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La pratique de la paie

Aspects social, fiscal et comptable OBJECTIF GENERAL


Maîtriser les procédures et modalités d’élaboration et de traitement de la paie
OBJECTIFS SPECIFIQUES
Acquérir les notions de base nécessaires à la préparation de la paie;
Connaître les dispositions légales et réglementaires régissant la paie pour le calcul des charges
fiscales et parafiscales.
Sommaire
Introduction
Textes réglementaires
Elaboration de la paie
Déclaration sociale
Déclaration fiscale
Contrôle de la paie
Comptabilisation de la paie
Définitions
La rémunération est le prix d’un travail fourni ou d’un service rendu.
Elle constitue un coût pour l’employeur et un revenu pour le travailleur.
Elle est définie comme l’ensemble des avantages psychologiques et matériels accordés à un
employé en vertu d’un contrat de travail.
Les composantes du salaire
1)- Le salaire de base :
Le salaire de base occupe la première ligne du bulletin de paie.
Il rémunère une fonction dans le cadre d’un emploi donné.
Il est déterminé par le degré de compétence requise par le poste occupé.
2)- Les indemnités :
Elles rémunèrent les préjudices causés éventuellement aux employés au titre des sujétions
particulières résultant des conditions de travail.
3)- Les primes :
Ce sont des sommes versées à un salarié en plus de son salaire habituel.
Elles présentent un caractère relativement exceptionnel et sont de périodicité variable.
Elles ont pour objet de récompenser le salarié pour avoir accompli une performance jugée
satisfaisante.
4)- L’intéressement :
Il s’agit des sommes allouées au collectif du personnel au cours de l’exercice.
Le montant de l’intéressement dépend des performances réalisées par l’entreprise.
- Les primes et indemnités courantes
- Prime de rendement individuel
- Prime de rendement collectif
- Prime de responsabilité
- Prime d’intéressement
- Prime de bilan
- Prime de documentation
- Prime de départ à la retraite
- Les primes et indemnités courantes
- Indemnité d’expérience professionnelle
- Indemnité de nuisance
- Indemnité de service permanent
- Indemnité de travail posté
- Indemnité de zone
- Indemnité d’intérim
- Indemnité d’enseignement
Les textes réglementaires
- Loi N° 90-11 du 21 avril 1990 relative aux relations de travail;
- Ordonnance N° 75-58 du 26/09/1975, modifiée et complétée portant code civil;
- Ordonnance N° 75-59 du 26 septembre 1975 modifiée et complétée portant code de commerce;
- Ordonnance N° 66-154 du 06 juin 1966 portant code de procédures civiles
Elaboration de la paie-Le pointage
L’élaboration de la paie commence par le pointage du personnel.
Le pointage est l’opération qui consiste à s’assurer de la présence effective des employés sur le
lieu de travail.
Le pointage qui peut être manuel ou automatique est réalisé quotidiennement et est transmis à la
structure chargée de la paie.
Pour permettre au service de traiter la paie et de l’ordonnancer au 30 du mois, la période de
calcul de la paie est généralement décalée.
Exemple :
Le salaire du mois de mai est calculé pour la période allant du 20 avril au 19 mai.
Le pointage quotidien permet de confectionner en fin du mois le relevé mensuel de pointage des
éléments d’activité.
Elaboration de la paie
Calcul des droits et obligations du salarié :
Calculer les droits et obligations du salarié revient à déterminer les gains et les retenues
opérées au titre de ses rémunérations, en fonction :
- De la grille des salaires;
- Du règlement intérieur (absences);
- De la règlementation en matière sociale et fiscale.
Cette opération intervient régulièrement une fois par mois mais également à l’occasion :
- D’un décompte de rappel;
- D’un arrêt de compte;
- D’un solde de tout compte
Calcul du salaire de base
La loi a fixé la durée de travail à 40 heures / semaine.
Le salaire est payé au prorata des heures de présence.
Le salaire mensuel est alors de 173,33 h.
40 heures x 52 semaines
12 mois
Rémunération basée sur un tarif journalier :
La loi prévoit de répartir la durée de travail hebdomadaire sur 5 ou 6 jours.
Durée répartie sur 5 jours :
La durée en jours est donc de
(5 jours x 52 semaines)/12 mois = 21,66 (arrondi à 22)
Durée répartie sur 6 jours :
La durée en jours est donc de
(6 jours x 52 semaines) / 12 mois = 26 jours
Rémunération basée sur un tarif journalier :
Calcul des primes et indemnités
1er cas :
Le calcul des primes et indemnités n’est pas indexé au salaire de base.
Le montant journalier est exprimé en valeur
- Montant de la prime/indemnité = Mt journalier x Nbre de jours travaillés
N.B :
Ce procédé s’applique par exemple au calcul des indemnités de transport et de panier.
Question :
La prime de panier est-elle attribuée les jours de fêtes ?
2ème cas :
Le calcul des primes et indemnités est indexé au salaire de base dont le montant mensuel est exprimé
en taux.
