n° 230 - janvier 2018 – éd.

Menssana : 50, Chemin de Cabrières 13410 Lambesc – ISSN 1279-9157 – Commission paritaire 0722 K 77386 - France : 6 € – Étranger : 6,50 €

Hommage à Anne Lasserre

Père Pio : le sens de la vie Albert de Rochas
Un appui scientifique considérable pour La TCH
Réchauffement climatique
La maison qui voulait qu’on l’aime
votre revue sommaire
La revue de l’Au-delà est éditée par : Menssana Cette revue a été créée afin : 05 ÉDITORIAL
Sarl au capital de 15 000 € 06 LE MESSAGE DE JEAN PRIEUR
• 1 d’éveiller, de réveiller ou de faciliter la recherche personnelle pour évoluer et se préparer
Siège social : 50, chemin de Cabrières
13410 Lambesc à notre Au-delà. 07 PAROLES
Tél. : 06 80 40 21 66 Tél. : 04 42 57 12 72 • 2 de recenser et de diffuser avec tout le discernement qui s’impose les informations que l’on 08 GEORGES MORRANNIER
e-mail : radmenssana@orange.fr peut obtenir sur la survivance (notre devenir) et corrélativement de s’intéresser à l’étude de La survivance de l’esprit
site web : larevuedelaudela.com 09 QUESTIONS À JEANNE MORRANNIER
Gérant directeur de la publication : tous les phénomènes du paranormal qui y sont par définition intimement liés et notamment
10 LES MESSAGERS DE L’INVISIBLE
Étienne Drapeau les récits hagiographiques.
Dépôt légal à parution :
11 CHAPEAU
• 3 de proposer à la réflexion de chacun une information sur les religions et traditions lui per- Le bon ange des animaux handicapés
11
ISSN : 1279-9157
Numéro de commission paritaire : mettant de mieux les connaître, de mieux les comprendre et d’approfondir sa propre croyance 12 HOMMAGE À ANNE LASSERRE
0912 K 77 386 sachant que « tout ce qui monte converge », ainsi que disait le Père Teilhard de Chardin.
11 12 16 RUBRIQUE
• 4 de s’intéresser à tout ce qui peut contribuer à valoriser l’équilibre de la personne humaine La maison qui voulait qu’on l’aime
Rédacteur en chef :
– tant par rapport à son épanouissement propre (mens sana in corpore sano) qu’à par Étienne Drapeau
Étienne Drapeau
Collaborent à la revue : son environnement – car l’homme est un tout et le spirituel est intimement lié 18 PORTRAIT
Jean-Jacques Charbonier, Edwina Descloux, à l’humain. Cette approche implique une indépendance naturelle vis-à-vis de Albert de Rochas
Mireille Drapeau, Bruno Lallement, toute obédience, qu’elle soit confessionnelle ou autre. par Jean Lancelin
Anne-Marie Lionnet, Yves Linès,
Françoise Marie, Père André-Marie, Tolérance, ouverture à une réflexion diversifiée requièrent aussi que nos co- 18 22 BLOC-NOTES
Apprendre à se découvrir
Jean Prieur. lonnes soient ouvertes à des points de vue parfois complémentaires, voire même
par le Bruno Lallement
différents. Ce qui constitue une richesse informative ne doit donc pas étonner mais n’entraîne
22 CHRONIQUE
16
Mise en pages : David Lee Fong
pas nécessairement l’adhésion de la rédaction à certaines positions propres à leur auteur, ou
Iconographie : Mireille Drapeau Un appui scientifique considérable
Illustration : David Lee Fong à sa mouvance, qui reste seul responsable de ses assertions. pour la TCH
Impression : Imprimeo Il revient à chaque lecteur d’exercer son propre jugement et d’étayer sa réflexion à travers
34 980 Saint Gély-du-Fesc
par le Dr Jean-Jacques Charbonier
l’information proposée. ∆ 24 RÉFLEXION
Les documents, manuscrits et photos envoyés De la part de ceux qui vous aiment
spontanément ne sont pas retournés. ∆ merci de votre soutien par le Père André-Marie
24 BÉNÉDICTION
Abonnements Pour des raisons faciles à comprendre et qui tiennent, bien sûr, aux objectifs donnés à cette 22 La petite sœur de la prière
• France :
abonnement : 1 an (11 nos) : 54 €
revue, nous ne bénéficions pas comme la plupart des journaux et revues de la « manne » publi- 26 25 PRIÈRE ET MÉDITATION
- le numéro : 6 € citaire qui permet d’équilibrer les comptes. L’existence d’une revue comme celle-ci reste donc Prier, c’est aussi écouter Dieu
abonnement de soutien 1 an (11 nos) : 50€ un défi que vous pouvez nous aider à relever pour assurer une certaine pérennité. 26 PÈRE PIO
abonnement-découverte (3 numéros) : 6€ Votre aide peut s’exprimer de différentes façons : - Le sens de la vie (message)
• Europe et DOM-TOM :
abonnement : 1 an (11 nos) : 69 €
• par votre abonnement ou en abonnant un proche qui s’intéresse également aux sujets 32 - Une guérison stupéfiante
- le numéro :7,50 € traités dans La revue de l’Au-delà, par Mireille Drapeau
abonnement de soutien 1 an (11 nos) : 64 € • en nous donnant une ou plusieurs adresses de personnes susceptibles de s’abonner et à - La pensée (novembre 2017)
abonnement-découverte (3 numéros) : 8€ qui nous adresserons, si possible, un abonnement gratuit de trois mois pour qu’elles puissent 29 O.R.E.
• Autres pays : Le réchauffement climatique, assise d’une
abonnement : 1 an (11 nos) : 79 € juger sur pièces de l’intérêt de nos articles (une participation de 6 € sera demandée pour un
nouvelle Terre
- le numéro : 7,50 €
abonnement de soutien 1 an (11 nos) : 75€
envoi en France, 8 € pour DOM-TOM et autres pays),
• en prêtant un de vos numéros,
30 par Étienne Drapeau
abonnement-découverte (3 numéros) : 8€ Clin d’œil et rétrospective
(Abonnement numérique : 36 € - voir page 4) • en parlant de cette Revue à ceux qui peuvent s’y intéresser. ∆ 32 ACTUALITÉS
- Le monde végétal
Formulaire d’abonnement (papier) - Petites nouvelles
Ce formulaire, ou sa copie, est à adresser à : Menssana - 50, chemin de Cabrières - 13 410 Lambesc. - La journée de la pauvreté
35 ACTUALITÉS DES ASSOCIATIONS
Nous vous remercions de le libeller, si possible, en caractères d’imprimerie, afin d’éviter les erreurs d’adressage.
❑ Monsieur ❑ Madame ❑ Mademoiselle (Veuillez cocher la bonne mention) 33 42 36 CONFÉRENCES ET MÉDIUMNITÉ
Nom et prénom : ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… Janvier 2018
Adresse : …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 42 LA VIE DES ANIMAUX
…………………………………...................................................... E-mail……………..............................………………... Téléphone :.......................... La malheureuse histoire de Tortoise
par Étienne Drapeau
Veuillez trouver ci-joint le montant de l’abonnement
43 LIVRE DU MOIS
France : ❑ abonnement (11 nos) : 54 € — ❑ abonnement de soutien (11 nos) : 50 € — ❑ abonnement découverte (3 nos) 6 €
Lorsque j’étais quelqu’un d’autre
Europe et DOM-TOM :
de Stéphane Allix
❑ abonnement (11 nos) : 69 € — ❑ abonnement de soutien (11 nos) : 64 € — ❑ abonnement découverte (3 nos) 8 €
Autres Pays : 43 par Étienne Drapeau
❑ abonnement (11 nos) : 79 € — ❑ abonnement de soutien (11 nos) : 75 € — ❑ abonnement découverte (3 nos) 8 € 44 44 BONNES FEUILLES
Debbie Ford - extrait de : Les aventures
versée par chèque bancaire ou virement IBAN (libellé à l’ordre de Menssana) de l’âme de James Van Praagh
Cet abonnement débutera avec le numéro de………………2018 Date et Signature :…………………………………………………………… 47 À DÉCOUVRIR

la Revue de l’au-delà 2 n° 230 janvier 2018 la Revue de l’au-delà 3 n° 230 janvier 2018
www.larevuedelaudela.com éditorial

n ces jours proches du début d’année,

chacun peut s’interroger sur le deve- La règle d’or
nir de la Terre, sur son propre devenir.
Christianisme : « Tout ce que vous vou-
Notre planète a connu des périodes
lez que les autres fassent pour vous,
vous propose déjà quelques vidéos accessibles difficiles mais le réchauffement clima-
faites-le de même pour eux. » (Matth.
à tous, y compris ADPI (audelaplus informa- tique change la donne sur beaucoup 7:12)
de questions et même sur le plan spirituel. Islam : « Aucun de vous n’est croyant
tions) qui fait chaque jeudi le lien entre les
Les hommes sont confrontés à un véritable défi : s’unir s’il ne désire pour son prochain ce
numéros de la Revue. Bientôt il sera proposé, pour que leurs descendants puissent vivre décemment. Nous qu’il désire pour lui-même. » (La
Sunna)
mais aux seuls abonnés, des conférences que avons beaucoup d’atouts en main dans bien des domaines.
Judaïsme : « Ce que tu considères
vous pourrez donc regarder chez vous, sur Mais sortirons-nous vainqueurs de cette guerre d’ego si né-
comme détestable, ne le fais pas à ton
faste pour tout le monde et dont des pays commencent déjà voisin. C’est là toute la loi ; le reste
votre ordinateur. à porter les stigmates ? n’est que commentaire. » (Talmud,
Face au désarroi qui pourrait se faire jour et gagner cer- Sabat, 31a)
ADPI : merci de nous donner votre avis ! tains, il faut garder confiance. Chacun à ses responsabilités Brahmanisme : (Hindouisme or-
à assumer, c’est évident, mais de cette épreuve peut sortir un thodoxe) : « Ceci constitue tout ton
devoir : ne fais pas aux autres ce qui, à
Pour nous cont@cter meilleur pour l’homme s’il accepte de se remettre en cause.
toi, te causerait du tort. » (Mahabarata

@
Tous nos efforts, si petits soient-ils, sont porteurs d’une 5, 1517)
• Dr Jean-Jacques Charbonier • Bruno Lallement • Pierre Pradervand
Terre plus lumineuse. Les recherches effectuées sur les Bouddhisme : « Ne fais pas aux
jj.charbonier@icloud.com bruno.lallement.contact@gmail.com info@vivreautrement.ch
plantes, comme celles faites sur les arbres, montrent la com- autres ce qui te ferait du tort à toi. »
• Mireille Drapeau • Anne-Marie Lionnet • La Revue de l’au-delà plexité de leur fonctionnement et combien elles peuvent (Udana-Varga, 5,18)
mireille.drapeau9@orange.fr anne-marie@isabellelionnet.org radmenssana@orange.fr aussi être solidaires. Bel exemple pour les hommes, un peu Confucianisme : (Chine) : « Ceci est
certainement la maxime d’or ; ne fais
étonnés quand même de leurs découvertes !
pas aux autres ce que tu ne voudrais
La vie est magnifique, c’est un cadeau du Créateur qui nous
pas qu’ils te fassent. » (Analectes,
Formulaire d’abonnement numérique (Internet) l’a confiée et vis-à-vis de laquelle nous avons des devoirs. Ils 15,23)
doivent se manifester envers la Nature et envers les autres Taoïsme : (Chine, Japon) : « Sache que
Ce formulaire, ou sa copie, est à adresser à : Menssana - 50, chemin de Cabrières - RN 7 - 13410 Lambesc.
Nous vous remercions de le libeller, si possible, en caractères d’imprimerie, afin d’éviter les erreurs d’adressage. hommes. En fait, la nature est bafouée et si l’extrême pau- ton voisin gagne ce que tu gagnes, et
vreté diminue, les inégalités s’accroissent entre les hommes. perd ce que tu perds. » (Tai Shang Kan
❑ Monsieur ❑ Madame ❑ Mademoiselle (Veuillez cocher la bonne mention) Ying Pien)
Nom et prénom : ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… En cette fin d’année, comment ne pas penser à tous ceux
Zoroastrisme : (Perse, Inde) : « Cette
Adresse : …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… qui resteront à regarder les autres fêter d’abord la naissance
…………………………………………………………………………………………………………… Téléphone : ………………………………………………………… nature est bonne qui s’empêche de
E-mail (indispensable) ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………… d’un enfant pauvre mais riche d’un amour sans concession, faire aux autres ce qui ne serait pas
puis la venue d’une nouvelle année que chacun devrait avoir bon pour elle. » (Daditan-i-dinik,
Veuillez trouver ci-joint le montant de mon abonnement numérique :
eu à cœur de préparer. Merci pour tout le bien que vous ferez 94,5).
❑ abonnement d’un an (11 n ) : 36 €
os

❑ abonnement de soutien (11 n ) (par un abonné pour une autre personne) : 30 €

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en cette année 2018. Bonne année ! ∆
❑ abonnement découverte (3 n ) : 4€
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versée par chèque bancaire (libellé à l’ordre de Menssana) ou virement IBAN.
Cet abonnement débutera avec le numéro de………………2018
Signature : …………………………………………
Date : ……………………….…… 2018
Iconographie : Couverture : Menssana - page 7 : source : Zenodot Verlagsgesellschaft mbh - DirectMedia - GFDL - page 8 : auteur : Louis-Michel Van Loo- Musée du Louvre-Paris - auteur : Matthias Asgeirsson - CC BY-SA 2.0 - page 10 :
auteur : Pedro Sanchez - CC BY-SA 2.5 - GFDL - page 14 : auteur : Dennis Jarvis - CC BY-SA 2.0 - auteur : T. Voekler - CC BY-SA 3.0 - page 17 : auteur : Gérard Janot : CC BY-SA 3.0 - GFDL - page 3 et 19 : auteur : Brunello - auteur :
E.Maurice - source : Bibliothèque Nationale de France - page 20 : auteur : NonOmnisMoriar - CC BY-SA 3.0 - auteur : Pirou - page 24 : auteur : David Lee Fong - page 25 : auteur : William Blake - British Museum - page 29 : auteur :
NOAA - source : Hurricane Ivan just west of Grenada-Caribbean Sea/septembre 2004 - auteur : Peltoms-wikipedia.org/image Bouldert.jpg - page 3 et 30 : auteur : Tomas castelazo - CC BY-SA 3.0-GFDL - auteur : USDA Forest Service
- CC BY-SA 2.5 - auteur : USAID-USGOV - auteur : © Shutterstock - page 3 et 32 : source : cobbled together by Rkitko - GFDL- CC BY-SA 4.0-3.0-2.5-2.0-1.0 - page 33 : auteur : Luna 04 - CC BY-SA 3.0-GFDL - auteur : Flcelloguy sur
Wikipedia anglais - GFDL-CC BY-SA 3.0 - auteur : Hans-Dieter Warda - CC BY-SA 3.0-2.5-2.0-1.0-GFDL - page 36 : auteur : Roi. dagobert - CC BY-SA 3.0 - page 37 : auteur : Hemmer - GFDL-CC BY-SA 3.0-2.5-2.0-1.0 - auteur : Codall
- CC BY-SA 4.0 - page 38 : auteur : bodoklecksel - CC BY-SA 3.0-GFDL - page 39 : David Lee Fong - auteur : Jean-Baptiste et Pierre-Etienne Lesueur - Musée Carnavalet - page 3 et 42 : auteur : Suziecat - CC BY-SA 2.5.

la Revue de l’au-delà 4 n° 230 janvier 2018 la Revue de l’au-delà 5 n° 230 janvier 2018
Je ne suis pas chargée de vous le faire croire ;
je suis chargée de vous le dire.
Bernadette Soubirous

Message de
Jean Prieur
Message reçu le 26 novembre 2017
par Étienne Drapeau

I
l n’est pas nécessaire pour avancer dans la spiritualité de
croire que tout est possible. Pour la plupart d’entre nous,
il faut du temps, ne pas négliger sa peine. Quand je dis ne
pas négliger sa peine, je veux dire par effectuer vraiment
un travail en ce sens, tous les jours faire des efforts dans sa vie
quotidienne pour aller vers les autres.
La spiritualité s’exprime à travers les prières, les bénédic-
tions, les méditations qui permettent à chacun de grandir et
de s’élever. C’est le bon chemin pour changer, s’assumer. Mais
les œuvres sont utiles et c’est le travail de chaque instant et souvent très difficile. D’abord parce
que l’on n’y songe pas. Étre conscient de s’efforcer d’être de bonne humeur, de sourire (quand et
surtout on n’en a pas envie !) en est un exemple. Pensez aux autres, les écouter (parfois avec une
grande patience !), les aider dans leurs soucis, tout cela est de la spiritualité vécue. On pourrait
d’ailleurs multiplier les exemples à l’infini.
Étre spiritualiste, c’est vivre finalement dans la spiritualité quotidienne. C’est la seule façon
pour l’enfant de Dieu que nous sommes de grandir et de s’assumer. Je ne dis pas que c’est facile
sur la Terre où nous sommes confrontés chaque jour à notre propre caractère, à celui des autres,
aux vicissitudes inévitables de la vie et à la maladie en particulier.
Tout cela nous ne pouvons pas l’éviter, c’est notre lot de terrestre, même si je suis heureux
d’avoir pu au cours de ma dernière existence aider à l’évolution des esprits à travers mes livres, et
en particulier ceux concernant les messagers. Mais et je voudrais le souligner, quelles que soient
les difficultés rencontrées, il ne faut jamais perdre espoir et garder confiance. Il faut essayer de
comprendre le pourquoi de ce qui nous arrive. Bien souvent nous essayons de reporter la faute sur
les autres, alors que c’est nous qui sommes les responsables, les premiers responsables, des erreurs
commises ou des injustices que nous rencontrons.
Nous devons apprendra à balayer devant notre porte, comme on dit. Cela né-
cessite un peu d’introspection, bien sûr, ce que nous n’apprécions pas toujours,
voulant éviter d’être confrontés à nos propres faiblesses.
Chacun pensera évidemment ce qu’il veut de cette petite diatribe pas méchante
mais qui se veut réaliste et je l’espère l’amorce d’une prise de conscience en vous qui
me lisez.
La spiritualité est à la fois simple et compliquée. Simple parce qu’elle revient à dire, comme l’a
si bien répété Jésus : « Aimez-vous les uns les autres », et compliquée puisque c’est à chaque instant
qu’il faut s’impliquer pour devenir meilleur.
Quand vous me lirez vous serez en train de fêter Noël, la naissance de Jésus, l’amour incarné.
Que cette fête vous ouvre à son amour, car son message est celui qui doit diriger votre vie à chaque
instant. Je vous aime.
Votre Jean Prieur avec tout son amour. ∆

