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Sommaire
Remerciements 2
Introduction 3
Partie III : Etude de l’impact du vide dans le condenseur principal sur la production des groupes
turbo-alternateur
A. Introduction 32
1) Les causes de dégradation de l’efficacité du condenseur sont multiples 32
2) Caractéristiques physiques de la vapeur d’eau dans les conditions optimales 34
B. Les principales causes du décalage entre la production d’énergie réelle et la production suivant
le constructeur 35
1) Calcule d’énergie réelle fournie par les GTA 35
2) Calcule d’énergie donnée par le constructeur et par la théorie 35
3) comparaison entre les différentes énergies 36
4) Les paramètres sur lesquels on doit agir pour améliorer la production d’énergie
des GTA 38
Conclusion 39
Annexe 40
Bibliographie 49
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ENSA-SAFI Rapport du stage G.OCP – Jorf Lasfar
REMERCIEMENTS
Nous remercions également Mr. YGLI et Mr. ZEROUAL, pour leur aide et
contribution à l’élaboration de ce rapport.
Nous tenons à remercier les chefs d’usine et les agents de la centrale thermique.
Enfin, nos remerciements à tous ceux qui nous ont permis de bien mener notre
stage.
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ENSA-SAFI Rapport du stage G.OCP – Jorf Lasfar
INTRODUCTION
Après collectée dans deux barillets (HP) qui alimentent les trois turboalternateurs.
Tous les retours condensât diverse dans la bâche à condensats sauf ceux de
l’atelier phosphorique qui alimente directement la bâche alimentaire.
Apres le traitement, ils sont admis dans le dégazeur de la bâche alimentaire pour
éliminer les gaz dissous (l’oxygène et le gaz carbonique).
Des pompes alimentaires aspirent l’eau de cette dernière pour la refouler vers les
chaudières de récupération, les chaudières auxiliaires, les désurchauffeurs.
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ENSA-SAFI Rapport du stage G.OCP – Jorf Lasfar
Partie I :
Présentation de l’Office Chérifien
des Phosphates de Jorf Lasfar
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ENSA-SAFI Rapport du stage G.OCP – Jorf Lasfar
L'OCP a commencé une très large industrialisation avec son activité et a crée des usines pour les
dérivées du phosphates (acide phosphorique, fertilisants, etc.…), ce qui constituera le noyau du
groupe OCP.
Le groupe OCP livre aux cinq continents de la planète; ses exportations représentent 25 à 30%
du commerce international du phosphate et de ses dérivés présent dans cinq zones géographiques du
pays (3 sites d'exportations minières: Khouribga-Youssoufia, Boucraa-Laayoun et deux sites de
transformation chimique: Jorf Lasfar et Safi qui constituent un vecteur de développement régional
et national important.
1920 : Début de l'extraction du phosphate à boujniba (Khouribga).
1930 : Ouverture d'un nouveau centre de production de phosphate (Youssoufia)
1950 : Mise en ouvre de la méthode d'extraction en découverte à Khouribga.
1960 : Développement de la mécanisation du souterrain à Youssoufia.
1965 : Démarrage de Maroc phosphore I-II à Safi.
1970 : Création de la structure organisationnelle intégrant l'OCP et ces entreprises
filiales.
1980 : Partenariat industriel en Belgique: Démarrage du site de Jorf Lasfar avec Maroc
phosphore III-IV.
1990 : Exportation des nouveaux projets de partenariat industriels de renforcements des
capacités.
2000 : Démarrage d'une unité de flottation de phosphate à Khouribga.
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ENSA-SAFI Rapport du stage G.OCP – Jorf Lasfar
Atelier Sulfurique :
Six unités de production d’acide sulfurique monohydrate de capacité 15.900 T/j, utilisant le
procédé à double absorption Monsanta (USA).
Atelier Phosphorique :
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ENSA-SAFI Rapport du stage G.OCP – Jorf Lasfar
huit unités de broyage de phosphate de capacité unitaire 100T/h pour les trois unités
fonctionnant selon le procédé Rhône-Poulenc (France) et 150 T/h pour les cinq autres unités
fonctionnant selon le procédé OCP ;
huit unités de production d’acide phosphorique dont 3 fonctionnent selon le procédé
Rhône-poulenc (France) de capacité unitaire 500 TP2O5/j et 5 selon le procédé Jorf (OCP)
de capacité unitaire 700 TP2O5/j ;
16 échelons de concentration de capacité unitaire 300 TP2O5/j ;
Quatre échelons de concentration de capacité unitaire 275 TP2O5/j (procédé OCP) ;
Décanteurs, désursaturateur et bacs de stockage.
