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Généralités
par André BAILLY
Directeur du laboratoire de la Compagnie Industrielle d’Applications Thermiques (CIAT)
Michel CLERC-RENAUD
Ingénieur de l’Institut national des sciences appliquées de Lyon
Conseiller technique CIAT
Emmanuel RUTMAN
Ingénieur de l’École catholique d’arts et métiers de Lyon
Responsable de l’équipe Confort du laboratoire CIAT
et Claude TERNANT
Ingénieur de l’École des hautes études industrielles de Lille (HEI)
Ancien responsable du département Assistance technique de CIAT
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Les valeurs ci-dessus sont comptées positives lorsqu’elles ■ Réaction de l’oreille humaine
augmentent la charge thermique du corps et négatives
lorsqu’elles diminuent la charge thermique. La réaction de l’oreille humaine est proportionnelle au logarithme
de la pression acoustique. L’ordre de grandeur de l’amplitude des
sensations est de 106 ; il s’agit donc d’une valeur inadaptée à une
Nota : pour la définition de chacun de ces termes, le lecteur pourra se reporter à l’article
Confort thermique [BE 9 085] de ce traité [33]. échelle linéaire. La sensibilité de l’oreille varie suivant les fréquen-
ces. Ainsi, l’homme est très vulnérable aux moyennes fréquences et
Ainsi, depuis la nuit des temps, l’homme a su évoluer et s’adapter
peu sensible aux basses et fortes fréquences [3]. Le psychoacousti-
à son milieu. L’homme moderne n’échappe pas à la règle. Pour
maintenir notre température interne constante, nous mettons en cien ne cherche pas à connaître les secrets de la physiologie de
œuvre des processus comportementaux et végétatifs de thermo- l’audition mais recherche plutôt la fonction de transfert entre les sti-
régulation. mulus et les sensations perçues.
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(0)
■ Propagation du son dans l’oreille finalité est conditionnée par plusieurs facteurs dont les plus impor-
Le cerveau humain, à travers ce capteur spécialisé, peut acquérir tants sont :
un signal lié au transfert d’énergie d’une vibration acoustique — le type de polluant ;
aérienne sur neuf octaves et une échelle dynamique de plus de
120 dB. Le processus de propagation du son peut se décomposer en — la concentration ;
sept étapes : — la morphologie de l’individu ;
— une source sonore émet un train d’ondes ;
— le pavillon capte ces ondes ; — la durée de l’exposition.
— le canal auditif externe joue le rôle de résonateur à la fré-
quence de 3 000 Hz ; ■ Polluants gazeux
— au niveau du tympan nous pouvons observer un gain de 10 à
12 dB à 3 000 Hz et une perte d’environ 3 dB à 7 000 Hz ; Nous avons rassemblé, dans le tableau 2, les polluants gazeux
— la chaîne des osselets se met à vibrer ; avec leurs principales sources connues.
— cette vibration provoque alors l’apparition d’une force qui, en
(0)
agissant sur la membrane séparant l’oreille moyenne du vestibule,
va créer une pression. Celle-ci est de 10 à 30 fois supérieure, suivant
les fréquences, à la valeur de la pression de l’onde sonore au niveau Tableau 2 – Sources de polluants gazeux
du pavillon ;
— les vibrations transmises à l’oreille interne provoquent l’appa- Polluant Source
rition d’influx nerveux qui, par l’intermédiaire du nerf auditif, vont
renseigner le cerveau. Atmosphère, moteurs
Monoxyde de carbone (CO) thermiques, cigarettes,
chaudières
Hommes, atmosphère,
1.3 Les polluants Dioxyde de carbone (CO2)
combustion
Atmosphère, moteurs
Selon l’OMS (Organisation mondiale de la santé), un polluant est Oxydes d’azote (NOx ) thermiques, cigarettes,
tout ce qui est susceptible d’altérer la qualité de l’air en nuisant au chaudières
bien-être physique, moral et social, donc à la santé. Au vu du nom- Dioxyde de soufre (SO2) Atmosphère, combustion
bre important d’éléments en jeu et de la complexité de l’être
humain, il n’existe pas pour l’instant de norme définissant un air Matériaux de construction,
Formaldéhyde (HCHO) cigarettes
sain. Nous devons toujours garder à l’esprit que certains polluants
peuvent entraîner, à plus ou moins long terme, des risques pour Ozone (O3) Équipement d’éclairage,
l’homme pouvant parfois provoquer la mort. Bien entendu, cette photocopieurs
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1.5 Odeurs
1.4 Effets des polluants sur l’homme
Le cycle olfactif humain se décompose en quatre étapes bien dis-
tinctes, nous permettant de différencier plus de 4 000 odeurs :
Les répercussions sanitaires des ambiances artificielles sont mal ■ Détection de l’odeur
connues et sont souvent sujettes à polémiques. Nous allons traiter
les principales pathologies médicales associées aux techniques de Cette action est liée à la notion de seuil absolu qui correspond à la
mise en œuvre des climats artificiels. concentration minimale du stimulus pour qu’il devienne percepti-
ble. Nous comprenons aisément que ce terme d’absolu soit ina-
■ Allergies dapté. En effet, il est plus correct de ramener ces seuils à des
concepts statistiques. Ainsi, il est convenu de définir le seuil de
La pénétration dans un organisme de molécules antigènes provo- détection comme la concentration à laquelle un sujet détecte une
que l’apparition d’anticorps spécifiques. Dans certains cas, notre odeur avec une probabilité de 0,5. Parmi les différents agents qui
action de défense immunitaire réagit de manière disproportionnée. jouent un rôle dans le mécanisme de détection, nous pouvons citer
C’est cette action que nous appelons allergie. Bien entendu, les indi- l’adaptation, la distorsion du signal, les rythmes diurnes, l’activité
vidus sont inégaux devant les attaques des antigènes transportés hormonale, mais aussi l’âge et la maladie.