Salaire de base x % x nb de jours travaillés
Primes/indem.= Nbre de jours théoriques (22 ou 26)
N.B:
Ce procédé s’applique par exemple au calcul de l’indemnité de travail posté.
3ème cas :
Le calcul des primes et indemnités est indexé au salaire de base dont le montant horaire est exprimé en
taux.
S. de base x % x nb d’heures travaillées
Primes/indem.173,33
N.B:
Ce procédé s’applique par exemple au calcul de la prime de rendement.
Calcul de l’indemnité de congé annuel
Le congé annuel est défini comme le droit reconnu à tout travailleur de bénéficier d’un repos rémunéré.
Le congé est calculé à raison de 2 jours et demi par mois de travail, dans la limite de 30 jours calendaires
par année de travail.
Les travailleurs du sud bénéficient d’un congé supplémentaire d’au moins 10 jours par année.
La durée du congé principal peut être augmentée pour les travailleurs occupés à des travaux
particulièrement pénibles ou dangereux impliquant des contraintes particulières aux plans physiques ou
nerveux.
L’indemnité de congé annuel (ICA) est à la charge des employeurs à l’exception des entreprises relevant
du secteur du bâtiment, des travaux publics et hydrauliques, assujetties à une cotisation à la charge de
l’employeur et versée à la CACOBATPH.
La période de décompte de l’indemnité de congé annuel s’étale du 1er juillet de l’année N-1 jusqu’au 30
juin de l’année N.
L’indemnité de congé annuel correspond au douzième (1/12) de la rémunération perçue au cours de la
période de référence.
En pratique, elle est calculée sur le salaire de base majoré des primes et indemnités soumises à la
sécurité sociale.
Le bulletin de paie
Le bulletin de paie constitue la photographie de la relation contractuelle entre l’employeur et le salarié.
Le bulletin de paie est un droit pour tous les salariés quel que soit le type de leur contrat de travail
(article 86 de la loi 90-11 du 21 avril 1990 et article 75-2° du Code des impôts directs).
Sous peine de sanction, tout employeur est obligé de délivrer ce document à l’occasion de chaque paie.
Le bulletin de paie sert de preuve pour le salarié de l’existence de son contrat de travail. Il constitue un
début de preuve du versement effectif du salaire.
En cas de conflit, le salarié doit fournir les bulletins relatifs à la contestation au juge du tribunal
qui statue sur le bien fondé des réclamations.
Le livre de paie
Le livre de paie est un registre que tout employeur est obligé de tenir en application du décret exécutif
n° 96-98 du 6 mars 1996, Il doit être coté et paraphé par le juge du tribunal.
Il comprend :
- Le nom et prénom de chaque travailleur,
- La période de travail,
- Le Poste de travail occupé,
- Le salaire de base,
- Les primes, indemnités, majorations pour heures supplémentaires, retenues effectuée au titre de la
sécurité sociale et de l’impôt IRG.
- La retenue à la sécurité sociale
- La retenue à la sécurité sociale est une cotisation obligatoire prélevée par l’employeur sur le salaire de
l’employé.
Elle est destinée à financer :
- La sécurité sociale;
- L’assurance-chômage;
- La retraite;
- La retraite anticipée.
La retenue à la sécurité sociale
La base de la sécurité sociale est fixée par l’ordonnance 95-01 du 21 janvier 1995.
Elle est constituée de l’ensemble des éléments du salaire à l’exclusion des prestations à caractère
familial, des indemnités représentatives de frais engagés, des primes et indemnités à caractère
exceptionnel et des indemnités liées à des conditions particulières de résidence et d’isolement.
Le Décret exécutif 15-236 du 03/09/2015 a fixé la répartition du taux de cotisation à la sécurité sociale
au titre de la part ouvrière comme suit :
La CACOBATPH :
Une caisse spéciale
Par ailleurs, les entreprises relevant du domaine du bâtiment, des travaux publics et hydrauliques
sont soumises en plus des cotisations liées au régime général, au versement à la CACOBATPH des
cotisations suivantes:
- 12,21 % de la masse salariale au titre des congés payé;
- 0,75 % de la masse salariale au titre des chômages – intempéries (répartie équitablement entre
l’employeur et l’employé)
L’OPREBATPH :
Une caisse dédiée à la prévention des risques professionnels
L’OPREBATPH est un organisme professionnel de prévention du bâtiment, des travaux publics et de
l’hydraulique.
Il est régi par le décret exécutif du 21 juin 2006 et est sous tutelle du ministère du travail.
Il a pour mission de promouvoir la prévention des risques professionnels dans le secteur du BTPH.
Le taux de cotisation est de 0,13% mis à la charge des employeurs.
L’assiette de cotisation est la même que celle servant au calcul des cotisations sociales.
Ordonnancement et règlement des cotisations:

L’ordonnancement des cotisations incombe au responsable de structure. Au vu des états édités par la
DRH, le responsable habilité, fait procéder au décompte des cotisations et donne ordre au service
finances et comptabilité de d’assurer le règlement des cotisations.
Cet ordre de paiement est accompagné d’une déclaration de cotisations établie sur un imprimé mis à la
disposition de l’employeur par l’organisme de sécurité sociale et d’un état des mouvements des salariés.
