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Contenu :
TD 1 TD de transfert :
TD 1a Tracé de diagrammes des efforts intérieurs
TD 1b Contrainte de traction/compression
TD 1c Contrainte de flexion
TD 1d Contrainte de torsion
TD 1e Problèmes hyperstatiques
TD 2 Élingue
TD 3 Potence (pour pots de fleur !)
TD 4 Palettiseur
TD 5 Aérogénérateur
TD 6 Bouteilles de plongée
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TD Transfert
Tracés de diagrammes des efforts intérieurs
Travail demandé
1 Exercice 1
y
Q
O x
A
L
2 Exercice 2
F 2F
O x
a A B
b
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3 Exercice 3
p0
O x
A
L
4 Exercice 4
y
P
A B
O x
a
L
5 Exercice 5
p0
B
O x
a A
L
6 Exercice 6
y
p0
A
O x
B C
a/ a/ a/
2 2 2
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TD Transfert
Contrainte de traction/compression
1 Présentation
Une machine de traction (ou machine d’essais mécaniques ou encore machine d’essais universelle)
est un appareil de laboratoire utilisé pour réaliser divers essais mécaniques, en général normalisés, sur
des éprouvettes ou des pièces de divers matériaux.
2 Travail demandé
Une barre prismatique de section rectangulaire, 25 mm×50 mm, et de longueur l = 35 m est soumise
à une traction axiale de 90 kN . On observe un allongement de 1, 2 cm.
TD Transfert
Contrainte de flexion
1 Présentation
y
F
B
O x
A
2 Données
• Coefficient de sécurité : s = 2
−−→ −−→ L →
• OB = L→
−
x, OA = −x
2
F
• Par une étude préalable, on a déterminé les efforts de liaison : YO = YB =
2
3 Travail demandé
TD Transfert
Contrainte de torsion
1 Présentation
C C
x
A B
L
La jauge de déformation peut être assimilée à une poutre. On la considère encastrée en A et soumise
−−−−−−−−−−−→
à un couple extérieur en B tel que : MB {Text→poutre } = C →
−
x.
Données
• C = 9 N.m,
2 Travail demandé
TD Transfert
Problèmes hyperstatiques
1 Problème 1
→
−
• F = −F →
−
y = −2000→
−
y
y
• Poutre IPE 80
F
• Iz = 801 400 mm4
O x
• E = 200 000 MPa
L L
• G = 80 000 MPa
• L = 1m
2 Problème 2
y
• p = 0,5 N.m−1
FA
p(x) = p0 = cste • h = 45 mm
O x
Question 3 Déterminer l’expression
L L
de la contrainte et de la déformée
Résultat :
1 p0 (L − x)4 1 p0 L3 x 1 2 − 16 x3
1 p0 L4 3 p0 L 2 Lx
v(x) = + − −
24 EyIz 6 EyIz 24 EyIz 8 EyIz
Élingue
1 Présentation
Le câble de diamètre D est constitué de six torons de 19 fils de diamètre d = 0,8 mm chacun et
d’une âme en textile dont on néglige la résistance mécanique.
Objectif
On souhaite dimensionner les câbles des élingues pour soulever une poutre en béton armée de 6 m de
longueur et dont la masse est de 2 tonnes
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Données complémentaires
2 Travail demandé
Question 1 Déterminer l’effort normal dans le câble dans le cas le plus défavorable.
1 Présentation
On s’intéresse à la structure suivante qui permet de maintenir un pot de fleurs de façon « élégante »...
F
Modélisation
O x
A
L
Objectif
On souhaite dimensionner le bras afin de garantir l’utilisation du moins de matière possible.
2 Travail demandé
Question 1 Déterminer le torseur des efforts intérieurs dans toute section droite de la poutre.
Question 2 Déterminer la contrainte normale maximale dans le cas où la poutre est cylindrique de
rayon r et dans le cas où elle est carrée de côté a.
Question 3 Déterminer la relation entre r et a si les deux poutres sont de même masse.
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On souhaite, pour alléger la structure et économiser de la matière, réaliser une poutre où la contrainte
maximale σmax est la même tout le long de cette poutre. Pour cela, on va faire évoluer h en fonction
de x.
Palettiseur
1 Présentation
Ce palettiseur est installé dans une laiterie sur une chaîne de conditionnement de lait qui comprend
(voir figure page suivante) :
• Les réservoirs de stockage,
Objectif
On souhaite vérifier la conception d’une liaison
glissière par analyse des déformations.