Atelier engrais :
4 unités de production de DAP dont deux peuvent produire du TSP, MAP et NPK.
Capacité en DAP : 1.400 T/j/unité
Capacité en TSP : 1.100 T/j/unité
Capacité en MAP : 1.200 T/j/unité.
Installations portuaires :
Hangar de stockage de soufre solide ;
Unité de fusion filtration de soufre ;
Bacs de stockage de soufre liquide ;
Bacs de stockage d’acide sulfurique et de soude caustique ;
Bacs atmosphériques de stockage d’ammoniac ;
Station de filtration et de pompage d’eau de mer ;
Station d’ensachage des engrais destinés à l’exploitation.
Installations de chargement et de déchargement.
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ENSA-SAFI Rapport du stage G.OCP – Jorf Lasfar
Organisation du G.OCP
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C. Centrale thermique :
Mission de la centrale thermique :
1) Centrale thermo-électrique :
La centrale thermoélectrique est conçue pour assurer les fonctions suivantes :
La production et la distribution de l’énergie électrique ;
La production et la gestion de la vapeur ;
La production et la distribution de l’eau alimentaire et condensats ;
La réfrigération des auxiliaires du complexe.
1.1) Production et Distribution de l énergie électrique :
La centrale MP III et IV dispose de 3 groupes turboalternateurs de capacité 37Mw chacun,
utilisant la vapeur haute pression produite par les chaudières de récupération dans l’atelier de
production de l’acide sulfurique, cette vapeur se détend partiellement ou totalement pour produire
l’Energie électrique et la vapeur de procédé nécessaires au fonctionnement du complexe.
Chaque Groupe turboalternateur comprend :
Une turbine multicellulaire à condensation et soutirage ;
Un alternateur avec accouplement rigide ;
Une centrale d’Huile pour la régulation et le graissage ;
Un condenseur principal à double parcoure ;
Une station de création du vide.
Les groupes turboalternateurs dont la capacité 47 MVA assurent la production de l’Energie
électrique à une tension de 11Kv, couplés au poste 60Kv (PJ5), situé à la centrale, à travers des
transformateurs élévateurs 11/60Kv. Ce poste est lui aussi lié à la boucle électrique 60Kv par deux
liaisons aériennes.
Le poste PJ5 alimente les divers consommateurs à l’intérieur de l’usine à travers des
transformateurs abaisseurs 60/10Kv, alors que les postes de la boucle, PJ2, PJ1 alimentent
respectivement les infrastructures et le port avec la station de pompage d’eau de mer.
La boucle électrique est connectée à l’ONE au poste PJ0 par trois lignes aériennes,
lesquelles assurent un échange électrique.
En effet l’ONE fournit l’énergie nécessaire pour le démarrage du complexe et en cas de
déficit de production locale. Par contre tout l’excédent d’énergie produite par les Groupes
turboalternateurs est évacué sur le réseau de l’ONE.
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ENSA-SAFI Rapport du stage G.OCP – Jorf Lasfar
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Pression= 56 bars
Température= 490°C
Débit max arrivée unité sulfurique= 570T/h
La vapeur provenant de la réaction exothermique de la combustion du soufre arrive dans
deux barillets HP. Cette vapeur alimente les 3 groupes turboalternateurs, la turbopompe alimentaire
et la conservation des chaudières auxiliaires.
Caractéristique de la vapeur MP
Pression= 9 bars
Température= 290°C
La vapeur moyenne pression est obtenue des soutirages des 3 groupes turboalternateurs, des
échappements des turbo-soufflantes et par fois des stations de détente. Cette vapeur est récupérée
dans deux barillets MP et distribuée aux ateliers :
Phosphorique ;
Port ;
Engrais ;
Réchauffage Bâche Alimentaire ;
Réseau vapeur basse pression (5,5 bars / 155°C).
La vapeur basse pression est obtenue par détente de la vapeur MP, elle est utilisée pour le
réchauffage et le traçage (fuel-oil, soufre liquide et la soude caustique en solution) et pour les
besoins de réchauffage aux vestiaires et engrais.
