Ridder 1909, Collection de Clerq, Les Terres Cuites Et Les Verres, V 6

COLLECTION DE CLERCQ
CATALOGUE
PUBLIÉ PAR LES SOINS DE L'ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS ET BELLES-LETTRES
ET SOUS LA DIRECTION DE
MM. DE VOGiiÉ, E. BABELON, E. POTTIER
TOME VI
LES TERRES (TUTES ET LES VERRES
PAR
A. DE RIDDER
CONSERVATEUR ADJOINT AU MUSÉE DU LOUVRE
OUVRAGE ACCOMPAGNÉ DE
32 planches en photogravure par G. BERTHAUD
PARIS
ERNEST LEROUX, EDITEUR
28, rue Bonaparte, 28
1o.09
Public Domain in the United States, Google-digitized / http://www.hathitrust.org/access_use#pd-us-google
Generated on 2013-08-22 14:23 GMT / http://hdl.handle.net/2027/mdp.39015014708096
(1-222)
332375
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PREMIÈRE PARTIE
LES TERRES CUITES

AVANT-PROPOS
La collection comprend, en dehors des terres cuites chypriotes, un
certain nombre de figurines grecques, qui viennent, pour la plupart, de
Tanagra et de Myrina, ou qui en reproduisent les types consacrés. Plusieurs
d'entre elles sont d'agréables objets de vitrine, dont l'art séduisant et facile
fait contraste avec les monuments austères et trop souvent barbares des
civilisations orientales. Mais ce n'était pas uniquement pour égayer le fond
un peu sombre de sa galerie que M. de Clercq s'était plu à les recueillir.
Une pensée plus haute l'inspirait, le désir d'illustrer, au moyen de témoi-
gnages authentiques et précis, l'évolution dernière qui avait marqué à la
fois la fin et la transformation de l'hellénisme. Si l'on ne peut, à propre-
ment parler, dire que ses origines sont orientales, nul ne songerait à nier
aujourd'hui que l'art grec, à ses débuts, ait été en contact direct avec
l'Orient et qu'il ait beaucoup dû à son influence. Or, une fois pleinement
émancipé, il se trouva de nouveau, en raison de causes diverses et à la suite
de la conquête d'Alexandre, en relations suivies, tant avec l'Egypte qu'avec
les diverses nations asiatiques. Le choc en retour qui se produisit alors est
un de ces phénomènes dont il nous est encore malaisé de mesurer toute la
portée, mais dont nous pouvons du moins apercevoir quelques-unes des
conséquences. Les types que les artistes grecs avaient lentement élaborés et
les formes d'art auxquelles ils s'étaient arrêtés se transformèrent peu à peu
en pénétrant chez des populations dont les croyances étaient différentes,
qui avaient d'autres habitudes d'esprit, dont l'œil même n'avait plus la
même netteté et la même clarté de vision. L'art hellénistique, plus riche et
plus varié que l'art classique, plus souple dans sa facture, plus séduisant
et, par suite, plus facilement accessible est né peu à peu de ces rapproche-
ments incessants entre l'hellénisme et l'Orient. Les Tanagras de la collec-
tion de Clercq marquent en quelque sorte le point de départ de l'évolution,

4
LES TERRES CUITES
les statuettes de Myrina sont autant de témoins qui en montrent les progrès
et la marche lente.
Les terres cuites, dites d'Asie Mineure, qui, depuis 1875, furent jetées
en foule sur le marché européen, devaient, par leur titre même, attirer l'at-
tention de M. de Clercq, que la Syrie et que les régions voisines de la Syrie
intéressaient presque exclusivement. Les groupes 172-186, par leur style
« alexandrin » et tourmenté, se trouvaient correspondre assez bien à ce qu'un
esprit non prévenu pouvait attendre d'un retour de l'art grec aux formes
orientales. Aussi ne peut-on s'étonner que la défiance du collectionneur ne
se soit pas éveillée à la vue de ces pièces, dont la conservation était aussi
inquiétante que merveilleuse. Bien qu'aucun document certain n'appuyât
leurs prétentions à l'authenticité, l'engoûment pour ces groupes était géné-
ral parmi les amateurs et le discernement leur était d'autant plus difficile
que les musées donnaient l'exemple des achats et que d'éminents archéolo-
gues ralliaient les hésitants par leurs affirmations tranchantes et par la vio-
lence de leur polémique. On ne pouvait attendre d'un particulier une réserve
que des conservateurs expérimentés sont excusables de n'avoir pas su
garder et l'on conçoit que M. de Clercq n'ait pas toujours résisté à la tenta-
tion et qu'il ait parfois cédé trop vite aux sollicitations pressantes et inté-
ressées des marchands.
Rien n'était plus naturel, car la question, en dehors de quelques cas
bien définis, se présentait rarement entière. Les surmoulages, dont cer-
tains étaient exécutés avec une singulière habileté et masqués par d'adroits
repeints, n'étaient ni les seuls dangers, ni les plus à craindre. L'exploita-
tion, le plus souvent clandestine, des nécropoles de Tanagra et de Atyrina,
avait rarement mis à jour des figurines entières ou dont les fragments se
laissaient aisément rajuster. Beaucoup de débris, les plus nombreux,
n'avaient pas leurs complémentaires; c'était un informe amas de têtes, de
bras, de membres et d'attributs détachés, toutes pièces précieuses pour un

musée d'études, mais qu'il ne pouvait être question d'exposer, et dont il
était même difficile de tirer parti. L'industrie des restaurateurs, non moins
habiles que ne l'avaient été leurs devanciers, les sculpteurs de la Re-
naissance, dut s'ingénier à refaire des touts complets au moyen de ces élé-
ments épars; il va sans dire qu'ils se préoccupèrent surtout de présenter
des ensembles agréables à l'œil et que, dès lors, leurs restitutions ne furent
ni toujours exactes, ni même toujours vraisemblables. Gomme une couverte
factice revêtait le plus souvent les figurines ainsi reconstituées, le départ était
AVANT-PROPOS 5
par là même rendu malaisé à faire entre les parties anciennes et celles qu'on
dut leur adjoindre. La distinction, dans la plupart des cas, était impossible
à déterminer pour un acheteur non prévenu et auquel une étudi attentive
n'était ni possible, ni permise.
Dans ces conditions, j'ai jugé inutile de consacrer de nombreuses
planches à des figurines, dont beaucoup ont été déjà reproduites dans des
publications spéciales. Un commentaire très bref, joint à la description,
indique, pour chaque pièce restaurée, les principales modifications qu'elle
a pu subir et le type antique dont elle se rapproche. Les monuments figurés
dans nos deux premières planches sont choisis parmi ceux dont l'authenti-
cité a paru hors de doute.
A côté de ces séries relativement nombreuses, mais dont les éléments,
par la force même des choses, sont un peu mêlés, M. de Clercq avait con-
stitué deux groupes d'inégale importance, celui des terres cuites syriennes
(187-215) et celui des figurines gréco-égyptiennes (216-222). Cette dernière
catégorie, encore mal connue et à peine étudiée, n'est représentée que par
de rares exemplaires, tandis que les fabriques syriennes comptent dans la
galerie un plus grand nombre de leurs produits. Le quadrige archaïque 187
est d'un type curieux et assez rare, tandis que les statuettes 182-201 repré-
sentent une déformation alourdie et barbare des modèles grecs : on remar-
quera la tendance à l'épaississement des chairs et l'embonpoint caracté-
ristique des statuettes d'Aphrodite. Telle qu'elle se présente, la série forme
la suite et le complément nécessaire des bronzes syriens que M. de Clercq
s'était attaché spécialement à rassembler et que nous avons décrits dans
le tome III du Catalogue.

FIGURINES DE TANAGRA
ET DE LA GRÈGE PROPRE
(1-55)
Pan (1).
1 (65o). — Pan à tête et à jambes de bouc. — Haut., om,o97 (de la
base, om,oo8, — de la tête, om,o28). Larg., om,o37. Prof., om,o28. — Pl. I.
Terre jaune clair. Couverte rosée.
Base demi-circulaire creuse. Pas de trou d'évent au revers, qui est simplement ar-
rondi.
Le dieu est ithyphalliquc et debout, les deux jambes écartées et se déta-
chant en relief sur le fond, la poitrine large, le bras droit baissé, l'avant-
bras dirigé en avant, la main tenant un objet mal distinct, assez gros et
cylindrique, peut-être un lagobolon, le bras gauche baissé à droite. La tête
est barbue, la lèvre inférieure saillante, le nez recourbé, les sourcils arqués
et touffus, les oreilles dressées et le front surmonté de deux cornes rejetées
en arrière.
On trouvera dans W1nter, Typen d. figùrlichen Terrakotten, 1, p. 220,
2, l'indication d'un assez grand nombre de répliques. D'après les prove-
nances, il semble que la figurine soit d'origine attique ou plutôt béotienne1.
Un exemplaire d'Athènes (?) est conservé au Cabinet des Médailles dans la
collection Oppermann (ibid., 1, 220, 2, d.). Le type est archaïque et paraît
quelque peu antérieur au début du Ve siècle.
Éphèbes (2-6).
2 (616). — Éphèbe appuyé sur un pilier. — Haut., om,25 (de la
l. Martha. Fi9urines de la Sor. Archéol., 389-3ao. p. -'\ (Tanagra). Môme hauteur que notre terre cuite.
FIGURINES DE TANAGRA ET DE LA GRECE PROPRE 7
base, om,oo7,
om,1o5.
Terre jaunâtre. Couverte blanche. Le pétase et peut-être le chiton peints en bleu, les
chairs et la chlamyde roses, les cheveux brun rouge. Les couleurs ont été réappliquées et
la terre cuite a été maquillée.
Base rectangulaire, cassée par derrière. Au dos, trou d'évent en trapèze. A gauche de
la statuette, pilier rectangulaire, mouluré au sommet et reposant sur deux gradins.
Le poids du corps porte sur la jambe droite, le genou gauche infléchi,
le pied, qui est chaussé, posé obliquement sur le gradin inférieur du pilier, le
chiton à manches très courtes s'arrêtant au-dessus des genoux et non serré
à la ceinture, la longue et lourde chlamyde agrafée sur l'épaule droite et
couvrant le côté gauche, la main droite ramenant en avant le pan du man-
teau qui s'enroule autour de l'avant-bras, le bras gauche couvert par l'étoffe,
le coude appuyé en haut du pilier et la main relevée vers le cou. La tête
est penchée en avant et inclinée vers la droite, le menton marqué, la lèvre
inférieure mince et saillante, le front barré d'un pli horizontal, les cheveux
courts et entourés d'une épaisse guirlande à nids d'abeilles, le pétase bas et
à larges bords.
Le motif est tanagréen (W1nter, Typencatalog, II, p. 237, 4, C; mêmes
dimensions et même couronne en forme de bourrelet). Il se rattache, comme
W1nter l'a remarqué avec raison, aux éphèbes archaïques de provenance
béotienne (ibid., I, p. x1v, et p. 179-187).
3 (617). — Semblable. — Haut., om,252 (de la base, om,oo7, — de la
tête, om,o35, — de la coiffure, om,o17). Base, om,1o5 sur om,o6.
Terre jaunâtre. Couverte blanche. Le chiton et les lèvres peints en rouge, l'himation
en noir. Les couleurs comme dans l'exemplaire précédent.
Base rectangulaire à deux gradins, arrondie par derrière et ébrcchée par devant. Au
dos, trou d'évent ovale.
La pose est la même, l'éphèbe vêtu du même chiton court et de la chla-
myde agrafée sur l'épaule droite, qui couvre à peu près tout le corps, le
bras droit abaissé et passé entre les deux pans du manteau, le bras gauche
comme plus haut et la tête de même.
4 (618). — Éphèbe tenant un sac et appuyé sur un pilier. — Haut.,
om.24 (de la base, om,ooô, — de la tête, om,o3). Base, om,o84 sur om,o(î.
— de la tête, o,°,o4, — de la coiffure, om,o2). Base, om,o6n sur

8
LES TERRES CUITES
Terre jaunâtre. Couverte blanche. L'himation peint en rose et le sac en rouge. Le
corps est ancien, mais la tète est refaite.
Base rectangulaire, arrondie par derrière. Au dos, trou d'évent circulaire.
La jambe droite est d'aplomb, le pied légèrement en dehors, le genou
gauche infléchi, mais le pied sur la même ligne que le droit, le bas du
corps enveloppé d'un himation qui forme bourrelet sur les hanches et qui
s'enroule autour de l'avant-bras gauche, la main droite baissée à gauche et
tenant appuyé contre la hanche un sac en forme de lanterne ou de cage (?),
le coude gauche posé sur un pilier rond à base carrée, l'avant-bras très
court et dirigé en avant. La tête, un peu penchée, est inclinée vers la droite,
le menton court, les lèvres fortes, le nez régulier, les yeux enfoncés, le
front plissé et surmonté d'une épaisse guirlande.
Le motif est fréquent à Tanagra et un oiseau, coq ou caille, est
parfois perché sur l'avant-bras gauche, Bull. Corr. Hell., IV, 1880, pl. IV,
p. 74-5, Martha (Figurines de la Soc. Archéol., 267, p. 52-3, pl. I); W1n-
ter, Typencatalog, II, p. 242, 5; Cartault, Terres cuites grecques, pl. VIII,
3 (coll. Gréau).
5 (615). — Éphèbe tenant une balle et appuyé sur un pilier. —
Haut., om,28 (de la base, om,oo8, — de la tête, om,o35). Larg. du visage,
om,o22. Base, om,1 1 sur om,o64.
Terre jaunâtre. Couverte blanche. Les chairs roses. Le vêtement, la colonne et les
lanières des sandales peints en noir, les cheveux brun rouge. Les couleurs sont réap-
pliquées.
Base rectangulaire. Au dos, trou d'évent ovale.
La jambe droite est d'aplomb, le pied chaussé d'une sandale et
très légèrement en dehors, le genou gauche plié et le pied en arrière
et de face, une draperie enveloppant le bas du corps, formant bour-
relet autour des hanches et enroulée sur l'avant-bras gauche, le bras droit
pendant, la paume tournée vers l'intérieur et les doigts recourbés dans la

direction d'une balle ronde collée au flanc droit, le coude gauche appuyé
sur un pilier mouluré haut et bas, l'avant-bras un peu court et dirigé en
avant. La tête est penchée et inclinée vers l'épaule droite, l'ovale du visage
régulier, les lèvres lourdes et infléchies, le nez fort, une épaisse guirlande
formant bourrelet autour du crâne, trois feuilles rayonnant à droite et à
gauche, une baie ou rosace placée en haut du front.

FIGURINES DE TANAGRA ET DE LA GRÈCE PROPRE 9
Même type. Rapprocher une statuette tanagréenne du Louvre, Gaz.
Archcol., VIII, 1883, pl. 21, 2, p. 147-8, Babelon; Pottler, Statuettes de
terre cuite, fig. 35, p. 91 ; W1nter, Typencatalog, II, p. 242, 6.
6 (601). — Éphèbe assis. — Tanagra. — Haut., om, 13 (du siège, om,o45,
— de la tête, om,o23). Long. du siège, om,o65. Larg. —, om,o\.
Terre d'un jaune orangé. Couverte blanche.
Sorte de banc rectangulaire, avec moulure haut et bas.
L'éphèbe est assis de face, les jambes pendantes, le corps vêtu d'un
court chiton, une chlamyde s'agrafant sur l'épaule droite et recouvrant en-
tièrement le bras gauche, la main droite reposant sur la cuisse et tenant un
pan d'étoffe, la tête légèrement penchée en avant et un peu tournée vers la
droite, le visage de style libre et les cheveux coupés court.
Plusieurs exemplaires pareils et de mêmes dimensions ont été décou-
verts à Tanagra, W1nter, Typencatalog, II, p. 256, 5.
Enfants (7-8).
7 (5g5). — Enfant nu, chevauchant un cygne. — Tanagra. — Haut.,
om,12 (de la tête, om,o34, — de la coiffure, om,o18). Ep., om,o4. Larg., om,o55
(de la figure, om,o13). — Pl. I.
Terre rougeâtre. Couverte blanche. Traces de bleu sur la tète de l'oiseau, l'intérieur
du bec rouge.
Base creuse et ronde.
Le cygne lève la tête vers la gauche, le bec ouvert; les jambes de l'en-
fant sont allongées en avant, les mains appuyées sur les cuisses, une chla-
myde enroulée autour de l avant-bras gauche, le corps jeune, la tête enfan-
tine entourée de cheveux bouclés et coiffée d'un haut bonnet conique.
Le Musée du Louvre renferme un exemplaire de ce type1, qui vient de
Tanagra, ainsi que de nombreuses répliques pareilles2. L'enfant est souvent
un Eros\ mais le motif ne paraît pas avoir de signification religieuse, bien
1. Bull, des Musées, 1892. p. 145-6, 13, Pott1er.
2. W1nter, Typencatalo9, II, p. 313, 1 ; Martha, Fi9urines de la Soc. Archéol., 3-5-8, p. 73.
3. W1nter, /. /., II, p. 313, 2, 4, 6, 7, 8. W7alters, Terracollas Brit. Mus., C 73'1-j, p. 271 (Cyrénaîque),
D 265, p. 35o (Sicile), E 101, p. (Baalbeck).
De R1dder. 2
ÎO LES TERRES CUITES
qu'il se rattache à l'Aphrodite sur l'oie ou le cygne, représentation chère
aux coroplastes 1 et aux céramistes2.
8(098). — Enfant relevant sa tunique. — Haut., om,147 (de la base,
om,o2,— de la tête, om,o3). Diam. de la base, om,o42. Ép., om,o3. Larg., om,o45
(de la figure, om,o16).
Terre orangée. Filets noirs (tournés au rouge) sur la base, qui est ancienne, mais qui
n'appartient pas au corps.
Base haute et ronde et trou d'évent rectangulaire.
Les jambes et les pieds sont réunis, un himation (?) passé autour du
cou et rejeté sur l'épaule gauche, les bras couverts par la draperie, les mains
apparentes et relevant l'étoffe en haut du ventre, les cuisses rugueuses et
les parties apparentes comme dans les représentations de Priape. La tête
est de trois quarts à gauche, la face enfantine et souriante, le front ceint
d'une guirlande épaisse et tressée.
Sauf la base et l'inclinaison un peu différente de la tête, la statuette
rappelle un type connu à Tanagra, Wlnter, Typencatalog, II, p. 288, 1 (un
exemplaire d'Erétrie (?) au Musée du Louvre).
Aphrod1te (9-12).
9(654). — Aphrodite (?) sur le cygne. — Haut., om,o7 (de la tête,
om,o12). Long., om,o65. Larg., om,o!\2.—PLI.
Terre rosée. Couverte blanche. Traces incertaines de peinture rouge. Les détails mal
distincts.
Le cygne, dont la tête est démesurée, est porté par trois pieds coni-
ques, la déesse assise sur le côté droit et vêtue du diploïdion, la main droite
posée sur les genoux et la gauche sur le cou de l'oiseau. Le visage d'Aphro-
dite est de forme ronde et la tête est coiffée d'un voile qui tombe sur les
épaules.
Rapprocher une statuette de provenance grecque au Musée de Dresde,
W1nter, Typencatalog, I, p. 162, 5 (Arch. Anzeiger, IX, 1894, 20, p. 31, fig.,
Herrmann). Pour le motif, comparer Stephanl, C. Rendus de S'-Péters-
1. Voir plus bas le 11" 9.
2. Salzmann, AVer, de Camiros, pl. 60 ; C. Sm1tr, Calal. Vases finl. Mus., III, D 2, p. 389.
FIGURINES DE TANAGRA ET DE LA GRÈCE PROPRE
bourg, 1865, p. 65 et suiv.; Jahrbuch, I, 1886, p. 231, Kalkmann ; Journ.
Hell. Stud., XII, 1892, p. 316, pl. 13; Monuments Piot, IV, 1897, p. 79,
pl. 2, De R1dder; Pauly-W1ssowa, s. v. Aphrodite, I, P.2766 (Camarina),
Di'lMMLER.
10 (669). — Aphrodite et hermès. — Haut., om,33 (de la base, om,o23,
— de la tête, om,o7, — de la coiffure, om,o27). Long. de la base, om,\o. Larg.
—, om,o67.
Terre jaune clair. Couverte blanche. Couleur rose dans les cheveux et bleue dans la
draperie, les lèvres rouges. Non antique.
Base en forme de trapèze. Trou d'évent rectangulaire.
Le poids du corps porte sur la jambe gauche, le genou droit très légè-
rement fléchi et le pied un peu en dehors, le buste semblant nu (?) et les plis
duchiton n'apparaissant que vers les pieds, l'himation qui sert de voile passé
sous l'aisselle gauche, la main gauche, qui est levée à droite à hauteur de
l'épaule, écartant le pan qui tombe de la tête et qui revient sur l'avant-bras
gauche, la main droite posée à gauche sur l'hermès. La tête est légèrement
inclinée et penchée sur l'épaule gauche, les cheveux relevés en bourrelet
sur le front et surmontés d'un calathos orné de palmettes. A gauche, hermès,
le fût quadrangulaire et muni d'un tenon latéral, la tête virile et barbue.
La main baissée est posée sur l'hermès comme dans un groupe d'Asie
Mineure, Cartault, Coll. Lécuyer, pl. II, 3 (Wlnter, T1jpencatalog, II, p.
85, 8), mais le type de la figurine principale est bien plus ancien et la pose
de la statuette, sa poitrine large et le calathos qui la coiffe rappellent des
terres cuites béotiennes ou tanagréennes, comme Wlnter, ibid., I, p. 67-9.
Le costume, quoiqu'il soit ici mal compris, est pour l'essentiel le même
dans des exemplaires attiques où la main droite relève l'himation, ibid.,
I, p. 83, 2.
11 (711) —Aphrodite (?) diadémée et drapée, tenant une pomme.
— Haut., om,315(de la tête, om,o53). — Pl. II.
Terre jaunâtre et d'apparence ligneuse. Couverte blanche. Parait antique.

Le bout des doigts de la main droite et du pied droit cassés. Trou d'évent circulaire.
Le poids du corps porte sur la jambe gauche, le genou droit plié, le
pied posé de côté, mais non en arrière du gauche, le chiton à manches
courtes agrafé par des fibules rondes sur les épaules, l'himation passé sous
LES TERRES CUITES
l'aisselle droite et rejeté sur le haut du bras gauche, le bord supérieur de
l'étoffe roulé en bourrelet, le bras droit baissé à gauche, la main ramenée
en avant et s'ouvrant comme pour prendre ou tenir quelque objet, l'avant-
bras gauche légèrement relevé, la main tenant une pomme posée à plat. La
tête est quelque peu penchée vers l'épaule droite, les cheveux séparés par
une raie et ceints d'un diadème incisé, des pendeloques suspendues aux
oreilles, deux lourdes tresses tombant sur la nuque.
La pose et le costume rappellent d'une manière frappante une grande
statuette d'Egine conservée au Musée d'Athènes, mais qui paraît de meilleur
style, Winter, Typencatalog, II, p. O2, 8; Martha, Figurines de la Soc.
Archéol., 632, p. 129.
12 (738). — Aphrodite (?), tenant une pomme et accoudée sur un
pilier. — Haut., om,313 (de la base, om,o32, — de la tête, om,o35, — de la
statuette, om,o75). Long. de la base, om,128. Larg. —, om,o82.
Terre orangée, un peu rougeâtre. Couverte blanche. Les draperies roses et bleues,
le pilier bleu, les lèvres rouges, les yeux bleus, la pomme et la statuette dorées, les che-
veux brun rouge, la guirlande bleue, le ruban doré. Les couleurs ne sont pas anciennes et
le groupe est suspect.
Base rectangulaire, la tranche oblique et surmontée d'un bourrelet. Au revers, trou
d'évent triangulaire.
le pied de côté et en arrière, le buste tourné de trois quarts à droite, le
chiton découvrant le haut de l'épaule gauche qui est relevée, l'himation
posé sur l'épaule droite et revenant vers l'avant-bras gauche, l'avant-bras
droit ramené contre le corps, en bas des seins, et tenant le bord du man-
teau, le coude gauche appuyé sur un pilier mouluré haut et bas, la main
tendue en avant et tenant une pomme. La tête est de trois quarts à droite et
légèrement inclinée, les lèvres grasses et infléchies, les cheveux relevés en
chignon et ceints d'une guirlande en forme de bourrelet autour de laquelle
s'enroule un ruban. En haut du pilier se dresse une statuette d'Aphrodite,

de face, le sein droit paraissant découvert, l'himation posé sur l'épaule
gauche et revenant envelopper le bas du corps, le bras droit pendant,
l'avant-bras gauche ramené sur la poitrine, la main relevant le bord du
manteau, les cheveux tombant en boucles sur les épaules et coiffés d'un
calathos à bord dentelé.

13
La pose rappelle d'une manière frappante une terre cuite suspecte attri-
buée à Tanagra et dont la coiffure seule est différente, Cartault, Deuxième
collection Lécuyer, pl. 72, 1; W1nter, Typencatalogj II, p. 83, 8. Pour le
xoanon dressé sur le pilier, il suffira de citer une figurine de Mégare, W1nter,
/. II, pl. 83, 1, le groupe d'Athènes publié par Stackelberg, Gneber der
llellenen, pl. LXIX, p. 46', et l'Artémis de Kition, Arch. Zeit., 188o, pl.
XVII, p. 18/5.
Eros (13-21).
13 (717)- — Eros volant et drapé. — Haut., om,1o (de la tête,
om,o18).
Terre jaune, légèrement rosée. Couverte blanche. Le chiton rose, les sandales bleues
et dorées, les lèvres rouges, les cheveux rouge brun, les ailes bleues et dorées. Restauré.
Au revers, trou de suspension.
La jambe droite est légèrement portée en avant, les deux genoux inflé-
chis, un manteau court rejeté sur l'épaule gauche et couvrant les deux bras,
la main droite tendant intérieurement l'étoffe et l'avant-bras gauche relevé
sous la draperie. La tête est de trois quarts à droite et légèrement baissée,
les cheveux bouclés et frisés.
Rapprocher des motifs de Tanagra comme W1nter, Typencatalog, II,
p. 32o-1.
14 (716). — Semblable. — Haut., om,oo (de la tête, om,o2).
Terre jaunâtre. Couverte blanche. Les sandales, le bout des ailes, le croissant et le
globe, ainsi que le bord des draperies dorés, les étoffes et les ailes peintes en rose et en
bleu. Les couleurs sont réappliquées et la tête n'est pas antique.
Les deux genoux sont légèrement infléchis, la jambe droite portée en
avant, un court himation posé, puis rejeté sur l'épaule gauche et envelop-
pant les deux bras, la main droite ramenée sous l'étoffe devant la poitrine,
le bras gauche baissé près de la hanche, mais ne la touchant pas. La tête

est légèrement inclinée et quelque peu tournée vers la droite, les cheveux
1. Voir notre tome V, p. 18.i-5, n°» 187-9.

ï4
LES TERRES CUITES
bouclés et frisés, le front surmonté du globe solaire inscrit dans le crois-
sant.
Même type à Tanagra, Wlnter, Typencatalog, II, p. 32o, 5; Bail. Corr.
Hell., V, 1881, p. 36o, 3o, Mylonas.
15 (728). — Eros volant et tenant une corne d'abondance. — Haut.,
om,o7 (de la tête, om,o17).
Terre d'un jaune bistré. Couverte blanche. La draperie rosée, les ailes bleues et do-
rées, la corne d'abondance et les souliers (?) dorés. Très restauré.
Les deux genoux sont pliés, la jambe gauche portée très en avant, l'hi-
mation enveloppant la tête comme un voile et rejeté sur l'épaule gauche, le
côté droit et le bas du corps laissés à découvert, l'avant-bras droit baissé et
tendu, le bras gauche couvert par l'étoffe et serrant contre la poitrine la
corne d'abondance. La tête est tournée vers la gauche et légèrement baissée,
les cheveux séparés par une raie médiane.
Rapprocher, pour le motif, des figurines de Tanagra comme W1nter,
Typencatalog, II, p. 32o, 5 et 321, 9. Pour la corne d'abondance por-
tée par Eros, voir Pott1er-Re1nach, Nécropole de Myrina, p. 341-2,
pl. XVII, 9.
16 (726)- — Eros volant et tenant un oiseau. — Haut., om,o65 (de la
tête, om,o14).
Terre d'un jaune clair. Couverte blanche. Le chiton peint en rose, les ailes en bleu,
les souliers, le bord des ailes et la guirlande dorés. N'est pas antique.
Les deux genoux sont légèrement infléchis, la jambe gauche portée
très en avant, les pieds chaussés, la chlamyde rejetée sur l'épaule gauche
de manière à envelopper entièrement les deux bras, la main droite appuyée
sur la hanche, l'avant-bras gauche ramené contre le corps et serrant un
oiseau, peut-être un coq (?), contre la poitrine. La tête est tournée vers la
gauche et penchée sur l'épaule gauche, les cheveux ceints d'une guirlande,
avec deux baies en haut du front.
Même motif, W1nter, Typencatalog, p. 320, 3, 12 et passim ; pour l'oi-

FIGURINES DE TANAGRA ET DE LA GRÈCE PROPRE l5
seau, qui est le plus souvent un canard, voir Walters, Terracottas Brit.
Mus., C 17, p. 187, C 21-2, p. 188, C 64, p. 190.
17 (727). — Eros volant et tenant une grappe. — Haut., om,o7 (de la
tête, om,o16).
Terre jaunâtre. Couverte blanche. Le chiton rose, les ailes bleues, la guirlande rose
et dorée, le bord des ailes et les souliers dorés. N'est pas antique.
Les deux genoux sont légèrement pliés, les pieds chaussés, la jambe
droite relevée et rejetée très en arrière, une chlamyde passée sur l'épaule
droite et laissant à découvert le haut de l'épaule gauche, mais couvrant les
deux bras, la main droite appuyée sur la hanche, le bras gauche serrant une
grappe contre le corps. La tête est tournée vers la gauche et penchée sur
l'épaule gauche, les cheveux ceints d'une guirlande autour de laquelle s'en-
roule un bandeau.
Comparer une statuette du Louvre, Heuzey, Figurines, pl. 35 bis, 3
(anc. collection Barre); W1nter, /. /., II, p. 32o, 11. Plusieurs terres cuites
attiques représentent un enfant tenant une grappe, Martha, Figurines de la
Soc. A rchéol., 12 9-13 3. p. 28-9.
18 (726). — Eros volant, tenant une pomme. — Haut., om,o6 (de la
tête, om,o12).
Terre jaune, un peu bistrée. Couverte blanche. Le chiton rose, les ailes bleues, les
lèvres rouges, les sandales, la pomme, le bord des ailes et la guirlande dorés. La terre est
suspecte et les couleurs ne sont pas consistantes.
Les deux genoux sont infléchis, la jambe droite en avant et les pieds
chaussés, le chiton court laissant l'épaule droite à découvert et noué au-
dessous de l'aisselle, le bras gauche entièrement enveloppé par l'étoffe et
ramené contre la poitrine, l'avant-bras droit levé à gauche, la main tenant
une pomme ou une balle. La tête est penchée sur l'épaule droite, la face
poupine, les cheveux ceints d'un bandeau formant bourrelet.

Un Eros tanagréen du Louvre a une attitude très semblable, Wlnter,
Typencatalog, II, p. 32o, 9.
19 (7">5) [23]. — Eros drapé, tenant un masque. — Anc. collection

16
LES TERRES CUITES
Lécuyer. Tanagra (?). — Haut., om,143 (de la tête, om,o25, — de la base,
om,oo6). Long. de la base, om,o4. Larg. —, om,o27.
Terre rosée. Couverte blanche. Les chairs rosées, la draperie bleue, les lèvres rouges,
les baies de la guirlande roses, les feuilles bleues, les ailes bleues et roses, le bord jaune.
Les couleurs sont fraîchement appliquées et la statuette n'est pas antique.
Base rectangulaire. Au revers, trou d'évent ovale et petit trou de suspension (!).
Le poids du corps porte sur la jambe gauche, le genou droit plié, le
pied de côté et sur la pointe, le talon s'appuyant sur la cheville du pied
gauche, le manteau court couvrant les deux épaules et retenu intérieurement
en bas du cou par la main droite que masque la draperie, la main gauche
baissée à droite et tenant un masque de Silène chauve et barbu, de mau-
vais style. La tête est de trois quarts à gauche, le front ceint d'une guir-
lande de lierre et d'une couronne épaisse comme un bourrelet.
Wlnter, Typencatalog, II, p. 32o, regarde avec raison la statuette
comme suspecte. Le masque est souvent tenu par des enfants ou des Eros,
Martha. Figurines de la Soc. Archéol., 067-8, p. 71-y (Tanagra); Pott1er-
Re1nach, Nécropole de Myrina, p. 3'i1-3, pl. XVIII, 1. On peut, comme
pour la grappe, y voir l'influence du culte de Bacchus.
B1rl. Terres cuites antiques de la collection Lécuyer. II, 1880, pl. S3, Cartault.
FroEUNEn, Collection Lécuyer, 1883, 23.
20 (7Ô6) [22]. — Eros drapé, tenant une corbeille de fruits. — Ane.
collection Lécuyer. Tanagra (?). — Haut., om,145 (de la tête, om,o25, — de
la base, om,oo6). Long. de la base, om,o35. Larg. —, om,o3.
Terre rosée. Couverte blanche. Les chairs rosées, la draperie d'un autre rose, le
vase bleu, les fruits rouges, les lèvres rouges, les yeux bleus, les ailes roses et bleues, la
tranche jaune. Même type que la statuette précédente.
Base rectangulaire. Les ailes cassées, mais conservées. Au dos, trou d'évent ovale et
petit trou de suspension.
Le poids du corps porte sur la jambe gauche, le genou droit infléchi,

le pied en dehors et sur la pointe, le talon appuyé sur la cheville du pied
gauche, un manteau court jeté sur les deux épaules et retenu intérieurement
par la main droite, la main gauche baissée à droite et tenant contre la poi-
trine un plat ou une corbeille évasée qui contient sept pommes (?). La tête
est légèrement tournée vers la gauche, les cheveux ceints d'une guir-
lande.
FIGURINES DE TANAGRA ET DE LA GRECE PROPRE fj
Si les jeunes Eros tiennent souvent un vase ou une amphore, je n'en
connais pas qui porte une corbeille de cette forme.
B1rl. Terres cuites antiques de la collection Lécuyer, II, 1885, pl. S3, Cartault.
Froehner. Collection Lccuyer, 1883, 22.
21 (729) [344. 24]. — Eros, tenant une corne d'abondance. — Ane.
collection Lécuyer. Tanagra (?). —- Haut., om,\fo (de la tête, om,o26, —de la
base, om,oo6). Long. de la base, om,o45. Larg. —, om,o3.
Terre jaunâtre, claire et friable. Couverte blanche. La draperie rose, les ailes roses
et bleues, les baies el les feuilles de la guirlande roses et vertes, les cheveux brun rouge, la
corne d'abondance rose et bleue, les bords des ailes et le jonc de la guirlande dorés.
Comme les exemplaires 19-20.
Base plate et rectangulaire. Au revers, trou d'évent ovale et petit trou de sus-
pension.
Le poids du corps porte sur la jambe gauche, le pied droit en avant et
de trois quarts à gauche, les pieds paraissant chaussés, le manteau court
jeté sur les deux épaules et retenu intérieurement par la main droite, l'avant-
bras gauche tendu et la main tenant la corne d'abondance. La tête est légè-
rement inclinée, la face poupine, les cheveux bouclés et couronnés d'une
guirlande de lierre formant bourrelet.
B1rl. Terres cuites antiques de la collection Lécuyer, II, 1885, pl. S3, Cartault.
Froehner, Collection Lécuyer. 1883, 24. ,
Dèmèter (?) (22).
22 (657). — Dèmèter (?) ou joueuse de tambourin. — Haut., om,23
(de la base, om,o25, — de la tête, om,o5, — de la coiffure, o"\o25). Long.,
om,o6r>. Larg., om,or>. — Pl. II
Terre jaune. Couverte blanche. Traces de peinture rouge.
Base ovale, dont la tranche est un peu concave. Au revers, grand trou d'évent rec-
tangulaire.
Le poids du corps porte sur la jambe gauche, le genou droit fléchi, le

pied en avant et légèrement de côté, le chiton à manches courtes serré par
une ceinture au-dessous des seins, l'himation posé sur l'épaule gauche et
revenant sur le bras après avoir enveloppé le bas du corps, le bras droit
baissé, la main retournée vers la hanche et relevant simplement l'étoffe,
De ItlDDer. 3
LES TERRES CUITES
l'avant-bras gauche tenant à droite le tympanon appuyé sur l'épaule. La
tête est légèrement penchée en avant et inclinée sur l'épaule droite, les che-
veux séparés sur le front et relevés en houppe sur le sinciput, une tresse
tombant sur chaque épaule.
La pose est la même dans une statuette de Tanagra au Musée d'Athènes,
W1nter, Typencatalog, II, p. 139, 1o, mais le costume de notre terre
cuite indique, semble-t-il, une date un peu plus récente. Le haut toupet
est peut-être la coiffure en flamme ou Aaa-àoiov qu'un voyageur du 111c siè-
cle, Heracleides (Mûller, Fragm. Hist. Greec, II, p. 269, 17), remar-
quait chez les femmes de Tanagra, Pott1er, Statuettes, p. 91. Le tympanon
désigne d'ordinaire Dèmôter ou Cybôle, mais il n'est pas l'attribut exclusif
de ces divinités et il peut être porté par des prêtres ou par de simples
dévots de la déesse; je renvoie, sur ce point, à notre tome V, p. 170 et
passim.
Tychè (23).
23 (704). — Tychè, tenant la corne d'abondance. — Haut., om,265
(de la tête, om,o36).
Terre orangée, assez foncée. Couverte blanche. Traces de bleu en bas du cbiton.
Antique?
Trou d'event ovale.
pied nu en arrière et de côté, le chiton à manches courtes serré à la taille
par une ceinture et attaché sur l'épaule droite par une fibule ronde, l'hima-
tion posé sur l'épaule gauche, passant derrière le corps, revenant au-dessous
de la taille et rejeté sur l'avant-bras gauche, les deux bras baissés et pliés
aux coudes, l'avant-bras droit tendu en avant, la main ouverte et à plat, la
main gauche tenant à droite une corne d'abondance dédoublée et posée
obliquement, des grenades (?) et des roses (?) sortant des pavillons. La tête
est légèrement inclinée sur l'épaule droite, les cheveux séparés par une raie
et noués sur le sinciput au-dessus du diadème, deux tresses pendant d'un

chignon bas, qui tombe sur la nuque.
W1nter, Typencatalog, II, p. 172, 1, reproduit une figurine semblable
qui avait passé en 1870 sur le marché d'Athènes. Elle était plus petite que
la nôtre, mais également suspecte. Le motif est des plus fréquents dans les
statuettes de bronze hellénistiques; voir notre tome III, p. 221 et sui-
vantes.
Femmes au repos et debout (24-44).
Les sept figurines 24-30 portent à la fois le chiton et l'himation, dont
leur tête s'enveloppe comme d'un voile. La position est inverse dans les
exemplaires 24 et 25, où l'une des mains, tantôt la gauche et tantôt la
droite, s'appuie sur la hanche, un peu en arrière, tandis que l'autre bras
reste inactif et baissé. Dans les statuettes 26-28, le bras gauche est à
demi levé, mais il reste caché par l'étoffe et se porte devant le corps, qui
est d'aplomb^l'une des jambes demeurant légèrement fléchie. La femme au
miroir 29 croise le bras droit devant les seins et lève la main gauche, tandis
que la figurine 30, dans laquelle l'une des mains apparaît à peine dans
l'échancrure de l'himation, ramène également les bras devant la poitrine.
Les quatorze figurines 31 à 44 ont la tête nue, mais sont vêtues d'un
chiton, ainsi que d'un manteau, qui est parfois très court et réduit aux
dimensions d'un châle.
L'himation enveloppe tout le buste dans la statuette 31, dont la main
droite relève l'étoffe intérieurement, tandis que la main gauche s'appuie sur
la hanche. 11 glisse sur l'épaule droite dans l'exemplaire 32, où la main
droite s'appuie au contraire sur la hanche, tandis que le bras gauche, qui
est baissé, tient l'éventail.
Dans la série 33 à 38, le bras droit est ramené vers la poitrine et retient
la draperie, tandis que la main gauche est abaissée et porte parfois un attribut
(33, 37). Le manteau couvre entièrement le buste (33, 34, 35) ou s'échancre
devant les seins (36), au lieu que les deux pans en sont croisés devant le
corps dans les exemplaires 37 et 38.
La femme 39 baisse également les deux bras, le droit passé devant
le gauche et retenant l'étoffe, qui ne couvre plus qu'une partie du corps
dans les statuettes 40 et 41, où le buste est partiellement découvert. Enfin
les figurines 42, 43, 44 ont l'une des mains appuyée à la taille et l'autre
bras pendant, les épaules simplement voilées d'une écharpe qui s'enroule
autour des bras, la ceinture du chiton haut placée et tendant à relever la
taille.
24 (72T) [336]. — Femme voilée et drapée. — Tanagra. Ane. collee-

2o
LES TERRES CUITES
tion Gréau. — Haut., om,32 (de la tête, om,o45, — de la base, om,oo8). Long.
de la base, om, 11. Larg. -—, om,o9.
Terre orangée, assez foncée. Couverte blanche. Larges bandes d'un bleu grisâtre sur
le chiton, l'himation doré et bordé d'une bande bleue. La dorure parait récente, la tête
n'est pas antique et l'intérieur du corps a été refait.
Base plate et rectangulaire. Trou d'évent rond.
le pied en arrière et de côté, le chiton long et plissé, l'hinration jeté comme
un voile autour de la tête et repassant sur l'épaule gauche, les deux bras
couverts par l'étoffe, la main droite appuyée à la taille, un peu en arrière,
le bras gauche baissé vers la hanche et revenant par devant. La tête est
légèrement tournée vers la droite et quelque peu inclinée sur l'épaule droite,
les traits réguliers, une pièce d'étoffe rectangulaire, qui part du front et se
dirige vers l'occiput, passant par-dessus le voile formé par l'himation 1.
Une statuette analogue de la collection Sabouroff (Furtwvengler, pl.
XCIX), tient de la main gauche l'éventail.
B1rl. Froehner, Catal. Gréau, 1891, 33f>. p. 79, pl. XXVIII (pl. en couleurs). W1n-
ter, Typencatalog, II, p. 25, 1, b.
25 (748) [II. 186j. — Semblable, tenant un éventail. — Tanagra.
Ane. collection Barre. — Haut., om,218 (de la tête, om,o33, — de la base,
om,oor>). Long. de la base, om,o8. Larg. —, om,o63.
Terre orangée, tirant par endroits sur le gris. Traces de rose sur l'himation, les
chairs d'un autre rose, une palmette rouge peinte sur l'éventail, les yeux cl les sourcils
bruns, les cheveux rouge brun. Très restauré; le derrière de la tète, l'éventail et certains
fragments du corps sont anciens.
Base plate et rectangulaire. Trou d'évent rectangulaire.
Le poids du corps porte sur la jambe gauche, le pied un peu en dehors,
le genou droit infléchi, le pied de côté, mais non en arrière du gauche, le
chiton plissé vers le bas et froncé sur le cou, l'himation posé sur l'épaule
gauche, jeté comme un voile autour de la tête et revenant sous l'aisselle
gauche, les deux bras couverts par l'étoffe, la main droite, qui est baissée,
tenant l'éventail la pointe en bas, la main gauche appuyée à la taille et un
1. Comparer une statuette ayant appartenu à Gambctta, Rayet, Monuments de l'art antique. Il, pl. 77 (la téte
non voilée). Je ne erois pas qu'on puisse rapprocher le kékryphale que porte l'Aphrodite récemment découverte à Délos,
Bull. Corr. Hell., XXX, 1906, pl. XVI, p. 623-4, Bulard. Les exemples de cette coiffure sont assez rares et cette ma-
nière de surajouter ainsi le foulard au voile décèle, scmble-t-il, une main moderne.
FIGURINES DE TANAGRA ET DE LA GRECE PROPRE
2I
peu en arrière. La tête est de trois quarts à gauche, les oreilles chargées
dependants, le visage allongé, la bouche petite et entr'ouverte, les cheveux
divisés par une raie et coiffés en bandeaux, un foulard ou kékryphale appa-
raissant par dessous l'himation.
Assez bon style.
B1rl. Froehner, Calai. Barre, 1878. '|o6, p. 58. pl. IX (à gauche). Wlnter, Typen-
culalog, II, p. 12,5.
26 (696). — Femme voilée et drapée. — Tanagra. Ane. collection
Bellon. — Haut., om,245 (de la tête, om,o3, — de la base, om,oo7). Long. de
la base, om,o87. Larg. —, om,o53.
Terre jaunâtre. Couverte blanche. Traces de bleu sur l'himation. La f1gurine rapié-
cée et restaurée, la tête moderne.
Base plate et rectangulaire. Au dos, trou d'évent de même forme.
pied de côté, mais non en arrière, le chiton long et plissé, l'himation enve-
loppant la tête comme un voile et rejeté sur l'épaule gauche, les deux bras
entièrement couverts par l'étoffe, le droit baissé, la main posée sur la han-
che, le bras gauche plié au coude, l'avant-bras horizontal et la main rele-
vant intérieurement la draperie. La tête est de trois quarts à gauche et
légèrement inclinée, le visage seul apparent et mal conservé, les yeux
grands ouverts.
Le Musée du Louvre possède une figurine de Tanagra dont la pose est
la même, Heuzey, Figurines, pl. 26, 3; d'après W1nter, T1jpencatalog, II,
p. 53, 1, une réplique, dont les dimensions sont celles de la statuette de
Clercq, aurait passé par le marché d'Athènes.
B1rl. Gaz. Archêol., IX, 1884» pl. 43, 1, p. 325-331, Barelon. Cartault, Terres
cuites grecques, pl. VIII, 1. W1nter, /. L, II, p. 53, 1, c.
27 (699)- — Semblable. — Haut., om,24 (de la tête, om,o4, — de la base,
om,o2). Long. de la base, om,o65. Larg. —, om,o5.

Terre jaunâtre, assez claire. Couverte blanche. Bande bleue sur le chiton, l'hima-
tion, les lèvres et les cheveux peints en rouge. Ne semble pas antique.
Base rectangulaire avec un bourrelet en bas de la tranche. Trou d'évent ovale.
le pied en arrière et de côté, le chiton long et comme cannelé, l'himation

22
LES TERRES CUITES
entourant la tête comme un voile et rejeté sur l'épaule gauche, les deux
bras couverts par l'étoffe, la main droite posée sur la hanche, l'avant-bras
gauche horizontal et la main relevant intérieurement la draperie. La tête est
légèrement penchée en avant et sensiblement inclinée sur l'épaule droite,
le visage régulier, la bouche entr ouverte, les yeux allongés, les cheveux
séparés par une raie et coiffés d'un diadème.
Le motif est inverse du précédent et rappelle celui d'une statuette de
Tanagra, W1nter, Typencatalog, II, p. 53, \.
28 (749). — Semblable, tenant un éventail. — Tanagra. — Haut.,
om,2o3 (de la tête, om,o3, — de la base, om,oo4). Long. de la base, om,o77.
Larg. —, om,o57.
Terre rougeâtre, assez foncée. Couverte blanche. Traces de rose sur l'himation . La
tête n'est pas antique.
Base plate et rectangulaire. Trou d'évent de même forme.
Le poids du corps porte sur la jambe gauche, le pied chaussé et légè-
rement de côté, le genou droit infléchi, le pied en dehors, en arrière et sur
la pointe, le chiton n'étant visible que vers le bas, l'himation posé sur
l'épaule gauche, jeté comme un voile autour de la tête et rejeté sur l'épaule
gauche, les bras entièrement couverts par l'étoffe, l avant-bras droit ramené
en bas des seins, l avant-bras gauche légèrement en avant du buste et la
main tenant droit l'éventail. La tête est inclinée et tournée de trois quarts à
droite, la face à peine apparente, les traits reprisa la pointe et le visage de
mauvais style.
Comparer des f1gurines de Tanagra comme A\ 1nteh, Typencatalog, IL
p. 33, 5 et 7 (exemplaire avec ou sans voile).
29(67o). — Femme drapée et voilée, se mirant. — Haut., om,35 (de
la base, om,o1, — de la tête, om,o'l9, — de la coiffure, o'ôoej). Long. de la
base, om,148. Larg. —, om,1o.
Terre d'un gris rosé. L'himation rose ct bordé d'une bande bleue, les lèvres roses et
les yeux bleus. La f1gurine, qui est de style assez pauvre, a été restaurée.
Hase rectangulaire. Au dos, trou d'évent ovale.
Le poids du corps porte sur la jambe gauche, les pieds chaussés, le
gauche un peu en dehors, le droit de côté et en arrière, le chiton à manches
courtes échancré sur le cou, l'himation jeté sur l'épaule gauche, entou-
rant la tête comme un voile, passant derrière le corps et revenant sous l'ais-
selle gauche où l'étoffe est arrêtée par un nœud, l'avant-bras droit orné
d'une armille et ramené horizontalement en bas des seins, la main gauche
levée à droite et tenant à plat devant l'épaule un miroir arrondi. La tête est
légèrement penchée vers l'épaule gauche, des rondelles suspendues aux
oreilles et les cheveux partagés par une raie.
La statuette paraît dériver d'un type tanagréen comme Furtwtengler,
Coll. Sabouroff, pl. XCVIII (W1nter, Typencatalog, II, p. 61, 6), mais le
mouvement des bras n'est pas le même et le style est très différent.
30(7oo). — Femme drapée et voilée. — Tanagra. — Haut., om,3o
(de la tête, om,o35, — de la base, om,oo7). Long. de la base, om,n. Larg. —,
o"\oo.5.
Terre orangée. Couverte blanche. La statuette ne paraît pas antique.
Base rectangulaire, mince et effritée sur les bords. Trou d'évent rectangulaire.
pied de côté et en arrière, le chiton tombant droit, l'himation passé comme
un voile autour de la tête, mais échancré sur le buste, l'avant-bras droit
ramené sur la poitrine et les doigts paraissant en dehors de l'ouverture, le
bras gauche entièrement enveloppé par l'étoffe et revenant au-dessous du
bras droit. La tête est de trois quarts à gauche et inclinée sur l'épaule gau-
che, le visage bien apparent, les traits réguliers, le nez long et droit, les
boucles d'oreilles arrondies, les cheveux partagés par une raie et ondulés
sur les tempes.
La main droite tient un éventail dans une statuette du Louvre, Heu-
ZEY, Figurines, pl. 3o, 1 (Pott1er, Statuettes de terre cuite, p. 85, fig. 3o).
Le motif est des plus fréquents à Tanagra ; voir Martha. Figurines de la Sec.
Archéol., 287-8, p. 57 et W1nter, Typencatalog, p. 33, 6.
31 (684). —Femme drapée. — Haut., om,27 (dela tête, om,o35). Larg.
de la tête, om,o28 (du visage, om,o22).
Terre rouge, foncée. Couverte blanche. Figurine suspecte. Peut-être une imitation
locale et médiocre d'un type tanagréen.
Le pied gauche cassé. Trou d'évent rectangulaire.
Le poids du corps porte sur la jambe gauche, le genou droit fléchi,
le pied nu, très en dehors et en arrière, le chiton tombant en plis fins,

LES TERRES CUITES
l'himation jeté autour du cou et enveloppant entièrement les bras, la main
gauche appuyée sur la hanche, l'avant-bras droit horizontal et ramené sur
la poitrine, la main relevant à l'intérieur un pan de la draperie. La tête est
de face, les boucles d'oreilles de forme ronde, les cheveux coiffés par côtes,
le chignon projeté très en arrière et arrondi comme un polos, qui serait
horizontal au lieu d'être vertical.
L'Antiquarium de Berlin possède une statuette analogue qui provient,
croit-on, de Tanagra et le type est fréquent en Cyrénaïque, Heuzey, Figu-
rines, pl. 45, 3, et W1NT1iR, Typencatalog, II, p. 15, 7.
32 (720). — Femme drapée, tenant un éventail. — Tanagra. — Haut.,
om,252 (de la tête, om,o28, — du chapeau, om,o24, — de la base, om,oo6).
Long. de la base, om,o88. Larg. —, om,o5.
Terre orangée, assez fine. Couverte blanche. Traces de peinture rouge dans les che-
veux et de rose sur les draperies. La tête et la base sont refaites. Le pélase est rajouté et
paraît entièrement moderne.
Base sensiblement rectangulaire. Trou d'évent de même.
Le poids du corps porte sur la jambe droite, le genou gauche fléchi, le
pied chaussé, en arrière et très en dehors, le chiton sans manches et tom-
bant en plis réguliers, l'himation, qui revient sur l'épaule gauche, couvrant
entièrement les bras, sauf le haut du bras droit, la main droite appuyée sur
la hanche, la main gauche baissée à droite et tenant l'éventail en forme de
feuille. La tête est tournée légèrement vers la gauche, le visage assez fin,
le menton pointu, la bouche petite aux lèvres infléchies, le nez droit, les
veux allongés, les cheveux ondulés, le crâne très relevé, le hautpétase sur-
monté d'une pointe conique.
Une variante (sans pétase et avec un foulard autour des cheveux) a fait
partie de la collection Joly de Bammeville, Frœhner, Catal. —, 1893, 88,
p. 21, pl. XIII. Une statuette de Tanagra, à l'Antiquarium de Berlin, est
drapée à peu près de même, mais le mouvement des bras est inverse, Wln-
ter, Typencatalog, II, p. 12, 6.

33 (681) [II . 188]. — Femme tenant un éventail. — Thespies. Ane.
collection Barre. — Haut., om,9o(de la tête, om,o3). Larg. de la tête, om,oa1
(du visage, om,o17).
Terre d'un jaune un peu verdâtre. Couverte blanche. Traces de bleu sur les étoffes,
FIGURINES DE TANAGRA ET DE LA GRECE PROPRE
les lèvres roses, les cheveux rouge brun. Radicelles factices. La tèle n'est pas celle du
corps.
Trou d'évcnt rectangulaire.
Le poids du corps porte sur la jambe droite, dont le pied est caché par
le chiton, la jambe gauche fléchie au genou, le pied en dehors et légère-
ment de côté, l'himation rejeté sur l'épaule gauche de manière à envelopper
entièrement les bras, la main droite relevée vers les seins, la main gauche
baissée vers la hanche et tenant un éventail en forme de feuille. La tête est
de trois quarts à gauche et presque de prof1l, le cou long et penché en avant,
les lèvres sinueuses, les cheveux séparés par une raie et creusés de sillons
profondément indiqués, le chignon court et bas.
Le motif est fréquent. Comparer Heuzey, Figurines, pl. 29, 3, et Wal-
ters, Terracottas Brit. Mus., C 207, p. 210; Wlnter, Typencatalog, II, p.
36, 8.
B1BL. Fru1i11NE1t, Catal. Barre, 1878. 47-3, p. 67, pl. IX (à droite).
34 (682). — Femme drapée. — Haut., om,16 (de la tête, om,o25). Larg.
de la tête, om,o2 (du visage, om,o15).
Terre d'un jaune blanchâtre. Traces de la couverte blanche. Radicelles suspectes à
l'intérieur.
Trou (l èvent rectangulaire.
Le poids du corps porte sur la jambe gauche, dont le pied est légère-
ment en dehors, le genou droit fléchi, le pied de coté et un peu en arrière, le
chiton long, l'himation jeté autour du cou de manière à couvrir entièrement
les bras, la main droite portée vers rentre-seins, le bras gauche baissé à
droite vers la hanche. La tête est un peu penchée en avant et insensible-
ment tournée vers la gauche, les traits gros, le menton rond, la bouche
droite, les yeux très ouverts, les boucles d'oreilles indiquées par deux pas-
tilles, les cheveux tirés en arrière et relevés en un chignon haut placé.
Le style est médiocre et la statuette paraît une déformation de quelque
modèle tanagréen, comme W 1nter, Typencatalog, II, p. 36, 6; Martha,

Figurines de la Soc. Archêol., 524, p. 1o6 (Corinthe).
35 (686). — Semblable. — Haut., om,155 (de la tête, om,o24).
Terre rosée. Couverte blanche. Traces de couleur bleue et rose. Style médiocre. La
tête a été rajustée.
Trou d'évent ovale.
De R1dder. !\
LES TERRES CUITES
Le corps est juvénile et porte sur la jambe droite, le genou gau-
che infléchi, le pied gauche en dehors, mais plutôt en avant du droit, le
chiton long, l'himation jeté autour du cou et couvrant les bras de gauche à
droite, la main droite relevée sous l'étoffe et appliquée sur les seins, le bras
gauche baissé. La tête est légèrement penchée en avant et quelque peu
tournée vers la droite, le visage presque enfantin, les cheveux coiffés par
côtes et formant un chignon natté à l'occiput.
Rapprocher une terre cuite de Tanagra au Musée d'Athènes, W1nter,
Typencatalog, II, p. 41, 7.
36 (698). — Semblable. — Haut., om,^ (de la tête, om,o3, — de la
base, om,o23). Long. de la base, om,o65. Larg. —, om,o5.
Terre blanchâtre, qui ne ressemble pas à la terre de Syrie. Couverte blanche. Style
lourd et barbare. Peut-être une imitation locale.
Base demi-circulaire et creuse. Pas de trou d'évent, la couche de terre épaisse et la
statuette très lourde. Le revers légèrement convexe et non travaillé.
Le poids du corps porte sur la jambe droite, le pied gauche en arrière
et de côté, le chiton long, l'himation posé d'abord, puis revenant sur l'épaule
gauche et couvrant entièrement les deux bras, la main droite tirant inté-
rieurement l'étoffe du manteau de manière à l'échancrer sur la poitrine, la
main gauche baissée vers la hanche. La tête est de face, le visage juvénile
et de forme arrondie, les cheveux frisés sur le front et retenus un peu plus
haut par un bandeau, les boucles d'oreilles faites de perles allongées sus-
pendues à des rosaces.
Le style est médiocre et la statuette ne rappelle cp1e de loin une statuette
publiée par Dumont-Chaplaln, Céramiques, pl. XVIII, -j (Wlnter, Typen-
catalog, II, p. .H7, 3).
37 (702) [II . 190. -!\, 47]. — Semblable, tenant un éventail. — Tana-
gia. Ane. collection Rayet. — Haut., om,252 (de la tête, om,o35,—dela
base, om,oo6). Long. de la base, om,095. Larg. —, 0m,o71.
Terre claire et très dure, d'un ton chamois. Couverte blanche. Traces de peinture
rose sur les draperies, les cheveux rouge brun. Les couleurs sont réappliquées et la sta-
tuette semble avoir été surmoulée d'après un antique.
Hase plate et rectangulaire. Au revers, trou d'évent de même forme.
Le poids du corps porte sur la jambe gauche, la jambe droite pliée au
l
FIGURINES DE TANAGRA ET DE LA GRECE PROPRE %J
genou, le pied en dehors et un peu en arrière du gauche, le chiton tombant
en plis réguliers, l'himation partant de l'épaule gauche et revenant sur
l'avant-bras gauche, les deux bras drapés, la main gauche baissée à droite
et tenant une lourde mitra gravée, la main droite, qui est relevée vers les
seins, portant un éventail orné de spirales incisées. La tête est de trois
quarts à gauche et légèrement rejetée en arrière, les cheveux divisés pur
une raie, coiffés en côtes ondulées et retenus par un bandeau sur le front.
La statuette ressemble de plus près que le n° 34 au type tanagréen
que nous avons rappelé plus haut (Wlster, Typencatalog, II, p. .'{7, 6).
38(6-g) [10]. — Femme drapée. — Haut., om,19 (de la base, om,oo">,
— de la tête, om,o21). Rase, om,o6 sur om,o45. Larg. de la tête, om,o2 (du vi-
sage, om,o1 \).
Terre rougeûtre, assez foncée, la surface abîmée. Ne parait pas antique.
Base plaie et rectangulaire. La saillie du bras droit éraflée. Pas de trou d'évent.
Le poids du corps porte sur la jambe droite, dont le pied est légèrement
en dehors, le genou gauche infléchi, le pied en arrière et oblique, le chiton
long et plissé, l'himation posé sur les deux épaules et croisé sur le corps
en couvrant les deux bras, la main droite paraissant relevée vers les seins
et la gauche étant baissée vers la hanche. La tête est singulièrement petite
et tournée légèrement vers la droite, les cheveux coiffés par côtes, le chi-
gnon fait d'une natte enroulée.
Le motif est celui d'une statuette tanagréenne au British Museum, Wln-
ter, T;ipencatalog, II, p. 36, 7; il est fréquent à Tanagra et se rattache au
type des figurines précédentes.
39 (676). — Semblable, tenant un éventail. —Tanagra (?). — Haut.,
om,3o (de la base, om,oo5, — de la tête, om,o4). Larg. de la tête, om,o32 (du
visage, om,o22). Base, om,1o3 sur om,o9.
Terre rosée, assez foncée. Couverte blancbe bien conservée, l'himation rose et bleu,
le chiton d'un bleu grisâtre, les lèvres roses, les cheveux rouge brun. Motifs rouges sur
l'éventail, qui est aujourd'hui détaché. Paraît copié sur un bon modèle.
Base plate et rectangulaire. Trou d'évent de même forme.
Le poids du corps porte sur la jambe gauche, la jambe droite pliée au
genou, le pied très en dehors et en arrière, le chiton à profondes cannelures
tombant jusqu'à terre, les deux bras baissés vers les hanches et enveloppés
LES TERRES CUITES
par l'himation qui est posé sur les épaules et croisé comme un châle, la
main droite tenant à gauche, en bas de la taille, l'éventail, qui est posé
obliquement. La tête est penchée en avant et légèrement inclinée vers la
droite, le menton petit et pointu, la bouche relevée aux commissures, les
cheveux séparés par une raie et coiffés en larges bandeaux, le chignon court
et placé très bas.
Je ne connais pas de statuette tanagréenne dont le monument ressemble
à la nôtre. Les bras sont croisés un peu différemment dans une belle figu-
rine du Louvre, IIeuzey, Figurines, pl. 3o, 1 (PottIEr, Statuettes de terre
cuite, fig. 3o, p. 85).
40(708) [82.3]. —Femme coiffée d'une guirlande et drapée. — Haut.,
om,225 (de la tête, om,o35, — de la base, om,oo4). Long. de la base, om,o82.
Larg. —, o",,o-5.
Terre rouge brique, foncée. Couverte blanche. Le chiton peint en rose, le bord plus
gris, l'himation blanc à bordure bleuâtre, les cheveux rouge brun, les feuilles de la guir-
lande bleues. Très restauré et repeint.
La base est plate et rectangulaire, le coin droit et le pied gauche non conservés; des
arêtes de la guirlande, trois seules sont intactes.
Le poids du corps porte sur la jambe droite, le genou gauche fléchi, le
pied devant être en arrière du droit, le chiton long et plissé, l'himation posé
sur l'épaule gauche, passant derrière le dos et revenant vers la hanche
gauche où il est relevé par la main gauche, qui est baissée, la main droite
ramenée sur la poitrine et tenant le pan supérieur de la draperie. La tête est
inclinée en avant et penchée sur l'épaule droite, les cheveux séparés par
une raie et ceints d'une large et épaisse guirlande, d'où rayonnent des feuilles
triangulaires.
Le costume, assez particulier, n'est pas sans exemple à Tanagra. Une
statuette du musée d'Athènes est citée par Wlnter, Typencatalog, II, p.
8, 6.
41 (O75) [3oo]. — Femme tenant une pomme. — Haut., om,28 (de la

base, om,o2, — de la tête, om,o36). Larg. de la tête, om,o21. Diam. de la base,
om,o85.
Terre rosée, assez claire. Couverte blanche. Les draperies peintes en rose, les che-
veux, les sourcils et la bouche en brun rouge. Authenticité douteuse.

Base ronde (d'une argile différente et non appartenante), avec bourrelet haut et bas.
Le chignon rajouté. Trou d'évent circulaire.
Le poids du corps porte sur la jambe droite, les pieds chaussés, le
gauche en dehors, mais un peu en avant du droit, le chiton à manches très
courtes serré à la taille par une ceinture, l'himation posé sur l'épaule gau-
che, passant derrière le dos, revenant en bas du ventre et rejeté sur
l'avant-bras gauche, le bras droit pendant naturellement, la main ramenée
vers la hanche, mais ne la touchant pas et tenant une pomme ou une balle,
le bras gauche baissé de même, mais l'avant-bras gauche tendu en avant,
et enveloppé par le manteau. Le cou est élevé, la tête légèrement inclinée et
penchée vers l'épaule droite, le visage allongé, les lèvres entr'ouvertes,
le nez droit, le front bas, les cheveux ramenés en arrière et coiffés par
côtes.
Le motif est connu à Tanagra; voir Wlnter, Typencatalog, II, p. 60,
.,3, 7.
42 (677). — Femme drapée. — Tanagra. — Haut., om,21 (de la tête,
om,o28). Larg. de la tête, om,o24 (du visage, om,o17).
Terre orangée. Les chairs roses, le chiton orné de bandes bleues, la bouche rouge,
les cheveux brun rouge. La tète est suspecte et le corps paraît provenir d'un surmou-
lage.
Le bout du pied gauche cassé. Trou d'évent rectangulaire.
le pied un peu de côté et en arrière, le chiton serré sous les seins et échan-
cré en bas du cou, l'himation réduit sur les épaules aux dimensions d'un
châle et tombant sur les côtés en couvrant les deux bras, la main gauche
baissée et revenant légèrement en avant, la main droite appuyée à la taille
et un peu en arrière. La tête est de face, quelque peu tournée vers la droite
et rejetée en arrière, la bouche mince, les sourcils droits, le front fuyant,
les cheveux striés d'ondulations profondes et coiffés en chignon sur la
nuque.
Comparer plusieurs f1gurines de Tanagra, dont une au Louvre et une
au Musée Guimet, W1nter, Typencatalog, II, p. 71, [\,
43 (745) [II. 1()1. 77]. — Semblable, tenant un éventail. — Tanagra.

3o
LES TERRES CUITES
Ane. collection Rayet. — Haut., om,\-]2 (de la tête, om,o27, —de la base,
om,oo5). Long. de la base, om,o6. Larg. —, om,o4.
Terre rosée. Couverte blanche. Traces de peinture rose sur l'himation, la couture
de la tunique violette, les lèvres rouges, les yeux bleus, les cheveux brun rouge, des
boucles d'or suspendues aux oreilles. Bon surmoulage d'après l'antique (?).
Base plate et rectangulaire. Au revers, trou d'évent rectangulaire.
le pied de côté et chaussé, mais à peine en arrière du droit, le chiton serré
à la ceinture et échancré en pointe entre les seins, une écharpe posée sur
l'épaule droite et revenant envelopper l'avant-bras gauche, le bras droit plié
au coude et la main appuyée sur la hanche, le pouce écarté, le médius et
l'index allongés, les deux autres doigts repliés, le bras gauche baissé à
droite, la main tenant horizontalement en bas du ventre l'éventail en forme
de feuille. La tête est sensiblement droite et très légèrement penchée sur
l'épaule droite, le visage f1n et jeune, les cheveux séparés par une raie et
s'échappant à l'occiput hors de l'opisthosphendonè ou du kékryphale qui
les enserre et qu'une broche ronde paraît fixer par devant.
Le Musée d'Athènes renferme de ce type un bon exemplaire dont les di-
mensions sont identiques, Dumont-Chaplaln, Céramiques dela Grece propre,
pl. XVII, ->..
B1rl. Rayet, Monuments de l'art antique, II, pl. 76 (livr. I, pl. XI). W1nter, Typen-
calalog, II. p. 71, 3.
44 (('178). — Semblable, tenant un tympanon. — Tanagra. — Haut.,
om,185 (dela base, om,o1i, — de la tête, om,o3). Base, om,o63 sur om, 049.
Terre rouge assez foncée. Couverte blanche. Le miroir doré, les étoffes peintes en
bleu et en rose, les lèvres roses, les cheveux, les sourcils et les yeux rouge violacé. La figu-
rine reproduit un bon modèle.
Base ovale, avec bourrelet haut et bas. Trou d'évent rectangulaire.
Le poids du corps porte sur la jambe gauche, le genou droit infléchi,

le pied un peu de côté et chaussé, le chiton serré à la ceinture et ouvert sur
le cou, une écharpe enveloppant le bras gauche et revenant sur l'avant-bras
droit, la main gauche appuyée à la hanche, le bras droit pendant et la
main tenant par une anse un grand tympanon. La tête, légèrement incli-
née, est quelque peu tournée vers la droite, les cheveux coiffés par côtes
et réunis en chignon à la nuque.

32
LES TERRES CUITES
3i*4-6): la statue de l'Acropole serait due au second Calamis, dont de bons
archéologues' persistent à nier l'existence et qui aurait travaillé au 1ve
siècle.
46 (O97). — Danseuse drapée. — Haut., om,265 (de la tête, om,o4, —
de la base, om,oo4). Long. de la base, om,13. Larg. —, om,o85.
Terre rosée, assez claire. Couverte blanche. Traces de peinture rose sur l'himation.
Le visage salpêtré et mal conservé. La base et la tète modernes.
Base plate et rectangulaire. Trou d'évent ovale.
La jambe gauche est croisée devant la droite, le pied oblique et sur la
pointe, le pied droit presque de face, le chiton très long, l'himation posé
et rejeté sur l'épaule gauche après avoir enveloppé les deux bras, la main
droite portée en bas des seins, la main gauche baissée vers la hanche et un
peu en arrière du corps. La tête est de trois quarts à droite et très légère-
ment inclinée, les cheveux ramenés en arrière et coiffés par tresses qui
s'enroulent en chignon à la nuque.
La figurine diffère de la précédente par sa tête qui est découverte et
par le mouvement du bras droit qui est moins relevé. L'attitude est la même
dans une statuette grecque de la collection Oppermann au Cabinet des Mé-
dailles, Wlnter, Typencatalog, II, p. 147, 3.
47 (6o3). — Danseuse. — Haut., om,27 (de la tête, om,o37, — de la
base, om,o18). Long. de la base, om,o8. Larg. —, om,o56.
Terre rosée. Couverte blanche. Les cheveux brun rouge et le chiton lose. Ne paraît
pas antique.
Base rectangulaire, la tranche oblique. Les doigts de la main droite cassés. Au dos,
trou d'évent ovale, placé très bas et petit trou de suspension (?).
Le corps tourne de gauche à droite, la jambe droite croisée devant la
gauche, le genou droit plié, le pied sur la pointe et presque de face, le pied
gauche en arrière et de profil à droite, le chiton qui moule le corps ayant
glissé sur l'épaule droite et découvrant le sein de ce côté, le buste penché en

avant, le bras gauche, qui est enveloppé par l'étoffe, ramené derrière le dos
et la main appuyée en haut des reins, le bras droit tendu à gauche et légère-
ment élevé, de manière à servir de contre-poids. La tête est penchée sur
1. Furtw.engler, Sitzulujsberichtc Bayer. Academie, 1907, II, p. Ij~; Colllgnon, Scopas, p. 16-8.
33
l'épaule droite et inclinée en avant, les cheveux séparés par une raie et
ondulés sur les tempes, un chignon court s'élevant à l'occiput.
J'ai placé ici cette figurine pour ne pas la séparer des danseuses qui
précèdent, mais tout porte à croire qu'elle provient, non de Grèce, mais
d'Asie Mineure. La pose, qui est gracieuse et vivante, ne se retrouve en
effet que dans deux statuettes fragmentaires de provenance anatolienne,
au Musée de Constantinople, W1nter, Typcncatalog, II, p. 65, 2 Notre ré-
plique, qui n'est pas ancienne, a l'avantage d'être complète et de donner
ainsi quelque idée de l'original. Une variante du même motif est offerte par
certaines terres cuites qui représentent une jeune fille se baissant vers la
terre, W1nter, /. /., II, p. 135, 5.
Femmes asslses et accroup1es (48-52).
Les trois figurines 48-50 sont assises, la première toute enveloppée
dans l'himation, la deuxième redressant le buste et la troisième, qui n'est
vêtue que du chiton, penchée vers la terre dans une attitude singulière et
dont il serait difficile de rendre compte.
La statuette 51, dont l'une des mains touche le sol, n'est guère moins
insolite; quant à la terre cuite 52, elle reproduit, avec une remarquable
fidélité, un modèle bien connu de Tanagra, celui de la joueuse d'osselets,
motif que nous avons étudié ailleurs3 et qui était populaire parmi les
Grecs.
48 (546). — Femme assise et drapée. — Haut., om,155 (de la tête,
om,o25). Long. de la base, om,o8. Larg. —, om,o3 (de la figure, om,o15). —
Pl. II.
Terre rosée. Couverte blanche.
La base est trapéziforme, le revers plat et percé d'un trou d'évent rectangulaire. Le
pied gauche cassé, ainsi que la pointe du pétase. La statuette a été légèrement retouchée.
La femme est assise sur une base rocheuse irrégulière, le genou gauche
plié plus bas que le droit et le pied de ce côté en arrière et sur la pointe, le
1. S. Re1macr, Amer, journ. of arch., IV, 1888, p. 419-42o, pl. XV. Mendel, Catalo9ue t. c. Constantinople,
î582; Revue de l'Art ancien et moderne, 1907, I, p. 346-7, fig. 10. Le style en est excellent et on ne saurait lui com-
parer la facture barbare et sommaire du n° 47.
1. Monuments Piol, IV, 1897, p. 10o-102. Comparer Heuzev, Monuments 9recs, I, 5, 1876, p. 9-2i, pl. 9, 1
(Fi9urines, pl. 38, 2).
De R1dder. 5
34 LES TERRES CUITES
corps et les bras entièrement couverts par le chiton et par l'himation, qui
enveloppe la tête comme un voile et est rejeté sur l'épaule gauche, la main
droite posée sur le socle naturel, l'avant-bras gauche presque horizontal et
allongé sur la cuisse. La tête est légèrement penchée vers l'épaule droite,
le cou en partie dégagé, mais le visage encadré par la draperie, le pétase
plat et surmonté d'une pointe conique.
On peut rapprocher des statuettes tanagréenncs ou italiennes comme
Wlnter, Typencatalog, II, p. 112, 3, 0, p. n3, 2, 5, 7, mais aucune ne res-
semble exactement à la nôtre.
49 (723) [H. 187]. — Femme assise, coiffée du kékryphale. — Tana-
gra. Ane. collection Barre. — Haut., om,153 (de la tête, om,o28, — de la
base, om,oo5). Long. de la base, om,1o7. Larg. —, om,o66.
Terre orangée, assez f1ne. Couverte blanche. Le rocher peint en bleu clair, les chairs
rosées, l'himation violacé, les yeux et les sourcils bleu foncé, les semelles des sandales,
les lèvres et le kékryphale (?) rouges, les boucles d'oreilles dorées,les cheveux d'un rouge
brun. Deux petits fils d'or, dont l'un est muni d'un crochet et suspendu à l'autre, étaient
fixés au moment de l'achat dans la bordure supérieure de l'himation, un peu au-dessus
de la main gauche. La couverte piquetée de taches noires et l'exécution très sèche sont
suspectes.
Base plate et rectangulaire. Trou d'évent rectangulaire, arrondi au sommet.
La femme est assise à droite sur une base rocheuse, la jambe gauche
croisée devant la droite et allongée, le bout du pied apparent, le chiton à
manches très courtes serré au-dessous des seins et ayant glissé sur l'épaule
gauche, le bas du corps couvert par l'himation qui s'enroule autour de
l'avant-bras gauche, le buste retourné vers le spectateur, la main droite
appuyée à gauche sur le socle et la main gauche reposant sur les genoux.
La tête est légèrement inclinée vers la gauche et un peu redressée, les traits
fins et réguliers, les boucles d'oreilles en forme de croissants, les cheveux
relevés en chignon sur la nuque et noués par un foulard ou kékryphale.
W1nter (infrà) ne cite que deux répliques, dont l'une est suspecte et
dont l'autre serait dans le commerce.
B1dl. Frcehner, Catal. Barre, 414, p- 59, pl. XII. Rayet, Monuments de l'art an-
tique, II, pl. 82, 1 (livr. II, pl. X). W1nter, Typencatalog, II, p. 120, 2.
50 (732) [285]. — Femme assise sur un banc. — Tanagra. Ane. collee-

FIGURINES DE TANAGRA ET DE LA GRKCE PROPRE 35
tion Gréau. Haut., om,128 (de la tête, om,o31, — de la base, om,oo5). Long.
de la base, om, 128. Larg. —, om,o95.
Terre bistrée, un peu rosée. Couverte blanche. Bandes bleues et roses sur le chiton,
les cheveux peints en brun rouge, le siège et la base bleus. Les couleurs sont récemment
appliquées et la f1gurine, quoique inspirée d'un bon modèle, n'est pas antique.
Base plate et rectangulaire, dont l'un des coins est emporté. Banc massif, ouvert du
côté extérieur1 et allongé sur un des petits côtés, mais dans une direction un peu oblique.
Le bout des doigts cassé. Pas de trou d'évent.
La femme est à demi couchée à gauche, la jambe droite étendue et à
peine infléchie, le pied dépassant le bord de la draperie, le genou gauche
plus relevé et la jambe passée, semble-t-il, derrière la droite, le chiton
agrafé sur les épaules, le haut du corps retourné et présenté de face, l'avant-
bras droit levé et la paume dressée en signe d'étonnement (?), la main
gauche baissée à droite et" appuyée sur le bord du banc. La tête est tournée
vers la droite et sensiblement inclinée, les cheveux ondulés et relevés en
un court chignon, le front ceint d'une guirlande de lierre.
On peut rapprocher le mouvement d'Aphrodite dans un groupe suspect
ayant appartenu à Feuardcnt, Cartault, Terres cuites -grecques, pl. XXIV,
p. 81-3.
B1rl. Frcehner, Catai. Gréau, 1891, 2-85, p. 64-5, pl. XVII. W1nter, Typencatalog,
II, p. 115, 2.
51 (655). — Femme demi-nue, accroupie et appuyée sur la main
droite. — Haut., om,i~> (de la base, om,o17, — de la tête, om,o31). Long. de
la base, om, 112. Larg.—, om,057 (de la figure, om,017).
Terre jaune orangé. Couverte blanche. Traces Je peinture bleue sur les sandales, le
chiton rouge. Authenticité douteuse.
Base sensiblement rectangulaire. Au dos, trou d'évent rectangulaire.
Le buste est penché vers la gauche, le genou droit en terre et
la main droite appuyée sur le sol, le genou gauche relevé et le pied, qui
est chaussé, légèrement en dehors, la main gauche posée sur le genou de

même sens, une draperie couvrant l'épaule gauche, le bras et le bas du
corps. La' tête est relevée et inclinée sur l'épaule droite, les boucles
d'oreilles formées de rosaces, les cheveux tirés sur le front et formant un
chignon à l'occiput, la bouche droite et le visage régulier.
Je ne connais pas de figurine dont la pose soit analogue.
1. Comparer W1nter, l. i., p. n5, 4, p. m, 4-

36
LES TERRES CUITES
52 (714) [H. 102. 81]. — Femme accroupie. — Tanagra. Ane. collec-
tion Rayet. — Haut., om,1o2 (de la tête, om,o23, — de la base, om,oo5). Long.
de la base, om,o66. Larg. —, om,o58.
Terre jaunâtre, fine et légèrement rosée. Couverte blanche. Traces de peinture rose
sur les chairs, les cheveux rouge brun. Exécution très sèche et détails suspects.
Base plate et rectangulaire. Pas de trou d'évent.
La jambe droite est croisée derrière la gauche et repliée sous le corps,
le pied en arrière et sur la pointe, le genou touchant presque le sol, le genou
gauche étant au contraire relevé et le pied de face et chaussé, le bras droit
baissé vers la terre sur laquelle s'appuie la main ouverte et posée presque à
plat, le chiton ayant glissé sur l'épaule droite et découvrant le sein de ce côté,
l'himation jeté sur l'épaule gauche et revenant envelopper le bas du corps,
le bras gauche couvert par l'étoffe et la main reposant sur le genou. La tête
est légèrement tournée vers l'épaule gauche, qui est relevée, l'ovale du
visage ferme et assez plein, les traits fins, les lèvres égales, le nez mince,
la prunelle peinte dans les yeux effilés, les cheveux coiffés par côtes et
tombant en chignon sur la nuque, les boucles d'oreilles en forme de
rosaces.
Le motif est connu et on en compte beaucoup de répliques, dont quel-
ques-unes ne sont pas sans être suspectes. Le groupe campanien du Bri-
tish Museum (Walters, Terracottas, D 161, p. 324-5) prouve, comme l'a
reconnu François Lenormant [Gaz. Archéol., II, 1876, p. 22, pl. 8), qu'il
faut y voir une joueuse d'osselets, solution déjà indiquée par IIeuzey dans
un article des Monuments Grecs, 1876, pl. 2.
B1rl. Catal. de la collection Rayet, 1879, 81, p. 22. Rayet, Monuments de l'art an-
tique, II, pl. 79 (livr. I, pl. XII). W1nter, Typencatalog, II, p. 134, 5, f.
Petltes fllles et enfants (53-55).
53 (O87). — Petite fille tenant un canard. — Haut., om, 148 (de la base,
om,o2, — de la tête, o",,o27). Long. de la base, om,o54. Larg. —, om,o35.

Terre orangée. Couverte blanche.
La base est ovale, la tranche oblique. Au dos, très grand trou d'évent rectangulaire.
Un surmoulage est probable.
Le corps est sensiblement d'aplomb, la jambe droite légèrement fléchie

37
au genou et le pied de côté et un peu en arrière, le chiton, dont un pan re-
tombe par devant, échancré sur le cou et serré à la ceinture, une broche
ronde ou un médaillon plaqué entre les seins, les deux bras baissés, les
mains relevant le bord du pan d'étoffe dans lequel repose un canard tourné
vers la droite. La tête est légèrement inclinée, la face arrondie, le nez épaté,
les yeux grands ouverts, le front bombé, les cheveux séparés par une raie
et coiffés en bandeaux.
Rapprocher une figurine de ïanagra au Musée du Louvre, Heuzey, Fi-
gurines, pl. 35, 2 ; W1nter, Typencatalog, II, p. 74, 9.
54 (690). — Petite fille tenant une pomme. — Haut., om,175 (de la
tète, om,o28, — de la base, (>m,o28). Long. de la base, om,o5. Larg. —,
(>m,o4C>.
Terre orangée. Couverte blanche. La hase peinte en rouge violacé, l'himation en
rose, la pomme et les lèvres en rouge, les yeux en bleu(?). Radicelles suspectes. Non
antique.
Cassé en bas. Base ovale avec bourrelet haut et bas. Trou d'évcnt circulaire.
Le poids du corps paraît porter sur la jambe droite, les jambes à peine
visibles sous les plis droits et rigides du long chiton, l'himation croisé
sur la poitrine comme un chale long, le bras droit entièrement couvert par
l'étoffe et la main appuyée sur la hanche, la main gauche, qui est également
baissée, tenant à droite une pomme. La tête est légèrement inclinée et quel-
que peu tournée vers la droite, la face poupine, les cheveux bouffant sur
les côtés et relevés en houppe au-dessus du front.
La pose est la même dans une statuette de Tanagra au Musée d'Athènes,
W1nter, Typencatalog, II, p. 54, 3, mais le type en est moins juvénile.
55 (688). — Petite fille. — Tanagra (?). — Haut., om,132 (de la base,
om,13, — de la tête, om,o22). Long. de la base, om,o56. Larg. —, om,o35.
Terre orangée. Couverte blanche. Les cheveux brun rouge. La tête et le buste sont
antiques, mais la statuette a été restaurée.

La base est ovale ou demi-circulaire, la tranche oblique, avec un filet près du som-
met. Grand trou d'évent rectangulaire. Cassure à la taille.
Le poids du corps porte sur la jambe gauche, le genou droit bien flé-
chi, le pied de côté et en arrière, le chiton serré à la ceinture, l'avant-bras
droit ramené sur la poitrine et le bras gauche baissé, l'écharpe qui sert
38
LES TERRES CUITES
d'himation posée comme un voile sur l'occiput et revenant sur les deux
avant-bras. La tête est légèrement inclinée, les cheveux séparés par une
raie et bouffant sur les côtés, la face poupine, le menton avançant, le nez
court et le front bombé.
La pose de la figurine rappelle d'assez loin une statuette tanagréenne
d'Athènes, Wlnter, Typencatalog, II, p. 74, 8.

FIGURINES DE MYRINA ET D'ASIE MINEURE
(56-186)
Zeus (56).
56 (466). — Tête de Zeus (?). — Haut., om,o58 (dela tête, om,o/14). Ép.,
om,o35. Larg., om,o34 (de la figure, om,o22).
Terre blanchâtre. Traces de dorure.
Cassé au cou. Modelé assez fruste.
La barbe est large et traitée par grosses mèches bouclées, la figure
allongée, les poils du menton reliés sur les joues aux mèches qui descen-
dent du crâne, les cheveux ceints d'un bandeau et relevés en touffe sur le
front, la moustache tombante, les yeux mi-clos, le front bas et bossué.
La terre n'est pas chypriote et indique plutôt une origine asiatique: la
tête, selon toute vraisemblance, provient de Srr^rne.
Apollon (57).
57 (613). — Apollon Helios (?). — Haut., om,212 (de la base, om,o18,
— de la tête, om,o26). Base, om,o7 sur om,o56.
Terre rougeâtre. Traces de dorure sur le nez, dans les cheveux, au sein droit. Type
des terres cuites dites d'Ëphèse. Non antique.
Base rectangulaire à deux gradins. Pas de trou d'évent. Le tronc d'arbre creux.
Éphèbe nu et debout sur la jambe gauche, le genou droit plié, le pied
sur la pointe, en arrière et de trois quarts à gauche, le coude droit baissé
et un peu écarté du corps, l'avant-bras presque horizontal, la main tenant
une sorte de plectre entre le pouce et les autres doigts réunis, la main gau-
LES TERRES COITES
che levée à droite, l'avant-bras très court, les doigts cassés et la paume
incurvée. La tête est de trois quarts à gauche, la bouche sinueuse, le nez
assez fort, les yeux en retrait, les bosses frontales marquées, les cheveux
hérissés sur le front et allongés à la nuque.
Hermès (58).
58(758) [229]. — Hermès. — Smyrne (?). Ane. collection Hoffmann.
— Haut., om,645 (de la base, om,o25). Diam. de la base, om,13.
Terre d'un brun orangé. Couverte blanche. Traces de couleur rouge.
Base circulaire munie d'un rebord. Pas de trou d'évent. La caducée et le bout des
doigts cassés.
La statuette a été présentée au Louvre en juin 1892 et rendue le 1" juillet de la même
année, M. Heuzey ayant reconnu qu'elle n'était pas authentique. Elle comprenait alors,
en dehors des cassures apparentes, cinq pièces distinctes, le corps jusqu'aux genoux, la main
droite et le caducée, le bras et la main gauches, les pieds et le tronc d'arbre, enfin la
base.
Le modèle qui a servi à l'exécution de la terre cuite est, à n'en pas douter, une ré-
duction de l'Antinous du Vatican '. Si l'on tient compte du retrait dû à la cuisson, toutes
les mesures concordent avec celles du moulage, qui est de vente courante dans les ate-
liers de sculpteurs. La poitrine seule a dû être légèrement modifiée et la tête, qui a été
moulée à part, se raccorde mal au torse. Les ailerons des pieds, le caducée et le chapeau
ont également été rajustés, mais les arêtes émoussées de la main gauche montrent que
l'original était déjà cassé et les brisures de l'antique ont été reproduites sans changement.
D'ailleurs le lait de chaux qui sert de couverte apparaît dans les cassures et les doigts
sont peints en rouge là même où ils sont mutilés. Un enduit brunâtre et passé au pinceau
simule les boursouflures et les excoriations que l'on observe dans les très vieilles terres
cuites, mais ces excroissances n'ont pas d adhérence et s'enlèvent facilement avec l'ongle,
comme on le voit sur la base et à différents endroits du torse.
Le poids du corps porte sur la jambe droite que soutient par derrière
un tronc d'arbre, le genou gauche infléchi, le pied en arrière et sur la
pointe, les talons munis d'ailerons, la main droite, qui est baissée à gauche,
tenant le caducée, le bras gauche pendant de même, mais le coude en ar-
rière et la main ouverte. La tête est penchée sur l'épaule droite et inclinée,
les cheveux coiffés du pétase ailé.
B1rl. Froehner, Calai. Hoffmann. 1886, 59, pl. XIII; 13 mai 1899, 229, pl. XXVI,
1. Amelung. Sculpturcn d. Vatican. Museums, II, lo2>, p. 3o6-8, pl. 29.

FIGURINES DE MYRINA ET D ASIE MINEURE
p. 73-4- Pott1er-Re1nach, Nécropole de Myrina, p. 168. W1nter, Typencatalog, II,
p. 362 c, p. 38o, 8. W. Deonna, Les statues de terre cuite dans l'antiquité, 1906,
p. 32, 1.
Héraclès (59-61).
59 (626). — Héraclès, tenant les trois pommes. — Haut., om,325 (de
la base, om,o37, — de la tête, om,o47). Long. de la base, om,12. Larg. —,
om,o1 1.
Terre orangée.
Pas de trou d'évent. La base rectangulaire et arrondie par devant, la tranche ornée
d'un quart de rond, d'un listel, d'une moulure creuse et d'un bandeau. Non antique.
Le héros est en marche, les genoux non fléchis, la jambe gauche en
avant, le pied droit en arrière, de côté et sur la pointe, le bras droit levé à
gauche et la main tenant les pommes, le bras gauche plié au coude et la
main portant la massue qui repose sur l'épaule, les pattes antérieures d'un
lion nouées sur la poitrine, la peau du fauve jetée sur un tronc d'arbre, qui
sert de contrefort à la jambe gauche. La tête, d'assez mauvais style, est bar-
bue, relevée et tournée vers la gauche.
La première idée de la statuette a pu être empruntée à quelque terre
cuite d'Asie Mineure, comme la figurine du Louvre, Terres cuites antiques
de la coll. Lécuyer, II, 1885, pl. T*, Cartault.
60 (467). — Tête d'Héraclès. — Haut., om,o37. Ép., om,o32. Larg.,
om,o26 (de la figure, om,o19).
Terre d'un gris rosé. Couverte blanche.
Cassé au menton.
La barbe est touffue, les lèvres épaisses, le nez fort, les yeux très en-
foncés, les sourcils froncés, le front bossué et plissé, la chevelure épaisse
et fournie.
Comparer W1nter, Typencatalog, II, p. 379, 1, 2, 7 et passim.
61 (468). — Semblable. — Haut., om,o5 (de la tête, om,o42). Ép., om,o39.
Long., om,o3 (de la figure, om,o24).

Terre rougeâtre. Couverte blanche.
Cassé au cou.
De Rlddir. 6
Le cou est large et plissé, les muscles fortement marqués, la barbe
divisée en deux masses et traitée par grosses touffes, la moustache épaisse
et la bouche comme effacée, le nez fort, les sourcils très en relief, les bosses
frontales accusées, les mèches de cheveux allongées sur le front et arron-
dies en forme de cercles sur le derrière de la tête.
Style médiocre et tardif. Déformation du type représenté par une tête
de Smyrne, Frœhner, Terres cuites dela coll. Gréau, I, pl. 10, p. 10.
Pan (62-64).
62 (770). — Tête de Pan. — Haut., om,or>. Larg., om,o;>. Ép., om,o45.
Terre d'un rouge carotte.
Cassé au ras du menton.
Le menton est pointu, la face juvénile et imberbe, la bouche entr'ou-
verte et les lèvres épaisses, les sourcils froncés et les bosses frontales accu-
sées, les cheveux hérissés et ceints d'une guirlande, les oreilles pointues,
les cornes courtes et dressées.
Il est difficile de déterminer, la terre cuite étant incomplète et brisée,
si la tête provient d'un Pan ou d'un Satyre; les deux types ont été fréquem-
ment confondus par l'art hellénistique et l'absence de barbe ne suffit pas h
caractériser à coup sûr un Satyre.
63 (471). — Semblable (?). — Haut., om,o65 (de la tête, om,o5). Ép.,
Cassé au cou. Moderne.
Le cou est plissé, la tête rejetée en arrière, la barbiche courte et four-
chue, la bouche ouverte par un rictus et la langue pendante, le nez crochu,
les oreilles énormes et comme aplaties, les yeux obliques et cachés sous
des sourcils très relevés, le front et le crâne chauves, les cornes de bouc
enroulées en spirales.
64 (472). — Semblable. — Haut., om,o66. Ép., om,o(>. Larg., om,o42 (de
la figure, om,o3).
Cassé au cou.
De même.
FIGURINES DE HYRINA ET d'aSIE MINEURE
43
65 (470). — Tête démoniaque. — Haut., om,o95. Ep., om^. Larg.,
om,o72 (de la f1gure, om,o46).
Cassé au cou et en haut des oreilles. Fendu par derrière. Moulé en creux.
Le cou est plissé, le menton saillant, la bouche ouverte par un large
rictus, les dents supérieures indiquées, le nez recourbé comme une trompe,
les joues creuses et plissées, les yeux vides, les paupières saillantes et les
sourcils bossués, le front ridé et entièrement chauve, de grandes oreilles
d'âne dressées à droite et à gauche.
La tête tient à la fois du Pan, du Silène et des grotesques égyptiens ou
alexandrins; bien que les masques démoniaques soient fréquents en Asie
Mineure et en Syrie, il n'est pas douteux que la terre cuite n'a rien d'an-
tique.
Sllènes et Satyres (66-74).
66 (648). —Silène accroupi. — Haut., om,082 (de la tête, om,o32). Larg.,
om,o45. Ép., o°\o24. — Pl. 1.
Terre blanchâtre. La surface peinte et de couleur rouge carotte.
Base demi-circulaire. Le revers plat et sans trou d'évent.
Le Silène est nu, ithyphallique et de face, les jambes parallèles et les
genoux relevés, les pieds terminés par des sabots de cheval, les bras bais-
sés, les avant-bras courts et appuyés sur le ventre, les seins tombants, la
tête très forte et taillée à angles droits, la barbe en éventail, le nez épaté,
les yeux bridés, les sourcils relevés, les oreilles animales et dressées, le
crâne chauve et comme aplati.
Les répliques sont très nombreuses en Grèce et dans les îles, telles
que Rhodes et Milo1. Notre exemplaire, qui n'est pas chypriote, sort d'un
atelier ionien du v1e siècle avant notre ère.
67 (593). — Buste de Silène. — Haut., om,o65 (de la tête, om,o25). Ép.,

Terre grisâtre. Couverte blanche. Traces de peinture rouge.
Cassé au départ des jambes et en haut des bras.
1. W1rsteR, Typencatalo9, I, p. 215, 4.

