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il est souvent connu que la régionalisation avancée est un tournant majeur dans les modes de

gouvernance territoriale .Dans son discours du 3 janvier 2010, le Roi du Maroc a annoncé
l'installation de la Commission Consultative de la Régionalisation (CCR) , à sa tête Omar Azziman
,qui a devenue en 2011 un conseiller de souverain .

Le projet accord une grande importance à la participation des citoyens au processus de prise des
décisions, par la mise en œuvre de nouveaux mécanismes de la gestion basés sur une approche
participative.

Ainsi, les régions vont jouer un rôle primordial dans l'exploitation des potentialités régionales et la
valorisation des ressources de chaque région .

La marocanisation de la RA.

L'approche adoptée par le Maroc sera ajustée dans un modèle qui respect les spécificités du pays
avant de les respecter au niveau régional, cela implique la complexité du chantier, surtout quand on
parle d'un pays qui souffre l'absence de la capacité de pilotage chez les élus, ainsi les inégalités entre
les régions, puisque le Maroc MALGRE LA VOLENTE DE SOUVRAINS à suivi la mentalité
appouvrissante pendant la colonisation française dans l'accordement d'importance pour quelques
régions et marginalise d autre "la région orientale est dotée inutile " .

Le chômage incarne lui aussi un défit , puisque si on parlera d'une vision globale de la
décentralisation , on doit aussi trouver une manière de recrutement qui respect une quota , le chômage
le plus élevé dans tout le Maroc est celui de la région orientale 26,4% , aucun avantage n'est instaurer
par l’État pour le diplômés de la région , par contre les jeunes d'ici regardent fielleusement à la
marginalisation méthodique contre eux dans les décisions de recrutement surtout dans le secteur
privée , et le pire c'est le chiffre de jeunes immigrés cache un phénomène de "réfugiés invisibles" -
ce vocabulaire est nouveau n'est jamais analysé ou expliqué dans la sociologie et c'est ce que j'essaie
de faire si j'aurais les moyens- , si vous voulez me rejoindre pour faire sortir une étude sur ce
phénomène inédite j'ai aucun souci , ce qui compte c'est le développement de notre pays Cliquer Ici.

La vision du Maroc pour la régionalisation :

En Essayant d'analyser cette approche moderne de la gestion territoriale , on va distinguer trois


visions stratégiques à long et à moyen terme.

Une vision Socio-économique:


Le but c'est améliorer le bien-être des citoyens , par un ensemble de facteurs économique qui
négligent pas le côté humain , cela passe d’abord par la mise en place d'une compétitivité locale à un
niveau élevé pour assurer une entrée robuste au marchés internationaux , on aura donc pour résultat la
création de nouveaux postes de travail .

Une Vision Administrative :

Les modifications structurelles vont permettre aux ministres de s'organiser d'une manière plus légère ,
ainsi la responsabilisation des acteurs locaux va réduire la surcharge pour les administrations
centrales .

Une vision Géo-Politique :

Le Maroc sera mieux positionné dans le dossier du Sahara Marocaine , en justifiant sa volonté
d'adopter une approche participative pour tout le Maroc.

En revanche , la réussite de ce projet passe par la mise en place d'un système de pilotage efficace,
selon des experts l'accompagnement est primordial pour la bonne conduite des nouvelles missions
assignées aux régions .Il faut donc :

-Mettre en place des mécanismes de régularisation pour résorber les inégalités territoriales .

-Réformer les système d'exploitation des ressources .

-Réviser le système judiciaire .

Le conseil économique , sociale et environnemental a d’ailleurs rappelé au renforcement des


capacités financière en faveur des entités régionales .En 2011 la CCR à proposé une série de mesure
dans ce sens :

1-La création d'un fonds de la mise à niveau sociale.

2-L'instauration d'une nouvelle taxe pour dégager de nouvelles ressources pour les conseils
régionaux.

3-L'optimisation d'exploitation des ressources actuelles .

4-La mise e place d'un fonds de solidarité inter-régionale.


Régionalisation avancée : Ça tâtonne !
Le projet de la régionalisation avancée continue de rencontrer des obstacles d’ordre juridique, organisationnel, politique, humain... Pour rattraper le
retard qu’accuse ce chantier, le gouvernement s’est penché sur l’achèvement de l’arsenal juridique ainsi que sur l’élaboration d’une nouvelle vision de
l'administration décentralisée. Le lancement effectif des AREP n’est pas pour sitôt.