par l’air, souvent rassemblés sous le terme de pneumallergènes. En
effet, ces allergies n’affectent que les sujets les plus sensibles pré- ■ Expression de l’intensité perçue en fonction du stimulus exercé
sentant une certaine prédisposition génétique. Certains facteurs Elle se fait suivant une loi de type puissance qui peut s’écrire ;
comme le tabagisme ou un état dépressif facilitent l’apparition des
allergies. Concrètement, elles se manifestent le plus souvent par des I = kCn
rhinites, des sinusites, de l’asthme, de l’urticaire, de l’eczéma voire
des conjonctivites. avec I intensité perçue,
C concentration de l’odeur (mg/m3),
■ Légionellose
k, n constantes dépendant du type d’odeur.
En 1976, à la suite d’un congrès dans un hôtel de Philadelphie, de
nombreux légionnaires furent hospitalisés. En 1977 fut découverte ■ Caractérisation de l’odeur
la bactérie responsable de ces troubles. Cette infection est liée à Nous utilisons comme unité de quantification l’unité d’odeur
l’inhalation de « Legionella pneumophila ». Elle se traduit par une (UO). Elle correspond à la dilution de l’odeur dans l’air. Ainsi une
pneumopathie infectieuse. odeur de 10 UO équivaut à un volume de l’odeur donnée diluée
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dans 10 fois son volume en air pur non odorant. Ainsi l’unité
Pourcentage d'individus
insatisfaits (%)
peut être suffisant. 100
2. Le confort : conditions 2
et indicateurs 1
1 2 4 6 8 10
Différence de température d'air entre
la tête et les pieds (K)
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Lp (dB)
80 130 Seuil de la douleur
Pourcentage d'individus
insatisfaits (%)
40 120
110
20 100
Musique Non
90
10 d'orchestre détectable
6 80
4 70
60 Conversation
2 50
1 40
5 10 15 20 25 30 35 40 30
Température du sol (˚C) 20
Seuil
10 d'audibilité
Figure 3 – Pourcentage d’individus insatisfaits en fonction 0
de la température du sol Inaudible
–10
1 10 100 1 000 10 000 100 000
Fréquence (Hz)
exprimant le pourcentage d’insatisfaits par sensation de courant
d’air. Cette équation inclut les travaux préalables de Fanger et Lp niveau de pression sonore
Pedersen [31] sur la relation entre l’inconfort ressenti et la fréquence
de fluctuation de la vitesse. Cette loi tient également compte des tra- Figure 4 – Représentation du champ auditif d’un être humain
vaux de Fanger [4] et [9] sur la température cutanée moyenne en
fonction du métabolisme. Cette sensation est caractérisée par
l’indice normatif DR. Cette gêne (en anglais Draft Raughting) repré- Ces points sont placés à 0,1 m du sol pour les chevilles d’un indi-
sente le pourcentage d’insatisfaits dû au courant d’air qui peut pro- vidu, 0,6 m du sol pour les hanches, 1,1 m pour la tête d’un individu
voquer un refroidissement et/ou un réchauffement local : assis et 1,7 m pour la tête d’un individu debout. Il faut au minimum
réaliser cinq profils verticaux de vitesse et d’EDT dans au moins
DR = (34 − ta)(v − 0,05)0,62 (3,14 + 0,37Tuv) deux plans parallèles à la direction de soufflage de l’air anisotherme
dans le local traité.
avec ta température de l’air au point considéré (˚C),
En général, nous considérons que 80 % des occupants sont satis-
v vitesse de l’air au point considéré (m/s), faits par la diffusion d’air, lorsque l’indice ADPI est égal à 100 %.
Tu intensité relative de turbulence au point
considéré (%).
L’article 6 de la norme AFNOR [5] nous recommande qu’au moins 2.3 Confort acoustique
85 % de la population ne soit pas incommodée par les courants
d’air. Cela correspond à un DR de 15 %.
Cette partie sera étudiée en détail dans l’article [BE 9 273], troi-
Exemple : dans un local à 24 ˚C de température sèche, des vites- sième partie de cette étude sur Traitement de l’air et climatisation.
ses de 0,14 m/s avec une intensité relative de turbulence de 60 % pro-
voquent la même gêne que des vitesses d’air de 0,32 m/s avec une Les sensations sonores ressenties par l’être humain se ramènent
intensité relative de turbulence de 0 %. à la définition de quatre paramètres.
