1 Divisibilité dans
• Énigme ✱✱ • Problème 3
L’idée est la suivante : le joueur est certain de gagner Ê aˆ
quand au dernier tour, le joueur adverse a une somme 1 Par définition de E Á ˜ .
Ë b¯
de 16. En effet, si le joueur adverse ajoute 1, il ajoutera 3,
Ê aˆ a Ê aˆ
s’il ajoute 2, il ajoutera 2 aussi et s’il ajoute 1, il ajoutera 3. On a E Á ˜ E Á ˜ 1, donc en multipliant par b
En utilisant cette idée et en remarquant que 20 4 ¥ 5 Ë b¯ b Ë b¯
(division euclidienne de 20 par 4), le joueur qui veut qui est non nul et positif, on a :
gagner peut adopter la stratégie suivante : Ê aˆ Ê aˆ
bE Á ˜ a bE Á ˜ b
il laisse son adversaire commencer et à chaque tour, il ajoute Ë b¯ Ë b¯
le nombre nécessaire à l’obtention d’un multiple de 4. Ê aˆ
Donc : 0 a - b EÁ ˜ b
Ë b¯
Donc, en utilisant l’unicité du quotient et du reste dans
2. Résoudre des problèmes la division euclidienne par b :
• Problème 1 Ê aˆ Ê aˆ
q E Á ˜ et r = a - b E Á ˜
1 a) 125 125 (91 ¥ 1 375) et 258 258 (91 ¥ 2 838) sont Ë b¯ Ë b¯
divisibles par 91. 2 Pour casio
Conjecture : les nombres de la forme abcabc sont divi-
sibles par 91.
b) abcabc a ¥ 105 b ¥ 10 4 c ¥ 103 a ¥ 102
b ¥ 101 c
a ¥ 100 100 b ¥ 10 010 c ¥ 1 001
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• Problème 6
Hypothèses :
TI
a 10q 7
b 10q ¢ 3
c 10q ¢¢ 4
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1 a b c 10( q q ¢ q ¢¢ ) 14
10( q q ¢ q ¢¢ 1) 4
avec 0 4 10.
Donc le reste est 4 dans la division euclidienne 10.
Le raisonnement qui s’appuie sur la connaissance du Détection des erreurs :
système décimal de numération : pour connaître le avec B = 2 880 263 et C = 113 095
dernier chiffre du résultat du calcul, il suffit d’exécuter clé 37
le calcul sur les derniers chiffres des écritures décimales. B = 8 280 263 et C = 113 095.
4
Si 3 0 0 x 1 1 5 x
S p 8 0 6 7 1 3 25
Si 3S p K 5 x 3 ¥ 25 5
donc Si 3S p K 3 x [10]
Or Si 3S p K 0 [10]
Donc 0 3 x [10]
B = 2 830 263 et C = 118 095
Or 0 x 10 donc 3 3 + x 13 donc 3 x 10
donc x = 7.
d) Pour le code de l’article 3, remplaçons C8 par x :
Si 4 7 1 3 0 0 15
S p 5 1 9 x 0 0 15 x
Si 3S p K 15 3(15 x ) 2
donc Si 3S p K 60 3 x 2 [10]
Erreur non détectée par la clé.
donc Si 3S p K 3 x 2 [10]
En remplaçant A par A + 97
B = 2 880 263 et C = 113 095 devient Or Si 3S p K 0 [10]. Donc 0 3 x 2 [10]
B = 2 880 263 et C = 113 192 Or 0 x 10, on peut tester toutes les valeurs de x.
Pour x = 6, on obtient 0 3 x 2 [10]
C’est la seule valeur de x qui convient. Donc x = 6.
e) Pour le code de l’article 4, remplaçons C7 par x et C8
par y :
Si 3 9 7 x 1 0 20 x
S p 5 6 1 y 6 7 25 y
Si 3S p K 20 x 3 ¥ (25 y ) 9 104 x 3 y
L’erreur n’est pas détectée.
donc Si 3S p K 4 x 3 y [10]
• Problème 8 Or Si 3S p K 0 [10]
Si 5 1 0 9 2 5 22 3 a)
Sp 0 0 2 0 0 1 3 Rang C1 C2 C3 C4 C5 C6 C7 C8 C9 C10
Si 3S p K 22 3 ¥ 3 9 Chiffre 2 0 9 1 7 2 4 7 7 7
Pondération 10 9 8 7 6 5 4 3 2
donc Si 3S p K 2 9 9 [10]
Produit 20 0 72 7 42 10 16 21 14 202
Si 3S p K 20 [10] reste
Si 3S p K 0 [10] de 0
c) Pour le code de l’article 2, remplaçons C7 par x : S+C
5
b) Tableau
Codes EAN-13 Code ISBN-10
9-782100-037810 2-10-003781-1
9-782278-046775 2-27-804677-2
9-782950-696007 2-95-069600-7
• Problème 9 b)
1 a) 102 3 [97] donc 108 34 [97] c’est-à-dire
108 81 [97].
1013 (102 )6 ¥ 10.
(102 )6 36 [97] et 36 = 729 et 729 50 [97].
1013 500 [97] soit 1013 15 [97].
1018 1013 ¥ 105
105 90 [97] donc 1018 90 ¥ 15 [97].
Ainsi, 1018 89 [97].
b) D’après a), on déduit :
B ¥ 1018 89B [97], G ¥ 1013 15G [97],
C1 ¥ 108 81C1 [97], C2 102 3C2 [97].
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Comme N 0 [97], on a :
B ¥ 1018 G ¥ 1013 C1 ¥ 108 C2 102 K 0 [97].
2 a) 97 - ( 89 ¥ 11 907 15 ¥ 840 81 ¥ 40 319
3 ¥ 431 090) - 5 631 335
et -5 631 335 0 [97] donc K = 97.
6
• Problème 10 • Problème 12
1 a) 4 ¥ 12 48 et 4 ¥ 18 72 , donc elle a 48 timbres 1 a)
français et 72 timbres étrangers. 0 1 2 3 4 5 6 7 n un = 2n + 3
b) Elle peut réaliser 2 pochettes contenant chacune
8 9 10 11 12 13 14 15 0 3
24 timbres français et 36 timbres étrangers.
2 a) Le nombre de pochettes est un diviseur de 48 et 16 17 18 19 20 21 22 23 1 5
72, donc P est à choisir parmi 1, 2, 3, 4, 6, 8, 12 ou 24. 24 25 26 27 28 29 30 31 2 7
Or P est le plus grand, donc P = 24. 32 33 34 35 36 37 38 39 3 9
48 72 40 41 42 43 44 45 46 47 4 11
= 2 et = 3, donc dans chaque pochette, il y a
24 24 48 49 50 51 52 53 54 55 5 13
2 timbres français et 3 timbres étrangers.
56 57 58 59 60 61 62 63 6 15
b) On peut réaliser d = 1, 2, 3, 4, 6, 8, 12 ou 24 pochettes.
Si d = 1, il y a 48 timbres français et 72 timbres étrangers. b)
Si d = 2, il y a 24 timbres français et 36 timbres étrangers.
0 1 2 3 4 5 6 7 n un = 2n + 3
Si d = 3, il y a 16 timbres français et 24 timbres étrangers.
Si P = 6, il y a 8 timbres français et 12 timbres étrangers. 8 9 10 11 12 13 14 15 0 3
Si d = 8, il y a 6 timbres français et 9 timbres étrangers. 16 17 18 19 20 21 22 23 1 5
Si d = 12, il y a 4 timbres français et 6 timbres étrangers. 24 25 26 27 28 29 30 31 2 7
On peut dire que le nombre de pochettes d divise P. 32 33 34 35 36 37 38 39 3 9
40 41 42 43 44 45 46 47 4 11
• Problème 11 48 49 50 51 52 53 54 55 5 13
56 57 58 59 60 61 62 63 6 15
1 a) d est un diviseur commun de a et b, donc d divise
toute combinaison linéaire de a et b, donc d divise c)
a - q ¥ b.
r est le reste dans la division euclidienne de a par b, donc
0 1 2 3 4 5 6 7 n un = 2n + 3
a bq r avec 0 r b . Ainsi r a - bq et par suite, 8 9 10 11 12 13 14 15 0 3
on déduit que d divise r. 16 17 18 19 20 21 22 23 1 5
d est donc bien un diviseur commun de a et b. 24 25 26 27 28 29 30 31 2 7
b) Si d divise b et r, alors d divise toute combinaison 32 33 34 35 36 37 38 39 3 9
linéaire de b et r, donc d divise a et par suite, d est un 40 41 42 43 44 45 46 47 4 11
diviseur commun de a et b. 48 49 50 51 52 53 54 55 5 13
c) a et b d’une part, b et r d’autre part, ont les mêmes 56 57 58 59 60 61 62 63 6 15
diviseurs communs. Par conséquent, le même plus grand
diviseur commun donc PGCD( a ; b ) = PGCD(b ; r ) . 2 a) Son objectif n’est pas atteint avec la suite précé-
2 a) L’algorithme permet de calculer PGCD( a ; b ). Il dente car aucun terme ne prend de valeur paire.
utilise la propriété énoncée dans 1. c) en faisant des divi- b)
sions euclidiennes successives jusqu’à ce que r = 0. Le
0 1 2 3 4 5 6 7 n Vn = n(n + 1) (n + 3)
dernier reste non nul est alors le PGCD des deux nombres.
b) 8 9 10 11 12 13 14 15 0 0
16 17 18 19 20 21 22 23 1 8
Étape a b Reste
1 262 080 34 398 21 294 24 25 26 27 28 29 30 31 2 30
2 34 398 21 294 13 104 32 33 34 35 36 37 38 39 3 72
3 21 294 13 104 8 190 40 41 42 43 44 45 46 47 4 140
4 13 104 8 190 4 914 48 49 50 51 52 53 54 55 5 240
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4 n - 13 3, m 1 : convient.
• 2n - 3 15 si, et seulement si, n = 9 et si n = 9,
4 n - 13 23 : impossible.
Seul ( n ; m) = ( 4 ; 1) convient.
b) 45 15 ¥ 3 donc ( n ; m) = ( 4 ; 3) est solution. On conjecture que pour n = 0 ou n = 1, le reste vaut n.
Pour n 2, on conjecture que le reste vaut 2n – 4.
8 a) 2 006 182 ¥ 11 4 avec 0 4 11, donc le Pour tout nombre entier naturel n :
quotient est 182 et le reste est 4. 4n – 3 = 1 × (2n + 1) + 2n – 4
8
2n – 4 est le reste si, et seulement si : • Si n 3k 2 :
0 < 2n – 4 < 2n + 1 n( n 2)( n 4 ) (3k 2)(3k 4 )(3k 6)
2n – 4 est le reste si, et seulement si, 2 n. 3(3k 2)(3k 4 )( k 2)
Pour le cas n = 0 et n = 1, on peut utiliser le tableau. est un multiple de 3.
Conclusion : quelque soit le nombre entier naturel n,
13 n( n + 2)( n + 4 ) est un multiple de 3.
14 22 121527 ≡ 21527 [5]
• Si n = 3k : On observe les puissances successives de 2 modulo 5 :
n( n 2)( n 4 ) 3k (3k 2)(3k 4 ) est multiple de 3. 24 ≡ 1 [5].
• Si n 3k 1 : On divise l’exposant 1527 par 4 :
n( n 2)( n 4 ) (3k 1)(3k 3)(3k 5) 1527 = 381 × 4 + 3
3(3k 1)( k 1)(3k 5) 21527 ≡ 1 × 23 [5]
est un multiple de 3. 21527 ≡ 3 [5]
9
23 3 - 2 [5] et 4 - 1 [5] donc : qui contredit la définition du PGCD. Donc k peut prendre
12013 22013 32013 42013 les valeurs 1, 5, 7 et 11.
1 22013 ( - 2)2013 ( - 1)2013 [5], Donc a peut être l’un des nombres suivants : 28 ¥ 1, 28 ¥ 5,
soit 12013 22013 32013 42013 0 [5]. 28 ¥ 7 et 28 ¥ 11. Après vérification, ce sont les solutions
Le nombre est donc divisible par 5. cherchées.
11
4. Exercices d’application • Si x = 2 et y = 0, 2 x y 4 et 3 x - y 6 .
Seul le cas x = 1 et y = 2 donne des diviseurs associés.
41 a) Les diviseurs de 60 sont :
1, 2, 4, 3, 6, 12, 5, 10, 20, 15, 30, 60 et leurs opposés. 2 1 1 4 y 2 x - xy
50 a) si, et seulement si, 0.
b) Les diviseurs de 75 sont : x y 2 2 xy
1, 3, 5, 15, 25, 75 et leurs opposés. Or ( x - 4 )( y - 2) xy - 2 x - 4 y 8
2 1 1
c) Les diviseurs de 34 sont : si, et seulement si, 4 y 2 x - xy 0,
1, 2, 17, 34 et leurs opposés. x y 2
c’est-à-dire ( x - 4 )( y - 2) 8.
42 b) Les diviseurs de 8 sont – 8, – 4, – 2, – 1, 1, 2, 4, et 8.
a) – 50 ; – 40 ; – 30 ; – 20 ; – 10 ; 0 ; 10 ; 20 ; 30 ; 40 ; 50. • x = 5 et y = 10
b) – 48 ; – 36 ; – 24 ; – 12 ; 0 ; 12 ; 24 ; 36 ; 48. • x = 6 et y = 6
c) – 49 ; – 42 ; – 35 ; – 28 ; – 21 ; – 14 ; – 7 ; 0 ; 7 ; 14 ; 21 ;
• x = 8 et y = 4
28 ; 35 ; 42 ; 49.
• x = 12 et y = 3
43 Il en existe. Exemple : a = 12, b = 4 et c = 6. conviennent.
51 a) On développe l’énoncé.
44 n ( n 1) ( n 2) 3n 3 3( n 1)
3n 2 + 7 n
Donc la somme de trois nombres entiers naturels consé- b) est un nombre entier relatif si, et seulement
n+4
cutifs est divisible par 3.
si, n + 4 divise 3n2 + 7n .
D’après la question a), n + 4 divise 3n2 + 7n si, et seu-
45 a) ( a b )3 a3 3a2 b 3ab2 b3.
lement si, n + 4 divise 20.
b) 3 divise 3a2 b + 3ab2 .
3n 2 + 7 n
Si 3 divise a3 + b3, alors 3 divise ( a + b )3. Ainsi si est un nombre entier relatif, alors n + 4
n+4
Si 3 divise ( a + b )3, alors 3 divise ( a b )3 - (3a2 b 3ab2 ), est un élément de la liste {1 ; 2 ; 4 ; 5 ; 10 ; 20}.
c’est-à-dire a3 + b3. 3n 2 + 7 n
Conclusion : 3 divise ( a + b )3 si, et seulement si, 3 divise Si est un nombre entier relatif, alors n est un
n+4
a3 + b3 . élément de la liste {0 ; 1 ; 6 ; 16}.
46 Si a divise n - 3 et 2n - 1, il divise toute combinai- 52 Amorce : 221 6 - 1 27, 27 est divisible par 9.
son linéaire à coefficients entiers. En particulier : Hérédité : Supposons que n soit un nombre entier
2 ¥ ( n - 3) ( - 1) ¥ (2n - 1), naturel supérieur à 1, pour lequel 22n 6n - 1 est divi-
donc il divise – 5, donc il divise 5. sible par 9.
22n 6n - 1 9k, avec k nombre entier relatif.
47 a) Si a divise 3n - 5 et 2n + 3, alors a divise 22n 1 6( n 1) - 1 22 ¥ 22n 6n 6 - 1
- 2(3n - 5) 3(2n 3), c’est-à-dire 19. 22 ¥ (9k - 6n 1) 6n 5
b) La réciproque est fausse. 19 divise 19 mais ne divise 9 ¥ 22k - 6 ¥ 22n 22 6n 5
pas 3n - 5 avec n = 7 par exemple. 198k - 132n 22 6n 5
198k - 126n 27
48 a) Les diviseurs stricts de 220 sont 1, 2, 4, 5, 10, 20, 9 ¥ (22k - 14 n 3)
11, 22, 44, 55, 110. Comme k et n sont des nombres entiers, 22k - 14 n 3
b) La somme des diviseurs stricts de 220 est 284. Or la est un nombre entier et donc 22n 1 6( n 1) - 1 est
liste des diviseurs stricts de 284 est 1, 2, 4, 71, 142, dont divisible par 9.
la somme est 220. Donc 220 et 284 sont amis. Conclusion :
c) 6 et 28 sont deux nombres parfaits inférieurs à 30. Pour tout n 1, 22n 6n - 1 est divisible par 9.
• Hérédité
2x + y et 3x - y sont des diviseurs de 4.
Supposons la propriété vraie pour un certain rang n
b) 2 x + y 0 et les diviseurs positifs de 4 sont 1, 2 et 4.
( n 1) et montrons qu’elle est encore vraie au rang n + 1.
• Si x = 0 et y = 1, 2 x y 1 et 3 x - y - 1. 4 4( n 1) 2 - 3( n 1) 3 4 4 [ 4 4 n 2 - 3n 3 ] 4 4 ¥ 3n 3 - 3n 4
• Si x = 0 et y = 2, 2 x y 2 et 3 x - y - 2. 4 4 [ 4 4 n 2 - 3n 3 ] 3n 3 ( 4 4 - 3)
• Si x = 1 et y = 0, 2 x y 2 et 3 x - y 3. 11 divise 4 - 3 253 et par hypothèse 11 divise
4
0 r b. a b [ n].
On obtient 21b 527 21 ¥ b b
Donc 21b 527 22 ¥ b 67 1. a) Par hypothèses :
527 527 a b [9] et c d [9] donc a b 9k et c d 9k ¢
Donc b
22 21 Donc ac (b 9k ) ¥ ( d 9k ¢ ) bd 9( kd bk ¢ 9kk ¢ )
Donc b = 24 ou b = 25. En conclusion, ac bd [9]
En effectuant la division euclidienne de 527 par 24, on b) Par récurrence sur n, cf. démo du cours.
obtient un quotient égal à 21 et le reste vaut 23. 2. a) 30 757 6 ¥ 5 126 1 donc 30 757 1 [ 6]
13
15 163 6 ¥ 2 527 1 donc 15 163 1 [ 6] 72 Envisageons tous les cas possibles grâce à un ta-
12 924 6 ¥ 2 154 0 donc 12 924 0 [ 6] bleau de congruence modulo 5.
b) La compatibilité des opérations avec la relation n est congru
congruence donne : 0 1 2 3 4
à … modulo 5
a b c 2 [ 6] a - b c 0 [ 6] a b - c 2 [ 6] n2 est congru
abc 0 [ 6] ab bc ca 1 [ 6] a2 b2 - c 2 2 [ 6]. 0 1 4 4 1
à … modulo 5
68 a) Par hypothèse n est pair, donc = 2k. Selon la
n2 – 1 est congru
4 0 3 3 0
parité de k, on obtient deux possibilités : à … modulo 5
n 0 [ 4 ] ou n 2 [ 4 ]. n2 – 4 est congru
1 2 0 0 2
En utilisant la compatibilité de la relation de congruence à … modulo 5
avec les opérations : n2 0 [ 4 ] ou n2 4 [ 4 ] (n2 – 1)(n2 – 4) est
4 0 0 0 0
En conclusion, n2 0 [ 4 ]. congru à … modulo 5
b) Par hypothèse n est impair, donc n 2k 1. Selon la
Conclusion : si n n’est pas divisible par 5,
parité de k, on obtient deux possibilités :
alors (n2 – 1)(n2 – 4) est divisible par 5.
n 1 [ 4 ] ou n 3 [ 4 ]. En utilisant la compatibilité de la
relation de congruence avec les opérations 73 a)
( n 1)2 0 [ 4 ] dans les deux cas.
y º mod7 0 1 2 3 4 5 6
c) n est un nombre entier relatif. Si n est pair 4 divise n2
donc 4 divise n2 ( n + 1)2 . y3 º mod7 0 1 1 6 1 6 6
Si n est impair 4 divise ( n + 1)2 donc 4 divise n2 ( n + 1)2 . 2 y3 º mod7 0 2 2 5 2 5 5
Dans tous les cas, si n est un nombre entier relatif, 4 divise
b) Si ( x ; y ) est un couple de solution de 7 x 2 2 y3 3,
n2 ( n + 1)2 .
alors 2 y3 3 - 7 x 2 donc 2 y3 3 [7].
69 a) 2013 6 ¥ 335 3. Or d’après la question a), ceci est impossible, donc
172013 (176 )335 ¥ 173 . l’équation n’a pas de solution.
176 1 [13] et 173 12 [13] donc 172013 12 [13].
b) 2014 6 ¥ 335 4 74 a)
172014 (176 )335 ¥ 17 4 . x º [ 9] 0 1 2 3 4 5 6 7 8
176 1 [13] et 17 4 9 [13] donc 172014 9 [13]. x 3 º [ 9] 0 1 8 0 1 8 0 1 8
c) 172013 3 ¥ 172014 12 3 ¥ 9 [13]
39 0 [13] donc 172013 3 ¥ 172014 0 [13]. b) x 3 0 [9] si, et seulement si, x 0 [9] ou x 3 [9] ou
x 6 [9].
70 a) 14200 4200 [5] Or 42 1 [5] et x 0 [3] si, et seulement si, x = 3k avec k Œ .
4200 [5] ( 42 )100 [5]. k peut s’écrire sous la forme 3k ¢, 3k ¢ 1 ou 3k ¢ 2 avec
Donc 4200 [5] 1200 [5] donc 14200 1 [5] . Comme k ¢ Œ .
0 1 5, le reste de la division de 14200 par 5 est 1. Donc x 0 [9] si, et seulement si, x 9k ¢ ou x 9k ¢ 3
b) 11 2 [3], donc 11101 2101 [3]. Or 2 4 1 [3] et ou x 9k ¢ 6, c’est-à-dire x 0 [9] ou x 3 [9] ou
101 4 ¥ 25 1. x 6 [9], d’où l’équivalence.
Donc 2101 (2 4 )25 ¥ 21 [3], donc 2101 (1)25 ¥ 21 [3] Procéder de même dans les deux autres cas.
donc 2101 2 [3]. c) Raisonnons par l’absurde. Supposons qu’aucun des
Comme 0 2 3, le reste de la division de 11101 par trois nombres ne soit divisible par 3, alors aucun des trois
3 est 2. nombres n’est congru à 0 modulo 3.
D’après a), x 3 , y3 et z 3 sont donc congrus à 1 ou – 1
71 a) modulo 9. Leur somme ne peut être alors congru à 0
n º [5] 0 1 2 3 4 modulo 9, d’où la contradiction.
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n2 º [5] 0 1 4 4 1
75 1. 20 1 [5], 21 2 [5] , 22 4 [5] , 23 3 [5] ,
Les restes possibles sont 0, 1 et 4. 2 4 1 [5]…
b) La division euclidienne de n par 4 donne n 4 q r avec
n º [7] 0 1 2 3 4 5 6 0 r 4.
2n (2 4 )q ¥ 2r .
n3 º [7] 0 1 1 6 1 6 6
• Si r = 0, 2n 1 [5].
Les restes possibles sont 0, 1 et 6. • Si r = 1, 2n 2 [5].
14
• Si r = 2, 2n 4 [5]. Le PGCD cherché est 1.
• Si r = 3, 2n 3 [5]. d) L’algorithme d’Euclide
2. a) 22 n 1 - 2n 1 1 (2n )2 ¥ 2 - 2n ¥ 2 1. A B R
• Si r = 0, 2n 1 [5], donc 2 481 275 6 2 481 = 275 ¥ 9 + 6
22 n 1 - 2n 1 1 1 ¥ 2 - 1 ¥ 2 1, soit
275 6 5 275 = 6 ¥ 45 + 5
22 n 1 - 2n 1 1 1 [5].
6 5 1 6=5¥ 1+1
• Si r = 1, 2n 2 [5], donc
22 n 1 - 2n 1 1 4 ¥ 2 - 2 ¥ 2 1, soit 5 1 0 5=1¥ 5+0
22 n 1 - 2n 1 1 0 [5].
• Si r = 2, 2n 4 [5], donc 77 Avec l’algorithme d’Euclide :
22 n 1 - 2n 1 1 42 ¥ 2 - 4 ¥ 2 1, soit • 345 90 ¥ 3 75
22 n 1 - 2n 1 1 0 [5]. 90 75 ¥ 1 15
• Si r = 3, 2n 3 [5], donc 75 15 ¥ 5 0 donc PGCD(345 ; 90) = 15.
22 n 1 - 2n 1 1 32 ¥ 2 - 3 ¥ 2 1, soit • 408 120 ¥ ( 4 ) 72
22 n 1 - 2n 1 1 3 [5]. 120 72 ¥ 1 48
b) 22 n 1 2n 1 1 (2n )2 ¥ 2 2n ¥ 2 1. 72 48 ¥ 1 24
• Si r = 0, 2n 1 [5], donc 48 24 ¥ 2 0 donc PGCD( 408 ; 120) = 24.
22 n 1 2n 1 1 1 ¥ 2 1 ¥ 2 1, soit • 224 210 ¥ ( - 2) 196
22 n 1 2n 1 1 0 [5]. 210 196 ¥ 1 14
• Si r = 1, 2n 2 [5], donc 196 14 ¥ 14 0 donc PGCD(224 ; 210) = 14.
22 n 1 2n 1 1 22 ¥ 2 2 ¥ 2 1, soit
22 n 1 2n 1 1 3 [5]. 78 a) Soit d le nombre de lots. d est un diviseur com-
• Si r = 2, 2n 4 [5], donc mun de 34 et 153. Si on veut que d soit le plus grand
22 n 1 2n 1 1 42 ¥ 2 4 ¥ 2 1, soit possible, d = PGCD(34 ; 153).
22 n 1 2n 1 1 1 [5]. Avec l’algorithme d’Euclide,
• Si r = 3, 2n 3 [5], donc PGCD(153 ; 34 ) = 17 .
22 n 1 2n 1 1 32 ¥ 2 3 ¥ 2 1, soit b) Au maximum 17 lots avec 2 cahiers et 9 stylos par lots.
