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Bernard BAUDOUIN

La TRANSMIGRATION
DES ÂMES
ET LE

PHÉNOMÈNE WALK-IN

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Première Partie

DÉFINITIONS

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Chapitre I

QU’EST-CE QUE L’ÂME ?

La plupart des mots de notre vocabulaire désignent des choses,


des objets, des entités douées de vie dont les paramètres sont
immédiatement perceptibles par l’un ou l’autre de nos cinq sens.
Ils nous permettent de communiquer avec nos semblables sur la
base de définitions communes.
Il en est d’autres, par contre, qui font référence à des concepts
abstraits n’ayant aucun rapport direct avec une quelconque
matérialisation, et résultent de savantes constructions de l’esprit,
qu’elles soient intellectuelles ou non.
La notion d’âme appartient à cette seconde catégorie. On en
parle depuis des millénaires, dans toutes les langues et sur tous
les continents, mais sans que personne ait jamais pu en proposer
une représentation concrète.
Qu’est-ce que l’âme ? Sans doute l’une des questions les plus
insolubles depuis que l’homme a commencé à s’interroger sur
son existence et ce qui en fait une entité vivante si différente des
autres. D’où la multitude de définitions que l’on peut glaner
dans les dictionnaires et autres ouvrages de référence, selon
des éclairages aussi divers que la spiritualité, la philosophie, la
morale, la médecine, la psychanalyse, l’ésotérisme, ou encore la
parapsychologie.
Dans cette quête de sens tous azimuts, on pourrait conclure
que chacun y trouve ce qu’il cherche, à savoir une définition

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Définitions

répondant à son attente, en fonction du domaine dans lequel il


pose son interrogation. Mais en réalité, au-delà de tout présup-
posé intellectuel, la notion d’âme est plus simple qu’il n’y paraît.

Un principe du vivant
En fait, bien plus qu’un mot désignant un sujet ou un objet
particulier, car force est de constater qu’il n’y a là rien de réelle-
ment et concrètement discernable, le vocable âme est un terme
générique, symbolisant chez l’homme  le «  principe de ce qui
vit ».
Ce dont il est question caractérise non pas le corps de l’homme,
qui est ancré dans la matière, mais ce qui anime ce dernier et le
rend vivant. Selon les cultures, on parlera de volonté, de souffle,
de flux d’énergie… mais dans tous les cas il sera question du
phénomène qui, de façon intangible et impalpable, s’apparente
à la vie d’un esprit humain.
Et c’est bien toute la difficulté de parvenir à une définition
qui satisfasse les attentes des uns, conforte les incertitudes des
autres et réponde à toutes les interrogations. Quelle que soit la
définition qu’on lui attribue, l’analyse qu’on en fasse, au bout
du compte l’âme reste auréolée d’une part de mystère, tant elle
apparaît évanescente et fluctuante au gré des circonstances.
La seule particularité concrète qu’on lui attribue sans hésita-
tion est d’être individuelle : il est clairement établi que chaque
être humain a une âme, qui en relation étroite avec son corps lui
permet d’exister et de perdurer au fil du temps. Cette « cohabi-
tation », ce dualisme apparemment incontournable sera diver-
sement commenté selon les époques, mais toujours avec une
ferveur soulignant son influence majeure dans la trajectoire de
chaque individu.
En réalité, ce principe du vivant, comme le désignent certains
spécialistes, inhérent à la moindre forme de vie humaine,

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Qu’est-ce que l’âme ?

s’apparente à l’être intime et invisible de chaque homme,


chaque femme, chaque enfant, quels que puissent être son
origine et ses caractéristiques physiques. Ce n’est rien moins
que la face cachée de sa personne, que d’aucuns considèrent
comme la véritable « source » de son existence.
Dès lors qu’elle ne répond à aucune connotation corporelle,
l’âme est donc un principe spirituel, en ce sens qu’elle est intime-
ment liée à ce qui est du ressort de l’esprit. Ce qui, bien évidem-
ment, ne fait que complexifier les tentatives d’explication, car
l’existence d’un « principe du vivant de nature spirituelle » ne
peut que prêter à une multitude d’interprétations, des plus
cohérentes jusqu’aux plus fantaisistes, nécessitant une approche
prudente et dépassionnée du phénomène en question.

