Martin Crimp Dans la République du bonheur

Héritier de la catastrophe.
Théâtre post-beckettien ET post-Pinterien (qui avait réancré le parfois abstrait beckett dans réalisme
anglais)
Théâtre de la menace -part d’ombre et de mystère lié au tragique etc et surprise destabilisation
+ Satyre de société
Post-moderne : travail la multiplicité du sujet, éclatement (pas d’essentialisme du tout)

Développe deux manières d’écrire : (cf) citation poly

- Conventionnelle, ressort dramatique de fiction avec conflit, univers et persos fictifs

- Expérimentale : quels ressorts intello construisent la diégèse
« the act of storytelling is itself dramatised » « dramatic space is a mental space not a
physical one »

En fin d’époque de mode du “in-your-face theatre” (Edward Bond et les aggr(essiv)o-effects)

VS : Crimp réactive la langue en spectacle, th de parole capable d’inventer image et être musique
Voix comme lieu du sujet -c’est par extériorité et un ailleurs qu’on trouve intériorité

Voix a existence autonome : on ne parle pas forcément sa voix propre

(cf) texte il se décrit en auteur comme étant « habité par une voix » : auteur serait un être propre a
coté de lui.

 Déprise identitaire
(cf) Attempts on her life
 Texte joue de tricotage verbal, figures de la répétition (paronomase, polyptotes, etc) Explore
tous recoins : errance d’homme
(cf) Fewer emergencies
 Dire pour faire exister ; langue donne le change de présence histoire qui reste absence.
 Mise en voix d’un autre –miroir sonore mais dépossession de soi son histoire // mort
(cf) The treatment
+ idée discours se construit tjrs par autre et pour en fonction d’autre

Impossible être propre du sujet en soi et pour soi

Dramaturgie en creux ; sur le négatif, évide pas forme pleine

Attempts on her life, 17 scenarios for the theatre

17 blasons sur personnage d’Anne qui n’apparaît jamais. 17 tentatives de def une essence/17
attentats… dans but de cerner ce perso fantomatique -finalement notre seule approche d’elle via
voix des autres
Pièce rhapsodie de fragments qui ne convergent jamais