22 n 1 2n 1 1 0 [5].
79 a) ROC
76 2. a) Algorithme d’Euclide : b) C’est la traduction de l’algorithme des différences
A B R successives, donc il calcule le PGCD des deux nombres
324 111 102 324 2 ¥ 111 102 entrés.
111 102 9 111 1 ¥ 102 9 c) Affichage de 5.
102 9 3 102 11 ¥ 9 3
9 3 0 9 3¥30 80 a) PGCD(224 ; b ) = 28 si, et seulement si :
224 28 ¥ 8
b) 2 431 722 ¥ (3) 265 Ìb 28 ¥ b ¢ avec PGCD( 8 ; b ¢ ) 1, soit b ¢ impair.
722 265 ¥ (3) 73 Ó
265 73 ¥ 3 46 b Œ {28 ; 84 ; 140 ; 196}.
73 46 ¥ 1 27 b) PGCD(585 ; b ) = 65 si, et seulement si :
46 27 ¥ 1 19 585 65 ¥ 9
Ìb 65 ¥ b ¢ avec PGCD(9 ; b ¢ ) 1.
27 19 ¥ 1 8 Ó
19 8 ¥ 2 3 b Œ { 65 ; 130 ; 260 ; 325 ; 455 ; 520} .
8 3¥22
3 2 ¥ 1 1 81
2 1 ¥ 2 0 donc PGCD(2 431 ; 722) = 1 Remontée
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c) Algorithme d’Euclide : A B R Q
A B R 21 7 0 3
4 135 272 55 4 135 = 272 ¥ 15 + 55 28 21 7 1
272 55 52 272 = 55 ¥ 4 + 52 49 28 21 1
55 52 3 55 = 52 ¥ 1 + 3 175 49 28 3
52 3 1 52 = 3 ¥ 17 + 1
3 1 0 3=1¥ 3+0
15
Vérification 2. a) Si PGCD( a ; b ) = 3, alors 3 divise n2 + 1, et comme
A B R n2 + 1 0 , il existe k nombre entier naturel tel que
175 49 28 175=49*3+28 n 2 1 3k .
49 28 21 49=28*1+21 b) Avec un tableau de congruences :
28 21 7 28=21*1+7 n º [3] 0 1 2
21 7 0 21=7*3+0 n2 1 º [3] 1 2 2
7 0 #DIV/0! #DIV/0!
n2 + 1 ne peut être multiple de 3.
3. D’après a), PGCD( a ; b ) = 1 ou PGCD( a ; b ) = 3.
82 On remonte l’algorithme d’Euclide.
D’après b), 3 ne divise pas b donc PGCD( a ; b ) = 1.
Remontée
A B R Quotient 87 Les diviseurs positifs de 1 286 sont 1, 2, 643 et 1 286.
14 7 0 2 Les diviseurs positifs de 1 070 sont 1, 2, 5, 10, 107, 214,
535 et 1 070.
49 14 7 3
1 286 et 1 070 ne sont pas premiers entre eux.
63 49 14 1
175 63 49 2 88 1 237 et – 120 ont pour seul diviseur commun 1,
588 175 63 3 donc 1 237 et – 120 sont premiers entre eux.
A = 588 et b = 175. 89 Les diviseurs positifs de – 2 197 sont 1, 13, 169 et
Vérification 2 197.
Les diviseurs positifs de 2 140 sont 1, 2, 4, 5, 10, 20, 107,
A B R
214, 428, 535, 1 070 et 2 140.
588 175 63 588 = 175 ¥ 3 + 63 – 2 197 et 2 140 sont premiers entre eux.
175 63 49 175 = 63 ¥ 2 + 49
63 49 14 63 = 49 ¥ 1 + 14 90 – 1 234 et – 567 ont pour seul diviseur commun 1,
49 14 7 49 = 14 ¥ 3 + 7 donc – 1 234 et – 567 sont premiers entre eux.
14 7 0 14 = 7 ¥ 2 + 0 91 Comparant la liste des diviseurs positifs :
1 190 et 759 sont premiers entre eux, car seul 1 est com-
83 a) PGCD(n ; 2n + 5) = PGCD(n ; 2n + 5 – 2n) = PGCD(n ; 5) mun aux deux listes.
b) Si n est un multiple de 5, PGCD(n ; 5) = 5, donc 15 015 et 6 783 ne sont pas premiers entre eux, car 3 est
PGCD(n ; 2n + 5) = 5. un diviseur commun.
a 2 2 [ 3]
Or si a 0 [3], alors a 0 [3];
2
14 207 7
Conclusion :
15 236 2
n est de la forme 7k ou 7k + 1.
16 267 24
17 300 20
113 1. 111 3 ¥ 37, donc 111 est divisible par 3.
18 335 16 10n - 1
2. a) 1 10 102 º 10n -1 donc
19 372 12 10 - 1
20 411 8 10 - 1
n
1 10 102 º 10n -1 .
21 452 4 9
10 - 1
n
22 495 0 Donc est un nombre entier naturel.
9
23 540 30 b) ( a - b )( a2 ab b2 ) a3 ba2 ab2 - ba2 - ab2 - b3
24 587 27 a3 - b3 .
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16 197 17
N Centaines Dizaines Unités P G D
877 8 7 7 778 877 99 17 209 9
99 0 9 9 99 990 891 18 221 1
891 8 9 1 189 981 792 19 233 13
792 7 9 2 279 972 693 20 245 5
693 6 9 3 369 963 594
594 5 9 4 459 954 495 2. Ne pas oublier $ dans les formules.
495 4 9 5 459 954 495 Pour p = 20, on a :
21
n un reste modulo p 4. a) Il y a p + 1 nombres entre u0 et up mais seulement
0 –3 17 p reste possible. Donc il existe au moins deux nombres
1 2 2 ayant le même reste.
2 7 7 b) un0 et un0 + T ont le même reste dans la division eucli-
3 12 12 dienne par p donc un0 T - un0 est un multiple de p. Or
4 17 17 un0 T - un0 a( n0 T ) b - an0 - b aT. Ainsi, aT est
5 22 2 un multiple de p.
6 27 7 c) Pour tout nombre entier naturel k :
7 32 12 uT k - uk a( T k ) b - ak - b aT est un multiple
8 37 17 de p et par suite, uT k uk [ p ] donc rT k rk .
9 42 2 d) D’après les questions précédentes, il existe T 0 tel
10 47 7 que rn0 T rn0 et pour tout nombre entier naturel,
11 52 12 rT k rk . On en déduit ainsi que la suite des restes ( rn )
12 57 17 est périodique de période t, t étant le plus petit nombre
13 62 2 entier naturel non nul vérifiant pour tout nombre entier
naturel n, un t un .
14 67 7
15 72 12 116 Exemple dans la division de a = 157 par b = 35,
16 77 17 calculer le reste par défaut et le reste par excès.
17 82 2 On peut utiliser un tableur en tapant :
18 87 7
19 92 12
20 97 17
a) On sait que PGCD(a ; b) = PGCD(b ; r). Or r ¢ b - r
donc PGCD(b ; r) = PGCD(b ; r – b) = PGCD(b ; b – r).
Pour p = 7, on a :
Les diviseurs communs à a et b sont les diviseurs du
n un reste modulo p PGCD, donc les diviseurs communs de a et b sont les
0 –3 4 diviseurs de b et r¢.
1 2 2 b) On calcule le PGCD(b ; min(r ; r¢)) au lieu de calculer
PGCD(b ; r).
2 7 0
c) Mise en œuvre de l’algorithme d’Euclide sur ta-
3 12 5
bleur avec b = 435 et a = 548.
4 17 3
Étape A B R Quotient
5 22 1
1 548 435 113 1 435=113*3+1
6 27 6
2 435 113 96 3 113=96*1+3
7 32 4
3 113 96 17 1 96=17*5+1
8 37 2
4 96 17 11 5 17=11*1+5
9 42 0
5 17 11 6 1 11=6*1+1
10 47 5
6 11 6 5 1 6=5*1+1
11 52 3
7 6 5 1 1 5=1*5+1
12 57 1
8 5 1 0 5
13 62 6
14 67 4 Accélération
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15 72 2
Étape A B R R¢
16 77 0
1 548 435 113 322
17 82 5
2 435 113 96 17
18 87 3
3 113 17 11 6
19 92 1
4 17 6 5 1
20 97 6
5 6 1 0 1
3. Il semble que ces suites sont périodiques. 6 1 0 #DIV/0! #DIV/0!
22
d) À l’étape 1 • b ne peut pas être égal à – 1, 1, 5 et à – 5.
Notons A0 = a et B0 = b , notons r0 le reste par défaut • c ne peut pas être égal à – 1, 1, – 3, 3.
et r0¢ le reste par excès. a b c n m p
Notons B1 = min( r0 ; r0¢ ). On a r0 r0¢ b donc B1 + B1 b 2 3 5 1 – 2 6
B
donc 0 B1 0 – 2 – 3 – 5 – 1 – 4 4
2
Notons Ak , Bk définis, rk le reste par défaut et rk¢ le reste ( n ; m ; p ) (1 ; - 2 ; 6) ou ( n ; m ; p ) ( - 1 ; - 4 ; 4 ).
par excès dans la division euclidienne de Ak par Bk .
Alors on note Ak 1 Bk et Bk 1 min( rk ; rk¢ ). 120 a) Faux. Si n = 1, n 5 6 ne divise pas
3n 25 28.
On démontre par récurrence que :
b) Vrai. Si a divise 5n + 4 et 2n - 3, alors a divise la com-
pour tout k, rk rk¢ Bk donc Bk +1 + Bk +1 Bk donc
B binaison linéaire 2 ¥ (5n 4 ) - 5 ¥ (2n - 3) 23.
Bk +1 k . c) Faux. Pour tout nombre entier naturel n, n + 1 et n + 2
2
e) 2k B0 2k +1 sont premiers entre eux donc la fraction est irréductible.
B d) Vrai. Si n est impair, n 2k 1 avec k Œ.
Donc B1 0 2k 3n2 5 3(2k 1)2 5 12k 2 12k 8. Or,
2
B1 12k 2 12k 0 [12] et 8 - 4 [12] donc
Donc B2 2k -1 3n2 5 - 4 [12].
2
Donc …
Donc Bk +1 1. Or Bk +1 est un nombre entier naturel 121 Déterminons les congruences de 2n modulo 9
suivant les valeurs de n. On a :
donc Bk 1 0.
Donc l’algorithme possède au plus k + 1 étapes. n 2^n 2^n modulo 9
0 1 1
117 1. 1 2 2
x º [10] 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 2 4 4
3x º [10] 0 3 6 9 2 5 8 1 4 7 3 8 8
x 2 º [10] 0 1 4 9 6 5 6 9 4 1 4 16 7
5 32 5
a) D’après le tableau de congruences, 3 x 8 [10] si, et
6 64 1
seulement si, x 6 [10].
b) D’après le tableau de congruences, x 2 6 [10] si, et En considérant la division euclidienne de n par 6, on a
seulement si, x 4 [10] ou x 6 [10]. n 6q r avec 0 r 5 et on déduit le reste de la
2. division euclidienne de 2n par 9 suivant les valeurs de r
n º [10] 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 par disjonction de cas.
n2 º [10] 0 1 4 9 6 5 6 9 4 1 On en déduit que 2n 1 [9] si, et seulement si, n est un
1 4 9 6 5 6 9 4 1 0 multiple de 6, soit 9 divise 2n - 1si, et seulement si, n est
( n 1)2 º [10]
un multiple de 6.
( n 2)2 º [10] 4 9 6 5 6 9 4 1 0 1
n ( n 1)2 ( n 2)2 º [10] 5 4 9 0 7 0 9 4 5 2
donc
fient 0 x 1et 0 y 1, donc il y a 4 couples à tester
PGCD( a ; b ) PGCD( n3 1 6 ; n 1)
qui ne conviennent pas et donc l’équation n’a pas de
donc en utilisant 1. a) :
solution.
PGCD( a ; b ) PGCD(( n 1)( n2 - n 1) 6 ; n 1)
119 Les diviseurs naturels de 30 sont 1, 2, 3, 5, 6, 10, donc
15, 30. PGCD( a ; b ) PGCD( 6 ; n 1) .
• a est pair donc a 2 ou a 6 ou a 10 ou b) PGCD( a ; b ) = 3 si, et seulement si :
a 30. PGCD( 6 ; n 1) 3
23
si, et seulement si, 3 divise n + 1 et 2 ne divise pas n + 1,
si, et seulement si, n + 1 est un multiple de 3 impair,
si, et seulement si, n 1 3(2 p 1) avec p nombre entier
naturel Sur Excel
si, et seulement si, n 6 p 2.
3. a/b est un nombre entier relatif si, et seulement si,
PGCD(a ; b) = b.
PGCD( 6 ; n 1) n 1
si, et seulement si, n + 1 est un diviseur de 6
n = 5 convient !
afficher N
Donc, pour tout k nombre entier, vk - jk n’est jamais
congru à 0 modulo 3. Donc il est impossible que les
Sur TI
caméléons aient tous la même couleur.
25
Conclusion : quelque soit n, n2 n’est jamais congru à 2 (B) est vraie, c’est la compatibilité de la relation de
ou à 3 modulo 4. congruence avec la multiplication.
Donc le carré d’un nombre entier n’est jamais de la forme (C) Faux,
4k + 2 ou 4 k + 3. x y 237n [7]
e) On peut raisonner à l’aide des congruences. donc x y 23 ¥ 27n [7]
Si n 0 [9], alors n3 0 [9]. donc x y 1 ¥ (27 )n [7]
Si n 1 [9], alors n3 1 [9]. 27 23 ¥ 23 ¥ 2 1 ¥ 1 ¥ 2 2 [7]
Si n 2 [9], alors n3 8 [9]. donc x y 1 ¥ (2)n [7]
Si n 3 [9], alors n3 0 [9]. pour n = 1, la proposition est fausse.
Si n 4 [9], alors n3 64 [9] donc n3 1 [9]. 2. PGCD( x y ; xy ) PGCD( x y ; xy - x( x y ))
Si n 5 [9], alors n3 125 [9] donc n3 8 [9]. PGCD( x y ; xy ) PGCD( x y ; - x 2 )
Si n 6 [9], alors n3 6 ¥ 36 [9] donc n3 0 [9]. Si d est un diviseur commun de x + y et xy, alors d divise
Si n 7 [9], alors n3 7 ¥ 49 [9] donc n3 7 ¥ 4 [9] x 2 . Or d divise xy et x2 donc d divise le PGCD(xy ; x2).
donc n3 1 [9]. Or PGCD(xy ; x2) = x PGCD(y ; x), donc d divise x PGCD(y ; x).
Si n 8 [9], alors n3 8 ¥ 64 [9] donc n3 8 ¥ 1 [9] En échangeant les rôles de x et y, on obtient de même
donc n3 8 [9]. d divise y PGCD(x ; y).
f) Supposons que N = a3 = b2 . Notons d le PGCD(a ; b). Conclusion :
Il existe ( a ¢ ; b ¢ ) tel que a da ¢ et b db ¢ avec a ¢ et b ¢ si d est un diviseur commun de x + y et xy, alors d divise
premiers entre eux. x PGCD(y ; x) et d divise y PGCD(y ; x),
En remplaçant dans a3 = b2 , on obtient da ¢3 b ¢2 . donc d divise PGCD(x PGCD(y ; x) ; y PGCD(y ; x)),
Ainsi a ¢ est un diviseur de b ¢2 . Comme le théorème de donc d divise PGCD(x ; y)2.
Gauss n’est pas utilisé dans ce chapitre, on peut raison- (A) Vrai : si PGCD(x ; y) = 1, alors
ner comme suit : b ¢2 ka ¢ , or donc PGCD( a ¢ ; b ¢ ) 1 si d est un diviseur commun de x + y et xy,
donc PGCD( a ¢b ¢ ; b ¢2 ) b ¢ donc PGCD( a ¢b ¢ ; ka ¢ ) b ¢ alors d est un diviseur positif de PGCD(y ; x)2 = 1,
Donc a ¢PGCD(b ¢ ; k ) b ¢ donc a ¢ est un diviseur de b ¢ d = 1.
donc a ¢ 1. (B) Vrai : si d divise x et y, alors d est un diviseur de x + y
Donc PGCD( a ; b ) = a donc a divise b. Donc b = pa et de xy, donc de leur PGCD, donc d = 1.
donc en remplaçant dans a3 = b2 , on obtient : (C) Faux : si PGCD(x ; y) = 3, alors si d est un diviseur
a3 = ( pa )2 commun de x + y et xy , alors d est un diviseur de 9 mais
donc a = p et donc b = p3 donc n = p 6.
2
pas nécessairement de 3 comme dans l’exemple :
Conclusion : x = 3 et y = 6 PGCD( x y ; xy ) 9.
En raisonnant par congruences modulo 7 (D) Vrai : si d divise x et y, alors d est un diviseur de x + y
p congru à … modulo 7 0 1 2 3 4 5 6 et de xy, donc de leur PGCD donc de 3.
Donc d est soit 1, soit 3.
N = p congru à …modulo 7 0 1 1 1 1 1 1
6
Or si PGCD(x ; y) = 1, alors PGCD(x + y ; xy) = 1, donc
N est de la forme 7k ou 7k + 1. PGCD(x ; y) 1 donc PGCD(x ; y) = 3.
(E) Faux : contre-exemple avec x = 2 et y = 2.
129 1. (A) est vraie, c’est la compatibilité de la relation
de congruence avec l’addition.
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26
Chapitre
2 Théorème de Bézout –
Théorème de Gauss
1. Page d’ouverture 2 a) Supposons que Lisa puisse mesurer une durée de
n minutes à l’aide ses deux sabliers A et B.
• Énigme ✱ Si on note x le nombre de fois où l’on doit retourner le
3
Soit S la somme distribuée. Aurélien reçoit S, Bérénice sablier A et y le nombre de fois où l’on doit retourner le
7 sablier B, on a :
k
reçoit S (k nombre entier naturel compris entre 0 et 4) | xa - yb| n donc xa - yb n, soit xa - yb - n.
5
et Cédric reçoit 60 dinars. Ainsi : Donc tout diviseur commun de a et b divise n, donc le
3 k PGCD de a et b divise n.
S S 60 S
7 5 b) La condition nécessaire est déduite du cadre des
Ê3 k ˆ Ê -20 7k ˆ durées de la question a).
D’où S Á - - 1˜ - 60 soit S Á - 60
Ë7 5 ¯ Ë 35 ˜¯
donc S 20 - 7k 2 100 . • Problème 2
Comme S Œ, 20 - 7k est un diviseur positif de 2 100. b) (1 ; 1) est un couple de coefficients de Bézout.
Seul k = 2 convient et S = 350. Non, (3 ; 4 ) en est un autre.
3
Ainsi, Aurélien a reçu ¥ 350 150 dinars et Bérénice c) Soit ( x ; y ) un couple de nombres entiers relatifs.
7
2 12 x - 8 y n si, et seulement si, 4(3 x - 2 y ) n donc D n
¥ 350 140 dinars.
5 possède des points à coordonnées entières si, et seule-
• Énigme ✱✱ ment si, 4 divise n, c’est-à-dire n = 0 ou n = 4 ou n = 8
ou n = 12 ou n = 16 ou n = 20.
C’est un système de transmission basé sur un carré de
25 cases. En français, on supprime le w, qui sera le cas
échéant remplacé par v. Chaque lettre peut être ainsi • Problème 3
représentée par un groupe de deux chiffres : celui de sa 1 Avec le premier reste : 30 72 - 1 ¥ 42 .
ligne et celui de sa colonne. Ainsi « e » = 15, « u » = 51, Avec le second reste : 12 42 - 1 ¥ 30 donc :
« n » = 34… 12 42 - 1 ¥ (72 - 1 ¥ 42)
Le message est donc : « utilisez des torches, par exemple 12 -1 ¥ 72 2 ¥ 42.
trois d un côté et quatre de l autre pour coder le n ». Avec le troisième reste : 6 30 - 2 ¥ 12 donc :
Polybe proposait de transmettre ces nombres au moyen 6 (72 - 1 ¥ 42) - 2 ¥ ( -1 ¥ 72 2 ¥ 42)
de torches. Une torche à droite et cinq à gauche pour 6 3 ¥ 72 - 5 ¥ 42.
transmettre la lettre « e » par exemple, ou bien trois On obtient ainsi u = 3 et v - 5.
à droite et quatre à gauche pour transmettre la lettre 2 Appliquons l’algorithme d’Euclide :
« n ». Ce procédé permettait donc de transmettre des 345 4 ¥ 75 45
messages sur de longues distances. 75 1 ¥ 45 30
45 1 ¥ 30 15
30 2 ¥ 15 0 donc PGCD(345 ; 75) = 15 .
2. Résoudre des problèmes Avec le premier reste : 45 345 - 4 ¥ 75.
Avec le second reste : 30 75 - 1 ¥ 45 donc :
• Problème 1 30 75 - (345 - 4 ¥ 75)
1 a) Notons A le sablier de 11 minutes et B le sablier 30 -1 ¥ 345 5 ¥ 75.
d’une durée de 5 minutes. Avec le troisième reste : 15 45 - 1 ¥ 30 donc :
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27
c) au3 bv3 a(u1 - q2 u2 ) b(v1 - q2 v2 ) En appliquant à nouveau la méthode du problème 2 :
au1 bv1 - q2 ( au2 bv2 ) b - r1q2 r2 . a 8 n un vn
d) De même, r3 au4 bv 4 avec u4 u2 - q3 r3 et b 5 0 1 0
v 4 v2 - q3v3. Étape Reste Quotient 1 0 1
4 a) À la main : 1 3 1 2 1 –1
0 = 1 0 = 0 2 2 1 3 –1 2
Étape Reste Quotient 1 = 0 1 = 1 3 1 1 4 2 –3
Étape 1 1 = 38 1 = 2 2 = 1 2 = – 2
Donc 2 ¥ 8 ( - 3) ¥ 5 1.
Étape 2 2 = 11 2 = 2 3 = – 2 3 = 5
c) Si un tel couple existait 2( x 2 y ) 1, donc 2 diviserait
Étape 3 3 = 5 3 = 3 4 = 7 4 = – 17 1.
Étape 4 4 = 1 4 = 4 5 = – 16 5 = 39 3 a) Si a et b sont premiers entre eux, leur PGCD vaut 1,
5 = 0 en reprenant la technique du problème 2. On peut donc
trouver deux nombres entiers x et y tels que ax + by = 1.
au5 bv5 212 ¥ ( - 16) 87 ¥ 39 1
b) Supposons l’existence de points à coordonnées en-
Or le PGCD de 212 et 87 est 1, donc : tières sur la droite d’équation ax + by = 1.
au5 bv5 PGCD( a ; b ). Alors si d est un diviseur positif commun de a et b, alors
b) d divise 1 et d = 1, donc PGCD(a ; b) = 1.
• Problème 5
1 On commence par dresser un tableau de congruences
modulo 7.
• Problème 4 n
3n
0
1
1
3
2
2
3
6
4
4
5
5
6
1
1 On conjecture qu’il y a des points à coordonnées
4n 1 4 2 1 4 2 1
entières si a et b sont premiers entre eux.
2 a) Le PGCD de 47 et 35 vaut 1. Si n 6k r avec 0 r 6, alors :
Étape a b Reste 3n (36 )k ¥ 3r 3r [7]
1 47 35 12 Si n 3k r avec 0 r 3, alors :
2 35 12 11 4 n ( 43 )k ¥ 4 r .
3 12 11 1 Puisque quelque soit n nombre entier naturel, ni 3n ni
4 11 1 0 4 n ne sont congrus à 0 modulo 7, ils ne sont pas divisibles
par 7.
En appliquant la méthode du problème 2 : 2 a)
a 47 n un vn Lettre avant A B C D E F
b 35 0 1 0 n 1 2 3 4 5 6
Étape Reste Quotient 1 0 1 3n 3 2 6 4 5 1
1 12 1 2 1 –1 Lettre après C B F D E A
2 11 2 3 –2 3
b) « BAC » est codé par « BCF ».
3 1 1 4 3 –4
Le message « DEF » est le codage de « DEC ».
4 0 11 5 – 35 47 c) Oui à une lettre avant correspond une et une seule
lettre après.
Donc 3 ¥ 47 ( - 4 ) ¥ 35 1.
3 a)
b) Le PGCD de 8 et 5 vaut 1.
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Lettre avant A B C D E F
Étape a b Reste
n 1 2 3 4 5 6
1 8 5 3
4n 4 2 1 4 2 1
2 5 3 2
Lettre après D B A D B A
3 3 2 1
4 2 1 0 b) Non, puisque la lettre D correspond à A ou D.
28
• Problème 6 • Problème 8
a) Puisque a et b sont premiers entre eux, on sait qu’il 1 a) Le mot « VIE » est codé en « JWG ».
existe u et v tels que au + bv = 1 donc en multipliant par c. b) Table des correspondances :
auc bvc c. Lettre en clair A B C D E
b) a divise bc donc a divise auc. Or a divise auc donc a
x 0 1 2 3 4
divise la somme auc + bvc, donc a divise c.
y = reste dans la division
16 7 24 15 6
• Problème 7 euclidienne de ax + b par 26
1 a) On obtient comme couples (15 ; – 4) ; (10 ; 4) ; Lettre codée Q H Y P G
(5 ; 12) ; (0 ; 20).
F G H I J K L M N O P
b) On conjecture que les couples solutions sont de la
forme (5k ; 20 – 5k) avec k nombre entier relatif. 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
2 a) Si ( x0 ; y0 ) désigne une solution de 8 x 5 y 100 . 23 14 5 22 13 4 21 12 3 20 11
( x0 ; y0 ) désigne une solution de 8 x 5 y 100 X O F W N E V M D U L
si, et seulement si, 8 x 5 y 8 x0 5 y0 Q R S T U V W X Y Z
si, et seulement si, 8 x - 8 x0 5 y0 - 5 y
16 17 18 19 20 21 22 23 24 25
si, et seulement si, 8( x - x0 ) 5( y0 - y )
2 19 10 1 18 9 0 17 8 25
si, et seulement si, - 8( x - x0 ) 5( y - y0 ).
