers 0 donc est
𝑀𝑒𝑙
𝑀𝑝𝑙
asymptotique à 𝑀 .
𝑒
𝑴𝒑𝒍 𝟐.𝑺
= est un facteur de forme : il ne dépend que de la forme de la section droite.
𝑴𝒆𝒍 𝑾𝒆𝒍
2 2,0
1,70 ∞
1,5 1,50
𝑃𝑙𝑎𝑠𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒
1,27
1,10-
1 1,22
Premier bénéfice de la plasticité
E𝒍𝒂𝒔𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆 Adaptation dans la section
Elasto-
𝑷𝒍𝒂𝒔𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆
𝝌𝑒
𝜒
1 2 4 6 8 10 12 14
II.A.2. Application
Nous allons faire une analyse élasto-plastique des poutres de section rectangulaire (𝑏 𝑋 ℎ)
sollicitée en flexion.
a. Flexion pure
y
h
b
V
+
x
_
𝑀𝑦
+
x
𝑧
𝐹𝑝𝑙
𝐹𝑒𝑙 + + +
𝑦 𝑀𝑦 𝑑 ℎ𝑒𝑙
ℎ 𝑑𝑝 _ 𝐹𝑝𝑙
_ _
𝐹𝑒𝑙
𝝈 = 𝒇𝒚 𝝈 = 𝒇𝒚
𝑏
Avec
𝑓𝑦 ∶ 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒; 𝐹𝑒𝑙 ∶ 𝐸𝑓𝑓𝑜𝑟𝑡 𝑟𝑒𝑠𝑢𝑙𝑡𝑎𝑛𝑡 é𝑙𝑎𝑠𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 ; 𝐹𝑝𝑙 ∶ 𝐸𝑓𝑓𝑜𝑟𝑡 𝑟𝑒𝑠𝑢𝑙𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑝𝑙𝑎𝑠𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒
𝑦 +
ℎ
𝜒𝑒
_
𝒇𝒚 𝜺𝒚𝒆
𝑏
2𝜀
Hypothèse de petites déformations ⇒ 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑏𝑢𝑟𝑒 𝜒𝑒 = ℎ𝑒
𝑀 𝜀 2𝜀𝑒
𝜎 = 𝜀. 𝐸 = . 𝜈 ⇔ 𝑀 = 𝐸𝐼 𝜈 d′ où 𝑀𝑒𝑙 = 𝐸𝐼
𝐼 ℎ
𝑧
𝑑𝑧 +
𝑦
𝜎(𝑧)
𝑧+ ℎ𝑒𝑙
+
ℎ 𝜒
_ _
𝜺𝒆
𝑏
ℎ𝑒𝑙 𝑧+ 𝜀
𝑝𝑜𝑠𝑜𝑛𝑠 𝜈𝑒 = 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝜎(𝑧) = 𝑓𝒚 . 𝜈 𝑒𝑡 𝜒 = 𝜈𝑒 ;
2 𝑒 𝑒
ℎ ℎ
𝜈 𝜈 𝑧2𝑏
𝑀 = 2× [∫0 𝑒 𝜎(𝑧) . 𝑧𝑏. 𝑑𝑧 + ∫ 𝑓(𝑦) . 𝑧𝑏. 𝑑𝑧 ] = 2 × [∫0 𝑒 𝑓𝒚 .