44
LES TERRES CUITES
Il semble que les jambes étaient pliées aux genoux, les bras baissés et
peut-être (?) attachés derrière le dos, le buste nu, la tête penchée sur l'épaule
droite, la barbe hirsute, la bouche tordue, les sourcils relevés et le front
plissé, les cheveux hérissés, les oreilles animales et dressées.
L'expression du visage paraît douloureuse, sans quoi on penserait à
des groupes de Tarente ou de Myrina comme W1nter, Typencatalog, II, p.
394, 9-10 (Silène conduisant un bouc1). Il ne semble pas cependant qu'on
puisse songer à Marsyas et le bras gauche paraît relevé plutôt que lié.
68(673). — Tête de Silène. — Haut., om,o5. Larg., om,o^2. Ep., om,o12.
Neuf exemplaires.
Terre jaunâtre, légèrement rosée. Trace de bleu vert dans les cheveux, la bouche
peinte en rouge. Non antique.
La bordure supérieure coupée horizontalement, les contours nets, le revers plat.
La barbe est hirsute, la bouche entr'ouverte et moustachue, le nez
épaté, les yeux bridés, les sourcils relevés, les cornes dressées, le front
ceint d'une guirlande.
69 (470). — Semblable (?). — Haut., om,o35. Ép., om,o/i. Larg., om,o32
(de la figure, om,o2).
Cassé au menton. L'une des oreilles détachée. N'est pas antique.
La barbiche est courte et fourchue, la bouche entr'ouverte, la mousta-
che épaisse et tombante, le nez écrasé et relevé du bout, les yeux obliques
et profondément enfoncés, le front bossué et ridé, les oreilles ressemblant
à des anses, une autre paire d'oreilles, de forme animale, dressée un peu
plus haut, le crâne chauve et coupé court à la nuque.
70 (612). — Jeune Satyre, tenant un vase et une grappe. — Haut.,
om,31 (de la base, om,o46, —de la tête, om,o36). Long. de la base, om,o^! \ (en
haut, om,ofiO). Larg. de la base, om,o68 et om,o56.
Terre d'un brun jaunâtre. Ne paraît pas antique.

Base rectangulaire, la tranche oblique, avec deux bandeaux plats haut et bas. Pas de
trou d'évent. Le bras gauche cassé et recollé.
1. Moulage et exemplaire au Louvre. Cf. Pott1er-Re1nacr, Néeropole de Myrina, 189, p. 543.

FIGURINES DE MYRINA ET d'aSIE MINEURE
45
L'éphèbc est nu et debout sur la jambe gauche, le pied droit légère-
ment en dehors et en avant, quoique la jambe soit infléchie de ce côté, le
bras droit baissé, le coude en arrière, la main tenant par l'une des anses
une singulière petite amphore pointue, la main gauche levée à droite et
tenant une grappe en l'air. La tête est relevée et tournée vers la droite, les
pommettes saillantes, les cheveux frisés et deux touffes en forme d'ailettes
dressées comme des cornes en haut des tempes.
On peut rapprocher un Satyre suspect trouvé à Erétrie (?) et dont la
main gauche tiendrait une grappe en l'air, Frœhner, Catal. Hoffmann, 1899,
176; Wlnter, Typencatalog, II, p. 369, D. Le motif fait penser à l'Hermès
d'Olvmpie.
71 (625). — Satyre, tenant un masque. — Haut., om,26 (de la base,
om,o45, — de la tête, om,o32). Long. de la base, om,o8.*> (en haut, om,o63).
Larg. de la base, om,o61 etom,o41 (de la figure, om,o25).
Terre rosée, un peu brunâtre. Couverte blanche. La draperie peinte en rose et les
cheveux en rouge.
Au dos, trou d'évent rond. Plusieurs cassures, mais sans que rien manque d'essen-
tiel. La base rectangulaire et plate par derrière, avec un bandeau haut et bas, la tranche
ohlique. Authenticité douteuse.
Le genou gauche est infléchi, le pied en arrière et de côté, un petit
contrefort étayant le jarret, le pied droit un peu en dehors, le ventre sail-
lant, le bras droit pendant à gauche et la main tenant un masque de vieillard
ou de Silène (?), qui est chauve et barbu, les sourcils froncés et la bouche
ouverte par un rictus; l'avant-bras gauche est relevé, la main portée vers
l'aisselle et retenant une courte draperie posée sur l'épaule. La tête est de
trois quarts à gauche et un peu redressée, les lèvres épaisses et gonflées,
le nez fort, les yeux caves, les sourcils froncés, les oreilles pointues, les
cheveux coiffés par mèches épaisses et emmêlées.
72 (483). — Tête de Satyre. — Haut., om,o32 (de la tête, om,o26). Ép.,

om,o22. Larg., om,o26 (dela figure, om,o17).
Cassé au cou. La barbiche et les oreilles brisées.
La barbe est courte et fourchue, la face juvénile, la bouche entr'ouverte,
le nez gros, mais non épaté, les sourcils relevés et arqués, les cheveux
dressés sur le front couvert et traités par mèches courtes et embroussaillées,
les oreilles longues et animales.
73 (484). — Semblable. — Haut., om,o3. Ép., o~,o3. Larg., om,o27 (de
la figure, om,o2).
Cassé au menton.
La tête est plus jeune, le menton court et imberbe, la bouche entr'ou-
verte et les lèvres fortes, le nez écrasé et camard, les yeux petits et ronds,
les sourcils très arqués, les oreilles animales et dressées, la chevelure
épaisse et crépue.
V1elllards et grotesques (74-77).
74(094). —Buste de vieillard. — Haut., om,oo, (de la tête, om,o3). Ep.,
om,o3. Larg., om,o7 (de la f1gure, om,o3).
Terre d'un rose jaunâtre.
Trou d'évent au revers. Cassé à la hauteur du ventre, le bras droit non conservé.
Le torse est nu, le bras droit abaissé et pendant, une chlamyde traver-
sant obliquement la poitrine et posée sur l'épaule gauche, la main gauche
ramenée vers la hanche, la tête barbue et penchée sur l'épaule gauche, les
moustaches tombantes, le crâne entièrement chauve.
Je ne connais pas de terre cuite qu'on puisse rapprocher de notre frag-
ment.
75 (474). —Tête de vieillard grotesque.— Haut., om,o5. Ép., om,o35.
Larg., om,o32 (de la figure, om,o22).
Terre d'un gris rosé. Couverte blanche. Traces de rouge.
Cassé au cou. L'oreille gauche détachée. Antique?
Une barbe courte et hirsute couvre le menton, la bouche entr'ouverte,
la lèvre inférieure pendante, la supérieure moustachue, le nez fort et
quelque peu recourbé, les joues creuses, le front ridé, les oreilles énormes
et écartées, le crâne aplati et entièrement chauve.

FIGURINES DE MYRINA ET d'aSIE MINEURE /|^
76 (473). — Tête grotesque. — Haut., om,o45 (de la tête, om,o4). Ép.,
Terre d'un gris rosé, un peu rugueuse, qui peut être de l'argile égyptienne. La tête,
que je ne crois d'ailleurs pas antique, ressemble plus aux terres cuites de Smyrne qu'à
celles d'Alexandrie, c'est pourquoi je l'ai rangée ici. Traces de peinture rouge.
Cassé au cou.
Le menton est large, comme si la barbe s'y étalait en collier, mais,
comme toute la face, il est entièrement glabre, la bouche démesurée et ou-
verte par un rictus, les commissures marquées de plis, la joue ridée, le nez
monstrueux et pyramidal, les yeux effacés, les sourcils recourbés, le front
plissé de rides en spirales, le crâne absolument chauve, les oreilles grandes,
dressées et écartées.
77 (58o). —Personnage phallique. — Haut., om,22 (de la base, om,o2,
— de la tête, om,o35). Diam. de la base, om,o55.
Terre rosée. Filet noir sur la tranche de la base circulaire et traces de rouge sur la
poitrine. Trou d'évent ovale. Non antique.
Les pieds sont sur la même ligne, mais les doigts ne sont pas indi-
qués, les genoux légèrement pliés, les parties démesurées, la poitrine plate
et très maigre, les côtes saillantes s'emboîtant comme des chevrons, les
épaules osseuses et pointues, les deux mains ramenées vers le cou, la
gauche posée sur la droite, le cou haut et cylindrique. La tête est celle d'un
macrocéphale, le menton en retrait, la bouche relevée, le nez courbe et
pendant, le front bossué et fuyant, le crâne étroit et en pain de sucre.
Déformation d'un motif antique, comme W1nter, Typencatalog, II, p.
433 5 (à Karlsruhe). •
Éphèbes (78-81).
78 (611). — Éphèbe et chien (?). — Éphèse (?). — Haut., om,14 (de la
base, om,oo5, — de la tête, om,o2). Base, om,o65 sur om,o45.
Terre jaunâtre, assez dure. Couverte blanche.
Base rectangulaire, arrondie par derrière. Trou d'évent allongé au dos. La tête et la
main droite cassées, mais conservées.
Le pied droit est en dehors, la jambe gauche pliée au genou, le pied

/18
LES TERRES CUITES
en arrière et de côté, la main droite levée à la hauteur de l'épaule et tenant
une tige oblique, peut-être l'indication d'un strigile(P), une chlamyde agra-
fée sous le cou et flottant par derrière, l'avant-bras gauche horizontal, la
main ramenée par devant et relevant un pan de la draperie. La tête est pen-
chée et légèrement tournée vers la droite, le visage de style libre, une
guirlande nouée en haut du front et les cheveux formant un court chignon
à la nuque. En bas, à droite et en relief sur la draperie, animal singulier,
qui ne peut être qu'un chien sans pattes, à la queue frisée et relevée.
Il semble qu'on puisse comparer, mais pour l'attitude seulement, une
terre cuite de Myrina au Musée de Constantinople, W1nter, Typencatalog,
II, p. 284, 7; Mendel, Catalogue t. a. Constantinople, 2327 (Eros avec
chien).
79 (602). —Personnage nu allant à gauche (?).— Haut., om,06. Larg.,
om,o59. Ep., om,o2.
Terre rouge foncé. Couverte blanche, le fond peint en vert.
La figure se détache en relief sur un fond concave et est cassée de tous côtés, les
pieds et la tête non conservés.
Le personnage est de face, la jambe droite pliée au genou et tournée
vers la gauche, le buste penché du même côté, les bras étendus à droite et à
gauche.
Le fond étant concave, il ne semble pas que le fragment puisse prove-
nir d'un vase à reliefs.
80 (621). — Torse d'éphèbe. — Haut., om,13. Larg., om,o62. Ép.,
0m,o27.
Terre jaune orangé, assez dure. Couverte blanche.
Le revers aplati, sans trou d'évent. Cassé au cou et en bas des jambes, à la gauche
au jarret, à la droite un peu plus haut.
L'éphèbe était nu et debout sur la jambe gauche, la jambe droite flé-
chie au genou et le pied en arrière, le coude droit écarté du corps et la main

appuyée sur la hanche, une draperie enroulée autour du bras gauche qui
est pendant, la main gauche, qui est rapprochée du corps, tombant plus bas
que la droite et tenant un sac ou un pan d'étoffe.
La position rappelle, entre autres, une statuette d'yEgai au Musée du

FIGURINES DE MYRINA ET DASIE MINEURE Ô,
Louvre (n° 682), W1nter, Typencatalog, II, p. 255, h ; Bull. Corr. Hell., XV,
1891, p. 224, 1, Clerc.
81 (614) [H. 1o5]. — Éphèbe à demi couché (?). — Long., om,2o. Haut,
de la tête, om,o33.
Terre jaunâtre, brune à la surface.
Pas de trou d'évent au dos. Les bras cassés. Antique (?).
L'éphèbe est nu, les deux genoux pliés et les jambes allongées, la
droite un peu relevée et croisée sur la gauche, le pied gauche posé sur la
tranche tandis que le pied droit est oblique et s'appuie sur le talon, le haut
du torse redressé et tourné vers la droite, l'épaule gauche se trouvant ainsi
plus haute que la droite. La tête est tournée vers l'épaule droite, le menton
pointu, la bouche entr'ouverte, le nez régulier, les yeux enfoncés, les che-
veux hérissés, coiffés par mèches épaisses et entourés d'un bandeau.
Le motif paraît emprunté aux Aphrodites à demi couchées, telles que
W1nter, Typencatalog, II, p. 201 \ Le groupe ibid., p. 264, 1o2, ne pro-
vient pas de Milo, comme je l'ai indiqué par erreur3 et il n'est pas sûr
que Pan soit accroupi sous le siège de la déesse ; par contre la représen-
tation est féminine et W1nter, /. /., la range à tort parmi les Eros.
Enfants (82-83).
82 (651). — Équilibriste (?). — Haut., om,o65 (de la base, om,oo5, —
de la tête, om,o18). Base, om,o47 sur om,o28.
Terre jaune tirant sur le rouge. Couverte blancbc. Authenticité douteuse.
Base rectangulaire. Pas de trou d'évent. L'embouchure de la cruche cassée, ainsi que
les doigts de la main gauche.
Enfant nu, de face, les deux genoux légèrement fléchis et le pied droit
un peu en dehors, mais les jambes non détachées du fond, le haut du
corps penché vers la gauche, l'avant-bras droit baissé à gauche et la main
tenant une petite patère entre le pouce et les autres doigts, une amphore
pointue reposant en équilibre sur l'épaule gauche, la main de même sens
1. Comparer plus loin le n° 98.

2. Walters, Terraco|tas Brit. Mus.. D 292, p. 355 (ancienne collection Towneley, provenance italienne?).
3. Bull. Corr. Hell., XXIII, 1899, p. 321, 18.
De R1dder. 7
5o
LES TERRES CUITES
levée et retournée au-dessus du vase, mais sans le toucher. La tête est
presque couchée sur l'épaule droite, les cheveux divisés en bandeaux sur
le front et le visage encadré de boucles retombantes.
Pourdesfigures analogues, comparerWlnter, Typencatalog, II, p. 291-2
et rapprocher la terre cuite 108.
83 (&97). —Enfant et chien. — Myrina. — Haut., om,198 (de la base,
om,o18, — de la tête, om,o29). Ep., om,o4. Larg. de la figure, om,o17. Base,
om,o71 sur om,o5.
Terre jaune orangé. Couverte blanche. La chlamyde, les tresses et la couronne
peintes en rose, les yeux et le ruban de la guirlande bleus, les chairs paraissant rou-
geâtres. La tête et une partie de la base rapportées. Quelques restaurations.
Base rectangulaire. Au dos, trou d'évent ovale et, au-dessous, legrafïite AN-
La figurine est au repos, le pied gauche légèrement de côté, le buste
couvert d'une tunique (?) à manches courtes, qui a glissé sur l'épaule droite
et dont le pan inférieur, relevé à la taille par la main gauche, contient
des fleurs ou des fruits, une chlamyde (?) jetée sur l'avant-bras, la main
droite baissée à gauche et laissant pendre une grappe, que cherche à attein-
dre un chien caniche dressé sur ses pattes de derrière. La tête est penchée
en avant et inclinée sur l'épaule gauche, des boucles tombant sur les
épaules, le front ceint d'une guirlande épaisse autour de laquelle s'enroule
un ruban, une double tresse ramenée du front à l'occiput.
La même marque se rencontre au dos de la même figurine à Myrina
{Bull. Corr. Ilell., VII, 1883, p. 216, 89; Pott1er-Relnach, Nécropole de
Myrina, p. 181, 1o7). Dans l'exemplaire plus complet conservé au Musée de
Constantinople (W1nter, Typencatalog, II, p. 283, 8; Mendel, Catalogue
t. c. Constantinople, 2681), les pieds sont chaussés et la tête est, comme
il est logique, tournée vers l'épaule droite. Le Louvre possède une réplique
du motif (MNC 556; Pott1er-Relnach, Terres cuites de Myrina, Appendice,
666, p. 281-2).
Tètes v1r1t.es et d'enfants (84-90).
84 (774)- — Tête coiffée d'un pétase. — Haut., om,o45 (de la tête,
om,o4). Larg., om,o44. Ép., om,o4.
Terre rosée.
Cassé au cou.
La tête est penchée sur l'épaule droite, la bouche infléchie et les lèvres
renflées, les yeux enfoncés, les sourcils marqués et les bosses frontales
indiquées, les cheveux courts par devant et le pétase rejeté en arrière.
85 (776). — Tête d'éphèbe. — Haut., om,o36 (de la tête, om,o3).
Terre rosée.
Cassé au cou.
La tête est légèrement penchée sur l'épaule droite, le visage de mau-
vais style, les cheveux entourés d'une guirlande. Peut-être un athlète vain-
queur (?).
86 (485). — Tête d'éphèbe. — Haut., om,o32 (de la tête, om,o26). Ep.,
om,027. Larg., om,o23 (de la figure, om,o15).
Cassé au cou.
La tête, d'assez bon style libre, est légèrement penchée sur l'épaule
droite, la bouche entr'ouvcrte, le nez droit, les yeux mi-clos, les cheveux
courts et cachant entièrement les oreilles.
87 (486). — Semblable (?). — Haut., om,o6 (de la tête, om,o36). Ép.,
o",o38. Larg., om,o3(de la figure, om,o22).
Cassé en bas du cou.
Le cou est mince et dégagé, la tête légèrement penchée sur l'épaule
droite, la bouche fermée, la lèvre inférieure en retrait, le nez fort, les che-
veux retenus par un bandeau et formant en haut du front deux rangs de
touffes saillantes et juxtaposées.
88 (386). — Semblable. — Haut., om,o37 (de la tête, oa,o^). Ép.,
Cassé au cou.
Le visage est régulier, la bouche entr'ouvcrte, la lèvre inférieure pen-
dante, le nez court et large, les yeux bien ouverts, les oreilles non appa-
53
LES TERRES CUITES
rentes, le front bombé et plissé à mi-hauteur, les cheveux couvrant tout le
crâne de mèches courtes et frisées.
89(387). — Semblable. —Haut., om,o45(de la tête, om,o35). Ép., om,o25.
Cassé au cou. Le revers plat.
La tête est légèrement penchée sur l'épaule droite, la lèvre supérieure
infléchie, les sourcils arqués, les cheveux hérissés et dressés.
90(781). — Tête d'enfant (?). — Haut., om,o2.
Terre rosée. Très abîmé.
Le revers et le cou cassés.
La bouche est riante, la face poupine, les oreilles écartées et les che-
veux ondulés sur le front.
Aphrodlte (91-98).
Les statuettes 91 et 92 représentent la déesse se dévêtant et le vase qui
accompagne la dernière est un souvenir de la Vénus Cnidienne. L'Aphro-
dite au dauphin 93 se mire ainsi que la figurine 94 et se rattache, comme
elle, à un type bien connu. Il en est de même de la Vénus se chaussant
95 et des torses et bustes 96 et 97. Au contraire la Naïade (?) 98 a une pose
peu fréquente, mais la terre cuite n'est pas sûrement antique.
91 (667). — Aphrodite (?) se dévêtant. — Haut., om,23 (de la base,
(>m,o3, — de la tête, om,o3). Long. de la base, om,o75. Larg. —, om,o63.
Terre rougeûtre. Couverte blanche. Les courroies des sandales et les baies de la coif-
fure dorées.
Base rectangulaire. Deux trous d'évent superposés, l'un rond et l'autre triangulaire.
La déesse est nue et au repos, le genou droit infléchi légèrement, mais
le pied sur la même ligne que le gauche, la main droite levée au-dessus de
l'épaule et un peu en arrière de son plan vertical, les doigts tenant le bord
d'un grand himation qui tombe jusqu'à terre et traverse obliquement le dos,
FIGURINES DE MVRINA ET d'aSIE MINEURE 53
de l'épaule droite à la hanche gauche, où la main gauche, qui est baissée,
relève la draperie. La tête est légèrement inclinée et tournée vers la droite,
des rosaces de forme simple suspendues aux oreilles, les cheveux côtelés
et relevés en chignon, la coiffure ceinte d'un bandeau et d'une guirlande de
lierre.
Le motif est antique. Comparer, entre beaucoup d'exemples, une sta-
tuette de Myrina à Constantinople, dont la tête seule est différente, W1nter,
Typencatalog, II, p. 22o, !\; Mendel, Catalogue t. c. Constantinople, 23oo.
92(672). — Semblable (?). — Haut., om,255 (de la base, om,o23, — de
la tête, om,o35, — de la coiffure, om,oo5).
Terre rouge brique. Couverte blanche. La base violacée sur la tranche et bleue à la
surface. La draperie rose et le vase jaune, les yeux bleus, le diadème et les pendeloques
dorés. Non antique.
Base rectangulaire. Au dos, trou d'évent ovale et graflite indistinct, MHTIA1.
La jambe gauche est pliée au genou, le pied très en arrière et sur la
pointe, le corps vêtu d'un long chiton à plis fins que la main droite relève à
gauche à la hauteur de l'épaule, tandis que la main gauche s'applique en
bas du ventre, mais par-dessus l'étoffe. La tête est légèrement inclinée en
avant, le visage ovale, les cheveux séparés par une raie et coiffés en chi-
gnon sur la nuque, le diadème élevé et orné de rosaces sur les côtés, des
pendeloques allongées suspendues aux oreilles et des tresses tirebouchon-
nées tombant sur les épaules. A gauche, grand vase sans anses, sur lequel
est jetée une draperie.
Le geste du bras droit rappelle celui de la Vénus Genetrix2, tandis que
celui du bras gauche serait emprunté aux représentations de la déesse
« pudique ». Comparer des terres cuites, comme Le Musée, V, 1908, fig. 1o,
p. 175, Sambon.
93 (666). — Aphrodite se mirant. — Haut., om,33 (de la base, om,ooS,
—- de la tête, om,o36). Long. de la base, om,o9 et om,o8. Larg. —, omjOÔS et

Terre d'un gris rosé. Couverte blanche. Traces de dorure. Moderne.
Base rectangulaire à deux gradins. Pas de trou d'évent.
1. Ji; doutequo l'inseription ait été inspirée par une lamelle en bronze de Myrina, Pott1er-Re1nacr, Néeropole
de Myrina, p. 2o8, 21 et p. 582, 51i, avec les mots Mt)[t]1o-/o; IloÂ[.]jvtxo.
2. Pott1er-Re1nacr, ibid., pl. VIII, p. 161, p. 181.

La déesse est nue et debout sur la jambe droite dont le pied est oblique,
le genou gauche fortement infléchi, le pied en arrière, de côté et posé sur
la pointe, une bandelette (?) enroulée quatre fois autour du mollet gauche1,
le corps mince et très élancé, le coude gauche baissé à droite et écarté du
corps, la main tenant à plat à hauteur de l'épaule un miroir de forme cir-
culaire, le coude droit levé à gauche, la main tenant une boule de fard (?) et
portée vers le visage. La tête, qui est petite, est tournée vers la droite et
baissée vers l'épaule gauche, des tresses tombant sur les épaules et des
rosaces suspendues aux oreilles, la bouche entr'ouverte, les cheveux par-
tagés par une raie, retenus par un bandeau et relevés en chignon sur la
nuque. A gauche, dauphin collé au flanc droit de la déesse et renversé, le
rostre en terre.
La jambe droite est infléchie dans une statuette de Cyrénaïque au Mu-
sée du Louvre, Clarac, 619, 13c)o; W1nter, Typencatalog, II, p. 208, 6.
94 (671). — Aphrodite, demi-nue,se mirant, avec Eros. — Haut.,
om,35 (de la base, om,o37, — de la tête, om,o4). Long. de la base, om,157 (en
haut, o",,143); Larg. —, om,o9.
Terre rouge, assez foncée. Couverte blanche. Le corps peint en rose, les cheveux
violacés, la draperie rose foncé, le diadème, le miroir et les boucles d'oreilles dorés, ainsi
que les chaussures, la guirlande, les ailes et le coffret d'Eros, la draperie de ce dernier
bleue. Ne parait pas antique.
Base rectangulaire, la tranche oblique, avec moulure haut et bas. Trou à l'occiput
et trou d'évent rectangulaire.
Le pied droit est un peu en dehors, le genou gauche infléchi, mais le
pied posé en avant (?) et de côté, l'himation s'enroulant autour des jambes,
la poitrine forte, le coude gauche appuyé à droite sur un pilier, la main
tenant un miroir à boîte dont le couvercle est rabattu, la main droite relevée
au-dessus de l'épaule et portée vers la chevelure. La tête est penchée sur
l'épaule droite et ceinte d'un diadème à arêtes, les cheveux non divisés, des
rosaces suspendues aux oreilles. A gauche estEros, nu et d'aplomb sur la

jambe droite, une draperie enroulée comme une écharpe autour de la taille,
le bras gauche baissé, la main paraissant s'appuyer sur un objet non figuré,
1. Ces enroulements ne peuvent être les spires que formerait la queue du dauphin ou colle d'un autre cétacé
plac6 à la gauche de la déesse. On ne peut les expliquer que par une représentation antique mal comprise.
55
la main droite tenant à gauche un coffret, la tête baissée à gauche et les
cheveux bouclés.
La draperie seule serait à rapprocher de deux statuettes du Louvre,
l'une venant d'Asie Mineure et l'autre de Cyrénaïque, W1nter, Typencata-
log, II, p. 95, 5.
95 (742). — Aphrodite (?) se chaussant. — Haut., om,26 (de la tête,
om,o4).
Terre rougeâtre. Couverte blanche, réappliquée. L'argile parait fraîche.
Le bout des doigts de la main droite cassé, la jambe droite détachée, mais conservée.
Au revers, trou d'évent circulaire.
Le poids du corps porte sur la jambe gauche, dont le genou est très
légèrement infléchi, le genou droit par contre levé très haut, la cuisse obli-
que et le pied se dressant presque verticalement à la hauteur du jarret gau-
che, la cheville ornée d'un lourd anneau, la main gauche appuyée sur le
sein, le bras droit baissé, mais la main restant assez loin du talon droit et
dans un plan un peu différent. La tête est de trois quarts à gauche et pen-
chée en avant, les cheveux relevés en chignon et couronnés de lierre.
Rapprocher des statuettes d'Asie Mineure comme W1nter, Typencata-
log, II, p. 2o6, 1 et surtout une f1gurine de Pitane au Musée de Constanti-
nople, ibid., p. 2o6, 4; Mendel, Catalogue t. c. Constantinople, 1875.
96 (640). —Torse de femme nue. — Haut., om,o8. Larg., om,o28. Ép.,
om,o3.
Terre d'un jaune rosé. Couverte blanche.
Cassé au cou, un trou percé latéralement à hauteur des épaules, les deux jambes se
terminant et s'échancrant un peu au-dessus des genoux.
Les seins sont peu marqués et les jambes sont réunies. Bras et jambes
étaient rapportés, comme il est fréquent dans les figurines antiques en
forme de poupées votives ou de marionnettes1.
97 (661). — Buste d'Aphrodite. — Haut., om,o68. Larg., om,o87. Ép.,

om,o4.
Terre jaune, tirant sur le rouge. Couverte blanche.
La tête non conservée. Le buste coupé net au-dessous des seins.
I. Comparer notre tome III, p. ') et Pott1er-Re1nacr, Xèeropolc de Myrina, p. i62-3.

56
LES TERRES CUITES
Le buste est nu, les bras tombants, mais non séparés du corps.
Il est douteux que les bustes de femme nus et drapés qui se rencon-
trent si souvent dans les tombeaux et qui ornent parfois la face des lécythes
représentent tous des divinités chthoniques, comme l'a supposé M. Heuzey1.
Mais il est intéressant de les retrouver en tous les points du monde grec \
non seulement en Béotie, mais en Sicile, en Italie, en Cyrénaïque et, en Asie
Mineure, à Myrina3.
98 (656). — Aphrodite (?) couchée et demi-nue. — Haut., om,1 1 (de
la tête, om,o42). Long., om,\']. Ep., om,o35.
Terre rougeâtre, assez fine. Couverte blanche. Peinture brune sur les pieds, sur la
draperie, sur l'armille et sur les bandelettes de la poitrine, le bracelet jaune.
Base étroite et irrégulière. Pas de trou d'évent.
La femme est couchée sur le côté gauche, les deux pieds chaussés et
disposés en équerre, le bas du corps drapé, le coude gauche appuyé à
droite sur la base et orné d'une armille, le bras droit allongé le long du
corps, un bracelet au poignet, la tête relevée et de trois quarts à gauche,
les cheveux noués en haut du front et formant deux masses bouffantes au-
dessus des tempes.
On ne peut rapprocher un groupe de Kertch représentant une nymphe
ou une Aphrodite étendue sur un fond en coquille, avec un dauphin et deux
Eros f1gurés sur le socle, Stephan1, C. Rendus fie S'-Pétersbourg, 1873,
pl. III, 1, p. 42; W1nter, Typencatalog, II, p. 2o3, 8. Si la figurine est
antique*, elle ne peut provenir que des extrêmes limites de l'Asie Mineure:
elle rappelle en effet par le style les albâtres parthes et babyloniens d'époque
tardive, dont quelques spécimens sont au Musée du Louvre 5.
Eros (99-123).
Les statuettes d'Eros étaient souvent suspendues et le dieu était repré-
senté volant. Les jambes sont réunies dans l'exemplaire 99, mais, le plus
1. Monuments 1jrecs, 1873, p. 18.

1. W1nter, Typcncalalo1j, I, p. 253-4 ; II, p. 2o3.
3. Pott1er-Re1nach, Néeropole de Myrina, pl. IX, p. 316-8.
4. Je dois rappeler ici, comme indice signif1catif, que la collection renferme un bronze suspect, dont la pose est
à peu près la même (tome III, 268, p. 182). Je ne serais pas étonné que les deux monuments fussent sortis d'un même
atelier de faussaire.
5. Gaz. Archcol., II. 1876, pl. 5-6, p. 10-8, p. 58-68. Voir les terres cuites de même provenance, ibid., p. 66-7
et Heuzey, Fiijnrincs untiques, p. 43-6, pl. 3, 2-i.

FIGURINES DE HYRINA ET D ASIE MINEURE O'J
souvent, la jambe droite (100-105), ou, plus rarement, la jambe gauche (106-
107) est portée en avant. Les attributs prêtés au dieu sont des plus variés:
les mains tiennent des cithares, des cornes d'abondance, des canthares,
des grappes, des coupes, des œnochoés, des pommes, voire un disque
d'athlète.
Les Eros 107 à 112 reposent sur une base lixe, qui n'est pas toujours
antique. Les quatre premières figurines 107-110 ont la tête également voi-
lée et portent une cithare ou des vases à boire. Les statuettes 111-112 et
les figurines 113-114, qui n'ont pas de plateforme de support, ont la tête
découverte et tiennent une cithare, un miroir ou une aiguille à fard. La
terre cuite 115 paraît provenir d'un groupe; l'Eros 116 est assis et lance (?)
le javelot, tandis que le n° 117 tend l'arc.
Six têtes d'enfant ou d'Eros, 118-123, auxquelles il faudrait peut-être
joindre le n° 90, appartenaient à des statuettes pareilles à celles que nous
venons d'énumérer.
99 (632). — Eros volant. — Myrina (?). — Haut., om,15 (de la tête,
om,o24).
Terre dure et jaunâlrc. Couverte blanche. Traces de peinture rose. Epreuve médiocre
d'un bon moule.
Trou d'évent circulaire, surmonté d'un petit trou de suspension.
Les jambes sont réunies, le haut du corps drapé dans une chlamyde qui
enveloppe la tête et les bras et revient sur l'épaule gauche, le bras droit
plié au coude et ramené sur la poitrine, le bras gauche baissé à droite. La
tête est penchée en avant et légèrement tournée vers la gauche, la face
enfantine et les cheveux frisés sur le front.
Comparer des statuettes de même attitude et de même dimension, W1n-
ïer, Typencatalog, II, p. 328, 7. Pott1er-Re1nach (Nécropole de Myrina, p.
15o-1) voient dans ces Eros des EïSojÂa (?) qui personnifient les âmes des
morts. Le Louvre renferme des exemplaires analogues, mais de dimension
plus petite, ibid., pl. XII, 1, pl. XXXIV, 5, p. 32">, p. ^20.

100 (7^7). — Semblable, tenant un canthare et une grappe. — Haut.,
o-,2 3 (de la tête, om,o32).
Terre orangée. Couverte blanche. Les chairs roses, le canthare doré, la grappe rose,
les ailes roses et bleues, le bord doré, les lèvres rouges, les yeux bleus, les feuilles de la
De Rldder. 8
58
LES TERRES CUITES
guirlande bleues, les baies rouges. Les couleurs ne sont pas consistantes et la statuette a été
restaurée.
Au revers, trou d'évent rond et petit trou de suspension.
L'Eros est nu et plie légèrement les genoux, la jambe droite en avant
et la gauche relevée assez haut, la main gauche ramenée devant la poitrine
et tenant un canthare bas ou un skyphos à anses rectangulaires, le bras
gauche écarté du corps et la main tenant la grappe. La tête est tournée vers
la gauche et légèrement inclinée sur l'épaule, la face juvénile et arrondie,
les cheveux ceints d'une guirlande de lierre.
Comparer W1nter, Typencatalog, II, p. 341, 5 (statuette de Myrina,
au Musée d'Athènes, sans attributs conservés). La grappe, à défaut du can-
thare, est souvent tenue en main par les Eros.
101 (737). — Semblable, tenant une coupe et une œnochoé. — Haut.,
om,22 (de la tête, om,o35).
Terre orangée. Couverte blanche. Les chairs rosées, les ailes bleues et roses, la tran-
che et les deux vases dorés, les lèvres rouges, les yeux bleus, les cheveux brun rouge. La
peinture est réappliquée et le corps ne parait pas antique.
Au revers, trou d'évent rectangulaire et petit trou de suspension.
Le mouvement du corps est le même, le bras gauche baissé, l'avant-bras
horizontal, la main tenant une coupe ou un skyphos à deux anses relevées,
la main droite retournée au-dessus de l'épaule et tenant horizontalement
une œnochoé à panse godronnée, dont l'embouchure est tréflée. La tête
est inclinée et quelque peu penchée sur l'épaule gauche, la figure arrondie,
une double tresse ramenée du front à l'occiput, les cheveux frisés à la nuque
et ceints d'une guirlande.
L'attitude est quelque peu différente dans une statuette de Mégare(?)
au Musée d'Athènes, qui a été restaurée et dont il existe de nombreuses
variantes, plus ou moins authentiques, Martha, Terres cuites de la Soc.
Archéol., 516, p. 1o3; \Y1nter, Typencatalog, II, p. 324, 5.

102 (7'56). — Semblable, tenant deux pommes ou deux balles. —
Haut., om,22 (de la tête, om,o35).
Terre orangée, assez foncée. Couverte blanche. Les chairs rosées, les ailes bleues et
roses, la tranche dorée, les lèvres rouges, les yeux et les balles bleus, les cheveux rouge
brun. Même observation que pour le n° précédent.
Au revers, trou d'évent rectangulaire et petit trou de suspension.

FIGURINES DE MYRINA ET D A31E MINEURE
59
Même mouvement et le corps également nu, le bras droit tendu et re-
levé vers la droite, le bras gauche plié au coude, la main, qui est à la hau-
teur de l'épaule et un peu de côté, tenant, comme la droite, une pomme ou
une balle. La tête est légèrement penchée et inclinée sur l'épaule droite, la
face arrondie, une double tresse allant du front à l'occiput, les cheveux
frisés sur la nuque et paraissant retenus, à cet endroit, par une guir-
lande.
Variante du motif précédent. Pour les Eros sphéristcs, voir Pottler-
Relnach, Nécropole de Myrina, p. 326 et passim.
103 (744)- — Semblable, tenant un disque. — Haut., om,22 (de la tête,
om,o35).
Terre jaune, un peu rosée. Couverte blanche. Les chairs roses, le disque bleu, les
ailes roses et bleues, le bord doré, le bourrelet de la guirlande rose. Les couleurs sont réap-
pliquées el la statuette ne paraît pas antique.
L'index de la main droite cassé. Au revers, trou d'évent rond et petit trou de sus-
pension.
La jambe droite est portée en avant et la gauche rejetée en arrière, le
bras droit levé au-dessus de l'épaule, la main ouverte et retournée, comme
si elle laissait échapper quelque objet, le bras gauche baissé, la main près
de la hanche et tenant à plat le disque. La tête est quelque peu penchée sur
l'épaule droite, la face arrondie, les cheveux massés et coiffés d'une guir-
lande en forme de bourrelet.
Rapprocher une statuette de Myrina au Musée du Louvre, Pott1er-
RelnaCH, Nécropole de Myrina, p. 029, 93 (Eros portant un miroir) ; Win-
ïer, Typencatalog, II, p. 324, 6 (et p. 324, 4). Pour le disque, comparer un
Eros discobole douteux de la collection Lécuyer, Catai., II, pl. I2 (sur un
socle).
104(633) [-|. — Eros volant. — Haut., om,15 (de la tête, om,o22, — de
la coiffure, om,o12).
Terre dure et rougeàtre. Couverle blanche. Les chairs jaunes (?), les lèvres et la dra-
perie roses, les yeux bleus, les ailes bleues et roses, la tranche dorée. Les couleurs sont
réappliquées et la statuette a été restaurée.
Trou d'évent triangulaire, surmonté d'un petit trou de suspension.
La jambe droite est portée en avant, la gauche en arrière et pliée au

6o LES TERRES CUITES
genou, le haut du corps drapé dans une chlamyde qui enveloppe la tête
comme un capuchon et revient sur l'épaule gauche en enveloppant les deux
bras, mais en laissant le ventre à découvert. La tête est très sensiblement
penchée sur l'épaule droite, la face riante et poupine.
Rapprocher, sauf l'inclinaison de la tête qui est différente, des statuettes
de Myrina comme Wlnter, Typencatalog, II, p. 329, 3 (au Musée de
Vienne).
105 (63o). — Eros volant. — Haut., om,13 (de la tête, om,o22).
Terre d'un jaune bistré ci légèrement grisâtre, ("ouverte blanche. Les sandales,
la chlamyde et les bracelets dorés, les ailes roses et bleues, les lèvres rouges. Antique (?).
Au dos, deux trous de suspension.
L'enfant, dont les membres sont courts et gras, a le corps cambré, les
deux genoux légèrement pliés, la jambe droite portée en avant et les pieds
chaussés, le ventre fort, une draperie jetée comme une écharpe de l'épaule
droite à la hanche gauche, un baudrier, qui est passé en sens contraire,
supportant le carquois qui bat derrière les reins, le bras droit baissé, la
main tendue en avant et fermée, le bras gauche levé au-dessus de l'épaule.
La tête est rejetée en arrière et regarde l'objet que tiendrait la main gauche,
qui est fermée, le visage très jeune, une double tresse allant du front à
l'occiput, les ailes courtes et arrondies.
Les draperies passant en bandoulière comme une écharpe n'ont rien
d'insolite à Myrina. Il suffira de donner comme exemple une statuette du
Louvre, Pottler-Re1nach, Nécropole de .}fjjrina, pl. XX, 5, p. 354.
106 (627). — Eros volant et tenant une corne d'abondance. — Haut.,
om,3o (de la tête, om,o42).
Terre rougeâlrc. Couverte blanche. Le corps peint eu rose, les ailes bleues et roses,
la tranche jaune, les lèvres rouges, la guirlande rose et les feuilles bleues, la corne d'abon-
dance rose, les fruits rouges et bleus. Très restauré. Le bas du corps parait ancien. Les
marques 1T inscrites au revers de chaque aile font penser ù une signature bien connue à
Myrina '.
Deux trous d'évent au dos. L'index et le pouce gauches cassés.
La jambe gauche est en avant et la droite est relevée, la main droite
baissée à droite et tenant une grande corne d'abondance, le bras gauche
1. Pott1er-U1 1nach, Xéerapole de Myr1na, p. 181, p. 54l (TA sur un groupe de Dionysos et d'Ariane).
61
plié au coude et la main revenant en avant, l'index et le pouce allongés, les
autres doigts repliés. La tête est légèrement penchée et tournée vers la
gauche, le visage de style libre, deux tresses tombant sur les épaules, les
cheveux entourés d'une guirlande où pointent des épis, les ailes fortes et
largement éployées.
Le geste des bras rappelle des statuettes de Myrina au Musée d'Athènes
comme Wlnter, Typencatalog, II, p. 341, 1 et 5, mais le mouvement des
jambes est différent.
107 (634). — Semblable, jouant de la cithare. — Haut., om,27 (de la
tête, om,o4, —de la coiffure, om,o1).
Terre rouge et foncée. Couverte blanche. Les chairs roses, la chlamyde et les che-
veux d'un rouge vineux, les sandales jaunes, la cithare jaune sur fond bleu, le plectre
jaune, les ailes bleues et roses, le bord jaune, le ruban de la guirlande bleu. Non
antique.
Trou d'évent ovale.
Le mouvement est le même, les pieds chaussés, une courte chlamyde
couvrant les épaules et agrafée sur la poitrine, un pan revenant sur l'épaule
droite et l'étoffe plaquée sur le menton, les ailes fortes, l'avant-bras droit
relevé et la main tenant le plectre, la main gauche baissée à droite et soute-
nant par derrière une cithare de forme singulière. La tête est encadrée de
longues tresses et ceinte d'une guirlande autour de laquelle s'enroule un
ruban.
La pointe triangulaire que l'étoffe dessine devant le menton se com-
prend dans des figurines de Myrina comme W1nter, Typencatalog, II, p.
327, 2, 3, 7: elle est ici inexplicable et est la preuve manifeste d'une main
moderne.
108 (703) [H. 189]. — Eros voilé, tenant une amphore et une patère.
— Crète (?). Ane. collection Barre. — Haut., om, 142 (de la tête, om,o25, —
de la base, om,oo6). Long. de la base, om,o35. Larg. —, om,o6.

Terre orangée, assez friable. Couverte blanche. Les lèvres rouges, les yeux bleus,
l'amphore de même, la patère brune. Les couleurs sont réappliquées.
Base rectangulaire, qui paraît moderne, car la f1gurine est percée, au revers, d'un
Irou de suspension.
La jambe gauche est portée en avant, les deux genoux légèrement

62 • LES TERRES CUITES
plies et les deux pieds quelque peu en dehors, la jambe gauche en avant,
une courte draperie enveloppant la tête et revenant sur le bras gauche de
manière à laisser la plus grande partie du corps à découvert, la main droite
levée à gauche et tenant en l'air une patère, le bras gauche serrant contre
la poitrine une amphore pointue à grandes anses. La tête est penchée sur
l'épaule droite, les cheveux ceints d'une guirlande en forme de bourrelet.
Même type, Terres cuites antiques de la coll. Lécuyer, I, 1882, pl. X,
Lkcuyer (Tanagra ??) et Frœ1iner, Terres cuites de la coll. Gréau, 1886, II,
pl. 1o7, p. 86 (Crète ?). Pour l'Eros tenant un vase allongé, amphore poin-
tue ou alabastre, voir Pottler-Reinach, Nécropole de Myrina, pl. XLIII, 3,
p. 456.
B1bl. Froehner, Calai. Barre, 481, p. 69, fig. W1ntbr, Typencatalog, II, p. 291, !\.
109 (629). — Eros drapé. — Haut., 0V76 (de la tête, om,o3, — de la
coiffure, om,o1, —de la base, om,oo6). Long. de la base, om,o65. Larg. —,
om,o4.
Terre jaune rougeâtre, assez foncée. Couverte blanche. Les chairs rosées. Restauré
et suspect.
Base rectangulaire. Quelques cassures. Au dos, trou d'évent ovale.
Le pied droit est d'aplomb et un peu en dehors, le genou gauche plié,
le pied tout à fait de côté, en arrière et sur la pointe, une chlamyde jetée sur
l'épaule gauche, passée derrière la tête et revenant sur l'épaule droite, le
coin inférieur tiré à droite par la main gauche, qui est baissée à la hauteur
de la hanche, de sorte que la poitrine et la jambe gauche restent à décou-
vert, le bras droit baissé à gauche, mais l'avant-bras relevé et la main
entr'ouverte, le pouce fermé sur les doigts recourbés. La tête est de trois
quarts à droite et penchée sur l'épaule droite, le front ceint d'une épaisse
guirlande, les ailes grandes et éployées.
Rapprocher une statuette myrinéenne de la collection Gréau, dont le
bras droit est caché par la draperie, Frœhner, Catal. Gréau, pl. 32, 3, p.
31 ; AY1nter, Typencatalog, II, p. 291, 6 (réplique au Musée d'Athènes).

110 (631). — Eros, la tête voilée et jouant de la cithare. — Haut.,
om, 172 (de la base, om,oo7, — de la tête, om,o22, — de la coiffure, om,oo8).
Long. de la base, om,o65. Larg. —, om,o43.
Terre rouge, dure et foncée. Couverte blanche. Traces de bleu sur les ailes et sur la
FIGURINES DE MYRINA ET DASIE MINEURE
63
cithare. La chlamyde rose. La tèlc, la jambe gauche, les attributs et la base sont modernes,
le reste du corps est ancien.
Base rectangulaire. Au dos, trou d'évent circulaire et marque A '-
Le pied droit est quelque peu de côté, le genou gauche infléchi, le pied
oblique et soutenu derrière par un tenon, une chlamyde couvrant la tète
comme un voile et rejetée sur l'épaule gauche, le bras droit baissé, la main
revenant en avant et tenant un plectre rigide, la main gauche soutenant à
droite une cithare à cinq cordes dont l'une des cornes est cassée et qu'un
tenon relie à l'avant-bras. La tête est penchée sur l'épaule droite et légère-
ment baissée, le visage enfantin, une tresse tombant sur chaque épaule, la
guirlande épaisse et entourée d'un ruban double.
111 (7-io). — Eros, jouant delà cithare. — Haut., om,163 (de la tête,
om,o28, — de la base, om,o23). Long. de la base, om,o\. Larg. —, om,o58.
Terre rouge, assez foncée. Couverte blanche. La guirlande bleue et rayée de jaune,
les yeux bleus, les lèvres rouges, les ailes bleues et dorées, la cithare dorée, le chiton
rose, la base violette entre deux bandes bleues. Non antique.
Base rectangulaire à trois gradins inégaux. Au revers, petit trou rond, et tronc d'ar-
bre minuscule, servant de support.
L'Eros est en marche, la jambe droite en avant, le pied gauche en ar-
rière, sur la pointe et légèrement en dehors, le corps nu, la chlamyde, qui
est roulée comme une écharpe, jetée sur l'avant-bras droit et revenant sous
l'aisselle gauche, la main droite levée à gauche et tenant le plectre, la main
gauche tenant à droite la cithare. La tête est tournée de trois quarts à droite
et penchée, les cheveux ceints d'une guirlande, une double tresse ramenée
du front à l'occiput.
112 (7'h). — Semblable, tenant un miroir. — Haut., om,163 (de la
tête, om,o28, — de la base, om,o23). Long. de la base, om,o4. Larg. —,
o-,o58.
Terre rouge, foncée. Couverte blanche. La guirlande bleue et rayée de jaune, les
yeux bleus, les lèvres rouges, les ailes bleues et dorées, le miroir rouge et doré, le chiton
rose, la base violette entre deux bandes bleues. Non antique.
Base rectangulaire à trois gradins inégaux. Au revers, petit trou rond et tronc d'arbre
minuscule, servant de support.
1. Sur cetle marque de fabrique, voir Pott1er-Runach, Néeropole de Myrina, p. 18o, p. 529, 1j~ (sur l'aile d'un
Kros).
64
LES TERRES CUITES
De même, la jambe gauche en avant, le pied droit en arrière, sur la
pointe et en dehors, la chlamyde comme dans la figurine qui précède, la
main droite levée à gauche et tenant une aiguille à fard (?), l'avant-bras
gauche soutenant à droite un grand disque vertical, sans doute un miroir.
La tête est penchée sur l'épaule droite, les cheveux frisés et ceints d'une
guirlande, une double tresse ramenée du front à l'occiput.
113(71">). — Eros, jouant de la cithare. — Haut., om,o82 (de la tête,
om,o16).
Terre rougeùtre. Couverte blanche. Le chiton rose, la guirlande et les sandales do-
rées, les ailes peintes en rose et en bleu. Restauré et rapiécé.
Au revers, trou de suspension. L'aile droite cassée.
La jambe droite est légèrement en avant, les deux pieds sur la pointe,
le chiton court serré à la ceinture et bouffant à la hauteur des hanches,
comme si la tunique avait un apoptygma ou comme si une seconde cein-
ture, non apparente, la retroussait à cet endroit, les ailes courtes, l'avant-
bras droit levé, la main ouverte et cassée, la main gauche tenant une cithare
perpendiculairement au corps. La tête est baissée et de trois quarts à
droite, le visage presque triangulaire et les chevaux ceints d'une guir-
lande.
Pas de figurines pareilles dans le recueil de W1nter, Typencatalog,
II, p. 35o et suiv.
114 (71^)- — Semblable. — Haut., om,o(j8 (de la tête, om,o18).
Terre friable d'un jaune rosùtre. Couverte blanche. Le chiton peint en rose, les ailes
et les sandales en partie dorées. Non antique.
Même mouvement, le chiton court serré à la taille par une ceinture non
apparente, l'avant-bras droit relevé et devant tenir le plectre, le bras gauche
serrant la cithare contre le corps. La tête est inclinée en avant et de trois
quarts à droite, les cheveux bouffant sur la nuque et paraissant coiffés

d'ailettes.
115(633). — Eros. — Haut., 0m,o7 (de la tête, om,o1). Larg., om,o37
(du visage, om,oo8). Ep., om,o3.
Terre dure et jaunâtre. Couverte blanche.

65
Cassé au revers et à droite, la jambe droite conservée jusqu'au genou, la gauche jus-
qu'au cou-dc-pied.
La figure se détache en relief sur un fond, la jambe droite fléchie au
genou, le revers de la main droite appuyé contre la hanche, le bras gauche,
sur lequel paraît tomber une draperie (?), baissé à droite. La tête est pen-
chée sur l'épaule droite, les ailes éployées et la gauche levée plus haut que
la droite.
Fragment d'un groupe 1. Rapprocher des motifs de Myrina, comme
I Eros appuyé sur un hermès que renferme le Musée de Constantinople,
W1nter, Typencatalog, II, p. 249, 4"; Mendel, Catalogue t. c. Constanti-
nople, 2.33'j. La pose est surtout fréquente en Italie, ibid., p. 249, 7-10.
116(719) [H. 19/1J. — Eros assis et lançant le javelot (?). — Smyrne
ou Ephèsc (?). Haut., 0m,17 (de la tête, om,o3). Long. dela base, om,13.
Terre jaunâtre, légèrement rosée et d'apparence ligneuse. Traces nombreuses de do-
rure. Type dit d'Ephèse. Non antique.
Hase rocheuse irrégulière, qui ressemble à une étoffe chiffonnée à plis cassés. Trou
d'évent ovale.
Eros est nu et assis à droite, la jambe gauche allongée et à peine pliée
au genou, le pied reposant presque d'aplomb sur la base, la jambe droite
fortement infléchie, le pied en arrière et sur la pointe, le sexe non indiqué
et les ailes éployées, la main droite levée à gauche et fermée, comme si elle
lançait quelque trait, la main gauche à demi baissée et présentant la paume
dans un geste de précaution (?). La tête, qui est de mauvais style, est pen-
chée vers l'épaule gauche et couronnée de lierre.
B1rl. Froehner, Terres cuites d'Asie Mineure, 1881, pl. 18, p. 43.
117 (746) [H. 193]. — Eros bandant l'arc. — Éphèse (?). — Haut.,
om,215 (de la tête, om,o31, — de la base, om,o38). Long. de la base, om,073.
Larg. —, om,o5.
Terre rougeâtrc, tirant sur le jaune. Dorure. Type des terres cuites dites d'Ephèse. Ne
paraît pas antique.
Hase rectangulaire, la tranche oblique, avec un bandeau haut et bas sur trois côtés.
1. Peut-être la terre cuite provient-elle d'un lecythe, dont elle ornerait la face antérieure (comparer nuire tome A ,
113, p. 12o et VV1nter, Typencatalo9, II, p. '.124, 3-4, p. 246 «t passim).
2. Réplique au Louvre, Pott1er-Re1nach, Néeropole de Myrina, p. 3t)8.
De R1dder. 9
66
LES TERRES CUITES
Pas de trou d'évcnt. Le bout des doigts de la main gauche cassé. Tronc d'arbre servant
d'appui à la jambe gauche et montant jusqu'au genou.
La jambe gauche est d'aplomb, le genou droit plié, le pied en arrière,
en dehors et légèrement sur la pointe, les deux bras tendus à gauche, le
pouce de la main droite fermé sur les autres doigts réunis, la main gauche
légèrement abaissée, mais ouverte et rapprochée du corps, les ailes courtes
et relevées. La tête est tournée vers la gauche et penchée en avant, la face
jeune, une double tresse allant du front à l'occiput, les cheveux bouclés et
frisant sur la nuque.
Une statuette analogue, de provenance inconnue et de dimensions
moindres, est conservée à l'Antiquarium de Berlin, Wlnter, Typencata-
log, II, p. 358,
118 (493). — Tête d'enfant ou d'Eros. — Haut., om,o45 (de la tête,
om,o36). Ép., om,o37. Larg., om,o2- (de la ligure, om,o1 1).
Cassé au cou.
Le visage est très jeune, les joues pleines, les lèvres fortes, le nez
écrasé, les cheveux frisés, une mèche de cheveux revenant sur le front.
Comparer le n° 90 et les têtes des statuettes qui précèdent.
119(4ç)2). — Semblable. — Haut., om,o35. Ép., om,o3. Larg., om,o27
(de la figure, (>m,o16).
Terre d'un gris rosé. Traces de peinture jaune et rose.
Cassé au cou. Très abîmé.
La tête est fortement penchée sur l'épaule droite, les joues pleines et
le visage très jeune, les cheveux frisant, une tresse double partant du milieu
du front et rabattue vers l'occiput.
120(4o3). — Semblable. — Haut., om,o45 (de la tête, om,o3r>, — de la
coiffure, o"\oo8). Ep., om,o3. Larg., om.o:!* (de la figure. o"\o17).

Cassé au cou.
lâ face est riante et poupine, les cheveux coiffés en coques à la ma-
FIGURINES DE MYRINA ET D ASIE MINEURE G7
nière d'une perruque et relevés en un nœud ou un toupet en haut de l'oc-
ciput.
121 (490). — Semblable. — Haut., oa,o22 (de la tête, om,o2). Ép., om,o2 1.
Larg., om,o2'î (de la ligure, om,o15).
Terre tirant sur le gris.
Cassé au cou, sous le menton. Le nez brisé.
La tête est ronde et la face poupine, les cheveux bouffant sur les côtés,
le front bombé, un bonnet ou une cape couvrant entièrement le crâne.
122 (494). — Semblable. — Haut., om,o37 (de la tête, 0V27). Ep.,
om,o27. Larg., om,o28 (de la figure, om,o1(>).
Terre grise, comme brûlée.
Cassé au cou. Le revers brisé.
La face est jeune et poupine, la tête légèrement penchée sur l'épaule
gauche, les cheveux tirés en arrière et entourés d'une guirlande épaisse,
qui est renflée comme un bourrelet.
Une tête de Chypre analogue a fait partie des collections Cesnola et
Gréau (Frœhner, Catai. Cesnola, 1870, pl. V, 11 ; Catai. Gréau, 1891, 007,
p. 131, Hg.), mais la terre de notre exemplaire n'est pas chypriote et la tête
ne provient pas de l'île.
123 (352). — Semblable. — Haut., om,o3. Ép., om,o3. Larg., om,o35 (de
la l1gure, om,o28).
Terre d'un gris rosé. Couverte blancbe.
Cassé au menton.
Le visage est enfantin, la face ronde, les cheveux bouffant sur les tem-
pes et sur les oreilles, la guirlande épaisse comme un bourrelet et entourée
d'un ruban passé obliquement.
Athèna (124-126).
124 (463). — Tête d'Athèna. — Haut., om,o55 (de la tête, om,o/io, — de
la coiffure, om,o2). Ép., om,o25. Larg., om,o4 (de la figure, om,o18).
Terre d'un gris rosé. Couverte blanche. Traces de rouge dans les cheveux.

68
LES TERRES CUITES
Le visage est de beau style libre, le menton assez prononcé, la lèvre
supérieure marquée, les yeux allongés, les deux couvre-joues du casque
attique relevés à droite et a gauche.
Les têtes casquées d'Athèna, rares en Sicile 1, sont, au contraire, fré-
quentes dans la Grèce propre et à Chypre2.
125(46o). — Semblable. — Haut., om,o35. Lp., om,o^2. Larg., om,o23
(de la f1gure, om,o15).
Cassé au cou.
'Le visage est allongé, les cheveux séparés par une raie et relevés sur
les tempes, le casque corinthien rejeté en arrière, le panache bas et retom-
bant.
126(4oo). — Semblable. — Haut., o"\1o. Ép., om,o75. Larg., om,o4 (de
la ligure, om,o25).
Cassé au cou.
De même, la tête de style libre, le nez droit, les yeux bien ouverts, les
cheveux séparés par une raie sur le front, relevés sur les tempes et tombant
sur la nuque en une double natte, le casque corinthien rejeté en arrière, le
cimier bas et bifide.
Xlkè (127-128).
127 ((>3o). — Nikè. — Myrina. — Haut., om,:»(> (de la base, om,ooo, —
de la tête, om,o35). Long. dela base, om,o93. Larg. —, om,oo. —Pl. II.
Terre d'un jaune rosé. (louvcrte blanche. Le chilon peint en bleu. Les cheveux
rouges.
Base quad1angulaire, non appartenante(?). Au dos, trou de suspension, trou d'évent
circulaire et marque OA.
1. Notizie de9li Seavi, 1907, p. 39.
2. Notre tome V, 395-8, p. ^55-6. 11 n'est pas sûr que le médaillon 398 soit chypriote (comparer Walters,
Terracottas Brit. Mus., C 101, Athènes, C 833, 8'18-9, Cyrénaïque, D 397, Italie). Une rondelle semblable a été trouvée
récemment ;1 Garthage, Deuttre, .Xéerapole punique voisine de S" Monique, 2" trimestre des fouilles, 1898. fig. 38,
p. 20.
FIGURINES DE MYR1NA ET d'aSIE MINEURE Go
<
La déesse marche d'un pus rapide, le pied gauche en avant et sur la point*',
le corps vêtu d'un diploïdion serré à la ceinture et qui a glissé sur l'épaule
gauche en découvrant le sein de ce côté, la main gauche, qui est baissée,
l'élevant l'étoffe à la hauteur de la hanche, la main droite levée à gauche et
tenanten l'air une torche, les ailes hautes, dressées et recoquillées. La tête
est légèrement inclinée et tournée vers la gauche, les cheveux entourés
d'un bandeau, divisés par une raie et relevés sur les tempes.
Une figurine presque identique au Musée du Louvre1 porte la même
marque, mais a le bras droit moins relevé et ne tient pas le flambeau. Répli-
ques nombreuses1, entre autres au Musée d'Athènes3 et au British Muséum''.
128 (638). — Nikè. — Haut., (r^.fr (de la base, o"\.>•>•>, — de la tête,
om,o35). Long. de la base, om,13. Larg. —, om,o65.
Terre orangée. Couverte blanche. La base rose, jaune et bleue. Les chairs colorées,
le chiton rose et jaune, les ailes bleues et roses, la tranche jaune, la coupe et le canthare
dorés, la guirlande de même, les feuilles peintes en bleu, les cheveux rougeâlres. Non
antique.
Base triangulaire, les angles à pans coupés, la tranche oblique et à trois gradins
moulurés. Au dos, trou d'évent ovale.
La jambe droite est en avant, le pied sur la pointe et portant sur l'angle
antérieur de la base, le pied gauche en arrière et non apparent, le corps
vêtu d'un chiton serré à la taille et ouvert sur le côté droit, la draperie
flottant à droite et tombant jusqu'à terre, le bras gauche baissé, la main
tenant un canthare, la main droite levée à gauche et portant une coupe à
pied, les ailes glandes et abaissées. La tête est penchée en avant et de trois
cp1arts à gauche, les cheveux relevés en chignon sur la nuque, le front
ceint d'une guirlande de lierre.
Le fabricant paraît s'être inspiré de statuettes de Mvrina, comme \\ îx-
ter, Typencatalog, II, p. 186, :>.; Pott1er-Relnach, Nécropole de Myrina,
p. 53o, 170. Comparer une Nikè faisant une libation, Le Musée, Y, 1908, fîg.
2 1, p. 180, Sambon.
B1bl. Cartault, Terres cuites grecques, pl. XVI, p. 55-6.
1. Bull. Corr. lïell., VU, 1883, p. 22o, 11-; Pott1er-Re1nach, Xéeropole de Mvrina, p. 182, 12.i, p. 351-3
p. ">31), 172, pl. XX, 2. W1nter, Typencatalnj, II. p. 18-, 3.
2. Pott1er-Re1nacr, /. /., p. 352.
3. W1nter, /. /.. p. 187, 3, b.

/1. Walters, Terracottas Brit. Mus., (. ' .*>33, p. 2'15 (avoc une guirlande au lieu d'une bandclcIle dans le
cheveux).
LES TERRES CUITES
Muses (129).
129 (60/1). — Muse (?). — Ane. collection Hoffmann. — Haut., om,35
(de la tête, om,o4, -— de la base, om,o24). Long. de la base, om,x53 (en l1ant,
om,13). Larg. —, o",o() et om,o8.
Terre orangée, un peu pâle. Couverte blanche. L'himation mi-partie rose et bleu
avec une bande réservée, le cbiton rose. Non antique.
Base rectangulaire à deux gradins (sur trois faces seulement). A droite, deux gradins
supplémentaires portent le fût de colonne. Trou d'évent circulaire. La main droite et
le collier en partie cassés.
La jambe droite est d'aplomb, le genou gauche fortement infléchi, le
pied de côté et porté en avant, un long chiton cannelé figuré en bas des
jambes, ce qui n'empêche pas l'épaule droite d'être laissée nue, l'himation
posé sur l'épaule gauche, passant sous le bras droit et rejeté sur le bras
gauche, qu'il couvre entièrement, la main, qui est seule dégagée, s'appuyant
à droite sur un pilier rond et mouluré haut et bas, le bras droit pendant à
gauche et orné d'un bracelet (?), la main tenant une cithare singulière à six
cordes. La tête est un peu tournée vers la droite et légèrement baissée, le
cou élevé, des pendants suspendus aux oreilles, une guirlande de lierre
entrelacée dans les cheveux qui sont séparés par une raie, deux boucles
épaisses tombant sur chaque épaule.
Il est difficile de savoir si la figurine prétend à représenter Apollon
ou une Muse.
B1bl. Frœhse1l, Calai. Hoffmann, 15 mai 16/1. p. 23.
Ml na dl s (130-135).
130 (355). — Tête de Ménade. — Haut., om,o75 (de la tête, om,o5r>, —
de la coiffure, om,o15). Ep., om,o55. Larg., om,o65 (de la figure, om,o3).
Terre d'un gris rosé. Couverte blanche. Traces nombreuses de dorure.
Cassé au cou.
La tête est fortement penchée sur l'épaule droite, les traits idéalisés,
une tresse tombant sur chaque joue, une guirlande de lierre ceignant le
FIGURINES DE MYRINA ET DAS1E MINEURE
71
front de ses baies et de ses feuilles aux découpures profondes, les cheveux
formant chignon à la nuque et relevés par devant en une houppe large et
touffue.
Il n'est pas impossible que cette tête et certaines des suivantes aient
appartenu à quelques Dionysos de type myrinéen. Voir Pottler-RelnaCH,
Xécropole (le Myrina, pl. VII, 1, 3, 4, pl. XXV, 1-2.
131 (4o8). — Semblable (?). — Haut., om,o'| (de la tête, om,o3). Ep.,
Terre d'un gris rosé. Couverte blanche,
(lassé en haut du front, à droite et en bas. Le revers creux.
La tête est penchée sur l'épaule gauche, qui est drapée et en partie
conservée, le cou élevé, des boucles tombant à droite et les cheveux frisant
sur le front, les lèvres fortes, le nez assez gros, les yeux allongés et mi-
clos.
132(454). — Semblable.— Haut., om,12. Ép., om,o4. Larg., om,12.
Cassé au menton et en haut du crâne. Le revers creux. Mal conservé.
Le visage est d'un assez mauvais st}le, les traits épais et d'un modelé
flou, les lèvres lourdes, le nez fort, les yeux très ouverts, les sourcils ar-
qués, le front ceint d'un bandeau et d'une guirlande de lierre, dont les
feuilles tombent sur le côté droit de la face.
133(357) [H. 2/4]. — Semblable. — Haut., om,o45 (de la tête, om,o38,
— de la coiffure, om,o1). Ep., om,o25. Larg., om,o'\ (du visage, om,o18).
Cassé au cou. Le revers creux.
Des tresses, longues et souples, tombent sur les épaules, la tête de
beau style, les cheveux partagés par une raie, une guirlande de lierre en-
tourant la face de ses larges feuilles et deux baies surmontant les tempes.
134 (.'558). — Semblable. — Haut., om,o35 (de la tête, om,o3, — de la

coiffure, om,oo8). Ep., om,o34. Larg., om,o4 (de la figure, om,o18).
Cassé au cou.
LES TERRES CUITES
Comme le précédent, la tête fortement penchée sur l'épaule droite et
la guirlande bouffant sur les tempes.
135 (354). — Semblable. — Haut., om,o5 (de la tête, o"\o^7, — de la
coiffure, om,oo8). Ép., om,o?i. Larg., om,o37 (de la figure, om,o23).
Cassé au cou.
La tête est penchée sur l'épaule droite, le visage de style libre, la guir-
lande de lierre peu apparente, les cheveux coiffés en chignon bas à la nuque
et relevés en houppe sur le haut du front.
Femmes debout et drapées (136-139).
136 (7(>/|)- — Femme voilée. — Haut., om/lo.
Terre rougeâtre. Couverte Manche. La tête et les mains en albâtre (lj et rapportées.
Très mauvais style. .Non antique.
Les pieds cassés. Le bas de la figure mal conservé.
La jambe gauche paraît portée en avant, le corps enveloppé dans un
long chiton et dans un himation qui entoure la tête comme un voile, la main
gauche appuyée sur la hanche, le bras droit plié au coude, l avant-bras
l'amené sur la poitrine et passé dans l'échancrure de la draperie. La tête
est de face, les cheveux séparés par une raie et retenus par un diadème.
Nous avons déjà rencontré à Chypre ce type de statuette funéraire (tome
Y, 18, pl. V, p. 61-2).
137 (709). — Femme voilée et drapée, appuyée sur un pilier. —
Haut., om,2o6 (de la tête, om,o26, — de la base, om,o-M>). Long, de la base,
om,o85. Larg. —, om,o">7-
Terre rouge, un peu jaunâtre. Couverte blanche. Traces de peinture rose. Ne paraît
pas antique.
Base ovale, avec un bourrelet haut et bas. Le revers plat, le trou d'évent ovale.
La jambe droite est croisée devant la gauche, le pied, qui est nu, posé
sur la pointe et relevé, le chiton tombant en plis réguliers et semblant
retenu à la hauteur de la hanche par une ceinture non apparente, l'himation

enveloppant la tête comme un voile et rejeté sur l'épaule gauche, le bras

I IGURINES DE HYRINA ET D ASIE MINEURE 3
droit entièrement couvert par l'étoffe, le coude s'appuyant sur un pilier
mouluré haut et bas, le bras gauche nu et la main posée sur la hanche, mais
derrière le pan retombant de l'himation. La tête est encadrée par le voile
comme elle le serait par un klaft, la face presque triangulaire et le front
ceint d'un bandeau, qui est plissé au milieu, comme s'il était surmonté de
l'u rœus.
Rapprocher un motif de Myrina, Wlnter, Typencatalog, II, p. 88, 1.
Réplique à Constantinople, mais sans que la tête soit voilée, Mendel, Cata-
logue t. c. Constantinople, 2fioo.
138 ((>8o). — Femme drapée. — Haut., om,2o (de la base, om,oo6, — de
la tête, om,o2S). Larg. de la tête, om,022 (du visage, om,o15). Base, om,o68 sur
om,o56.
Terre rosée, la surface abîmée. Très restauré, la base et la tête rajustées.
Base rectangulaire, dont la partie gauche est refaite, ainsi que le pied droit de la
f1gurine; le miroir (?) non conservé. Trou d'évent demi-circulaire.
Le poids du corps porte sur la jambe gauche, le genou droit infléchi
et le pied devant être très en arrière, le chiton tombant bas, l'himation
enroulé autour du cou de manière à cacher les deux bras, la main droite
baissée près de la hanche, la main gauche relevée sous l'étoffe et tenant
devant la poitrine un objet disparu, éventail ou miroir à manche, le buste à
demi-retourné vers la droite. La tête est très légèrement baissée et de trois
quarts à droite, les cheveux séparés par une raie et striés d'ondulations
très fines, le chignon court et tombant très bas.
Le coude droit est plus écarté du corps dans des statuettes de Cyrénaï-
que et de Myrina, comme Winter, Typencatalog, II, p. 26, 3, 7-8 (exemplaire
au Musée de Constantinople, Mendel, Catalogue t. c. Constantinople, 2558).
139 (710) [132]. — Semblable, les cheveux ceints d'une guirlande.
— Haut., om,28 (de la tête, om,o/p).
Terre rougeâtre. assez foncée. Couverte blanche. La statuette est d'un mauvais style
et parait sur moulée.

Le revers fruste et sans couverte. Trou d'évent ovale.
Le genou gauche est infléchi, le pied de côté, mais non apparent, le
chiton long et plissé, l'himation posé, puis rejeté sur l'épaule gauche et
enveloppant les deux bras, la main droite appuyée sur la hanche, l'avant-
De R1dder. 10
74
LES TERRES CUITES
bras gauche horizontal et la main revenant en avant. Le cou est long et
mince, le collier de Vénus marqué, la tête inclinée sur l'épaule droite et
quelque peu penchée en avant, les cheveux ondulés, divisés en côtes sail-
lantes et surmontés d'une guirlande épaisse et striée, le chignon tombant
bas sur la nuque.
L'attitude se rapproche de la précédente.
Femme asslse (140).
140 (602) [213]. — Femme demi-nue, assise sur un rocher. — My-
rina. Ane. collection Hoffmann. — Haut., om,23 (de la tête, om,o25). Larg.,
om,o9 (de la figure, om,o17). Ep., om,o6.
Terre dure d'un jaune rosé. Couverte blanche. Traces de rose sur le chiton.
Base irrégulière. Au revers, trou d'évent ovale. Les doigt» de la main gauche cassés.
Le rocher est élevé, irrégulier et comme chiffonné ou plissé, avec une
pointe avancée sur laquelle repose la main droite de la f1gurine; celle-ci est
demi-nue et assise de trois quarts à droite, le pied droit posé sur le gauche,
la draperie nouée en bas du ventre, le haut du corps retourné vers la gau-
che, la main droite appuyée sur le roc, le bras gauche tendu à droite,
l'avant-bras relevé, la main ouverte et paraissant laisser échapper quelque
objet. La tête est sensiblement penchée et de trois quarts à gauche, les che-
veux retenus par un bandeau, avec un chignon à l'occiput.
La position rappelle la Psyché de Myrina, Pottler-Re1nach, Nécropole,
pl. XXIV, 1, p. 364, et surtout l'Aphrodite du groupe ibid., pl. IV, p. 274.
La draperie est la même dans cette dernière terre cuite, mais le geste des
bras est différent, ainsi que le mouvement, assez singulier, que fait la main
droite. Frœhner, /. /., explique ce geste en supposant que le coroplaste a
voulu représenter Aphrodite péchant au bord de la mer, mais l'hypothèse
est purement conjecturale.
B1bl. Frœhner, Calai. Hoffmann, 15 mai 1899, 213, p. 6y, pl. XIII. La statuette
a figuré dans une première vente, faite le 1/1 mars 1888 (n° 146, pl. III du catalogue).
Tètes fém1n1nes (141-170).
141 (32o). — Tête coiffée d'un voile. — Haut., o"\o'p (de la tête,
FIGURINES DE MYR1NA ET DASIE MINEURE 7 5
om,o35, —de la coiffure, om,o12). Ép., om,o25. Larg., om,o27 (de la ligure,
om,o15).
Cassé au cou. Le revers fruste.
Des rosaces pendent aux oreilles, le visage régulier, les cheveux for-
mant un bourrelet sur le front, la tête couverte d'un voile qui tombe sur
les épaules et qui se relève en pointe mousse sur l'occiput.
142 (36o) [H. Mi]. — Semblable. — Haut., om,o45 (de la tête, om,o36).
Ép., om,o4. Larg., om,o3 (de la f1gure, om,o2).
Cassé au cou.
Le visage est large, les cheveux séparés par une raie et formant au-
dessus des tempes deux masses striées et bouffantes, le voile relevé en pointe
à l'occiput.
143 (370). — Semblable. — Haut., om,o37 (de la tête, om,o27, — de la
coiffure, om,o15). Ép., om,o31. Larg., om,o3 (du visage, om,o17).
Terre jaunâtre. Couverte blanche.
Cassé au cou.
De même, la face presque carrée, le menton fort, la bouche horizon-
tale, les sourcils très arqués, les cheveux formant bourrelet sur le front, le
voile comme dans le n° précédent.
144 (3o1). — Semblable. — Haut., om,ofi (de la tête, om,o43, _ de la
coiffure, om,o14). Ep., om,o32. Larg., om,o35 (de la figure, om,o23).
Terre blanchâtre. Traces de rouge dans les cheveux.
Cassé au cou. Le revers plat. Très abîmé.
Le cou est plissé, le visage droit, les traits réguliers, les boucles
d'oreilles en forme de pyramides suspendues à des rosaces, les cheveux
bouffant en haut du front et couverts d'un voile qui tombe sur les épaules.
145 (771)- — Semblable. — Haut., om,o.'ï (du visage, om,o3r>). Larg.,
om,o3.
Terre rougeâtre. Couverte blanche. Traces incertaines de dorure.
Cassé au cou. Le revers aplati.

Le cou est élevé, la figure assez fruste, des boucles suspendues aux
oreilles, les cheveux coiffés par côtes régulières, le voile simplement posé
sur l'occiput.
146 (383). — Semblable. — Haut., om,o32 (de la tête, om,o23). Ep.,
om,o25. Larg., o*",o17 (de la figure, om,o1 1).
La tête est inclinée sur l'épaule droite, le visage assez fin, la coiffure
et le voile comme dans le n° précédent.
147 (780). — Semblable. — Haut., om,o33 (de la tête, om,o24). Larg.,
om,o25 (du visage, om,o18). Ép., om,o18.
Terre fine et rosée. La surface très abimée.
Cassé en bas du cou.
La tête est légèrement penchée en arrière et très sensiblement inclinée
sur l'épaule droite, le voile qui l'enveloppe croisé sur les épaules, les che-
veux séparés par une raie et coiffés en bandeaux. Peut-être appartenait-elle
à une statuette de danseuse, pareille aux figurines 45-47.
148 (366) [H. 54]. — Tête coiffée du kékryphale. — Haut., om,o48
(de la tête, om,o32). Ép., om,o36. Larg., om,o32 (du visage, om,o2).
Le visage est régulier et de beau style, des rosaces suspendues aux
oreilles, les cheveux partagés par une raie et coiffés en bandeaux sur les
tempes, le kékryphale noué au-dessus du front, une fente ovale laissant
apparaître sur le sommet du crâne une masse de frisons bouffants et comme
spongieux.
149 (48o). — Tête de vieille femme, semblable. — Haut., om,o5 (de
la tête, om,o4). Ép., o'\o'i-. Larg., o-,o33 (de la figure, om,o25).

La tête est caricaturale, le menton large et en galoche, la lèvre infé-
rieure lourde et proéminente, la bouche entr'ouverte et démesurée, le nez
écrasé et relevé du bout, les yeux petits et ronds, enfoncés sous des arcades
FIGURINES DE MYR1NA ET D ASIE MINEURE 77
saillantes, les oreilles effacées, le front bombé, le crâne couvert d'un
kékryphale.
150 (382). — Tête coiffée d'une guirlande. — Haut., om,o4 (de la
tête, om,o29, — de la coiffure, om,oo5). Ep., om,o3l. Larg., o",,o23 (de la figure,
• om,o1/i).
Cassé au cou.
La tête est rejetée en arrière et inclinée d une manière sensible sur
l'épaule gauche, des rosaces plates suspendues aux oreilles, les cheveux
tirés sur le front et indiqués par des stries verticales, la guirlande formant
un épais bourrelet autour de l'occiput.
151 (379). — Semblable. — Haut., om,o3 (de la tête, om,o23). Ep.,
Cassé au cou.
La tête est fortement penchée en arrière et inclinée sur l'épaule droite,
les traits fins, les cheveux séparés par une raie et divisés en côtes bien
marquées, la guirlande indiquée, comme le serait une tresse, par une série
de chevrons emboîtés.
152 (38o). — Semblable. — Haut., om,o'18 (de la tête, om,o32). Kp.,
om,o23. Larg., om,025 (de la figure, (VVhq).
Même style, la tête penchée sur l'épaule droite, les pendeloques mal
apparentes; la guirlande plus épaisse et non striée.
153 (3/p). — Semblable. — Haut., om,o53 (de la tête, om,o5, — de la
coiffure, om,oo9). Ep., om,o35. Larg., om,o45 (de la f1gure, om,028).
Terre grise. Couverte blanche.
De même, les boucles d'oreilles en forme de pyramides renversées

suspendues à des rosaces, la face plate et comme écrasée, les yeux grands
y8 LES TERRES CUITES
ouverts, les cheveux relevés sur le front, la guirlande épaisse et rejetée
très en arrière.
154 (778). — Tête féminine. — Haut., om,o3. Larg., om,o22. Ép.,
(>m,o27.
Terre d'un ton bistré. Traces de rouge brun dans les cheveux, les chairs peintes en
rose.
Cassé au cou. Très abîmé.
Le visage est ovale et régulier, les cheveux non partagés par une raie
et coiffés par mèches courtes et frisées.
155 (38g). — Semblable. — Haut., om,o35 (de la tête, om,o3, — de la
coiffure, om,oo5). Ép., om,o28. Larg., om,o25 (de la figure, om,o18).
Terre d'un gris rosé. Couverte blanche. Les cheveux peints en jaune.
Cassé au cou. Bien conservé. Assez lourd.
Le visage est arrondi, les traits massifs, les lèvres épaisses, l'inférieure
en saillie, le nez fort, les yeux bien ouverts, des rosaces suspendues aux
oreilles, deux tresses partant de la nuque et venant se nouer au-dessus du
front, qui est sensiblement bombé, le crâne régulier et convexe.
156 (39o). — Semblable. — Haut., om,o52 (de la tête, om,o4, — de la
coiffure, om,oo9). Ép., om,o35. Larg., om,o33 (de la f1gure, om,o?.\).
Terre grise. Couverte blanche. Traces de rouge dans les cheveux.
Cassé au cou.
La tête est penchée sur l'épaule gauche, le visage très allongé, le men-
ton gras, la bouche mince, le nez pincé, le front triangulaire, deux tresses
latérales relevées et nouées en haut du front.
157(397). — Semblable. — Haut., om,o5 (de la tête, om,o41, — de la
coiffure, om,o0i))- Ep., om,o36. Larg., om,o32 (de la figure, om,o22).
Cassé au cou.
La tête est penchée sur l'épaule droite, la face arrondie, les joues
pleines, les yeux enfoncés, les cheveux relevés sur le front, deux boucles
prises sur les tempes, tirées en arrière et nouées en un large nœud en haut
de la tête, sur le sinciput.

FIGURINES DE MYRINA ET IJASIE MINEURE 79
158 (4oo). — Semblable. — Haut., om,o4.4 (de la tête, om,o37). Ép.,
om,o3. Larg., om,o-j'] (de la figure, om,o17).
Terre rouge, très foncée.
Cassé au cou. Le revers fruste. Brisé en haut.
La tête est inclinée légèrement sur l'épaule droite, le visage allongé, la
bouche entr'ouverte et la lèvre supérieure infléchie, les yeux bien ouverts,
les cheveux séparés par une raie et noués en un large nœud en haut du
crâne.
159 (396). — Semblable. — Haut., o"\o\S (de la tête, om,o32, — de la
coiffure, om,ooo,). Ép., om,o25. Larg., om,o-j-j. (de la ligure, om,o17).
Terre grise. Couverte blanche. Traces de rose dans les cheveux.
Cassé au cou.
Le visage est arrondi et d'un assez bon style, les cheveux relevés comme
précédemment et le nœud formant une sorte de haut toupet en haut du
crâne.
160 (899). — Semblable. — Haut., om,o4. Kp., om,o32. Larg., om,o25
(de la ligure, om,o2).
Terre rouge. Couverte blanche.
Cassé au menton. Le nez brisé.
La tête est un peu renversée, les cheveux tirés en arrière sur le front,
coiffés par côtes et noués en un grand nœud près de l'occiput.
161 (385) [H. 31]. — Semblable. — Haut., om,o3. Ep., om,o36. Larg.,
om,o35 (de la ligure, om,o17).
Cassé au menton.
La tête est penchée en arrière et inclinée sur l'épaule gauche, le visage
de style libre, les cheveux séparés par une raie et relevés en chignon sur
l'occiput.
162 (V1). — Semblable. — Haut., om,o6 (de la tête, om,o45, — de la
coiffure, om,oog). Kp., om,o33. Larg., om,o33 (de la figure, om,o28).


8o
LES TERRES CUITES
Le visage est arrondi, les boucles d'oreilles en forme de pyramides
renversées suspendues à des rosaces, les cheveux séparés par une raie à
peine indiquée et relevés en haut du crâne, où ils sont noués par un ruban
et dressés en toupet.
163 (39r>). — Semblable. — Haut., om,o58 (de la tête, om,o45, —de la
coiffure, om,ooo). Ep., om,o38. Larg., om,o32 (de la figure, om,o22).
Cassé au cou. Le revers fruste. Mal conservé.
De même.
164 (3()-;). — Semblable. — Haut., om,o6 (de la tête, om,o5, — de la
coiffure, om,o22). Ép., om,o31. Larg., om,o'À (de la f1gure, om,o24).
Terre rougeâlre. Couverte blanche.
Le visage est modelé rapidement, des rosaces suspendues aux oreilles,
les cheveux séparés par une raie et relevés en houppe ou en toupet au-des-
sus du front.
165 (402). — Semblable. — Haut., om,o42 (de la tête, om,o31, — de la
coiffure, om,oo-). Ep., om,o35. Larg., om,025 (de la figure, om,o16).
Cassé au cou.
Les traits du visage sont réguliers, des anneaux ou des rosaces suspen-
dus aux oreilles, les cheveux séparés par une raie, une coque ou une tresse
en relief allant du front à l'occiput et le chignon tombant bas sur la nuque.
166 (777). — Semblable. — Haut., om,o35 (de la tête, om,o3). Larg.,
om,o2. Ep., om,o3.
Terre assez fine, d'un jaune orangé. La surface abîmée.
Cassé au cou.
La tête est fortement penchée sur l'épaule gauche, le visage ovale, les
yeux allongés, les cheveux tirés en arrière, coiffés par côtes et formant
chignon à la nuque.
FIGURINES DE MYRINA ET DASIE MINEURE 8l
167 (384). — Semblable. — Haut., om,o41 (de la tête, om,o32). Ép.,
om,o32. Larg., o-,o27 (de la figure, om,o2).
Terre d'un gris rosé. Couverte blanche. Traces de rose dans les cheveux.
Cassé au cou.
Le visage est régulier, lu bouche droite, les yeux très enfoncés, les
cheveux divisés de même en coques bien séparées, le chignon tombant bas
sur la nuque.
168(779). — Semblable. — Haut., om,o32 (du visage, om,o:<8). Larg.,
om,o2. Ép., om,o3(i.
Terre d'un jaune carotte.
Cassé au cou.
Le visage est régulier, mais juvénile, les traits à peine formés, la pointe
des oreilles seule apparente, les cheveux coiffés comme plus haut, une pas-
tille ronde collée sur le sinciput (?).
169 (773). — Tête d'enfant. — Haut., om,o35.
Terre rosée. La surface salpêtréc.
Cassure oblique allant du bas de l'occiput au ras du menton.
Le visage est très abîmé, les cheveux coiffés de même par côtes et for-
mant chignon à la nuque.
170(772) — Semblable. — Haut., om,o23. Ép., om,o25.
Terre tirant sur le gris.
Cassé au ras du menton.
La tête devait être inclinée sur l'épaule gauche, les joues pleines, le
nez court et les yeux enfoncés, les cheveux séparés par une raie et bouclés
sur le front.
Fragment de vase a rel1ef (171).
171 (770). — Tête en relief. — Haut., om,o55 (de la tête, om,o3). Larg.,
o"\o6. Ép., om,oo4 (de la tête, om,o-j'>).
Terre rouge brique, assez mal épurée. Traces de peinture jaune sur les cheveux et
rouge sur le visage.

De R1duer. 11
82
LES TERRES CUITES
Fragment de vase tardif (?), sur la surface duquel se détache en demi-
relief une figure d'enfant de mauvais style, de face, le visage arrondi, les
traits grossièrement indiqués, les cheveux courts et formant calotte en haut
du front.
Groupes d'Asle M1neure (172-186).
De bons esprits peuvent s'étonner aujourd'hui, non de ce qu'on ait pu
goûter l'ingéniosité, la souplesse de main et l'art même dont témoignent
les groupes d'Asie Mineure, mais de ce qu'ils aient pu jamais être tenus
pour authentiques. La chose paraîtra moins surprenante, si l'on fait réflexion
qu'au sortir de l'Encyclopédie et de l'âge « de raison », les poèmes d'Ossian
furent, pendant près d'un demi-siècle, non seulement lus, mais applaudis
et imités dans l'Europe entière, et que Macpherson, leur auteur, malgré les
critiques de Hume et de Johnson, fut solennellement enseveli à Westmins-
ter. L'engoûment fut ici de moins longue durée et les conséquences, heu-
reusement, en furent moindres.
L'histoire de ces terres cuites a été esquissée dès 1880 1 et 18882 par
S. Reinach, qui, depuis [884, mena, dans la Revue Archéologique, une cam-
pagne vigoureuse contre la supercherie '. Un article récent* de M. Sambon
est venu résumer le débat, mais sans apporter encore les lumières néces-
saires. Nous rappellerons simplement ici que la première apparition de ces
groupes sur le marché date de 1870 et que, trois ans plus tard, en 1878.
lors de l'exposition universelle, le genre était en pleine vogue. Dès cette date,
Bode, François Lenormant et Rayet : font remarquer que, de quelque nom
qu'on appelle ces terres cuites, aucune n'a jamais été découverte dans une
fouille régulière et qu'aucune non plus ne ressemble aux rares groupes
anciens dont l'authenticité est certaine. Cette double objection, à laquelle
aucune réponse n'est faite, ni rie peut être faite, ne refroidit pas l'enthou-
siasme des acheteurs, et la fabrication reprend de plus belle. En 1885 le
Musée de Berlin achète et von Duhn etFurtwrcngler publient dansl'.4/W/a?o/o-

1. The Xation de New-York, n°» du 2i septembre et du 1« octobre; articles reproduits dans les Chroniques
d'Orient, I, p. 234-2i2.
2. Classieal Review, p. 119-123 et p. 153-l55 ; articles reproduits ibid., I, p. r>86-600.
3. l1eo. Archéol., 188/1, II, p. 93, p. 0,5; 1886, I, p. 158; 1886, II, p. 92-5; 1887, I, p. 100, p. lo3; 1887,
II. p. 363 (Chroniques d'Orient, I, p. 81, 82, 217-221, 263-6, 271-3, 323, 327).
!\. Le Musée, V, 1908, p. 172-182, f1g. 1-28 (O Theates).

j. S. Re1nach, Clnssical ficaiew, l. i. (Chroniques d'Orient, I, p. 5S6-600).

83
gische Zeit1u1g le groupe de Charon 1. Deux ans plus tard encore, l'offrande
à la stèle, notre n° 180, est sérieusement discutée par Furtwœngler2. Ce-
lui-ci, à vrai dire, a bientôt les yeux dessillés et dès ce moment, la campagne
menée dans la Revue Archéolog1que commençant à porter ses fruits, les
groupes d'Asie Mineure cessent d'être reçus dans les musées. Les amateurs
et les marchands continuent à leur faire accueil, mais, d'année en année, les
doutes se font plus forts. Le coup de grâce n'est porté qu'en 1900, année
où la supercherie est franchement avouée dans le catalogue de la collection
Warneck, qui reproduit plusieurs de ces groupes, mais en les dénonçant
comme faux \
La précaution n'était pas superflue, pas plus que la reproduction
n'était de trop, car rien n'est plus utile que les comparaisons entre
les antiques véritables et les imitations ou les contrefaçons qu'on en
a faites. De même que le Musée numismatique d'Athènes expose publi-
quement un choix de pièces fausses, le Metropolitan Museum de New-
York consacre une de ses vitrines aux terres cuites modernes* et seul le
manque de place empêche les musées d'Europe de suivre son exemple. Si
l'on pouvait réunir une série complète des groupes, il serait singulière-
ment intéressant, non seulement d'étudier la technique des faussaires,
mais de déterminer les modèles qui leur ont servi et d'assister ainsi aux
transformations et aux déformations successives par lesquelles sont passés
les types et les formes d'art. C'est la raison pour laquelle j'ai décrit plus
longuement qu'il n'aurait peut-être paru nécessaire les exemplaires réunis
par M. de Clercq.
La série comprend la Dèmèter et la Perséphone 172, trois Aphrodite»
173-175, le Dionysos 176, deux Silènes (177-178) et la Néréide 179. La
rencontre au tombeau 180 et les adieux à la morte 181 représentent les su-
jets funéraires, tandis que le départ du guerrier 182, le bige 183, les fem-
mes à la fontaine 184, le retour du labour 185 et le symplegma 186 figu-

rent les scènes de la vie familière. Comme on le voit, le cycle comprend les
motifs les plus variés et leur choix, comme leur disposition, font honneur à
l'ingéniosité des modernes coroplastes.
1. Pl. I, p. 1-23, p. l53.
2. Rcv. Archéol., 1887, I, p. 10o, S. Ue1nach (Chroniques d'Orient, I, p. 323).
3. La pl. XXIII porte colle mention due à MM. Toudolze et Samron : Terres cuites modernes do style antique,
œuvres d'un artiste athénien (?); fin du x1xe siccle. Cf. la page 56 du même catalogue et Fteu. Archéol., 19o5, II,
p. 167, S. Runach.
!\. Hullvt. of the Metropolitan Museum, III, 6 juin 1908 (voir Le Musée, i. 1008, p. 175, 1). M. Robinson, en reti-
rant du musée de Boston, les Tanagras douteuses qu'il renfermait, avait déjà exprimé l'intention d'exposer une vilrine do
fausses terres cuites ; cf. sa lettre publiée dans la Revue Archéolo9ique de î901, I, p. 1i4-5.
84
LES TERRES CUITES
172 (6g5). — Groupe de deux femmes. — Haut., om,256 (des têtes,
om,o38).
Terre rosée, assez foncée. Couverte blanche, ayant presque partout disparu. Les dia-
dèmes, les bandeaux, les boucles d'oreilles dorés.
Le bas de la figurine de gauche cassé. Au dos, deux trous d'évent ovales.
La première femme est debout et d'aplomb, le genou gauche (?) à peine
fléchi, le corps vêtu d'un chiton dont l'attache a glissé sur le bras droit et
qui laisse la poitrine à découvert, tandis qu'un pan oblique barre la hanche
et le bas du ventre, le buste tourné légèrement vers la droite, lajmain droite
appuyée sur l'épaule droite et la gauche sur l'épaule gauche de la seconde
femme. La tête est portée sur un long cou et penchée vers l'épaule droite, le
front ceint d'un bandeau plat avec une bossette médiane, les cheveux
coiffés d'un haut diadème.
La seconde femme est d'aplomb sur la jambe gauche, le genou droit
franchement plié, le pied sur la pointe et légèrement en avant, le bas du
corps seul enveloppé d'un himation dont le pan supérieur s'enroule (?) au-
tour du coude gauche, la main gauche baissée vers le bas du ventre et rete-
nant l'étoffe, l'autre bras également baissé et la main posée sur la hanche
droite de sa compagne. La tête est penchée sur l'épaule droite, la joue
droite appuyée contre la joue gauche de la première femme, les cheveux
relevés sur les tempes, retenus par un bandeau et dressés en houppe sur
le haut du crâne.
Peut-être l'auteur s'est-il inspiré de modèles comme Wlnter, Typen-
catalog, II, p. 3, 8.1. En tout cas l'association des deux femmes enlacées
rappelle la Dèmèter et la Korè du groupe Stackelberg (tome V, p. 184-5,
187-9, pl. XXVII).
173 (7 i1)- — Aphrodite et Eros. — Haut., om,22 (de la base, om,o28).
Long. de la base, om,1o. Ép. max. —, om,oq.
Terre orangée. Couverte blanche. Tons rouge, rose, bleu et jaune. Dorure.
Base allongée, avec un bourrelet au sommet de la tranche. Trou d'évent ovale.
La déesse est assise à droite sur un siège à dossier couvert d'un cous-
sin à franges, la tête renversée sur l'épaule droite, les cheveux relevés en
chignon et couronnés d'un diadème, le chiton ayant glissé sur le sein gauche
1. Groupe de Corinthe, J1 l'Ermitage, Furtw^îcgler, Coll. Sabournjf, pl. LXXIX-LXXX.

