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L’ordonnancement des cotisations incombe au responsable de structure. Au vu des états édités par la
DRH, le responsable habilité, fait procéder au décompte des cotisations et donne ordre au service
finances et comptabilité de d’assurer le règlement des cotisations.
Cet ordre de paiement est accompagné d’une déclaration de cotisations établie sur un imprimé mis à la
disposition de l’employeur par l’organisme de sécurité sociale et d’un état des mouvements des salariés.
La retenue à la sécurité sociale
La périodicité de dépôt de la déclaration de versement et du règlement des cotisations est trimestrielle
si la l’entreprise emploie moins de 10 salariés.
La périodicité est mensuelle dans le cas ou le nombre d’employé est égal ou supérieur à 10.
Le dépôt et le règlement doivent intervenir, sous peine de pénalités, dans les 30 jours qui suivent la
période considérée.
RECAP :
Les éléments de la paie
La déclaration annuelle des salaires
La déclaration annuelle des salaires incombe également à la DRH.
Cette déclaration renseigne l’organisme de sécurité sociale sur l’identité des salariés employés au cours
de l’exercice (Nom et prénoms, n° sécurité sociale, date de naissance) avec indications des montants
annuels versés aux salariés, des dates d’entrée et de sortie.
Elle est réalisée sur support magnétique dont le canevas est mis à la disposition de l’entreprise par
l’organisme de sécurité sociale.
Le disque compact accompagné d’un bordereau de dépôt de la déclaration des salaires en trois
exemplaires doivent parvenir à l’organisme de sécurité sociale au plus tard le 31 janvier de l’exercice qui
suit celui au titre duquel la déclaration est établie.
Les sanctions
Le défaut de versement des cotisations entraîne une pénalité constituée par une majoration du montant
des cotisations dues de 5%.
Les cotisations principales sont majorées de 1% par mois de retard supplémentaire.
Le défaut de déclaration annuelle entraîne une pénalité égale à 10% du montant des cotisations
correspondant à l’année civile écoulée majorée de 2 % par mois de retard.
La retenue IRG
Les traitements et salaires constituent l’une des catégories de revenus soumises à L’IRG.
La retenue au titre de L’IRG constitue une exception au système déclaratif de l’impôt.
En effet, le contribuable ne règle pas lui-même l’impôt sur ses salaires mais fait l’objet comme pour la
sécurité sociale d’une retenue à la source.
Exception (s) ?
La base imposable à L’IRG est constituée de la rémunération principale et des rémunérations
accessoires, y compris les avantages en nature à l’exception de ceux consentis aux travailleurs exerçant
dans les zones promouvoir.
Le montant de la cotisation aux assurances sociales, assurance chômage, retraite et retraite anticipée
doit être déduit de la base imposable.
Les exemptions de L’IRG
Les exemptions de l’IRG/salaires sont fixées à l’article 68 du code des impôts directs.
Elles sont actuellement au nombre de 13.
L’IRG/SALAIRES – CAS PARTICULIER
Les primes de rendement, gratifications d’une périodicité autre que mensuelle ainsi que les sommes
versées à des personnes exerçant, en sus de leur activité principale de salariés, une activité
d’enseignement, de recherche, de surveillance ou d’assistanat à titre vacataire, sont soumises à la
retenue à la source de l’IRG au taux de 10% sans application d’abattement.
Question :
Quel est le traitement fiscal des vacations servies à un employé lorsque leur montant excède 2.000.000
DA/année ?
Les rappels sont imposables de la même manière que les rémunérations elles mêmes.
Exemple :
Suite à une promotion, un salarié a bénéficié d’un rappel imposable de 8.000 DA.
Quel IRG doit-il payer ai titre de ce rappel ?