La retenue à la sécurité sociale
La périodicité de dépôt de la déclaration de versement et du règlement des cotisations est trimestrielle
si la l’entreprise emploie moins de 10 salariés.
La périodicité est mensuelle dans le cas ou le nombre d’employé est égal ou supérieur à 10.
Le dépôt et le règlement doivent intervenir, sous peine de pénalités, dans les 30 jours qui suivent la
période considérée.
RECAP :
Les éléments de la paie
La déclaration annuelle des salaires
La déclaration annuelle des salaires incombe également à la DRH.
Cette déclaration renseigne l’organisme de sécurité sociale sur l’identité des salariés employés au cours
de l’exercice (Nom et prénoms, n° sécurité sociale, date de naissance) avec indications des montants
annuels versés aux salariés, des dates d’entrée et de sortie.
Elle est réalisée sur support magnétique dont le canevas est mis à la disposition de l’entreprise par
l’organisme de sécurité sociale.
Le disque compact accompagné d’un bordereau de dépôt de la déclaration des salaires en trois
exemplaires doivent parvenir à l’organisme de sécurité sociale au plus tard le 31 janvier de l’exercice qui
suit celui au titre duquel la déclaration est établie.
Les sanctions
Le défaut de versement des cotisations entraîne une pénalité constituée par une majoration du montant
des cotisations dues de 5%.
Les cotisations principales sont majorées de 1% par mois de retard supplémentaire.
Le défaut de déclaration annuelle entraîne une pénalité égale à 10% du montant des cotisations
correspondant à l’année civile écoulée majorée de 2 % par mois de retard.
La retenue IRG
Les traitements et salaires constituent l’une des catégories de revenus soumises à L’IRG.
La retenue au titre de L’IRG constitue une exception au système déclaratif de l’impôt.
En effet, le contribuable ne règle pas lui-même l’impôt sur ses salaires mais fait l’objet comme pour la
sécurité sociale d’une retenue à la source.
Exception (s) ?
La base imposable à L’IRG est constituée de la rémunération principale et des rémunérations
accessoires, y compris les avantages en nature à l’exception de ceux consentis aux travailleurs exerçant
dans les zones promouvoir.
Le montant de la cotisation aux assurances sociales, assurance chômage, retraite et retraite anticipée
doit être déduit de la base imposable.
Les exemptions de L’IRG
Les exemptions de l’IRG/salaires sont fixées à l’article 68 du code des impôts directs.
Elles sont actuellement au nombre de 13.
L’IRG/SALAIRES – CAS PARTICULIER
Les primes de rendement, gratifications d’une périodicité autre que mensuelle ainsi que les sommes
versées à des personnes exerçant, en sus de leur activité principale de salariés, une activité
d’enseignement, de recherche, de surveillance ou d’assistanat à titre vacataire, sont soumises à la
retenue à la source de l’IRG au taux de 10% sans application d’abattement.
Question :
Quel est le traitement fiscal des vacations servies à un employé lorsque leur montant excède 2.000.000
DA/année ?
Les rappels sont imposables de la même manière que les rémunérations elles mêmes.
Exemple :
Suite à une promotion, un salarié a bénéficié d’un rappel imposable de 8.000 DA.
Quel IRG doit-il payer ai titre de ce rappel ?
Cas pratique
Modalités pratiques de calcul de L’IRG
1er Cas :
Salaire basé sur un tarif mensuel
On applique le barème mensuel
2ème Cas :
Salaire basé sur un tarif horaire :
a)- D’abord reconstituer le salaire mensuel théorique en multipliant le salaire du mois par 173.33 et en
le divisant par le nombre d’heures travaillées.
b)- Déterminer la retenue IRG correspondant à la rémunération nette ramenée au mois, suivant barème
c)- Multiplier la retenue mensuelle par le quotient nombre d’heures travaillées/173.33
3ème Cas :
Salaire basé sur un tarif journalier :
a)- D’abord reconstituer le salaire mensuel théorique en multipliant le salaire du mois par 22 ou 26 j et
en le divisant par le nombre de jours travaillés.
b)- Déterminer la retenue IRG correspondant à la rémunération nette ramenée au mois, suivant barème
c)- Multiplier la retenue mensuelle par le quotient nombre de jours travaillés/22 ou 26
Ordonnancement et règlement de L’IRG
L’ordonnancement des retenues de l’IRG incombe au responsable de la structure.
Au vu des états édités par la DRH, le responsable habilité, fait procéder au décompte des sommes dues
à l’administration fiscale et donne ordre au service finances comptabilité de la structure d’en assurer le
règlement.
Cet ordre de paiement est accompagné d’une déclaration tenant lieu de bordereau avis de versement
établie sur un imprimé mis à la disposition de l’administration fiscale du lieu d’imposition (imprimé série
G n° 50 ou G n° 50A).
Cette déclaration dûment complétée selon les indications exigées par l’imprimé précité, datée et signée,
doit parvenir à la recette des impôts, au plus tard le 20 du mois suivant le mois ou le trimestre au titre
duquel les retenues ont été effectuées.