Depuis son lancement en 2015, le projet de la régionalisation avancée n’a toujours pas atteint sa vitesse de croisière. Ce chantier stratégique accuse un retard dont les
conséquences sur le développement économique du pays ne sont pas négligeables. «Le processus d’implémentation de la régionalisation est en cours, avec un certain
retard de mise en œuvre de certains mécanismes, ou parfois une application de certaines règles ou procédures sans réalisation de l’harmonisation et la coordination
multi-échelle et multi-acteur nécessaires», précise Abderrahim Ksiri, président de la Commission de la régionalisation avancée et du développement rural et territorial
du CESE. Si ce dernier demeure optimiste, d’autres observateurs en revanche le sont beaucoup moins. Youssef Douhou, auteur du livre «Le processus de la
régionalisation avancée au Maroc : stratégies- enjeux-perspectives», déplore l’absence d’un plan clair de déploiement. «Outre le découpage territorial, le projet est
toujours à l’état embryonnaire. Aussi, le projet de la régionalisation avancée n’est-il pas mis en œuvre tel qu’il a été conçu», a-t-il précisé. Même son de cloche chez le
président de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Ilyas El Omari, qui estime que les régions sont encore une feuille blanche. «Elles ne peuvent toujours pas exercer le
rôle et la mission qui leur sont assignés, comme énoncé par la loi de la régionalisation avancée et ce pour plusieurs raisons», confirme-t-il.

Le gouvernement sort de son mutisme

Conscient de la nécessité d’accélérer la cadence, le Chef du gouvernement, Saâd Eddine El Otmani, a annoncé récemment, lors de la séance mensuelle des questions
orales, que le gouvernement se penche actuellement sur l’achèvement du processus de la régionalisation. Il a par ailleurs présenté les mesures mises en place pour
donner un coup de pouce au projet.

Sur le plan juridique, Il s’agit des décrets d’application prévus par la loi 111-14 relative à l’organisation de la région, textes juridiques et réglementaires nécessaires à la
mise en pratique des lois réglementaires sur les collectivités territoriales. A ce jour, 62 décrets d'application de lois réglementaires relatives aux collectivités territoriales
ont été publiés, outre la ratification dernièrement de 4 autres décrets. Toutefois, le volet juridique ne constitue que l’une des causes de ce retard. En effet, outre la
promulgation des lois et des décrets d’application,

facteur humain. «Les différents acteurs aux niveaux territorial et national n’arrivent toujours pas à s’approprier ce processus surtout en ce qui concerne la planification
articulée, complémentaire et intégrée entre les plans d’action communaux (PAC) et les plans de développement régionaux (PDR)», explique le membre du bureau du
CESE. En second lieu, figure le retard de mise en place des mécanismes de la démocratie participative censée compléter la démocratie représentative. «Nous avons
remarqué sa faiblesse lors de la constitution des conseils consultatifs et l’élaboration des PDR par des bureaux d’études. Parfois, nous avons constaté l’absence de
véritables suivis encore moins de débats à l’échelle régionale, d’où la faible appropriation de la population des projets des PDR dès leur élaboration», souligne
Abderrahim Ksiri. Pis encore, 3 ans après le lancement dudit projet, certaines régions n’ont toujours pas élaboré leur PDR.

Le troisième facteur, et pas des moindres, concerne le retard accusé par l’un des piliers fondamentaux de cette régionalisation, à savoir la déconcentration de
l’administration. Il semble que l’administration centrale n’est toujours pas prête à céder les pouvoirs aux administrations régionales. Preuve en est, l'élaboration de la
Charte de déconcentration administrative tarde à voir le jour. A ce propos, El Otmani a souligné que le gouvernement est en phase d’élaborer une nouvelle vision de
l'administration décentralisée.

Il faut dire que l’urgence est de mise, étant donné que cette étape est décisive puisqu’elle permet un meilleur déploie- ment des politiques publiques de l’Etat ainsi
qu’une meilleure qualité des prestations de service public sur le territoire.
Le capital humain fait défaut

Outre le transfert des pouvoirs, l’insuffisance d’un réel transfert de compétences et d’accompagnement fort constitue également un défi majeur à relever. Encore faut-il
avoir les compétences nécessaires pour mener un tel chantier. Les chiffres du dernier rapport sur la décentralisation, récemment publiés par le ministère de l’Intérieur,
donnent froid dans le dos. Il révèle que 4.746 élus sont analphabètes, environ 9.000 ont un niveau primaire et 9.890 un niveau secondaire. Seuls 27,4% des élus, soit
8.968 sur 32.704, ont un niveau d’études supérieur. Un constat alarmant qui requiert une mise à niveau urgente de notre sphère politique. Et pour cause, cela se
répercute sur le fonctionnement de toutes les structures de la région, y compris les Agences régionales d'exécution des projets (AREP). Des agences dont
l’opérationnalisation effective risque de traîner plus longtemps (voir encadré). Résultat, des projets régionaux d’investissement sont confiés à des institutions qui n’ont
ni les capacités humaines ni financières et encore moins techniques pour les exécuter. C’est le cas de l’Agence pour la promotion et le développement du Nord qui s’est
vu confier la réalisation d’un nombre important de projets du programme de développement de la province d’Al Hoceima Manarat Al Moutawassit. Une décision qui
comporte, selon le rapport de la Cour des comptes y affèrent des risques en matière de suivi, de coûts et de délais d’exécution.

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