C T K B S J A R I Z
b) Si (x ; y) est solution de 8 x 5 y 100 :
5 divise 8( x - x0 ) Conséquence : le mot choisi par Alice est « CRYPTAGE ».
Or 5 et 8 sont premiers entre eux, donc d’après le théo- 2 a) Automatisation du chiffrement affine
rème de Gauss : Supposons que y 17 x 16 [26]
5 divise ( x - x0 ). alors 23 y 23 ¥ 17 x 23 ¥ 16 [26]
c) Il existe donc un nombre entier relatif k tel que donc 23 y 391x 368 [26]
x - x0 5k donc en remplaçant dans : donc 391x 23 y - 368 [26]
- 8( x - x0 ) 5( y - y0 ) or 391 26 ¥ 15 1 donc
on obtient - 8(5k ) 5( y - y0 ) , et - 368 26 ¥ - 13 - 4
donc - 8( k ) ( y - y0 ). donc x 23 y - 4 [26].
Ainsi x x0 5k et y y0 - 8k . Réciproquement, supposons que x 23 y - 4 [26]
d) Vérifions que les couples (x ; y) de la forme alors 17 x 17 ¥ 23 y - 4 ¥ 17 [26]
( x ; y ) ( x0 5k ; y0 - 8k ) sont solutions : donc 17 x 391y - 68 [26]
8( x0 5k ) 5( y0 - 8k ) 8 x0 5 y0 40k - 40k 100. donc 17 x y - 68 [26]
Conclusion : l’ensemble des solutions est l’ensemble des donc y 17 x 68 [26]
couples de nombres entiers relatifs de la forme (15 + 5k ; donc y 17 x 16 [26].
– 4 – 8k) où k désigne un nombre entier relatif. Conclusion : y 17 x 16 [26] équivaut à :
3 Soit x le nombre d’hommes et y le nombre de femmes. x 23 y - 4 [26].
( x ; y ) est solution de l’équation diophantienne : c) BONJOUR est codé par :
8 x 5 y 100 . H U D N U S T
En raisonnant de manière similaire à la question 2,
comme 8 et 5 sont premiers entre eux, les solutions de RENDEZ VOUS SUR LA PLACE est codé par :
l’équation sont les couples ( x0 5k ; y0 - 8k ) où k est T G D P G Z J U S K K S T V Q L V Q Y G
nombre entier relatif et ( x0 ; y0 ) une solution particulière.
YUPQOG est décodé par CODAGE
x 15 5k
Ìy - 4 - 8k avec k nombre entier relatif. HUDQLLGBWB est décodé par BON APPETIT
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• Problème 9 • Réciproquement, si Ì
2u - 5v x1 [26]
a) Supposons que a est premier avec 26 : Ó- u 3v x2 [26]
ax b ax ¢ b [26] 3 x 5 x2 3(2u - 5v ) 5( - u 3v ) [26]
alors Ì 1
donc a( x - x ¢ ) 0 [26] Ó1x1 2 x2 1(2u - 5v ) 2( - u 3v ) [26]
donc 26 divise a( x - x ¢ ).
3 x 5 x2 u [26]
Or 26 et a sont premiers entre eux, donc d’après le donc Ì 1 .
théorème de Gauss : Ó1x1 2 x2 v [26]
30
Conclusion : 8 a) n + 1 – n = 1.
u 3 x1 5 x2 [26] 2u - 5v x1 [26] b) 9(2n 1) - 2(9n 4 ) 1.
Ìv 1x 2 x [26] équivaut à Ì- u 3v x [26]
Ó 1 2 Ó 2 c) 3(5n - 3) - 5(3n - 2) 1.
b) D’après la question précédente, on a :
11 1. On démontre que a est divisible par 2 en faisant
2 y1 - 5 y2 x1 [26]
Ì- y 3 y x [26] un tableau de congruences modulo 2.
Ó 1 2 2
n 0 1
donc pour décoder le message, on utilise le tableau de 1.
5n2 + 1 1 0
b) avec a = 2, b - 5, c -1, d = 3 et on trouve « MES-
SAGEX ». a 0 0
31
15 a) (5 ; 5) est une solution évidente. b)
b) (x ; y) est solution de l’équation si, et seulement si, a 956
4x – 3y = 5, c’est-à-dire 4x – 3y = 4x0 – 3y0 car 4x0 – 3y0 = 5.
b 231
Ainsi (x ; y) est solution de l’équation si, et seulement
Étape Reste Quotient
si, 4(x – x0) = 3(y – y0).
c) Si (x ; y) est solution, alors 4 divise 3(y – y0). Comme 1 32 4
4 et 3 sont premiers entre eux, d’après le théorème de 2 7 7
Gauss, 4 divise y – y0, donc il existe k nombre entier relatif 3 4 4
tel que y – y0 = 4k soit y = y0 + 4k. 4 3 1
Comme 4(x – x0) = 3(y – y0), 4(x – x0) = 3 × 4k donc x – x0 = 3k 5 1 1
et par suite, x = x0 + 3k. 6 0 3
Réciproquement, les couples :
(x0 + 3k ; y0 + 4k) 956 ¥ 65 + 231 ¥ (– 269) = 1
sont solution de 4(x – x0) = 3(y – y0).
Conclusion : L’ensemble des solutions de l’équation (E) 19 a)
est formé des couples : a 438
(x0 + 3k ; y0 + 4k) avec k .
b 128
Étape Reste Quotient
1 54 3
4. Exercices d’application
2 20 2
16 a) Le PGCD de deux nombres impairs n’est pas 2. 3 14 2
b) Le PGCD de ces deux nombres divise 2. En divisant
4 6 1
par deux chaque membre de l’égalité, il obtient une
5 2 2
combinaison linéaire qui vaut 1 donc le PGCD vaut 1.
c) Les deux nombres sont premiers entre eux. 6 0 3
32
22 a) 83 ¥ 167 - 84 ¥ 165 1 12 1 ¥ 7 5
b) 83 et 165 sont premiers entre eux. 7 1¥ 5 2
c) Oui. 5 2 ¥ 2 1
2 2 ¥ 1 0
23 a) n(2n 1) - 1 2n2 n - 1 ( n 1)(2n - 1) À la première étape : 5 12 - 7 .
b) Ainsi n(2n 1) - ( n 1)(2n - 1) 1 À la deuxième étape :
donc PGCD(2n 1 ; n 1) 1. 2 7 - 5 7 - (12 - 7) - 1 ¥ 12 2 ¥ 7.
À la troisième étape :
24 a) 1 5 - 2 ¥ 2 12 - 7 - 2 ¥ ( - 1 ¥ 12 2 ¥ 7)
- 5 ¥ 7 3 ¥ 12.
Donc ( - 5 ; 3) est une solution de 7 x 12 y 1, donc - 5
est une solution de 7 x 1 [12].
b) On procède comme dans le a).
On a - 4 ¥ 4 1 ¥ 17 1, donc - 4 est solution de de
4 x 1 [17].
c) 1 est une solution évidente.
d) 12 x 2 [14 ] si, et seulement si, 12 x 14 k 2 , soit
6 x 7k 1 avec k Œ .
( - 1 ; 1) est solution de l’équation 6 x 7 y 1, donc - 1
est solution de 12 x 2 [14 ].
n( n - 1)(2n - 1) 0 [3] donc n( n - 1)(2n - 1) est divisible d’après le théorème de Gauss, 5 divise y + 1.
par 3. Donc il existe k nombre entier relatif tel que y 1 5k
b) 2 et 3 sont premiers entre eux donc d’après une
soit y - 1 5k. 5( x - 4 ) 3( y 1) donc
conséquence du théorème de Gauss, 2 ¥ 3 6 divise
5( x - 4 ) 3 ¥ 5k donc x - 4 3k , soit x 4 3k .
n( n - 1)(2n - 1) .
Réciproquement, pour tout nombre entier relatif k,
( 4 3k ; - 1 5k ) est solution de 5( x - 4 ) 3( y 1).
S {( 4 3k ; - 1 5k ), k Œ }.
35
b) 55( x - 2) 10( y - 3) si, et seulement si : 49 a) 17 ¥ 2 - 3 ¥ 11 1 donc
11( x - 2) 2( y - 3). 17 ¥ 60 - 3 ¥ 330 30
11 divise 2( y - 3). 11 et 2 sont premiers entre eux, donc donc x0 = 60 et y0 = 330 .
d’après le théorème de Gauss, 11 divise y - 3. b) x 60 3k et y 330 - 17k .
Donc il existe k nombre entier relatif tel que 50 a) 35 x 37 y 10
y - 3 11k soit y 3 11k . 11( x - 2) 2( y - 3) donc
b) 35 ¥ ( - 1) - 37( - 1) 2 donc
11( x - 2) 2 ¥ 11k donc x - 2 2k soit x 2 2k.
35 ¥ ( - 5) - 37( - 5) 10 donc
Réciproquement, pour tout nombre entier relatif k,
35 x - 37 y 35 ¥ ( - 5) - 37( - 5)
(2 + 2k ; 3 + 11k ) est solution de 11( x - 2) 2( y - 3).
35( x 5) 37( y 5)
S {(2 2k ; 3 11k ), k Œ }.
donc x 37k - 5 et y 35k - 5.
46 a) PGCD(3 ; - 2) 1et 1 divise 7, donc l’équation a Or 0 x et 0 y donc k 1,
des solutions dans 2. or x + y 100 donc k = 1
b) PGCD( 4 ; 7) = 1 et 1 divise 5, donc l’équation a des donc x = 32 et y = 30.
solutions dans 2.
51 a) Maths est codé par KIJHY.
47 a) L’algorithme d’Euclide donne : b) 11x 1 [26]
17 1 ¥ 11 6 si, et seulement s’il existe k nombre entier tel que
11 1 ¥ 6 5 11x - 26k 1
6 1¥ 5 1 si, et seulement s’il existe k nombre entier tel que
5 5 ¥ 1 0 donc PGCD(17 ; 11) = 1. 11x - 26k 11 ¥ ( - 7) - 26 ¥ ( - 3)
Avec le premier reste : 6 17 - 1 ¥ 11. si, et seulement s’il existe k nombre entier tel que
Avec le deuxième reste : 11( x 7) 26( k 3)
5 11 - 1 ¥ 6 11 - (17 - 11) - 1 ¥ 17 2 ¥ 11. si, et seulement s’il existe n nombre entier tel que
Avec le troisième reste : x 26n - 7 et y 11n - 3.
1 6 - 1 ¥ 5 17 - 11 - ( - 1 ¥ 17 2 ¥ 11) c) y 11x 8 [26] implique y - 8 11 en multipliant
2 ¥ 17 - 3 ¥ 11.
par 19
On obtient u = 2 et v -3.
19( y - 8) x[26]
b) 2 ¥ 17 - 3 ¥ 11 1 donc 5(2 ¥ 17 - 3 ¥ 11) 5 donc
10 ¥ 17 - 15 ¥ 11 5. 19 y - 152 x [26]
( x0 ; y0 ) (10 ; - 15) donc 19 y 4 x[26].
c) 17 x - 11y 5 et 17 x0 - 11y0 5 donc : d) Le fait de pouvoir exprimer x en fonction de y assure
17 x - 11y 17 x0 - 11y0 soit 17( x - x0 ) 11( y - y0 ). que deux lettres distinctes sont codées par deux lettres
distinctes.
d) Si ( x ; y ) est solution de l’équation :
e)
17( x - x0 ) 11( y - y0 ), donc 17 divise 11( y - y0 ).
B E Z O U T E T I E N N E
17 et 11 sont premiers entre eux donc d’après le théo-
rème de Gauss, 17 divise y - y0 .
Donc il existe k nombre entier relatif tel que : 52 a) 13 ¥ 17 4 ¥ 7 249
y - y0 17k soit y y0 17k. 17( x - x0 ) 11( y - y0 ) b) 13 ¥ x 4 ¥ y 13 ¥ 17 4 ¥ 7
donc 17( x - x0 ) 11 ¥ 17k donc x - x0 11k soit : donc 13( x - 17) 4(7 - y )
x x0 11k. donc x - 17 4k et 7 - y 13k
Réciproquement, pour tout nombre entier relatif k, donc x 17 4k et y 7 - 13k
( x0 + 11k ; y0 + 17k ) est solution de 17 x - 11y 5. donc les conditions x et y nombres entiers naturels
S {(10 11k ; - 15 17k ) , k Œ } 17 - 4 k et 7 - 13k 0
17 7
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- k
48 a) 4 ¥ 2 - 3 ¥ 1 5 4 13
donc x 0 = 2 et y 0 = 1 k vaut 0 ; – 1 ; – 2 ; – 3 ; – 4, ce qui donne les couples
b) (x ; y) est solution de l’équation présentés dans le tableau :
si, et seulement si, 4 x - 3 y 4 x0 - 3 y0 k –4 –3 –2 –1 0
si, et seulement si, 4 x - 4 x0 3 y - 3 y0 x 1 5 9 13 17
si, et seulement si, 4( x - x0 ) 3( y - y0 ) y 59 46 33 20 7
c) x 2 3k et y 1 4 k , k nombre entier relatif.
36
c) Par substitution, on obtient : En faisant un tableau de congruences :
z 28 - x - y x 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
26 x 17 y 13(28 - x - y ) 613 x² 0 1 4 9 16 25 10 23 12 3 22 17 14
donc 13 x 4 y 249, ce qui donne les couples obtenus
en 1. x 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25
En remplaçant et en tenant compte de la contrainte x, y x² 13 14 17 22 3 12 23 10 25 16 9 4 1
et z nombres entiers naturels, on obtient un seul couple
solution (x ; y ; z) = (17 ; 7 ; 4). On obtient nécessairement :
x 9 [26] ou x 17 [26]
53 a) Développement de l’énoncé.
b) Application immédiate du théorème de Bézout. 68 Impossible.
c) A est un nombre entier naturel si, et seulement si, n + 3
divise (2n - 5)(3n2 13n 13). 69 Impossible.
Or n + 3 et 3n2 + 13n + 13 sont premiers entre eux, donc
A est un nombre entier naturel si, et seulement si, 70 b) Conjecture : pour que la suite u prenne toutes les
n + 3 divise divise (2n - 5) . valeurs comprises entre 0 et m – 1, il faut et il suffit que a
d) n + 3 divise 2n – 5 si, et seulement si, et m soit premiers entre eux.
n + 3 divise 2n + 6 – 11 si, et seulement si, c) Démonstration :
n + 3 divise 11 si, et seulement si, • Supposons que a et m soit premiers entre eux.
n + 3 vaut 11 si, et seulement si, n = 8. Soit c un nombre entier compris entre 0 et m – 1.
Cherchons si l’équation ax c [ m] a une solution.
54 a = 3 ; b = 6 ; c = 9 ; d = 24.
ax c [ m] équivaut à ax - mp c , avec p nombre
entier.
55 a = 5 ; b = 7 ; c = 21 ; d = 9.
L’existence d’au moins un couple (x ; p) satisfaisant
ax - mp 1 est assurée par l’application du théorème
56 a = 11 ; b = 25 ; c = 19 ; d = 19.
de Bézout puisque a et m sont premiers entre eux.
57 a = 19 ; b = 10 ; c = 11 ; d = 20. Donc quelque soit c ,l’équation ax c [ m] a des solu-
4 a b 22 [26] tions.
Ì15a b 3 [26] Donc la suite u prend toutes les valeurs comprises entre
Ó a et m – 1.
donc - 11a 19 [26]. • Supposons que a et m ne sont pas premiers entre eux.
Résolution de 26k - 11a 19 Notons d leur PGCD. On a 2 d m - 1.
On obtient un seul a entre 0 et 25 ; Soit p un nombre entier compris entre 0 et m – 1 qui
a = 3 et b = 22 – 4 x 3 = 10. ne soit pas multiple de d (on peut prendre d – 1 par
exemple).
58 a = 3 ; b = 10.
L’équation ax my pn’a pas de solution, la valeur p
59 a = 5; b = 18. n’est pas prise par u.
37
72 a) u4 - u1 divise u0 donc 3r divise u0 Le théorème de Bézout permet d’affirmer qu’il existe u
donc r est un diviseur de u0 et v tels que au + bv = 1.
donc PGCD(u0 ; r ) = r Donc auc + bvc = c.
or PGCD(u0 ; r ) = 1, donc r = 1. Or par hypothèse a divise bc, donc a divise bvc et a divise
b) u0 divise 3 ¥ 5r donc u0 divise 15 mais on sait que 3r auc, donc a divise leur somme, donc a divise c.
2. Si a 0 [ p], alors p divise a. Il existe donc un nombre
divise u0 donc 3 divise u0 donc u0 est 3 ou 15.
entier k tel que a = kp.
Conclusion : u0 = 3 et r = 1 ou u0 = 15 et r = 1.
Si a 0 [q], alors q divise a donc q divise kp or q et p
73 v3 - v1 15v02 sont premiers entre eux donc d’après le théorème de
Gauss : q divise k. Donc il existe un nombre entier k¢
v0 ( q3 - q ) 15v02
tel que k = qk¢ donc a = kp = qk¢p donc qp divise a et
( q3 - q ) 15v0 car v0 n’est pas nul.
donc a 0 [pq].
q( q2 - 1) 15v0 Partie B
q divise 15v0 ; or q et v0 sont premiers entre eux 1. a)17 et 5 étant premiers entre eux, donc d’après le
donc q divise 15 théorème de Bézout, il existe deux nombres entiers
donc q appartient à {1 ; 3 ; 5 ; 15}. relatifs u et v tel que 17u + 5v = 1.
Envisageons tous les cas possibles : b) n0 = 3 × 17u + 9 × 5v
• q = 1 conduit à 0 = 15v0 : impossible ; donc : n0 3 × 17u + 9 × 5v[17]
• q = 3 conduit à 24 = 15v0, ce qui est impossible car 5 donc : n0 9 × (1 –17u)[17]
ne divise pas 24 ; donc : n0 9[17].
• q = 5 conduit à 120 = 15v0 , soit v0 = 8 ; De même : n0 = 3 × 17u + 9 × 5v
• q = 15 conduit à 15(224 ) = 15v0 , soit v0 = 224 . donc : n0 3 × 17u + 9 × 5v[5]
Conclusion : v0 = 224 et q = 15 ou v0 = 8 et q = 5. donc : n0 3 × 17u[5]
donc : n0 3 × (1– 5v)[5]
donc : n0 3[5]
donc n0 appartient à S.
5. Objectif Bac c) En choisissant u = –2 et v = 7, on obtient :
74 1. c). 2. c). 3. c). 4. b). 5. b). n0 = 3 × 17 × (–2) + 9 × 5 × 7
n0 = 213
75 1. Vrai. Pour tout nombre entier naturel 2. a) n est un élément de S
1 × (2n + 1) – 2 × n = 1, donc d’après le théorème de donc : n 9 [17] or n n0 [17]
Bézout, n et 2n + 1 sont premiers entre eux. donc : n – n0 0 [17].
2. Faux. Contre-exemple : 2 et 3 sont premiers entre eux n est un élément de S
et 5 × 2 – 2 × 3 = 4. donc : n 3 [5] or n n0 [5]
3. Faux. Contre-exemple : 12 est divisible par 4 et par 6 donc : n – n0 0 [5].
mais pas par 24. Comme 5 et 17 sont premiers entre eux, on peut utiliser
4. Vrai. On suppose que 2a + b et 3a + 2b ne sont pas pre- la question 2 de la Partie A et donc n – n0 0 [5 × 17].
miers entre eux. Soit k un nombre entier différent de 1. b) • On suppose que n appartient à S,
Si k divise 2a + b et 3a + 2b, alors il divise : alors n 213 [85] or 213 43 [85]
2(3a + 2b) – 3(2a + b) qui est égal à b et il divise car 213 – 43 = 170 = 2 × 85.
– 1(3a + 2b) + 2(2a + b) qui est égal à a, donc dans ce cas Donc n 43 [85] donc il existe k nombre entier relatif
a et b ne sont pas premiers entre eux. tel que n = 43 + 85k.
Ou : a et b sont premiers entre eux, donc d’après le théo- • On suppose qu’il existe k nombre entier relatif tel que
rème de Bézout, il existe u et v nombres entiers relatifs n = 43 + 85k.
tels que au + bv = 1. Alors n 43 + 5 × 17k donc n 43 [5] et n 43 [17] soit
Or (2v – u)(3a + 2b) + (– 3v + 2u)(2a + b) = au + bv = 1 n 3 [5] et n 9 [17].
donc 3a + 2b et 2a + b premiers entre eux d’après le
© Nathan. Hyperbole Term S Spécialité
Donc n S.
théorème de Bézout. 3. Le nombre de jetons de Zoé est de la forme 43 + 85k
et il est compris entre 300 et 400, donc il est 383 jetons.
76 1. Vrai. 2. Vrai. 3. Faux. 4. Vrai.
5. Faux. 6. Faux.
78 1. Pour x = 1, on obtient 0 = 0.
77 Partie A Pour x 1, c’est la somme des termes consécutifs d’une
1. On suppose que a et b sont premiers entre eux et suite géométrique qui donne la solution.
que a divise bc. 2. ( a d - 1)(1 a d º ( a d )k -1 ) ( a d )k - 1
38
( a d - 1)(1 a d º ( a d )k -1 ) a n - 1 donc (a d - 1) est un 1 k ¥ 5n 1 ¥ 5 ¥ (( k ¥ 5n 1 )3 ¥ k ¥ 5n (un3 2un2 2u1n 1)))
un diviseur de a n - 1. un 1 k ¥ 5n 2 ¥ (( k ¥ 5n 1 )3 ¥ k ¥ 5n (un3 2un2 2u1n 1))
Application avec a = 2, d = 3 et n = 2 004. donc 5n+ 2 divise un+1.
3 divise 2 004 donc 23 - 1 est un diviseur de 22004 - 1 2. a) u3 (u2 1)5 - 1
donc 7 est un diviseur de 22004 - 1.
u3 ((u1 1)5 - 1 1)5 - 1
Application avec a = 2, d = 6 et n = 2 004.
u3 ((u1 1)5 )5 - 1
6 divise 2 004 donc 26 - 1 est un diviseur de 22004 - 1
donc 63 est un diviseur de 22004 - 1 u3 ((((u0 1)5 - 1 1)5 )5 - 1
donc 9 est un diviseur de 22004 - 1. u3 ((((u0 1)5 )5 )5 - 1
3. a. m¢ et n¢ sont premiers entre eux, donc d’après le u3 ((((2 0092 - 1 1)5 )5 )5 - 1
théorème de Bézout, il existe u et v nombres entiers tels u3 ((((2 0092 )5 )5 )5 - 1
que m ¢u - n ¢v 1. u3 2 009250 - 1
En multipliant par d : Or 54 divise u3 donc 625 divise 2 009250 - 1
dm ¢u - dn ¢v d 2 009250 1 [ 625]
mu - nv d b) 2 009250 1 [ 625]
b) ( a - 1) - ( a - 1)a d ( a mu - 1) - ( a nv d - a d )
mu nv
donc 2 0098000 1 [ 625]
( a mu - 1) - ( a mu - a d ) donc 2 0098001 2009 [ 625]
a mu - 1 - a mu a d C. 2 0098001 - 2 009 0 [ 625]
ad - 1 donc 625 divise 2 0098001 - 2 009.
Soit D le PGCD de( a - 1) et ( a nv - 1).
mu
Or 16 divise 2 0098001 - 2 009 et 625 et 16 sont premiers
On sait que D divise a d - 1 d’après l’égalité précédente. entre eux donc 10 000 divise 2 0098001 - 2 009 donc
Or d’après la question 2. a) puisque d divise nu et mv 2 0098001 se termine par 2 009.
a d - 1 divise ( a mu - 1) et ( a nv - 1) donc divise D. Donc (2 0092667 )3 se termine par 2 009.
Conclusion : comme a d - 1 0 et D divise a d - 1et a d - 1
divise D
D = ad - 1
c)63 - 60 3 , soit 9 ¥ 7 - 12 ¥ 5 3 avec en plus 6. Exercices d’entraînement
PGCD(9 ; 12) = 3, donc en application de la question
précédente avec d = 3, m = 9, n = 12, u = 7 et v = 5. 80 1. a. 239 13 ¥ 18 5 donc 239 5 [13] et
Le PGCD de 263 - 1 et 260 - 1 est 23 - 1, soit 7. 239 17 ¥ 14 1 donc 239 1 [17]
donc 239 est solution du système.
79 A. 1. 2 009 125 ¥ 16 9 donc 2 009 9 [16] b. N 5 [13] signifie : il existe y Œ Z tel que N 13 y 5.
donc 2 0092 81 [16] donc 2 0092 1 [16] De même N 1 [17] signifie : il existe x Œ tel que
2. 2 0092 1 [16] N 17 x 1.
donc (2 0092 )4000 14000 [16] Toute solution N du système peut donc s’écrire de deux
donc 2 0098000 1 [16] façons :
2 0098000 ¥ 2 009 2 009 [16] 13 y 5 17 x 1. Il en résulte que 17 x 1 - 13 y - 5 0
2 0098001 2 009 [16]. donc 17x − 13y = 4, avec x Œ Z, y Œ .
B. 1. a) u0 2 0092 - 1 c. Le couple (1 ; 1) est solution de l’équation.
Or 2 009 4 [5] donc 2 0092 42 [5] Soit ( x ; y ) un couple solution. On a alors :
donc 2 0092 1 [5] donc 2 0092 - 1 0 [5] 17 x - 13 y 4 , et comme 17 ¥ 1 - 13 ¥ 1 4 , on a
donc 5 divise u0. 17( x - 1) - 13( y - 1) 0 donc 17( x - 1) 13( y - 1) (1).
b) un 1 (un 1)5 - 1 17 étant premier avec 13, d’après le théorème de Gauss,
donc un 1 un5 5un4 10un3 10un2 5un 1 - 1 17 divise y - 1 ; il existe donc k Œ tel que y - 1 17k
donc un 1 un (un4 5un3 10un2 10u1n 5) donc y 17k 1.