la Revue de l’au-delà 6 n° 230 janvier 2018 la Revue de l’au-delà 7 n° 230 janvier 2018
Georges Morrannier
La survivance
de l’esprit
Extrait de L’univers spirituel
J
’aimerais convaincre les peuples d’Occi-
dent que la survie de l’âme est une réalité
qu’il faut savoir accepter. Elle est depuis
toujours admise par l’Orient. Pourquoi
a-t-elle suivi un chemin si tourmenté dans nos
pays dits civilisés ? Une civilisation moderne ne
devrait-elle pas admettre la continuité d’une vie
après la mort physique ? Pourquoi cet achar-
nement du rationalisme actuel à détruire tout
espoir d’une survie de l’intelligence ? Survivre
en ses descendants ne serait qu’imparfait et
serait d’ailleurs illusoire, car les enfants ne
pensent le plus souvent qu’à ne pas imiter
leurs parents.
Transmettre un savoir aux générations qui
nous suivent est louable et même indispen-
sable. Les connaissances, qu’elles soient phi-
losophiques, scientifiques ou religieuses, sont
la somme de tout ce qui a été exposé avant
nous, chaque génération apportant une vue
approfondie, élargie et plus précise des don-
nées en cours. C’est par le concours de tous les
penseurs, de tous les chercheurs et inventeurs,
qu’une civilisation se développe, s’intensifie et
se modernise.
Ne rejetez pas le progrès, il est nécessaire
à votre vie, à votre confort et à votre sécurité.
Denis Diderot
la Revue de l’au-delà
Mon rôle
est
essentiellement
de vous expliquer
le monde
spirituel,
sa structure
et ses lois.
Georges Morrannier
Rien ne peut se former sai-
nement dans le désordre et
l’ignorance. Rien ne peut
resplendir dans un monde
de brutalité, d’animalité et
de violence. Le progrès ne
passe pas uniquement par
la technologie de pointe, il
est aussi dans l’ordre, dans
la morale, dans la compréhen-
sion d’autrui.
Je me rends compte
que, sur notre planète, tout
Nietzsche
8 n° 230 janvier 2018
semble aller à la dérive.
Je dis notre planète
puisque nous conti-
nuons à vivre sur elle, avec
vous. Vous vivez une fin
de siècle si cruelle, que nous
avons parfois l’impression de
retrouver à travers vous les difficultés de nos
vies antérieures. Votre humanité vivra encore
longtemps, car elle doit aller, bon gré, mal gré,
vers le but que lui a donné la Force souveraine
qui nous gouverne tous. Il est cependant né-
cessaire de vous ressaisir.
Vous devez ouvrir les yeux et voir bien en
face le chaos où certains peuples de votre
Terre veulent mener l’Occident. De l’intérieur
et de l’extérieur, tout est dirigé pour que les
peuples de l’Ouest succombent à la violence,
à la drogue, aux sectes nocives, aux faux pro-
phètes et à l’irréligiosité. Vous avez beaucoup
à faire pour redresser la barre. Je souhaite
que, bientôt, des hommes courageux soient
capables de vous conduire vers l’ordre, la me-
sure et l’harmonie.
Mon rôle personnel est de conduire ceux
qui voudront bien me suivre, vers une meil-
leure compréhension de la vie terrestre. Elle
Richard Dawking
est un passage nécessaire à la formation de
notre âme, mais elle est un passage qui vaut
la peine d’être vécu.
La véritable vie est celle que nous connais-
sons dans le monde spirituel. Mais personne
ne peut vivre ici sans avoir connu au moins
une existence terrestre. Le monde physique
est indispensable à l’évolution des âmes, parce
qu’il est fait de difficultés que nous ne rencon-
trons jamais ici.
Or, c’est uniquement dans la difficulté mo-
rale ou physique qu’une âme humaine réagit.
Ses réactions seront bonnes ou maladroites
selon son degré d’évolution. Plus elles seront
justes, plus la progression se fera vers le bien,
et plus le nombre de ses réincarnations sera
réduit.
Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que Dieu
existe. Que l’on croie à un Être parfait, ou à
un champ de forces universelles, n’a qu’une
importance relative. Il est nécessaire de savoir
qu’un autre monde existe, invisible malheu-
reusement pour vous, mais un monde réel que
nous devons mériter.
Puisqu’il y a un Dieu, puisqu’il y a un monde
Questions à Jeanne Morrannier
Peut-on avancer spirituellement sans souf-
france ?
Oui, si l’on est déjà évolué, si l’on a un
certain nombre d’incarnations derrière soi.
Pour les premières existences, la souf-
france est indispensable, parce qu’elle seule
peut modeler l’âme, la faire réagir contre
la difficulté, lui donner la force de dominer
les épreuves et les chagrins.
C’est uniquement dans la souffrance phy-
la Revue de l’au-delà
d’Esprit, et puisque nous
devons nous y préparer, il
importe de vivre en confor-
mité avec les lois divines qui
nous demandent d’aimer les
autres, c’est-à-dire de ne pas
les faire souffrir.
Si ces lois étaient mieux
enseignées, mieux com-
prises et mieux respectées,
l’humanité de notre Terre
irait beaucoup plus vite
vers son but : l’immortalité
spirituelle.
Quand nous parlons de
suprahumanité, nous ne
voulons pas dire qu’un jour
les hommes seront tous
omniscients et supérieure-
ment intelligents, ou bien
qu’ils posséderont tous des
pouvoirs inattendus. La su-
prahumanité vers laquelle
vous allez, sera composée de
peuples qui vivront enfin en
paix, sur un niveau de mora-
lité jamais atteint par aucune
sique ou morale qu’une âme
débutante peut s’affirmer. ∆
Que dire de la pensée posi-
tive ?
La pensée positive a un
rôle très important dans
notre vie, dans notre compor-
tement et dans nos relations
avec les autres. Il n’est pas
raisonnable de tomber dans
l’excès de ceux qui pensent :
« Si je vois tout en rose, tout
sera rose. » Le monde est ce
qu’il est, souvent livré au mal.
Les êtres qui nous entourent
présentent des niveaux d’évo-
lution divers. On ne peut
pas dire que tout le monde
9 n° 230 janvier 2018
des civilisations qui
ont précédé la nôtre.
Ce sera l’harmonie
divine établie sur la
Terre par le sens des
valeurs enfin compris
de tous. La morale,
telle que l’ont définie les
grandes religions mo-
nothéistes est le
seul modèle à
suivre, le seul que Dieu vous demande de
comprendre et d’observer.
C’est vers cette compréhension que je vou-
drais vous guider. Quand vous aurez acquis
la certitude qu’un monde d’Esprit existe où
nous nous rencontrerons tous, vous trouve-
rez, par vous-mêmes, le chemin à suivre pour
gagner au plus vite les plans de lumière où
vivent ceux qui ont terminé leur trajectoire
d’incarnations.
Le secret de cette
réussite est contenu en
ces quelques mots : ne pas
faire souffrir les autres. ∆
À suivre
est parfait. Nous devons nous appliquer à
tout juger sainement, avec objectivité. La
pensée positive, c’est-à-dire le bon équilibre
de l’esprit, nous permettra de voir le bon
à travers le mauvais, de prendre la bonne
solution devant un choix ou une difficulté,
de maîtriser un instant de découragement.
La pensée positive nous rendra optimiste,
nous évitera de céder aux critiques néga-
tives, à l’injustice envers les autres. Ne voir
que le mauvais côté des événements ou des
êtres, est une erreur qui ne peut que retom-
ber sur nous, sur notre caractère ou notre
comportement. Les êtres négatifs épuisent
leur entourage et ne progressent pas.
L’évolution spirituelle passe par l’opti-
misme, par la largeur d’esprit, par l’équilibre
de la pensée, par la bonne volonté et par le
courage. ∆
les messagers de l’invisible
Pierre
Monnier
C
hère Maman, nous habitons un monde
où nous voyons des choses objec-
tives, où nous vivons d’une vie ob-
jective, mais pour nous seulement,
qui sommes, je te le répète, des « êtres spiri-
tuels », existant objectivement eux aussi. Toute-
fois, une semblable objectivité vous semblerait
un songe, et ne vous convaincra jamais de la
réalité de notre survivance individuelle, parce
que vous n’arriverez point à baser sur une
observation personnelle, les détails que nous
vous apporterons pour satisfaire votre curio-
sité la plus légitime.
Tu le sais bien, chère Maman, les sceptiques
sont nombreux ! même lorsque nous vous en-
tretenons des devoirs de la vie normale sur la
Terre. Ils passent… ils passent : « Pourquoi nous
rappeler », disent-ils, « l’obligation de l’amour
et du renoncement ?» Pourquoi nous répéter
la prédominance de l’esprit sur la matière, de
l’âme sur le corps ; est-ce pratique ? est-ce rai-
sonnable ? D’ailleurs, il n’y a rien là de nouveau,
d’inédit, de curieux : c’est l’Évangile que nous
avons déjà reçu... Oh ! oui, mes frères aveugles..,
c’est l’Évangile que vous avez déjà reçu, mais
jamais pratiqué !
Il faut commencer par cette épuration de
la nature humaine, qui, s’élevant au-dessus du
niveau actuel, fera jaillir en elle les lumières,
les rayons de l’esprit. ∆
Les lettres de Pierre
Roland de Jouvenel
E n l’univers, il ne faut rien séparer, rien
condamner, car tout est solidaire, même
parfois ce qui semble le plus éloigné de Dieu.
Les parcelles d’évolutions qui progressent hors
de l’orbite divine ne sont en réalité qu’à leur
stade embryonnaire.
Peut-on demander à l’embryon humain de
tendre ses bras à la mère ? Il faut attendre.
Même si la science joue une partie détachée
de l’Unité, elle finira avec le temps par se réin-
tégrer à l’Absolu. La Terre n’est encore qu’un
chantier. Que les idéalistes ne méprisent pas
trop les inventions matérielles. N’est-ce pas par
la Revue de l’au-delà
l’intermédiaire d’instruments
mécaniques qu’un orchestre
parvient à créer des harmo-
nies fondamentales, parfois si
profondes qu’elles touchent
l’âme en ses replis les plus
secrets ? ∆
16 décembre 1953 - En absolue
fidélité
Père Pio
C haque année qui passe
porte son lot d’événe-
ments, de surprises, par-
fois bonnes, parfois moins
bonnes mais chaque jour
vaut la peine d’être vécu car
il fait partie de votre évolu-
tion qui est attenante à celle
de la Terre.
Vous vous devez d’évo-
luer, vous ne pouvez stagner,
vous seriez alors compa-
rables à un animal pris dans
les sables mouvants qui, plus
il se débat, plus il s’enfonce
rapidement. Vous vous êtes
incarnés pour grandir sur
votre chemin d’Amour et
vous ne devez en aucune
façon l’oublier. Il doit être
écrit en gros à l’intérieur
de votre cerveau, car c’est
votre raison de vivre, d’exis-
ter chaque jour.
Oui, vous existez pour
grandir dans l’Amour et de-
venir Amour.
Certes, la vie sur la Terre
10 n° 230 janvier 2018
n’est pas facile et chaque jour vous vous battez
contre les épreuves de tout genre qui sont
des écueils sur votre route mais qui vous per-
mettent de grandir, car à chaque fois que vous
les franchissez c’est une nouvelle étape, une
nouvelle marche que vous avez gravie, vous
permettant ainsi d’avancer sur le chemin qui
vous conduit au Royaume du Père. ∆
Père Pio, sa présence à nos côtés
Georges Morrannier
N e vous découragez pas. Le siècle prochain
vous apportera une meilleure qualité de
vie. Le sens du spirituel va resurgir et entraî-
nera automatiquement un retour des valeurs
morales sérieusement touchées en ce moment.
Les fins de siècle sont souvent troublées ; un
renouveau apparaît au siècle suivant. La pro-
gression de l’humanité, sur votre Terre comme
sur les autres, se fait en dents de scie, avec des
chutes et des remontées. Nous sommes partis
de très bas, il y a des millénaires. La barbarie
était universellement répandue. L’Occident en
émerge lentement, le reste du monde suivra pro-
gressivement. Il y a encore beaucoup à faire, je
le sais. À partir du moment où la réincarnation
est organisée, chaque humanité évolue spiri-
tuellement sur une durée de cinquante mille
ans à peu près. Notre Terre n’est pas au bout
de ses peines, mais soyez certains qu’elle a déjà
fait un grand pas vers l’ère de spiritualité qui
vous conduira à la religion universelle.
Ne croyez pas à la fin du monde, ne croyez
pas à un cataclysme général. Votre Terre pour-
suivra sa vie, partagée entre des époques favo-
rables et d’autres plus difficiles. Vous êtes sur
elle pour apprendre la force morale, l’altruisme
et la bonté. Le septième plan veille à ce qu’aucun
événement ne détruise votre planète. Elle doit
aller à son achèvement, et malgré les irrespon-
sables qui la perturbent, elle atteindra l’Âge d’Or
qui est son couronnement. Il n’est pas possible
que l’évolution se fasse sans obstacles et sans
heurts. Tout se mérite et chaque race humaine
doit progresser par elle-même. ∆
L’univers spirituel
chapeau
Le bon ange des animaux handicapés
Les animaux souffrent des hommes qui peuvent devenir un effroyable prédateur
pour eux. Et puis il existe des hommes et des femmes qui consacrent leur vie à les
défendre, à les protéger, à les soigner, en particulier quand ils sont handicapés. C’est le
travail notamment de l’association Suzi handicap animal, dans le Calvados.
O
n parle de plus en plus des animaux.
On découvre combien l’homme est
proche de l’animal par son origine,
et combien nous en sommes
tributaires aussi. Notre vie est
liée à celle des animaux.
Dans la nature, comme
pour beaucoup de choses,
tout est lié, c’est pourquoi il
est dramatique que des es-
pèces disparaissent et que
beaucoup soit en danger.
L’homme a une responsabi-
lité entière dans ce constat.
Qu’on en soit à scier les cornes
des rhinocéros ou de les colorer
montre, par exemple, à quelle extré-
mité nous en sommes arrivés pour les
sauver du braconnage. Ne parlons pas de ces
maîtres qui abandonnent leur chien ou leur
chat, parfois dans les pires conditions (attachés
en plein soleil, sans eau !) parce que l’été arrive
et que cet animal, leur animal, les gênera dans
leurs déplacements durant les vacances ! On a
honte pour eux. On ne doit faire souffrir ni les
hommes, ni les animaux, disent les messagers.
Toute souffrance créée engendre fatalement
une contrepartie, puisqu’elle va à l’encontre
du bien que l’homme doit apprendre à mettre
dans sa vie !
Fort heureusement, il existe, un peu partout
dans le monde des hommes et des femmes qui
luttent pour les animaux, et notamment pour les
animaux maltraités. Des centres existent pour
les recueillir, parfois même pour les aider à se
réadapter à la vie sauvage, en particulier pour
des animaux tels que les ours, les lions, etc.
En France, il existe une association qui s’ap-
pelle Suzi handicap animal. Stéphanie Lisuki
raconte sur son site l’origine de cette belle ini-
tiative. À 8 ans, elle a rencontré une jument,
Suzi, qui était handicapée. Elle-même avait
de gros problèmes de santé. Elle l’a sauvée de
la Revue de l’au-delà
l’abattoir, et
elles se sont soi-
gnées réciproquement… Elle
s’en est occupée pendant 15
ans. Elle est devenue aussi
aide vétérinaire pour en aider
davantage. Avant son associa-
tion, elle avait une cinquan-
taine d’animaux chez elle…
« Si je fais tout cela, tous
ces sauvetages, que je passe
mes journées et mes nuits à
sauver des vies, c’est pour elle
et uniquement pour elle car
elle est mon ange, je sais que
c’est ce qu’elle veut et jusqu’à
mon dernier jour sur cette
Terre, je mènerai ce combat
pour elle et je sauverai ceux
que personne ne veut, les
plus malades, les plus âgés
et les handicapés quels qu’ils
11 n° 230 janvier 2018
soient, ils méritent de l’amour, des soins, des
câlins et du respect. »
Aujourd’hui son association dans le Calvados
(61) au lieu-dit le Fonteny Montreuil-
au-Houlme recueille chiens,
chats, chevaux, animaux de
ferme et bien d’autres.
Comme souvent
parmi tous ces animaux
handicapés, il se trouve
une mascotte. C’est un
ara qui s’appelle Georges.
Il ne dispose que d’une
patte et d’un moignon de
patte à cause d’une malfor-
mation de naissance. « Mon-
sieur Georges anime toute la
maison avec ses bêtises et il sait
se faire entendre… Il a aussi une amou-
reuse bien sûr, Tartine, une chienne cocker
paralysée des 4 membres. » Il protège sa
chérie et montre aussi une grande jalou-
sie. Il imite les chats et les chiens, aime
bien râler également. Sa cage est toujours
ouverte, ce qui lui permet à l’occasion d’ouvrir
avec une rare adresse… les boîtes de conserve.
Son affection indéniable pour Caline ne lui fait
pas exclure « les câlins de Stéphanie ».
Pour entretenir tout ce petit monde, Stéphanie
fait ce qu’elle peut avec l’aide de tout un cha-
cun, en montant des petites opérations comme
emballer les cadeaux dans une parfumerie à
Noël. Tous ceux qui peuvent la soutenir dans
son œuvre magnifique de générosité seront les
bienvenus, car sa bonne volonté ne peut suffire.
Elle mérite de toute façon un grand coup de
chapeau et notre admiration. ∆
Contact :
Mail : suzihandicapanimal@outlook.fr
Site internet : http://www.suzihandicapanimal.fr/
Page Facebook : https ://www.facebook.com/
associationsuzihandicapanimal
hommage à Anne Lasserre
Hommage à Anne Lasserre
O ui c’est moi, je suis bien là. Quel bonheur et quelle
joie d’être arrivée dans un endroit si merveilleux
et tellement beau que l’on dirait un véritable tableau.
Le Maître a vraiment tout créé avec splendeur et ma-
gnificence.
Je ne regrette pas ma vie sur Terre, elle a été joie et
souffrance mais elle a été accomplie comme je devais
le faire dans l’humilité et le don de soi.
Merci à vous tous, mes chers amis, pour tout l’Amour
que vous m’avez apporté tout au long de ces jours.
Merci d’avoir été si nombreux à me rendre hom-
mage dans la simplicité et l’amour.
Merci à Étienne, Mireille et Edwina pour ce bel
hommage dans la revue, je suis profondément touchée
de voir tout l’amour que l’on me portait.
Jee suis dans la paix du cœur, dans la joie et dans
l’amour.
Je vous apporte à chacun d’entre vous la lumière de
l’Amour dans vos cœurs.
Je vous aime,
Anne
Mesage reçu pendant la maquette le 4 décembre 2017 par
Mireille Drapeau
la Revue de l’au-delà
A
insi que je l’écrivais (RAD 229), c’est avec une immense
stupéfaction et une grande tristesse que nous avons
appris le décès le 13 novembre 2017 d’Anne Lasserre.
Depuis tant d’années que nous la cotoyons, c’est vrai,
nous avions l’impression qu’elle serait toujours là encore demain.
Elle a consacré la plus grande partie de sa vie à faire connaître
l’Au-delà. Elle n’a jamais écrit de livres, mais je pense qu’elle en
aurait eu tout à fait la matière. J’ai appris d’ailleurs récemment
qu’elle avait entrepris d’en écrire un sur les chats, des animaux
qu’elle aimait beaucoup.
Pendant la moitié d’un siècle, elle a donné des conférences
dans toute la France, assuré la médiumnité dans la plupart
des associations de Paris mais également en province. Elle a
été aussi présidente pendant 3 ans, il y a seulement quelques
années, de l’association USFIPES, une lourde tâche.
Je crois que pour beaucoup de gens qui fréquentent les as-
sociations spiritualistes, elle était une figure connue, respectée
et appréciée et également d’une grande disponibilité.
Des personnes aussi généreuses ne sont pas si fréquentes.
C’est pourquoi nous tenons à lui rendre un hommage sincère
et mérité car elle a beaucoup donné.
C’est pourquoi j’ai demandé à plusieurs personnes qui l’ont
bien connue, avec lesquelles elle avait collaboré pendant des
années ou dont elle avait été même l’amie, d’apporter leur té-
moignage. Beaucoup découvriront sans doute, à travers le té-
moignage de ses amis, une femme beaucoup plus discrète, et
même secrète, qu’on ne pouvait le supposer de prime abord et
qui était appréciée par beaucoup.
12 n° 230 janvier 2018
Je crois que mon plus ancien souvenir d’Anne Lasserre
doit remonter à l’époque des Gatines (salle des Gatines) où elle
intervenait avec Arsène dont elle était proche (étant tous deux
théosophes) et Michelle Riffard. J’avais remarqué cette femme
gentille mais un peu distante quand on ne la connaissait pas.
Elle connaissait bien Jeanne Morrannier qui se rendait aussi
de temps à autre dans cette salle et dont je lui ai parlé lors de
notre premier contact. À vrai dire le monde de la médiumnité
à Paris n’est pas si grand que l’on ne soit pas obligé très
rapidement de rencontrer tous ses acteurs.
Par la suite nous nous sommes rencontrés aussi à l’USFIPES
ou à Nina Carlo et puis parfois un peu partout en France dans
les associations où elle officiait en tant que conférencière
et médium, et où j’intervenais. Collaboratrice de la revue,
de décembre 2004 à décembre 2007, elle a assuré chaque
mois l’analyse des rêves des lecteurs qui appréciaient ses
interprétations.
Ses qualités de médium et de conférencière ont fait que j’ai
songé à elle pour participer aux Journées de la Survivance
à Paris, à partir de 2008, où nous l’apprécions beaucoup.
Jusqu’à l’anné dernière, elle a participé à toutes les Journées
de la Survivance en tant que conférencière et médium. C’était
un accord tacite entre nous que nous n’avons jamais songé à
remettre en cause, ni l’un ni l’autre. C’était un bon médium,
calme, et qui savait sourire, même pendant ses interventions.
Elle savait aussi rester ferme sans élever la voix quand une
personne mettait en cause ce qu’elle avait reçu. Elle avait dû
s’habituer à pratiquer la médiumnité avec plusieurs médiums.
La formule l’avait quand même surprise au début, puisqu’il
s’agissait de faire parfois la médiumnité pour une même
personne avec l’un ou l’autre des 4 ou 5 médiums qui inter-
venaient. Et puis elle s’y était fort bien conformée pratiquant
de même, ce qui était fort apprécié du public. Nous étions
heureux de la retrouver chaque année, à Paris et elle je crois
qu’elle était aussi heureuse d’y participer dans un esprit de
bonne camaraderie. Durant toutes ces dernières années, ces
journées nous ont permis avec les autres intervenants de passer
aussi de bonnes soirées tous ensemble, auxquelles elle ne
rechignait pas, lors d’un diner souvent animé et ponctué de
la Revue de l’au-delà
rires. Après nous la raccompagnions à son petit appartement,
près de Saint Sulpice, elle partant souvent avec un azalée ou
un cyclamen. Un petit souvenir.
Il lui est arrivé quand nous nous sommes un peu mieux
connus de me parler de son enfance dans les Pyrénées où
elle avait vécu dans le village de sa famille en toute liberté,
proche de la nature, mais marquée notamment par les drames
de la guerre qui avait stigmatisé sa famille et son enfance. Et
puis aussi elle a évoqué sa vie en Inde avec son compagnon
Francis Brunel qui avait une relation particulière avec les
animaux, même les plus féroces, l’homme de sa vie et pour
lequel elle garda toujours une profonde admiration. D’ailleurs,
à titre amical, une fois que j’avais
été la voir, elle m’avait offert un de
ses livres Notre univers,la merveil-
leuse aventure de la vie (Hachette,
1975) magnifiquement illustré par
ses propres photos. Un homme que
j’aurais aimé rencontrer tant il de-
vait avoir à raconter, et à expliquer…
Il avait organisé, en Provence, aux
Baux, dans les anciennes carrières,
des expositions de toute beauté dont
elle m’avait aussi parlé. Elle en gardait un merveilleux souvenir
Récemment, pendant l’été dernier, elle avait encore télé-
phoné à La Revue, car elle s’inquiétait pour nous en raison
des incendies qui ont ravagé la région et effectivement aussi
très près de Lambesc. En d’autres occasions, elle nous avait
témoigné son affection, ce qui nous avait beaucoup touchés,
Mireille et moi.
Son départ a été pour nous une surprise totale. Et nous la
regretterons car ses connaissances et sa spiritualité étaient
d’une grande profondeur que beaucoup ne pouvait pas soup-
çonner, ne connaissant pas son parcours tout à fait particulier.
Cette femme aimable, souvent souriante, posée, un peu
secrète, a été une véritable spiritualiste, ne ménageant pas sa
peine, apportant beaucoup à chacun de nous. Une personne
assez rare et dont il faut saluer la mémoire avec beaucoup de
respect, une personne qui était devenue une amie sincère. ∆ ED
13 n° 230 janvier 2018
Anne Lasserre vient
de quitter le plan terrestre.
Qui était Anne ?
T rès jeune, Anne qui était très sensible,
ressentait un certain manque affectif
de sa maman, lié peut-être à la maladie.
C’est la première épreuve de sa vie qui
l’amène à trouver une consolation en en-
trant en contact avec la nature et tous
les animaux. Anne disait que la nature
était sa seconde maman.
La seconde épreuve est effectivement
un très sérieux problème de santé, ses
jambes ne la portent pas et elle ne peut
donc marcher. Sa famille l’emmène sur la
tombe de Saint Michel Garicoïts dans le
Béarn (entre Pau et Lourdes). Le miracle
se produit et Anne pousse un cri, se relève
seule et se dresse sur ses jambes devenues
fermes. Anne vouera un culte important
à ce Saint. (Voir la prière page suivante).
Son père avait des perceptions, il l’avait
avertie de sa mort trois ans auparavant. À
l’âge de 12 ans, durant la guerre, son père
et son frère se font assassiner sous ses yeux.
Anne réussit à se sauver et à se soustraire au
regard des assaillants. Puis son deuxième
frère perd aussi la vie pendant la guerre.
Ces évènements terrifiants pour une
fillette ne développent pas une vision
avantageuse de l’espèce humaine. Anne
se réfugie dans la nature et le monde des
animaux. Elle développe avec eux le don
de télépathie. Avec ces expériences de
solitude et de contacts privilégiés avec la
nature et les animaux, Anne développe
un don de perception et de vision.
Parallèlement à cela, elle prend
conscience d’un talent très prononcé pour
le dessin et la peinture. C’est ce deuxième
don qui a favorisé une carrière artistique
de styliste pour la haute couture et un
magazine de vente par correspondance,
la Revue de l’au-delà
(alors qu’elle n’avait fait aucune étude de
styliste et d’art plastique).
Puis, Anne se lance dans la photo de
mannequins, voyage beaucoup, elle a
une existence de rêve. On la reconnait
socialement.
Elle se marie, puis divorce.
Sa rencontre avec Francis Brunel, son
compagnon, qui est écrivain, photographe,
conseiller à l’Unesco et aussi spiritualiste,
change sa vie.
Francis ramène d’Asie des objets pré-
cieux et édite des livres somptueux sur la
nature et les monuments religieux. Il fait
des conférences, fréquente des hommes
comme Ghandi.
Grâce à lui, Anne séjourne dans le
palais du maharadja du Rajasthan et a
accès aux mondes spirituels de l’Inde et
du Tibet. Son compagnon est en même
temps un guide de sagesse.
Il meurt à la suite d’une grave maladie,
il y a 30 ans. Anne se retrouve seule à 55
ans et revit le drame de la solitude qu’elle
a vécu dans son enfance. Juste après le
décès de son compagnon, elle se retrouve
sans sécurité financière malgré tous les
écrits, photos et autres publications qu’ils
ont élaborés ensemble.
Anne voulait relancer le projet commun
14 n° 230 janvier 2018
prévu avec son compagnon de créer un
musée ésotérique et montrer des œuvres
spirituelles (statues, peintures religieuses,
Thangka, etc..) émanant essentiellement
de l‘Inde et du Tibet.
Pendant 30 ans, ces joyaux culturels,
esthétiques ont été sauvegardés dans un
box qu’elle a financé.
Ne pouvant plus assumer les charges,
en raison de sa faible retraite, elle décide
de vendre une partie de ce patrimoine.
La situation semblait s’améliorer, mais
la maladie la terrasse par une leucémie
foudroyante le 13 novembre 2017 à 85 ans.
Anne était une personne simple avec
une grande richesse spirituelle.
Peinture d’Anne Lasserre
Médium et conférencière, dans toute la
France, elle a contribué à l’enseignement
de la spiritualité, dans son aspect le plus
simple et pur. Outre ses dons éclatants de
médium, elle pratiquait la lecture du marc
de café et des taches d’encre ainsi que l’in-
terprétation des rêves qui la passionnait.
Catholique et Bouddhiste, elle respec-
tait toutes les formes de vie et le respect de
l’autre. L’harmonie était son mot et sa voie.
Comme la vie est pleine de clins d’œil,
Anne a eu l’extrême onction le 13 no-
vembre. Elle l’a reçue d’un prêtre originaire
d’Inde du sud et plus particulièrement de
Pondichéry (ancien comptoir français et
catholique).
Le culte Bouddhiste pour son incinéra-
tion a été fait par un lama sous la coupole
du Père Lachaise.
Une lumière ensoleillée nous a envelop-
pés, comme l’amour Divin nous enveloppe
lors de sa présence ineffable pendant la
méditation. Signe du sens de la beauté, élé-
gance de la perfection, douceur et volonté
de notre unité de l’harmonie de toutes
choses et de tous les règnes.
Une musique en accord subtil fit le lien
pour des témoignages en son hommage
jusqu’à des applaudissements unanimes
pour son accomplissement spirituel et l’ar-
tiste qu’elle était : un grand « Merci » pour
tout ce qu’elle a fait et apporté
À présent son chemin continue dans
d’autres sphères d’évolutions spirituelles.
Nous supposons qu’Anne ne tardera
pas à se manifester auprès des personnes
qu’elle appréciait.
« Naitre, mourir, renaitre, tel est la loi »
Allan Kardec.
Les cendres d’Anne seront mises avec
Le balcon fleuri d’Anne Lasserre
celle de sa sœur dans le caveau à Capbis
dans le Béarn. ∆
Ont participé à l’élaboration de ce texte
d’après les témoignages de notre Amie Anne :
Catherine Loubet, Sylvie Paris et Jean-Marie
Codron
**************
Anne Lasserre, notre amie, nous a quit-
tés après 50 années d’amitié. Depuis que je
connais l’association USFIPES , je connais
Anne Lasserre. Elle a beaucoup œuvré
pour l’association et parlait souvent de
ses fondateurs dont André Dumas.
Chaque mois elle donnait une confé-
rence dans la Salle Psyché pour laquelle
elle avait toujours un bon public. Ses
la Revue de l’au-delà
conférences étaient d’un niveau moral
et spirituel élévé, la revoyant encore venir
chaque mois avec son cahier regroupant
ses conférences. Peu de conférenciers sont
restés si souvent longtemps sans se fati-
guer à donner un enseignement.
Nous avons eu le plaisir de l’avoir
quelques années Présidente de l’Associa-
tion. Si elle était peu encline à résoudre les
tâches administratives, elle nous ravissait
par son caractère égal et posé qui trans-
paraissait dans sa médiumnité.
En 2016, le jour où nous assistions aux
Journées de la Survivance à Paris, Anne
s’est adressée à nous en disant qu’elle avait
une communication pour moi : « Marcel
est ici » (elle ne connaissait pas du tout
Marcel) et il me montre une épée. » Devant
ma stupéfaction et celle de mon amie, en
rentrant chez moi, je lui ai monté l’épée,
cachée dans un coin, avec ses décorations
damasquinées. Pour lui, Marcel, c’était un
symbole.
Quelle belle preuve de médiumnité. ∆
Yvonne Ressouche
(ancienne secrétaire de l’USFIPES pendant
plusieurs dizaines d’années)
************
Anne Lasserre, une personne très
agréable, sa présence était agréable, elle
apportait du soleil.
Elle avait ce sens de la beauté, nous
tournait le regard vers les beautés de la
Nature et de l’Univers ainsi que le respect
des Animaux.
Nous rappelait de nous élever… tou-
jours… Nous suggérait de toujours nous
améliorer et de ne pas oublier que dans la
vie, le plus important, c’est l’amour, car lui
seul reste éternel et est plus fort que tout.
Aimer sans attendre d’être aimé…
Respecter l’autre sans vouloir absolu-
ment le changer, se l’approprier…
Anne Lasserre, c’était le courage, une
force, de l’énergie et de la douceur. Une
Elle aimait les fleurs blanches…
15 n° 230 janvier 2018
vision d’un monde dans l’espérance tou-
jours meilleur.
Une femme belle, sensible, artiste, com-
préhensive, à l’écoute des autres.
Elle travaillait beaucoup pour atteindre
le plus près possible la perfection.
Pour beaucoup de personnes, elle fut
un réconfort moral, une deuxième mère
ou une grande sœur, une Amie. ∆
Catherine Indiana Loubet
La prière de
Saint Michel Garicoïts
dite par Anne Lasserre
O Jésus, nous voici !
Recevez-nous des mains de votre
Sainte Mère et présentez-nous
à votre Père.
Âme du Christ, sanctifiez-moi.
Corps du Christ, sauvez-moi.
Sang du Christ, enivrez-moi.
Eau du côté du Christ, lavez-moi.
Passion du Christ, fortifiez-moi.
O bon Jésus, exaucez-moi.
A l’heure de ma mort,
appelez-moi, et ordonnez-moi
de venir vers vous,
afin qu’avec vos saints
je vous loue.
Dans les siècles des siècles. Amen.
Michel Garicoïts a été prêtre et a
fondé la Congrégation des Prêtres
du Sacré -Cœur de Jésus.Il rencon-
tra plusieurs fois Bernadette Soubi-
rous, avant et après les apparitions de
Lourdes en 1858. Bernadette Soubi-
rous venait souvent au sanctuaire de
Bétharram pour lui demander conseil.
C’est un saint de l’Église catho-
lique fêté le 15 mai. Il est né le 15
avril 1797 à Saint-Just-Ibarre, dans
le Pays Basque. Il est mort le 14 mai
1863 à Lestelle-Bétharram, dans le
Béarn. ∆
rubrique