Le défaut ou le retard mis dans le règlement des retenues IRG sont passibles de sanctions de pénalités
fiscales pouvant atteindre 35% des droits.
La déclaration annuelle des salaires
La déclaration annuelle des salaires est un imprimé mis à la disposition des employeurs par
l’administration fiscale.
Sa préparation incombe à la DRH. Cette déclaration communique des renseignements relatifs à l’identité
des salariés employés au cours de l’exercice avec indications des montants annuels qui leurs sont versés.
Elle doit être déposée à l’inspection des impôts/CDI du lieu d’imposition au plus tard le 30 avril de
l’année qui suit celle au cours de laquelle les salaires ont été payés. (Art. 75-3 du code des impôts
directs)
L’arrêt de compte
Lorsqu’un travailleur quitte temporairement l’entreprise (mise en dispo, détachement, service
national,…), le service des RH établit un arrêt de compte en vue de constater l’exécution des obligations
nées de la relation de travail.
L’établissement d’un arrêt de compte obéit aux mêmes règles d’élaboration du bulletin de paie.

L’ordonnancement des cotisations incombe au responsable de structure. Au vu des états édités par la
DRH, le responsable habilité, fait procéder au décompte des cotisations et donne ordre au service
finances et comptabilité de d’assurer le règlement des cotisations.
Cet ordre de paiement est accompagné d’une déclaration de cotisations établie sur un imprimé mis à la
disposition de l’employeur par l’organisme de sécurité sociale et d’un état des mouvements des salariés.
La retenue à la sécurité sociale
La périodicité de dépôt de la déclaration de versement et du règlement des cotisations est trimestrielle
si la l’entreprise emploie moins de 10 salariés.
La périodicité est mensuelle dans le cas ou le nombre d’employé est égal ou supérieur à 10.
Le dépôt et le règlement doivent intervenir, sous peine de pénalités, dans les 30 jours qui suivent la
période considérée.
RECAP :
Les éléments de la paie
La déclaration annuelle des salaires
La déclaration annuelle des salaires incombe également à la DRH.
Cette déclaration renseigne l’organisme de sécurité sociale sur l’identité des salariés employés au cours
de l’exercice (Nom et prénoms, n° sécurité sociale, date de naissance) avec indications des montants
annuels versés aux salariés, des dates d’entrée et de sortie.
Elle est réalisée sur support magnétique dont le canevas est mis à la disposition de l’entreprise par
l’organisme de sécurité sociale.
Le disque compact accompagné d’un bordereau de dépôt de la déclaration des salaires en trois
exemplaires doivent parvenir à l’organisme de sécurité sociale au plus tard le 31 janvier de l’exercice qui
suit celui au titre duquel la déclaration est établie.
Les sanctions
Le défaut de versement des cotisations entraîne une pénalité constituée par une majoration du montant
des cotisations dues de 5%.
Les cotisations principales sont majorées de 1% par mois de retard supplémentaire.
Le défaut de déclaration annuelle entraîne une pénalité égale à 10% du montant des cotisations
correspondant à l’année civile écoulée majorée de 2 % par mois de retard.
La retenue IRG
Les traitements et salaires constituent l’une des catégories de revenus soumises à L’IRG.
La retenue au titre de L’IRG constitue une exception au système déclaratif de l’impôt.
En effet, le contribuable ne règle pas lui-même l’impôt sur ses salaires mais fait l’objet comme pour la
sécurité sociale d’une retenue à la source.
Exception (s) ?
La base imposable à L’IRG est constituée de la rémunération principale et des rémunérations
accessoires, y compris les avantages en nature à l’exception de ceux consentis aux travailleurs exerçant
dans les zones promouvoir.
Le montant de la cotisation aux assurances sociales, assurance chômage, retraite et retraite anticipée
doit être déduit de la base imposable.
Les exemptions de L’IRG
Les exemptions de l’IRG/salaires sont fixées à l’article 68 du code des impôts directs.
Elles sont actuellement au nombre de 13.
L’IRG/SALAIRES – CAS PARTICULIER
Les primes de rendement, gratifications d’une périodicité autre que mensuelle ainsi que les sommes
versées à des personnes exerçant, en sus de leur activité principale de salariés, une activité
d’enseignement, de recherche, de surveillance ou d’assistanat à titre vacataire, sont soumises à la
retenue à la source de l’IRG au taux de 10% sans application d’abattement.
Question :
Quel est le traitement fiscal des vacations servies à un employé lorsque leur montant excède 2.000.000
DA/année ?
Les rappels sont imposables de la même manière que les rémunérations elles mêmes.
Exemple :
Suite à une promotion, un salarié a bénéficié d’un rappel imposable de 8.000 DA.
Quel IRG doit-il payer ai titre de ce rappel ?