Cas pratique
Modalités pratiques de calcul de L’IRG
1er Cas :
Salaire basé sur un tarif mensuel
On applique le barème mensuel
2ème Cas :
Salaire basé sur un tarif horaire :
a)- D’abord reconstituer le salaire mensuel théorique en multipliant le salaire du mois par 173.33 et en
le divisant par le nombre d’heures travaillées.
b)- Déterminer la retenue IRG correspondant à la rémunération nette ramenée au mois, suivant barème
c)- Multiplier la retenue mensuelle par le quotient nombre d’heures travaillées/173.33
3ème Cas :
Salaire basé sur un tarif journalier :
a)- D’abord reconstituer le salaire mensuel théorique en multipliant le salaire du mois par 22 ou 26 j et
en le divisant par le nombre de jours travaillés.
b)- Déterminer la retenue IRG correspondant à la rémunération nette ramenée au mois, suivant barème
c)- Multiplier la retenue mensuelle par le quotient nombre de jours travaillés/22 ou 26
Ordonnancement et règlement de L’IRG
L’ordonnancement des retenues de l’IRG incombe au responsable de la structure.
Au vu des états édités par la DRH, le responsable habilité, fait procéder au décompte des sommes dues
à l’administration fiscale et donne ordre au service finances comptabilité de la structure d’en assurer le
règlement.
Cet ordre de paiement est accompagné d’une déclaration tenant lieu de bordereau avis de versement
établie sur un imprimé mis à la disposition de l’administration fiscale du lieu d’imposition (imprimé série
G n° 50 ou G n° 50A).
Cette déclaration dûment complétée selon les indications exigées par l’imprimé précité, datée et signée,
doit parvenir à la recette des impôts, au plus tard le 20 du mois suivant le mois ou le trimestre au titre
duquel les retenues ont été effectuées.
Le défaut ou le retard mis dans le règlement des retenues IRG sont passibles de sanctions de pénalités
fiscales pouvant atteindre 35% des droits.
La déclaration annuelle des salaires
La déclaration annuelle des salaires est un imprimé mis à la disposition des employeurs par
l’administration fiscale.
Sa préparation incombe à la DRH. Cette déclaration communique des renseignements relatifs à l’identité
des salariés employés au cours de l’exercice avec indications des montants annuels qui leurs sont versés.
Elle doit être déposée à l’inspection des impôts/CDI du lieu d’imposition au plus tard le 30 avril de
l’année qui suit celle au cours de laquelle les salaires ont été payés. (Art. 75-3 du code des impôts
directs)
L’arrêt de compte
Lorsqu’un travailleur quitte temporairement l’entreprise (mise en dispo, détachement, service
national,…), le service des RH établit un arrêt de compte en vue de constater l’exécution des obligations
nées de la relation de travail.
L’établissement d’un arrêt de compte obéit aux mêmes règles d’élaboration du bulletin de paie.
L’ordonnancement des cotisations incombe au responsable de structure. Au vu des états édités par la
DRH, le responsable habilité, fait procéder au décompte des cotisations et donne ordre au service
finances et comptabilité de d’assurer le règlement des cotisations.
Cet ordre de paiement est accompagné d’une déclaration de cotisations établie sur un imprimé mis à la
disposition de l’employeur par l’organisme de sécurité sociale et d’un état des mouvements des salariés.
La retenue à la sécurité sociale
La périodicité de dépôt de la déclaration de versement et du règlement des cotisations est trimestrielle
si la l’entreprise emploie moins de 10 salariés.
La périodicité est mensuelle dans le cas ou le nombre d’employé est égal ou supérieur à 10.
Le dépôt et le règlement doivent intervenir, sous peine de pénalités, dans les 30 jours qui suivent la
période considérée.
RECAP :
Les éléments de la paie
La déclaration annuelle des salaires
La déclaration annuelle des salaires incombe également à la DRH.
Cette déclaration renseigne l’organisme de sécurité sociale sur l’identité des salariés employés au cours
de l’exercice (Nom et prénoms, n° sécurité sociale, date de naissance) avec indications des montants
annuels versés aux salariés, des dates d’entrée et de sortie.
Elle est réalisée sur support magnétique dont le canevas est mis à la disposition de l’entreprise par
l’organisme de sécurité sociale.
Le disque compact accompagné d’un bordereau de dépôt de la déclaration des salaires en trois
exemplaires doivent parvenir à l’organisme de sécurité sociale au plus tard le 31 janvier de l’exercice qui
suit celui au titre duquel la déclaration est établie.