© Nathan. Hyperbole Term S Spécialité
donc un 1 un (un4 5(un3 2un2 2u1n 1)). En reportant dans l’équation (1), on obtient :
c) L’initialisation est faite en question a), donc il reste 17( x - 1) 13 ¥ 17k donc x - 1 13k soit x 13k 1.
l’hérédité. Réciproquement, pour tout nombre entier relatif k, les
Supposons que pour un nombre entier n : couples (13k + 1 ; 17k + 1) sont solutions de l’équation.
5n+1 divise un donc il existe k nombre entier S {(13k 1 ; 17k 1), k Œ }.
un k ¥ 5n 1. d. On a vu que N 17 x 1 donc :
Alors d’après la relation : N 17(13k 1) 1 221k 17 1 221k 18
un 1 k ¥ 5n 1(( k ¥ 5n 1 )4 5(un3 2un2 2u1n 1)) où k est un nombre entier relatif.
39
e. On a déjà démontré ci-dessus que si N 5 [13] et b)
N 1 [17], alors N 18 [221].
Réciproquement : Si N 18 [221], alors il existe q Œ tel
que N 221q 18.
N 17 ¥ 13q 18 17 ¥ 13q 17 1 donc :
N 17( q 1) 1 soit N 1 [17].
De même, on peut écrire :
N 221q 18 17 ¥ 13q 18
17 ¥ 13q 13 5 13(17q 1) 5,
soit N 5 [13].
2. a. À l’aide de Xcas, par exemple, k = 16 convient.
b. On a d’après 1. e), 10 18 [221] si, et seulement si,
Ô10 5 [13]
Ì
ÓÔ10 1 [17]
10 - 3 [13] c)
102 9 [13]
103 - 1 [13]
10 4 3 [13]
105 4 [13]
106 1 [13]
Dans la division par 13, tous les nombres 10 ont donc
comme reste : −3 ; −1 ; 3 ; 4 ; 9 mais jamais 5.
Conclusion : il n’existe pas de nombre entier tel que
10 18 [221].
81 a)
Texte R E N D E Z V O U S
Clé B O N J O U R B O N
y 18 18 0 2. a) ( x0 ; y0 ) ( - 1 ; - 2) convient.
Texte S S A b) Soit ( x ; y ) un couple solution de l’équation
b) Le message codé est SSAMSTMPIF. 7 x - 4 y 1. Comme 7 x0 - 4 y0 1, on a
c) La fin du message est SOUSLECHENE. 7( x - x0 ) 4( y - y0 ), donc 7 divise 4( y - y0 ).
7 et 4 sont premiers entre eux, donc d’après le théorème
82 1. a) de Gauss, 7 divise y - y0 .
Donc il existe k nombre entier relatif tel que y - y0 7k,
soit y y0 7k. 7( x - x0 ) 4( y - y0 ), donc
7( x - x0 ) 4 ¥ 7k donc x - x0 4k, soit x x0 4k.
Réciproquement, pour tout nombre entier relatif k,
( x0 + 4 k ; y 0 + 7k ) est solution de 7 x - 4 y 1.
S {( - 1 4 k ; - 2 7k ), k Œ }.
0 - 1 4 k 4
c) On cherche k Œ tel que Ì soit
Ó0 - 2 7k 7
1 5
ÔÔ 4 k 4
© Nathan. Hyperbole Term S Spécialité
Ì soit k = 1.
Ô2 k 9
ÓÔ7 7
Il y a donc une unique solution :
( - 1 4 ¥ 1 ; - 2 7 ¥ 1) (3 ; 5) de (E) pour laquelle
M( x ; y ) correspond au réseau R 4 ,7 .
3. a) M( uxuu; ry ) Œ [uOA
uur ] si, et seulement s’il existe k Œ[ 0 ; 1]
tel que OM = k OA ,
40
si, et seulement si, x = ka et y = kb, k Œ[ 0 ; 1] Mais 2a 6 [13]
si, et seulement si, 0 x a et 0 y b, x = ka et équivaut à 2a - 13k 6
x = kb équivaut à 2a - 13k 6
x y Or 2 ¥ ( - 10) - 13 ¥ ( - 2) 6
si, et seulement si, 0 x a et 0 y b, k = =
a b donc 2a 6 [13] équivaut à
si, et seulement si, 0 x a et 0 y b, ay = bx . 2a - 13k 2 ¥ ( - 10) - 13 ¥ ( - 2)
b) D’après la question précédente, a divise bx. a est pre- équivaut à 2( a 10) 13( k 2)
mier avec b, donc d’après le théorème de Gauss il divise donc a 13m - 10
donc x. De même, b divise y. Or on a vu que : ce qui conduit à deux valeurs de a comprises entre 0
0 x a, ce qui implique que x = 0 ou x = a et de et 25 :
même y = 0 ou y = b. a = 3 et a = 16.
Les points solutions sont donc O(0 ; 0) et A(a ; b). Or si a = 16, deux lettres distinctes ne sont pas néces-
c) Considérons le PGCD d des nombres a et b. sairement codées par deux lettres distinctes, donc ce
On a a da ¢ et b d ¢b avec 0 a ¢ a et 0 b ¢ b. chiffrement n’est pas utilisé.
a b
L’égalité d entraîne a ¢b ab ¢ donc le point Donc a = 3 et b = 5, donc y 3 x 5 [26].
a¢ b¢ b) y 3 x 5 [26] donc :
de coordonnées ( a ¢ ; b ¢ ) appartient au segment [OA]. Il
9 y 9 ¥ 3 x 9 ¥ 5 [26]
existe donc au moins un autre point du réseau sur le
donc 9 y x - 7 [26]
segment [OA].
donc 9 y x - 7 [26]
83 A. 1. 11 ¥ - 7 - 26 ¥ ( - 3) 1 donc 9 y 7 x [26]
2. x - 7 26k et y - 3 11k avec k nombre entier donc les dix premières lettres du message sont :
relatif.
L E S S Y S T E M E
3. u = 19 et v = 8 .
B. 1. La lettre W est codée par S.
2. a) Supposons que 11x j [26] 85 1) 105u = 6 + 81v, donc 35u = 2 + 27v
alors 19 ¥ 11x 19 j [26] donc 35u - 27v 2.
or 19 ¥ 11 209 et 209 1 [26] 2. a) 35 ¥ ( - 10) - 27 ¥ ( - 13) 1
x 19 j [26]. ( x0 - 10 ; y0 - 13)
Supposons que x 19 j [26] b) (u0 - 20 ; v0 - 26)
alors 11x 11 ¥ 19 j [26] c) u - 20 27k et v - 26 35k
11x j [26] d) (u ; v ) = (7 ; 11)
b) y 11x 10 [26] 3. a) 7 ¥ 105 735
b) 11 décembre 2001.
donc y - 10 11x [26]
c) 2 835.
donc 19( y - 10) x [26]
donc 19 y - 190 x [26]
86 1. a) Les nombres 7 et 13 sont premiers entre eux,
donc 19 y 18 x [26]
donc d’après le théorème de Bézout, il existe au moins
c) La lettre décodée est U. une solution à cette équation.
On constate que (2 ; 1) est un couple solution.
84 1.
b) 7u – 13v = 1 donc 14u – 26v = 2, ou encore
J U X G Q K D Q J 14(2u) – 26(2v) = 4.
On a donc u0 = 2u = 4 et v0 = 2v = 2.
4 a b 17 [26]
2. a) Ì0a b 5 [26] c) 14 a - 26k 4 si, et seulement si, 7a - 13k 2 .
Ó Soit ( a ; k ) un couple solution de l’équation 7a - 13k 2.
4 a 5 17 [26] Comme 7u0 - 13v0 2, on a 7( a - u0 ) 13( k - v 0 ) donc
équivaut à Ìb 5 [26]
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Ó 7 divise 13( k - v0 ).
4 a 12 [26] 7 et 13 sont premiers entre eux donc d’après le théorème
équivaut à Ìb 5 [26]
Ó de Gauss, 7 divise k - v0.
2a 6 [13] Donc il existe l nombre entier relatif tel que k - v0 7l
équivaut à Ì
Ób 5 [26] soit k v0 7l.
2a 6 [13] 7( a - u0 ) 13( k - v 0 ) donc 7( a - u0 ) 13 ¥ 7l donc
équivaut à Ì a - u0 13l, soit a u0 13l.
Ób 5 [26]
41
Réciproquement, pour tout nombre entier relatif l, b) Si f( n) f( p ), 17n 3 17 p 3 [26] donc :
(u0 13l ; v0 7l ) est solution de 14 a - 26k 4 . 17( n - p ) 0 [26].
S {( 4 13l ; 2 7l ), l Œ } 26 et 17 sont premiers entre eux, donc n = p.
2. a) La lettre F est associée au nombre n = 5. Celle-ci est Donc, par la contraposée, deux lettres distinctes sont
codée K qui est associée à j( n) = 10. codées par deux lettres distinctes.
La lettre T est associée au nombre n = 19. Celle-ci est 4. a) 23f( n) 9 - n 26f( n) - 3f( n) 9 - n.
codée O qui est associée à j( n) = 14. Or f( n) 17n 3 [26] et si on note q le reste recherché,
j( n) est le reste de la division euclidienne de an + b par on a 26f( n) - 3f( n) 9 - n q [26], soit :
26, ou encore j( n) an +b [26]. 9 - n - 3(17n 3) q [26],
On obtient donc le système voulu. soit - 52n q [26] donc q = 0.
b) En soustrayant la deuxième ligne du système à la première, b) Ayant f( n), on sait que n 23f( n) 9 [26] et n est
on obtient 14a 4 [26], c’est-à-dire qu’il existe k nombre
compris entre 0 et 25, donc n est le reste de la division
entier relatif tel que 14a – 4 = 26k ou encore 14a – 26k = 4.
euclidienne de 23f( n) 9 par 26.
c) D’après la question 1. c), cette équation a pour solution
c) K donne ( n) = 10, donc 23f( n) 9 239, d’où n = 5.
S = {(13λ + 4 ; 7λ + 2) avec (λ ∈ )}
a = 13λ + 4, pour que 0 a 25, on ne peut avoir que les De même :
valeurs de λ suivantes : {0 ; 1}, c’est-à-dire a = 4 ou a = 17. T donne f( n) 19, donc n = 4 ;
Si a = 4 G donne f( n) 6, donc n = 17 ;
10 5a + b [26] Z donne f( n) 25, donc n = 12 ;
10 5 ¥ 4 + b [26] D donne f( n) 3, donc n = 0 ;
10 20 + b [26] O donne f( n) 14, donc n = 19.
b – 10 [26] On trouve donc FERMAT.
b = 26k¢ + 10.
Comme 0 b 25, on a b = 10. 87 1. a) 17 ¥ 9 - 24 ¥ 6 9 donc (9 ; 6) est solution
Si a = 17 de l’équation.
10 5a + b [26] b) Soit ( x ; y ) un couple solution de (E).
10 5 ¥ 17 + b [26] On a alors 17 x - 24 y 9 et comme ( x0 ; y0 ) est aussi
10 85 + b [26]
solution, on a 17 x0 - 24 y0 9 .
10 85 + b [26]
Donc 1717 x0 - 24 y0 17 x - 24 y , d’où :
10 7 + b [26]
b – 3 [26] 17( x0 - x ) 24( y0 - y ) (*).
b = 26k¢¢ + 3. On en déduit que 17 divise 24( y0 - y ).
Comme 0 b 25, on a b = 3. Or 17 et 24 sont premiers entre eux, donc d’après le
S¢ = {(4 ; 10) ; (17 ; 3)}. théorème de Gauss, 17 divise ( y0 - y ) ,
3. a) j( n) an +b [26] y0 - y 17k ( k Œ ) (1), soit y = 6 – 17k.
Avec a = 17 et b = 3, on a j( n) 17n + 3 [26]. La relation (*) et la relation (1) donnent x0 - x 24 k,
Lettre G A U S S soit x 9 - 24k .
On vérifie que les couples de cette forme
n 6 0 20 18 18
( - 63 - 24 k ; - 45 - 17k ) ( k Œ ) sont solutions et on
17n + 3 105 3 343 309 309
conclut :
j(n) 1 3 5 23 23 S {( - 63 - 24 k ; - 45 - 17k ), k Œ } .
Lettre B D F X X 2. a) Le pompon part du point A et effectue x tours, il
met donc 17x secondes pour parvenir en A à l’instant t.
GAUSS est la suite de chiffres 6 0 20 18 18. 3
Pour 6 : 6 * 17 3 105 4 * 26 1, donc f( 6) 1. Jean part du point H ; il met ¥24 secondes pour arriver
8
Pour 0 : 0 * 17 3 3 , donc f( 0) 3. en A la première fois, puis 24y secondes pour parvenir
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42
( x ; y ) est solution de (E) dans 2 si, et seulement si : Or 3 et 13 sont premiers entre eux, donc d’après le théo-
( x ; y ) 9 - 24 k ; 6 - 17k , k Œ rème de Gauss, 3 divise (15 + y ) donc il existe k nombre
Ô entier relatif tel que 15 y 3k, donc :
Ìx 0
Ôy 0 3( x 60) 13(3k )
Ó
donc ( x 60) 13( k )
si, et seulement si :
donc x 13k - 60
( x ; y ) (9 - 24 k ; 6 - 17k ), k Œ , k 0
donc les solutions sont ( x ; y ) (13k - 60 ; 3k - 15).
à savoir S {(9 24 k ; 6 17k ), k Œ }.
b) La première fois où il est possible que Jean attrape le 90 a) Pas de solution car 6 ne divise pas 50.
pompon est réalisée pour k = 0, c’est-à-dire pour b) - 7 ¥ 47 11 ¥ 30 1, donc :
( x ; y ) = (9 ; 6). 77 ¥ 47 ( - 121) ¥ 30 - 11
Lorsque x = 9, il s’est écoulé 9 ¥ 17 153 secondes, soit donc - 77 ¥ 47 ( -121) ¥ 30 y ¥ 47 x ¥ 30
2 min 33 s, dommage pour Jean. 47( y 77) 30 ¥ ( - x - 121)
en application du théorème de Gauss :
88 a) x est solution de nx c [ m] si, et seulement s’il
- x - 121 47k
existe un nombre entier m tel que nx - mk c .
y 77 30k
Or n et m étant premier entre eux, le théorème de Bézout
donc
assure l’existence de solution.
x 121 47k
Soit ( x0 ; k0 ) une solution, alors x x0 m ¥ p où p est
y - 77 30k.
un nombre entier et tout x s’écrivant sous cette forme
est solution. 91 b) 3X - 4 y 2 012 équivaut à :
Une seule est entre 0 et m – 1. 3X - 4 y 3 ¥ ( - 2 012) - 4 ¥ ( - 2 012)
b) m et n sont premiers entre eux, donc il existe u et v
équivaut à :
tels que :
3( X 2 012) 4( y 2 012)
mu nv 1.
donc il existe k nombre entier relatif tel que :
Considérons n0 bnu amv , alors :
X 2 012 4k et y 2 012 3k
• n0 bnu amv [ n]
donc x 2 2 012 4 k et y 2 012 3k
donc
donc x 2 - 2 012 4 k et y - 2 012 3k
n0 a(1 - nu ) [ n]
0 y 100
n0 a [ n]
donc 0 3k - 2 012 100
• n0 bnu amv [ m]
donc 2 012 3k 2 112
donc 2 012 2 112
n0 b(1 - mv ) [ m] donc k
3 3
n0 b [ m] donc 671 k 704 .
donc n0 est solution de (S). Parmi les valeurs de - 2 012 4k pour k tel que
Par ailleurs, si x est une autre solution de (S), alors : 671 k 704 , on recherche les carrés.
n0 x[ n] On obtient k = 672, donc x = 2 et y = 4 ;
n0 x [ m] pour k = 699, donc x = 28 et y = 85.
donc n divise x - n0 et m divise x - n0. 92 a) Vrai.
Or m et n sont premiers entre eux. b) Vrai.
Donc nm divise x - n0, donc il existe k appartenant à c) Faux.
tel que x - n0 kmn , donc il existe k appartenant à d) Vrai.
tel que x n0 kmn .
Réciproquement, on vérifie que tout x s’écrivant n0 + kmn 93 (A) Vrai ; (B) Vrai ; (C) Faux ; (D) Vrai ; (E) Vrai.
est solution du système.
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95 A 1. a)
Message é t i q u e d e l a m o u r ,
Codage ASCII 233 116 105 113 117 101 32 100 101 32 108 32 97 109 111 117 114 44
Message u n p l u s u n é g a l
codage ASCII 117 110 32 112 108 117 115 32 117 110 32 233 103 97 108
b)
Message é t i q u e d e l a m o u r ,
Codage ASCII 233 116 105 113 117 101 32 100 101 32 108 32 97 109 111 117 114 44
Message codé 95 44 223 23 51 195 224 188 195 224 244 224 167 251 9 51 30 52
Message u n p l u s u n é g a l
Codage ASCII 117 110 32 112 108 117 115 32 117 110 32 233 103 97 108
Message codé 51 2 224 16 244 51 37 224 51 2 224 95 209 167 244
2.
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Message codé 244 224 223 2 202 223 2 223 224 195 44 224 188 195 51 72 224
Décryptage 108 32 105 110 102 105 110 105 32 101 116 32 100 101 117 120 32
Message clair l i n f i n i e t d e u x
Message codé 251 9 223 2 37 224 51 2 224 95 209 167 244 224 86 95 30 9
Décryptage 109 111 105 110 115 32 117 110 32 233 103 97 108 32 122 233 114 111
Message clair m o i n s u n é g a l z é r o
44
B. 1. a) Si C(n) = C(p), alors 7n 7 p [256], d’où le résultat. donc pour décoder on utilise :
b) 256 divise 7( n - p ). Mais 256 est premier avec 7. Le x 5 x ¢ 11y ¢ [26] y 8 x ¢ 3 y ¢ [26]
théorème de Gauss nous dit alors que 256 divise n – p. Le mot CKNNZOCKN est le codage de QUANTIQUE.
Or n et p sont dans [0 ; 255], donc n – p est dans
[– 255 ; 255]. La seule solution est donc n – p = 0, c’est- 98 On raisonne sur le temps écoulé entre minuit et
à-dire n = p. la date où les deux signaux sont observés en même
Ainsi, si n p alors C( n) C(p ), donc à deux caractères temps. Si x est le nombre de signaux jaunes et y celui
de signaux rouges :
différents correspondent deux codes différents (le co-
2 15 x 8 28 y
dage est valide).
2. a) 183 ¥ 7 1281 5 ¥ 256 1 donc : donc 15 x 6 28 y
183 ¥ 7 1 [256], donc 183(7n) n [256]. donc on doit résoudre l’équation diophantienne :
b) Soit un caractère a transformé (par la fonction code) 15 x - 28 y 6 .
en un nombre entier n de [0 ; 255]. Or ( - 13) ¥ 15 - ( - 7) ¥ 28 1
La fonction C crypte ce nombre entier en le nombre donc ( - 78) ¥ 15 - ( - 42) ¥ 28 6
entier m 7n modulo 256 avec 0 m 255. donc 15 x - 28 y ( - 78) ¥ 15 - ( - 42) ¥ 28
La fonction D transforme m en le nombre entier donc 15( x 78) ( y 42) ¥ 28 .
183m 183 ¥ (7n) modulo 256 soit 183m n [256] , Comme 15 et 28 sont premiers entre eux :
c’est-à-dire n. Enfin, la fonction car transforme le nombre x 78 28k et y 42 15k
entier n en le caractère a. donc x 28k - 78 et y 15k - 42 .
Cherchons la plus petite valeur de k pour laquelle x et y
96 1. sont des nombres entiers naturels.
Pour k = 3, x = 6 et y = 3, donc c’est à 92 secondes, soit
1 minute et 32 secondes après minuit que l’on verra les
signaux simultanément.
2 ¥ 0 - 12 ( - 1)1
donc N - 5 947 k ¥ 6 ¥ 187 .
Supposons que la proposition est vraie :
En faisant un tableau de valeurs :
un 1 ¥ un -1 - un2 ( - 1)n
alors
un 2 ¥ un - un21 (un 1 un )un - un 1(un un -1 )
un2 - un 1 ¥ un -1
- ( - 1)n
( - 1)n 1.
46
b) D’après la question a), on peut trouver deux nombres 2 y = 8 donc y = 4.
entiers u et v tels que un ¥ u un 1 ¥ v 1. Donc ( x 1)2 1, donc x = 0.
Donc pour tout nombre entier n non nul : Pas d’autre cas, puisque y - ( x 1)2 ( x 1)2 y .
PGCD(un ; un1 ) 1. Conclusion : un couple solution (x ; y) = (0 ; 4).
c) Soit m un nombre entier naturel non nul.
Notons p(n) la proposition : 105 a) Soit ka et ja deux éléments de A.
un m um un 1 um -1un . On a k et j deux nombres entiers naturels compris entre
Pour n = 1 : 1 et 12.
um 1 um u2 um -1u1 Soit rk et rj les restes dans la division euclidienne de ka
ce qui est vrai. et ja par 13.
Supposons que la proposition est vraie pour tout nombre Supposons que rk = rj, alors ka kj [13] donc 13 divise
entier k inférieur à un nombre entier n, avec n supérieur ( k - j )a .
à 1,
Or, par hypothèse, a est compris entre 1 et 12, donc a et
un m 1 un m un m -1
13 sont premiers entre eux.
un m 1 um un 1 um -1un um un um -1un -1 Donc d’après le théorème de Gauss :
donc 13 divise ( k - j ) .
un m 1 um (un 1 un ) um -1(un un -1 )
Or - 12 k - j 12, donc k = j .
donc
Par contraposée si k j , alors rk rj.
un m 1 um un 2 um -1un 1
donc la proposition est vraie au rang n + 1. Ainsi, tous les restes obtenus sont deux à deux distincts.
d) De l’égalité : 13 ne divisant aucun des ja, 0 n’est pas un reste possible,
un m um un 1 um -1un donc les restes obtenus sont tous les nombres entiers
on déduit que : entre 1 et 12.
le PGCD de un et um est un diviseur de un + m ; b) 1 est un reste atteint donc il existe a’ compris entre 1
et 12 tel que a ¢a 1 [13].
le PGCD de un et un + m est un diviseur de um un+1.
Les cinq paires sont {2 ; 7} ; {3 ; 9} ; {4 ; 10} ; {5 ; 8} ; {6 ; 11}.
Or un et un +1 sont premiers entre eux, donc c’est un divi-
Pour a = 1, a¢ = 1 et pour a = 12, a¢ = 12.
seur de um . c) Écrivons les cinq congruences :
Conclusion : 2 ¥ 7 1 [13]
PGCD(un ; um ) PGCD(un ; un m ) . 3 ¥ 9 1 [13]
En écrivant n mq r , on a : 4 ¥ 10 1 [13]
PGCD(un ; um ) = PGCD(un ; r ). 5 ¥ 8 1 [13]
e) En écrivant l’algorithme d’Euclide pour calculer le 6 ¥ 11 1 [13]
PGCD de m et n, et en utilisant la question précédente On obtient après multiplication :
on obtient la réponse à la question. 11! 1 [13]
Premier cas :
C prend la valeur 0
y - ( x 1)2 1 et ( x 1)2 y 15
pour i allant de 1 à N
donc 2 y = 16 donc y = 8.
C prend la valeur test(i, N) + C
( x 1)2 7 fin pour
pas de solution dans . Afficher C.
Deuxième cas :
y - ( x 1)2 3 et ( x 1)2 y 5
47
Chapitre
3 Nombres premiers
Il y a 29 nombres premiers entre 800 et 1 000. d) En comparant ln( n) et n /p( n), on obtient
2 2 divise 2 + 4 ! et 2 2 + 4 ! donc 2 + 4 ! n’est pas ln( n) ª n /p( n) pour de grandes valeurs de n.
premier.
3 divise 3 + 4 ! et 3 < 3 + 4 ! donc 3 + 4 ! n’est pas premier. • Problème 7
4 divise 4 + 4 ! et 4 < 3 + 4 ! donc 4 + 4 ! n’est pas premier. 2 a) Pour tout nombre entier a strictement positif,
Ces trois nombres sont consécutifs et composés. PGCD( a ; a ) = a. On observe ce résultat sur la diagonale
b) Si n est un nombre entier naturel supérieur à 2, en non éclairée du tableau.
généralisant le raisonnement précédent : pour k allant b) On constate que PGCD( p ; a ) = 1 ou PGCD( p ; a ) = p.
de 2 à n, k + n ! est composé. 1 et p sont les seuls diviseurs de p, donc si p est un divi-
On obtient ainsi n - 1 nombres consécutifs composés.
seur de a, alors PGCD( p ; a ) = p sinon PGCD( p ; a ) = 1.
c) On peut trouver des intervalles aussi grands que l’on
c) On remarque que tout nombre a et son successeur
veut sans nombre premier.
sont premiers entre eux.
En effet, on peut écrire 1( a 1) - 1( a ) 1, donc d’après
• Problème 6
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n -1 n -1 a10 1 [11]
( 22 1)(22 - 1) Fn -1(Fn -1 - 2).
donc ( a10 )56 1 [11] donc a560 1 [11].
• Montrons que pour tout nombre entier n 2, • Si a n’est pas divisible par n, alors a n’est pas divisible
Fn F0 ¥ F1 ¥ º ¥ Fn -1 2 par récurrence. par 17, en utilisant le petit théorème de Fermat :
Initialisation : F2 = 17 et F0 ¥ F1 2 3 ¥ 5 2 17, a16 1 [17]
donc la propriété est vraie pour n = 2. donc ( a16 )35 1 [17] donc a560 1 [17].
Hérédité : on suppose que la propriété est vraie pour c) Les nombres 11 et 3 sont premiers entre eux et divisent
un certain rang n 2 et on montre qu’elle est encore a560 - 1, donc leur produit divise a560 - 1.
vraie au rang n + 1. Les nombres 17 et 33 sont premiers entre eux et divisent
Montrons que Fn 1 F0 ¥ F1 ¥ º ¥ Fn 2. a560 - 1, donc 561 divise a560 - 1.
Par hypothèse de récurrence, Fn F0 ¥ F1 ¥ º ¥ Fn -1 2. d) n = 1 105 = 5 ¥ 13 ¥ 17 .