3.1) Production, Distribution de l’eau alimentaire et condensats :
L’eau alimentaire est prise de la bâche alimentaire, celle ci est alimentée par des condensats
à travers le dégazeur, afin d’éliminer l’oxygène. Deux réseaux principaux et des annexes sont
alimentées à partir de la bâche, le premier alimente les chaudières de récupération, le second
alimente les chaudières auxiliaires ceci à une température de 115°C et une pression de 80 bars, de
cette même bâche sont alimenté les désurchauffeurs HP (80bars) et les désurchauffeurs MP et BP
(18 bars).
Tous les condensats viennent alimenter la bâche à condensats sauf ceux de l’atelier
phosphorique qui alimente le dégazeur. De la bâche ils sont pompés vers le poste de polissage au
TED à travers des refroidisseurs de condensats, et viennent sous forme d’eau traitée.
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Partie II:
Description détaillée de la centrale thermique de
MP3 et MP4
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C. Description de la chaudière :
1) Définition :
C’est un appareil permettant de chauffer l’eau et de produire de la vapeur. Elle est composée
essentiellement de plusieurs parties :
L’économiseur qui préchauffe l’eau le faisceau de convection reliant le ballon supérieur au
ballon inférieur qui transforme l’eau en vapeur, la chambre de combustion, les 2 surchauffeurs qui
élèvent la température de la vapeur et la cheminée.
Ce type de chaudière (à tube d’eau) peut avoir des caractéristiques très variables :
- Pression de 10 à 150 bars.
- Débit de quelques tonnes par heure à 150-200 tonnes par heure.
Avantage :
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Inconvénients :
Elle s’agit de l’endroit ou s’opère la combustion. Cette chambre est tapissée de tubes écrans
posés l’un à coté de l’autre et liés entre eux par des ailettes et du ciment réfractaire (la chamotte) à
leurs extrémités. Ces tubes-constituent les murs d’eau, ces murs d’eau sont chauffés essentiellement
par radiation car en général la flamme doit pouvoir se développer sans jamais venir frapper les
parois tubulaires. Ces murs sont soumis au plus fort transfert thermique (environ 50% de l’énergie
absorbée pour une surface ne représentant qu’à 10% de la surface totale) et c’est à leur niveau qu’il
y a la plus forte évaporation.
Débit air chaudière 31000 N m²/h
Pression foyer chaudière 18 mbars
Pression fumées sortie économiseur 180 mbars
Température fumée sortie chaudière 400°c
Température fumée sortie économiseur 180°c
Oxygène en excès 2%
Gaz carbonique 12-14%
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Derrière les murs d’eau il y a une épaisseur de 100 mm de bine minérale, elle même
protégée par une jaquette en tôle aluminée. Au dessous il y a des briques réfractaire qui forment la
sol de la chambre pour protéger le ballon inférieur de la chaleur.
Il s’agit de l’ensemble des tubes reliant le ballon supérieur au ballon inférieur ou le transfert
thermique qui fait essentiellement par convection, ces tubes ne voient pas la flamme.
Il existe 2 types de tubes :
La vapeur doit être exempte de gouttelettes d’eau pouvant perturber la bonne marche de
l’installation.
Le rôle fondamental du ballon supérieur, au niveau duquel se fait l’alimentation en eau de la
chaudière sera d’assurer une bonne séparation du mélange eau-vapeur par l’intermédiaire des
chicanes canalisant mélange eau-vapeur vers les cyclones séparateurs.
Avant que la vapeur quitte le ballon supérieur vers la surchauffeur, elle passe à travers des
filtres de vapeurs.
Le ballon inférieur est équipé d’un désurchauffeur de vapeur et d’une purge à extraction
rapide.
Les deux ballons sont constitués en tôle et comportent tous les accessoires nécessaires tels
que :
Trou d’homme.
Tubulure.
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La vapeur sortant du ballon supérieur est renvoyée dans une épingle située à l’entrée du
faisceau de convection. Ce faisceau de type en épingle constitue le surchauffeur, or bien souvent au
cours du temps le surchauffeur s’encrasse par l’accumulation des suies set des cendres volant sur les
surfaces. De ce fait le transfert thermique et moins efficace et la température de surchauffe chute.