85
qui est à découvert, le bas du corps enveloppé par l'himation, la main
droite tenant devant la poitrine une bandelette repliée ou des crotales, le
bras gauche baissé à droite vers l'Eros, la main tenant une pomme ou
une boule de fard qu'elle vient de recevoir. L'enfant est debout à ses pieds
et tourné vers la gauche, le pied droit d'aplomb et le gauche en arrière, la
main droite levée vers la déesse, le bras gauche serrant contre le corps un
coffret rectangulaire, une draperie posée sur l'épaule droite et revenant
s'enrouler en bas du ventre, la tête rejetée en arrière, les cheveux frisés et
bouclés.
174 (733). — Naissance d'Eros (?). — Ane. collection Lécuyer. —
Haut., om,27 (de la base, om,o3, — des têtes, om,o3). Long., om,25. Larg.,
om,o6àom,16.
Terre rouge, assez foncée. Couverte blanche. Les couleurs rose, bleue, rouge,
violette, jaune.
La base arrondie par derrière et avec une avancre sur le devant. Au revers, trois trous
d'évent, circulaires.
A gauche, nymphe(?), debout et adroite, le haut du corps penché en
avant et la jambe droite pliée au genou, lechiton laissant découverte l'épaule
droite, la main gauche relevant à hauteur du visage l'himation qui entoure
le bas du corps, la main droite baissée à gauche et tenant une œnochoé,
les cheveux retenus par un kékryphale. Devant la déesse, et un peu à droite,
grand louterion ayant la forme d'un trépied : Eros nu est accroupi sur la
cuve, la jambe gauche repliée, les deux bras tendus et la tête tournée à
droite, vers la pomme. A l'arrièrc-plan, Aphrodite est assise de face sur
un siège à dossier recouvert d'un coussin frangé, la jambe droite portée en
avant, le chiton apparent sur le buste, le bas du corps enveloppé par l'hi-
mation, la main droite posée sur l'épaule droite d'Eros et l'autre main
baissée lui offrant une pomme, la tête diadéméc et les oreilles ornées de
pendants. A droite est Hermès, la jambe droite croisée devant la gauche,la

main droite posée sur le siège d'Aphrodite, la tête penchée de trois quarts
à gauche et couverte du pétase à ailettes, une chlamyde enroulée en écharpe
autour de l ' avant-bras droit et retenue à droite par la main gauche, qui est
baissée.
B1rl. Terres cuites antiques de la coll. Lécuyer, II. 1885, pl. M', Cartault. Car-
tvult, Terres cuites grecques, pl. \XI\, p. Q^-~-

86
LES TERRES CUITES
175 (741). — Aphrodite et jeune Satyre, les yeux bandés. — Ane.
collection Gréau. — Haut., om,21 (de la tête, om,o37). Long. de la base,
om,22. Larg. —, om,o75.
Terre orangée. Couverte blanche. Emploi des tons bleu gris, jaune, rose et rouge
brun.
Base rocheuse allongée et drapée. Au revers, trou d'évent circulaire et 1 inscription
«l'ElAimiOS1.
La déesse est couchée sur le côté gauche, la jambe droite croisée sur
la gauche et enveloppée d'une draperie qui reparaît sur l'épaule gauche,
le reste du corps à découvert, le buste redressé, la main gauche appuyée à
droite, la droite ramenée devant la poitrine et tenant une pomme dont elle
amuse le Satyre, la tête penchée sur l'épaule droite et de trois quarts à
droite, les cheveux séparés par une raie. Un Eros est debout aux pieds de
la déesse, un second est posé sur son épaule gauche, un troisième est cou-
ché sur le ventre près de sa main gauche. Le Satyre est debout à gauche,
les jambes écartées, le pied droit posé en avant et sur la pointe, une drape-
rie posée en écharpe sur l'épaule gauche et revenant en bas du ventre, les
bras battant l'air, la tête de trois quarts et riante, la barbiche fourchue et
les yeux couverts du bandeau. C'est une représentation du colin-maillard,
jeu que les Anciens connaissaient sous le nom de la mouche d'airain, yaXx?)
ui'jïa2.
B1rl. Frgehner, Terres cui/es de la coll. Gréau, II, 1886, pl. 11ô, p. ()'l-5.
176 (739). — Dionysos, Satyre et Ménade. — Ane. collection Lé-
cuyer. — Haut., om,225 (des têtes, om,o3, — de la base, om,o32). Long. de la
base, om,335. Larg. —, om,o6.
Terre orangée. Couverte blanche. Ton rosé el dorure.
Base allongée, la tranche surmontée d'un tore entre fdels. Au revers, deux trous
d'évent triangulaires.
Jeune Satyre, allant à droite, lu jambe gauche en arrière et le pied sur
la pointe, le pied droit posé de face, une nébride nouée sur le cou, la main
droite baissée à gauche et la paume tournée vers le sol, le bras gauche ser-
rant contre le corps une corne d'abondance, la tête, qui est couronnée de
1. Pott1er-Re1nac11, iïéeropole de Myrina, p. 59j, 3ij. Le même nom au génitif se trouvait sur un groupe
vendu à Paris en l88i et analogue à notre n" 172 (ibid., p. 1î, 21 ; l1ec. Arrhéol., 1884, U, p. <ji).
2. Pollux, Ono1nnsticon, IX, I13.

FIGURINES DE MYR1NA ET DAS1E MINEURE 87
lierre, penchée sur l'épaule droite et presque renversée. Sur une panthère
allant à droite et dont les mamelles sont indiquées, Dionysos est assis et
penché en arrière, la main droite appuyée à gauche, la main gauche tenant
à droite une grappe, un thyrse et une sorte de stamnos, une nébride nouée
sous le cou et flottant par derrière, la tête inclinée à droite et couronnée
de lierre. A l'arrière-plan, grand pilier sur lequel est appuyé un tympanon
dressé. Une Ménade tient le tambourin, la jambe droite croisée devant la
gauche, le pied sur la pointe et de trois quarts, le chiton découvrant le sein
droit, l'himation posé sur l'épaule droite et revenant sous l'aisselle gauche,
la main gauche baissée à droite au-dessus d'un trépied allumé, la tête,
comme le corps, de trois quarts à gauche et couronnée de lierre.
B1rl. Terres cuites antiques de la coll. Lécuyer, II, pl. P\ Cartault.
177 (735). — Silène sur un bouc et Ménades. — Long., om,28. Larg.,
om,o8. Haut., om,28 (de la base, om,o3).
Terre orangée. Couverte blanche. Emploi des tous bleu, rose, brun rouge et jaune
doré.
Base rectangulaire, la tranche oblique et incisée de deux trails parallèles. Au revers,
trou d'évent triangulaire.
Ménade allant à droite, les pieds chaussés d'endromides, le gauche en
arrière et sur la pointe, la jambe droite en avant et le pied de face, le chi-
ton court ayant glissé sur l'épaule et laissant le sein droit découvert, la
main droite ramenée sur la poitrine, la main gauche soutenant Silène à
l'épaule, la tête penchée sur l'épaule gauche et couronnée de lierre. Bouc
allant à droite et levant la tête vers la grappe que tient la deuxième femme;
sur l'animal, Silène affaissé, la main droite baissée et tenant un rhyton
terminé par une tête de bélier, la main gauche appuyée à droite sur l'épaule
de la seconde Ménade, une pardalide nouée sur le cou, la tête, qui
tombe sur la poitrine, chauve et couronnée de lierre. Ménade allant
à droite, comme la première, mais la tête retournée en arrière et penchée
sur l'épaule droite, le sein droit également découvert, le bras droit baissé
à gauche, la main gauche ramenée à hauteur de la taille et tenant une
grappe.
Un groupe différent, mais conçu dans le même esprit, est reproduit
dans le Musée, Y, 1908, lig. 3, p. \-:>.

88
LES TERRES CLTTES
178 (7Ô1). — Silène et bélier. — Ane. collection Lécuyer. — Long.,
om,16. Larg., om,095. Haut., o1",!^.
Terre orangée. Couverte blanche. Tons bleu, rose et rouge brun.
Base ovale et rocheuse, drapée.
Le Silène est allongé à gauche, et moins assis que couché, le genou
droit plié et relevé, le talon droit appuyé et le pied gauche de côté, la dra-
perie qui couvre la base revenant comme une écharpe en bas du ventre, la
main droite posée sur le genou, la main gauche, qui est baissée à droite,
tenant un thyrse, le torse redressé, la tête penchée sur l'épaule droite et
inclinée en avant, la barbe inculte, le front chauve et couronné de lierre.
Un bélier est couché à droite, le long du dieu, la tête de face.
B1rl. Terres cuites antiques de la coll. Lécuyer, II, 1885, pl. P3, Cartault.
179 (754) [63]. — Néréide sur un cheval marin. — Acquis à la vente
Hoffmann en 1886. — Haut., om,.v>o (de la base, om,o45).
Terre rouge brique. Couverte blanche. Tons rose, bleu, rouge brun.
Base ovale, avec bourrelet haut et bas de la tranche. Au revers, trou d'évent ovale.
Cheval marin, ailé et à demi-cabré à droite, la tête dressée, l'arrière-
n1ain terminée par une queue de cétacé. Sur le flanc droit de l'animal s'ap-
puie obliquement la Néréide, le corps allongé comme celui d'un apobate et
vêtu d'un chiton qui découvre le sein gauche, la main droite levée au-dessus
de la tête et retenant le voile qui flotte par derrière, la main gauche posée
à droite sur une crête de vague (?), la tête renversée en arrière et presque
de profil à droite, les cheveux flottant sur l'épaule. En haut, à droite, Eros
volant à droite, les deux mains tenant une torche, la jambe droite en avant,
la tête retournée vers la gauche.
B1rl. Froehner, Calai. Hoffmann, \ente du mai 1886, 6.Î, p. 26, pl. XV.
180 (713). — La « rencontre au tombeau ». — Ane. collection Lé-
cuyer. — Long., om,28. Larg., om,o(>. Haut., om,29 (des personnages, om^,
— de la base, om,o32).
Terre rouge foncé. Couverte blanche. Les couleurs jaune, bleue, rouge brun, rose
et rouge violacé.
La tranche de la base oblique, avec un bourrelet au sommet. Fente ovale et deux trous
d'évent triangulaires au revers, qui n'est pas travaillé.

FIGURINES DE MYRINA ET DASIE MINEURE
89
Guerrier cuirassé à droite, le pied gauche de trois quarts et d'aplomb,
la jambe droite en arrière et le pied sur la pointe, la main droite baissée à
gauche et retenant les plis de la chlamyde, la tête penchée à droite, le bras
gauche appuyé sur l'encolure d'un cheval; l'animal, dont l'avant-corps est
seul représenté, marche à droite et sa bouche paît l'herbe devant la stèle, qui
s'élève sur deux gradins et est décorée de deux rosaces et d'une palmette.
Une femme, vêtue du chiton et de l'himation, est agenouillée à gauche, la tête
penchée et appuyée sur la main droite, la main gauche baissée à droite et
tenant l'anse verticale d'une hydrie. Une seconde femme, vêtue de même,
est debout à gauche, le genou gauche infléchi et le pied de face, la main
droite portée à son front, le visage incliné, la main gauche ramenée devant
la poitrine et relevant l'himation.
B1hl. Terres cuiles antiques de lu coll. Lécuycr, II, pl. N\ Cartault1.
181 (7*3). — Scène funéraire. — Haut., o"\2(i (des têtes, o~,o35, —
de la base, om,o3). Long. de la base, om,25. Larg. —, om,1o.
Terre jaunâtre. Couverte blanche. Emploi des tons rose, bleu, brun rouge et jaune
doré.
Hase rectangulaire, la tranche ornée de traits horizontaux, parallèles. Au revers, trou
d'évent de forme circulaire.
A gauche, un guerrier est debout, à droite, dans la pose du groupe
précédent, la cuirasse à lambrequins recouverte d'une chlamyde agrafée
sur le cou, le bras droit baissé à gauche, la main gauche appuyée à droite
sur une saillie du roc, la tête casquée et penchée sur l'épaule gauche. Au
centre et, semble-t-il, dans une grotte rocheuse, une femme est assise à
gauche sur un siège à dossier couvert d'un coussin à franges, la jambe
gauche allongée, l'himation pose sur les genoux, le chiton laissant l'épaule
gauche légèrement découverte, la main gauche en arrière et appuyée sur le
coussin, la main droite levée vers le front qu'elle soutient, la tête penchée
à gauche et diadémée. Un bas, urne ou amphore sans anses. A droite, femme

debout à gauche, le genou gauche infléchi et le pied de face, le chiton agrafé
sur les épaules, l'himation relevé, comme le serait un mouchoir ou un voile,
par la main droite qui soutient le front incliné, la main gauche baissée à
droite et tenant une amphore.
1. Cf. Rev. Archéol., 18ijf>, I, p. 100(Chronique» d'Orient, I, p. 323), S. Re1nach.
De R1dder.
IJ
LES TERRES CUITES
182 (707). — Départ du guerrier. — Haut., om,29 (des têtes, om,o3, —
de la base, om,o3). Long. de la base, om,24. Larg. —, om,1o.
Terre orangée. Couverte blanche. Tons rose, jaune, brun rouge.
Base allongée, la tranche comprise entre deux bourrelets. Trou d'évent triangulaire.
A gauche, partie droite d'une roue à huit rais et commencement de la
caisse d'un char. Jeune guerrier de face, la chlamyde agrafée sur le cou, par-
dessus la cuirasse, le genou droit infléchi et le pied de trois quarts, l'avant-
bras droit relevant le pan du manteau, la main gauche baissée adroite et
tenant la main droite de la femme, la tête de trois quarts à droite, inclinée en
avant et casquée. Femme affaissée à gauche et tombant sur les genoux, le
buste renversé en arrière, la tête comme couchée sur l'épaule, le chiton
serré à la ceinture et laissant nu le sein gauche, le bras droit baissé à gau-
che, le bras gauche tiré en arrière et allongé à droite. Au second plan, un
guerrier barbu avance là jambe gauche, et saisit de la main gauche le poi-
gnet gauche de la femme, qu'il soutient de son bras droit passé derrière
son buste, la tête de face et profondément inclinée.
183 (568) [3]. — Bige. — Acquis eu 1886 à la vente Hoffmann. — Long.,
om,37 (de la base, om,12, — du char, om,135). Haut., om,1 15 (de la caisse du
char, om,o3, — de la figurine, om,15, — de la tête, om,o3). Larg. de la base,
om,1 12. Diam. des roues, om,n5.
Terre d'un jaune rougeâtre. Traces de peinture rouge.
Style singulier, le char de type archaïque et la figurine de style libre.
Les chevaux, très sommairement modelés, ont les pattes écartées et
arquées, la tête démesurément allongée, les naseaux percés de trous qui
communiquent, le joug, qui est échancré et ajouré, surmonté d'une flèche,
le timon droit et terminé par un crochet, la caisse en forme de berceau très
bas, dont la paroi antérieure est percée de trous afin d'assujettir par des cor-
des le timon qui s'accroche en bas du siège, les roues n'ayant, à la mode ar-
chaïque, qu'un seul rayon barré de deux traverses perpendiculaires. L'au-
rige, qui est rapporté, a la jambe gauche en avant et pliée au genou, les
deux bras tendus et baissés, les mains également fermées, le long chi-
ton recouvert d'une chlamyde posée sur l'épaule gauche et rejetée ensuite
sur la droite, la face juvénile, la bouche entr'ouverte, les yeux mi-clos, les
FIGURINES DE MYIUN.Y ET DAS1E MINEURE Ql
cheveux courts et coiffés d'un pétase à bords plats, qui est surmonté
d une pointe conique.
Frcehner, Calai. Hoffmann, Vente du 26 mai 1886, 3, p. !\, pl. II.
184 (700). — Femmes à la fontaine. — Haut., om,3o(de la tête, om,o3,
— de la base, om,o2). Long. de la base, om,1lj. Larg. —, om,o-r>.
Terre rouge orangé. Couverte blanche. Tons rouge, rose, Itleu, rouge brun.
Base ovale. Grand trou d évent rectangulaire.
Femme debouta droite, la jambe gauche pliée légèrement au genou et
le pied en avant, le chiton comme décolleté, l'himation posé sur l'épaule
gauche et repassant (?) sous l'aisselle de même sens, la main droite baissée
à gauche et tenant une amphore, la main gauche appuyée à droite sur l'ar-
bre fourchu qui sert de fond, la tête de profil, les cheveux tombant en bou-
cles sur les épaules. Au milieu, en bas et sous l'arbre, puits de forme ronde,
les trois degrés de la base surmontés de trois dauphins en relief et d'une
margelle moulurée. Une seconde femme, à droite, est de trois quarts à gau-
che, le pied droit posé en avant sur l'une des marches, l'himation enroulé
à la taille et tombant à la fois (?) sur les deux épaules, la main gauche rame-
née en bas des seins, la main droite levée à gauche et soutenant une grande
amphore posée sur la tête, la figure de trois quarts à gauche, les cheveux
ceints d'une guirlande et tombant en tresses sur les épaules.
185 (734). — Groupe d'un homme, d'une femme et de deux bœufs.
— Haut., om,2lj (des têtes, om,o3. — de la base, om,o15). Long. de la base,
om,23. Larg. —, o"\o8.
Terre rosée. Couverte blanche. Emploi des tons bleu, rose, jaune, noir et brun
rouge.
Base ovale, avec bourrelet haut et bas. Au revers, grand trou d'évent.
A gauche, homme allant à droite, le pied droit de face, le genou gauche
infléchi et le pied en avant, la main droite posée sur la hanche, la gauche
sur le dos de l'un des bœufs, le corps vêtu d'un chiton court serré à la cein-
ture et d'une chlamvde agrafée qui flotte par derrière, les cheveux couron-
nés d'une guirlande. Y ses pieds et derrière lui, un chien lève la tête. Plus
loin, femme dans la même attitude, le chiton serré à la ceinture et
retenu par des bretelles croisées, l'himation flottant derrière le corps, la
main droite baissée à gauche et tenant une œnochoé, la main gauche ap-
LES TERRES CUITES
puyée sur le dos du second bœuf, la tête baissée à droite et les cheveux
retenus par un kékryphale. Les deux bœufs, dont l'avant-corps est seul
visible, sont au second plan, la tête du premier penchée vers la terre, celle
du second relevée.
La collection Hoffmann (Frœhner, Catal. du 15 mai 1899, 133, p. 20)
contenait un groupe qui représentait un laboureur conduisant une charrue
attelée de deux bœufs.
186 (722). — Groupe erotique. — Haut., om,258 (de la base, om,o22,
— des têtes, om,o3).
Terre orangée. Couverte blanche. Emploi des tons rose, rouge brun, noir(P) et
bleu.
Hase ovale. Trou (l èvent sensiblement rectangulaire.
A gauche et à droite, paraissent les extrémités drapées d'une base ro-
cheuse. Appuyé à demi sur le banc, éphèbe de face, la jambe droite allon-
gée devant la gauche qui est repliée, les pieds chaussés, le chiton court et
s'arrêtant au-dessus des genoux, la tête levée vers la droite, la main gauche
appuyée sur l'épaule gauche et la droite sur le sein gauche de sa compagne.
Celle-ci est assise de même, la main gauche appuyée à droite et le bras droit
enlacé autour de la taille de l'éphèbe, le long chiton flottant jusqu'à terre
et descendant en plis compliqués, la tête à gauche et baissée vers celle de
son amant, les cheveux relevés en chignon et tombant en boucles sur les
épaules.
TERRES CUITES SYRIENNES
(187-215)
Les terres cuites syriennes de la collection proviennent pour la plupart
de Péretié et, sauf le n° 188 et peut-être le quadrige 187, passent pour sor-
tir de la nécropole de Tortose. Le point est assurément difficile à vérifier,
n1ais l'examen de la terre ne contredit pas à cette origine. L'argile est le
plus souvent rouge, d'un ton parfois très vif et qui prend assez fréquem-
ment une coloration orangée, tirant sur la nuance carotte2. Mais elle peut
être aussi grise3 ou rosée*; d'autres fois elle est jaune pâle5 et d'un aspect
assez particulier, la teinte pouvant se dégrader jusqu'au blanc5, comme
dans plusieurs statuettes du Louvre. Nous verrons en étudiant le n° 194 que
ces divergences de terre ne nous autorisent pas à conclure à des différences
de fabrique; nous connaissons encore trop mal, et d'une manière trop peu
sûre, les ateliers de la Phénicie septentrionale pour pouvoir être affirmatifs
sur les questions d'origine.
Les attelages archaïques pareils au n° 187 semblent particuliers à la
Phénicie. Chypre a connu et ne laisse pas d'avoir recherché ces harnais de
chevaux surchargés de franges, de glands, de sonnettes et de pendeloques7,
mais, si les attelages sont parfois les mêmes, la forme des Jchars est diffé-
rente à Chypre8 de ce qu'elle est en Phénicie et la terre des quadriges est
bien l'argile que l'on recueille près d'Amrit et de Tortose. Aussi n'est-il
1. Pi°» 187,188, 191, 202, 206, 207, 209.
2. N- 193, 196, 198.
3. N°> 203, 204.
4. N». 201, 212, 213, 214, 215.
5. N°> 189, 190, 192,197, 211.
6. N°» 194, 195, 205.
7. Le Musée de Constantinople vient de recevoir un cheval chypriote en calcaire, provenant des fouilles danoises
de Lindos et dont le harnachement est tout pareil. Le Louvre possède une terre cuite de Chypre du même type (cheval
détaché, Heuzey, Fùijurinc» antiques, 39, p. 151-î).
8. Jahrbuch, XXII, 1907, p. 185-8, Stvdn1czka (v. infrù).

Q4 LES TERRES CUITES
pas douteux qu'ils ont bien été fabriqués là où ils ont été découverts et
nous pouvons considérer l'exemplaire 187 comme sorti d'un de ces ateliers
indigènes, dont il est seul, avec la déesse 188, à représenter la production
à l'époque archaïque.
Les figurines 189-201, dont il faut peut-être excepter la Baubo 200,
sont infiniment plus récentes et dérivent de types hellénistiques déformés
et mal traduits. Les formes sont lourdes et épaisses, d'une barbarie qui
s'explique moins encore par le peu d'habileté des artisans, que par la rapi-
dité avec laquelle ils travaillaient à ces articles de pacotille, vite modelés
et sans doute mal payés. L'art n'a rien à voir dans ces représentations
d'Aphrodite et d'Eros ; les planches IV et V permettront de s'en faire une
idée précise et de noter les traits communs qui rapprochent ces terres cuites
des bronzes syriens réunis dans notre tome III. Si, dans l'ensemble, ces
dernières figurines sont infiniment supérieures aux terres cuites, elles ne
laissent pas de contenir en germe les défauts qui s'épanouiront dans nos
statuettes, la facilité du travail poussée jusqu'à la négligence, la recherche
de la silhouette et du cadre préférée à l'étude du sujet, enfin une tendance
locale et toute « orientale » à l'engoncement des figures et à la plénitude
des chairs.
Les bustes et les têtes 202-215, qui proviennent de Péretié, ne peuvent
être séparés des statuettes précédentes. Sauf le n°210, ils sont modelés dans
la même argile et sortent, à n'en pas douter, des mêmes ateliers.
Terres cultes archaïques (187-188).
187 (623) [553]. — Quadrige primitif. — Haut., om,148 (des têtes,
om,o'l, — des coiffures, om,o1/|). Larg. de la base, om,o65 à o"\o6(S. Long. —,
om,o8. — Pl. III.
Terre rouge, assez grossière et mélangée d'éclats de calcaire, la surface ayant tourné
au gris. Peinture noire, rouge et jaune, mal conservée. Les chevaux sont alternativement
rouges et noirs ; dans les premiers, les oreilles, les naseaux, la bouche et le harnachement
sont noirs: il semble, mais il n'est pas sûr, que ce soit l'inverse dans les seconds. Les
guerriers ont la barbe et les cheveux noirs. Les roues jaunes.
Hase trapéziforme, plus large à l'avant. L'un des quatre guerriers manque, celui du
premier rang, à droite. A l'arrière, pan droit. avec deux protubérances à la partie supé-
rieure, l'un des mamelons manquant.

TERRES CUITES SYRIENNES Q;>
Les quatre chevaux sont au repos et sur la même ligue, les pattes" ri-
gides, la tête ressemblant à celle d'une chèvre, le toupet rigide et recroque-
villé, les oreilles dressées, la crinière saillante, le harnachement composé
d'un collier orné d'une frange ou de glands, d'une sous-gorge, d'où pendent
une sonnette ou des pendeloques, de deux lanières ou bouts de rênes tombant
du garrot, d'un fronteau et d'un chanfrein décoré de chevrons et frangé
comme le collier et la sous-gorge. La caisse du char est basse, de forme
rectangulaire et portée très en avant, la paroi du fond, qui est pleine1, re-
posant sur l'axe des roues qui ne sont pas ajourées; les timons, qui devaient
être au nombre de deux ", ne sont pas apparents, mais les extrémités du
joug3 sont visibles à droite et à gauche de la ligne des garrots. Dans la
caisse, quatre* guerriers sont debout, deux à l'arrière et deux autres en
avant, ceux-ci disposés un peu obliquement, le bras droit ramené sur la
poitrine et tenant les rênes, l'autre bras pendant. Les guerriers sont long
vêtus, la barbe en collier et striée, la bouche large et arquée, le nez en bec
d'aigle, le visage encadré de longues tresses tombantes, la tête surmontée
d'un haut casque conique, à garde-joues fixes, mais sans jugulaire appa-
rente.
La terre cuite de Clercq a déjà été rapprochée par M. Heuzey d'un qua-
drige d'Amrit conservé au Musée du Louvre * et elle a sa contre-partie
presque exacte dans un groupe phénicien du Cabinet des Médailles '.
M. Studniczka, qui s'est occupé dernièrement de ces représentations", fait
ressortir à la fois l'originalité du type et les rapports qu'il présente avec les
monuments assyriens et « syro-cappadociens ». Si, comme Heuzey l'a déjà
fait remarquer, les chars montés par quatre guerriers ne paraissent en As-
svrie que sur les bas-reliefs de Koujoundjik, vers le milieu du v11" siècle, il
ne s'ensuit pas que les quadriges de terre cuite soient nécessairement posté-
rieurs à cette date: peut-être au contraire représentent-ils un modèle
1. Kllo n'est ni fermée par une porte visible, comme le suppose Studn1czka (Jahrbnch, XXII, 1907, p. 171),
ni ornée d'une rorulache à tête de lion comme dans l'exemplaire du Louvre cité plus bas. La réplique du Cabinet des
Médailles ressemble au contraire presque de tout point à celle de la collection de Clercq.
2. Comparer notre bronze égyptisant, tome III. p. 129 et p. 13'j-j, pl. XXXII. Studn1czka, /. i., p. 171.
15. Il devrait y avoir deux jougs, correspondant aux deux timons, mais on n'aperçoit dans la terre cuite qu'une
seule barre rigide, qui s'appuie également sur les garrots. Il en est de méme dans la terre cuite du Cabinet des
Médailles.
4. Hp.uzry, Fi9urines antiques, p. 66-7. 187, pl. V, l. Perrot, Hisl. de l'Art, III, p. 2o3, f1g. li5. Jahrbuch,
XXII, 1907, p. 179-171, fig. La terre cuite était moulée comme un jouet sur quatre roues qui manquent dans notre
réplique et dans celle du Cabinet des Médailles.
5. Hf.uzey, /. p. 67. Acquis à la vente l'éretié en 1855. Le Cabinet possède une deuxième lerro cuite de
même provenance, qui est plus récente et qui représente un bige que conduit un enfant: dans la caisse est assise
une déesse, placée de côté; une f1gure parait avoir disparu.
6. Jahrburh. XXII. 1907, p. 1^-19l1, fig. 1 -.'i7.

(Jl> LES TERRES CUITES
primitif et une conception du char de guerre que Les Assyriens auraient em-
pruntée à leurs voisins de l'Ouest. Dans cette hypothèse, nos quadriges
pourraient remonter jusqu'au vm" siècle avant notre ère.
B1bl. Heuzey, Figurines antiques, p. 67.
188 (518) [H. 8]. — Déesse assise. — Amrit. — Haut., om, 11 (de la tête,
om,o23). Ep., om,o42. Larg., om,o4Ô (de la figure, om,o12).
Terre rougeùtre. Couverte blanche. La bouche, le bord du siège et le vêtement peints
en rouge, le voile jaune.
La base creuse et trapézoïde. Modelé rapide.
Les jambes sont parallèles et à peine indiquées, les mains posées sur
les genoux, le corps informe sous le long chiton, la bouche droite, les yeux
obliques et saillants, les cheveux surmontés d'un diadème ou d'un pétase
bas et recouverts, comme par un voile, de l'himation qui tombe sur les
épaules.
Comparer une statuette d'Amrit au Musée du Louvre, dont le type est un
peu plus archaïque, Longpér1er, .1/a.svV' Xapoléon ///, pl. 24, 2 ; Heuzey, Figu-
rines antiques, pl. 11, 1, 202, p. 86-7 (et pl. 11, 3, 2o3-5, p. 87); Perrot,
Jlist. de VArt, III, p. 472, lig. 344; Wlnter, Typencatalog, I, p. 43, 5.
Flgurlnes d1verses (189-201).
189 (624). — Dioscures (?). — Haut., om,145. Larg., om,155. Ep.,
om.o37.
Terre jaunâtre. Couverte blanche. Traces de rouge dans les cheveux.
Le revers plat et percé d'un trou d'évent circulaire. La tète et l'encolure du premier
cheval manquent. Cassé à droite.
Les deux chevaux vont également vers la droite et se masquent en
partie l'un l'autre, l'arrière-train rigide, la jambe gauche de l'avant-train
levée, la té"te conservée ornée de pastilles rondes, sans doute des phalères.
Les cavaliers sont assis sur une selle, la main droite posée sur la cuisse, la
main gauche passée derrière l'encolure et tenant les rênes, le corps vêtu
d'une tunique à manches courtes et d'une chlamyde agrafée à l'épaule, la

tête de face et juvénile, les cheveux divisés par une raie et relevés en houppe
sur le front, deux tresses tombant sur les épaules.

97
Il est possible que cette terre cuite, comme la suivante, ait été impor-
tée en Phéuicic et soit de fabrication gréco-babylonienne (Heuzey, Figu-
rines, 134-6, p. 5o). Mais l'on sait cp1el a été en Thrace, en Phrygie et dans
tout l'Orient le culte du dieu cavalier et rien n'empêche d'admettre que le
type ait pu être adopté par les ateliers voisins de la Syrie et de la Phénicie.
La preuve est donnée par les trois figurines de cette provenance quepossède
le Musée du Louvre, Heuzey, ibid., 216-8, p. 91 ; Wlnter, Typencatalog, II,
p. 3oo, 8, p. 3o2, 2.
190 (56G). — Dieu cavalier (?). — Haut., om,o()r>. Larg., om,1o. Ép.,
0m,027.
Le revers creux. Le cheval cassé à moitié du poitrail. Le pied droit du cavalier et le
bout de la queue non conservés, le toupet de la crinière abîmé.
Le cheval va vers la droite, la tête relevée. Le cavalier est très jeune et
assis sur une pardalide (?) servant d'èçîfCTuov, la jambe fléchie au genou, le
haut du corps retourné vers la droite et la tête de face, des boucles enca-
drant le visage et un haut pétase dressé au-dessus du front1, la chlamyde
agrafée sous le menton et flottant à gauche, la main droite levée à gauche et
fermée, comme si elle tenait une arme ou une houssine, le bras gauche
passé derrière l'encolure.
191 (096) [II. 10/|]. — Jeune Satyre, tenant une flûte de Pan. — Tor-
tose. — Haut., om,165 (de la base, om,o1-, — de la tête, om,o28). Ep., om,o45.
Larg., om,o8 (de la ligure, om,o2).
Terre rouge foncé. Un enduit brun a été passé sur la statuette pour masquer les par-
ties restaurées. Tout le derrière de la tète est refait.
Base mi-circulaire. Au revers, trou d'évent rectangulaire.
Les jambes sont écartées et d'aplomb, les pieds en dehors, les deux
mains ramenées devant la poitrine et tenant la flûte de Pan, le corps nu,
une chlamyde passée sur l'épaule droite, revenant sur l avant-bras gauche
et flottant derrière le corps, de sorte que l'espace triangulaire compris entre
les jambes n'est pas découpé. La tête est inclinée en arrière et penchée sur
l'épaule gauche, le menton bas, la bouche entr ouverte, les cheveux courts
1. Pour ce dï'tail, comparer, outre autre», un jeune cavalier de Tanagra, W1nter, Typcncalaloij, II, p. 3o5, 1 .
De R1dder. 13
QO LES TERRES CUITES
et paraissant entourés d'une guirlande brisée, les oreilles animales et dres-
sées.
Rapprocher un Eros phénicien jouant d'une sorte de mandoline au Mu-
sée du Louvre1 et un autre Eros lyricine, de Sidon, au Cabinet des Mé-
dailles2.
192 (7o7) [H. 12]. — Aphrodite (?) diadémée et drapée. — Amrit
(Marathous). — Haut., om,243 (de la tête, om,o:>,-, — de la base, om,o3). Long.
de la base, om,o8. Larg. —, om,o57.
Terre jaunâtre. Couverte blanche. Traces de rose et de bleu sur les draperies, de rose
sur les chairs, de rouge brun dans les cheveux, la prunelle des yeux indiquée en rouge.
La tête n'est pas ancienne et la statuette a subi des repeints.
Base ovale, avec un filet courant au tiers de la tranche. Au dos, trou d'évent ovale.
La jambe droite est pliée au genou, le pied, qui est nu, de côté et en
arrière, le chiton échancré sur le cou, l'un des bouts de l'himation posé sur
l'épaule gauche, l'autre pan rejeté sur le haut du bras gauche qu'il enve-
loppe tout entier, le bord de l'étoffe faisant bourrelet, le bras droit plié au
coude et la main appuyée sur la hanche, un bracelet au poignet et un anneau
en haut du bras, la main gauche baissée et pendante, les doigts seuls restant
à découvert. La tête est très légèrement penchée et tournée de trois quarts à
droite, le menton prononcé, la bouche petite, les cheveux séparés par une
raie et retenus par un diadème ou par un bandeau replié, que surmonte un
large nœud.
Comparer, pour la draperie seulement, une grande statuette d'Egine
au Musée d'Athènes, Wlnter, Typencatalog, II, p. 62, 8; Martha, Catal.
Soc. Arc h vol., 032, p. 129.
193 (663) [H. 1. 1oo0]. — Aphrodite de type enidien (?). —Tripoli.
Autrefois (?) dans une niche creusée et murée dans un rocher, près de la
mer. — Haut., om,285 (de la base, om,o:jr>, — de la tête, om,o3^, — du dia-
dème, om,oo5). Long. de la base, om,12. Larg. —, om,o45. — Pl. IV.
Terre orangée, assez pâle. Couverte blanche. Peinture rose sur la draperie et bleue
sur la flamme (?).
Base sensiblement rectangulaire. Le revers légèrement convexe. Au dos, trou d'évent
circulaire.
1. W1nter, Typencatalo9. II, p. 293, 7 et p. /178.
2. Ibid.. II, p. 353, i (Coll. Oppermann, 169).

TERRES CUITES SYRIENNES QG;
La déesse est nue et debout, le genou gauche légèrement infléchi et le
pied gauche un peu en dehors, les deux bras symétriquement baissés, la
main gauche écartant du corps un grand voile qui tombe de la tête et flotte
par derrière, la main droite paraissant laisser tomber un grain d'encens
dans la flamme (?) qui sort d'un candélabre placé à gauche, le fut du lam-
padaire tronconique et la cupule évasée. La tête est légèrement tournée
vers la gauche, les cheveux séparés par une raie et tombant sur les épaules,
le front surmonté d'un diadème.
Facture lourde et médiocre. Lue statuette phénicienne du Louvre repré-
sente une Aphrodite écartant son voile, W1nter, Typencatalog, II, p. 219,
5; une autre, d'un type voisin et de même provenance, est au Musée Natio-
nal d'Athènes, ibid., II, p. ^76.
194 (663). — Aphrodite se coiffant. — Haut., om,318 (de la base,
om,o38, — de la tête, om,o55, — de la coiffure, om,o25). Rase, om,o95 sur
om,o71. — Pl. IV.
Terre blanche, assez dure. Couverte tirant sur le jaune. Les lèvres rouges, les bou-
cles d'oreilles jaunes.
Hase ovale, la tranche en retrait dans la partie médiane. Trou d'évent circulaire.
La déesse est nue et de face, le genou gauche très légèrement fléchi,
les pieds sur la même ligne et à peine en dehors, des anneaux passés aux
chevilles, la taille assez mince, les bras courts et épais, les coudes symétri-
quement levés, les mains retournées vers les épaules et tenant chacune une
tresse, les poignets ornés de bracelets. La tête est sensiblement droite, des
rosaces suspendues aux oreilles, les cheveux divisés par une raie, une sorte
de toupet ou de houppe triangulaire dressée en haut du front. A droite, et
contre le flanc gauche de la déesse, vase(?) sur lequel paraît jetée une dra-
perie.
Deux statuettes phéniciennes du Louvre ont la même pose et la même
lourdeur. Elles ne diffèrent guère entre elles que par la forme de la base et
parla terre, qui est tantôt rougeàtre et tantôt d'un blanc sale et rugueux.
L'une de ces figurines a été décrite par Heuzey, Figurines, 214, p. 91 ; W1n-
ter, Typencatalog, IL p. 209, 6. Un fragment d'Anadyomène dont la prove-
nance est la même est cité ibid., p. 209, E. '. :;v.
195 (662). — Semblable. — Haut., om,33 (de la base, om,o3, — de la

IOO LES TERRES CUITES
tête, om,o52, — de la coiffure, om,o15). Lnrg. de la figure, om,o25. — Pl.
IV.
Terre blanchâtre. Couverte de même. La draperie peinte en rose violacé.
Base sensiblement ronde. Trou d'évent circulaire. La statuette est faite de deux
pièces, jointes latéralement avec de la barbotine.
La déesse est nue et debout, le genou droit infléchi et les deux pieds
en dehors, le coude gauche baissé près de la taille, la main renversée à
hauteur de l'épaule et tenant la masse des cheveux, le coude droit relevé à
gauche, la main prenant une tresse à poignée près du front. La tête est pen-
chée en avant, la coiffure surmontée d'un diadème, un grand voile tombant
de la coiffure et flottant derrière le corps, comme dans la terre cuite 193.
Modelé très sommaire. La position des bras rappelle des figurines de
Myrina comme W1nter, Typencatalog, II, p. 2n, 9.
196 (664). — Semblable. — Haut., om,1o5 (de la base, om,o25, — de la
tête, om,oî!5, — de la coiffure, om,oo5). Long. de la base, om,oo. Larg. —,
om,o5 (du visage, om,o15).
Terre jaune orangé. La surface ruinée.
Base allongée, mal conservée. Trou d'évent circulaire.
La jambe droite est fléchie de même au genou, le pied de côté, les poi-
gnets ornés de bracelets, le coude gauche semblable, mais plus écarté du
corps, la main droite comme dans la figurine précédente. La tête est incli-
née en avant et très sensiblement penchée sur l'épaule gauche, les boucles
d'oreilles arrondies, les cheveux séparés par une raie et coiffés d'un dia-
dème. A droite, base rocheuse qui paraît recouverte par une draperie.
Style passable.
197 (668). — Aphrodite mettant le ceste. — Haut., om,2o (de la base,
om,o44, — de la tête, om,o43, — du diadème, om,o1). — Pl. IV.
Terre jaune clair, la surface ruinée.
Base rectangulaire, moulurée haut et bas et ornée d'un losange en relief. Au dos,
trou d'évent circulaire.

Lij'i'îéesse est nue et debout, la jambe gauche fléchie au genou, le pied
en dehors et sur la pointe, le coude gauche appuyé à droite sur un pilier
rectangulaire mouluré haut et bas, la main paraissant appliquer sur le sein

IOI
l'un des bouts de la bandelette, le coude droit appuyé à la taille, la main
écartée du corps et tenant l'autre extrémité du ceste. La tête est fortement
penchée sur l'épaule droite et coiffée d'un diadème. A gauche, accostant la
figurine, grand vase, drapé.
Rapprocher pour l'attitude une statuette de Myrina mi-vêtue, qui avait
appartenu à Hoffmann, Frœhner, Catal. Hoffmann, 1886, 25, p. 12 ; Win-
ter, Typencatalog, II, p. 21">, 6, B.
198(637). —Eros tenant un canthare et une torche. — Haut., om,y3
(de la base, om,o15, — de la tête, om,o4, — de la coiffure, om,o1). Larg., om,o87
(de la figure, om,o25). Ép., om,o52. — Pl. V.
Terre d'un jaune carotte. Couverte blanche.
La base demi-circulaire, le trou d'event rond.
L'enfant est en marche vers la gauche, les jambes écartées et les deux
pieds en dehors, des anneaux passés aux chevilles, le corps nu et gras, les
deux bras baissés, la main gauche tenant une torche et un canthare bas ou une
tasse à deux anses, les ailes petites et arrondies, l'himation enveloppant la
tête comme un capuchon et tombant par derrière, l'un des pans descendant
sur l'épaule et sur le bras gauche, l'autre sur Lavant-bras droit. La tête est
penchée sur l'épaule droite, les cheveux courts et entourés d'une épaisse
guirlande.
On peut comparer, au Musée du Louvre, une lampe phénicienne à deux
becs, que décore un Eros dormant dont le style est le même, mais qui est plus
petit et dont la pose est différente.
199(636). —Semblable. —Ane. collection Péretié. Tortose. — Haut.,
om,268 (de la base, om,o25, — de la tête, om,o45, — du bourrelet. om,oo7).
Larg., om,12 (du visage, om,027). Ép., om,o75. —Pl. V.
Terre jaunâtre, assez pâle. Couverte blanche.
La base baule et mi-circulaire, le revers convexe, le trou (l èvent de forme ronde.
Le corps est penché à droite, la jambe gauche croisée sur la droite

et le pied de trois quarts à gauche, les chevilles ornées d'anneaux et les bras
de bracelets et d'armilles, la main gauche tenant une guirlande et appuyée
sur une torche renversée, le bras droit relevé au-dessus de la tête, une chla-
mvde agrafée sur l'épaule droite et flottant derrière le corps de manière à
servir de fond à la figurine, les ailes courtes et arrondies à droite et à gau-

102
LES TERRES CUITES
cl1c. La tête est légèrement penchée sur l'épaule droite, le visage jeune et
encadré de cheveux bouclés, les traits épais et la coiffure entourée d'une
épaisse guirlande.
Pour l'Eros funéraire appuyé sur la torche, voir Pott1er-Relnach, i\V-
cropole de Myrina, p. 384-5. Je ne connais pas d'exemple en terre cuite où
le bras droit soit également relevé comme dans les représentations d'Apol-
lon.
200 (646) [129]. — Baubo (?). — Ane. collection Péretié. Tortose. —
Haut., om,04Ô (de la tête, om,o2). Larg., om,oC>2 (de la figure, om,o12). Ép.,
om,o27.
Terre d'un jaune rosé, la surface brune. Antique;1
Femme nue et accroupie, les jambes écartées, la main droite en bas du
ventre, la main gauche passée sous la cuisse, les seins tombants, la face
grasse et souriante, les boucles d'oreilles en forme de rosaces, les cheveux
séparés par une raie et tombant en nappe sur le dos.
Comparer W1xTEr, Typencatalog, II, p. 197, 6 (sur un sanglier) et p.
458, 10 (Italie). Les amulettes de ce genre sont fréquents, surtout en Egypte'
et la collection en renferme trois, un en bronze 2 et deux en verre 3: il
ne semble pas qu'il y ait lieu d'y voir le souvenir de la divinité éleusi-
nienne.
201 (712). —Femme drapée, coiffée d'un bonnet conique. — Haut.,
om,38 (de la tête, om,o58, — de la base, om,o3). Long. de la base, om, 1 12. Larg.
_ 0m,p8. — Pl. Y.
Terre rosée, très claire. Couverte blanche, épaisse. Traces de peinture rose.
Base rectangulaire. Trou d'évent circulaire.
La jambe droite est pliée au genou et croisée devant la gauche, le pied
relevé et sur la pointe, le chiton long et plissé, l'himation rejeté sur l'épaule
gauche et échancré devant la poitrine, l avant-bras droit passant par l'ou-
verture et la main tenant un éventail en forme de feuille, tandis que le coude

s'appuie sur un pilier mouluré, le bras gauche entièrement drapé et la
main appuyée sur la hanche, mais un peu en arrière. La tête est légère-
1. Terres cuites du Fayoum au Musée fînimet, etc.
1. Tome III, 337 61s,'p. 397-8.
3. Voir plus loin les 614-615.

1o3
n1ent penchée sur l'épaule gauche, les traits gros, les lèvres épaisses et le
nez épaté comme chez une négresse, les cheveux paraissant coupés court
au-dessous du haut bonnet conique.
Informe. La pose rappelle certaines statuettes de Myrina, telles que
Wlnter, Typencatalog, II, p. 88, 1.
Bustes et têtes (202-215).
202 (585) [H. 15. 1o14]. — Buste de grotesque. — Balanée. — Haut.,
om,14 (de la tête, o'\o7, — de la coiffure, om,o3). Ep., o",,o5. Larg., om,o6 (de
la figure, om,o3). — Pl. V.
Terre rougeâtre et foncée.
Cassé à la taille et peut-être terminé là, deux trous percés sur les côtés et paraissant
se continuer l'un l'autre.
Les bras sont entièrement couverts par l'himation cp1i les enveloppe, le
droit ramené sur la poitrine et le gauche baissé, la tête très forte, la barbe
courte et fourchue, la bouche entr'ouverte, la lèvre inférieure épaisse et
retroussée, le nez en pied de marmite, les yeux petits et saillants, les sour-
cils froncés et très relevés, le front ridé et chauve, des touffes de cheveux
bouffant près des oreilles, un haut bonnet conique et qui semble fait de cuir
se relevant en pointe au-dessus de la nuque.
Rapprocher des types comme W1nter, Typencatalog, II, p. 45o et sui-
vantes.
203 (465) [128]. — Tête d'Héraclès. — Vue. collection Péretié. Tor-
tose. — Haut., om,o7 (de la tête, om,o62). Ep., om,o65. Larg., om,o5 (dela
figure, om,o28).
Terre grise.
Cassé au cou. L'épaule droite en partie conservée.
La tête est légèrement penchée sur l'épaule droite, la barbe épaisse et
divisée en deux masses, la bouche bien dégagée, la lèvre inférieure en re-
trait, le nez droit et court, aux ailes fortes et renflées, les }Teux petits et
dissimulés sous des paupières épaisses, le front bossué et traversé d'une
ride profonde, les cheveux ceints d'une guirlande et divisés en mèches
distinctes et touffues, les oreilles petites et placées très en arrière.

LES TERRES CUITES
204 Ç>o-) [ 128]. — Tête de Dionysos enfant (?). — Ane. collection Pé-
retié. Tortose. — Haut., om,o42 (de la tête,.om,01). Ep., om,o41. Larg., om,o52
(de la f1gure, om,o2 7).
Terre grise. Couverte blanche. Traces de brun rouge dans les cheveux.
Cassé au menton.
La face est poupine, les traits forts, des feuilles de lierre encadrant
les joues, la guirlande nouée sur le front et ornée de baies sur les tempes.
Tête semblable au Louvre, de provenance phénicienne.
205 (5o6) [128]. — Tête de jeune Satyre. — Ane. collection Péretié.
Tortose. — Haut., om,o7> (de la tête, om,ooc)). Ep., om,o41. Larg., om,o55 (de la
figure, om,o3).
Terre blanchâtre.
Cassé au cou.
Le menton est large, carré et proéminent, la bouche entr ouverte et les
lèvres renflées, les os maxillaires saillants, le nez relevé comme un groin,
les pupilles creusées dans les yeux grands ouverts, les sourcils arqués et
en relief, les cheveux relevés sur le front en une houppe qu'accostent de
petites cornes obliques, une guirlande de lierre entourant la tête de ses
feuilles et de ses baies, les oreilles pointues et dressées.
206 (321) [128]. —Tête coiffée du bonnet phrygien. — Ane. collec-
tion Péretié. Tortose. — Haut., om,o42 (de la tête, om,o35, — de la coiffure,
om,o12). Ep., om,o23. Larg., om,o22 (du visage, om,o12).
La tête est enfantine et représente peut-être Ganymède ou Atys, les
cheveux paraissant à peine sous le bonnet phrygien qui se recourbe en
pointe au-dessus du front.
207 (487) [128J. — Tête d'éphèbe. — Ane. collection Péretié. Tortose.
— Haut., om,o41 (de la tête, om,o3). Ep., om,o3-]. Larg., om,o33 (dela figure,
0"',o2l).
Cassé au cou.
1o5
La tête est légèrement inclinée sur l'épaule droite, la face arrondie, les
traits lourds, les lèvres épaisses et serrées l'une contre l'autre, les yeux
bien ouverts, les cheveux ondulés librement et cachant les oreilles.
208 (476) [128]. — Tête grotesque de macrocéphale. — Ane. collec-
tion Péretié. Tortose. — Haut., om,o35. Ep., om,o36. Larg., om,02Ï> (de la
figure, om,o18).
Terre rosée.
Cassé au cou.
Le cou est très mince, le visage étroit et comme aplati, le menton en
galoche, la bouche retroussée aux commissures, le nez énorme, les narines
relevées, les yeux bridés, les sourcils très arqués et séparés par une protu-
bérance, le front haut et bossué, les oreilles en forme d'anses, le crâne
glabre et de forme très allongée.
Déformation du type, déjà caricatural, que présente le buste 202.
209(477) [128]. — Semblable. — Ane. collection Péretié. Tortose. —
Haut., om,o42 (de la tête, om,o.'^). Ép., om,o\. Larg., om,o31 (de la figure,
Om,o2l).
Cassé au cou.
Même forme, la bouche plus ouverte et les oreilles plus écartées.
Haut., om,o51 (de la tête, om,o''l). Ep., om,o4. Larg., om,o32 (de la figure,
0m,02fi).
Terre égyptienne d'un gris violacé, rugueuse au toucher.
Cassé au cou. Le nez brisé.
Le visage glabre est celui d'un négroïde, le menton avançant, la lèvre
inférieure pendante et la bouche entr'ouverte, le nez épaté, les yeux à demi-
fermés sous des paupières très lourdes, le front plissé horizontalement, les
oreilles collées contre le crâne, qui est plat, de forme presque carrée et
entièrement chauve.
La terre cuite, quoiqu'elle ait pu être découverte à Tortose, est de
provenance égyptienne comme l'est également, si elle est authentique,
la tête 76.
De H1d11fr. 1i
1o6
LES TERRES CUITES
211 (479) [128]. —Tête de nègre. — Ane. collection Péretié. Tortose.
— Haut., om,o4 (de la tête, om,o.37). tëp., om,o4. Larg., om,o36 (de la figure,
om,o27).
Terre jaune.
Cassé au cou.
Le visage est allongé et prognathe, le menton large, les os maxillaires
en relief, la bouche grande, les lèvres fortes et pincées, le nez épaté, les
veux bridés et à fleur de tête, les arcades sourcilières infléchies, le front
bombé et fuyant, les oreilles en retrait, la calotte du crâne aplatie et comme
quadrillée, les cheveux étant divisés en touffes saillantes et juxtaposées.
Pour ce type, il me suffira de renvoyer aux tomes III, p. 191-2, 277;
IV, p. 117 et p. 121, 115 ; V, p. 101, 86, p. 163, 155. Ajouter, entre autres,
IIeuzey, Figurines, p. 198 (Chypre), et Schrader, 60" Berliner Winckcl-
mannsprogramm, p. 23 (tête de jeune négresse trouvée à Priène).
212 (35y) [128]. — Tête de Ménade. — Ane. collection Péretié. Tortose.
— Haut., om,o65 (de la tête, om,o43, — de la coiffure, o",,o13). Ép., om,o4.
Le cou est élevé, la tête penchée sur l'épaule gauche, de larges tresses
pendant sur les joues, le visage d'assez bon style, les cheveux partagés par
une raie, les feuilles et les baies de la guirlande indicp1ées sur le front et
sur les tempes, le crâne arrondi et entouré d'un bourrelet épais et strié.
213 (5o3) [128]. — Tête féminine. — Ane. collection Péretié. Tortose.
— Haut., om,o37 (de la tête, om,o2o). Ep., om,o25. Larg., om,o22 (de la figure,
om,o15).
Cassé au cou.
La tête est relevée, le cou mince, le visage fin et allongé, les cheveux
tirés en arrière sur le front et coiffés par côtes, le derrière du crâne aplati
de l'occiput à la nuque.
214 (ô1) [128]. — Semblable. — Ane. collection Péretié. Tortose. —

TERRES CUITES SYRIENNES IO"
Haut., om,0/|9 (de la tête, om,o3, —dela coiffure, om,oo9). Ep., om,o38. Larg.,
Cassé au cou.
La tête est penchée en arrière et inclinée sur l'épaule droite, le front
ceint d'un bandeau qui paraît orné de deux rosaces, les cheveux bouffant
sur les tempes, relevés en houppe au-dessus du diadème et tombant en chi-
gnon sur la nuque.
Haut., om,o(>7 (de la tête, om,o5). Ep., om,o53. Larg., om,o4 (de la figure,
om,o3).
Le visage est d'une très jeune lille ou d'un enfant, le menton gras, la
bouche légèrement entr'ouverte et la lèvre inférieure pendante, le nez gros,
les jeux bien ouverts, la pupille marquée, les cheveux frisés et relevés sur
le front, le nœud de la chevelure retenu par un ruban.

TERRES CUITES GRECO-EGYPTIENNES
(216-222)
L Horus-Haruéris portant son double est reproduit à deux exem-
plaires, qui sont mal conservés (216-217), et se rapproche, par certains
traits, du guerrier grotesque 221. Parmi les divinités féminines, la pre-
mière, déformation de l'Isis alexandrine, est terminée par un corps de ser-
pent (218); la seconde, qui est nue comme une Aphrodite, lève les deux
bras et soutient au-dessus de la tête uncalathos orné de l'uneus dressé (219).
Toutes ces figurines, sauf le singe suspect 222, sont modelées dans une
argile particulière et très caractéristique: sa teinte est d'un gris un peu
rougeAtre et violacé, son grain est grenu et sa surface est dure et légère-
ment rugueuse. Les représentations sont, ou bien réalistes et grotesques,
ou, au contraire, syncrétiques et symboliques. L'attention de la science com-
mence à peine de s'éveiller sur ces curieuses représentations gréco-égyp-
tiennes qui sont déjà nombreuses dans les musées, mais que les égypto-
logues dédaignent d'ordinaire, tandis que les archéologues classiques ne
savent comment les classer et les étudier; les textes sont malheureusement
rares ou muets sur ces divinités hybrides, dont l'apparition paraît coïncider
avec les premiers essais du gnosticisme, mais les monuments mériteraient
d'être réunis et examinés de près : peut-être tirerait-on de cette étude des
renseignements qui ne seraient pas sans intérêt sur l'état des croyances en
Egyptc vers les premiers temps de l'ère chrétienne. D'après Erman ', ces
terres cuites, qui ne seraient pas antérieures au nT siècle après notre ère,
représenteraient les divinités adorées par le peuple de sang mêlé qui se
pressait aux marchés du Fayoum et du Delta. On s'expliquerait ainsi les
traits exotiques et barbares qu'on relève dans ces représentations et dont
1. Die .Eijvptischc l1eli1jion, kjo5, p. 11'a et suivantes.

TERRES CUITES GRÉCO-ÉGYPTIENNES
l'origine devrait souvent être cherchée dans des religions étrangères à la
(irèce aussi bien qu'à l'Egypte.
216 (619). — Horus enfant, portant son double (?). — Haut., om,1o5
(de la base, om,o15, — de la tête, om,o26). Ep., om,o25. Larg., om,o7 (du
visage, om,o21). — Pl. VI.
Terre rougeâtre et rugueuse, certainement égyptienne.
Le revers plat. Au dos trou d'évent circulaire. Quelques éraflures çà et là.
Personnage nu, à corps d'enfant, debout les jambes écartées, le genou
gauche légèrement plié, le pénis allongé, l'avant-bras droit ramené sur la
poitrine, la main tenant par les jambes une idole qui s'appuie sur l'épaule
gauche et que le bras gauche soutient par derrière ; la tête est penchée sur
l'épaule droite, la face jeune et bouffie, le crâne coiffé d'une calotte surmon-
tée au-dessus du front de deux protubérances en forme de bourgeons, une
tresse tombant sur l'épaule droite. La statuette représente Horus nu et à
demi assis, les jambes réunies, le pénis allongé, les deux mains collées sur
les cuisses, la tête coiffée du klaft et surmontée des deux couronnes. A droite
du groupe, sorte de table à barreaux verticaux, sur laquelle sont peut-être
empilés des pains ; au-dessus, patère ou galette dressée.
La coiffure de la figurine est assez particulière et très apparente dans
une tête détachée du Musée Guimet 1. La même collection renferme une terre
cuite qui est identique à la nôtre2 et qui représente, à n'en pas douter, la
même divinité. D'autre part l'on rencontre assez souvent dans les musées des
statuettes 3 et des têtes isolées * qui nous montrent, sous la même cape aux
bourgeons, une face grimaçante et ridée, aux traits caricaturaux et vieillis.
Qu'il s'agisse du même dieu, le fait ne paraît pas douteux, car la même sta-
tuette d'Horus surmonte de la même manière l'épaule gauche du gnome. L'ex-
plication de cette anomaliedoit être cherchée'dans la croyance des Egyptiens
aux transformations d'Horus: ce dieu phallique1' de la végétation vieillis-
1. C. Rendus Acad. Inseriptions. 190a, fig. 8, p. 81, p. 121-5 (p. 3-8 du tirage), Gu1met. Dans cet intéressant
article sont réunies les nombreuses terres cuites du musée qui représentent le dieu aux bourjeons. L'auteur a fait une
communication sur le même sujet au congrès des religions tenu à Bàle en 190! (Verhandlan1jen des II Internation. Kon-
./r esses far all1jemeine lïcliijionsijeschichte, 3o August bis 1 September 190/1, Bàle, 19o5, p. 21 3).
2. Ibid.. fig. 20.
3. Ibid., fig. 23. Walters, Terracottns Brit. Mus., C 609, p. 2r>6 (Naueratis). Rœm. Mitteil.. \1X, 19o4, pl. II,
i (au musée de Berlin), Pfuhl.
!\. C Rendus Acad. Inseriptions. 19o5, /. i.. fig. 11. Raem. Mittcil., 1904, pl. I (téte en marbre du Vatican),
p. 1-14, Pfuhl.
5. V61V/.. p. 4, 3.
6. C. Rendus Acad. Inseriptions. i. /.. fig. 3-4 (p. 4-5 du tirage), fig. 16, 10, 21, 23 (-- Rœm. Mitteil., i. i.,
pl. II, .).

I IO
LES TERRES CUITES
sait comme elle et devenait un nain difforme, analogue par certains traits à
Bès et qui recevait le nom d'Haruéris; il reparaissait ensuite sous les traits
prématurément jeunes' d'Horus, et l'on s'explique ainsi que l'hypostase
rajeunie de la divinité puisse être portée par son double vieilli2, tandis que
notre exemplaire semble donner le même Age à la statuette et à l'enfant qui
la soutient
217 (6->.o). — Semblable. — Mêmes dimensions.
De même, la surface salpêtrée et ruinée.
218(600). —Divinité égyptienne (?). — Haut., om, 19 (de la tête, om,o5S,
— de la coiffure, om,o24). — Pl. VI.
Terre égyptienne, rugueuse et d'un Ion brun rouge.
La base cassée et soutenue par deux pieds carrés. Revers convexe.
Femme anguipède, demi-nue et debout, le corps de serpent s'enrou-
lant en huit et finissant en pointe, le buste vêtu d'une sorte de chiton que
retient entre les seins le nœud isiaque, le bras gauche pendant à droite et
la main paraissant tenir une situle, la main droite levée à gauche et tenant
peut-être un sistre, un bracelet au poignet. Trois tresses tombent sur cha-
que épaule, les cheveux frangés sur le front et coiffés du diadème ou du
klaft, la tête surmontée du globe solaire compris entre les deux cornes et
des deux plumes dressées.
Deux répliques, dont l'une est fragmentaire, sont conservées au Musée
Guimet, toutes deux provenant du Fayoum. La situle y est distincte au-
dessous de la main gauche et il semble bien que la main droite ne puisse
tenir que le sistre, mais, dans d'autres terres cuites de même prove-
nance, la déesse tient, à n'en pas douter, une torche * et parfois même
porte une corne d'abondance5. Parlà elle est assimilée à Dèmèter5, bien
qu'elle en soit parfois nettement séparée: c'est ainsi qu'un curieux bas-
1. l)h1tarquc, de Iside. 19 et 65.
2. La statuette portée sur l'épaule peut, au lieu d'un Horus dédoublé, représenter un roi, ce que tendrait à indi-
quer sa coiffure caractéristique.
3. Une terre cuite curieuse du Musée Guimet (/. f1g. 6) montre à côté l'un de l'autre deux Horus aceroupis,
tous deux coiffés des bourgeons, la tête de l'un paraissant surmontée du pschent et celle de l'autre du disque solaire.
4. Yerhandlun9en des II Internation. Kong resses fur alhijemeine Reli9ions9eschichte. 19oi, p. 215, Gu1met. L'au-
teur a fait suivre sa communication de photographies conservées à la bibliothèque du Musée Guimet et qui reproduisent
des terres cuites de sa collection. Fig. 23.

5. Ibid.. fig. 21 (C. Rendus Acnd. Inseriptions. 1906, p. 155-16o, pl. XI).
6. Brecc1a, C1uide de la ville et du musée d'Alexandrie. 1907, p. 138.

TERRES CUITES GRÉCO-ÉGYPTIENNES
1II
relief montre m1e divinité dadouque debout sur les corps de deux ser-
pents, dont l'un porte la coiffure isiaque et l'autre celle de l'Horus-
Osiris.
Les génies anguipèdes ont des formes multiples. Tantôt la coiffure
seule les sépare de l'animal2 ; tantôt ils ont la tête et la gorge humaines1;
plus rarement, comme noslsis et comme certains Anubis*, ils n'ont d'animal
que le bas du corps, plus ou moins pareils au dieu crétois figuré sur les
monnaies d ltanos, au Dagon des Philistins, à la Derkéto d'Ascalon, ainsi
qu'au Kékrops, au Typhon et au Triton des Grecs.
219 (609). — Divinité égyptienne (?). — Haut., om,2o (de la base,
om,o15, — de la tête, om,o6, — de la coiffure, om,o35). Larg., om,o3r>. Ep.,
0m,02. — Pl. VI.
Terre égyptienne d'un rouge violacé, la surface rugueuse.
Base rectangulaire. Au revers, trou d'évent circulaire.
Femme nue, debout et de face, le genou droit légèrement fléchi, une
draperie posée comme un voile sur la tête et flottant derrière le corps, l'un
des pans revenant s'enrouler autour de la cuisse droite et l'autre envelop-
pant la jambe gauche, les deux bras symétriquement levés et soutenant
latéralement une corbeille tressée posée sur la tête, le cou orné d'un collier,
trois boucles tombant sur chaque épaule et les cheveux relevés sur le front,
le calathos, qui est décoré d'oves etd'une torsade, contenant un urœus lové.
A gauche, enfant debout, les deux mains ramenées vers le menton, le corps
vêtu d'une tunique courte et serrée à la ceinture. A droite, amphore finis-
sant en pointe, l'embouchure (?) striée et munie de deux oreilles, le vase
posé sur un support (?) en forme de griffe de lion.
Le Musée Guimet renferme deux exemplaires de ce type provenant du
Fayoum : sur l'un d'eux, l'amphore a deux anses et est parfaitement recon-
naissable.
220(658). — Figurine féminine (?). — Haut., om,18 (de la base, om,o32,

1. Fig. 11 de la communication citée plus haut.
2. Erman, Die .Eijyptischc Reli9ion, fig. l45, p. 227: bas-rolief de Berlin représentant dans un naos Isis ct
Osiris anguipèdes avec un sistre et une situle. Képliques au Louvre, au Caire et à Alexandrie.
3. Gu1met, /. /., fig. 21 (terre cuite du musée Guimet). Erman, /. /., fig. l44,p. 126. D'autres exemplairescn bronze.
4. Arch. Anzeiijer, XVIII, kjo3, fig. 4-,, p. 14i), v. B1ss1ng (bronze du musée du Caire). Peut-être peut-on rap-
peler ici la Delphynè de Cilicic qu'Apollodore décrit comme un composé de femme et d'aninr1l et qu'il met en rapport
avec Typhon (I, 6, 3).

I 12
LES TE11RES CUITES
— de la tête, om,o55, — de la coiffure, om,o15). Long. de la base, om,o55.
Larg. —, om,o45 (du visage, om,o15).
Terre rougeâtre et rugueuse.
Haute base, ornée, haut et bas, d'un tore entre filets. Pas de trou d'évent. La tète
seule antique.
Femme debout, vêtue d'une longue tunique à longues manches brodées
et à plis profonds et tuyautés, un himation posé, puis rejeté sur l'épaule
gauche et tombant jusqu'à mi-jambes, une large bande brodée passant
comme une écharpe de la hanche droite à l'épaule gauche, les bras char-
gés de bracelets, les mains atrophiées et relevant l'étoffe à droite et à
gauche. La tête est ronde et très forte, la bouche épaisse et les yeux bri-
dés, les cheveux divisés en côtes profondes et entourant le visage d'une
large demi-couronne, un diadème surmontant la coiffure qui est plate par
derrière et retroussée à la chinoise, les boucles d'oreilles formées de lour-
des rosaces.
La tête paraît tardive et de style déjà byzantin. La coiffure procède de
ces énormes guirlandes qui rappellent nos couronnes d'immortelles et que
l'art grec avait déjà connues, mais dont la mode gréco-égyptienne paraît
avoir exagéré l'ampleur.
221 (08/4). — Grotesque(?).— Haut., o,",13 (de la tête, om,o/(5, — de
la coiffure, om,o1o, — de la base*, om,o2). Ep., om,o5. Larg., om,o45. — Pl.
VI.
Terre rougeâtre assez foncée et un peu rugueuse à la surface, sans doute égyptienne.
Hase losangiforme, le revers arrondi, un trou d'évent circulaire percé dans le dos.
Le magot est accroupi, les pieds nus, les genoux rapprochés et en forte
saillie, le bras gauche tenant un petit bouclier rond et convexe, le bras
droit ramenant sur le corps un manteau à capuchon qui paraît agrafé en
bas du cou. La tête est forte, légèrement penchée en avant et inclinée sur
l'épaule droite, la face barbue, les lèvres épaisses et moustachues, le nez

épaté, les pommettes saillantes, les sourcils relevés et le front bas et
plissé.
Une figurine, qui paraît identique, serait au British Muscum (Wlnter,
Typencatalog, I, p. lxxxvll1): elle ne peut se confondre avec le Bès guer-
rier décrit dans Wal.ters, Terracottas fin t. Mus., C 608, p. 256.

TERRES CUITES GRÉCO-ÉGYPTIENNES II3
222 (563) [439]. — Singe. — Haut., om,o/|4 (de la base. om,oo6). Long.,
om,o8o. Larg., om,o46 à om,or>.'5.
Terre rougeatre. assez foncée, Couverte noire, traces de rouge en bas du dos. Non
antique.
Base épaisse en forme de fer à cheval.
Le singe est vu de dos et accroupi, les jambes repliées sous le corps,
la tête à droite, le bras gauche plié au coude et l'avant-bras allongé, la main
droite applicp1ée sur la cuisse droite et la queue enroulée sur la gauche. Les
yeux sont figurés en relief, le dos de la tête, les membres et tout le haut du
corps incisés, les stries obliques et croisées en losanges.
1>l- ItlDUHt.
(223-707)
LES VERRES
DEUXIÈME PARTIE
AVANT-PROPOS
L'étude scientifique et le classement chronologique des vases de verre
comptent encore parmi les desiderata de l'archéologie. Ce n'est pas que la
matière fasse défaut. La Syrie, Chypre, l'Italie, la Gaule provençale et rhé-
nane ont mis à jour et continuent de livrer des verreries en grand nombre.
En Europe comme en Amérique il n'est pas de musée où une ou plusieurs
vitrines, parfois où des salles entières ne leur soient consacrées. En dehors
des collections officielles, les amateurs ont, de bonne heure, pris goût à les
recueillir. Cavlus, qui n'était pas le premier à les rechercher, en comptait,
parmi ses antiques 1, quelques spécimens. Plus près de nous, pour ne citer
cple quelques noms, Durighcllo en Syrie, Cesnola à Chypre, Sarti en Italie,
Charvet et Gréau en France, Disch et Merkens en Allemagne, Slade en An-
gleterre ont découvert ou réuni de riches séries de verreries. Au-dessous
d'eux, aujourd'hui encore, le plus modeste cabinet renferme, à coté de
Tanagras douteuses et de Syracuses plus ou lnoins authentiques, quel-
ques « lacrymatoires », recherchés pour l'orient et l'éclat de leurs tons
irisés.
Contrairement à ce qu'on aurait pu attendre, cette abondance même des
documents n'en rendait pas l'étude plus aisée. Lorsqu'une fouille de quelque
importance mettait à jour une ou plusieurs centaines de verreries, leur clas-
sif1cation et leur détermination précise ne laissaient pas d'être singulière-
ment malaisées. Sauf d'assez rares exceptions, un vase de verre n'avait en
effet rien qui le distinguât, sinon sa couleur et sa forme. L'un de ces deux
éléments, la coloration, pouvait être soit naturelle, soit acquise. Dans le
premier cas, lorsqu'un œil exercé avait reconnu la teinte originelle, tache
parfois plus difficile qu'on ne peut le croire au premier abord, la description
1. Recueil d'antiq1ùlés, I, (9.3; III, 33o, pl. 89.

n8
LES VERRES
était achevée d'un mot: tout au plus recherchait-on si le flacon était opaque
ou transparent, encore s'agissait-il de qualifications toutes relatives1 et ces
termes ne devaient-ils pas être pris au sens strict. Mais, le plus souvent, la
surface du verre, lorsqu'il sort de terre, est plus ou moins complètement
irisée. Or ces teintes variées et changeantes, cet orient opalin et diapré et ces
tons d'arc-en-ciel peuvent bien ravir les peintres et séduire les artistes ; ce
sont des caractères éminemment accessoires et instables, voire même et qui
pis est, de mauvais augure pour la conservation des vases. Pareille à l'oxy-
dation des objets métalliques, l'irisation est une maladie du verre, qui amène,
à plus ou moins brève échéance, sa ruine irrémédiable. Ici encore, que pou-
vaient les érudits ? Fixer par des mots les nuances de ce décor multicolore
était un rêve aussi vain qu'irréalisable, car toute description, eût-on même
réussi à la faire exacte, n'aurait jamais illustré qu'un état accidentel du
vase, un moment de la transformation qu'il subissait sous l'action des forces
chimiques, et c'est la raison pour laquelle il n'y a pas à regretter que les
publications illustrées de verres antiques soient d'ordinaire aussi rares et
aussi peu fidèles2. Le jour même où les progrès de la photographie en cou-
leurs auront permis de reproduire directement l'original, le profitsera mince,
car, ce qui serait ainsi perpétué, ce ne serait pas le verre antique, auquel
le fabricant n'avait pensé qu'à donner soit une teinte uniforme, soit, s'il le
pouvait, des parois incolores et transparentes: le résultat obtenu serait
ainsi à contre-sens de l'effet cherché et il va sans dire que la science ne
gagnerait rien à ces erreurs de direction3.
Restent la forme des vases et leur fabrication, mais la matière n'est pas
d'une étude qui soit aisée. Dans les poteries d'argile à décor peint, ce dont
les savants se sont d'abord occupés, c'est du sujet figuré, qui prêtait matière
à d'abondantes dissertations. Des céramographes comme Panofka, et même
comme Gerhard et de Witte, n'accordent guère d'attention aux supports
des représentations, non plus qu'aux questions de technique et de forme.

C'est tout récemment que les archéologues ont abordé ces problèmes diffi-
ciles, qui sont, à coup sur, moins séduisants que les identifications d'artistes
inconnus ou que les reconstitutions de drames non conservés, mais qui, si
1. Au sens précis et scientifique du mol, il n'y a pas de verres qui soient entièrement opaques, pas plus qu'il n'y
eu a d'absolument imperméables. Il ne peut s'agir quo d'une opacité toute relative et d'une résistance plus ou moins
grande olTerte à la pénétration des ravons lumineux.

2. Voir, sur ce point, les observations de K1sa, Dus Glas un Allerlume, I, p. 3o5.
3. Ibid., I, p.
AVANT-PROPOS I I Q
l'on parvient à les résoudre, ne laissent pas de nous apprendre davantage.
La voie, encore aujourd'hui, est h peine frayée et c'est tout au plus si l'on
commence d'entrevoir ce qu'ont pu être les vases hellénistiques, qui sont
précisément ceux qu'on peut rapprocher le plus utilement des verreries. Les
travaux de Watzinger, de Dragendorff, de Déchelette s'efforcent bien d'éclail-
cir ces ténèbres, mais, jusqu'à leurs études, les repères chronologiques et,
par suite, les termes exacts de comparaison faisaient défaut. Or les formes
des vases sont lentes à se modifier et leurs variations ne sont pas aperçues
aisément, ni d'un coup. Par suite de la difficulté qu'il y avait à les recon-
naître, les anciens rapports de fouilles, si prolixes sur les miroirs, sur les
coupes ou les amphores à sujets figurés, devenaient concis jusqu'au mutisme
lorsqu'ils passaient aux verreries découvertes. Le plus souvent, elles étaient
décrites d'un mot ou définies au moyen de termes vagues et peu précis,
tels que lacrymatoires ou urnes funéraires.
11 va sans dire que, dans ces conditions, l'étude générale des verres
antiques ne pouvait guère progresser 1. Les vases moulés, les plaques dou-
blées, les amulettes, surtout les récipients ornés d'inscriptions2 attiraient
seuls l'attention; les formes communes et vulgaires étaient négligées et les
questions de technique étaient d'ordinaire passées sous silence. Par contre
les rares témoignages que les Anciens nous ont laissés sur l'industrie du
verre étaient relevés avec diligence et, le plus souvent, acceptés sans cri-
tique. Ainsi la fable singulière que rapporte Pline sur le sable de la rivière
Belos était devenue article de foi, sans qu'on fût arrêté par les diff1cultés
d'ordre matériel que contenait le récit du polygraphe3. C'est ainsi que les Phé-
niciens, dupeurs habiles qui ont mystifié la science du xlx' siècle, ont long-
temps passé pour les inventeurs du verre, ce produit d'une industrie très
ancienne et que connaissaient déjà les Egyptiens du IIe millénaire, sinon
même des premières dynasties*. Si nous en savons aujourd'hui un peu plus
cpie nos devanciers, nous le devons, presque uniquement, aux travaux de
Frœhner et Kisa, les deux savants qui ont le plus fait pour l'étude scienti-
fique des verres antiques.
C'est en 1879 que parut la Verrerie antique de Frœhner, qu'accompa-
1. Quoi qu'en ait dit Car1 Friedrich dans la eritique scvère et d'ailleurs injuste qu'il a faite de l'ouvrage de
Frœhner, Bonner Jahrbiicher, 7i, 1882, p. 16i-180.
2. K1sa, !. /., I, p. v1 et II, p. 383.
3. K1sa, /. I, p. 33 expose bien les raisons techniques qui rendent le récit invraisemblable et fabuleux.
!\. /61V., 1, p. 3f> et passim.

I 20
LES VERP.ES
gnait, dans le même volume, la description plutôt que le catalogue de la
collection Charvet, aujourd'hui conservée au Metropolitan Museum de
New-York. Ce n'était qu'un essai, mais, pour en apprécier le mérite, il suffit
de le comparer au livre de Deville', paru seulement quatre années aupara-
vant, et qu'on ne saurait juger trop sévèrement. D'ailleurs le traité de Frœh-
ner, dès son apparition et pendant plus d'un quart de siècle, resta classique
sur la matière. En 1887 Bliïmner, dans le quatrième volume de sa Techno-
logie2, ne fait guère que résumer la Verrerie antique, en tenant compte de
la sévère critique que Friedrich en avait laite dans les Bonner Jahrbûcher*.
L'auteur pourtant n'était qu'à demi satisfait de son œuvre. Les innombra-
bles catalogues qu'il rédige depuis 1879 * ne reproduisent pas sans modifi-
cations la distribution et le classement primitifs et il nous fait part de l'expé-
rience nouvelle qu'il a pu acquérir lorsqu'il étudie et décrit en iqo3, pour
M. Pierpont Morgan, entre les mains duquel elle venait de passer, la plus
importante collection de verres qu'il ait été donné à un particulier de réunir,
celle qu'avait lentement formée M. Gréau et à laquelle, sur la fin de sa vie,
il s'était donné tout entier. Ce catalogue, qu'accompagnent cinq volumes in-
folio de planches coloriées, est malheureusement introuvable5 et des spécia-
listes comme Kisa n'ont pu l'étudier comme il le méritait0. Telle qu'elle se
présente aujourd'hui et malgré les réserves que nous avons formulées plus
haut sur les reproductions en couleurs, restriction que justifient quelques-
unes des planches de Frœhner ', cette somptueuse publication est indispen-
sable à (lui veut se faire quelque idée de la variété des verres antiques et
nous y avons souvent renvoyé, tout en regrettant que ces indications soient,
par la force même des choses, destinées à rester sans contrôle.
Comme Frœhner, kisa a rédigé plusieurs catalogues de verreries8, dont
le plus important, celui de la collection M. vom Hath5, est accompagné d'une
1. Histoire de l'art de la verrerie dans l'anti1/uité, 1870. Sur Deville, voir K1sa, /. i,. III, p.
2. Technolo9ie und Terminolo9ie der Gewerbe uml hiinste bei Griechen und Rœmern, 1\ , p. 'S^(\-'\o~.
3. Honn1r Jahrbùcher, 7i, 1882, p. 1C1-180.
4. Je n'en citerai que trois, le Catalo9ue Hoffiw1nn du 'j6 mai 1886, le Catalo9ue de la Collection Piot (27 mai
180.0), enf1n le Catalo9ue du musée de Marseille, 1897.
Non mis dans le commerce et tiré à 90 exemplaires numérotés. Texte in-4°, p. 1-307.
6. Je n'ai relevé dans l'ouvrage de Kisa qu'une seule citation du Catalogue.
7. A deux ou trois reprises, les nuances indiquées dans le texte diffèrent de celles qu'on retrouve sur la planche.
.Mais le fait est exceptionnel et dû à quelque méprise.
8. Verzeiehniss der rœmischen Allertttmer von C. A. Nicisen, i" éd., Kœln, 1896. Kisa a de plus classé les ver-
reries du Musée WalIraf-RicharUt de Cologne et en a rédigé le catalogue manuserit (on sait que ce musée possède la
plus importante collection de verres anciens qui ait été réunie en dehors do l'Italie). Diverses puhlications spéciales de
l'auteur sont citées et résumées dans son grand ouvrage sur la verrerie.
9. Pie antiken Gh-ser der Frau Maria vom fiath in Ktiln, ftonn, 1899.
AVANT-PROPOS
12 1
étude chronologique des formes et d'un essai de classement scientifique.
Dix années de travaux préparatoires et d'observations techniques l'amenè-
rent à rédiger un traité sur la verrerie dans l'antiquité, paru, cette année
même (1908), dans la collection des manuels Hiersemann1. L'auteur, mal-
heureusement, n'a pu mettre la dernière main à son ouvrage, qu'a com-
plété et édité après sa mort son ami M. Bassermann-Jordan. Le livre,
malgré ses mérites, n'est pas encore l'œuvre définitive que nous aurions
souhaitée ; sans insister sur ses lacunes et sur ses défauts, nous relèverons
qu'il met hors de doute l'antériorité de la fabrication égyptienne; qu'il ne
diminue pas l'importance des ateliers sidoniens, puisqu'il leur attribue
l'invention de la canne à soufller le verre, mais qu'il leur refuse le monopole
des flacons incrustés de pâtes multicolores; enfin qu'il émet à propos des
vases murrhins une hypothèse ingénieuse et qui risque de se rapprocher
de la vérité.
La collection de verres formée par M. de Clercq ne peut se comparer ni
aux séries réunies par Gréau, ni à celles que renferme le musée Wallraf-
Richartz. Le classement que nous en avons fait, en utilisant les travaux de
Frœhner et de Kisa, n'est qu'empirique et ne prétend à être ni chronolo-
gique, ni scientifique. Les vases sont rangés par formes; seuls sont ex-
ceptés les verres incrustés de pâtes multicolores, les verres doublés et les
verres soufllés et moulés, encore n'ai-je pas besoin de souligner ce que
cette dernière rubrique en particulier a d'inexact et de factice. Les avant-
propos qui précèdent chacune de nos séries aideront le lecteur à remettre
les choses au point et faciliteront les recherches.
D'une manière générale, les verreries de Clercq, sauf une soixantaine
d'exemplaires trouvés à Chypre et dont nous avons parlé dans l'introduction
de notre précédent volume 2, proviennent de la Syrie et de la Phénicic. Les
ateliers de Tvr et de Sidon, peut-être encore ceux d'autres localités encore
ignorées, en ont fabriqué la plupart, n1ais la plus grande partie des vases
incrustés et plusieurs des amulettes multicolores ont dû être importés
d'Egypte. La date de ces vases est variable, mais généralement très basse.
Parmi les importations égyptiennes, plusieurs remontent aux vu" et
v1e siècles, voire au vm' siècle avant noire ère, mais, comme nous le verrons
1. Das Glas im Altertume, 3 vol. in-8, pp. v-xx1, 1-97M, avec XII planches et 3(j5 f1gure s.
'1. Tome V, p. 2-3. Vingt vases ont été découverts à Idalion et quarante-quatre proviennent de Chypre (voir la
tahle des provenances).
De R1dder. 16
1 V\?»
LES VERRES
plus loin, ces balsamuircs ont été souvent reproduits et lu technique en a
survécu jusqu'aux approches de l'ère chrétienne. Quant aux autres vases,
qui ne sont pas opaques et polychromes, n1ais monochromes, minces et
légers, il ne semble pas qu'aucun soit antérieur à J.-C.; ils datent tous de
la domination romaine, sous laquelle la Syrie a joui d'une prospérité singu-
lière, tandis que se développaient les industries locales et que des Sidoniens,
comme Artas et Ennion, inventaient sous Tibère la canne du verrier et le
secret de fabriquer des verres légers, transparents et sou filés.

VERRES INCRUSTÉS DE PATES MULTICOLORES
(223-259)
Les balsamaires incrustés de pâles multicolores se sont rencontrés
dans tout le monde antique. Ils furent exportés d'Egypte en Assyrie1, en
Phénicie et en Syrie1, dans les îles voisines de Chypre3 et de Rhodes*, dans
la région côtière de l'Asie Mineure3, voire en certains points du monde grec
comme Argos Égine7, Élatée8, Olympie5 et Delphes10. Malte", colonie phé-
nicienne, Cartilage'2 et ses dépendances africaines", la Sicileuetla Sardaigne"
sont autant d'étapes sur la route qui mène vers l'Italie, dont toutes les pro-
vinces ont simultanément ou successivement reçu de ces vases à parfums.
On en a découvert à Pompei"', à dîmes ", à Rome", à Palestrina ", dans les
1. Perrot, Hist. de l'Art, II, p. 717. Botta, Mon. de Ninice, V, p. 17.!.
2. Voir la collection de Clercq ct passim.
3. Journ. Hell. Slud., XI, 1890, p. 56-8 (Poli tes Chrysochou), Munro.
4. Trouvailles do Lindos, de Camiros (collection Parent) et même d'Ialysos, Perrot, Hist. de l'Art, III. p. 7.TS:
Le Musée, III, 1906, p. 462, Samron.
5. Bull. Cnrr. Hell., XV, 1891, p. 235-6, Clerc.
6. Waldste1n, The Ar9ice Hernum, II, p. 353.
7. Furtwjsngler, Ae9ina, Heili9tum der Aphaia, p. .186, p. '126 (11. Th1ersch).
8. Bull. Corr. Hell., XII, 18X8, p. 61-2, Par1s.
9. Olympia, IV, Die lïron:en, p. 207, Furtw.engler. A défaut de balsamaires entiers, des perles et des amulettes
multicolores ont été retrouvés dans l'Altis.
10. Perdr1zet, Fouiltes de Delphes, V, p. 215-6.
11. Ma.tr, y\us den Phœnikischen Neeropolen von Malta (C. Rendus de l'Académie de Bavière, 19oj, 111, 467-009).
12. V. plus loin.
13. Gauckler, Gouvel., Hannezo, Musée de Sousse, 18, p. 91. Dourlet-Gauceler, Musée de Conslantin?,
pl. XIII, 2, p. 112 (Coudiat Aty).
14. Notizie de9li scavi, 190/4, p. l35, fig. 6o, Caltagirone (Ors1). Les vases sont relativement plus rares sur la côte
méridionale, bien qu'on en connaisse de Camarina et de Gela, Mon. Antichi, XVII, p. 514, p. 535, Ors1. Ils sont, par
contre, fréquents à Megara Ilybl.-ca, Mon. Antichi, I, p. 938, à Catanc (Gramnjichele), Mon. Antichi, XVIII, p. 3i-8,
à Mineo (Notizie. l903, p. 439).

15. Néeropoles de Tharros et de Xora (Mon. Antichi, XIII. pl. XVI-XVII, p. 187-9, Patron1).
16. N1col1n1, Case c mon. di P., II, pl. 83.
17. Le Musée, III, 1906, p. 51o, Samron.
18. Bull, commise, archeol. communale, XXVI, 1898. pl. XI, 2, p. 204.
19. Notizie dc1jli scavi, 1907, p. 23, 7.

124
LES AEIIRES
nécropoles étrusques de Vulei', de Corneto2, de Falerii3, de Corchiano*,
de Montarano5, de Castelvetro5, dans les tombes « gauloises » du Bolonais7,
à Bagnolo Mella, près de Brescia8, à Ancône9, à Gênes (Palais blanc). La
denrée était recherchée en tous lieux et sa diffusion ne fut guère inférieure
à celle des aryballes et des alabastres corinthiens.
Plusieurs questions se posent au sujet de cette industrie, qui fut si
longtemps florissante. On peut se demander où et quand elle prit naissance,
si elle fut, ou non, le monopole d'un peuple unique, enfin quand elle prit
fin, ou, pour être plus exact, quelle transformation dernière elle subit.
Il ne semble plus douteux aujourd'hui que les verriers égyptiens furent
les premiers à fabriquer, à la main, des balsamaires, qu'ils décoraient au
moyen de fils incrustés multicolores. La « porcelaine égyptienne », c'est-à-
dire l'argile simplement revêtue d'une glaçure, est dans la région du Nil
une invention nationale, d'une antiquité si haute qu'elle ne saurait être éva-
luée d'une manière précise. La vitrification partielle devait mener à la vitri-
fication totale l0, et celle-ci est connue et d'usage courant, sinon dès l'ancien
empire ", à tout h, moins dès le deuxième millénaire '2. Depuis la x11" dynas-
tie13, à plus forte raison depuis Amenophis u, non seulement les Egyptiens
savent fabriquer des vases de verre, mais ils ont trouvé pour leurs flacons
à parfums le secret des pâtes opaques et des décors en fils de couleur.
Les formes de ces balsamaires sont d'ailleurs égyptiennes. L'alabas-
tron, à l'origine un tube d'albâtre, procède de la situle et l'aryballe,
sorte de gourde arrondie, devenue sphérique et dépourvue de pied, est
connu dès la .wm" dynastie et près de 1joo ans avant notre ère15. Lorsque
les Grecs s'installèrentà Naucratis, vers l'an (>7o'0, il n'est pas douteux qu'ils
apprirent de leurs voisins l'art du verrier17 et qu'ils leur empruntèrent à la
1. Museo Gregoriano (Vatican), Bulleltino, 1882, p. 101.
2 Musée communal, Bullettino, 1884, p. 120 et passim (dans les tombes à fosses).
'.i. Mon. Antichi, IV, fig. 161, p. 328, perle multicolore (ibid., fig. 159, p. 3l6, vase de Narce).
4. Ibid.. IV, p. 32o, Barnarel.
5. Ibid., IV, f1g. 164, p. 320 (perle enfilée sur une aiguille de bronze).
6. Crespellam1, Guida del Modenese, pl. V, p. 154 (Won. Antichi, XVIII, p. 38, Ors1).
7. Bklz1o, Tombe nalliche della prou, di Bolo9na, pl. V, 17. Comparer Br1z1o, Mon. Antichi, IX, p. -'\!\ (Monle-
fortino, près d'Arcevi") et Blanchett1, i sepolereti di Ornaaasso, pl. XV, 15, p. 76 (d'après Br1zlo, /. /.).
8. Notizie de9li scavi, 1885, p. 33^.

o. Notizie dc9li scavi, 1902, p. /162, Br1z1o (tombes d'époque romaine).
10. K1sa, Dos Glas im Allertume, I, p. 74.
11. Ibid., II, p. 4o1-2.
12. Ibid., 1, p. 38.
13. Ibid., II, p. M.
14. Ibid., I, p. 48.
15. Ibid., fig. 4. I. 1»- 9-
16. Hugo Pr1nz, Fundc aus Naueralu, 1908.
17. Jo1un. Hell. Stud.. 19o5, p. 34, Edgar. K1sa. /. i., I, p. 76.
VERRES INCRUSTÉS DE PÂTES MULTICOLORES
125
fois le secret de leur technique et les formes générales de leurs lioles à
parfums, types qu'ils transformèrent et qu'ils surent accommoder à leur
génie. C'est ainsi que l'œnochoé, par exemple, avec son col élancé et son
embouchure circulaire ou trilobée, prend dans les ateliers grecs de l'Egypte
une légèreté et une élégance toutes nouvelles 1. D'ordinaire les modifica-
tions furent moins profondes et se bornèrent aux détails, car, dans les
balsamaircs, c'est le contenu surtout qu'on recherchait et l'on s'explique
ainsi que les types en soient restés si longtemps immuables.
A vrai dire, si la forme ne varie guère, on observe dans la couleur et
dans l'ornementation des variations qu'on a eu raison de relever, mais dont
on semble parfois s'être exagéré l'importance. Tantôt les tons sont francs
et éclatants, tantôt au contraire la surface est terne et comme salie ou ter-
reuse; d'autres fois le champ entier du flacon est recouvert par les chevrons
ou les barbes de plume, tandis qu'ailleurs une bande étroite est seule ainsi
décorée ; on peut aussi considérer le nombre des couleurs surajoutées et la
rareté de certaines nuances, comme le blanc laiteux et profond2. De ces
divergences certains archéologues ont conclu qu'il y avait des fabriques
locales et des imitations régionales, chypriotes3, siciliennes ou italiennes.
Il ne semble pas qu'ils aient raison et Kisa s'est prononcé très nettement
contre cette manière de voir*. II ne faut pas oublier que l'action de la terre
dans laquelle ils ont été enfouis a pu s'exercer d'une manière différente sur
les exemplaires qui sont venus jusqu'à nous et modifier profondément leur
surface. D'ailleurs la fabrication en a duré longtemps et des procédés usités
dans un atelier ont pu s'oublier ou se perdre, sans que les générations sui-
vantes ou sans même que les verreries voisines pussent les connaître ou en
recueillir la tradition. Nous devons compter aussi avec la fantaisie et avec
le goût individuel, soit de la clientèle, soit du fabricant, tous éléments qui
suffisent à expliquer les variations et les différences du décor, sans qu'on
ait besoin de recourir à l'hypothèse gratuite de verreries étrangères et

locales.
A quelle époque a pris fin cette industrie égyptienne, c'est ce qu'il n'est
pas aisé d'établir avec précision. La date d'un dépôt, à supposer qu'on
la connaisse1, ne prouve pas que les objets découverts soient eontempo-
1. K1sa, l. i., I, p. 266.
2. Ibid., I, p. 49, p. 288.