Or : 1 104 est divisible par 4, par 12 et par 16.
Fn 1 Fn (Fn - 2) 2 Fn (F0 ¥ F1 ¥ º ¥ Fn -1 2 - 2) 2 Un raisonnement analogue au premier cas conduit à la
F0 ¥ F1 ¥ º ¥ Fn 2, conclusion :
d’où l’hérédité. 1105 divise a1104 - 1, pour tout a non divisible par n.
La propriété est donc vraie pour tout nombre entier 3 On pourra consulter http://villemin.gerard.free.fr/
n 2. ThNbDemo/Carmicha.htm#nombre
c) • D'après b), on a pour tout nombre entier
n 2 , Fn F0 ¥ F1 ¥ º ¥ Fn -1 2 .
Si n m, alors : • Problème 14
Fn F0 ¥ F1 ¥ º ¥ Fm -1 ¥ Fm ¥ Fm 1 ¥ º ¥ Fn -1 2 1 a) c et m sont premiers entre eux, donc d’après le théo-
Ê m -1 ˆ Ê n -1 ˆ rème de Bézout, il existe u et v nombres entiers relatifs
Á ’Fi ˜ ¥ Fm ¥ Á ’ Fi ˜ 2 opposés tels que cu mv 1. L’équation diophantienne
Ë i 0 ¯ Ë i m 1 ¯
cx my 1 a pour solutions les couples (u - mK ; v cK )
• Soit d un diviseur commun de Fn et Fm. Comme d divise
avec K nombre entier relatif. Il existe donc K 0 tel que
Ê m -1 ˆ Ê n -1 ˆ
Fm , d divise donc Á ’Fi ˜ ¥ Fm ¥ Á ’ Fi ˜ et par suite, la ( d ; k ) (u - mK ; - v - cK ) soit un couple de nombres
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52
• p divise x et p divise donc x cd donc p divise x cd - x, soit : c) On peut conjecturer que ces nombres sont en division
x cd x [ p ]. harmonique.
c) On procède de la même façon qu’avec p, p et q jouant 3 a) a n 2n p et p est premier. Les diviseurs de 2n sont
des rôles symétriques. 1, 2, 22 , º, 2n -1et 2n. p a deux diviseurs : 1 et p donc a n
d) x cd x [ p ] et x cd x [ q ] donc p divise x cd - x et q a pour diviseurs ceux de 2n et p , 2 p , 22 p , º, 2n -1 p , 2n p ,
divise x cd - x. Or p et q sont premiers entre eux, donc soit 2( n 1) 2n 2 diviseurs.
d’après une conséquence du théorème de Gauss, n = pq 1 1 1 1Ê 1 1 1ˆ
b) 1 2 º n Á1 2 º n ˜
divise x cd - x, donc x cd x [ n]. 2 2 2 pË 2 2 2 ¯
2 a) 9 est bien premier avec ( p - 1)( q - 1) 40. Ê 1ˆ Ê 1 1 1ˆ
Á1 ˜ Á1 2 º n ˜ .
cd 9 ¥ 9 81 et 81 1 [ 40], donc on peut prendre Ë p¯ Ë 2 2 2 ¯
c = 9 et d = 9.
La somme des (n + 1) premiers termes de la suite géo-
b) Avec Xcas, on obtient le message crypté suivant en 1
utilisant C( x ) x c [ n]. métrique de raison et de premier terme 1 est :
2
n 1
Clair 22 09 22 05 12 01 03 18 25 16 20 Ê 1ˆ
1- Á ˜ n
Code 22 49 22 20 12 01 48 08 15 31 05 1 1 1 Ë 2¯ Ê 1ˆ
1 2 º n 1¥ 2-Á ˜
2 2 2 1 Ë 2¯
Clair 15 07 18 01 16 08 09 05 1-
2
Code 25 52 08 01 31 18 49 20 donc
1 1 1 1Ê 1 1 1ˆ
Alexandre le décode en utilisant D( y ) yd [ n]. 1 2 º n Á1 2 º n ˜
2 2 2 pË 2 2 2 ¯
3 a) 29 est bien premier avec ( p - 1)( q - 1) 24 et
1ˆ Ê Ê 1ˆ ˆ Ê p 1ˆ Ê Ê 1ˆ ˆ
n n
Ê
cd = 145 est bien congru à 1 modulo 24. Á1 Á 2 - ˜ Á
ÁË 2 ˜¯ ˜ Á p ˜ Á 2 - ÁË 2 ˜¯ ˜˜
b) Ë p ˜¯ ÁË ¯ Ë ¯Ë ¯
Code 28 01 12 21 11 12 03 28 05 Ê 2n 1 ˆ Ê 2n 1 - 1ˆ
Á n 1 ˜Á ˜ 2.
Décode 19 01 12 21 20 12 9 19 05 Ë 2 - 1 ¯ Ë 2n ¯
Message S A L U T L I S E c) Ainsi, lorsque p est premier, a n est en division harmo-
nique car le quotient du nombre de diviseurs de N par
Le message décrypté est « SALUT LISE ». la somme des inverses des diviseurs de N est égal à
2( n 1)
n 1.
• Problème 15 2
54 a) 469 7 ¥ 67
b) Développer.
c) ( x - y )( x 2 xy y2 ) 7 ¥ 67
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69 1. c). 2. a).
59
Comme p - 1 2 , on k = p – 1 répond à la question. 6. Exercices d’entraînement
b) Il existe d nombre entier tel que n = kd .
On sait que 2k 1 [ p ] donc : 75 1. a) La décomposition de a2 en produit de facteurs
premiers est obtenue en élevant celle de a au carré, elle
(2k )d 1d [ p ]
a donc les mêmes facteurs premiers.
donc 2 1 [ p ]
kd
b) Si le nombre premier p divise a2, alors il figure dans
donc 2n 1 [ p ].
sa décomposition en facteurs premiers et donc il figure
c) Supposons que n bq r avec 0 r b. dans celle de a, p divise donc a.
2n 1 [ p ] implique que : Si p figure dans la décomposition de a, alors p2 figure
2bq r 1 [ p ] dans celle de a2 et donc p2 divise donc a2.
donc 2 2 1 [ p ]
bq r
2. a) Si a2 divise b2, la décomposition en facteurs premiers
donc 2r 1 [ p ]. de b2 contient tous les facteurs de celle de a2 avec des
Si r 0, alors 0 r b, ce qui contredit l’hypothèse exposants supérieurs ou égaux. En utilisant 1. on en déduit
faite sur b. que la décomposition de b contient tous les facteurs pre-
Donc r = 0, donc b divise n. miers de celle de a. Si p est un facteur premier de a avec
2. a) p divise 2q - 1 donc 2q - 1 0 [ p ] l’exposant α, alors p est aussi un facteur premier de b avec
donc 2q 1 [ p ]. l’exposant β. Or a2 divise b2 donc 2a 2b et a b. Donc,
b) Supposons que p soit pair. en utilisant les théorèmes du cours, a divise b.
Puisque p est premier p = 2. b) Oui, car en reprenant la question 3., si 3a 2b, alors
Or 2q 1 [ p ], donc 2q 1 kp 1 k 2 nécessairement a b .
donc 2q est impair et donc q = 0. c) Non, 2a 3b n’entraîne pas nécessairement α β.
Ce qui contredit l’hypothèse q est premier, donc p est 3. a) On note a p1a1 p2a2 º pna n et b p1b1 p2b2 º pnbn où les
impair. puissances sont des ����������������������������������
nombres entiers naturels éventuel-
c) p est un nombre premier impair et 2q 1 [ p ] lement nuls.
donc b divise q. Or q est supposé premier, donc b = 1 Donc a m p1ma1 p2ma2 º pnma n et b m p1mb1 p2mb2 º pnmbn .
ou b = q. PGCD(a ; b) = p1g 1 p2g 2 º png n où chaque exposant est le plus
Le cas b = 1 conduit à 2 1 [ p ], soit 1 0 [ p ]. petit des deux exposants dans la décomposition de a et b.
Ce qui est impossible car p est différent de 1, donc b = q. m étant un nombre entier naturel non nul, dire que g 1 est
d) Puisque 2 p -1 1 [ p ] en utilisant la question 1. le plus petit des nombres entiers a1 et b1, équivaut à dire
b divise p – 1 donc q divise p – 1. que mg 1 est le plus petit des nombres entiers ma1 et mb1.
p – 1 est pair donc divisible par 2.
De même pour les autres exposants. On en déduit donc :
2 et q divise p – 1. Ainsi 2 et q sont premiers entre eux, PGCD( a m ; b m ) p1mg 1 p2mg 2 º pnmg n ( p1g 1 p2g 2 º png n )m
donc 2q divise p – 1, donc :
(PGCD( a ; b ))m .
p - 1 0 [2q ]
b) PGCD(3 375 ; 1 728) = PGCD(153 ; 123 )
p 1 [2q ]
= (PGCD(15 ; 12))3 = 33 = 27.
3. A1 217 - 1. Pour prouver que ce nombre est premier,
on commence par chercher les nombres premiers infé- 76 A. 1. On raisonne par l’absurde. On suppose que a et
rieurs à sa racine carrée. b ont la même parité. Si a et b sont pairs, alors a² et b² sont
17
A1 2 2 donc A1 28 = 256. pairs et si a et b sont impairs, alors a² et b² sont impairs. Or
la différence de deux nombres pairs ou de deux nombres
Par ailleurs, si p est un nombre premier divisant A1, alors
impairs est pair, d’où contradiction.
d’après la question 2, p 1 [2q ] . D’après l’indication, il
2. On a par définition de N, a b. Or N = (a + b)(a − b),
suffit de vérifier que A1 n’est divisible par aucun des donc N est le produit de deux nombres entiers naturels.
nombres premiers parmi : 103, 137 et 239. En posant a + b = p et a − b = q, N = p × q.
On vérifie à la calculatrice que c’est le cas. 3. D’après la question 1, a et b sont de parités contraires,
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60
On a 250 507 9 ¥ 27 834 1donc 250 507 1 [9]. On b) Pour tout nombre entier naturel n non nul, chacun
en déduit que les restes modulo 9 de a2 250 507 b2 des nombres an , bn et cn possède ( n + 1) chiffres.
sont 1, 2, 5 ou 8. Mais on ne peut pas avoir 2, 5 ou 8 10n 4 ¥ 10n - 1 10n 1 et 10n possède n + 1 chiffres,
d’après la question 1. a). Donc le reste modulo 9 de a2 donc an a n + 1 chiffres.
est égal à 1. On procède de même pour bn et cn.
c) D’après la question 1. a), on en déduit que les restes 10 1 [3] donc, pour tout n de , 10n 1 [3] et donc
possibles de a sont 1 ou 8. an 0 [3] et cn 0 [3]. Donc an et cn sont divisibles par 3.
2. Si (a ; b) vérifie l’équation a2 - 250 507 b2 , alors c) b3 = 1 999 et 1 999 @ 44 , 7.
a2 250 507 b2 250 507 .
Aucun nombre premier inférieur à 44 ne divise 1 999,
Or 250 507 ª 500, 5 donc a 501.
donc 1 999 est premier.
(501 ; b ) est solution de (E) si, et seulement si :
d) Pour tout n de * :
5012 - 250 507 b2 .
bn ¥ cn (2 ¥ 10n - 1) ¥ (2 ¥ 10n 1) 4 ¥ 102 n - 1 a2 n .
501 - 250 507 494 mais 494 n’est pas un carré parfait,
2
Ainsi a6 b3 ¥ c3 1 999 ¥ 2 001.
donc il n’existe pas de solution du type (501 ; b ).
Or 2 001 3 ¥ 23 ¥ 29 donc a6 3 ¥ 23 ¥ 29 ¥ 1 999 .
3. a) 503 8 [9] et 505 1 [9] donc à l’aide de 1. c), on
peut dire que a 503 [9] ou a 505 [9]. 2. a) Il semble que PGCD(bn ; cn ) = 1.
b) (505 + 9k ; b ) solution de (E) si, et seulement si, b) Si d est un diviseur commun de bn et cn, alors d divise
5052 81k 2 9 090k - 250 507 b2 soit : donc cn - bn , c’est-à-dire 2, d est un diviseur commun
255 025 81k 2 9 090k - 250 507 b2 de cn et 2.
c’est-à-dire 4 518 81k 2 9 090k b2 . Réciproquement, si d est un diviseur commun de cn et
Pour k = 0, 4 518 n’est pas un carré. de 2, alors d divise cn - 2 bn , donc d est un diviseur
Pour k 1, 4 518 81 9 090 13 689 1172 donc commun de bn et cn.
(514 ; 117) est solution de (E). Ainsi, bn et cn d’une part et cn et 2 d’autre part, ont les
C. 1. D’après la question précédente :
mêmes diviseurs communs donc :
250 507 5 142 - 1172 (514 117)(514 - 117)
PGCD(bn ; cn ) = PGCD( cn ; 2).
631 ¥ 397.
2. 631 ª 25,1 et 631 n’est pas divisible par 2, 3, 5, 7, 11, c) 2 a deux diviseurs : 1 et lui-même. Or cn est impair
13, 17, 19, 23, donc il est premier. donc PGCD( cn ; 2) = 1et par suite, bn et cn sont premiers
397 ª 19, 9 et 397 n’est pas divisible par 2, 3, 5, 7, 11, entre eux.
13, 17, 19, donc il est premier.
Ainsi, 631 et 397 sont premiers entre eux. 78 1. a) Pour n = 4, on a 2.
3. D’après la question précédente, la décomposition en Pour n = 5, on a 4.
produit de facteurs premiers de 250 507 est 631 ¥ 397. Pour n = 7, on a 6.
Cette décomposition est unique, donc il n’existe pas Pour n = 8, on a 4.
d’autre écriture de ce nombre si ce n’est l’écriture b) Avec TI 83
1 ¥ 250 507.
77 1. a)
Or Q et P sont premiers entre eux, donc Q et P3 sont 3un 3 [11] ou 3un 5 [11]
premiers entre eux et donc d’après le théorème de Gauss : donc 4 ¥ 3un 4 ¥ 3 [11] ou 4 ¥ 3un 4 ¥ 5 [11]
Q divise 78, donc il existe K nombre entier naturel tel donc un 1 [11] ou un 9 [11]
que tel que 78 = Q ¥ K .
donc 11 ne divise pas un .
Ainsi Q ¥ KP3 Q(14 Q2 - vPQ - uP2 )
donc KP3 (14 Q2 - vPQ - uP2 )
donc :
KP3 vPQ uP2 (14 Q2 )
62
6. a) donc n 4 1 0 [ p ]
Or en appliquant la question 2. b), s divise 8, donc s
vaut 1, 2, 4 ou 8.
En supposant que s appartient à {1 ; 2 ; 4}, alors
n 4 1 [p] donc :
n4 1 2 [ p]
b) 3u16 k 8 1016 k 9 - 7 ce qui contredit l’hypothèse :
Or 1016 k 9 1016 k109 [17] n4 1 0 [ p]
donc donc s = 8.
1016 k 9 109 [17] Or s divise p – 1 donc 8 divise p – 1et donc p - 1 0 [ 8].
Or 4. Si p est un nombre premier diviseur de A(12), il est
dans la liste.
On obtient A(12) 89 ¥ 233
233 est premier.
82 1. a)
donc
1016 k 9 7 [17] a 1 2 3 4 5 6
donc y 1 4 5 2 3 6
1016 k 9 - 7 [17]
donc 17 divise 3u16 k + 8 comme 3 et 17 sont premiers b) 3 x 5 [7] implique 5 ¥ 3 x 5 ¥ 5 [7] implique
entre eux : x 4 [7].
7 divise u16 k + 8 Réciproquement, x 4 [7] implique 3 x 3 ¥ 4 [7]
implique 3 x 5 [7].
81 1. a) On démontre en raisonnant modulo 2 que A( n) c) ax 0 [7] implique y ¥ ax y ¥ 0 [7] implique
et n n’ont pas la même parité.
x 0 [7].
b) Tableau de congruences modulo 3
Réciproquement, x 0 [7] implique ax a ¥ 0 [7]
n 0 1 2 implique ax 0 [7].
A(n) 1 2 2 2. a) Application du petit théorème de Fermat :
Ainsi, quelque soit n nombre entier naturel : aa p - 2 a p -1
A( n) 1 [3] ou A( n) 2 [3] Or a est élément de A p donc a n’est pas divisible par p,
donc A( n) n’est pas un multiple de 3. donc aa p- 2 1 [ p ].
c) Supposons que d est un diviseur de A(n), alors il existe b) Puisque r a p -2 [ p ], on a ar 1 [ p ].
k tel que : Supposons x et y deux éléments de A p tels que ax 1 [ p ]
kd n 4 1 et ay 1 [ p ].
donc kd - n 1.4
Alors ax ay [ p ] donc a( x - y ) 0 [ p ] donc p divise
D’après le théorème de Bézout, d et n sont premiers a( x - y ). Or p et a sont premiers entre eux donc p divise
entre eux.
a( x - y ) donc p divise ( x - y ). Or – p x – y p, donc
d)kd n 4 1 donc n 4 - 1 [ d ]
x – y = 0, donc x = y.
donc n8 1 [ d ].
c) Si xy 0 [ p ], alors p divise xy. Or p est premier, donc
2. Supposons que k qs r avec 0 r s alors :
nqs r 1 [ d ] si p ne divise pas x, il est premier avec x donc d’après
donc nr 1 [ d ]. Gauss il divise y.
Réciproquement, si p divise x ou y, il divise xy.
Donc r = 0 sinon s ne serait pas le plus petit nombre
d) 2 x 1 [31] réponse une unique solution : le reste de
entier non nul à vérifier :
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On conclut qu’un nombre entier x ne peut pas avoir son 5. On a montré que si X, Y et Z étaient solutions de (E),
carré congru à 2 modulo 4. alors X = 2uv, Y = u2 – v2, Z = u2 + v2 avec u et v nombres
b) Si x et y sont impairs, alors x et y sont congrus à 1 ou entiers naturels premiers entre eux, et on a montré réci-
à 3 modulo 4. D’après le tableau de a), on déduit que x 2 proquement que pour tous u et v nombres entiers natu-
et y2 sont congrus à 1 modulo 4, donc x 2 y2 2 [ 4 ]. rels, (2uv ; u2 - v 2 ; u2 v 2 ) est bien solution de (E).
D’après a), il n’existe pas de nombre entier tel que son Conclusion : les solutions de (E) qui n’ont pas d’autre
carré soit congru à 2 modulo 4, donc la somme des carrés diviseur commun positif que 1 sont les triplets de la
de deux nombres impairs ne peut pas être le carré d’un forme (2uv ; u2 - v 2 ; u2 v 2 ) où u et v sont des nom-
nombre entier. bres entiers naturels premiers entre eux.
B. ( kX)2 ( kY )2 k 2 ( X2 Y 2 ) k 2 Z2 car X2 Y 2 Z2 ,
donc ( kX)2 ( kY )2 ( kZ)2 , d’où le résultat. 94 A. a) S’il existe u et v tels que n u2 v 2 , ceux-ci
2 2 2
Ê Xˆ Ê Yˆ X2 Y 2 Z2 Ê Z ˆ doivent être de parité différente puisque n est impair.
ÁË D ˜¯ ÁË D ˜¯ car X2 Y 2 Z2 ,
D2 D2 ÁË D ˜¯ Supposons par exemple u 2k , v 2 1, k et
d’où le résultat. nombres entiers.
C. 1. On suppose qu’un nombre premier p divise X et Y Alors n 4 k 2 4 2 4 1 1 [ 4 ].
par exemple. Comme X2 Y 2 Z2 , alors p divise Z2. b) 2 12 12 et 5 12 22 .
B. a) ( m ; 1 ; 1) Œ S donc . Si ( x ; y ; z ) Œ S, on ne peut
D’après une conséquence du théorème de Gauss, si p
divise le produit de deux nombres entiers, il divise l’un avoir x = 0 ou y = 0 (sinon z 2 = p et p ne serait pas pre-
des deux nombres entiers, donc p divise Z. On procède mier). On a donc pour tout (x ; y ; z) de S :
de même pour les deux autres cas. 1 x p , 1 y p et - p z p .
Si un nombre premier p divisait l’un deux des trois Chacune des coordonnées ne peut prendre qu’un
nombres, il diviserait le troisième, donc p serait un divi- nombre fini de valeurs, donc S est fini. Si (x ; y ; z) vérifiait :
z 2 4 xy p
seur commun positif des trois nombres, ce qui est contra- Ì
dictoire. Ainsi, X et Y, Y et Z, X et Z, n’ont pas de diviseur ÓÔx y z
autre que 1, donc : alors p ( x - y )2 4 xy ( x y )2, ce qui contredit que
PGCD( X ; Y ) = PGCD( X ; Z) = PGCD( Y ; Z) = 1. p est premier.
2. D’après A. 2. b), X et Y ne peuvent pas être impairs. b) • Si x y + z, alors :
On montre qu’ils ne peuvent pas être pairs en raisonnant ( x0 ; y0 ; z0 ) ( x - y - z ; y ; 2 y z ) Œ N ¥ N ¥ Z et :
par l’absurde. S’ils étaient pairs , PGCD( X ; Y ) 1 car ils 4 x0 y0 z02 4 xy - 4 y2 - 4 yz 4 y2 4 yz z 2
auraient 2 comme diviseur commun. D’où la contradic- 4 xy z 2 p,
tion. donc ( x0 ; y0 ; z0 ) Œ S .
2
Ê Xˆ X2 Z2 - Y 2 Z-Y ZY • Si x y + z, alors
3. a) X ¢ Á ˜
2 ¥
Ë 2¯ 4 4 2 2 ( x0 ; y0 ; z0 ) ( y z - x ; x ; 2 x - z ) Œ N ¥ N ¥ Z et :
Z-Y Z+Y 4 x0 y0 z02 4 xy 4 x z - 4 x 2 4 x 2 - 4 x z z 2
Soit d un diviseur commun de et , alors d
2 2 4 xy z 2 p,
ZY Z-Y
divise la différence - i et la somme donc ( x0 ; y0 ; z0 ) Œ S.
2 2
Z-Y ZY C. a) Ici m = 10 (notons que dans ce cas p = 41 est pre-
Z . Or le seul diviseur commun de Y et
2 2 mier). On obtient alors la succession de triplets :
Z-Y Z+Y
Z est 1 donc d = 1, et sont premiers entre (10 ; 1 ; 1) (8 ; 1 ; 3) (4 ; 1 ; 5) (2 ; 4 ; 3) (5 ; 2 ; 1) (2 ; 2 ; 5)
2 2 (5 ; 2 ; – 1) (4 ; 2 ; 3) (1 ; 4 ; 5) (8 ; 1 ; – 3) (10 ; 1 ; – 1)
eux.
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66
u a - b c c) Enfin, il ne peut exister de triplet ( xk ; yk ; zk ) tel que
Ô
Ìv b ( xk 1 ; yk 1 ; zk 1 ) ( xk ; yk ; - zk ) ou
Ôw c - 2b
Ó ( xk 1 ; yk 1 ; zk 1 ) ( yk ; xk ; zk ), car cela imposerait
on remarque que ces deux antécédents sont (u ; v ; w ) yk - zk ou xk = yk = zk , ce qui est impossible sur S
et (v ; u ; - w ). pour p premier.
Ils ne peuvent eux-mêmes avoir un antécédent que si, Ce qui assure qu’il y a un nombre impair d’éléments dans
respectivement u - v w a - 4b 2c 0 ou notre bout de suite.
v - u - w 0. d) Le terme ( xr ; yr ; zr ) au milieu doit être image d’un
Ces deux conditions ne peuvent être vérifiées en même triplet (a ; b ; c) et antécédent du triplet (a ; b ; − c) ou
temps. On en déduit donc que tout point ( a ; b ; c ) de la (b ; a ; c), ce qui ne peut se produire que pour xr = yr et
suite d’indice au moins 2 a pour antécédent : alors p (2 xr )2 zr2 .
( a - b c ; b ; c - 2b ) si a - 4b 2c 0 Nous venons donc de montrer que tout nombre premier
Ì(b ; a - b c ; - c 2b ) si a - 4b 2c 0
Ó de la forme 4m + 1 est somme de deux carrés.
Par ailleurs, ( x1 ; y1 ; z1 ) ( m - 2 ; 1 ; 3) a pour antécé-
dent ( x0 ; y0 ; z0 ) = ( m ; 1 ; 1), ce qui coïncide bien avec 95 Si p est un nombre premier, la substitution n = p
la relation ci-dessus. donne (f ( p ))p 0 [ f ( p )] , alors p est divisible par f ( p ).
c) S étant fini, la suite ne peut pas prendre une infinité Donc, pour tout nombre premier p, f ( p ) = 1 ou f ( p ) = p.
de valeurs distinctes, on obtiendra donc à un moment
Soit S = {p tel que p est premier et f ( p ) = p}.
un triplet déjà obtenu auparavant, d’où l’existence de k
• Si S est un ensemble infini, alors f ( n)p n [ p ] pour une
et , avec par exemple k tels que :
infinité de nombres premiers p. Par le petit théorème de
( xk ; yk ; zk ) = ( x ; y ; z ).
Fermat, n f ( n)p f ( n) [ p ], d’où f ( n) - n est un mul-
Si = 0, alors n = k convient.
tiple de p pour une infinité de nombres premiers p. Ceci
Si 1, alors ( xk ; yk ; zk ) = ( x ; y ; z ) donne par
est possible seulement lorsque f ( n) = n pour tout n, et
unicité de l’antécédent :
on peut vérifier que c’est en effet une solution.
( xk -1 ; yk -1 ; zk -1 )
( x -1 ; y -1 ; z -1 ), º, ( xk - ; yk - ; zk - ) • Si S est vide, alors f ( p ) = 1 pour tout nombre premier
( x0 ; y0 ; z0 ) p, et chaque fonction qui satisfait cette condition est une
( m ; 1 ; 1) solution.
et on peut prendre n k - . • Supposons maintenant que S est fini et non vide. Soit
D. a) Comme m 2, l’image du triplet (m ; 1 ; 1) est le q le plus grand nombre premier dans S. Supposons que
triplet (m − 2 ; 1 ; 3), donc n est au moins égal à 2. q 3. Alors p 1 [ q ] pour tout nombre premier p plus
Alors ( xn -1 ; yn -1 ; zn -1 ) ( m ; 1 ; - 1) ( x0 ; y0 ; - z0 ) grand que q. Cependant, ceci n’est pas vrai. Soit Q le
puis produit des nombres premiers inférieurs ou égal à q.