Les sanctions
Le défaut de versement des cotisations entraîne une pénalité constituée par une majoration du montant
des cotisations dues de 5%.
Les cotisations principales sont majorées de 1% par mois de retard supplémentaire.
Le défaut de déclaration annuelle entraîne une pénalité égale à 10% du montant des cotisations
correspondant à l’année civile écoulée majorée de 2 % par mois de retard.
La retenue IRG
Les traitements et salaires constituent l’une des catégories de revenus soumises à L’IRG.
La retenue au titre de L’IRG constitue une exception au système déclaratif de l’impôt.
En effet, le contribuable ne règle pas lui-même l’impôt sur ses salaires mais fait l’objet comme pour la
sécurité sociale d’une retenue à la source.
Exception (s) ?
La base imposable à L’IRG est constituée de la rémunération principale et des rémunérations
accessoires, y compris les avantages en nature à l’exception de ceux consentis aux travailleurs exerçant
dans les zones promouvoir.
Le montant de la cotisation aux assurances sociales, assurance chômage, retraite et retraite anticipée
doit être déduit de la base imposable.
Les exemptions de L’IRG
Les exemptions de l’IRG/salaires sont fixées à l’article 68 du code des impôts directs.
Elles sont actuellement au nombre de 13.
L’IRG/SALAIRES – CAS PARTICULIER
Les primes de rendement, gratifications d’une périodicité autre que mensuelle ainsi que les sommes
versées à des personnes exerçant, en sus de leur activité principale de salariés, une activité
d’enseignement, de recherche, de surveillance ou d’assistanat à titre vacataire, sont soumises à la
retenue à la source de l’IRG au taux de 10% sans application d’abattement.
Question :
Quel est le traitement fiscal des vacations servies à un employé lorsque leur montant excède 2.000.000
DA/année ?
Les rappels sont imposables de la même manière que les rémunérations elles mêmes.
Exemple :
Suite à une promotion, un salarié a bénéficié d’un rappel imposable de 8.000 DA.
Quel IRG doit-il payer ai titre de ce rappel ?
Cas pratique
Modalités pratiques de calcul de L’IRG
1er Cas :
Salaire basé sur un tarif mensuel
On applique le barème mensuel
2ème Cas :
Salaire basé sur un tarif horaire :
a)- D’abord reconstituer le salaire mensuel théorique en multipliant le salaire du mois par 173.33 et en
le divisant par le nombre d’heures travaillées.
b)- Déterminer la retenue IRG correspondant à la rémunération nette ramenée au mois, suivant barème
c)- Multiplier la retenue mensuelle par le quotient nombre d’heures travaillées/173.33
3ème Cas :
Salaire basé sur un tarif journalier :
a)- D’abord reconstituer le salaire mensuel théorique en multipliant le salaire du mois par 22 ou 26 j et
en le divisant par le nombre de jours travaillés.
b)- Déterminer la retenue IRG correspondant à la rémunération nette ramenée au mois, suivant barème
c)- Multiplier la retenue mensuelle par le quotient nombre de jours travaillés/22 ou 26
Ordonnancement et règlement de L’IRG
L’ordonnancement des retenues de l’IRG incombe au responsable de la structure.
Au vu des états édités par la DRH, le responsable habilité, fait procéder au décompte des sommes dues
à l’administration fiscale et donne ordre au service finances comptabilité de la structure d’en assurer le
règlement.
Cet ordre de paiement est accompagné d’une déclaration tenant lieu de bordereau avis de versement
établie sur un imprimé mis à la disposition de l’administration fiscale du lieu d’imposition (imprimé série
G n° 50 ou G n° 50A).
Cette déclaration dûment complétée selon les indications exigées par l’imprimé précité, datée et signée,
doit parvenir à la recette des impôts, au plus tard le 20 du mois suivant le mois ou le trimestre au titre
duquel les retenues ont été effectuées.
Le défaut ou le retard mis dans le règlement des retenues IRG sont passibles de sanctions de pénalités
fiscales pouvant atteindre 35% des droits.
La déclaration annuelle des salaires
La déclaration annuelle des salaires est un imprimé mis à la disposition des employeurs par
l’administration fiscale.