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L’étude proposée porte sur l’arbre de transmission du système du châssis-élévateur (dessin ci-dessous
en vue de dessus). L’arbre qui traverse le réducteur à arbre creux est guidé en rotation par rapport au
bâti par deux paliers à roulement.
A chacune de ses extrémités est fixé un pignon diamètre 200 sur lequel s’enroule une chaîne. A
l’un des brins est attaché le châssis élévateur, à l’autre un contrepoids pour équilibrer la charge. Le
motoréducteur-frein (64 kg) a été monté près d’un palier pour des raisons pratiques.
Hypothèses
Données
• L’arbre de diamètre 50 mm est en acier E335 (Re = 335 MPa, Rg = 200 MPa, E = 2,105 MPa,
G = 8,104 MPa).
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2 Travail demandé
Question 1 Justifier la nécessité de déterminer ∆h, la différence de hauteur entre les deux côtés du
châssis au droit des chaînes.
Étude 1
Le châssis immobile (frein serré) reçoit une couche de 144 briques de lait c’est à dire une charge de
1500 N également répartie sur chaque chaîne.
Question 2 Proposer la figure type poutre avec l’ensemble des informations dessus.
Étude 2
Le motoréducteur entraîne le châssis chargé vers le haut en développant son couple maximal (pen-
dant la phase d’accélération). En négligeant les inerties du réducteur et de l’arbre :
Aérogénérateur
1 Présentation
L’étude porte sur un aérogénérateur dont une photographie est donnée
ci-contre.
• Le gisement éolien doit être bon : une vitesse moyenne annuelle de 6 m.s−1 à la hauteur de l’axe
de l’hélice est un minimum pour atteindre une rentabilité économique suffisante des projets ;
• Les alentours doivent être dégagés ; pas de bâtiment ni d’arbres à plusieurs centaines de mètres ;
• Les normes de bruit maximal des aérogénérateurs pour le voisinage doivent être respectées (45 db
à 200 m par exemple au Danemark).
Un aérogénérateur comprend :
• Un mât haubané ;
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presque indépendant des humeurs du vent, il existe un mécanisme de régulation. Ce mécanisme assure
l’orientation de l’angle d’incidence de l’hélice dans le lit du vent. Chaque pale fait ainsi l’objet d’une
liaison pivot avec l’ogive, d’axe perpendiculaire à l’axe de rotation de l’hélice.
• Deux ensembles « pale-barre de régulation ». Seul un des deux ensembles est représenté, numéroté
2, désigné par le terme « ensemble pale », en liaison pivot par rapport au rotor (la barre de
régulation n’apparaît pas sur la figure) ;
Dans toute l’étude, la nacelle sera supposé fixe par rapport au mât, ce qui permet de considérer
comme galiléen tout repère lié à la nacelle.
Objectif
L’objectif de cette étude porte sur l’analyse des sollicitations appliquées à une pale en vue de son
dimensionnement.
Modélisation
La pale est modélisée par une poutre rectiligne de section rectangulaire constante (largeur b, hauteur
h), de longueur L, encastrée à l’une de ses extrémités et libre à l’autre. Le matériau qui la constitue
(bois) a pour masse volumique ρ et pour module d’Young E.
Hypothèses
• Les seuls efforts pris en compte dans cette étude sont les efforts de traction dus aux effets d’inertie
et les efforts de flexion dus à l’action du vent sur la pale.
• La disposition du repère lié à la pale et le paramétrage sont définis sur la figure ci-dessus.
• On négligera dans la suite le rayon r1 (écart entre axe de rotation de l’hélice et encastrement de
celle–ci sur le nez ; voir figure ci-dessous).
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2 Travail demandé
On cherche à déterminer l’expression de l’effort normal N (x) le long de la poutre du aux effets
d’inertie.
Question 1 Isoler un élément de pale de longueur infinitésimale dx situé entre deux sections de
coupure d’abscisse x et x + dx et lui appliquer le principe fondamental de la dynamique. En déduire
l’expression de l’effort normal N (x).
Question 2 Montrer que l’on retrouve le même résultat en réalisant une coupure d’abscisse x dans
la pale et en isolant la partie de droite.