■ Sonie
La sonie correspond à la perception de l’intensité sonore. La
2.2 Qualité de la diffusion aéraulique figure 4 représente les domaines de l’acoustique où nous retrou-
vons les seuils d’audibilité et de douleur.
En 1955, Koestel et Tuve [10], à partir des travaux sur la tempéra- À partir des travaux de Fletcher et Munson dans les années 1937
ture effective de Rydberg et Norback [11], mirent au point une cités par Mercier [13], Robinson et Dadson cités par Harris [14] ont
méthode d’essais des systèmes de conditionnement d’air. Ils abou- pu tracer les réseaux de courbes isosoniques qui correspondent aux
tirent à la définition de la température effective de courant d’air qui courbes d’égales amplitudes de la sensation acoustique. Ces cour-
tient compte de la température et de la vitesse au point considéré : bes sont reproduites sur la figure 5.
Nous remarquons que l’homme est ;
EDT = (ta − ta(moyen)) − 8(v − 0,15)
— très sensible à 3 500 Hz ;
avec ta température de l’air au point considéré (˚C), — sensible aux hautes fréquences ;
ta(moyen) température moyenne de l’air (˚C), — peu sensible aux basses fréquences.
v vitesse d’air au point considéré (m/s) Pour tenir compte des courbes de niveau d’isosonie, il a été
À partir des travaux de Koestel et Tuve [10] sur la température décidé d’affecter des poids en fonction de la fréquence de mesure.
effective de courant d’air, l’Ashrae dans sa norme 113-1990 [12] a Cela se traduit par les courbes de pondération A, B, C et D représen-
défini un indice permettant de quantifier la performance d’un sys- tées sur la figure 6.
tème de diffusion, en anglais Air Diffusion Performance Index Nota : les valeurs ont été déterminées par une commission qui, en fonction de l’utilisa-
tion de la courbe de pondération, a donné plus ou moins de poids à chaque bande
(ADPI ). Il s’agit du pourcentage de points respectant les deux critè- d’octave. C’est pour cette raison qu’il existe 4 courbes de pondération.
res suivants :
Elles sont utilisées en ajoutant, pour chaque bande d’octave, la valeur de pondération à
la valeur du niveau sonore mesuré ou calculé. Avec le résultat, il faut préciser la pondéra-
− 1,7 K < EDT < 1,1 K avec v < 0 ,35 m/s tion utilisée. Elle est ajoutée à l’unité [dB(A), dB(B), dB(C), dB(D)].
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Figure 5 – Courbe de niveau d’isosonie Les courbes de niveaux sont liées à une analyse spectrale du bruit
étudié. Leur utilisation s’effectue toujours en deux étapes :
— tracer le spectre de niveau de pression acoustique par bande
d’octave dans le diagramme ;
+10
Réponse relative (dB)
Figure 6 – Courbes de pondération acoustique A, B, C et D Le niveau de pression acoustique dans un local est caractérisé par
(la courbe D n’est utilisée qu’en aéronautique) une valeur globale. Cette valeur, souvent exprimée en dB(A), ne per-
met pas de mettre en évidence les niveaux de bruit par fréquences.
Ainsi nous pouvons avoir deux bruits avec des spectres différents et
un niveau global identique. Malgré ces défauts, cette approche du
■ Tonie confort acoustique est retenue par plusieurs organismes, notam-
La tonie traduit la perception de la hauteur du son. D’après Chai- ment dans le cadre normatif. Nous pouvons citer les recommanda-
gne [15], la sensation de hauteur varie avec le niveau de pression tions du groupe de travail no 6, du Comité européen de
acoustique. Ainsi, en basses fréquences, la tonie diminue lorsque le normalisation no 156 qui travaille sur les critères de conception de
niveau de pression augmente et, à partir de 2 000 Hz, la tonie évolue l’environnement intérieur [19], la norme allemande DIN 1946 part 2
de manière similaire avec le niveau de pression acoustique. [20], la nouvelle réglementation acoustique NRA [21].
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2.5 Qualité de l’air nes, l’OMS définit une unité de risque. Celle-ci correspond au
surplus de cancers provoqués dans une population pour une expo-
sition de 70 ans à une concentration de 1 µg/m3 du polluant consi-
La qualité de l’air et la qualité de la ventilation sont deux notions déré dans l’air ambiant.
fondamentales, distinctes mais complémentaires. (0)
Les indices permettant de caractériser la qualité de l’air peuvent
être regroupés en deux grandes familles. La première rassemble les
indices de type sanitaire et la seconde regroupe les indices de con- Tableau 4 – Valeurs seuils de concentrations de polluants
fort olfactifs. fournies par l’OMS
Concentration
moyenne limite Durée
2.5.1 Indices sanitaires Polluant
d’exposition
(mg/m3)
Cette approche, dite classique, est liée à la mesure de la concen- 0,21 1h
tration de différents polluants caractéristiques d’un bâtiment afin de Dioxyde d’azote (NO2)
connaître les troubles physiologiques encourus par les occupants 0,08 24 h
d’un local donné. La quantification de la qualité de l’air sera alors 100 15 min
traitée par des indices monogaz ou multigaz.