Sa préparation incombe à la DRH. Cette déclaration communique des renseignements relatifs à l’identité
des salariés employés au cours de l’exercice avec indications des montants annuels qui leurs sont versés.
Elle doit être déposée à l’inspection des impôts/CDI du lieu d’imposition au plus tard le 30 avril de
l’année qui suit celle au cours de laquelle les salaires ont été payés. (Art. 75-3 du code des impôts
directs)
L’arrêt de compte
Lorsqu’un travailleur quitte temporairement l’entreprise (mise en dispo, détachement, service
national,…), le service des RH établit un arrêt de compte en vue de constater l’exécution des obligations
nées de la relation de travail.
L’établissement d’un arrêt de compte obéit aux mêmes règles d’élaboration du bulletin de paie.
L’arrêt de compte est signé conjointement par le salarié et par le responsable habilité du département
des RH.
L’arrêt de compte peut être en faveur du salarié, comme il peut être en faveur de l’entreprise.
1er Cas :
L’arrêt de compte est en faveur du salarié :
Le service « Paie » établit un ordre à payer et l’adresse au service « finance et comptabilité » pour
comptabilisation et règlement.
Les sommes réglées à ce titre tiennent lieu d’acomptes sur salaires.
Elles seront imputées sur les sommes dues au salarié au moment de l’établissement de la paie.
Le net à payer devra être nul.
2ème Cas :
L’arrêt de compte est en faveur de l’entreprise :
Dans ce cas, le net constitue des créances à récupérer, que le salarié s’engage à rembourser par écrit
suivant une déclaration ad hoc qui précisera le montant, la durée et le mode de remboursement.
Le solde de tout compte
Lorsque le salarié quitte définitivement l’entreprise, un solde de tout compte est établi par le service «
Paie » pour constater l’exécution des obligations nées de la relation de travail.
Le calcul du solde de tout compte est identique à celui du bulletin de paie.
Néanmoins, il peut comporter, en plus, des gains et des retenues supplémentaires tels que:
Gains:
- L’indemnité de congé si le salarié n’a pas épuisé tous ses droits;
- Indemnité de gratification;
- Indemnité de licenciement ;
Retenues :
- Prêts;
- Frais de formation;
- Charges diverses (loyer, téléphone, …).
Le solde de tout compte est signé conjointement, par l’intéressé et le responsable habilité.
Il doit impérativement comporter la mention suivante écrite de la main de l’intéressé :
« Reçu pour solde de tout compte, atteste qu’un exemplaire de cet état m’a été remis
le ………………………..…………….. »
Comme pour l’arrêt de compte, le solde de tout compte peut relever 2 situations :
Les gains ou droits sont supérieurs aux retenues ou obligations.
Dans ce cas, le solde de tout compte est en faveur du travailleur,
Les retenues ou obligations sont supérieures aux gains ou droits.
Dans ce cas le solde de tout compte est en faveur de l’entreprise.
1er Cas:
Les gains sont supérieurs aux retenues :
Le montant à régler qui figure sur l’ordre de paiement est porté au débit du compte « acomptes sur
salaire ».
Au moment du traitement de la paie du mois considéré, l’imputation des acomptes sur salaires aux gains
du mois doit aboutir à un « net à payer » nul.
2ème cas :
Les retenues sont supérieures aux gains:
Le solde de tout compte est traité comme indiqué pour l’arrêt de compte.
Le net présente dans ce cas d’espèce, un solde créditeur.
Pour que ce net soit nul, le montant des sommes dues par le travailleur est porté au débit d’un compte
« créances à récupérer » que la structure RH aura la charge de mouvementer.
Le travailleur est par ailleurs invité à souscrire la déclaration d’engagement figurant au verso de
l’imprimé « solde de tout compte ».
Si au terme du délai convenu (généralement 30 j), l’intéressé ne rembourse pas, la structure RH le met
en demeure, par lettre recommandée, avec accusé réception suivie d’une lettre de rappel.
Le respect de cette procédure revêt un intérêt majeur dans le cas où l’affaire aboutirait en justice.