Donc il est nécessaire d’enlever ses dépôts pour nettoyer les surfaces d’échange : c’est
l’opération de ramonage. Cette opération aura lieu si la température de la fumée à la sortie de la
cheminée dépasse 180°c.
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A la sortie du faisceau de convection la température des fumées est encore élevée (environ
400°c). Afin de limiter les pertes par chaleurs sensibles, le constructeur a installé un échangeur qui
va servir à réchauffer l’eau alimentaire : il s’agit de l’économiseur.
Afin d’augmenter la surface d’échange, les tubes d’économiseur sont munis d’ailettes. Ces
tubes sont répartis comme suit :
2) Fonctionnement de la chaudière :
Eau alimentaire : il s’agit de l’eau qui entre dans les chaudière. C’est de l’eau désilicée.
Dégazée chimiquement et mécaniquement et élevée à une température 115°c.
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Vapeur saturée : il s’agit d’une vapeur qui est en équilibre avec l’eau pour une pression
donnée. La température de cette vapeur est constante et réciproquement.
Vapeur surchauffée : c’est de la vapeur saturée à laquelle on a apporté une quantité de
chaleur supplémentaire. Cette vapeur n’est plus en équilibre avec l’eau, sa température est
supérieure à celle de vaporisation de l’eau.
Air comburant : pour avoir une combustion, il faut toujours deux éléments nécessaires : le
combustible et l’Oxygène, ce dernier est apporté par l’air. Cet air est appelé « air comburant ».
On sait que la composition volumique de l’air atmosphérique est approximativement :
21 % d’oxygène.
79 % d’azote.
L’azote n’intervient pas dans la combustion, il se retrouve donc intact dans les fumées.
Les combustibles : on a déjà mentionné que dans la pratique industrielle que le combustible
est nécessaire pour la combustion.
Il y a plusieurs types de combustibles, pour ces chaudières auxiliaires en utilise 2 types :
Le fuel lourd N° 2 (PCI = 9500Kcal / Kg).
Le gasoil (PCI = 10200Kcal / Kg).
Pouvoir calorifique : le pouvoir calorifique d’un combustible est la quantité de chaleur
dégagée par la combustion d’une unité de masse de ce combustible. Ce pouvoir est une
grandeur importante dont dépend la valeur technique et commercial des combustibles
puisqu’elle caractérise leurs contenus énergétique.
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La vapeur HP produite dans l’atelier sulfurique et collectée dans un barillet HP, alimente le
groupe turbo alternateur (GTA) à travers par un servomoteur HP qui se compose par des soupapes
qui ont un rôle qui ont un rôle de régler la pression en 54 bars, après cette vapeur fait tourner les
ailettes de la turbine, les deux derniers ailettes de la turbine sont encoché par le délice pour éviter le
problème de corrosion, donc on a création de gouttes de vapeur humide, par ce que la vapeur HP va
se détendre a 16 ailettes de la turbine donc on a diminution de la pression et de la température.
Donc cette vapeur va tourner la turbine qui va tourner l’arbre on rotation, et puisque l’arbre
et accouplé (Acc. Rigide) avec l’alternateur (Moteur asynchrone) il y’a création d’un champ
magnétique uniforme au stator, donc apparition d’un courant alternatif qui sera nécessaire
essentiellement pour le fonctionnement des machines
Des Complexe. D’autre part, une partie de cette vapeur HP et soutiré en vapeurs MP qui sera
distribué aux clients :
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Le condenseur principale qui un collecteur des gouttelettes des ailettes et relié à un bac a
vide pour la création du vide au condenseur.
Comment ce déroule cette opération ?
La conduite qui relie le condenseur principale est le bac a vide et composé par des clapé
anti-retour, et des pompes a vide, qui aspire l’air dans le condenseur et crée une dépression, et les
pompes centrifuges créent un cycle fermé par le refoulement du liquide, au cas où on a un niveau
bas dans le condenseur, on a l’eau d’appoint qui permet la mise en niveau du condenseur, l’eau sera
refoulé par des pompes centrifuges à la bâche à condensât, où il sera transmis à la station de
traitement des eaux pour le recyclage, après à la bâche alimentaire.
La turbine est un élément mécanique qui convertit l’énergie d’un courant de vapeur en
énergie mécanique. Plus généralement, c’est un organe permettant la détente d’un fluide en
récupérant son énergie sous forme mécanique.