La maison qui voulait qu’on l’aime animal en putréfaction… Personne n’a

le temps de s’étonner du phénomène
par Étienne Drapeau subit, ni de se poser des questions, on
cherche d’où cela peut venir. Très rapi-
dement il apparaît qu’elle semble émaner
de la chambre d’Édith. La pièce est mise
d’avoir un petit pincement au cœur. Elle
a tant de souvenirs en commun avec elle,
tant de jours heureux. Et puis comment
vendre une maison avec une telle odeur. Il
est impossible de faire venir le notaire. Il
faut attendre le plombier. Les pressions se
apparemment, n’en sortira toutefois pas
ébranlé ! Quant à Édith, que pensait-elle
de tout cela ? Devenue plus tard directrice
d’un mensuel, qui s’intéresse quelque
peu à l’ésotérisme, elle avouait se poser
sérieusement quelques questions, sans

I
l existe une maison qui voulait qu’on
l’aime. On objectera, avec raison
semble-t-il, que les maisons n’aiment
pas. Elles existent et parfois on les
aime, un point c’est tout. Encore que le
poète a déjà posé la question. Qui ne se
souvient de son fameux « Objets inani-
més, avez-vous donc une âme ? » Cette
maison en a-t-elle une ? Édith Grandber-
ger (une amie de Jeanne Morrannier) n’en
savait rien. Mais elle m’a raconté à son
sujet une bien curieuse et jolie histoire
Celle-ci commence en 1966. Comme
beaucoup de Parisiens, Édith et son mari
ont décidé d’acquérir une petite maison
de campagne, pour le week-end. Ils se sont
donc mis en chasse et passent leur temps
libre à rechercher l’occasion irrésistible.
Un samedi, après avoir visité plusieurs
demeures dans la journée, ils arrivent
dans un petit village de Normandie.
La nuit tombe, ils n’y voient pas grand-
chose. Mais l’un, comme l’autre, s’avoue
séduit par la vieille ferme normande
qu’ils viennent ensemble de découvrir.
L’itinéraire prévoyant une halte à Deau-
ville, ils repartent et s’y rendent. À peine
installés, Édith demande à son mari de
retourner au village. Elle veut la petite
ferme. Chose extraordinaire, son mari est
tout à fait d’accord, lui aussi a été séduit
par les vieux bâtiments. C’est le coup de
foudre. Ils décident donc de retourner
le lendemain matin de bonne heure voir
le notaire, pour ne pas se faire devancer
par un autre acquéreur. Un pressentiment
gagne Édith. Ne vont-ils pas arriver trop
tard ? Son mari fait des prouesses sur
la route, ils arrivent enfin à l’étude et
prennent place dans la salle d’attente.
Édith est de plus en plus nerveuse.
La porte du cabinet s’ouvre, le notaire
paraît avec un couple âgé qui apparem-
ment vient de traiter une acquisition. Le
cœur d’Édith se serre. Son pressentiment
s’accentue. La maison serait-elle vendue ?
Le notaire les installe dans son bureau.
Ils expliquent leur désir d’acheter la ferme
visitée par eux la veille. L’homme de droit
prend un air désolé et leur apprend qu’il
vient à l’instant même de traiter avec les
gens qui sortent de son bureau. Édith,
qui enrage à l’idée qu’à quelques minutes
près tout pouvait sans doute s’arranger,
lui demande de rattraper le couple. Mais
ils sont déjà partis. Le notaire leur laisse
un petit espoir quand même : il faut une
autorisation de crédit, en effet, et ce n’est
pas sûr qu’elle soit donnée. Quoi qu’il en
soit, Édith, avec l’accord de son mari,
propose au notaire un marché ahurissant :
« Puisque vous devez revoir ces gens, pro-
posez-leur de notre part, de nous céder
cette ferme. Nous rembourserons leurs
arrhes et leur verserons un dédommage-
ment en supplément. Mais, je vous en prie,
qu’ils nous la cèdent ! » Huit jours après,
les choses se passent ainsi, aussi bizarre
que cela puisse paraître. Les propriétaires
d’une semaine donneront même à Édith
un porte-clés avec la photo de la demeure
qu’ils avaient convoitée et même acquise.
La maison, c’est une vieille ferme,
est complètement à rénover à l’intérieur
comme à l’extérieur. La remise devient
chambre, la cuisine salle de séjour, les
combles se transforment en chambres
mansardées. La petite ferme devient au
fil des jours, et des travaux, une coquette
résidence secondaire avec son jardin
d’agrément. Pour Édith et son mari, elle
va devenir le cadre idéal de leurs week-
ends : avec leurs proches, leurs pères et
mères particulièrement, ils vont couler
des jours heureux. La Jacterie, c’est son
nom, leur devient très chère. Ils s’y sentent
bien. En un mot, c’est la maison du bon-
heur, celle où les jours filent trop vite et
où on accumule plein de bons souvenirs.
En1987, un peu plus de vingt ans
après, Édith a perdu son mari, puis sa
mère, et son père, très attaché à sa femme,
est mort de chagrin. Édith continue de
retourner à La Jacterie, avec des parents
et des amis. Elle s’y sent toujours bien,
mais le cœur y est moins. Pour elle, les
week-ends n’ont plus rien de reposant.
À chaque fois, il faut refaire le ménage à
fond, laver beaucoup de vaisselle, geler
en hiver pour avoir une maison chaude
au moment de partir. Non, vraiment le
cœur n’y est plus. La campagne a perdu
beaucoup de ses attraits et Édith soupire.
En ce samedi, la maison lui paraît même
tout d’un coup bien triste, sans charme et
si pesante ! Malgré les rires de ses invités,
Édith est songeuse et laisse filer le repas.
À la fin du déjeuner, sa décision est prise.
Elle annonce aux siens médusés,
qu’elle en a assez de cette maison, qu’elle,
va se rendre chez le notaire l’après-midi
pour la mettre en vente. Tout le monde
se récrie. « Mais non, tu fais une erreur !
Elle va te manquer ta maison ! Et puis tu
n’en retireras pas autant que tu croies !
etc. » Rien n’y fait. Édith butée ne cède
pas. Elle ira chez le notaire.
C’est la consternation. Et chacun de
s’affairer pour ranger les reliefs du repas...
C’est alors que des exclamations fusent à
travers la salle de séjour. Depuis quelques
instants une odeur s’est infiltrée dans la
pièce qui devient de plus en plus forte,
écœurante, qui ressemble à celle d’un
sans dessus dessous. Rien. Rien n’y fera.
On ne trouvera rien.Heureusement, il
est bientôt l’heure de repartir à Paris.
Et chacun prépare ses
affaires, bien triste de
quitter cette demeure
qu’ils affectionnent
tous et dont ils seront bientôt
séparés définitivement. Dans la semaine,
Édith appelle un de ses voisins pour lui
demander d’aller voir si l’odeur persiste.
Rien n’a changé et le voisin ne trouve
aucune explication. Elle pense alors à un
tuyau crevé. Elle téléphone sans perdre
de temps au plombier, un homme en qui
elle a toute confiance, et lui explique la
situation. L’artisan promet. Il passera le
samedi, tout sera arrangé pour le week-
end.
La fin de la semaine arrive, Édith re-
part à La Jacterie accompagnée par trois
personnes dont sa fille, bien déterminée
à régler cette affaire sans plus tarder. Ce
jour-là, il fait particulièrement beau. La
maison les attend pimpante dans le soleil
de printemps qui se veut plus chaud. Ma
foi, dans sa robe de verdure, elle est bien
jolie aujourd’hui La Jacterie, pense Édith.
Mais la décision est prise. Elle cherche son
trousseau, ouvre la porte. C’est la conster-
nation sur tous les visages. L’odeur s’est
installée, fétide, écœurante. Elle a envahi
maintenant toutes les pièces. Il faut ouvrir
les fenêtres, certains ont des nausées. La
maison est devenue vraiment inhabitable.
Le plombier, homme de parole d’habitude,
n’est sûrement pas venu réparer. La si-
tuation est telle qu’ils décident de battre
en retraite précipitamment et puisqu’il
est l’heure de déjeuner, ils décident de
se rabattre sur le restaurant du village.
Durant le repas, chacun reprend des
forces, reprend aussi confiance et Édith
est à nouveau sollicitée d’abandonner son
projet de cession. Elle s’interroge, cette
fois. Elle était bien jolie La Jacterie quand
ils sont arrivés. Elle ne peut s’empêcher
font un peu plus fortes, puisqu’elle semble
hésiter. On reparle finances, souvenirs,
re-finances... À la fin du repas, Édith an-
nonce aux siens : « C’est d’accord, je ne
vends plus la maison, je la garde,
j’y suis trop attachée. » Exit
la vaisselle, le ménage ; les
sentiments ont repris le des-
sus.
Le petit groupe revient joyeusement
à la maison. Il faudra bien sûr aller cher-
cher le plombier mais tout d’un coup, le
problème paraît moins important, « on »
garde La Jacterie. Édith sort son trous-
seau, tourne la clé de la porte d’entrée.
Il est trois heures. Ils rentrent précau-
tionneusement le mouchoir sur le nez,
prêts à s’esquiver une nouvelle fois, si c’est
encore insupportable. Surprise totale,
ils reniflent, il n’y a plus trace d’aucune
odeur. Elle a complètement disparu… La
stupéfaction se lit sur les visages. Chacun
cherche à comprendre ce revirement de
situation. On se précipite dans la chambre
d’Édith, on visite la maison de bas en
haut, de fond en comble, il faut se rendre
à l’évidence : l’odeur s’est envolée comme
elle s’était installée. C’est incompréhen-
sible, mais c’est un
fait. Édith pense
en elle-même que
si le plombier ar-
rive enfin, elle
sera bien gênée
de lui expliquer
quoi que ce soit
de… raisonnable !
À quelque temps de là, mais faut-il lier
ces événements ? une amie d’Édith, qui
couche dans une des chambres mansar-
dées, sent au milieu de son sommeil une
caresse sur son visage. Une autre fois
un de ses proches entend distinctement
quelqu’un qui s’éloigne et descend l’esca-
lier. Le lendemain, il demandera qui est
venu lui rendre visite nuitamment, mais
sans aucun succès. Son rationalisme,
oser pourtant formuler véritablement de
réponse. Ce qu’elle avouait en riant par
contre, c’est qu’elle évitait d’avoir des pa-
roles malheureuses (on ne sait jamais)
sur La Jacterie. Il lui arrivait même de lui
parler pour la rassurer, et lui confirmer
qu’elles sont ensemble pour la vie et que
sa fille prendra sa place plus tard.
La Jacterie s’est-elle sentie rassérénée
après son coup de force et la retraite pi-
teuse de ses propriétaires ? Il semble bien,
car après aucun phénomène d’odeur ne
s’est plus jamais manifesté. Mais il s’est
passé quand même quelque chose que
l’on ne peut taire. Depuis ces événements,
Édith et sa fille se sont accrochées plus
que jamais à la maison. Certes, elles
avaient promis de ne plus la vendre,
mais elles éprouvaient un véritable atta-
chement sentimental pour elle, comme
si elle se trouvait dans la famille depuis
des siècles. C’était « leur » maison.
Il est probable que La Jacterie se di-
sait aussi, in petto, ce sont « mes proprié-
taires ». On conviendra qu’elle ne les avait
pas volés, elle avait seulement voulu les
garder, c’était bien son droit après tout,
après les avoir abrités pendant plus de
vingt ans. Le coup de foudre, c’est réci-
proque, ça ne se discute pas. Avouez, avec
une maison, ce n’est pas banal !
Mais sans doute l’avez-vous deviné. On
dit parfois que les maisons ont une âme,
mais elles ne parlent pas, n’agissent pas.
Par contre, nos parents et amis disparus
vivent le plus souvent près de nous, et
nos maisons, qui ont été les leurs, conti-
nuent de les accueillir, n’est-ce pas La
Jacterie ? ∆