La part de l’âme dans l’identité


Nul ne peut raisonnablement contester le fait que l’homme est
doté d’un corps et doué d’un esprit, lesquels cohabitent – plus
ou moins harmonieusement, selon une foule de paramètres
internes et externes – pour désigner ce que l’on appelle généra-
lement l’identité.
Mais, là encore, toute personne en quête d’une réponse précise
doit se rendre à l’évidence : l’identité en question est également
difficilement définissable… au point qu’il existe historiquement
presque autant de théories que de théoriciens !
Cependant, il n’en demeure pas moins vrai que l’âme joue un
rôle essentiel dans cette « identité » qui définit chaque individu
en fonction de critères qui lui sont propres et en font un être
absolument unique parmi les sept milliards et demi d’humains
qui peuplent la Terre.
Que l’on se place d’un point de vue logique, métaphysique,
anthropologique ou purement psychologique, l’identité est égale-
ment plus proche du concept que d’une réalité immédiatement

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Définitions

et concrètement perceptible, quand bien même elle fait référence


à une cohérence, une continuité dans le temps et une singularité
totalement originales. Ainsi, comme le soulignait déjà Héraclite,
ce serait l’unité de l’être, et non la permanence des choses à travers
le changement, qui représente la véritable identité. Ce n’est pas
non plus l’intelligibilité de l’individu concerné qui en détermine
les limites, mais des « propriétés » qui n’appartiennent qu’à lui.
L’unité interne et l’invariabilité sont ainsi les caractères fonda-
mentaux – constitutifs – de l’identité, impliquant la persis-
tance d’un substrat, d’une substance, qui est l’essence première
de l’individu et le singularise  : l’identité est donc ce qui rend
l’homme « semblable à lui-même » en lui donnant la sensation
d’exister dans tout ce qu’il pense et entreprend, et « différent des
autres » qui le reconnaissent comme tel.
C’est dans la production de pensées, de décisions, d’actes,
d’œuvres multiples dans tous les domaines, que l’identité s’enra-
cine et se perpétue. Or, toutes ces productions sont originelle-
ment le fait de l’esprit, autrement dit du principe du vivant de
nature spirituelle évoqué précédemment, qui oriente et donne du
sens à la trajectoire humaine… c’est-à-dire de l’âme.
C’est dire combien l’âme de chaque individu entre pour une
part prépondérante dans la structuration et l’évolution de son
identité. Elle est à la fois le principe vivant qui l’anime et ce qui
cerne ses contours, souligne son envergure vis-à-vis du monde
extérieur.
Au-delà des considérations strictement corporelles, ancrées
dans la matière, l’âme fait davantage référence à l’essence de
l’être, au principe initial qui permet à la vie de se perpétuer. C’est
notamment la raison pour laquelle elle n’est pas « impactée » par
le fait que la totalité des cellules de notre corps se renouvellent sur
une période de sept ans : corps et âme sont indissociablement liés
le temps d’une existence humaine, mais si la matérialité de l’un
entraîne sa dégradation progressive au fil des années, la pérennité

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Qu’est-ce que l’âme ?

de l’autre, immatérielle et non dégradable, perdure hors des


paramètres de temps et d’espace.