Une turbine est constituée d’une partie fixe, le distributeur ou stator, et d’une partie mobile,
le rotor. Le rotor contient des aubages disposés de telle sorte que la conversion de l’énergie de la
vapeur en énergie mécanique de rotation s’effectue suivant les principes d’action, ou réaction, ou
résulte de la combinaison des deux.
Dans une turbine à action, le stator communique à la vapeur une vitesse élevée avant de la
diriger sur les aubes de rotor; c’est donc l’énergie cinétique de la vapeur qui est convertie en
énergie mécanique. Dans une turbine à réaction, la vapeur est dirigée de telle sorte qu’une force de
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2) Description de la turbine :
La turbine de la centrale thermique de JORF LASFAR est une turbine à action puisque la
détente se fait dans les roues fixes et l’énergie cinétique de la vapeur se transforme énergie
mécanique dans les roues mobiles. Cette turbine est de type multicellulaire à condensation et à
soutirage réglé. Elle est composée partie haute pression HP qui comporte 8 roues de presque les
mêmes diamètres et d’une partie basse pression BP qui comporte 8 roues de diamètres différents.
La partie HP Comporte :
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Dans la partie supérieure du fond BP ou la vapeur fini son trajet vers le condenseur, il existe une membrane de
sécurité pour luter contre un mauvais fonctionnement de la pompe à vide.
Ces deux parties sont raccordées par un plan de joint vertical boulonné lors de l’assemblage primaire.
3) Le stator :
C’est le corps de la turbine, il est divisé suivant un plan horizontal en 2 moitiés assemblées
l’une à l’autre par un boulonnage. Le joint horizontal se faisant métal sur métal.
Au niveau du stator se fixe les directrices. Il est supporté à l’avant par le palier admission à
l’aide de 2 pattes solidaires du corps turbine et à l’arrière par les 2 pattes latérales et la patte
transversale du demi corps inférieur BP formant un palier.
4) Le rotor :
Le rotor est posé sur le corps inférieur et maintenu à l’avant par le palier admission et à
l’arrière par les 2 pattes latérales et la patte transversale du demi corps inférieur formant le
deuxième palier. Le s2 paliers sont constitués par deux coussinets lisses lubrifiés par l’huile de
graissage qui est assurée par une pompe attelée entraînée par le rotor.
Au niveau du rotor sont montées les 16 roues mobiles. A l’amont de chaque roue se trouve
une directrice avec ses lèchettes d’étanchéité.
La sécurité du rotor est assurée en cas de déplacement axial par une butée posée à côté du
palier admission. Ainsi que par un contrôle de la dilatation différentielle entre le stator et le rotor.
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Un vireur pour maintenir en mouvement le rotor en cas d’arrêt avec une vitesse de 33 tours
par minute pour éviter une déformation qui pourra êtres causée par la haute température et la
lourdeur du rotor.
5) Garniture d’étanchéité :
Pour faciliter la trajectoire de la vapeur dans la turbine et éliminer les fuites entre le rotor et
le stator, il faut assurer l’étanchéité vapeur au cote admission et échappement par des garnitures.
6) Alternateur :
L’alternateur est fixé sur le même arbre de la turbine par un manchon d’accouplement en acier, il est un
générateur électrique de la même vitesse que le rotor (3000 tr/min). Ce dernier est triphasé et contient 3 bobines.
La partie du rotor localisée dans l’alternateur est bobinée et posée sur 2 paliers, un du côté vireur et l’autre
avant l’excitatrice. Le graissage de ces 2 paliers est assuré par la pompe attelée.
L’excitatrice de l’alternateur émet un courant d’excitation au bobinage du stator de 520A, et d’une tension de
250V.
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Cos Ф 0,8
Fréquence 50 Hz
Vitesse 3000 tr/min
Débit l’air 17m3/ S
Entre fer 35mm
Pertes à dissiper 700kw
Nombre de sorties haute tension 3 phases +1 neutre
Nombre de phases 3
Somme des pertes de charges 280mm
Et pour refroidir l’Air chaud venant de l’alternateur il existe deux réfrigérants par
l’eau noria.
7) Condenseur principal :
Le condenseur principal a pour but de condenser la vapeur BP du dernier étage de la turbine.
Il est constitué de milliers de tubes de petits diamètres dans lesquels circule le fluide réfrigèrent (eau
de mer). Autour de ces tubes circule la vapeur qui se condense par un simple contact avec eux.