la Revue de l’au-delà 16 n° 230 janvier 2018 la Revue de l’au-delà 17 n° 230 janvier 2018
Témoignage
Albert de Rochas
par Jean Lancelin
Ce texte a été écrit, voici quelques
années, par Jean Lancelin, le pe-
tit-fils du célèbre chercheur Charles
Lancelin qui était l’élève du Colo-
nel de Rochas.
Nous sommes dans la deuxième
moitié du XIXe siècle. Le spiritisme
connaît une grande vogue, et les
recherches se multiplient sur le
corps spirituel appelé aussi corps
fluidique.
Le colonel de Rochas qui fut
le directeur de l’École polytech-
nique où il fit une partie de ses
recherches, a été un précurseur
notamment par ses travaux sur
l’hypnose mettant en évidence
l’existence du corps spirituel et la
permanence de l’esprit.
Hypnose dont aujourd’hui on
reparle certes de plus en plus dans
les hôpitaux, mais surtout que les
travaux du Dr Jean-Jacques Char-
bonier avec les ateliers de TCH
(Transcommunication hypnotique)
remettent en pleine lumière dans
une perspective identique mais en
ouvrant une nouvelle voie. ∆
la Revue de l’au-delà
A
lbert Eugène Auguste de Ro-
chas d’Aiglun est né à Saint
Firmin, dans les Hautes-Alpes,
le 20 mai 1837. Il appartenait à
une ancienne famille de Provence établie
depuis longtemps dans le Dauphiné et qui
possédait le fief d’Aiglun, près de Digne,
dès le milieu du XVe siècle, avec tous les
droits de haute et basse justice cédés par
le Roi René à Jean de Rochas. Il fit de
brillantes études littéraires au Lycée de
Grenoble. Ayant terminé ses études à 15
ans, il pensait entrer dans la magistra-
ture comme l’avaient fait son père et son
grand-père. Mais bientôt il s’aperçut que la
Digeste et les Pandectes ne pouvaient suf-
fire à son activité intellectuelle et il entra
au Lycée, en mathématiques spéciales,
où il obtint en 1856 le prix d’honneur.
L’année suivante, il fut reçu à l’École
Polytechnique avec, dans sa promotion,
le futur Général André qui le suivit d’une
façon plus ou moins heureuse durant
toute sa carrière. Il en sortit en 1859
pour suivre l’École d’Application de
Metz. Il prit part comme capitaine à la
guerre de 1870, d’abord attaché au grand
quartier général, puis à l’état-major du
commandant supérieur de la place de
Metz.
Après la guerre, le capitaine de Ro-
chas eut à organiser le camp retranché de
Grenoble et la défense de la frontière du
sud-est. Nommé Inspecteur des Études
à l’École Polytechnique, il y remplit
pendant plusieurs mois les fonctions de
Directeur des Études.
En 1880, il fut nommé chef de batail-
lon et envoyé dans plusieurs garnisons,
jusqu’au jour où le poste d’administra-
teur de l’École Polytechnique fut vacant,
ce qui lui permit de s’y porter candidat.
Il était alors Lieutenant Colonel et fut
nommé à ce poste civil en 1888, ce qui
lui permit, en sacrifiant bien entendu
un bel avenir dans l’armée active, de se
18 n° 230 janvier 2018
livrer avec plus de liberté à ses travaux
scientifiques.
Ses premiers travaux
Mais revenons plusieurs années en
arrière afin de passer en revue les divers
travaux qu’Albert de Rochas entreprit et
qui étaient orientés à cette époque sur
le monde militaire. Il publia à cet égard :
L’histoire et la topographie militaire des
Alpes. Il avait été chargé, entre autres, de
la construction du fort des Rousses dans
le Jura et eut l’idée à ce sujet, d’utiliser ses
loisirs pour traduire un recueil de traités
relatifs à la fortification et aux machines de
guerre, composé au IIe siècle par les ingé-
nieurs alexandrins. La traduction en était
ardue et lui valut une médaille d’or de la
Société des Études Grecques.
Encouragé par ce succès, il entreprit
un travail analogue pour d’autres traités
ayant pour objet l’explication par la phy-
sique et la mécanique des pratiques que
les prêtres égyptiens avaient coutume
d’employer dans leurs temples. C’était une
véritable étude de la psychologie trans-
cendantale. En 1882, il publiait sous le
titre de L’art des thaumaturges et de La
science des philosophes dans l’Antiquité,
une version française des pneumatiques
de Héron et de Philon.
Notre futur occultiste était lancé sur
la voie de l’ésotérisme et le début d’une
nouvelle carrière commençait, qui l’ab-
sorba presque totalement, au grand dam
de ses responsabilités qui furent ensuite
les siennes à l’École Polytechnique.
Dans la préface de ce livre, Albert de
Rochas écrivait: « L’histoire nous a conservé
le souvenir d’un certain nombre de faits pré-
sentant tous les caractères de la certitude et
qui ont semblé prodigieux à tous ceux qui
en ont été les témoins. Les faits peuvent se
Le professeur
diviser en deux classes. Les uns sont dus à
des causes que nous ignorons encore, les
autres ne sont que des conséquences plus
ou moins singulières des lois physiques
connues. À mesure que la science progresse,
le nombre des premiers diminue et l’intérêt
qui s‘attache à leur étude augmente. Cette
étude, je ne veux point l’aborder directement
ici, mais je me propose de la faciliter en
délimitant le domaine qu’elle doit embras-
ser. Pour cela il convient de procéder à un
travail d’élimination et de rechercher quelles
furent, aux différents âges de l’humanité,
les ressources que la science présenta aux
thaumaturges ».
Recherches expérimentales
Les faits auxquels faisait allusion Al-
bert de Rochas, comme provenant de
lois encore inconnues, commençaient
alors à entrer dans le domaine de la
science officielle, grâce aux expériences
de Charcot, expériences qu’il avait pu
suivre dès leur début. À Blois, il eut la
bonne fortune de rencontrer un jeune
homme très sensible au magnétisme dont
il put développer méthodiquement les
facultés tout en recherchant si, dans l’an-
tiquité et le Moyen âge, il n’y avait pas
des phénomènes analogues à ceux qu’il
observa. Des recherches historiques, il
passe aux recherches expérimentales et
son nouveau livre Les forces non défi-
nies paru en 1887, fait une large part à
l’une et à l’autre tendances.
Pour Albert de Rochas, les phéno-
mènes de l’hypnotisme constituent le
groupe coordinateur de toute la psycho-
logie transcendantale : c’est à l’aide des
sujets hypnotisés que la sensibilité aux
effluves peut être la mieux étudiée et la
mieux régularisée, et c’est la doctrine
des effluves qui peut le mieux éclairer
le mécanisme de l’hypnose. De l’étude
des « états superficiels
de l’hypnose », il passa
à celle des « états pro-
fonds ». Les trois états
classiques de Charcot
(léthargie, catalepsie et
somnambulisme) ne sont
pour lui que les premiers
anneaux d’une longue
Charcot chaîne que le sommeil
magnétique peut par-
courir. Les phénomènes d’extase, de
la Revue de l’au-delà
variation de poids, de clairvoyance, de
suspension de l’activité vitale, trouvent
une explication dans les expériences
d’Albert de Rochas qui fut le premier
à les constater d’une façon très nette.
L’extériorisation
Mais sa découverte la plus impor-
tante, celle qui a le plus étonné quand
il l’a publiée, est celle qu’il appela
l’extériorisation. Il a considéré séparé-
ment l’extériorisation de la sensibilité
et l’extériorisation de la motricité. Ce
dernier phénomène, vérifié depuis, a une
importance considérable, car il établit
définitivement l’existence d’un fluide
magnétique, c’est-à-dire, d’effluves ou
de vibrations susceptibles d’agir sur le
Colonel de Rochas
système nerveux de certaines personnes,
et provenant soit d’organismes vivants,
soit d’aimants, soit même des métaux et
corps en apparence inertes.
Ces radiations ont la propriété de se
condenser dans certaines substances
qui deviennent elles-mêmes des corps
radiants, de telle sorte que, si l’on exerce
des actions mécaniques dans leur sphère
d’activité, ces actions peuvent se trans-
mettre jusqu’à la personne sensitive
quand la distance n’est pas trop grande.
19 n° 230 janvier 2018
Pour définir ces nouvelles forces, il
fallait continuer les travaux du physi-
cien autrichien le Baron de Reichenbach.
Albert de Rochas crut pouvoir trouver
des ressources nécessaires pour ce
travail dans les laboratoires de l’École
Polytechnique et c’est ce qui l’engagea
à quitter le service actif pour prendre
la Direction des services administratifs
de cette École.
Bientôt, en effet, il publia dans Les
Annales des sciences psychiques un mé-
moire sur l’objectivité des effluves perçus
sous forme de lumière dans l’état hypno-
tique. Avec le concours de quelques amis
et de son fidèle élève Charles Lancelin,
Albert de Rochas entreprit ensuite des
expériences aujourd’hui connues dans le
monde entier, sur les célèbres médiums
Daniel Douglas Home et Eusapia Pa-
ladino.
Les expériences d’extériorisation
Ces expériences prouvaient qu’il était
possible à l’homme d’éprouver des sensa-
tions tactiles provenant d’actions exer-
cées à une distance notable de la peau
et de faire mouvoir des objets également
en dehors du contact de son corps.
C’est ce dernier phénomène qu’il
étudia sous le nom d’extériorisation
de la motricité dans son livre publié
en 1896. La force nerveuse émanant
du sujet peut imbiber des objets exté-
rieurs et en faire comme des membres
momentanés, comme des êtres animés
d’une vie fugitive obéissant à des impul-
sions pouvant provenir soit de l’esprit
du sujet lui-même, soit de la collectivité
des spectateurs, soit même d’opérateurs
invisibles. Comment ces divers effluves,
manifestation de l’extériorisation de la
sensibilité, arrivent à s’augmenter et à
se transformer pour donner naissance
aux manifestations transcendantes ?
C’est la question que s’est posée Albert
de Rochas et dont la réponse se trouve
dans la théorie du corps fluidique (ou
corps astral). Il y a dans l’homme vivant
un corps et un esprit. On ne peut se
représenter l’esprit, mais nous savons
que de lui procèdent les phénomènes
de la pensée et de la volonté.
Témoignage
Quant au corps, il faut distinguer
deux choses : la matière brute (os, chair,
sang etc) et un agent invisible, un fluide,
qui transmet à l’esprit les sensations de la
chair et aux nerfs les ordres de l’esprit. Lié
intimement à l’organisme qui paraît le se-
créter pendant la vie, cet agent s’arrête à la
surface de la peau et s’échappe seulement
en effluves par les organes des sens et les
parties saillantes du corps, comme les
extrémités des doigts. Cet agent nerveux
se répand le long des nerfs sensitifs et
moteurs dans toutes les parties du corps
et on peut dire qu’il présente dans son
ensemble la même forme que le corps,
prenant alors le nom de double fluidique.
Or, Albert de Rochas, à la suite de nom-
breuses expériences a pu prouver, qu’à la
suite d’une extériorisation suffisante de
l’influx neveux, provoquée par des causes
diverses, ce double peut se reformer en
dehors du corps. Il continue cependant
à être sous la dépendance de l’esprit, et
lui obéit avec d’autant plus de fidélité
qu’il est moins gêné par son adhérence
avec la chair. La démonstration a été
faite que ce corps peut se dédoubler en
visible et invisible. La partie invisible est
le fantôme qui est palpable et qu’on peut
photographier. Le corps dédoublé n’est
plus le siège d’aucune activité. Toutes
les facultés de l’âme résident dans le
fantôme qui perçoit toutes les impres-
sions. Celui-ci peut exercer des actions
mécaniques sur les objets matériels
comme sur les personnes présentes, et
il est tout à fait étonnant de constater
qu’une blessure faite au fantôme du sujet
est répercutée sur le corps physique du
même sujet.
D’autre part, il apparaît souvent que
l’esprit du médium accompagne le corps
astral dans ses sorties. Le corps physique
auquel il est lié par un lien fluidique ne
joue plus alors que le rôle d’un appareil
télégraphique récepteur pour ses com-
munications avec l’humanité.
Dans ces conditions, l’esprit acquiert
des propriétés transcendantes et semble
s’élever au-dessus des contingences de
l’espace et du temps. C’est l’état d’extase
auquel arrivent par leurs seules vertus
certains êtres privilégiés.
la Revue de l’au-delà
Quelquefois, lorsque le corps phy-
sique est momentanément abandonné
par son propre esprit, un autre esprit
peut venir prendre la place restée va-
cante. C’est ce qu’on appelle la posses-
Entrée de l’ancienne École polytechnique
sion, que l’on pourrait assimiler à une
incarnation par violation de domicile.
Toutes les nombreuses expériences
pratiquées par Albert de Rochas ont eu
le don de réduire à néant les négations
matérialistes sur les forces de l’Au-delà.
Éviction de l’École Polytechnique
Ces expériences, entreprises en
compagnie d’autres savants tels que
Lombrozo, Richet, Schiaparelli, Ak-
sakof, Lodge, portaient en elles le
grave inconvénient de ne pas rentrer
dans le cadre étroit de l’« officialisme »
et du rigorisme militaires. En effet, le
Général Gillon, Inspecteur général des
Armées, au cours d’une visite à l’École
Polytechnique, avait prévenu le Colo-
nel de Rochas qu’on ne pouvait tolérer
qu’il s’occupât de sciences occultes dans
une école militaire et on lui pria de bien
vouloir cesser ses travaux. En vain, le
Colonel de Rochas lui fit observer que
toutes les sciences étaient occultes avant
d’être découvertes et que l’École s’appe-
lait Polytechnique parce qu’elle n’était
pas spécialement militaire.
Il dut donc abandonner le laboratoire
qu’il avait organisé avec le Commandant
Colson, examinateur de physique à cette
École. En fait, ce fut le Général André,
son camarade de promotion à l’École Po-
lytechnique, alors Ministre de la guerre,
qui prit la décision de mettre fin à ses
fonctions, sous le fallacieux prétexte
qu’il n’était plus possible de tolérer un
civil dans une École militaire, fut-ce dans
l’Administration.
20 n° 230 janvier 2018
Général André
Les raisons qui motivèrent la déci-
sion du Général André étaient en fait
d’un autre ordre. Le Colonel de Rochas
avait un tort : il portait un grand nom,
occupait une haute situation dans le
monde scientifique et avait un caractère
très indépendant avec un franc-parler
qui l’amena à prendre des positions ca-
tégoriques vis-à-vis de la Franc-Maçon-
nerie dont il ignorait, comme beaucoup
d’ailleurs, les véritables fondements et
motivations. De ce fait, il n’était pas per-
sona grata auprès des loges, souveraines
maîtresses du Général André.
Les vies antérieures
Libéré du joug militaire et de ses
fonctions de Directeur de l’École Po-
lytechnique qui le forçaient à une trop
grande réserve, Albert de Rochas va
quitter en 1902 son appartement de la
rue Descartes pour se retirer en son
château de l’Agnélas,
dans le Dauphiné,
où il va s’adonner
exclusivement aux
recherches psy-
chiques avec toute
la vigueur d’une in-
telligence perspicace
et d’un caractère
hardi, alternant les
longues séries d’ex-
périences faites dans
son château avec des
voyages au Portugal Eusapia Paladino
et en Italie.
Dans sa retraite provinciale, il reçoit
les médiums les plus célèbres, et c’est
surtout Eusapia Paladino qui donna à
ses recherches toute l’ampleur désirable.
Parvenu scientifiquement aux extrêmes
limites humaines de l’investigation, il est
arrivé à analyser le problème angoissant
des « vies successives », ouvrage qu’il
publia en 1911.
L’immortalité de l’âme et sa réincar-
nation ont été de tout temps le sujet
des méditations des philosophes. La ma-
jeure partie des êtres humains a accepté
aveuglément la teneur dogmatique des
textes religieux et s’est ralliée à un rituel
de surface estimé suffisant pour donner
accès à la béatitude éternelle.
La question des vies successives s’est
donc posée à l’esprit de ceux qui, ne
se contentant pas d’un enseignement
limité, ont cherché comment on peut
récompenser ou punir les bonnes ou
mauvaises actions commises pendant le
temps très court de la vie terrestre. Or,
une constante se retrouve dans toutes les
recherches de vies antérieures, c’est l’ex-
piation dans les vies suivantes des fautes
commises dans les vies précédentes. La
régression de la mémoire, c’est-à-dire
la reviviscence de tous les souvenirs
d’une personne jusqu’à sa plus tendre
enfance a été observée bien souvent dans
des circonstances diverses, telles que
le sommeil dû aux anesthésiques. Ce
même phénomène peut être reproduit
expérimentalement au moyen de la ma-
gnétisation, le sujet endormi donnant
des détails complètement oubliés à l’état
de veille, mais confirmés par ses proches.
À partir de ce moment-là, rien n’empêche,
au moyen d’opérations magnétiques, de
ramener progressivement la plupart des
sensitifs à des époques antérieures à leur
vie actuelle en passant par la description
de leur état entre deux existences.
Le Colonel de Rochas nous dit à ce
sujet, que les indications données étaient
tellement précises que des recherches
ont pu être effectuées. Les noms de lieu
et de famille qui entraient dans leurs
récits existaient réellement, bien qu’ils
n’en eussent aucun
souvenir à l’état de
veille.
Ces mêmes per-
sonnes, qui parfois
s’exprimaient dans
une langue autre
que la leur, une fois
réveillées, étaient
la Revue de l’au-delà
dans l’incapacité totale de comprendre le
moindre mot de celle dans laquelle elles
s’étaient exprimées quelques instants
auparavant en état d’hypnose.
L’argument avancé par le Colonel
de Rochas pour expliquer en l’occur-
rence cette « sélection » linguistique
est le suivant : une conscience
subliminale enregistrerait
des impressions qui sont
devenues trop faibles
pour arriver à la
conscience normale.
Cette conscience serait
susceptible de se mani-
fester dans certains états
physiologiques se rappro-
chant plus ou moins du rêve.
La précursion de la mémoire
La question de la régression de la
mémoire donne lieu à un important
corollaire dont il convient de dire ici
quelques mots. En effet, à la régression
de la mémoire, correspond le phénomène
inverse de la précursion de la mémoire
qui consiste à situer le sujet dans l’avenir
au lieu de le situer dans le passé.
On voit par cette seule définition tout
le péril que peut présenter l’expérience :
si on situe un sujet à une époque à venir,
ou dans la réalité, il sera peut-être mort
depuis des années, qu’a-t-on entre les
mains ? Un cadavre ou un organisme vi-
vant ? La production de ce phénomène
nécessite donc un luxe de précautions. Le
Colonel de Rochas n’a pas pris la peine
de décrire dans ses livres la méthode de
précursion de la mémoire, car il la jugeait
dangereuse.
Je relaterai ici le contenu d’un entre-
tien qu’il eut à ce sujet avec son élève,
mon aïeul Charles Lancelin, ainsi qu’une
anecdote quelque peu tragique concer-
nant l’avenir du Colonel de Rochas. Il
convient avant toute expérience de ce
genre d’examiner médicalement le sujet
à l’état normal pour se rendre compte
de toute défectuosité éventuelle de son
organisme. On ordonne au sujet de vivre
le lendemain, puis chacun des jours sui-
vants et des mois suivants, en accompa-
gnant chaque terme de la progression
21 n° 230 janvier 2018
d’un examen autoscopique destiné à dé-
noter le moindre trouble fonctionnel. On
avance ainsi en progressions successives,
chaque opération provoquant une cer-
taine fatigue au sujet. L’expérimentateur
doit toujours avoir présent à l’esprit qu’il
a charge d’âme et qu’en conséquence, sa
responsabilité peut être lourde.
J’en viens maintenant à
l’anecdote racontée par
le Colonel de Rochas
et confirmée plus tard
par son sujet d’alors,
Madame Lambert. Vers
1910, le Colonel qui étu-
diait le phénomène de la
précursion de la mémoire
sur ce sujet, avait réussi à
aller jusqu’en 1917. Aux questions
habituelles sur cette année où il l’avait
située : « Où êtes-vous ? Que faites-vous ?
etc. » Le sujet avait répondu par un bref
exposé de son existence du moment qui
était en somme une série de prédictions
de son avenir.
- Vous travaillez encore avec moi ? de-
manda le Colonel.
- Avec-vous ? fait le sujet étonné, je ne
vous connais pas, mais vous ressemblez
singulièrement à quelqu’un que j’ai bien
connu… Qui êtes-vous donc ?
- Voyons ! vous savez bien que je suis le
Colonel de Rochas.
À ce moment, le sujet éclata de rire.
- Tout le monde sait bien que le Colonel
de Rochas est mort depuis trois ans !
Cette révélation eut un tel effet sur
l’intéressé qu’il réveilla aussitôt le sujet
et abandonna l’expérience. Or, le Colonel
de Rochas est mort en 1914. Cette anec-
dote est, certes, de nature à faire réfléchir
ceux qui doutent encore du bien-fondé
des sciences occultes.
On peut dire que le Colonel de Rochas a
apporté la preuve que du corps de l’homme
et durant sa vie, peut se détacher quelque
chose qui pense. Il a démontré également
que ce quelque chose peut survivre à la
destruction de la chair, remplaçant alors
l’acte de foi quelque peu chancelant de-
mandé par toutes les religions sur notre
propre devenir. ∆
(Sous-titres de la rédaction)
bloc-notes
Apprendre à se
découvrir
par Bruno Lallement
P A
lus vous serez capable
de voir comment, sans
toujours vous en rendre
compte, vous créez la ré-
alité dans laquelle vous vous trou-
vez, plus vous serez capable de voir
combien votre manière de penser,
d’agir et de vous exprimer influe
sur le cours de votre existence, et
plus vous serez en mesure d’orienter
votre existence dans le sens de vos aspirations et surtout de
votre bonheur.
Pour cela, vous devez regarder, parfois avec courage et
détermination, au plus profond de vous-même parce qu’il vous
faudra très souvent débusquer vos pensées les plus secrètes,
celles qui justement influencent vos comportements, vos choix,
pour ne pas dire votre vie tout entière, à votre insu.
Cela nécessitera bien des fois d’avoir un regard plus tran-
chant qu’une lame de rasoir pour pouvoir vous défaire de
l’illusion dans laquelle vous entretiennent ces pensées. Ce
sera souvent une confrontation douloureuse parce qu’elle
viendra mettre à mal tous les mensonges dans lesquels vous
vivez, parfois depuis si longtemps. Vous aurez sans doute
bien des fois envie de fuir face à ce que vous allez découvrir.
C’est pourquoi il est indispensable de ne pas juger ce que vous
découvrez, mais ce n’est qu’en affrontant vos souffrances et
vos peurs que vous parviendrez enfin à être libre, à devenir
celui ou celle que vous êtes fondamentalement.
Une telle démarche doit être mue par une noble
aspiration, en sachant que votre libération et votre
bonheur participeront à ceux des autres, que votre
existence tout entière prendra alors tout son sens.
Même si vous pouvez parfois, par nécessité,
être tranchant, vous devez le faire sans agres-
sivité, sans colère et sans haine. Parce que vous créez aussi
en vous libérant, et la haine ne peut rien engendrer que de
la haine. Votre force se trouve dans votre détermination et
prend racine dans vos motivations qui doivent s’éclaircir au
fur et à mesure que vous progressez. ∆
ce q u e
n e p a s juger on -
e ’en af fr
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e s t i n dispen is ce n’est qu ue vous
«Il ouvrez, ma vos peurs q celui
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c e l l e q
ou
la Revue de l’au-delà
chronique
Un appui scientifique
considérable pour la TCH !
par le Dr Jean-Jacques Charbonier
u moment où le Conseil de l’ordre des médecins me
réclame des attestations écrites de scientifiques vali-
dant mes recherches en TCH ( Trans Communication
Hypnotique), une série de synchronicités qui serait
trop longue à détailler conduit une des plus grande sommité
mondiale dans le domaine des neurosciences à rédiger un texte
intercédant en faveur de la TCH. Ce texte que je dévoile en
exclusivité pour la revue, a été adressé au Conseil de l’ordre
des médecins le 23 novembre 2017.
Le Professeur Mario
Beauregard est doc-
teur en neurobiologie
à l’Université du Texas,
agrégé en psychologie
à l’Université de Mon-
tréal et chercheur en
neurosciences à l’Uni-
versité d’Arizona. Il a
été désigné pour sa cen-
taine de publications
en neurosciences par
le groupe Word Média
Net comme l’un des
plus grands pionniers
du 21 e siècle. Voici ce
qu’il écrit à propos de mes recherche en TCH.
«Qu’arrive-t-il après la mort? Notre esprit et notre person-
nalité survivent-ils ? Qu’en est-il de notre conscience ?
Si on accepte le dogme central des neurosciences tradi-
tionnelles — selon lequel tous les événements mentaux et
le soi se réduisent strictement aux processus physiques et
biologiques du cerveau — , alors la réponse à ces questions
est que l’esprit, la conscience et la personnalité sombrent
dans le néant au moment de la mort. Pour le Dr Jean-Jacques
Charbonier, comme pour moi-même, cette réponse découle
d’une croyance erronée associée au matérialisme scientifique,
une vision du monde qui est maintenant obsolète.
Médecin anesthésiste réanimateur, le Dr Charbonier mène
des recherches, depuis une trentaine d’années, sur les expé-
riences de mort imminente (EMI), qu’il préfère nommer avec
raison expériences de mort provisoire (EMP) puisque dans
plusieurs cas, les victimes d’arrêt cardiaque sont mortes clini-
quement depuis plusieurs minutes. Une fois ressuscités, cer-
tains patients décrivent précisément les gestes de réanimation
et les soins qui leur sont prodigués, de même que des scènes
22 n° 230 janvier 2018
La TCH ou TransCommunication
Hypnotique est une méthode qui consiste à repro-
survenant parfois à distance de duire sous hypnose une expérience de mort provisoire (EMP),
leurs corps physiques. autrefois appelée (EMI) pour expérience de mort imminente
Comment peut-on expliquer ou (NDE) pour Near Death Expérience.
un tel phénomène?
Jean-Jacques Charbonier propose qu’il existe
une sorte de conscience élargie, qu’il appelle Conscience
Intuitive Extraneuronale (CIE). Celle-ci se manifesterait à
un plus grand degré lorsque le cerveau ne fonctionne plus
du tout. La CIE serait impliquée non seulement dans les
EMP, mais aussi dans l’intuition, l’inspiration artistique et
les capacités psi telles que la télépathie, la clairvoyance,
la vision à distance, la précognition et la médiumnité. Dis-
sociée du temps et de la matière et immortelle, cette « hy-
per-conscience » nous permettrait d’avoir accès aux diverses
sources d’informations universelles. Selon ce modèle théo-
rique, le cerveau agirait comme un filtre réducteur pour
ce qui est de la réception des informations liées à la CIE.
Par ailleurs, plus le cerveau et la conscience analytique
cérébrale (CAC) seraient actifs — cette dernière traitant les
informations sensorielles pour évaluer les divers évènements
de nos vies quotidiennes, et nous situer dans l’espace et le
temps — , moins les données de la CIE associées au monde
invisible nous seraient accessibles.
L’hypothèse du cerveau qui agit comme un filtre (ou une
« valve de réduction ») n’est pas nouvelle car elle a été proposée,
il y a plus d’un siècle, par les philosophes Henri Bergson et
Ferdinand Schiller, et les chercheurs en psychologie William
James et Frederic Myers. D’après celle-ci, le cerveau limiterait
en temps normal l’accès des états de conscience élargis et,
d’un point de vue évolutif, cette fonction favoriserait la survie
biologique. Lors d’états expansés de conscience, cette fonction
filtre serait désactivée à divers degrés et sur un plan subjectif,
une telle désactivation permettrait de faire l’expérience de
plans de réalité qui ne sont pas physiques.
Outre sa fonction de filtre, le cerveau semble aussi agir
comme un « transmetteur » de l’esprit. Afin de comprendre
la nature des relations esprit-cerveau, nous pouvons faire
une analogie avec la télévision. Le récepteur télé reçoit des
signaux électromagnétiques, en provenance d’une station de
télévision : ces signaux, qui constituent le programme, sont
convertis par le récepteur télé en image et en son. Lorsqu’une
composante électronique se trouvant à l’intérieur du récepteur
se brise, cela peut entraîner une distorsion, voire la perte to-
tale de l’image ou du son parce que la capacité du récepteur
à recevoir ou décoder les signaux électromagnétiques est
affectée. Cela signifie-t-il que le programme est produit par
le récepteur télé ? Absolument pas. De la même façon, on ne
peut réduire les fonctions mentales à l’activité des différentes
régions et circuits du cerveau.
Dans le contexte de la notion du cerveau comme filtre et de
l’analogie du téléviseur, on peut comparer les états expansés
de conscience à la captation temporaire de fréquences plus
élevées. Notre champ de perception et d’expérience s’élar-
la Revue de l’au-delà
git alors : l’invisible devient
visible, et de nouveaux pans
de la réalité se dévoilent à nous.
Se basant sur son modèle, le Dr Char-
bonier a eu la brillante idée de créer et dévelop-
per, il y a quelques années, une approche qu’il a dénommée
Trans Communication Hypnotique (ou TCH). Le but de la
TCH est de faire réduire l’activité cérébrale afin que la CIE
puisse se manifester. Pour ce faire, lors des ateliers de TCH,
les participants (ou TCHistes) sont allongés sur des fauteuils
confortables et ils portent des casques d’écoute via lesquels
ils entendent Jean-Jacques Charbonier leur donner des sug-
gestions hypnotiques. Ces suggestions sont combinées à de la
musique directement inspirée de celle du compositeur améri-
cain Steve Roach. Les suggestions hypnotiques visent à faire
expérimenter aux participants les composantes classiques des
EMP (sortie de corps, le passage dans le tunnel, le contact
avec la lumière, etc.).
Ses résultats d’une étude basée sur les ressentis d’un millier
de personnes sont spectaculaires. Ceux-ci suggèrent fortement
que la TCH pourraient permettre d’obtenir un vécu subjectif
pour entrer en contact avec nos défunts. De plus, ces résultats
indiquent que la TCH permet d’aider le processus de deuil, de
calmer les angoisses relatives à la mort, de recevoir des clés
se rapportant à son propre chemin de vie ainsi
que de vivre des expériences transcendantes.
Il est de bon aloi de se demander si les
perceptions et informations reçues en
TCH ne sont que le produit de l’imagi-
nation des participants. Cela ne semble
pas être le cas puisque certains
TCHistes reçoivent des ren-
seignements qui leur sont
totalement inconnus, au
moment de l’atelier, mais
qu’ils peuvent vérifier par
la suite.
Les données présentées
par le Dr Charbonier convergent avec d’autres données en
rapport avec les expériences vécues au seuil de la mort, l’hyp-
nose spirituelle, la communication post-mortem induite, les
études scientifiques sur les médiums, la transcommunication
instrumentale (TCI) ainsi que les expériences chamaniques
et spirituelles. Cette panoplie d’évidences empiriques nous
indique qu’il est maintenant temps de nous défaire du carcan
matérialiste et d’élargir notre conception de la réalité.
Le Dr Jean-Jacques Charbonier est un médecin visionnaire
et un innovateur. Ses travaux relatifs à la TCH sont d’une
grande importance : ils vont contribuer de manière signifi-
cative à l’émergence d’une civilisation post-matérialiste et
d’un monde meilleur.
« Dr Mario Beauregard, Ph.D.
Chercheur en neurosciences, Université de l’Arizona » ∆
23 n° 230 janvier 2018
réflexion bénédiction prière et méditation

De la part de ceux qui La petite sœur Prier, c’est aussi écouter Dieu.
vous aiment de la prière
par le Père André-Marie