Monoxyde 60 30 min
■ Indices monogaz de carbone (CO) 30 1h
La plupart des pays du monde industriel ont défini des limites aux
10 8h
concentrations des polluants connus. En France nous utilisons deux
notions : 0,5 10 min
Dioxyde de soufre (SO2)
— les valeurs à risques importants VRI : à partir de cette limite, un 0,35 1h
individu court des risques importants pour sa santé ;
Dioxyde de carbone (CO2) 1 800 1h
— les valeurs à risques limités VRL : au-dessous de ce seuil, le
polluant concerné ne présente pas d’effet sur l’homme. 0,15 à 0,2 1h
Ozone (O3)
Le tableau 3 regroupe des valeurs limites imposées par le code 0,1 à 0,12 8h
du travail français pour le secteur industriel.
Formaldéhyde (HCHO) 0,1 30 min
(0)
Disulfure de carbone (CS2) 0,1 24 h
Toluène (C6H5CH3) 7,5 24 h
Tableau 3 – Valeurs limites imposées par le code du travail
français [en ppm (volume)] Tétrachloréthylène (C2Cl4) 5 24 h
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Une concentration en un polluant donné peut indiquer le risque — âge local moyen τ P0 : temps mis par les particules de l’air pour
produit par l’ensemble des polluants intérieurs. Creuzevault, cité par
Barbat [27], a défini une loi exprimant le pourcentage d’individus atteindre un point donné, à partir du moment où elles sont entrées
insatisfaits par la qualité de l’air intérieur PPD(IAQ) (predicted percen- dans la pièce ;
tage of dissatisfied persons by indoor air quality). — âge moyen dans la pièce τV : moyenne spatiale des âges
locaux de tous les points P0 de la pièce :
PPD(IAQ) = 395 exp(− 15,15 [CO2]−0,25)
∫τ
1
avec PPD(IAQ) pourcentage d’individus insatisfaits, τ V = ---- P0 dV
V
[CO2] concentration de dioxyde de carbone (mg/m3). V
Les indices monomarqueurs sont également utilisés pour traiter ■ Le temps de changement d’air τca est défini par la relation :
le cas des COV (composants organiques volatils) comme le formal-
déhyde [28]. τca = 2τV
Il est évident que, par sa définition, cet indice trouve ses limites
■ Finalement le rendement de renouvellement d’air parfois appelé
lorsque nous sommes en présence d’un grand nombre de polluants.
« efficacité globale du renouvellement d’air » s’exprimera par la
L’indice DEM (Degree of Effluvium Measurement) développé par relation :
Moschandréas en 1992, cité par Blondeau [28], se base sur un jury
de nez, composé d’occupants du local étudié, qui évalue la qualité τn
de l’air intérieur. η RA = 100 -------
τ ca
Pendant 7 jours, ces panélistes vont attribuer une note variant de
1 (pas d’odeur) à 7 (mauvaise odeur). L’indice DEM se détermine à Pour information, nous avons rassemblé, dans le tableau 6, les
partir de calculs statistiques. Lors de son utilisation dans le diagnos- rendements de renouvellement d’air de deux systèmes de ventila-
tic de bâtiments, cet indice s’est révélé en adéquation avec les plain- tion.
tes des usagers. Bien entendu, de par sa conception, cet indice ne (0)
peut pas facilement s’appliquer lors d’une approche analytique du
problème de la qualité de l’air.
Le concept du Sick Building Syndrome développé à la suite de Tableau 6 – Exemples de rendement
plaintes de la part des occupants de locaux non industriels a conduit de renouvellement d’air
de nombreux chercheurs à travailler sur les indices de qualité d’air
intérieur. Dans le cadre de ces études, le Professeur Fanger a intro- Système ηRA Principe d’utilisation
duit deux nouvelles unités (Olf et Décipol) qui sont basées sur la per- (%)
ception des sens olfactifs.
100 Flux laminaire
La définition et l’utilisation de ces indices ont été fortement remi-
ses en cause par la communauté professionnelle internationale, Ventilation par piston Système
notamment par les Français. Nous ne détaillerons donc pas ces indi- de climatisation
ces dans ce présent document. Nous invitons le lecteur intéressé à par déplacement
se référer à la bibliographie pour de plus amples renseignements. Ventilation par mélange complet 50 Ventilation classique
∫τ
lement par heure : 1
τ VP = ---- P
P0 dV
V V
τ n = ---- V
Q
■ La constante de temps nominale du polluant τ eP est le temps de
■ L’âge de l’air a deux définitions : résidence du polluant dans la pièce. C’est le temps moyen néces-
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QP taux d’émission de polluant P dans la pièce (m3/s). Nous avons rassemblé dans les tableaux 7 et 8 les données rela-
tives aux locaux à pollution non spécifique et aux locaux sanitaires.