3. Myres et Ohnefalsch-R1chter, ('.nlal. Cyprus Museum, p. 101-2, III.
!1. K1sa, l. i.. I, p. 171; II, p. 407.
5. Il y a eu sur ce point des fraudes manifestes, comme cet amphorisque de la collection Merkcns qu'on disait
découvert à Worms et qui vient d'Italie, Bonner JnhrbBcher, 81, 1886, pl. Il, 22. p. 66-7, Carl Iîone.
LES VERREK
rains de l'inhumation, ni même qu'ils soient, entre eux, du même âge et
les balsamaires, qui étaient bigarrés et d'un ton agréable et chaud, ont
pu être recherchés comme objets d'art, longtemps après qu'on eut cessé
de les fabriquer. Pourtant on ne peut attribuer au pur hasard le fait bien
constaté que des monuments d'époque tardive, poteries1 ou terres cuites2,
ont, à diverses reprises, été découverts avec ces vases multicolores. Non
seulement on en a trouvé à Bagnolo Mella dans une tombe récente3, mais
à Ancône un exemplaire s'en est rencontré dans une sépulture romaine* et
on sait qu'on en a mis au jour plusieurs à Pompei 5 . Aussi Brizio0, Bar-
nabei7 et Orsi8 n'hésitent pas à croire que des dépôts de ces flacons
furent chose courante en Italie pendant toute la durée du m" siècle. Il suit
de là (ple la fabrication aurait continué en Egypte au moins jusqu'à cette
date. Kisa est plus afiirmatif encore. Non seulement il estime que les ver-
riers firent de ces vases sous les Ptolémées, et que ces balsamaires n'étaient
nullement inférieurs, s'ils n'étaient au contraire supérieurs par la forme et
par l'éclat, aux produits des v11'' et vi" siècles avant notre ère, mais il croit que
l'industrie se prolongea jusque dans la première moitié du Ier siècle après
J.-C. et ne cessa guère qu'avec le règne de Claude9. Vers cette époque, ou
un peu auparavant, les verriers de Sidon inventent la canne à souffler et la
mode abandonne les produits opaques et travaillés à la main. À vrai dire,
les incrustations de fils multicolores ne cessent pas du même coup et nous
avons quelques exemples de verres soufflés ainsi décorés; nous verrons
même plus loin un de ces flacons au n° 485, mais la pénétration des fils est
moins parfaite et moins profonde et bientôt des couleurs d'émail appliquées
à froid simulent dans la surface l'insertion de fils rapportés 10; quelques-
uns des meilleurs spécimens de cette technique ont été découverts dans la
nécropole lombarde de Castel Trosino, que l'on peut dater de 6oo ans
environ après notre ère".
Jusqu'à l'invention des verres soufflés, le mode de fabrication des bal-
1. A Castelvctro, Crespellam1, Guida del Modenese, pl. V, p. 134, d'après Ors1. Mon. Antichi, XVIII, p. 38.
2. Aphrodite se coiffant à Mineo, Notizie de9li scavi, 19o3, p. i3f), Ors1.
3. Notizie. 1885, p. 337.
h. Ibid., 1902, p. 462, Br1z1o.
5. N1col1m, Case e mon. di Pompei, 11, pl. 83.
6. Mon. Antichi, IX, p. "44-
7. Ibid., IV, p. 3îo.

8. Ibid., XVII, p. 51 i. Xotizic de9li scavi, 19o3, p. 43ij.
9. K1sa, /.!.,], p. 41.
10. Ibid., I, p. 197.
11. Ibid., pl. 111, II, p. (21. A vrai dire l'auteur pense que les vases sont antérieurs à la date du dépùt et oht
été fabriqués vers le 1v" siècle, /. /.. II, p. 4n>.

VERRES INCRUSTÉS DE PATES MULTICOLORES I V>. ~J
samaires ne paraît guère avoir varié1. Pour donner au vase sa forme, le
verrier commençait par masser au bout d'une baguette de métal un noyau
central, fait d'argile ou de sable. Il plongeait ensuite l'extrémité de la tige
dans la masse vitreuse et, à mesure que la couche liquide ainsi déposée se
refroidissait, il en égalisait la surface au moyen d'un instrument de bois et
l'arrondissait en la roulant sur une table de marbre. Il n'avait plus ensuite
qu'à donner au flacon un pied, une embouchure et des anses ; lorsque l'opé-
ration était terminée, la baguette de métal se détachait d'elle-même et il
suffisait de racler le noyau intérieur ou de le laisser lentement se désagré-
ger pour avoir un récipient capable de recevoir quelques gouttes d'essence.
Lu décoration, pour être commodément faite, demandait le concours de
deux ouvriers. L'un d'eux déroulait les pelotons de filaments extensibles,
tandis que l'autre maintenait le vase et assurait la mise en place. Deux ou
plusieurs fils parallèles étaient parfois posés à la fois.' Les dessins de che-
vrons, d'accolades, de barbes de plume2 étaient produits au moyen d'une
sorte de peigne que l'on promenait de bas en haut du balsamaire. L'adhé-
rence se faisait d'elle-même, par vitrification partielle, lorsque la surface du
Maçon était encore chaude, mais il était quelquefois nécessaire de réchauffer
le verre pour le décorer; par contre, quand l'opération avait été bien con-
duite, l'ornementation était fixée pour jamais : les sillons creux, dont le fil
s'est détaché, ne s'aperçoivent que dans les exemplaires mal travaillés et
qui n'ont pas été soumis, au moment de l'impression des fils, à une tempé-
rature suffisante. Un polissage sur une table de marbre3 ou un passage à la
meule* rabattaient les saillies et rendaient la surface parfaitement lisse;
seules des taches, pareilles à des bossettes aplaties, indiquaient l'endroit
où le fil avait été posé pour la première fois et celui où il avait été coupé et
séparé du vase.
L'amphore 223 est portée par un pied bas en forme de bourrelet; le
fond est bleu et parsemé d'incrustations jaunes et blanches, simulant des
filets ou des lignes ondulées.

Les vases 224-231 ne diffèrent guère du précédent que par la forme
1. K1sa, /. L, I, p. /12, 5o, 5î, II, p. 4o6.
2. K1s», /. i., I, p. 4o, II, p. 4o5 observe avec raison que la fojg-To était inconnue des Egyptiens et qu'ils
n'ont pu en reproduire le décor. Par contre les barbes de plume leur étaient familières et il est tout naturel qu'ils s'en
soient inspirés.
3. Barnu1e1 (Won. Antichi, IV, p. 316) estime, sans raison probante, qu'un polissage à la roue n'était pas
nécessaire.
!\. Le balsamaire 248, dont aussi bien l'ornementation est différente, a été visiblement taillé à la meule et la
coupe, au lieu d'être circulaire, en est presque quadrangulaire.

1 28
LES VERRES
de la base, le corps se terminant par une pointe mousse ou par une sorte de
petit tenon cylindrique. La panse, renflée dans les exemplaires 224-226,
est allongée dans la série 227-230 et presque sphérique dans le balsamaire
231. Le décor se compose également de lignes ondulées, de chevrons et
d'accolades. Le fond est sombre, rarement d'un bleu franc (229), le plus
souvent noirâtre (227-228, 230), brun (224) ou d'un gris laiteux (225, 226,
231). Le dessin se détache en trois couleurs, blanc, bleu et jaune (224),
en deux teintes (jaune et blanc), 225, 226, 227, ou simplement en blanc
(228, 230), en jaune (229) ou en brun (231).
La panse est analogue, mais plus pointue à la base dans l'exemplaire
232, dont le décor se compose également d'accolades jaunes et blanches.
Les amphores 233-234 reposent sur une plate-forme fixe et ont un
corps presque cylindrique, qui se renfle légèrement à l'épaule, les anses
étant absentes ou embryonnaires, le fond restant gris ou bleuâtre et le décor
ressemblant au précédent.
Le corps est également fusiforme dans le balsamaire d'Idalion 235,
mais le col y fait défaut et la panse va en se rétrécissant jusqu'aux lèvres,
dont la tranche est oblique. Le pied manque par contre dans le vase à
panse écrasée 236, où les anses sont remplacées par des oreillettes mal
définies. L'ornementation est tricolore (236) ou composée de deux tons bien
tranchés (235).
L'hydrie 237 et le vase 238 ont un fond noirâtre, sur lequel se déta-
chent des incrustations jaunes et blanches.
Les œnochoés 239 et 240 ne diffèrent guère l'une de l'autre que par
la forme de l'embouchure, qui est tantôt circulaire et tantôt trilobée; le
fond est bleu et le décor est à deux tons.
Les vases 241-255 procèdent, comme l'alabastron corinthien, de la
situle égyptienne. La panse est sensiblement cylindrique dans les flacons
241-245, où les divisions du décor sont parfois accusées par des godrons
en saillie légère (242); le verre est brunâtre (241) ou bleuâtre (242 à 245), le
décor étant tricolore (241), à deux tons (242-244) ou simplement de couleur
jaune (245). Le corps du vase finit en pointe dans la série 246 à 253; les
deux premiers exemplaires (246-247) ont le col dégagé, comme un lécythe
de marbre attique, qui serait dépourvu d anses; le fond est bleu et la panse
rst côtelée dans l'alabastron 246. Le corps, au lieu de diminuer de haut e1i
bas, se renfle vers la pointe dans la série 248-253; le col est court dans le
flacon 248, à peine lnarqué dans la fiole 249 et disparaît tout à fait dans les
VIiItRES INCRUSTÉS DE PÂTES MULTICOLORES
I29
n" 250-253, vases monochromes d'un blanc sale qui se distingue mal de
l'ornementation bleue (250-251) ou noirâtre (252-253).
Les deux vases 254-255 ont,comme les laerymatoires, une baseaplatie et
une panse tronconique, entièrement dépourvue d'anses; ils se rattachent à la
série précédente et le décor y est blanc sur un fond rouge violacé.
L'aryballe 256 appartient à un groupe distinct, celui des vases marbrés
ou jaspés, catégorie assez nombreuse et qui semble plus récente. Il faut en
rapprocher, bien que la technique soit différente, le flacon 485 qui est
soufflé à la canne et le godet 516. De même les tubes argentés ou dorés
257-258 et le petit vase 259 forment également une série séparée et qu'il
ne faut pas confondre avec celle des balsamaires incrustés de pâtes multico-
lores. Le procédé de fabrication n'est pas le même et des fils ou des bandes
d'or et d'argent serpentent sur leur surface.
223 (183). —Petite amphore à pied bas, les anses attachées à mi-
hauteur du col cylindrique. — Haut., om, 11 (du pied, om,oo5, — de l'épaule,
om,o8). Diam. de la base, om,ol5 (de la panse, om,o5r>, — du col, om,o18, —
de l'embouchure, om,o2-).
Verre bleu foncé. Incrustations jaunes et blanches.
La base est courte, la tranche oblique, la panse ovoïde et légèrement
godronnée, les anses verticales attachées à mi-hauteur du col qui est cylin-
drique, les lèvres débordantes. Filets blancs en bas de la panse, suivis de
lignes ondulées blanches et jaunes; filets blancs à l'épaule, un autre au col
et un dernier autour de l'embouchure.
La forme est fréquente 1. Des balsamaires identiques ou pareils ont été
trouvés en Grèce2, en Crète3, en Afrique*, en Sicile', en Sardaigne0, et
jusque dans l'Italie du Nord 7. D'autres font ou ont fait partie des collec-
tions Lavee", Diseh\ Gréau10, M. vom Rath", Sambon'2, Serrure".
1. K1sa, Dos Glas im Allertume, fig. 200, 11. p. 4o3, p. 4o4. p. 4n (au musée de Kcnsington).
2. Fouilles de Delphes, V, 767, p. 215-6, Cg. <)'16, Perdr1zet. N"» 2695 et 2696 du musée national d'Athènes.
Hruno Bucher, Die Glassam1nlun9 des Kk. Oesterr. Museums, 1888, 444, p. 4I, pl. II.
3. Louvre, Acquis, pour 19o2, 52, H. 1>e V1llefosse et Mlchon (trouvé dans la vallée du Vlithias).
4. 'DolBlet-fÎauckler, M us. de Conslantine. pl. XIII, 2, p. 112 (trouvé au Coudiat Aty).
5. Mon. Antichi, XVIII, p. 38, fig. 8, Ors1 (Tcrravecchia di Grammichele, Catane).
fi. .Won. Antichi, XIII, p. 187, pl. XVII, 1 et 4, Patrdn1 (N'ora).
7. Mon. Antichi, IX, p. 744, pl. XII, 1o, Br1z1o (Montcfortino près d'Arcevia).
8. Pkrrot, Hist. de l'Art, III, pl. VIII, 3, p. 739.
9. Bonner Jahrb'ùcher. 71, 1881, pl. VI, 1378, E. aus'm We*rth.
10. Feœhker, Coll. Gréau, 19o3, 84, p. 19, pl. XIV, 6.
11. K1sa, l. i.. pl. 11, 4, II, p. 4o3, p. 4o4, p. 49.4 (exemplair!.' d'époque tardive).
12. Le Musée, III, 1906, pl. LXX, 13.
13. Calai, du 1cr février 1904, 094. p. 22, pl. IV ; Calal, de la vente Atrpot, 11 mars 1908, 79, p. 6, pl. I.
D1: R1DDer. 17
13o
LES VERRES
224 (292) [F. 26. 625]. — Amphore terminée en pointe mousse, les
anses verticales attachées au-dessous des lèvres. — Tortose. — Haut.,
om,13 (de la panse, om,o85, — de la pointe, om,o1). Diam. de la pointe,
om,o13 (de la panse, om,o5, — du col, om,o18, — de l'embouchure, om,o28). —
Pl. VII.
Verre brun noirâtre. Incrustalions blanches, bleu vert et jaunes.
La panse est allongée et piriforme, le col sensiblement cylindrique et
l'embouchure légèrement évasée, les deux anses verticales et s'attachant
au-dessous des lèvres. Filets blancs en bas du vase; en haut de la panse,
accolades bleu vert et jaunes ; sur le col, f1lets jaunes.
On a trouvé de ces amphores à Chypre1, à Samothrace 2, à Pompei3 et
en Etrurie *. D'autres ont été signalées dans les collections Hoffmann5,
Gréau5, M. vom Rath7, Triantaphyllos8 et Sambon9.
225 (372) [F. 198 bis]. — Semblable. — Tortose. — Haut., om,o8 (de
la pointe, om,o14, — de la panse, om,o53, —de l'embouchure, om,oo3). Diam.
de la pointe, om,on (de la panse, om,o33, —du col, om,o15, — de l'embou-
chure, om,o23, — intérieur, om,o13).
Verre gris clair. Incrustations jaunes et blanches.
Même forme, les anses attachées un peu plus haut. Sur la panse et sur
le col, filets obliques ou horizontaux jaunes et blancs ; à l'épaule, chevrons
de même.
Comparer Cesnola, Atlas Cypr. Antîq., III, pl. LXXVI, 5.
226 (371) [F. 198]. — Semblable. — Tortose. — Haut., o>8 (de la
pointe, om,o14, — de la panse, om,o55, — de l'embouchure, om,oo2). Diam.
de la pointe, om,o1 1 (de la panse, om,o32, — du col, om,o1o, —de l'embou-
chure, om,o22 et om,o13).
Verre gris. Incrustations jaunes. L'une des anses cassée.
1. Cesnola, Atlas Cypr. Antù]., Il, pl. LXXV, 3-4.
j. Au Louvre, MNC 1481-2 (1891, mission Champoiseau).

3. Gusman, Pompei, p. £53.
\. Studi e maleriali, III, 428, p. 3l5, fig. (coll. Q1igi au musée de Sienne), Pellegr1.x1.
5. I'rœhner, Cala1, du 26 mai 1886, 282, p. 63, fig.
6. Frœhker, Coll. Gréau, 1oo3, 102, p. 22, pl. XVI, 6.
-. Balsamaire d'époque tardive, K1sa, /. /., pl. Il, 2, 11, p. 4o3, p. M, p. 'l9i.
8. Calai, du 2 juin 19o4, /»17-8, p. 66, pl. XIX, (jaspar.

9. l.e Musée, III, ino6, pl. 1-XX, 13 et fig. 2i.p. 485.

VERRES INCRUSTÉS DE PÂTES MULTICOLORES l3l
Même forme et décor semblable, mais monochrome.,
227(392)[F. 266]. — Semblable. — Haut., om,16 (de la pointe, o'\o1,
— de l'épaule, o,",1o, — de l'embouchure, om,oo5). Diam., om,o45 (du col,
om,o2, — de l'embouchure, om,o25).
La surface noirâtre. Filets jaunes et blancs. Le vase cassé en plusieurs morceaux.
Les anses et le bouton d'un jaune verdâtre.
De même, les anses attachées au-dessous des lèvres, le corps du vase
plus allongé. Filets horizontaux haut et bas ; entre les deux motifs, arcs de
cercle parallèles, s'emboîtant.
Le fond (?) prend fréquemment des teintes noirâtres dans les balsa-
maires chypriotes comme Frœhner, Coll. Gréau, 19o3, n7-8, p. 20, pl.
\IX, 2-3.
228 (3o3). — Semblable. — Haut., om,13 (de l'épaule, om,o7, — de
l'embouchure, o"\oor>). Diam., om,o52 (du col, om,o2, — de l'embouchure,
Om,o27).
La surface d'un gris pâle et bleuté, les dessins blancs. Les deux anses cassées.
Même forme et mêmes motifs décorant la panse.
Comparer Frœhner, Coll. Gréau, 19o3, 121, p. 26, pl. XX, 3.
229 (94) [F. 260]. — Semblable. — Haut., om,o82 (à l'embouchure,
om,o78, — du bouton, om,on). Diam. de l'embouchure, o-,o2 (intérieur,
om,on, — du col, om,o14, — de la panse, om,o4, — du bouton, om,o07).
Verre bleu. Incrustations jaunes en forme de chevrons sur les godrons de la panse:
blet jaune courant sur l'épaule et sur le col; les lèvres jaunes.
Même forme, les anses attachées à l'embouchure.
La décoration est un peu différente dans les deux vases Frœhner, Coll.
Gréau, 1oo3, 25-6, p. 8, pl. V, 2-3 (chevrons de trois tons, avec adjonction
d'un bleu verdâtre ou d'un ton blanc). Voir ibid., pl. \1 et passim.
230 (394) [F. 29]. — Semblable. — ïortose. — Haut., om,14 (du bou-
ton, om,o12, — de l'épaule, om,o95, — de l'embouchure, om,oo5). Diam. du
bouton, om,o15 (de la panse, om,o47, — du col, om,o22, — de l'embouchure,

om,o28). — Pl. VII.
La surface d'un noir ivoire, tirant sur le vert. Filets blancs incrustés. L'une des
anses cassée.
LES VERRES
De même. Filets horizontaux sur le eol et autour de la base; sur la
panse, accolades parallèles, s'emboîtant.
231 (329) [F. 279. !\o]. — Semblable. — Haut., om,o62 (du pied, om,oo8,
— de l'épaule, om,o45). Diam. du pied, om,o12 (de la panse, om,o37, — du
eol, om,o15, — de l'embouchure, om,o25, — intérieur, om,o17).
Verre d'un gris laiteux et transparent. Décor d'un beau brun.
Même forme, les anses attachées à mi-hauteur du col cylindrique, la
panse presque sphérique et ornée de deux lignes en zigzags comprises
entre deux filets haut et bas, un cinquième filet courant sur la tranche
de l'embouchure.
Perrot (/fist. de l'Art, III, p. 7^9) pense que ces tons laiteux et nacrés
sont dus soit à un oxyde d'étain, soit à un mélange de phosphate de chaux
dans la masse vitreuse. Rapprocher un vase presque identique au Musée du
Louvre, venant de l'ancienne collection Durand, le balsamairc Gaspar,
Catal. Triantaphyllos, :>. juin 1904, 416, p. ô6, pl. XIX, et trois exem-
plaires de Camiros, Frœhner, Coll. Gréau, 1903, 835-7, p. 119-120,
pl. CXXXIX, 1-3. La forme presque sphérique est égyptienne et remonte(?)
à la xvme dynastie, Klsa, /. /., fig. 5, 1, p. 11, p. 55, II, p. 4o3, p. [\o!\.
232 (1 23) [F. 199J. — Amphorisque semblable, à corps d'abeille. —
Tortose. — Haut., om,135 (du col, om,o35). Diam. de l'embouchure, om,o35
(intérieur, om,o1 1, — du col, om,o21, —de la panse, om,o/n).
Verre foncé. Cercles jaunes sur le col et sur l'épaule, les anses jaunes. Sur la panse,
accolades blanches et, en bas, cercle de même couleur.
La panse est allongée et de forme ovoïde, le col en retrait et cylindri-
que, l'embouchure circulaire et un peu débordante, les anses rondes et
pareilles.
Comparer au Louvre un vase de la collection Campana. Parmi les trois
balsamaires reproduits dans le Musée, III, 19o6, pl. LXX, 3-5 (Sambon), aucun
ne ressemble exactement à notre exemplaire, le premier ayant deux anses
attachées à l'épaule et la panse des deux derniers étant plus arrondie.

233 (33o) [F. 280]. — Petite amphore à panse allongée. — Haut.,
(>m, 10 (de la panse, om,o67). Diam. de la base, om,o22 (de la panse, om,o35, —
133
du col, om,o22, — de l'embouchure, om,o22, — intérieur, om,o1). — Pl.
VII.
Verre gris, sans éclat et ressemblant à du plomb. Incrustations blancbes et jaunes,
d'un ton terne.
Simple bourrelet à lu base, le pied haut et mince, la panse allongée et
légèrement renflée à l'épaule où s'élèvent deux anses embryonnaires, le col
cylindrique et l'embouchure légèrement renflée. Filet jaune sur la tranche,
un autre lil de même couleur courant sur le col et suivi de deux spires
blanches. Sur l'épaule, lil jaune; à mi-hauteur de la panse, trois lignes
jaunes et trois blanches en zigzags; plus bas, deux filets jaunes.
Rapprocher Frœhner, Coll. Oréau, 19o3, 106, p. 23, pl. XVII, 3 (vase à
fond bleu), et le A/usée, III, 19o6, pl. LXX, 14, SAMBON.
Des vases analogues sont conservés dans les musées du Louvre1,
d'Uhènes2 et de Constantine 3.
Même forme.
234 (331) [F. 270]. — Semblable. — Haut., om, 107 (de l'épaule, om,o67).
Diam., om,o18 (du pied, om,oo9, —de la panse, om,o33, — du col, om,o15,—
de l'embouchure, om,o27, — intérieur, om,o15).
Verre bleu, assez terne. Dessins jaunes.
Même forme, plus effilée et sans anses. Filet jaune sur la tranche de
l'embouchure; un autre faisant trois tours sur le col; quatre lignes ondu-
lées sur l'épaule et trois à quatre filets sur le corps du vase.
Le balsamaire Frœhner, Coll. Gréau, 1qo3, 1o4, p. 22, pl. XVII, 1,est
un peu moins grand que notre exemplaire, mais lui ressemble pour la
forme et pour le décor.
235 (391) [F. 223]. — Amphore, sans col marqué et à corps fusi-
forme. — Idalion. — Haut., om,138 (de la base, om,oo.">, — de l'embouchure,
om,oo7). Diam. de la base, om,o3 (de la panse, om,02 à om,o36, —de l'embou-
chure, om,o14 à om,o:*7). Larg. des anses, om,ou7- — Pl. VII.

La surface tirant sur le bleu, la base et les anses bleues, les f1lets incrustés blancs et
jaunes.
1. Plusieurs exemplaires, l'un trouvé !1 Tarse, les autres venant de la collection Campana et avant sans doute une
provenance italienne.
2. 2938 (sans anses).
3. DouBlit-(1al;cklen, Musée de Conslnntine, pl. XIII, l, p. l12 (sans anses, trouvé au Coudiat Aty).
13/i
LES VERRES
La base est plate et débordante, la panse diminuant de diamètre de bas
en haut, la tranche de l'embouchure oblique. Haut et bas, filets horizon-
taux parallèles; à mi-panse, arcs de cercle parallèles, s'emboîtant irrégu-
lièrement.
Comparer le vase Frœhner, Coll. Gréa1t, iqo3, 71, p. 17, pl. XII, 4, où
des accolades empennées remplacent les arcs de cercle.
236 (2g3) [43o. 900]. — Amphore (?) sans pied et à col cylindrique.
— Haut., om,o63 (du col, om,o5, — de l'épaule, om,o32). Diam. de la base,
o"\o4 (de l'épaule, om,o65, — du col, om,o17, — de l'embouchure, om,o33). —
Pl. VII.
Verre noirâtre. Incrustations jaunes, vert clair et bleu foncé. Le vase très lourd.
Le fond est aplati, la panse convexe, l'épaule oblique, le col haut et
l'embouchure en forme de bourrelet, deux spirales de verre bleu soudées
sur les rampants de l'épaule et pouvant à la rigueur servir d'anses. Sur la
panse, trois lignes ondulées d'un bleu vert clair et d'un bleu foncé, la tranche
de l'embouchure gomme gutte.
Mêmes anses dans une gourde phénicienne à panse sphérique figurée
dans le Musée, III, 1çjo6, fig. 23, p. 485, Sambon, et dans un vase de la Col-
lection Fould, pl. XXI, 1533, p. 86 (haut., om,o55), Chaboulllet. La forme
ne rappelle que de loin un balsamaire de la XVIIIe dynastie 1 et un vase de
l'ancienne collection M. vom Rath2.
237 (l32) [1384]. — Hydrie. — Haut., om,o-7 (de l'épaule, om,o58, —
de la base, om,oo5). Diam. de la base, om,o28 (de la panse, om,oo, — du col,
om,o2, — de l'embouchure, om,o36). — Pl. VII.
Fond noir, opaque et terne. Incrustations jaunes et blanches. Les trois anses
cordées.
La base est formée d'un simple bourrelet, la panse renflée, le col droit,
l'embouchure circulaire et de forme évasée. En bas de la panse, deux filets
jaunes : plus haut, trois filets blancs, trois filets jaunes, trois lignes de che-
.vrons blancs, trois filets jaunes et trois lignes ondulées blanches, ces
dernières sur l'épaule ; sur le col et autour de l'embouchure, trois ou quatre
filets jaunes.
1. K1sa, /. /., fig. 4, I, p. 9. H. p. 4o3, p. 4o4.
2. Ibid., pl. II, 6, p. 4o3, p. 4o4, p. 4()4.

I35
La forme est fréquente parmi les balsamaires. Il suffira de citer un
exemplaire à fond bleu de la collection Pierpont Morgan, Frœhner, Coll.
(iréau, 1903, 8o, p. 18, pl. XIV, 2, et un vase de la collection Chigi au mu-
sée municipal de Sienne, Studi e materiali, III, 429, p. 315,Pellegrlnl. Une
hydrie pareille, à fond bleu et à décor blanchâtre, vient d'être découverte
dans une urne en tuf à Palestrina, Notizie degli scavi, 1907, p. 23, 7.
238 (100) [F. 264]. — Vase semblable, dont l'anse verticale est déta-
chée. — Haut., om,o85 (de l'épaule, om,o57, — de la base, om,oo3). Diam. de
la base, om,o12 (de la panse, om,o35, — du col, om,on, — de l'embouchure,
om,o16).
Verre foncé. Incrustations jaunes et blanches. Les anses, dont l'une est cassée, le
pied et l'embouchure sont de couleur verte.
De même, la forme plus allongée, les deux anses attachées en bas de
l'épaule. Sur le col, rubans alternativement blancs et jaunes; sur la panse,
chevrons multicolores superposés et emboîtés.
239 (133) [F. 2/40]. — Œnochoé. — Amrit. — Haut., om,o9G (de l'épaule,
om,o6;">, — de la base, om,oo5). Diam. de la base, om,o24 (de la panse, om,o18 à
om,o45, — de l'embouchure, om,o25). — Pl. Mil.
Verre bleu foncé, opaque, l'anse transparente. Incrustations blanches et jaunes.
La base est formée d'un simple bourrelet, la panse ovoïde, le col con-
cave, l'embouchure circulaire et quelque peu évasée, l'anse épaisse et mal
attachée. Sur la panse, motif d'accolades ou de chevrons emboîtés.
Des œnochoés semblables ont été découvertes en Sicile, à Caltagirone'
et à Catane2. Le musée de Cassel3, les collections Gréau * et Vtrpet5 conte-
naient ou contiennent des vases de même forme.
240 (376) [F. 271]. — Semblable. — Haut., om,o33 (de l'épaule, om,o32,
— du pied, om,oo3). Diam. de la panse, om,o32 (du col, om,o'-0- Embouchure,
om,o22 sur om,o2. — Pl. VIII.
Verre bleu. Incrustations blanches et jaunes.

1. NolLzie de9li scavi, 190I, p. l35, fig. 60, Ors1 (néeropole de S. Luigi).
2. Mon. Antichi, XVIII, p. 38, fig. 8, Ors1 (Tcrravecchia di Gram1nichelo).
'i. Arch. Anzei9er, XIII, 1898, p. 19o-1, Bœrlav.
!\. Frœhner, Col!. Gréau, 19o3, 5o, p. l3, pl. IX, 7.
5. Calal. Srr1ure, 1008, 82. p. 6. pl. I.

136
LKS VERRES
Même forme, l'embouchure trilobée et l'anse un peu surélevée. Filet
jaune à l'embouchure, trois autres sur le col et trois zigzags blancs sur la
panse, entre des filets jaunes haut et bas. Filet jaune sur la tranche du pied.
Des balsamaires pareils proviennent de Chypre1, de Rhodes2, de Grèce3,
de Sardaigne* et d'Italie \ Les collections Fould5, Gréau \ M. vom Rath",
Hoffmann9, Sambon l0, les musées de Marseille 11 et de Boston 12 comptent des
exemplaires presque identiques au nôtre.
241 (290) [166]. — Alabastron à panse cylindrique. — Acquis d'Hoff-
mann en 1860. — Haut., om,\!\j (de la panse, om,n5). Diam., om,o38 (du col,
om,o25, — de l'embouchure, om,o5, — intérieur, om,o14). — Pl. VIII.
Verre brunâtre. Incrustations jaunes, blanches et bleu clair.
La base est convexe et légèrement aplatie, le corps du vase cylindrique,
les oreillettes verticales ressemblant à des apophyses et non percées, le col
en léger retrait, les lèvres minces et débordant fortement. Filet blanc à la
tranche de l'embouchure; un deuxième au col; sur la panse, sortes de
colonnes godronnées, ornées d'arcs qui sont alternativement blancs, jaune
crème et bleu clair: en haut du motif, des accolades, plus grandes, relient
de deux en deux les têtes des colonnes.
La forme est égyptienne et de nombreux exemplaires pareils ont été
découverts en Egypte13. D'autres l'ont été à Chypre", à Rhodes'5, à Delphes15,
à Kertch'7, àConstantine18, en Sicile19, en Sardaigne20, à Rome21, même dans
1. Perrot, Hist. de l'Art. III, pl. VIII, I, p. 739.
2. Ibid., pl. IX, 2 (Camiros).
3. Au musée d'Athènes, 3o8l (provenance inconnue), 12755 (tërétrie, le fond d'un blanc laiteux).
!\. Mon. Antichi, XIII, p. 187, pl. XVII, 2, 13 (Nora), Patron1.
5. Plusieurs exemplaires au Louvre, venant de la collection Campaua.
6. Charou1llet, Calât., 1i97 et l5o3, p. 84-5, pl. XXI.
7. Frœhker, Coll. Gréau, 1qo3, p. 8, pl. V, 1, 81, p. 19, pl. XIV, 3, 107, p. 23, pl. XVII, î\.
8. K1sa, l. i., pl. II, 5, II, p. 4o4, p. 4o5, p. 4(>6. Cf. ibid., fig. 82, l, p. 165, II, p. io3, p. fio5 (vase de la
collection Charvct).
9. Frœhner, Calal. Hoffmann. 26 mai 1886, 291, p. 65-6, fig.
10. Le Musée, III, 1906, pl. LXX, 7.
11. Frœhner, Cala1., 275, p. 1o3.
12. Arch. Anzeujer, XV, 190o, p. 222, 11.
13. Legra1n, Calal. Hoffmann, l894, pl. XLVIII, 56o-1,p. 179. Perrot, Hist. de l'Art, III, pl. IX, 3.
l!\. Ball. Corr. Hell., III, 1879, p. 95, Pott1er (coll. Cassan, à Limassol). Perrot, /. /.. III, pl. VIII, 2,
pl. IX, I.
15. Perrot, /. /., III. pl. VII, 1. p. 734, Camiros (coll. Parent, fouilles de Salzmann).
16. Fouilles de Delphes, V, 771, p. 216, Cg. 9/17, Perdr1zet.
17. Au Louvre, MNC 989, acquis en 1887.
18. Dour1.et-Gauckl1 r, Mus. de Conslantine, pl. M1l, i-5, p. n3 (Coudiat Aty), pl. M1l, 6 (Collo). Gsell,
Mus. de Philippeoille, p. 76 (Coudiat Aty).
19. Mon. Antichi, M ll, p. 515-6, fig. 361. Ors1 (Cela). Ibid., XVIII, p. 38, fig. X, Ors1 (Terravecchia di
( ira1nmichcle, Catane).
20. Mon. Antichi, XIII, p. 187.pl. XVII, 3, Patrom (Mora).
21. Hult. d. commis8, munie., XXVI, 1898, p. io.i, fig., pl. IX, 2.
VERRES INCRUSTÉS DE P.lTES MULTICOLORES
des cimetières « gaulois » d'Italie1. Ces balsamaires apparaissent fréquem-
ment dans le commerce. On en trouve au Musée de Vienne 2 et dans les col-
lections Habich3, Gréau \ M. vom Rath \ Serrure", Triantaphyllos7 et Sam-
bon8.
242 (154) [F. 237]. — Semblable. — Amrit. — Haut., om,n (du col,
om,o2, — de l'embouchure, om,oo3). Diam. du vase, om,o26 (du col, om,o12, —
de l'embouchure, om,o25, — intérieur, om,oo9).
Verre bleu foncé. Incrustations jaunes et blanches.
Même forme, la panse côtelée. En bas, filets jaunes, suivis de chevrons
et de zigzags de même; plus haut, chevrons blancs, chevrons jaunes et
filets jaunes.
La pause est côtelée dans de très anciens vases à décor uniquement
tressé comme Frœhner, Coll. Gréau, 1<)o3, pl. I, 1, p. 3.
243 (107) [63o]. — Semblable. — Haut., om,o-jo (du col, om,o15, — de
l'embouchure, om,oo2). Diam. de la pause, om,o24 (du col, om,o15, — de l'em-
bouchure, om,o21 — intérieur, om,oo8).
Verre bleu foncé. Incrustations blanches et jaunes.
De même, sans godrons, les apophyses bleues et faites d'un fil plu-
sieurs fois enroulé et soudé à mi-hauteur de la panse. Décor de filets
jaunes surmontés de lignes jaunes ondulées, alternant trois ou quatre
fois avec des lignes blanches, de même. Sur le col, larges spires jaunes,
la tranche de l'embouchure jaune.
Le motif est sensiblement le même dans un alabastron de Carthage,
Mus. Lavigerie, I, pl. XXVI, 6, p. [83, Delattre {Bull, des Antiquaires,
LVI, p. 324-5, lig. 35) et dans un vase de la collection Morgan, Frœhner,
Coll. Gréau, 1oo3, 8, p. 5, pl. 11, 5. Rapprocher également plusieurs exem-
plaires du musée d'Athènes, trouvés en Àttique (2844), à Tanagra et à Mé-
gare (2890).
1. Mon. Antichi, IX, p. 744, pl- XII, 11 (Montefortino, près d'Arcevia).
2. Bruno Rucher, Die Glassammlun9 des Kk. Oeslerr. Museums, 1888, 10527, p. 38, pl. II.
3. Arch. Anzeiçffr, XIII, 1898, p. 194, Bœhlau (Casscl).
4. Frœhner, Coll. Gréau, 19o3, 16, p. 7, pl. IV, 1.
5. K1sa, l. l„ pl. II, 1, II, p. 4o3, p. 4°4-
6. Catal. du 1cr avril 1897, 81, pl. II, p. 13; Calai, du 21 mars 1908 (vente Atrpet), 8'1. pl. I, p. 6.
7. Catal. du 2 juin 19o4; 4n-5, pl. XVIII-XIX, p. 66, Gaspar.
8. Le Musée, III, 1906, pl. LXX, n et 15.

De R1dder. 18
138
LES VERRES
244 (169) [F. 200]. — Semblable. — Amrit. — Haut., om,13 (du col,
om,o4,— (le l'embouchure, om,oo3). Diam. dela panse, om,o32(du col, om,o18,
— de l'embouchure, om,o32, — intérieur, om,o15).
Verre bleu foncé. Incrustations jaunes et d'un bleu verdâtre.
De même, avec une seule apophyse à l'épaule. Accolades jaunes et
vertes sur la panse; filet jaune sur le col et sur la tranche de l'embou-
chure.
Comparer pour les nuances l'alabastron Frœhner, Coll. Grêau, 19o3, 9,
]>. 5, pl. III, 1, mais le dessin est différeut et rappelle plutôt le vase ibid.,
2o, p. 7, pl. IV, 5.
245(219) [F. 31. 351]. — Semblable. — Tortose. — Haut., om,o82 (de
la panse, om,o5, — de l'embouchure, om,oo3). Diam. de la panse, om,023 (du
col, om,o15, — de l'embouchure, om,o28, — intérieur, om,o13). — Pl. VIII.
Bleu vif. Incrustations jaunes.
De même, l'une des oreilles percée d'un trou. Motif d'accolades sur la
panse et zigzags sur le col.
246 (286) [210]. — Alabastron à panse pointue, le col haut et très
dégagé. — Acquis d'Hoffmann en 1886. — Haut., om,o9 (de la panse, om,o53).
Diam., om,o38 (du col, om,o1). — PI. VIII.
Verre bleu, assez terne. Incrustations blanches et jaunes. L'embouchure cassée.
Le vase ressemble à un lécythe dont le pied serait cassé, la panse finis-
sant en pointe, le col long et cyliudricp1e. En haut du corps, godrons sail-
lants, ornés d'arcs parallèles blancs et jaunes; sur le col, fil blanc, alternant
avec un fil jaune.
L'épaule seule et les anses sont différentes dans un vase du Louvre
provenant de l'ancienne collection Campana (C 342).
247 (390) [4o7]. — Semblable. — Haut., om,13(de la panse, om,o8, —
de l'embouchure, om,oo3). Diam., om,o45 (du col, om,o22, — de l'embou-
chure, om,o32).
La surface autrefois bleue, mais ruinée, les fdets jaunes.
Même forme. Filets horizontaux en bas du vase et sur le col; en haut
de la panse, arcs de cercles parallèles et s'emboîtant.

VERRES INCRUSTÉS DE PATES MULTICOLORES 1 3()
248 (332) [F. 276J. —Alabastron à col court, la panse élargie vers
la base. — Haut., o'",1or> (de la base, om,o2, — de la panse, om,o85). Diam.
de la panse, om,o35 (du eol, om,o15, — de l'embouchure, om,o26, — intérieur,
Om,OI2). — Pl. VIII.
Verre épais, d'un vert un peu jaunâtre. Incrustations blanches. La surface du verre
a été taillée à la meule et le décor semble avoir été gravé à la pointe.
Le col, qui est court et cylindrique, est muni de deux oreillettes à son
départ, l'embouchure débordante, la panse élargie progressivement vers la
base, qui fait un ressaut brusque de manière à finir en pointe aiguë.
Filets horizontaux en bas de la panse; plus haut, décor d'accolades emboî-
tées.
La forme est égyptienne 1. Les alabastrons de ce type se rencontrent en
Syrie2 et, en Italie3, à Palestrina*, en Etrurie5, à Ancône5. Les collections
ïriantaphyllos7 et Gréau 8 en renfermaient des exemplaires.
249 (163) [628]. — Semblable. — Haut., o'V25. Diam. en bas, om,o36
(du col, om,o14, —de l'embouchure, om,o27).
Verre bleu. Incrustations jaunes et blancbes.
De même, le col légèrement concave. Deux apophyses jaunes en haut
de la panse, qui est godronnée, chacune des moulures saillantes ornée de
filets et de chevrons emboîtés.
Comparer K1sa, /. /., lig. 81, I, p. 15o, II, p. 4o4.
250 (168) [F. 3o. 629]. — Semblable. — Tortose. — Haut., om,1o (de
l'embouchure, om,oo4). Diam. de la panse, om,o3 (du col, om,o13, — de l'em-
bouchure, om,o3).
Verre bleu. Incrustations blancbes.
De même, le col non marqué, mais l'embouchure toujours plate et
débordante, les apophyses bleues et en relief. Filets horizontaux en bas de
la panse et sur le col ; entre les deux motifs, zigzags parallèles.
1. Legra1n, Catal. Hoffmann. 189/1, pl. XLVIII, 562, p. 179.
2. Perrot, Hist. de l'Art. III, pl. VII, 3, p. 734 (fig. 53i, p. 7i1).
3. Au musée du Louvre, exemplaires provenant de la collection Campana.
4. Notizie de9li scavi, 1907, p. 138-9.
5. Studi e materiali, III, 422, p. 314-5, Pellegr1n1 (Coll. Chigi, au musée communal de Sienne).
6. Noti;ie de9li scaoi, 1902, p. 462, fig. 31, Br1z1o. Ibid., 19o3, p. 439, fig. 3.
7. Calal, du 2 juin 19o6, 41o, pl. XVIII, fig. 66, Gaspar.
8. Frœhner, Coll. Gréau, 19o3, 11, p. 6, pl. III, 3.

I4û LES VERRES
La forme est égyptienne 1 et syrienne2. La collection Gréau3 en renfer-
mait plusieurs exemplaires.
251 (260). — Semblable. — Haut., om,o75. Diam. max., om,o35.
Verre bleu. Incrustations d'un blanc grisâtre.
Fragment d'un verre semblable. Motif d'accolades et de filets horizon-
taux.
252 (217) [35o]. — Semblable. — Haut., om,13 (de la panse, om,1o).
Diam. max., om,o35 (du col, om,ol 4, — de l'embouchure, om,o25, — intérieur,
om,oo8).
Verre terne et tirant sur le noir. Incrustations d'un blanc sale. L'embouchure
cassée.
Même forme. Filets parallèles en bas de la panse; plus haut, motif de
chevrons emboîtés ou d'accolades.
Si la planche est exacte, les nuances seraient à peu près les mêmes dans
l'alabastron Fuœhner, Coll. Gréau, t9o3, 54, p. 14, pl. X, 4.
253 (389) [F. 243]. — Semblable. — Amrit. — Haut., om,123 (de l'em-
bouchure, om,oo3). Diam., om,o35 à om.,o18 (de l'embouchure, om,o28). — Pl.
IX.
Verre noirâtre. Décor d'un blanc sale.
De même. Arcs de cercles parallèles et s'emboîtant entre deux zones
de filets horizontaux parallèles.
La courbe des arcs est une suite naturelle de la division de la panse en
cotes verticales; elle est d'ailleurs ici peu prononcée et rappelle des motifs
empruntés à la vannerie comme dans l'ancien vase Frœhner, Coll. Gréau,
1()o3, pl. I, 2-3, p. 3.
254 (367) [F. 263J. — Alabastron à panse tronconique, sans anses.
— Haut., om,o78 (de la panse, om,o42, — de l'embouchure, om,oo2). Diam.
de la base, om,o48 (du col, om,o17, — de l'embouchure, om,o22, — intérieur,
o-,o17).
Verre violet foncé. Incrustations blanches.

1. Legra1n, Calal. Hoffmann. 1894, 557, p. 178, pl. XLVIII.
1. Le Musée, III, 1906, p. 485, f1g. 22. Voir Samron, Catal. Homber9. 1908. 1.
3. Frœhner, Coll. Gréau, 19o3, 4, p. 4, pl. H, 1.

VERRES INCRUSTÉS DE PATES MULTICOLORES
La panse est tronconique, le col cylindrique et l'embouchure débor-
dante. Sur la panse, triple motif d'accolades parallèles et s'emboîtant.
255 (91) [F. 62]. — Semblable. — Tortose. — Haut., om,oa7 (cle l;l
panse, om,o57, — de l'embouchure, om,oo3). Diam. de la panse, om,o45 (du
col, om,o16, —de l'embouchure, om,o27, — intérieur, om,o21).
Verre d'un rouge violacé. Incrustations de môme.
Semblable.
256 (10.">) [F. 242]. — Aryballe. — Amrit. — Haut-, om,o86 (de la
panse, om,ofi1, — de l'embouchure, om,o1). Diam. de l'embouchure, om,o3S
(intérieur, om,o2, — du col, om,o2/|, — de la panse, om,o75). — Pl. IX.
Verre lourd et très épais, à cassures d'un brun noirâtre. La surface est marbrée et
comme jaspée de taches rondes incrustées, de couleur grise, brune, blanche et noire.
L'anse est brisée et l'embouchure ébréchée.
La forme est celle des ar\ balles corinthiens, la panse lourde et sphéri-
que, la tranche de l'embouchure légèrement oblique.
Les aryballes de verre sont très fréquents et se rencontrent jusque
dans l'époque romaine 1. La décoration du nôtre n'est pas la même que dans
les balsamaires précédents; il se rapproche plutôt des verres « de Tosca-
nella » ou « a mille fiori » \ Il faut rattacher à l'aryballe le flacon 485 et le
godet 516.
La technique des verres jaspés et marbrés est clairement exposée par
k1sa, /. /., II, p. 422, p. 517.
257 (102) [F. 227]. — Flacon allongé et sans pied. — Amrit. —
Haut., om,127- Diam., om,o2 à om,o155 (intérieur, om,o1). — Pl. IX.
Vert foncé et profond. Incrustations bleues et dorées. Le haut cassé.
Long tube arrondi à la partie inférieure et dont le diamètre décroît
légèrement de bas en haut. Les incrustations sont parallèles, serpentiformes
et régulièrement ondulées.
Un vase pareil, fermé par un bouchon en verre blanc et a large rebord,
1. Thera, II, p. 18, fig. 17, c (tombes à inhumation de la Sellada), Dragendortf. L'aryballe est d'un seul Ion
et urné uniquement de lignes inerustées.
2. On en trouvera de nombreux exemples dans le tome II de la collection Gréau (Frœhner, 19o3). Voir en
particulier les planches C et suivantes.

LES VERRES
a été découvert à Gumes et a fait successivement partie des collections Ste-
vens, Hoffmann1, Sambon2 et Homberg3. Il est probable que ces balsamai-
res venaient d'Orient, car on en a découvert un assez grand nombre en
Syrie * . Le musée du Louvre possède un petit flacon tronconique dont la
forme est différente, mais dont l'ornementation est semblable (C 34o, anc.
collection Gampana).
Pour les procédés de fabrication, voir K1sa, /. /., II, p. 4o8, p. 421.
258 (365) [F. 228]. — Semblable. — Amrit. — Haut., om,o95. Diam.,
om,o22 à om,o15 (intérieur, om,o12).
Verre épais, de couleur bleue. Incrustations dorées, bleues, blancbes et brunes.
Même forme, les spirales dorées alternant avec des volutes bleues et
brunes, coupées d'un lil blanc.
259 (356) [F. 201]. — Vase sans pied et sans anses. — Tyr. — Haut.,
om,o5S (de la panse, om,o32). Diam. de la base, om,o2 (de la panse, om,o36,
— en bas du col, om,o18, —de l'embouchure, om,022, —intérieur, om,o1o).
— Pl. IX.
Verre épais, d'un bleu foncé, avec incrustation de lisérés argentés.
Le fond est plat, la panse convexe et à facettes, le col légèrement évasé
et formé de plusieurs pans, mal définis.
Comparer, pour la forme seulement, Serrure, Catai. Courtin, 1896, pl.
V, 2, n° 113, p. 15.
l. Frœhner, Calai. Hoffmann, 1899, 441-
2. Le Musée, III, 19o6, pl. LXXI, 6.
3. Samron, Calal. Homber9, 1908, 8.
4. Frœhner, Coll. Gréau, 19o3, pl. CXI, 782-3, p. 111-2. Serrure, Calal. Courtin. 1896, pl. I, 3, n° a, p. 5
(avec bouchon en pâte jaune).

VERRES GRAVÉS ET VERRES A DEUX COUCHES
(260-264)
Le gobelet 260 est décoré et gravé à main libre1, d'une manière rapide
et superficielle. Les motifs de remplissage sont chrétiens; ce sont la colombe,
la grappe et le monogramme crucifère ; ce dernier signe apparaît souvent,
en creux2 ou en relief, sur les verres d'époque chrétienne. II est difficile
d'attribuer au vase une date précise, mais elle ne saurait être que très
basse.
Les verres 261-264 sont travaillés à la meule et composés, sauf le pre-
mier, de couches épaisses et superposées, dont la couleur est alternée. En
faisant jouer le blanc opaque avec le bleu plus clair et transparaître l'un
derrière l'autre, le verrier donnait à son travail les nuances infinies et toutes
les délicatesses du camée*. L'emploi architectural de frises de verre analo-
gues au n° 262 était déjà connu dans l'ancienne Egypte5 et les ateliers des
Diadoques5 n'ont fait sur ce point que répandre ou développer une tradition
nationale.
260 (2/M). — Gobelet incrusté. — Acquis de Farah en 1899. — Haut.,
om,138. Diam. du bord, om,o65 (intérieur, om,o57). — Pl. IX.
Verre tirant sur le bleu et relativement épais. Les motifs ressortent en blanc mat sur
le fond qui a été poli et les traits intérieurs paraissent blonds.
Le gobelet est tronconique et terminé à la base par une sorte de calotte.
Haut et bas du sujet, suite de postes gravées. Entre ces lignes, oiseau de
1. K1sa, Das Glas im Allertame, II, p. 690.
1. Ibid., II, p. 391.
3. Ibid., III, p. 800.
4. Ibid., Il, p. 075-6.
5. Ibid., I, p. 69.
(i. Ibid.. Il, p. 36;.

l44
LES VERRES
méme, perché à droite sur une base simple ; plus loin, monogramme cruci-
fère et grappe; dans le champ, trois zigzags de remplissage.
La forme est très ancienne et fréquente en Egypte1. Un gobelet du mu-
sée de Bonn2, qui est décoré suivant la même technique et deux vases
gravés en creux, au musée de Cologne3 et dans la collection M. vom Rath*,
ressemblent extérieurement à notre exemplaire, dont l'on peut également
rapprocher un verre ovoïde du Louvre 5, un gobelet avec inscription trouvé
en Carinthie 5 et jusqu'à des cornets de l'époque franque 7.
Je n'insisterai pas sur l'ornementation du vase. La gravure est ici très
primitive et les traits semblent avoir été simplement incisés au moyen de la
pierre infernale8. Aucune taille en creux et aucun travail à la meule ne fait
ressortir les détails intérieurs. D'autre part les figures ne sont pas peintes
en couleur d'émail9 et ne s'enlèvent pas sur un fond d'or10, comme dans de
nombreux vases antiques et chrétiens. Elles ne se distinguent du champ que
par un sillon peu profond et par le polissage ou le ton mat de la surface. Le
procédé, plus ou moins perfectionné, est connu dès l'ancienne Egypte 11 et
employé jusqu'à l'époque chrétienne. Des Eros '2, des bustes et des têtes13,
des scènes de cirque1* ou de chasse17', des récits de l'histoire sainte" déco-
rent successivement les tasses et les gobelets.
261 (455). — Plaque brisée de tous côtés. — Haut., om,o22. Larg.,
om,o15. Ép., om,oo«.
Verre blanc, travaillé à la meule.
1. Edgar, Grxco-ajyj>tian 9luss, 32488, .'iii1.M. 32'19.3, p. 2o-t, pl. III.
•>.. K1sa, Das G1as im Allertume, fig. 11, p. 559, p. 6t'1.i-5 (anc. collection Hasilewakv).
3. Ibid., fig. 2'19, II, p. 563, p. 665.
\. Ibid., fig. 2.~>i), II, p. S97, p. O70.
f>. Ibid., fig. 112, 1, p. 223. II, p. 468. p. /17O (décor en barbotine bleue).
6. Ibid., fig. 242, II, p. 535. p. 633.
7. Ibid.. fig. 102, I, p. 2o5, II, p. 343 (collection Nicsscn).

8. /61V.. II, p. 668-690.
9. Frœhner, Cala1. Hoffmann, 1899, p. 10o-1, fig. K1sa, l. i., fig. 33o, 330", III, p. 815, p. 8/1o-1
(Louvre), fig. 3'1 2, III, p. M13, p. (anc. collection Ilombcrg).
10. K1sa, /. /., fig. 354, III, p. 838, p. 866 (In1ste d'Alexandrie sur un vase de la collection Graf). Nombreux
vases chrétiens.
11. K1sa, /. /., I, p. 60.

12. Ibid., fig. 248, II, p. Sj9, p. 663-0 (musée de Bonn. anc. collection Basilewsky), fig. 252, II, p. 468, 2,
p. J71, p. 665, p. 688 (musée de Honn, trouvé à Rheindorf).
13. Ibid., fig. 206, Il, p. "1.Hj, musée de Bonn.
l i- Ibid., fig. 251, I, p. 171, II, p. 567, p. 648 (British Muscum, trouvé à Pise), fig. 257, 257", II, p. 588-9,
p. 6'l8-65o, musée de Trêves.
15. Ibid., fig. 2fi3, II, p. 615, p. 653, p. 690 (collection M. vom Math).
16. Ibid , 11, p. 669 et suiv. Cf. fig. 26i. II, p. 619, p. 671 (musée de Trêves, saerifice d'Abraham), fig. 265,
11, p. 623. p. 674, III, p. 87.3, 1 (collection M. vom Hath, Suzanne entre les vieillards).
Anubis (?), à droite, le brus gauche baissé, la main droite levée et
tenant une couronne (?), d'où pend une sorte de bandelette.
Comparer des fragments travaillés de même, mais en verre doublé,
comme Frœhner, Catal. Hoffmann, 15 mai 1899, 2o, p. 6: le morceau est
aujourd'hui au musée de Bonn, K1sa, /. /., fig. 196, II, p. fa)3, p. 58q. Le
travail est égyptien, mais d'époque tardive et ptolémaïque.
262 (408). — Plaque de verre ornée de reliefs. — Ane. collection
Hoffmann. — Haut., om,o46 (du champ, om,o42). Long., om,o68. Ep., o"\oo.5
(du relief. om,oo7). — Pl. IX.
Verre doublé ou à deux couches, blanche et bleue, la couche bleue seule destinée à
être vue, mais la blanche apparaissant dans quelques cassures. Brisure oblique à droite. Il
semble que le relief ait été taillé à la meule et qu'il n'ait pas été obtenu par pression dans
un moule, procédé dont les Chinois ont fait grand usage, mais qu'ils n'ont pas inventé
et qu'ils ont peut-être, par intermédiaires, reçu des verriers égyptiens'.
Griffon à tête de lion marchant à droite, la queue relevée ainsi que l'une
des pattes de devant, l'aile recroquevillée. Sur une base, sorte de canthare
à pied mouluré, la panse ornée de godronset l'embouchure évasée, les deux
anses verticales montant au-dessus des lèvres. Restes d'un griffon passant
à gauche et symétrique au premier.
Des bandeaux décorés de même et de dimensions analogues ont été
découverts à Trêves 2 et à Home ,. Un autre faisait partie de la collection
Gréau *.
Ces frises continues, de provenance ou d'imitation égyptienne, déco-
raient à l'époque hellénistique etsous l'empire de grands coffres do bois ou les
plinthes des murs '"'. Schreiber'1 a réuni quelques indications précieuses sur
l'emploi du verre dans l'ornementation architecturale, mais la question mé-
riterait d'être reprise et étudiée en détail.
B1bl. Froehner, Catal. Hoffmann, ,'io mai 188,S. n3, p. 20, lig.
263 (817). — Médaillon en verre de deux couleurs. — Ane. collection
1. K1sa, l. i., H, p. 513.

2. Ane. collection Merkens, Bo1rner Jahrbûcher, 81, l886, pl. Il, 34, p. O7-8, Url Bone. Le relief, d'après
Kisa, 11, p. 371, a peut-être été découvert àCordel, d'où provient une plaque en relief dérorée d'une guirlande (ibid., Il,
p. 482, p. 677).
3. Frœhneu, Catal. Musée Marseille. 390, p. n3.
4. Frœhner, Coll. Gréau, 1oo3, 48o, p. 72, pl. LUI, G.
.">. On peut rappeler à ce propos les « camerœ vitreœ » de Columelle, 4, 17-

6. Die Wiener Hrunncnrctiefs aas Palazzo Grimani, p. 4o, p. 8o-2.
1>e ItlDDer. '9

l46 LES VERRES
Hoffmann. — Diam., om,o51. Haut. de la tête, om,o3. Ep. du fond, om,oo2.
Relief, om,o1. — Pl. IX.
Verre blanc opaque, en relief sur un fond bleu foncé. Le médaillon n'est complet
qu'à droite et une partie du crâne, par derrière, n'est pas conservée.
Tête virile, d'Auguste ou de Claude (?), imberbe et à droite, le cou finis-
sant obliquement, le menton ferme, la lèvre inférieure renflée, la bouche
close, l'œil bien ouvert, l'oreille grande et mal placée, les cheveux courts,
le haut du crâne presrp1e horizontal.
Il est difficile de donner un nom à l'effigie. Si l'on compare les camées
de Vienne1 et de Paris 2, plus intéressants à rapprocher que les monnaies3,
parce que la technique y est identique, on remarquera peu de rapports entre
le type d'Auguste et la tête de notre médaillon. Le menton en particulier,
très ferme dans les représentations officielles et certaines de l'empereur,
est effacé et fuyant sur la plaquette. Par contre, si les monnaies de Claude *
ne ressemblent guère plus que celles d'Auguste au verre doublé, la « gemma
Claudia 3 » de Vienne présente à gauche une silhouette presque identique.
Aussi serais-je disposé, non sans hésitation, à reconnaître Claude sur l'exem-
plaire de Clercq.
Ces têtes d'empereurs en verre à deux couches ne sont pas sans exem-
ple ° et il arrivait souvent qu'on reproduisît ainsi les types monétaires7.
B1bl. Froehner, Calai. Hoffmann, 3o mai 1888. 11'|, p. 21, fig.
264 (256. 5). — Tête de Gorgone. — Acquis d'Hoffmann en 1899. —
Diam., om,o3b. Ep., om,oo7.
Médaillon rond à deux couches, l'une blanche et 1 autre bleue.
La tête est de face et de bon style libre, les cheveux épars.
Ces têtes en verre doublé, taillé à la meule8 ou parfois gravé en creux5,
sont de rencontre assez fréquente. Le Tiritish Museum10, le Louvre n, le Cabi-
1. Kernoull1, Rocmische Icono9raphie, II. pl. XXIX.
2. Ibid., pl. XXX.
:;. 1bid., pl. xxx1l, 1-a

4. Ibid., pl. XXXIV, 9-12.
5. Ibid., pl. XXXI, p. 371.
('>. Arch. Zeit., XXXVI, 1878, p. 165 (Bull. Napol.. 18'16, IV, 2.3): anse avec une inscription au musée d-
Berlin.
7. KlS», l. i., III, p. 75o.
8. Frœhner, La verrerie antique, p. 69 70 (coupe romaine). K1sa, /. /., fig. 25i, II, p. 079, p. 666. Quelque*
têtes de Gorgones ont été obtenues par pression dans un moule.
1). K1sa, l. i.. fig. 255, II, p. 581. p. li6fi (musée de Trêves).
10. Ibid., pl. II, p. 48o.
11. Trois têtes venant des collections Campana et Durand, l'une de grandes dimensions.
147
net des Médailles1, les musées de Naples2 et de Munich3, les collections
Niessen *, Sarti5 et M. vom Rath5 en renferment des exemplaires. On déco-
rait ainsi des fonds de coupes" ou, dans les œnochoés, la retombée de l'anse
verticale ".
1. K1sa, /. !., II, ].. lN>
2. Ibid.
3. Ibid.
4. Ibid.. 0g. 198, ll, p. 4o8, p. 478, p. 48o.
5. Ibid., lig. 137 6, I, p. 275, II, p. 48o.
6. Ibid., fig. 137 c.
7. Fhœhner, La verrerie antique, p. 69-70. K1sa, /. II, p. 48o,coupa de Xanten au British Museum.
8. OEnochoé du musée de Bonn, ibid., f1g. 201, pl. XI, II, p. '11o, p. 4l3, p. 481>, p. 644- OËnochoé Poldi-
Pezzoli citée plus loin au n" 275.

VASES FIGURÉS
(265-304)
I.e tenne de figuré ne convient qu'à demi aux vases 265-304 ou, pour
mieux dire, ne s'applique bien qu'à une partie d'entre eux, à ceux qui repro-
duisent, de près ou de loin, la forme d'une tête humaine, d'un animal ou
d'un fruit. J'ai joint à ces exemplaires les flacons qui sont ornés d'un mo-
tif en saillie, et même l'œnochoé 275 dont la surface n'est relevée que d'un
seul mascaron à la retombée de l'anse verticale. Je n'ai guère exclus de la
série des vases à reliefs que les récipients à décor géométrique ou linéaire,
que l'ornementation se compose de godrons ou de filets horizontaux.de lar-
mes et de bossettes coloriées.
Tous ces vases sont en verre mince et soufllé. Aucun, par suite, n'est
antérieur à la première partie du l" siècle après notre ère, si, comme le
croit Kisa et comme il semble bien l'avoir établi, la découverte de ce procédé
peut être datée de cette époque précise1. Sénèque en effet mentionne l'in-
vention comme récente et Pline la donne comme usuelle, ce qui s'accorde
bien avec la présence de vases soufflés à Pompéi et avec la rencontre d'une
monnaie de Claude avec un balsamaire ainsi travaillé dans une tombe d'An-
dernach. Comme, d'autre part, aucune fouille ptolémaïque n'a mis à jour
de ces flacons légers et transparents, il semble bien que la fabrication n1
ait commencé dans les premières années du 1" siècle, sans doute sous Ti-
bère. Or Artas et Ennion de Sidon signentdeleuretbniquedes vases soufflés,
dont le décor annonce, à n'en pas douter, le commencement de l'époque
impériale. Les inscriptions, souvent bilingues, diffèrent des simples marques
de fabrique : elles prouvent que l'invention était récente et qu'il y avait lieu
de s'en enorgueillir. Kisa en déduit, avec une grande apparence de raison,
1. Das Glas im AH1rtumr. I, p. ()5, p, 168. p. 178, p. 2c,)5-9; II, p. 38o.

V ASES FIGURÉS I 4o
que l'innovation est due aux ateliers sidoniens, qui prirent à ce moment
une importance nouvelle. Le verre léger et transparent qu'ils produisaient
était d'ordinaire coloré, soit en bleu, soit en rose; nous ne savons, si,
comme le croit Kisa, ce fut à Alexandrie qu'on réussit, pour la première
lois, à débarrasser la masse vitreuse de ses impuretés et à produire des
verres blancs, aussi clairs et translucides que l'eau ou le cristal, mais, de
toute manière, qu'elle se produisît en Egypte ou eu Syrie, l'invention dut
être contemporaine de la précédente ou en fut, en tout cas, la conséquence
directe et comme le perfectionnement nécessaire.
La découverte de la canne à souffler devait transformer et modifiier
complètement les procédés de fabrication usités dans les verreries. Non
seulement il devint possible de donner au commerce des produits légers et
peu coûteux, non seulement le tournassage fut plus rapide et n'exigea plus,
pour les vases de qualité inférieure, la confection antérieure d'un noyau ou
d'un moule, mais, pour les produits de luxe, il n'y eut pas de forme nou-
velle,si hardie fût-elle, pas de décor compliqué, si richeet si fantaisiste qu'on
pût l'imaginer, qu'il ne devînt désormais possible, sinon aisé, de repro-
duire exactement. La matière vitreuse, par ce fait seul qu'elle pouvait être
légère et transparente, devenait du même coup singulièrement malléable
et plastique. Il suffisait de l'insufler à l'intérieur d'un creux préparé avec
soin pour que les moindres dépressions et les plus faibles saillies du moule
eussent dans le vase leur contre-partie exacte. Suivant le cas. le flacon en-
tier était obtenu d'un seul coup, ou deux ou trois matrices distinctes étaient
nécessaires, comme dans les balsamaires à tête humaine; il suffisait de
réchauffer légèrement le verre pour amener l'adhérence des parties et les
« coutures » s'aperçoivent encore sur les flancs du vase.
De cette manière, au lieu de façonner péniblement à la main des bal-
samaires épais et de formes peu variées, les verriers purent aisément tirer
du même moule un nombre presque indéfini d'épreuves. Sans doute les creux
s'abîmaient à la longue et il arrivait que le souffle de l'ouvrier ne les rem-

plît pas toujours également, d'où l'apparence molle et floue qu'ont aujour-
d'hui beaucoup d'exemplaires anciens et la fréquence des tirages mal venus.
Il n'en faut accuser que la négligence de l'artisan et la tentation qu'il avait
d'abuser des facilités plus grandes qui s'offraient à lui. De fait, le succès de
la découverte fut merveilleux et, de Syrie et d'Egypte, le secret du verre
soufflé se répandit jusqu'en Italie, en Gaule et dans la région rhénane. Le

troisième siècle de notre ère nous montre l'invention adoptée par toutes
LES VERRES
les verreries et l'industrie florissante en tous lieux; il ne faut pas oublier
que le point de départ en est relativement récent et que, suivant toute vrai-
semblance, la découverte est due aux ateliers de Sidon.
265 (125) [F. 262]. — Gourde plate, à deux anses. — Haut., om,o62
(du col, om,o25). Diam. de l'embouchure, om,o29 (du col, om,o1). Diam. de la
panse, om,o36. Ép. —, om,o3. — Pl. X.
Verre très mince, de couleur rouge vineux. L une des faces brisée.
La panse se compose de deux troncs de cône pareils, soudés ensemble
par leur face la plus large, deux cercles concentriques ornant la face la
moins large, huit pans reliant l'un à l'autre les deux fronts, les trois pans
supérieurs mal distincts. Les anses vont du milieu de la panse à mi-hauteur
du col, qui est cylindrique, l'embouchure évasée.
Un vase analogue est conservé au musée d'Athènes 1. Un autre, dont le
décor est plus riche, a fait partie de la collection Charvet2. Enfin l'on peut
rapprocher les gourdes ornées sur les deux faces de têtes de Méduse et que
l'on a découvertes en grand nombre en Syrie, à Chypre, en Crimée et dans
la Gaule provençale et rhénane3. Kisa remarque avec raison que ces verres
imitent les grands vases en terre cuite de l'Italie méridionale, ceux en par-
ticulier que décorent des représentations de Scylla*.
266 (325) [F. 27. 696]. — Petite amphore à panse ovoïde et à pied
bas. — Tortose. — Haut., o"\o'jG (de la panse, om,o4g, — de l'embouchure,
om,oo3). Diam., om,o16 (de la panse, om,o3o, — du col, om,o15, — de l'embou-
chure, o",,o2-, — intérieur, om,o25).
Verre brun, d'un ton orangé.
La base est formée d'un simple bourrelet, la panse ovoïde et divisée
en trois champs, dont l'inférieur et le supérieur sont godronnés, la zone
médiane décorée de rinceaux, les anses attachées à mi-hauteur du col, qui
est cylindrique, l'embouchure plate et un peu renflée.
1. N0 2701.
2. Frœhker, La verrerie antique, pl. IV, 19. K1sa, Das Glas im AUertume, fig. 368, H, |>. 633, III, p. 717.
3. K1sa, l. i,. fig. 288, II, p. 48o, III, p. 71a, p. 751-2.
4. De Rldder, Calal. Vas. Bibl. Nation.. 899, p. 53o.

VASES FIGURÉS
l5l
La forme est fréquente en Syrie. Les collections Gréau 1 et Homberg"
renfermaient, entre beaucoup d'autres, des amphorisques de ce type et déco-
rés de même. Un exemplaire d'Ennion, trouvé à Panticapéc, est décoré plus
richement3 et dans un autre vase, sans anses, les godrons de l'épaule sont
remplacés par une inscription *. Les rinceaux sont un motif qu'Ennion
emploie dans d'autres formes de verres, par exemple dans des tasses à deux
anses5; de même les godrons haut et bas décorent également des œno-
choés5.
267 (167) [F. 232]. — Semblable. — Amrit. — Haut., om,o68 (de la base,
om,oo3, —de l'épaule, om,o48, —de l'embouchure, om,oo3). Diam. de la base,
om,o2 (de la panse, om,o4, — du col, om,o13, —de l'embouchure, om,o22, —
intérieur, om,o16). — Pl. X.
Verre rouge violacé. Il semble qu'une anse verticale ait autrefois relié l'épaule à l'em-
bouchure.
Même forme et même décor, sans anses conservées.
268 (328) [F. 22. 621]. — Semblable. — Tortose. — Haut., om,o-7 (de
la panse, om,o4g, — de l'embouchure, om,oo3). Diam. de la base, om,o23
(de la panse, om,o44, — du col, om,o15, — de l'embouchure, om,o2fi, — inté-
rieur, Om,022).
Verre bleu.
De même, la zone médiane ornée de losanges au lieu de rinceaux.
Vase analogue, de teinte foncée, au Musée National d'Athènes, 3o32.
269(32) [F. 21. 620]. — Semblable. — Tortose. — Haut., om,o72 (à
l'épaule, om,o48). Diam., om,025 (de la panse, om,o^2, — de l'embouchure,
om,025).
Verre bleu, mince et irisé. Quelques cassures.
Comme le précédent.
1. Frœhner, Coll. Gréau, K)o3, n31, p. 107, pl. CCV, 3.
2. Samron, (,'dfflf. Homber9, 1908, n° 18 (I.e Musée, III, 1906, pl. LXXI, 3).
li. K1sa, /. i., f1g. 274, H, p. 657, III, p. 713 (à l'Ermitage).
4. Ibid., fig. 285, III, p. 707, p. 722.
5. Ibid., fig. 275-6, II, p. t>62-3, p. 668-9, III, p. 71o-1 (musée de Murano).
6. Ibid.. fig. 270, II, p. 642, III. p. 718 (musée de Salzbourg).

152
LES VERRE3
270(22o). — Semblable. — Acquis de Farah en 1899. — Haut., om,14
(de la pause, om,o']^). Diam. de la base, om,o35 (de la pause, om,o6, — du col,
om,o2, —- de l'embouchure, om,o35).
Verre d'un blanc sale, tirant sur les tons blonds.
Même l'orme, avec un décor de grappe, des têtes de clous très rappro-
chées s'enlevant en relief sur la panse.
Des vases analogues se rencontrent en Egypte', en Syrie2, et dans la
région du Rhin3. L'amphore peut être plus élancée et avoir conservé ses
deux anses*, mais il arrive aussi que le flacon ne puisse être que suspendu
et qu'il imite la forme d'une grappe pendante5. Il ne faut pas confondre
ces renflements arrondis et symétriques avec les larmes en relief que nous
retrouverons plus loin sur la surface du gobelet 519.
271 (1/h) [K. 1y3 bis]. — Flacon à six pans et sans anses. — Vmrit.
—- Haut., om,o75 (de l'épaule, om,o5). Diam. de la base, om,o25 (de la panse,
om,o35, — du col, om,o14, — de l'embouchure, om,o27). — Pl. \.
Verre opaque, d'un blanc jaunâtre.
La base est ronde, la panse godronnée dans sa partie inférieure, les
six pans ornés d'un roc l1er ou d'un disque en relief, que surmonte un
oiseau perché, tourné tantôt vers la droite et tantôt vers la gauche; à
I épaule, des frontons inscrits dans des rectangles servent d'amortissement
aux panneaux verticaux. Le col est cylindrique et l'embouchure évasée.
Mêmes oiseaux perchés sur un vase de la collection Gréau5 et sur un
flacon à décor bleu et à fond blanc du musée Wallraf-Richartz7.
Ces petits balsamaires à forme prismatique sont particulièrement fré-
quents en Syrie», mais ou les trouve aussi à Chypre", à Athènes10, à Eré-
1. Edgar, Graxo-eijjpt'wn ijlass. Z1"ô-41-Z, p. 38.
2. N° 877 d» Musée de Constantinople, Beyrouth (Caza de Nazaret). Calal. Serrure du 9 novembre 10.0o, >36,
p. 8, pl. III ; ibid., 1k octobre 1901, 85, p. 7, pl.
3. Frœhnlr, Coll. Gréau, 19o3, 1107, p. 16o, pl. CCIX, !, Cologne ; ibid.. 1275, p. 162, pl. CCXIV, 5.
K1sa, /. /.. iig. 311, III, p. 769, p. 773, p. 774 (collection M. vora Rath).
4. K1sa, /. fig. 3l2, III, p. 771, p. 773, p. 77i (musée de Cologne).
5. Ibid.. fïg. 309 et .31o, III, p. 765, p. 767 (musée du Cinquantenaire à Bruxelles et musée de Cologne). Le
premier de ces flacons a été découvert à Fresin dans le Luxembourg et signalé par S. Re1nacr, Rco. Archéol., 190i,
II, p. 287. A la bibliographie que donne l'auteur, on peut ajouter le vase 2995 du musée d'Athènes, et, au Louvre,
le balsamaire 2q5 provenant de Campana. La forme est d'ailleurs imitée des gourdes alexandrines en terre émaillée.
6. Frœhner, Cu1l. Gréau, Hjo3, 117C>, p. 162, pl. CCXl\ , 6.
7. Arch. Anzei9er, XIII, 1898, p. 77-8 (gourde trouvée à Cologne).
8. Frœhner, La verrerie antique, pl. IV, 18, p. 63-4; Coll. Gréau, 19o3, 113i, p. 1.">7, pl. CCV, 1. Serrure,
Cala1. Courtin, 1896, pl. IV, 4, ni> 1i3, p. 18.
9. Cesno1-a, Atlas Cypr. Antiq.. III, pl. LXXVHI, ">. l'otamia.
10. Frœhner, Lu verrerie antique, pl. IV, lfl..

VERRES FIGURÉS
153
trie1, en Grèce2 et à Kertch3. L'anse fait souvent défaut, comme dans nos
exemplaires, mais on connaît également des œnochoés* et des amphores
de ce type1. En Palestine, des symboles locaux que l'on rencontre sur les
monnaies des Asmonéens5, et des motifs liturgiques 1 ou géométriques8
semblent avoir prévalu, tandis qu'on affectionnait des formes pentagonales
ou courtes et trapues9. La couleur est variable; beaucoup d'exemplaires
sont en pâte blanche opaque"', mais d'autres sont en verre bleu 11 ou jau-
nâtre lâ.
272 (31o) [-ÏA-j i.— Semblable.— Haut., om,o76(de la panse, om,o^q, —
du champ, om,o32, —de l'embouchure, om,oo3). Diam. de la base, om,o23 (de
la panse, om,o35, —du col, om,o14, — de l'embouchure, om,o22, — inté-
rieur, om,o14).
Verre mince, de couleur bleue.
Même forme et même décor, l'épaule décorée de godrons.
273 (172) [F. 233]. — Semblable. Saïda. — Haut., om,o8 (de la
panse, om,o5). Diam. de la base, om,o21 (de la panse, om,o4, — du col, (>m,o1 1,
— de l'embouchure, om,o2, — intérieur, om,o14). — Pl. A-
De même, les pans au nombre de quatre, les champs formant des rec-
tangles allongés et surmontés de frontons avec tache médiane en relief; dans
chacun d'eux est un vase, deux des flacons ressemblant à des lécythes, les
deux autres, qui ne sont pas identiques, tenant de l'amphore ou du cratère.
En bas du champ, arceaux entre-croisés.
1. N0 j.1\o6 au must'c national d'Alhines.
-2. Frœnher, pl. I\ , 21.
.'!. Atdiq. Bosph. Cimmèrien, pl. LXXVII, 7, p. 124, rd. S. Re1nach.
!\. Frœhner, pl. IV. 18.
5. Ibid., pl. XXVI. Vase d'Ennion (Chypre).
6. Longpér1er, Œuvres, I, p. 1qî-5 (anc. collection Pérctié). Garrucc1, Sloria dell' arte erutiana, VI, p. 491,
3. Perrot, Hist. de l'Art, IV. p. £6t, fig.
7. K1sa, /. /., fig. 33l, III, p. 8o3, p. 822-3 (collection Sambon).
8. Ibid., f1g. 33o, 332, III. p. 80/1, p. 819, p. 825 (méme collection),
9. Ibid., fig. 33o-2.
10. N~° 271. Frœhner, Cala1. Piot, k1!\, p. 95-6.
11. N« 272-3. Cesnola, Atlas Cypr. Antiq.. III, pl. IAXVIII, 5.

1l No 274.
De R1ddir. 20
154
LES VERRES
274(129) [F. 14o]. — Semblable. — Tortose. — Haut., (T^H (de la
panse, om,o45). Diam. de la base, om,o21 (de la panse, o",,o38, — du col,
om,o12, — de l'embouchure, om,o21, — intérieur, om,o18). — Pl. X.
Verre mince et jaunâtre, avec ornements en relief.
De même, les champs au nombre de six et de forme rectangulaire.
Dans les champs, vases divers, œnochoé pourvue d'un long pied, sorte de
cratère surmonté d'un col et muni d'oreillettes, œnochoé pareille à la pre-
mière, cratère avec anses verticales et dont la base est renflée comme un
calice, œnochoé dont l'anse est à gauche au lieu d'être à droite, cratère
analogue au précédent, mais sans anses.
275 (395) [1379]. — Œnochoé. — Haut., om,18 (de la base, om,o1, —
de la panse, om,oQ5, — du vase, om,15). Diam. de la base, om,o6 (de la
panse, om,o9, — du col, om,o3S, — de l'embouchure, om,o62). Larg. de
l'anse, om,o15 à om,o35. Applique, om,o3. — Pl. X.
Verre épais, de couleur verte, un peu bleuâtre.
Le pied est bas, la panse ovoïde, le col sensiblement cylindrique, l'em-
bouchure en forme de bourrelet, l'anse trifide et relevée au-dessus des
lèvres. Rondelles verticales de part et d'autre de l'attache supérieure, l'ap-
plique inférieure ornée d'une tête de Gorgone cm plutôt de Bacchante, cle
face, le visage imberbe et régulier, les cheveux longs et bouclés, le front
ceint d'un bandeau.
Il ne semble pas que le mascaron représente une tête de Gorgone,
comme notre n° 264 et telle qu'on en rencontre souvent à cette place dans
les œnochoés1. Il me suffira ici de citer deux exemples de vases ainsi déco-
rés de têtes en relief, tous deux de formes assez différentes, l'un au musée
Poldi-Pezzoli de Milan 2, l'autre qui a été découvert à Cologne3.
276 (173) [F. 246]. Gobelet orné d'une inscription. — Chypre. —
Haut., om,o75 (de la bande médiane, om,o33). Diam. de la base, om,o66 (de
l'embouchure, om,o7^\— intérieur, om,o74). — Pl. \1.

Verre bleuâtre.
1. K1sa, ;.. Il, p. 48o.
1. Ibid., fig. 36 a, I, p. 71, p. 267, II, p. V-j6, p. 48o.
3. Ibid., fig. 93, I, p. 187, H, p. 386, p. (anc. collection M. vom Ilath, avec une tête de lion à la retombée
de l'anse). Un masque scénique est conservé au musée de Marseille, Frcshner, Catal., 389, p. 113 et une lêle d'Athèna
fait partie du musée Alaoui, La Blanch1' rf-Gauckler, Calal.. V, 5, p. 15(j.

VERRES FIGURÉS
l5f>
Le verre est légèrement évasé près de l'embouchure. En bas, guir-
lande de chevrons emboîtés, tournés tantôt vers la droite et tantôt vers la
gauche; sous l'inscription, guirlande de filets parallèles; au-dessus,
seconde guirlande et deux filets analogues aux premiers. Tous ces motifs
horizontaux sont coupés par une palme verticale, dont la pointe est tournée
vers la base, la flèche étant formée des mêmes chevrons emboîtés.
L'inscription se lit xaTa<0>/aîps xai EÙ^paivou.
La tasse, tant par sa forme que par son inscription, rentre dans une
série assez peu nombreuse, qui paraît de fabrication alexandrine ou sy-
rienne. La formule /.cf-xyxïpt xai eOcpiaîvou se retrouve à Cornons, près d'Oris-
tano en Sardaigne 1 et à Salamine, dans l'île de Chypre". La fausse graphie
xaToc-/Eps x eùçpaîvo'j apparaît sur un vase signé par Ennion \ L'épigramme
n'a d'ailleurs rien d'inédit et les formules de ce genre* sont fréquentes
en langue grecque" et latine". Le décor est analogue dans un gobelet
agonistique trouvé an Coudiat Aty cl il est possible» (p1e le verre, qui a
été découvert;| Chypre, y ait été importé de Phénicie.
277 — Verre décoré de reliefs. — Haut., om,15 (du pied,
om,o15). Diam. de la base, om,o3r> (de l'étranglement, om,o18, — de l'em-
bouchure, o"\oq5). — Pl. XI.
Verre d'un bleu profond. Le pied eu partie cassé. Le verre n'a pas été taillé, n1ais
soufllé, car le revers n'est pas lisse et les creux qu'il présente sont la contre-partie exacte
des reliefs du champ, de plus le gobelet est d'une légèreté qui exclut toute possibilité d'un
travail à la meule.
Dans le champ, Pan dansant à droite, la jambe droite levée, les deux
mains à droite du visage et tenant une flûte (?) en forme de trapèze, d'où
pend une guirlande de pampres; dans le champ, en bas, flûte de Pan. Bac-
chant(?), dansant à droite, le corps paraissant nu, la jambe droite croisée
1. llullettino, i863, p. 212-5, Brunn.
1. A. or Cesnola, Salaminia, p. 17.3, fig. l9j. Comparer K1sa, /. /.. III, p. 722, 3.
3. Le Musée. III, 1906, p. 500, f1g. 2, Samron.
!\. Arch. Zeit., XXVI, 1868, p. ij6, Jordan.
5. nîe Ç1faat; èv iyaloï; sur un vase de l'ancienne collection Disch de Cologne, Arch. Zeit.. XXXIV, 187(1,
p. 2o3-4. Eùypô'vo'j et sjôa'vou is' 8 Kxpii, Dev1lle, H1st. de la verrerie, pl. XXVI, p. 31 et pl. XXVII.
6. Bene vivas, utere felix, ete. Xntonia dulcis bibbet propina sur une bouteille d'Acqualegna en Ombrie, Nn-
tizie de9li Scavi, 1892, p. 1!\6.

7. Rev. Archcol., 1874, 26, p. 281, H. de V1lle1osse. Frœhner, La verrerie antique, pl. XXX,p. 66. K1sa,
/. i., fig. 26o, 260', I, p. 268, II, p. 6o2-3, III, p. 72o-1. Sur ces vases agonisti |ues, voir Bull, des Antiquaires, 190/1,
p. 277-28o, H. de V11.lefosse et Mém. des Antiquaires, 70 série, V, 19oi-5, p. 291-300. Perdr1zet. Le décor est un
peu différent sur un vase de Chypre. Cesnola, Atlas Cypr. Antiq.. Ut. pl. LXXVHI. 3.
156
LES VERRES
devant la gauche, la main droite baissée à gauche, la main gauche levée à
droite et tenant une guirlande, la tête à gauche (?). Ménade, dansant de
même, l'un des pieds en avant, l'autre en arrière et sur la pointe, le corps
vêtu, l'apoptygma serré à la taille par une ceinture et une chlamyde (?)
flottant par derrière, la main gauche levée au-dessus de la tête, qui est ren-
versée sur l'épaule, la main droite tendant à droite un objet difficile à recon-
naître. Dionysos, de face, le genou droit infléchi, la main gauche levée à
droite et appuyée sur le thyrse, la main droite baissée à gauche et tenant
incliné une sorte de canthare vers lequel est dressée une panthère, la tête
de trois quarts à gauche et ceinte d'une guirlande (?), une draperie posée
sur le haut du bras gauche et revenant envelopper la hanche droite et la
jambe gauche, le reste du corps étant nu et la poitrine presque féminine.
Une scène dionysiaque analogue se déroule sur un gobelet aujourd'hui
disparu qui a fait partie de la collection Lionel de Rothschild ', sur un vase
de l'ancienne collection Dubois 2 et sur une situle de verre du musée de
Naples3. Pan capripède apparaît de même sur une bouteille de fabrication
phénicienne, peinte en couleurs d'émail, qui, de la collection Hoffmann*,
est passée au musée du Louvre. Enfin l'on peut comparer, pour le Bacchant,
une plaque italienne en verre doublé du South Kensington Museum 5
278 (164) — PyxiS ronde. — Athènes. — Ane. collection Piot.
— Haut., om,o44 (de la moulure supérieure, om,o34, — du bourrelet de base,
(>-,oo2). Diam. de la base, om,o5 (de l'ouverture, om,o/M, — intérieur, om,o4).
— Pl. XI
Verre opaque blanc.
Le fond est plat et simplement orné de cercles concentriques gravés,
un léger bourrelet marquant le bas des parois, une double moulure ser-
vant à fixer le couvercle disparu. Sur la panse, quatre thyrscs doubles et

dressés, reliés l'un à l'autre par des guirlandes nouées en leur milieu.
Peut-être les thyrses sont-ils plutôt des torches, analogues aux flam-
beaux qu'on rencontre sur les balsamaires d'Athènes et de Syrie5. La panse
1. K1sa, /. fig. 223, II, p. 497, p. 612-4 (reliefs taillés à la moule). Outre Lycurguc furieux, la scène com-
prend Dionysos, un Pan capripède, un Satyre et une Ménade.
2. Annali, 18i5, p. 7.
3. Annali, 1839, p. 84 et suiv. ; Monumenti, III, pl. V ; Dev1lle, Hist. de la Verrerie, pl. XII, p. 11.
!\. Frœhner, Cala1. Hoffmann. 1899, 438, p. 1o5-t>, fip. K1sa, l. I., fig. 338, III, p. 812, p. 839.
T>. lbid., (ig. 199, II, p. '(7o, p. 409.
t'1. Frœhner, La verrerie antique, pl. IV, 18.

VERRES FIGURÉS
est basse et cylindrique1 et rappelle la partie inférieure d'une œnochoé
rhénane décorée de palmettes hellénistiques2. Deux pyxis du musée
d'Athènes3 sont de même en verre opaque blanc, mais elles ont les pans
coupés, comme une boîte de l'ancienne collection Gréau* et l'ornemen-
tation en est plus riche et plus variée. Les gobelets à inscriptions du type
276 ne diffèrent guère de notre exemplaire que par la hauteur plus grande
du récipient.
B1bl. Froehner, Calai. Pht, 420. p. (jfi-
279 (268) [F. 2o4). — Vase en forme de tête. — ïortose. — Haut.,
om,o62 (du cou, om,o25). Diam. de la base, om,o27 à om,o3l. — Pl. XI.
Verre bleuâtre. Cassé à la hauteur des yeux.
La base est ovale, le cou élevé, le visage mince, le menton pointu, le
nez très long et les yeux mal indiqués. Il semble que la tête ait appartenu
à une Ménade ou peut-être à une Aphrodite.
La technique est toute différente dans quelques bustes en verre plein
et multicolore, dont de rares exemplaires sont venus jusqu'à nous, depuis
l'époque d'Auguste5 jusqu'à celle de Marc Aurèle5. La tête de Clercq, en
verre creux et mince, a été soufflée dans un moule : elle se rapproche des
rhytons ou des lécythes en terre cuite7 et servait, comme eux. de flacon ou
de balsamaire. Elle rentre ainsi dans une série assez nombreuse de verres
généralement de grandes dimensions3et dont on a découvert des spécimens
en Syrie5, à Chypre10, dans la Russie méridionale" et dans l'Afrique du
Nord'". Ces flacons sont souvent pourvus d'inscriptions13. Les têtes qui les
1. Pour les pyxis, voir K1sa, f. /.. Il, p. 337.
->.. Ibid., fig. 269, II, p. 637, III, p. 718 (au musé ' 1I0 Breslau).
3. N°» 2764 et 2779.
4. Frœhner, Coll. Gréaa, 19o3, 393, p. 59, pl. \L1II, 2-4.
.">. Buste du palais des Conservateurs, ftem. Mitteil., XX, 19o5, p. 131-5, fig., pl. VI-VII, Pollak. Fragment
de tête conservé à Strasbourg et tête d'Avignon (ibid. et Jahrbuch, XIV, 1899, p. 22).
6. Ibid., p. 134, 2 (buste conservé à Paris).

7. Coll. de Clercq. IV, 112, p. 119.
8. Les petits balsamaires sont généralement à deux faces, mais les grands exemplaires à type de Janus sont très
rares, K1sa, /. /., III, p. 754-5 (fig. 299, III, p. 745, deux têtes barbues au musée de Cologne).
9. Màchouk près de Tyr, Acquis, pour 19n2, 61, p. 8 (Louvre), II. de V1llefosse et M1chon.
10. Ball. Corr. Hell., III, 1879, p. 163, 2, Pott1er (anc. coll. Tsepis à Larnaca, Idalion). Frœhner, La ver-
rerie antique, p. 61, 2-4, British Museum, Idalion.

11. Arch. An:eiijer, XVIII, 19o3, p. 83.
12. La Blanchère-Cauckler, Cala1. Musée Alaoui, N |7, p. 264, Hadrumète.
13. Vase de la collection Tsepis (v. plus haut), avec l'inscr. 'jtzz-A/v.. Vase du British Museumavcc l'inser. EÙyeV,;,
Le Musée, III, 1906. p. 5oo. Vase de la'collection Dutuit avec la signature de Tryphon. Fr<fhner, Cala1. Hoffmann,
1899, 4o1, p. 98.

158
LES VERRK.S
décorent sont tantôt féminines (Aphrodite1, Ménade2, Gorgone3), tantôt
masculines (Bacchus*, Eros5, éphèbe5); certaines représentent des por-
traits \ des nègres riant8 ou des grotesques9.
280 (108) [F. 23o]. — Vase en forme de double tête. — Saïda. —
Haut., om,o76 (des têtes, om,o3q). Diam. de la base, om,o22 (du col, om,o12,
— de l'embouchure, om,o2). Larg. des tètes, om,o3. Ép. —, om,o3». — Pl. XII.
Verre blanc opaque.
La base est de forme circulaire, le col cylindrique et l'embouchure dé-
bordante. Les têtes sont juvéniles, les prunelles creusées, les cheveux sé-
parés par une raie et tombant librement sur les côtés; l'un des fronts est
ceint d'un bandeau.
Cette bandelette bachique se retrouve dans un exemplaire syrien à
une tête du Louvre10 et dans de nombreuses boucles d'oreilles en or décou-
vertes surtout en Syrie et à Chypre11 et dont la collection de Clercq renferme
d'abondants spécimens12. Il semble bien dès lors que le verrier ait entendu
représenter des Ménades ou peut-être des bustes de Dionysos enfant,
mais d'autres balsamaires, tout pareils, figurent des vieilles femmes gro-
tesques (282), des Eros imberbes (284), ou des Gorgones de style libre
(285).
Le plus souvent les deux faces sont identiques, n1ais elles peuvent,
comme dans notre vase, être différentes et parfois une tête barbue s'oppose
à une tête féminine". La hauteur est approximativement la même dans tous
nos exemplaires (om,07^), qui, tous, sont de petites dimensions et qui, comme
le montrent les oreillettes dont le col est maintes fois pourvu1*, pouvaient
1. Le Musée, III, 1906, p. ">0o, fig. 37, Sambon (Louvre).
2. M.ND 495- Acquis, pour 19o2, 61, p. 8, II. de V1llefosse et M1chon (Louvre).
3. Le Musée, III, 1906, p. 5oî, fig. 63, Samron.
|. Ibid., p. 499, fig. 52, Samron.
5. Ibid., p. 5o2, fig. 59; Cala1. Homber9, 1908, 16, Samron.

6. Arch. Anzei9er, XVIII, 19o3, p. 83.
7. Tète féminine de la collection Charvot, K1sa, I. /.. fig. 1198, I, p. 252, III, p. ~43. Tète masculine fle la
collection Niessen, ibid., pl. X et fig. 297, III, p. 739, p. 755-6.
8. Frœhker, La verrerie antique, p. 57, vignette (tête d'Éthiopien, anc. collection Charvet). K1sa, /. i., fig. 3o1,
m, p. 749, p. 756.
9. Bonner Jahrb1icher, 114-5, 1906, p. 359, 4. i• (musée Wallraf-Richartz), Po1-pelreuter. K1sa, /. /., fig. 300,
3o3-5, III, p. 747, p. 753-7 (collections M. vom Ilath et Niessen, musée Wallraf-Richartz). Pour les caricatures et les
Ivpes simiesques égyptiens, voir K1sa, ibid., I, p. 179, p. 198.
10. Acquis, pour 19o2, 61, p. 8 (v. plus haut).
n. Cesnola, Atlas Cypr. antiq., III, pl. XIII, 17, 19 (Idalion).
t2. Voir notre tome VII.
13. Cuarou1llet, Cala1. Fuuld. 1589, p. 87.
14. K1sa, l. i,, fig. 3o2, III. p. 75l, p. 754 (collection \I. vom Ilath). Cf. les exemplaires à une tête do la col-
lection Niessen, ibid.. fig. 304-5, III, p. 754, p. 756-7.