L S
’humanité est aujourd’hui ouvent on a du mal à faire la différence entre prière que certains puisent après Lui
menacée par une crise écologique et énergétique et bénédiction. La prière nous permet de rendre avoir parlé, s’être confié à Lui,
Si vous ne Prier, c’est
sans précédent. Les bouleversements liés au changement hommage, de demande et de remercier Dieu pour être subjugué dans l’instant ou
climatique et aux pénuries de ressources sont déjà là. Mais les bienfaits qu’Il nous donne. Dans la bénédiction, trouvez pas voir le monde après par une pensée qui s’im-
il y a heureusement des lieux où l’on lutte de toutes les forces et ayant conscience de notre état d’enfant de Dieu puisque nous une prière qui avec les yeux pose à eux. Qu’elle soit émise
de toute l’énergie de l’Amour, pour enrayer ces drames à venir. À portons en nous l’étincelle divine, nous prenons l’initiative vous convienne, de Dieu. par Lui ou transmise par le
la saison des pluies, avec les enfants des écoles, tous les vendredis d’envoyer une pensée d’amour. Cette pensée d’amour qui inventez-la ! MÈRE TERESA canal d’un guide, c’est encore
après-midi, le Père Pedro plante des arbres. Depuis quelques années vient nécessairement du cœur, donc émise avec sin- une réponse.
250 hectares de forêts recouvrent maintenant les collines. « C’est cérité et puissance, va vers la personne concernée pour SAINT AUGUSTIN Dieu ne nous abandonne
pour défendre « votre » planète me disait un petit… » Et nous, que l’aider comme nous l’avons conçu. Elle s’inscrit dans son aura. jamais, puisque nous sommes
faisons-nous pour eux? Tous les jours en France, à cause des normes On peut bénir les autres, un événement ou soi-même. L’es- tous Ses enfants. Il ne demande
européennes, plus de 1 000 tonnes de pain sont jetées à la poubelle. sentiel est cette pensée d’amour pour le meilleur du bénéficiaire Ne laissez pas passer une journée qu’à nous aider à tirer le meilleur
Et pendant ce temps, que faisons-nous pour eux ? Je ne parle pas des car l’objet de la bénédiction peut être fort divers. En gardant sans parler à Dieu. parti de la liberté qu’Il nous a
milliers de tonnes de médicaments détruits tous les ans en France, toujours à l’esprit que ce qui est béni est toujours rigoureu- donnée, afin que nous vivions
avec une interdiction absolue de les leur faire parvenir. sement positif : on ne bénit pas quelqu’un, par exemple, pour C’est dans la prière que tu obtiens les dans la joie, heureux, comme le
Dans quelques semaines, je repars à Madagascar rejoindre qu’il soit moins violent mais dans son calme, sa paix. réponses et l’aide nécessaire pour af- dit souvent le Père Pio. Après,
le Père Pedro et ses petits. Dès mon arrivée le dimanche, je Ce faisant nous envoyer l’amour reçu de Dieu et cette pensée fronter les soucis de la vie. c’est à nous de décider d’accep-
célébrerai la messe avec lui, près du dépotoir, entouré d’une d’amour prend toute sa force, son intensité parce qu’elle va ter Son aide. Son Amour est si
foule de plus de 8 000 personnes. Certains d’entre eux ont fait dans le sens de ce que Dieu nous demande d’être. On pourrait C’est en priant et en parlant à Dieu grand, quasiment inconcevable,
des kilomètres à pied, le ventre vide pour venir assister à la dire qu’elle est portée par Dieu. Quand nos volontés sont que l’on résout les problèmes. ∆ pour nous, qu’Il accepte ce que
« Fête ». Et pendant ce temps, en France, nos églises se vident. communes, celle de Dieu et la nôtre qui s’accorde à la sienne, Père Pio nous aurons décidé.
« Père Pedro que faites-vous à Akamasoa, pour les enfants, quand elles se conjuguent finalement, tout est possible pour C’est pourquoi il faut Lui par-
à Noël ? » « On leur offre à chacun une banane, ils en sont si aller de l’avant, tout devient possible grâce à LUI. un brin d’herbe ne pousse disait Jésus, ler et L’écouter. Car, avec Son aide et
heureux ! » « Comment une banane ? » « Pour nous ici, la fête Après avoir été un récepteur, nous sommes ainsi un émetteur Prier, c’est aussi écouter Dieu sans qu’il ne le sache) et naturellement, celle qu’Il nous donne à travers l’Au-delà,
c’est de célébrer Noël ensemble ». Nous devrions peut-être avoir et en même temps nous grandissons. Plus nous bénissons, Prier, c’est parler à Dieu, mais c’est si on peut dire, nous devons être convain- nous pourrons grandir et nous assumer,
un peu mauvaise conscience de la table qui ce jour-là regorgera plus nous grandissons, puisque nous sommes dans l’amour. aussi l’écouter. Penser qu’Il nous écoute cus qui ne peut l’être que davantage ainsi qu’Il en a formé le dessein pour
de mets excellents. Mais serons-nous ce jour-là au moins aussi La pratique régulière justifiée par les occasions de bénir donne d’ailleurs une perspective difficile quand nous nous adressons à Lui. chacun de nous.
heureux qu’eux ? J’aimerais lancer un SOS à la grande famille de évidemment nombreuses, ne serait-ce qu’avec ceux qui nous à qualifier à notre prière. Le Créateur Il nous écoute peut-être, dira-t-on, Prier, c’est aussi écouter Dieu nous
la « Revue de l’Au-delà ». Combien, ce jour-là, j’aimerais apporter entourent, ceux que nous rencontrons, etc. et bien sûr… nous- de tout ce qui existe, le Tout-puissant mais il ne nous parle pas ! Est-ce si sûr ? parler. ∆ ED
au Père pour ses enfants un petit supplément à leur misérable mêmes, fait qu’au fil du temps la béndiction devient naturelle, entend ce que nous lui disons, notre hom- Dieu, contrairement à nous, n’a pas be-
quotidien. J’ai déjà préparé une enveloppe encore vide, sur laquelle spontanée et peut être faite à tout moment, et notamment lors mage comme nos demandes, et même soin nécessairement de paroles pour Groupe de prière
est écrit : « De la part de ceux qui vous aiment ». de certains moments ou événements de la vie quotidienne, nos récriminations parfois, et, faut-il s’exprimer. À travers ce qui nous arrive
L’autre jour, une jeune maman veuve est venue à la Demeure, comme une altercation ou le mendiant que l’on rencontre dans l’espérer, nos remerciements profonds, dans notre vie, à travers ce que nous • Vous aussi, si vous avez envie
m’apportant en souriant, une enveloppe. « C’est de la part de la rue ou l’ambulance qui emmène un accidenté de la route… venus du cœur pour les grâces que nous ressentons nous avons bien souvent des de créer un groupe, n’hésitez pas
mon chéri qui est maintenant là-haut. Il avait dit : ni fleurs, ni En bénissant nous repoussons les mauvaises pensées, la recevons. réponses de Sa part, sauf que notre esprit à nous écrire pour que nous puis-
couronnes, mais une offrande pour les enfants qui ont faim. critique stérile si fréquente et inutile, le pessimisme, elle nous Dieu nous écoute. Il nous écoute à ouvert à tous les vents ne les perçoit pas sions le faire savoir. ∆
Il est mort d’un cancer de l’estomac mais il rêvait de voir des donne plus de courage pour faire face aux difficultés inévi- chaque seconde de notre existence (pas toujours. Il n’est pas exclu, par ailleurs
enfants manger à leur faim et sourire grâce à lui » L’enveloppe tables de la vie. Elle est vraiment la petite sœur de la prière. ∆
contenait de quoi acheter des tonnes de riz. Je crois que de là-
haut, il devait sourire lui aussi. Voilà une belle manière d’honorer Une date à retenir UNION DE PENSÉE
nos « aimés ». Mais pourquoi, puisque c’est Noël, ne pas citer le dimanche 7 janvier 2018 Durant ce mois, nous vous proposons de vous unir en pensée, par la prière,
une phrase de Jésus : « Tout ce que vous faites aux plus petits Pour notre rencontre mensuelle du 7 janvier, nous vous la méditation, la bénédiction ou la pensée positive afin que nos contemporains se tournent
d’entre les Miens, c’est à Moi que vous le faites. » Vous pouvez proposons de bénir la pratique de la bénédiction parmi
vous aussi, Le faire sourire là-haut. ∆ les membres de notre famille, et chez nos proches. ∆
davantage vers leur Créateur. ∆

la Revue de l’au-delà 24 n° 230 janvier 2018 la Revue de l’au-delà 25 n° 230 janvier 2018
Père Pio
Les messages de Père Pio de Pietrelcina
Le sens de la vie
Q
uand je regarde le monde, je me pose bien des ques-
tions ! Dans quelle voie de garage avez-vous réussi
à vous mettre et comment en êtes-vous arrivés à ce
stade-là ? Mais je ne m’inquiète pas car j’ai confiance
et je sais qu’un jour ou l’autre vous allez vous réveiller et
vous rendre compte dans quel état de misère, de tristesse,
de désolation se trouve la Terre, votre, Terre, ce lieu où vous
devez vivre de la naissance à la mort.
Votre monde est malade, mais je ne vous apprends
rien ! Ceux qui ont ouvert leurs yeux s’en rendent compte,
œuvrent à faire prendre conscience à leurs frères et sœurs
de la Terre qu’ils n’ont qu’une planète et qu’il faut la
préserver afin que vos descendants puissent continuer
à y vivre décemment.
Mais cela ne peut se faire en un coup de baguette magique !
Il faut de la patience, de l’amour et de la compréhension. Il
faut y arriver par étapes et commencer par le début. Il faut
établir un plan et s’y tenir !
Pour y arriver, posez-vous les questions de savoir pourquoi
vous vous êtes incarné :
• Quel est le sens de votre vie ?
• Que devez-vous apprendre ?
• Que devez-vous faire ?
• Comment vivre ?
• Comment aimer ?
Oui, quel est le sens de votre vie ?
C’est la question la plus importante car elle est la base de
tout ! Le sens de votre vie, c’est de reconnaître et d’accepter
que vous avez été créé par une Force d’Amour appelée Dieu et
qui vous aime d’un Amour Infini. Il a tout créé afin que vous
grandissiez dans Son Amour et que vous deveniez Amour dans
l’Amour. Il veille à chaque instant sur vous comme une mère
aimante veille sur son enfant. Pour l’aider dans Sa tâche, Il
a placé à côté de chacun d’entre vous un guide qui lui aussi
veille sur vous, ce qui vous fait une double protection ; c’est
comme un garde du corps, mais doté d’un amour infini car
la Revue de l’au-delà
Père Pio
1968 2018
il est guidé par des guides supérieurs qui eux aussi ont des
Guides de Lumière qui veillent sur eux.
L’Au-delà n’est pas aussi simple que l’on pourrait le croire.
Il y a une hiérarchie à respecter, à comprendre. Dieu a tout
prévu dans le moindre détail et comme dans un mécanisme
d’horloge, chaque rouage a son importance.
Pourquoi vous êtes vous incarné ?
Parce que vous avez accepté de venir sur la Terre accom-
plir une mission d’Amour pour permettre à votre monde
d’évoluer spirituellement. Tout a été parlementé avec votre
guide et, avant de vous incarner, vous signez dans votre
Livre de Vie votre acceptation de remplir votre mission.
On ne vous oblige pas et on ne vous force pas. Tout est dit
et fait dans l’Amour.
Dans l’Au-delà, vous continuez votre évolution, pour conti-
nuer de vous instruire car n’oubliez pas que vous devez grandir
dans l’Amour pour devenir un être éternellement d’Amour en
fusionnant dans la Lumière de l’Amour. À ce moment vous
connaîtrez l’extase totale car vous fusionnerez entièrement
avec Dieu dans la Source de l’Amour. Seules les âmes ayant
terminé leur évolution atteignent ce stade ! Mais ne vous dé-
couragez pas, un jour ce sera votre tour, je vous l’ai dit : il
faut beaucoup de patience, de compréhension et d’amour
pour y arriver !
Que devez-vous apprendre ?
Il vous est simplement demandé d’apprendre à aimer comme
Dieu vous aime.
Jésus dans son enseignement a dit : « Aimez-vous les uns
les autres. Ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas
que l’on te fasse à toi-même. » Jésus est venu sur la Terre
apporter à ses frères et sœurs l’enseignement de l’Amour.
Mais cet enseignement était tellement simple, trop simple que
l’on n’a pas voulu le croire et surtout ne pas le reconnaître
comme le Messie envoyé par Dieu pour sauver le peuple juif
de l’oppression.
26 n° 230 janvier 2018
C’est
pourquoi
je vous invite à
lire et à relire la vie de Jésus et surtout à intégrer son en-
seignement porteur d’amour et de paix. Votre monde en a
bien besoin ! Si toutes les personnes qui ont compris ces
paroles les mettaient en pratique, la Terre s’illuminerait et
la paix, la joie, l’amour trouveraient enfin leur place.
Oui, aimez-vous et aidez-vous les uns les autres. C’est
beau de voir que dans l’épreuve vous retrouverez ce geste
d’amour d’apporter votre aide aux plus démunis. Cependant
ce n’est pas seulement occasionnellement que vous devez
aider votre prochain mais à chaque instant. Vos pensées, vos
actes, vos paroles doivent être porteurs d’amour pour vos
frères et sœurs. C’est une règle de base et tant que vous ne
la mettrez pas en pratique, il y aura toujours des dominants
pour prendre le pouvoir et asservir vos frères et sœurs.
Que devez-vous faire ?
Tout simplement aimer, prier, bénir, méditer et travailler
dans la Vigne du Seigneur, afin que celle-ci mûrisse, gran-
disse et devienne splendide à l’image de Dieu.
Comment vivre ?
En harmonie avec Dieu, en union avec Lui. En union
avec Sa Création. En respectant toute vie, en respectant
les animaux et les plantes, en travaillant dans la Vigne du
Seigneur afin qu’aucune mauvaise herbe ne vienne ternir
Sa beauté !
Oui, aimez et admirez la Création, voyez en toute chose
la Main Créatrice de Dieu. Il a tout créé avec tellement de
minutie et de beauté que je suis malheureux de voir que
tellement d’hommes ne prennent plus le temps d’admirer
ce chef-d’œuvre, ne le respectent pas et le prennent même
la Revue de l’au-delà
pour une « poubelle ! »
Il est grand temps de revenir en arrière,
de rembobiner le film et de revenir à de meil-
leurs sentiments face à la Création de Dieu.
Comment aimer ?
Je ne devrais pas avoir besoin de répondre
à cette question. Je vous l’ai dit : aimez-vous
comme votre Père vous aime. Laissez parler
votre cœur, lui seul sait ce que vous devez faire.
Votre cœur et votre âme ne font qu’un et vous
êtes lié à Dieu par une force indestructible qui
s’appelle l’Amour.
Priez et demandez à Dieu qu’à chaque instant Il vous
insuffle Son Amour, Son Aide et Sa Lumière.
Mes enfants, mon message s’arrête, je vais vous laisser méditer
sur mes paroles car elles sont importantes pour la poursuite de
vos vies.
Mes enfants, je suis avec vous et je veille à chaque instant sur
vous aux côtés de vos Guides bien-aimés.
Je remercie pour toutes les prières, tous les chants de louange
qui sont envoyés vers Dieu.
Que vos paroles d’Amour, de Lumière, de Paix et de Joie re-
descendent en faisceaux de Lumière en vous et vous apportent
la sérénité nécessaire à votre évolution.
Je vous aime et je vous délivre sur chacun d’entre vous la bé-
nédiction du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Allez et demeurez
dans l’Amour de Dieu, continuez d’œuvrer pour l’installation de
Son Règne sur la Terre comme au Ciel.
Que chaque âme qui cherche Dieu Le trouve en son cœur. Il
est en vous, avec vous et autour de vous.
Portez à vos frères et sœurs la Bonne nouvelle que Dieu existe
et qu’Il vous aime et veille sur vous
Avec tout mon amour et l‘Amour du Père.
Père Pio de Pietrelcina ∆
Message reçu
le 26 novembre 2017
par
Mireille Drapeau
www.alecoutedeperepio.com
27 n° 230 janvier 2018
Père Pio ORE (opinions-réflexion-études)
Les charismes de Père Pio Le réchauffement climatique,
assise d’une Nouvelle Terre ?
par Mireille Drapeau

Une guérison stupéfiante

Nous sommes en 1953 à Caramanico, dans la province de Pescara, en Italie. Assunta qui souffre par Étienne Drapeau
d’une affection aiguë provoquant une grave intoxication du sang est alitée depuis plus d’une
année. Ses bras et ses jambes sont si enflés qu’elle est incapable de les bouger. Heureusement
sa mère âgée vit avec elle et s’en occupe d’une façon aimante en la nourrissant, la lavant, etc.
Ce texte est une réflexion sur les incidences matérielles et spirituelles du réchauffement
La jeune femme ne peut rien faire toute seule, ne serait-ce pour le boire, le verre d’eau posé sur climatique. Il m’a été inspiré pendant ma prière par les Guides de Lumière et écrit au fil de la
la table de nuit à côté d’elle. Les médecins, la maman et Assunta elle-même sont tous d’accord pour plume.
dire que ses jours sont comptés. Mais les choses ne vont pas se passer comme ils pouvaient le penser.

L
Un jour la maman décide de se rendre à l’église pour aller prier mais sa fille y est opposée
expliquant qu’elle ne pourra même pas boire son bol de thé posé sur la table de chevet. Sa mère e grand ennemi de Dieu chez l’homme est la norma- inexorable du réchauffement. L’homme est pris à son propre
poussée par une force intérieure lui dit de ne pas s’inquiéter qu’elle ne sera pas longue mais qu’elle ressent vraiment le besoin lité. Tout a été si bien conçu que l’homme trouve tout piège. Il se croyait être tout-puissant, seigneur de la Nature,
d’aller prier et de faire brûler un cierge. La fille non sans rechigner accepte la décision en recommandant à sa mère de surtout normal qu’il s’agisse de la Nature ou du Cosmos avec devenue en quelque sorte l’esclave de son bon vouloir et de sa
bien fermer la porte à clé afin que personne ne la dérange. La maman est partie depuis un petit moment quand Assunta voit sa mécanique céleste. Et c’est là que le réchauffement fantaisie, et même de ses excès. Il est obligé aujourd’hui de se
soudain la porte s’ouvrir et un moine entrer. Elle pense qu’il est bien mal poli car il ne lui a même pas demandé la permission climatique vient mettre un peu de désordre (un peu seulement !) remettre en question dans sa façon d’être, de se comporter avec
d’entrer et elle s’interroge aussi : comment est-il entré puisque la porte est fermée à clé ? Il s’avance dans la pièce et dit : « Loué dans sa façon de penser. Jusqu’ici, quand on parlait de climat, elle. Et bizarrement, tout à coup, il découvre que les plantes,
soit Jésus-Christ » et en toute familiarité il s’assied sur la chaise à côté du lit et demande : « Comment vas-tu ? » Assunta éner- tout paraissait immuable, les saisons se répétaient avec les les arbres, ce qui constitue une des bases de la Nature, avec
vée lui répond : « Quelle question ! Vous ne voyez pas en quel état je suis réduite ! » Mais le moine semble n’attacher aucune mêmes intempéries, les mêmes pointes de froid ou de chaud, évidemment les animaux qui lui sont plus familiers, constituent
attention à sa réponse. Il lui dit simplement qu’il faut qu’elle se lève et il repart de la même façon qu’il est arrivé. Au retour de en regardant le ciel les paysans savaient s’ils pouvaient laisser des terres « incognita ». Plus tout à fait maintenant puisqu’il
sa mère, Assunta explique ce qui est arrivé et s’attire la réponse d’avoir certainement rêvé. À ce moment précis une odeur de la récolte dans les champs ou la rentrer. Le temps était relati- découvre toute leur complexité ! Des petits mondes remplis
rose imprègne la chambre. Assunta se souvient alors qu’elle a mis sous son oreiller une photo de Padre Pio, elle la regarde et vement prévisible pour les initiés. d’« êtres » plus ou moins intelligents, certes, mais qui ont su
le reconnaît. Le lendemain, elle se lève, elle est guérie. ∆ Avec le réchauffement climatique tout est bousculé par la faute développer des liens étonnants entre eux et dont le comporte-
de l’homme. Les régions tempérées comme les nôtres tendent à se ment sans faire de l’anthropomorphisme, ont des consonances,
rapprocher d’un climat semi-tropical avec la chaleur qui va avec, des ressemblances avec les nôtres. Quelle histoire ! L’homme
peu de pluies ou alors violentes, des chaleurs d’été caniculaires, est un peu désorienté et a du mal à accepter le renversement
La pensée du jour de Père Pio une végétation de sa vision où tout était beaucoup plus simple, même si enfin
moins verte de compte il ne savait que peu de chose de la vie des plantes,
Novembre 2017 avec des chan- des arbres et pas beaucoup plus des animaux.
gements, plus
01 Remerciez la cohorte des saints qui veille chaque jour sur vous. 16 Laissez les énergies de Dieu illuminer votre être tout entier.
ou moins per- On pourrait dire en récapitulant tous ces faits relativement
02 Les épreuves de la foi vous sont nécessaires pour grandir en Dieu. 17 Dieu est Amour et c’est dans l’amour que vous devez vivre.
ceptibles, dans récents que l’homme pourrait être tenté d’entamer une large
03 Restez dans la joie et l’amour à chaque instant. 18 Laisse-toi guider par la Lumière de Dieu et tu trouveras ton chemin.
les cultures, réflexion sur son environnement terrestre et cosmique. Que
04 Vos peines ne sont pas comparables à l’immense amour que Dieu 19 Chaque prière est comparable à un trésor que l’on partage avec son
vous porte. prochain.
chez les oi- nenni ! Son habitude de penser est tellement ancrée en lui que
05 C’est en vivant dans l’humilité que l’on grandit en Dieu ! 20 Pour gagner le combat de la foi il ne faut jamais douter ! seaux et chez se poser des questions ontologiques : son existence, sa raison
06 Dieu t’invite à sécher tes larmes et à te confier en Lui, Il soulagera 21 Apprenez à dire simplement merci à Dieu. les animaux en d’être sur la Terre, les injustices qu’il semble subir, ne paraissent
tes peines. 22 C’est en étant dans la joie que l’on révèle la beauté de Dieu. général et dans
07 Ne baissez pas les bras, priez et vous retrouverez les forces néces- 23 Reste dans la simplicité du cœur et tu trouveras Dieu. toute la végé-
saires. 24 Les véritables richesses de l’âme viennent de Dieu. tation. Quant
08 Je vous invite à ne pas juger votre prochain mais à prier pour l’élé- 25 Demande toujours à Dieu de t’éclairer sur ton chemin. aux régions
vation de son âme. 26 Dieu est rempli d’amour et de patience ! Tous les jours Il t’invite à plus habituées au soleil, elles se voient gratifiées de tempêtes
09 Si tu es malheureux, réfugie-toi en Dieu, ton cœur sera apaisé. prier avec Lui. de plus en plus nombreuses apportant leur lot de destruction
10 Dieu sait ce qui se cache au plus profond de ton cœur. 27 La Lumière de Dieu doit rayonner en toi, recharge-la en priant de plus en plus coûteuses. Tout cela n’étant qu’un aperçu des
11 Le malin qui est sournois peut attaquer toute personne qui se re- chaque jour. changements que subit la planète par notre faute.
lâche et oublie de prier. 28 Dieu t’aime et t’aimera éternellement.
12 La foi doit s’entretenir afin de devenir indestructible. 29 C’est dans les peines que l’on réalise la grandeur et l’amour de Dieu On parle donc de plus en plus du réchauffement climatique
13 Je vous encourage à pardonner et à ne pas juger. pour nous. et on s’inquiète avec raison de la planète que nous allons laisser
14 Vous devez mettre plus de ferveur quand vous parlez de Dieu. 30 Vous serez récompensés éternellement de tous les efforts que vous
aux générations futures et déjà à nos enfants et petits-enfants.
15 Dieu protège votre être tout entier de toutes intempéries qui pour- faites pour grandir en Dieu. ∆
raient s’abattre sur vous. Faites-Lui confiance !
Les hommes n’en sont encore qu’à déplorer leurs erreurs sans
La pensée est diffusée chaque jour sur le site de Père Pio : www.alecoutedeperepio.com être capables de s’entendre vraiment pour ne pas les renouveler pas le tarauder plus que cela. Il est vrai qu’en plus du réchauf-
et essayer de juguler plus efficacement la montée qui paraît fement climatique, il est accaparé par toute son adaptation aux

la Revue de l’au-delà 28 n° 230 janvier 2018 la Revue de l’au-delà 29 n° 230 janvier 2018
ORE (opinions-réflexion-études) ORE (opinions-réflexion-études)

Clin d’œil …
découvertes récentes qui font qu’il n’a plus de temps à lui et
en particulier pour réfléchir. Internet, le téléphone portable,

et rétrospective !
les voyages, le confort matériel, les incertitudes aussi sur le
travail, tout cela a de quoi perturber son homme ! Alors penser
à une énergie toute puissante qui aurait tout conçu, le dépasse
déjà. Penser en plus qu’il s’agirait d’une énergie d’Amour, Dieu
comme on l’appelait, est peut-être bien encore au-delà de ses
possibilités. Il a tort évidemment, pour nous qui ne pouvons que