■ L’efficacité locale ε eP, P0 est le rapport des concentrations du pol-
luant P à l’extraction e et au point P0.
(0)
■ L’efficacité globale ε eP est le rapport entre la concentration d’équi-
libre du polluant P à l’extraction e et sa concentration moyenne dans
le local étudié. Soit : Tableau 7 – Réglementation relative à la ventilation
des locaux à pollution non spécifique
P τn
Q V
ε eP = ------- ------- = ----- Type de ventilation Réglementation
Q V eP τ eP
d Pour les bureaux, si le volume du local est
supérieur à 15 m3 par occupant
Naturelle
2.7 Réglementation française par ouvrant
d Pour les autres locaux, si le volume du
local est supérieur à 24 m3 par occupant
2.7.1 Présentation
Débit d’air neuf
Local par occupant
Il existe une réglementation qui fixe les principes d’aération et (m3/h/occupant)
d’assainissement de l’air des locaux où le personnel est appelé à
séjourner. Elle traite également des lieux où le personnel doit inter- Bureaux, locaux 25
venir et qui présentent un risque lié à l’atmosphère. sans travail physique
En réalité, nous décomposerons les locaux en deux groupes, les Mécanique
locaux à pollution non spécifique et les locaux à pollution spécifi- Locaux 30
que. de restauration,
de vente, de réunion
Nous allons définir un certain nombre de termes.
• Aération : action de faire entrer de l’air neuf en vue de maintenir Ateliers et locaux 45
avec travail physique
la salubrité de l’atmosphère d’un local ; léger
• Assainissement : action qui consiste à éliminer, dans un local,
les polluants qui sont présents sous toutes leurs formes en rédui- Autres ateliers 60
sant leur concentration au-dessous des seuils admissibles afin de et locaux
rendre l’atmosphère salubre ;
• Pollution spécifique : pollution des locaux dans lesquels des (0)
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(0)
Nous distinguons trois grands systèmes :
Tableau 9 – Valeurs limites d’exposition et valeurs — centralisé ;
moyennes d’exposition à différentes substances — décentralisé ;
— mixte.
Substance Valeur limite Valeur moyenne
d’exposition d’exposition Nous allons définir ces trois systèmes et, pour chacun, indiquer le
rôle de la centrale de traitement d’air.
(ppm (ppm
volume) (mg/m3) volume) (mg/m3)
Acide acétique 10 25
3.1 Système centralisé
Acide chlorhydrique 5 7,5
Chaque local est traité par l’apport d’un débit d’air préparé dans
Acide fluorhydrique 3 2,5 une unité centralisée qui comporte (figure 7) :
Acide formique 5 9 — une centrale de traitement d’air ;
Acide nitrique 4 10 2 5 — un générateur de chaud (+) ;
— un générateur de froid (−) ;
Acroléine 0,1 0,25 — les réseaux de gaines nécessaires.
Alcool n-butylique 50 150 Les générateurs de chaud et de froid peuvent être intégrés à la
Alcool sec-butylique 100 300 centrale de traitement d’air (groupe frigorifique pour le froid et le
chaud, batterie électrique ou générateur gaz pour le chaud). Les cli-
Alcool ter-butylique 100 300 matiseurs de toiture pour les grandes surfaces font partie des systè-
Alcool éthylique 5 000 1 000 1 900 mes centralisés. La totalité de l’énergie nécessaire au traitement du
local est véhiculée par l’air.
Alcool isobutylique 50 150
Les bâtiments anciens n’étant pas conçus pour la climatisation,
Alcool isopropylique 400 980 nous retrouvons plus souvent ce type d’installation dans les bâti-
Alcool méthylique 1 000 1 300 200 500 ments neufs ou récents. La conception du bâtiment doit prendre en
compte l’ensemble du système : local technique, passage des gai-
Alcool propylique 200 500 nes...
Aldéhyde formique 2 3
Aldéhyde furfurylique 2 8
Ammoniac 50 36 25 18 Air rejeté
Anhydride sulfureux 5 10 2 5
Brome 0,1 0,7 CTA
Butylamine 5 15
Chlore 1 3
Eau chaude
Eau glacée
Air neuf
Fluor 1 2
Soufflage
Reprise
Ozone 0,2 0,4 0,1 0,2
Groupe de
production
Pour les locaux à pollution spécifique, le débit minimal d’air neuf d'eau chaude
à introduire doit, dans tous les cas, rester au moins égal à celui qui
a été fixé pour les locaux à pollution non spécifique en tenant
compte du nombre d’occupants. Nous avons, dans le tableau 9,
regroupé les valeurs limites d’exposition et les valeurs moyennes
d’exposition à différentes substances citées dans la circulaire du
19 juillet 1982. Depuis, plusieurs centaines de valeurs limites indica-
tives ont été publiées par le ministère du Travail ; nous renvoyons Groupe de
les lecteurs aux documents de l’INRS ND 1945-153-93 et ND 1940- production
d'eau glacée
152-93 [30].