VERBES FIGURÉS l5(J
être transportés aux bains et servaient d'aryballes. La provenance d'ori-
gine paraît la Syrie, mais les vases s'exportaient au loin avec les parfums
qu'ils contenaient et l'on en a découvert plusieurs à Cologne 1.
281 (1/io) [F. 229]. — Semblable. — Amrit. — Haut., om,o-]b (de
l'épaule, om,o46, — des têtes, om,o37). Diam. de la base, om,o22 (du col,
om,o13, — de l'embouchure, om,02Ô). Larg. des têtes, o"\o3f>. Ép. —, om,o32.
— Pl. XII.
Verre blanc opaque.
Même forme. L'une des têtes a le menton fort, la bouche entr'ouverte,
les pupilles incrustées, le front ceint d'un bandeau, les cheveux flottant
sur les joues. L'autre visage paraît plus jeune, les joues plus pleines, le
nez camard et le front apparent.
282 (13o) [F. a31]. — Semblable. — Amrit. — Haut., om,o75 (de
l'épaule, om,o5, — des têtes, om,o4). Diam. de la base, om,o21 (du col, om,o13,
— de l'embouchure, om,o2 1, — intérieur, om,o18). Larg. de la tête, om,o38.
Kp. _ 0m,o3. — Pl. XII.
Verre foncé, de couleur bleue. Les deux faces pareilles.
Le pied est bas et cylindrique, le col de même et l'embouchure légère-
ment évasée. La tête, qui est large et pleine, paraît caricaturale et repré-
sente une vieille femme, le menton arrondi, le nez fort, les yeux gonflés,
les cheveux frisant en boucles sur les côtés.
On peut rapprocher des vases trouvés en Syrie2, à Vthènes3 et jus-
qu'en France*. Les collections Charvet 5 et M. vom Rath 0 renfermaient des
exemplaires presque identiques au nôtre.
283 (291) [F. 2o3]. — Semblable. — Haut., om,o4o (des têtes, om,o3).
lârg., om,o33. Ep., om,o3. Base, om,o22 sur om,021.
Verre mince. la surface irisée et comme dorée. Cassé en bas du col, un des côtés
troué.
1. K1sa, /. /., m, p. 757.

2. Frœhner, Coll. Greau, Kjo3, n31, p. 107, pl. CCV, 2. .Vu Louvre, Acquis, pour 19oi, 59, p. 8, H. de
V1llefos-.e ot M1chon (Saïda).
3. Frœhner, Calal. Piot, 433, p. 9O.
4. Bull, des Antiquaires, 1906, p. 25l, F. de Mély (Lisieux).
5. Frœhker, La verrerie antique, pl. IX, 55.
6. K1sa, l. /.. fig. 3o2, III, p. 761, p. 75'1.

16o
LES VERRES
284(238) [F. 3.4. 633]. — Semblable. — Tortosc. — Haut., om,oo2 (des
têtes, om,o3). Diam. de la base, om,022 (du col, om,o17, — de l'embouchure,
om,o25). Larg. des têtes, ora,o35. Ép. —, om,o31.
Verre Irès mince, d'un rouge violacé.
Même forme, l'embouchure renflée, les deux faces enfantines et repré-
sentant sans doute des Eros.
Comparer des exemplaires ayant fait partie des collections Merkens,
Xiessen et Charvct, K1sa, /. /., fig. 2q3, fig. 294, fig. 296, III, p. 730, p. 731,
p. 737, p. 754. Rapprocher Feuardent, Catai. Hakky-bey, 31 mai 19o6, 117,
p. 16, pl. II, 4-
285 (353) [F. njOj. — Semblable. — Tyr. — Haut., om,o73 (des têtes,
om,o4). Diam. de la base, om,o35 (du col, om,o16). Larg. des têtes, oI",o43.
Ép. _ 0m,o37. — Pl. XII.
Verre bleuâtre, l'irisation bien conservée. L'embouchure cassée.
Même forme, la chevelure épaisse et bouclée, les traits marqués, le nez
légèrement épaté et les yeux bien ouverts, deux serpents noués sous le cou
(Gorgones de style libre).
Rapprocher Frœhner, Coll. Gréau, u)o3, pl. XXIV, 14, et Le Musée,
III, 1906, p. 5o2, fig. J9, Sambon. Des vases pareils sont conservés au mu-
sée de Cologne, Klsa,/. /., lig. 291,f1g. 295, III, p. 723, p. 735, p. 702. Pour
l'invention du type, voir K1sa, /. /., II, p. 391, III, p. 751-2.
286 (24) [F. 2o6]. — Vase en forme de triple tête. — Haut., om,o3.
Larg. de la base, om,o32. Larg., om,o28.
Verre très mince, qui a l'aspect d'une pelure jaune clair. Une partie de la panse est
seule conservée.
Le fond du vase est ovale et les parois en sont renflées. Il semble que
trois têtes aient décoré la panse. Deux d'entre elles, dont on n'aperçoit que
le bas, devaient être barbues. La troisième, qui est conservée jusqu'au
front, est imberbe, les joues larges et pleines, le nez fort et l'œil bien
ouvert.
Le musée de Wiesbaden renferme un vase à six faces (?), où des têtes
barbues alternent avec des faces imberbes, K1sa, /. /., fig. 290, III, p. 718,
p. 722.
VERRES FIGURÉS
161
287 (109) [F. 2]. — Vase en forme d'oiseau. —Tortosc. — Haut.,
om,o7 (du corps, om,o2Ô). Long., om,o78. Larg., om,o55. Embouchure, om,o38
sur om,o35. — Pl. XII.
Verre ambré, très mince et très léger, l'embouchure et le bout de la queue cassés.
Le corps est surmonté d'un col vertical et cylindrique, l'embouchure
tréflée et largement ouverte.
Ces vases, qui servaient, semble-t-il, de balsamaires ou de compte-
gouttes, se sont rencontrés à Myrina1, à Kymé3, à Kertch3, à Chypre*, à
Tanagra5, en Italie", en France7 et dans la région rhénane8. Par contre
l'askos, qui a souvent, en terre cuite, une forme analogue, est presque in-
connu des verriers qui l'ont rarement reproduit9.
288 (2o3) [F. 1]. — Semblable. —Tortosc. — Haut., om,o75 (du corps,
om,o3). Long., om,oo5. Larg., om,o45. Embouchure, om,o35.
Verre très mince. La queue cassée.
De même.
Comparer un exemplaire en pâte bleuâtre et marbrée, Frœhner, Coll.
Gréa1t, 1903, 813, p. 117, pl. CXXVIII, 1.
289 (165) [F. 195]. — Semblable. — Amrit. — Haut., om,o8 (dela
panse, om,o37). Long. du corps, om,o6. Larg., om,o45. Diam. de l'embou-
chure, om,o37 (intérieur, om,o27).
Verre mince et rougeâtre. Le bout de la queue cassé.
De même, l'embouchure trilobée, mais le déversoir placé de travers
par rapport au sens du vase.
290 (374) [F. 4o. 601]. — Semblable. — Tortosc. — Haut., om,oa5 (du
1. Pott1er-Re1nach, Nécropole de Myrina, p. 212.
2. Bull. Corr. Hell., III, 1879, p. 400, Anagnostak1s.
3. Antiq. Bosph. Cimmérien. pl. LXXYH, 2, p. 123, éd. S. Re1nach.
4. Cesnola, Atlas Cypr. Antiq., III, pl. CVI, 2 (Idalion). Ball. Corr. Hell., III, 1879, p. 93, Pott1er (coll.
Castan, Limassol); ibid.,p. 400-l, Anagnostak1s (Musée de l'Ecole évangélique à Smyrne). Bruno Bucher, Die Glas-
sammlun9 des KU. Oesterreich. Museums. 1888, 375, p. 41 - Au Musée de Constantinople, nos 345, 467.
5. Bull. Corr. Hell., III, 1879, p. 4o1, "g., Anagnostakls.
6. Frœhner, La verrerie antique, p. 59. Au Louvre, collection Campana. Exemplaires à Pompei.
7. Dev1lle, Hist. de la Verrerie, pl. LXXXI, A (cf. pl. LXXXI, n, p. 68, Louvre).
8. Bonner Jahrbûcher, 71, 1881, pl. VI, 1372, anc. coll. Disch à Cologne, E. als'm Weerth (avec des pieds).
K1sa, /. ;.. fig. 3o8, III, p. 763-4 (coll. M. vom Rath).

9. K1sa, l. i.. II, p. 335.
De R1dder. al
LES VERRES
corps, om,o6). Diam., om,o4 (du col, o",o18, — de l'embouchure, om,o38).
Larg., om,o55.
Verre terne. La pointe de la queue cassée.
De même, le col décidément oblique, l'embouchure plate, débordante
et de forme circulaire.
Même forme Frœhner, Coll. Gréau, 1903, 418, p. 62, pl. XLVI, 2, mais
le guttus ayant trois pieds et des ailes incrustées en pâte blanche. Les
guttus ibid., 1299 et l3o2 (Chypre), p. 180-181, pl. CCXLVI, 3, 6 sont sans
décor, mais le col, dont l'embouchure est également circulaire, est vertical
au lieu d'être oblique.
291 (343). — Perroquet (?). — Haut., om,o4. Base, om,o17 surom,o-2. —
Pl. XII.
Verre irisé, de couleur opaline. Le bec cassé.
L'oiseau est assis, la base tréflée.
On sait que le perroquet a été connu des Anciens depuis l'époque
alexandrine (Daremberg-Sagl1o, I, p. 70/i). Comme il venait de l'Inde, on ne
peut s'étonner d'en trouver l'image en Syrie.
292 (21) [F. 60]. — Vase en forme de poisson. — Tortose. — Long.,
om, 15(du corps, om,1 1). Diam. max., om,o4 (de la bouche, om,o2). — Pl. XIII.
Verre jaune clair. La queue, les nageoires, les ouïes, les yeux et le bord de la bouebe
en verre bleu.
La queue est aplatie, le corps d'abord ondulant, puis renflé et cylin-
driforme. Après une sorte d'étranglement, un court tuyau figure la bouche,
dont les lèvres sont entr'ouvertes.
Le poisson servait d'amulette en Syrie1 et l'on sait le sens symbolique
qu'il avait pour les premiers chrétiens. Aussi rencontre-t-on souvent des
vases de verre en forme de poisson, non seulement en Syrie2 et en Egypte,
mais à Chypre3, à Carthage* et en Italie '. Les anciennes collections Disch5,
1. D'après Justin, XVIII, 3, Sidon veut dire en phénicien poisson. Voir les textes que j'ai réunis, Coll. de
Clereq. III, p. 257-8.

2. Bruno Bucher, Die Glassammlun9 des Kk. Oesterreich. Museums, 9;)5i, p. 38, pl. II. Le Musée. III, 1906,
p. 5o2, fig. 65, Samron.
3. Frœhner, La verrerie antique, p. 56 (coll. Slroganofl", Idalion).
4. Delattre, Néeropole des Jiabs. 3U année des fouilles, p. 29.
5. Le Musée. III, 1906, p. 499, fig. 49, Samron (Rome).
13. Bonner Jahrbiichvr, 71, 1881, pl. VI, 1371, E. aus'm Weerth.
VERRES FIGURÉS
l63
Gréau1 et Hakky-bey2 contenaient des balsamaires de ce type. On peut éga-
lement rapprocher certaines urnes funéraires3, les vases en forme de co-
quilles* et ceux dont la surface est décorée de poissons en relief'.
293 (348) [F. 7. 606]. — Semblable (?). — Tortose. — Long., om,23.
Diam. de l'ouverture, om,o5 (intérieur, om,o46). Larg., om,o46. Haut., om,o82
(du corps, om,o45). — Pl. XIII.
Verre irisé d'un brun jaunâtre.
Le corps, qui est allongé et renflé, se termine, d'un côté par un enton-
noir de sens vertical, de l'autre par une queue recourbée et relevée.
Les pipettes en forme de poissons sont connues, mais assez rares,
K1sa, /. /., II, p. 352. Un vase un peu différent, mais dont la représentation
animale n'est pas moins conventionnelle, a été également découvert en
S3-rie, Serrure, Catal. Courtin, 1896, pl. III, 4, n° 1^2, p. 18: il semble
figurer un bœuf à corps cylindrique et porté par des pieds très bas.
294 (296) [F. 11]. — Vase en forme de datte sèche. — Tortose. —
Haut., om,o76 (de la panse, om,o(5, — de l'embouchure, om,oo2). Larg., om,o29.
Diam. du col, om,o12 (de l'embouchure, om,o23).
Verre rouge violacé.
La panse est vermiculée, le col arrondi, l'embouchure plate et débor-
dante.
La forme est très fréquente5. Des exemplaires pareils au nôtre se ren-
contrent en Syrie7, à iVimroud", à Chypre9, en Grèce10, en Italie"; ils abon-
dent dans les musées" et dans les collections diverses13.
1. Froehner, Coll. Grenu, kjo3, 138, p. 29, pl. XXIX, 1; 1253, p. 174, pl. CCXXXV, 3; l316, p. 18î,
pl. CCXXXIX, 1 ; l51o, p. 201, pl. CCLX1.
1. Catal. Feuardent. 31 mai 1906, pl. III, 7, 116, p. 5 (anc. collections Castellani et Forman).
3. K1sa, /. /., II, p. 31 6.
4. K1sa, /. /.. fig. 206 et 213, II, p. 425, III, p. 773, p. 766 (musée fle Cologne et collection Xiessen).
5. Ibid., fig. 3l4, 314", I. p. 248, III, p. 776-7 (musée de Trêves), fig. 315, III, p. 769, p. 781 (Vatican),
fig. 316, III, p. 77o, p. 783 (musée de Cologne).
6. Pour les vases en forme de fruits, cf. K1sa, l. /., II, p. 391.
7. Frœhner, La verrerie antique, pl. VI, 31.
8. Ibid., p. 58, au British Museum.
9. Ibid., p. 58.
10. Au Louvre, MNC 1o51, acquis en 1889.

11. Frœhner, ibid., p. 58.
12. Arch. Anzeujer, XV, 190o, p. 212, 12-3 (musée de Boston).
13. Frœhner, Coll. Gréau, 19o3, nl3-9, p. 158, pl. CCVI, 4-6. Samron, C'1tal. Homberij. 1908, n° l4 (f.e
Musée. III, 1906, p. 5o2-3, fig. 6i). C1asfar. Calal. Triantaphvllos, 2 juin 1904, !\21, p. 67, pl. XVIII.
l64 LES VERRES
295 (326) [F. 234]. — Semblable. — Amrit. — Haut., om,o6 (de la
panse, om,o55). Larg., om,026. Diam. du col, om,o16 (de l'embouchure, om,o21,
— intérieur, om,o17).
Verre d'un brun violacé.
De même.
296 (327) [F. 326]. — Semblable. — Amrit. — Haut., om,o6 et om,o55.
Larg., om,o3. Diam. du col, om,o17 (de l'embouchure, om,o2, — intérieur
om,o13).
Même ton, plus clair.
De même.
297 (269) [F. 278]. — Semblable. — Haut., om,o']à (du col, om,o1).
Larg. max., om,o32. Diam. du col, om,o13 (de l'embouchure, om,21, — inté-
rieur, 0m,o25).
Verre d'un brun violacé.
De même.
298 (81) [F. 65]. — Semblable. — Tortose. — Haut., om,o7 (de la
panse, om,o67). Diam., om,o17 (du col, om,o13, — de l'embouchure, om,o17).
De même.
299 (22) [F. 67]. — Semblable. — Tortose. — Haut., om,o7. Diam.,
om,o27 (de l'embouchure, om,o18).
Verre foncé, d'un ton rouge violacé.
Même forme, et même décor, l'embouchure évasée.
300(65) [F. 235]. — Semblable. — Amrit. — Haut., om,o75 (de la
panse, om,o66). Diam., om,o2Q (de l'embouchure, om,o18).
De même, le verre d'un jaune ambré.
panse, om,oô). Diam., om,o29 (de l'embouchure, om,o17).
De même.
VERRES FIGURÉS
l65
302 (67) [F. 66. 610]. — Semblable. — Tortosc. — Haut., om,o72 (de
la panse, om,o51). Diam., om,o27 (de l'embouchure, om,o17).
Analogue au précédent.
panse, om,o67). Diam., om,o29 (de l'embouchure, om,o17).
Même sujet, la surface mal conservée et d'un ton rouge violacé.
304(299) [F. 267]. — Semblable. — Haut., om,o53 (de la panse, om,o45).
Larg., om,o32. Diam. du col, om,on.
Verre brunâtre, d'un ton ambré.
De même, le col cassé en bas de l'embouchure.

AMPHORES
(305-336)
Les amphores peuvent se diviser en trois catégories distinctes, suivant
qu'elles ont un pied bas (305-313), que le fond en est simplement aplati
(314-326) ou que le corps se termine en pointe (327-336).
Les vases 305-307 ont la panse arrondie et les anses attachées au bord
de l'embouchure; des bossettes en relief ornent le corps du récipient ou
deux œillères alternent avec les anses (307). La forme ne varie guère dans
les exemplaires 308-309, qui sont ovoïdes, mais où l'épaule est bien sépa-
rée de la panse et dont le col demeure cylindrique. L'amphorisque pareil
310 a quatre anses.et l'embouchure en est évasée; la panse se renfle vers
le bas dans l'exemplaire analogue 311 et s'élance singulièrement dans le
verre 312. Enfin le flacon à deux anses 313 a pour base une pointe
mousse et une courbe allongée y réunit le col aux lèvres et à l'épaule.
Les amphores 314-318, dont le fond est aplati et qui n'ont pas de
bourrelet de base, sont plus ou moins régulièrement sphériques et sur-
montées d'un col droit; les anses sont plates (314-315, 318) ou bif1des
(316-317); la panse est ornée d'un lil incrusté (317) ou d'un motif de che-
vrons (318). L'urne 319 ne diffère des exemplaires précédents que par sa
forme plus haute et par ses anses plates et coudées. Le col est étranglé
dans l'amphorisque 320 et le galbe est exceptionnel dans le verre 321,
dont le col est élevé et creusé de quatre pans concaves, tandis que les anses
sont obliques et s'attachent près de l'embouchure. De ronde, la panse
devient ovoïde dans les vases 322-326, dans lesquels les anses verticales
s'attachent tantôt aux lèvres (322-324) et tantôt à mi-hauteur du col (325-
326): ces derniers exemplaires sont décorés de godrons et de spires en
relief.
Les flacons 327-332 ressemblent, plus ou moins, à une toupie, qui

AMPHORES l6y
serait surmontée d'un col droit et cylindrique. La pointe inférieure est
tantôt mousse (327-330), tantôt remplacée par un tenon cylindrique (331),
tandis que le corps s'elïile et devient tubulaire dans le balsamaire 332. Les
petits verres 333-336 ont une panse très différente et sont, comme l'abdo-
men étiré d'une abeille, rayés de stries horizontales. Les anses font défaut
dans un certain nombre de vases qui précèdent, en particulier dans les
11" 328, 329, 330 et 332.
305 (191) [F. 5. (102]. — Petite amphore à panse sphérique, le pied
bas. — Tortose. — Haut., om,o65 (de l'épaule, om,o45). Diam. de la base,
om,o3 (de la panse, om,o6, — de l'embouchure, om,o57).
Verre opaque el jaunâtre, les anses, le filet du col, les mamelons et le bourrelet de
hase en verre bleu. L'une des anses manque.
La base est formée d'un simple bourrelet, la panse sphérique et ornée
de quatre mamelons, le col concave et entouré de deux f1lets en relief,
sept anses verticales reliant l'épaule à l'embouchure.
Ces taches bleues imitent, à n'en pas douter, les pierres précieuses,
qu'on a su de bonne heure incruster dans le verre. Nous voyons offrir à
Ptolémée Philadelphe, au m" siècle avant notre ère, une coupe en verre
ornée de gemmes1. La technique serait plus ancienne encore, si l'on consi-
dérait les bossettes monochromes, de même teinte que le fond et qui appa-
raissent en Egypte dès le v11' siècle2. C'est aussi dans ce pays qu'on a d'abord
connu les taches saillantes et colorées, dont l'éclat est mis en valeur par
l'aspect terne et neutre de la surface3. D'après Kisa*, les mouchetures
bleues de notre exemplaire ne seraient pas antérieures au 1ve siècle après
J.-C. Elles apparaissent, hors d'Egypte, en Syrie5, en Italie8, dans la ré-
gion rhénane , et jusqu'en Norvège8, mais elles ne sont nulle part plus fré-
quentes qu'en Syrie9 et la grande vogue qu'eurent sous les Sévères les
usages, les croyances et les produits syriens, fit sans doute que l'usage
1. Flinders Petrie Papyri, III, kjod, !\1 II (7).
2. K1sa, Dos Glas im Altertume, II, p. 484 (à l'Antiquarium de Munich).

3. lbid., fig. 13, 11, I, p. 27, p. 84 (vase en terre orné de taches bleues).
4. lbid., II, p. 484.
5. Au Louvre, MXC 5o3 et 1836, tasse et vase en forme d'entonnoir.
6. lbid., C 10291, bol venant de Campana.
7. Bonner Jahrbiicher, 71, 1881, pl. V, 11j5 (collection Disch, E. aus'm Weerth). K1sa, /. fig. 144,
fig. 147, fig. 148, fig. IÔ4, I, p. 281), p. 290, p. 297, II, p. 313, 331, 3cj3, 484, 491 (collections M. vom Rath et
Aiesscn, musée de Cologne, collection Basscrmann-Jordan).
8. A Haugstadt, K1sa, /. I., fig. 385, III, p. 911.
9. K1sa, l. t., I, p. 199, II, p. 479, p- 484-6. Voir les n°» 306, 337 et 532.
[68
LES VERRES
des bossettes se répandit dans le 1nonde occidental; les Gallo-Romains et
les Francs1 devaient d'ailleurs perpétuer cette pratique et la transmettre
aux verriers de Venise. Les procédés d'incrustation sont simples et il n'a
jamais été nécessaire de découper la surface du vase pour le décorer; un
peu de verre coloré en fusion était déposé sur le point voulu et s'y fixait,
comme de la cire chaude, par refroidissement2. Les anses multiples, for-
mées de fîls de verre en chevrons, sont, elles aussi, fréquentes en Syrie8
et nous les retrouverons dans les aryballes 557-563 et dans les vases à
balustres 312 et 380.
306 (321) [F. 6]. — Semblable. — Acquis par Quarelli. — Haut., om,o55
(du bourrelet, om,oo2). Diam., om,o27 (de la panse, o",,o47, — du col, om,o2('>,
— de l'embouchure, om,o46).
Verre de couleur terne, le bourrelet de base, les anses, le ni du col et les bossettes
vert bleu.
De même, les anses au nombre de deux, verticales et s'attachant aux
lèvres, un fil s'enroulant en haut de l'épaule et trois bossettes soudées à
mi-corps.
Des vases de terre trouvés en Egypte à l'époque impériale sont faits à
l'imitation d'amphores de verre de ce type*. La forme5 se rencontre d'ail-
leurs en Syrie5.
307 (182) [6o4]. — Semblable. — Haut., om,oo (de l'épaule, om,o7).
Diam. de la base, om,o3 (de la panse, om,o7, — du col, om,o4, — de l'em-
bouchure, om,ofi7).
La surface altérée.
De même, sans décor, deux anses plus petites alternant avec les deux
grandes.
308 (\oo) [242]. — Petite amphore à panse ovoïde et à pied bas. —
Acquis à la vente Hoffmann en 1886. — Haut., om,n2 (de l'épaule, om,o86,
1. Le Musée, III, 1906, p. 506-7, Samron.

2. K1sa, /. !.. II, p. 489.
3. Ibid., I, p. 199.
4. Ibid., i. /.. f1g. 13, 1J-7, I, p. 27, p. 86.
5. Ibid., forme F 345.
6. Au musée de Constantinople, n° 1172.

AMPHORES 169
— de la base, om,oo5). Diam. de la base, om,o31 (de la panse, om,o24 à om,o5,
— du col, om,o17, — de l'embouchure, om,o27, — intérieur, om,o1(j).
Verre bleu très mince. Les anses cassées.
La base est formée d'un simple bourrelet, la panse renflée vers l'épaule
et sensiblement tronconique, le col à peu près cylindrique, les anses verti-
cales et s'attachant aux lèvres.
B1rl. Fhgehner, Calai. Hoffmann, 1886, 2/12, p. 08.
309 (388) [206]. — Semblable. — Acquis d'Hoffmann en 1886. — Haut.,
om,o78 (de l'épaule, om,o61, — de la base, om,oo3). Diam. de la base, om,o3
(de la panse, om,o22 à om,o36, — du col, om,o13, — de l'embouchure, om,o2).
Verre bleu. Les anses modernes.
De même.
310 (224) [F. 272]. — Amphore semblable, à quatre anses, l'embou-
chure évasée. — Acquis de Farah en 1899. — Haut., om, 11 (du pied, om,oo5,
— de la panse, om,o52). Diam. de la base, om,o36 (de la panse, om,o5, — du
col, om,o12, — de l'embouchure, om,o47, — intérieur, om,o43). — Pl. XIII.
Verre de couleur ambrée, tirant sur le rouge. Filets d'un vert foncé.
De même, le pied mieux détaché, la panse plus ovoïde et l'embouchure
évasée, quatre anses verticales reliant le corps du vase au col et s'attachant
au-dessous des lèvres. La tranche de la base et les anses sont vert foncé et
deux fils en relief de même teinte s'enroulent sept à huit fois, l'un sur le
col et l'autre près de l'embouchure.
Rapprocher trois vases de Syrie au Musée du Louvre1, ainsi qu'un
exemplaire de la collection Sambon \ La forme a été imitée, quoique
d'une façon assez maladroite, dans les ateliers francs et gallo-romains de
la fin du m" siècle, témoins un flacon trouvé en France3 et un autre découvert
à Cologne et dont l'embouchure est trilobée*.
311 (339) [F. 13]. — Semblable. — Tortose. Acquis de Farah en 1899.
— Haut., om,17 (du pied, om,o1, — de l'épaule, om,K>r>, — de l'embouchure,
1. Avec trois, quatre et sept anses verticales, MND 292, 28l, 483, ce dernier exemplaire venant de Beisan pri s
de Nazareth, II. de V1llefosse et M1chon, Acquis, pour 1900, 92, p. 12, 82, p. 11; — pour 19ol, 112, p. 112-3.
2. Le Musée. III, 1906, p. .'199, fig. 51.
3. Ibid., p. 524, fig. 101 (vase trouve en France).
4. K1sa, /. /., f1g. 97, 3, I, p. 19">, II, p. 393 (collection M. vom Hath).
Dk R1dder. 22
I7O LES VERRES
om,o1). Diam. de la base, om,o45 (de la panse, om,o53, — du col, om,o17,—
de l'embouchure, o"\o4, —intérieur, om,o37). — Pl. XIII.
Verre opalin et jaunâtre. Les anses et les fils en relief de couleur verte.
La tranche du pied est oblique, la panse renflée à la partie inférieure
et très allongée, l'embouchure débordante et les bords évasés. Deux anses
courtes et verticales alternent avec deux oreillettes percées à mi-hauteur au
milieu de deux traînées ou de deux coulées de verre, qui descendent des
lèvres jusqu'au pied du flacon. Fil en relief à mi-hauteur; un autre autour
de l'embouchure.
Un vase analogue a été découvert à Tibériade' et un autre a fait partie
de la collection Serrure2, mais, dans des exemplaires trouvés à Chypre, en
Syrie, à Reims et dans la région rhénane, les anses peuvent être au nombre
d'une3 ou de deux* seulement. Kisa5 remarque très justement que ces anses
colorées et à échelons devaient passer des ateliers syriens chez les verriers
persans et arabes, et revenir ensuite en Europe, où elles furent adoptées et
reproduites à satiété dans les fabriques de Murano.
312 (33-). — Semblable. — Acquis de Farah en 1899. — Haut.,
om,o95. Diam., om,o25 (dela panse, om,o14 àom,o21, —du col, om,o14, — de
l'embouchure, om,o2, — intérieur, om,o14).
La base est plate, la panse ovoïde, l'embouchure un peu évasée, les
quatre anses verticales disposées symétriquement en haut du vase.
La forme annonce les vases balustres avec fils en zigzags en haut de la
panse que nous retrouverons plus loin (n" 380). Deux balsamaires syriens
du Louvre5 ressemblent de très près à notre exemplaire.
313 (09) [F. 8]. — Amphorisque à pied court et à deux anses verti-
cales. — Tortose. Acquis de Farah en 1899. — Haut., om,13 (de la panse,
1. Calal. Bourijey, 16 juin 19o3, 8o, p. 7, pl.
2. Cala1., 1i octobre 1901, 58, p. 6, fig. ; Calal., 10 décembre 19o4, pl. III, 3.
3. N° 635 du musée de Constantinople (Cbypre).

4. Au Louvre, MNC 2I25 (haut., o"M98), Phcnicie. Cesnola, Atlas Cypr. Antiq., III, pl. LXXXIX, 4, 6,
Kition. K1sa, l. /., fig. 162, ed. II, p. 329, 111, p. 495 (coll. M. vom Rath, Cologne). IIarert, Catal. musée archéol.
de Reims, 1901, n° i91S, p. 188, fig.
5. L. /., II, p. 4q6.
6. MNC 182i (haut., om,n) et MND 282 (haut., om,n5). H. de V1llefosse et M1chok, Acquis, pour 1900,
83, p. 11.
AMPHORES I 7 I
om,o8). Diam. de l'embouchure, om,o42 (de la panse, om,o48, — de la base,
om,on).
Verre jaune ambré. Les anses, un f1let au col, un autre en bas des lèvres et le fond du
vase en bleu opaque et tirant sur le vert.
La panse, qui est ovale et élancée, est ornée de neuf godrons, le fond
finissant en pointe mousse, les épaules convexes, l'embouchure débordante,
les anses verticales et recourbées à l'attache supérieure, près des lèvres.
Un vase analogue, mais un peu plus petit, est décrit par Frœhner, Coll.
Gréa1t, njo3, 1438, p. 190, pl. CCLV, 5. Ajouter Catal. Leman, \" avril 1897,
1o4, p. 15, pl. II; Catal. Serrure, 14 octobre 1901, 64, p. 6, et 108, p. 8,
pl. et Catal. Serrure, 21 mars 1908 (Coll. Atrpet), 70, p. 5, pl. I (exemplaire
marbré).
314 (228). — Amphore sans pied, à corps sphérique et à anses ver-
ticales.— Acquis de Farah en 1899. — Haut., om,o-5 (de la panse, om,o45,
— de l'embouchure, om,o1). Diam. de la base, om,o4 (de l'épaule, om,oC, —
de l'embouchure, om,o(>, — intérieur, om,o5).
Verre de couleur brune et légèrement irisé, les anses d'un ton plus clair.
Le fond est aplati, la panse tronconique, le col en retrait et l'embou-
chure débordante.
Comparer Edgar, Grseco-egyptian glass, 32556, p. 35, pl. V (vase trouvé
à Mit Rahineh) et Catal. Serrure, 9 avril 190o, 4o, p. 4, pl. I.
315(32o) [F. 89]. — Semblable. — Tyr. — Haut., om,o63. Diam.,om,o15
(de la panse, om,o27, — du col, om,o13, — de l'embouchure, om,o2, — inté-
rieur, om,o1fi).
Verre jaunâtre.
De même, l'embouchure légèrement tordue, les anses verticales plates
et s'attachant aux lèvres.
316 (3o1) [3]. — Semblable. — Haut., om,n5 (de la panse, om,o87, —
de l'embouchure, om,oo3). Diam. de la panse, om,o6 (du col, om,o2, — de
l'embouchure, om,o54, — interne, om,o47).

La surface terne.
Même forme, les anses bif1des.

172
LES VERRES
Comparer, pour la forme seulement, une amphore à dépressions ver-
ticales de la collection M. vom Rath, K1sa, /. /., fig. 318, III, p. 787.
317 (35o). — Semblable. — Haut., om,o62 (de la panse, om,o54, — de
l'embouchure, om,oo6). Diam.de la panse, om,o56(du col, om,027, — de l'em-
bouchure, om,o5, — intérieur, om,o43).
Verre transparent, 1 irisation d'un ton violacé.
Le fond est aplati, la panse renflée, le col concave, l'embouchure mou-
lurée, les deux anses verticales bifides et attachées aux lèvres, un fil en
relief s'enroulant une dizaine de fois autour du col.
318 (3o6) [F. 23]. — Semblable. — Acquis de Farah en 1899. — Haut.,
om,o95 (de la panse, om,o63). Diam. de la base, om,oo (de la panse, om,oSa,
— du col, om,o47, —de l'embouchure, om,o81, — intérieur, om,o78).
Verre jaunâtre, légèrement irisé. Les reliefs et les anses d'un vert franc.
De même, l'embouchure faite d'un double bourrelet, un fil en zigzags
courant sur la pause et un filet horizontal entourant l'épaule.
Rapprocher, pour la forme et pour le décor, deux flacons syriens du
Louvre1 et une amphore de la collection M. vom Rath2.
319 (198) [14o]. — Semblable, les anses coudées. — Haut., om,2o6 (de
l'épaule, om,15, — de l'embouchure, om,o1). Diam. de la base, om,o8 (de la
panse, om,18, — de l'embouchure, om,n3, — intérieur, om,o7). Larg. des
anses, om,o58. — Pl. XIV.
Verre lourd, épais, terne et opaque.
Même forme, l'embouchure large et débordante, les anses, qui sont
plates et coudées, ornées de filets verticaux qui finissent en pointe et atta-
chées à mi-hauteur du col cylindrique.
Une amphore cinéraire semblable a été découverte à Limoges3. Les
urnes, qui étaient parfois enfermées dans des vases d'argile ou dans des
caisses de pierre ou de plomb*, contenaient, outre des cendres, de petits
1. M.\D 27a, 1S!\, le premier trouvé à Beisan, près de Nazareth (haut., om,o95 et om,o8), H. de V1llefosse
et Mlchon, Acquis, pour 19oo. S1, p. 11.
1. K1sa, 1. t., fig. t)6, I, p. 193, II, p. i34-5.
3. Frœhner, Coll. Gréau, 19o3, 153o, p. 2o3, pl. CCLXX1II, 1.
!\. K1sa, l. i., I, p. 4n. La coutume est surtout fréquente en Occident. Les vases, dans l'Est (i6/d.,p. 312),ser-
vaient d'ordinaire à d'autres usages, comme à contenir des graines, des fruits et des liquides.
AMPHORES 1^3
balsamaires ', des monnaies, et des fibules2. Elles pouvaient d'ailleurs
avoir les formes les plus différentes3 et être même sans poignées*. Les
anses, quand elles existent, présentent souvent le décor de peigne ou
de griffe qu'elles ont dans notre exemplaire.
320 (269) [F. 3. 2oo]. — Semblable, à col étranglé. — Tortose. Acquis
d'Hoffmann en 1886. — Haut., om,o33 (de la panse, om,o1o, — de l'embou-
chure, om,oo3). Diam. de la base, om,o25 (de la panse, om,o3,j, — du col,
om,o13, — de l'embouchure, om,o24, — intérieur, om,o13). — Pl. XIV.
La panse violacée, un peu brunâtre, l'embouchure et les anses vert clair.
De même, le col très étranglé, l'embouchure évasée, les deux anses
verticales et s'attachant aux lèvres, qui sont plates et débordantes.
Le même étranglement se remarque dans un vase à surprise provenant
de Syrie, Catal. Leman, 24 novembre 1902, 171, p. 24-5, fig.
321 (34o). — Amphore à haut col strié, les anses obliques. —
Acquis de Farah en 1899. — Haut., om,165 (des anses, om,o^, — de la panse,
om,o47). Diam. de la panse, om,o- (de l'embouchure, om,o4, — intérieur,
om,o3). Larg. max., om,o9. — Pl. XV.
Verre jaunâtre. Les anses brunes.
La panse, qui est courte et sphérique, est surmontée d'un col droit, à
quatre pans concaves, l'embouchure en forme de bourrelet, les deux anses
allant des lèvres à mi-hauteur du col, l'attache supérieure oblique et dé-
passant le niveau de l'embouchure.
Les anses font penser aux vases ailés dont parlent les textes anciens,
Klsa, /. /., II, p. hyo.
322 (272) [446]. — Petite amphore sans pied, la panse ovoïde. —
Ane. collection Piot. — Haut., om,1 12. Diam. de la base, om,o25 (de la panse,
om,o47, — du col, om,o15, —de l'embouchure, om,o3).
Verre bleu clair, très mince, les anses de couleur améthyste.
Le fond est simplement aplati, la panse mince et allongée, le col non
1. Arch. Zeit., XXXVII, 1879, p. 180 (Coscnza).

2. Notizie de1jti scavi, p. 21i (Capitello dclla Lovara, dans le territoire d'Este).
3. K1sa, /. /., f1g. 54-5, I, p. 109, p. ut, II, p. 312-4.
4. Ibid., fig. 54 a, I, p. 109, fig. l5;, 45, II, p. 319.

174 LES VERRES
séparé de l'épaule et l'embouchure de forme circulaire, les anses verticales
et s'attachant aux lèvres.
B1rl. Frcehner, Calai. Piot, 446, p. 98.
On peut comparer des vases de Kition1 et de Kertch2, ainsi que des
amphorisques du musée de Cologne3 et de la collection Gréau*.
323 (1o7) [F. 70]. — Semblable. — Tortose. — Haut., om,1 1 (de l'em-
bouchure, o-,oo4). Diam. de la base, om,o35 (de la panse, om,o47, — de
l'embouchure, om,o47, — intérieur, om,o35). — Pl. XIV.
Verre léger, assez clair.
De même.
324 ( 136) [F. 96]. — Semblable. — Tortose. — Haut., om, 12 (de l'épaule,
oI",o82). Diam. de la base, om,o3 (de la panse, om,o47, — du col, om,o2, — de
l'embouchure, om,o26, — intérieur, om,o23). — Pl. XV.
Verre clair, d'un ton opalin ou brunâtre, l'embouchure brisée.
De même, les anses plates, le bourrelet de base à peine marqué, la
panse légèrement tronconique, le col nettement séparé de l'épaule et sen-
siblement cylindrique.
Comparer pour la forme un amphorisque du Louvre venant de Beisan,
près de Nazareth ', un exemplaire à décor de grappe exhumé à Cologne
dans une tombe à squelette du v1e siècle5, un vase orné de dépressions
verticales7 et un verre trouvé à Vermand8, dans une tombe franque.
325 (3o2). — Semblable. — Acquis de Farah en 1899. — Haut., oô
(de la panse, om,n). Diam. de la panse, om,o7 (de la base, om,o3, — du col,
om,o27, — de l'embouchure, om,ofi).
Verre jaune foncé. Les anses et les filets en relief noirâtres.
De même, les deux anses s'attachant à mi-hauteur du col. Godrons sur
1. Cesnola, Atlas Cypr. Antiq., III, pl. LXXXIX, 1.
1. Antiq. Bosph. Cimmérien, pl. LXXVII, 1o, p. I24, ed. S. Reinach.
3. K1sa, /. fig. 138, I, p. 277, II, p. j77, p. 639 (les anses attachées plus bas et avec décor de feuilles
en relief).
fi. Fr(eh>er, Coll. Gréau, '9o3, 1271, p. 177.
5. MND !\S1 (haut., om,135, les anses bif1des). Acquis, pour 19o1, m, p. 12, II. de Y1llefosse et M1cho*.
6. K1sa, l. i., fig. fi8, I, p. 95, p. 231. III. p. 773.
7. Ibid., fig. 32o 9. III, p. 791, p. 79(3.
8. Ibid.. fig. 373, III, p. 891,.

AMPHORES I "j5
la panse, trois filets horizontaux courant sur le col et quatre autres s'en-
roulant au-dessus de l'embouchure.
Rapprocher' une amphore syrienne2, un vase de Kertch3 et un autre,
pourvu d'un pied bas et d'une forme plus élégante, qui faisait partie de la
collection Gréau *.
326 (3o4). — Semblable. — Acquis de Farah en 1899. — Haut., om,187
(de la panse, om,o7). Diam. de la base, om,o33 (de l'épaule, om,o6, —du col,
om,o24, — de l'embouchure, om,o22, — intérieur, om,o18). — Pl. XV.
Verre terne et comme plombé, le fil vert clair, les anses vertes.
Même forme, les anses verticales soudées au col sur presque toute leur
longueur et formant deux oreilles à l'épaule, l'attache inférieure en forme
de patte. Un fil en relief s'enroule vingt-deux fois autour du col.
Un vase presque identique est conservé au Musée du Louvre, MND 286,
Acquis, pour 19oo, 84, p. 11, H. de V1llefosse et Mlchon. Le type est égyp-
tien d'origine5.
327 (178) [F. 197]. — Amphore terminée en pointe. — Amrit.
Haut., om,1o7 (de l'épaule, om,o9^, — de l'embouchure, om,oo7). Diam. dela
base, om,oo3 (de la panse, om,o45, — de l'embouchure, om,o2, — intérieur
o-,o12). — Pl. XIV.
Verre clair et mince.
De même. La panse est en forme de toupie, le col étranglé, les anses
petites, placées tout en contre-bas de l'embouchure et ressemblant à des
oreillettes.
La forme est un peu différente dans un exemplaire d'un beau bleu con-
servé au musée de Naples5.
328 (181) [F. 72]. — Semblable, sans anses. — Tortose. — Haut.,
om,1o (de la pointe, om,o-15, — de l'épaule, om,o7). Diam. de la pointe, om,oo5
1. Pour la forme, cf. Krs\, l. i., C l52, H, p. 314, p. 320, p. 38<) (type du mc siècle).
1. Au Louvre, MNC 1109 (haut., o^.165).
3. Antiq. Hosph. Cimmérien, pl. LXXVII, 14, p. 124, éd. S. Reiuach.

4. Froàhner, Coll. Gréau, 19o3, 143o, p. 19i, pl. CCLIV, 3.
5. K1sa, /. /., II, p. 321, III, p. 779.
6. Ibid., fig. 67 et forme B m, I, p. 133, II, p. 326. Pour ces vases en pointe, voir ibid., II, p. 328.
1^6 LES VERRES
(de la panse, om,o42, — du col, om,o12). Long. de l'embouchure, om,o25
Larg. —, om,o2.
Verre mince, la surface terne.
De même, la panse ovoïde et entourée d'un fil à.plusieurs spires, l'em-
bouchure tréflée.
Comparer un balsamaire à embouchure circulaire1 et un vase tubu-
laire2 de la collection Gréau.
329 (187) [F. 173]. — Semblable. — Chypre. — Haut., om,o63 (de la
pointe, om,oo5, — de l'épaule, om,o45). Diam. de la pointe, om,oo5 (de la
panse, om,o22, — du col, om,on, — de l'embouchure, om,o2, — intérieur,
om,on).
Verre bleu foncé.
La panse, qui est ovoïde et très allongée, finit par une pointe comme
une toupie, le col cylindrique et l'embouchure débordante.
Comparer des exemplaires d'Idalion3, de Crète*, de Kertch5 et de la
région rhénane5.
330 (285) [F. 68]. — Semblable. — Haut., om,o93 (de l'épaule, om,o7,
— de l'embouchure, om,oo3). Diam., om,o36 (du col, om,o15, — de l'embou-
chure, om,o2fi, — intérieur, om,o17).
Verre brun, la surface irisée et ayant des reflets métalliques.
De même.
331 (92) [632]. — Semblable, avec deux anses, le corps terminé
par un tenon cylindrique. — Haut., om,o66 (de l'embouchure, om,oo2, —
de la panse, om,o5, — de la base, om,o12). Diam. de l'embouchure, om,o2
(intérieur, om,on, — du col, om,o12, — de la panse, om,o29, — de la pointe
inférieure, om,oo4).
Verre très mince, d'un ton jaunâtre d'un côté et blanchâtre de l'autre.
1. Frœhner, Coll. Gréau, 19o3, 431, p. 64, pl. XLVII, 7.
1. Ibid., pl. XLVII, 6.
3. Cesnola, Atlas Cypr. Antiq.. III, pl. CV, 6.

4. Au Musée National d'Athènes, n° 291i.
5. Antiq. Bosph. Cimmérien, pl. LXXYII, 11, p. 12!\, éd. S. Roinach.
6. Frœhner, Coll. Gréau, 1903, 1439, p. 195, pl. CCLV, 6. Ibid., pl. CLVII, 5-7 et 9-10.
AMPHORES
I77
La panse est piriforme et continuée par une sorte de pointe cylin-
drique, le col vertical, l'embouchure plate et les lèvres débordantes.
Même forme Frœhner, Coll. Gréau, 1903, 144o, p. 196, pl. CCLV, 7
(l'une des anses brisée).
332 (338). — Semblable, sans anses, la panse effilée. — Acquis en
1886 à la vente Hoffmann. —- Haut., om,n5. Diam. de la panse, om,o26 (du
col, om,o11, — de l'embouchure, om,018, — intérieur, om,o13). — Pl. XV.
Verre de teinte opaline. L'embouchure cassée.
De même, la panse très effilée.
Un vase analogue, découvert en Syrie, a une panse plus renflée et ornée
de lignes parallèles gravées1. La forme annonce d'ailleurs certains des fla-
cons tubulaires que nous retrouverons plus loin, n" 578-590.
B1rl. Frœhner, Calai. Hoffmann, 1886, 2^1, p. 58.
333 (108) [1 4o]. — Semblable, à corps d'abeille. — Haut., om,o78 (de
la panse, om,o41, — de l'embouchure, om,oo2). Diam. de l'embouchure,
om,o25 (intérieur, om,o1Q, — du col, om,13, — de la panse, om,o38).
Verre à fond bleu, la surface blanchâtre, des filets en relief et pareils à des cannelures
horizontales couvrant toute la panse.
De même, la panse ovoïde et ressemblant à un corps d'abeille, le col
plus dégagé, l'embouchure débordante, les anses attachées au-dessous des
lèvres.
La forme est très fréquente. Elle se rencontre à Thera", en Syrie 3 et
sur les bords du Rhin*. La collection Gréau renferme plusieurs vases de
ce type!.
334 (370) [F. 32. 61 2]. — Semblable. — Tortose. — Haut., om,o72 (de
la panse, om,o52, — de l'embouchure, om,oo2). Diam. de la panse, om,o36
(du col, om,o13, — de l'embouchure, om,o2§, — intérieur, om,o22).
La surface d'un rouge violacé.
De même.
1. Serruuf, Calal. Courtin, 1896, pl. 11, 3, n° lo4, p. l4-
2. Dragendorff, Thera, II, p. 76, f1g. 275 (tombe à inhumation do la Sellada).
3. Cala1. Serrure (coll. Atrpct), 21 mars 1908, 9o, p. 6, pl. I.
4. Thera, II, p. 288.
5. Frœhner, Coll. Gréau, 1903, u4o, p. 158, pl. CGVI, 7 et 1179, p. 163, pl. CCXVI, 2.
De R1dder. 23
178
LES VERRES
335 (134) [631]. — Semblable. — Haut., om,o63 (de la panse, om,o56).
Diam. de la panse, om,o33 (du col, om,o13, — de l'embouchure, om,o23). —
Pl. XV.
Verre grisâtre.
De même.
336 (168) [F. 144]. — Semblable. — Porphyrion. — Haut., om,n (de
la panse, om,o87). Diam. de la panse, om,o4 (du col, om,o17, — de l'embou-
chure, om,o27, — intérieur, om,o21). —Pl. XVI.
Verre jaunâtre et un peu transparent, la surface irisée.
De même, la panse lisse.
Comparer Frœhner, Coll. Gréau, 1903, 118o, p. 163, pl. CCXVI, 3 (vase
à anses bleues).
QENOCHOÉS
(337-372)
Les œnochoés peuvent se diviser en deux classes distinctes, selon
qu'elles ont à la base un pied ou un renflement en forme de bourrelet (337-
347) ou suivant qu'elles reposent sur un fond plat (348-372).
Si l'on ne fait attention qu'à la forme, les vases 337-338 se ressem-
blent d'assez près. L'un et l'autre ont la même panse ovoïde, le même col
marqué haut et bas d'une moulure, la même anse attachée à l'embouchure.
Seule l'ornementation diffère : lourde et massive dans le second exem-
plaire, elle se compose dans le premier de tores et de bossettes de couleur,
qui rappellent, tant bien que mal, des pierres précieuses incrustées1.
La moulure à la base du col disparaît dans les vases 337-343, dont
les deux premiers ont la panse ovoïde, tandis qu'elle est tronconique dans
l'exemplaire 341 et ramassée et trapue dans les n°" 342-343. L'anse varie
de forme, tantôt plate (339 et 341), tantôt ronde (340) ou trif1dc (343),
tantôt creuse au milieu et munie de deux lèvres en saillie (342)2. Le décor
reste sobre et les verres 340-341 ont simplement le col entouré d'un fil en
saillie.
La panse redevient ovoïde dans le vase 344, dont l'anse est en forme
d'accolade et munie d'un poucier. La forme du n" 345 est assez rare : le
flacon garde encore un pied distinct et un corps globulaire, mais l'embou-
chure est évasée et les lèvres ne sont pas marquées, tandis que les quatre
points d'attache de l'anse latérale déterminent trois sortes d'œillères super-
posées.
L'embouchure est trilobée dans les exemplaires 346 et 347, le trèfle
étant à peine distinct dans le premier vase, mais très prononcé dans le
1. Voir plus haut les amphores 305 et 306 et Frœhner, La verrerie antique, p. 55-6.
2. Pour les formes des anses, voir K1sa, Das Glas im AUertume, f1g. 156-8, II, p. 317, p. 319, p. 321.
18o
LES VERRES
second. Le col, de même, est étranglé dans le deuxième flacon, tandis que
la séparation d'avec la panse est à peine perceptible dans le premier, dont
la surface est décorée de filets colorés.
Le pied ou le bourrelet de base fait défaut dans les œnochoés 348 et
suivantes, que le fond y soit entièrement plat ou que la partie médiane
s'y relève en bosse, comme dans les culots de bouteilles1.
La panse est tronconique dans les exemplaires 348 et 350, et sensible-
ment cylindrique dans le vase 349. L'embouchure est de forme circulaire
et ornée d'une moulure dans les verres 349-350, et le col est entouré d'un
fil en relief dans le n° 350, dont la panse est décorée de godrons verticaux
et de forme allongée.
Dans les œnochoés 351-354, le corps du vase est sensiblement sphé-
rique, tandis que le col est nettement détaché et franchement cylindrique,
l'embouchure des seuls verres 353-354 étant élargie et taillée en double
biseau. Un fil s'enroule en haut des flacons 351-352 et l'anse est trifide
dans les n°5 352 et 353. Le vase 355, dont le galbe est assez différent, est
surmonté d'un col élevé et muni d'une grande anse tirebouchonnée, avec
une petite œillère en haut de l'épaule.
Les vases biberons 356-3582 sont pourvus d'un déversoir latéral et
ont d'ordinaire l'anse surélevée. L'embouchure, qui est circulaire, est mou-
lurée dans l'exemplaire 356, simple et légèrement évasée dans le verre 357,
la panse du n° 358 étant seule décorée de filets en relief. La forme est iden-
tique dans la série 359-361, mais les trois vases sont dépourvus d'anses.
Les œnochoés 362-363 ont l'embouchure trilobée. La première est
entourée d'un fil en relief et sa forme est sensiblement quadrangulaire, les
angles s'adoucissant et s'amortissant vers l'épaule, tandis que le col reste
toujours cylindrique. Le second vase a le corps sphérique et son anse, qui
est ronde, n'est pas surélevée.
Les flacons 364-365 gardent l'ouverture circulaire et les lèvres débor-

dantes de la série précédente, mais leur panse est tronconique et suivie
d'un col cylindrique, comme dans les lacrymatoires que nous retrouverons
plus loin aux noa 409 et suivants.
Les vases 366-369 ont le corps droit et la panse trapèziforme ou car-
rée, le col restant circulaire et l'embouchure s'étalant largement ou se
1. Cette particularité se retrouve dans tous les verres soufllés sans l'intermédiaire d'un moule, K1sa, /. i., III,
p. 778.
2. KlSa, /. II, p. 322.

QKNOCHOÉS
l8l
composant d'un double bourrelet (369). L'anse s'attache aux lèvres (366-
367), se f1xe à mi-hauteur du col (368) ou se coude et s'orne de nombreux
filets en saillie (369). C'est le type qui sera usité, au m" siècle de notre ère,
pour les balsamaires timbrés d'une représentation de Mercure1.
Les verres à boire 370-371 ont la même panse droite, mais qui, cette
fois, est cvlindrique et cannelée, que les divisions verticales soient nom-
breuses et rapprochées, ou qu'elles demeurent plus rares et soient accom-
pagnées d'incisions obliques. L'embouchure est tantôt circulaire (370) et
tantôt de forme trilobée (371).
Le vase 372 n'a d'équilibre que s'il est porté par un support. Sa panse
est tronconique et finit en pointe, tandis que l'embouchure est ronde et de
forme très évasée.
337 (399) [fi 18]. — Œnochoé à pied bas, la panse ovoïde, et l'em-
bouchure circulaire. — Haut., om,o9o (de la base, om,oo4, — de l'épaule,
om,o6, — de l'embouchure, om,o15). Diam. de la base, om,o25 (de la panse,
om,o55, — du col, om,o2, — de l'embouchure, om,o4l).
La surface terne. L'anse et les bosselles bleues.
La base est en forme de bourrelet, la panse ovoïde et ornée en bas de
cinq bossettes, le col concave et compris entre deux moulures saillantes,
l'anse verticale et s'attachant à l'embouchure.
Les bossettes colorées imitant les pierres précieuses reviennent
assez souvent dans la série de nos vases2. La forme 3 se retrouve presque
identique dans les collections Merkens* et Serrure5, mais le col et le pied
sont plus dégagés dans un vase de Nablous au Musée de Constantinople5 et
dans une œnochoé de l'ancienne collection Disch\
338 (f\oo) [F. 211]. — Semblable. — Idalion. — Haut., om,2o(en haut
de l'anse, om,2o, — du pied, om,o15, — de l'embouchure, om,o14). Diam. du
1. K1sa, /. /., II, p. 323.
2. N»» 305, 306, 532.

3. K1sa, /. /., forme D 228.
4. Ibid.. fig. 92, I, p. 185, II, p. /1 27 (avec un décor différent de f1ls en spirale).
5. Cala1, du \!\ octobre 1901, k~/, p. 5, pl. 5.
6. 947.
7. Honner Jahrbûcher, 71, l88l, pl.V, 15'16, E. aus'm Weerth.

182
LES VERRES
pied, om,o7 à om,o48 (de la panse, om,n7,— du col, om,o3, — de l'embou-
chure, om,o62). Larg. de l'anse, om,o3 à om,o55. — Pl. XVI.
Verre lourd et épais.
Même base et panse de même forme, le col cylindrique et plus allongé,
mais compris entre deux moulures semblables, l'embouchure faite d'un
double bourrelet, l'anse verticale et trifide, l'attache supérieure relevée au-
dessus des lèvres.
339 (186) [F. 188. 243]. — Semblable. — Chypre. — Haut., o>9 (de
la base, om,oo2). Diam. de la base, om,o3 (de la panse, om,o5, — du col,
om,o18, — de l'embouchure, om,o^2).
Verre irisé, qui paraît avoir été doré.
Même bourrelet à la base, la panse convexe, le col concave, les lèvres
renflées, l'anse plate et coudée.
Comparer, pour la forme seulement, une œnochoé entourée d'un fil en
spirale1 et un vase du 1ve siècle à décor serpentiforme2.
340 (1 y5) [F. 20. 619]. — Semblable. — Tortose. — Haut., om,o95 (de
l'épaule, om,o65,—de la base, om,oo3). Diam. de la base, om,o27 (de la panse,
om,o52, — du col, om,o22, — de l'embouchure, om,o4).
Verre mince, la surface irisée, l'anse et la base d'un bleu gris.
La base est semblable et le galbe du vase est le même, l'anse ronde et
un filet en saillie s'enroulant deux fois autour du col, en bas de l'embou-
chure.
Comparer une grande aiguière de la collection Pierpont Morgan,
Frœhner, Coll. Gréau, 1903, 1227, p. 171, pl. CCXXXI, 5.
341 (197)- —Semblable. — Acquis de Farah en 1899.— Haut., om,142
(de l'épaule, om,o8). Diam. de la base, om,o4 (de l'épaule, om,o65, — du col,
om,o22, — de l'embouchure, om,o58). — Pl. XVI.
Verre terne.
La base est plutôt élargie que renflée, la panse tronconique et l'épaule

1. K1sa, /. fîg. 168 e, II, p. 34l| p. 49' (anc. collection Morkcns).
2. Ibid., Cg. 13o, I, p. 263, II, p. 3o,4, p. 44a, p. 462 (musée de Boulogne).
CENOCHOÉS
183
mieux marquée, un fil en saillie s'enroulant sur les lèvres, un autre soudé
à mi-hauteur du col, l'anse plate et verticale.
Rapprocher K1sa, /., forme D 228 (vase à panse plus ovoïde, mais
avec le même cercle du col).
342 (171) [F. 187]. — Semblable, la panse ramassée. — Chypre. —
Haut., om,o9 (de l'épaule, om,o5). Diam. de la base, om,o4 (de la panse, om,09,
— de l'embouchure, om,o31, — intérieur, om,o12). Larg. de l'anse, om,o27
à om,o12.
Verre mince et irisé.
Même base, la panse plus courte et plus renflée, le col cylindrique,
l'embouchure débordante et de forme circulaire. L'anse, qui est coudée,
s'élargit de haut en bas et ses deux bords sont en relief.
Comparer Cesnola, Atlas Cypr. Antiq., III, pl. XCIV, 4 (Idalion) et
un vase à décor spiraliforme de la collection M. vom Rath, K1sa, l. I., fig. 97,
I, p. 195, II, p. 427.
343 (86) [F. 186]. — Semblable. — Chypre. — Haut., om,1o (de la
panse, om,or>5, — de l'embouchure, om,oo7). Diam. de la base, om,o5 (de la
panse, om,o68, — du col, om,o24, — de l'embouchure, om,o32, — intérieur,
0m,02).
Verre irisé, de nuance violacée.
La base est courte et de forme ronde, la panse distincte et renflée,
l'embouchure un peu oblique, l'anse verticale et trifide.
Comparer pour la base un verre d'Idalion 1 et pour la forme un flacon
trouvé à Mayence". •
344 (177) [190]. — Œnochoé à panse ovoïde, l'anse en accolade. —
Acquis d'Hoffmann en 1886.— Haut., om,1o(de la base, om,oo3). Diam.de la
base, om,o39 (de la panse, om,o52, — du col, om,o17, — de l'embouchure,
om,o32, — intérieur, om,o29).
Verre terne, l'anse de couleur foncée.

La base est plate, la panse sphérique et relevée à l'embouchure par
1. Cesnola, Atlas Cypr. Antiq., III, pl. XCIV, 2, 4-6.
2. Bonner Jahrbûcher, 81, 1886, pl. I, 1, p. 5">, Carl Bone.

l8<4 LES VERRES
une courbe concave, l'anse formée de trois éperons ou gradins superposés,
de manière à ménager une place pour le pouce et à faciliter la prise du
vase.
345 (358). — Semblable, le col élevé et en forme d'entonnoir, l'anse
formant trois œillères. — Acquis de Farah en 1899. — Haut., om,1o6 (du
pied, om,on, — de la panse, om,o57). Diam. de la base, om,o/4 à om,o26 (de
la panse, om,o42, — en bas du col, om,o18, — de l'embouchure, om,o22, —-
intérieur, om,o18). — Pl. XVI.
La surface terne.
La tranche du pied est oblique, la panse ovoïde et creusée d'un ou deux
sillons, le col légèrement tronconique et entouré de dix spires en relief,
l'anse verticale formée de trois œillères superposées.
Le haut col en entonnoir rappelle un vase de l'ancienne collection
Merkens, Klsa, /. /., fig. 167 e, II, p. 339, p. 491-2.
346(6/1) [F. 212]. — Œnochoé à panse ovoïde, l'embouchure trilo-
bée. — Idalion. — Haut., om,o8 (de l'épaule, o°,,o53, — du bourrelet de
base, om,oo6). Diam. de la base, om,o21 (de la panse, om,o32, — du col,
om,o16). Long. de l'embouchure, om,o33. Larg. —-, om,o31.
Verre clair, mince, transparent et d'un ton rosé; un filet en relief court en bas de
l'embouchure et un autre sur le col, la base et l'anse d'un ton verdâtrc.
Simple bourrelet à la base, la panse ovoïde, l'épaule marquée, le col
concave, l'anse verticale, l'embouchure large et trilobée.
La forme est fréquente 1. Comparer un exemplaire trouvé à Jérusalem 2,
un vase italien3 et un verre découvert à Cologne*.
347(263) [6o7]. — Semblable. — Haut., om,o6 (de la base, om,oo3, —
du col, om,o4). Diam. de la base, om,o17 (de la panse, om,o38, — du col,
om,oo8). Embouchure, om,o38 sur om,o33.
Irisation opaline et bleuâtre.
1. Frœhner, Coll. Gréau, 19o3, 12l4, p. 169, pl. CCX.X.VII, 2 (Avignon). K1sa, l. /., forme C 180, H,
p. 31O.
2. Cala1. Bourijcr, 16 juin 1903, 78, p. 7, pl.
3. Au Louvre, C 9018 (venant do Campana).
!\. K1sa, /. fig. 4o, I, p. 79, H, p.

CENOCHOÉS
185
Même base, la panse renflée, le col comme étranglé, l'embouchure
largement évasée et de forme trilobée, l'anse haute et coudée.
La séparation du col et de la panse est plus marquée encore que dans
un vase de l'ancienne collection Merkens1.
348 (335) [F. 57]. — Œnochoé à fond plat, la panse allongée et
l'embouchure circulaire.— Tortose. — Haut., om,n (de l'épaule, om,o7).
Diam. de la base, om,o22 (de l'épaule, om,o41, — du col, om,o1^, — de l'em-
bouchure, om,o28, — intérieur, o",,o25).
Belle irisation bleuâtre. L'embouchure en partie cassée.
Le fond est plat, la panse haute et tronconique, l'anse unique s'atta-
chant à la tranche de l'embouchure, qui est de forme circulaire et sans
bourrelet en saillie.
Des œnochoés de même forme ont été découvertes à Bassah près de
Tyr2, à Kertch3, à Ormidia, dans l'île de Chypre* et à Cologne, dans la
région rhénane". D'autres ont fait partie des collections Fould5 et Ser-
rure 7.
349 (363). — Semblable. — Acquis de Farah en 1899. — Haut., om,135
(de la panse, om,o88). Diam. de la panse, om,o55 (du col, om,021, — de l'em-
bouchure, om,o48, — intérieur, om,o45). — Pl. XVI.
Verre d'un ton ambré.
Même forme, la panse plus lourde et sensiblement cylindrique, la
tranche de l'embouchure oblique et ornée d'un filet horizontal, .l'anse ar-
rondie et s'attachant aux lèvres.
La forme rappelle les vases à parfums ou à vins que l'on importait
d'Égypte8 et que les Anciens savaient empaqueter9 soigneusement pour les
transporter au loin. Il est douteux qu'on ait jamais donné à ces flacons le
nom de lagynoi ou, comme disaient les Latins, de lagense ou de lagonx*".
1. K1sa, /. i., fig. 167 6. H, p. 33q, p. 492-
2. Au musée du Louvre, MNC n13 (haut.. om,165), avec un bourrelet de base.

3. Antiq. Bosph. Cimmérien, pl. LXXVII, 1î, p. 124, éd. S. Re1nach.
4. Cesnola, Atlas Cypr. Antiq.. III, p. XC, 1.
5. Grande œnochoé à décor différent et avec un masque de lion à la retombée de l'anse. Ane. collection M. vom
lUth, K1sa, /. /., fig. q3, I, p. 187, H, p. 386, p. 432.
6. Charou1llet, Calal. Fould, pl. XXI, 1496, p. 84.
7. Cala1. Serrure. 14 octobre 1901, 17, p. 41 pl.

8. K1sa,/. /., I, p. 89, II, p. 324. Formes C 173, D 264.
9. Ibid., fig. l5, I, p. 35 (Naples).
10. Daremrerg-Sagl1o, III, 907-8, s. v. laijena. Couve.
De R1dder. , î4
186
LES VERRES
Le même type a d'ailleurs servi pour les urnes cinéraires1, de sorte que la
destination reste incertaine.
350(282). — Semblable. — Acquis de Farah en 1899. — Haut., om,195
(du bourrelet, om,o135, — des lèvres, om,o1). Diam. de la base, om,o45 (de
l'épaule, om,o9, — du col, om,o3, — de l'embouchure, om,o67, — intérieur,
om,o5). Larg. de l'anse, om,o17 à om,o25. — Pl. XVI.
Verre d'un bleu verdâlre.
De même, le fond aplati, la panse tronconique et ornée de seize go-
drons, le col haut et concave, avec un bourrelet à mi-hauteur, la tranche de
l'embouchure creusée d'une rainure médiane, l'anse large et trifide.
Comparer un vase syrien au Musée du Louvre2 et une cenochoé rhé-
nane à décor spiraliforme3.
351 (25o) [F. — Semblable, la panse renflée, le col haut et cy-
lindrique. — Tortose. — Haut., om,n5 (de la panse, om,o57). Diam. de la
panse, om,o6 (du col, om,o22, — de l'embouchure, om,o48).
Teinte vert clair. Le goulot mal conservé.
De même, le fond aplati, six dépressions ovales et verticales marquées
sur la panse, qui est courte et renflée, le col cylindrique orné de six spires
en relief, l'embouchure évasée et l'anse en forme de poignée.
Rapprocher deux vases des collections Fould* et Serrure5 et, pour le
décor de la panse, une œnochoé de la collection M. vom Rath5.
352 (176) [623J. — Semblable. — Haut., om,1o (de la panse, om,ob'j).
Diam. de la panse, om,o8 (du col, om,o23, — de l'embouchure, om,o55). Larg.
de l'anse, om,o2 à om,o33.
Verre très mince, l'irisation imparfaite et la surface comme plombée.
De même, la panse sphérique, le col mouluré haut et bas et orné d'un
fil qui l'entoure de plusieurs spires, l'embouchure évasée, l'anse coudée,
large et trifide.
1. K1sa, l. i., fig. 54, I, p. 109, II, p. 314.

2. MNG 1827. Haut., o"',16.
3. K1sa, /. /., f1g. 39, I, p. 77, II, p. 4*6-7.
4. Charou1llet, Cala1. Fould, pl. XXI, 1 i99, p. 84.
5. Calal. Serrure, 9 novembre 190o, 43, p. 4, pl. I.
6. K1sa, l. fig. 318, III, p. 787, p. 798.

OENOCHOÉS 187
Comparer des vases trouvés en Égypte1, à Chypre2, en Italie3 et dans
la région rhénane*.
353 (95) [F. 261]. — Semblable. — Haut., om,o65 (de l'embouchure,
om,oo5, — de la panse, om,o39). Diam. de la base, om,o35 (de la panse, om,o55,
— du col, om,o1B, — de l'embouchure, om,o24, — intérieur, om,21).
Verre irisé.
Même base, même panse sphérique et même col "cylindrique, les lèvres
de l'embouchure taillées en double biseau, l'anse trifide, l'attache supé-
rieure faite d'une sorte de palette, qui est dressée.
La palette servait à poser le doigt et elle se rencontre fréquemment en
haut de l'anse. Il suffira de citer des vases chypriotes, comme Cesnola,
Atlas Cypr. Antiq., III, pl. XCII, XCIII et passim.
panse, om,o51, — de l'embouchure, om,o14). Diam. de l'embouchure, om,o6
(du col, om,o28, — de la panse, om,o65). Larg. de l'anse, om,o25 à om,o45.
Verre un peu rosé, la surface irisée, l'anse épaisse et verdâtre.
A peu près même forme, l'anse large et irrégulière.
Un vase analogue a été découvert avec une épingle en os de type syrien
dans la catacombe de Molinello, près d'Augusta, en Sicile5.
355 (202) [F. 273]. — Œnochoé semblable, à long col et avec une
anse doublée d'une œillère. — Haut., om,142 (de la panse, om,o6, — de
l'embouchure, om,o2). Diam. dela base, om,o75 (du col, om,02 à om,o12, — de
l'embouchure, om,o21). — Pl. XVII.
Verre brun, épais et opaque.
Même fond plat, le col mince, haut et légèrement évasé, le bourrelet
de l'embouchure doublé d'une moulure située un peu plus bas. Un fil en
relief fait sept révolutions autour du col et une petite anse horizontale est
1. Edgar, Gracco-e9yptian 9lass. 32552, p. 34, pl. V.
2. Cesnola, Atlas Cypr. Antiq.. III, pl. XCI, 3 (Idalion).
3. Au Louvre, C 9015 (anc. collection Campana).

!\. K1sa, l. i., fig. 326, III, p. 811 (musée de Cologne).
6. Notizie derjli scavi, 1902, p. 423, fig. 15, Ors1.

188
LES VERRES
soudée sur la panse, tandis qu'une grande part de l'épaule se rattache au
col par plusieurs tours en zigzags1.
356 (398). — Œnochoé à panse sphérique, munie d'un déversoir
latéral. — Acquis par Quarelli. — Haut., om,o92 (en haut de l'anse, om,1o5,
— de la panse, om,o49, — de l'embouchure, om,oo5). Diam., om,o5 (de la
panse, om,o7, — du col, om,o2, —de l'embouchure, om,o4, — du déversoir,
om,o18).
La surface d'un ton terne. L'anse, le déversoir et le bord supérieur verdûtres.
Le fond est aplati, la panse sphérique, le déversoir latéral tronco-
nique, le col cylindrique et l'anse relevée au-dessus de l'embouchure, les
lèvres en forme de double bourrelet.
Les vases de cette forme sont fréquents à Carthage2, mais ils ne le sont
pas moins en Gaule3 et dans la région rhénane*. L'un d'eux a été découvert
dans une tombe de Xanten avec des monnaies de Titus5. Le type se ren-
contre encore à Vermand vers la fin du 111e siècle5.
357 (131) [F. 138].— Semblable.—Tortose.—Haut., o"\o75(de l'anse,
om,o8, — de la panse, om,o4). Diam. de l'embouchure, om,o25, — du col,
om,o15, — de la panse, om,o53, — de la base, om,o36). Larg. de l'anse, om,o22.
— Pl. XVII.
Verre jaune, assez mince.
Comme le précédent, le col cylindrique, l'embouchure circulaire et
légèrement évasée, l'anse large et cannelée, l'attache supérieure dépassant
le bord de l'embouchure.
358 (355) [4o9]. — Semblable. — Haut., om,1o5 (de la panse, o",,o55).
Diam. de la base, om,o5 (de la panse, om,o7, — en bas du col, om,o2, — de
l'embouchure, om,o\6, — intérieur, om,o/U, — du déversoir, om,oob à om,o25).
— Pl. XVII.
Verre jaunâtre. Filets bleus.
1. Forme différente dans K1sa, l. i,, E 261.

2. Delattre, Néeropole des Rabs, 3e année des fouilles, p. 3o.
3. IIarert, Catal. mus, archéol. de Reims, 1901, n° p. 190 (trouvé à la Maladrcrie de Reims).
4. IIettner, Illustriertc Fiihrer d. d. Provinzialmuseum zu Trier, p. 1o5, p. 109, fig. 12.
5. Bonner Jahrbûcher, 111-2, 190/1, fig. 2, p. 297, Hans Lehner.
6. K1sa, /. /., forme D 219, II, p. 388. Cf. p. 332 et, pour les prototypes égyptiens, ibid., fig. l3, 6, I, p. 37
p. 82. L'auteur pense que ces vases biberons servaient surtout & remplir les lampes à huile.
OENOCHOÉS
189
Forme analogue, avec des zigzags en relief sur la panse, les chevrons
surmontés de deux filets horizontaux.
Même décor sur une œnochoé de forme simple dans la collection Sam-
bon, Le Musée, III, 19o6, p. 499, fig. 46.
359 (189) [F. 91]. — Même forme, sans anse. — Tortose. — Haut.,
om,1o5 (de la panse, om,o52). Diam. de la base, om,o44 (de la panse, om,o65,
— du col, om,o22, — de l'embouchure, om,o47).
Belle irisation d'un bleu verdâtre.
Comparer un vase syrien au Musée de Constantinople, un exemplaire
au Musée de Sofia et un troisième reproduit dans le Catal. Serrure, 9 no-
vembre 19oo, 116, p. 7, pl. III.
360(175) [60]. —De même. — Haut., om,1o (de la panse, o"',o6). Diam.
de la panse, om,o6 (du col, om,o2, — de l'embouchure, om,o43). — Pl. XVII.
La surface terne et à peine irisée.
361 (2/|0) [7]. — Semblable. — Haut., om,o95 (de la panse, om,o43).
bouchure, om,o43).
La surface irisée et d'une teinte jaunâtre.
362 (336) [F. 19]. — Œnochoé sans pied, l'embouchure trilobée. —
Tortose. — Acquis de Farah en 1899. — Haut., om,1o5 (de l'anse, om,12, —
de la panse, om,o55). Diam., om,o4 à om,o55 (du col, om,o16). Embouchure,
om,o56 sur om,o37. — Pl. XVII.
La surface non irisée.
Le fond est plat, la panse sensiblement quadrangulaire et renflée vers
l'épaule, le col cylindrique, l'embouchure trilobée et avec deux ailes forte-
ment recourbées, l'anse relevée au-dessus des lèvres, un fil épais s'enrou-
lant dix fois autour du col, un autre s'incrustant sept fois sur la surface de
la panse.
La forme est fréquente1. Il me suffira de citer les œnochoés que ren-

1. K1sa, /., forme D 232, II, p. 32o.

19O LES VERRES
ferment ou renfermaient le Musée de Breslau1, les collections Gréau2, M. vom
Rath3, Sambon* et Serrure '.
panse, om,o25). Diam. de la base, om,o21 (de la panse, om,o38, — du col,
om,o18). Long. de l'embouchure, om,o35. Larg. —, om,o32.
Verre très mince, un peu jaune, la surface légèrement irisée, le bout du bec cassé.
Comme le précédent, la panse sphérique, le col cylindrique et l'embou-
chure trilobée.
364 (347) [F. 613]. — Œnochoé à fond plat, la panse tronco-
nique.— Tortose. — Haut., om,18 (de la panse, om,154, — de l'embou-
chure, om,oo7). Diam. de la base, om,o65 (du col, om,o22, — de l'embouchure,
om,o37, — intérieur, om 025). — Pl. XVIII.
Irisation bleuâtre.
Le fond est plat, la panse tronconique, le col court et cylindrique,
l'embouchure débordante, la tranche oblique, l'anse verticale et bifide.
La forme5 se rencontre en Syrie7, à Chypre8 et à Constantine9.
365 (294). — Semblable. — Acquis de Farah en 1899. — Haut., om,o73
(de la panse, o",,o52, —de l'embouchure, om,oo6).
Même teinte.
De même, l'embouchure en forme de double bourrelet.
366 (179) [F. 18. 617]. —Flacon à panse carrée, le col court et
cylindrique. — Tortose. — Haut., om,o85 (de l'épaule, om,o55, — de l'em-
bouchure, om,oo7). Côté, om,o47. Diam. du col, om,o17 (de l'embouchure,
om,o28, — intérieur, om,o24). Larg. de l'anse, o",,o12 à om,o2.
La surface terne.
1. lbid.. fig. 89, I, 179.
2. Frœhner, Coll. Gréau, 19o3, 123j, p. 172, pl. CCXXXII, 7 (et p. 62, pl. XLVI, 6 avec uno ouver-
ture circulaire).
3. K1sa, l. i.. fig. 160 h, II, p. 325, p. 33o.
4. Le Musée, III, 1906, p. kgg, fig. 46.

5. Calai, du \!\ octobre 1901, 59, p. 6, pl.
6. K1sa, /. i., forme E 258 (le col très allongé).
7. Au Louvre, MNC 1828 (haut., om,n). Le haut du vase et l'anse sont un peu différents.
8. Cesnola, Atlas Cypr. Antiq., III, pl. XCIV, 8 (Idalion) et pl. XCV, passim.
9. Dourlet-Gauckler, Musée de Constantine, pl. XIII, U, p. 114-

CENOCHOÉS I g I
La panse est carrée, le col rond et l'embouchure débordante, l'anse
large, bifide et coudée.
Ces balsamaires, qui étaient soufflés dans un moule creux, sont com-
muns à l'époque impériale et dans l'art chrétien. D'Egypte et d'Alexandrie 1,
la forme s'est répandue en Syrie2, à Chypre3, à Boscoreale*, dans les ca-
tacombes de Sicile5, à Cherchell" et à Avenches, en Suisse7.
367 (201) [F. 17. 616]. — Semblable. — Tortose. — Haut., om,o8 (de
la panse, om,o5). Côté, om,o55. Diam. du col, om,o21 (de l'embouchure,
om,o35). Larg. de l'anse, om,o15. — Pl. XVIII.
Verre mince. Irisation violette.
De même, l'anse plate et s'attachant un peu au-dessous des lèvres.
Rapprocher, outre les exemplaires précédents, des vases trouvés en
Egypte5, a Chypre9, et en Hongrie, à Szony10.
368 (211) [117]. — Semblable. — Haut., om,21 (de la panse, om,o6fi).
Côté, om,o5(). Larg. de l'anse, o",,o4. Diam. du col, om,o28 (de l'embouchure,
0-,o46, — intérieur, om,o23). — Pl. XVIII.
Verre épais, opaque et de couleur gris vert.
De même, l'anse coudée, très large et s'attachant à mi-hauteur du col.
Le balsamaire est de même type que les deux vases précédents. Aussi
suffi ra-t-il de citer des exemplaires trouvés en Égypte", à Chypre12 et à
Thera, dans les tombes à inhumation de la Sellada La forme, fréquente
aux 11e et m" siècles, est déjà commune au premier siècle de notre ère et se
rencontre à Pompei et en Italie '*.
1. Edgar, Grœco-e9yptian 9lass, 32771, p. 79, pl. XI (trouvé à Ermcnt). K1sa, fig. 63 (collection Niesscn),
I, p. 127, IL, p. 323, III, p. 777.
2. Au musée de Constantinople, n° 985 (Xablous).
3. Cesnola, Atlas Cypr. Antiq., III, pl. XCVI, 2.
!\. Mon. Antichi, VII, p. 414, fig- 9, Pasqu1 (villa de la Pisanclla).
5. Notizie de9li scavi, 1902, p. 423, f1g. 13 (catacombe de Molincllo, près d'Augusta); ibid., 19o5, p. 399,
f1g. l!\ (erypte do San Marziano a Syracuse), Ors1.

6. Dourlet-Gauckler, Musée de Constantine, pl. XIV, 15, p. 155 (néeropole d'El Kantara).
7. Dunant, Guide du musée d'Avenches, 1900, p. 53, pl. VIII, 8.
8. Edgar, Grœco-e9yptian 9lass, 325i2, p. 32, pl. V.
9. Cesnola, Atlas Cypr. Antig., III, pl. XCVI, 7 (Idalion).
10. Bruno Bucher, Die Glassammlun9 des Kk. OEsterreich. Museums, 1888, n° 837o, p. 47, pl. II.
11. Edgar, Grœco-e9yptian 9lass, 325i1, p. 31, pl. V.

12. Frœhner, Coll. Gréau, 19o3, l525, p. 2o3, pl. CCLXX.
13. Thera, II, p. 18, fig. 17 6. p. 287, Oragekdorff.
l!\. Au Louvre, N 5l34 (anc. collection Durand).

î92 LES VERRES
369 (4o6) [120]. — Semblable. — Haut., om,125 (de la panse, om,o93).
Diam. de la panse, om, 106 à om, 116 (du col, om,o4, — de l'embouchure, om,o85).
Larg. de l'anse, om,o55.
Verre épais et lourd, la surface d'un vert terne.
De même, la tranche de l'embouchure taillée en double biseau, l'anse
large et anguleuse, l'attache inférieure divisée en douze filets, qui ressem-
blent aux dents d'un peigne.
Un vase analogue à panse arrondie a été découvert à Ormidia, Cesnola,
Atlas Cypr. Antiq., III, pl. XC, 5 et un exemplaire presque identique à
Idalion, ibid., pl. XCVI, 7.
370 (12/4). — Vase à panse cylindrique, l'anse verticale. — Acquis
de Farah en 1899. — Haut., om,1o3 (de la panse, om,o56). Diam. de l'embou-
chure, om,o45 (intérieur, om,o41, — de la panse, om,o45). — Pl. XVIII.
Verre mince, un peu transparent et légèrement irisé.
Le fond est plat; la panse est cylindrique jusqu'à moitié de sa hauteur
et ornée d'une quarantaine de cannelures verticales; l'épaule est légèrement
renflée et le col est en retrait, l'embouchure évasée, l'anse ronde et épaisse,
l'attache supérieure barrée d'un bourrelet.
On peut rapprocher1, outre le n° 349, un gobelet trouvé en Égypte2,
un balsamaire découvert à Cologne3 et des vases plus ou moins semblables
des collections Gréau* et Niessen5.
371 (138) [2o3]. — Semblable. — Acquis d'Hoffmann en 1886. —
Haut., om,1/i6 (de l'épaule, om,o8). Diam. de la base, om,o4 (de l'épaule,
om,o46, — du col, om,o21). Long, de l'embouchure, om,o6. Larg. —, om,o5.
— Pl. XVIII.
Verre d'un ton bleuâtre, les anses et le ruban du col bleus.
Même forme, la surface cannelée et striée d'incisions obliques; un
1. Il ne faut pas confondre ces petits flacons avec les vases & anse plate et coudée analogues à l'amphore « funé-
raire » 319. Un de ces vases a éle découvert en 19o5 à Glesch dans la région rhénane, H. W1llers, Neue Untersu-
ehunijen ûber die rœmische Bromeinduslrie, f1g. 33, p. 55-6.

2. Edgar, Grœco-e9yptian 9lass, 32043, p. 32, pl. V.
3. K1sa, /. /.. fig. 49 et m, I, p. 97, p. 232, p. 243, II, p. M7, p. 449 (décor de fils serpentiformes).
4. Frœhner, Coll. Gréau, 19o3, 1151, p. l59, pl. CCXIII, 8 (sans anse); n5o, p. 159, pl. CCVIIl, 7 (panse
ectogonale); 1270, p. 176, pl. CCXL, 3 (le corps plus élancé).
5. K1sa, /. /., fig. 235, II, p. 507, p. 632, p. 634 (décor gravé).
OKNOCIIOÉS 1 o3
retrait marque la naissance du col, qui est entouré d'un lilet en relief, l'em-
bouchure tréflée, l'anse ronde et comme nouée à l'attache supérieure.
372 (4) [17]. — Œnochoé sans pied, l'anse large et verticale. —
Haut., om,^ (à l'épaule, om,1o). Diam. de l'embouchure, om,o62 (intérieur,
om,o53, — à l'épaule, om,o5, — de la base, om,o1). Larg. de l'anse, om,o2. —
Pl. XIX.
Verre mince et léger.
La panse est conique et la base est vaguement aplanie, mais le vase
n'était évidemment pas fait pour être posé dans le sens vertical. Après un
retrait à l'épaule, l'embouchure s'évase largement et est ornée sur le bord
de deux moulures horizontales. L'anse, qui est large et relevée sur les
côtés, s'attache en bas à l'épaule, en haut au bord de l'embouchure.
Même forme à une1 et deux" anses en Syrie.
1. Au Louvre, MNC l829.
a. Serrure, Cota1. Courtin. 1896, pl. II, 1, 117, p. 17.
De H1dder
FLACONS ET VERRES A PIED, SANS ANSE
(373-408)
On peut distinguer trois catégories d'exemplaires, les flacons 373-387,
les gobelets ou les verres à boire (388-400), enfin les tasses (401-408). Il
va sans dire que les cloisons ne sont pas étanches entre les séries et que
cette classification ne correspond pas à des divisions réelles.
Parmi ces flacons, le balsamaire 373 a le corps ovoïde et le col cylin-
drique; la panse s'allonge et s'eflile tout à fait dans les exemplaires 374-
375, qui n'ont qu'une base plate et insuffisante: aussi des supports en
forme de tambour, de cuvette ou de trépied1 étaient nécessaires pour tenir ces
vases dans une position verticale, comme ils l'étaient pour les amphores à
pointe de fabrication attique 2 et pour les jarres chypriotes3. Le pied est
assez haut dans le flacon 376, dont la panse, bulbeuse et quadrilobée, est
surmontée d'une embouchure en entonnoir; le balsamaire peut servir de
transition entre les vases précédents et les verres 377-385, dont la base
reste distincte du corps, mais dont les proportions sont plus ramassées et
dont l'embouchure est courte et à peine évasée. L'ornementation est variée.
Tantôt des filets verticaux (377-379) ou des motifs en forme de navettes
ouvertes font saillie sur la panse (381-382), tantôt des chevrons courent
au-dessous des lèvres (380) ou des fils à plusieurs spires enroulent le col
des n" 383-384, tandis que le flacon 385 est aplati et creusé de pans con-
caves. La forme générale reste la même, mais la panse est plus courte et
plus distincte de l'embouchure dans l'exemplaire godronné 386; enfin, le
corps se ramasse et s'aplatit dans le verre 387, dont le col est sensiblement
cylindrique.
1. K1sa, Dos Glas un Altertume, II, p. 327, p. 3/(0, p. 407.
1. Catal. Vas. Bibl. Nation., 357, p. 255, p. 258-î6o (Mon. Piot, VII, 1900, p. l3-28, pl. II-III), A. De
RlDDer.
3. Voir notre tome V, p. 3ll, 321, 328-33l, 333.

FLACONS ET VERRES A PIED, SANS ANSE I()5
Les gobelets 388-390 ont le pied nettement séparé du récipient,
comme nos verres à boire modernes; la cuvette est sensiblement hémisphé-
rique dans les n0' 388-389, dont l'un est orné de f1lets gravés, parallèles
et très rapprochés; les parois de la cavité sont au contraire légèrement
obliques dans le vase 390, mais le support reste du même type, toujours
pareil à un fût et demeurant bien distinct du plateau de base. Les exem-
plaires 391-400 reposent au contraire sur un simple bourrelet, qui suffit
à peine pour séparer du sol le fond du récipient. La panse est tronconique
(391-392) et ornée d'un filet (392) ou de losanges en relief (393). Le profil
du récipient diffère légèrement dans le dernier exemplaire et dans les go-
belets 394-397, où il est formé d'une double courbe, convexe dans la partie
inférieure et concave au-dessous de l'embouchure, qui s'évase légèrement.
Suivent le verre 398 dont la panse est ovoïde et creusée de quatre pans et
les exemplaires 399-400, qui se composent de deux troncs de cône super-
posés et réunis par la base.
Les tasses 401-402 ont les parois droites ou sensiblement verticales,
mais les lèvres du verre 401 sont formées d'un simple bourrelet et l'embou-
chure du n° 402 est précédée d'une moulure concave, tandis que le corps
du même vase est creusé de quatre pans légèrement concaves. Les bols
403-404, à la différence du précédent, sont très ouverts et ornés tout au
plus d'un tore en saillie (404); les parois se redressent dans le verre 405,
qui est muni d'une anse hellénistique à poucier2 et, dans l'exemplaire 406,
la panse commence par se renfler d'abord avant de s'évaser et de devenir
tronconique. Le canthare 407 a le pied bien distinct du récipient et le res-
saut qui s'y trouve à mi-hauteur est suivi d'un brusque retrait comme
dans les coupes des « Kleinmeister » attiques; par contre les anses sont
à poucier et d'une forme toute récente. Enfin le n° 408 ressemble à un
simple godet dont les parois seraient concaves et la base débordante.
373 (315) [F. 86]. — Flacon à corps ovoïde, le pied bas et le col
cylindrique. — Tyr. — Haut., om,o45 (du pied, om,oo4, —de l'embouchure,

om,oo2). Diam. du pied, om,ooo (de la panse, om,o21, — du col, om,o1, — de
l'embouchure, om,o14, — intérieur, om,oog).
Verre bleu.
1. Le motif est connu des Egyptiens, K1sa, /. I, p. 83.
1. K1sa, l. i., II, p. 341.

19u
LES VERRES
Balsamaire, dont la panse, presque exactement ovoïde, est portée
par un pied court en forme de tenon et surmontée d'un col bas et cylin-
drique, l'embouchure débordante et la surface unie.
374 (4o9) [F. 33]. — Semblable, la panse très effilée, la base plate et
le flacon supporté par un trépied de bronze. — Tortose. — Haut. du
vase, om,o93 (de la panse, om,o75, — du pied, om,oo2). Diam. du pied, om,o1
(de la panse, om,oo5 à om,o37, — du col, om,o15, — de l'embouchure, om,o22,
— intérieur, om,on). Haut. du trépied, om,o33 (de la couronne, om,oo6).
Diam., om,o35 (intérieur, om,o32). Fcartement des pieds, om,o45. — Pl. XIX.
Verre mince, de couleur jaunâtre.
Le trépied est porté par trois griffes de lion, séparées par des pal-
mettes que surmontent des spirales, la couronne moulurée haut et bas. La
base de verre est plate, la panse mince et ovoïde, le col cylindrique, l'em-
bouchure débordande.
Même forme de vase au Musée National d'Athènes1 et dans un exem-
plaire godronné en verre bleu, Frœhner, Coll. Gréau, 1903, 1178, p. 163,
pl. CCXVI, 1.
base, om,oo2). Diam. de la base, om,oo9 (de la panse, om,oo/1 à om,o31).
Verre bleu. Cassé à la partie supérieure.
De même, la panse formant trois pans concaves.
376 (354). — Flacon à panse ovoïde et bulbeuse, le pied court et
l'embouchure évasée.— Acquis de Farah en 1899. — Haut., om,236 (du
pied, om,o1, — de l'épaule, om,o175). Diam., om,o5 (de la panse, om,o1, — de
l'épaule, om,or>7 à om,o1o, — de l'embouchure, om,o33, — intérieur, om,o26).
— Pl. XIX.
Verre d'un brun jaunâtre.
De même, la panse allongée, renflée à la base et formée de quatre
pans concaves, le col évasé en entonnoir. Stries obliques sur la panse.

Rapprocher deux vases, dont l'un trouvé à Saïda, Frœhner, Coll. Gréau,
1. N° 3o26, venant des collections de la Société Archéologique.

FLACONS ET VERRES A PIED, SANS ANSE
T97
19o3, 1432-3, pl. CCLIV, 5-6. D'autres exemplaires proviennent de Phénicie,
ibid., 1276-7, p. 177, pl.CCXLI, 4-5 ou ont été découverts dans des tombes
à inhumation de Thera 1 (nécropole de la Sellada). Le type ne rappelle que
de loin certains flacons de la Gaule et de la région rhénane, que décorent
des fils de couleur serpentiformes ou dessinant des chevrons allongés2.
377 (62) [F. 167. 57]. — Semblable, le pied et l'embouchure plus
courts, la panse de proportions plus ramassées. — Chypre. — Haut.,
om,1o4 (du col, om,o8, — de la base, om,oo6). Diam. de la base, om,o37 (de
la panse, om,o6, — du col, om,o26).
Verre mince, clair et légèrement irisé.
Même forme, avec des filets verticaux en relief sur la panse.
Comparer des exemplaires d'Idalion3 et de la collection Gréau *
378 (36o). — Semblable. — Acquis de Farah en 1899. — Haut., om,212
(du pied, om,o15). Diam. de la base, om,o4 à om,o25 (de la panse, om,o55, —
du col, om,o17, — de l'embouchure, om,o41, -— intérieur, om,o38). — Pl. XIX.
Verre mince et verdâtre, la surface irisée.
De même, la tranche du pied oblique, le bas de la panse renflé, le col
élancé et concave, l'embouchure légèrement évasée. Onze filets verticaux
sur le corps et filet horizontal autour du col.
379 (120) [F. 168. 58]. — Semblable. — Chypre. — Haut., o>87 (du
filet, om,o75, — de la base, om,oo3). Diam. au bord, om,o51 (intérieur, ora,o45,
— de la panse, om,o55, —de la base, om,o46).
Verre irisé, très léger et de teinte bleuâtre.
Même forme et même décor.
380 (362). — Semblable. — Acquis de Farah en 1899. — Haut., om,1o
(du pied, om,o15). Diam. de la base, om,o35 à om,o22 (de la panse, ora,o32 à
om,o18, — de l'embouchure, om,o3(>, — intérieur, om,o32). — Pl. XIX.
Verre d'un brun jaunâtre, assez clair.

1. Thera, II, p. 5(J, fig. 1o6, Dragendorff.
». K1sa, l. /., fig. n5 6. fig. 122 (pl. VI, 0, fig. ltf, I, p. 23l, p. 245, p. 290, II, p. 387, p. 446, p. 467,
p. 46g, p. 467-8 (collection M. vom Hath et musec do Cologne).
3. Cesnola, Al/as Cypr. Aniiq., III, pl. CVII, 4.
4. Fr1lhner, Coll. Gréau, 19o3, 1249, p. '74, pl. CCWXIV, 5.