( xn - 2 ; yn - 2 ; zn - 2 ) ( m - 2 ; 1 ; - 3) ( x1 ; y1 ; - z1 ). Alors Q + 2 doit avoir un facteur premier plus grand que
b) Supposons ( x j -1 ; y j -1 ; z j -1 ) ( xn - j ; yn - j ; - zn - j ) , q et au moins un d’eux n’est pas congru à 1 modulo q.
Le seul cas qui reste est S = {2}. Alors f(2) = 2 et f ( p ) = 1
avec x j -1 y j -1 z j -1, alors on a :
pour tout nombre premier impair p.
( x j ; y j ; z j ) ( x j -1 - y j -1 - z j -1 ; y j -1 ; 2 y j -1 z j -1 ). Comme f ( n)2 n [2], f(n) et n doivent avoir la même
• Si x j y j + z j , c’est-à-dire : parité. Par conséquent, toute fonction f qui satisfait
x j -1 - 4 y j -1 - 2 z j -1 xn - j - 4 yn - j 2 zn - j 0 , f ( n) n [2] pour tout n, f(2) = 2 et f ( p ) = 1 pour tout
nombre premier impair p satisfait la condition.
on trouve :
( xn - j -1 ; yn - j -1 ; zn - j -1 ) Alors, les seules solutions sont :
( xn - j - yn - j zn - j ; yn - j ; zn - j - 2yn - j ) ( x j ; y j ; - z j ). • f(n) = n pour tout n Œ ;
• toute fonction f avec f ( p ) = 1 pour tout nombre pre-
• Si x j y j + z j , c’est-à-dire :
mier p ;
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67
p 5 Conclusion :
x\k 0 1 2 3 4 5 6
2 1 2 4 3 1 2 4
3 1 3 4 2 1 3 4
4 1 4 1 4 1 4 1
Réponse : (40) = 18
Donc les racines primitives modulo 5 sont 2 et 3.
Remarque : on trouvera sur le site de l’inspection géné-
Les racines primitives modulo 7.
rale http://igmaths.net/
p 7 rubrique lycée – concours général – sujets : les sujets
x\k 0 1 2 3 4 5 6 corrigés du concours général de 2005.
2 1 2 4 1 2 4 1 La deuxième partie met en œuvre l’algorithme de Adle-
3 1 3 2 6 4 5 1 man pour la recherche du logarithme de base g.
4 1 4 2 1 4 2 1
97 1. Exemple
5 1 5 4 6 2 3 1
6 1 6 1 6 1 6 1
(2 ¥ 3 ¥ 5 ¥ º ¥ p )q -1 1 [ q ] Ê pˆ
On a prouvé en 1 que si p est premier et si 1 k p, Á ˜
donc Ëk¯
( 2 ¥ 3 ¥ 5 ¥ º ¥ p )4 k - 2 1 [ q ] est divisible par p.
p -1
donc Ê pˆ
Donc p divise  Á ˜ a k .
((2 ¥ 3 ¥ 5 ¥ º ¥ p )2 )2 k -1 1 [ q ] k
k 1Ë ¯
donc Or p divise par hypothèse de récurrence : ( a p - a )
( N - 1)2 k -1 1 [ q ]. Donc p divise ( a 1)p - ( a 1)
Or q divise N donc N - 1 - 1 [ q ] Ce qui termine la démonstration par récurrence.
donc (N - 1)2 k -1 ( - 1)2 k -1[ q ]
donc (N - 1)2 k -1 - 1 [ q ] 99 a) Soit n un nombre entier naturel.
donc - 1 1 [ q ], ce qui est absurde. Démontrons par récurrence sur k que :
pour tout k nombre entier naturel supérieur à 1,
Il existe au moins un diviseur premier qui congru à 1 k -1
- 1 (22 - 1) ¥ ’(22
n k ni
1)
n
modulo 4 comme ce diviseur est nécessairement supé- 22
rieur à p. i 0
n 1
Ê pˆ 22 - 1
98 a) Á ˜ ¥ i ! p ¥ ( p - 1) ¥ º ¥ ( p - i 1) donc la proposition est vraie pour k = 1.
Ëi ¯
Transmission : supposons que pour un nombre entier
Ê pˆ
donc p diviseÁ ˜ ¥ i ! k 1:
Ëi ¯ k -1
- 1 (22 - 1) ¥ ’(22
n k ni
1)
n
22
Or pour tout i tel que 1 i p - 1 , i et p sont premiers i 0
entre eux, donc en appliquant le théorème de Gauss : Démontrons que :
Ê pˆ k
- 1 (22 - 1) ¥ ’(22
n k 1 ni
p divise Á ˜ . 22
n
1)
Ëi ¯ i 0
b) On suppose que p est premier. Or
n k 1 n k n k n k n k
On démontre par récurrence que : pour tout a nombre 22 - 1 22 ¥ 2 - 1 ( 22 )2 -1 (22 - 1)(22 1)
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i 1
Donc en appliquant l’algorithme d’Euclide à a et b, on
donc obtient simultanément l’algorithme d’Euclide appliqué
k -1 à 2a - 1 et 2b - 1. Ce qui prouve le résultat de l’énoncé.
Fm - (22 - 1) ¥ ’(22
ni
1) ¥ Fn 2
n
c) Par contraposition :
i 1
si a est composé : a k ¥ q avec k 1 et q 1
donc le PGCD de Fm et Fn divise 2. Or Fm et Fn sont impairs,
donc 2a - 1est divisible par (2k - 1) et par (2q - 1) et ces
donc ils sont premiers entre eux.
deux nombres sont strictement supérieurs à 1, donc n
c) Soit n un nombre entier naturel non nul.
est composé.
L n est la liste des nombres premiers divisant les nombres
Fk pour k allant de 1 à n. 101 On démontre que f ( 0) = 0 et f (1) = 1.
On démontre par récurrence que card(L n ) n Soit n un nombre entier naturel non nul.
L1 = {5} donc card(L1 ) 1. Soit x un nombre entier naturel vérifiant 2n x 2n +1
Supposons que card(L n ) n . alors
Puisque Fn+1 et Fk sont premiers entre eux quelque soit f (2n ) f ( x ) f (2n +1 )
la valeur du nombre entier k entre 1 et n. Tout diviseur donc
premier divisant Fn+1 n’est pas dans L n donc (f (2))n f ( x ) f (2)n +1
card(L n +1 ) card(L n ) donc card(L n +1 ) n + 1. donc
Ainsi le nombre de nombres premiers est infini. 2n f ( x ) 2n +1
Supposons que f ( x ) x , alors 2n f (f ( x )) f ( x ).
100 a) 2ab - 1 (2a - 1)(1 2a º (2a ) b -1 ) En répétant au moins 2n fois ceci, on trouve au moins
b) Si d est le PGCD de a et b, alors d’après la question a), 2n + 1nombres entiers dans un intervalle qui en contient
2d - 1 divise 2a - 1 et 2b - 1 au plus 2n . Donc l’hypothèse f ( x ) x est absurde.
donc 2d - 1 divise le PGCD de 2a - 1 et 2b - 1. On démontre de même que l’hypothèse f ( x ) x est
Réciproquement, supposons que a b. absurde.
En écrivant la division euclidienne de a par b : Donc f ( x ) = x .
a bq r avec 0 r b Conclusion : pour tout n nombre entier naturel :
2a - 1 2bq r - 1 2bq ¥ 2r - 1 2bq ¥ 2r - 2r 2r - 1 pour tout x vérifiant 2n x 2n 1 , f ( x ) x
donc 2a - 1 (2bq - 1) (2r - 1) donc pour tout x nombre entier naturel, f ( x ) = x .
70
Chapitre
4 Matrices
• Problème 5 b)
1 a) La condition sur le temps de travail se traduit par Ê a b cˆ Ê 1 2 1,5ˆ
l’équation : 30 x + 20 y = 760 . A ¢A = Á d e f ˜ Á 1 1,5 1 ˜
Á ˜Á ˜
La condition sur la quantité de cacao se traduit par Ë g h i ¯ ÁË 2,5 3 2 ˜¯
l’équation : 700 x + 400 y = 16 800. Ê a b 2,5c d e 2,5f g h 2,5i ˆ
30 x 20 y 760 x = 16 Á
= Á 2a 1,5b 3c
˜
2d 1,5e 3f 2 g 1,5h 3i ˜ .
b) ( S) : Ì € Ì .
Ó700 x 400 y 16 800 Óy = 14 ÁË 1,5a b 2c 1,5d e 2f 1,5g h 2i ˜¯
On a fabriqué 16 (resp. 14) plaques de noir intense (resp.
Ê 1 0 0ˆ
fruité).
Ainsi AA¢ = Á 0 1 0 ˜ €K
Ê 30 20 ˆ Ê 760 ˆ Ê xˆ Á ˜
2 a) Soit A = Á ˜ ,B = Á ˜ et X = Á ˜ . Ë 0 0 1¯
Ë 700 400 ¯ Ë 16 800 ¯ Ë y¯
On résout les systèmes, on obtient :
Ê 30 x 20 y ˆ a = 0 d = - 4 g = 6
Alors AX = B = Á ˜. Ô Ô Ô
Ë 700 x 400 y ¯ Ìb = - 4 , Ìe = 14 , Ìh = - 16.
Ôc = 2 Ôf = - 4 Ôi = 4
Ê 30 x 20 y ˆ Ê 760 ˆ Ó Ó Ó
Ainsi AX = B € Á ˜=Á ˜ Ê 0 -4 2 ˆ
Ë 700 x 400 y ¯ Ë 16800 ¯ Á
A ¢ = - 4 14 - 4 ˜ .
30 x 20 y 760 Á ˜
€Ì . Ë 6 - 16 4 ¯
Ó700 x 400 y 16 800 c) AX = B € A-1( AX ) = A-1B € ( A-1A)X = A-1B
Résoudre ( S) est donc équivalent à résoudre l’équation € I2 X = A-1B € X = A-1B.
matricielle AX = B. Ê 16 ˆ
30a 700b 1 a - 0,2 X = Á 12 ˜ .
ÔÔ20a 400b 0 ÔÔb 0, 01 Á ˜
b) A ¢A = I2 € Ì €K€ Ì . Ë 8¯
Ô30c 700d 0 Ôc 0,35 d)
ÓÔ20c 400d 1 ÓÔd - 0, 015
Ê - 0,2 0, 01 ˆ
Ainsi A ¢ = Á ˜.
Ë 0,35 - 0, 015¯
c) AX = B € A-1( AX) = A-1B € ( A-1A)X = A-1B
€ I2 X = A-1B € X = A-1B.
Ê 16 ˆ
On trouve X = Á ˜ .
Ë 14 ¯
Donc ce mois-ci, le chocolatier a fabriqué 16 plaques de
chocolat noir intense et 14 plaques de chocolat fruité.
• Problème 6 • Problème 7
1 a) D’après les renseignements sur les conditions de
1 a) L’instruction ALEA.ENTRE.BORNES(0;1) renvoie
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Á 1 1˜ Á ˜
Á 0 0
2 2˜ Á 18 36 24 24 ˜
c) M2 = Á ˜. Á 19 19 121 121 ˜
Á 1 1
0 0˜ Á 108 72 432 432 ˜
Á2 2 ˜ e) M5 = Á ˜
Á 1 1˜ Á 5 121 2 73 ˜
Á0 0 ˜ Á 48 288 ˜
ÁË 2 2 ˜¯ 288 9
Á 5 121 73 2 ˜
a11 représente la probabilité d’aller de A en A en 2 min ; Á ˜
ÁË 48 288 288 9 ˜¯
a12 représente la probabilité d’aller de A en B en 2 min ;
73
Ê 1 19 5 5ˆ Ainsi :
et A0 ¥ M5 = Á ˜. An 1 = An - 0, 01 ¥ An 0,25 ¥ (0, 01 ¥ An 0, 05 ¥ Bn )
Ë 18 36 24 24 ¯ = (0,99 0,2
25 ¥ 0, 01)An (0,25 ¥ 0, 05)Bn .
La souris a « le plus de chances de se trouver en 2 après b) De la même façon :
5 min. » Bn 1 = (0,95 0,75 ¥ 0, 05)Bn 0,75 ¥ 0, 01An .
Ê 1 ˆ
Á0 0 0˜ c) (An+1 Bn+1)
3 Ê 0,99 0,25 ¥ 0, 01
Á ˜ 0,75 ¥ 0, 01 ˆ
Á 1 1˜ = (An Bn)Á .
Á1 0 2 2˜ Ë 0,25 ¥ 0, 05 0,95 0,75 ¥ 0, 05˜¯
3 a) N = Á ˜. Ê 0,990 25 0, 007 5ˆ
Á 0 1 0 1˜ Ainsi, après simplification, M = Á ˜.
Á 3 2˜ Ë 0, 012 5 0,987 5 ¯
Á 1 1 ˜ d) Récurrence.
Á0 0 ˜
ÁË 3 2 ˜¯ e) On calcule (A10 B10) = (A0 B0) ¥ M10.
On retrouve les résultats précédents.
b) Comme précédemment, on obtient Un 1 = N ¥ Un
Ê 1 19 5 5 ˆ Ê 1ˆ
Á ˜ Á ˜
Á 18 108 48 48 ˜ Á 18 ˜ 3. Pour s’exercer
Á 19 19 121 121 ˜ Ê 1ˆ Á 19 ˜
Á 36 72 288 288 ˜ Á 0˜ Á 36 ˜ 2 a) La distance entre Paris et Strasbourg est
c) U5 = N5 ¥ U0 = Á ˜ ¥ Á ˜ = Á ˜. 398,5 km. La durée du trajet est 4 h 25 min 40 s.
Á 5 121 2 73 ˜ Á 0˜ Á 5 ˜
Á 24 432 9 288 ˜ ÁË 0˜¯ Á 24 ˜ b) C = 1,43D
Á 5 121 73 2 ˜ Á 5˜
Á ˜ Á ˜
ÁË 24 432 288 9 ˜¯ ÁË 24 ˜¯
On retrouve le résultat précédent.
Note : on dit que la matrice N est la transposée de la
matrice M.
Ê 3 3 - 1ˆ Ê3 6 - 3ˆ
• Problème 9 3 a) A B = Á 0 0 2 ˜ ; 3A = Á 9 - 6 3 ˜ ;
Á ˜ Á ˜
Ë2 1 1 ¯ Ë 12 3 - 6 ¯
• Cas de Gaël : P( T = 5) donne la probabilité de se trouver
20 Ê- 2 - 1 0 ˆ Ê 1 5 - 3ˆ
en A en partant de A en 5 étapes ; la probabilité est . - B = Á 3 - 2 - 1˜ ; 3A - B = Á 12 - 8 2 ˜
81 Á ˜ Á ˜
• Cas de Coraline : c’est le calcul du premier retour en A Ë 2 0 - 3¯ Ë 14 3 - 9 ¯
(immédiat avec l’arbre). Ê - 2 5 - 1ˆ
A ¥ B = Á 10 - 1 1 ˜ .
Á ˜
Ë 9 6 - 5¯
• Problème 10
1 a) Ê 0, 8 0,3ˆ
4 A=Á ˜.
Ë 0,2 0,7 ¯
Ê 600 ˆ
X0 = Á la matrice donnant la répartition des élèves
Ë 240 ˜¯
suivant le cours suivi lors du premier semestre.
Ê 552 ˆ Ê 528 ˆ
Alors X1 = A ¥ X0 = Á ˜ ; X2 = A ¥ X1 = Á , où
Ë 288 ¯ Ë 312 ˜¯
X1 et X2 donnent la répartition des élèves suivant le cours
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Á ˜
Ë7 5 - 1¯
Ê 1 0ˆ Ê9
11 a) A2 = Á 3 - 6ˆ Ê 0 -2 4 ˆ
Ë 0 4 ˜¯ 3A = Á 12 - 15 9 ˜ ; - 2B = Á 4 0 - 2˜ ;
Ê 1 0ˆ Á ˜ Á ˜
A3 = Á Ë 18 21 - 3 ¯ Ë- 2 4 0 ¯
Ë 0 8 ˜¯ Ê-4 7 -5ˆ
Ê1 0 ˆ AB = 13 - 2 - 13˜ .
Á
A4 = Á . Á ˜
Ë 0 16 ˜¯ Ë - 15 8 -5¯
75
Ê 15 7 - 14 ˆ Ê - 8 – 19 5 ˆ Ê 1 064, 8 ˆ
5A 2B = Á 16 - 25 17 ˜ ; BA = Á 0 5 3 ˜. C ¢ = A ¢B ¢ = Á 2 669, 4 ˜ .
Á ˜ Á ˜ Á ˜
Ë 32 31 -5¯ Ë - 5 11 - 8 ¯ ÁË 1 287,3 ˜¯
Donc le nouveau montant des ventes pour le maga-
14 a) On ne peut pas calculer AD et CB car il faut que sin 1 est de 1 064,80 euros, pour le magasin 2 est de
le nombre de colonnes de A (resp. C) corresponde au 2 669,40 euros et pour le magasin 3 est de 1 287,30 euros.
nombre de lignes de D (resp. B).
Ê 3 7 2ˆ Ê 31 ˆ Ê 28 ˆ Ê 1 0 ˆ Ê xˆ Ê x ˆ
b) A B = Á ˜ , AC = Á ˜ , BC = Á ˜ , 17 a) X ¢ = AX = Á Á ˜=Á ˜.
Ë 7 - 2 3¯ Ë - 2¯ Ë 13 ¯ Ë 0 - 1˜¯ Ë y ¯ Ë - y ¯
Ê 12 28 20 ˆ
Le lieu des points M¢ est la courbe représentative de la
CD = Á 21 49 35 ˜ et DC = (56). fonction f définie sur ]0 ; [ par f ( x ) = - ln x .
Á ˜
Ë - 3 - 7 - 5¯ Ê 0 1ˆ Ê x ˆ Ê y ˆ
b) X ¢ = AX = Á Á ˜ = Á ˜.
Ë 1 0 ˜¯ Ë y ¯ Ë x ¯
Ê 10 12 14 ˆ Ê 170 140 220 ˆ Le lieu des points M¢ est la courbe représentative de la
15 a) A = Á 2 1 7 ˜ , B = Á 60 50 60 ˜ et fonction f définie sur par f ( x ) = e x .
Á ˜ Á ˜
Ë 3 9 6¯ Ë 20 30 20 ¯
Ê 175 151 192 ˆ Ê 1 0 0ˆ Ê 2 3 4ˆ
C = Á 57 50 65 ˜ . 18 a) - 1 2 0 . b) Á 3 4 5 ˜ .
Á ˜
Á ˜ Á ˜ Á ˜
Ë 12 387 26 ¯ Ë - 1 - 1 3¯ Ë 4 5 6¯
Ê 5 1 42 ˆ
A B - C = Á 5 1 2 ˜. Ê - 2, 4 4, 8 ˆ
Á ˜ 19 ( A B)C = Á
Ë 11 1 0 ¯ ˜ = K = AC BC.
Ë - 18 32 ¯
Ê - 9, 6 17,2 ˆ
➀ ➁ ➂ ( AB)C = Á ˜ = K = A(BC).
Librairie 1 5 1 42 Ë - 24 46 ¯
Librairie 2 5 1 2
Librairie 3 11 1 0 20 Sophia a calculé les carrés des coefficients.
( A - B)( A B) = A2 AB - BA - B2 : or ici AB BA.
Ê- 6 8 ˆ Ê 12 28 ˆ
Ê 175 151 192 ˆ Ê 4,50 ˆ Ê 2167,70 ˆ En effet, AB = Á ˜ et BA = Á .
b) CD = Á 57 50 65 ˜ Á 3, 80 ˜ = Á 719,50 ˜ . Ë - 2 16 ¯ Ë 2 - 2 ˜¯
Á ˜Á ˜ Á ˜
Ë 12 387 26 ¯ ÁË 4,20 ˜¯ ÁË 307, 60 ˜¯ D’où l’erreur de Yann.
Donc le montant des ventes des ventes de la librai-
21 a) Si A ¥ B et B ¥ A sont possibles, alors le nombre
rie 1 est de 2 167,70 euros, celui de la librairie 2 est de
de colonnes de A est égal au nombre de lignes de B et le
719,50 euros et celui de la librairie 3 est de 307,60 euros.
nombre de colonnes de B est égal au nombre de lignes
de A. Cela signifie que A est de dimension n ¥ p et B de
Ê 220 50 20 ˆ Ê 2,5 ˆ
Á 6 ˜ dimension (p, n) (p et n nombres entiers naturels non nuls).
16 a) A = Á 180 110 260 ˜ , B =
Á ˜ Á ˜ Ainsi A ¥ B est de dimension n et B ¥ A de dimension p.
Ë 40 80 90 ¯ Ë 6, 8 ¯ b) Si de plus A ¥ B = B ¥ A , cela signifie que n = p : A et
Ê 986 ˆ
B sont deux matrices carrées.
C = AB = Á 2 878 ˜ . ( A B)2 = ( A B) ¥ ( A B) = A2 A ¥ B B ¥ A B2
Á ˜
Ë 1192 ¯ = A2 2A ¥ B B2 .
Donc le montant des ventes pour le magasin 1 est de
986 euros, pour le magasin 2 est de 2 878 euros et pour 22 a) A ¥ B = 0 : un produit de matrice peut-être nul
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10 10 -
Ë z¯ Á ˜ ÁË 9 9 ˜¯
Á 1 1 1 ˜
ËÁ 35 35 35 ˜¯ c) det( A) = 0 donc A n’est pas inversible.
Ê 5 9 12 ˆ
Á - ˜ Ê 1 3ˆ Ê - 1 3 ˆ Ê 8 0ˆ
Á 14 14 14 ˜ 30 a) A ¥ ( A - 2I2 ) = Á ¥ = = 8I2 .
1 1 4˜ Ë 3 1˜¯ ÁË 3 - 1˜¯ ÁË 0 8˜¯
Ainsi A-1 = ÁÁ - .
10 10 10 ˜ 1
b) Ainsi, A est inversible et A-1 = ( A - 2I2 ) .
Á ˜
Á 1 1 1 ˜ 8
ÁË 35 35 35 ¯˜
77
Ê - 5 - 1ˆ Ê - 5 - 1ˆ Ê 26 5ˆ Ê 5 3 11 ˆ
31 a) Á ¥ = Á - ˜
Ë - 1 0 ˜¯ ÁË - 1 0 ˜¯ ÁË 5 1˜¯ Á 128 16 128 ˜
Ê - 25 - 5ˆ Alors A-1 = ÁÁ
29 5 13 ˜
et 5A = Á - .
Ë -5 0 ˜¯ 256 32 256 ˜
Á ˜
d’où (…) A2 + 5A = I2 . Á - 23 -
1 25 ˜
ÁË 128 16 128 ˜¯
b) A2 5A = A ¥ A 5A ¥ I2 = A ¥ ( A 5I2 ) = I2.
c) Comme A ¥ ( A 5I2 ) = I2, alors : Le système admet une unique solution ( 0 ; 0 ; 1) .
Ê 0 - 1ˆ
A-1 = A 5I2 = Á . Ê 1 - 1 1ˆ Ê xˆ Ê 2ˆ
Ë - 1 5 ˜¯ Á y ˜ et B =
34 a) A = Á 2 2 1˜ , X = Á - 1˜ .
Á ˜ Á ˜ Á ˜
Ê2 - 1 1 ˆ Ê xˆ Ê 7ˆ Ë - 1 - 2 1¯ Ë z¯ Ë 4¯
32 a) A = 1 1 - 1 , X = Á y ˜ et B =
Á ˜ Á 4˜ . Ê
1 4 - 1 - 3˜
ˆ
Á ˜ Á ˜ Á ˜ b) A-1 = Á - 3 2
Ë4 7 2¯ Ë z¯ Ë 0¯ 1 .
5Á ˜
Ê 11 ˆ Ë- 2 3 4 ¯
Á ˜ Ê 3ˆ
Á 3 ˜ Á- ˜
Alors X = A-1 ¥ B = ÁÁ -
14 ˜
. Á 5˜
9˜ 4
Á ˜ c) Alors X = A-1 ¥ B = ÁÁ - ˜˜ .
5
Á - 17 ˜ Á ˜
ÁË 9 ˜¯ Á 9 ˜
ÁË 5 ˜¯
Le système admet une unique solution
Ê 11 14 17 ˆ Ê 3 4 9ˆ
Le système admet une unique solution Á - ; - ; ˜ .
ÁË 3 ; - 9 ; - 9 ˜¯ . Ë 5 5 5¯
Ê 1 2 - 1ˆ Ê aˆ Ê 1 ˆ
b) A = Á 11 - 1 1 ˜ , X = Á b ˜ et B = Á - 2 ˜ . 14 x 7 y 9 z = 11 230
Á ˜ Á ˜ Á ˜ Ô
Ë 3 2 - 2¯ Ë c¯ Ë 4 ¯ 35 a) ( S) Ì13 x 10 y 11z = 12 280 .
Ô27 x 18 y 15 z = 22 140
Ê 0 ˆ Ó
Alors X = A ¥ B = Á - 1˜ .
-1 b) On se ramène à l’équation matricielle A ¥ X = B .
Á ˜ Le prix de l’iphone est 450, celui du Nexus One est 280
Ë - 3¯
et celui du BlackBerry 330.
Le système admet une unique solution (0 ; - 1 ; - 3).
Á ˜ 2Á ˜ Á ˜ 2
Ë 1¯ Ë 1 1 - 1¯ Ë 1¯ Á ˜ A n’est pas inversible.
Á 1˜
ÁË 2 ˜¯
37 A2 = A.
Ê 1 1 1ˆ Ainsi, "n Œ * , An = A (récurrence immédiate).
Le système admet une unique solution Á ; ; ˜ .