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Appareil intérieur
Échangeur
fluide frigorigène/air intérieur Appareils
Détendeur terminaux
Liaison de fluide
frigorigène
Boucle(s)
Appareil extérieur d'eau
Compresseur
Échangeur
fluide frigorigène/air extérieur
ou eau
et/ou
Les solutions sont fonctions du type de locaux et de l’évolution Production d'eau chaude
et/ou eau glacée
des charges. Elles dépendent aussi des possibilités d’investisse-
ment et des impératifs de chaque local.
Figure 9 – Principe du système décentralisé avec production
Parmi les solutions les plus souvent utilisées, nous pouvons citer : d’énergie centralisée
— l’équipement individuel : une centrale de traitement d’air et un
réseau de gaines pour chaque local ;
— l’équipement collectif : une centrale de traitement d’air et son ■ Un autre type de système décentralisé est l’unité terminale non
réseau de gaines desservent un groupe de locaux ; autonome alimentée en eau chaude et/ou froide (figure 9). La pro-
— une centrale de traitement d’air commune reliée à deux duction d’énergie est centralisée.
gaines : l’une pour l’air chaud, l’autre pour l’air froid. Pour chaque
local, une boîte de mélange assure le dosage adéquat ; Les armoires de climatisation non autonomes équipant les salles
— une centrale de traitement d’air dite « multizone » avec un à forts apports internes, par exemple, font partie des systèmes
réseau de gaines pour chaque local. Le mélange air chaud/air froid décentralisés à production d’énergie centralisée. Ce système décen-
s’effectue au départ de la centrale de traitement d’air ; tralisé est utilisé dans l’habitat, le tertiaire et l’industrie. Il peut équi-
— un équipement de base traditionnel (centrale de traitement per des locaux neufs ou existants de toutes dimensions.
d’air) avec, pour chaque local, une boîte de diffusion d’air à débit
variable. ■ Les solutions dépendent du type de local, des charges faibles ou
fortes, constantes ou variables.
Parmi les solutions les plus souvent utilisées, nous pouvons citer :
3.2 Système décentralisé
— le climatiseur individuel monobloc, split-system ou multisplit,
pour l’habitat, le bureau, les commerces ;
Chaque local est traité individuellement avec un équipement
autonome regroupant : — l’unité terminale plafonnière en faux plafond ou murale non
— production de froid et/ou de chaud ; autonome pour l’habitat, les bureaux, les commerces, les ateliers,
— préparation et diffusion de l’air. etc. ;
Il s’agit généralement d’équipement monobloc ou bibloc — l’armoire autonome de climatisation à condensation par eau
(figure 8), de faible ou moyenne puissance, du type à détente (monobloc) ou air (split-system) pour des locaux généralement à
directe. fort dégagement de chaleur interne et à charge relativement
constante ;
■ Les armoires de climatisation autonomes équipant les salles à
forts apports internes, par exemple, font partie des systèmes décen- — l’armoire non autonome de climatisation pour des locaux
tralisés. La totalité de l’énergie nécessaire au traitement du local est généralement à fort dégagement de chaleur interne et à charge pou-
véhiculée par l’air. Le réseau de gaines est limité à l’amenée d’air vant être variable.
neuf.
Nota : un appareil en split-system est composé de deux éléments (l’un installé à l’inté-
Le système décentralisé est généralement utilisé dans l’habitat rieur, l’autre à l’extérieur du bâtiment) reliés par deux tuyauteries frigorifiques et un câble
individuel ou le petit tertiaire pour équiper des locaux existants. électrique.
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Air
rejeté
Air
neuf
T H
R (3) (2) (1)
Bureau
Gaine
technique Couloir
Bureau
Couloir
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4.2 Climatisation de confort Il faut donc des salles à empoussièrement contrôlé appelées sal-
les grises ou salles blanches selon le nombre toléré de particules de
poussières par m3 d’air. La salle est étanche et comporte un sas à
La climatisation de confort regroupe l’ensemble des traitements l’entrée. Le personnel porte des vêtements particuliers suivant le
appliqués à l’air ambiant pour obtenir une ambiance interne de con- type de salle (blouse, combinaison, masque, bottes, scaphandre
fort définie en température et humidité. Son but est d’obtenir toute ventilé).
l’année des conditions favorables à la vie des occupants, leur santé, ■ Biologie
leur bien-être.
La température dépend du produit fabriqué (exemple 12 ˚C pour
Dans l’habitat, elle vise le bien-être. Dans le tertiaire ou l’industrie, le traitement de la viande). L’humidité peut être élevée (80 %
elle vise : d’humidité relative) pour éviter le dessèchement du produit ou
— une amélioration de productivité au niveau du personnel ; basse (20 % d’humidité relative) pour la fabrication de produit avide
— un agrément supplémentaire au niveau de la clientèle. d’humidité (poudres, cachets effervescents...).
Le traitement d’air prend en compte : Le taux d’empoussièrement est contrôlé. Les micro-organismes
— la température ; doivent être réduits à néant pour des raisons évidentes d’hygiène
— l’humidité ; (les produits sortants doivent être sains).