2
𝜈𝑒
. 𝑑𝑧 + ∫𝜈2 𝑓(𝑦) . 𝑧𝑏. 𝑑𝑧]
𝜈𝑒 𝑒
ℎ ℎ
𝜈𝑒 𝜈𝑒
𝑧3 𝑧2 2 𝑧3 𝑧2 2 ℎ2 𝜈𝑒 2
= 2. 𝑏. 𝑓𝒚 ([3𝜈 ] + [2] ) = 2. 𝑏. 𝑓𝒚 ([ ]
3𝜈
+ [ 2 ] ) = 𝑏. 𝑓𝒚 ( 4
− 3
)
𝑒 0 𝜈𝑒 𝑒 0 𝜈𝑒
ℎ2 3 2𝜈𝑒 2 2𝜀𝑒 2 3 1 4𝜀𝑒 2 𝜀𝑒 2
= 𝑓𝒚 . 𝑏. ( − × 2 ) = 𝑓𝒚 . 𝑊𝑒𝑙 ( − ( × ))
6 2 ℎ2 2𝜀𝑒 2 2 ℎ2 𝜈𝑒 2
3 1 𝜒 2
𝐷𝑜𝑛𝑐 𝑀 = 𝑀𝑒𝑙 ( − ( 𝑒
) )
2 2 𝜒
𝜒𝑒 𝑀
En faisant tendre vers 𝑀𝑝𝑙 , 𝜒 tend vers l’infini et tend vers 0 donc tend vers 1,5 ce
𝜒 𝑀𝑒𝑙
qu’on remarque sur le diagramme 𝐿𝑜𝑖 𝑀𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡 − 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑏𝑢𝑟𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑠𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡𝑒𝑠
Effet d’une décharge
Mise en charge élasto-plastique
+
+
- - Partons de 𝑀𝑒 ≤ 𝑀 ≤ 𝑀𝑝𝑙
Lors d‘un déchargement,
il subsiste une courbure
+ + permanente
contraintes
et des
résiduelles
- 𝜎𝑟𝑠𝑑 = ± (𝜎𝑒 −
𝑀
. 𝑦𝑚𝑎𝑥 )
- 𝐼
ANE
ANP
𝒇𝒚 𝒇𝒚 𝒇𝒚
Section
droite
𝑨
𝑨𝟏 = 𝑨𝟐 =
𝟐
A 𝒁 = 𝑨𝟏 𝒚𝟏 + 𝑨𝟐 𝒚𝟐
1 y 𝑨
1
= (𝒚 + 𝒚𝟐 )
y 𝟐 𝟏
A 2
2
𝑀
𝑀𝑒𝑙
2
Profilé en double té
Fléchi autour de l’axe fort yy
1,5
𝑀𝑝𝑙 Loi idéalisée
𝑍= 1,10-1,22
𝑀𝑒𝑙
1
Ceci revient à admettre que la section
reste élastique jusqu’à 𝑀𝑝𝑙 C’est la
base du concept de rotule plastique
𝜒/𝜒𝑒
1 2 4 6 8 10 12 14
Sur les structures métalliques lorsque la limite élastique, est atteinte en flexion, la
contrainte reste constante mais les déformations continuent d'augmenter. La courbure
devient localement très élevée ce qui entraine formation de « rotules plastiques» à
sollicitation constante qui sont en quelque sorte des rotules « à frottement»
Moment 𝑀𝑒 𝑀𝑝𝑙
Courbure
Comportement élasto-plastique: 2 tronçons
fléchis élastiquement et zone élasto-plastique
𝑙𝑒𝑝 (extension de la plastification sur une
longueur 𝑙𝑒𝑝 finie de barre)
Comportement élastique parfaitement plastique:
2 tronçons rigides avec rotule plastique (la section
reste élastique tant qu'elle n’est pas entièrement
plastifiée)
+
La flèche varie proportionnellement à 𝑝 :
𝑝𝐿4 𝑀𝑝𝑙 𝐿2
𝛿= 𝑒𝑡 𝑎𝑡𝑡𝑒𝑖𝑛𝑡 𝑠𝑜𝑢𝑠 𝑝1 =
384𝐸𝐼 32𝐸𝐼
- - -Mpl 𝑝1 𝐿2
8
+
p
D’où
𝑝𝑙 𝐿2
− 𝑀𝑝𝑙 = 𝑀𝑝𝑙
- 𝑅𝑜𝑡𝑢𝑙𝑒𝑠 𝑝𝑙𝑎𝑠𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠 𝑒𝑛 𝐶 - -Mpl
𝑝𝑙 𝐿2
Et
8
+ 8
𝑝𝑙 =
16𝑀𝑝𝑙
𝐿2
Mpl
p
𝑝
A C B 𝑀𝑝𝑙
16
𝐿2
L
𝑝𝑙
𝑀𝑒
12
𝐿2
𝑀
12 2𝑒
𝐿
A C B
Mécanisme de ruine
Après décharge, moment résiduel en A et B
𝑝𝑙 𝐿2 4𝑀𝑝𝑙 𝑀𝑝𝑙 𝛿
𝑀𝑟é𝑠 = − 𝑀𝑝𝑙 + = − 𝑀𝑝𝑙 + =
12 3 3
𝑀𝑝𝑙 𝐿2
𝑀𝑝𝑙 𝐿2 𝑀𝑝𝑙 𝐿2
32𝐸𝐼 12𝐸𝐼
24𝐸𝐼
Le flambement
Bords simplement
appuyés
Position déformée
Le voilement local Système statique et
position non déformée
parois distinctes ;
Les parois étant relativement minces, si elles sont comprimées, elles risquent de ‘’voiler ‘’
Ce risque de ‘’voilement local’’ peut réduire la capacité de résistance à la compression
et/ou à la flexion d’une section ;
Pour éviter une ruine prématurée par ‘’voilement local’’, on limite le rapport
largeur/épaisseur des parois d’une section
Le rôle de la classification des sections transversales est d'identifier dans quelle mesure
leur résistance et leur capacité de rotation sont limitées par l'apparition du voilement local
Voilement local
Tableau synthétique
Les diverses parois comprimées d'une section transversale (âme ou semelle) peuvent, en
général, être de classes différentes. La classe d'une section transversale est définie par
la classe la plus élevée (la plus défavorable) de ses parois comprimées.