L
déplorer sa cécité intellectuelle, sa cécité tout court d’ailleurs.
Car il suffit de s’arrêter e premier numéro de notre collection
quelque instant en regar- (321 numéros !) paru en janvier 1988
dant la Nature pour com- fut celui de la Lettre de l’association
mencer à comprendre sa Morrannier qui a précédé Au-delà
formidable complexité et de…, puis La Revue de l’au-delà, après le
l’extraordinaire intelli- ambit ions départ de Jeanne Morrannier.
gence qui permet qu’elle des pays. Elle Pour bien faire les choses, nous avions
fonctionne, sans parler de frappe partout et présenté d’abord, en décembre 1987, un nu-
celle qui lui a permis de se durement. Et elle le fera sans méro 0. Tous les deux étaient bien modestes.
mettre en place au cours doute de plus en plus. Les 8 petites pages imprimées en bleu sur fond
de millions d’années. hommes sont donc obligés bleu. Le début était certes modeste mais pour
pour une fois de s’entendre Jeanne et moi nous n’en étions pas peu fiers.
Le tableau rapide- un peu plus et pour une Il faut dire que je lui avais parlé de ce projet
ment tracé ici n’est pas fois sans simulacre, sans depuis trois ou quatre ans et que, sans consi-
particulièrement flatteur arrière-pensée. « Si tous dérer que c’était une promesse en l’air, elle n’y
pour l’Homme qui paraît les gars du monde…» croyait peut-être plus beaucoup. À l’époque,
de plus en plus imbu de les moyens étaient presque rudimentaires par
lui-même et qui est fina- Finalement ce réchauf- rapport à ce nous avons maintenant, l’ordina-
lement à l’origine de ses fement climatique qui teur était en fin de chaîne, et on peut presque
malheurs, faute d’une nous fait si peur est peut- dire qu’avec très peu de moyens c’était un
véritable réflexion. et être l’amorce d’une prise petit exploit. Même l’imprimeur était un petit
d’un manque d’amour. de conscience générale que artisan qui lui aussi faisait ce qu’il pouvait.
Le mot est lâché. Notre tout est lié déjà sur Terre, L’état de ce premier numéro montre bien
Terre comme l’univers a que les hommes sont tous l’usure du temps, pour lui d’ailleurs comme pour
été créée par une Éner- dépendants les uns les moi ! 30 ans, ce n’est pas rien. Mais avec des
gie d’Amour qui a créé autres, qu’ils le veuillent ou guides qui participent chaque mois à son élabo-
l’homme à son image pour qu’il grandisse dans l’Amour et qui pas. Notre avenir dépend de la bonne volonté que chaque pays, ration, ce n’est peut-être pas aussi difficile que l’on pourrait le croire.
doit, suivant le dessein de cette Énergie d’amour créatrice, que chaque habitant de chaque pays mettra à lutter contre les Si, maintenant, nous avons 48 pages avec des photos et la currence des informations sur Iands-France qui recherchait
apprendre à vivre dans l’Amour. mauvaises habitudes issues du passé récent. couleur, en 1988 il fallait évidemment être moins exigeant et des témoignages. La Lettre se terminait par un témoignage.
Étre unis tous ensemble dans une même d’abord essayer de sortir sans problème nos 8 pages, avec une Celui d’un huissier de Justice de Paris, Maître Chouraqui
Tout le monde conviendra que nous en lutte est peut-être le soubassement d’une seule couleur, imprimées et non ronéotypées, comme beaucoup ayant accepté de donner le témoignage concernant sa NDE.
sommes encore loin. Il est possible que ce unité plus grande encore. Celle qui nous de bulletins ! Voilà… 30 ans ! Nous continuons avec l’aide de ceux que
réchauffement soit pourtant un vecteur d’une font dire et espérer que tous les hommes Au sommaire de cette Lettre (mais il n’existait pas, nous n’avions vous connaissez et qui nous apportent leur savoir et leurs
prise de conscience. Depuis longtemps, les sont frères et doivent s’aimer les uns les pas la place !) on pouvait trouver en première page un extrait du connaissances et que nous ne remercierons jamais assez pour
peuples se chamaillent, se battent, s’autodé- autres. Cela été dit depuis des siècles et parait sixième livre de Georges Morrannier avec un petit encadré. En ce qu’ils nous donnent. Nous avons aussi des correspondants
truisent et puis recommencent, ne semblant encore un véritable rêve. Et si le réchauffe- page 2, Jean Prieur qui faisait partie du bureau de l’association, dans l’Au-delà qui nous transmettent leurs messages et nous
jamais comprendre que tout cela ne sert à ment climatique si décrié et pour cause, si avait donné un entretien où il expliquait comment il était devenu encouragent dans notre évolution, et en particulier Père Pio…
rien, et qu’ils feraient mieux de s’entendre dangereux, constituait la première assise « un des spécialistes incontestés de l’Au-delà », un entretien ré- Nous savons que nous avons aidé beaucoup de gens à
pour vivre dans la paix. Aujourd’hui, ils se cha- d’une Nouvelle Terre plus généreuse, plus alisé par un admirateur de Jeanne Morrannier, Michel Vial, qui reprendre pied sur leur chemin. Ils nous le disent, ils nous
maillent toujours, se battent encore, avec des humaine, plus proche du dessein de notre travaillait à l’époque à la Télévision. En page 4, quelques échos l’écrivent. Certains nous ont déjà quittés pour un autre monde
armes économiques ou de véritables armes, Créateur ? par rapport au début de l’association et en page 5 le traditionnel ou estimant avoir fait un bon bout de chemin avec nous. D’autres
tellement meurtrières qu’ils ont presque peur Livre du mois consacré cette fois à La source noire de Patrice sont arrivés et nous sommes heureux qu’ils trouvent eux aussi,
de pouvoir les utiliser. Mais la menace du Je vous laisse à votre réflexion person- Van Eersel. La page 6 était consacrée aux questions faites par un peu grâce à la Revue, les réponses qu’ils cherchaient.
réchauffement climatique est au-dessus des nelle… ∆ les lecteurs à Jeanne Morrannier, la page 7 à l’actualité, en l’oc- N’est-ce pas « La Revue pour se retrouver » ? ∆

la Revue de l’au-delà 30 n° 230 janvier 2018 la Revue de l’au-delà 31 n° 230 janvier 2018
actualités
Le monde
végétal
ZOOM actualités
Pape François
(en Birmanie, au président des 500 000
moines bouddhistes)
« L’Église catholique est un partenaire
disponible … Nous ne pouvons pas
rester isolés les uns des autres (…) car
il est nécessaire de dépasser toutes
les formes d’incompréhension,
d’intolérance, de préjugés, de haine. » ∆
Le Figaro 30 novembre 2017
Éric Geoffroy
(Enseignant en islamologie à Strasbourg),
« Le fanatisme djihadiste gêne tout
le monde. Les musulmans
prennent conscience qu’ils
ont été déformés par une
vision de l’islam rigoriste
et sclérosante, sans âme. Le
soufisme au contraire, propose
une manière épanouissante
de vivre cette religion.
(…) Le soufisme dit que la
religion peut être vécue dans la beauté.
Mahomet n’a-t-il dit pas dit que « Dieu
est beau et aime la beauté » ? ∆
Le Point 30 novembre 2017
Gilbert Montagné
(Chanteur, non voyant)
« Il est très important de sourire à la vie,
car c’est le seul moyen pour qu’elle vous
sourie en retour. » ∆
Paris Match 30 novembre 2017
la Revue de l’au-delà
“Elles pensent : ré-
vélations sur l’intel-
ligence des plantes.”
Ce titre stupéfiant
sur la couverture du
dernier numéro de
Science et vie1 tient
ses promesses dans
le dossier qui lui est
consacré. Le monde
végétal révèle en
effet une multitude
de comportements
intelligents fort
étonnants : commu-
nication, sociabilité,
proprioception, mé-
moire, coopération,
entraide, lucidité, anticipation. Des propriétés, on en conviendra, qui jusqu’à
présent étaient plutôt associées à l’humain. Un exemple, l’entraide : « À travers
le réseau des racines des arbres connectées par l’entremise de champignons,
les arbres les plus âgés partagent leur nourriture avec les plus jeunes. » Qui
aurait pu imaginer une telle solidarité entre les arbres grâce à la complicité
des champignons qui participent donc à cette entraide ?
On ne peut s’empêcher d’être émerveillé par toutes ces qualités si éloi-
gnées de tout ce que nous pouvions penser jusqu’alors. Mais en même temps,
quand on découvre les innombrables avancées scientifiques, ne seraient que
celles qui concernent la nature (plantes, arbres, animaux) ou les humains,
on est stupéfait de la cécité (comment l’appeler autrement ?) des scientifiques
qui persistent à parler le plus souvent de hasard pour expliquer la vie ou le
Cosmos ! Pourtant plus ils progressent dans leurs recherches, en révélant une
complexité de plus en plus grande de tout ce qui nous entoure et aussi de ce
que nous sommes, plus ils démontrent que ce hasard dont ils se prévalent
n’existe pas… ou alors qu’il faut changer sa dénomination. Pourquoi ne pas dire
Dieu, tout simplement. C’est tellement plus logique, quand les informations
se multiplient par ailleurs au sujet de cet Au-delà découvert par des dizaines
de millions de personnes, pour le moins, à travers les expériences de mort
provisoire et qui nous parlent de cette Énergie créatrice tout Amour ! Il est de
plus en plus évident que tout se tient, que tout est lié. La Terre n’est pas un
hasard dans le Cosmos, la nature n’est pas un hasard sur la Terre, les arbres
et les plantes ne fonctionnent pas comme on vient de le découvrir par hasard !
Comme l’a annoncé Georges Morrannier dans ses messages, c’est la Science
qui apportera au XXIe siècle par ses découvertes la preuve irréfutable de l’exis-
tence de Dieu pour ceux qui en doutent encore. Il ne reste plus à l’humanité
qu’à attendre encore un peu… ∆
1 - Science et vie - numéro 1203 - Décembre 2017.
32 n° 230 janvier 2018
les petites nouvelles
Le saviez-vous ?
• 75 % de l’alimentation mondiale est produite par
seulement 12 types de plantes et 5 espèces animales.
• Près de 28 000 chiens et chats ont été importés en
France pour la seule année 2016. Soit 17 % de plus
que quatre ans avant ! ∆
Un cuir vegan
Les amateurs de cuir vont pouvoir bientôt utiliser un cuir
fabriquer à partir d’une protéine similaire au collagène bovin
et grâce à des souches de levure génétiquement modifiées. Ce
cuir résulte des travaux d’un laboratoire américain et serait
comparable au cuir habituel, aussi résistant, aussi élastique. ∆
Énergie en Europe
En 2025, l’éolien sera la première énergie en Europe avec une
part de 24 %, devant le gaz (17 %), le solaire et l’hydro (15%).
Le nucléaire ne représentera plus que 9 % (au lieu de 12 %
en 2016). En France, les énergies renouvelables représentent
aujourd’hui 15 % mais devraient atteindre 23 % en 2020, ce
qui paraît élevé et un objectif difficilement atteignable. La
Suède (48 %), la Finlande (38 %), le Danemark (30 %) et l’Italie
(18 %) ont déjà atteint le leur en 2015. ∆
Biomimétisme
Les feuilles de lotus n’aiment pas l’eau, bien que la
plante soit aquatique car elles possèdent des propriétés
hydrophobes qui permettent aux feuilles de lotus de se
protéger de l’eau : les gouttes roulent sur les feuilles et
emmènent la poussière. Naturellement les scientifiques
se sont penchés sur cette curiosité pour pouvoir l’exploi-
ter. C’est ainsi que L’Agence spatiale américaine (NASA)
s’est inspirée de cet exemple de la nature pour concevoir
et fabriquer un revêtement pour les équipements des
astronautes qui empêchera la poussière de se déposer.
Des applications ont été tirées aussi, plus terre à terre,
si on peut dire, concernant des peintures de façade, de
tuiles et de tissus. ∆
la Revue de l’au-delà
SPA
La présidente de la SPA a déclaré
récemment que l’association allait
entamer des actions sur le plan judi-
ciaire pour faire évoluer la législation.
4 grands thèmes seraient concernés :
les animaux de divertissement (cor-
rida, chasse à courre, cirque), l’éle-
vage (animaux destinés à l’abattoir et ceux tués pour leur
fourrure), l’expérimentation scientifique et l’application réelle
du statut des animaux reconnus dans le code civil (depuis
2015) comme des êtres doués de sensibilité. ∆
Le paradoxe du pétrole
On parle sans arrêt des nouvelles énergies qui se mettent en
place. Pourtant d’après l’Organisation des pays exportateurs
de pétrole, le pétrole et le gaz représenteront un peu plus de
la moitié de l’énergie consommée en 2040 ! En fait la consom-
mation de pétrole devrait augmenter et dépasser le cap des
100 millions de barils/jour en 2020
contre 97 millions de barils/jour
aujourd’hui et 111 millions de barils/
jour en 2040 ! Cet accroissement vien-
dra pour l’essentiel des pays en déve-
loppement et de l’accroissement des
transports notamment aériens. ∆
Élévation du niveau de la mer
Dans l’océan Pacifique, l’élévation du niveau de l’eau
n’est pas de 3 mm par an mais de 12 mm, à cause des
alizés qui provoquent une accumulation d’eau. Huit
îles du petit État de Micronésie, situé à l’est des Philip-
pines ont été englouties. ∆
Saumon végétal
Une société bordelaise vient de le mettre au point à partir
d’une microalgue marine, odontella aurita, connue pour
la richesse de ses omega 3. Le steak aura par la nature de
l’algue « la couleur, l’odeur et le goût de poisson » selon
son promoteur Pierre Calleja. Outre tous ses avantages
pour la santé (protéines, silicium et iode qui favorisent le
développement du système nerveux et protège le système
cardio-vasculaire), l’algue est un piège à carbone, se déve-
loppe très rapidement, sans pollution. Alors que pour pro-
duire un kilo de saumon d’élevage, il faut 5 kg de poisson
pour nourrir les saumons ! Si c’est vraiment bon, et on le
saura assez rapidement maintenant, le saumon va avoir
un sérieux concurrent, tout dépend du prix. Toute une
gamme à partir d’algues marines est également prévue
concernant des boissons rafraîchissantes, des produits
lactofermentés et même des barres de céréales ! ∆
33 n° 230 janvier 2018
actualités
Un long fleuve tranquille au Vatican ?
Le cardinal Gerhard Ludwig Müller, ancien pré-
fet de la congrégation pour la Doctrine de la foi,
remercié l’été dernier par le pape François, reste
amère de sa destitution. Il n’est pas d’accord avec
l’interprétation libérale du document post-synodal
Amoris Laetitia à propos des divorcés remariés. Il
demande à être entendu par le pape car « les auto-
rités de l’Église doivent écouter ceux qui ont des
questions sérieuses ou des réclamations justes et
ne pas les ignorer, ou pire les humilier. » Il n’hésite
pas à dire que la situation est telle qu’elle pourrait
« déboucher sur un schisme d’une partie du monde
catholique désorienté et déçu. » Oui, très amer. ∆
Le Figaro 27 novembre 2017
on en parle
La Journée de la pauvreté
La pauvreté extrême (moins de 1,90
dollar par jour) a été divisée par deux au
cours des 30 dernières années, soit encore
d’après l’ONU 800 millions de personnes,
malgré, il faut le préciser le doublement de
la population. Mais il faut savoir aussi que
2, 8 milliards de personnes vivent encore
avec moins de 2 dollars par jour. Parmi elles,
1 milliard sont sans eau potable, presque
autant sont analphabètes. Les 20 pays les
plus pauvres sont tous africains dont Ma-
dagascar. 20 % de la population mondiale
détiennent 90 % des richesses et les inéga-
lités se creusent…
Parmi les 140 journées dédiées, décidées
par l’ONU, figurent le 5 septembre celle de
la charité, le 17 octobre celle de l’éradication
de la pauvreté et enfin le 20 décembre celle
de la solidarité humaine. Reste à savoir le
poids qu’elles peuvent avoir sur la prise de
conscience des populations…
Le 19 novembre 2016, Étienne Villemain
est à la Basilique de Rome conduisant un
pèlerinage de 4 000 personnes en situation
précaire. Alors que le pape passe à côté
de lui, il lance : « Très saint Père, ce serait
bien de lancer l’idée d’une journée mondiale
pour la pauvreté ! » François paraît inter-
loqué, semble réfléchir et dans un grand
sourire dit : « Oui ». Dans l’allocution qu’il
prononce peu après, il annonce à la surprise
générale au Vatican, le lancement d’une
Journée mondiale des pauvres (JMP) qui
la Revue de l’au-delà
actualités des associations
Le soufisme
Le soufisme est la branche la plus mystique de l’islam. Éric Geoffroy
explique dans le Point (30 novembre 2017) : « C’est une manière in-
tériorisée et spirituelle de vivre sa foi qui s’est répandue à partir du
Xe siècle environ dans l’islam sunnite, par réaction à une vision de
la foi trop juridique, qui manquait d’âme et de sensibilité. (…) Dans
le soufisme, tout part de l’individu. Il s’agit d’arriver à voir le monde
différemment, de percevoir le Coran avec sa multiplicité de sens et d’at-
teindre cette sagesse et cette miséricorde qu’a enseignées Mahomet. »
Les victimes de l’attentat du Sinaï étaient des soufis appartenant à la
confrérie Al-Jaririya dont le cheikh a été assassiné en décembre 2016 LE HAVRE Ego et altruisme, peuvent-ils s’entendre ?
après avoir déclaré que les djihadistes étaient des « hérétiques adeptes
Nous venons seulement d’apprendre le départ et Mireille Drapeau assurera les expériences médiumniques.
d’une doctrine déviante non conforme aux préceptes islamiques. » ∆ de Colette Dubreuil qui avait créé, en 2005, avec son mari La réunion se déroulera, comme d’habitude, salle de la MDA,
Gilles, l’association Éphémère au Havre. La perte de leur 36, quai Ansermet. ∆ (photo)
fille Isabelle, leur unique enfant, les avait beaucoup marqué
et leur avait fait entreprendre ce chemin spirituel qui avait VANNES
débouché sur la création de cette association. Elle s’y était Plusieurs changements viennent d’intervenir à l’association
de l’appartenance religieuse, afin qu’ils donné de toutes ses forces, créant des journées d’animation, de Vannes. L’association ne s’appelle plus Renaissance
s’ouvrent au partage avec les pauvres, sous et l’association avait de plus en plus de participants. mais Etincelle de vie. Le bureau est maintenant composé
toutes les formes de solidarité, en signe Malheureusement, elle a été victime d’une récidive du can- de : Sylvie Grit (présidente), Emmanuel Grit (trésorier) et de
concret de fraternité. Dieu a créé le ciel et cer qui l’a fait beaucoup souffrir pendant huit mois. Elle a Christine Berthe (secrétaire).
la Terre pour tous ; ce sont les hommes, mal- continué quand même avec beaucoup de courage de faire vivre Les réunions mensuelles continuent et ont lieu à l’École
heureusement, qui ont créé les frontières, cette association qui était devenue essentielle dans sa vie. Les Sainte Bernadette, rue François de Surville-rue Sœur
sera célébrée fin novembre. les murs et les clôtures, en trahissant le don derniers mois, il lui était difficile de rester tout le temps des Odette Josse à Vannes (56 000).
Le 13 juin 2017, il com- originel destiné à l’humanité sans aucune séances étant trop fatiguée. Elle est décédée le 24 août 2017, Contact : Sylvie Grit : 06 48 95 80 12
mence un long message exclusion. Je souhaite que les communau- à l’âge de 65 ans, après avoir beaucoup donné aux autres. Christine Berthe : 06 32 15 61 13 ∆
consacré à cette journée par tés chrétiennes, au cours de la semaine qui Gilles Dubreuil voudrait que l’association soit reprise, qu’un
une citation de Jean disant : précède la Journée Mondiale des Pauvres,
« Petits enfants, n’aimons qui cette année sera le 19 novembre, 33e di-
pas en paroles ni par des manche du Temps Ordinaire, œuvrent pour
discours, par des actes et en créer de nombreux moments de rencontre et
vérité » (1 Jn 3, 18). Le ton est d’amitié, de solidarité et d’aide concrète. » Et
donné. Et plus loin : « J’invite il termine par ces mots : « Que cette nouvelle
l’Église tout entière ainsi que Journée Mondiale, par conséquent, devienne
les hommes et les femmes de un appel fort à notre conscience de croyants
bonne volonté à avoir le re- pour que nous soyons plus convaincus que
gard fixé, en cette journée, partager avec les pauvres nous permet de
sur tous ceux qui tendent les comprendre l’Évangile dans sa vérité la
mains en criant au secours et plus profonde. Les pauvres ne sont pas un nouveau bureau puisse se mettre en place dès que possible,
en sollicitant notre solidarité. problème : ils sont une ressource où il faut peut-être sous un autre nom.
Ce sont nos frères et sœurs, puiser pour accueillir et vivre l’essence de Nous lui adressons toute notre sympathie attristée en cette
créés et aimés par l’unique l’Évangile. » difficile épreuve. BÉZIERS
Père céleste. Cette Journée Le 19 novembre dernier, comme il l’avait (Cette photo date de 2005 à l’époque de la création de L’association L’arche de lumière animée par Serge et Mireille
entend stimuler, en premier fait l’année précédente, 4 000 pauvres ont l’association, comme l’a souhaité Gilles Dubreuil.) ∆ Maille recevra Mireille et Étienne Drapeau le dimanche 14 jan-
lieu, les croyants afin qu’ils partagé un repas avec lui en musique au vier 2018. La réunion commencera à 14 h15. La conférence