Le vide qui règne dans le condenseur principal est créé par une pompe à vide en vue de
faciliter l’aspiration et la condensation de la vapeur BP et aussi pour augmenter le rendement de la
turbine.
Fonction Condenser vapeur échappement
Fluide réfrigérant Eau de mer
Fluide de réfrigérer Vapeur
Fluide inter tubes Eau de mer
Débit eau de mer 3850 m3 /h
Pression eau de mer 2,8 bars
Température entrée E/M 22°c
Température sortie E/M 34,4°c
Fluide EXT tube Vapeur
Débit vapeur 90t/h
Pression vapeur 0,068 bras
Nombre de circulation 2
Surface d’échange 1794m² +10% = 1973m²
Pertes de charge 3.5 mm CE
Longueur 7m
Largueur 2,8m
Hauteur 5,6
Nombre de tubes 5008
Diamètre de tubes 20mm
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8) Circuit de vide :
Le bon fonctionnement du condenseur principal dépend du vide crée dans ce dernier. La création du vide dans
le condenseur principal est assurée par deux pompes à vide qui possèdent :
Une aspiration d’eau de mer dans le bac à vide qui est équipé d’une vidange et d’une
conduite de trop plein, servant pour fluide moteur.
Une aspiration venant du condenseur principal
Ces pompes à vides sont des pompes à anneaux liquides et entraînées par des moteurs
électriques.
Un refoulement vers le bac à vide.
Pompe à vide
Eau mer L’air
Débit 45 m3/h -
Puissance absorbée 40kw 41kw
Puissance power 55kw -
Vitesse de rotation 1500tr/min 1500tr/min
Moteur électrique
Voltage 380/660v
Fréquence 50Hz
Vitesse de rotation 1470tr/min
Puissance 46Kw
9) Circuit d’huile :
Ce circuit joue un rôle très important dans le fonctionnement turboalternateur, il
possède trois types d’huile :
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1) Caisse à huile :
C’est un réservoir à huile de volume 1200 L gradué dans un niveau visuel en parallèle, il est
équipé de 3 résistances électriques pour le chauffage et divisé en 2 compartiments, une pour le
retour, l’autre pour l’aspiration des pompes.
2) Pompe à huile :
Pompe attelée : est une pompe entraînée par le rotor du groupe.
Pompe auxiliaire : est une pompe à courant alternatif assurant la circulation
d’huile en cas d’arrêt du groupe ou défaillance de la pompe attelé.
Turbopompe à huile : est une pompe fonctionnant par la vapeur MP.
Calendre Tube
Pression de calcul 22 bars 10 tubes
Pression de service 14 bars 7 tubes
Température de calcul 80°c 0,127 m3
Poids total à vide 1085kg
Filtres à huile : l’huile passe à travers des filtres à huile pour éliminer les
impuretés et les résidus.
Bac de réserve :
Huile motrice : c’est une d’huile brute de 14 bars et 60°c, elle crée une force qui a une
action sur l’ouverture et la fermeture des obturateurs et l’action sue les soupapes HP et MP.
Huile de régulation : c’est une huile filtrée et réfrigérée de 12 bars et 45° c, elle a une
action sur le cerveau moteur pour sélectionner le chemin de passage de l’huile motrice.
Huile de graissage : c’est une huile filtrée et réfrigérée de 1,5 bars et de 45°c, elle est
détendue par une vanne de 14 bars à 1,7 bars pour assurer le graissage des paliers de la
turbine et ceux de l’alternateur.
Huile de sécurité : c’est une huile filtrée de 14 bars et 45°c. a la sortie des cerveaux
moteurs HP et BP et les obturateurs monobloc turbine.
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Partie III:
Etude de l’impact du vide dans le condenseur
principal sur la production des groupes turbo-
alternateur
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A. Introduction :
Ce gain peut sembler faible mais cela représente 8% ce qui justifie amplement les efforts pour
maintenir la pression et la température au condenseur les plus petites possibles.
Le maintien d’un bon vide au condenseur est important pour le rendement de l’installation.
1) Les causes de dégradation de l’efficacité du condenseur sont multiples:
Entrées d’air : une avarie dans les dispositifs d’étanchéité des parties basse pression de la
turbine, du poste d’eau ou du contournement de démarrage peuvent produire un débit de
gaz incondensables supérieur à celui que les pompes à air peuvent évacuer. Ces gaz
empêchent la condensation d’une partie de la vapeur.
