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En effet, les opérateurs ont engagé des investissements lourds pour le déploiement
de nouveaux sites et la densification des réseaux 2G/3G/4G. «Cela a eu pour effet
d’améliorer la qualité des services offerts et les débits des téléchargements», font
valoir les opérateurs.
Le déploiement de cette technologie se traduit par l’accroissement de la
consommation de data, au détriment de la voix. Cependant, le trafic sortant global
est en baisse sur les réseaux, révèlent les chiffres de l’ANRT. Pareil pour les
usages.
En effet, l’usage moyen sortant mensuel par abonné mobile a enregistré une baisse
de l’ordre de 4,42% sur une année, passant de 113 à 108 minutes/client/mois entre
2016 et 2017.
Conjugaison de plusieurs facteurs
«Cette baisse est la conjugaison des effets de la baisse du trafic sortant global et
de l’augmentation du parc des abonnés mobiles en 2017», explique l'ANRT. Pour
les réseaux fixes et ceux de nouvelle génération, l’usage moyen sortant mensuel
par abonné a enregistré une baisse de 10% sur une année, passant de 122 à 110
minutes/client/mois entre 2016 et 2017.
Côté tarifs, dans leur globalité, les prix de la communication ont stagné par rapport
au quatrième trimestre 2016 du fait de la pression sur les marges. De ce fait, les
opérateurs misent sur l’effet volume. Pour booster la consommation, les opérateurs
multiplient les campagnes de promotion (jusqu’à multiplier par 17 le volume de la
recharge).
Par ailleurs, le prix des communications mobiles, mesuré par le revenu moyen par
minute (ARPM), qui s’établit à 0,23 DH HT/min à fin 2017, est en stagnation par
rapport à la même période de 2016. Au niveau des réseaux fixes et de nouvelle
génération, l’ARPM passe de 0,94 DH HT/min à fin 2016 à 1,05 DH HT à fin
2017. Quant au revenu moyen par client Internet mobile, il s’établit à 25 DH
HT/mois à fin 2017, au même niveau qu’en 2016. Bien sûr que certains
consommateurs font le mix data+voix.
Le parc mobile s’établit à 43,92 millions d’abonnés à fin 2017, pour 34 millions
d’habitants. Ce record est étayé par le taux de pénétration du GSM qui atteint 126%
et enregistre une hausse annuelle de 5,8%.
La baisse du parc du fixe avec mobilité restreinte se poursuit. Le fixe est en baisse
et la tendance est normale. A l’heure de la mobilité et du smartphone, peu de
personnes en voient l’utilité. Sauf pour les entreprises. L’une des stratégies mises
en place par les opérateurs pour prolonger la durée de vie des abonnements du fixe
est le lancement de packages incluant cette offre: MT Box chez Maroc Telecom
(fixe illimité+internet haut débit+TV numérique donnant accès à une vingtaine de
chaînes TV et plusieurs stations radio), offre Duo ADSL chez Orange, i-dar ADSL
chez Inwi… Le parc du fixe (y compris de mobilité restreinte) marque une quasi-
stagnation et s’établit à 2,05 millions d’abonnements. Ce chiffre porte la
pénétration du fixe à 5,87% à fin 2017.
Il faut tout de même relativiser sur la taille de ce segment avec la prise en compte
du fixe à mobilité restreinte. A fin 2017, le marché global de la téléphonie fixe à
atteint 2 millions d’abonnés dont 193.000 en mobilité restreinte. La composante
mobilité restreinte représente environ 9,4% du parc fixe et est en baisse de 33,3%
sur un an.
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