réagissent à la culture du Vatican. ∆ GENÈVE sera donnée par Étienne Drapeau et aura pour thème :
rebut et du gaspillage, en La prochaine réunion, aura lieu le samedi 6 janvier 2018, à Ego et altruisme, peuvent-ils s’entendre ?
faisant leur la culture de la 1- Étienne Villemain est le fondateur de l’associa- 14 heures. La conférence sera donnée par Étienne Drapeau et et Mireille Drapeau assurera les expériences médium-
rencontre. En même temps, tion Lazare qui a créé des maisons d’accueil pour aura pour thème : niques. ∆
l’invitation est adressée les SDF dans plusieurs villes de France et aidé
à tous, indépendamment 500 personnes à sortir de la rue.
34 n° 230 janvier 2018 la Revue de l’au-delà 35 n° 230 janvier 2018
conférences et médiumnité
Janvier 2018
LUXEMBOURG
Ass. Une étoile naissante • Salle Mein
Raum, 6, Avenue Berchem • 1231 Howald
• 14 h 30
27 dimanche - Jean-Jacques Demarteau :
Et si notre vie était une onomatopée
Médiumnité : Christine André
***
AIX-EN-PROVENCE (13)
Ass. Chaînon des deux mondes • Hôtel
Océania, 12 Avenue de la cible, Aix-en-Pro- BÉZIERS (34)
vence • 14 h 30
20 samedi - Christine Rousseaux :
Le voyage astral, mes sorties hors du
corps
Médiumnité : Christine Rousseaux
AMBLETEUSE (62)
Ass. Opale Christal • Salle de l’Hôtel Holi- BORDEAUX (33)
day Inn•Calais-Coquelle • 15 heures
Prochaine conférence en mars
ANGERS (49)
Ass. Bleu-azur • Salle Daviers, 5 Boule-
vard Daviers • Angers • 14 h 30
14 vendredi - Isabelle de Bodinat :
Témoignage
Médiumnité : Josselyne Guélard
ANNONAY (07)
Ass. La Passerelle d’espérance • Salle des
Associations, Rue du Souvenir• 07 430
Saint Clair • 14 h 30
28 dimanche - Valérie Durdilly :
Départ brutal ou violent : Que
deviennent nos défunts ? Comment
pouvons-nous les aider ?
Médiumnité : Valérie Durdilly
AVIGNON (84)
Ass. Les roses •Salle de l’ancienne
caserne des pompiers, 116 Rue de
la Carreterie, 84 000 Avignon• 14 h 30
13 samedi - Christine Rousseaux :
Le voyage astral
Médiumnité : Christine Rousseaux et
Edwina Descloux
BAZAS (33)
Ass. Cyclamen • Salle des conférences,
Bazas • 14 h 30
13 samedi - Didier Girault :
L’art de la guérison spirituelle par la
pensée
Médiumnité : Didier Girault
BEAUSOLEIL (06)
Association Vie et Harmonie • Théâtre
Michel Daner - Place de la Libération,
Beausoleil • 19 heures
la Revue de l’au-delà
26 vendredi - Christelle Dubois :
Comment accompagner
spirituellement la fin de vie ?
Médiumnité : Christelle Dubois
BEAUVOIR-CHALLANS (85)
Ass. Horizons Subtils • Salle de l’Ardoise
verte •85 230 Beauvoir-sur-Mer•14 h 30
20 samedi - Maxime Ancelot :
L’ange gardien, un ami fidèle
Médiumnité : Maxime Ancelot
Association Arche de lumière - Salle Hôtel
Ibis • av. du Viguier • 14 h 15
14 dimanche - Étienne Drapeau :
Ego et altruisme, peuvent-ils
s’entendre ?
Médiumnité : Mireille Drapeau
Ass. Trace une diagonale • Salle de
l’Athénée municipale• 33 000 Bordeaux
•14 heures
Prochaine conférence en février
BOURGES (18)
Ass. Chrysalia • Citotel Aurore • 1, route
des Racines • 18 230 Saint Doulchard •
20 heures
12 vendredi - Jean-Fabrice :
La transfiguration
Médiumnité : Sylvie Franck
BREST (29)
Ass. Les cœurs unis• 4, Rue du Colonel
Fonferrier, près de l’hôpital des armées,
face à l’Asa, 29 200 Brest • 20 heures
20 samedi - Madelyne Dayssange :
Comment contacter les anges ?
Médiumnité : Madelyne Dayssange
BRESSUIRE (79)
Ass. Une étoile dans la nuit • Salle des
Congrès, rue des Hardillers • 14 h 30
20 samedi - Kelly Lepage :
Liberté d’être, comprendre le vécu de
l’instant présent
Médiumnité : Kelly Lepage
BRUAY-LA-BUISSIÈRE (62)
Centre Augustin-Lesage • Salle
Wallard• 14 h 30
14 dimanche - Mauricette Ruchot :
Vers un monde meilleur
Médiumnité : Les médiums du centre
CAEN (14)
Ass. Le colibri • Salle ancienne Mairie
de Venoix, 102 bis, Avenue Henri Chéron,
Caen • 14 h 30
Prochaine conférence en février ☛ – Mes chevaux, monsieur ! Mes chevaux pensent comme moi ! ∆
36 n° 230 janvier 2018
CAMBRAI (59)
Ass. Le centre spiritualiste Louis Serré
• Salle Maréchal - avenue Victor Hugo,
Cambrai • 15 heures
07 dimanche - Martine Klein :
Vingt principes d’actions unitives ou
actions univoques
Médiumnité : Fabienne
CHERBOURG (50)
Ass. Le message de l’Albatros • Café du
Théâtre • Cherbourg • 20 h 30
12 vendredi - Monique Umhauer :
L’importance du pardon pour notre
évolution spirituelle
Médiumnité : Martine Potay
CLERMONT-FERRAND (63)
Ass. Les cygnes • Hôtel Clermont
Estaing, 61, rue du Ressort • Clermont -
Ferrand •15 heures
28 dimanche - Virginie Lefebvre :
Les âmes parties trop tôt
Médiumnité : Virginie Lefebvre
CLUSES (74)
Ass. La source d’espérance • Cafétéria
Les Lacs, 368 Avenue de Savoie • Bonne-
ville • 14 heures
13 samedi - Élodie Hurtaud :
Accorder son être… Pour mieux vivre
Médiumnité : Élodie Hurtaud
COUTANCES (50)
Ass. À cœur de soi • Salle du FJT - 162,
rue Régis Messac • Coutance • 20 h 15
19 vendredi - Jean-Philippe Endelin :
Le miracle de la guérison pranique
Médiumnité : Martine Potay
DOLE (39)
Ass. La voie des dauphins, Salle Mikado •
6, rue Sombardier • 14 heures
13 samedi - Frédéric Médina :
Parcours de vie
Médiumnité : Sylvie Franck
conférences et médiumnité
DOUAI (59)
Le chaînon spiritualiste • Salle de la
Chapelle • Maison des associations • rue
Médiumnité : Solweig
HARDELOT (62)
Ass. Le Cygne blanc • Salle Polyvalente
de Verneuil-sur-Serre • rue Maréchal
Leclerc • 14 h 30
des Potiers • 15 heures Ass. CESPAC• Salle Escoffier• 4, Avenue 14 dimanche - Nicole Dron :
Non communiqué de la paix• 62 152 Neufchâtel-Hardelot•
15 heures
DOUARNENEZ (29) 21 dimanche - Philippe Brossemer :
Ass. Uranie • Hôtel de France • Douarne- Accès à des mondes plus subtils
nez • 15 heures Médiumnité : Mélanie Ducloy
Prochaine conférence en mars
IVRY-SUR- SEINE (75)
DUNKERQUE (59) Ass. Mes anges spirituels • Hôtel Be-
Ass. Résonance spirituelle • À L’Escale, dford - Salon Pasquier • 75 008 Paris •
351, avenue des bancs de Flandre • 10 heures
59 140 Dunkerque • 14 h 30 07 dimanche - Madelph :
Non communiqué De Marie à Madelph, ma mission de
passeur d’âmes
ERIGNÉ (49) 14 heures : Audray Cansot :
Ass. l’arbre de vie • 78, Rue du Comman- Le nouveau monde, une pensée
dant Bourgeois• 49 130 Les Ponts de Cé méconnue d’utilité publique, états des
• 14 heures lieux 45 secondes d’éternité, mes souvenirs
20 samedi - Claudine Briquet : 14 h 30 : Brigitte Quero : de l’Au-delà
Comment peut-on retrouver l’union À l’école de l’ange Médiumnité : Thierry
entre notre mental qui nous joue des Médiumnité : Christelle Boureau
tours et notre âme qui sait tout ? LATOUILLE-LENTILLAC (46)
Médiumnité : Claudine Briquet JOUY-LE-CHÂTEL - PROVINS (77) Ass. l’Après-vie • Salle des fêtes -
Ass. Liah • Salle de l’ancienne Mairie, rue 46 400 St Jean Lepinasse• 14 h 30
ÉVREUX (27) de Provins • (77 970) • 14 heures 07 dimanche - Nelly :
Ass. L’Eure céleste • Hôtel Ibis Budget 14 dimanche - Laurence Lecot : La méditation
•10, Rue Georges Bernard, 27 000 Évreux La TCI Médiumnité : Katia Langeard
• 14 h 30 Médiumnité : expérience de TCI
14 dimanche - Florence Trichet : LA ROCHELLE (17)
Ophélie à fleur d’âme LANDEDA (29) Arc-en-Ciel de l’Aunis • Espace Culturel
Médiumnité : Karima Boureda Ass. Souffle d’âme • Salle Stread Kichen Leclerc, Parc Commercial du Fief Rose•
• 29 870 Landeda • 14 h 00 17 140 Lagord • 14 h 30
GRASSE (06) 14 dimanche - L’IFRES : 20 samedi - David Fontaine :
Ass. Uni-vers • Résidence de l’Albatros, La transcommunication Qu’est-ce que la médiumnité ?
1000, chemin des plaines • 06 370 Médiumnité : José Pozzo Comment fonctionne-t’elle ?
Mouans Sartoux • 20 h 30 Médiumnité : David Fontaine
Non communiqué LANGEAC-BRIOUDE (43)
Ass. Aurore • Hôtel Interconsulaire • LE MANS (72)
GRENOBLE (38) Avenue Léon Blum • Brioude • 20 h 30 Ass. Les signes d’Étienne• Salle Charles
Ass. Mado • Salle Hôtel Kyriad • 70-72, 26 vendredi - Ode Pacta-Didier : Trenet- 67, rue Alfred de Vigny - 72 000
Cour Becquart Castelbon • 38 500 Voiron Alchimie dans les contes de fées Le Mans • 14 h 30
• 14 heures Médiumnité : Sylvie Franck 20 samedi - Josiane Vincent :
13 samedi - Solweig : Le sens du bonheur
Le karma LAON (02) Médiumnité : Josiane Vincent
• Passionné de botanique, magistrat, homme d’État, M. de Malesherbes était aussi un
homme fort courageux, il le montra en revenant en France, en 1792, après avoir été vi-
sité sa fille à Lausanne. Il revient vite et bien que cela soit dangereux pour lui, se porte
volontaire pour assurer la défense de Louis XVI. Il sera exécuté le 22 avril 1794 avec
plusieurs membres de sa famille. Au pied de l’échafaud, ayant fait un faux pas, il eut
cette réflexion : « Voilà, dit-il en souriant tristement, un mauvais présage ; à ma place,
un Romain serait rentré. » Pendant qu’il préparait sa plaidoirie, il prenait le fiacre tous
les jours, et un cocher revenait l’attendre tous les soirs à partir de six heures pour le
Malesherbes ramener chez lui. En hiver, il arriva au magistrat de sortir plus tard que prévu, mais
Les mots le cocher attendait toujours malgré le froid. Malesherbes lui en témoigna un soir sa
reconnaissance avec un bon pourboire.
célèbres – Ah bah ! dit le cocher, pour une pareille cause on souffrirait ben aut’chose !
– Oui, vous, c’est fort bien, reconnut son client, mais vos chevaux ?
la Revue de l’au-delà 37 n° 230 janvier 2018
conférences et médiumnité
LENS (62)
Ass. Cercle philosophique et spiritualiste
• Salle Espace Bollaërt • route de Bé-
thune • 15 heures
07 dimanche - Catherine Allain :
La kinésiologie
Médiumnité : Andy
LILLE (59)
Cercle d’études psychologiques • res-
taurant Le Meunier • 15, rue Tournai •
14 h 30
27 samedi - Danièle Semelle :
Les Tarots
Médiumnité : Fabienne
LIMOGES (87)
Ass. Myositis • Ne m’oubliez pas • Salle
Chéops • 14 heures
Prochaine conférence en mars
LYON (69)
Association de rencontres spiritualistes
Alphonse Bouvier • Salle 7, place des
Terreaux • 14 heures
13 samedi - Madelph :
Le passage d’âme
Médiumnité : Madelph
14 dimanche - Sonia Luang :
Causerie spirituelle
Médiumnité : Sonia Luang
20 samedi - Georges Olivier :
Portes ouvertes sur l’univers spirituel
et ses nombreuses demeures
Médiumnité : Georges Olivier
21 dimanche - Béatrice Andronnet :
Le Shiatsu
MARSEILLE (13)
CEP - Centre d’études psychiques philo-
sophiques et culturelles • Salle 71, rue
Sylvabelle, 4e étage • 17 heures
15 lundi - Antoine Baradel :
La civilisation grecque antique à
travers la pensée platonicienne
22 lundi - Pascal Bouchet :
Bourges alchimiste
29 lundi - Marie-Christine et Yvan
Chanel :
Une approche préventive et curative
de notre santé à l’aide de l’Oligoscan
qui mesure les minéraux et les
métaux lourds et de l’organo-test qui
mesure et rééquilibre le taux
vibratoire
MONTBÉLIARD (25)
la Revue de l’au-delà
Ass. Rémanence - Salle Thourot de la Chif-
fogne• intersection rue Thourot et rue
Bouileau - 25 200 Montbéliard • 20 h 15
Prochaine conférence en février
MONTMAGNY (95)
Ass. Cristal • Hôtel Ibis, 54, place de la
Gare, 95 210 Saint Gratien • 15 heures
21 dimanche - Michelle :
Belline surnommé le prince des
médiums du XX e siècle sollicité dans le
monde entier
Médiumnité : Michelle
NANCY (54)
Ass. SEP Salle Raugraff -13, rue des ponts
de Nancy •15 heures
14 dimanche - Umberto Molinaro :
Crops Circles 333 : La connexion
ORANGE (84)
Ass. Les mimosas • Maison des associa-
tions• 15 heures
21 dimanche - Chantal Mégarès :
L’aura
Médiumnité : Chantal Mégarès
PARIS (75)
• USFIPES • Salle Psyché •15, rue J.-J.
-Rousseau • Ier • 15 heures
03 mercredi - Michèle :
L’importance du lâcher prise pour
notre épanouissement
Médiumnité : Michèle
04 jeudi - Bernard Luguern :
Thérèse d’Avila, femme à la vie
extraordinaire et connectée : les
sept étapes qu’elle propose vers l’éveil
spirituel, grâce à la méditation et à la
non dualité à l’occidentale
Médiumnité : Dahlia
05 vendredi - Sylvie Mioso :
Les bienfaits de la relaxation et de
l’hypnose
Médiumnité : Kaelys
06 samedi - Christine Courty :
2018 numérologiquement parlant
Médiumnité : Bruno
07 dimanche - Brigitte Dutheil :
Prévision astrologique 2018
08 lundi - Chantal Depoux :
Le Capricorne, signe zodiacal du
38 n° 230 janvier 2018
mois de janvier, maître du temps et de
l’œuvre de notre vie
Médiumnité : Lwiza
10 mercredi - Michèle Blivet :
Rêver, c’est dialoguer avec le divin
Médiumnité : Airald
11 jeudi - Joëlle Portalie :
Nous sommes tous éternels
Médiumnité : Joëlle Portalie
12 vendredi - Aurore Lafortune :
L’orientation par la clairvoyance
événementielle
Médiumnité : Aram
13 samedi - Daniel Brot :
L’enchaînement zodiacal, la
philosophie cachée de l’homme
Médiumnité : Alain
14 dimanche - Christophe Dacier :
Comment libérer le chakra ajna, le 3e
œil ?
Médiumnité : Tania
15 lundi - Catherine Chagny :
L’incarnation : est-elle un privilège ou
non ? Quel en est le but ? Les
expériences traversées ont-elles un
sens ? Le rôle de notre corps ?
Médiumnité : François Gallice
17 mercredi - Ioan Lisa :
Les prévisions numérologiques pour
2018
Médiumnité : Annick Hénon
18 jeudi - Isabelle Camus :
Médiumnité
19 vendredi - Bernard Bourgoin :
Mes secrets de magnétiseur
Médiumnité : Jeanne Vasseur
20 samedi - Farid Touhami :
À la rencontre de soi
Médiumnité : Loïc
21 dimanche - Valérie Élisabeth Dietrich :
Connaître les lois universelles afin de
construire sa vie à partir d’elles
Médiumnité : Lydiana
22 lundi - Martial Marquis :
La géométrie sacrée et les cristaux
permettent de se connecter à l’Univers
et d’effectuer un travail de guérison
physique, émotionnel, mental et
spirituel
Médiumnité : Martial Marquis
24 mercredi - Ariane d’Athis :
Les créateurs de la balance
Médiumnité : Sylvaine
25 jeudi - Pascale Lafargue :
L’entre-deux vies, l’itinéraire de l’âme
26 vendredi - Bernard Berigaud :
Comment transformer ses ressentis
et ses prémonitions pour en faire un
outil constructif
Médiumnité : Keilya
27 samedi - Caroline Thien Kim Tieu :
Sous les auspices de la nouvelles
année du Chien de Terre Yang
28
Médiumnité : Jeanne Vetulia
dimanche - Andy :
Ce que les vivants peuvent apprendre
des morts, avant et au moment de leur
départ
Médiumnité : Andy
29 lundi - Irène Hervouet :
L’acceptation du présent, le plus beau
conférences et médiumnité
cadeau de la vie. L’acceptation, Orbes ou les sphères de lumières Gare • 14 heures
porte d’accès au nouveau : l’ouverture Médiumnité : Sylvie Franck 10 mercredi - Annie Lombart :
au changement Le destin de la Terre : ce qui nous
Médiumnité : Tarek SAINT-BRIEUC (22) attend au regard de l’astrologie et
31 mercredi - Cécile Kapfer : Ass. Chrysalide•Hôtel du Chêne Vert • des prédictions
Synchronicités, rencontres et Plérin •15 heures Médiumnité : Annie Lombart
évolution spirituelle Prochaine conférence en février
Médiumnité : Airald VANNES (56)
SAINT-DISDIER (05) Ass. Étincelle de vie - École Sainte Ber-
• SFEPP• Centre Gabriel Delanne 22, Ass. Partage • Salle des conférences • nadette, Rue Jean François de Surville et
rue Paulin Mery (XIIIe) • 15 heures Hôtel la Neyrettes • 05 250 Saint-Disdier Rue Soeur Odette Josse • 56 000 Vannes
13 samedi - Aurore Lafortune : •15 heures • 14 h 30
Influence du monde de l’âme sur notre Prochaine conférence en février 14 dimanche - Pascal Clément :
mode comportemental Coupe énergétique
Médiumnité : Jeanne Vetulia SALON-DE-PROVENCE (13) Médiumnité : Pascal Clément
14 dimanche - Sébastien : Ass. L’Arche • L’Atrium, Espace Charles
Mes prédictions et prévisions pour Trenet (salle no 4) • 14 heures VICHY (03)
2018 Prochaine conférence en février Ass. Arc-en-ciel •A l’Aletti, 3, place de
Médiumnité : Sébastien l’Alletti • Vichy • 20 heures
20 samedi - Alain TOULON (83) 19 vendredi - Bertrand Dufourmontel :
Médiumnité Ass. Soleil • Foyer de la jeunesse, place Thème non communiqué
21 dimanche - Martial Marquis : d’armes • 83 000 Toulon • 19 h 30 Médiumnité : Sylvie Franck
Pierres et cristaux de votre destinée 12 vendredi - Vincent Hamain :
Médiumnité : Martial Marquis Mythe ou réalité, l’Au-delà est bien VILLEFRANCHE-SUR-SAÔNE (69)
plus que ce que l’on croit Ass. Chemin de vie • Espace Barmondière
• Cercle Nina-Carlo • Salle Hôtel Médiumnité : Michèle Emmanuelle • 14 h 30
Bedford 17, rue de l’Arcade (VIIIe) • 07 dimanche - Solweig :
15 heures TOULOUSE (31) L’impact des vies antérieures sur
14 dimanche - Annabelle de Villedieu : Association Source de vie nos vies actuelles
Bains de sons cristallins, chants • Hôtel Novotel • 23, impasse de Maubec Médiumnité : Solweig
de l’âme. Comment le son peut-il nous • 31 000 Toulouse
guérir ? 12 vendredi (20 h 30) - Josiane Vincent et WATTRELOS (59)
Médiumnité : Dahlia et Annick Hénon Marie-Angélique Coudrec : Ass. CESAKW •Hôtel Kyriad, parc des
21 dimanche - Marie Martin : Médiumnité moulins - 15, avenue de la créativité,
Le travail sur les chakras pour nous 14 dimanche (14 h 30) - Josiane Vincent et 59 650 Villeneuve d’Ascq • 15 heures
permettre d’évoluer Marie-Angélique Coudrec : 14 dimanche - Maud Peters :
Médiumnité : Dahlia et Alain Médiumnité Comment utiliser la loi de
l’attraction
POITIERS (86) TOURS (37) Médiumnité : Fabienne
Ass. Passerive • Restaurant l’Atelier • 10, Ass. Tolérance, connaissance et partage •
rue du Clos Marchand • 86 000 Poitiers Grand Hôtel du Centre - 9, place Maréchal
(au grand large) • 14 heures Leclerc • 15 heures
Non communiqué 21 dimanche - Carole Huriaud :
Thème non communiqué
RENNES (35) Médiumnité : Carole Huriaud
Ass. Cœur de cristal • Salle polyvalente
du collège de Landry • 100, rue de Châ- VALENCIENNES (59)
teaugiron • 35 200 Rennes • 14 heures Ass. Présence et culture • Centre Ro-
21 dimanche - Marie-Émilia Vannier : land-Tavernier • Salle Grand Hôtel de la
• Pendant la Révolution française, une loi décida en 1792 de supprimer tous les noms de
saints. Ceux-ci étaient souvent utilisés que ce soit pour les noms de lieux, de villes, de bou-
tiques, etc. Il fallut donc tout changer, ce qui n’était pas toujours évident. Quelques bavures
ne manquèrent pas de s’ensuivre car les Français aiment bien défier les autorités surtout
pour de telles décisions, mais ce n’était pas quand même sans risques avec une guillotine
jamais en repos. Un boutiquier remplaça donc le saint Jean-Baptiste qui se balançait sur une
Sans-culottes pancarte devant sa porte par l’effigie d’un singe enveloppé de toile de lin, qu’il intitula “Au
singe en baptiste”, et il ne fut pas inquiété. Un autre plaisantin, interrogé par un officier
Les mots municipal à propos d’une prétendue conspiration, s’en tira lui aussi par une facétie :
célèbres -- Ton prénom ? lui demanda l’officiel.
-- Symphorien.
– Il n’y a plus de saint ! Tu t’appelles Phorien !
–Tiens... c’est « ... gulier » ça, remarqua le pince-sans-rire. ∆
la Revue de l’au-delà 39 n° 230 janvier 2018
 Anciens numéros et livres Livres à commander à Menssana (port compris pour la France)
Anciens numéros De nombreux lecteurs nous réclament d’anciens numéros de la Revue de l’Au-delà. La plupart sont disponibles et sont J-J Charbonier :
J-J Charbonier : Mireille
envoyés franco de port (minimum de commande : 10 €). Merci d’entourer les années commandées. La mort Les 7 bonnes Drapeau :
• Année 1997 (04-05) 06-07-08-10) • Année 2008 (120-121-122-123-124-125-126-127-128-129-130) expliquée aux raisons de Père Pio,
enfants mais croire à messager de la
• Année 1998 (11-12-13-14-15-16-17-18-19-20-21) • Année 2009 (131-132-133-134-135-136-137-138-139-140-141) aussi aux l’au-delà Nouvelle Terre
• Année 1999 (22-23-24-25-26-27-29-30-31) • Année 2010 (142-143-144-145-146-147-148-149-150-151-152) adultes Guy Trédaniel Éditions
Guy Trédaniel Éditions Exergue
• Année 2000 (32-33-34-35-36-37-38-39-40-41-42) • Année 2011 (153-154-155-156-157-158-159-160-161-162-163)
Éditions 22 € 22,90 €
• Année 2001 (43-45-46-47-48-49-50-51-52) • Année 2012 (164-165-166-167-168-169-170-171-172-173-174)
• Année 2002 (56-57-59-60-64) • Année 2013 (175-176-177-178-179-180-181-182-183-184-185)
• Année 2003 (65-68-69-70-71-72-73-75) • Année 2014 (186 -187-188-189-190-191-192-193-194-195-196) J-J Charbonier : J-J Charbonier : Mireille Pierre
• Année 2004 (76-77-78-79-80-81-82-83-84-85-86) • Année 2015 (197-198-199-200-201-202-203-204-205-206-207) La médecine Les 3 clés pour Drapeau : Pradervand
face à l’Au-delà vaincre Père Pio, Vivre sa
• Année 2005 (87-88-90-91-92-93-94-95-96-97) • Année 2016 (208-209-210-211-212-213-214-215-216-217-218) Guy Trédaniel sa présence spiritualité
Guy Trédaniel
• Année 2006 (98-99-100-101-102-103-104-105-106-107-108) • Année 2017 (219-220-221-222-223-224-225-226-227-228-229) Éditions Éditions à nos côtés au quotidien
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86 113 138 Georges Morrannier : Les 7 livres de messages – Ed. Sorlot-Lanore : 24 € (le livre)