Cas pratique
Modalités pratiques de calcul de L’IRG
1er Cas :
Salaire basé sur un tarif mensuel
On applique le barème mensuel
2ème Cas :
Salaire basé sur un tarif horaire :
a)- D’abord reconstituer le salaire mensuel théorique en multipliant le salaire du mois par 173.33 et en
le divisant par le nombre d’heures travaillées.
b)- Déterminer la retenue IRG correspondant à la rémunération nette ramenée au mois, suivant barème
c)- Multiplier la retenue mensuelle par le quotient nombre d’heures travaillées/173.33
3ème Cas :
Salaire basé sur un tarif journalier :
a)- D’abord reconstituer le salaire mensuel théorique en multipliant le salaire du mois par 22 ou 26 j et
en le divisant par le nombre de jours travaillés.
b)- Déterminer la retenue IRG correspondant à la rémunération nette ramenée au mois, suivant barème
c)- Multiplier la retenue mensuelle par le quotient nombre de jours travaillés/22 ou 26
Ordonnancement et règlement de L’IRG
L’ordonnancement des retenues de l’IRG incombe au responsable de la structure.
Au vu des états édités par la DRH, le responsable habilité, fait procéder au décompte des sommes dues
à l’administration fiscale et donne ordre au service finances comptabilité de la structure d’en assurer le
règlement.
Cet ordre de paiement est accompagné d’une déclaration tenant lieu de bordereau avis de versement
établie sur un imprimé mis à la disposition de l’administration fiscale du lieu d’imposition (imprimé série
G n° 50 ou G n° 50A).
Cette déclaration dûment complétée selon les indications exigées par l’imprimé précité, datée et signée,
doit parvenir à la recette des impôts, au plus tard le 20 du mois suivant le mois ou le trimestre au titre
duquel les retenues ont été effectuées.
Le défaut ou le retard mis dans le règlement des retenues IRG sont passibles de sanctions de pénalités
fiscales pouvant atteindre 35% des droits.
La déclaration annuelle des salaires
La déclaration annuelle des salaires est un imprimé mis à la disposition des employeurs par
l’administration fiscale.
Sa préparation incombe à la DRH. Cette déclaration communique des renseignements relatifs à l’identité
des salariés employés au cours de l’exercice avec indications des montants annuels qui leurs sont versés.
Elle doit être déposée à l’inspection des impôts/CDI du lieu d’imposition au plus tard le 30 avril de
l’année qui suit celle au cours de laquelle les salaires ont été payés. (Art. 75-3 du code des impôts
directs)
L’arrêt de compte
Lorsqu’un travailleur quitte temporairement l’entreprise (mise en dispo, détachement, service
national,…), le service des RH établit un arrêt de compte en vue de constater l’exécution des obligations
nées de la relation de travail.
L’établissement d’un arrêt de compte obéit aux mêmes règles d’élaboration du bulletin de paie.

L’arrêt de compte est signé conjointement par le salarié et par le responsable habilité du département
des RH.
L’arrêt de compte peut être en faveur du salarié, comme il peut être en faveur de l’entreprise.
1er Cas :
L’arrêt de compte est en faveur du salarié :
Le service « Paie » établit un ordre à payer et l’adresse au service « finance et comptabilité » pour
comptabilisation et règlement.
Les sommes réglées à ce titre tiennent lieu d’acomptes sur salaires.
Elles seront imputées sur les sommes dues au salarié au moment de l’établissement de la paie.
Le net à payer devra être nul.
2ème Cas :
L’arrêt de compte est en faveur de l’entreprise :
Dans ce cas, le net constitue des créances à récupérer, que le salarié s’engage à rembourser par écrit
suivant une déclaration ad hoc qui précisera le montant, la durée et le mode de remboursement.
Le solde de tout compte
Lorsque le salarié quitte définitivement l’entreprise, un solde de tout compte est établi par le service «
Paie » pour constater l’exécution des obligations nées de la relation de travail.
Le calcul du solde de tout compte est identique à celui du bulletin de paie.
Néanmoins, il peut comporter, en plus, des gains et des retenues supplémentaires tels que:
Gains:
- L’indemnité de congé si le salarié n’a pas épuisé tous ses droits;
- Indemnité de gratification;
- Indemnité de licenciement ;
Retenues :
- Prêts;
- Frais de formation;
- Charges diverses (loyer, téléphone, …).
Le solde de tout compte est signé conjointement, par l’intéressé et le responsable habilité.
Il doit impérativement comporter la mention suivante écrite de la main de l’intéressé :
« Reçu pour solde de tout compte, atteste qu’un exemplaire de cet état m’a été remis
le ………………………..…………….. »
Comme pour l’arrêt de compte, le solde de tout compte peut relever 2 situations :
Les gains ou droits sont supérieurs aux retenues ou obligations.
Dans ce cas, le solde de tout compte est en faveur du travailleur,
Les retenues ou obligations sont supérieures aux gains ou droits.
Dans ce cas le solde de tout compte est en faveur de l’entreprise.
1er Cas:
Les gains sont supérieurs aux retenues :
Le montant à régler qui figure sur l’ordre de paiement est porté au débit du compte « acomptes sur
salaire ».
Au moment du traitement de la paie du mois considéré, l’imputation des acomptes sur salaires aux gains
du mois doit aboutir à un « net à payer » nul.