Le rôle de l’âme dans le chemin de vie


On considère généralement que l’identité définit l’individu, mais
il ne s’agit là que d’une définition superficielle, en fonction de
critères faisant référence au seul monde matériel des apparences.
En réalité, c’est l’âme qui est le véritable « moteur » de l’être.
C’est elle, par ses choix, qui insuffle au corps l’énergie nécessaire
pour qu’il sorte de l’inertie des choses sans vie et avance sur son
chemin de vie.
Car toute existence humaine n’est en définitive qu’un chemin
de vie, plus ou moins long selon les circonstances et les orien-
tations choisies. Un chemin qui n’est pas préexistant, mais que
l’on crée soi-même à chaque pas en avant, comme s’il apparais-
sait et se déroulait devant nous d’un instant à l’autre, dans un
jeu vidéo… ce qui démontre clairement qu’au-delà de toutes
les incertitudes quotidiennes, plus ou moins récurrentes et
aliénantes, chaque femme, chaque homme reste maître de son
devenir à tout moment de son existence.
Principe du vivant de nature spirituelle, l’âme singularise l’être
humain dans ce qu’il est, ce qu’il vit, la dimension qu’il donne à
ces jours, ces mois, ces années qu’il « habite » de sa présence. Une
présence bien plus essentielle que strictement corporelle comme
le considèrent certains en une approche terriblement réductrice
se référant uniquement aux codes sociaux et culturels. Car force
est de constater que l’identité personnelle et sociale ne saurait
définir en totalité la réelle dimension de l’être humain qui, à tout
moment, par la richesse et la puissance de sa pensée – la nature
essentielle et fondamentale de son âme – invente en permanence
le monde dans lequel il avance.

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Définitions

Ce qui revient à dire que la véritable identité de chaque


homme, chaque femme, n’est pas ce que l’on voit, ce que l’on
touche, ce que nos sens nous aident à percevoir au premier
degré, ou encore les effets que produisent tels ou tels choix, voire
son rang social ou sa fonction, mais bien cette âme invisible,
impalpable et intemporelle, qui anime chacun au-delà de tout
critère matériel.
En d’autres termes, chaque chemin de vie se résume au parcours
d’une âme immatérielle, s’impliquant pour un temps dans la
trajectoire d’un corps.

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Chapitre II

LE PHÉNOMÈNE DE TRANSMIGRATION

L’entendement humain, dans son incessante quête de savoir,


trouve parfois des clarifications insoupçonnées aux interroga-
tions qu’il se pose, en empruntant des voies inattendues.
C’est le cas pour ce qui concerne l’âme humaine, dont on
cerne davantage l’existence à mesure que l’on réalise combien elle
est impalpable et invisible : sa non-existence concrète, au lieu de
la nier, la rend plus crédible et acceptable, dans une dimension
bien plus que matérielle.
Dépassant le champ restreint de nos perceptions immédiates,
tout être humain nous apparaît dès lors, le temps d’une existence,
comme résultant d’une étrange association entre corps et esprit,
matière et «  non matière  », palpable et impalpable, présence
visible et omniprésence invisible… en une dualité qui de toute
évidence affecte chaque instant de sa vie.
On le savait doué d’un esprit, d’une pensée, d’un caractère,
mais la mise en lumière du rôle prépondérant de l’âme lui dessine
soudain une autre envergure, ravalant au second plan la totalité
des connotations relatives au monde matériel. Jusqu’à mettre en
doute la «  finitude corporelle  » imposée par celui-ci à chaque
individu.

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Définitions

La transmigration en question
Évoquer l’existence de l’âme en dehors de tout support corporel
conduit immanquablement à envisager qu’elle puisse exister
aussi hors des limites du corps. C’est alors que la notion de trans-
migration entre en jeu.
La possible transmigration de l’âme, depuis un corps vers
un autre « support », qu’il soit humain, animal ou simplement
matériel, est un sujet qui a passionné des générations de penseurs
et d’initiés de tous horizons, depuis les plus lointaines cultures
tribales aux quatre coins du monde jusqu’à nos jours, en passant
par nombre de courants spirituels et religieux qui en ont fait
l’un des axes majeurs de leurs croyances. Dans tous les cas, il est
question d’un passage, un transfert du principe du vivant d’un
« hôte matériel » vers un autre, afin de lui impulser une certaine
dynamique, différente de celle qui était la sienne auparavant.
Il existe ainsi différentes formes de transmigration de l’âme,
à des moments particuliers et dans des conditions spécifiques,
qu’il est essentiel de différencier si l’on veut en approcher à la
fois la nature et la réelle signification – la portée essentielle et
symbolique – ainsi que la projection dans le futur pour les sujets
concernés.