Question 3 Montrer que ce problème de dynamique est équivalent à un problème de statique dans
−−→
lequel serait soumise à une densité linéique de charge ayant pour expression p(x) = ρω 2 bhx.→
−
x.
La pale est mobile en rotation autour de La pale est fixe par rapport au référentiel
l’axe (O, →
−
z ). Elle tourne à la vitesse an- d’étude. Elle est soumise à une densité
gulaire ω constante par rapport au bâti. linéique d’effort appliquée à toute section
droite d’abscisse x.
Question 5 Exprimer la contrainte de traction σx,traction,max . Dans quelle section est-elle atteinte ?
Question 6 Calculer numériquement la contrainte maximale de traction avec les données suivantes :
ω = 10π rad.s−1 ; L = 2 m ; b = 150 mm ; h = 25 mm ; ρ = 1000 kg.m−3
On néglige les déformations induites par l’effort tranchant devant celles de du moment fléchissant
(hypothèse d’Euler-Bernoulli). L’action du vent sur la pale est modélisée par une charge répartie de la
forme : −−→
q(x) = q(x).→
−y = K V 2 + (r1 + x)2 ω 2 .→ −y ' K V 2 + x2 ω 2 .→
−
y
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Question 8 Déterminer le moment de flexion Mfz (x) en toute section droite de la pale. Tracer le
diagramme correspondant.
Question 9 Dans quelle section droite la contrainte normale maximale σx,flexion,max en flexion est
atteinte ? Quelle est sa valeur ?
7
Question 10 Calculer cette valeur avec K = et V = 6 m.s−1 .
4π 2
Question 11 Déduire des résultats précédents la contrainte normale maximale dans la pale.
Le bois constituant la pale possède une limite pratique à l’élongation de Rpe = 25 MPa.
Question 12 La pale est-elle correctement dimensionnée ? Quelles solutions peuvent être envisagées
pour résoudre ce problème ?
Bouteilles de plongée
On regroupe sous le nom d’enveloppes minces les coques, les réservoirs ou tubes de formes diverses
tels que leur épaisseur e soit très petite devant leur dimension longitudinale ou transversale.
Ces enveloppes sont sollicitées par une différence de pression (P − p) entre le milieu interne et le
milieu externe.
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Les bouteilles de plongée utilisées couramment, appelées « bloc » dans le langage des plongeurs,
contiennent de 6, 8, 9, 10, 12, 15 à 18 litres en volume intérieur en eau
On peut aussi trouver des bouteilles selon les années de fabrication ayant une pression de service
de 150, 177, 200, 232 ou 300 bars pour le carbone pour une capacité intérieure de 6 à 18 litres en eau.
1.3 Fabrication
Il existe deux technologies : emboutissage sur plaques ou fluotournage sur tube acier ou alliage
d’aluminium Les principaux fabriquant sont : Iwk, Roth (France), Faber, Manesmann (Allemagne).
Après inspection des plaques en acier, elles sont ensuite découpées puis embouties et filées (procédé
dit IWKA).
Le tronçon d’acier est chauffé puis filé à chaud par une presse.
Les tubes, sans soudure, sont coupés à la bonne longueur avant d’être chauffés par induction puis
mis en forme par fluotournage (ce procédé est dit ROTH du nom de la société qui l’a mis au point).
Les blocs subissent ensuite un traitement thermique afin d’assurer une plus grande résistance du métal.
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De par le procédé de mise au point, ces bouteilles ont un culot un peu plus épais, ce qui augmente leur
poids de 1 à 2 kg par rapport aux autres types de bouteilles.
Objectif
On souhaite déterminer l’épaisseur suffisante des parois de la bouteille pour garantir une bonne tenue
à la pression.
2 Travail demandé
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2.4 Bilan
Question 5 Comparer les trois valeurs de contrainte. Donner la relation permettant de calculer
l’épaisseur de la bouteille.
2.5 Remarque
Le calcul des réservoirs pressurisés est soumis à une réglementation européenne qui n’apparaît pas
dans les calculs précédents.
Le CODAP (Code Français de Construction des Appareils à Pression non soumis à la flamme)
donne une relation plus affinée qui tient compte des paramètres liés aux techniques de fabrication et
aux contraintes de service.
L’épaisseur minimum nécessaire d’une enveloppe cylindrique (virole) d’épaisseur uniforme est don-
née par la formule :
P De
e=
2f z + P
Avec :
• P : pression intérieure,
• De : diamètre extérieur,