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CAMBODIA
PAYS DE SOUFFRANCE
PAYS DU SOURIRE
Country of pain
Country of smiles
DRAPEAU :
In the 15th century, the Khmer kings left Angkor and moved to Phnom Penh to establish a new
capital.
In the middle of the 18th century, Cambodia was threatened by Thailand and Vietnam. In 1856,
the Cambodian king requested the help of France and Cambodia became a French protectorate.
The country became independent in 1954.
But soon after, Cambodia entered a dark age: the intrusion of foreigners in its politics, the
horrors of civil war and finally between 1975 and 1979 the reign of terror of the Khmer Rouge,
lead by infamous Pol Pot. Over three million Cambodians, mainly intellectuals : lawyers, doctors,
teachers, engineers, scientists, Buddhist monks, and professional people in any field, were sent to
labour camps. 1/5 of the Cambodian population, over a million died from starvation, torture or
exhaustion. Children were recruited to become fanatical revolutionaries.
Photo C. Stramba
In 1979, Vietnam invaded Cambodia. After the withdrawal of Vietnamese troops in 1989, and then
after the Paris peace accords of October 1991, the country, under the protection of the United
Nations, finally found stability.
In 1993, Cambodia became a constitutional monarchy.
In 2008, Cambodia is a peasant state, dreadfully poor. More than one third of Cambodians live below the poverty line, struggling to survive
on less than $1 a day. The Adult literacy rate is of 74%. There is a very high infant mortality rate of 65% (to be compared with the 5/00 in the
US of A), and the life expectancy is limited to 59 years, partly due to a very poor medical service.
Very recently, tourism has reached Cambodia and will bring currency to its economy.
Photo C. Stramba
LANGUE
ALPHABET KHMER
(Exemple de quelques caractères)
… … … … … … … …
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HISTOIRE SUITE
LE SITE D’ANGKOR
Depuis que le Cambodge émerge du régime khmer rouge, il est de
nouveau possible d’y visiter les splendeurs de son passé.
Ce site de 75 km2 était irrigué par des réservoirs (barays) entourés de digues, et des canaux. Les rois qui
s’y succédèrent y construisirent 72 monuments de brique et de pierre (latérite) pour honorer leurs dieux et
assurer leur propre immortalité. A l’intérieur même d’Angkor, la Cité fortifiée d’Angkor Tom datant du 12e
siècle put abriter un million de personnes!
Racines de fromager
(Photo J.Salm Meizoz)
At its peak, the city of Angkor sprawled over an area the
size of Los Angeles and supported more than a million people. This
picture shows Ta Prohm, a buddhist monastic complex where some of the
original vegetation has been left uncleared by archaeologists.
Angkor Wat
the world’s largest religious building
The outside perimeter of Angkor Wat measures 5 500 meters. Dimensions are
gigantic forming a rectangle of about 1500 by 1300 metres with 200 metre wide moats. The
structure is build up over three stages (three galleries connected by a transverse gallery)
rising to five distinctive towers in the center, the tallest one reaching 65 metres
The three main galleries have a great number and a wide range of bas-reliefs
representing about 2000 Apsaras always in different shape, Devatas, historical
and epic or religious scenes, but also imperial court and everyday
life scenes
REPONDRE
VRAI (V) OU FAUX (F)
A LA PHOTO CI-CONTRE
Answer by Yes or No
4
VIE QUOTIDIENNE
Témoignage : (extrait du livre : "J'ai vécu les khmers rouges, la guerre au Cambodge" dossiers
Okapi, Bayard Jeunesse)
Tout au Nord du Cambodge, mon village s'appelle Phum Kulen Prom Tet. Aucune route n'y mène.
Seuls quelques chemins muletiers se faufilent à travers la forêt. Autour de nous, il n'y a que ça, de
la forêt. Pour les habitants de Phnom Penh et du Sud du pays, c'est le bout du monde! Imaginez: il
y a même des tigres!
Je me souviens du jour où j'ai vu des autos pour la première fois: c'étaient des camions militaires
français. J'ai eu tellement peur il faut dire que ma mère m'avait toujours raconté que les hommes
blancs mangent le foie des jeunes Khmers!
Mes parents cultivent 3 hectares de rizière, à 2 km du village. Dans les collines alentour, les villageois
piègent des animaux sauvages pour se nourrir. La rizière, j'ai l'impression d'y avoir toujours
travaillé. Toute petite déjà, je repique le riz, je garde les buffles, je pose des nasses à poissons dans
les rivières. Quand les champs sont inondés par la mousson, c'est dangereux parce qu'on ne voit
pas les fonds.