Ne pas confondre avec la réincarnation


En premier lieu, il faut en finir avec une confusion généralement
faite entre les termes « transmigration » et « réincarnation ».
Le phénomène de réincarnation désigne précisément l’incar-
nation d’une âme humaine après la mort du corps physique dans
un autre corps humain (ou une autre forme de vie).
Cela présuppose la fin d’une existence humaine comme point
de départ d’un processus de transfert du principe vital d’un
individu, après une parenthèse temporelle plus ou moins longue,

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Le phénomène de transmigration

vers un autre « schéma corporel » qu’il va désormais investir de sa


pulsion de vie et de son énergie.
La notion de réincarnation ayant fait l’objet de nombreux
travaux et recherches, le mot lui-même a fini par entrer dans
le langage courant, notamment dans la seconde moitié du
XXe siècle, au point d’être utilisé de façon générique… et dans
bien des cas hors de son contexte originel, notamment pour
désigner la transmigration de l’âme.
Ce serait donc une erreur grossière que d’assimiler la trans-
migration des âmes à la seule réincarnation, car en réalité cette
dernière n’est qu’un « phénomène migratoire » de l’âme parmi
d’autres.
En effet, études et témoignages démontrent clairement qu’il
n’est pas nécessaire que la mort survienne pour qu’un transfert
d’âme se produise : il est fréquent de constater le passage d’une
âme d’un corps à un autre alors que les deux personnes impli-
quées sont vivantes, avec bien évidemment des conséquences
particulières pour chacune d’elles. Il sera donc plus approprié
de considérer le départ de l’âme d’un corps comme une « mort
symbolique », voire initiatique, et l’arrivée de cette même âme
dans un autre corps comme une véritable «  naissance  », tout
aussi symbolique et initiatique, une large gamme de nuances
entre ces deux extrêmes étant également discernable.

Transfert ou échange ?
Dès lors que l’on accepte l’idée d’une possible transmigration
de l’âme, des précisions s’imposent quant à la nature du phéno-
mène en question, car là encore plusieurs interprétations doivent
être envisagées.

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Définitions

• La transmigration simple
Il s’agit de la forme de transfert la plus simple, qui consiste au
passage de l’âme d’un corps à un autre, en fonction de circons-
tances précises qui peuvent varier selon le but recherché.
L’objectif visé par l’âme qui « migre » est généralement d’intégrer
un corps plus propice à ce qu’elle doit accomplir que celui qui
était le sien auparavant.

• La double implantation
Lors de ce type de transfert, on assiste à la migration d’une âme
vers un autre corps, alors même que l’âme qui « occupait » précé-
demment le corps receveur reste en fonction, de telle sorte que
deux âmes cohabitent dans le même corps, toutes deux œuvrant
de concert ou chacune mettant en œuvre sa propre dynamique.

• L’échange
Il arrive parfois que la transmigration d’âme résulte d’un accord,
d’une forme de « contrat » entre deux entités, l’une acceptant de
prêter son corps à l’autre, soit pour une période précise (le temps
d’accomplir un travail ou une mission particulière), soit à partir
d’une date donnée (par exemple, une fois le corps parvenu à tel
ou tel âge).
On peut alors parler d’une sorte de pacte, d’alliance passée
entre deux âmes, qui s’accordent pour que l’une s’efface et se
mette en retrait (durant parfois des années, voire des décennies)
et offre à l’autre le support corporel dont elle a besoin, lui évitant
ainsi de transiter par les phases préparatoires à toute trajectoire
humaine que sont la naissance, l’enfance et l’adolescence.

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Le phénomène de transmigration

Un phénomène volontaire ou incontrôlable ?