198 LES VERRES
De même, trois fils en relief entourant le col et formant des chevrons
au-dessous de l'embouchure.
Comparer Edgar, Grxco-egyptian. glass, 32515, p. 25, pl. IV. On ren-
contre une forme analogue de balustre en Syrie1, et c'est de là que ces
vases furent importés en Gaule vers la fin du m' siècle2.
381 (281) [F. 141]. — Semblable. — Porphyrion. — Haut., om,13 (dela
base, o'ô15). Diam. de la base, om,o52 (de la panse, om,o68, — du col,
om,o17, — de l'embouchure, om,o28, — intérieur, om,o22).
Verre jaunâtre.
Même forme, sept navettes ovales à bouts fourchus disposées vertica-
lement autour de la panse et un filet s'élevant en relief sur le col.
Le motif est des plus fréquents. Il se rencontre à Chypre3 et sur plu-
sieurs verres de la collection Gréau *
382(295) [F. h]. — Semblable. — Porphyrion. — Haut., om,17. Diam.
de la base, om,o57 (de la panse, om,o9, — du col, om,o1o, — de l'embou-
Verre léger, de couleur opaline.
383 (28/|). — Semblable. — Acquis le 20 mai 1875. — Haut., om,o68
(du pied, om,o12, — de l'épaule, om,o4). Diam. de la base, om,025 (de la
panse, om,o36, — du col, om,o15, — de l'embouchure, om,o27).
Verre irisé, de couleur opaline.
Forme analogue, un filet saillant autour du col.
384 (246). — Semblable. — Acquis de Farah en 1899. — Haut., om,1o3
(du pied, om,o15). Diam. de la base, om,o29 (de la panse, om,o32 à om,o17, —
de l'embouchure, om,o35).
Belle irisation verdâtre.
1. Au Louvre, MNC 21î1 (haut., om,o98). K1sa, /. fig. 18, I, p. 41, II, p. 328-9, p. 428-9 (collection M. vom
Uath). Serrure, Cala1. Courtin. 1896, pl. II, 2, n° n6, p. 16.

2. K1sa, l. /., II, p. 328-9.
3. Cesnola, Atlas Cypr. Antiq., III, pl. LXXXIX, 5.
4. Frœhner, Coll. Gréau, 19o3, 1229, p. 171, pl. CCXXXI, 8 et 1265, p. 176, pl. CGXXXVIII, 6.
FLACONS "ET VERRES A PIED, SANS ANSE 1 99
Même forme, un filet en relief s'enroulant trois fois autour du col et
formant un crochet au-dessous de l'embouchure.
385 (223). — Semblable. — Acquis de Farah en 1899. — Haut., om,n
(du pied, om,oo5). Diam. de la base, om,o35 (de la panse, om,o4 à om,o22, —
de l'embouchure, om,o35, — intérieur, om,o32).
Même forme, la panse creusée de quatre pans concaves. •
Comparer un vase chypriote1 et un verre chrétien, dont la surface est
ornée de poissons agglutinés 2.
386 (111) [F. 221]. — Semblable, la panse sphérique. — Idalion. —
Haut., om,1o (de l'épaule, om,o67, — du pied, om,oo5). Diam. de la base,
om,o45 (de la panse, om,o75, —du col, om,o48 à om,e5fi, — intérieur, om,o56).
Verre irisé, assez léger.
Le pied est en forme de bourrelet et suivi d'un léger retrait, la panse
courte, convexe et godronnée, l'épaule presque horizontale, l'embouchure
évasée.
Comparer deux vases de la collection Gréau 8, dont le premier est
presque identique au nôtre.
387 (118) [F. 54]. — Semblable, la panse de proportions ramassées
et comme écrasée. — Porphyrion. — Haut., om,142 (du bourrelet, om,oo3).
Diam. de l'embouchure, om,o32 (intérieur, om,o29, — du col, om,o18, — de
la panse, om,1o, — de la base, om,o6).
Verre opaque, la surface irisée, avec des tons jaunes et violacés.
Même forme, sans décor.
Rapprocher un vase d'Idalion * et un autre décoré de fils en relief au
Musée de Breslau \ La forme est fréquente en Gaule pendant le m" siècle
de notre ère5.
1. CHsrsol», Atlas Cypr. Antiq.. M, pl. LXXIX, 2.
2. Frœhner, Coll. Gréau, 1903, 1212, p. 168, pl. CCXXVI.
3. Ibid., pl. CCXXI-CCXXli, 5 et u63, p. 176, pl. CCXXXVIII, 4.

4. Cesnola, Atlas Cypr. Antiq., III, pl. XCV1II, 5.
5. K1b*, /. /., f1g. 107, I, p. 1l5, II, p. 434.
6. Ibid., forme B 75, II, p. 331, p. 390.

200
LES VERRES
388 (82) [F. 73]. — Verre porté par un haut pied, la panse hémi-
sphérique. — Tyr. — Haut., om,o67 (du pied, om,o15). Diam. de la base,
om,o38 (du pied, om,o1 1, — du bord, om,o65, —intérieur, om,o6).
Vase d'un ton vert, tirant sur le jaune. Filet vert foncé en relief sur le bord, un
autre dessinant des chevrons en bas de la panse.
La base est large et plate, le pied en forme de balustre cylindrique, le
récipient ressemblant à une coupe ou à une calotte creuse.
La forme rappelle une grande coupe à rebord de om,28 de diamètre
(Frœhner, Coll. Gréaut, 19o3, 1524, p. 2o3, pl. CCLXIX), un exemplaire en
verre doublé figuré dans le Catal. Bourgey du 16 juin 1903, 79, p. 7, pl., et,
moins les anses et la rondelle du pied, un canthare gravé de la collection
Niessen1.
389 (364) [F. 97]. — Semblable. — Tyr. — Haut., o",,o77 (du pied,
om,o22). Diam. de la base, om,o5 (du pied, om,o1, — de la panse, om,o93, —
du bord, o>85). — Pl. XX.
Verre épais de couleur opaline. Incrustations d'un bleu clair.
Même forme, sept filets bleus encadrés de deux filets plus larges et
courant parallèlement à l'embouchure, dont le bord est un peu rentrant.
390 (68) [F. 74]. — Semblable, la panse tronconique. — Tyr. —
Haut., om,o54 (du pied, om,o16). Diam. de la base, om,o3 (du pied, om,o1 1, —
de la panse, om,o29, — de l'embouchure, om,o47, — intérieur, on,o!\2).
Verre opaque et irisé, de teinte opaline.
Le fond est plat, le pied haut et mince, le calice évasé.
La forme est égyptienne2, mais se rencontre en Italie3 et jusqu'au
moyen âge*. Des pieds analogues au nôtre ont été recueillis à Rome, près
de la fontaine de Juturne".
391 (85) [F. 35. 634]. — Verre à pied bas, les parois obliques. —
1. K1sa, /. i., fig. 237, II, p. 515, p. 632, p. 634, M, p. 894- Cf. la forme F 329.
2. Edgar, Grœeo-e9yptian ijlass, 32499 et 325o1, p. 22, pl. IV.

3. K1sa, l. !.. fig. 91, I, p. 183, II, p. 427.
4. Mon. Antichi, XII, 123, 1, pl. XI, 4, p. 232 (néeropole de Castel Trosino, vers 600 après J.-C).
5. Notizie de9li scavi, 1901, p. 14o, fig. 136. • .

FLACONS ET VERRES A PIED, SANS ANSE 201
Tortose. — Haut., om,o86. Diam. de la base, om,o32 (de la panse, om,o4 à
om,o75, — intérieur, om,o7). — Pl. XX.
Irisation opaline.
Gobelet tronconique, le pied bas et en forme de bourrelet, les parois
obliques, la surface non décorée.
La forme se rencontre en Egypte1. Des vases analogues, mais côtelés,
ont été découverts à Thera' et jusqu'en Gaule3.
392 (no) [F. 36. 635]. — Semblable. — Tortose. — Haut., om,o95 (du
pied, om,oo3). Diam. de la base, om,o36 (du vase, om,o31 à om,o63, — inté-
rieur, om,o42).
Verre bleu foncé.
La base de même, la panse ornée d'un filet à mi-hauteur.
Comparer un vase de Chypre*.
393 (352) [F. 4]. — Semblable. — Haut., om,122 (du pied, om,o15).
Diam. de la base, om,o45 (de la panse, om,o15 à om,o,y). — Pl. XX.
Verre irisé, de teinte opaline.
La tranche du pied est oblique, la panse évasée, un peu convexe dans
sa partie inférieure et légèrement concave vers l'embouchure. Filet hori-
zontal près du bord; au-dessous, sept losanges verticaux, en relief.
Rapprocher un verre de Baalbeck" et un exemplaire de la collection
Serrure5.
394 (122) [F. \fo]. — Semblable. — Tortose. — Haut., om,1otf (du
filet, om,073, — de la base, om,o1). Diam. de la base, om,o/|o (de la panse,
om,o51 à om,ofi7, — intérieur, om,o62).
Verre de couleur verdâtre. Irisation bleuâtre.
Même forme, un filet courant vers les deux tiers de la hauteur.
Comparer, pour la forme, des exemplaires trouvés en Egypte7, à
1. Edgar, Grœco-e1jyptian 9hus, 32483-4, p. 19, pl. III.
a. Thera, II, p. 55-6, fig. 184 (tombe à inhumation de la Sellada), Dragendorff.
3. Harert, Catal. Musée archéol. de Reims. 1901, 4886, p. 186.

4. Frœhner, Coll. Gréau, 19o3, 1/169, p. 198, pl. CCLVIII, 9.
5. Catal. Bour9ey, 10 juin 19o3, 11o, p. 9, pl.
6. Catai. du 14 octobre 1901, 95, p. 8, pl.
7. Edgar, Grxco-e9yptian 9lass, 32.46-, p. 15, pl. III.
De R1dder. 26
202 LES VERRES
Chypre1, en Phénicie2, en Crète3, à Tebessa*, à Pompei5, dans la région
rhénane5 et jusqu'en Suède7.
395 (151). — Semblable. — Haut., om,o83 (de la base, om,oo5). Diam.
de la base, om,o47 (de l'embouchure, om,o,]f\, — intérieur, om,o68).
Verre clair, légèrement irisé.
Même base, la panse droite et légèrement convexe, l'embouchure seule
évasée.
Rapprocher un verre de Chypre au Musée de Constantinople et,
pour la forme seulement, un gobelet à décor réticulé du Musée Wallraf-
Richartz".
396 (83) [F. 46]. — Semblable. — Porphyrion. Trouvé avec les verres
416, 433, 446, 535, 646. — Haut., om,o8 (du bourrelet, om,oo7). Diam. de la
base, om,o37 (de l'embouchure, om,oo1).
Verre irisé, de nuance opaline.
De même.
397 (1) [15]. — Semblable. — Haut., om,oo (de la base, om,oo8). Diam.
de la base, om,o48 (de l'embouchure, om,o62, — intérieur, om,o59). — Pl. XX.
Même teinle.
De même, le pied bien dégagé, les parois obliques, plusieurs f1lets
courant à mi-hauteur.
398 (345) [F. 158]. — Gobelet ovoïde, à quatre pans. — Chypre. —
Haut., om, 115 (de la base, om,oo5, — de l'embouchure, om,oo5). Diam. de la
base, om,of\\ (de l'embouchure, om,o52, —intérieur, o",,o5). Côté, om,o4">. —
Pl. XX.
Irisation verdâtre.
1. Frœhner, Coll. Gréau, 19o3, 1452, p. 197, pl. CCLVI, 8.
2. Ibid., 12i7, p. 17i.pl. CCXXX1V, 3.
3. Mon. Antichi, XI, p. £07, (ig. 95 (Likoutsiha, près de Kanlahos, au musée de la Canée), Sav1gnon1.
4. Besn1er-Blanchet, Coll. For9es, p. 48, pl. VIII, 11.
5. K1sa, /. fig. 278 6. II, p. fK'17, III, p. 725 (vase orne de rinceaux).
6. Ibid., fig. 1ii I, p. i89, II, p. 484 et f1g. 153 d, I, p. 307, II, p. '137 (verre à larmes de la collection
M. vom Ralh et gobelet à ondulations horizonlalcs du musée de Worms).
7. Ibid., f1g. 377, III, p. 9o5-6 (Gotland).
8. Ibid., fig. 98, I, p. 197'. II. p. 438.

FLACONS ET VERRES A PIED, SANS ANSE 2o3
La base est plate et ronde, la panse cylindrique, un peu convexe et
formée de quatre pans concaves, l'embouchure courte et évasée.
Comparer des vases trouvés à Thera1, à Myrina2 et en Italie3, ainsi
que des exemplaires des collections Gréau* et Charvet5.
399 (386) [F. 2 20]. — Gobelet formé de deux troncs de cône opposés.
— Idalion. — Haut., om,o9 (du pied, om,oo8). Diam. de la base, om,o52 (de
la pause, om,o72 à om,o6q, — intérieur, om,o65). - Pl. XXI.
Verre lourd, la surface irisée, de couleur opaline.
La base est en forme de bourrelet, la panse évasée à la partie inférieure
et rentrante plus haut. Trois f1lets, dont deux rapprochés, entourent le
corps du vase, les lèvres courtes et obliques.
Il n'y a aucune raison valable pour donner à ce type de verre le nom
d'obba", vase à libation dont la forme précise est inconnue7, mais Kisa
remarque avec raison (p1e les exemplaires en sont fréquents à Chypre"
(Cesnola, Atlas Cypr. Antiq., III, pl. LXXXII, 3, Idalion et plusieurs tasses
réunies sur la planche LXXXIII). Comparer de même un gobelet de Naples'
et Frœhner, Coll. Gréau, 1oo3, pl. CCXXI-CCXXII, 3.
400 (119) [277]. -Semblable. — Haut., om,o(>2 (de la base, om,o1).
Diam. du bord, om,or> (intérieur, om,o43, — de la panse, 0m,o75, — de la
base, om,o46).
Irisation argentée.
Même forme, sans décor.
401 (196) [94]. — Tasse à pied bas, dont les parois sont verticales.
— Haut., om,075 (de la base, om,oo8). Diam. de la base, om,o36 (de la panse,
om,o66, — de l'embouchure, om,o']3, — intérieur, om,o66). — Pl. XXI.
Verre foncé, la surface irisée et nuancée de tons argentés et dorés.
1. Thera, II, p. 63, fig. 219 (tombe à inhumation de la Sellada), Dracen1>or1ï-.
2. Pott1er-Re1nach. Nèerupole de Myrinn. p. 2n, f1g. »3, catal. 527, p. 533.
3. Au Musée du Louvre, N 5o8o.
4. Frœhner, Coll. Gréau, 190.3, 1207, p. 168, pl. CCXVIII, 9.

5. Frœhner, La verrerie antique, pl. XIV, 81-2.
6. K1sa, /. i.. H, p. 34l, p. 344, forme E 32l.
7. DareMBerG-SaGlIO, S. l>.. I\ . l33, P0tt1er.
8. K1sa, I. /.. II, p. 344.
9. Ibid.. fig. 36 c, I, p. 71.

2o4 LES VERRES
Le pied est en forme de bourrelet, les parois verticales et l'embouchure
marquée par une moulure saillante, la panse ornée de lignes obliques en
léger relief.
La forme1 est inspirée des vases en terre décorés de reliefs, que les
potiers du 1cr siècle aimaient à modeler et que les verriers ont imités, tant
dans leurs gobelets ornés de scènes du cirque que dans leurs tasses à f1la-
ments serpentiformes appliqués2. Les filets obliques apparaissent dès
l'époque alexandrine et impériale; le motif devait conduire aux « stri-
giles » du n1" siècle3.
402 (206) [F. 5y]. — Semblable, à quatre pans. — Tortose. — Haut.
om,o85 (de la base, om,oo5). Diam. de la base, om,o55 (de l'embouchure,
om,o75, — intérieur, om,o72). Côté, om,o65.
Verre terne, non irisé.
Même base, la panse creusée de quatre pans concaves, l'embouchure
débordante et de forme circulaire.
Comparer des vases trouvés à Chypre*, en Syrie5, à ïebessa0, et en
France7, où la forme est très fréquente.
403 (213) [F. 162. 48]. — Bol de forme évasée, à pied très bas. —
Haut., om,o66 (du pied, om,o18). Diam. de la base, om,075 (intérieur, om,o64,
— de l'embouchure, om,146, — intérieur, om, 142). — Pl. XXI.
Verre léger, avec irisation partielle.
La base est formée d'un simple bourrelet, la panse évasée et les côtés
un peu courbes.
Rapprocher le vase de forme lourde figuré dans Cesnola, Atlas Cypr.
Antiq., III, pl. LXXXIV, 5(Idalion) ou le bol ibid., pl. LXXXVII, 2. On peut
également comparer Edgar, Grxco-egyptian glass, 3242Q, p. 7, pl. I (avec
un bourrelet au bord supérieur) et K1sa, /. /., (î
1. Frœhn^r, La verrerie antique, pl. XX, 89.
2. K1sa, /. /.. fig. 124 et 128 6. I, p. 249, p. 259, II, p. 337, p. 394, p. 46o, p. '193, III, p. 726, p. 824 (col-
lection Niessen et musée de Namur).

3. Ibid., fig. 3î3, III, p. 796, p. 799 (musée de Cologne).
4. Cesnola, Atlas Cypr. Antiq., (Il, pl. LXXIX, 6 (Idalion). Frœhner, Coll. Gréau, 19o3, 129o, p. 179,
pl. CCXLIV, 2.
5. Au musée du Louvre, MNC 1891 (haut., o,n,o88).
6. Besn1er-Blanchet, Coll. Farijes, p. 48, pl. VIII, 12.
7. Frœhner, l. I., 1313, p. 182, pl. CCXLVIII, 1.

FLACONS ET VERRES A PIED, SANS ANSE 2o5
404(24o) [17]. — Semblable. — Haut., om,1o8 (du pied, om,o15). Diam.
de la base, om,o78 (du bord, om,156, — intérieur, om,148).
Verre épais et translucide, la base et le bandeau supérieur de couleur plus claire.
Même forme, une moulure en relief courant un peu au-dessous du
bord.
Pour ces moulures en saillie, rapprocher Frœhner, Coll. Gréau, 1903,
1^27, p. 2o3, pl. CCLXXII, 1, ibid., 1528, p. 2o3, pl. CCLXXII, 2 (Chypre)
et un vase de la collection M. vom Rath, K1sa, /. /., fi g*. 90, I, p. 181, 11,
p. 426.
405 (28) [F. 86]. — Semblable, avec une anse latérale. — Tyr. Acquis
de Farah en 1899. — Haut., om,o52 (du pied, om,oo(>). Diam. de l'embou-
chure, om,o72 (intérieur, om,oôr>, — du pied, om,o32).
Verre d'un ton verdâtre, nuancé de violet par endroits.
Même bourrelet à la base et mêmes parois obliques, une anse verticale
s'attachant au bord de l'embouchure et surmontée d'un poueier.
Un vase analogue est conservé au Palais Blanc de Gênes1. D'autres
tasses pareilles à deux anses, de Canosa2 et de Pompei3, sont conservées
au Musée de Naples, au Louvre et au British Museum. L'anse à poueier
est d'origine métallique, et probablement alexandrine, comme suffisent à
le prouver les skyphoi en argent de Boscoreale *.
408 (121) [F. 217]. — Semblable, sans anse, le bas de la panse
renflé.— Idalion. —Haut., om,o55 (de la base, om,oo4). Diam., om,o86 (in-
térieur, om,o81, — en bas de la panse, om,o68, — de la base, om,o45).
En bas, simple bourrelet, le gobelet renflé à la partie inférieure,
l'embouchure tronconique et s'évasant régulièrement.
Comparer un vase phénicien de la collection Gréau \
407 (135). — Coupe ou canthare à deux anses et à pied très court.
1. K1sa, /. i.. f1g. 35 6. I, p. 69, p. 27o, Jl, p. 341, p. 495, III, p. 835, forme F 351.
2. Au Louvre, MNC 2120, haut., o"',16. Acquis, pour 189y, 76, p. 1o, II. de V1llefosse et M1chon. Ibid.,
2 3o1.
3. K1sa, l. i.. I, p. 270.
!\. Ibid.. Iig. 161, II, p. 3î7, p. 341, p. 521. Monuments Piot, Y, 1899, pl. XXXI-XXXV, H. de V1llefosse.
5. I-'rœhner, Coll. Gréau, 19o3, 1273, p. 177, pl. CCXLI, 1.

2o6
LES VERRES
— Haut., om,o55 (du pied, om,o17). Diam. de la base, om,oSS (en haut du
pied, om,o1/1, — de l'embouchure, om,n, —des anses, om, 18). — Pl. XXI.
Verre clair et jaunâtre.
Le pied est tronconique et séparé de la panse par une moulure creuse,
la coupe très évasée, les bords divergents et concaves, les anses plates à la
partie supérieure et arquées à l'attache inférieure, avec un éperon haut et
bas.
Les exemples sont très nombreux depuis l'époque hellénistique. Outre
les canthares d'argent de Boscoreale1, on peut rapprocher des vases trouvés
dans la région du Kouban2, à Naples", à Cumes*, à Canosas et à Cologne0.
D'autres ont fait partie des collections Atrpet7 et Gréau 8.
408 (n6) [163]. — Sorte de godet à parois concaves et à base dé-
bordante. — Haut., om,o55 (de la base, om,oo3). Diam. de la base, om,o55
(du vase, om,o45 et om,Oo5).
Verre léger, d'un blanc verdâtre.
La base est plate et débordante, les parois relevées et assez sensible-
ment concaves.
1. Monuments Piot, V, 1899, pl. X, II. de V1llefosse.
2. Arch. Anzei9er, XVI, 1901, p. 56, K1eser1tzky.
3. K1sa, I. {., I, p. 270.
4. Le Musée, III, 1906, p. 509, fig. 76. Samron, Cala1. Homber9, 1908, 10.
5. Au Louvre, MNC 22o1 (haut., om,16, Canosa). Acquis, pour r9oy. p. 1o, II. de V1llefosse et M1chon.
6. K1sa, /. /., fig. 495, H, p. 337, p. 495.
7. Cala1. Serrure, 21 mars 1908, p. 4, pl. I.
8. Froehnrr, Coll. Gréau, 19o3, 13o(j, p. 181, pl. CCXLVII, !\ et !\ bis.

FLACONS A FOND PLAT
(409-492)
Les « lacrymatoires1 » 409-414 ont, plus ou moins, la l'orme de chan-
deliers2, la panse courte et tronconique, le col élevé et cylindrique, l'em-
bouchure plate, circulaire et débordante. Ces flacons atteignent parfois,
dans des exemplaires tardifs, une hauteur excessive; seul, le dernier balsa-
maire (414) est de proportions très courtes et d'un modèle réduit. Les
verres 415-416 ne diffèrent des précédents que par l'embouchure qui est
évasée et le n° 417 par la base qui est plate et débordante.
La panse, de tronconique qu'elle était, se renfle et se creuse comme
une cloche renversée dans la série 418-419; elle s'arrondit et devient con-
vexe dans les flacons 420-423. La forme paraît plus ancienne que la pre-
mière et l'on en trouverait des prototypes à Pompei et dans des tombes de
Tarente qu'on peut attribuer au 1" siècle de notre ère3. Les lacrymatoires
tronconiques, si l'on ne consultait que la logique des formes, seraient
ainsi historiquement postérieurs à ces derniers vases et en procéderaient
par voie d'abréviations et de simplif1cations successives.
Les exemplaires 424-449 arrondissent, d'une manière plus ou moins
prononcée, les bords extérieurs du plan de base; la panse devient ainsi
légèrement piriforme. La surface n'est pas décorée dans les petits balsa-
maires 424-435, mais un fil blanc s'enroule et s'incruste autour des llacons
436-437* et le verre 438 est côtelé et ponctué. Dans les vases 439-441,
1. Il n'est pas douteux que ces vases étaient des balsamaires ou des f1oles à parfum. On les transportait dans des
caisses à compartiments et on les enveloppait de feuilles de papyrus, K1sa, Dos Glas im Altertume. I, p. 87.
2. Le type est très ancien et rappelle certains lécythes « proto-corinthiens », comme j'en ai découvert à Orcho-
mène, Ball. Corr. Hell., XIX, 1895, p. 182-3, n°» 187-142.
3. Thera, 11, p. 287, Dragendorff. Le rétrécissement ou l'étranglement du col à sa naissance et l'obliquité des
bords de l'embouchure indiquent un vase du 1cr siècle, K1sa, /. /., II, p. 268.
!\. Voir un vase de la collection M. vom Ilath trouvé à Cologne et datant vraisemblablement du 1c1' siècle, K1sa
I. !.. pl. H, 8, II, p. M, p. 427-

2o8
LES VERRES
une moulure saillante marque le départ du col et la division est plus nette
encore dans la série 442-448 où le tore est remplacé par un étranglement.
Enfin l'embouchure du n° 449 est franchement concave et une courbe ren-
trante y précède l'évasement des lèvres.
La panse est ovoïde et bien distincte du col, qui est sensiblement cylin-
drique, dans la série 450-454. On peut y distinguer le verre 453, orné,
comme les n°" 436-437 et 459-461, de spires blanches en relief et l'exem-
plaire 454, décoré de larmes1 sur le corps du vase et renflé vers l'embou-
chure. La forme est analogue, mais l'épaule est moins bien indiquée dans
les flacons 455-461, dans lesquels une courbe continue relie la panse au
col. Les trois derniers de ces vases (n°" 459-461) sont entourés de nouveau
d'un fil saillant, qui forme des spires sur la panse.
D'ovoïde, le corps devient approximativement sphérique dans les
verres 462-470, dont le fond est simplement aplati, ainsi que dans les fla-
cons 471-472, où l'embouchure est précédée d'un double bourrelet. La
boule est parfaite dans le balsamaire 473, ainsi que dans le n° 474, que
décorent des bossettes en relief simulant des camées, trois de ces gemmes
factices servant de cales au récipient2. L'ampoule 475 ne diffère des verres
qui précèdent que par la pointe qui la termine et qui l'empêcherait de tenir
dans une position verticale sans le secours d'un support, une soucoupe
ou un trépied.
Les vases 476-483 ont la même panse ovoïde ou sphérique, mais l'em-
bouchure est évasée en forme d'entonnoir, tandis que le fond est aplati et
que des dessins variés ornent la surface, filets obliques, zigzags ou navettes
verticales aux deux extrémités ouvertes, motif que nous avons rencontre
déjà dans les flacons 381-382.
Le corps s'aplatit avec un col cylindrique dans les flacons 484-486,
parmi lesquels le n°485 est incrusté de fils serpentiformes, ondoyant et for-
mant sur la surface des vagues colorées.

Les parois sont verticales dans les verres 487-489, qui sont coupés à
angles droits3; le col y est court et l'embouchure circulaire. La panse est
un peu différente et légèrement tronconique dans les flacons 490-491, dont
le second a la surface creusée de quatre pans concaves. Enfin l'exemplaire
1. Les larmes sont imitées des vases campaniens en terre cuite décorés de reliefs hellénistiques, K1sa, /. /..
III, p. 724.
2. Ce sont des Gorgoneions prophylactiques, K1sa. i. /.. II, p. !\8a.
3. K1sa, /. /.. H, p. 315.

FLACONS A FOND PLAT 2O0
492 est cylindrique et en forme de barillet, la base convexe et l'embouchure
évasée; deux traits parallèles sont incisés et gravés sur l'épaule.
409 (214) [F. 147]. — Vase à fond plat, la panse courte et tronco-
nique, le col haut et cylindrique, l'embouchure débordante. — Chypre.
— Haut., om,16 (de la panse, om,o3, —de l'embouchure, om,oo5). Diam. de
la base, om,125 (du col, om,o36 à om,o23, — de l'embouchure, om,o45, — inté-
rieur, om,o22).
Verre terne.
La panse est tronconique, le col sensiblement cylindrique, l'embou-
chure en forme de bourrelet débordant.
Ces « lacrymatoires », qui étaient de simples vases à parfum, se ren-
contrent fréquemment dans les tombeaux, surtout à l'époque impériale et
dans l'art chrétien. Ils paraissent avoir été en usage jusqu'au Ve siècle
après notre ère et on en a trouvé des exemplaires dans la nécropole lom-
barde de Castel Trosino1. Les musées et les collectionneurs, depuis Caylus3
jusqu'à Disch3, en ont recueilli d'abondants spécimens. Parmi les lieux de
provenance, il suffira de citer l'Egypte*, l'île de Chypre5, Myrina5, Thera7,
la Crète8, Delphes9, Gabès10, Hadrumète", Syracuse'2, Classe", Avenches'*et
la région rhénane15. D'après Kisa l5, les formes plates n'ont guère commencé
avant le 11e siècle après notre ère, bien que l'on rencontre déjà des formes
préparatoires à Pompei : les exemplaires démesurés et mal équilibrés da-
tent du m" et du lVe siècle. Beaucoup de ces vases portent des marques de
fabrique 17.
1. Vers 600 après J.-C. Au Musée des Thermes.
«. Recueil d'antiquités. I, pl. XCIX, 5.
3. Bonner Jahrbiicher, 71, 1881, pl. VI, 16^6, E. aus'm Weerth.
4. Edgar, Grmcn-c9yptian 9lass. 32631, 32634, p. 5o, pl. VII.
5. Cesnola, Atlas Cypr. Antiq., III, pl. LXXVII, 2, pl. C1l, 1, pl. CM, 9, 12 (Idalion). Frœhner, Coll.
Gréau, 19o3, 1i22, p. t93, pl. CCLIII, 1, !\ (cf. les planches CXXVIII et CLVIII-CLIX, passim). Bucher, Die Glas-
sammlunq dcs Kk. Œsterrcich. Museums. 1888, 329, p. 39, pl. II. Au Musée de Constantinople, n° 398.
6. Pott1er-Re1nach, Néeropole de Myrina, p. 211.
7. Thera, II, p. 55, fig. 182, p. 59, fig. 207, Dragendorff.
8. Mon. Antichi, XI, p. 40". fig. 96 (Likoutsina, près de Kantauos, au musée de la Canée), Sav1gnon1.
9. Fouilles de Delphes. V, 772, fig. 918, p. 21O (néeropole de l'Ouest), Perdr1zet.
10. Mém. des Antiquaires. LXIY, 19o3, p. 31-4o, pl. III, Po1nssot (sept fioles dans une caisse d'argent conte-
nant des reliques; les fioles renfermaient peut-élre de la terre prise auprès des tombeaux des saints).
11. Galckler, Gouvet, Hannezo, Musée de Sousse, p. 90, 9.
12. Notizie de9li scaoi, 1902, p. /|27, fig. 17 (catacombe de Molinello), Ors1.
13. Ibid., 19oi, p. 188, fig. 16 (cimetière du \" siècle).
li. Dînant, Guide du musée d'Avenchcs. 1900, 52, pl. VIII, 6.
15. K1sa, /. i.. fig. 56 et 68, I, p. n3, p. 135 (collections Merkens et M. vom Rath).
16. Ibid.. forme A 12, II, p. 32o, p. 328, p. 388.
17. Ibid., III, p. 793.
De R1dder. 27
2 IO
LES VERRES
410 (/402) [F. 202]. — Semblable. — Haut., om,14 (de la panse, om,o3,
— de l'embouchure, om,oo3). Diam. de la base, om,o46 (du col, om,o16, —
La surface irisée, de couleur violacée.
De même.
411 (4o5) [F. 148]. — Semblable. — Chypre. — Haut., om,146 (de la
panse, om,o43, —de l'embouchure, om,oo3). Diam. de la base, om,o67 (du col,
om,o2 à om,o27, — de l'embouchure, om,o3S, — intérieur, om,o2).
La surface très claire, de couleur opaline, le verre mince et léger.
Même forme.
panse, om,o2, — de l'embouchure, om,oo3). Diam. de la base, om,o73 (du col,
om,o32, — de l'embouchure, om,or>8, — intérieur, om,o32).
Même forme, la panse plus courte.
413 (4o1) [F. 145]. — Semblable. — Tortose. — Haut., om,o7 (de la
panse, om,o35, — de l'embouchure, om,oo2). Diam. de la base, om,o65 (du
col, om,o3, — de l'embouchure, om,o54, — intérieur, om,o35).
Irisation opaline.
Même type.
414 (239) [F. 78]. — Semblable. — Tortose. — Haut., om,o67 (de l'em-
bouchure, om,oo2). Diam. de la base, om,o3 (du col, om,o17, — de l'embou-
Verre épais, bleu foncé.
De même, mais le col très court.
415 (357) [6]. — Vase à fond plat et à panse tronconique, l'embou-
chure évasée.— Haut., om,n5 (de la panse, om,ofi3). Diam., om,o55 à om,024
(de l'embouchure, om,o4, — intérieur, om,o35).
Verre épais, l'irisation d'un bleu clair, tirant sur le vert.

FLACONS A FOND PLAT
2II
Le vase se compose de deux troncs de cône opposés par le sommet,
le fond aplati.
Comparer Edgar, Grseco-egyptian glass, 32699, P- °2, P^- ^ (vase de
très petites dimensions, comme le n° suivant, trouvé par Petrie à Hawara).
416 (207) [F. 48]. — Semblable. —Porphyrion. Trouvé avec les vases
396, 433, 446, 535, 646. — Haut., om,o28. Diam. de la base, om,o18 (à mi-
hauteur, om,o14, — de l'embouchure, om,o23).
Verre épais et verdâtre, la surface irisée et dorée.
De même.
base, om,oo4, — de la panse, om,o57, — de l'embouchure, om,oo3). Diam.,
om,o35 à om,o12 (de l'embouchure, om,o26, — intérieur, om,oo9). — Pl. XXII.
Verre bleu foncé.
De méme, la base plate et débordante.
418 (156) [F. 22\]. — Vase à fond plat, la panse en forme de cloche
renversée, le col cylindrique, l'embouchure débordante. — Idalion. —
Haut., om,17 (de la panse, om,o3, — de l'embouchure, om,oo4). Diam. de la
base, om,o63 (du col, om,o2, —de l'embouchure, om,o35). — Pl. XXII.
Belle irisation argentée.
La panse est en forme de cloche très basse, le col haut et mince, l'em-
bouchure comme dans les vases qui précèdent.
La forme n'est pas spéciale à Chypre. On la rencontre, en dehors de
l'île1, en Egypte2, à Smyrne3, à Kertch *, dans la nécropole d'Arles5, ainsi
cp1e dans la région rhénane5.
419(148) [F. 220]. — Semblable. — Idalion. — Haut., om,145 (de la
1. Cesnola, Atlas Cypr. Antiq., III, pl. LXXVII, 11. Frœhner, Coll. Gréau, 19o3, 1425, p. 194, pl. CCLIII,
7 (comparer les planches CL\ III et CLIX, passitn).
2. Edgar, Grxco-e9yptian 9lass. 32628, p. 49, pl. VII.
3. Bucher, Die Glassammlun9 des Kk. OEsterreirh. Museums. 1888, 9179, p. 38, pl. II.
4. Antiq. Bosph. Cimmérien, pl. LXXVII, 3, p. 123, éd. S. Reinach.
5. Honner Jahrbûcher, 81, 1886, pl. I, 27, p. k\ (coll. Merkcns).
6. K1sa, /. /., forme A l5, I, p. 99, II, p. 32o, p. 328.

a12 LES VERRES
panse, om,o3). Diam. de la base, om,o86 (du col, om,o1(>, — de l'embouchure,
om,o35, — intérieur, om,o16).— Pl. XXII.
Belle irisation.
Même forme.
420 (76) [F. 153]. — Semblable, la panse convexe. — Chypre. —
Haut., om,16 (de l'embouchure, om,oo2, — de la panse, om,o54). Diam. de
la base, om,o85 (du col. om,o24, — de l'embouchure, om,o33, — intérieur,
om,o21).
La surface, irisée.
Même forme, mais la panse arrondie et convexe, le col toujours cylin-
drique et l'embouchure débordante.
Comparer des vases de Chypre1, de ïhera 2, d'Athènes3, de Delphes*,
de Syracuse5 et de la région rhénane5. L'embouchure, nettement découpée
dans les vases du 1" siècle, est lourde et en forme de bourrelet dans les
exemplaires du 11e et du m".
421 (80).[F. 143]. — Semblable. — Tortose. — Haut., om,oQ8 (de la
panse, om,o51, — de l'embouchure, om,oo8). Diam., om,o8 (du col, om,o37,
— de l'embouchure, om,ob'], — intérieur, om,o45).
Verre bleuâtre, lourd et épais.
De même.
422(34) [F. 152]. — Semblable. — Chypre. — Haut., om,o65 (de la
panse, om,o42). Diam. de la base, om,o4 (du col, om,o1 1, — de l'embouchure,
oô2).
Verre clair.
Même type.
1. Cesnola, Atlas Cypr. Antiq., III, pl. XCVII, 1, 3. Exemplaire de même provenance au Musée de Constan-
tinople.
1. Thera, II, p. 55-6, f1g. 186-7, Dragendo1u r.
3. Au Musée National d'Athènes, n° 2807.
4. Fouilles de Delphes, V, 775, fig. 953, p. 216 (tombes de Pylœa), Perdrlzbt.

5. Fuhrer, Die altehristUchcn GrabsUetten Siziliens, 1907, fig. 108 (catacombe de S. Giovanni).
6. K1sa, l. /., fig. 68, I, p. 135 (coll. M. vom Rath); II, p. 328, p. 33o, p. 333, p. 390 (forme A 22).
II. W1llers, Neue Untersuelu1nijen iiber die rœmisrhc Bronzeindastrie, fig. 33, p. 55-6 (tombe découverte h Glescfa en
1905).
FLACONS A FOND PLAT
21.3
423 (89) [F. 277]. — Semblable. — Haut., om,o52 (de la panse, om,o2,
— de l'embouchure, om,oo4). Diam. de la base, om,o48 (du col, om,o27, — de
l'embouchure, om,o5, — intérieur, om,o25). —Pl. XXII.
Verre épais, d'un ton verdâtre.
424 (2o5) [F. 15oJ. — Semblable, la panse tendant à être piriforme.
— Chypre. — Haut., om,162 (de la panse, om,o57). Diam. de la base, om,o3T>
(de la panse, om,o/n, — du col, om,ol3, — de l'embouchure, om,o3).
Verre terne.
Même forme, la panse renflée et convexe, de manière que le cercle de
base n'est plus traversé par le plus grand diamètre.
Comparer des exemplaires de Chypre1, de Thera 2, de Pompei3, de
Turin* et de la collection Gréau5.
425 (84) [F. 71]. — Semblable. — Amrit. — Haut., om,17 (de la panse,
o"\o63, — de l'embouchure, om,oo7). Diam. de la base, om,o6 (de la panse,
om,o8, — du col, om,o35 à om,o2/1, —de l'embouchure, om,o35, — intérieur,
om,o14).
Verre d'un jaune ambré. Tons irisés tirant sur le cuivre.
De même.
426 (73) [F. 156]. — Semblable. — Chypre. — Haut., om,12 (de la
panse, om,o75). Diam. de la panse, om,o78 (de l'embouchure, om,o39, — inté-
rieur, 0m.02 1).
Couleur verdâtre, avec irisation partielle.
De même.
Comparer un vase trouvé dans une tombe à inhumation de la Sellada,
Thera, II, p. 55, fig. 181, DRAGENDORFF.
427 (368) [F. 56]. — Semblable. — Tortose. — Haut., o>8 (de la
1. Cfsnola, Atlas Cypr. Antiq.. III, pl. LXXVII, 10, 13, pl. C, 1-5 et pl. C1l, 1 (Idalion).
1. Thera, II, p. 18, fig. 16, p. 54, fig. 18t> (tombe à inhumation de la Sellada), DragenDorkf.
3. Gusman, Pompei, p. i59, fig.
\. Notizie de9li scavi, 1904, p. 358-9, fig. 4-5 (tombe romaine), Ferrero.
5. Frœhner, Coll. Gréau, 1r)o.'i, pl. CI.VIII-(;1.l\. 3, pl. CCXXIII, i-r>, et passim.
LES VERRES
panse, om,o57, — de l'embouchure, om,oo6). Diam. de la base, om,ob (de la
panse om,o7, — du col, om,o41, — de l'embouchure, om,o66, — intérieur,
om,o56).
428 (3o8) [99]. — Semblable. — Haut., om,o78 (de la panse, om,o55, —
de l'embouchure, om,oo15). Diam. de la base, om,o36 (du col, om,o12, — de
l'embouchure, om,o21, — intérieur, om,on).
Forme analogue.
panse, om,o/n, — de l'embouchure, om,oo3). Diam. de la base, om,o25 (de la
om,o14).
Verre opaque, la surface irisée, d'un ton clair et verdâtre.
De même, avec un ressaut marqué à l'épaule.
On trouve la même particularité dans un vase plus lourd et d'un type
un peu différent figuré dans K1sa, /. , forme G 379.
430 (3o9) [F. 77]. — Semblable. — Tortose. — Haut., om,o62 (de la
panse, om,o4, — de l'embouchure, om,oo2). Diam. de la base, om,o23 (de la
om,o13).
De même.
431 (314) [F. 270]. — Semblable. — Haut., om,o65 (de la panse, om,o4,
— de l'embouchure, om,oo2). Diam., om,o25 (du col, om,o1 1, — de l'embou-
Verre bleu.
Même forme dans un vase chypriote au Musée de Constantinople (601).

FLACONS A FOND PLAT 2l5
432 (267). — Semblable. — Haut., om,o5 (de la panse, om,o32, — de
l'embouchure, om,oo2). Diam. de la base, om,o23 (du col, om,oo9, — de l'em-
bouchure, om,o25, — intérieur, om,on).
Verre léger et irisé, de teinte opaline.
De même.
433 (137) [F. 51]. — Semblable. — Porphyrion. Trouvé avec les
n- 396, 416, 446, 535, 646. — Haut., om,o55 (de la panse, om,o33). Diam.
de la base, om,024 (du col, om,o1, — de l'embouchure, om,o17, — intérieur,
Om,oI2).
Couleur lie de vin.
Même forme.
434 (87) [F. 268]. — Semblable. — Haut., om,o5 (de la panse, om,o25).
Diam. de la base, om,o2 (de la panse, om,o2Q, — du col, om,o1, — de l'em-
bouchure, om,o17).
La surface irisée.
De même.
Comparer Fouilles de Delphes, V, 772, fig. 949, p. 216 (nécropole de
l'Ouest), Perdr1zet.
435 (268) [F. 85]. — Semblable. — Tyr. — Haut., om,o37 (de la panse,
om,o22, — de l'embouchure, om,oo2). Diam., om,o18 (du col, om,oo9, —de
l'embouchure, om,o16).
Verre irise, de teinte bleuâtre. L'embouchure cassée.
De même.
436 (194). — Semblable. - - Haut-, om,14 (de l'épaule, om,o85). Diam.
de la base, om,o!\ (de la panse, o'",o(>7, —du col, om,o15, — de l'embouchure,
o-,o28). — Pl. XXII.
Verre bleu. Incrustations blanches.
La panse est piriforme, le fond aplati, l'épaule reliée par une courbe
insensible au col qui est cylindrique, l'embouchure plate et débordante, un
filet blanc incrusté faisant quatorze fois le tour du vase.

21 6 LES VERRKS
Comparer Frœhner, Coll. Gréau, 19o3, 1231, p. 171, pl. CCXXXIl, 1.
437 (126) [F. 210]. — Semblable. — Idalion. — Haut., om^ (de la
panse, om,o5). Diam. de la panse, om,o4 (du col, om,o13, —de l'embouchure,
om,02, — intérieur, om,o18). — Pl. XXIII.
Verre mince et irisé, d'un ton bleu, le filet blanc.
De même, les spires au nombre de dix-neuf.
Pour la forme seulement, comparer un verre trouvé avec une terre cuite
hellénistique, Notizic degli scavi, 19o3, p. 439, fig. 2 et plusieurs vases de
Chypre au Musée de Constantinople.
438 (229) [F. 55]. — Semblable. — Tortose. — Haut., om,125 (de la
panse, om,o7). Diam. de la base, om,o75 (du col, om,o18, —de l'embouchure,
om,o37).
Verre mince et très léger, la surface irisée.
De même, la panse divisée en sept côtes marquées de deux à trois
points gravés, un fil s'enroulant deux fois autour du col.
439 (260) [F. 171. 61]. — Semblable, le col séparé de la panse par
une moulure. — Chypre. — Haut., om,o57. Diam. de la panse, om,o4 à
om,o34 (de l'embouchure, om,o43, — intérieur, om,o38).
Verre terne.
De même, avec un filet en relief près des lèvres.
panse, om,o5). Diam. de la base, om,o4 (de la panse, om,o57, — du col, om,o17,
— de l'embouchure, oI",o25, — intérieur, om,o19).
Verre transparent, d'un ton verdâtre.
Même forme, la panse presque ovoïde, avec un filet en relief à la base
du col.
441 (373) [164J. — Semblable. — Acquis en 1876. — Haut., om,135 (de
la panse, om,o8). Diam., om,o4 (de la panse, om,o6, — de l'embouchure,
Verre épais et lourd, d'un gris jaunâtre marbré de tacbes brunes.

FLACONS A FOND I)LAT 2 I J
Le fond est aplati, la panse piriforme, le col sensiblement cylindrique
et orné, en haut, de trois filets gravés.
442 (369) [F. 149]. — Semblable, avec un étranglement au départ
du col. — Chypre. — Haut., om, 13 (de la panse, om,o77, — de l'embouchure,
om,oo2). Diam., om,o6 (du col, om,o22, — de l'embouchure, om,o3, — inté-
rieur, om,o18).
Comme le précédent, la panse plus élevée et les parois par suite moins
obliques, le col étranglé à sa naissance.
Comparer un flacon découvert à Boscoreale, dans la villa delia Pisa-
nella, Mon. Antichi, VII, p. 143, fig. 7, Pasqu1.
443 (190) [F. 92]. — Semblable. — Tortose. — Haut., oVof> (de la
panse, om,o52). Diam. de la base, om,o32 (du col, om,o16, — de l'embou-
chure, om,o26, — intérieur, (V,o12).
Verre foncé, très lourd et autrefois doré.
Même forme.
444 (48). — Semblable. — Haut., om,o7 (de la panse, om,o35). Diam.
de la panse, om,o36 (du col, om,o12, — de l'embouchure, om,o16, — intérieur,
om,o1/|).
De même.
445 (2O6) [F. 177). — Semblable. — Chypre. — Haut., om,o6 (de la
panse, om,o32, — de l'embouchure, om,oo3). Diam. de la panse, om,o23 (du
col, om,o13, — de l'embouchure, om,o17, —intérieur, om,on).
Verre opaque, de nuance opaline.
De même. L'embouchure est en forme de cloche renversée1 et rappelle
un vase d'Idalion, Cesnola, Atlas Cypr. Antiq., III, pl. XCVII, 6, ainsi
qu'un autre verre chypriote au Musée de Constantinople, i1" 337.
1. K1sa, î. /.. forme A 32 et passim.
De R1dder.
a18
LES VERRES
446 (26) [F. 5o]. — Semblable. — Porphyrion. Trouvé avec les n°'396,
416, 433, 535, 646. — Haut., om,o52 (de la panse, om,o35). Diam. de la
panse, om,o22 à om,o25(du col, om,o1, —de l'embouchure, om,o19).
Verre mince et bleuâtre, la surface irisée.
De même, le col cylindrique, l'embouchure plate et débordante.
447(344) [F. 81]. — Semblable. — Tortose. — Haut., om,o72 (de la
panse, om,o44). Diam., om,o33 (en bas du col, om,o11, — de l'embouchure,
07,o22, — intérieur, om,o18). — Pl. XXIII.
Verre terne, en partie irisé.
De même, la panse ornée de huit filets formant des côtes verticales,
le col bulbeux et l'embouchure évasée.
Comparer pour la forme deux vases trouvés en Egypte, dont l'un dans
le Fayoum1, pour les côtes des verres découverts à Thera, en Gaule et en
Germanie 2 . Ces moulures saillantes paraissent faites après coup à l'aide
d'un instrument de bois ou de métal; elles ne semblent pas produites
au moyen d'un moule3.
448 (185) [F. 169. 69]. — Semblable. — Chypre. — Haut., om,o8;"3.
Diam. de la base, om,o7 (de l'embouchure, om,o55).
Verre mince, transparent et de couleur verdâtre.
Même forme, avec six lilets verticaux.
Comparer un vase trouvé en Egypte*.
449 (4o7). — Semblable, la tranche de l'embouchure concave. —
Haut., om,o35 (de la panse, om,o2). Diam. de la panse, om,o25 à om,o12 (du col,
om,oo8, — de l'embouchure, om,o13).
Verre bleu.
De même, la panse non décorée.
Rapprocher un vase trouvé au Coudiat Aty, près de Constantine \
1. Edgar, Grœco-ecjyptian ijlass. 32687-8, p. 41-2, pl. VI.
2. Thera, II, p. 287, fig. 481e, Dragendorff.

3. Pour <les décors plus riches et différents, voir K1sa, !. /.. fig. 390, 393, I, p. 289, II. p. 334, III,
p. 9l5, p. 918.
4- Edgar, /. /., 32591, p. 42, pl. VII.
5. Dot'rlet-Gaicklee, Musée de Constantine. pl. XIV, 8, p. 154 (néeropole du 1" siècle).

FLACONS A FOND PLAT 219
450 (378) [F. 269]. — Flacon à panse ovoïde, le col cylindrique et
bien distinct. — Haut., om,135 (de la panse, om,'o82). Diam. de la base, om,o4
(de la panse, om,o6, — du col, om,o1 à om,o2).
Verre d'un bleu terne.
Le fond est plat, la pause ovoïde, le col haut et mince, d'une forme
légèrement évasée.
Un vase analogue a été découvert à Thera dans une tombe à inhuma-
tion, avec deux strigiles à manche de bois et un vase de terre côtelé 1.
451 (2o7) [F. 52]. — Semblable. — Porphyrion. — Haut., om,22 (de la
base, om,o1). Diam. de la base, om,o43 (de la panse, om,o65, — du col,
om,o18, —de l'embouchure, om,o27, — intérieur, om,o23).
La surface d'un ton terne.
Même forme, avec une sorte de bourrelet à la base.
Un vase chypriote analogue se trouve au Musée de Constantinople
(n° 3o5).
panse, om,o5). Diam. de la base, om,o23 (de la panse, om,o48, — de l'embou-
chure, Om,o25).
Verre mince, de couleur rouge violacé, la surface irisée, l'embouchure cassée.
De même, sans bourrelet à la base, la panse presque piriforme.
Rapprocher des vases d'Idalion2 et d'Ormidia3 au Musée de New-York.
La forme a persisté longtemps et des flacons de même type se rencontrent
vers 600 après J.-C. dans la nécropole lombarde de Castel ïrosino*.
453 (297) — Semblable. — Haut., om,o77 (de la panse, om,o5).
Diam., om,o35 (du col, om,oo9, — de l'embouchure, om,o18). —Pl. XXIII.
Verre léger, de couleur rouge clair. Filet blanc.
De même, un lil blanc s'enroulant une dizaine de fois autour de la
panse, les spires obliques.
1. Thera, II, p. 53, fig. 16, Dragendorff. Pour la forme, comparer K1sa, /. /., B97, II, p. 33o.
1. Cesno1 a, Atlas Cypr. Antiq., III, pl. XCIX, '1-5.

3. Ibid.. pl. CIII, 1-5.
k. Mon. Antichi, XII, p. 24o, 42, l, pl. X, 1.

220
LES VERRES
Rapprocher un vase de Tanagra au Musée National d'Athènes1 et sur-
tout un flacon syrien du Louvre2.
454 (288) [F. 274]. — Semblable, le haut du col renflé. — Acquis de
Farah en 1899. — Haut., om,17 (de la panse, om,o6). Diam. de la base, om,o6
(de la panse, om,o8, — du col, om,o25 à om,o2, — de l'embouchure, om,o35, —
intérieur, om,o32).
Verre mince et léger, de couleur opaline.
La panse est convexe, le col élevé, mince et ne s'élargissant que près de
l'embouchure, neuf larmes horizontales s'enlevant en relief sur le corps
du vase, vingt-cinq spires, dont l'une est détachée, entourant l'embouchure.
Comparer des verres analogues dans les collections Sambon3, Gréau*
et Mcrkens5. Le Musée de Constantinople possède un exemplaire pareil qui
vient de Beyrouth5 et le Louvre un autre qui a été découvert en Syrie7.
455 (139) [F. 151]. — Verre à panse ovoïde, non aplati à la base,
le col court et cylindrique. — Chypre. — Haut., om,o92 (de la panse,
om,o63). Diam. de la panse, om,o32 (du col, om,o13, — de l'embouchure,
0m,02).
Verre opaque, la surface irisée, l'embouchure brisée.
De même, la base convexe, l'embouchure plate et débordante, le vase
ressemblant à un alabastron qui n'aurait pas d'apophyses latérales.
Comparer des vases trouvés en Egypte8, à Thera \ à Samothrace 10, à
Corinthe" et en Italie12.
456 (361) [F. 87]. — Semblable. — Haut., om,o55 (de la panse, o°\o3,
— de l'embouchure, om,oo2). Diam., om,o21 (du col, om,o1 1, — de l'embou-
La surface irisée, de teinte opaline.
1. N° 2678.
2. MND 487. Haut., om,o85. Aei/uisit. pour 19or, 116, p. 13, II. de V1llefosse et M1chon.
3. Le Musée, III, 1906, p. 5o1, fig. 56. Calai. Homber9, 1908, k",. p. 13.
!\. Frœhner, Coll. Gréau, 19o3, pl. CXXI-CXXII, n»> 792-802.
5. K1sa, l. i., fig. 92, I, p. 185, II, p. 427. Forme B 71.
6. N» 712.
7. MND 287. Haut., om,17- Acquisit. pour 19oo. 88, p. 12, H. de V1llefosse et M1chon.
8. Kdgar, Gr;eco-e9yptian 9lass. 326i7, p. 53, pl. VIII.
9. Thera, II, p. 55-6, fig. 185, Dragendorff.

10. Au Musée du Louvre, mission Champoiseau, 1891.
11. Au Musée National d'Athènes, n° 2892.
12. Au Louvre, plusieurs exemplaires provenant de la collection Campana.

FLACONS A FOND PLAT
22 I
457 (63). — Semblable. — Haut., om,o38. Diam., om,o17 (du col, o>1,
Verre opalin et irisé.
De même, le vase en forme de doigt, l'embouchure également plate et
débordante.
458 (180) [F. 222]. — Semblable. — Idalion. — Haut., om,o5o. (du col,
om,o18, — de l'embouchure, om,oo2). Diam., om,o26 (du col, om,o13, — de
Verre bleu foncé.
Type analogue.
Le vase rappelle les balsamaires en forme de datte sèche que nous
avons vus plus haut, nM 294-304. Rapprocher également Frœhner, Coll.
Créa1t, 1qo3, pl. CLVI, 8.
459 (322) [F. 209]. — Semblable. — Idalion. — Haut., om,o76 (de la
panse, om,o52). Diam., om,o48 (du col, om,o15 à om,o12).
La surface terne et d'un ton violacé.
Même forme, un fil s'enroulant douze fois autour de la panse, l'em-
bouchure cassée.
Comparer un vase d'Idalion ' et un exemplaire de ïhera 2.
460 (104) [F. 208]. — Semblable. — Idalion. — Haut., om,o9. Diam.,
om,o6 (du col, om,o\à, — intérieur, om,ou).
Verre blanc, un peu transparent. Le fil bleu gris.
De même, les spires au nombre de quinze, l'embouchure cassée.
461 (276) [F. 175]. Semblable. — Chypre. — Haut., om,lo2 (de la
1. Cesnola, Atlas Cypr. Antit/., III, pl. C1V, 6-8.
2. Thera, II, p. 56, fig. 189, Dragendorff.

222
LES VERRES
panse, om,o52). Diam. de la base, om,o25 (de la panse, om,o53, — du col,
om,o17 à om,o13, — de l'embouchure, om,o2).
Verre mince et léger, la surface terne. Le fil blanc.
De même, les spires au nombre de vingt-cinq, l'embouchure cassée.
462 (3o3) [F. 154. 69]. — Vase à panse sphérique, la base aplatie,
le col cylindrique et l'embouchure débordante. — Chypre. — Haut.,
om,172 (de la panse, om,o45, —de l'embouchure, om,oo2). Diam. de la panse,
om,o63 (du col, om,o21 à om,o16, — de l'embouchure, om,o29, — intérieur,
o"\o17). — Pl. XXIII.
Verre léger, très mince et presque transparent.
De même, la base franchement aplatie et un peu relevée en son milieu,
la panse presque sphérique, le col et l'embouchure comme plus haut.
Des exemplaires analogues ont été découverts en Egypte1, à Chypre2,
en Syrie3, à Kertch*, à Andernach 5 et dans la région rhénane5.
463 (174). — Semblable. — Haut., om,1o2 (de la panse, om,o45, — de
l'embouchure, om,o1). Diam. de la panse, om,o8 (du col, om,o22, — de l'em-
bouchure, om,o42).
Verre mince, de couleur ambrée.
De même.
464 (4o3) [F. 155]. — Semblable. — Chypre. — Haut., om,n3 (de la
panse, om,o/|6, — de l'embouchure, om,oo3). Diam., om,o55 (du col, om,o22
à om,o18, — de l'embouchure, om,o3, — intérieur, om,o16).
La surface en partie irisée et de teinte opaline.
De même.
465 (/lo4) [F. ()3I. — Semblable. — Tortose. — Haut., om,1o2 (de la
1. Edgar, Grxco-e9yptian 9lass, 32568. p. 37, pl. VI, 32612, 32619, 3î62o, p. 46-8, pl. VII.
2. Cesnola, Atlas Cypr. Antiq., III, pl. XCVII, 5 (Idalion).
3. N° 1098 du Muséo de Constantinople.
4- Antiq. Bosphore Cimmérien. pl. LXXVII, 13, p. 124, «1- S. Reinach.

5. Bonner Jahrbiicher. 86, 1888, pl. X, 53, p. 185, Const. Kœnen.
6. K1sa, /. I.. fig. 68 (coll. M. vom Rath), I, p. l35, II, p. 328, p. 33o.
FLACONS A FOND PLAT
22.3
panse, om,o52, — de l'embouchure, om,oo3). Diam., om,oS5 (du col, om,022
à om,o2, — de l'embouchure, om,o23, —intérieur, om,o2).
Irisation de teinte verdâtre.
Même forme.
466 (252) [10]. — Semblable. — Haut., om,o78 (de la panse, om,o48).
bouchure, om,o6).
Verre jaunâtre, la surface légèrement marbrée.
De même, l'embouchure très évasée.
Rapprocher K1sa, /. /., forme B 66.
467 (319) [67]. — Semblable. — Haut., om,o/p (de la panse, om,o23, —
de l'embouchure, om,oo3). Diam. de la base, om,o2 (de la panse, om,o28, —
du col, om,o1, — de l'embouchure, om,o17, — intérieur, om,o1).
De même, l'embouchure de dimensions normales.
468 (264) [F. 37. 64]. — Semblable. — Saïda. — Haut., om,o53 (de la
pause, om,o32, — de l'embouchure, om,oo15). Diam., om,o2 (de la panse,
om,o35, — du col, om,o13, — de l'embouchure, om,o2,— intérieur, om,on).
Verre bleu, la surface terne.
469 (201) [4oo]. — Semblable. — Haut., om,o7o (de la panse, om,o4).
Diam., om,o3 (de la panse, om,o6, — du col, om,012, — de l'embouchure,
0m,o22).
Verre bleu, assez foncé.
Le fond est plat, la panse fortement renflée, le col cylindrique et l'em-
bouchure évasée.
Rapprocher des vases d'Idalion' et de Cythère", ainsi que des exem-
plaires tardifs de Classe3 et de Castel Trosino*.
1. Cesnola, Atlas Cypr. Antiq.. III, pl. XCVI1, 4. Cf. Frœhner, Coll. Grenu. 1qo3, pl. CCXXIII, 8.
1. Athen. Mitte.il., V, 188o, p. 233, H. We1l (dans une tombe d'époque. romaine).
3. iS'otizie de9li scavi, 1qo4, p. 19o, fig. îo, Br1z1o (v° siècle après J.-C.)
!\. Mon. Antichi, XII, p. I, pl. X, 5 (vers 600 après J.-C.)

224 LES VERRES
470 (127) [F. 61J. — Semblable. — Tortose. — Haut., om,n (de la
panse, om,o6). Diam., om,o58 (du col, om,on, —de l'embouchure, om,o22,—
intérieur, om,o1o).
Verre bleu foncé, assez mince.
Comme le précédent, mais la panse plus ovoïde et à peine aplatie à la
base.
Rapprocher des vases d'Idalion1 et de Classe2.
471 (212) [F. 15g. 66]. — Semblable. — Chypre. — Haut., om,1o5 (de
la panse, om,o6, — de l'embouchure, om,oo7). Diam. de la panse, om,o25 à
om,o8 (de l'embouchure, om,o35, — intérieur, om,o14).
Verre clair et mince, non irisé.
Même forme, la tranche de l'embouchure concave et comprise entre
deux bourrelets.
La forme de la courge se retrouve, avec un décor différent, dans cer-
tains vases produits, à l'époque de la Renaissance, par les verreries du
Spessart3.
472 (77) [F. 160]. — Semblable. — Chypre. — Haut., om,n5 (de la
panse, om,o57, — de l'embouchure, om,oo8). Diam. de la panse, om,097 (de
Verre mince et d'un ton rouge violacé, la surface légèrement irisée.
De même, la tranche de l'embouchure taillée en double biseau.
473 (3o5) [F. 84. 62]. — Vase sans pied, la panse arrondie et le col
vertical. — Tyr. — Haut., om,o5 (de la panse, om,o2 7, — de l'embouchure,
om,oo3). Diam. de la panse, om,o35 (du col, om,o13, — de l'embouchure,
Verre jaunâtre.
La panse est sensiblement sphérique et à peine aplatie à la partie infé-
rieure, le col à peu près cylindrique et l'embouchure débordante.
1. Cesnola, Atlas Cypr. Antiq.. III, pl. LXX.VII, 11 et 15. Comparer Frœhner, Coll. Grêau, 19o3,
pl. CCXXV, 2.
1. Notizie de9li scavi, 1904, p. 187, fig. 13, Br1z1o (trouvé dans une amphore funéraire).
3. K.Isa, l. /.. forme \ 55 et fig. 327, II, p. 433, III, p. 796, p. 813.
FLACONS A FOND PLAT
La forme est fréquente à Idalion1 et un verre analogue a été découvert
en Italie avec une terre cuite hellénistique2. On peut également comparer
un exemplaire de la collection Gréau3.
474 (227). — Semblable, à cabochons. — Acquis de Farah en 1899.
— Haut., om, 10 (du col, o",,o25). Diam., om,o8 (du col, 0^,028, — de l'em-
bouchure, om,o58, — intérieur, om,o36). Mascarons, om,o25 surom,o22 (relief
de om,o1).
Verre lourd, la surface terne et un peu grisâtre.
Même panse à peu près sphérique, même col cylindrique et même em-
bouchure débordante. Le corps du vase est orné de huit cabochons, dont
trois sont à la base et servent de pieds, les cinq autres étant rangés à mi-
hauteur; chacune des bossettes représente une tête de Gorgone de travail
libre, les cheveux épars et la bouche fermée.
Rapprocher plusieurs exemplaires de la collection Gréau ornés de
bossettes simples* et un gobelet de Bonn décoré de rosaces en saillie \
475 (271) [68]. — Ampoule sphérique, le col cylindrique et la
panse terminée par une pointe. — Haut., om,o^8 (de la panse, om,o32, —
de la pointe, om,oo2). Diam. de la pointe, om,oo2 (de la panse, om,o29, — du
col, om,o12, — de l'embouchure, om,o17).
Verre bleu très mince. Filet blanc à l'embouchure, qui est cassée.
La panse est ronde et continuée par une courte pointe à l'opposé du col
qui est cylindrique, l'embouchure plate et débordante.
La forme se rencontre en Egypte5, à Pompei7 et jusque vers 6oo après
J.-C., dans la nécropole lombarde de Castel Trosino.
476 (255) [9]. — Flacon à panse arrondie, le col élevé et tronco-
nique. — Haut., om,o/i6 (de la panse, om,o25). Diam., om,o25 (de la panse,
Verre mince, de couleur terne.
1. Cesnola, Atlas Cypr. Antiq., III, pl. LXXVII, 5.
1. Notizie de9li seavi, 19o3, p. i39, f1g. 1.

3. Frcehner, Coll. Gréau, 19o3, pl. CLVIII-CLIX, 15.
!\. Frœhner, ibid.. 792-802, p. Il5, pl. CXXI-CXXIl.
5. K1sa, l. t.. fig. !4o, I, p. 28l, II, p. 438, p. 493.
6. Kduar, Grœco-e9yptian 9tass, 32531, p. 29, pl. IV.
7. Gusman, Pompei, p. '158, fig.
8. Mon. Antichi, XII, p. pl. IX, 3, tombe ri et 3n, pl. XIII, 8.

De R1ddfr. 29
22Ô LES VERRE8
Le corps du vase est court et presque sphériquc, le col assez long et
en forme d'entonnoir.
Comparer un verre de Chypre au musée de Constantinople et un autre
de Sidon au musée du Louvre1.
477 (n5) [127]. — Semblable. — Haut., o",,o97 (de la panse, om,o58).
Diam. de la panse, om,o52 (du col, om,o35, — de l'embouchure, om,o55, —
Verre mince et léger, la surface irisée et comme argentée.
De même.
478 (209) [F. 39. 638]. — Vase à panse sphérique, le fond aplati et
l'embouchure évasée. — Tortose. — Haut., om,o8 (de la panse, om,o65).
bouchure, om,o7).
La surface terne.
La panse est sensiblement sphérique, le fond plat, le col haut et de
forme évasée, l'embouchure circulaire.
La forme est fréquente et se rencontre en Egypte2, à Chypre3 et, en
Grèce, à l'Herœon d'Argos*. La collection Disch renfermait un verre sem-
blable de provenance rhénane5.
479 (74) [F. 167]. — Semblable. — Chypre. — Haut., oa,og-] (de la
panse, oô55). Diam. du fond, om,o4 (de la panse, om,o67, — du col, om,o2,
Verre opaque et terne, la surface violacée par endroits.
De même, la base du col entourée d'un rehaut.
480 (96) [F. 69]. — Semblable. — Tortose. — Haut., o~,o46 (de la
1. MNC 14o3, acquis en 1891.
». Edgar, Grœco-e9yptian 9lass, 33523, p. 27, pl. IV.
3. Frœhner, Coll. Gréau, 19o3, l458, p. 197. P1- CCLVH, 5 et 1464, p. 198, pl. CCLVI1I, 3.
4. Waldste1n, The Ar9iuc Herseum, II, p. 184, fig. 99.
5. Borner JahrbOcher, 71, 1881, pl. V, 1633, E. aus'm Weerth.

FLACONS A FOND PLAT 227
panse, om,o3). Diam. de la panse, om,o48 (de l'épaule, om,o28, — de l'embou-
Verre opaque, d'un ton rouge groseille, la surface irisée.
De même.
481 (298) [11]. — Semblable. — Haut., om,1o5 (de la panse, om,o75).
Diam. de la base, om,oh (de la panse, om,1o, — du col, om,o37, — de l'em-
bouchure. om,o85). — Pl. XXIII.
Irisation d'un ton vert et violacé.
Même forme, avec des filets obliques sur la panse.
482 (279) [F. 38. Acquis de Farah en 1899]. — Semblable. — Tortose.
— Haut., om,o7 (de la panse, om,o35). Diam. de la base, om,o35 (de la panse,
om,o7, — du col, om,o31, — de l'embouchure, om,o53, — intérieur, om,o51).
— Pl. XXIII.
Verre opaque, de couleur jaunâtre. Incrustations vertes.
Même forme, avec des zigzags verts et trois filets parallèles autour de
la panse; quatre filets de même courent à mi-hauteur du col.
Rapprocher un vase syrien du Louvre1 et des flacons appartenant aux
collections M. vom Rath a et Merkens3.
483(n7) [F. 247. 287]. — Semblable. — Haut., om,1o5 (de la panse,
om,o6). Diam. de la base, om,o4 (de la panse, om,o75, — du col, om,o31, — de
Verre irisé, assez léger.
De même, cinq filets verticaux alternant sur la panse avec des lignes
de même sens et fourchues aux deux extrémités.
Pour le motif, se reporter aux verres 481-482.
484 (324) [F. 83]. — Vase à panse aplatie, surmontée d'un col cy-
lindrique et vertical. — Tyr. — Haut., om,o5 (de la panse, o",o32, — de
l'embouchure, om,oo2). Diam. de la panse, om,o4 (du col, om,o1, — de l'em-
bouchure, om,o16, — intérieur, om,o12).
Irisation brunâtre.
1. MNC lu5, acquis en 1889. Haut., om,n5.
2. K1sa, ï. /.. f1g. 95, 97, I, p. 191, p. 195, II, p. 427, p. 435, p. 439.
3. Ibid., fig. 106, I, p. 213. II, p. 434, p. 439.

328
LES VERRES
La panse est comme écrasée, le col en forme de tuyau cylindrique,
l'embouchure marquée par un léger bourrelet.
485 (1o3). — Semblable. — Acquis par Quarelli. — Haut., om,o87.
Diam. de l'embouchure, om,023 (du col, om,o15, — de la panse, om,o83, —
de la base, oB,o45). — Pl. XXIV.
Verre jaune, très léger et très mince. Dessins blancs ou d'un jaune plus clair, les in-
crustations ayant la forme de chevrons, d'accolades et de spirales largement ondulées.
L'embouchure cassée.
Forme analogue, l'embouchure évasée.
Pour la forme, comparer des vases comme Frœhner, Coll. Gréau,
1oo3, pl. CLXI, 14. Pour l'ornementation et le décor ton sur ton, on peut
rapprocher un fragment de coupe de la même collection1 et un verre trouvé
dans la nécropole de Castel Trosino2. Mais la technique est différente dans
ce dernier exemplaire, qui est peint en couleurs d'émail posées à froid5,
tandis que le décor de notre vase est incrusté et ne diffère guère de celui
que présentent les balsamaires 223-259. Les motifs seuls ne sont pas les
mêmes et les fils ne sont pas enfoncés profondément, ce qui est déjà le cas
dans beaucoup de balsamaires. De plus le flacon est soufflé au lieu d'être
travaillé à la main et modelé autour d'un noyau central.
panse, om,o32). Diam. de la panse, om,o55 (du col, om,o15, — de l'embou-
Verre bleu foncé.
Même forme.
487 (208) [F. 63]. — Flacon à quatre pans. — Tortose. — Haut., om,13
(de la panse, o™,o73, — de l'embouchure, om,oo3). Larg. du côté, om,o23.
Diam. du col, om,o12 (de l'embouchure, om,o21, — intérieur, om,oo7).
Verre assez épais, de couleur terne.
La base est carrée, lés quatre côtés de la panse étant un peu concaves, le
1. Ibid., pl. XXXVIII, 8, 35o, p. 55.
1. Mon. Antichi, XII, 7, 18, pl. V, 12, p. 2»1.
3. K1ba, l. i,, I, p. 197, p. 225, II, p. 41o.

FLACONS A FOND PLAT
col en retrait et cylindrique, l'embouchure débordante et en forme de
bourrelet.
La forme est très ancienne et des vases pareils ont été trouvés dans
des tombes de toutes les époques en Égypte1, à Chypre2 et à Delphes3.
D'autres ont fait partie des collections Disch*, M. vom Rath5, Niessen" et
Serrure7. Des exemplaires datent du n1e siècle et ont été découverts avec
des monnaies de Commode8; d'autres descendent jusqu'au Ve, comme à
Classe, près de Ravenne9. Ces verres, quoique lourds et épais, ne sont pas
coulés, mais soufflés dans un moule ou une forme de bois: la base porte
parfois une marque de fabrique, qui est fréquemment un type de Mer-
cure ,0.
488 (216) [F. 15. 64]. — Semblable. — Tortose. — Haut., om,12S (de la
panse, oVrô). Larg. du côté, om,o28. Diam. du col-, om,o12 (de l'embouchure,
om,02, — intérieur, om,o16).
Verre mince et léger, de couleur bordeaux.
De même, la panse légèrement ovoïde.
489 (3/49) [F. 16. 615]. — Semblable. — Tortose. — Haut., om,1o3 (de
la panse, om,o55, —de l'embouchure, om,oo2). Larg. du côté, om,o25. Diam.
du col, om,o12 (de l'embouchure, om,021, — intérieur, om,o1).
La surface lerne, de nuance verdâtre.
De même, la panse droite et sans courbure.
490 (35) [F. 80J. — Flacon à panse tronconique. — Tortose. —
Haut., om,1o2 (de la panse, om,o7). Diam. de la base, om,o28 (de l'épaule,
om,o44, — du col, om,o15, — de l'embouchure, om,o2o, — intérieur, om,027).
Verre très mince, très léger et de couleur violacée.
1. Edgar, Grœco-e9yptian 9lass, 32714, p. 65, pl. IX.
2. Frohker, Coll. Gréaa, 19o3, pl. CLVI1, 3, pl. CCXX1I, 2, pl. GCLV, 9, 1442, p. 196.
3. Fouilles de Delphes, V, 776, fig. 904, p. 2 16 (tombes de Pylœa), Perdr1zrt.
4. Bonner Jahrbicher. 71, 1881, pl. V, 169, 1697, E. aus'm Weerth.
5. K1sa, /. i., fig. 60 et 65, I, p. 119, p. 129, II, p. 325.

6. Ibid.. fig. 66, I, p. l3l, II, p. 325, III, p. 780.
7. Cala1. Serrure. 14 octobre 1901, 44. p. 5, pl.
8. K1sa, ». t., II, p. 3î6.
9. Notizie de9liscavi, 1904, p. 189, fig. 17-8, Br1z1o.
10. Klsa, 1. /., II, p. 324-6, III, p. 780.

23o
LES VERRES
La panse est évasée, l'épaule concave, le col vertical, la tranche de
l'embouchure oblique, la base sensiblement aplatie.
Un vase de forme analogue, mais de contours plus arrondis a été dé-
couvert à Idalion, Cesnola, Atlas Cypr. Antiq., III, pl. CVI, !\.
491 (149) [F. 64]. — Semblable, à quatre pans. — Tortose. — Haut.,
o",,o7. Larg. de la panse, om,o22 à om,o45. Diam. de l'embouchure, om,o51. —
Pl. XXIV.
Verre transparent et très mince, de couleur changeante.
Le fond est plat, la panse creusée de quatre pans, le col rétréci, l'em-
bouchure circulaire et de forme évasée.
On peut rapprocher le gobelet Cesnola, Atlas Cypr. Antiq., III,
pl. LXXIX, 9, qui est moins évasé à l'embouchure et surtout moins étran-
glé au col. Comparer également Frœhner, Coll. Gréau, 19o3, 12o7, p. 258,
pl.-CCXVIII, 9; Catai. Serrure, 9 novembre 1900, 152, p. 9, pl. III; Bonner
Jahrbùcher, 71, 1881, pl. VII, 1/I80, E. aus'm Weerth (anc. collection Disch,
de Cologne); Klsa, /. /., fig. 317, 3, III, p. 785 (Cologne, collection Nies-
sen).
492 (161) [137]. — Vase à corps cylindrique, l'embouchure évasée.
— Anc. collection Tyskiewicz. — Haut., om,o8 (du col, om,o13). Diam. de la
panse, om,o27 à om,o32 (du col, om,o1, — de l'embouchure, om,o15, — inté-
rieur, om,o1 1).
Verre d'un ton verdâtre. Irisation opaline.
Même base, la panse sensiblement cylindrique, l'épaule oblique et le
col évasé, une douzaine de doubles traits gravés sur la panse.
Comparer Edgar, Gnsco-egyptian glass, 32789, p. 83, pl. XI (Mit Rahi-
neh, hauteur, o°,,16).

I
PATÈRES ET TASSES
(493-541)
La patère à manche 493 est d'une forme fréquente1 et les exemplaires
de ce type, tant en métal qu'en terre cuite, sont nombreux dans les
musées.
Les exemplaires 494-502 n'ont pas de poignée, mais sont munis d'un
pied bas en forme de bourrelet. Dans le n° 494, le marli continue la courbe
du fond et est limité par un simple tore; les bords se relèvent vertica-
lement dans les plats 495-497, s'évasent dans l'assiette 498 et ont une
forme courbe et moulurée dans les verres 499-502, dont le dernier est muni
de larges oreillettes: dans cette nouvelle série la profondeur est variable
et il est parfois difficile de distinguer les plats 2 des tasses ou des bols lar-
gement évasés.
Les trois verres 503-505 semblent découpés dans des sphères creuses,
d'un rayon plus ou moins grand; ils n'ont de base d'aucune sorte et le
bol 505 se rapproche du type classique du mastos. Les trois exemplaires,
en verre opaque et épais, sont travaillés à la meule; les seuls motifs qui
les ornent sont des cercles gravés, incisés près du fond ou des bords.
Le profil du vase est le même dans les tasses 506-509, dont le fond
n'est qu'imparfaitement aplati et se relève à l'intérieur en forme de bosse
ou d'omphalos. Le verre est mince et opalin dans le n° 507, épais et bleu
dans les exemplaires 506, 508-509, dont le dernier est décoré de filets
verticaux en relief. Les bords, droits et verticaux dans les bols 510-514,
qui sont également ornés de godrons3, sont au contraire obliques dans le
verre 515, que ce détail suffit à distinguer de la série précédente.
1. K1sa, Dos Glas im Altertume, II, p. 336.
3. Certains, au contraire, sont de dimension considérable et un plat égyptien du Louvre n'a pas moins d'un
mètre de diamètre, K1sa, i . i,, II, p. 347-
3. K1sa, t. I, p. 270 et, pour les prototypes en terre sigillée, II, p. 33i.
LES VERRES
De convexe, la tranche devient concave dans le godet 516, dont la
technique est curieuse et compliquée. Les parois sont obliques et le fond
légèrement aplati dans les verres 517-518, dont les lèvres ressortent en
saillie. L'exemplaire 519 semble fait de deux troncs de cône opposés par
la base. Enf1n le haut gobelet 520, d'une forme très simple, est décoré de
larmes en relief, qui sont symétriques et conventionnelles et qui ne se
rattachent que de très loin à l'imitation d'un motif végétal, tel que les
écailles de la pomme de pin ou les grains de la grappe.
Les bols 521-522 ont les bords droits et le fond simplement aplati,
tandis que l'exemplaire 523 ressemble aux précédents, mais est surmonté
d'une anse verticale.
La forme, pour l'essentiel, reste la même dans la série 524-532, mais
l'embouchure, au lieu d'être simple, y est évasée et précédée d'un léger
rebord. Le décor est varié. Tantôt un simple f1let court au-dessous des
lèvres (527), tantôt des stries verticales entrecoupent des arcs sur les côtés
(528), tantôt enfin des alvéoles hexagonales, surmontées (531) ou non (529-
530) de filets verticaux parallèles, décorent les parois. L'exemplaire 532 est
orné de taches bleues en relief; les bossettes, qui simulent, à n'en pas
douter, des pierres précieuses incrustées, ont été étudiées plus haut à pro-
pos de l'amphore 305.
Les côtés sont rentrants, au lieu de rester sensiblement verticaux, dans
les bols 533-541. La forme des deux premiers exemplaires est schématique
et simplif1ée, tandis que, dans les verres 535-541, les lèvres sont obliques
et définissent nettement l'embouchure. Il est à remarquer que, dans les der-
nières de ces tasses (537-541), le fond est légèrement convexe.
493 (153) [F. 239]. — Patère à manche. — Idalion. — Long., om,19
(de l'embouchure, om,n). Diam. intérieur du récipient, om,oo7 (de la base,
om,o55). Larg. du manche, om,o27 à om,o18. — Pl. XXIV.
Verre bleuâtre, assez mince et bien irisé.
Le manche est plat, coupé net et un peu échancré sur les bords, l'at-
tache élargie régulièrement et la surface ornée d'un motif de feuille. Le
récipient est tronconique et le fond est surélevé comme un culot de bou-
teille.
Le moule à ventouses (??), trouvé par Petrie à Kom Belal, près de
Nagada (Edgar, Grxco-egyptian glass, 82734, p. 70, pl. IX), a un manche

PATÈRES ET TASSES
233
rond et tubulaire. Comparer un vase de Vintimille 1 et surtout un exem-
plaire conservé au musée du Louvre2. Le récipient varie à la fois comme
forme et comme dimensions, ce qui le fait ressembler tantôt à une louche3,
tantôt, comme ici, à une patère à manche. Le musée de Naples renferme
une phiale de ce type en verre doublé* et le musée de Cologne une autre
qui est ornée de filaments multicolores et serpentiformes '.
494 (58) [73]. — Grand plat, à pied très bas. — Diam., om,3o (du pied,
om,14). Haut., om,o5 (du pied, om,o22). — Pl. XXV.
Verre épais, peu transparent et légèrement irisé.
Le pied est bas comme un bourrelet, le fond concave, les bords non
relevés et à peine soulignés par une moulure courant au-dessous du marli.
Comparer une phiale d'Idalion, de forme encore plus simple, au musée
de New-York, Cesnola, Atlas Cypr. Antiq., III, pl. LXXXV, 1, et d'autres
exemplaires figurés ibid., pl. LXXXVII et LXXXVIII.
495 (106) [F. 131 ]. — Semblable, à bords relevés. — Tyr. — Haut.,
om,ooo (du bourrelet, om,o2). Diam., om,246 (intérieur, om,239, — du bour-
relet, om,n, — intérieur, om,1o4). — Pl. XXV.
Verre bleuté, un peu transparent.
De même, les bords relevés verticalement et précédés d'un léger
redan.
Comparer un plateau chypriote, Frœh.ner, Coll. Gréau, 19o3, 15kj,
p. 202, pl. CCLXVI (om,29 de diamètre).
496 (235) [F. 161. 44]. — Semblable. — Chypre. — Haut., om,o4o (du
pied, om,o18). Diam., om,1() (intérieur, om,185, — du bourrelet, om,to2, —
De même, sans redan.
1. Frœhner, Coll. Gréau, 19o3, 1318, p. 182, pl. CCXXXIX, 3.
1. N 519fi.
3. K1s», l. t., forme G !\i1\, II, p. 337.
4. Ibid.. fig. 191, II, p. 584.
5. Ibid., f1g. 117 et pl. VI, 2,1. p. 235, II, p. 336, p. 387, p. 44'">. p. i5o, p. 468.
De R1dder. 3o
234 LES VERRES
Rapprocher des exemplaires trouvés en Egypte1 et à Chypre 2.
497 (6) [F. 13o]. — Semblable. — Tyr. — Haut., om,o51 (du pied,
oô1). Diam., om,223 (intérieur, om,216, — du bourrelet, om,n3). — Pl.
XXVI.
Verre épais et lourd, la surface non irisée.
498 (93) [F. q4]. — Semblable, les bords évasés. — Tyr. — Diam.,
om,237 (intérieur, om^3, — du bourrelet, om,n et om,1o). Haut., om,oh (du
bourrelet, om,oo7).
Verre mince et bien irisé.
Les parois sont verticales, les bords un peu convexes, le fond en retrait
et la base faite d'un simple bourrelet.
Comparer Edgar, Grseco-egyptian glass, 32423, p. 6, pl. I (vase d'un
diamètre inférieur).
499 (31)[F. 129].—Semblable, les bords moulurés.— Tyr. —Diam.,
om,285 (intérieur, om,278, — de la base, om,n2). Haut., om,o6 (du pied,
om,o1 1).
Verre assez épais, d'un jaune verdâtre.
Le pied est en forme de bourrelet, les parois courbes, les bords obli-
ques et très évasés, avec un redans marqué sous le marli.
Comparer un grand plateau chypriote (diam., om,4o), Frœhner, Coll.
Gréau, 1903, 1521, p. 202, pl. CCLXVII, 2 et un vase semblable, de même
provenance, au musée de Constantinople.
500(225) [358]. — Semblable. — Diam., om,21o (du bourrelet, om,n8).
Haut., om,o62 (du pied, om,o23).
Verre épais et verdâtre.
De même.
1. Edgar, Grœco-e1jyptian 9lass, 324o7, p. 1, pl. I.
2. Frœhner, Coll. Gréau, 19o3, l3oo, p. 18o, pl. CCXLVI, 4.

PATÈRES ET TASSES
235
501 (215) [F. 178. 47]. — Semblable. — Chypre,
bourrelet, om,o59). Haut., om,o5 (du pied, o",,oo5).
Irisation d'un bleu violacé.
De même.
502 (237) [284]. — Bassin semblable, à oreillettes. — Haut., om^.
Diam. de la base, om,n2 (du bord, om,21, —aux oreilles, o",,232). —Pl.
XXVI.
Verre épais, de couleur claire.
Même l'orme du plat, les deux oreilles accostées dedoubles volutes, très
larges et reliées à un bouton central.
Rapprocher un plat d'Idalion, Cesnola, Atlas Cypr. Antiq., III, pl.
LXXXVI, 2 et un exemplaire plus riche, de provenance rhénane, Bonner
Jahrbûcher, 114-5, 19o6, p. .353, fig. 2", Poppelreuter. Les oreilles peuvent
être à peine indiquées comme dans un plat du Louvre venant de Campana
(C 8722), ou au contraire ajourées, comme dans un bol de même origine ita-
lienne (C 9203).
503 (283). — Bol creux en forme de calotte. — Haut., om,o85. Diam.
au bord, om,142 (intérieur, om,136). — Pl. XXIV.
Verre épais, de couleur brun jaune, presque fauve.
Forme de calotte régulièrement découpée et ornée de deux cercles con-
centriques gravés à la meule.
On peut comparer des vases chypriotes' et, si l'indication est exacte,
un verre trouvé dans la région du Kouban2. D'autres ont été découverts à
Milo3, en Béotie* et dans la vallée rhénane5. L'ornementation gravée est
antérieure à l'invention des verres incolores et soufflés5, mais les cercles
gravés sont surtout fréquents depuis le Ier siècle après notre ère et on en
voit des spécimens à Pompei7.
\. Frœhnfr, Coll. Gréau, 1903, 1il4-6, p. 1(>3, pl. CCLI, 1-3.
-j. Arch. Anzeiqer, XVI, 1901,, p. 56, K1eser1tzky.

3. Musée National d'Athènes, 2691, 2692.
'4. Ibid.. 2887, 2888.
5. K1sa, l. i., fig. 23.i, II, p. 217 (coll. M. vom Rath).
(i. Ibid., I, p. 263.
7. Ibid., II, p. 63l-2. Pour la forme de notre bol en particulier, voir ibid., G 387, II, p. 34o.
— Diam., om,148 (du

2 36 LES VERRES
504 (160) [F. 28]. — Semblable. — Tortose. — Haut., o",,o45. Diam.
au bord, om, 116 (intérieur, om, 1o7).
Verre ambré, opaque et lourd.
A l'intérieur, deux rainures parallèles au bord.
505 (226) [F. 82. 359]. — Semblable. — Tyr. — Haut., om,o75. Diam.,
om,1 17 (intérieur, om,1 1). — Pl. XXIV.
Verre lourd et épais, de couleur verte.
Même type, le vase affectant la forme d'un mastos à pointe arrondie,
trois lignes parallèles incisées près du bord.
506 (33) [F. 28/1]. — Bol à fond aplati.— Haut., om,o38. Diam., om,158
(intérieur, o-,153, — du fond, om,o65).
Verre d'un bleu profond, la coupe épaisse et assez lourde.
Forme de calotte, dont les bords seraient coupés net, le fond aplati et
légèrement concave.
Comparer un vase trouvé à Idalion 1 et une coupe publiée par Deville2.
507 (253) [F. 44- 8]. — Semblable. — Porphyrion. Trouvé avec les
n382 et 528. — Haut., om,o42. Diam., om,15 (intérieur, om,146, — du fond,
o>75).
Verrre clair et léger, la surface partiellement irisée.
De même.
508 (99) [F. 215].— Semblable. — Idalion. — Haut., om,o4. Diam.,
om,n2 (intérieur, om,1o6, — de la base, om,o7).
Verre d'un beau bleu clair, la surface irisée.
Le fond est aplati, les parois obliques et légèrement convexes.
509 (346) [F. 75]. — Semblable. — Tyr. — Haut., om,o47. Diam.,
om,o615 (intérieur, om,o59, — de la base, om,o2). — Pl. XXVII.
Verre d'un bleu clair.
1. Cesnola, Atlas Cypr. Antiq., III, pl. LXXXVI, 1.
2. Histoire de la verrerie, pl. XCIV, 3, p. 76.

PATÈRES ET TASSES
De même, la panse ornée de dix-huit f1lets verticaux en relief.
La forme ne rappelle que de loin un vase du Paulusmuseum de Worms,
dont le décor est différent. Les filets verticaux se retrouvent dans les verres
qui suivent.
510 (97) [F. 218]. — Semblable, avec un rebord droit. — Idalion. —
Haut., om,o4 (du bord, om,ol2). Diam., om,1o6 (intérieur, om,1o3).
Belle irisation violctle.
De même, le fond aplati, la panse convexe et terminée par un rebord
uni et vertical, vingt-trois filets ou godrons rayonnant autour de la base.
Le type est fréquent. On le rencontre, entre autres, à Chypre1, dans la
Russie Méridionale", dans l'Afrique du Nord3, en Italie* et dans la Gaule
rhénane'. Les exemplaires en abondent dans les musées5. Les filets sont
produits par pression dans un moule, procédé dont les balsamaires égyp-
tiens montrent déjà l'emploi \ Il arrive aussi que les godrons ne soient pas
nettement définis et que l'extérieur du vase présente simplement une suite
de dépressions verticales8; le décor était alors fait après coup, à l'aide d'un
simple outil de bois ou de métal, lorsque le vase était encore chaud ou que
la surface en avait été réchauffée. Mais il est très rare, et sans exemple
dans nos vases, que le verre ait été usé à la meule, ce que l'on comprend
si l'on songe à la lenteur du travail et à la difficulté de la technique.
511 (101) [F. 219]. — Semblable. —Idalion. — liant., om,o'l ctom,o25.
Diam., om,1o6 et om,1o2.
De même; décor semblable.
512 (102) [F. 136]. — Semblable. — Tortose. — Haut., omM et om,o1/1.
Diam., om,\2'] et om,121.
Verre bleu, assez lourd et épais.
1. Frœhner, Coll. Gréau, 19o3, pl. CXXVI et CXXVI bis; I159-u62, pl. CCX, 1-6; pl. CCX1 et suivantes.
Exemplaires au musée de Constantinople.
2. Antiq. Bosphore Cimmérien, pl. LXXVIII, 5-6, p. Iî5, éd. S. Re1nach.

3. Dourlet-Gauckler, Mus. de Constantine, pl. XIV, 10 et 12,p. n4.
4. Au Louvre, D 1597 (anc. collection Durand).
5. K1sa, /. /., fig. 43, I, p. 85 (Cologne). Cf. ibid., fig. 41-2 et 219, I, p. 81, p. 83, II, p. 453.
6. Bruno Bûcher, Die Glassammlun9 des Kk. Œsterreich. Museums, 1888, 61, p. 44, pl. II.
7. K1sa, /. l., II, p. 34o, p. 392, p. 513, III, p. 785-6.
8. Ibid., f1g. 318, III, p. 787, p. 798 (coll. M. vom Rath).

238
LES VERRES
De même, avec vingt-neuf godrons.
513 (n3) [F. 165]. — Semblable. — Chypre. — Haut., om,o55 et
om,oo8. Diam., om,o83 et om,o8.
Verre mince et bleuâtre, la surface un peu irisée et percée d'un trou.
De même, avec une quinzaine de godrons.
514(n4) [F. 166]. — Semblable.— Chypre. — Haut., om,o55 et om,o12.
Diam., om,o8 et om,o78.
Verre de couleur verdâtre.
Analogue au précédent.
515 (49) [F. 164]. — Semblable, le rebord oblique. — Chypre. —
Haut., om,o55. Diam., om,oa5.
Verre mince; belle irisation.
La panse est renflée, le fond un peu creusé, les lèvres courtes, obli-
ques et débordantes.
La forme1 rappelle vaguement deux vases de la région rhénane2 ornés
d'un décor peint à froid et un gobelet avec inscription du musée de Rouen,
trouvé à Grues en Vendée, dans une tombe féminine de l'époque franque3.
516 (61). — Sorte de godet à bords concaves. — Haut., om,o2o.
Diam., om,o8 (de la base, om,o51). — Pl. XXVII.
Verre épais et opaque, d'un ton brun jaune, la surface jaspée, les teintes accessoires
bleues et blanches. La surface paraît avoir été partiellement repeinte en couleurs d'émail,
mais le décor est bien antique et les cassures montrent des couches blanches et bleues al-
ternées, telles qu'en présente un vase de la collection M. vom Rath*.
Le fond est plat, les bords relevés et concaves.
La forme de la tranche se retrouve à Chypre dans de grands bassins
plats5. Mais des gobelets à boire de l'ancienne Egypte présentaient déjà
1. K1sa, l. /., G ko!\.
2. Ibid., f1g. 217-8 (musée de Cologne), I, p. 232-3, II, p. p. 45o-1.
3. Ibid., Cg. 132, I, p. 267, II, p. 472.