2ème cas :
Les retenues sont supérieures aux gains:
Le solde de tout compte est traité comme indiqué pour l’arrêt de compte.
Le net présente dans ce cas d’espèce, un solde créditeur.
Pour que ce net soit nul, le montant des sommes dues par le travailleur est porté au débit d’un compte
« créances à récupérer » que la structure RH aura la charge de mouvementer.

Le travailleur est par ailleurs invité à souscrire la déclaration d’engagement figurant au verso de
l’imprimé « solde de tout compte ».
Si au terme du délai convenu (généralement 30 j), l’intéressé ne rembourse pas, la structure RH le met
en demeure, par lettre recommandée, avec accusé réception suivie d’une lettre de rappel.
Le respect de cette procédure revêt un intérêt majeur dans le cas où l’affaire aboutirait en justice.
C’est en effet à compter de la date d’envoi de la première mise en demeure que le juge pourra estimer
le montant du préjudice causé à l’entreprise et faire courir les intérêts dits moratoires.
Le contrôle de la paie
Le contrôle est défini comme étant l’action par laquelle on vérifie une situation donnée par rapport à
une norme.
Le contrôle a pour objectif de s’assurer de la bonne application des règles et procédures édictées par la
loi, toute autre source de loi ou de règlement.
Le contrôle de la paie-Définition
En matière de paie, le contrôle consiste à auditer toutes les procédures liées à la préparation de celle-ci
depuis le pointage jusqu’à l’ordonnancement et au règlement de L’IRG et des cotisations sociales
respectivement au fisc et aux organismes sociaux.
Le contrôle de la paie-Objectifs
Vérifier la conformité des pratique avec la règlementation et les procédures en vigueur ;
S’assurer de la sécurité du système de paie ;
Vérifier l’efficacité du système de paie sur la base de critères comme l’identité des bénéficiaires,
l’exactitude des sommes et la régularité dans le paiement des salaires.
Le contrôle de la paie-Les documents à contrôler
- Relevés de pointage (hebdomadaires, mensuels, individuels et collectifs);
- Relevé individuel des heures supplémentaires;
- Décompte de rappels;
- Arrêts de comptes;
- Soldes de tous comptes
Le contrôle de la paie-Les déclarations à contrôler
En plus des documents précités, les responsables de la structure doivent veiller à la souscription, dans
les délais, des déclarations périodiques et annuelles auprès de la CNAS et du fisc, à même de remplir les
obligations déclaratives et de paiement et d’éviter les pénalités de retard que peuvent occasionner les
manquements à ces obligations.
Les responsables ne doivent pas omettre également, si l’entreprise est redevable, de verser
semestriellement, la taxe de formation professionnelle et d’apprentissage à la recette des impôts.
Ces 2 taxes sont calculées au taux de 1% chacune, sur la base de la masse salariale.
Les différents types de contrôle
1)- Le contrôle systématique:
Ce contrôle porte sur l’ensemble des opérations réalisées par la structure.
Il peut être à priori ou à postériori.
2)- Le contrôle par sondage:
Il est assuré annuellement et d’une manière conjointe par la DRH et le responsable de la structure.
Il porte sur un échantillon des opérations de gestion.
3)- Le contrôle approfondi:
Intervenant dans le cadre des missions d’audit assurées par la DRH, ce contrôle concerne un large
spectre des actes de gestion.
4)- Le contrôle à distance se substitue au contrôle direct.
Il est exercé par la DRH sur la base de données informatique.
5)- le contrôle multidisciplinaire:

Le travailleur est par ailleurs invité à souscrire la déclaration d’engagement figurant au verso de
l’imprimé « solde de tout compte ».
Si au terme du délai convenu (généralement 30 j), l’intéressé ne rembourse pas, la structure RH le met
en demeure, par lettre recommandée, avec accusé réception suivie d’une lettre de rappel.
Le respect de cette procédure revêt un intérêt majeur dans le cas où l’affaire aboutirait en justice.
C’est en effet à compter de la date d’envoi de la première mise en demeure que le juge pourra estimer
le montant du préjudice causé à l’entreprise et faire courir les intérêts dits moratoires.
Le contrôle de la paie
Le contrôle est défini comme étant l’action par laquelle on vérifie une situation donnée par rapport à
une norme.
Le contrôle a pour objectif de s’assurer de la bonne application des règles et procédures édictées par la
loi, toute autre source de loi ou de règlement.
Le contrôle de la paie-Définition
En matière de paie, le contrôle consiste à auditer toutes les procédures liées à la préparation de celle-ci
depuis le pointage jusqu’à l’ordonnancement et au règlement de L’IRG et des cotisations sociales
respectivement au fisc et aux organismes sociaux.
Le contrôle de la paie-Objectifs
Vérifier la conformité des pratique avec la règlementation et les procédures en vigueur ;
S’assurer de la sécurité du système de paie ;
Vérifier l’efficacité du système de paie sur la base de critères comme l’identité des bénéficiaires,
l’exactitude des sommes et la régularité dans le paiement des salaires.