Le fait de déterminer la classe d'une section permet de choisir la méthode de calculs
(analyse plastique ou élastique).
La classification peut être établie en fonction des élancements limites des parois.
Les tableaux qui suivent définissent les classes 1, 2 et 3.Les parois présentant un
élancement supérieur à l'élancement limite de la classe 3 sont naturellement de classe4.
* Pour une section transversale comprimée sans flexion les classifications 1, 2,3 sont inapplicable et
donc la limite d'élancement est la même dans chaque cas, c.a.d. ceux de la Classe 3.
Pour les sections de classe 4, le voilement local peut se produire pour des
contraintes critiques inférieures à la limite élastique il intervient donc dans le
dimensionnement.
L'approche de l'EC 3 consiste :
o à déterminer une section dite efficace avec des caractéristiques réduites par
rapport à la section réelle ou brute ;
o à appliquer ensuite à cette section efficace, les
critères de dimensionnement valables pour les sections de classe 3.
La section efficace est obtenue en calculant la largeur efficace de chaque paroi
constituant la section brute.
ρ=1 si 𝜆𝑝 ≤ 0.673
𝜆𝑝 − 0,22
𝝆= 2
si 𝜆𝑝 > 0.673
𝜆𝑝
vi. Répartition de la largeur efficace suivant la valeur de p et la
configuration appropriée dies tableaux.
Applications
Application 1
Profilé
235
𝜀=√ = 1 ; ℎ = 490 𝑚𝑚 ; 𝑏 = 300 𝑚𝑚 ; 𝑡𝑓 = 23 𝑚𝑚 h
𝑓𝑦
Compression
Classification de la semelle
𝑐 0,5𝑏 150
= = = 6,521 ≤ 10𝜀 = 10 ⇒ 𝑺𝒆𝒎𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒅𝒆 𝒄𝒍𝒂𝒔𝒔𝒆 𝟏
𝑡𝑓 𝑡𝑓 23
Classification de l’âme
𝑑 390
= = 32,5 ≤ 33𝜀 = 33 ⇒ Â𝒎𝒆 𝒅𝒆 𝒄𝒍𝒂𝒔𝒔𝒆 𝟏
𝑡𝑤 12
Cette section peut être considérée comme appartenant à la classe 1 en compression
Flexion
Classification de la semelle
Dans ce cas, les semelles peuvent être considérées comme soumises à une compression
uniforme, soit à une traction uniforme.
𝑐 0,5𝑏 150
= = = 6,521 ≤ 10𝜀 = 10 ⇒ 𝑺𝒆𝒎𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒅𝒆 𝒄𝒍𝒂𝒔𝒔𝒆 𝟏
𝑡𝑓 𝑡𝑓 23
Classification de l’âme
𝑑 390
= = 32,5 ≤ 72𝜀 = 72 ⇒ Â𝒎𝒆 𝒅𝒆 𝒄𝒍𝒂𝒔𝒔𝒆 𝟏
𝑡𝑤 12
Cette section peut être considérée comme appartenant à la classe 1 en flexion autour de y-y’
Supposons que cette flexion soit complètement plastifiée ; en flexion pure. Dans ce cas, les
semelles sont soumises à une distribution de contraintes en compression d’un côté de l’âme
et en traction de l’autre.