Heureusement, entre les travaux des champs, j'apprends la lecture, le calcul et l'orthographe à la
pagode de Phum Kulen. Quel bonheur!...
MAISONS
Les paillotes et
1 les maisons flottantes
Photo C.Stramba
4
Photo internet
Photo C.Stramba
CULTURES
étal de pain dans la rue
Le riz,
NOURRITURE nourriture de base
au Cambodge.
à Skon, près de Kompong Cham, les femmes apportent sur le marché des plateaux
d’araignées grillées. C’est le seul endroit où l’on trouve ces araignées de terre. Les
Cambodgiens qui passent par Skon s’en achètent comme friandises!
Recette:
6
VIE
VIEQUOTIDIENNE
QUOTIDIENNESUITE
SUITE
PÊCHE
ELEVAGE CHASSE
... de poulets
(extrait Film J-C Brès)
chasse
(fusil-arbalète)
(Photo C.Stramba)
7
VIE
VIEQUOTIDIENNE
QUOTIDIENNESUITE
SUITE
TRANSPORT
RELIGION
Le Cambodge a une tradition
bouddhiste très ancienne. C’est la
religion principale du pays. Dans Moines
les campagnes, tous les villages ont (photo Exrait film J-C.Brès)
leur temple.
Pagode d’argent
(photo R.Terrisse) Bouddha
(photo J.Salm-Meizoz)
Prière
(photo C.Stramba) 8
VIE QUOTIDIENNE SUITE ARTISANAT
ARTISANAT
MARCHE A SUIVRE pour la réalisation - Découper les trois fentes, en gardant bien la
du cœur en « vannerie »: forme à double.
- Plier en deux une feuille de papier kraft épais - Tisser les deux formes selon la photo.
de taille A 4 environ.
- Le cœur est un petit panier qui peut contenir
- Découper 2 fois dans la feuille pliée la forme quelque chose !
suivante :
1 2
3 4
7 cm
5 6
6 cm 9
SOUFFRANCES DU CAMBODGE
VIE QUOTIDIENNE SUITE
La deuxième moitié du siècle dernier a été pour le Cambodge une période de guerres et
LES MINES
conflits, dont l’une des conséquences a été le minage à grande échelle du pays. Il resterait
encore quatre à six millions de mines antipersonnel enterrées dans le pays, et celles-ci font
encore de nos jours une cinquantaine de victimes par mois.
Il est estimé que quarante mille cambodgiens ont été mutilés par une mine (sur 13.5 millions
d’habitants, un triste record). Les Khmers rouges avaient pris l’habitude d’enfouir des mines
dans les rizières et sur le bord des routes. Les touristes sont très rarement touchés, la seule
vision des mines qu’ils ont est celle de cambodgiens amputés.
L’année dernière au Cambodge, les mines terrestres ont fait 841 victimes.
278 d’entre elles étaient des enfants. «les mines sont de petite taille,
et pourtant...»
«My mom asked me to go to the market with my sister to buy medicine for my sick father. So we went along
a path I’ve used many times before,» remembers 15-year old Suk Ratha. The soft-spoken teenager is remarkably composed
as she recounts the day that life, as she knew it, ended forever.
There was a loud explosion and Suk Ratha was flung to the ground. In the terrible silence that followed the blast, the horror
on her sister’s face was what struck her most. Then she looked down and saw the bloody stump where her leg had been.
During the difficult weeks while Suk Ratha waited for her leg to heal in an emergency hospital, she was alone. The hospital
was too far for her mother to travel by bicycle and the family was too poor to take a taxi. The young girl had plenty of time
to think about the challenges, both physical and social that she now faced.
How would she scramble up the small ladder to her house, which is built on sticks? How would she get around her village
where there are no sidewalks or paved pathways? Equally devastating, Suk Ratha would no longer be able to help her
impoverished parents. The future looked bleak indeed. Suk Ratha is a pretty, intelligent young girl but as an amputee, she
had little chance of finding a husband.
Yet even amid the tears there is hope. When her stump has healed, Suk Ratha—like all landmine casualties in Cambodia—
will be eligible for a prosthetic device, thanks to organizations such as the International Committee of the Red Cross (ICRC).
She will once again learn to walk. With every step, she will come closer to regaining a very small part of her independence.