Perte efficacité pompes à air : dans ce cas aussi, de l’air s’accumule et empêche l’échange
thermique.
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Fuite de vapeur : dans certaines installations, les premiers réchauffeurs sont situés à
l’intérieur de la manchette du condenseur. L’apport d’énergie et de masse de cette
vapeur trop chaude provoque une dégradation du vide.
Dégradation du vide : toute dégradation du vide, telle que décrite ci-dessus, provoque une
augmentation du débit vapeur et donc...dégrade l’échange thermique.
Les causes d’une dégradation du vide au condenseur sont donc multiples et il est parfois
difficile de les discriminer.
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Bilan énergétique :
Cpa Da(Ta – Tref) - Cps Ds(Ts – Tref)- Cpe De(Te – Tref) = W + Q
Avec :
W : Energie utile reçue par l’arbre de la turbine ;
Q : Perte mécanique ;
Si on prend Tref = Te
Cpa Da(Ta – Te)- Cps Ds(Ts – Te)= W + Q
On a Q<<W, donc on peut la négliger.
W = Cpa Da(Ta – Te) - Cps Ds(Ts – Te)
W = Da(Ha – He) - Ds(Hs – He)
Le rendement de l’alternateur :
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GTA2 102 57 16
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D’après ce tableau on constate que la révision de la turbine influence aussi sur la charge des
GTA ce qu’est remarquable au niveau du GTA2 (dépassement de la date de révision), ce qui est
remarquable au niveau du décalage des charge au niveau du GTA2 donnent un écart de charge entre
ce qu’est fixé par le constructeur et le réalisé.
Le vide qui règne dans le condenseur principal est créé par une pompe à vide en vue de
faciliter l’aspiration et la condensation de la vapeur BP et aussi faire condenser la vapeur à une
température basse pour augmenter le rendement de la turbine. Le bon fonctionnement du
condenseur principal dépend du vide crée dans ce dernier. La création du vide dans le condenseur
principal est assurée par deux pompes à vide qui possèdent :
Une aspiration d’eau de mer dans le bac à vide qui est équipé d’une vidange et d’une
conduite de trop plein, servant pour (fluide moteur.) ;
Une aspiration venant du condenseur principal ;
Ces pompes à vides sont des pompes aux anneaux liquides et entraînées par des moteurs
électriques ;
Un refoulement vers le bac à vide ;
le vide joue un rôle très important dans la sortie de la turbine. L’objectif de mettre les
pompes à vide c’est de crée une dépression qui influence sur le rendement, son rôle provoque une
amélioration du rendement variation de la charge. Pour crée cette dépression on doit garder une
température fixe, pour cela on utilise l’eau de mer comme refroidisseur au niveau du bac à vide et
dans cette dernier en trouve des problèmes comme l’encrassement et le bouclage par les moules et
les algues qu’ils vont augmenter la pression, donc on va constater une décroissance au niveau de
rendement.
L’encrassement est un phénomène nuisible qui influence sur la création du vide cet encrassement
est due à l’entassement des moules et algues au niveau du condenseur principal du GTA.
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4) Les paramètres sur lesquels on doit agir pour améliorer la production d’énergie des GTA :
Apres avoir étudié les conséquences du décalage entre l’état réelle et ce qu’est donnée par le
constructeur au niveau de la charge on va proposer des solutions qui peut on amélioré la production
d’énergie des GTA :
Respecter les caractéristiques de la vapeur qui a été donnée par le constructeur (488°C,
55bar) ;
Respecter les dates des révisions des GTA tous les 6ans ;
Remplacé le poste de vide par un éjecteur ;
Faire le nettoyage des condenseurs principal.
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CONCLUSION
Bien qu’il soit de courte duré, ce stage nous a été d’une grande
importance, aussi bien au niveau des connaissances techniques qu’au
niveau des relations professionnelles, ils nous a offert l’occasion
d’apprendre à nous servir des connaissances déjà acquises durant nos
études, d’apprécier le travail en équipe et en fin de chercher l’information
là où elle se trouve.
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ANNEXE :1
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ANNEXE : 2
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ANNEXE : 3
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BIBLIOGRAPHIE
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