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179 202 148

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la Revue de l’au-delà 40 n° 230 janvier 2018 la Revue de l’au-delà 41 n° 230 janvier 2018
la vie des animaux
La malheureuse histoire de Tortoise
par Étienne Drapeau
S D
i dans une maison chats et chiens ar-
rivent généralement par finir à s’en-
tendre, il n’en va pas toujours ainsi.
Même quand ils sont morts… car ils
peuvent alors être perçus par les autres animaux.
La pauvre Tortoise l’apprit malheureusement
à ses dépens.
Tortoise avait eu un prédécesseur dans la
maison d’Isabelle : un chien que cette dernière
avait appelé Rolf. Rolf était un chien affec-
tueux, gentil avec les visiteurs mais il avait un
gros défaut : il n’aimait pas les chats, pire il ne
les supportait pas. Sa maîtresse le déplorait
beaucoup car tous ses efforts pour faire entrer
un chat dans sa maison s’étaient soldés par
un échec à cause de ce Rolf seigneur dans
sa maison et sans doute jaloux de l’affection
que sa maîtresse pourrait avoir pour un félin.
À chaque nouvelle tentative le chat avait été
obligé de s’enfuir de la maison tant le chien
lui menait la vie dure.
Si bien que lorsqu’il mourut et qu’il fut en-
terré dans le jardin, sa maîtresse pensa avec un
certain ravissement, même si elle regrettait son
bon vieux toutou, qu’elle allait enfin pouvoir
avoir un chat à elle. Elle savait très bien où elle
pouvait en trouver un, ce qui l’amena donc à
une maison amie où on lui avait proposé une
jeune chatte écaille de tortue1. La chatte était
toujours là et ses maîtres furent très heureux
qu’elle puisse partir chez Isabelle sachant
qu’elle serait bien traitée et même chouchoutée.
Effectivement, comme le raconte sa maîtresse,
la jeune chatte fit à son arrivée un tour complet
de la maison, alla inspecter tous les recoins,
inspecta les fauteuils qui s’offraient à elle et
parut satisfaite de son inspection générale.
Tout cela paraissait de bon augure pour la
suite des événements. Plusieurs semaines se
passèrent sans problème particulier, c’était la
vie de château pour la chatte dans cette belle
maison et sa maîtresse était pleinement heu-
reuse, elle qui depuis si longtemps désirait avoir
un chat. Maintenant on était bien tranquille,
Rolf, paix à sa petite âme de chien, était parti
au paradis des animaux.
la Revue de l’au-delà
Elle aurait bien voulu
rester dans sa nouvelle
maison, mais…
Tranquille, c’était trop
vite dit. Un jour que Tortoise
se promenait dans le salon
où elle aimait bien aller, sans
doute à cause des fauteuils
moelleux et profonds, pro-
pices à la sieste, elle s’arrêta
brutalement devant le panier
de Rolf, un endroit que son
instinct de chatte, même
toute jeune, lui avait fait
jusqu’alors soigneusement
évité. Ce qu’elle vit devait
être terrible pour elle, car
elle se mit tout à coup à feu-
ler et à s’arc-bouter pour faire
face à un horrible ennemi !
Isabelle qui avait assisté
à la scène et qui était assez
avertie de la survivance de la
petite âme des animaux com-
prit immédiatement que Mon-
sieur Rolf avait été jusque-là
condescendant mais qu’il
entendait reprendre son ter-
ritoire face à cette intruse. Il
ne voulait pas partager, même
parti dans l’Au-delà des bêtes,
la maison et l’affection de sa
maîtresse.
Ce que l’on pouvait penser
qui devait arriver, arriva. La
42 n° 230 janvier 2018
le livre du mois
Lorsque j’étais quelqu’un d’autre
par Étienne Drapeau
vie de la petite chatte devint rapidement un
enfer. Le trouble s’était installé dans la maison.
Tortoise, si tranquille jusque-là, était apeurée,
n’arrêtait pas les calvacades, quand elle ne
s’accrochait aux rideaux ce qu’Isabelle pouvait
comprendre mais ne pouvait approuver. Parfois
on retrouvait la petite chatte sur les armoires
et quand elle le pouvait dans les bras d’Isabelle
qui avait de plus en plus de mal à l’apaiser.
Le calme revint bientôt dans la maison, faute
de combattants, si on peut dire, Tortoise pour
sa survie ayant décidé de disparaître. Rolf, une
fois de plus, avait gagné !
Le jour de sa disparition, vers midi, Isabelle
reçut un coup de téléphone de l’amie qui lui
a fait cadeau de la petite chatte lui disant de
ne pas s’inquiéter, que Tortoise était revenue
chez elle et qu’elle pouvait venir la chercher.
- Il n’en est pas question, hélas, répondit Isabelle
Qu’elle reste avec vous. Je vous la laisse défini-
tivement. À cause de ce satané Rolf, il sera dit
que je ne pourrai jamais garder un chat.
- Voyons Isabelle, Rolf est mort !
- Ah, si seulement… »
La fin de sa phrase est facile à comprendre…∆
1 - Les chats appelés ainsi sont ceux dont
les robes écaille de tortue (ou tortoiseshell)
sont définies par la présence de teintes à
la fois de roux et de noir dans leur pelage.
Tortoise portait bien son nom. Son histoire
a été racontée par Jean Prieur dans l’Âme
des animaux (éditions Robert Laffont).
e plus en plus de livres sont
écrits recensant des témoi-
gnages concernant la réincar-
nation, ce dont il faut se réjouir
car elle est encore bien mal connue et com-
prise en France comme dans toute l’Eu-
« Partir à la rope. Le livre de Stephan Allix est différent
découverte et fera date parce qu’il s’agit de son propre
de soi-même témoignage et qu’il est parfaitement étayé,
peut mener sur fruit d’une longue recherche au sein des
d’étranges archives conservées en Allemagne et
chemins ». aussi aux États-Unis et de contacts avec la
famille de cet « autre.»
On peut dire qu’il a réa-
lisé une véritable enquête
policière  où chaque indice
a été systématiquement
traqué. Cela pourra peut-
être paraître trop minutieux
à certains, à la limite parfois
fastidieux, mais il était néces-
saire que le lecteur ait accès
au déroulement complet de
l’enquête afin qu’aucune
ambiguité ne subsiste après
la lecture de ce document
extraordinaire.
Le récit de cette recherche
est ponctué des états d’âme
de Stéphane Allix confronté
à une situation assez rare  :
ai-je été un autre ? Ai-je été
de Stéphane Allix ce nazi dont je refuse l’idéologie qui me
Éditions répulse ? Un dilemme incroyable, mais
Mama Mia qu’il a vécu… et qu’il exprime par petites
touches. Après avoir eu, durant toute son
existence, nombre de nuits avec des cauche-
mars de guerre liés à la vie de cet homme…
En même temps, sans vouloir se prendre
pour un historien, il rappelle comment l’Alle-
magne s’est donnée à Hitler, ce qui explique
en même temps pourquoi ce jeune Alle-
mand s’est retrouvé embrigadé sans savoir
finalement où il allait, ce qui peut poser
le problème de sa véritable responsabilité,
entière ou partagée ? Les évocations des
la Revue de l’au-delà 43 n° 230 janvier 2018
scènes de guerre sont particulièrement bien
restituées. On sent le correspondant de guerre
qui a vécu des combats similaires.
Il faudrait ajouter que les circonstances
ayant entouré ce qu’il faut bien appeler une
découverte complexe et quasiment inédite
(je ne connais que 2 autres cas qui s’en rap-
prochent) a été avalisé, car on ne peut passer
sous silence, évidemment, les contacts avec
les médiums qui lui parlent de cet inconnu en
disant qu’il a une relation étroite avec lui, qu’il
est à la fois dans l’Au-delà mais avec lui, et
même lui… Dialogue, il faut le reconnaitre, là
aussi, fort improbable, et même impensable…
jusqu’ici pour beaucoup.
Il est évident que l’on peut tirer plusieurs
enseignements à travers ce livre. Ce témoignage
nous confirme une nouvelle fois la réalité de la
réincarnation. Il met en valeur comment nos vies
sont liées les unes aux autres (Stéphane Allix a
été correspondant de guerre, mais a refusé de
se servir d’une arme en Afghanistan !). Dans
ce cas précis, il semble bien que l’Au-delà est
supervisée cette enquête en la rendant possible
tout d’abord (peut-être en la provoquant, grâce
à une retraite loin de la civilisation !), puis en
aidant à ce qu‘elle se réalise (synchronicités),
ce qui ne diminue en rien le travail faramineux
accompli par Stéphane Allix. Enfin et c’est un
constat personnel, de nombreuses personnes
aujourd’hui ont vécu cette époque difficile, par-
fois du côté des bourreaux et parfois du côté
des victimes. Certaines, des deux côtés, ont eu
beaucoup de mal à assumer cette nouvelle vie
et sont plongés dans un déni mental. Stéphane
Allix se pose la question si lui aussi n’aurait pas
dû avoir une vie difficile. Seul l’Au-delà sait pour-
quoi, mais son choix de vie porte sans doute la
réponse : il est l’« antithèse » de ce qu’il a été (ou
paru être), comme il le dit et porte témoignage
de l’Au-delà depuis nombreuses années.
Ce gros livre, fort heureusement illustré d’une
vingtaine de photos et de cartes explicatives,
est fort bien écrit, et passionnant et bien sûr,
instructif pour tout chercheur de vérité. Abso-
lument à lire. ∆
bonnes feuilles
Debbie Ford
Dans son livre Les aventures de l’Âme, James Van Praagh a appelé le chapitre
IV La mort, porte d’entrée de la maison. Il parle du départ de son père et de son
amie médium Debbie Ford. Notre extrait concerne le départ extraordinaire de
Debbie accompagnée à distance par James Van Praagh .
U
ne autre expérience qui a profon-
Extrait de dément influencé ma vie et mon
travail (et qui constitue ma raison
Les aventures d’écrire ce livre) est celle qui en-
de l’âme toure la disparition de Debbie Ford, dont
de j’ai brièvement parlé plus haut.
James Van J’ai fait la connaissance de Debbie au début
Praagh des années 1990 lors d’un colloque à San
Francisco. Sa sœur, Arielle, y donnait une
conférence et, par la suite, Debbie
et moi avons trouvé un coin dans
un restaurant pour faire connais-
sance tout en dînant. Elle m’a ra-
conté l’histoire de sa vie, y compris
sa toxicomanie, ses échecs rela-
tionnels et ses problèmes de valeur
personnelle. Je lui ai dit qu’il fallait
qu’elle écrive un livre et qu’elle
partage son histoire avec le monde
entier ; elle pourrait aider des mil-
lions de personnes aux prises avec
les mêmes défis.
La suite appartient à l’his-
toire. Debbie a écrit La part
d’ombre du chercheur de lu-
mière ; invitée à Oprah, elle a
été catapultée dans la galaxie
de l’« effort autonome ». Par la suite, elle a
Éditions
écrit de nombreux succès de librairie, donné
Exergue
des conférences partout à travers le monde,
créé des fondations et modifié à elle seule
notre point de vue sur notre part d’ombre.
À mes yeux, toutefois, Debbie a toujours
été simplement Debbie. Elle n’a jamais oublié
ses amis, même en face de cette célébrité
soudaine, et les gens ont souvent fait remar-
quer à quel point elle restait « authentique ».
Mais avec les hauts venaient les bas. Peu
de gens le savaient, mais Debbie avait une
forme très rare de cancer qu’elle combattait
depuis des années.
la Revue de l’au-delà 44 n° 230 janvier 2018
Les rares personnes à être au courant
de son état entendaient souvent parler des
différents types de traitements qu’elle inves-
tiguait et espérait toujours qu’un nouveau
serait efficace. L’espoir ne faiblissait jamais.
En 2011, j’avais été invité à donner une
conférence à Manhattan, quand on a cogné
à la porte de ma chambre d’hôtel. J’ai ou-
vert : Debbie était sur le seuil, aussi jolie et
espiègle que d’habitude. Elle a bondi dans
la chambre en s’écriant : « Salut, mon cœur,
tu m’as manqué !
Après avoir échangé sur la façon dont la
vie nous avait traités ces derniers temps,
Debbie m’a annoncé qu’elle avait une faveur
à me demander. Nous nous sommes assis
et elle a dit : « James, m’aiderais-tu à faire
le passage si l’on en arrive là et que je dois
partir ? » J’étais sidéré, mais comme c’était
Debbie, je m’attendais toujours à l’inattendu.
J’ai répondu : « Oui, bien sûr. Je ferai n’im-
porte quoi pour toi, si j’en suis capable. »
Soulagée, elle m’a remercié avant de
changer brusquement de sujet : elle avait
entrepris d’écrire un nouveau livre qu’elle
voulait intituler Courage et nous en avons
discuté. Après avoir quitté ma chambre
d’hôtel, elle n’a jamais remis le sujet de sa
mort sur le tapis, même si nous échangions
régulièrement par téléphone.
C’était la dernière fois que je devais voir
Debbie en vie sur terre. À cause de notre
travail et de nos horaires de voyage, nous
n’avons plus jamais pu être au même endroit
au même moment.
Au début de 2013, j’ai reçu un coup
de fi l de l’un de nos amis, Jorge, qui m’a
téléphoné tard un soir. Sa voix d’ordinaire
enjouée était basse et sérieuse. « Je suis
chez Debbie, ça s’annonce mal. Elle veut
te parler. »
J’ai été terrassé par le choc en comprenant
que la fin était venue si vite. Jorge a tendu
l’appareil à Debbie et j’ai entendu une voix très
faible et ténue dire : « James, je pense que c’est
pour ce soir. Je suis prête à partir. »
Sous le choc, je me suis mis à pleurer. Je
savais que le moment dont elle m’avait parlé
dans ma chambre d’hôtel à New York était venu
et qu’il fallait que je lui donne quelque chose.
J’ai réussi à balbutier : « Je t’aime, Debbie. Je
suis là. Si tu te sens perdue, pense à moi et je
serai là. Je suis avec toi. Nous pouvons parler
en pensées. »
Elle s’affaiblissait très vite, mais elle a réussi
à grand-peine à répondre : « Pour vrai ? OK, je
t’aime aussi. Au revoir. » Jorge a repris l’appareil
et l’a passé à Arielle, la sœur de Debbie. Je
lui ai suggéré de conseiller à Debbie de faire
comme si elle était une plume et de s’envoler
tout simplement, et de continuer à lui offrir
cette image. Arielle m’a promis qu’elle me
téléphonerait dès qu’elle aurait du nouveau.
Je m’attendais à recevoir un coup de fil dans
les heures suivantes. Je continuais de penser
à Debbie, mais j’étais incapable de la joindre
par la pensée. Je savais qu’elle n’était pas en-
core partie. J’ai téléphoné à Arielle pour lui
demander des nouvelles. Elle m’a dit qu’elle
avait passé la nuit avec sa sœur et lui avait fait
ses adieux. Elle a ajouté que tout le monde était
étonné que Debbie s’accroche si longtemps.
Même l’infirmière en soins palliatifs n’avait
jamais vu quelqu’un s’accro-
cher autant en étant
si malade. Arielle
savait que c était
typique de Deb-
bie ; elle lâche-
rait prise quand
elle serait prête,
pas avant ! Elle
m’a demandé
si je pouvais faire
quelque chose
pour l’aider et je
lui ai dit que j’es-
saierais de faire
de mon mieux.
Après avoir
raccroché, j’ai laissé
Brian et les chiens dans
la salle de télé et je
suis monté m’enfer-
la Revue de l’au-delà
mer dans la chambre. Je
me suis allongé sur le lit
et j’ai entrepris de méditer.
En entrant de plus en plus
profondément en méditation,
j’ai focalisé sur Debbie. J’ai
commencé à voir très nette-
ment son visage. On aurait
dit qu’elle était dans la jeune
trentaine et quand j’ai pro-
noncé son prénom, elle m’a
regardé droit dans les yeux
et m’a souri.
Elle a vite défendu sa po-
sition en s’écriant : « J’ai un
fils, James ! »
Mentalement, je lui ai
dit : « Debbie, quel est le pro-
blème ? Pourquoi ne veux-tu
pas partir ? Il y a des gens qui
t’attendent. »
Je lui ai dit que son fils,
Beau, s’en tirerait bien, qu’il
était à l’université et que la
famille s’occuperait de lui.
Elle a baissé ses yeux
de biche et dit : « La mort
est tellement étrange ; c’est
comme si je viens de me faire
offrir les clés
45 n° 230 janvier 2018
d’une nouvelle voiture, mais je ne sais pas
conduire. » C’était du pur Debbie. Puis, elle a
dit quelque chose que je n’oublierai jamais :
« Durant des années, je me suis tellement
préoccupée d’enseigner aux gens comment
vivre que, maintenant, je ne sais même pas
comment mourir ! »
J’ai souri, sachant que ses paroles étaient
très vraies. J’ai commencé à voir défiler ses
vies passées dans ma conscience. J’ai vu par
télépathie toutes les scènes de sa mort. Elle
avait été un guerrier, un commandant, un chef,
une prêtresse.., et dans toutes ses vies, elle était
morte à cause de ses systèmes de croyances.
Comme elle était maintenant sur le point de
vivre un nouveau passage, j’ai senti qu’elle
était aussi consciente de ses vies antérieures.
Je sentais qu’elle vivait un conflit et résistait.
Je me suis assuré de capter son attention
et je lui ai dit par télépathie : « Debbie, ce sont
des expériences du passé. En ce moment, tout
ce que tu as à faire, c’est regarder vers le haut
et visualiser un rideau doré. »
« En es-tu certain, James ? », a-t-elle demandé.
J’ai répondu » « Oui et cherche ton père. Il
est là avec quelques-uns de tes amis de Miami.
Va simplement vers eux. »
J’ai eu une vision qui m’a rappelé Dorothy
gambadant sur la route de briques d’or. Mais
ce n’était pas Dorothy. C’était ma chère belle
Debbie qui me jetait un dernier regard en
souriant.
J’ai repris pleinement « conscience » de moi-
même et je suis descendu au rez-de-chaussée
où Brian regardait la télé. Je lui ai raconté ce
qui venait de se passer ; nous nous sommes
étreints et nous avons pleuré.
Tout à coup, un froid polaire a envahi la
pièce. Brian a dit : « As-tu laissé une porte
ouverte en haut ? »
Je n’ai pu que lui répondre « C’est Debbie ! »
Toujours aussi pragmatique (et double
Vierge), Brian est parti en quête d’une porte
ouverte. Il est revenu en disant : « Tout
est fermé. Tu as raison, ça devait être
Debbie. » Le froid s’est dissipé lente-
ment, laissant place à un sentiment de
gratitude et de complétude. Je n’ai pu
retenir mes larmes.
La sonnerie du téléphone m’a inter-
rompu. J’ai répondu, c’était Arielle.
« Debbie est partie. » Je lui ai dit que je le
savais, qu’elle venait juste de passer nous voir
courrier à découvrir Les livres présentés ici sont à commander à votre libraire

et qu’elle était enfin libre.
J’aurais dû avoir beaucoup de mal à dormir
cette nuit-là, mais j’ai sombré dans un sommeil
de plomb. J’ai été réveillé vers cinq heures du
matin en ayant l’impression de recevoir un
coup de masse sur la tête. J’ai ouvert les yeux :
Debbie était dans ma conscience et me suppliait
d’aller à l’ordinateur. Je suis sorti en trombe
de ma chambre, j’ai couru dans mon bureau,
allumé mon ordinateur et entrepris d’écrire
tout ce qu’elle me dictait.
Elle n’arrêtait pas de répéter : « Je suis libre,
James ! Je suis tellement libre ! Je n’arrive pas
à croire à quel point j’étais
obsédée par mon corps !
Mais, à quoi je pensais ? Que
c’est fou ! » Ces paroles me
semblaient très amusantes,
parce que quiconque a connu
Debbie savait qu’elle se pré-
occupait énormément de son
apparence et voulait toujours
être tirée à quatre épingles.
« Dis à tout le monde de ne
pas tant s’investir dans les
choses matérielles, a-t-elle
ajouté. On a plus de mal à lâcher prise à la fin. LORSQUE J’ÉTAIS QUELQU’UN D’AUTRE. vie. Véritable guide pour cheminer sur la voie, dans
Dis à tout le monde qu’en tant qu’âme, on fait Stéphane Allix la voie de l’amour afin de suivre pleinement la des-
partie de « l’unité de la totalité ! » Je suis resté Mama mia éditions - 23 € tinée de notre âme.
deux heures à mon bureau à rire et à pleurer. « Pour se ressourcer et faire James Van Praagh est un auteur à succès, n° 1 du
J’ai envoyé des courriels à la famille de Debbie le point sur sa vie, Stéphane New York Times, reconnu dans le monde entier
et à ses amis, parce qu’elle m’avait demandé de Allix entame une retraite depuis 30 ans comme la voix du monde spirituel.
partager ses réflexions. Debbie Ford est une en forêt. Il ignore qu’il va se Il est l’auteur du Cheminement de l’âme et de
grande âme ; elle voulait que d’autres se rendent confronter à l’impensable. Messages du Paradis, avec Doreen Virtue. » ∆
compte qu’ils sont de grandes âmes pendant Lors d’une méditation,
qu’ils vivent encore l’expérience humaine, et une vision s’impose à lui : un LE POUVOIR DE L’UNIVERS EST EN VOUS
qu’ils n’attendent pas de passer dans l’Au-delà soldat de la seconde guerre Partez à la découverte de votre origine cosmique
pour s’en rendre compte. ∆ Les mondiale meurt, touché à la
gorge. Le nom de cet homme
Deepak Chopra et Menas Kafatos
Guy Trédaniel éditeur - 22, 90 €

P our votr
e cour rier
a dm e n
Internet
:

C’est avec un grand plaisir que je me réabonne à la
Revue de l’Au-delà. Merci à toute l’équipe pour la qualité
des articles de cette revue. Pour protéger les arbres, j’opte
cette année pour la version numérique. C’est un gros pro-
grès pour moi car j’aime le papier, j’aime tenir le livre ou la
revue entre mes mains. Mais il faut savoir faire des efforts
quand c’est pour la bonne cause. ∆
Je suis un fervent lecteur de votre revue, que dis-je ? De
notre revue à tous et à toutes étant donné que c’est celle de
l’Au-delà que je lis avec beaucoup d’intérêt depuis quelques
années maintenant. L’an dernier je suis venu à la Journée
de la Survivance de Paris J’ai beaucoup aimé vos intervent-
lons Je ne trouve pas les mots qui conviennent pour vous
remercier pour tout ce que vous faites sans relâche pour
apporter aux gens l’Amour de Padre Pio, de Jean Prieur, les
interviews du Docteur Charbonnier, de Hans Otto König et
tant d’autres qui sont si passionnantes.
Il y a encore 5 ans je ne croyais en rien, j’étais « le nez
dans le guidon » comme des millions de gens, métro, boulot,
dodo… De plus comme Saint Thomas, je ne croyais
uniquement qu’à ce que je voyais ! Vous avez par-
ticipé et vous participez chaque mois à mon
éveil spirituel, et je vous en remercie du fond
du cœur. Aujourd’hui, à 50 ans, je ne suis
plus le même homme, j’ai beaucoup progressé
spirituellement et j’en suis très heureux. Je ne
vois plus la vie de la même manière. Je la vois
en Grand, au-delà de celle-ci uniquement et je
cherche à comprendre le sens de la Vie.
Je vous joins à ce petit mot, un chèque pour mon
réabonnement annuel à la revue papier que j’aime retrouver
dans ma boîte aux lettres. De plus, c’est bientôt Noël, alors,
s’il vous plaît, acceptez ce petit chèque supplémentaire, don
que je vous fais avec tout mon cœur.
Je ne vous remercierai jamais assez pour ce que vous faites
pour mon éveil et celui de tous, en collaboration avec l’Au-Delà
(c’est plutôt incroyable mais c’est vrai ! ).
s s an a @ o
range.fr livres et d’autres informations lui parviennent également
en pensée. L’expérience est extrêmement trou-
Je vous bénis cher e-mail : r blante. Pourquoi ressent-il une telle intimité avec
Étienne et chère Mireille, à ce personnage ?
Obnubilé par la puissance de cette vision, il se
car vous m’avez appris que c’était possible et que Padre Pio
vous protège de son Amour éternel. Je vous souhaite une bonne
continuation et de bonnes fêtes de fin d’année. ∆
lire lance dans une enquête minutieuse et découvre
avec stupeur que ce soldat a réellement existé.
Commence alors une aventure bouleversante.
Merci du bien que vous donnez à vos lecteurs. Je suis qui Les questions existentielles qui se bousculent
toujours heureuse de recevoir la Revue qui m’apporte en lui depuis toujours vont-elles enfin trouver une
beaucoup de paix et qui répond toujors à mes attentes. ∆ viennent explication ?
Stéphane Alix est journaliste d’investigation
Votre revue se lit comme si on ouvrait une fenêtre sur
des paysages de l’Au-delà couverts de brume. En tournant de et auteur de l’ouvrage Le test. Il a fondé l’Inres.
Il est aussi le créateur et l’animateur de la série
les pages, la brume se dissipe par endroit et laisse aperce- Enquêtes extraordinaires sur M6. ∆
voir des vues magnifiques, voire inimaginables avec des sortir
personnages extraordinaires. Bravo pour votre revue et LES AVENTURES DE L’ÂME
je m’y réabonne avec un grand plaisir. Dans votre numéro
228, une petite nouvelle de santé m’oblige à écrire. Selon
en James Van Praagh
Éditions Exergue - 16 €
cet article, la polio serait pratiquement éradiquée, grâce « Dans ce livre fascinant, le médium James Van Praagh,
à la fondation de Bill Gates qui finance de grandes cam- librairie nous dévoile l’extraordinaire voyage de l’âme dans les
pagnes de vaccinations à travers le monde. Mais les faits dimensions physiques et spirituelles. Il nous invite à
sont têtus et ne s’accorde pas avec une si belle annonce. découvrir notre mission d’âme tout en explorant son
(Suit un certain nombre d’exemples) (…) cheminement dans les différents univers. Fort de son
Le vaccin est un sujet tabou, car un bon nombre expérience de plus de 30 ans dans la communication
de personnes y croient et les médecins ne peuvent avec le monde des esprits, l’auteur répond à la plupart
qu’alimenter leur croyance, puisque s’ils venaient à des questions que l’on se pose à propos de l’âme et de
révéler la vérité, ils seraient discrédités et radiés de la vie hors du corps physique : Qu’est-ce que l’âme ?
l’ordre des médecins… C’est un sujet sensible car Que lui arrive-t-il après la mort ?
les intérêts financiers sont énormes. Comment se déroule une expérience de mort immi-
(Effectivement le sujet s’avère de plus en plus nente (EMI) ? Quel est le processus de réincarnation ?
discuté par les médecins. Merci de votre mise en garde Quelles leçons notre âme
argumentée qui dépasse toutefois, vous le comprendrez, le est-elle venue apprendre et
cadre de cette revue.) ∆ comment faire pour les re-
connaître ?
Cet ouvrage s’adresse à tous
ceux qui s’interrogent sur les
mondes d’où ils viennent,
pourquoi ils sont sur Terre
et où ils iront à l’issue de leur
« Cet ouvrage aborde les questions
les plus importantes que se pose
la science d’aujourd’hui au sujet
de notre existence. Il présente des
perceptions avant-gardistes et des
changements profonds de para-
digme. Deepak Chopra, pionnier
dans le domaine de la médecine du
corps et de l’esprit, et Menas Kafatos, expert en
physique quantique, explorent les liens entre la
science et la spiritualité et mettent ainsi en avant
l’union profonde qui existe entre notre mental et
le fonctionnement de l’Univers.
Sans nous, l’Univers ne peut exister. Toutes les
composantes de la nature - comme le parfum de
la rose, le dard du bourdon ou le goût du miel —
sont produites par les êtres humains. S’il n’y avait
personne pour faire l’expérience de la chaleur, de
la lumière, de la masse, la réalité telle que nous
la connaissons ne pourrait exister. L’Univers est
participatif, en ce sens que tout ce qui le compose
nécessite pour exister un observateur humain,
doté d’un système nerveux.
Explorer la relation secrète qui unit les humains
et l’Univers est la plus grande énigme à laquelle
la science est confrontée. L’activité du monde
qui nous entoure dépend en effet de la relation
que nous entretenons avec lui. Nous sommes les
créateurs de la réalité, nous sommes l’Univers.
Deepak Chopra est docteur en médecine et
membre de dizaines de comités consultatifs ré-
dactionnels et scientifiques. Pionnier dans le
domaine de la médecine du corps et de l’esprit,
il est l’auteur de nombreux best-sellers du New
York Times dont Le Fabuleux Pouvoir de votre
cerveau et Le Fabuleux Pouvoir de vos gènes,
parus chez le même éditeur. Menas Kafatos, doc-
teur en physique diplômé du MIT, est professeur et
auteur de plus de 320 articles référencés et d’une
quinzaine de livres. » ∆

la Revue de l’au-delà 46 n° 230 janvier 2018 la Revue de l’au-delà 47 n° 230 janvier 2018
 Premier
livre des
messages
de Père Pio

Ouvrage disponible à La Revue de l’au-delà