4. K1sa, I. /.. pl. II, 7, II, p. i23, p. 574 (vase découvert à Cologne).
5. Au musée de Constantinople, n" 387.

PATÈRES ET TASSES 23g
cette même courbure des parois droites: rien n'était plus aisé, et c'est
ce qu'on a fait de très bonne heure1, que de transformer ces calices éva-
sés en autant de supports, qui recevaient des balsamaires à panse arron-
die. Le musée du Louvre renferme un godet provenant de la collection
Campana et dont la forme, comme l'ornementation, rappelle d'assez près
notre exemplaire. Le décor jaspé du n° 516 est à rapprocher, moins des
vases incrustés de pâtes multicolores, que des millef1ori dont la technique
a été étudiée par Kisa2.
517 (7) [F. 216]. — Bol à panse évasée, avec une moulure près du
bord. — Idalion. — Haut., om,o4. Diam., om,o92 (intérieur, om,o88, — de la
base, om,o5).
Irisation bleuâtre, la surface mal conservée, le verre très léger.
Le fond est simplement aplati, la panse évasée, les bords épais et pré-
cédés d'un léger ressaut.
518 (75) [F. 163]. — Semblable. — Chypre. — Haut., om,o33. Diam.
de la base, om,o42 (de l'embouchure, om,o8, — intérieur, om,o72). —
Pl. XXVII.
Teinte opaline.
519 (193) [F. 213]. —Semblable, le rebord rentrant. — Idalion. —
Haut., om,o6b. Diam. de la base, om,o3S (de la panse, om,o92, — de l'embou-
chure, om,o85, —intérieur, om,o82). —Pl. XXVII.
Verre bleu opaque.
De même, le fond de la tasse aplati et la panse composée de deux
troncs de cônes opposés et superposés.
On peut rapprocher, pour la forme seulement, un verre égyptien de
l'époque saïte, qui a été façonné à la main et qui est conservé au musée de
Munich \
1. K1sa, l. /., fig. 13, 12, I, p. 27, p. 85. lbid., fig. 197, H, p. 4o5, p. D1o, p. 5î8, vase de Sackrau au musée
de Breslau.
2. L. t., II, p. 51o et passim. Frœhner, Coll. Gréau,, 1go3, 35o, p. 55, pl. XXXVIII, 8, 363, p. 56, pl.
XXXIX, 664-9, P- 97- P1- LXXII-LXXV.
3. K1sa, /. i., fig. 53, I, p. 1o3, p. 393 (cf. la forme G 407, II, p. 34l).
34o LES VERRES
520 (166). — Gobelet tronconique. — Haut., om,n5. Diam. de la1
base, om,o38 (de l'embouchure, om,o62, — intérieur, om,o6). — PI: XXVH. 1
Verre mince, de couleur ambrée, la surface irisée et crevée en quatre endroits.
Le fond est plat et le vase est régulièrement tronconique; la surface
en est ornée de quarante larmes ou perles ovales de verre, formant cinq
rangées horizontales et disposées en quinconce. Le motif est convention-
nel et ne rappelle que de loin les écailles de la pomme de pin1 ou les
grains de la grappe.
La forme est fréquente en Egypte2 et dans les collections particulières3,
tandis que le décor rappelle un vase trouvé à Myrina*. Il faut distinguer
les larmes en barbotine de verre des boutons de lotus5, des rosaces5, des
taches saillantes en forme de cœurs7 ou de triangles ", même des stalactites
détachées9 qui bossuent la surface des verres syriens, gaulois ou francs.
Un vase de la collection M. vom Rath est orné de perles identiques, mais
de sens différentl0.
521 (318). — Bol à bords verticaux. — Haut., om,o8. Diam. de la
base, om,o8 (du bord, om,1o8, — intérieur, om,1o2). '>
Verre irisé, de couleur rouge violacé.
Le fond est plat, les bords relevés et verticaux.
Comparer un vase trouvé à Likoutsina près de Kantanos, Mon. Anti-
chi, XI, p. 4o7, fig. 94, Savlgnom (au musée de la Canée).
522 (317) [F. 179]. — Semblable. — Chypre. — Haut., om,o65. Diam.,
om,o9 (intérieur, om,o87).
Irisation opaline.
De même.
1. Comme dans le vase du Musée de Cologne, K1sa, l. /., fig. 329, III, p. 775, p. 817.
2. Edgar, Gr&co-ecjyptian ijlass, 32748, p. 18, pl. III.
3. Frœhker, Coll. Gréau, 1903, pl. CCXXI-CCXXII, 2. Bonner Jahrbûcher, 86, 1888, pl. X, 44, p. 195. Com-
parer, pour le type seulement, K1sa, /. /., forme E 281 et fig. 10o-2, I, p. 2ol, p. 2o3, p. ào5 (Musée de Nuremberg
et collections Bassermann-Jordan et Niessen).

4. Pott1er-Re1nach, Xéempolc de Myrina, p. 2u et 582, n° 525 (verre trouvé avec la terre cuite qui repré-
sente un éléphant foulant aux pieds un Galate).
5. K1sa, /. /., fig. l3(j, I, p. 2-9, H, p. 438, p. 639 (musée de Rouen).
6. Ibid., fig. 14o, I, p. 181, H, p. 438 (musée de Bonn).
7. Ibid.. fig. 14l, I, p. 283, II. p. 639 (musée de Rouen).
8. Ibid.. fig. 142, I, p. 285, II, p. 484 (musée Kircher).

9. Ibid., f1g. l43, I, p. 187, II, p. 486 (musée de Rouen).
10. Ibid., f1g. l44, /•. I, p. 289, H, p. 476, p. 484.

PATÈRES ET TASSES 2^1
523 (289). — Semblable, le vase surmonté d'une anse. — Haut.,
om,n5 (de la panse, om,o48). Diam., om,o62 (du bord, om,o8).
Verre non irisé.
Le fond est plat, les parois droites et légèrement évasées près du bord,
l'anse formant un angle aigu plutôt qu'un demi-cercle au-dessus de l'em-
bouchure.
Comparer un vase de même hauteur trouvé à Saint-Jean d'Acre, Catal.
Bourgey, 16 juin 1903, 66, p. 6, pl. et un verre syrien à pied, acquis par le
Musée du Louvre [Catal. Serrure, 9 novembre 190o, 91, p. 6, pl. II; Acqui-
sit. pour 19ol, 120, p. 13, II. de V11.lefosse et Mlchon).
524 (236) [F. 95]. — Semblable, avec un rebord oblique. —Tyr. —
Haut., om,o65. Diam. du bord, om,o65 (de la base, om,o2).
Verre très léger et transparent, couleur pelure d'oignon.
Le fond est simplement aplati, la p;mse tronconique, les bords recour-
bés et un peu rabattus.
Un vase analogue a été découvert à Thera, dans une tombe à squelette
de la Sellada, Thera, II, p. 18, fig. 17", Dragendorff.
525 (27/1) [107]. — Semblable. — Acquis le 20 mai 1870. — Haut.,
om,o85. Diam. du bord, o"*,o75 (de la base, om,o37).
Verre mince, un peu jaunâtre et transparent.
De même.
526 (60). — Semblable. — Haut., om,o7 (de l'embouchure, om,o1).
Diam. du bord, om,n3 (intérieur, om,1o9, — de la base, om,o75).
Irisation opaline.
De même.
527 (210) [F. 170. 60]. — Semblable. — Chypre. — Haut., om,o77 (du
filet, om,o6). Diam. du bord, om,o8''j (intérieur, om,o~jQ, — de la base, om,o45).
Verre clair, d'une belle irisation.
De même, un filet simple courant un peu au-dessous de l'embouchure.
De R1dder. 3l
LES VERRES
On peut comparer1 un vase du musée du Caire2 et un verre trouvé à
Thera, dans une tombe à inhumation de la Sellada3.
528 (69) [F. 43]. — Semblable. — Porphyrion. Trouvé avec le n° 382.
— Haut., 0m,o77 (du bord, om,o75). Diam. du bord, om,o67, (intérieur,
om,o65, —de la base, om,o37).
Même forme, des stries verticales descendant du bord, des arcs de
cercle rayonnants venant les croiser et dessinant ainsi sur la panse une
sorte de quadrillé.
Les stries verticales se retrouvent dans un vase découvert près de
Worms et ayant fait partie de la collection Merkens*.
529 (341) [F. 10]. — Semblable. — Tortose. — Haut., om,oo. Diam. du
bord, om,! 13 (intérieur, om,n, —dela base, om,o4 5).
Vase irisé et comme doré, la surface percée d'un Irou.
Même forme, la panse ornée d'alvéoles hexagonales, qui forment, de
haut en bas, plusieurs rangées de grandeur croissante.
Comparer de nombreux verres conservés dans des musées ou dans
des collections particulières ".
530 (34s) [F. 9]. — Semblable. — Tortose. — Haut., om,1o. Diam. du
bord, om,124 (intérieur, om,121, — de la base, om,o4). — Pl. XXVII.
531 (280 [F. 53]. — Semblable. — Porphyrion. — Haut., om,o75. Diam.
de la base, om,o37 (de l'embouchure, om,o91, — intérieur, om,o89).
Verre très mince. Irisation brune et verdâtre.
Même forme.
1. Forme analogue clans K1sa, /. {., E 29o, II, p. 343.
2. Edgar, Grœco-eijyptian 9lass, 32469, p. 16, pl. III.
3. Thera, II, p. 18, p. 54, fig. 18o, Dragendorff.
4. Bonner Jahrbûcher. 81, 1886, pl. I, 1o, p. 59, Carl Bone.

5. K1sa, /. I , fig. 168, /, II, p. 341 (ancienne collection Mcrkens). Le vase de Varpelev, ibid., fig. 376, III,
p. ijo4, a cté travaillé & la meule.

PATÈRES ET TASSES
, En haut, décor de filets verticaux parallèles; au-dessous, quatre ran-
gées de cercles ou d'hexagones ponctués au centre et formant autant de
facettes, les diamètres augmentant de haut en bas.
Un verre identique a été découvert à Syracuse, dans les catacombes de
San Giovanni, Fuhrer, die allchristlichen Grabstxtten Siziliens, 19o7,
fig. 108, p. 280.
532 (2oo) [F. 241]. — Semblable. — Amrit. — Haut., om,o-j7t. Diam.
de la base, om,o55 (de la panse, om,o7, — de l'embouchure, om,o85). —
Pl. XXVIII.
Verre d'un Ion métallique. Reliefs bleus.
Même forme.
Dix taches bleues en relief font le tour de la panse et sont suivies
d'une tache oblique, plus grande, qu'entourent dix petits points bleus.
533 (31/|) [F. 260]. — Bol à fond plat, les parois légèrement en
retrait. — Haut., om,o4. Diam., om,oo, (intérieur, om,o85).
Verre lourd et épais, la surface irisée et tirant sur le vert.
Le fond est convexe, mais aplati, la panse droite, les parois légère-
ment convergentes.
Même forme en Egypte' et à Chypre 2.
534 (90) [F. 214. 160 <51>]. — Semblable. — Idalion. — Haut.
om,o5. Diam., om,1o à om,<^ (intérieur, om,o88).
La surface irisée.
De même.
535 (71) [F. %]. — Semblable, avec un rebord divergent. — Por-
phyrion. Trouvé avec les n°'396, 416, 433, 446, 535, 646. — Haut., o"\o27.
Diam. du bord, om,o35 (du col, om,o22, — du fond, o°\o35).
Verre opaque et bleuâtre.
1. Edgar, Grœco-e9yptian 9lass, 32474, p. 17, Id. III.
2. Cesnola, Atlas Cypr. Antiq.. III, pl. LXXXU, 1 et pl. LXXXIV, 1-1 (Idalion). Frtenyea, C>ll. Gréa a,
19o3, pl. CCXXI-CCXXII, 8.

244
LES VERRES
De même, le verre ressemblant a une bourse qui aurait des lèvres
obliques et divergentes.
Comparer des verres de Chypre1, de Béotie2, de Grèce3, de Tripoli de
Barbarie * et d'Italie \
536 (109) [F. 180]. — Semblable. — Chypre. — Haut., om,o4. Diam.,
om,o87 et om,o75 (intérieur, om,o72). — Pl. XXVIII.
Verre bleu, irisé.
De même.
537 (316) [93. 271]. — Semblable. — Haut., om,o6 (du bord, om,oo3).
Diam., om,o78 à om,o6 (intérieur, om,o68).
Verre irisé, de nuance opaline.
De même, avec un couvercle qui n'appartient peut-être pas au vase,
quoiqu'il s'applique exactement5.
538 (29) [F. \Sà]. — Semblable. — Chypre. — Haut., om,o45. Diam.,
om,o67 à om,o62.
Teinte opaline.
Comme le précédent, mais sans couvercle.
539 (3n) [F. 183]. — Semblable. — Chypre. — Haut., om,o5 (du re-
bord, om,oo5). Diam. de l'omphalos, om,o11 (du fond, om,o68, — de la panse,
Le fond se relève au centre en forme d'omphalos, la panse tronconique,
les bords légèrement évasés.
Même forme en Béotie (n° 2851 du Musée National d'Athènes).
540 (312) [F. 181]. — Semblable. — Chypre. — Haut., om,o5 (du re-
1. Cesnola, Atlas Cypr. Antiq., III, pl. LXXXII, 6-7, Idalion. Frœhner, Coll. Gréau, 19o3, 1489, p. 2oo,
pl. CCLXI, 7.
2. Au Musée National d'Athènes, 2851.
3. Ibid., 2917.
4. Au Musée de Constantinople, 5o8.
5. Au Louvre, N 5199.
(3. Pour des couvercles pareils, voir Frœhner, ibid., 1495, p. 20o, pl. CCLXII, 5, Chypre.
PATÈRES ET TASSES
245
bord, om,oo3). Diam. de l'omphalos, om,o15 (du fond, o'",o75, — de la panse,
om,o6, — de l'embouchure, om,o73 etom,o7o).
Même forme.
541 (313) [F. 182]. — Semblable. — Chypre. — Haut., o",o62 (du
rebord, om,oo.\). Diam. de l'omphalos, om,o2 (du fond, om,o78, — de la
panse, om,o58, — de l'embouchure, om,o66 et om,o64).
Même forme.
GOURDES ET ARYBALLES
(542-565)
Les trois gourdes' 542-544 sont plates et de forme ronde, le col étant
cylindrique et l'embouchure renflée comme un bourrelet; l'épaisseur du
vase diminue de haut en bas, de sorte que sa capacité est très réduite.
L'exemplaire 545, qui est muni de deux longues anses et dont le prof1l est
plus élégant, repose sur une base étroite, mais qui suffît à l'assiette du
flacon, dont l'épaisseur est la même haut et bas. Le verre 546 se rap-
proche du précédent, mais en diffère par les anses, qui ont la forme d'ac-
colades.
Les vases 547-565 ont, plus ou moins, le galbe de l'aryballe égyptien2
ou corinthien, mais ils ne se ressemblent pas entre eux et ne rappellent
parfois que d'assez loin le modèle dont ils dérivent.
L'aryballe en porcelaine égyptienne 547 est suivi des trois exemplaires
548-550, qui ont la même panse sensiblement sphérique, le même col
court et les mêmes lèvres à tranche oblique; tantôt les oreillettes sont
placées sur l'épaule (548-549), tantôt elles sont rapprochées du col et res-
semblent à de petites anses (550). Ces flacons étaient faits pour être portés
au bain et le premier a conservé la chaînette qui servait à le suspendre.
Les aryballes ou petites amphores 551-553 ont de deux à trois anses
latérales; la panse y est arrondie (551) ou vaguement aplatie (552-553),
la tranche de l'embouchure étant droite (552-553) ou formant un double
bourrelet (551). Le décor est varié; la surface du balsamaire 551 est cou-
verte d'un réseau épais et croisillé comme un filet, tandis que le flacon
553 est entouré d'un fil à plusieurs révolutions.
1. La forme de la gourde est d'origine égyptienne, K1sa, Das Glas im Altertume, I, p. 82, II, p. 331.
2. lbid., II, p. 322, III, p. 780.

GOURDES ET ARYBALLES 247
Les vases 554-555, dont le dernier est entouré de spires en relief,
sont dépourvus d'anses et ont les lèvres minces. L'embouchure, au con-
traire, forme un bourrelet épais dans l'aryballe 556, dont la panse est
décorée de larmes ou de virgules saillantes. Des chevrons continus1 unis-
sent le bord à l'épaule et servent d'anses ou d'oreillettes dans la série 557-
563, dans laquelle les lèvres sont simples ou formées de deux bourrelets
superposés (560-563).
L'aryballe 564 se sépare des précédents par la hauteur plus grande
du col et par l'évasement plus prononcé de l'embouchure. Il ressemble à
quelque œnochoé, qui serait dépourvue de pied et d'anses latérales, mais
il conserve de l'aryballe le réseau de chevrons en zigzags qui relie les
lèvres à l'épaule. La forme reste la même dans l'exemplaire 565, dont le
corps est porté par un pied nettement distinct.
542 (2&) [F. l.'>7j. — Gourde plate et sans anses. — Haut., om,2o (de
la panse, om,147). Diam. de l'embouchure, om,o25 (intérieur, om,o16). Ep. de
la panse, om,oo5 à om,o17- — Pl. XXVIII.
Verre tirant sur le bleu et légèrement irisé.
Le col est cylindrique, les lèvres courtes, la pause formée par un
disque creux et aplati, dont l'épaisseur diminue de haut en bas.
La forme est fréquente à Chypre2 et en Phénicie3. Notre exemplaire,
dont la provenance n'est pas indiquée, vient, selon toute vraisemblance, de
la côte syrienne *
543 (5o) [F. 23. 62/1]. — Semblable. — Tortose. — Haut., om,1o (de la
panse, om,o14). Diam. de l'embouchure, om,o3 (intérieur, o",,o25). Ep. de la
panse, om,oo5 à om,o14.
Verre clair, un peu irisé.
De même, le bord de l'embouchure cassé.
544 (64 bis) [F. 194]. — Semblable. — Amrit. — Haut., om,2o8 (de la
1. K1sa, l. t., II, p. 34o.

2. Cesnola, Atlas Cypr. Antiq.. III, pl. CVI, 1, 3 (Idalion). Frœh.ier, Coll. Gréau, 19o3, l5o.'i, p. 20o,
pl. CCLXIII, 4 (et 1297, p. "18o, pl. CCXLVI, 1).
3. Catal. Serrure, 9 novembre 190o, 1i7, p. 9, pl. III.
4. Voir K1sa, /. i., forme A 5/J, II, p. 331.

248 LES VERRES
panse, om, 125). Diam. de l'embouchure, om,o35 (intérieur, om,o16). Ep. de la
panse, om,o12 à om,o2.
De même, le verre tirant sur le bleu.
Pour cette teinte, assez rare dans cette forme de vases, mais fréquente
en Egypte, voir Frœhner, La Verrerie antique, p. 58, note 3.
545 (351). — Semblable, à deux anses verticales. — Haut., om,25 (de
la panse, om,155, — de l'embouchure, o",,oo5). Larg. de la panse, om,14-
Ep. —, om,o45. Diam. du col, om,o31 (de l'embouchure, om,o72, — intérieur,
o-,o6). — Pl. XXVIII.
Verre de couleur vert bouteille.
La panse est ronde, plate et striée de traits obliques, le col mince et
cylindrique, l'embouchure évasée, les deux anses verticales et spirali-
formes.
La collection Sambon' renferme un exemplaire presque identique et
d'autres gourdes pareilles, plates2 ou sphériques3, faisaient partie du cabi-
net Gréau. Les stries obliques sont fréquentes* et se rencontrent encore au
Ve siècle, dans le cimetière de Classe, près de Ravenne5.
546 (88) [Acquis de Farah en 1899]. — Semblable, les anses en forme
d'accolades. — Haut., om,135 (de l'épaule, om,o95). Diam. de l'embouchure,
om,o4 (de la panse, o",,o95). Larg. de la panse, om,o2. — Pl. XXIX.
Verre irisé, d'un ton argenté.
Même forme, les anses verticales dédoublées en forme d'accolades,
les trois points d'attache situés à l'embouchure moulurée, où court un
filet en relief, à mi-hauteur du col et à l'épaule du vase.
Un verre analogue, mais dont les anses sont de forme plus simple, a été
découvert en Syrie, Serrure, Catal. Courtin, 1896, pl. IV, 2, n° 13o, p. 17.
Le Musée de Constantinople(n° 1136) possède une gourde syrienne, dont les
anses ne sont pas en accolades et s'arrêtent à mi-hauteur du col.
547 (3o) [F. 285]. — Aryballe, le col droit, les anses obliques et
1. Le Musée. III, 1906, p. 5o3, fig. 88.

2. Frœhner, Coll. Gréau, 19o3, 1220, p. 17o, pl. CCXXVII, 8 (Svric). Comparer l'exemplaire également
syrien de la collection Courtin, Serrurf, Catal., pl. V, 1, n° 128, p. 17 (avec des anses différentes).
3. Frœhner, Coll. Gréau, 1182, p. 163, pl. CCXVI, 5.
4. Ibid., pl. CCXLII-CCXLIII et passim.
5. Notizie de9li scavi, 190!, p. 187, fig. li.

PATEKES ET TASSES 249
rapprochées de l'embouchure. — Haut., om,o(> (de la panse, om,o4). Diam.
de la panse, om,o5 (de l'embouchure, om,o38, — intérieur, om,oo7).
Porcelaine égyptienne, la glaçure d'un bleu pâle ayant en partie disparu, le fond
restant d'un bleu turquoise, un peu vcrdâtre.
En bas de la panse, cercles concentriques; sur la panse, motif de lo-
sanges en relief, analogues aux pointes de diamant de nos verriers.
Forme semblable en verre épais, Frœhner, Coll. Gréau, 190.3, 1122,
p. 155, pl. CCII, 1, et 7o, p. 2/Jo, pl. CCC1II, 1 (Naucratis ?). Il ne faut pas
confondre ce réseau avec celui qui couvre des flacons travaillés à la meule
comme K1sa, /. /., fig. 236, II, p. 5n, p. 634(au Musée de South Kensington).
Les ar\balles de ce type en « porcelaine égyptienne » sont fréquents dans
les musées 1.
548 (1oo). — Aryballe, muni de deux oreillettes. —Ane. collec-
tion Piot. — Haut., om,o68 (avec l'anse en métal, om,n, — du col,
om,o11). Diam. de l'embouchure, om,o25 (intérieur, om,o1, — du col, 0m,o17,
— de la panse, om,oC>). — Pl. XXIX.
Verre terne. Dans les oreillettes sont passés deux anneaux de bronze, auxquels est
attachée, par deux croebets, une anse demi-circulaire également en bronze et dont la tige
est torse, une chaînette à quadruple toron étant de plus accrochée à l'une des f1lières.
La panse est sphérique, le col très court, deux anses en forme d'oreil-
lettes soudées sur l'épaule, l'embouchure débordante, la tranche oblique.
Ces flacons à parfum sont imités de modèles égyptiens2 et provien-
nent, en partie, de verreries alexandrines. Les chaînettes permettaient de
les porter à la ceinture et d'y joindre des strigiles et tout l'attirail des bai-
gneurs3. Ces vases, qui sont simplement soufllés*, sont de fabrication
courante et l'on en a découvert en Grèce ', en Italie", en Suisse" et dans la
région rhénane8. Les anses sont simples dans l'exemplaire 549, mais elles
1. De B1ss1.ng, Fayencenefxsse, Calal, du musée du Caire. 3837, p. l2 (haut., om,o;>2). N° 6-3- du Musée
national d'Athènes, ete. Voir le catalogue de Clercq, Tome IV, 109, p. 117-8.
2. K1sa, l. /., fig. 13, 8-9, I, p. 2-, p. 82-3.

3. Ibid., fig. 63, 63», I, p. 125-6, II. p. 322-3 (Museo Borbonico et collection Niessen). Frœhner, Coll. Gréau,
1o,03, 1572, p. 211, pl. CCLXXIX, 3.
!\. K1sa, /. /., III, p. 780. Forme C 161.
5. Au Musée national d'Athènes, n°» 2698 (Athènes), 2870 (Tanagra).
fi. Exemplaire de Pompei ci lé plus hant. Frœhnkr, i. /., 1S74, p. 211, pl. CCLXXIX, 5 (Rome). Au Louvre,
exemplaires Durand et Campaha.

7. Dlnant, Guide du musee d'Avenches. p. f>2. pl. VIll. 2.
8. K1sa, /. /., fig. fio, fi1, 63, 168 d, I, p. 123, p. 125, p. 129, II, p. 3'n (collections M. vom Ralh, Mcrkons,
Niessen et musée WallrafRichartz).
De R1dder. 32
2.">0
LES VERRES
ont souvent la forme d'échelons' ou, plus fréquemment encore, celle de
chénisques ou de dauphins2.
549 (307) [F. 244].— Semblable.— Amrit. — Haut., om,o- (de la panse,
om,o53, — de l'embouchure, om,oo5). Diam. de la panse, om,o7 (du col,
Verre épais, couleur bouteille.
Même forme, sans chaînette.
550 (323) [F. 245]. — Semblable. — Amrit. — Haut., om,o75 (de la
panse, om,o58, — de l'embouchure, om,ooq). Diam., om,o67 (du col, om,o1c),
Verre épais, légèrement irisé.
Même forme, les deux oreillettes rapprochées du col et servant d'anses.
Comparer Frœhner, Coll. Gréa1t, 19o3, 1071, p. 211, pl. CCLXXIX, 2.
551 (9) [Acquis de Farah en 1899]. — Aryballe à trois anses verti-
cales, la panse sphérique. — Haut., om,1o7. Diam. max., om,o8 (à l'em-
bouchure, om,o73, — aux anses, om,o9). — Pl.
Verre clair, épais et lourd.
Même forme que le précédent, les anses au nombre de trois, sept f1lets
en relief courant horizontalement autour de la panse, des chevrons verti-
caux croisant le premier réseau et unissant leurs sept pointes à la base, les
sept ressauts ainsi formés permettant seuls d'asseoir le vase.
Les trois anses annoncent les larmes de verre rapportées et formant
des chevrons entre l'épaule et la panse de la série 557-563 ou des vases
tels que Frœhner, Coll. Gréau, 190.3, 145, p. 3o, pl. XXIX, 13. On les
retrouve, entre autres, dans un exemplaire du Catal. Leman, 1" avril
1897, 1o6, p. 15, pl. II. Une gourde analogue du Musée de Breslau n'a p;ts
moins de huit anses verticales, K1sa, /. /., lig. 164, II, p. 333, p. 'l97.
552 (8) [822]. — Semblable, le fond aplati, avec deux anses verti-
cales. — Haut., om,097 (à l'épaule, om,o64). Diam. max., om,o82 (à la base,

om,o74, — à l'embouchure, om,o74).
Verre clair, opaque et jaunâtre, traversé de stries orangées. Les anses bleues.
1. Au Louvre, N 0237 (anc. collection Durand).
2. K1sa, /. /.. Il, p. '19i. Voir plus loin no1re n" 642.
PATKRES ET TASSES
25 I
Le retrait de l'épaule est moins prononce'' que clans l'aryballe corin-
thien, la tranche de l'embouchure est légèrement arrondie et l'ouverture
plus large, les deux anses ne dépassant pas le bord et avant un profil en
zigzags.
Rapprocher un exemplaire d'Ormidia au Musée de New-York, Cesnola,
Atlas Cypr. Antiq., 111, pl. LXXX1X, 2, et Catal. Leman, 1T avril 1897,
n3, p. 16, pl. II. Pour des formes pareilles, voir plus haut les amphores
314-318, ainsi qu'un vase syrien du Musée de Constantinople (1172) et
Klsa, /. /., fig. 1O2, a, II, p. 329 (collection M. vom Rath).
553 (222) [14]. — Semblable. — Haut., om,o8 (de la panse, om,o53, —-
de la tranche de l'embouchure, om,o18). Diam. de la base, om,o5 (de l'épaule,
om,o8, — de l'embouchure, om,oCy, — intérieur, om,o62).
Irisation d'un bleu verdâtre.
De même, un fil en relief entourant sept à huit fois le corps du vase.
554 {j-y) [636]. — Semblable, sans anses. —- Haut., om,o52 (de l'épaule,
om,o32). Diam. max., om,o52 (du fond, om,025).
Verre bleu foncé, épais et lourd.
Le fond est aplati, la panse renflée, le col concave et les lèvres très
évasées.
Rapprocher Frœhner, Coll. Gréau, 19o3, pl. CLVII, 4-
555 (247) [à]. — Semblable. — Haut., om,o6 (de l'épaule, om,o45).
Diam. du fond, om,o4 (de la panse, om,o62, — du col, om,o3, — de l'embou-
chure, om,o53).
Verre léger, la surface terne.
Même forme, un fil très mince s'enroulant vingt fois autour de la
panse.
556 (221) [Acquis de Farah en 1899]. — Semblable. — Haut., om,o72
(de la panse, om,o55, — de la tranche de l'embouchure, om,oo8). Diam. de la
panse, om,o68 (de l'embouchure, om,o48, — intérieur, om,o43).

Verre opaque, d'un gris un peu jaune.

20'i
LES VERRES
De même, la panse ornée de larmes courbes en relief, le col en retrait
et dépourvu d'anses, l'embouchure débordante, la tranche droite.
557 (27). — Semblable, avec treize anses formant des chevrons. —
— Ane. collection Piot. — Haut., om,o42 (de la panse, om,o31). Diam. de
l'embouchure, om,o25 (de la panse, om,o5). — Pl. XXIX.
Verre bleu foncé.
Même panse aplatie à la base, le col droit, les lèvres débordantes,
treize anses coudées, dont deux sont détachées, formant un réseau continu
de chevrons et reliant l'épaule au bord de l'embouchure.
Les verriers du 1ve siècle1 paraissent avoir aimé à réunir l'épaule aux
lèvres par des chevrons juxtaposés. Un curieux exemplaire du Musée
de Constantinople est même décoré, haut et bas, d'un double rideau de
larmes soudées2. D'autres fois les flacons sont pentagonaux3 ou surmontés
d'une anse de suspension*. Mais, le plus souvent, la panse est ronde et
rappelle bien plutôt l'aryballe que l'amphore. Ces vases, de couleurs chan-
geantes, se rencontrent en Egypte5, mais sont particulièrement fréquents en
Syrie5. Parmi les collections particulières qui en contenaient, il me suffira
de citer les cabinets Fould7 et Niessen8.
B1bl. Froehner, Calai. Piot, /i43, p. 97.
558 (218) [6o5]. — Semblable. — Haut., om,o(> (de l'embouchure,
om,o1). Diam. de la panse, 0m,o7 (de l'embouchure, om,of>2).
Verre terne, d'un gris bleuté.
Même forme de la panse et même embouchure débordante, un sillon
gravé sur la tranche qui est verticale, un fil de verre reliant les lèvres à
l'épaule et dessinant une douzaine de chevrons.
559 (1(i4) [F. 90]. — Semblable. Tortose. — Haut., om,o85 (de
1. K1sa, /. /.. forme D 376-7, fig. 108, I, p. 217, II, p. 34o, p. 3iji, p. 434, p. 446-
2. N° 1185 (Syrie).
3. Vase judaïque dela collection Sambon, K1sa, l. fig. 33o, II, p. 8o4, p. 819.
4. Au Louvre MM> 292 (Syrie), Acquis, pour 19oo, 93, p. 12, H. de V1llefosse et M1chon.
f>. Kdgar, Grxco-eijyptian 9lass. 32517, p. 2fi, pl. IV.
6. Serhure, Catal. Courtin, 1896, pl. V, 3, n° 158, p. 2o. Au Louvre, Acquis, pour r9oo, 89 et 9.3, p. 12.
7. Charouillet, Calal. Fould, 15i 5, 1519-152o, p. 85, pl. XXI.
N. K1sa, /. /., fig. 108, I, p. 217.

PATÈRES ET TASSES 2.53
l'épaule, om,o65). Diam. de la base, om,o55 (de la panse, om,o85, — de l'em-
bouchure, om,o,7'7).
Verre opaque et irisé, les chevrons vert foncé.
De même, la tranche de l'embouchure sans décor.
560 (381) [6o3]. — Semblable. — Haut., om,o8 (de la panse, om,o55).
Diam. de la base, o-,o4o (de la panse, om,o70, — du col, om,o55, —de l'em-
bouchure, om,o-).
Verre terne.
Même forme, l'embouchure faite d'un double bourrelet et dix chevrons
courant sur la panse.
561 (382) [116]. — Semblable. — Haut., oV^2 etom,o52. Diam. de la
panse, om,o5 et om,op (du col, om,o4, — de l'embouchure, om,o6'j).
La surface irisée, de couleur bleuâtre.
De même, avec onze pointes de l'épaule aux lèvres.
562 (384) [637]. — Semblable. — Haut., om,o76 et om,o53. Diam. de la
panse, om,o5 à om,o-5 (du col, om,o35, — de l'embouchure, om,o69). -—
Pl. XXIX.
Irisation pareille.
De même, avec neuf dents.
563 (385). — Semblable. — Haut., om,o63 et om,o45. Diam. de la
panse, om,o4 à om,o6 (du col, om,o3, — de l'embouchure, om,o62).
La surface terne.
De même, avec dix dents.
564 (277) [Acquis de Furah en 1899]. — Semblable, le col élevé. —
Haut., om,o7 (de la panse, om,o35). Diam. de la base, om,o3 (de la panse,
om,o5, — du col, om,o26, — de l'embouchure, o",,o44).
Verre opalin, un peu verdâtre, la surface irisée, le fil en relief bleu.
Le fond est aplati, la panse renflée, le col haut et concave et l'embou-

254
LES VERRES
chure tronconique, plutôt que débordante. Un gros fil de verre en relief
forme cinq à six zigzags de l'épaule aux lèvres et un filament plus mince,
en partie cassé, traverse les chevrons à mi-hauteur.
565 (383) [F. 58]. — Semblable, avec un pied bas. —Tyr. — Haut.,
om,o8 (de la panse, om,o6, — du pied, om,o1). Diam. du pied, om,o5 (de la
panse, om,o27 à om,o8, — de l'embouchure, om,o8, — intérieur, om,o7).
Vert bouteille foncé, les reliefs bleus.
La tranche du pied est oblique, la panse évasée, l'épaule plate et
l'embouchure légèrement convexe. Un fil en relief dessine huit dents en zig-
zags de l'épaule aux lèvres.
Plusieurs vases analogues sont conservés au Musée du Caire, Edgar,
Grxco-egyptian glass, 325o8, 325o(), 32512, 32516, p. 24-5, pl. IV. Un autre
a fait partie de la collection Serrure, Catal. du 20 mai 190/|, 6o, p. 7, pl. II
(haut., om,1o).
-
VASES EN FORME DE CORNETS
(566-577)
Les deux cornets simples 566-567 sont, comme les vases jumeaux1
568-577, faits pour être suspendus. 11 importe peu cp1e l'anse demi-circulaire,
qui surmontait ces gobelets, ait, ou non, disparu, ce qui arrivait assez fré-
quemment à cause de sa minceur et de sa fragilité, et ce qui, à plus forte
raison, était le cas, quand elle n'était pas directement raccordée au flacon
et qu'elle s'appuyait sur deux arceaux intermédiaires (567, 574, 575).
Quatre exemplaires sont sans décor. Deux autres, les vases 570 et 573,
ne sont entourés que d'un fil en spirale, dont les volutes sont obliques ou
horizontales. L'ornementation est plus compliquée dans les verres 571-
572, où un fil plus épais dessine près du bord de lourds chevrons en
saillie, qui se reliaient de part et d'autre à l'anse disparue.
Le vase 575 est à rapprocher des précédents, mais il en diffère par
l'échafaudage compliqué d'anses et d'arceaux qui se dresse au-dessus de
l'embouchure. L'exemplaire 576 a malheureusement perdu ses attaches,
mais tout porte à croire qu'elles devaient ressembler aux précédentes, car
les cornets, par une exception assez rare, sont au nombre de quatre, de
sorte que le flacon a quatre faces pareilles. Enfin, dans le balsamaire 577,
l'anse, au lieu d'être transversale, est perpendiculaire au point de jonction
des tubes et ceux-ci n'ont conservé que des oreilles latérales.
Ces flacons doubles, triples ou quadruples, paraissent particuliers à la
Syrie, où on les rencontre en très grand nombre et dans des tombes tar-
dives qui peuvent appartenir au IVe siècle 2. La forme même est très an-
1. K1sa, Das Glas im Allrrtume. I, p. 85, p. 98, II, p. 32o.
2. K1.sa, /. /.. Il, p. 329-33o. C'est de Syrie qu'ils étaient envoyés en Gaule, où on les trouve assez fréquem-
ment.
256
LES VERRES
cienne et nous connaissons des vases de terre primitifs conjugués, tant
égyptiens' que chypriotes2. Le tern1e de 8iXy)xi»0ov se rencontre dans Athé-
née', mais il s'applique à des flacons d'argent et d'or réunis par un lil
d'or; nous ne savons si les Grecs nommaient ainsi nos récipients.
566 (38o). — Cornet surmonté d'une anse. — Acquis à Ui vente
Hoffmann en 1886. — Haut., om,2o (du vase, om,1o5). Diam., om,o2 à om,o32
(intérieur, om,o28). Larg. max., om,o8. — Pl. XXIX.
Verre de couleur verdâtre. Le bord cassé.
Le cornet est légèrement tronconique, les deux montants de l'anse
triangulaire formant trois œillères de part et d'autre et un fil en relief
s'enroulant sept fois autour du vase.
Le Musée de New-York possède un cornet d'Idalion qui est dépourvu
d'anse, Cesnot.a, Atlas Cxjpr. Antiq., III, pl. CVII, 1. Les anses des balsa-
maires conjugués syriens sont souvent triangulaires; voir, au Louvre, le
vase MNC 1825 et comparer la forme A 8 de K1sa, /. /.
B1bl. Froehner, Calai. Hoffmann, 1886, 252, p. 59. La description parait se rappor-
ter à un autre vase.
567 (3.33) [38o]. — Semblable. — Haut., om,35 (du vase, om,o14).
Diam., om,o25 à om,o38 (intérieur, om,o3).
Verre de couleur clair. Le haut cassé.
En bas, boule ronde, suivie d'un bourrelet, trois anses verticales étant
soudées sur le vase et formant chacune trois oreilles superposées. Au-des-
sus de l'embouchure sont quatre anses verticales, surmontées de quatre
arceaux de même, au-dessus desquels s'élevait une anse unique.
Je ne connais pas d'exemplaire qui ressemble exactement à notre vase.
568 (2) [Acquis de Farah en 1899]. — Flacons conjugués, sans pied
et surmontés d'une anse demi-circulaire.— Haut., om,1r>3 (sans l'anse,
om,1o). Long. de l'embouchure, om,oh\ (d'un compartiment, om,o17, —du
bas, om,o34). Larg., om,o32, om,o15 et om,o25. Diam. de l'anse, om,oo6.

Couleur vert bouteille, la surface irisée.
1. K1sa. i. /., I, p. 85, [>. ((8, II. i>. 32ç).
2. Notre tome V, 5o1, pl. \\\. p. 296, 51o. pl. XXXI, p. 3o2.
3. III, p. 129, c (Hippolochos d1: Macedoine, 111e sifcle av. J.-C).

VASES EN FORME DE CORNETS 25^
Les flacons sont accolés et séparés à l'intérieur par une cloison com-
mune, à l'extérieur par un sillon vertical, la double base etant arrondie
et les parois légèrement concaves. L'anse s'attache à la hauteur de l'embou-
chure, où elle fait un coude avant de se fixer plus bas sur la panse et de
ménager ainsi deux oreilles latérales, dont la hauteur est inégale.
Des vases pareils ont été trouvés en Syrie' et au mont des Oliviers*
avec des poteries à décor géométrique (?). Deville3 a reproduit des flacons
conjugués conservés au Musée de Rouen ; d'autres, de forme analogue, sont
au Louvre* ou ont fait partie des collections Serrure5 et M. vom Rath5.
569 (234) [Acquis de Farah en 1899]. — Semblable.— Haut., om,153
(du vase, om,1o4). Larg. de l'embouchure, om,o3 (aux anses, om,o57). Ep.,
om,o16. Diam., om,o2 à om,o12.
La surface irisée.
De même, les deux oreilles sensiblement égales et de forme trian-
gulaire.
570 (231) [1]. — Semblable. — Haut., om,18 (du vase, om,13). Larg.,
om,o49 (de l'embouchure, om,o45, — des anses, om,o7). Diam. des ouver-
tures, om,o2§ à om,o18. — Pl. XXX.
Verre ambré, les anses, le bord de l'embouchure et le fil en relief de couleur verte.
De même, un fil en relief s'enroulant dix-sept fois dans le sens hori-
zontal autour du vase.
Comparer des vases trouvés en Phénicie7. Les collections Piot8 et
Hakky bey 9 renfermaient des exemplaires de ce type.
571 (23o) [Acquis de Farah en 1899]. — Semblable, l'anse cassée. —
1. Frœhner, Coll. Gréau, 19o3, 1215,p. 169.pl CCXXVII, 3.
2. r-Krrot, Hist. de l'Art, IV, p 46o, fig. 25l.
3. Hist, de la verrerie, p. 76, pl. XCI, 5.
4. MND 278 (Bassah); Acquis, pour 19oo, 8o, p. 11, H. de V1llefosse et M1chon.
5. Vente du 9 Novembre 1900, 85, pl. II, p. 6, 0,5, pl. II, p. 7, 124, pl. III, p. 8, l32, pl. III, p. 8, 1 i6,
pl. III, p. 9.
6. K1sa, /. i.. C1g. 17-18, p. 41 (forme A 8-10), II, p. 329-33o, p. 428-9, p. 493.
7. Krœhner, La verrerie antique, pl. VIII, 43 ; Coll. Gréau, 1903, 1234, p. 171, pl. CCXXXII, 5 et 1272,
p. 177, pl. C.CXL, 5. Serrcre, Cala1. Courtin, 1896, pl III, 3. n» 6, p. 6 (autres exemples, n°» 6-34, pp. 6-8).
8. FsŒHKEr, Cntal. Piot, '1'm, p. 97.
9. Fulardent, Vente Hakky bey, 29 mai 1906, 129, p. 17, pl. II, 6.
De R1dder. 33
258
LES YKRRES
Haut., om,n. Larg. en haut et en bas, om,o4 (au milieu, om,o35). Ep., oI",o28.
Diam. des ouvertures, om,o15.
Verre jaune, d'un ton bronzé.
Un fil de verre en relief s'enroule autour de la panse et un autre fil,
plus épais et en partie cassé, dessine des denticules et des chevrons au-
dessous de l'embouchure.
Comparer Chaboulllet, Catal. Fould, p. 86, 1555, pl. XXI.
572 (36) [F. 193]. — Semblable. — Amrit. — Haut., om,12. Larg.,
om,o42 à om,o5. Ép., om,o18 à om,o32.
La surface irisée.
573 (3) [Acquis de Farah en 1899]. — Semblable. — Haut., om,1o2.
Long., om,o38 (en bas, om,o4). Larg., om,o2 (en bas, om,022, —intérieure,
om,o13).
Irisation d'un vert jaunâtre, la partie inférieure rouge violacé.
Même forme, l'anse également cassée, mais l'une des oreilles conser-
vée et les points d'attache de la deuxième encore reconnaissables. Pas de
chevrons à l'embouchure, le fil en relief, au lieu de s'enrouler dans le sens
horizontal, formant des stries obliques et de sens opposé sur les deux
tubes.
574 (233) [Acquis de Farah en 1899]. — Semblable, avec une anse
dédoublée. — Haut., om,152 (du vase, om,122). Larg. haut et bas, om,o42
(à mi-hauteur, om,o35, — aux anses, om,o7). Ep., om,o18. Diam. des orifices,
om,o18.
Verre d'un ton cuivré, les anses bleu vert, le baut des anses cassé.
Même forme, sans décor, les oreilles pareilles et les vases surmontés
de deux anses conjuguées, qui ressemblent à des arceaux; elles servaient
elles-mêmes de supports à une grande anse demi-circulaire, aujourd'hui
disparue.
Comparer le Musée, III, 19o6, fig. 7o, p. oo4, Sambon, et Catal. Ser-
rure, 9 novembre 19oo, 10o, p. 9, pl. III.

VASES EN FORME DE CORNETS 209
575 (359) [Acquis de Farah en 1899]. — Vases conjugués, à anses
multiples. — Haut., om,2Ô (du vase, om,^). Long-., om,o35 (en haut, om,o6).
Larg., om,o36. — Pl. XXX.
Verre de couleur verte.
Les vases sont pareils, l'embouchure est formée d'un bourrelet et un
fil s'enroule quatorze fois en spirale autour de la panse. Deux anses ver-
ticales demi-circulaires se dressent à droite et à gauche des cornets, dans
un plan perpendiculaire à celui des deux faces longues : au-dessus d'elles
s'élèvent deux arceaux semblables, mais de sens contraire, qui supportent
eux-mêmes une cinquième anse, dirigée comme les deux premières. Les
quatre points d'attache des premières anses sont suivis chacun de quatre
autres, répartis un peu plus bas, de sorte que les cornets sont pourvus
de seize oreilles, disposées quatre par quatre aux angles extrêmes du
vase.
Comparer Frœhner, Catal. Hoffmann, 1899, 370, pl. XXIX, p. 93.
576 (379) [Acquis de Farah en 1899]. — Vase quadruple, l'anse bri-
sée. — Haut., om,o92 (du bord, om,oo2). Côté, o",,o25 à om,o3.
Verre irisé, d'une couleur opaline.
Les cornets sont au nombre de quatre, le bord supérieur renflé comme
un bourrelet, un f1l en relief s'enroulant deux fois autour du vase et formant
des chevrons au-dessous de l'embouchure.
Un vase quadruple, de même provenance syrienne, a fait partie d'une
collection particulière, Serrure, Catal. Courtin, 1896, 34, p. 8. Une ré-
plique est conservée au Musée du Louvre, Acquis, pour 19o2, p. 47, 66,
H. de V1llefosse et Mlchon. Le verre était soufflé au moyen de quatre cannes,
avec lesquelles l'ouvrier opérait à la fois, k1s.v, /. /., II, p. 348.
577 (232) [Acquis de Farah en 1899]. — Semblable, avec une anse
transversale. — Haut., om,132 (du vase, om.m). Larg. en bas, om,o4 (à mi-
hauteur, om,o29, — de l'embouchure, om,o37, — aux anses, om,of>). Ep.,om,o3.
Diam. des orifices, om,o18.

\erre irisé, de couleur bleuâtre.
De même, sans décor, les deux oreilles latérales non continuées, l'anse
s'élevant dans un plan perpendiculaire aux deux tubes et à leur point de
réunion.
VASES EN FORME DE TUBES
ET D'ENTONNOIRS
(578-590)
Dans les exemplaires 578-580, le col est nettement distinct de la panse,
si l'on peut donner le nom de panse au renflement inférieur du tube. L'em-
bouchure du n° 578 est munie d'un rebord en forme de bourrelet, tandis
que le col est cylindrique et que le corps du vase finit en pointe1, à peu
près comme nous l'avons vu dans le flacon 332, dont les proportions sont
plus ramassées; dans les balsamaires 579-580, qui sont godronnés, les
lèvres, au contraire, ne sont pas marquées et le col s'évase peu à peu d'une
manière insensible.
Aucun épaulement n'est marqué dans les exemplaires 581-586. Le
tube 581 a simplement la forme de l'alabastron, ou celle d'un doigt que sur-
monteraient des lèvres à tranche oblique, tandis que le corps du flacon est
renflé dans les autres verres et s'élargit à mi-hauteur, pour se rétrécir gra-
duellement vers l'embouchure. Suit le flacon 587, dont le long col est pré-
cédé d'un double renflement.
Le verre 588 n'a que vaguement la forme d'un entonnoir2. Comme il
n'est pas percé à l'extrémité et comme l'embouchure n'en est pas tronco-
nique, il devait servir à puiser le liquide dans quelque grand récipient. 11
en était sans doute de même pour le long vase à fond plat 589, qui, comme
l'épuisette 590, est surmonté d'une anse de suspension.
578 (397) [F. — Vase tubulaire, la panse tronconique et le col
cylindrique. — Tortose. — Haut., om,2o (de la panse, om,1o). Diam. de la
1. K1sa, Dos Glas im Allertume, II, p. 3î7~8.
2. lbid., II, p. 353.

VASES EN FORME DE TUBES ET D ENTONNOIRS
26 I
panse, om,o15 à om,o32 (du col, om,o12, — de l'embouchure, om,o33, — inté-
rieur, om,o1S).
La surface terne.
La panse est mince et renflée vers l'épaule, la tranche un peu concave,
le col élancé et sensiblement cylindrique, l'embouchure en forme de bour-
relet.
Rapprocher Edgar, Grxco-eg|jptian glass, 32712, p. 65 (Hawara): ce
vase aurait été découvert dans une gargoulette et aurait servi à puiser un
liquide. Même forme à Chypre, Cesnola, Atlas Cypr. Antic/., III, pl. CV, 2.
579 (396) [F. 191]. — Semblable, le col évasé. — Amrit. — Haut.,
om,2o5 (de la panse, om,13). Diam. de la panse, om,o17 à om,o3 (du cornet,
om,o13 à om,o22, — intérieur, om,o17).
Verre mince, la surface irisée.
De même, la panse ayant six côtes et étant un peu tordue, l'épaule
suivie d'un étranglement, l'embouchure en forme de cornet tronconique
et les lèvres non marquées.
Comparer un flacon moins allongé et creusé seulement de quatre
dépressions, Frœhner, Coll. Gréau, kjo3, 1199, p. 167, pl. CCXVIII, 1, et
un verre phénicien, ibid., 100o, p. 20o, pl. CCLXIII, 1.
580 (192) [F. 192]. — Semblable. — Amrit. — Haut., om,15 (de la
panse, om,o8). Diam. de la panse, om,o27 (du col, om,o12, — de l'embou-
Verre terne, la surface légèrement irisée.
De même, avec sept côtes saillantes.
Un vase analogue, mais plus court et muni d'une embouchure cylin-
drique, est publié par Edgar, Grxco-egyptian glass, 32710, p. 65, pl. IX.
Ln autre, qui est au Musée du Louvre, a été rapporté de Tarse par la mis-
sion Langlois.
581 (387) [F. 238]. — Sorte d'alabastron. — Amrit. — Haut., om,132

(de l'embouchure, om,oo7). Diam. de la panse, om,o22 à om,o12 (de l'embou-
chure, om,o25). — Pl. XXXI.
La surface est d'un gris bleu que traversent des ondulations symétriques.
Le corps est en forme de fuseau, la base est convexe et le diamètre

LES VERRES
diminue de bas en haut, tandis que la tranche de l'embouchure est oblique.
Comparer pour la forme Frœhner, Coll. Gréau, kjo3, pl. CLVII, 20,
et, semble-t-il, Fouilles de Delphes, 773, fig. 901, p. 216 (tombes de Pylaea),
Perdrlzet.
582 (276) [F. 133]. — Vase en forme d'étui allongé, renflé à mi-
hauteur. — Tortose. — Long-., om,235. Diam. à la base, om,o15 (à mi-hau-
teur, om,o3, — de l'embouchure, om,o21, — intérieur, om,o12).
Verre opaque, de couleur opaline.
La pointe inferieure est arrondie, le cylindre renflé à mi-hauteur, l'em-
bouchure plate et débordante ayant la forme d'un bourrelet.
Ces flacons1 ont parfois une longueur très grande et atteignent jusqu'à
om,6o2. 11 est possible qu'ils aient servi à des offices médicinaux3, mais leur
destination reste incertaine. On les rencontre en Egypte*, en Syrie5, à
Chypre5, enThrace\ à Amorgos9, en Attique9, en Italie10 et à Pompei". Ils
sont particulièrement fréquents dans la région rhénane et paraissent, à
Andernach '2, dans des tombes qui datent de la fin du 111e siècle.
583 (3oo) [F. 134]. — Semblable. — Tortose. — Long., om,25. Diam. à
la base, om,o14 (à mi-hauteur, om,o28, — en haut, om,o13, — de l'embou-
Verre irisé et verdâtre.
De même.
584 (199) [F. 135]. — Semblable. — Tortose. — Haut., om,22 (du
renflement, om(n, —de l'embouchure, om,oo2). Diam., om,o2 (à mi-hauteur,
Verre mince et ambré, l'embouchure cassée.
De même.
1. K1sa, /. i.. forme A 2.
2. Ibid., II, p. 3î8.
3. Ibid.
!\. Edgar, Gneeo-e9vptian 9lass, 32693, p. 61, pl. VIII.

5. Serrure, Cntal. Courtin, 1896, pl. II, 5, n» 5, p. 5 (long., o"\382). Au Louvre, MNC lion (Sidon).
6. Vu Musée de Honstantinople, 456. Cesnola, Atlas Cypr. Antiq.. III, pl. CV, 7. Frœhner, Coll. Gréau,
1oo3, pl. CLVIII-CLIX, 56 et 1/I97, p. '96- P1- OCLVI, !,.
7. Vu Musée de Sofia.
8. Au Musée national d'Athènes.
9. Ibid., n°" 2670 et 13183.

10. Au Louvre, exemplaire provenant de Campana.
11. K1sa, /. /., II, p. 328, p. 39o.
12. Ronner Jahrbilcher, 86, 1888, pl. X, p. 184, Const. Kœnen.

VASES EN FORME DE TUBES ET D ENTONNOIRS
263
585 (2o4) [F. 190]. — Semblable. — Amrit. — Haut., om,296 (à mi-
hauteur, om,16, — de l'embouchure, om,o1). Diam., om,o2 (de l'élargisse-
ment, om,o5, — du col, om,o17, — de l'embouchure, om o4). — Pl. XXX.
Verre ambré.
Même forme.
586 (128) [F. 226]. — Semblable. — Idalion. — Haut., om,2o. Diam.,
o'\oo7 à om,o18 (intérieur, om,oo8). — Pl. XXXI.
Verre bleu foncé, la surface irisée.
De même. Cassé haut et bas.
587 (170) [38]. — Vase à long col et à pied bas. — Ane. collection
Tyskiewicz. — Haut., om,1o3 (de l'embouchure, om,oo3, — des renflements,
om,o/i et om,o1o,). Diam. de la base, om,o37 (du col, om,o12, — de l'embou-
chure, om,022, — intérieur, om,o14)- — Pl. XXX.
Verre incolore.
En bas sont deux renflements, de diamètre presque égal, le col cylin-
drique et l'embouchure débordante.
On peut distinguer les tubes que terminent un ou deux renflements. Les
premiers se rencontrent en Egypte 1, à Pompei 2, et dans la région rhénane3.
Les seconds se trouvent également en Egypte*, ainsi qu'à Chypre5 et en
Italie8. L'usage de ces balsamaires est inconnu.
588 (2^9) [Acquis de Farah en 1899]. — Sorte d'entonnoir (?). —
Haut., om,1o2 (de la cuvette, om,o39). Diam. du bord, om,o72 (intérieur,
om,o69, — de la pointe, om,o15 à om,o14). — Pl. XXX.
Belle irisation verdâtre.
Cuvette convexe, à bords évasés, que prolonge une pointe pareille à
celle d'un entonnoir, mais non percée au bout et munie d'une bélière de
suspension.
1. K1sa, l. i,. II, p. 382 (au Vatican, trouvé dans une tombe de l'époque impériale).
2. Ibid.
3. Ibid., forme A 1 et f1g. 153, c, I, p. 3o-j (au Paulusmuseum de Worms).
!\. Edgar, Grœco-eijyptian 9lass, 32623-4, p. 48, pl. VII.
5. Deux exemplaires, dont l'un tris grand, au musée de Constantinople. Cesnola, Atlas Cypr. Antiq., III,
pl. CV, 1 (Idalion). Frœhner, Coll. Gréau, 19o3, pl. CLVI, 21.
6. Au Louvre, n° 10282 de la collection Campana.

264
LES YERRES
Le vase a la forme d'un entonnoir antique en forme de cloche, comme
on en a trouvé à Kertch' et en Italie2, et comme en possèdent le Musée du
Louvre3 et le Vatican*. Mais la pointe tubulaire de notre exemplaire n'est
pas percée et n'a jamais dû l'être, de sorte que l'on ne peut guère penser
qu'à une forme particulière d'épuisette. Il est à remarquer qu'une lampe
chrétienne de ce type, suspendue par des chaînettes, a été trouvée récem-
ment à Rome, à Sainte-Saba5.
589 (248). — Vase surmonté d'une anse. — Haut., om,153 (du vase,
om,n4). Diam. de la base, om,o26 (du vase, om,o1o, — de l'anse, om,o4, —
Verre terne, couvert d'une couche blanche.
Le fond est plat, la panse cylindrique, la tranche un peu concave et
l'anse demi-circulaire. Larme en relief près de la base.
590 (70) [Acquis de Farah en 1899]. — Sorte d'épuisette. — Haut.,
om,225 (sans l'anse, oIB,2o, — de la base, om,o38). Diam. de l'anse, om,o32
(intérieur, om,o2). Diam. de l'embouchure, om,o22 (intérieur, om,on, — du
manche, om,o12, — de la base, om,o38). — Pl. XXXI.
Verre opaque et irisé, de nuance opaline.
Le vase se compose d'un long tuyau, surmonté d'une anse demi-circu-
laire et terminé en bas par une sorte de cupule hémisphérique. Un fil vert
est enroulé et soudé sur la panse, peu de spires étant bien conservées.
1. Antiq. Bosphore Cimmérien, pl. LXXVII, 4, p. 124, éd. S. Re1nach.
2. K1sa, /. /.. fig. 76-7, I, p. 15o-1, II, p. 353.
3. Ane. collection Durand, 1596.
4. Ktsa, l. i., fig. 77, I, p. 151.
5. Notizie de9li scavi, 1902, p. 173, fig.

BATONNETS ET AGITATEURS
(591-609)
Les aiguilles 591 et 592 sont, l'une pointue, l'autre renflée aux deux
extrémités1. Les exemplaires 593-603 sont au contraire fourchus à l'un
des bouts comme autant de navettes ou de passe-lacets, dont l'œil serait
fermé et surmonté d'un globule: peut-être, comme la spatule 604 et le
manche 605, qui sont ou qui étaient terminés par des palettes obliques,
servaient-ils à puiser et à étaler des onguents ou des fards.
Le bâtonnet 606 est tors et se termine, d'un côté par une rondelle, de
l'autre par une bélière; il semble qu'il ait servi d'agitateur2. En revanche,
je ne sais quel pouvait être l'usage de l'exemplaire 609, dont le disque
terminal est surmonté d'une minuscule œnochoé; l'autre extrémité n'en
est pas conservée, mais il ne paraît pas que la tigette ait pu avoir quelque
destination pratique. On peut en rapprocher des bâtonnets trouvés en Syrie
et sur lesquels est perché un oiseau, à l'opposé de l'anneau de suspen-
sion 3.
591 (135). — Aiguille terminée par deux pointes. — Long., om,o14.
Diam., om,oo2 à om,oo7. — Pl. XXXI.
Verre irisé.
Le haut de la tige est mouluré et orné de filets saillants, parallèles.
Comparer les exemplaires Frœhner, Coll. Gréau, 1oo3, 1008-101o,
p. 138, pl. CLXXV, 22-Zi, et des aiguilles trouvées à Bulla Regia, La Bl.an-
chère-Gauckler, Catal. Musée Alaoui, N 59, p. 265. Le Louvre possède une
1. Pour des épinples ou des aiguilles de verre, cf. K1sa, Das Glas im Allertume, I, p. 1/n.
2. Ibid.. II, p. 353.
3. Plusieurs de ces bâtonnets ont passé récemment dans des ventes publiques à Paris.
Du RlDDer. 34
LES VERRES
aiguille trouvée en Syrie, qui est torse et terminée par deux boutons
(MNC 5o8).
592 (142) [F. 256]. — Aiguille renflée aux deux bouts. — Long.,
0V7. Diam., om,oo3 à om,oo4. — Pl. XXXI.
Verre bleu foncé.
La tige est cylindrique, les deux bouts arrondis et légèrement renflés.
593 (4o) [F. 248]. — Aiguille, servant de navette ou de passe-lacet.
— Tyr. — Long., om,18 (du bout, om,o25). Diam., om,oo25. Larg. de la
fourche, om,oo55.
Verre jaunâtre, d'un ton ambré, la surface irisée. Un fil bleu s'enroule obliquement
près de l'extrémité ouverte.
La tige est cylindrique et se termine, d'un côté par une pointe, de
l'autre par deux branches qui se rejoignent après s'être séparées et que
surmonte un bouton.
Comparer plusieurs exemplaires chypriotes, incrustés ou non, Cesnola,
Atlas Cypr. Antiq., III, pl. LXXVI, 1 ; Ohnefalsch-R1chter, Kypros, pl. LV
(Soli); Myres et Ohnefalsch-R1chter, Catal. Cyprus Museum, 2896-2900,
p. 106.
594 (39) [F. 200]. — Semblable. — Long., om,\7. — Pl. XXXI.
De même, l'extrémité de la pointe cassée.
595 (42) [F. 249]. — Semblable. — Long., om,153(du bout, om,o25).
De même, intact.
596 (41) [F. 262]. — Semblable. — Long., om,155.
De même, la fourche cassée.
597 (51) [F. 259]. — Semblable. — Long., o",,124.
Pas de filet incrusté.
De même, la fourche intacte, mais le manche cassé.
598 (38) [F. 267]. — Semblable. — Tyr. — Long., om,155. Diam.,
om,oo3 à om,oo5.
Verre bleu, avec un fil blanc qui s'enroule du côté de la fourche.


BATONNETS ET AGITATEURS 267
599 (43) [F. 255]. — Semblable. — Long., om,14 (de la pointe, om,o15).
Diam., om,oo3 a om,oo6.
De même.
600 (52) [F. 251]. — Semblable. — Long., om,158 (de la pointe, om,o25).
Diam., om,oo3 à om,oo5.
De même, la fourche intacte.
601 (53) [F. 253]. — Semblable. — Long., om,17 et om,o25. Diam.,
om,oo3 à om,oo6.
De même.
602 (54) [F. 258]. — Semblable. — Long., om,155. Diam., om,oo3.
603 (55) [F. 254]. — Semblable. — Long., om,16. Diam., om,oo2 à
om,oo6.
De même.
604 (243). —Spatule. — Long., om,196 (de la partie lisse, om,obô).
Diam. de la palette, om,oo8. Côté de la tige, om,oo6.
La tige se termine, d'un côté par une pointe, de l'autre par une petite
palette; lisse et carrée dans sa partie médiane, elle est, haut et bas, ronde
et striée obliquement.
La cupule de la cuiller est parfois large et profonde comme dans
l'exemplaire Frœhner, Coll. Gréau, 19o3, 889, p. 126, pl. CLIV, 2. La même
collection (ibid., 1011, p. 138, pl. CLXW, 25) renferme un cure-oreilles
très analogue à la spatule de Clercq.
605 (242). —Semblable. — Long., om,144. Diam., om,oo1 à om,oo45.
Verre rosé, le haut cassé.
De même, le tiers inférieur strié dans un sens, le reste de la tige
strié dans l'autre.

268
LES VERRES
606 (241) [2lj]. — Agitateur (?). — Long., om,22 (de la tige, om,155).
Diam. de l'ouverture, om,o3 (de la tige, om,o15). — Pl. XXXI.
Verre épais et clair, un peu jaunâtre.
La tige est torse et se termine, d'un côté par un arrêt simple, de l'autre
par une bélière surmontée d'une pointe et munie d'une palette latérale qui
sert de poucier.
Une coupe à figures rouges du British Museum 1 montre l'un de ces
agitateurs plongé dans un alabastron et en explique bien l'emploi. Ces
bâtonnets ont été découverts dans tout le monde ancien, en Syrie3, à
Chypre3, à Myrina*, à Kymès, en Russie5, à Arles7, à Xanten" et en Cyré-
naïque8. Les collections Ravestein 10 et Gréau" en renfermaient des exem-
plaires.
607 (56) [F. 1oo]. — Semblable. — Long., om,1o6. Diam., om,oo6.
Verre bleu foncé. Un filet blanc est incrusté dans le creux des cannelures.
De même, cassé en haut, la rondelle mal conservée.
608 (07) [F. 99]. — Semblable. — Long., om,15. Diam., om,oo5 à om,oo7
(de la rondelle, om,o14). — Pl. XXXI.
Verre bleu foncé. Un filet blanc est incrusté.
De même.
609 (45) [F. 98]. — Bâtonnet à tige torse, terminée par une œno-
1. C. Sm1tr, Vases Brit. Mas.. III, E 82 (Monumenti, V, pl. 49). Cf. également K1sa, /. /.. forme G 408-9, I,
p. 5, II, p. 353-4.
2. Serrure, Calal. Courtin, 1896, 167, p. 21.
3. Cesnola, Atlas Cypr. Antiq., III, pl. LXXVT, 2, 10, 12. Myres et Ohkefalsch-R1chter, Calal. Cyprus Mu-
seum, 2891-2895, p. 106 (baguettes blanches et bleues).
4. Pott1er-Re1nacr, Néeropole de Myrina, p. 212.
5. Ibid.
6. Stephan1, C. Rendus de S'-Pêtersbour9, 1866, pl. IX; 1875, pl. II, 25.
7. Frœhner, Cala1. Musée Marseille, 55o-1, p. 128.

8. Avec des monnaies de Titus, K1sa, /. /., II, p. 385.
9. Acquis, pour 1898, p. 13, H. de V1llefosse et M1chon (au Louvre, mission Clermont-Ganneau).
10. Notice Musée Ravestein, 1884, 1609, p. 463.
II. Frœhner, Coll. Gréau, 19o3, 887, p. 126, pl. CLIII. 7, 9.

BATONNETS ET AGITATEURS 269
choé. — Haut., om,15 (de la cruche, om,o26, — de la rondelle, om,oo4). Diam.
de la tige, om,oo8 (de la rondelle, om,o19). — Pl. XXXI.
La tige en cristal (?) taillé, la cruche en verre mince et irisé.
La tige, cassée en bas, est surmontée d'une rondelle plate qui sert de
base à l'œnochoé; l'embouchure du vase est trilobée et fermée, tandis
que l'anse, assez haute et relevée, est en forme d'étrier.

AMULETTES ET BAGUES
(610-707)
Les Horus 610-612, la Dèmèter 613 et les f1gurines de Baubo (?)
614-615 étaient suspendus à des colliers et avaient un sens prophylac-
tique. Il en était de même des doubles masques 616-617 et des amulettes
« phéniciens » ou pour mieux dire alexandrins en pâtes de verres multico-
lores, têtes barbues (618-620), protomes imberbes (621-625) et hexaèdres
à trois faces humaines (626). Il faut leur joindre les têtes de nègres 627-
635, les « yeux d'Osiris » 636-638, la main 639, l'épervier 640, le cynocé-
phale 641, les dauphins 642-643 et les poissons 644-645. Les œnochoés
646-652 proviennent, soit de colliers, soit de bâtonnets pareils à l'exem-
plaire 609 et les osselets 653-655 se rencontrent fréquemment dans les
tombeaux.
Les bagues à chaton 656-558 étaient autrefois incrustées. Les anneaux
659-660, au contraire, sont simples, que les joncs soient multicolores ou
en verre blanc. Je leur ai joint les anneaux à boucles 661-663, qui sont de
dimension trop grande pour avoir pu être portés au doigt, mais qui, par
contre, paraissent trop petits pour avoir pu servir de bracelets.
Les tessères à bélières 664-685 portent une représentation qui, trop
souvent, reste indistincte. On croit y reconnaître Apollon (664), Héraclès
et le lion (665), peut-être Athèna (666-669). Le Gorgoneion 670 est très
net, mais les têtes simples ou doubles 671-673 ont les contours peu précis
et le dernier de ces petits disques de verre porte une inscription tardive.
Le sujet de genre 674 est suivi de la sirène douteuse 675, de la louve 676,
des lions 677-680 et des tortues 681-684. Le champ du n° 685 reste vide
par exception.
Les rondelles 686 et suivantes ne diffèrent guère des précédentes que
par l'absence de bélières. Les inscriptions sont cruciformes (686-688), se

AMULETTES ET BAGUES
271
composent de sigles byzantins (689-690) on de caractères arabes (691-
692). La tortue 693 rappelle les n°' 681-684 et le décor de la tessère 694 est
purement géométrique. La pendeloque du n° 695 est à deux faces et d'une
l'orme un peu différente.
Les perles rondes et sphéricp1es 696-699 sont suivies des pendeloques
tronconiques 700-701, des grains ovales 702-705, de la pyramide 706 et
du bouton 707.
610 (n32) [F. 108J. — Horus. — Haut., om,o3. Larg., om,oo7. Ép.,
om,oo4.
Verre ambré. Monté en plein comme les amulettes qui suivent1.
Le bras gauche est baissé le long du corps et la main droite est portée
à la bouche, la tête surmontée d'une bélière cassée.
Comparer cinq amulettes de couleurs diverses appartenant à Pierpont
Morgan, Frœhner, Coll. Gréau, njo3, 843, p. 122, pl. CLI, 1-52.
611 (h5o) [F. 1o6]. — Semblable. — Haut., om,o26. Larg., om,o2.
De même, en verre bleu.
612(n63). — Semblable. — Haut., om,o2.
Verre ambré.
De même, la tête cassée.
613 (261) [1oo8]. — Dèmèter(?). — Haut., ob,oiq (de la tête, om,oo3).
Long., om,o1. Larg., om,oo8.
Verre jaune, très clair.
Déesse assise sur un trône et drapée, les mains sur les genoux. Au
dos, bélière de suspension.
Comparer les Cybèles mentionnées par Klsa, /. /., III, p. 763.
614 (144) [F. 2o7]. — « Baubo ». — Tortose. — Haut., om,o4 (de la
tête, om,o1, — de la bélière, om,oo5). Larg., om,o2.
Verre bleu opaque.
1. K1sa, Das Glas im AlUrtume, I, p. 62.

2. Isis allaitant Horus est un motif fréquenté Carthage, Delattre, Nécropole des Rabs, 3" année des fouilles.
272 LES VERRES
Femme nue et accroupie sur une base allongée, les genoux relevés et
écartés, le sexe apparent et les mains portées en bas du ventre, la tête sur-
montée d'une bélière.
Nous avons déjà rencontré dans la collection ce type de femme accrou-
pie1. Les amulettes en verre de ce genre sont fréquents en Egypte, en 'Asie
Mineure et en Syrie3, mais il ne semble pas qu'il faille y voir le souvenir
de la légende éleusinienne. Edgar3 rappelle avec raison, en publiant des
reliefs en calcaire qui portent la même représentation, qu'Hérodote* fait
une allusion précise à un rite singulier que les femmes d'Égypte obser-
vaient pendant les fêtes de Boubastis: nos pendeloques reproduisent la
même attitude liturgique et servaient à l'origine d'ex-voto à quelque divi-
nité génésique du Delta \
615 (435). — Semblable. — Haut., om,o2k (de la figurine, om,o2, — de
la tête, om,oo5). Long, de la base, om,o12. Larg. —, om,oo5.
Verre bleu.
De même.
616 (1161) [F. 101]. — Pendeloque en forme de double tête. — Haut.,
om,o22 (de la bélière, om,oo4, — des têtes, om,o1 1). Larg., om,o13 (des visages,
om,oo8, —de la bélière, om,oo3).
Verre bleu.
Les faces sont plates, la tranche taillée en double biseau et la pende-
loque surmontée d'une bélière; les têtes sont coupées court, les faces en-
cadrées de boucles tombantes. Style passable.
Comparer une tête double trouvée à Naucratis (I, p. 43, pl. XX, 31), un
double masque syrien, Serrure, Catal. Courtin, 1896, 3oo, p. !\o et un
exemplaire du Louvre provenant de Smyrne et donné par M. Gaudin5.
617 (u3/i). — Semblable. — Haut., om,o22. Ép., om,o12.
Pâte opaque blanche.
1. Bronzes, t. III, 337 bis. p. 397-8. Voir plus haut la terre cuite suspecte 200.
2. Journal Hellenic Sludies, XXV, 1905, p. 128-9. Notice Musée Ravestein, 1884, 1612, p. 484. Frœhner, Coll.
Gréau, Hjo3, 521, p. 77, pl. LV, 38. Exemplaire de provenance inconnue au musée d'Athènes (3o14). Deux exem-
plaires de Cyzique au Louvre, MNC 1816, 1817.
3. e'dgar, l. i., f1g. 8», p. 128. Naueratis. I, pl. XIX.
4. II, 60.
5. K1sa, I. /.. III, p. 763.
6. Ajouter un double mascaron, Frœhner, Catal. Gréau, 19o3, 852, p. Iî3,pl. CLI, 19-20 et un couronnement
d'épingle, ibid., 1o(3, p. 139, pl. CLXXV, 27-30.

AMULETTES ET BAGUES 2^3
Les deux têtes sont semblables et opposées, la tranche taillée en double
biseau, le haut percé d'un trou de suspension. Chaque face est barbue, le
menton pointu, les oreilles écartées, les cheveux dressés en haut du front.
Comparer un double mascaron brisé Frœhner, Coll. Gréa1t, 1903, 851,
p. 123, pl. CLI, 16-7 (les têtes moins allongées et plus régulières).
618 (446). — Tête incrustée de pâtes multicolores. — Haut.,
om,o35 (de la bélière, om,oo8). Larg., om,o23. Ép., om,o21. — Pl. XXXII.
Verre blanc laiteux et opaque, la bordure, les oreilles, le nez, les sourcils et le con-
tour des yeux en verre jaune, les yeux en verre bleu foncé.
Le masque a la forme d'un triangle ou d'un cœur, avec une bélière au
sommet, le menton finissant en pointe, le nez proéminent, les sourcils obli-
ques, les yeux gros et saillants, le front comme absent.
Une tête pareille à la nôtre a été découverte en Égypte et fait partie
de la collection de Bissing1. D'autres exemplaires proviennent de Crète2,
de Thèbes3, du Kabirion*, de Tharros en Sardaigne5. Gréau en possédait
quelques répliques5.
On était autrefois d'accord pour attribuer à ces masques imberbes ou
barbus une origine phénicienne, mais, depuis les constatations faites par
Kisa7 et de Bissing8, il ne semble pas douteux aujourd'hui qu'ils provien-
nent d'Egypte. Tout comme les balsamaires incrustés, dont on ne peut les
séparer, ils paraissent y avoir été fabriqués jusqu'à une date très tardive,
à tout le moins jusqu'à l'époque ptolémaïque, peut-être même, comme le
croit Kisa, jusque dans les premières années de l'ère chrétienne.
619(1 135) [F. 102]. — Tête barbue, semblable. — Haut., om,o2. Larg.,
om,o18. Ép., om,oo7.
Verre bleu. Traces de couleur jaune.
Le visage est irrégulier, mais non triangulaire, la moustache et la
1. K1sa, I. !., fig. 21, p. 45, I, p. Q4.
2. Au Louvre, mission Clermont-Ganneau, MNC 2354 (H. de V1llefosse et Hlchon, Acquis, pour 1898, 118,
3. Au Louvre, don Manolakos (ibid.. Acquis, pour 189y, 78, p. 10).

4. Au Louvre, don Delessert, Perrot, Hist. de l'Art, III, pl. X, p. 825.
5. Musée national d'Athènes, n° 1o539.
6. Frœhner, Coll. Gréau, 19o3, 1tp, p. 38, pl. XXVI, 19 et 846-7, p. 122,pl. CLI, 9-12, 18. •
7. K1sa, l. i., I, p. 93-4-
8. Rev. Archéol., 1908, I, p. 215-6.
De R1ddbr. 35
LES VERRES
barbe indiquées, les yeux saillants, les cheveux rendus par de grosses
boules juxtaposées, une bélière à la nuque.
Des têtes analogues ont été découvertes à Saft el Henneh dans le Delta'
et en divers points de l'Egypte2. D'autres proviennent de Phénicie3, de
Thèbes*, du Kabirion5, de la Grèce5, de Sardaigne7, de Carthage8 et se
rencontrent fréquemment dans les musées9 et dans les collections particu-
lières10.
• 620. — Semblable. — Haut., om,o2. Larg., om,o15. Ép., om,oo8. —
Pl. XXXII.
Verre bleuâtre. Traces de blanc dans les yeux, de jaune sur le front.
Semblable, cassé au milieu du visage, les yeux incrustés.
621 (445). — Semblable, mais imberbe. — Haut., om,o16. Larg.,
om,o12. Ep., om,ooo. — Pl. XXXII.
La face est d'un bleu turquoise, le turban jaune et rayé de bleu, avec deux rabats
bleu foncé tombant devant les oreilles. La bélière cassée.
Semblable, la face régulière et ovale, le visage surmonté d'un turban
avec rabats latéraux, qui ressemble presque à un klaft embryonnaire.
Des têtes pareilles ont été découvertes en Grèce" et à Cyzique12. Com-
parer Frœhner, Coll. Gréau, 1903, 178-180, p. 36, pl. XXVI, 2-4; le Musée,
III, 1906, p. 48o, fig. 11, Sambon.
622 (1048). — Semblable. — Haut., om,o24 (sans la bélière, om,o15).
Larg., om,o15. Ép., o",,o1. — Pl. XXXII.
La bélière, le turban, les oreilles et les yeux en verre bleu foncé; le visage, l'oreille
gauche et les stries du turban en verre jaune.
1. Petr1e et Duncan, Hyksos and Israélite cities, pl. XXXVIII, 43-8, p. 37, p. 45.
2. K1sa, /. I., Cg. 21, p. 45 (coll. de Hissing) et fig. 2o, p. 42 (coll. Sarti).
3. Serrure, Catal. Courtin, 1896, pl. III, n° l4o, p. 18.
4. Au Musée national d'Athènes, n° 2827.
5. Ibid., n° 1o53().
6. Ibid., n° 2948. Au Louvre, MNC 1o55 (acquis de Pantazi en 1889).

7. Au Louvre, don Delessert, Perrot, Hist. de l'Art, III, pl. X, p. 825.
8. Musée Lavi9erie, I, pl. XXXIII, 1, pl. XXXV, 2, 3, 6, 7, 8, p. 234-6, p. 252-3. La Néeropole des Rabs,
3e année acs fouilles, p. 8, p. l5, Delattre.
; * 9. Frœhner, Catal. Musée Marseille. 285, p. 1o4.
;; .: 10. Frœhneh, Coll. Gréau, 1903, 182, p. 36, pl. XXVI, 6. Le Musée, III, 19o6, p. 485-6, fig. 25, Sambon.
• I1. Au Musée national d'Athènes, n° 13392 (provenant de la Société archéologique).

12. Au Musée du Louvre, MNC 181o, 1811 (acquis de Sorlin Dorigny).

AMULETTES ET BAGUES •2^5
De même, les pans latéraux du turban ressemblant à des boucles
d'oreilles1, l'œil droit non conservé. ,
622 bis (1oo1). — Semblable. — Haut., om,o2 4.
La bélière et le turban en verre bleu, le visage et l'oreille gauche de couleur ver-
dâtre, des stries blanches, jaunes et rouges rayant le turban.
De même, les yeux non conservés.
623 (444) [F. 102]. — Semblable. — Haut., om,o22 (de la bélière,
om,oo5). Larg., om,o17. ftp., om,o1. •
Le revers et la bélière bleus, la face brun rouge, le turban jaune et rayé de brun.
Cassé à droite.
De même, les yeux caves et le turban dépourvu de pans latéraux.
Comparer Gaspar, Catal. Triantaphyllos, 2 juin 19o4, 43o, p. 67,
pl. XVIII.
624 (447). — Semblable. — Haut., om,o2.
Verre noir, la bouche et le bord du front de couleur jaune, les oreilles et l'iris des
yeux en verre blanc.
Le visage finit en pointe, les yeux gros et saillants, le front surmonté
d'une bélière.
Rapprocher un mascaron en pate verte et d'une forme un peu différente,
Frœhner, Coll. Gréau, kjo3, 183, p. 36, pl. XXVI, 72.
625 (448). — Semblable. — Haut., om,ol 9 (de la bélière, om,oo3). Larg.,
om,ol5. — Pl. XXXII.
Les narines et les taches du front en verre jaune, l'iris des yeux et la moustache (?)
en verre blanc.
De même, la forme un peu différente, avec une proéminence frontale et
trois bélières.
Le type paraît négroïde et doit indiquer une provenance égyptienne.
1. Néeropole pun1que de la colline S'-Louis, 1896, p. 37, Deluttre.
2. On ne peut comparer une teto de ('arthnge emmanchée d'un long cou, Deutire, Néeropole punique voisine
de S" Monique, 2c semestre des fouilles, fig. 4, p- 3.

2 70 LES VERRES"
626 (1127). — Hexaèdre décoré de trois faces humaines. — Haut.
om,o28. Diam., om,o2. — Pl. XXXILj
Verre bleu. Le visage, les taches du front, la bouche et le nez en verre jaune. In-
crustations blanches dans les yeux.
Les faces sont schématiques, la bouche à peine marquée, les yeux
ronds et énormes, le front surmonté de trois pastilles en relief.
Des cylindres analogues, décorés de deux, trois ou quatre faces et ser-
vant de pendeloques, ont été découverts en Egypte1, à Carthage2, à Egine3
et à Kertch*. Gréau5 et Canessa5en possédaient des exemplaires et ils ne
sont pas rares dans les musées. Le motif s'est d'ailleurs conservé fort tard,
mais en se transformant à l'époque romaine7.
627 (431)[F. 1o3]. — Tête de nègre. — Haut., om,o21 (de la bélière.
om,oo\, — de la tête, oI",o13). Larg., om,o1.
Verre bleu foncé.
Les cheveux sont crépus, les pommettes saillantes, le nez épaté, les
lèvres épaisses, le type bien marqué. En haut, bélière.
Outre la belle tête signée du verrier Tryphon et qui a passé avec la col-
lection Dutuit au Petit Palais8, le vase de la collection Charvet9 et de nom-
breux amulettes10 pareils au nôtre montrent avec quelle prédilection les
artistes égyptiens et syriens reproduisaient les traits individuels et les
caractères ethniques.
628 (432). —Semblable. — Haut., o",,o21 (de la protome, om,o16, —
de la tête, om,o13). Larg., om,oo9.
Verre bleu.
De même.
1. K1sa, l. /., fig. 2o,1, p. 43, p. 93.
2. Néeropole des Rabs, 3' année des fouilles, fig. 84, p. 36, Delattre.
3. Au Musée national d'Athènes, n° 9779. Le n° 2964 du même musée est de provenance inconnue.
4. Antiq. Bosphore Cimmérien, pl. LXXVII, 17, p. 124, éd. S. Relnach.
5. Frœhner, Coll. Gréau, 19o3, 185-6, p. 37, pl. XXVI, 1o-12, pl. CLXVI, 2.
6. Le Musée, III, 1906, p. 485-6, f1g. 27-8, Samron.
7. K1sa, /. /.. I, p. l3l.
8. Frœhner, Coll. Dutuit. 1901, II, p. 173, 221, pl. CLXVII. Le Musée, III, 1906, p. i91, fig. 35, Samron.
9. K1sa, /. /., fig. 3o1, III, p. 7i9, p. 766.
10. Frœhner, Coll. Gréau, 19o3, 85o, p. 123, pl. CLI, 15 ; ibid., 523 et 525, pl. LV, 4o, h1 (noir et bleu
vert).
AMULETTES ET BAGUES 277
629 (434). — Semblable. — Haut., om,o25 (de la protome, om,o21, —
de la tête, om,o12). Larg., om,o1.
Verre bleu.
De même.
630(437). — Semblable. — Haut., om,o15 (de la tête, om,o1).
Verre noir.
Même type que plus haut.
631 (n34) [F. 1o7]. —Semblable.— Haut., om,o18 (de la tête, om,o15).
Larg., om,o1. Ép., om,oo7.
De même.
632 (n33) [F. 100]. — Semblable. — Haut., om,o15.
De même, la bélière cassée.
633 (1158). — Semblable. — Haut., om,o2 (de la bélière, om,oo5, — de
la tête, om,on). Larg., om,oo9. Ep., om,o1.
De même, la bélière conservée.
634 (1 1fio). — Semblable. — Haut., om,o2 et om,o12. Larg., om,ooc).
De même.
635 (1264). — Semblable. — Haut., om,o22 (de la bélière, om,oo4, —
de la tête, om,o13). Larg., om,o1. Ep., om,oo9.
De même.
636 (1027). —Œil d'Osiris. —Long., om,o12. Larg., om,o1. Ép., om,oo3.
La surface comme nacrée.
Un trou longitudinal traverse la pendeloque.
Comparer les oudjas en verre rouge opaque et en pAte bleue ou
verte, Frœhner, Coll. Gréau, 19o3, 248-9, p. 44, pl. XXX, 16-17; cf- ibid.,
855, p. 123, pl. CLI, 23 (pâte bleue).

278 LES VERRES
637 (1110). — Semblable. — Long., om,o12. Larg., om,o13. Ep., om,oo1
à om,oo4.
De même.
638 (1121). — Semblable. — Long., om,o12. Larg., om,o13. Ép., om,oo1
à om,oo4.
De même.
639(438). — Main. — Haut., om,o12. Ép., om,oo5.
Verre noir.
Main faisant le geste de la f1ca, le poignet cassé.
Comparer une main en pâte jaune opaque Frœhner, Coll. Gréau, 19o3,
371, p. 07, pl. XLI, 7 (les dimensions un peu plus grandes)1. Les phallus
de verre, comme celui du Musée Ravestein [Notice, 1884, 1598, p. 462), ont le
même sens prophylactique.
640(1278). —Épervier. — Haut., om,o14 (de la base, om,oo2). Long.
de la base, om,oo9. Larg. —, om,oo4.
Pâte de verre blanche.
Base rectangulaire. En haut du dos, trou de suspension.
Rapprocher l'épervier en relief de la collection Gréau, Frœhner, 190.3,
258, p. 45, pl. XXXI (en pâte rouge opaque) et un exemplaire en pâte jaune
opaque ibid., 378, p. 58, pl. XLI, 14. Les pendeloques en forme d'oiseaux
se rencontrent fréquemment à Carthage, Delattre, Nécropole panique voi-
sine de Su-Monique, 2" semestre des fouilles, p. 13; Nécropole des Rabs,
F année des fouilles, p. 9.
641 (1279). — Cynocéphale. — Haut., om,o13. Long. de la base, om,o1.
Larg. —, om,oo9.
Verre noir.
Le singe est assis sur une base rectangulaire. En haut du dos, trou de
suspension.
1. Pour d'autres exemples voir Dev1lle, Hist, de la verrerie, pl. 82 A, p. 68 (Évreux) et K1 Sa, /. III,
P- 771-
Comparer un cynocéphale en pâte blanche de la collection Morgan,
Frœhner, Coll. Gréau, 1qo3, 4o8, p. 61, pl. XLIV, 14, et un chacalibid., 845,
p. 122, pl. CLI, 7. Quatre cynocéphales ont été découverts dans une tombe
de Carthage avec deux vases biberons et deux étuis à fard, Delattre, Né-
cropole des Rabs, F année des fouilles, p. 15, p. 3o.
642 (8). — Dauphin. — Long., om,o24. Larg., om,on. Ép., om,oo6.
Teinte vert bouteille. Trou traversant la tête.
Dauphin à grosse tête, le museau arrondi.
Même pendeloque1, les yeux incrustés de blanc ou de jaune, Frœhner,
Coll. Gréau, 19o3, 809, p. 127, pl. CLI, 27. Comparer également Frœhner,
Catal. Musée Marseille, 392, p. n4- Il se pourrait que le dauphin, au lien
d'être suspendu comme un amulette3, eût simplement servi d'anse à un
aryballe, qui serait analogue au vase à parfum 548. Le motif est des plus
fréquents dans l'art hellénistique et décore, entre autres, des bols à reliefs
trouvés dans la Russie méridionale3.
643 (940). — Semblable. — Long., om,o4.
Pâte de verre d'un blanc rosé.
La queue est relevée, le corps allongé et percé d'un trou de suspen-
sion.
644(933). — Poisson. — Long., om,o4. Larg., o",,oo7.
Pâte de verre blanchâtre.
Le poisson est de forme très allongée, la bouche entr'ouverte et le
corps percé d'un trou de suspension.
Pour des amulettes en forme de poissons*, voir Delattre, Nécropole
des Rabs, 3" année des fouilles, p. 15. On peut rappeler le flacon 292, le plat
alexandrin en mosaïque du Musée de Vienne5 et les singulières « mons-
trances » de Cologne5 et de Trêves7.
1. K1sa, l. i.. III, p. 766.
2. Un dauphin pareil a servi à Chypre d'ornement à une boucle d'oreille, Cesnola, Atlas Cypr. Antiq., III,
pl. XVIII, 14-5.

3. Jahrbuch, XXIII, 1908, f1g. 23, p. 63, p. 66, R. Zahn.
4. K1sa, /. /., I, p. 62.
5. Ibid., fig. 1o, I, p. 21, III, p. 821.
6. Ibid., fig. 78, I, p. 1o3, II, p. 3i9, p. 479, III, p. 766.
7. Ibid., fig. 79, I, p. 15o, II, p. 35o.

280 LES VERRES
645 (1o5o]. — Semblable. — Long., om,o43. Larg., om,o17. Ép., om,o2
Verre blanc, la surface nacrée.
Le corps, qui est plat et orné de lignes incisées et croisées, est percé
d'un trou de suspension, la queue légèrement tordue.
646 (37) [F. 47]. — Œnochoé. — Porphyrion. Trouvé avec les vases
396, 416, 433, 446, 535. — Haut., om,o2o (de la panse, om,o18). Diam. de la
base, om,o1 (de la panse, om,o17, du col, om,oo8, — de l'embouchure, om,o15).
Verre clair.
La panse est sphérique, le col cylindrique, l'embouchure de forme cir-
culaire et l'anse non conservée.
Mêmes amulettes, Frœhner, Coll. Gréau, 218, p. 41, pl. XXVII,
29 (et passim); Perrot, Hist. de l'Art, III, fig. 533, p. 745, Camiros; De-
lattre, Nécropole punique voisine de S"-Monique, 2° semestre des fouilles,
1898, p. 13; comparer, au Louvre, un exemplaire donné par Gaudin (Smyrne)
etMNC 1409 (Sidon).
647 (9^6). — Semblable. — Haut., om,o23. Diam., om,oo7 (intérieur,
om,oo3).
Verre brun rouge.
Fragment de col, cassé haut et bas et orné d'un bourrelet servant
d'anse.
Verre bleu foncé, un peu verdâtre.
La cruche est cassée à la base, l'anse verticale conservée et l'embou-
chure circulaire.
649 (45o). — Semblable. — Haut., om,o2.
Verre de couleur ambrée.
De même, l'embouchure cassée.
Verre bleu.
Petit exemplaire intact.