Le contrôle de la paie-Les documents à contrôler
- Relevés de pointage (hebdomadaires, mensuels, individuels et collectifs);
- Relevé individuel des heures supplémentaires;
- Décompte de rappels;
- Arrêts de comptes;
- Soldes de tous comptes
Le contrôle de la paie-Les déclarations à contrôler
En plus des documents précités, les responsables de la structure doivent veiller à la souscription, dans
les délais, des déclarations périodiques et annuelles auprès de la CNAS et du fisc, à même de remplir les
obligations déclaratives et de paiement et d’éviter les pénalités de retard que peuvent occasionner les
manquements à ces obligations.
Les responsables ne doivent pas omettre également, si l’entreprise est redevable, de verser
semestriellement, la taxe de formation professionnelle et d’apprentissage à la recette des impôts.
Ces 2 taxes sont calculées au taux de 1% chacune, sur la base de la masse salariale.
Les différents types de contrôle
1)- Le contrôle systématique:
Ce contrôle porte sur l’ensemble des opérations réalisées par la structure.
Il peut être à priori ou à postériori.
2)- Le contrôle par sondage:
Il est assuré annuellement et d’une manière conjointe par la DRH et le responsable de la structure.
Il porte sur un échantillon des opérations de gestion.
3)- Le contrôle approfondi:
Intervenant dans le cadre des missions d’audit assurées par la DRH, ce contrôle concerne un large
spectre des actes de gestion.
4)- Le contrôle à distance se substitue au contrôle direct.
Il est exercé par la DRH sur la base de données informatique.
5)- le contrôle multidisciplinaire:

Exercé par la DG, ce type de contrôle regroupe plusieurs fonctions de l’entreprise (RH, Moyens, DFC, …).
La classification des anomalies
1)- Les anomalies de 1er degré découlent d’erreurs matérielles;
2)- Les anomalies de 2ème degré découlent d’une négligence ou de la méconnaissance des règles et
procédures;
3)- Les anomalies de 3ème degré résultent d’une mauvaise interprétation de la règlementation;
4)- Les anomalies de 4ème degré relèvent d’un dépassement de la règlementation. Elles sont de nature à
perturber la GRH.
Redressement des anomalies
Le redressement des anomalies relevées interpelle:
Les responsables de la structure en ce qui concerne les anomalies de 1er ou de 2ème degré;
La DRH en ce qui concerne les anomalies de 3ème degré;
La DG en ce qui concerne les anomalies très graves de 4ème degré.
Comptabilisation de la paie
Les comptes à ouvrir en comptabilité financière :
Selon les besoins de gestion et de l’information financière, les subdivisions du compte 42 sont créées :
421 « Personnel, rémunérations dues » ;
422 « Fonds des œuvres sociales » ;
423 « Participation des salariés au résultat » ;
425 « Personnel, avances et acomptes accordés » ;
426 « Personnel, dépôts reçus » ;
427 « Personnel, oppositions sur salaires » ; et
428 « Personnel, charges à payer et produits à recevoir ».
Traitement comptable
Le compte « Personnel – rémunérations dues » est crédité des rémunérations brutes à payer au
personnel par le débit des comptes de charges intéressés.
Les rémunérations brutes à payer au personnel sont donc enregistrées de cette manière :
Ensuite, le compte 421 sera débité par le crédit des comptes correspondant aux charges, aux acomptes
versés, à L’IRG,…
Le montant des avances et acomptes versés au personnel :
Le montant des oppositions notifiées à l’entité à l’encontre des membres de son personnel :
La quote-part des charges sociales incombant au personnel :
L’IRG retenu à la source :
Le montant du fonds des œuvres sociales :
Le montant de la charge patronale au titre de la SS
Le montant des fonds réglés au personnel
Une autre méthode peut être utilisée afin d’enregistrer les rémunérations du personnel :
Le compte 421 « Personnel – rémunérations dues », peut également n’enregistrer que le montant net à
payer (et non le brut comme précédemment) au vu des bulletins de paye
Dans le cadre de cette méthode, le compte 631 « rémunérations du personnel » sera alors débité par le
crédit des comptes ouverts à chacun des tiers bénéficiaires.
Dans ce cas une seule écriture pourrait être passée :
Bénéfices professionnels
i)- Monsieur ALI est salarié dans une entreprise publique économique dans laquelle il bénéficie d’un
salaire brut imposable de 100 000.00 par mois
ii)- Par ailleurs, il dispose d’un commerce privé de gros en produits paramédicale, suivi au régime du
réel.
Ce commerce a procuré à Monsieur Aboudjaber un bénéfice professionnel net de 2 500 000,00 au titre
de l’année 2016
iii)- en autre il a loué, durant l'année 2016, un appartement pour usage d'habitation à un particulier
pour un montant annuel de 1 440.000.00, soit 120.000.00 le mois.
iv)- comme il a loué, un autre appartement à usage d’habitation inscrite à une société durant l'année
2016 pour un montant annuel de 1 440.000.00, soit 120.000.00 le mois.
v)- il tire un revenu de 850 000.00 au titre de l’année 2016 d’une EAC dont il en fait partie
vi)- il détenant 10 % des parts d'une SARL dont le bénéfice avant impôt s'élève à 2.000.000.00. Capital
200 000.00.
vii)- il dispose d’un montant brut d’intérêts produits par un livret d’épargne de 500 000 DA.
viii)- il à réglé un montant de 480 000, 00 au titre de la CASNOS
ix)- un intérêt d’un montant de 600 000..00 suites à l’emprunt contreclé à titre de l’acquisition de
logements.
