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historique
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Moment angulaire et nombre quantique de l’électron
La résolution de l'équation de Schrödinger associée au système proton en rotation, conduit aux fonctions
d'onde propres α et β et aux valeurs propres associées Eα et Eβ.
Il existe deux états de spin pour le proton. En absence de champ ces états sont dits dégénérés. Ils ont la
même énergie. En présence d'un champ, cette dégénérescence est levée. Il existe deux états stationnaires
ou propres pour le proton séparés par: ∆E = Eβ - Eα= γ ℏ. B0
Population des niveaux d'énergie
Combien de protons se trouvent dans l'état α et combien dans l'état β
, dans un système à l'équilibre thermique? La réponse est donnée par
la statistique de Boltzmann.
Nβ / Nα= N (mI= -1/2) / N (mI= +1/2) = exp [- (Eβ- Eα) / kT ]
d’où Nβ / Nα= exp (-γ ℏ. B0/ kT)
Comme ∆E est très petit ( pour B0 = 1,4 T à la température ambiante
∆E = 0,02 J)
Nβ / Nα = 1 - γ ℏ.B0/ KT alors Nα supérieur Nβ
La condition de résonance
Une transition entre l’état Eα et l’état Eβ se produit quand un rayonnement
électromagnétique d'énergie ∆E = h ʋ est absorbé. Une transition est associée à
une inversion de spin.
Une transition en émission peut se produire aussi, mais étant donné le léger excès
de population dans l'état d'énergie inférieur, l'absorption prédomine.
quand Nα=Nβ l'absorption et l'émission s'annulent, aucun signal n'est observé.
C'est la saturation.
La condition de résonance est: h ʋ = γ ℏ. B0 où
La fréquence de Larmor est: ʋ = γ B0/ 2π
Dans l'état d'énergie le plus bas, µ est en mouvement de précession (rotation)
autour de B0 avec la fréquence de Larmor.
Dans l'état d'énergie le plus élevé, µz s'oriente selon – B0.
Dans un champ de 1,4 Tesla, la fréquence de résonance est : 60 Mhz, ce qui
correspond à une onde radio de 5 m.
La méthode RMN
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Le principe de la RMN
le principe de la mesure de résonance magnétique nucléaire est de mettre le moment μ
en mouvement de précession autour d'un champ B0 puis de perturber ce mouvement à
l'aide d'un deuxième champ magnétique B1 appliqué pendant un court instant. Cela
dévie la trajectoire de μ, mais une fois B1 disparu, il retrouve son mouvement initial en
présence de B0 seul.
Ce retour à l'équilibre s'accompagne d'une émission d'ondes électromagnétiques que
l'on peut détecter : c'est le signal mesuré en RMN.
Examinons plus en détail ce qui ce passe pendant une expérience de RMN. Pour cela
considérons un ensemble de spins nucléaires non-nuls, par exemple les spins d'un
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groupe de proton, noyau de l'hydrogène, de spin . C'est le noyau le plus utilisé en RMN.
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On applique un champ magnétique statique B0 tous les moments μ précessent autour
de l'axe de B0 avec une pulsation propre μ0 . La résultante de l'ensemble des moments
est une aimantation M alignée suivant B0 .
On s'intéresse maintenant à cette aimantation résultante M. On
applique ensuite un champ B1 dans une direction perpendiculaire à B0 .
Ce champ n'est pas uniforme mais alternatif de fréquence égale à la
fréquence de précession des moments μ autour de B0 que l'on appelle
la fréquence de résonance. Les moments magnétiques subissent
maintenant l'action de la résultante B0 + B1 qui a pour effet de déplacer
M autour de l'axe de B1 .
un émetteur-récepteur de radiofréquences RF :
Cet émetteur est constitué d'une bobine alimentée par un courant
alternatif (de fréquence égale à la fréquence de Larmor). Après
l'impulsion, cette bobine est utilisée en récepteur pour capter le F.I.D
(décroissance libre d'induction, appelée plus communément F.I.D, d'après
le terme anglais Free Induction Decay).
Un ordinateur :
Cet ordinateur est couplé à l'émetteur-récepteur et aux différents
éléments constitutifs de l'appareillage RMN. Il est à la fois chargé de
piloter le spectromètre, de stocker les F.I.D., d'assurer les transformations
de Fourier et de gérer la table traçante.
Une table traçante :
Ce dernier élément permet l'obtention du spectre sur support papier.
La relaxation
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La spectroscopie RMN
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Spectroscopie RMN des Solides et des Liquides
Le calcul quantique par résonance magnétique nucléaire (RMN) est l'une des
nombreuses approches proposées pour la construction d'un ordinateur
quantique, qui utilise les états de spin des noyaux dans les molécules comme
des qubits. La RMN diffère des autres implémentations d'ordinateurs
quantiques en ce qu'elle utilise un ensemble de systèmes, en l'occurrence
des molécules, plutôt qu'un seul état pur.
Références bibliographiques
Harald Günther, La spectroscopie de RMN, Masson, 1994.
Peter W. Atkins, Chimie Physique, De Boeck Université, 2000.
Gary D. Christian, James E. O'Reilly, Instrumental Analysis, Allyn, Bacon, 1986.
Jean-Paul Amoureux, La RMN des Solides : Une technique en pleine évolution,2005.
Fadila Saidi, RMN haute résolution solide par multiple-résonance : transfert de polarisation simple et multiple entre
noyaux à fréquences de Larmor proches,2016.
C.A. Fyfe, Solid State NMR for Chemists, C.F.C. Press, Guelph, 1983.
BAPHYR : Bases Physiques pour la Résonance Magnétique Nucléaire, l’Imagerie et la Spectroscopie par Résonance
Magnétique Biomédicales.
Luc Patiny, Spectroscopie RMN.
Emmanuel MAES, LA RESONANCE MAGNETIQUE NUCLEAIRE (Apprentissage à l'interprétation des spectres à une et
deux dimensions des chaînes O-glycanniques),2009.
http://www.sciencefrance.com/techniques/RMN/RMN.html
http://qcouturier.free.fr/TPEsite/page/IRM.html
https://fr.wikipedia.org/wiki/Spectroscopie_RMN
https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9sonance_magn%C3%A9tique_nucl%C3%A9aire
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