AMULETTES ET BAGUES 28I
Verre bleu foncé.
De même, le pied bas et l'embouchure tréflée.
Comparer Frœhner, Coll. Gréau, 1903, 219, p. 4 1, pl. XX VII, 3o et 863,
p. 124, pl. CLI, 33-4o.
652 (1155). —Semblable.— Haut., om,o25. Diam., om,oo7 àom,on.
Verre noirâtre.
En bas, pied à tranche oblique, la panse ornée de trois moulures pa-
rallèles, la tranche en forme de bourrelet et l'anse soutenue par un contre-
fort.
Une œnochoé décorée d'un réseau analogue a été découverte à Olympie,
Furtwvengl.er, Olympia, IV, die Bronzen, 1336, p. 2o7, fig.
653 (44o). — Osselets. — Long., om,o18. Haut., om,on. Larg., om,o1.
Cinq exemplaires en verre jaunâtre, de couleur ambrée; un sixième en
verre bleu.
Les osselets et les dés1 de verre se rencontrent fréquemment2. On en
a découvert, entre autres, en Syrie3, à Smyrne*, au Kabirion5 et à Sousse8.
654 (1097). — Semblable. — Long., om,o22. Larg., om,o12. Ép., om,o13.
Verre de teinte verdâtre.
De même.
655 (254) [F. 41. 641]. — Semblable. — Tortose. — Long., om,o2.
Larg., om,o1 1. Ép., om,o1.
Verre bleu foncé.
De même.
1. K.Sa, /. 11, P. 354.
2. Frœhner, Coll. Gréan. 1qo3, 871-2. p. 1î4, p'- CLH, 7-10. Notice Musée Ravestein, 1884, 159o, p. 461.
3. Frœhner, Calal. Musée Marseille, 341, p. 109. Serrure, Calal. Courtin, 1896, 3o2, p. 4o.
4. Au Louvre, don Gaudin: Acquis, pour 1898. 1o3-M7, p. 158, H. de V1llefosse et M1chon.
5. Au Musén national d'Athènes, n° 1o537. Ibid.. 2942, de provenance grecque.
6. Gauckler, Gouvet, IUnnezo, Musée de Sousse, 8, p. 21 (trouvé dans une urne à ossements de la néeropole
punique).
De R1ddfr. 36
282 LES VERRES
656 (270) [F. 281]. — Bague. — Haut., om,o26 (intérieure, om,o15).
Long., om,o43 (du chaton, om,o15). Larg., om,o33 et om,o26.
Verre opaque, d'un jaune un peu verdâtre.
Le chaton, qui est ovale et creux, était rempli d'une pâte de verre qui
paraît avoir été dorée.
Les bagues en verre sont mentionnées dans un inventaire de l'Asklé-
pieion qui date du 1vc siècle1. On en a trouvé en Crète2, à Myrina3 et en
divers lieux du monde antique. Le British Museum* et la collection Gréau5
en renferment des exemplaires.
657 (146) [A. 5n]. — Semblable. — Tortose. — Diam., om,o21 (inté-
rieur, om,o16). Larg. du jonc, om,oo3. Long. du chaton, om,o12. Larg. —,
(,-,oo7. — Pl. XXXI.
La tige est plate, le chaton ovale et non incrusté.
Comparer une bague en verre bleu au chaton aplati trouvée à Megara
Hyblœa, Mon. Antichi, I, p. 939, n° 377, Ors1.
658 (143) [F. 282]. — Semblable. — Haut., om,o24 (intérieur, om,o15).
Long, du chaton, om,o34. Larg. —, om,o2.
Verre non coloré:
De même, la pierre ayant disparu.
659 (1/|7) [A. 512]. — Semblable. — Tortose. — Diam., om,o3 (inté-
rieur, om,o23). — Pl. XXXII.
Filets jaunes incrustés dans le verre bleu, l'anneau brisé.
Le jonc est arrondi, les filets incrustés simulant les cannelures d'une
tige torse.
On a découvert des joncs ornés de filets obliques incrustés dès le
11e millénaire avant notre ère à Tell el Amarna dans le palais d'Améno-
1. CIA, II, 766, 18 (M1chel, p. 665): açpaYÎOE; JaX'.va1, SaxrjXto; jâX1vo1;.
2. Musée national d'Athènes, n" 2917.
3. Pott1er-Re1nacr, Néeropole de Myrina, p. 21 2.
4. Marshall, Cala1. Fin9errin9s in Brit. Mus., p. XXXV-XXXVI, et 1561-1598, p. 229-234. Comparer Frœh-
ner, La verrerie antique, p. 1o3.
5. Frœhner, Coll. Gréau, kjo3, 999-1000, p. 137, pl. CLXXV, 9-10.

phis IV. Aussi ne faut-il pas s'étonner d'en trouver en Syrie2, à Chypre3,
en Géorgie*, à Timgad5, dans les musées5 et les collections particulières7.
660 (145) [A. 51o]. — Semblable. — Tortose. — Diam., om,o22 (inté-
rieur, om,o16). Larg. du jonc, om,oo5. —Pl. XXXI.
La tige est plate et ornée de trois pastilles rondes.
Comparer un jonc orné de perles, Frœhner, Coll. Gréau, 19o3, 977,
p. 136, pl. CLXXIII, 16.
661 (44). — Anneau garni de boules. — Diam., om,o68 (sans les
boules, om,o66, — intérieur, om,o5-). Larg. de la tige, om,oo4.
Verre tirant sur le bleu. Par endroits, stries violacées et rosées sur fond jaunâtre.
Les boules sont au nombre de vingt-sept, la tige est de section demi-
circulaire et la face intérieure est unie.
Les anneaux en verre, trouvés à Carthage8, à Myrina9, à Chypre10 et en
d'autres lieux, sont souvent de dimensions trop faibles pour avoir pu être
portés au poignet. Pourtant il n'est pas douteux que d'autres, plus grands
et tout semblables, ont servi de bracelets". Le Louvre possède un bracelet
ovale en verre opaque, qui a été découvert en Syrie et qui est orné, comme
le nôtre, de boutons en relief12. Nos anneaux, qui n'étaient ni des bagues,
ni des bracelets, ne pouvaient être portés qu'aux oreilles ou au cou, en
guise d'amulettes ou de pendentifs13.
662 (46). — Semblable. — Diam., om,o7 (du jonc, om,o67, — intérieur,
om,o5o). Larg., om,ooi — Pl. XXXII.
De même, avec trente-deux globules.
1. K1sa, l. i., pl. I, 11, I, p. 58-6o, p. 65.
2. Serrure, Calal. Cotlrtin, 1896, 168-172, p. 21-2.
3. Cesnola, Atlas Cypr. Antiq., III, pl. LXXVI, 11. Mykes et Ohnefalsch-Rlchter. Calal. Cyprus Mus.,
p. 106.
4. Antiq. Bosphore Cim1nérien. pl. XIV, 7, p. 55, éd. S. Re1nach.
5. Au Louvre, Acquis, pour 189y, p. 197, 80, H. de V1llefosse et M1chon.
6. Marshall, Fin9errin9s in Brit. Mus., 1j98, p. 234. Arch. Anzei9er, XIII, 1898, p. 78 (Cologne). Frœhner,
Catal. Musée Marseille, 288-9, P' 1o^-
7. Frœhner, Coll. Gréau, 19o3, i39, p. 3o, pl. XXIV, 2 et 977, p. 136, pl. CLXXIII, 16.
8. Delattrr, Néeropole punique voisine de S" Monique, a- semestre des fouilles, p. 13 (verre noir).
9. Pott1er-re1nach, Néeropole de Myrina, p. 212 (diamètre, om,o45).
10. Au Musée de Constantinople, 601 (verre noir).
11. Mon Antichi, IX, p. 7.31, pl. VII, 20, t. XXX, p. 689-690, Rr1z1o (bracelet trouvé au bras d'une femme
dans une sépulture gauloise du 1vc siècle, à Moutefortino, près d'Arcevia). Comparer Notizie de9li scavi, 1883, p. !\o2
et 1888, p. 165, Gh1rard1n1.
12. Acquis, pour 19oo, p. l53, IL de \1llefosse et M1ct1on.
13. K1sa, l. /., I, p. 138.
I
284 LES VERRES
663 (47). — Semblable. — Diam., om,o64 (du jonc, om,o62 et om,o53).
— Pl. XXXII.
De même, avec une quinzaine de globules.
664 (£29). — Rondelle avec bélière. — Haut., om,o2. Diam., om,o15
(intérieur, om,o1). Ep., oB,,oo2 à om,oo8.
Autour du champ, rebord. Verre pâle.
Dans le champ, semble-t-il, Apollon debout, tenant l'arc de la main
gauche. Représentation peu distincte.
Ces rondelles ont été découvertes, non seulement en Egypte1, mais en
Phénicie2, à Chypre3 et en Macédoine*. Il est douteux qu'elles aient servi,
en Egypte, de marques de fabrique, comme les estampilles qu'on suspen-
dait, à l'époque arabe, à l'anse des flacons5; ce devaient être, dans la plu-
part des cas, de simples amulettes, des boucles d'oreilles5 ou des grains
de colliers. Comme les tessères simples, sans bélière, qui portent souvent
les mêmes représentations7 et dont il ne faut pas les séparer, elles repro-
duisent fréquemment les types monétaires8.
665 (418) [F. — Semblable. — Haut., om,o24. Diam., om,o2 (inté-
rieur, om,o16). Ep., om,oo2 à om,oo3.
Verre jaunâtre.
Dans le champ, Héraclès, nu et la tête à droite, luttant contre le lion
de Némée, à demi-dressé. A gauche, massue. A droite, petite Nikô ailée,
apportant une couronne. Trois caractères très effacés et douteux.
Même pendeloque Frœhner, Coll. Gréau, 19o3, 5o7, p. 75, pl. LV, 11.
666 (413) [F. 110]. — Semblable. — Haut., om,o24. Diam., om,o19 (in-
térieur, om,o15). Ep., om,oo2 à om,oo4.
Verre jaune. Autour du champ, bourrelet ; en haut, bélière.
1. Edgar, Grœco-e9yptian 9lass, préface, p. IV.
2. Une v1ngtaine d'exemplaires au Louvre proviennent de la vente Piot (Frœhner, Calal., 468, p. 100).
3. Cesnola, Atlas Cypr. Antiq., III, pl. XVIII, 6, 8, lo (boucles d'oreilles).
4- Au Musée national d'Athènes, 2831 (Artémis chasseresse).

5. Edgar, l. i. Casanova, Catal. des poids de verre de la coll. Fouquet. Lane P00le, Calal, of arable 9lass
wei9hts in the Brit. Mus.
6. Exemplaires de la collection Cesnola, au musée de New-York.
7. Notre 110 693 et les n°» 681-684.
8. K1sa, /. i., II, p. 354, p. 481-2. Bullettino, 1872, p. 441.

AMULETTES ET BAGUES
285
Dans le champ, Athèna(?), assise à gauche, la main droite baissée à
gauche et appuyée sur un bouclier, la main gauche levée à droite et tenant
une lance, la tête diadémée ou casquée. Vers elle vole une Nikè(?). A droite,
étoile et croissant.
Il se pourrait que la déesse fût une Aphrodite-T} chè, tenant un gou-
vernail et un sceptre; un Eros volerait alors vers elle.
667 (422) [F. 109]. — Semblable. — Haut., om,o23. Diam., om,o1S (in-
Verre jaunâtre.
Dans le champ, Athèna assise, tenant la lance et le bouclier; devant
elle, Nikè volant et portant une couronne; étoile et croissant.
668 [F. 112]. — De même.
om,o14- Ép., om,oo3 à om,oo4.
Verre jaune foncé.
Semblable.
— Haut., om,o22. Diam., om,o17 et
Verre jaunâtre.
Dans le champ, sujet très peu distinct. Athèna (?) ou plutôt guerrier,
de face, la tête à gauche et casquée, le haut du corps vêtu d'une chlamyde,
le bras droit tenant à gauche une sorte de bouclier, le bras gauche levé à
droite et portant un attribut. A droite et à gauche, en bas, lions (?) de
profil et retournant la tête vers la figure principale.
térieur, om,on). Ep., om,oo3 à om,o1.
Verre bleu, tirant sur le vert.
Dans un champ, Gorgoneion, de face.
Rapprocher un coulant de verre noir, Frœhner, Coll. Grcau, iqo3, 2o7,

p. 4o, pl. XXVII, 15, une pendeloque, ibid., 6o7, p. 75, pl. LV, 12, et un
médaillon égyptien, Edgar, Grseco-cgyptian glass, 32767, pl. X, p. 78.

286 LES VERRES
térieur, om,o15). Ép., om,oo3 à om,oo6.
Verre d'un bleu terne.
Dans le champ, sujet peu distinct; peut-être une tête d'homme, cas-
quée et barbue, à droite.
672 (42 1) [F. 1o4]. — Semblable. — Haut., om,o24. Diam., om,o19
(intérieur, om,o13). Ép., om,oo3 à om,oo4. — Pl. XXXII.
Verre jaunâtre.
Deux têtes de femme affrontées et voilées, l'une d'entre elles diadémée
ou peut-être coiffée du bonnet phrygien. Au-dessous, deux cornes d'abon-
dance entrecroisées (?).
673 (11). — Semblable.— Diam., om,o21 (intérieur, om,o12, — avec la
bélière, om,o26). Ep., om,oo4o (à la bélière, om,oo6). Larg. de la bélière,
om,oo7.
Médaillon rond, le bord relevé en bourrelet, la bélière taillée en biseau. Verre jaune.
Dans le champ, tête de femme et tête d'homme, affrontées et très
frustes. Au-dessus, l'inscription ZOH.
674 (4n) [F. 121]. — Semblable. — Haut., om,o22. Diam., om,o18
(intérieur, om,o1). Ép., om,oo3 à om,oo6.
Verre bleu. Autour du champ, bourrelet; en haut, bélière.
Dans le champ, animal indéterminé, peut-être une chèvre, passant à
droite. Derrière le quadrupède, personnage nu, penché en avant. Sujet
obscène?
675 (87). — Semblable. — Haut., om,o255 (du champ, om,o13). Larg.,
om,o2 (de la patte, om,oofi). Ép., om,oo25. Diam. du trou, om,oo2.
Cachet arrondi et entouré d'un rebord, que surmonte une patte percée d'un trou et
finissant en pointe. Sujet en relief dans le champ. Verre jaune.
Dans le champ, sirène de face (??), la tête à gauche, les ailes recroque-
villées. En bas, à droite et à gauche, peut-être deux chouettes ou deux lions
comme dans la tessère 669, qui ne paraît cependant pas identique à notre
exemplaire.
676 (412) [F. 123]. — Semblable. — Haut., om,o22. Diam., om,o17
(intérieur, om,o1/1). Ep., om,oo3 à om,oo6.
Verre jaune foncé. Autour du champ, bourrelet; en haut, bélière.
Louve à droite, la tête retournée vers la gauche; sous son ventre, les
enfants jumeaux.
677 (425) [F. 126]. — Semblable. — Haut., om,o23. Diam., om,o17
(intérieur, om,o14). Ep., om,oo3 à om,oo4.
Verre jaune foncé.
Lion à gauche, prêt à bondir, les pattes de devant réunies, le train de
derrière et la queue relevés. Au-dessus du dos, croissant tourné vers le
haut du champ.
Comparer des pendeloques chypriotes, Cesnola, Atlas C1jpr. Antiq.,
III, pl. XVIII, 6, 8, 10 et Frœhner, Coll. Grenu, 1903, 5o4, p. 75, pl. LV, 6
(verre bleu), 007, p. 75, pl. LV, 10 (verre ambré avec la légende eT; 9e6;).
La tête de lion se rencontre en Egypte, Edgar, Grseco-egyptianglass, 32768,
pl. X, p. 78-9.
678 (427) [F. m]. — Semblable. — Tortose. — Haut., om,o25. Diam.,
om,o17 (intérieur, om,o15). Ep., om,oo4 à om,oo8.
V erre d'un jaune verdâtre.
Lion passant à gauche, la tête retournée et de face. En haut du dos,
étoile surmontant un croissant.
Même type, le lion passant à droite, Frœhner, Coll. Gréau, 1903, 865,
p. 124, pl. CLI, 42-43 (avec ou sans ménisque).
térieur, om,o14). Ép., om,oo25 à om,oo4. — Pl. XXXII.
Verre de couleur ambrée.
Dans le champ, lion passant à gauche, la queue relevée. Au-dessus,
étoile et croissant tourné vers la droite.
680 (417) [F. 125]. — Semblable. — Haut., om,o23. Diam., om,o\b (in-

Même sujet. Dans le champ, croissant tourné vers le haut du champ.

288
LES VERRES
681 (416) [F. n5]. — Semblable. — Hairt., om,o23. Diam., om,o1o
(intérieur, om,on). Ép., om,oo4 à om,o1. — Pl. XXXII.
Couleur verdâtre.
Dans le champ, tortue, tournée vers le haut.
Comparer l'amulette verdâtre Frœhner, Coll. Gréau, 1oo3, 461, p. 67,
pl. L, 21 (plutôt une tortue qu'une grenouille), et ibid., 5o4, p. 75, pl. LV, 4
(en verre bleu).
682 (42o) [F. 116]. — De même. — Haut., om,o24. Diam., om,o18 et
om,o14. Ép., om,oo4 à om,oo8.
Couleur bleu vert.
Même sujet.
683 (426) [F. 128]. —De même. — Haut., om,o25. Diam., om,oiQ et
om,o14. Ép., omô3 à om,oo6.
Couleur bleue.
Semblable.
684 (428) [F. n3]. —De même. — Haut., om,o22. Diam., om,o15 et
om,o13. Ep., om,oo2 à om,oo6.
Verre jaunâlre.
Même sujet. A gauche, les lettres KY [pio;?]. A rapprocher du lion qui
porte en exergue l'inscription eT; Oeo;, Frœhner, Coll. Gréau, 1903, 5o7, p. 75,
pl. LV, 10. C'est la preuve évidente que ces rondelles à bélières ne sont pas
en réalité distinctes des poids de verre chrétiens et byzantins que nous
rencontrerons plus loin (n0' 686 et suivants).
685 (43o) [F. 117]. — Semblable. — Haut., om,o17. Diam., om,n (inté-
rieur, om,oo8). Ép., om,oo2 à om,oo7.
Verre de couleur pâle.
Le champ vide et sans sujet.
686 (18). — Poids byzantin. — Diam., om,o18 (intérieur, om,o\a).
Ép. aux bords, om,oo6.

Médaillon rond, le bord relevé en bourrelet, le champ gravé sensiblement rectangu-

laire. Au revers, cartouche rond, irrégulièrement frappé et ressemblant à une empreinte
de monnaie. Verre rouge foncé.
Dans le champ, inscription cruciforme, un p et un o (?) étant encore
reconnaissables aux bouts de la croix. Au revers, les lettres BP.
Ces rondelles ne servaient pas d'emblemata à des vases de verre,
comme Edgar, Grssco-egyptian glass, 32762-3277o, p. 77-9, pl. X. C'étaient
des monnaies de verre2, pareilles à celles que l'Egypte paraît avoir connues
dès les premiers temps de l'Empire3 et qui, à l'époque chrétienne et byzan-
tine, servaient, semble-t-il, à peser les sous d'or*. Aussi en rencontre-
t-on souvent qui, comme les nôtres, portent des légendes chrétiennes"
et, plus tard, des inscriptions koufîques et arabes5. Elles sont particuliè-
rement nombreuses en Egypte" et en Syrie, ainsi qu'à une époque plus
tardive en Arabie et en Sicile.
687 (14) [F. 118]. — Semblable. — Diam., om,o26 (intérieur, om,o13).
Ep. aux bords, om,oo#5 à o°1,oo6.
Médaillon rond, les bords relevés en bourrelet. Verre non teinté.
Dans le champ, croix (?) peu distincte.
688(1r>). — Semblable. — Diam., om,o26 (intérieur, om,o17). Ep. aux
bords, om,oo4.
Médaillon rond, le bord relevé en bourrelet. Verre jaune.
Dans le champ, inscription cruciforme. Au bout des quatre branches,
les lettres NE, T. 0 et OT.
Un monogramme identique a été publié par Schlumberger, Rev. Et.
Gr., VIII, 1895, 2o, p. 6g-7o(au Cabinet des Médailles du British Museum).
1. Pas d'analogue flans Schlumrerger, Rev. Et. Gr., VIII, l8q5, p. 68 et suivantes.
'2. Le.normant, La monnaie dans l'antiquité, I, p. 214, 3. Feuardint, Coll. Dcmelrio.p. 334, p. 336. Barelon,
Traité des monnaies grecques et romaines, I, p. 378, 3.
3. Pièce de verre portant d'un côté une tête d'Isis et publiée dans Longpér1er, Œuvres, II, p. 512-3, pl. IX, 3
(article de la Revue Numismatique. 1861, p. 4l3 et 44^).
4- Rev. Et, Gr., VIII, 1895, p. 09-76, Schl1:mrerger.

5. Ibid. et Ball. Corr. Hell., XXXI, 1907, p. 321-7, Grego1re (poids d'Athènes?). Areh. Anzci9er, XVIII,
186o, p. 1o3, B1rch (Crète). Trois exemplaires au Musée du Louvre, MNC 19i2, 1947-8. Un au Musée national
d'Athènes, n° 3o15.
6. Besn1er-Blanchet, Catal. Coll. Farces, p. 49-52. Voir les n™ 691-692.
7. Casaj;ova, Catal. des poids de verre byzantin* r1 arabes de la coll. Foaquet [Mémoires publiés par la mission fran -
çaise du Caire. VI, fasc. 3. p. 3'17 et suiv.).

De R1dofr. 37
29O LES VERRES
689 (19). — Semblable.— Diam., om,o1S (intérieur, om,o13). Ép. aux
bords, om,oo25.
Médaillon rond, le bord relevé en bourrelet. Verre jaune.
Monogramme, où l'on reconnaît les lettres P, 5, N, K.
Pas d'exemplaire analogue dans Schlumberger, /. l., p. 73-4.
690 (17). — Semblable. — Diam., om,o175 (intérieur, om,o135). Ép. aux
bords, om,oo3.
Médaillon rond, le bord relevé en bourrelet. Verre non teinté.
Monogramme analogue à celui qu'a publié Schlumberger, l . l., 35, p. 74
(trois exemplaires au Cabinet des Médailles du British Muscum). Mais la
lettre médiane est rattachée à la barre de gauche et paraît un A.
691 (13). — Semblable. — Diam., om,o37 (intérieur, om,o16). Ép. aux
bords, om,oo55.
Médaillon rond, les bords relevés en bourrelet. Verre bleu et foncé.
D'après M. Casanova, qui a bien voulu examiner cette pièce ainsi que
la suivante, l'inscription se compose de deux lignes de caractères arabes
n'offrant aucun sens et servant de signes cabalistiques; en bas, ornement
en forme d'X.
692 (16). — Semblable. — Diam., om,o27 (intérieur, om,o16). Ep. aux
bords, om,oo5.
Médaillon rond, les bords relevés en bourrelet. Verre non teinté. Sur les deux faces,
inscription arabe de trois lignes.
M. Casanova lit ainsi qu'il suit les inscriptions de la face et du revers:
A: l'imâm al Hâkim biamr Allait et son héritier présomptif'*. B (en carac-
tères archaïques) : il n'y a de Dieu qu'Allah, etc.
693 (20). — Semblable. — Long., om,o14. Larg., om,on. Ép., om,oo3
à om,oo5.
Forme de bourse, percée d'un trou longitudinal, le haut cassé. Verre irisé.
En relief sur la face, tortue allongée, les pattes étendues.
1. Sur al IIAkim, troisième khalife fatimite d'Égypte (996-1020) et sur son héritier presomptif Abd er Rahim,
voir S. de Sacy, Reli9ion des Druses, Introd. Le culte d'Al Hàkim a subsistû jusqu'à nos jours en Syrie.
694 (41o) [F. 119]. — Semblable. — Diam., om,o16 (du champ, om,on).
Ép., om,oo3. — Pl. XXXII.
Verre bleu foncé.
Forme ronde, le champ entouré d'un bourrelet.
Dans le champ, deux triangles s'entrecoupant, sigle cabalistique.
695 (21). — Semblable. — Diam., om,o2 à om,o23. Ép., om,oo55.
Forme sensiblement circulaire, la tranche percée d'un trou non continu. Verre irisé, à
fond bleu.
D'un côté, dans un cadre rond, tête barbue et de face (Dionysos?),
les cheveux ceints d'une bandelette, l'épaule indiquée.
Au revers, bouton de lotus ou épi épanoui. A gauche et à droite, les
lettres A et r, la dernière lettre cassée et peut-être un n.
696 (10). —Perle sphérique. — Diam. max., om,o22 (haut et bas,
om,o13, — intérieur, om,oo7). Haut., om,o18.
Perle traversée d'un trou et sensiblement sphérique. Pâte de verre d'un jaune opaque,
les yeux composés d'une tache bleue centrale qu'entourent deux cercles concentriques,
l'un blanc et l'autre bleu.
Sept taches en forme d'œil, dont deux sont superposées, sont répar-
ties à l'extérieur de la sphère. Pour ces taches, voir Frœhner, Coll. Gréau,
1903, pl. CLX, 1o, 903, p. 128.
D'après K1sa1, qui a étudié les différentes ornementations des grains
de colliers, ces perles à fond orangé, décorées de cercles concentriques,
ne sont pas antérieures à la fin du VIe siècle. Elles se rencontrent en Egypte,
en Grèce, dans la Russie méridionale, à Carthage, en Sardaigne et dans la
région des Alpes2. Le lieu de fabrication de ces coulants paraît l'Egypte3
et o'est de là qu'ils se sont répandus dans tout le monde antique*.
697 (4/n). — Semblable. — Diam., om,o12 (du trou, om,oo3).
Verre bleurfoncé, la surface incrustée de neuf petits cercles blancs.
1. L. i.. fig. 24, 7-9, I. p. 51, p. 118, p. 12o, p. 124 et suiv.
2. Ibid., I, p. 125.
3. Ibid., I, p. 51.
4. Ibid., I, p. 110.
292 les verbes
Comparer Frœhner, Coll. Gréau, 1908, pl. CLX, 9, 902, p. 127 et Klsa,
/. /., I, p. 124 et suiv.
698 (443). — Semblable. — Haut., omôS. Diam., om,oo9 et om,oo3.
Même fond bleu, la surface striée d'ondulations obliques, qui sont
alternativement jaunes et vert clair.
Rapprocher quatre boutons chypriotes, Cesnola, Atlas Cypr. Antiq.,
III, pl. LXXVI, 6-9: ils pouvaient servir d'arrêts comme dans l'agitateur
reproduit dans la même planche (n° 2), mais il est plus probable que c'étaient
des grains de collier.
699 (M2). — Semblable. — Haut., om,oo5. Diam., om,oo8 et om,oo2.
Perle polychrome, bleue, verte, brune et blanche, la surface ornée de
six taches bleues entourées de cercles blancs.
700 (453). — Pendeloque. — Haut., om,o18 (de la bélière, om,oo8).
Verre bleu.
Sorte de battant de cloche, surmonté d'une grande bélière.
701 (451). — Semblable. — Haut., om,o17. Diam., om,oo5 à om,o1.
Verre noir, les bandes horizontales rouges, les chevrons en verre jaune.
En bas, chevrons suivis d'une bande horizontale; même motif à la
partie supérieure, la bande rouge triplée.
Rapprocher des exemplaires analogues figurés dans Frœhner, Coll.
Gréau, 1903, pl. CLXII.
702 (1080). — Perle ovale. — Long., om,o3. Diam., om,oo5 à om,o1.
Verre noir, les chevrons en verre jaune.
L'un des bouts est plus large que l'autre et la tranche est ornée de
trois bandes transversales creuses (autrefois incrustées), que séparent
trois motifs de chevrons.
Comparer Frœhner, Coll. Gréau, 1903, pl. CLXII, passim. Un cylindre
analogue a été découvert k Olympie, Furtw.engler, Olympia, IV, die
Bronzai, 1332, p. 2o7, fig.

AMULETTES ET BAGUES 2g3
703 (449). — Semblable. — Haut., om,o12. Diam., om,o15 (intérieur,
om,o1).
Verre noir.
La tranche présente deux renflements successifs. Deux exemplaires.
Comparer la perle incrustée Frœhner, Coll. Gréau, 1903, pl. XXVII, 27.
704 (452). — Semblable. — Haut., om,o14. Diam., om,o12.
De même, en verre bleu.
705 (1066). — Semblable. — Long., o",,o15. Diam., om,ooS à om,oo7.
Verre noir, le bas en verre rouge, un filet blanc séparant les deux zones.
De même.
706 (1o76). — Perle en forme de pyramide.— Haut., om,o26. Larg.,
om,on à om,oo6. Ép., om,oo4-
Verre de nuance opaline.
Forme irrégulière, la base quadrangulaire et un trou percé près du
sommet.
Comparer en verre noir Frœhner, Coll. Gréau, 1903, 197, p. 39,
pl. XXVII, 2.
707 (12). — Bouton plat. — Larg., om,o135 à om,o1/45. Ép., om,oo6.
Forme arrondie, le bouton percé dans le sens de la tranche.
Dessins multicolores, composés de chevrons s'emboîtant, de teintes
blanche, bleue, rouge brun et gomme gutte.
Comparer, pour des exemplaires analogues, Frœhner, Coll. Gréau,
1903, pl. CLX, passim, n" 894-903, p. 127-8 et Mon. Antichi, IV, p. 317-8,
fig. 160-1, Barnabe1 (Falerii); ibid., p. 320, p. 164 (perle trouvée dans une
tombe de Montarano et enfilée sur une aiguille de bronze).

TABLES
1. — TABLE DES ILLUSTRATIONS
Pl. I. — 1, 7, 9, 66.
Pl. II. — 11, 22, 48, 127.
Pl. III. — 187.
Pl. IV. — 193, 194, 195, 197.
Pl. V. — 198, 199, 201, 202.
Pl. VI. — 216, 218, 219, 221.
Pl. VII. — 224, 230, 233, 235, 236, 237.
Pl. VIII. — 239, 240, 241, 245, 246, 248.
Pl. IX. — 253, 256, 257, 259, 260, 262, 263.
PI. X. — 265, 267, 271, 273, 274, 275.
Pl. XI. — 276, 277, 278, 279.
Pl. XII. — 280, 281, 282, 285, 287, 291.
Pl. XIII. — 292, 293, 310, 311.
Pl. XIV. — 319, 320, 323, 327.
Pl. XV. — 321, 324, 326, 332, 335.
Pl. XVI. — 336, 338, 341, 345, 349, 350.
Pl. XVII. — 355, 357, 358, 360, 362.
Pl. XVIII. — 364, 367, 368, 370, 371.
Pl. XIX. — 372, 374, 376, 378, 380.
PI. XX. — 389, 391, 393, 397, 398.
Pl. XXI. — 399, 401, 403, 407.
Pl. XXII. — 417, 418, 419, 423, 436.
PI. XXIII. — 437, 447, 453, 462, 481, 482.
Pl. XXIV. — 485, 491, 493, 503, 505.
Pl. XXV. — 494, 495.
Pl. XXVI. — 497, 502.
Pl. XXVII. — 509, 516, 518, 519, 520, 530.
PI. XXVIII. — 532, 536, 542, 545.
Pl. XXIX. — 546, 548, 551, 557, 562, 566.
De R1dder.
TABLE DES ILLUSTRATIONS
Pl. XXX. — 570, 575, 585, 587, 588.
Pl. XXXI. — 581, 586, 590, 591, 592, 594, 606, 608, 609, 657, 660.
Pl. XXXII. — 618, 620, 621, 622, 625, 626, 659, 662, 663, 672, 679, 681, 694.
II. — PRINCIPAUX RECUEILS DE PLANCHES
ET CATALOGUES DE VENTE
Frcehner, Cataioijue de la collection Barre, 1878.
4o6, pl. IX = 25.
4l4, pl. XII = 49.
473, pl. IX = 33.
481 (fig.) = 108.
Calaloijue de la collection Rayet, 1879.
81=52.
Rayet, Monuments de Fart antique, 188o-l883.
II, pl. 76 =43.
II, pl. 79 = 52.
II, pl. 82, 1 =49.
Frcehner, Terres cuites d'Asie Mineure, 1881.
Pl. 18 = 116.
Frcehner, Calaioijue de la collection Lécuyer, 1883.
22 =20.
23 = 19.
24 = 21.
Gazette archéoloijique, IX, 1884-
Pl. 43, 1 =26.
Cartault, Terres cuites antiques de la collection Lécuyer, l885.
II, pl. M* = 174.
II, pl. N5 = 180.
II, pl. P» = 178.
II, pl. P5 =176.
II, pl. S» = 19, 20, 21.
Frcehner, Terres cuites de la collection Gréau, 1886.
II, pl. n5 = 175.
Frcehner, Cataioijue de la collection Hoffmann, 26 mai 1886.
3, pl. II = 183.
59, pl. XIII = 58.
63, pl. XV = 179.
241 =332.
242 = 308.
252 = 566.
3oo
PRINCIPAUX RECUEILS DE PLANCHES ET CATALOGUES IJE VENTE
Froehner, Calalogue de la collection Hoffmann, l!\ mars 1888.
14C, pl. m = 140.
Froehner, Calalogue de la collection Hoffmann, 3o mai 1888.
n3, fig. =262.
1 [4, fig. = 264.
Froehner, Catalogne de la collection Piol, 1890.
4ar> = 278.
443 = 557.
446 = 322.
45- = 548.
Froehner, Catalogue de la collection Gréau, 1891.
385, pl. XVII = 50.
336, pl. XXVIII = 24.
Cartault, Terres cuites ijrecques, 1891.
Pl. VIII, 1 = 26.
Pl. XVI = 128.
Pl. XXIX =174.
Froehner, Catalogue de la collection Hoffmann, l5 mai 1899.
164 =129.
229, pl. XXVI = 58.
W1nter, Die Typen der flgûrlichen Terrakollen, 1go3.
II, p. 12,5 = 25.
II, p. 71,3 = 43.
II, p. 115, 2 = 50.
II, p. 120, 2 = 49.
II, p. 291, 4 = 108.

III. — TABLES DE CONCORDANCE
INVENTAIRE A
5lo = 660 Thl = 657 5l2 = 659
INVENTAIRE F
NUMÉROS
NUMÉROS
NUMÉROS
NUMÉROS
NUMÉROS
NUMÉROS
NUMÉROS
NUMÉROS
NUMÉROS
NUMÉROS
do
du
du
du
de
du
de
du
de
du
L INVeNTAIRe
CATAIOGUE
l'1nventa1re
CaTALOGUe
l'1nventa1re
CATALOGUe
l'inventa1re
CATALOGUE
l'1nventa1re
CATALOGUe
288
37
468
73
388
109
667
145
413
287
38
482
74
390
I IO
666
1i6
412
320
39
478
75
509
I11
678
.i7
409
393
4o
290
76
375
3o2
TABLES DE CONCORDANCE
NUMÉROS
NUMÉROS
NUMÉROS
NUMÉROS
NUMÉROS
NUMÉROS
NUMÉROS
NUMÉROS
NUMÉROS
NUMÉROS
de
du
de
du
de
du
de
du
de
du
l'1nventa1re
catalogue
l'1nventa1re
CataLOGUE
l'1nventa1re
CatALOGUe
l'1nventa1re
CaTaLOGUe
1.'1nventa1re
CataLOGUE
181
540
200
244
222
458
243
253
264
238
182
541
SOI
259
213
235
244
549
265
229
183
539
202
410
2l4
418
245
550
266
227
.84
538
2o3
283
223
419
246
276
IV. — TABLE DES PROVENANCES
I. — Grèce.
Tanagra, 6, 7, 19 (?), 20 (?), 21 (?), 24, 25, 26, 28, 30, 32, 37, 39 (?), 42, 43, 44, 49, 50,
52, 55 (?).
Thespies, 33.
II. — Iles.
Crète, 108 (?).
Chypre, 276, 329, 339, 342, 343, 354, 377, 379, 398, 403, 409, 411, 420, 422, 424,
426, 429, 439, 440, 442, 445, 448, 452, 455, 461, 462, 464, 471, 472, 479, 483, 486,
496, 501, 513, 514, 515, 518, 522, 527, 536, 538, 539, 540, 541. — Idalion, 235, 338,
346, 386, 399, 406, 418, 419, 437, 458, 459, 460, 493, 508, 510, 511, 517, 519, 534,
586.
III. — Asie Mineure.
Myrina, 83, 99, 127, 140.
Smyrne, 58 (?), 116 (?).
Ephèse, 78 (?), 117 (?).
Banias (Balanée), 202.
Tortose (Antaradus), 191, 199, 200, 203, 204, 205, 206, 207, 208, 209, 210, 211, 212,
213, 214, 215, 224, 225, 226, 230, 232, 245, 250, 255, 266, 268, 269, 274, 279, 284,
287, 305, 311, 313, 320, 323, 324, 328, 334, 340, 348, 351, 357, 359, 362, 363, 364,
366, 367, 374, 375, 391, 392, 393, 394, 402, 412, 413, 414, 417, 421, 427, 430, 438,
443, 447,465, 470, 478, 480, 482, 487, 488, 489, 490, 491, 504, 512, 529, 530, 543,
559, 578, 582, 583, 584, 614, 655, 657, 659, 660, 678.
Amrit (Marathus), 188, 192,239,242, 244, 253, 256,257,258, 267, 271, 281,282, 289,
295, 296, 300, 327, 425, 532, 544, 549, 550, 572, 579, 580, 581, 585.
Tripoli, 193.
3o4 TABLE DES PROVENANCES
Porphyrion, 336, 381, 382, 387, 396, 416, 433,446,451, 507,528, 531, 535, 646.
Saïda (Sidon), 273, 280, 468.
Tyr, 259, 285, 315, 373, 388, 389, 390, 405, 435, 473, 484, 495, 497, 498, 499, 505,
509, 524, 565, 593, 598.

IV. — INDEX ALPHABÉTIQUE
Abd or Rabîm, p. 290.
Abeille, p. 167, 177.
Abraham, p. 144-
Accolades, p. 127, 128, 13o, 132, 134,
135, 136, 138, 139, 14o, 141, 228, 246,
248.
Acqualegna, p. 155.
Acropole (d'Athènes), p. 32.
Adieux à la morte, p. 83.
/Egœ, p. 48.
Afrique, p. 129, 237.
Agitateurs, p. 260, 268. 292.
Agonistiques (vases), p. 155.
Aiguilles à fard. p. 64, 124, 265, 266, 293.
Ailés (vases), p. 173.
Alabastrons, p. 62, 124, 128, 136,137, 138,
139, 14o, 220, 260, 261, 268.
Alaoui (musée), p. 154-
Albâtre, p. 56, 72, 124.
Alexandre, p. 3.
Alexandrie, p. m, 144. 1/19, 1 9 1.
Alexandrin (art), p. 4, 43, 47, 108, 152,
155, 162, 2o5, 249, 270, 279.
Alpes (région des), p. 291.
Altis, p. 1 23.
Alvéoles, p. 232, 242.
Ambrée (couleur), p. 161, 164, 165, 169,
171, 185, 222, 236, 24o, 257, 262, 263,
266, 271, 280, 281, 287.
Amelung, p. 40.
Aménophis IV, p. 124, 282.
De R1dder.
Amorgos, p. 262.
Amphores, p. 15, 45, 49, 61, 62, 89, 91,
1n, 127, 128, 129. 13o, 133, 134, 15o,
153, 166, 167, 168, 169, 171, 172, 173.

175, 179, 232, 201, 252; — à pointe,
194.
Amphorisques, p. 125, 132, 151, 166,174.
Ampoules, p. 208, 225.
Amrit, p. 93, 95, 96, 98, 135, 137, 138,
14o, 141, 142, 151, 159, 161, 164,
175, 243, 247. 25o, 258, 261, 263.
Amulettes, p. n9, 121, 123, 162, 270, 271,
272, 276, 279, 280, 283, 284, 288.
Anagnostakis, p. 161.
Ancône, p. 124, 126, 139.
Andernach, p. 148, 222, 262.
Ane (oreilles d'), p. 43.
Anguipède (femme), p. n0, m.
Animal, p. 148.
Anneaux, p. 55, 98, 99, 101, 270, 283.
Antinous, p. 40.
Anubis, p. 111, 145.
Aphrodite, p. 5, 12, 20, 35, 49, 56, 83,
94, 98, 108; au dauphin, p. 52; avec
Eros, p. 54, 84; avec hermès, p. n;
avec Satyre, p. 86; de Cnide, p. 52, 98;
Genetrix, p. 52: mettant le ceste, p. 100;
péchant, p. 74; pudique, p. 53, 86; se
chaussant, p. 52, 55; se coiffant, p. 99.
126; se mirant, p. 53, 54; sur le cygne,
p. 10; tenant une pomme, p. 11, 12 ; —
39
3o6
INDEX ALPHABÉTIQUE
Tyché, p. 285; (buste d' —), p. 55;
(tête d'—), p. 107, 158.
Apollodore, p. 111.
Apollon, p. 70, 102, 270, 284; — Hélios,
p. 39.
Apophyses, p. 136.
Arabes (verres), p. 170, 284 ; (inscriptions),
p. 270, 284, 290.
Arabie, p. 289.
Arbres, p. 91.
Arcs, p. 65, 131, 134, 136, 138, 14o, 284.
Arceaux, p. 255, 258, 259.
Architecture, p. 145.
Arcevia, p. 124, 129, 137, 283.
Argent, p. 256.
Argentés (verres), p. 129, 142, 2o3, 211,
226, 248.
Argos, p. 123.
Ariane, p. 60.
Arles, p. 211, 268.
Armille, p. 23, 56, 101.
Artas, p. 122, 148.
Artémis, p. 13, 284.
Aryballes, p. 124, 129, 141, 159, 168, 246,
247, 248, 249, 251, 262, 279.
Ascalon, p. n1.
Asie Mineure, p. 43, 123, 272; (groupes
d' —), p. 82, 83; (terres cuites d' —),
p. 41 11, 33, 39, 41. 55, 56.

Asklépieion, p. 282.
Askos, p. 161.
Asmonéens, p. 153.
Assyrie, p. 123.
Assyrien (art), p. 95, 96.
Athèna, p. 67, 68, 154, 270, 280.

Athénée, p. 256.
Athènes, p. 6, 12, 13, 18, 21, 26, 28, 3o,
37, 38, 58, 61, 62, 68, 69, 83, 98, 99,
129, 133, 136, 137, 15o, 151, 152, 153,
156, 157,159, 176, 196, 212, 220,235,
244. 249, 262, 272, 273, 274, 276, 281,
228, 284, 289.
Athlète, p. 57.
Atrpet, p. 129, 135, 137, 177, 206.
Attelages, p. 39.
Attique, p. 6, 31, 137, 262.
Atys, p. 184-
Aurige, p. 90.
Augusta, p. 187, 191.
Auguste, p. 146, 157.
Avenches, p. 191, 209.
Avignon, p. 157, x84,
Baalbeck, p. 9, 201.
Babelon, p. 9, 21, 289.
Babyloniennes (statuettes), p. 56.
Bacchant, p. 155, 156.
Bacchante, p. 154.
Bacchus, p. 16, 108.
Bagnolo Mella, p. 124, 126.
Bagues, p. 270, 282.
Baguettes, p. 227.
Baies, p. 8, 71.
Bain, p. 159, 246.
Balanée, p. 1o3.
Bâle, p. 109.
Balle, p. 8, 15, 29, 58, 59.
Balsamaires, p. 122, 123, 124, 125, 126,
127, 128, 13o, 131, 132, 134, 135, 142,

INDEX ALPHABÉTIQUE
3o7
Beisan, p. 169, 172, 174.
Bélier, p. 88.
Bellon, p. 2 1.
Belos, p. 119.
Béotie, p. (3, 7, 11, 56, 235, 2/i4.
Berlin, p. 24, 66, 82, 109, m, 146.
Bernoulli. p. 146.
Bes, p. 110, 112.
Besnier, p. 202, 2o4, 289.
Beyrouth, p. 152, 220.
Bianchetti, p. 1 24-
Biberons (vases), p. 180, 188, 279.
Bibliothèque Nationale (Cabinet des Médail-
les), p. 6, 32, 95, 98, 146, 1/17-
Biges, p. 83, 90, 95.
Birch, p. 289.
Bissing (de), p. m, 2/19, 273, 274.
Blanc, p. 125, 127, 128, 129, 13o, 131,
132, 133, 134, 135, 136, 137, 138, 14o,
142, 143, 145, 1/16, 149, 152, 153,
157, 159, 162, 176, 177, 207, 216, 219,
221, 222, 225. 228, 238, 264, 266, 268,
270, 272, 273, 274, 275, 276, 278, 279,
280, 291, 292, 293.
Blanchet, p. 202, 2o4, 289.
Bleu, p. 7, 9, n, 12, 13, 1/1, 15, 16, 17,
18, 20, 21, 22, 24, 25, 27, 28, 29, 3o,
34, 35, 37. 44, 5o, 53, 54, 57, 58, 59,
60, 61, 62, 63, 64, 68, 69, 70, 84, 85,
86, 87, 88, 89, 91, 92, 98, 127, 128.
129. 13o, 131. 133, 134, 135, 136, 137,
138, 139, 14o, 141, 142, 143, 144, 145,
146, 1/19, 151, 152, 153, 157, 159, 160,
161, 162, 167, 169, 171, 173, 175, 176,
177, 178, 181, 182, 184, 185, 186,188,

189, 190, 192, 195, 196, 199, 200. 201,
210, 2n,212, 214, 215, 216, 218, 219,
221, 223, 224, 225, 228, 23l, 232, 233,
235, 236, 237, 238, 239, 243, 244, 247,
248, 249, 25o, 25l. 252, 253, 254, 258,
259, 263, 266. 268, 271, 272, 273, 274,
275, 276. 277, 280, 281, 282, 283, 285,
286, 287, 288. 290, 291, 292, 293.
Blond, p. 143. 152.
Bliimner, p. 120.
Bode, p. 82.
Bœhlau, p. 135, 137.
Bœufs, p. 91, 92, 163.
Bols,p. 231,232, 235, 236, 239, 24o, 243.
Bologne, p. 124-
Bone (Cari), p. 125, 145, 183, 242.
Bonn, p. 144-. 145, 147, 225, 240.
Bonnets, p. 9, 67, 102, 1o3; phrygiens,
p. 1o4, 286.
Bordeaux (couleur), p. 229.
Boseoreale, p. 191, 2o5, 206, 217.
Bossettes. p. 148, 166, 167, 168, 179, 181,
208, 225, 232.
Boston, p. 136, 163.
Botta, p. 123.
Boubastis, p. 272.
Boucs, p. 6, 44, 87.
Bouchons, p. 141, 142.
Boucles d'oreilles, p. 12, 23, 24, 25, 26,
34, 36. -5, 76, 80, 84, 85, 99, 100,158,
279, 284.
Boucliers, p. n2, 285.
Boulogne, p. 182.
3o8
INDEX ALPHABÉTIQUE
28, 29, 3o, 32, 34, 35, 36, 37, 58, 78,
86, 87, 88, 89, 90, 91, 92, 98, 1o4> 280.
Brunn, p. 155.
Bruxelles, p. 152.
Bûcher (Bruno), p. 129, 137, 161, 162,
191, 209, 211, 237.
Bulard, p. 20.
Bulla Begia, p. 265.
Buste, p. 144-
Byzantin (style), p. 112: (verre),p. 288,289.
Cabochons, p. 225.
Caducée, p. 40.
Cage, p. 8.
Caille, p. 8.
Caire (le), p. m, 2^2, 254-
Caisses, p. 90, 95.
Calathos, p. 11, 12, 108, 1n.
Calotte, p. 109, 200, 235, 236.
Caltagirone, p. 123, 135.
Camarina, p. n, 123.
Camées, p. 143, 146.
Camiros, p. 123, 132, 136, 280.
Campana, p. 132, 133, 136, 138, 139,
142, 146, 152, 161, 167, 184, 187, 220,
235, 239, 249, 262, 263.
Campaniennes (terres cuites), p. 36.
Canards, p. 15, 36, 37.
Candélabre, p. 99.
Canée (la), p. 202, 209, 240.

Canessa, p. 276.
Canne à souffler, p. 121, 122, 126, 149.
Canosa, p. 2o5, 206.
Cantharcs, p. 57, 58, 69, 101, 145, 156,
195, 200, 2o5, 206.
Cape, p. 67.
Capitello délia Lovara, p. 173.
Capuchon, p. n2.
Caricature, p. 158.
Carinthie, p. 144•
Carquois, p. 60.
Carlault, p. 8, n, 13, 16, 17, 21, 31, 35,
41, 69, 85, 87, 88, 89.
Carthage, p. 68, 123, 137, 162, 188, 271,
274, 275, 276, 279, 283, 291.
Casanova, p. 284, 289, 290.
Casque, p. 95 ; corinthien, p. 68.
Cassel, p. 135, 137.
Castan, p. 136, 161.
Castellani, p. 163.
Castel Trosino, p. 126, 200, 209, 219, 223,
225, 228.
Castelvelro, p. 1 24, 126.
Catacombes, p. 191.
Catane, p. 123, 129, 135, 136.
Cavalier, p. 96; (dieu —), p. 97.
Caylus, p. 117, 209.
Ceinture, p. 87.
Cendres, p. 192.
Cesnola (A. de), p. 155.
Cesnola(L. de), p. 67, n7, 13o, 152, 153,
155,158, 161, 170, 174, 176,183,185,
187, 190, 191, 192, 197, 198, 199,203,
2o4, 209, 211, 212, 2l3, 217, 219, 221,
222, 223, 224, 225, 23o, 233, 235, 236,
243, 244, 247, 251, 256, 261, 262, 263,
266, 268, 279, 283, 284, 287, 292.
Ceste, p. 100, 101.
Chabouillet, p. 134, 136, 158, 185, 186,

INDEX ALPHABÉTIQUE
3o9
189, 194, 197, 198, 200, 228, 247,250,
252, 253, 255, 258, 292, 293.
Chiens, p. 48. 00, 91.
Chigi, p. 13o, 135, 139.
Chinois (verres), p. 145.
Chlamydc, p. 7, 9.
Chouette, p. 286.
Chrétiens (verres), p. 143, 14'|, 162, 191,
199, 209, 264, 273, 288, 289.
Cthonique (divinité), p. 56.
Chypre, p. 39, 43, 67, 68, 72, 93, 106,
n7, 121, 123, 125, 13o, 131, 136, 15o,
152, 153, 154, 155, 157, 158, 161, 162,
163, 170, 176, 182, 183, 185, 187, 190,
191, 194, 197, 198, 199, 201, 202, 2o3,
2o4, 205, 209, 2IO, 212, 2I3, 2l4,2l6,
217, 2l8, 219, 220, 221, 222, 224,226,
228, 229, 233, 234, 235, 237, 238, 239,
2/11, 242, 243, 244, 245, 247, 256, 2O1,
262, 263, 266, 268, 279, 283, 284, 287,
292.
Cilicie, p. 111.
Cimier, p. 68.
Cinéraire (amphore), p. 172.
Cirque (scènes du), p. 144, 2o4-
Cithares, p. 57, 61, 63, 64, 70.
Clarac, p. 54-
Classe, p. 209, 223, 224, 229, 248.
Claude, p. 126, 146, 148.

Clerc, p. 49, 123.
Clermont-Ganneau, p. 2O8, 273.
Clercq (de), p. 121.
Cloches, p. 217,264; (hallant de), p. 292.
Cœur, p. 240.
Coffrets, p. 54, 55, 85, 145.

Colin maillard, p. 86.
Colliers, p. 95, n1, 270, 284, 291, 292.
Collignon, p. 32.
Collo, p. 136.
Cologne, p. 1441 152, 154, 155, 157, 1O0,
163, 167, 169, 170, 174, 184, 185, 187,
192, 197, 204, 206, 207, 23o, 233,237,
238, 240, 279, 283.
Colombe, p. 143.
Columclle, p. 145.
Commode, p. 229.
Compte-gouttes, p. 161.
Conjugués (vases), p. 256, 259.
Conservateurs (Palais des), p. 157.
Conslantine, p. 133, 136. 190, 218.
Constantinople. p. 33, 48, 5o, 53, 55, 65,
73, 93, 152, 161, 168, 170, 181, 189,
191, 202, 209, 212, 214, 216, 217,219,
220, 222, 226, 234, 237, 238, 244, 248.
251, 252, 262, 263, 283.
Coqs, p. 8,
Coquille, p. 56; (vase en forme de —), p.
163.
Corbeilles, p. 16, 17, m.
Corchiano, p. 124-
Cordel, p. 145.
Corinthe, p. 25, 84, 12/1, 128, 141, 220,
246.
Cornes, p. 6, 42, 44, 45, n0; d'abondance,
p. 14, 17, 18, 57, 60, 86, n0, 286.
Cornets, p. 124, 255, 256, 259.
Corneto, p. 124-
Cornous, p. 155.
3lO INDEX AL
Cruciforme (inscription), p. 270, 289 ; v.
monogramme.
Cuiller, p. 267.
Cuirasse, p. 89. 90.
Cumes, p. 123, 1/i2, 206.
Cupule, p. 267.
Cure-oreille, p, 267.
Cuvette, p. 1 9/|.
Cybèle, p. 18, 271.
Cvene' P- 9- IO-
Cynocéphales, p. 270, 278, 279.
Cyrénaïque, p. 9, 21, 54, 55,56, 68, 73, 268.
Cythère, p. 223.
Cyzique, p. 272, 27/1.
Dadouque (divinité), p. 111.
Dagon, p. m.
Danseuses, p. 31, 32, 33, 76.
Daremberg-Saglio, p. 162, 185, 2o3.
Dattes, p. 163, 221.
Dauphins, p. 54, 56, 91,250, 270, 279.
Dé, p. 181.
Déchelette, p. n9.
Delattre, p. 68, 137, 162, 188, 271, 276,
275, 276, 278, 279, 280, 283.
Delessert, p. 273.
Délos, p. 20.
Delphes, p. 123, 136, 209, 212, 229.
Delphynè, p. 111.
Delta, p. 108, 272, 27/1.
Dèmèter, p. 17, 18, 110, 270, 271 ; et Per-

séphone, p. 83, 84.
Démoniaque (tète), p. 43.
Deonna, p. 4 1.
Derketo, p. 111.
Deville, p. 120, 155, 156, 161, 236, 257,
278.
Diadèmes, p. 12, 18, 22, 53, 54, 84, 85,
89,96, 98, 99, 100, 101, 107, 110, n2.
Diadoqucs, p. 143.
Diamant (pointes de), p. 249.
Dionysos, p. 60, 71, 83, 86, 87, 156; en-
fant, p. 1o4, 158; (tète de), p. 291.
Disch, p. n7, 129, 155, 161, 162, 167,
181,209, 226, 229, 230.
Disques, p. 07, 09, 152.
Doré (jaune), p. 12, 13, 14, 15, 17, 20,
3o, 39, 52, 53, 54, 57, 58, 59, 60, 63,
64, 65, 69, 70, 75, 84, 86, 129, 141,
142, 182, 2o3, 211, 217, 242, 282.
Double, p. 108, 109.
Doublés (vases), p. 11 9, 121, 143, 145,
146, 156, 200, 233.
Doublet, p. 129, 133, 136, 190, 191, 218,
237.
Dragendorff, p. 119, 141, 177, 191, 197,
201, 2o3, 207, 209, 212, 213, 218, 219,
220, 221, 241, 242.
Dresde, p. 10.
Dubois, p. 156.
Dùmmler, p. 11.
Duhn, p. 82.
Dumont-Chaplain, p. 26, 3o, 31.
Dunant, p. 191, 209, 249-
Duncan, p. 274.
Durand, p. 132, 146, 191, 237, 249,250,
264.
Durighello, p. 117.
Dutuit, p. 157, 276.
Échelons, p. 250.
1N D E \ ALPHA li HT 1Q L: E
31
Éléphant, p. 2/10.
Eleusis, p. 271.
El Kantara, p. 191.
Émail, p. 126, 144, 106, 228, 238.
Empaquetage des verres, p. 207.
Encens, p. 99.
Enfants, p. 9, 10, 49. 5o, 52, 66, 82, 107.
Ennion, p. 122, 148, 151, 153, 155.
Entonnoirs, p. 167, 184, 260, 263, 264.
Éperons, p. 184, 2o5.
Eperviers, p. 270, 278.
Ephèbes. p. 6, 7, 8, 9, 39, 47. 48, 49> 51.
1o4, 158; et chien, p. 47-
Ephèse (terres cuites dites d'), p. 39, 47.
65.
'E<p(7T7:lo!/, p. 97.
Épis, p. 61, 29 1.
Épingles, p. 187, 265, 272.
Épuisettes, p. 260, 264.
Ëquilibriste, p. 49-
Érétrie, p. 10, 45, 136, 152.
Erman, p. 108, 111.
Erment, p. 191.
Ermitage, p. 151.
Eros, p. 9, 17, 49. 54, 56, 62, 65. 66, 85,
86, 88, 94, 98, 144, 158, 160 ; bandant
l'arc, p. 65; dormant, p. 101; jouant
de la cithare, p. 61, 62, 63, 64. 98:
lançant le javelot, p. 65; tenant un can-

thare, p. 57, 101 ; — un disque, p. 59;
— une amphore, p. 61, 62; — une
balle, p. 58, 59; — une corbeille, p. 16;
— une corne d'abondance, p. 14,
17, 60; — une coupe, p. 58; — une
grappe, p. 15, 67; —- une œnoeboé, p.

58 ; — une patère, p. 61 : — une pomme,
p. 15, 58; —une torche, p. 101, 102;
— un masque, p. 15 ; — un miroir, p.
61 ; — un oiseau, p. 14 ; volant, p. 13,
14, 15, 56, 57, 59, 60, 285; (naissance
d'_), p. 85.
Érotique (groupe), p. 92.
Este, p. 173.
Étain (oxyde d ), p. 132.
Ethiopien, p. 158.
Étoiles, p. 285, a87.
Étrurie, p. 13o, 139.
Étuis, p. 262, 279.
Éventails,p. 19, 20,22, 23, 24, 25, 27, 28,
29, 3o, 73, 102.
Évreux. p. 278.
Falerii, p. 124, 293.
Farah, p. 143, 152, 169, 170, 171, 172.
173, 174. 175, 182, 184, 185, 186, 189,
19o, 192, 196, 197, 198, 199, 220,225,
227, 248, 25o, 253, 256, 257, 258, 25g.
263, 264.
Fard, p. 54, 64, 85. 265, 279.
Fatimiles (khalifes), 290.
Fayoum, p. 102, 108, 110, m, 218.
Femmes debout, p. 19.
Ferrero, p. 213.
Feuardent, p. 36, 160, 257, 289.
Feuilles, p. 102, 232.
Fibules, p. 1l, 18, 173.
Fica (motif de la), p. 278.
Figurés (vases), p. 148.
Fils de verre, p. 127, 228, etc.

312
INDEX ALPHABÉTIQUE
138, 139, 14o, 141, 142, 144. 1/15, 146,
1/17, 15o, 151, 152, 153, 154, 155, 156,
157, 158, 109, 161, 162, 163. 169. 171.
172, 17/i, 170, 176, 177, 178, 179, 182,
184, 190, 191, 192, 196, 197, 198, 199.
200, 201, 202, 2o3, 204. 2o5. 206, 209.
2n, 213, 216, 220, 221, 223, 224, 226.
226, 228, 229. 23o, 233, 234. 235. 237,
239, 240, 243, 244, 247, 248, 249, 25o,
251, 252, 256, 257, 259, 261, 262, 263,
265, 267, 268, 271, 272, 273, 274, 275,
276, 277, 278.279, 280, 281, 282, 283,
284, 285, 287, 288. 291, 292, 293.
Fronteau, p. 95.
Fronton, p. 152, [53.
Fruits, p. 5o, 148, 163, 172.
Fûhrer, p. 212, 2 43.
Funéraires (amphores), p. 192, 224; (sta-
tuettes), p. 72.
Furtwœngler, p. 20, 23, 32, 82, 83, 84,
123, 281, 292.
Gabès, p. 209.
Galate, p. 240.
Galette, p. 109.
Gallo-Romains, p. 168, 169.
Gambelta, p. 20.
Ganymède, p. 1o4-
Garde-joue, p. 95.
Gargoulette, p. 261.
Garrucci, p. 153.
Gaspar, p. 130. 132, 137, 139, 163, 275.
Gauckler. p. 123. 129, 133, 136, 154, 157,
19o, 191, 209, 218. 237, 366, 281.
Gaudin. p. 272, 280, 281.
Gaule, p. 117. 137, 149. 15o, 159, 161,

188, 197, 198, 199, 201, 204, 218, 237,
240, 255. 283.
Gela. p. 1 23. 136.
Gemmes, p. 167.
Gènes, p. 124- 2o5.
Géométrique (style), p. 257.
Géorgie, p. 283.
Gerhard, p. 1 18.
Germanie, p. 218.
Ghirardini. p. 283.
Glands, p. 93, 95.
Glesch, p. 1 92, 212.
Globe solaire, p. 13, 14, 110.
Gnome, p. 109.
Gnosticisme, p. 108.
Gobelets, p. 143, 144. 154, t55, 157, 195,
201, 202, 2o3, 2o4,.232, 240.
Godets, p. 129, 141, 206, 232, 238, 239.
Godrons, p. 128. 131, 138, 145, 148, 151,
153, 166, 174, 180, 231, 237, 238.
Gomme-gutte. p. 134. 293.
Gorgoneion, p. 146. 154, 158, 160, 208,
225, 270, 285.
Gotland, p. 202.
Gourdes,p. 124.134 - 15o, 152,246, 247,248.
Gouvernail, p. 285.
Gouvct. p. 123, 209, 281.
Graf, p. 144-
Graffites (v. marques de fabrique).
Grains, p. 271, 284, 291, 292.
Graine, p. 172.
Grammichele, p. 123, 129, 135, 136.
Grappes, p. 15, 44, 45, 5o, 57, 58, 137,

I.NDKX ALPHABÉTIQUE
313
Grotesques, p. 43, 46, 47, 1o3, 1o5, 108,
112, 158.
Grotte, p. 89.
Grues, p. 238.
Gsell. p. 136.
(ïuerrior, p. 89. 94. 95, 108, 112, 285;
(départ du —), p. 83, 90.
Guimct. p. 109. n0, 111 ; (musée—), p.
29, 31. 102, 109. 110, m.
Guirlandes, p. 7, 8, 10. 12, 14, 15, 28, 42,
44, 5o, 51, 58, 59, 61, 62, 63, 04, 67,
74, 77. 78, 91, 98, 101. 102, 1o3, 10O,
145, 155, 156; de lierre, p. 16, 17, 35,
53, 55, 65. 69. 70. 71, 72. 87, 88, 1o4.
Gusman, p. 130. 213, 225.
Gultus, p. 162.
Ilahert, p. 170, 188. 201.
Habich, p. 137.
Hadrumète, p. 157, 209.
Hâkim (al), p. 290.
Hakky bey, p. 163, 257.
llannc/o. p. 123, 209. 281.
Harnais, p. 93.
Harueris, p. 108, 110.
Ilaugstadt, p. 167.
Hawara, p. 2n, 261.
Hellénistiques (art et vases), p. 3. 19, 42,
94, n9, 206. 208, 216. 225, 279.
Heracleidès. p. 18.
Héraclès et le lion, p. 270, 284; tenant les
pommes, p. 41 : (tète d' —), p. 41, 1o3.
Herœon, p. 226.
Hermès (terme), p. n, 65.
Hermès, p. 4o, 45. 85.
Hérodote, p. 272.
Herrmann. p. 10.
Hettner. p. 188.
Heuzey. p. 15. 11. 23, 24, 25, 28, 31, 33,
36, 37. 4o, 56, 93, 90, 96, 97, 99,
106.
Hexaèdres, p. 270. 276.
Hexagone, p. 243.
Hippolochos de Macédoine, p. 256.
Hoffmann, p. 4o, 70, 74, 88, 90, 92, 101,
De R1dder.
13o, 136, 138, 142. 145, 146, 156, 168,
169, 173, 177, 183. 192, 256.
Hombcrg, p. 142, 144, 151.
Horus, p. 108, 109, 110, n1, 270, 271;
enfant. p. 109, n0; vieilli, p. 109, n0.
Houppes, p. 37, 71, 72, 80, 96, 99, 107.
Houssine, p. 97.
Hydries. p. 89, 128, 134, 135.
Idalion. p. 121, 128, 133, 167. 158, 161,
162. 176. 181, 183, 184, 187, 190, 191,
192, 197. 199. 2o3. 204, 2o5. 209,2n.
2l3.2l6, 217, 219, 221, 222. 223. 224-
225, 23o, 232, 233, 235. 236, 237, 239,
243, 244, 247, 256, 263.
Incrustés (verres), v. pâtes multicolores,
p. 232.
Inde, p. 161.
Infernale (pierre), p. 144-
Inscriptions sur verre, p. 11 9, 124, 128.
151, 154, 155, 157,238. 284, 286, 287,
288, 289, 29o, 291.
Ionien (art), p. 43.
Irisation, p. 118.
314
INDEX ALPHABETIQUE
238, 2^1- 20U. 201, 2j8, 266, 268, 27I,
273, 274, 27O, 276, 277, 278, 279, 28l.
282, 284, 283. 286. 287, 288, 289. 29O,
29I, 292.
Javelot, p. 65.
Jérusalem, p. 18!1.
Joly de Ban1meville, p. 2/i.
Jordan, p. 155.
Joug. p. 90, 90.
Jumeaux (enfants), p. 287; (vases), p. 255.
Justin, p. 162.
Juturnc, p. 200.
Kabirlon, p. 273, 274, 281.
Kalamis, p. 32.
Kalkmann, p. 11.
Kantanos, p. 202, 209, 2/10.
Karlsruhe, p. £7.
Kékryphale, p. 20, 21, 3o, 34, 76, 77,
85, 92.
Kekrops, p. 111.
Kensington (South), p. 129, 156, 2/19-
Kertch, p. 56, 136, 153, 161, 174, 175,
176, 185, 2n, 222, 264, 276.
Kicseritzky, p. 206, 235.
Kircher, p. 2/10.
Kisa, p. 118, 119, 120, 121, 124, 120.
126, 127, 129, 13o, 132, 134. 136, 137.
139, 141. 142, 143, 144, 145, 146, 147,
148, 149, 15o,151, 153, 154, 155,156,

157, 158, 109, 160, 161, 163, 167. 168.
169, 170, 172,173, 174,175, 179, 180.
181, 182, 183, 184,180, 186, 187,188.
189, 190, 191, 192, 194, 195, 197, 198,
199, 200, 202, 2û3, 2o4, 2o5, 206. 207.
208, 209, 2n, 212, 2l4,2I7,2l8, 2K).

220, 222, 223, 224. 225, 227, 228, 22().
230. 231. 233. 235, 237, 238, 239. 240.
242, 246, 247, 249. 20O, 252, 255, 256.
257, 260,262, 263, 264. 265, 268, 271,
272, 273, 274, 276, 277, 279, 281, 283,
284, 291,292.
Kilion, p. 13, 170. 174.
Klaft. p. 73, 109, n0, 274.
Kleinmeister, p. 195.
Koenen (Const.), p. 222, 262
Kom Belal, p. 232.
Korè, p. 84-
Kouban, p. 206, 235.
Koufique (inscription), p. 289.
Koujoundjik, p. 95.
Kymé, p. 161, 268.
La Blanchère, p. 154, 157, 265.
Labour (retour du), p. 83.
Laboureur, p. 92.
Lacrymatoires, p. n7, 119, 129, 180, 207,
209.
Lageme, p. 185.
Lagobolon, p. 6.
Lagonaj, p. 185.
Lagynoi, p. 185.
Laiteux (tons), p. 132.
Aaîrsî^lov, p. 18.
Lampes, p. 101, 188, 264.
Lance, p. 285.
Lane Poole, p. 284-
Langlois. p. 261.
Lanterne, p. 8.
Larmes, p. 148, 202, 208, 220, 232, 24o,

INDEX ALPHABÉTIQUE
315
Losanges, p. 100, 151, 195, 201.
Lotus, p. 2 4o, 291.
Louche, p. 233.
Louterion, p. 85.
Louve, p. 270. 287.
Louvre, p. 9, 10. 15, 21, 23, 28, 29, 37,
4o, 41, 44. 49, 5o, 54, 55, 56, 57, 59,
6o; 65, 93, 96, 97. 98, 99, 101, 1o4,
m, 129, 13o. 132, 133. 136, 138, 139,
1^2. 144> 146, 102, 156, 157, 158. 15().
161, 163, 167. 169, 170. 172, 174. 170,
184. 180, 186. 187, 190. 191, h)3. 198,
2o3, 204, 2o5,206, 220. 226, 227, 23l,
235, 237, 239, 24l. 244. 249, 25o, 252,
256, 257, 259, 261. 262. 263, 264, 266,
268. 272. 273. 274, 280, 281,283,284,
289.
Luxembourg, p. 152.
Lycurguc, p. 156.
Macédoine, p. 284-
Mâchouk, p. 107.
Macrocéphales, p. 47, 1o5.
Mains, p. 270. 278.
Malte, p. 123.
Mamelon, p. 167.
Mandoline, p. 98.
Manolakos, p. 273.
Marbrés (verres), p. 129, 141, 161, 171,
223.
Marc Aurèle, p. 157.
Margelle, p. 91.
Marionnette, p. 55.
Marques de fabrique. A, p. 63; AN, p. 5o:
n. p. 60; ©A. p. 68; MHTIA. p. 53;
(|>EiAinnoi. p. 86.
Marseille, p. 136, 154-
Marshall, p. 282, 283.
Marsyas, p. 44-
Martba, p. 6. 8. 9. 12, 15, 16, 23, 25. 31,
58, 98.
Mascarons. p. 1/|8. 272. 2"3.
Masque de Silène, p. 16, 45; scénique, p.
154; de verre, p. 270.
Massue, p. 41•
Maslos, p. 231.
Mayence, p. 183.
Mayr, p. 123.
Médaillon, p. 37, 68. 145, 285.
Méduse, p. 100.
Mcgara IlybUea, p. 123, 282.
Mégare, p. 13, 58, 137.
Mély (F. de), p. 159.
Ménade, p. 70, 86, 87, 106, 156, 157, 158.
Mcndel, p. 33. 48, 5o, 53, 55, 65, 73.
Mercure, p. 181, 239.
Merkens, p. 117, 12.5, 145, 160, 181,
182, 184, 185, 209, 211, 220, 227, 242,
249.
Meule (verres travaillés à la), p. 127, 139,
143, 144, 146, 156, a31, 235, 237,242,
249.
Michel, p. 282.
Michon, p. 127. 107, 158, 159, 169, 170,
172, 174, 175, 205, 206, 220, 24l, 252,
257, 259, 268, 273, 281, 283.
Milan, p. 154-
Mille fiori (verres), p. 141, 239.
Milo, p. 43, 49, 235.

316
INDEX ALPHABÉTIQUE
Mylonas, p. 14-
Myres, p. 125, 266, 268, 283.
Myrina, p. 3, 4, 3j), 44, 48, 5o, 53, 56.
57, 58, 59, 60, 61, 68, 69, 71, 73, 74,
100, 101, 1o3, 161, 2o3, 209, 240, 268,
282, 283.
Nablous, p. 181, 191.
Nacrés (verres), p. 280.
Nagada, p. 232.
Nageoire, p. 162.
Naïade, p. 52.
Nain, p. 110.
Namur, p. 2o4-
Naos, p. m.
Naples, p. 147, 156, 175, 185, 2o3, 2o5,
206, 233. 249-
Narce, p. 124.
Naucratis, p. 109, 124, 249, 272.
Navettes, p. 198, 208, 227, 265, 266.
Nazareth, p. 169, 172, 174.
Nébride, p. 86, 87.
Nègres, p. 106, 158, 270, 275, 276.
Négresses, p. 1o3, 106.
Némée (lion de), p. 284.
Néréides, p. 83, 88.
New-York, p. 83, 120, 219, 233, 251, 256,
284.
Niche, p. 98.
Nicolini, p. 123, 126.

Niessen, p. 144, 147, 158, 160, 163, 167,
191, 192, 200, 2o4, 229, 23o, 24o,249,
252.
Nikè, p. 68, 69, 284, 285.
Nimroud, p. 183.
Noir, p. 7, 8, 10, 47, 91, 9», 94, 128, 129,

131, 134. 14o, 141, 174, 275, 276,277,
278, 281, 283, 285, 292, 293.
Nora, p. 123, 129, 136.
Norvège, p. 167.
Nuremberg, p. 240.
Nymphe, p. 56, 85.
Obba, p. 2o3.
Obscène (sujet), p. 286.
Œil, p. 265.
Œillères, p. 166, 179, 180, 184. 256.
Œnochoé, p. 07, 58, 85, 91, 125, 128,
135, 137, 147, 148, 153, 154, 157, 179,
180, 181, 182, 183, 184, 185, 186,188,
190, 193, 247, 265, 269, 270, 280, 281.
Ohnefalsch-Richter, p. 125, 266, 268, 283.
Oie, p. 10.
Oiseaux, p. 8, 14, 152, 161, 265, 278.
Oliviers (Mont des), p. 257.
Olympic, p. 45, 123, 281, 292.
Ombrie, p. 155.
Omphalos, p. 231, 244, 245.
Ondulations, p. 128, 129, 133.
Onguent, p. 265.
Opaline (couleur), p. 162, 170, 174, 177,
198, 200, 201, 202, 2o3, 210, 215, 217,
220, 221, 222, 23o, 231, 239, 240, 241,
244, 262, 264, 293.
Opaque (verre), p. 118, 122, 124, 126,
152, 153, 157, 159, 272, 273, 277, 278,
282, 283, 291.
Opisthosphendonè, p. 30.
Oppermann, p. 6, 32, 98.
Or, p. 3o, 34, 144, 158, 256.

INDEX ALPHABÉTIQUE
317
Palettes, p. 187, 265, 267, 268.
Palme, p. 15i>.
Palmettes, p. 11, 20. 89, 107, 196.
Pampres, p. 155.
Pan, p. 6, 42, 43; (flùte de —), p. 155;
(tète de —), p. 42, 49, 155, 156.
Panache, p. 68.
Panofka, p. n8.
Pantazi, p. 27^1.
Panlicapée, p. 151 .
Panthères, p. 87, 156.
Pardalides, p. 87, 97.
Parent (Musée), p. 123, 136.
Parfum (vases à), p. 159, 180, 209.
Paris (P.), p. 123.
Parthes (statuettes), p. 56.
Pasqui, p. 191, 217.
Passe-lacets, p. 260, 266.
Patères, p. /19, 61, 62, 109, 231, 232; à
manche, p. 232, 233.
Pâtes multicolores (vases à), p. 121, 123,
124, 129, 228, 239.
Patroni, p. 123, 129, 136.
Pauly-Wissowa, p. 11.
Peignes, p. 127, 173, 192.
Pellegrini, p. 13o, 135, 139.
Pendeloques, p. 53, 70, 77, 93, 90, 272,
276, 279, 283, 285, 287, 292.
Perdrizet. p. 123, 129, 136, 155,209, 212>

215, 229, 262.
Péretié, p. 93, 94, 95, 101, 102, 1o3, 1o4,
1o5, 106, 107, 153.
Perles, p. 124, 271, 283, 291, 293.
Perroquet. p. 162.
Perrot, p. 95.96. 123, 129, 136, 139, 153,

257, 273, 274, 280.
Persans (verriers), p. 170.
Pétase. p. 7, 2'1. 33. 34, 4o, 5o, 51, 85,
91- 96' 97-
Pétrie, p. 211. 232, 274.
Pfuhl, p. 109.
Phalère, p. 96.
Phallique (personnage), p. 47-
Phallus, p. 278.
Phcnicie, p. 93. 95. 97. 98, 99, 101, 1o4,
n9, 121, 123, 134, 155, 170, 197, 202.
2o5, 247, 257, 261, 274, 284.
Philistins, p. 111.
Phrygie, p. 97.
Pierpont Morgan, p. 120, 135, 137, 182,
271. 279.
Pierre, p. 172.
Piliers, p. 6. 7, 8, 12, 13, 54, 70, 73. 87,
102.
Piot, p. 156, 173, 249, 252, 257, 284.
Pipette, p. 163.
Pisanella, p. 191.
Pise, p. 144-
Pitane, p. 55.
Plaques, p. 144. 145, 156.
Plats, p. 231, 233, 279.
Pleclres, p. 39, 63, 64-
Pline, p. 119, 148.
Plinthe, p. 1 45.
Plomb, p. 133, 172.
Plume, p. 110.
Plutarque. p. 110.
Poids de verre, p. 288.

318
INDEX ALPHABÉTIQUE
Potlier, p. 9, 18, 23, 136. 167, 161, 2o3;
-Reinach, p. 14, 16. 41, 44, 00, 53, 55,
56. 57. 59. 60, 62. 63, 65, 69, 71, 74.
86. 102. 16ï, 2o3, 209, 240, 268, 282.
Pouciers. p. 179, 195, 2o5, 268.
Poupée, p. 55.
Priape. p. 10.
Priène. p. 106.
Prinz. p. 124-
Prolo-corinthicns (vases), p. 207.
Pschent, p. 110.
Psyché, p. -jk-
Ptolémées, p. 126. 145. 148, 273; Ptolé-
méc Pl1iladelphe, p. 167.
Puils, p. 91.
Pyramides, p. 75, 77, 80, 271, 293.
Pyxis, p. 156, 157.
Quadriges, p. 5, 93. 9/1, 90.
Quarelli, p. 168, 188, 228.
Rabat, p. 274-
Rath (M. vom), p. 120, 129, 134, 136.
137, 144, 1/17, 152, 154> 158, 159, 161,
167, 169, 170, 172, 183, 185, 186, 19o,
197, 198, 202, 2o5, 207, 209, 212, 222,
227, 229, 235. 237, 238, 2/10, 2/19, 251,
207.
Ravenne, p. 229, 248.
Ravestein, p. 268, 278.
Rayet. p. 20, 26, 3o, 34, 36, 82.

Reims, p. 170, 188.
Reinach (S.), p. 33. 82. 83. 89. 152, 153,
161. 174, 175, 176, 185, 2n, 222,2^7,
264, 276, 284 (v. Poltier).
Reliefs (vases à), p. 2o4, 208, 279.
Relicp1es. p. 209.
Rênes, p. 95, 96.
Rheindorl. p. 144-
Rhin (vallée du), p. 149. 15o, 152, 157,
161, 167. 170. 176, 177, 186, 187, 188.
192, 197. 202. 209. 211. 212, 222, 226,
235, 238, 249. 262. 263.
Rhodes, p. 43. 123. 136.
Rhyton. p. 87. 157.
Ridder (A. De), p. n, 13. 18. 19, 33, 49,
55, 56, 65, 68, 72, 84, 94. 95, 102,
106,150. 157,162, 194,207.249. 256,272.
Rinceaux, p. 15o, 151, 202.
Robinson. p. 83.
Rocheuse (base), p. 33, 34, 65, 74, 86,
88, 92, 100, 152.
Roi, p. 110.
Rome, p. 123, 136, 145, 162. 249. 264.
Rondache. p. 95.
Rosaces (rondelles), p. 8, 23, 26. 35, 36,
53. 54. 75, 76, 77, 78, 80, 89, g9,
102. 225. 24o, 283, 288, 289.
Rose (couleur), p. 7, 8, 11, 12, 13, 14, 15,
1O, 17, 20, 22, 24, 25, 26, 27, 28. 29,
3o, 32, 34, 35, 36, 37, 45, 5o, 53, 54,
57, 58, 59, 60, 61, 62, 63, 64, 66, 69,
70, 72, 74, 78, 79, 81, 84, 85, 86, 87,
88, 89, 90, 91, 92, 98, 100, 102, 149,
187, 267, 283.
Rose (fleur), p. 18.
Rothschild (L. de), p. 156.
Roues, p. 9o, 95, 127.
Rouen, p. 238, 24o, 257.
Rouge, p. 7, 8, 9, 11, 12, 13, 10. 16. 17,

INDEX ALPHABÉTIQUE
Saint-Jean d'Acre, p. 241-
Saint-Pétersbourg, p. 84-
Salamine. p. 155.
Salzbourg. p. 1 ô 1.
Salzmann, p. 10, 136.
Sambon, p. 53, 69, 82, 83, 87, 123, 129,
13o, 132. 133, 134, 136, 137, 14o, 142.
151. 153, 155, 158, 160, 162, 163, 168,
169, 189, 190, 206, 220, 248, 202. 258.
2-4, 276.
Samotbrace, p. 130. 220.
Sanglier, p. 102.
Sardaigne. p. 123, 129, 136, t55, 27/1-
291.
Sarti. p. n7, 147.
Satyre, p. 42, 44, 45, 86, 97, 1o4, 106;
tenant une flûte de Pan, p. 97; — un
masque, p. 4">: —un vase et une grappe,
p. 44; (tête de —), p. 45, 46, 1o4.
Savignoni. p. 202, 209, 240.
Seblulnberger, p. 289, 290.
Sceptre, p. 28.">.
Schrader, p. 106.
Scbreiber, p. 145.
Scylla, p. 150.
Sellada, p. 141 • 177, 191, 197, 201, 2o3,
2l3, 241, 242.
Selle, p. 96.
Sénèque, p. 1 48.
Serpent. p. 110. m, 160, 197, 2o4.

Serrure, p. 129. 135. t37, 142, 102, 163,
170. 171, 177, 181, 180, 186, 189, 190,
193, 198, 201, 206, 229, 241, 247, 248,
252, 254, 257, 258, 209, 262. 268, 272,
274.281.283.
Sévères, p. 167.
Sicile, p. 9, T>6. 68. 123. 125, 129, 135,
136, 187, 191, 289.
Sienne, p. 13o, 135, 139.
Sigillée (terre), p. 231.
Sigles byzantins, p. 270.
Silène, p. 16. 43. 44, 83, 87, 88 ; accroupi.
p. 43; (masque de—). p. 45; (tôtede—),
p. 43, 44.
Singes, p. 108, 113, 278.
Sirènes, p. 270, 286.
Sistres, p. 110, 111.
Situles, p. 110, 111, 124, 128, 106.
Skyphos, p. 2o5.
Slade, p. n7.
Smitb (C). p. 10. 268.
Smyrne, p. 39, 4o, 41, 47, 161, 211, 280,
281.
Sof1a, p. 189. 262.
Soli. p. 166.
Sonnettes, p. 93. 95.
Sorlin-Dorigny, p. 274.
Sosandra, p. 31.
Soucoupe, p. 208.
Souillés (verres), p. 121, 122, 126, 129,
148, 149, 191, 228, 229, 235, 249-
Sous-gorge, p. 90.
Sousse, p. 281.
Spatule, p. 267.
Spcssart. p. 224.
Spirales, p. 1 42, 196, 208, 228.
Stan1nos, p. 87.
Stackelberg. p. 13, 84-
Stèle, p. 89.
32o
INDEX ALPHABÉTIQUE
Syro-cappadociens (monuments), p. 95.
Szôny, p. 191.
Table, p. 109.
Tambour, p. 194.
Tambourin, p. 17.
Tanagra. p. 3, 4, 6, 7, 8, 9, 10, n, 13, \
15, 16. 17, 18. 19, 20, 21. 22, 23, 24-
20, 26. 27, 28, 29, 3o, 33, 34, 36, 37.
38, 62, 97,117, 137,161,170,220,249-
Tarcnte. p. 207.
Tarse, p. 133, 261.
Tasses, p. 14/1. 101, 155, 2o3, 231.
Tebessa, p. 202. 20/1.
Tell el Amarna, p. 282.
Tenon, p. 128.
Terraveccbia (v. Grammichele).
Tessères, p. 270. 271, 284, 286.
Tète, p. 1/18.
Tbarros. p. 123, 273.
Tbèbes, p. 273, 27/i.
Thera, p. 177, 191, 197, 201, 2o3,
209, 212, 213, 218, 219, 220, 2/11, 2^2.
Thermes (Musée des), p. 209.
Thespies, p.
Thiersch, p. 123.
Thrace, p. 97, 262.
Thyrses, p. 87, 88, 156.
Tibère, p. 122, 148.
Tibériade, p. 170.
Timgad, p. 283.
Timons, p. 90. 95.
Titus, p. 188.
Tombeau (rencontre au), p. 83. 88.
Torches, p. 69, 88, 101, n0, 156.
Torsade, p. 111.
Tortose, p. 93, 97, 101. 102, 1o3, 1o4,
1o5, 106, 107, 13o, 131, 138, 141, 15o,
151, 154, 157, 160, 161, 162, 163, 164,
165, 167,169, 173, 174, 175, 177, 182,
185,186,188, 189, 190, 191, 196, 201,
204. 210, 211. 212, 214. 216, 217, 218,
222, 224, 226, 227, 228, 229, 23o, 236,
237, 242. 247, 202, 260, 262, 271, 281,
282. 283.
Tortues, p. 270, 271, 288. 290.
Toscanella, p. 141 •
Toudouze, p. 83.
Toupets, p. 67, 79. 80, 95, 97, 99.
Toupie, p. 170.
Towneley, p. 49-
Transparence du verre, p. 118.
Translucides (verres), p. 1/19.
Trépieds, p. 85, 87, 194, 196, 208.
Trêves, p. 144. 145, 146, 163, 279.
Triangles, p. 24o, 291.
Triantaphyllos. p. 13o, 137, 139.
Trilobée (embouchure), p. 128, 136, 179,
180, 181, 184, 185, 189, 190, 193, 269.
Tripoli, p. 98, 244-
Triton, p. 111.
Tronc, p. 39, 4o, 63, 66.
Trône, p. 271.
Trou d'évent circulaire, p. 8, 11, 20, 29,
37, 45, 52, 45, 57, 58, 59, 63, 68, 70,
85, 86, 89, 96, 98, 99, 100, 101, 102.
109, m, n2; demi-circulaire, p. 73;
ovale, p. 8, 16, 17, 18, 21, 22, 25, 32.
47, 5o, 53, 61, 62, 65, 69, 72, 73, 74.
INDEX ALPHABÉTIQUE
32 1
Vases, p. 17, 44. 53, 99, 101 : à reliefs, p.
48, 81.
Vatican, p. 109, 124, 163, 263, 264.
Végétation, p. 109.
Venise (verriers de), p. 168.
Ventouses (moule à), p. 232.
Vénus (collier de), p. 74.
Vermand, p. 174, 188.
Verre (invention du), p. n9.
Vert. p. 17, 131, 134, 135. 138, 154, 168,
169, 170, 172, 173, 170, 184, 186, 187,
188, 191, 192, 197, 198, 200, 201, 202,
200. 206, 210, 2n, 213, 214, 216, 218,
223, 227, 229, 23o, 234, 236, 238, 2/i2,
243, 2/18. 2/19, 251,'253. 256, 257, 258,
259, 262, 263, 264,277. 281,282, 288,
292.
Vieillard, p.
Vieille femme (tête de), p. 76, 1 5q.
Vienne, p. 60, 137, 1/|6, 279.
Villefosse (H. de), p. 129, 155, 157, 158,
159, 169, 170,172, 174, 175, 2o5, 2o6,
220, 241, 252, 257,259,268, 273, 281,
283.
Vin (vase à), p. 185.
Vintimille, p. 233.
Violet, p. 3o, 37, 53, 54, 63, 85, 88, 100,
172. 173, 183, 191, 199, 2o5, 210, 221,
226, 227, 229, 237, 283.

Virgule, p. 247.
Vlithias. p. 129.
Voiles, p. 73, 74, 75, 76, 96, 99, 100,
) 11.
Voilées (femmes), p. 19, 72.
Volutes, p. 235.
Vulci, p. 124.
Waldstein, p. 123, 226.
Wallraf-Richarlz (Musée), p. 120, 121, 15a,
158, 2o2, 2/19 (v. Cologne).
Walters. p. 9, 15, 25, 27, 36, 49, 68, 69,
109, 112.
Warneck, p. 83.
Watzinger. p. n9.
Weerlh (E. aus'm). p. 129, 161, 162, 167,
181, 209. 226, 223, 230.
Weil (R.). p. 223.
Wiesbaden. p. 160.
Willers, p. 192, 212.
Winter, p. 6. 7. 8, 9. 10, n, 12, 13, 14-
15, 16, 18, 2o, 21, 22, 23, 24, 25, 26,
a7, 28, 29, 30. 31, 32, 33, 34, 35, 36,
37, 38. 41, 43, 44, 45, 47, 48, 49. 5o,
53, 54, 55, 56, 57, 58, 59, 60, 61, 62,
64, 65, 66, 69, 73, 84, 96, 97, 98, 99,
100, 101, 102, 1o3, '1 12.
Witte (de), p. n8.
Worms, p. 125, 237, 242, 263.
Xanten, p. 1 /17, 188, 268.
Xoanon, p. 13.
Zahn (R.), p. 279.
Zeus, p. 39.
Zigzags, p. 132, 133, 136, 137, 138, 139,
144, 170, 188, 189, a54.
De R1ddfr.
VI. — TABLE GÉNÉRALE
Page».
Première partie. — Les Terres cuites (1-222) 1-n3
Avant-propos 3-5
Terres cu1tes de Tanagra et de la Grèce propre (1-55) 6-38
Pan (1) G
Ephèbes (2-6) 6-9
Enfants (7-8) 9-10
Aphrodite (9-12) 1o-13
Eros (13-21) 13-l7
Dèmèter(22) 17-18
Tychè (23) 18-19
Femmes au rej1os et debout (24-44) • '9"3o
Danseuses (45-47) 31-33
Femmes assises et accroupies (48-52) 33-36
Petites filles et enfants (53-55) 36-38
Terres cu1tes de Myrlna et d'Asle Mlneure (56-186) 39-92
Zeus (56) 39
Apollon (57). ..." 3i)-4o
Hermès (58) 4o-4 1
Héraclès (59-61) 4l-42
Pan (62-65) 43-43
Silènes et Satyres (66-73) 43-46
Vieillards et grotesques (74-77) 46-47
Éphèbes (78-81) 47-49
Enfants (82-83) 49-5o
Tètes viriles et d'enfants (84-90) 5o-&2
Aphrodite (91-98) 52-56
Eros (99-123) 56-67
Athèna (124-126) 67-68
Niké (127-128) 68-69

Muses (129) 70
Ménades (130-135) 70-72
Femmes debout et drapées (136-139) -72-74
Femme assise (140) 74

TABLE GÉNÉRALE 323
Tètes féminines (141-170)
Fragment de vase h reliefs (171) 81-82
Groupes d'Asie Mineure (172-186) 82-92
Terres cu1tes syr1ennes (187-215) 9^"I07
Terres cuites archaïques (187-188) 94-ejf'
Figurines diverses (189-201) ()6-lo3
Bustes et tètes (202-215) lo3-107
Terres cu1tes gréco-égypt1ennes (216-222) lo8-l13
Deuxième partie. — Les Verres (223-707) 115-293
Avant-propos 117-122
Verres 1ncrustés de pâtes mult1colores (223-259) 123-l42
Verres gravés et verres a deux couches (260-264) 143-147
Vases flgurés (265-304) l48-lfi5
Amphores (305-336) 166-180
OEnochoés (337-372) 18l-l93
Flacons et verres a pled (373-408) 194-206
Flacons a fond plat (409-492) 207-230
Pateres et tasses (493-541) 23l-245
Gourdes et aryralles (54 2-565) 246-254
Vases en forme de cornets (566-577) 255-259
Vases en forme de tures et d'entonnolrs (578-590) 260-264
Bâtonnets et ag1tateurs (591-609) 263-269
Amulettes et ragues (610-707) 270-293
Tarles 295-323
I. Tarle des lllustrat1ons 297-298
II. Pr1nc1paux recue1ls de planches et catalogues de vente 299-300
III. Tarles de concordance 3ol-3o2
IV. Tarle des provenances 3o3-3o4
V. Index alpharétlque , 3o5-32l
VI. Tarle générale 322-323

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Ridder 1909, Collection de Clerq, Les Terres Cuites Et Les Verres, V 6

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Ridder 1909, Collection de Clerq, Les Terres Cuites Et Les Verres, V 6

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COLLECTION DE CLERCQ

PUBLIÉ PAR LES SOINS DE L'ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS ET BELLES-LETTRES

MM. DE VOGiiÉ, E. BABELON, E. POTTIER

LES TERRES (TUTES ET LES VERRES

CONSERVATEUR ADJOINT AU MUSÉE DU LOUVRE

32 planches en photogravure par G. BERTHAUD

ERNEST LEROUX, EDITEUR

28, rue Bonaparte, 28

LES TERRES CUITES

La collection comprend, en dehors des terres cuites chypriotes, un

certain nombre de figurines grecques, qui viennent, pour la plupart, de

Tanagra et de Myrina, ou qui en reproduisent les types consacrés. Plusieurs

civilisations orientales. Mais ce n'était pas uniquement pour égayer le fond

un peu sombre de sa galerie que M. de Clercq s'était plu à les recueillir.

Une pensée plus haute l'inspirait, le désir d'illustrer, au moyen de témoi-

gnages authentiques et précis, l'évolution dernière qui avait marqué à la

fois la fin et la transformation de l'hellénisme. Si l'on ne peut, à propre-

émancipé, il se trouva de nouveau, en raison de causes diverses et à la suite

de la conquête d'Alexandre, en relations suivies, tant avec l'Egypte qu'avec

un de ces phénomènes dont il nous est encore malaisé de mesurer toute la

portée, mais dont nous pouvons du moins apercevoir quelques-unes des

en pénétrant chez des populations dont les croyances étaient différentes,

même netteté et la même clarté de vision. L'art hellénistique, plus riche et

ments incessants entre l'hellénisme et l'Orient. Les Tanagras de la collec-

tion de Clercq marquent en quelque sorte le point de départ de l'évolution,

LES TERRES CUITES

tention de M. de Clercq, que la Syrie et que les régions voisines de la Syrie

intéressaient presque exclusivement. Les groupes 172-186, par leur style

« alexandrin » et tourmenté, se trouvaient correspondre assez bien à ce qu'un

orientales. Aussi ne peut-on s'étonner que la défiance du collectionneur ne

inquiétante que merveilleuse. Bien qu'aucun document certain n'appuyât

leurs prétentions à l'authenticité, l'engoûment pour ces groupes était géné-

lence de leur polémique. On ne pouvait attendre d'un particulier une réserve

que des conservateurs expérimentés sont excusables de n'avoir pas su

ressées des marchands.

Rien n'était plus naturel, car la question, en dehors de quelques cas

bien définis, se présentait rarement entière. Les surmoulages, dont cer-

repeints, n'étaient ni les seuls dangers, ni les plus à craindre. L'exploita-

tion, le plus souvent clandestine, des nécropoles de Tanagra et de Atyrina,

laissaient aisément rajuster. Beaucoup de débris, les plus nombreux,

n'avaient pas leurs complémentaires; c'était un informe amas de têtes, de

bras, de membres et d'attributs détachés, toutes pièces précieuses pour un

musée d'études, mais qu'il ne pouvait être question d'exposer, et dont il

habiles que ne l'avaient été leurs devanciers, les sculpteurs de la Re-

ments épars; il va sans dire qu'ils se préoccupèrent surtout de présenter

ni toujours exactes, ni même toujours vraisemblables. Gomme une couverte

à déterminer pour un acheteur non prévenu et auquel une étudi attentive

n'était ni possible, ni permise.

Dans ces conditions, j'ai jugé inutile de consacrer de nombreuses

publications spéciales. Un commentaire très bref, joint à la description,

indique, pour chaque pièce restaurée, les principales modifications qu'elle

a pu subir et le type antique dont elle se rapproche. Les monuments figurés

cité a paru hors de doute.

A côté de ces séries relativement nombreuses, mais dont les éléments,

(187-215) et celui des figurines gréco-égyptiennes (216-222). Cette dernière

de rares exemplaires, tandis que les fabriques syriennes comptent dans la

galerie un plus grand nombre de leurs produits. Le quadrige archaïque 187

sentent une déformation alourdie et barbare des modèles grecs : on remar-

quera la tendance à l'épaississement des chairs et l'embonpoint caracté-

ristique des statuettes d'Aphrodite. Telle qu'elle se présente, la série forme

la suite et le complément nécessaire des bronzes syriens que M. de Clercq

s'était attaché spécialement à rassembler et que nous avons décrits dans

le tome III du Catalogue.