Classification de la semelle
𝑐 0,5𝑏 150
= = = 6,521 ≤ 10𝜀 = 10 ⇒ 𝑺𝒆𝒎𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒅𝒆 𝒄𝒍𝒂𝒔𝒔𝒆 𝟏
𝑡𝑓 𝑡𝑓 23
Cette section peut être considérée comme appartenant à la classe 1 en flexion autour de z-z’
Flexion composée
Cette section est soumise à une flexion autour de l’axe et une compression axiale de 400 KN
Classification de la semelle
𝑐 0,5𝑏 150
= = = 6,521 ≤ 10𝜀 = 10 ⇒ 𝑺𝒆𝒎𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒅𝒆 𝒄𝒍𝒂𝒔𝒔𝒆 𝟏
𝑡𝑓 𝑡𝑓 23
Classification de l’âme
𝑑 390
= 12 = 32,5 ≤ 33𝜀 = 33 ⇒ Â𝒎𝒆 𝒅𝒆 𝒄𝒍𝒂𝒔𝒔𝒆 𝟏
𝑡𝑤
I. CALCUL PLASTIQUE
I.A. Introduction
𝜆1 𝑀𝑚𝑎𝑥
𝑀𝑝𝑙
Etape1 : Calcul élastique (degré 𝑀𝑚𝑎𝑥
d’hyperstaticité [h ≥ 0].détermination de la
rotule plastique 𝐷′ 𝑜ù 𝜆1 |𝑀𝑚𝑎𝑥 | = |𝑀𝑝𝑙 |. 𝑃1
𝑃2 < 𝑃1
−𝑀𝑝𝑙
La ruine peut être partielle ou plus que complète selon que la ruine est atteinte pour un
nombre de rotules inférieur ou supérieur au degré d’hyperstaticité.
Ruine partielle du portique (h=6) par Ruine plus que complète de la poutre (h=1)
mécanisme dans la seule partie gauche par mécanisme avec 3 rotules plastiques
(h=3) avec 4 rotules plastiques
L'état virtuel de déformation pris est celui qui est associé au mécanisme de ruine
plastique de la structure
Quantités reliées par les conditions d’équilibre
Quantités reliées par les conditions cinématiques du mécanisme
Hypothèse: les morceaux restant élastiques sont rigides donc indéformables
Dans les ossatures, il est de règle de négliger les déformabilités dues à N et V devant
celles dues à M
Le seul travail de déformation intérieur est celui qui est développé dans les rotules
plastiques
∫ ∑ 𝐏𝒊 𝛿𝑖 + ∫ 𝐩𝛿𝑑𝑥 = ∑ 𝐌𝒊 𝜃𝑖
Pour 𝑝 = 𝑝𝑝𝑙
p 𝑀𝐴 = 𝑀𝐵 = 𝑀𝑝𝑙
𝑀𝐶 = 𝑀𝑝𝑙
∫ ∑ 𝐏𝒊 𝛿𝑖 + ∫ 𝐩𝛿𝑑𝑥 = ∑ 𝐌𝒊 𝜃𝑖
A C B 𝐿
2 𝐿2 𝐿2
𝑜𝑟 ∫ 𝐩𝛿𝑑𝑥 = 2 × ∫ 𝑝𝜃𝑥𝑑𝑥 = 𝑝𝜃 = 𝑝𝑝𝑙 𝜃
L 0 4 4
𝑳
𝛉 ∑ 𝐌𝒊 𝜃𝑖 = 𝜃. 𝑀𝐴 + 𝜃. 𝑀𝐵 + 2𝜃. 𝑀𝐶 = 4𝜃. 𝑀𝑝𝑙
𝟐
𝐿2
𝑝𝑝𝑙 𝜃 = 4𝜃. 𝑀𝑝𝑙 𝐷𝑜𝑛𝑐 𝒑𝒑𝒍 =
4
𝟏𝟔. 𝑴𝒑𝒍
𝑳𝟐
L’analyse limite est fondée sur deux théorèmes extrémaux : statique et cinématique
F 𝝀𝒑 𝑭
F 𝝀𝒑 𝑭
𝑽𝒑 , 𝒙𝒑
(𝑆)
Approche en contrainte (σ∗ est représenté par M ∗ pour la mécanique des structures)
𝝀𝒔 𝑭
F 𝑀∗ 𝑙𝑖𝑐𝑖𝑡𝑒
F 𝝀𝒔 𝑭
𝑽𝒑 , 𝒙𝒑
(𝑆)
(𝑆) 𝑠𝑡𝑎𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒
Trouver un champ de contrainte licite conduit à une valeur inférieure à la valeur de ruine
Approche en Vitesse
𝑉 ∗ 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑖𝑐𝑖𝑡𝑒
𝑉 ∗ est cinématiquement admissible ( continu + conditions aux limites)
