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1 Définitions :
DÉFINITION
On appelle trinôme du second degré toute fonction f définie sur R par f (x) = ax2 + bx + c (a,b et c réels avec a 6= 0).
Remarque : Par abus de langage, l’expression ax2 + bx + c est aussi appelée trinôme du second degré.
DÉFINITION
Remarque : Chercher les racines du trinôme ax2 + bx + c, revient à résoudre dans R l’équation ax2 + bx + c = 0.
2-1 Si ∆ < 0 :
Racines : Pas de racines réelles.
Factorisation : Pas de factorisation dans R.
Signe : ax2 + bx + c est toujours du signe de a.
x −∝ +∝
ax²+bx+c Signe de a
y
a>0
O x
a<0
2-2 Si ∆ = 0 :
b
Racines : Une racine réelle dite "double" : x1 = − .
2a
2
Factorisation : Pour tout x, ax + bx + c = a(x − x1 ) . 2
a>0
x1
x
a<0
2-3 Si ∆ > 0 :
√ √
−b − ∆ −b + ∆
Racines : Deux racines réelles : x1 = et x2 =
2a 2a
2
Factorisation : Pour tout x, ax + bx + c = a(x − x1 )(x − x2 ).
Signe : ax2 + bx + c est du signe de a à l’extérieur des racines.
(on suppose que x1 < x2 )
x −∝ x1 x2 +∝
ax²+bx+c Signe de a Signe de (-a) Signe de a
y
a>0
x1 x2 x1 x2
x
O
a<0
2
P.Brachet
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√ √ (√ )
b (−2 2) 2 2
x1 = − = − = . L’ensemble solution est donc S =
2a 2·2 2 2
• Résolution dans R de l’équation 3x2 + 4x + 5 = 0 :
(Par rapport aux formules, on a ici : a = 3, b = 4 et c = 5 ).
Calcul du discriminant : ∆ = b2 − 4ac = 42 − 4(3)(5) = 16 − 60 = −44.
Le discriminant est strictement négatif, donc le trinôme n’admet aucune racine réelle. L’ensemble solution est donc S = 0/
Méthode générale : on calcule la valeur du discriminant du trinôme associé à l’inéquation. On en déduit le signe du trinôme sur
R. On détermine alors l’ensemble solution S, en cherchant les valeurs de x vérifiant l’inéquation.(Pour les bornes, on applique les
règles habituelles : les bornes sont toujours ouvertes aux infinis et pour les "doubles-barres", les autres bornes sont ouvertes si
l’inéquation est de la forme · · · < 0 ou · · · > 0 et sont fermées si l’inéquation est de la forme · · · 6 0 ou · · · > 0 .)
Remarque : Si b = 0 ou c = 0, il est inutile d’utiliser le discriminant et les formules associées. Les méthodes vues en Seconde
sont plus simples et plus rapides : il suffit en général de factoriser et de faire un tableau de signes.
Ensemble solution : les solutions de l’inéquation sont les x pour lesquels x2 + 4x − 5 est inférieur ou égal à 0. Cela revient à
déterminer les x pour lesquels on a le signe − dans le tableau de signe. D’où, S = [−5; 1]. Ce qui peut se vérifier graphiquement :
y
−5 O 1
Ensemble solution : les solutions de l’inéquation sont les x pour lesquels −2x2 − 5x + 3 est strictement inférieur à 0. Cela
1
revient à déterminer les x pour lesquels on a le signe − dans le tableau de signe. D’où, S =] − ∞; −3[∪] ; +∞[. Ce qui peut se
2
vérifier graphiquement :
y
+
−3 1/2
x
O
− −
x −∝ +∝
−2x²+5x−4 −
Ensemble solution : les solutions de l’inéquation sont les x pour lesquels −2x2 + 5x − 4 est supérieur ou égal à 0, ce qui est
impossible vu le tableau de signe. D’où, S = 0/ .
√
• Résolution dans R de l’inéquation x2 + 2x + 1√> 0 :
(Par rapport aux formules, on a ici : a = 1, b = 2 et c = 1 ).
√ 2
Calcul du discriminant : ∆ = b2 − 4ac = ( 2) − 4(1)(1) = −2.
Le discriminant est strictement négatif, la règle est donc "toujours du signe de a", c’est à dire toujours positif car a = 1.
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√ √
b (−4 3) 3
racine double x1 = − =− = ".
2a 2·4 2
Signe du trinôme sur R :
x −∝ 3/2 +∝
4x²−4 3x+3=0 + +
√
Ensemble solution : les solutions de l’inéquation sont les x pour lesquels 4x2 )
− 4 3x + 3 est strictement supérieur à 0, ce qui
√ ( √
3 3
est toujours le cas vu le tableau de signe sauf pour . D’où, S = R − .
2 2
Soit un trinôme ax2 + bx + c (a 6= 0) dont le discriminant ∆ est strictement positif. Les deux racines x1 et x2 sont telles que :
b c
x1 + x2 = − et x1 × x2 =
a a
Application : Cela permet de déterminer rapidement une racine connaissant l’autre, en particulier lorsque le trinôme admet une
racine "évidente". Remarque : le fait de trouver une racine implique forcément que le discriminant est supérieur ou égal à 0. Il est
donc inutile de le calculer !
Exemple : x1 = 1 est une racine "évidente" du trinôme 2x2 − 5x + 3. On doit donc avoir :
c 3 3
1 · x2 = = . D’où la deuxième racine x2 est forcément égale à .
a 2 2
Une conséquence de ces relations entre les coefficients et les racines d’un trinôme est la propriété suivante :
PROPRIÉTÉ
Dire que deux nombres réels ont pour somme S et pour produit P équivaut à dire qu’ils sont solutions dans R de l’équation du
second degré : x2 − Sx + P = 0 .
Exemple : Pour déterminer (s’ils existent) deux réels dont la somme S est égale à 6 et dont le produit P est égal à 1, on résoud
dans R l’équation
√ x2 −√Sx + P = 0 ⇔ x2 − 6x + 1√ = 0. On a ∆√= (−6)2 − 4(1)(1) = 32. Il ya donc deux solutions réelles :
6 − 32 6−4 2 √ 6 + 32 6+4 2 √ √
x1 = = = 3 − 2 2 et x2 = = = 3 + 2 2. Les deux réels cherchés sont donc 3 − 2 2 et
√ 2 2 2 2
3 + 2 2.
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