Dans une immense décharge située dans la banlieue de Phnom Penh, vivent et travaillent près
de 4000 personnes. On les appelle les «chiffonniers». Des enfants nés là grandissent, évoluent et
travaillent dans un milieu toxique, irrespirable et dangereux. Ils sont de moins en moins nombreux
sur la décharge mais beaucoup font encore le travail de chiffonniers dans la ville, courant également
de nombreux dangers (accidents, attaques, vols…). Ces enfants rentrent le soir vers 11h ou minuit
et sont souvent envoyés encore à 3 ou 4 heures du matin fouiller sur la décharge avant d’aller à
l’école.
Les associations qui luttent pour protéger les enfants leur offrent un repas et donnent des sacs de riz
pour leur famille pour inciter les parents à les scolariser.
Cf : http:// www.taramana.org/decharge.html
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SOUFFRANCES SUITE
L’ECOLE
Comme 90% des intellectuels, les
professeurs ont été massacrés par
les Khmers rouges, et le pays souffre
encore aujourd’hui d’une dramatique
pénurie d’enseignants et du manque
d’écoles. Résultat : dans ce pays où 40%
de la population a moins de 15 ans, les
enfants qui ont la chance d’aller à l’école
y vont à mi-temps et s’entassent à plus
de 60 élèves par classe. Les enseignants
ont deux classes par jour, voire trois!
http://www.unicef.org/french/infobycountry/cambodia_34905.html
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DANSE ET MUSIQUE
LA DANSE
La chorégraphie classique khmère est un mélange de mime, de théâtre muet et de poses stylisées. Le corps
doit rester vertical dans ses ondulations, le visage impassible, seuls les mains et les pieds décrivent des
mouvements. Chaque geste exprime un sentiment.
Voir la vidéo :
taper «Etude sur la danse khmère»
dans recherche Google puis choisir
vidéo :
Moonlight Band «Land mine music» http://video.google.com/
(Photo R.Terrisse) videosearch?client=safari&rls=fr-
fr&q=Etude%20sur%20
Ecouter le CD de cet orchestre. la%20danse%20
khmer&ie=UTF-8&oe=UTF-
8&um=1&sa=N&tab=wv#
Consignes :
Une lettre peut servir 2 fois.
Tracer ces mots dans la grille.
(verticalement, horizontalement, et en diagonale de
MOT CACHE
gauche à droite)
Mot Caché :
ANGKOR (2 fois)
APSARAS Elle est envahissante à Angkor.
ASIE En 10 lettres :
BARAY
CAMBODGE ... ... ... ... ... ... ... ... ... ...
COBRA
GONG
KHMER
MINE
NAGA
PAGODE
PAILLOTES
PALME
RIZ
SCULPTURES
TEMPLE
TIGRE
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CAMBODGE DOSSIER PEDAGOGIQUE 2008
Conçu par J.C Brès, Olive Brès, Catherine Firmenich, et Sylvie Johannot.
Design by brandstorm
L’association Don du Chœur organise son 5ème concert au profit des enfants du Cambodge. Le 14 mai 2009, plus de 350 enfants des écoles privées de Genève
chanteront au Victoria Hall pour construire une école primaire pour les 270 enfants illettrés du village de Ta Pen.
Moins de 20 ans après les Accords de paix de Paris, le Cambodge souffre encore des terribles séquelles du règne de terreur des Khmers rouges. Analphabétisation,
taux de mortalité infantile, mines .
Plus de 150 familles vivent dans ce village dans la plus grande précarité. Situé à moins de 50 kilomètres des fameux temples d’Angkor, il est pourtant à l’écart du
tourisme, pas d’école ni de dispensaire, une seule échoppe. La route d’accès est si défoncée que seuls les véhicules à deux roues ou les charrues à bœufs peuvent
l’emprunter.
La rivière de Siemreap est leur unique source d’eau pour pêcher, se laver, et tout laver. Seule la pluie permet d’arroser, ou malheureusement d’inonder les cultures de
maïs, de patates douces, de manioc ou de riz. Mais la fréquente sécheresse rend la vie très dure à ces familles qui doivent nourrir en moyenne 5 enfants avec moins
d’un dollar par jour…
Pourtant Ta Pen a envie d’évoluer. Grâce au chef de village une école maternelle vient d’ouvrir ses portes en octobre. La priorité est maintenant donnée à la
construction d’une école primaire pour que les enfants en âge scolaire puissent enfin apprendre à lire, à compter, mais aussi à cultiver la terre, à forer des puits…
pour vivre décemment en milieu rural.
C’est le nouveau projet éducatif de l’association Don du Chœur pour les trois prochaines années! Ceux qui s’impliquent dans ce projet, en Suisse comme au Cambodge,
seront régulièrement associés et informés sur son évolution.
Association Don du Chœur.
2, rue Munier-Romilly.1206 Genève
www.don-du-choeur.ch