𝑉 ∗ est ptastiquement admissible : 𝑓(𝑀 ∗ ) = 0 𝑀𝑝𝑙 ≤ 𝑀∗ ≤ 𝑀𝑝𝑙
𝑭 F
𝑀𝑝𝑙
F 𝑀𝑝𝑙
𝑭
− 𝑀𝑝𝑙
𝑽𝒑 , 𝒙𝒑
− 𝑀𝑝𝑙 − 𝑀𝑝𝑙
(𝑆)
∗
Si 𝑀∗ = 𝑀réel de ruine avec 𝑽∗ ; alors − ∫ 𝑴 𝑥𝑝∗ 𝑑𝑙 + ∑𝑖 𝜆𝐶 𝐹𝑖 𝑣𝑝𝑖 = 0 (2)
M est un champ licite, 𝑀∗ comprendra à l’écoulement plastique s’il conduit à un plus grand
travail plastique, (𝑴 − 𝑴∗ )𝑥𝑝 ≥ 0 la solution minimise tout champ de vitesses licites donc :
Trouver un champ de vitesse licite conduit à une valeur supérieure à la valeur de ruine
Toute charge limite obtenue à partir d’une distribution licite des efforts intérieurs est
inférieure ou égale à la charge limite réelle. Statique licite : efforts intérieurs et actions en
équilibre. 𝝀𝒑 ≤ 𝝀𝑪 ; 𝑴𝒑𝒍 ≤ 𝑴∗ ≤ 𝑴𝒑𝒍
Application
𝜆𝑝
+ 𝜆1 = 𝑞𝑙2
- - -Mpl 𝑝1 𝐿2
8 On place deux rotules en A et B qui
A C L B
Remarque :
Toute charge limite obtenue à partir d’une cinématique licite est supérieure ou égale à la
charge limite réelle. Cinématique licite : Mécanisme continu et compatible avec les appuis.
𝝀𝒑 ≤ 𝝀𝑪 ; 𝑴𝒑𝒍 . 𝜽 > 𝟎.
Application
𝜆𝑃 𝑃
Remarque :
A priori le mécanisme de ruine n’est pas connu
Dans une ossature hyperstatique de degré h, il faut (h+1) rotules plastiques pour former 1
mécanisme
Multiples manières de situer les rotules potentielles de manière à former un mécanisme licite
A un tel mécanisme, on peut associer un multiplicateur cinématique 𝜆
Parmi ces mécanismes licites, un seul est le mécanisme réel de ruine, auquel correspond 𝜆𝑃
Tout multiplicateur cinématique est supérieur ou égal au multiplicateur limite : 𝜆𝑃 ≤ 𝜆
Lemme de Feinberg
Si, pour une ossature donnée, soumise à un chargement donné, on peut trouver une
distribution licite des M telle que le moment plastique soit atteint en un nombre suffisant de
sections pour produire un mécanisme cinématiquement admissible avec des rotules plastiques
en ces sections et si, en outre, dans chacune de ces sections, le moment a un signe
correspondant au sens de rotation de la rotule dans ce mécanisme, alors le multiplicateur
considéré est le mécanisme de ruine
Examiner soigneusement la correspondance entre diagramme des M et le mécanisme !
- -
50
50
100
+
10
20 m
m
20
M = 100 kNm Mécanisme de ruine partiel
p,traverse
M = 50 kNm
p,poteau
10 kN 14 kN
-
100
- +
10
m
20 m
-50
M = 100 kNm Mécanisme de ruine total
p,traverse
M = 50 kNm
p,poteau
𝐵 𝐶 𝐷 55𝐹 25𝐹
𝑿𝑨 = − 𝑿𝑬 = −
2𝐹 { 40 40
𝐿 𝐹 3𝐹
𝐿 𝒀𝑨 = − 𝒀𝑬 =
2 2
𝑿𝑨 𝑿𝑬
𝐴 𝐸
𝐿
𝒀𝑨 𝒀𝑬
𝑀𝑝𝑙
𝑀𝐷 = −0,625𝐹𝐿 = 𝑀𝑝𝑙 ⇒ 𝐹𝑝1 = 1,6.