Ë 2 2 2¯
Ê 7 8 1ˆ Ê- 1 1 ˆ
b) Même démarche avec A = Á 8 2 3˜ . 38 A = Á .
Á ˜ Ë 1 - 1˜¯
Ë 9 8 7¯
78
Ê 1 - 1ˆ Ê 3 1ˆ
Alors A2 = 2 ¥ Á = - 2A. Á- -
Ë - 1 1 ˜¯ 2
˜
2˜
43 a) P-1 =Á .
Ê- 1 1 ˆ Á 1 1˜
A3 = 4 ¥ Á = 4A . ÁË - - ˜
Ë 1 - 1˜¯ 2 2¯
Ê 1 - 1ˆ P ¥ D ¥ P-1 = K = M.
A4 = 8 ¥ Á = - 8 A.
Ë - 1 1 ˜¯ b) M2 = (P ¥ D ¥ P-1 ) ¥ (P ¥ D ¥ P-1 )
Ê- 1 1 ˆ = P ¥ D ¥ (P-1 ¥ P) ¥ D ¥ P-1 = P ¥ D2 ¥ P-1.
A5 = 16 ¥ Á = 16A. Ê1 0 ˆ
Ë 1 - 1˜¯ c) "n Œ * , D n = Á ˜ (par récurrence).
Conjecture : "n Œ * , An = ( - 2)n -1 A. Ë 0 3n ¯
d) Par une récurrence (immédiate), on montre que
x y z = 122 "n Œ * , Mn = P ¥ D n ¥ P-1.
Ô
39 a) On résout le système Ì5 x 2 y 3 z = 440 1 Ê 3 - 3n 1 - 3n ˆ
e) Ainsi, "n Œ * , Mn = Á .
Ô10 y 7 z = 580
Ó 2 Ë 3 - 3 3n 1 - 1˜¯
n 1
b) Pn 1 = Pn ¥ Á ˜.
Ê 3 0 0ˆ
Á 1 1 0 1˜
b) D = Á 0 - 2 0 ˜ . Á3 3 3˜
Á ˜ Á ˜
Ë 0 0 4¯ 1 1
Á0 0 ˜
Ê 3n ÁË ˜¯
0 0ˆ 2 2
Conjecture : "n Œ * , D n = ÁÁ 0 ( - 2)n 0 ˜˜ . Ê 1 1 ˆ
ÁË 0 c) P1 = P0 ¥ M = Á 0 0˜ .
0 4 n ˜¯ Ë 2 2 ¯
Preuve, par récurrence, … La probabilité demandée est 0.
79
Ê1 7 7 1ˆ Si on est en – 3, on peut aller de manière équiprobable
P3 = P2 ¥ M = P1 ¥ M2 = P0 ¥ M3 = Á ˜. en – 2 ou – 4.
Ë 9 18 18 9 ¯
1 Si on est en – 4, on peut aller seulement en – 3.
La probabilité demandée est . D’où la matrice donnée.
9
De même : b) On obtient :
Ê 4 039 11 605 11 605 4 039 ˆ (1 0 0 0 0 0 0 0 0) ¥ A4
P1 0 = P0 ¥ M10 = Á ˜. Ê3 1 1 1 1ˆ
Ë 19 683 39 366 39 366 19 683 ¯ =Á 0 0 0 0 ˜.
4 039 Ë8 4 16 4 16 ¯
La probabilité demandée est .
19 683
46 1. a) Voir ci-dessous.
On code 0 pour le sommet A, 1 pour le sommet B et 2 3
La probabilité de revenir à la position initiale est .
pour le sommet C. 8
c) L’algorithme donné donne le numéro de la case
atteinte lors de la simulation d’un trajet.
En effet, 2 ¥ RanInt(0,1) – 1 renvoie 1 ou – 1.
Pour les valeurs données, les valeurs successives de S
sont 1, 0, – 1, – 2. Le pion a atteint la case « – 2 ».
d) n désigne le nombre de simulations à effectuer.
aléatoire (n) :={
b) La position la plus probable de la fourmi est B ou C (les
A :=0 ;
valeurs obtenues restent proches les unes des autres).
pour j de 1 jusque n faire
Ê 1 1ˆ
Á0 ˜ S :=0 ;
Á 2 2˜ pour k de 1 jusque 4 faire
1 1˜
2. a) M = ÁÁ 0 . S :=S+2*floor(2*alea(0,1))–1
2 2˜ fpour;
Á ˜
Á 1 1 0˜ si S==0 alors A :=A+1 fsi;
ÁË 2 2 ˜¯
fpour;
Ê 1 1ˆ afficher (A/n)
Á0 ˜ }
Á 2 2˜
1˜ Ê 1 1ˆ
b) P1 = 1 0 0 ¥ ÁÁ 1
2
0
2 ˜ = Á0
Ë 2 2¯
˜.
Á ˜
Á 1 1 0˜
ÁË 2 2 ˜¯
5. Objectif Bac
Ê 1 1 1ˆ
P2 = P0 ¥ M2 = Á ˜. 48 1. c). 2. c). 3. b).
Ë 2 4 4¯
Ê 5 11 11 ˆ Ê 4 3ˆ
c) P5 = P0 ¥ M5 = Á 49 1. Vrai. 2. Faux. A = Á
˜. Ë 7 5˜¯
Ë 16 32 32 ¯ 3. Vrai.
4. Faux. Le stylo rouge coûte 2,40 e et le stylo bleu
47 a) Si on est en 0, on peut aller de manière équipro- 3,25 e.
bable en – 1 ou 1. 5. Faux. B × M ne peut pas être calculé.
Si on est en 1, on peut aller de manière équiprobable
Ê 1 1ˆ
en 0 ou 2. 50 1. Faux. 2. Faux. P1 Á 0 ; ; ˜
Si on est en 2, on peut aller de manière équiprobable Ë 2 2¯
3
© Nathan. Hyperbole Term S Spécialité
81
6. Exercices d’entraînement b) On a 100 pièces de type ➀, 120 pièces de type ➁ et
170 pièces de type ➂.
Ê 1 0ˆ 3 Ê 1 0ˆ
54 1. a) M2 = Á ,M = Á et
Ë 2a 1˜¯ Ë 3a 1˜¯ Ê 1 1 1ˆ
Ê 1 0ˆ Á0 ˜
M4 = Á . Á 3 3 3˜
Ë 4 a 1˜¯ Á 1 0 0 0˜
b) Il semblerait que pour tout nombre entier naturel n 56 1. M = Á 1 1˜.
Á 0 0 ˜
Ê 1 0ˆ Á2 2˜
non nul, Mn = Á .
Ë na 1˜¯ Á1 1 ˜
Á 2 0 2 0˜
Récurrence immédiate. Ë ¯
Ê 1
Ainsi, M1000 = Á
0ˆ
2. a) P0 = 1 0 0 0 .
Ë 1 000a 1˜¯ Ê 1 1 1ˆ
P1 = P0M = Á 0 ˜.
2. a) 2M - I2 = K = M2 . Ë 3 3 3¯
b) M3 = (2M - I2 )M = 2M2 - M b) Pour tout nombre entier naturel n, on a Pn +1 = PnM.
= 2(2M - I2 ) - M = 3M - 2I2 . c) Récurrence.
M = K = 4M - 3I2 .
4 Ê 1 2 11 11 ˆ
3. a) P3 = Á ˜ . Donc, au bout de trois
c) On démontre par récurrence que pour tout nombre Ë 6 9 36 36 ¯
entier naturel n non nul, Mn = nM - ( n - 1)I2. minutes, le robot a le plus de chance de se retrouver en
Ê 1 0ˆ C ou D.
Ainsi, M1000 = 1 000M - 999I2 = Á
Ë 1 000a 1˜¯ Ê 24 749 3 563 10 111 10 111 ˆ
b) P10 = P0M10 = Á ˜.
Ê 1 0ˆ Ê 0 0ˆ Ë 62 208 31104 41 472 41 472 ¯
3. a) M = Á .
Ë 0 1˜¯ ÁË a 0 ˜¯ Donc, au bout de trois minutes, le robot a le plus de
14444244443
=A chance de se retrouver en A.
Ê 0 0ˆ
b) A2 = Á .
Ë 0 0 ˜¯ 57 1. a) e0 = 10 et c0 = 1 490.
c) M2 = ( I2 + A)( I2 + A) = K = I2 + 2A. 5 8
b) Morts : ¥ 1490 ¥ 10 = 75,3 .
M3 = ( I2 + 2A)( I2 + A) = K = I2 + 3A . 100 100
10
M4 = K = I2 + 4 A . Remplacement : tortues européennes : ¥ 75,3 et
90 100
d) On démontre par récurrence que pour tout n nombre tortues californiennes : ¥ 75,3.
100
entier naturel non nul, Mn = I2 + nA .
Ainsi, e1 = 1 490 - 74,5 7,53 = 1 423, 03 ª 1 423 et
Ê 1 0ˆ
On en déduit que M1000 = I2 1 000A = Á . c1 = 1 500 - e1 = 76,97 ª 77. Soit 77 (arrondis à l’unité)
Ë 1 000a 1˜¯
tortues californiennes et 1 423 tortues européennes.
c) en 1 = 0,95en 0,1(0, 05en 0, 08cn )
55 1. a) Si x est le nombre de pièces de type 1, y est le = (0,95 0,1 ¥ 0, 05)en 0,1 ¥ 0, 08cn .
nombre de pièces de type 2 et z est le nombre de pièces De même cn 1 = 0,9 ¥ 0, 05en (0,92 0,9 ¥ 0, 08)cn.
x y z = N
Ô On peut aussi écrire cn 1 = 1 500 - en 1.
de type 3, on a Ì40 x 20 y 10 z = C
Ê 0, 095 5 0, 045ˆ
Ôx 2 y 3 z = M d) ( en 1 cn 1 ) ( en cn ) Á
Ó ˜ et
Ë 0, 008 0,992 ¯
b) Ce système est équivalent à AX = B, où :
Ê 1 1 1ˆ Ê Nˆ Ê xˆ Ê 0,955 0, 045ˆ
M=Á ˜.
A = 40 20 10 , B = C et X = Á y ˜ .
Á ˜ Á ˜ Ë 0, 08 0,992 ¯
Á ˜ Á ˜ Á ˜
Ë 1 2 3¯ Ë M¯ Ë z¯ 2. Pour 2014 (n = 14), on obtient, (arrondis à l’unité)
Ê- 4 0,1 1 ˆ 816 tortues européennes et 684 tortues californiennes
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82
b) A2 = ( I2 B)( I2 B) = I2 B B 0 = I2 2B a) P( Cn 1 = 1) = P(( Cn 1 = 1) « ( Cn = 1))
Ê 5 - 4ˆ P(( Cn 1 = 1) « ( Cn = 2))
=K= Á . P(( Cn 1 = 1) « ( Cn = 3))
Ë 4 - 3 ˜¯
= 0,5P( Cn = 2) 0, 4P( Cn = 3).
c) Récurrence.
De même P( Cn +1 = 2) = 0,3P( Cn = 1) + 0, 6P( Cn = 3) .
P( Cn = 3) = 0,7P( Cn = 1) + 0,5P( Cn = 2) .
59 1. a) y(0) = 0 donc d = 0. Ê 0 0,3 0,7 ˆ
b) d (1) = 40, d ¢(1) = 0 et d ¢(2,5) = 0 ; 2. a) M = Á 0,5 0 0,5˜ .
d(1) = 40 a b c = 40 Á ˜
Ô Ô ÁË 0, 4 0, 6 0 ˜¯
Ainsi Ìd ¢(1) = 0 € Ì3a 2b c = 0
Ôd ¢(2,5) = 0 Ô18,75a 5b c = 0 1
Ó Ó
c) Immédiat. 0,5 0,7
d) On trouve (arrondis au millième : 0,3 0,4
"t Œ [0 ; 4], y (t ) = 12,308t 3 - 64, 615t 2 92,308t . 0,5
2 3
2. a)
0,6
On devrait retrouver y ¢(1) = y ¢(2,5) = 0.
b) Théorème de la bijection. b) On utilise les résultats de la question 1.
c) a ª 3, 85. c) Récurrence.
3. • P1 = (1 0 0), alors P4 = ( 0,27 0,219 0,511).
60 1. Initialisation : A0 = I3 est de la forme Il a donc le plus de « chances » de se trouver dans le
lieu ➂.
Ê 1 0 0 ˆ
Á 2a 1 - 2a • P1 = ( 0 1 0), alors P4 = ( 0,365 0,27 0,365).
2a0 ˜ avec a0 = 0.
Á 0 0 ˜ Il a donc le plus de « chances » de se trouver dans le
ÁË a0 - a0 1 a0 ˜¯ lieu ➀ ou le lieu ➂.
Hérédité : on suppose…, montrons que… • P1 = ( 0 0 1), alors P4 = ( 0,292 0, 438 0,27).
Alors : Il a donc le plus de « chances » de se trouver dans le
Ê 1 0 0 ˆ lieu ➁.
n 1 Á 2a 1 - 2a 2 an ˜ ¥ A
A =Á n n ˜ 62 1. a) En janvier s0 = 0,5 et m0 = 0,5.
ÁË an - an 1 an ˜¯
Au mois de février, : il reste 97 % des oursins de janvier,
Ê 1 0 0 ˆ on a 0, 03 ¥ s0 0,1 ¥ m0 cavités vacantes qui vont être
Á 2a ˜
= Á n 1 1 - 2n 1 2an 1 ˜ occupées à 70 % par des oursins donc
ÁË an 1 - an 1 1 an 1 ˜¯ 0,7(0, 03 ¥ s0 0,1 ¥ m0 ) oursins supplémentaires dans
la barrière de corail.
avec an 1 = 3 - 2an.
Soit :
3. a) "n Œ , bn 1 = an 1 - 1 = - 2bn : la suite est géo-
s1 = 0,97 s0 0,7 ¥ 0, 03s0 0,7 ¥ 0,1 ¥ m0 = 0,530 5.
métrique de raison - 2.
De même :
b) Ainsi, "n Œ , bn = - ( - 2)n et donc an = 1 - ( - 2)n .
m1 = 0,9m0 0,3 ¥ 0, 03 ¥ s0 0,3 ¥ 0,1 ¥ m0 = 0, 469 5 .
Ê 1 0 0 ˆ
(ou m1 = 1- s1)
c) A = Á 2(1 - ( - 2) ) 1 - 2(1 - ( - 2) ) 2(1 - ( - 2) )˜˜
n Á n n n
s2 = 0,991s1 0, 07m1 ª 0,558 6 et m2 ª 0, 4976.
ÁË 1 - ( - 2)n -1 ( - 2)n 2 - ( - 2)n ) ˜¯
b) Au ( n + 1) -ième mois, il reste 97 % des oursins de
janvier, on a 0, 03 ¥ sn 0,1 ¥ mn cavités vacantes qui
61 1. vont être occupées à 70 % par des oursins, donc
0,3 (Cn+1 = 2) 0,7(0, 03 ¥ sn 0,1 ¥ mn ) oursins supplémentaires dans
(Cn = 1)
0,7 (Cn+1 = 3) la barrière de corail, soit sn +1 = K = 0,991sn + 0, 07mn .
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84
7. Exercices
d’approfondissement
69 1. Les scarabées qui sont dans leur première année
proviennent des naissances. Or seul les scarabées ayant
deux ans procréent, à raison de 6 naissances par scarabées.
Ils sont donc au nombre de 6z.
Les scarabées qui sont dans leur deuxième année sont
les survivants de la première année : ils sont donc au
1
nombre de x.
2
Les scarabées qui sont dans leur troisième année sont e) Si X transmet l’information contraire ce pourcentage
les survivants de la deuxième année : ils sont donc au semble être le même.
1
nombre de y.
3
Ainsi, au bout d’un an, la composition est donnée par la
Ê 1 1 ˆ
matrice Á 6 z x y˜ .
Ë 2 3 ¯
Ê 1 ˆ
Á0 0˜
Ê 2
1 ˆ
2. a) Á 6 z
Ë 2
1
x
3 ¯
y˜ = x y z Á
Á
Á0 0 3˜
˜
1˜.
Á ˜ 71 Partie A
Ë6 0 0¯
1. a) a0 = 8 000, b0 = 2 000 ;
Ê 1 0 0ˆ
a1 = 0,9 ¥ 80 000,2 ¥ 2 000 = 7 600 et
b) A3 = K = Á 0 1 0 ˜ = I3.
Á ˜ b1 = 10 000 - 7 600 = 2 400 .
Ë 0 0 1¯
Ê an 1 ˆ Ê 0,9 0,2 ˆ Ê an ˆ
c) Soit n un nombre entier naturel, il existe (division b) Á ˜= Á ˜.
euclidienne) un nombre entier naturel k tel que n = 3k ÁË bn 1 ˜¯ ÁË 0,1 0, 8 ˜¯ ÁË bn ˜¯
14444444244444443
ou n = 3k + 1 ou n = 3k + 2. =A
n = 3k , alors Xn = X0 An = X0.
Ê3 2ˆ
Á ˜ Ê 0,7 0 ˆ
70 a) Pn +1 = Pn A avec A = Á
5 5˜
. D=Á ˜ et l1 = 0,7, l 2 = 1.
Á2 3˜ Ë 0 1¯
ÁË 5 5 ˜¯ b) D = P-1AP € PD = AP € PDP-1 = A .
A = PDP-1, donc (…) An = PD nP-1 (associativité)
b) On montre par récurrence que, pour tout nombre
c) Par une récurrence immédiate, on montre que pour
entier naturel n, Pn = P0 An.
Ê 0,7n 0 ˆ
c) Donc la probabilité que la troisième personne sache tout nombre entier naturel n non nul, D n = Á ˜,
que X sera le prochain ministre de l’environnement est puis on en déduit que : Ë 0 1¯
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85
Partie B 73 a)
a) On déduit du A que, pour tout nombre entier naturel 0,8
Ê1 2ˆ Ê 2 2ˆ
n non nul, an = Á ¥ 0,7n ˜ a0 Á - ¥ 0,7n ˜ b0 1
Ë3 3¯ Ë 3 3¯
Ê 1 1ˆ Ê 2 1ˆ 0,2 0,1
et bn = Á - ¥ 0,7n ˜ a0 Á ¥ 0,7n ˜ b0 . 0,1 0,3
Ë 3 3¯ Ë3 3¯
0,1
b) • a5 ª 6 891 et b5 ª 3 109 donc, en 2015, il y aura 2 3
0,7 0,6
6 891 habitants dans la ville et 3 109 vivant à la cam- 0,1
pagne.
• a10 ª 6 704 et b10 ª 3 296 donc, en 2020, il y aura Ê 0, 8 0,1 0,1ˆ
6 704 habitants dans la ville et 3 296 vivant à la cam- b) PDP-1 = Á 0,2 0,7 0,1˜ .
Á ˜
pagne. ÁË 0,3 0,1 0, 6 ˜¯
À l’aide d’un raisonnement déjà vu, on remarque que
72 Partie A
Mn = PD nP-1 ; on calcule ensuite ( 0 0 1)Mn .
23 x 25 y 18 z = 11 766
Ô La probabilité de se retrouver au sommet 1 après n
On résout Ì12 x 14 y 10 z = 6 380
Ô30 x 28 y 24 z = 14 848 étapes est donnée par le premier élément de la matrice :
Ó 0,25 ¥ (0, 6)n - 0,5n ¥ 0, 8 0,55 .
Le système admet une unique solution (220 ; 130 ; 192).
Avec les matrices résoudre le système est équivalent à
Ê 23 25 18 ˆ
résoudre l’équation AX = B , où A = Á 12 14 10 ˜ ,
Ê xˆ Á ˜
Ê 11 766 ˆ Ë 30 28 24 ¯
X = Á y ˜ et B = Á 6 380 ˜ .
Á ˜ Á ˜
Ë z¯ Ë 14 848 ¯
A est inversible… calculatrice.
AX = B € X = A-1B
Ê 28 - 48 - 1ˆ Ê 11 766 ˆ Ê 220 ˆ
=Á 6 6 - 7 ˜ Á 6 380 ˜ = Á 130 ˜ .
Á ˜Á ˜ Á ˜
Ë - 42 53 11 ¯ Ë 14 848 ¯ Ë 192 ¯
Partie B
a) On résout le système :
0,9 x 0,9 y z = 511,24
Ô
( S) Ì0, 8 x 0,9 y z = 489, 05 74 On modélise cette situation par une marche aléa-
Ô0,9 x 0, 8 y z = 498,13 toire sur un graphe à trois sommets : 1, 2 et 3 correspon-
Ó
dant aux nombres d’images différentes que l’on possède.
( S) admet une unique solution (221,9 ; 131,1 ; 193,54).
Dans cette marche aléatoire, « l’étape suivante » corres-
Le prix de l’unité centrale est 221,90 F, celui de l’en-
pond à l’achat d’un nouveau billet.
semble clavier-souris 131,10 F et celui de l’écran
Alors le graphe associé est :
193,54 F.
2 1
b) Le prix TTC de l’unité centrale est 220 F avant la
3 3
hausse de TVA, soit un prix HT de 183,95 F car 1
220 1 2 3 1
3
ª 183,95.
1,196
2
On sait que le prix HT n’a pas changé après la hausse de 3
221,9
TVA. Comme - 1 ª 0,206 , on en déduit que le
220 Alors après l’achat du premier billet, on possède une
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1,196 image.
nouveau taux de TVA est 20,6 %. Soit Pn = (P( Xn = 1) P( Xn = 2) P( Xn = 3)),
où Xn désigne la variable aléatoire comptant le nombre
d’images différentes obtenues au nième achat de billet.
Alors P1 = (1 0 0).
86
Ê1 2 ˆ Ê 0 0 1ˆ
Á 0˜ 77 1. A2 = Á 0 0 0 ˜ et A3 = 0.
Á3 3 ˜ Á ˜
La matrice de transition est M = Á 2 1˜. Ë 0 0 0¯
Á0 3 3˜ Ainsi, "n 3, An = 0.
Á ˜
Ë0 0 1¯ Ê 1 4 8ˆ
Ainsi P10 = P1M9 ; on obtient : 2. a) M(0) = I3 et B = I3 4 A 8 A2 = K = Á 0 1 4˜.
Á ˜
P10 ª ( 0, 000 05 0, 051 92 0,948 03). Ë 0 0 1¯
x2 2 y2
La probabilité de ne pas avoir les 3 images après l’achat b) M( x ) ¥ M( y ) = ( I3 xA A ) ¥ ( I3 yA A2 )
d’un carnet est donc 1 - 0,948 03 ª 0, 051 97 . 2 2
Soit environ 52 joueurs pour 1 000 personnes. Ê x 2 y2 ˆ 2
= I3 ( x y )A Á xy˜ A 0
Si 49 personnes n’ont pas gagné, on peut penser que la Ë2 2 ¯
distribution est bien uniforme. 1
= I3 ( x y )A ( x y )2 A2 .
2
75 Matrice de transition associée à cette marche aléatoire : c) On a donc montré que M( x ) ¥ M( y ) = M( x y ) .
Ê 1ˆ Ê
1 1 1 1 1 x2 ˆ
Á0 ˜ Á1 x ˜
Á 6 6 6 6
6˜ 3 2 ˜.
1 1
1˜ 1 3. a) M( x ) = K = Á
Á Á0 1 x ˜
Á0 0 0
6 6˜
3 3 ÁË 0 0 1 ˜¯
Á ˜
M=Á 1 1 1 1˜.
1 1
0 b) (M( x ))n = M( nx ) (récurrence immédiate à l’aide de la
Á 6 6 6 6˜
6 3
Á1 question 2. c)).
1 1 1 1˜
1 1
Á ˜ 4. a) P = M(4), donc :
Á6 6 6 6 6˜
6 6 Ê 1 200 20 000 ˆ
ÁË 0 0 0 0 1 ˜¯
0 0 P50 = (M(4))50 = M(200) = Á 0 1 200 ˜ .
Il reste à calculer (1 0 0 0 0 0) ¥ M3 qui donne la Á ˜
Ë0 0 1 ¯
probabilité d’atteindre la case 6 en 3 coups.
b) On a M( x ( - x )) = M(0) = I3 .
Ê9 4 ˆ Ê 14 ˆ Ê 186 ˆ Ê 4ˆ Ê1 - 4 8 ˆ
76 1. Á ˜ Á ˜ =Á ˜ soit Á ˜ modulo 26. Ainsi x ¢ = - x et B ¢ = M( - 4) = Á 0 1 - 4 ˜ .
Ë5 7 ¯ Ë 15 ¯ Ë 175 ¯ Ë 19 ¯ Á ˜
Ê 9 4ˆ Ê 5 ˆ Ê 93 ˆ Ê 15ˆ Ë0 0 1 ¯
ÁË 5 7 ˜¯ ÁË 12 ˜¯ =Á soit Á ˜ modulo 26, d’où le mot
Ë 109 ˜¯ Ë 5¯
Ê 1 ˆ
noël est codé par DSOE. Á1 0˜
Á 2 ˜
De même, le mot maths est codé par QTDZ.
Á 1 2˜
Ê 9 4ˆ 1 Ê 7 - 4 ˆ Ê 1 0ˆ 78 1. M = Á 0 .
2. a) Á ¥ = , donc 2 3˜
˜
Ë 5 7 ¯ 43 ÁË - 5 9 ˜¯ ÁË 0 1˜¯ Á ˜
Á0 0 1˜
1 Ê 7 - 4ˆ ÁË 3 ˜¯
A-1 = .
43 ÁË - 5 9 ˜¯
En effet :
b) On cherche un nombre entier a tel que P( Xn 1 = 0) = P( Xn = 0 « R n ) P( Xn = 1 « Bn )
43a 1 [mod 26] ; cela revient à déterminer deux 1
= 1 ¥ P( Xn = 0) P( Xn = 1).
nombres entiers a et k tels que 43a - 26k = 1 ; or 2
43 ¥ ( - 3) - 26 ¥ ( - 5) = 1. Cela donne la première ligne de la matrice…
Comme - 3 23 [mod 26] , alors a = 23. 2. Récurrence.
Ê 7 - 4 ˆ Ê 5 12 ˆ Ê 0ˆ
c) 23 Á = [mod 26], donc
Ë - 5 9 ˜¯ ÁË 15 25˜¯ 3. U0 = Á 0 ˜ .