C’est en effet à compter de la date d’envoi de la première mise en demeure que le juge pourra estimer
le montant du préjudice causé à l’entreprise et faire courir les intérêts dits moratoires.
Le contrôle de la paie
Le contrôle est défini comme étant l’action par laquelle on vérifie une situation donnée par rapport à
une norme.
Le contrôle a pour objectif de s’assurer de la bonne application des règles et procédures édictées par la
loi, toute autre source de loi ou de règlement.
Le contrôle de la paie-Définition
En matière de paie, le contrôle consiste à auditer toutes les procédures liées à la préparation de celle-ci
depuis le pointage jusqu’à l’ordonnancement et au règlement de L’IRG et des cotisations sociales
respectivement au fisc et aux organismes sociaux.
Le contrôle de la paie-Objectifs
Vérifier la conformité des pratique avec la règlementation et les procédures en vigueur ;
S’assurer de la sécurité du système de paie ;
Vérifier l’efficacité du système de paie sur la base de critères comme l’identité des bénéficiaires,
l’exactitude des sommes et la régularité dans le paiement des salaires.
Le contrôle de la paie-Les documents à contrôler
- Relevés de pointage (hebdomadaires, mensuels, individuels et collectifs);
- Relevé individuel des heures supplémentaires;
- Décompte de rappels;
- Arrêts de comptes;
- Soldes de tous comptes
Le contrôle de la paie-Les déclarations à contrôler
En plus des documents précités, les responsables de la structure doivent veiller à la souscription, dans
les délais, des déclarations périodiques et annuelles auprès de la CNAS et du fisc, à même de remplir les
obligations déclaratives et de paiement et d’éviter les pénalités de retard que peuvent occasionner les
manquements à ces obligations.
Les responsables ne doivent pas omettre également, si l’entreprise est redevable, de verser
semestriellement, la taxe de formation professionnelle et d’apprentissage à la recette des impôts.
Ces 2 taxes sont calculées au taux de 1% chacune, sur la base de la masse salariale.
Les différents types de contrôle
1)- Le contrôle systématique:
Ce contrôle porte sur l’ensemble des opérations réalisées par la structure.
Il peut être à priori ou à postériori.
2)- Le contrôle par sondage:
Il est assuré annuellement et d’une manière conjointe par la DRH et le responsable de la structure.
Il porte sur un échantillon des opérations de gestion.
3)- Le contrôle approfondi:
Intervenant dans le cadre des missions d’audit assurées par la DRH, ce contrôle concerne un large
spectre des actes de gestion.
4)- Le contrôle à distance se substitue au contrôle direct.
Il est exercé par la DRH sur la base de données informatique.
5)- le contrôle multidisciplinaire:
Le travailleur est par ailleurs invité à souscrire la déclaration d’engagement figurant au verso de
l’imprimé « solde de tout compte ».
Si au terme du délai convenu (généralement 30 j), l’intéressé ne rembourse pas, la structure RH le met
en demeure, par lettre recommandée, avec accusé réception suivie d’une lettre de rappel.
Le respect de cette procédure revêt un intérêt majeur dans le cas où l’affaire aboutirait en justice.
C’est en effet à compter de la date d’envoi de la première mise en demeure que le juge pourra estimer
le montant du préjudice causé à l’entreprise et faire courir les intérêts dits moratoires.
Le contrôle de la paie
Le contrôle est défini comme étant l’action par laquelle on vérifie une situation donnée par rapport à
une norme.
Le contrôle a pour objectif de s’assurer de la bonne application des règles et procédures édictées par la
loi, toute autre source de loi ou de règlement.
Le contrôle de la paie-Définition
En matière de paie, le contrôle consiste à auditer toutes les procédures liées à la préparation de celle-ci
depuis le pointage jusqu’à l’ordonnancement et au règlement de L’IRG et des cotisations sociales
respectivement au fisc et aux organismes sociaux.
Le contrôle de la paie-Objectifs
Vérifier la conformité des pratique avec la règlementation et les procédures en vigueur ;
S’assurer de la sécurité du système de paie ;
Vérifier l’efficacité du système de paie sur la base de critères comme l’identité des bénéficiaires,
l’exactitude des sommes et la régularité dans le paiement des salaires.