Déterminer le montant de l’IRG retenu à la source et celui due sur la déclaration annuelle G n°1.
Réponse
i)- Monsieur ALI est salarié dans une entreprise publique économique dans laquelle il bénéficie d’un
salaire brut imposable de 100 000.00 par mois
Salaire mensuel = 100 000,00
Article 104 Du CIDTA Mensuelle
N‘excédant pas 10.000.00 0% 0.00
De 10.001.00 à 30.000.00 20% 4 000.00
De 30.001.00 à 120.000.00 30% 27 000.00
Supérieure à 120.000.00 35%
1)- IRG à payer sur le salaire brut de Mr ALI (100 000.00)
(100 000.00 – 30 000.00) X 30 % + 4 000.00 = 25 000.00 ;
Abattement 40 % = 25 000.00 X 40 % = 10 000.00 > 1 500.00,
Donc on retient 1 500.00
IRG à payer = 25 000.00 – 1 500.00 = 23 500.00 ;
Soit 23500.00 X 12 = 282 000.00 (1) durant l’année (credit)
ii)- Par ailleurs, il dispose d’un commerce privé de gros en produits paramédicale, suivi au régime du
réel.
Ce commerce a procuré à Monsieur Aboudjaber un bénéfice professionnel net de 2 500 000,00 (2) au
titre de l’année 2016
iii)- en autre il a loué, durant l'année 2016, un appartement pour usage d'habitation à un particulier
pour un montant annuel de 1 440.000.00, soit 120.000.00 le mois.
Au titre de 2016 le taux applicable est 7 % libératoire, il s’agit d’une location à titre civile
Montant des loyers bruts annuels 1 440 000.00.
IRG dû 1 440 000.00 x 7 % = 100 800.00 (libératoire)
iv)- comme il a loué, un autre appartement à usage d’habitation à une société durant l'année
2016 pour un montant annuel de 1 440.000.00, soit 120.000.00 le mois.
Là il s’agit d’une location à titre professionnel donc le taux applicable est de 15 % libératoire
Montant des loyers bruts annuels 1 440 000.00.
IRG dû 1 440 000.00 x 15 % = 216 000 (libératoire)
v)- il tire un revenu de 850 000.00 au titre de l’année 2016 d’une EAC dont il en fait partie
Le revenu tiré d’une activité agricole est soumis à l’IRG commerce
Base = 850 000.00 (3)
vi)- il détenant 10 % des parts d'une SARL dont le bénéfice avant impôt s'élève à 2.000.000.00. Capital
200 000.00.

- Bénéfice réalisé par la SARL 2.000.000.00 (1)


- IBS au taux de 26 % (1.000.000 x 25%) = 520.000.00 (2)
- Avant distribution constitution de la réserve légale = 1 480 000.00 X 5 % = 74 000.00
Elle dépasse les 10 % de capital à prendre 200 000.00 X 10 % = 20 000.000 (3)
- Bénéfice après IBS (à distribuer) (1) - (2 + 3) = 1 460 000.00
- Part revenant au contribuable (1 460 000.00 x 10 %) = 146 000.00
- Montant de la retenue à la source (libératoire de l'IRG):
(146 000..00 x 10 %) 14 600.00 (Non compris dans la base soumise à l’IRG.)
vii)- il dispose d’un montant brut d’intérêts produits par un livret d’épargne de 500 000 DA.
- pour la fraction des intérêts égale à 50.000,00 (1 %) soit : 500.00.
- pour la fraction des intérêts supérieure à 50.000..00, soit : 450 000.00 x 10 % = 45.000DA. le montant
total de la retenue est de : 500.00 +45.000.00 = 45.500.00.
Le crédit d’impôt dans ce cas, correspond au montant de la fraction de la retenue à la source au taux de
10 % soit 45.000 DA seulement. Crédit
Base imposable = 500 000.00 – 50 000.00 = 450 000.00 (4)
viii)- il à réglé un montant de 480 000, 00 au titre de la CASNOS
Charge déductible
ix)- un intérêt d’un montant de 600 000..00 suites à l’emprunt contreclé à titre de l’acquisition de
logements.
Charge déductible
Revenu annuelle imposable qui doit être porté sur la déclaration G n°1 = 1 200 000.00 + 2 500 000.00 +
850 000.00 + 450 000.00 = 5 000 000.00 (a)
Déduction autorisée = 480 000.00 + 600 000..00 = 1 080 000.00 (b)
Revenu taxable = (a) - (b) = 3 920 000.00
Droit = 1 240 000.00 (c)
Crédit d’impôt = 282 000.00 + 45 000.00 = 327 000.00 (d)
Droit du = (c) – (d) = 913 000.00

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