— la propreté de l’air (impuretés, odeurs) ; La salle est étanche, lavée quotidiennement, décontaminée dans
— le niveau sonore ; certains cas. Un sas est prévu à l’entrée. Le personnel porte des
— la qualité de la diffusion (mouvements d’air, vitesse). vêtements stériles avec masque, bonnet et gants.
La climatisation de confort s’applique à l’habitat (individuel ou ■ Laboratoires
collectif), au tertiaire (magasins, bureaux, bâtiments publics...) et à
l’industrie (bureaux, ateliers...). Selon le type de laboratoire, les exigences diffèrent. Les préci-
sions des conditions d’ambiance sont sévères notamment dans les
laboratoires de mesures. Les variations autorisées doivent rester
dans un domaine étroit :
4.3 Conditionnement d’air — température inférieure à ± 0,5 K ;
— humidité relative inférieure à ± 5 %.
L’empoussièrement et la contamination sont parfois contrôlés
Le conditionnement d’air représente l’ensemble des traitements
(dans certains laboratoires de recherche).
appliqués à l’air ambiant pour obtenir des caractéristiques précises
de température et d’hygrométrie liées : Afin de pouvoir maintenir de telles conditions, il faut, obligatoire-
— à l’activité ; ment, un local étanche, sinon la migration d’humidité et les entrées
— à un process ; d’air parasites ne permettront pas d’obtenir la stabilité et la préci-
sion des conditions d’ambiance.
— aux conditions de conservation des produits entreposés.
Son but est d’obtenir, toute l’année, des résultats précis, cons- ■ Séchage
tants et fiables qui seront garants du bon fonctionnement de l’acti- Le séchage nécessite l’évacuation de l’humidité du produit vers
vité ou du process généré dans le local. l’extérieur. La centrale de traitement d’air utilise la batterie froide
Les paramètres pris en compte varient avec le type d’activité : pour déshumidifier l’air. La sélection s’effectue sur la quantité d’eau
— propreté de l’air (impuretés, odeurs) ; à évacuer. La température maintenue dépend du type de produit :
— température ; — fromages, saucisson : 10 à 12 ˚C ;
— humidité ; — peaux (pour le cuir) : 30 à 50 ˚C ;
— charges internes fortes (sensible, latente). — bois : variable selon les essences et phase de séchage.
En général, le maintien de ces paramètres s’accompagne d’exi- Durant le cycle de séchage, les conditions peuvent être fixes,
gences plus ou moins draconiennes sur : variables par palier ou variables en continu (rampe).
— la précision du résultat ; ■ Piscines
— la constance du résultat dans le temps et dans l’espace ou la Dans une piscine, une forte quantité d’eau s’évapore de la surface
constance dans la variation du résultat (rampe) ; du bassin, sur les plages, sur la peau des baigneurs.
— la qualité du résultat (notion de salle blanche ou de salle pro-
pre). La température de l’air est maintenue autour de 27 ˚C et celle de
l’eau à 25 ˚C. Dans les piscines dites médicales ou les bassins pour
Les domaines d’application sont vastes. Le conditionnement d’air bébés nageurs, l’air est à une température de l’ordre de 30 à 35 ˚C et
s’applique : l’eau est à 29 à 37 ˚C.
— à l’industrie de précision (microélectronique, avionique, opti-
L’humidité relative se situe vers 65 %. La centrale de traitement
que, horlogerie, automobile, peinture, chimie fine...) ;
d’air sert à déshumidifier mais aussi à renouveler l’air pour éliminer
— à la biologie (agroalimentaire, pharmacie, cosmétique, bio-
les polluants dus à la respiration des baigneurs et à l’évaporation
technologie, domaine hospitalier...) ;
des produits de traitement de l’eau.
— aux laboratoires (recherche, mesure...) ;
— aux process (séchage, déshumidification de piscine...) ; ■ Locaux à forts apports internes de chaleur
— aux locaux particuliers (téléphonie, ordinateurs...). Dans les locaux ayant une forte concentration de matériel électro-
Nous allons aborder les particularités des principales applications nique (autocommutateurs de téléphone, ordinateurs...), de puissan-
du conditionnement d’air. tes machines, de fours, etc., le dégagement de chaleur est
important. Il est impératif de traiter l’air afin d’éviter la dérive de
■ Industrie de précision température qui détériorerait certains composants. Une centrale de
La température et l’humidité sont rigoureusement contrôlées. La traitement d’air spécifique est généralement prévue ; la demande de
stabilité et la précision demandées dépendent du type de fabrica- froid est toujours présente même pendant la période hivernale.
tion. L’industriel connaît bien les exigences pour chaque fabrication. Afin de sécuriser l’installation, il est souvent prévu une unité en
Pour le matériel miniature (électronique, disques...), les poussiè- secours. Selon l’importance du matériel et la sécurité demandée,
res peuvent créer un défaut de fabrication. deux unités sur trois ou une unité sur deux ou trois fonctionnent.