Le contrôle de la paie-Les documents à contrôler
- Relevés de pointage (hebdomadaires, mensuels, individuels et collectifs);
- Relevé individuel des heures supplémentaires;
- Décompte de rappels;
- Arrêts de comptes;
- Soldes de tous comptes
Le contrôle de la paie-Les déclarations à contrôler
En plus des documents précités, les responsables de la structure doivent veiller à la souscription, dans
les délais, des déclarations périodiques et annuelles auprès de la CNAS et du fisc, à même de remplir les
obligations déclaratives et de paiement et d’éviter les pénalités de retard que peuvent occasionner les
manquements à ces obligations.
Les responsables ne doivent pas omettre également, si l’entreprise est redevable, de verser
semestriellement, la taxe de formation professionnelle et d’apprentissage à la recette des impôts.
Ces 2 taxes sont calculées au taux de 1% chacune, sur la base de la masse salariale.
Les différents types de contrôle
1)- Le contrôle systématique:
Ce contrôle porte sur l’ensemble des opérations réalisées par la structure.
Il peut être à priori ou à postériori.
2)- Le contrôle par sondage:
Il est assuré annuellement et d’une manière conjointe par la DRH et le responsable de la structure.
Il porte sur un échantillon des opérations de gestion.
3)- Le contrôle approfondi:
Intervenant dans le cadre des missions d’audit assurées par la DRH, ce contrôle concerne un large
spectre des actes de gestion.
4)- Le contrôle à distance se substitue au contrôle direct.
Il est exercé par la DRH sur la base de données informatique.
5)- le contrôle multidisciplinaire:
Exercé par la DG, ce type de contrôle regroupe plusieurs fonctions de l’entreprise (RH, Moyens, DFC, …).
La classification des anomalies
1)- Les anomalies de 1er degré découlent d’erreurs matérielles;
2)- Les anomalies de 2ème degré découlent d’une négligence ou de la méconnaissance des règles et
procédures;
3)- Les anomalies de 3ème degré résultent d’une mauvaise interprétation de la règlementation;
4)- Les anomalies de 4ème degré relèvent d’un dépassement de la règlementation. Elles sont de nature à
perturber la GRH.
Redressement des anomalies
Le redressement des anomalies relevées interpelle:
Les responsables de la structure en ce qui concerne les anomalies de 1er ou de 2ème degré;
La DRH en ce qui concerne les anomalies de 3ème degré;
La DG en ce qui concerne les anomalies très graves de 4ème degré.
Comptabilisation de la paie
Les comptes à ouvrir en comptabilité financière :
Selon les besoins de gestion et de l’information financière, les subdivisions du compte 42 sont créées :
421 « Personnel, rémunérations dues » ;
422 « Fonds des œuvres sociales » ;
423 « Participation des salariés au résultat » ;
425 « Personnel, avances et acomptes accordés » ;
426 « Personnel, dépôts reçus » ;
427 « Personnel, oppositions sur salaires » ; et
428 « Personnel, charges à payer et produits à recevoir ».
Traitement comptable
Le compte « Personnel – rémunérations dues » est crédité des rémunérations brutes à payer au
personnel par le débit des comptes de charges intéressés.
Les rémunérations brutes à payer au personnel sont donc enregistrées de cette manière :
Ensuite, le compte 421 sera débité par le crédit des comptes correspondant aux charges, aux acomptes
versés, à L’IRG,…
Le montant des avances et acomptes versés au personnel :
Le montant des oppositions notifiées à l’entité à l’encontre des membres de son personnel :
La quote-part des charges sociales incombant au personnel :
L’IRG retenu à la source :
Le montant du fonds des œuvres sociales :
Le montant de la charge patronale au titre de la SS
Le montant des fonds réglés au personnel
Une autre méthode peut être utilisée afin d’enregistrer les rémunérations du personnel :
Le compte 421 « Personnel – rémunérations dues », peut également n’enregistrer que le montant net à
payer (et non le brut comme précédemment) au vu des bulletins de paye
Dans le cadre de cette méthode, le compte 631 « rémunérations du personnel » sera alors débité par le
crédit des comptes ouverts à chacun des tiers bénéficiaires.