Dans la majorité des cas, la transmigration des âmes résulte d’un
processus volontaire, dûment décidé et planifié, soit uniquement
par l’âme qui va migrer, imposant son choix et son « arrivée »,
soit d’un commun accord par les âmes des deux corps concernés.
Les modalités d’accomplissement du transfert dépendant alors
des circonstances, des paramètres de temps et d’espace dans
lesquels il doit intervenir, en fonction du but recherché.
La volonté d’opérer une transmigration d’âme peut être initiée
de deux manières distinctes :
- soit avant l’incarnation, dans son corps d’origine, de l’âme
qui va ensuite effectuer la migration, en un choix délibéré d’effec-
tuer ultérieurement ce transfert ;
- soit alors que l’âme en question a déjà intégré un corps et a
besoin, à un moment donné, d’un support corporel correspon-
dant mieux à la mission qu’elle s’est assignée.
Dans le même temps que l’âme qui opère une transmigra-
tion s’inscrit dans une dynamique volontariste, le processus peut
être perçu de manière totalement inattendue et incontrôlable
par l’âme et le corps du receveur. Dans le meilleur des cas, ce
dernier appréhende avec surprise et incompréhension le phéno-
mène en question avant même d’en comprendre le sens ; dans
le pire des cas, avant que la situation ne se stabilise, cela est vécu
comme une intrusion douloureusement ressentie, particulière-
ment déstabilisante. Le choix revient alors à l’âme qui a migré de
justifier les raisons de son arrivée dans un corps qui n’a pas été le
sien jusqu’à présent, instaurant de fait un rapport plus ou moins
étroit – pouvant aller de la complicité à l’éviction temporaire –
avec l’âme « visitée ».

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Définitions

Une « prise de corps » passagère… ou permanente


Comme évoquée précédemment, la transmigration de l’âme
intervient toujours dans un contexte particulier, qui ne doit rien
au hasard.
Quelle que soit la nature du transfert, les notions de temps et
d’espace ont une importance fondamentale dans ce type d’inter-
vention, par le fait même que celle-ci trouve un ancrage dans
une « enveloppe corporelle » et en quelque sorte s’invite dans le
monde matériel. Dès lors, la transmigration est appelée à jouer
un rôle de premier plan dans la trajectoire et le chemin de vie du
corps en question.
Dénué de tout caractère superficiel, ce processus s’inscrit et
prend forme dans une durée qui dépend originellement de la
« mission » qui a motivé la migration de l’âme. En fonction de
l’importance du projet en question, le séjour de l’âme dans son
nouveau corps sera plus ou moins long, de quelques minutes ou
quelques heures à plusieurs jours ou semaines.
Dans les cas extrêmes, l’intégration pourra s’étendre dans le
temps jusqu’à plusieurs décennies, voire devenir permanente si
la mission en cours le requiert et les conditions corporelles le
permettent.
Dans certaines circonstances, la transmigration peut égale-
ment s’effectuer de façon temporaire, mais répétée à intervalles
plus ou moins réguliers, l’âme migrante éprouvant le besoin de
réitérer ou compléter ce qu’elle a accompli par le biais du corps
déjà investi précédemment.
Pour analyser et donner du sens à toute migration de l’âme,
il faut donc en premier lieu identifier la raison pour laquelle le
processus s’enclenche et répondre à la question du « pourquoi ? »,
car c’est dans la réponse à cette interrogation que naît le besoin,
puis la mise en œuvre du transfert en question. Les causes sont
nombreuses qui peuvent nécessiter une transmigration de l’âme,

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Le phénomène de transmigration