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Volume spécifique
Humidite absolue
Le point A a pour caractéristiques : 26 27 28 29 30 31 32
)
26
température sèche t = 25 °C
ec
ir s
110 115 120 125 130 135
température humide t ' = 17,7 °C
25
32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 59 50 51 52 53 54 55
)c)
ga
saai 105
esec
0,030
température de rosée tr = 14 °C
l/k
24
rirs
γ 0,975
γ
kca
/gkga 0
0,029
JkJ/k 10
humidité relative ε = 50 %
23
(kJ/kg (kJ/kg
en
0,028
95
d'eau) humidité absolue w = 10 g/kg d'air sec d'eau)
22
q'
30 0,027
ennk
e(
enthalpie q ' = 50,3 kJ/kg d'air sec 0,026 0,970
90
lpi
21
q' 'e
tha
∞ volume spécifique v ' = 0,859 m3/kg d'air sec −∞
e(q(
0,025
20
nthth 85
En
lpiei
50000 - 50000
aalp
0,024
30000 - 30000
19
80
20000 0,023 - 20000
EEn
16000
18
0,022 - 12000
75
12000 - 10000
17
0,021
- 8000
10000 25
70
0,020
9000
16
0,960
- 6000
8000 0,019 - 5000
65
15
0,018 - 4000
7000
14
60
0,017 - 3000
0,955
13
0,016
0
55
ε = 100
50
0,014 - 15
11
00
90
40
ε=
9
0,950
= 0
0,013
e
45
8
70
- 10
=
0 e
8
35
0 0,012 00
ε
Température humide eε
60
50 Humidité absolue
eε = 0
=
=5
15 0,011
7
eε
30
-5
40
5
Température 0,010 00
0,945
eε =
6
20
de rosée (A)
3300
25
0 0,009
4
0
45 eε ==
15
10 0,008
3
20 0
eε = 0,007
10
0,940
2
0,006
5 %
= 1100
1
eε=
0,005
5
0
0
0,004
00 50
40
0
0,935
0,003 0
–1
–5
–5
0,002
–2
–10
0,001
–3
0,000
0,930
Température
–10 –9 –8 –7 –6 –5 –4 –3 –2 –1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55
(t, t ', tr en ˚C)
Volumespécifique
Volume spécifique
(v3/kg
(v ' en m sec) 0,750
m3/Kg)
' end'air 0,760 0,770 0,780 0,790 0,800 0,810 0,820 0,830 0,840 0,850 0,860 0,870 0,880 0,890 0,900 0,910 0,920 0,930
10
00
2500
200
15
00
300
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Beaucoup de logiciels ont été créés depuis l’apparition de l’ordi- Symbole Unité Définition
nateur de bureau. Nous pouvons citer :
— les logiciels de sélection de matériel : chaque constructeur a HR % Valeur de l’humidité relative de l’air
humide (suit l’unité %)
créé des logiciels permettant d’optimiser la sélection de son
matériel ;
I sans Intensité perçue des odeurs
— les logiciels de calcul de bilan : nous trouvons sur le marché
plusieurs logiciels qui permettent de calculer le bilan thermique
d’une installation. Ces logiciels calculent aussi les coefficients L W/m2 Charge thermique du corps humain
d’échange de chaque paroi. Ils peuvent permettre de :
• connaître le bilan à chaque heure du jour le plus chaud et le Lp dB Niveau de pression sonore
plus froid (optimisation de la puissance à installer),
• simuler la variation du bilan en fonction de l’orientation du M met ou Métabolisme du corps humain
local (optimisation de l’exposition), W/m2
• connaître le gain de puissance par l’ajout de protections solai-
res (optimisation de l’équipement ou de la composition des N sans Nombre d’équipements sanitaires dans le
local
parois) ;
— les logiciels de détermination des réseaux et tracés : en fonc-
tion de l’emplacement des unités terminales ou des bouches et N tr/min Vitesse de rotation d’un ventilateur
grilles, ces logiciels déterminent les sections et longueurs des
tuyauteries et gaines. Ils donnent aussi la perte de charge de l’instal- NC sans Courbes de niveau sonore équivalent par
lation pour sélectionner les ventilateurs et circulateurs et déterminer bande d’octave référence 2 000 Hz (Noise
les valeurs de réglage des vannes et registres. Criteria)
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W W/m2 Travail extérieur du corps humain ε eP sans Efficacité globale d’extraction d’un
polluant
k sans Constante (facteur) dépendant du type
d’odeur ε eP, P0 sans Efficacité locale d’extraction d’un polluant
n sans Constante (puissance) dépendant du type ηa sans Rendement aéraulique d’un ventilateur
d’odeur
ηG % Coefficient de performance global du
p Pa Pression d’air renouvellement d’air
w kg/kg Humidité absolue de l’air humide τ PP0 s Âge moyen local d’un polluant P : temps
air sec moyen nécessaire au polluant pour se
déplacer de sa source au point P0
α sans Coefficient d’absorption sonore d’un
matériau τ VP s Moyenne spatiale des âges locaux d’un
polluant P de tous les points P0 de la pièce
γ kJ/kg Droite de pente dans le diagramme de
d’eau l’air humide
τV s Âge moyen dans la pièce : moyenne
spatiale des âges locaux d’air de tous les
ε % Humidité relative de l’air points P0 de la pièce
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