Á ˜
Ê 5 12 ˆ Ë 1¯
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87
Chapitre
5 Suites de matrices
• Énigme ✱
Ê a-c abc a-b ˆ
Á
aA bB cC a - b c a a b - c ˜ d’où
Á ˜
Ë ab a-b-c ac ¯
a = 5, b - 3 et c = 1.
• Énigme ✱✱
Si un est le nombre de feuilles non repliées et vn le
nombre de feuilles repliées à l’étape n, on a :
un 1 2un 2vn et vn 1 un vn avec u0 = 1 et v0 = 0 .
Ê un 1 ˆ Ê 2 2 ˆ Ê un ˆ Ê u10 ˆ Ê 2 2 ˆ 10 Ê u0 ˆ
Soit Á ˜ Á Á ˜ d’où Á ˜ Á Á ˜.
ÁË vn 1 ˜¯ Ë 1 1˜¯ ÁË vn ˜¯ ÁË v10 ˜¯ Ë 1 1˜¯ ÁË v0 ˜¯
Donc à la dixième étape, il y aura 39 366 feuilles non
repliées et 19 683 feuilles repliées. L’évolution du système ne semble pas dépendre des
conditions initiales.
d) (0,52 0,48)A = (0,52 0,48).
2. Résoudre des problèmes On remarque alors (récurrence immédiate) que, pour
• Problème 1 tout nombre entier naturel n, Un = U0.
On parle d’état stable.
1 a) 0,65 x 0, 4 x 0, 65 y
Ô
0,4 D L 0,65 3 a) On résout le système Ìy 0, 6 x 0, 35 y .
0,6 Ôx y 1
Ó
Ê 0, 4 0, 6 ˆ Le système admet une solution unique (0,52 ; 0,48).
b) • A Á ˜ Ainsi S = (0,52 0,48).
Ë 0, 65 0, 35¯
1 Ê 0, 52 - 0,12 0, 48 0,12 ˆ
• Un+1 = UnA. b) • B C Á ˜ A.
En effet, dn+1 = 0,4dn + 0,65n et n+1 = 0,6dn + 0,35n.
4 Ë 0, 52 0,13 0, 48 - 0,13 ¯
On montre par récurrence que "n ∈ : • Tout d’abord, remarquer que :
2
Un+1 = U0An. Ê 1 ˆ 1 1 1 2
ÁË B C˜ B BC CB
2 C .
2 a) U0 = (1 0). 4 ¯ 4 4 16
U1 = (0,4d0 + 0,650 0,6d0 + 0,350) Or, B2 = B, C2 = – C et BC = CB = 0 (matrice nulle).
= (0,4 0,6). 2 2
Ê 1 ˆ Ê 1ˆ
U2 = U1A = (0,4 ¥ 0,4 + 0,65 ¥ 0,6 0,6 ¥ 0,4 + 0,35 ¥ 0,6) Ainsi, A2 ÁB C˜ B - Á ˜ C.
Ë 4 ¯ Ë 4¯
= (0,55 0,45).
U3 = U2A = … = (0,512 5 0,487 5). • On montre par récurrence que "n ∈ :
n
Le dernier résultat s’interprète en disant qu’au bout de Ê 1ˆ
An B - Á - ˜ C.
3 heures il y a 51,25 % de dextrose et 48,75 % de lévulose Ë 4¯
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88
Ê Ê 1ˆ ˆ
n Ê 0, 9 0, 05 0, 05ˆ
– On a dn d0 ¥ Á 0, 52 0, 48 ¥ Á - ˜ ˜ donc (c m r)Á 0, 7 0 0, 3 ˜˜ = (c m r)
Ë Ë 4¯ ¯ Á
ÁË 0, 8 0 0, 2 ˜¯
Ê Ê 1ˆ ˆ
n
0 Á 0, 52 - 0, 52 ¥ Á - ˜ ˜ 0, 9c 0, 7m 0, 8r c
Ë Ë 4¯ ¯ Ô
soit Ì0, 05c m .
et lim dn 0, 52d0 0, 52 0 0, 52 (car d0 + 0 = 1). Ô0, 05c 0, 3m 0, 2r r
n Æ Ó
Ê Ê 1ˆ ˆ
n Par ailleurs c r s 1. D’où :
n d0 ¥ Á 0, 48 - 0, 48 ¥ Á - ˜ ˜ - 0,1c 0, 7m 0, 8r 0
Ë Ë 4¯ ¯
ÔÔ0, 05c - m 0
Ê Ê 1ˆ ˆ
n Ì .
0 Á 0, 48 0, 52 ¥ Á - ˜ ˜ Ô0, 05c 0, 3m - 0, 8r 0
Ë Ë 4¯ ¯ ÔÓc r s 1
et lim n 0, 48d0 0, 48 0 0, 48 (car d0 + 0 = 1). - 0,1c 0, 7m 0, 8r 0
n Æ
ÔÔ0, 05c - m 0
– Ainsi, (Un)n∈ converge vers S. b) Ì
Plus généralement, (Un)n∈ converge vers S quel que Ô0, 05c 0, 3m - 0, 8r 0
soit l’état initial U0. ÔÓc r s 1
0,1c - 0, 035c - 0, 8r 0
ÔÔm 0, 05c
• Problème 2 €Ì
1 a) Ô- 0, 05c - 0, 015c 0, 8r 0
0,8 ÔÓc r s 1
0,2 R C 0,9
0, 65c - 0, 8r 0
0,05 Ô
€ Ì0, 05c - m 0
0,7
Ôc r s 1
0,3 0,05 Ó
M Ê 0, 65 0, 05 1ˆ
c) En posant B Á 0 - 1 1˜˜ , le système précé-
Ê 0, 9 0, 05 0, 05ˆ Á
Ë - 0, 8 0 1¯
b) A Á 0, 7 0 0, 3 ˜˜
Á dent s’écrit SB = (0 0 1).
ÁË 0, 8 0 0, 2 ˜¯ 8 160
On trouve alors c ª 0, 884 ,
Ê 0, 885 0, 045 0, 07 ˆ 9, 05 181
2 a) A2 Á 0, 87 0, 035 0, 095˜ , m
0, 4
80
ª 0, 044 et r
5, 2
130
ª 0, 072 ,
Á ˜ 9, 05 181 72, 4 181
ÁË 0, 88 0, 04 0, 08 ˜¯
ce qui est cohérent avec le résultat de la question 2.
Ê 0, 88 0, 04 0, 07 ˆ
A5 ª Á 0, 88 0, 04 0, 07 ˜ .
Á ˜ • Problème 3
ÁË 0, 88 0, 04 0, 07 ˜¯
1 Voir site compagnon.
Ê 0, 88 0, 04 0, 07 ˆ 2 a) E1
De même, A10 ª Á 0, 88 0, 04 0, 07 ˜ 1
Á ˜
ÁË 0, 88 0, 04 0, 07 ˜¯ 2 1
1 1
2
Ê 0, 88 0, 04 0, 07 ˆ
E2 E0
A20 ª Á 0, 88 0, 04 0, 07 ˜ .
Á ˜
ÁË 0, 88 0, 04 0, 07 ˜¯ Ê 1 ˆ
Á0 0˜
X0 A2 = ( 0, 885 0, 045 0, 07), Á 2 ˜
b) Un 1 Á1 0 1˜ ¥ Un
X0 A10 ª ( 0, 884 0, 044 0, 072) et
Á 1 ˜
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Á1 1˜
Á 0 ˜
Ë2 2¯
89
M3 = M, M4 = M2, M5 = M, M10 = M2 et M11 = M. On peut penser que pour n « assez grand », le mobile
Ê 0ˆ Ê 0ˆ peut se trouver de manière équiprobable sur l’un des
Ainsi U1 1 avec U0 Á 0 ˜ (toutes les particules sont
Á ˜ 4 sommets.
Á ˜ Á ˜
Ë 0¯ Ë 1¯ 2 a) En effet :
dans le compartiment B au départ). Ê 1 1 1ˆ
Ê 1ˆ Á0 ˜
Á 3 3 3˜
Ê ˆ Ê P( Xn 1 1) ˆ
Á ˜ Á1 1 1 ˜ Á P( Xn 1) ˜ Ê1ˆ
Á ˜
Á 2˜ Á 3 0 3 3 ˜ Á P( Xn 2)˜ p Á1˜ Á P( Xn 1 2)˜
U2 Á 0 ˜ (1 - p ) Á ˜Á ˜ Á˜ Á X ˜
Á 1˜ Á 1 1 0 1 ˜ Á P( Xn 3)˜ 4 Á1˜ Á P(X n 1 3)
Á ˜ Á ˜ ˜
Ë 2¯ Á3 3 3 ˜ Á P( Xn 4 )˜ Ë1¯ Á P( Xn 1 4 )˜
Á1 1 1 ˜ Ë ¯ Ë ¯
U3 = U1, … Á ˜
ÁË 3 3 3 0 ˜¯
d) La démonstration se fait par récurrence.
La suite ne converge pas. p p
b) L (1 - p ) TL S € I4L (1 - p ) TL S
1 4 4
Ôx 2 y p
Ô € (I4 - (1 - p ) T )L S.
e) On résout le système Ìy x z 4
Ô 1 L’algorithme renvoie la solution de l’équation précédente
Ôz y (si I4 – (1 – p)T est inversible).
Ó 2
1 1 1 c) Le programme renvoie la suite de matrices colonnes
avec x + y + z = 1 ; on obtient x = , y = , z = .
4 2 4 U1, … Un.
f) On remarque que lorsque n est impair, l’urne ne revient d) On remarque que :
pas à son état initial en n étapes. p p
Vn 1 Un 1 - L (1 - p ) TUn S - (1 - p ) TL S
4 4
Instant 0 1 2 3 4 2n (1 - p ) T(Un - L ) (1 - p ) TVn .
2
Ê 1ˆ Ê 1ˆ 1 On démontre par récurrence que, "n ∈ :
Probabilité 1 0 ÁË ˜¯ 0 ÁË ˜¯
2 2 2n Vn = (1 – p)nTnV0.
Conclure : Étudions la convergence de Tn.
n
k - 2( n 1) - 2 Ê 1 1 2 2ˆ
Ainsi E( T ) Â 2k -1
2n
4. Á ˜
k 1
Á 3 9 9 9˜
(Avec XCas et somme(k/(2^(k-1)),k=1…n) ). Á 2 1 2 2˜
La limite est 4. Á 9 3 9 9˜
T2 Á ˜
On retrouve ce qui a été vu au 1. c). Á 2 2 1 2˜
Á 9 9 3 9˜
Á 2 2 2 1˜
• Problème 4 Á
ÁË 9 9 9 3 ˜¯
˜
1 c) P(Xn+1 = 2)
La matrice T2 a tous les éléments strictement positifs,
1- p p
= (P( Xn 1) P( Xn 3) P( Xn 4 )) ; donc la suite de matrice (Tn) converge vers une matrice
3 4
T1 dont toutes les colonnes sont identiques.
P(Xn+1 = 3)
1- p p Pour obtenir cette « colonne », on résout l’équation
= (P( Xn 1) P( Xn 2) P( Xn 4 )) ; Ê xˆ
3 4 Á y˜
et P(Xn+1 = 4) S = AS, où S Á ˜ , avec x + y + z + t = 1 (x, y, z, t
1- p p Á z˜
= (P( Xn 1) P( Xn 2) P( Xn 3)) . ÁË t ˜¯
3 4
d) nombres réels positifs).
On sait que l’équation admet une unique solution et on
Ê 1ˆ
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Á 1˜
remarque que S Á ˜ convient…
Á 1˜
ÁË 1˜¯
Ê1 1 1 1ˆ
Á1 1 1 1˜
Ainsi T1 Á ˜.
Á1 1 1 1˜
ÁË 1 1 1 1˜¯
90
Comme 1 – p 1, que lim Vn 0 (matrice nulle). f) On remarque que :
n Æ
Ê 3 3 3 3ˆ
(Un) converge vers L. Á ˜
Á 13 13 13 13 ˜
Á 1 1 1 1 ˜ Ê aˆ
• Problème 5 LU0 Á
Á 13 13 13 13 ˜ Á b ˜
˜Á ˜
1 a) Á 4 4 4 4 ˜Á c˜
13 ˜ ÁË d ˜¯
n°1
1 1 Á 13 13 13
2 3 Á 5 5 5 5˜
1 1 Á ˜
ÁË 13 13 13 13 ˜¯
3 2
1
n°2 n°4 Ê 3 ˆ Ê 3ˆ
Á ( a b c d )˜ Á ˜
3
1 Á 13 ˜ Á 13 ˜
1 1 Á 1 ˜ Á 1˜
2 2 Á 13 ( a b c d )˜ Á 13 ˜
n°3
Á ˜ Á ˜.
Á 4 ( a b c d )˜ Á 4 ˜
Á 13 ˜ Á 13 ˜
b) Deux pages « pointent » vers la page 1 : les pages 2 Á 5 ˜ Á 5˜
et 4. Á ( a b c d )˜ Á ˜
ÁË 13 ˜¯ ËÁ 13 ˜¯
1
La probabilité de passer de la page 2 à la page 1 est et
1 2 2 a) On a bien :
celle de passer de la page 4 à la page 1 est . È1 1 ˘
2 P( Yn 1 1) (1 - p ) Í P( Yn 2) P( Yn 4 )˙
On peut écrire : Î2 2 ˚
P(Xn+1 = 1) = P(Xn = 1 ∩ Xn+1 = 1) + P(Xn = 2 ∩ Xn+1 = 1) p
[P( Yn 1) P( Yn 2) P( Yn 3) P( Yn 4 )].
+ P(Xn = 3 ∩ Xn+1 = 1) + P(Xn = 4 ∩ Xn+1 = 1) 4
(réunion d’événements disjoints). 1
De même P( Xn 1 2) (1 - p ) P( Yn 1)
Ainsi : 3
P( Xn 1 1) P( Xn 1) ( Xn 1 1)P( Xn 1) p
[P( Yn 1) P( Yn 2) P( Yn 3) P( Yn 4 )].
4
P( Xn 2 ) ( Xn 1 1)P( Xn 2) È1 1 1 ˘
P( Xn 3) ( Xn 1 1)P( Xn 3) P( Xn 1 3) (1 - p ) Í P( Yn 1) P( Yn 2) P( Yn 4 )˙
Î 3 2 2 ˚
P( Xn 4 ) ( Xn 11 1)P( Xn 4 ) p
[P( Yn 1) P( Yn 2) P( Yn 3) P( Yn 4 )].
1 1 4
0 P( Xn 2) 0 P( Xn 4 ). È1 ˘
2 2 P( Xn 1 4 ) (1 - p ) Í P( Xn 1) P( Xn 3)˙
1 1 Î3 ˚
On a bien P( Xn 1 1) P( Xn 2) P( Xn 4 ). p
2 2 [P( Yn 1) P( Yn 2) P( Yn 3) P( Yn 4 )].
4
1
De même P( Xn 1 2) P( Xn 1). b) On prend p = 0,2 et donc 1 – p = 0,8.
3 Ê 1 4 ˆ
1 1 1 On a (…) Vn 1 Á J A˜ Vn.
P( Xn 1 3) P( Xn 1) P( Xn 2) P( Xn 4 ). Ë 20 5 ¯
3 2 2
c) Par récurrence immédiate, on en déduit que "n ∈ :
1 n
P( Xn 1 4 ) P( Xn 1) P( Xn 3). Ê 1 4 ˆ
3 Vn Á J A˜ V0.
c) Immédiat. Ë 20 5 ¯
d) On a Un+1 = AUn, donc (récurrence immédiate), d)
"n ∈ , Un = AnU0.
e)
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91
On trouve comme indices respectifs 0,24 ; 0,11 ; 0,30 ; Ê 0,116 ˆ
0,35. Á 0,138 ˜
Arrondis au centième le modèle précédent donne : 0,23 ; Á ˜
0,08 ; 0,31 ; 0,38. L ª Á 0, 047 ˜ .
Á 0, 040 ˜
Interprétation : ces nombres donnent la probabilité de Á ˜
se trouver sur chacune des pages après un « surf » sur Ë 0, 099 ¯
ce graphe. Les nombres diffèrent un peu. La page 4 a le c) On obtient (classique) Vn+1 = AVn et donc (récurrence
score le plus élevé dans les deux modèles. immédiate), "n ∈ , Vn = AnV0.
d) On admet que la suite de matrices An converge vers
• Problème 6 la matrice nulle ; ainsi Vn converge vers 0 et donc la suite
de matrices (Nn) converge vers L.
1 a) Pour le lien D Æ A : 0,85 ¥ 0,5 = 0,425.
e) La page qui a le plus d’importance est la page B.
0,85
A B
0,425 0,425 • Problème 7
1 a) n désignant un nombre entier naturel, on a :
0,2125 jn 1 6 pn 10an
0,425 0,2125 E Ô
Ìpn 1 0, 5 jn .
Ôan 1 0, 4 pn
Ó
0,425 0,2125
b) Pour tout nombre entier naturel n, on a Xn 1 XnM
D C
Ê 0 0, 5 0 ˆ
0,2125
où M Á 6 0 0, 4 ˜˜ .
Á
b) On a : Ë 10 0 0 ¯
an 1 144 443 10444
0,203 , 425bn 0, 212 5cn 0, 425dn. c) Par récurrence on montre que, pour tout nombre
24443
0 ,15 note donnée entier naturel n, on a Xn = X0Mn .
5 par la page B
c) De même bn+1 = 0,03 + 0,85an + 0,212 5cn. d) En 2027 : n = 15 et X15 = X0M15. ���������������������
À��������������������
l’aide de la calcu-
cn+1 = 0,03 + 0,425dn. latrice, on obtient X15 = (30 50 50)M15 soit :
dn+1 = 0,03 + 0,212 5cn. X15 = ( 6 993 540 1 746 205 350 056).
en+1 = 0,03 + 0,212 5cn + 0,425bn. 2 a) Dans E2 : =B2+C2+D2
d) La suite de matrice représente les notes de chaque Dans B3 : =6*C2+10*D2 , dans C3 : =0.5*B2 , dans D3 :
page à l’étape n. =0.4*C2 , dans E3 : =B3+C3+D3 .
On a : b)
Ê 0 0, 425 0, 212 5 0, 425 0ˆ Êan ˆ Ê0, 03ˆ
Á ˜
Á0, 85
Á 0 0, 212 5 0 0˜˜ Ábn ˜ ÁÁ0, 03˜˜
Nn1 Á 0 0 0 0, 425 0˜ Á cn ˜ Á0, 03˜ .
Á 0 Á ˜
0 0, 212 5 0 0˜ Ádn ˜ Á0, 03˜
Á ˜ Á ˜ Á ˜
Ë 0 0, 425 0, 212 5 0 0¯ e Ë 0, 03¯
1444444444444444424444444444444443 14Ë42n44¯3 1442443
A C
Nn
2 a) Sous XCas, en prenant différentes matrices N0 : c) Il semblerait que pour les quatre catégories on ait une
croissance exponentielle.
d) En F3 : =E3/E2 .
À partir d’un certain rang, la population totale semble
être multipliée par 2 d’une année sur l’autre.
• Problème 8
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92
On montre ensuite par récurrence que, pour tout nombre
entier naturel n, on a An PD nP-1.
Ê 1, 02n 0 ˆ
d) On calcule D n Á ˜.
Ë 0 0, 58n ¯
Puis :
Ê 2 13 10 ˆ
Á- ¥ 1, 02n ¥ 0, 58n ¥ (1, 02n - 0, 58n ) ˜
11 11 11
An Á ˜
Á 13 13 2 ˜
ÁË ¥ ( 0, 58n - 1, 02n ) ¥ 1, 02 - ¥ 0, 58 ˜
n n
55 11 11 ¯
Ê 14 19 ˆ
Á ¥ 1, 02n ¥ 0, 58n ˜
11 11
et Un A ¥ U0 Á
n ˜.
Á 91 19 ˜
ÁË 55 ¥ 1, 02 ¥ 0, 58n ˜
n
55 ¯
e) lim Cn et lim Sn
n Æ n Æ
91 19
Sn ¥ 1, 02n ¥ 0, 58n
D’où lim lim 55 55
n Æ Cn n Æ 14 19
¥ 1, 02n ¥ 0, 58n
11 11
n
91 19 Ê 0, 58 ˆ
¥
55 55 ÁË 1, 02 ˜¯ 91
lim n
1, 3.
n Æ 14 19 Ê 0, 58 ˆ 70
b) En modifiant les conditions initiales, on constate ¥
que chacune des deux populations évolue mais que le 11 11 ÁË 1, 02 ˜¯
rapport reste constant. f) Conclusion : les deux populations croissent mais la
2 a) Pour tout nombre entier naturel n, on a Un 1 AUn proportion entre les deux se stabilise, ce qui confirme
Ê 0, 5 0, 4 ˆ les conjectures émises à la question 1.
où A Á ˜.
Ë - 0,104 1,1 ¯
b) Par récurrence, on montre que pour tout nombre
• Problème 9
entier naturel n, on a Un = AnU0. 1 Soit n nombre entier naturel désignant le rang de
l’année à partir de l’année de référence. On note cn le
c) On détermine tout d’abord les coefficients de la ma-
Êa cˆ nombre de chouettes et en le nombre d’écureuils.
trice P-1. Si P-1 Á , PP-1 I2 conduit au système Ê cn ˆ
Ë b d ˜¯ Si Un Á ˜ , alors Un 1 AUn.
1 ÁË en ˜¯
Ôa - 55 2 a)
10a 5b 1 Ô
ÔÔ10c 5d 0 Ôb 13
Ô 55 et donc
Ì13a b 0 d’où Ì
Ô Ôc 1
ÔÓ13c d 1 Ô 11
Ô 2
Ôd - 11
Ó
Ê 1 1 ˆ
Á- ˜
55 11 ˜
P Á
-1 .
Á 13 2˜
ÁË 55 -
11˜¯
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On effectue le calcul :
Ê 1 1 ˆ
-
Ê 10 5ˆ Ê 1, 02 0 Á 55
ˆ ˜
11 ˜
PDP-1 Á Á Á
Ë 13 1˜¯ Ë 0 0, 56 ˜¯ Á 13 2˜
ÁË 55 - ˜
11¯
Ê 0, 5 0, 4 ˆ
Á ˜ A.
Ë - 0,104 1,1 ¯
93
b) • Problème 10
1 a) Tn1 augmentation de 10 % de Tn – truites man-
gées par les brochets
Tn 1 1,1Tn - 0, 001Tn ¥ Bn .
Bn1 – 5 % de Bn + 5 % de truites mangées
Bn 1 0, 95Bn 0, 05 ¥ 0, 001Tn ¥ Bn
Bn 1 0, 95Bn 0, 000 5 TnBn.
b) S’il n’y a pas de prédateurs, Tn 1 1,1Tn. ( Tn ) est alors
une suite géométrique croissante et lim Tn .
n Æ
c) S’il n’y a pas de proies, Bn 1 0, 95Bn. (Bn )est alors une
suite géométrique décroissante et lim Bn 0.
n Æ
d) Tn 1 - Tn 0,1Tn - 0, 001TnBn Tn ( 0,1 - 0, 001Bn )
Bn 1 - Bn - 0, 05Bn 0, 0005 TnBn
Bn ( - 0, 05 0, 0005 Tn )..
( Tn ) constant € Tn 1 Tn
€ 0,1 - 0, 001B0 0
€ B0 100.
(Bn ) constant € Bn 1 Bn
€ - 0, 05 0, 0005 T0 0
€ T0 100.
c)
Si initialement le nombre de truites et de brochets
était de 100, les effectifs des deux populations seraient
constants.
2 a) et b)
94
t t n - 0, 001t n bn - 0,1bn
€ Ì n 1 .
Ó n 1 bn 0, 000 5t n bn 0, 05t n
b
c) Le système s’écrit alors Un 1 AUn pour tout nombre
Ê 1 - 0,1ˆ
entier naturel n où A Á .
Ë 0, 05 1 ˜¯
On montre par récurrence que, pour tout nombre entier
naturel n, on a Un = AnU0.
d)
• Problème 11
a)
e)
Ê 1 1 bn 1 ˆ
an Á a- 4. Exercices d’application
u Ë 5 5 a n ˜¯
vant, n 1 . 5 a) À l’aide de XCas, on obtient :
un Ê 1 1 bn ˆ
an Á - P0 ¥ A200 ª ( 0, 375 - 0, 625).
Ë 5 5 a n ˜¯
Ainsi (conjecture) lim Pn ( 0, 375 - 0, 625).
n Æ
un 1 1 5
f) Ainsi… lim a . b) À l’aide de XCas, on obtient :
n Æ un 2
P0 ¥ A200 ª ( 0, 375 - 0, 625).
Ainsi (conjecture) lim Pn ( 0, 375 - 0, 625).
n Æ
2 Le processus est modélisable par une marche Pour n = 100 : (0,299 0,269 0,431).
aléatoire sur un graphe à deux sommets. Pour n = 200, on obtient les mêmes valeurs arrondies
Ê an ˆ au centième.
On note Pn l’état probabiliste en colonne Á ˜ , on obtient
ÁË bn ˜¯ b) Pour n = 10, on obtient (arrondis au millième) :
Ê 1 2ˆ
Á ˜ (0,302 0,272 0,27).
8 3˜ Pour n = 100 : (0,299 0,269 0,431).
Pn+1 = Á Pn.
Á 7 1˜ Pour n = 200, on obtient les mêmes valeurs arrondies au
ÁË 8 3 ˜¯
centième que dans le cas précédent à savoir :
96
(0,299 0,269 0,431). Pour information : la suite (Pn)n∈ converge vers la ma-
Pour information : Ê xˆ
On peut considérer que la matrice A est la matrice de trice L solution de l’équation L = L ¥ A ; L = Á y ˜
Á ˜
transition associée à une marche aléatoire sur un graphe Ê 40 ˆ Ë z¯
à trois sommets. Á ˜
La suite (An) converge (car A2 est une matrice dont tous Á 119 ˜
les éléments sont non nuls [matrice régulière]) ; on