de même que la forme « investie » par l’âme peut varier considé-


rablement d’un sujet à l’autre, d’une « mission » à l’autre.
Se transférer dans un nouveau corps humain n’est pas un acte
anodin, quelle que soit l’énergie et la puissance vibratoire de
l’âme qui s’y résout. Il faut une motivation à toute épreuve et
une volonté extrêmement concentrée pour entreprendre un tel
« voyage ». Car c’est bien ce dont il s’agit, d’un voyage hors de
toute connotation matérielle, semblant se jouer des plus élémen-
taires critères temporels, dans une dimension inaccessible aux
cinq sens habituels du commun des mortels.
Et pourtant, très vite, l’évidence s’impose à la femme ou
l’homme «  visité  » comme à tous ceux qui l’approchent  : la
moindre décision, le plus petit acte démontre que c’est bien un
autre principe vivant, avec une énergie et une forme de pensée
qui lui sont propres – bien différents de ceux perçus aupara-
vant –, qui habite désormais ce corps que l’on croyait connaître.
En comprendre la réalité et le sens profond va essentiellement
dépendre de la civilisation dans laquelle on vit, de la société et
de la culture dans lesquelles on a grandi, de l’éducation que l’on
a reçue… et, en définitive, d’une ouverture d’esprit susceptible
d’accepter ce que l’on n’aurait jamais osé imaginer auparavant.

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TABLE

INTRODUCTION.............................................................................9
Première Partie

DÉFINITIONS................................................................................. 13

Chapitre I
QU’EST-CE QUE L’ÂME ?...............................................................15
Un principe du vivant................................................................................... 16
La part de l’âme dans l’identité....................................................................... 17
Le rôle de l’âme dans le chemin de vie............................................................. 19
Chapitre II
LE PHÉNOMÈNE DE TRANSMIGRATION................................21
La transmigration en question........................................................................ 22
Deuxième Partie

HISTORIQUE.................................................................................. 29

Chapitre III
LA TRANSMIGRATION DES ÂMES
DANS LES GRANDES CIVILISATIONS......................................33
Le transfert d’âme dans les cultures lointaines................................................... 34
L’Égypte antique et le voyage de l’âme.............................................................. 35
L’Inde ancienne et le concept de transmigration................................................ 37
L’Antiquité grecque et l’immortalité de l’âme................................................... 39
Troisième Partie

LA TRANSMIGRATION AU XXIe SIÈCLE.................................... 45

Chapitre IV
THÉORIES LES PLUS COURANTES............................................49
L’intégration de l’âme à la naissance................................................................ 49

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Les transferts en cours d’existence..................................................................... 57
Les transferts de mémoire................................................................................ 61
La théorie sur l’homosexualité......................................................................... 65
Une implantation « extraterrestre »................................................................. 68
Chapitre V
LES PHÉNOMÈNES APPARENTÉS
AU TRANSFERT D’ÂME................................................................71
Les expériences de sortie du corps (obe)............................................................ 72
Les expériences de mort imminente (emi-nde).................................................. 75
Le phénomène de possession............................................................................ 79
Télépathie, clairvoyance : des phénomènes aux frontières du walk-in.................. 81
Chapitre VI
MISE EN ŒUVRE D’UNE
TRANSMIGRATION.......................................................................85
Une expérience rare........................................................................................ 87
Une préparation intense................................................................................. 88
L’entrée dans la matière.................................................................................. 91
La transmigration.......................................................................................... 93
Le sens ultime d’une incarnation..................................................................... 98
Suis-je un walk-in ?..................................................................................... 102
Chapitre VII
RÉCITS ET TÉMOIGNAGES.......................................................107
Les multiples facettes d’une profonde mutation............................................... 109
Une réalité enfin dévoilée............................................................................. 131
Quatrième Partie

LA TRANSMIGRATION D’ÂME ET LA SCIENCE.................... 135

Chapitre VIII
UNE APPROCHE CLINIQUE « REVISITÉE »............................139
Une autre interprétation des « visions »......................................................... 141
Un regard nouveau sur la « synchronicité ».................................................... 144
Décrypter la « double personnalité ».............................................................. 146
Le trouble de la personnalité multiple............................................................ 150

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Chapitre IX
LES RECHERCHES
SUR LA TRANSMIGRATION.......................................................153
Les changements de personnalité.................................................................... 154
Clonage humain… au risque de perdre notre âme.......................................... 156
Des évidences qui interpellent les scientifiques................................................ 159
CONCLUSION..............................................................................165
BIBLIOGRAPHIE..........................................................................169

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