𝐿
𝑀𝑝𝑙
𝑋𝐸 =
𝐿
𝑀𝑝𝑙
𝑋𝐴 + 𝑋𝐸 = −2𝐹 ⇒ 𝑋𝐴 = −2𝐹 +
𝐿
𝐹𝐿 2𝐹𝐿 3
𝑌𝐸 . 𝐿 − − = 0 ⇒ 𝑌𝐸 = 𝐹
2 2.2 2
1
{ 𝑌𝐴 + 𝑌𝐸 = 𝐹 ⇒ 𝑌𝐴 = − 𝐹
2
2𝐹 𝑥 2
Tronçons AB : 𝑀 = − (−𝑋𝐴 𝑥 + )
𝐿 2
2
≥ 0,6𝑀𝑝𝑙
𝑀𝑝𝑙
Le moment max est 𝑀𝑚𝑎𝑥 = 𝐹𝐿 − 𝑀𝑝𝑙 + 4𝐹𝐿 ≥ 0,2𝑀𝑝𝑙
𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑥 = 𝐿 −
𝑀𝑝𝑙 ≥ 0,6𝑀𝑝𝑙 −𝑀𝑝𝑙
4𝐹
𝐹 ≥ 𝐹𝑝1 = 1,6.
𝑀𝑝𝑙 𝑝𝑙
⟹ 𝑀𝑚𝑎𝑥 ≥ 0,6. 𝑀𝑝𝑙 + 4𝐹𝐿
𝑀2 𝐵 𝐶 𝐷
𝐿
𝐵′ 𝑀2
𝑝𝑙
Nouvelle distribution des contraintes ≥ 0,6. 𝑀𝑝𝑙 + 4𝐹𝐿
𝑀𝐵 ≥ 𝐹𝐿 − 𝑀𝑝𝑙 ≥ 0,6. 𝑀𝑝𝑙 ≥ 0 ,
3
𝑀𝐶 ≥ 𝐹𝐿 − 𝑀𝑝𝑙 ≥ 0,2𝑀𝑝𝑙 ≥ 0, 𝑀𝐷 = −𝑀𝑝𝑙
4
𝐴 𝐸
Même diagramme avec les moments différents
𝐹𝑝2 ≥ 𝐹𝑝1 ainsi de suite pour tous les points et pour dimensionner on prendra la valeur la plus
faible terminer les calculs et ensuite passer au cas où B’ est la 1 ère et D la second rotule.
3 8𝑀𝑝𝑙 𝑀𝑝𝑙
𝑀𝐶 = 𝐹𝐿 − 𝑀𝑝𝑙 = 𝑀𝑝𝑙 ⟹ 𝐹𝑝3 = ≅ 2,67
4 3𝐿 𝐿
L/3 F
Degré d’hyperstaticité: h =3
L
Nombre de sections
potentiellement critiques : s = 3
−𝑀𝑝𝑙 −𝑀𝑝𝑙 Nombre de mécanismes : Csh= 1
- 𝝀𝒑𝒍 =𝝀𝒍 - 𝐿 𝜃 3𝜃
𝜆𝑝𝑙 𝐹 𝜃 = 𝑀𝑝𝑙 (𝜃 + + )
3 2 2
𝟗𝑴𝒑𝒍
+𝑀𝑝𝑙 D’où 𝝀𝒑𝒍 = 𝑷𝑳
L Rotules en 1 – 2 – 3 – 4
Rotules en 2 – 3 – 4 – 5
h=3
𝜃
Nbre de rotules nécess. : h + 1 = 4 𝜆1234 𝑃𝐿 = 4𝑀𝑝𝑙 𝜃
2
Nbre sect. potent. crit. : s = 5 D’où :
Nbre de mécan. poss. Csh+1= 5 8𝑀 8𝑀
𝜆1234 = 𝑃𝐿𝑝𝑙 et 𝜆2345 = 𝑃𝐿𝑝𝑙
𝜆𝑃 𝜆𝑃 4
𝜆𝑃
3 2 3
2 4
1 5 1 5
Rotules en 1 – 2– 4 – 5 Rotules en 1 – 3– 4 – 5
Mécanisme de panneau Mécanisme combiné
𝜆1245 𝑃𝐻𝜃 = 4𝑀𝑝𝑙 𝜃 𝜃
D’où : 𝜆1345 (𝑃𝐻𝜃 + 𝑃𝐿 ) = 6𝑀𝑝𝑙 𝜃
2
4𝑀 D’où :
𝜆1245 = 𝑝𝑙
𝑃𝐻 12𝑀𝑝𝑙
𝜆1345 = [ ]
𝑃𝐿+2𝑃𝐻
𝜆𝑃 Vers droite
𝜆𝑃
2 3 4 En résumé :
𝜆1234 = 𝜆2345 =
8𝑀𝑝𝑙
; 𝜆1245 =
4𝑀𝑝𝑙
Vers gauche 𝑃𝐿 𝑃𝐿
12𝑀
𝑝𝑙 𝑝𝑙 12𝑀
