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CHAPITRE I : Méthode des mobilités

où vj (xB ) et Fi (xA ) sont respectivement la composante de la vitesse portée par le degré de


liberté j au point xB et la force présente sur le ddl i au point xA . Usuellement l’ensemble
de ces termes est regroupé dans une matrice qui représente la mobilité entière sur la zone
considérée de l’objet étudié, les termes présentés précédemment étant alors des composantes
de la mobilité. Dans ce document le terme seul au singulier, “la mobilité", fait généralement
référence à la matrice et le terme au pluriel “les mobilités" aux composantes de la matrice.
Généralement les mobilités sont des grandeurs ponctuelles, les forces et les vitesses
considérées sont observées en un point, i.e. sur une surface dont les dimensions sont bien
inférieures aux longueurs d’ondes mises en jeu. Il est cependant possible de définir les com-
posantes des mobilités pour des surfaces plus grandes [19]. Par ailleurs, il est possible de
les définir dans l’espace des nombres d’onde, ce qui permet d’obtenir des mobilités dans
un espace en 2.5D. Un exemple de ce type de mobilité est présenté plus en détails dans le
Chapitre II.
Les mobilités de fondation ou de bâtiment expriment une grandeur matricielle ponctuelle
qui réunit toutes les valeurs des mobilités d’entrées, de couplages et de transferts que l’on
peut obtenir pour un tel système dont la surface se comporte comme une surface rigide. Le
nombre de degrés de liberté est alors au maximum de 6. Ceux-ci doivent être caractérisés
sur tous les points ayant un intérêt pour l’étude envisagée. Dans notre problématique il
s’agit des zones de contact (zdc) entre les fondations et le bâtiment ; leur nombre peut, si
les fondations ne sont pas trop larges, être assimilé au nombre de ces dernières. Ainsi les
mobilités constituent, dans le cas général, une matrice 6N × 6N , où N est le nombre de
fondations. Dans une étude en deux dimensions, il y a trois degrés de liberté et Y est une
matrice 3N × 3N .
Ces grandeurs sont sensibles à l’ensemble des propriétés du système comme les pro-
priétés élastiques, les masses volumiques des constituants ou la géométrie. De plus les mo-
bilités doivent respecter le principe de causalité (la réponse à un signal d’entrée dans le
système représenté par la mobilité doit être causale) et celui de réciprocité (la mobilité est
représentée par une matrice symétrique).

Il existe de nombreuses façons de déterminer les composantes d’une mobilité et cela est
l’objet du deuxième paragraphe du Chapitre II. Toutes les méthodes usuelles en mécanique
sont applicables, qu’elles soient analytiques [38, 31], numériques [91], expérimentales [100]
ou empiriques [82].

I.2.2 Fonction caractéristique de Source et Fonction de couplage


L’un des atouts de la méthode des mobilités est de pouvoir exploiter des résultats portant
sur un sous-système connu, et en particulier sa mobilité, dès que celui-ci est présent dans le
système entier. Le système Source est particulièrement concerné par ces recherches. En effet
l’objectif des études exposées dans ce paragraphe est de présenter des objets qui, comme le
décrit Moorhouse (2001) [46], possèdent les qualités qui doivent permettre :
– de comparer les Sources entre elles ainsi que leurs différentes composantes,
– de prédire le niveau de vibration lorsque la Source est connectée à un Récepteur et
que la mobilité de ce dernier est connue,
– de quantifier la capacité de la source à délivrer de la puissance.

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