Dans ce cas une seule écriture pourrait être passée :
Bénéfices professionnels
i)- Monsieur ALI est salarié dans une entreprise publique économique dans laquelle il bénéficie d’un
salaire brut imposable de 100 000.00 par mois
ii)- Par ailleurs, il dispose d’un commerce privé de gros en produits paramédicale, suivi au régime du
réel.
Ce commerce a procuré à Monsieur Aboudjaber un bénéfice professionnel net de 2 500 000,00 au titre
de l’année 2016
iii)- en autre il a loué, durant l'année 2016, un appartement pour usage d'habitation à un particulier
pour un montant annuel de 1 440.000.00, soit 120.000.00 le mois.
iv)- comme il a loué, un autre appartement à usage d’habitation inscrite à une société durant l'année
2016 pour un montant annuel de 1 440.000.00, soit 120.000.00 le mois.
v)- il tire un revenu de 850 000.00 au titre de l’année 2016 d’une EAC dont il en fait partie
vi)- il détenant 10 % des parts d'une SARL dont le bénéfice avant impôt s'élève à 2.000.000.00. Capital
200 000.00.
vii)- il dispose d’un montant brut d’intérêts produits par un livret d’épargne de 500 000 DA.
viii)- il à réglé un montant de 480 000, 00 au titre de la CASNOS
ix)- un intérêt d’un montant de 600 000..00 suites à l’emprunt contreclé à titre de l’acquisition de
logements.
Déterminer le montant de l’IRG retenu à la source et celui due sur la déclaration annuelle G n°1.
Réponse
i)- Monsieur ALI est salarié dans une entreprise publique économique dans laquelle il bénéficie d’un
salaire brut imposable de 100 000.00 par mois
Salaire mensuel = 100 000,00
Article 104 Du CIDTA Mensuelle
N‘excédant pas 10.000.00 0% 0.00
De 10.001.00 à 30.000.00 20% 4 000.00
De 30.001.00 à 120.000.00 30% 27 000.00
Supérieure à 120.000.00 35%
1)- IRG à payer sur le salaire brut de Mr ALI (100 000.00)
(100 000.00 – 30 000.00) X 30 % + 4 000.00 = 25 000.00 ;
Abattement 40 % = 25 000.00 X 40 % = 10 000.00 > 1 500.00,
Donc on retient 1 500.00
IRG à payer = 25 000.00 – 1 500.00 = 23 500.00 ;
Soit 23500.00 X 12 = 282 000.00 (1) durant l’année (credit)
ii)- Par ailleurs, il dispose d’un commerce privé de gros en produits paramédicale, suivi au régime du
réel.
Ce commerce a procuré à Monsieur Aboudjaber un bénéfice professionnel net de 2 500 000,00 (2) au
titre de l’année 2016
iii)- en autre il a loué, durant l'année 2016, un appartement pour usage d'habitation à un particulier
pour un montant annuel de 1 440.000.00, soit 120.000.00 le mois.
Au titre de 2016 le taux applicable est 7 % libératoire, il s’agit d’une location à titre civile
Montant des loyers bruts annuels 1 440 000.00.
IRG dû 1 440 000.00 x 7 % = 100 800.00 (libératoire)
iv)- comme il a loué, un autre appartement à usage d’habitation à une société durant l'année
2016 pour un montant annuel de 1 440.000.00, soit 120.000.00 le mois.
Là il s’agit d’une location à titre professionnel donc le taux applicable est de 15 % libératoire
Montant des loyers bruts annuels 1 440 000.00.
IRG dû 1 440 000.00 x 15 % = 216 000 (libératoire)
v)- il tire un revenu de 850 000.00 au titre de l’année 2016 d’une EAC dont il en fait partie
Le revenu tiré d’une activité agricole est soumis à l’IRG commerce
Base = 850 000.00 (3)
vi)- il détenant 10 % des parts d'une SARL dont le bénéfice avant impôt s'élève à 2.000.000.00. Capital
200 000.00.