1 5 𝜆1345 = [𝑃𝐿+2𝑃𝐻 ] ; 𝜆1235,𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡𝑒 = [ ]
𝑃𝐿−2𝑃𝐻
Rotules en 1 – 2 – 3– 5
12𝑀𝑝𝑙
𝜆1235,𝑔𝑎𝑢𝑐ℎ𝑒 = [ ]
Mécanisme combiné 𝑃𝐿 − 2𝑃𝐻
𝜃
𝜆1235,𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡𝑒 (𝑃𝐻𝜃 − 𝑃𝐿 ) = 6𝑀𝑝𝑙 𝜃
2 𝜆1235,𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡𝑒 𝑒𝑡 𝜆1235,𝑔𝑎𝑢𝑐ℎ𝑒 toujours grand
12𝑀𝑝𝑙
D’où : 𝜆1235,𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡𝑒 = [2𝑃𝐻−𝑃𝐿 ]
devant 𝜆1345
𝜃
𝜆1235,𝑔𝑎𝑢𝑐ℎ𝑒 (𝑃𝐿 − 𝑃𝐻𝜃) = 6𝑀𝑝𝑙 𝜃 6𝑀𝑝𝑙
2 Pour 𝐿 = 2𝐻 𝑚𝑖𝑛 {𝜆} = 𝜆1345 =
12𝑀𝑝𝑙 𝑃𝐿
D’où : 𝜆1235,𝑔𝑎𝑢𝑐ℎ𝑒 = [ ]
𝑃𝐿−2𝑃𝐻
𝜆1345 𝑃
-𝑀𝑝𝑙 𝜆1345 𝑃 4
?
2 3
+𝑀𝑝𝑙
-𝑀𝑝𝑙 5
+𝑀𝑝𝑙 1
Rotules en 1 – 3– 4 – 5
Mécanisme combiné
𝜆1345P 𝐿
𝜃 𝜃 −𝑀2 𝜃 + 𝑀3 2𝜃 − 𝑀4 𝜃 = 𝜆1345 𝑃 𝜃
2
−𝑀2 𝜃 + 𝑀𝑝𝑙 2𝜃 + 𝑀𝑝𝑙 𝜃 = 3𝑀𝑝𝑙 ⇒ 𝑀2 = 0
𝑀2 𝑀4 = - 𝑀𝑝𝑙
2𝜃 Diagramme des M plastiquement
𝑀3 = + 𝑀𝑝𝑙 amissible donc ok
Mécanisme de nœud
𝜃𝑑
C C 𝐿−𝑑
𝜃
d 𝑀𝑝𝑙 𝜃
𝜃𝐿
d
𝐿−𝑑
h=3
H
Donc 4 rotules 𝜃𝐻
𝐻−𝑑
𝜃𝑑
𝑀𝑝𝑙 𝑀𝑝𝑙
𝐻−𝑑
𝑀𝑝𝑙
𝜆𝑝𝑙 = 𝑚𝑖𝑛{𝜆𝑑 } 𝑜𝑟 𝑠𝑖 𝑑 → 0 𝜆𝑑 → 𝑚𝑖𝑛{𝜆𝑑 } ⟹ 𝜆𝑝𝑙 = 2
𝐶
Cette méthode est plus directe que celle consistant à rechercher tous les mécanismes
possibles
a. Principes:
• Identifier tous les mécanismes simples et les caractériser par leur 𝜆𝑖
• Combiner 2 ou plus de ces mécanismes afin d’obtenir un mécanisme combiné
caractérisé par un 𝜆𝑖,𝑝𝑙 inférieur à ceux caractérisant les mécanismes simples utilisés
• Procéder ainsi successivement jusqu’à ne plus pouvoir améliorer la solution
• Tester le mécanisme obtenu pour s’assurer s’il s’agit bien du mécanisme de ruine
c. Règles générales
• 𝜆𝑖,𝑝𝑙 = ∑𝑖 𝑀𝑖,𝑝𝑙 𝜃𝑖 / ∑𝑗 𝑝𝑖 𝛿𝑖
• Lors d’une combinaison, éliminer une rotule commune aux mécanismes combinés
dans l’espoir d’éventuellement réduire le 𝜆𝑝𝑙
• A cette fin, on peut faire tourner un nœud à 3 barres pour réduire le travail intérieur
à ce nœud
• Si charge répartie, situer la rotule à mi- longueur sous la charge, quitte à rechercher
la position réelle ultérieurement et de manière plus précise
𝜆𝑃
𝜆𝑃 𝜆𝑃
𝜆𝑃
2 3 𝑀𝑝𝑙 4
2 3 4
H 𝑀𝑝𝑙
1 5 Mécanisme de poutre
1 5
L
𝜆𝑃
2 3 4 h=3
Nbre de rotules nécess. : h + 1 = 4
Nbre sect. potent. crit. : s = 5
1 5 Nbre de mécan. poss. Csh+1= 5
Mécanisme de panneau Nbre de mécan. ind. M= s-h = 2
C.I.
A
B
3P 4 3P
L/2 P 3 5
2 6
L L L L
L
1 7
4L
h = 1 donc 2 rotules
Utilisation du centre
instantané de rotation
Bibliographie
[1] 𝐽𝑒𝑎𝑛 𝑀𝑜𝑟𝑒𝑙 , 𝐶𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙 𝑑𝑒𝑠 𝑆𝑡𝑟𝑢𝑐𝑡𝑢𝑟𝑒𝑠 𝑀𝑒𝑡𝑎𝑙𝑙𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠 𝑆𝑒𝑙𝑜𝑛 𝐿′ 𝐸𝑢𝑟𝑜𝑐𝑜𝑑𝑒 3. 𝐸𝑑𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝐸𝑌𝑅𝑂𝐿𝐿𝐸𝑆
[2] 𝐽. 𝐹 𝐺𝑒𝑜𝑟𝑔𝑖𝑛 , 𝐽. 𝐶. 𝐵𝑜𝑟𝑑𝑒𝑠, 𝐺. 𝐷𝑒𝑏𝑖𝑐𝑘𝑖, 𝐽. 𝑀𝑜𝑟𝑒𝑙, 𝐶𝑜𝑢𝑟𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑟𝑢𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑀𝑒𝑡𝑎𝑙𝑙𝑖𝑞𝑢𝑒 . 𝐼𝑁𝑆𝐴 𝐿𝑦𝑜𝑛
[3] 𝐽. 𝐶. 𝐴𝑀𝐵𝐴 𝐶𝑜𝑢𝑟𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑟𝑢𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑀𝑒𝑡𝑎𝑙𝑙𝑖𝑞𝑢𝑒 . 𝐹𝑎𝑐𝑢𝑙𝑡é 𝑑𝑒 𝑔é𝑛𝑖𝑒 𝑖𝑛𝑑𝑢𝑠𝑡𝑟𝑖𝑒𝑙 𝑑𝑒 𝐷𝑜𝑢𝑎𝑙𝑎
[4] Arnaud Delaplace, Fabrice Gatuingt, Frédéric Ragueneau , 𝑀É𝐶𝐴𝑁𝐼𝑄𝑈𝐸 𝐷𝐸𝑆 𝑆𝑇𝑅𝑈𝐶𝑇𝑈𝑅𝐸𝑆
𝑅é𝑠𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑚𝑎𝑡é𝑟𝑖𝑎𝑢𝑥. 𝐸𝑑𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝐷𝑈𝑁𝑂𝐷