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B-Poteau-Poutre :
les assemblages rigides : transmettant en outre les divers moments. Cette dichotomie est en fait une
simplification pour mener les calculs, car, en réalité, les assemblages ont un comportement
intermédiaire (semi –articulés, semi- encastrés). Les articulations, réalisées par boulonnage, n'ont pas
l'apparence d'articulations classiques. Le critère caractéristique réside en fait dans la flexibilité à
proximité n ud. C’est pourquoi la nouvelle classification qui tient compte du comportement réel des
assemblages définis trois caractéristiques principales suivantes :
Rigidité
Moment résistant
Assemblage semi-rigide
Assemblage rigide
D-Assemblages poteau-fondation
Ces assemblages, généralement désignés par les termes de « pieds de poteaux » ont pour fonction
essentielle de transmettre aux fondations toutes les charges verticales et horizontales exercées sur le
bâtiment. Généralement les fondations des construction en acier sont en béton, et les contraintes
addmicible de l’acier sont plus élevé, c’est pour cette raison des plaque d’assise en acier sont placés
sous les poteaux (les platines).Ces platines sont traversée par quatre tiges ancrées dans le béton. Afin
que les contraintes soient admissibles et les déformations faibles pour un encastrement, il est
nécessaire de choisir des platines épaisses ou des platines minces mais raidies (tendue).
Les assemblages boulonnés par platine d’extrémité constituent les parties importantes dans les
structures en acier. Les propriétés géométriques et mécaniques de ces assemblages ont une influence
significative sur le comportement et la stabilité globale de la structure en acier.
Types d’assemblages boulonnés par platine d’extrémité
Les poutres et les poteaux dans une structure en acier peuvent être assemblés par différents types
d’assemblages. Dans le cas des assemblages boulonnés par platine d’extrémité, on distingue, d’une
manière commode, les types d’assemblages suivants :
— assemblages poutre-poteau ;
— assemblages poutre-poutre ;
— assemblages de raboutage (de continuité) ;
— assemblages de pied de poteau.
Assemblage poutre-poteau
Ce type d'assemblages est souvent utilisé dans le cas de changement de direction et/ou de
sollicitations, voir figure 1.2. Les sollicitations sont transmises de la poutre au poteau à l’aide de la
platine soudée à l'extrémité de la poutre et attachée au poteau par des boulons. Les assemblages
boulonnés par platine d’extrémité peuvent êtres réalisés par une platine courte, non débordante ou
débordante.
La platine courte est soudée à l’âme de la poutre assemblée et boulonnée à l’aile du poteau ; la platine
non débordante borde la poutre sur toute sa hauteur. Enfin, la platine débordante dépasse la hauteur de
la poutre. La figure 1.2 donne une illustration de la topologie de ces trois types d’assemblages.
Le terme assemblage signifie toute la zone d’interaction qui englobe une partie de la poutre assemblée,
la platine d’extrémité y compris les boulons et soudures et la partie du poteau à hauteur de la platine,
comme illustré dans la figure 1.3 pour le cas d’un assemblage poutre-poteau de rive et d’un
assemblage poutre-poteau intermédiaire.
Assemblage poutre-poutre ou de raboutage
Ce type d’assemblages est souvent utilisé pour des raisons de transport ou de montage et lorsque la
longueur des poutres ou des poteaux est limitée, voir figure 1.4. La platine peut être non débordante ou
débordante.
D’habitude dans l’analyse globale des structures poutres-poteaux en acier, l’assemblage boulonné par
platine d’extrémité courte, dimensionné pour ne transmettre aucun moment de flexion, est idéalisé
comme un nœud articulé — assemblage articulé (rigidité nulle) — qui n’empêche aucune rotation
(rotation élevée) des sections assemblées ; l’assemblage boulonné par platine d’extrémité débordante,
dimensionné pour transmettre l’ensemble des sollicitations, est idéalisé comme un nœud rigide —
assemblage rigide (rigidité élevée) — qui interdit toute rotation relative (rotation nulle) entre les
sections assemblées.
Le comportement non-linéaire de ces types d’assemblages résulte de la forme géométrique et des
proportions de l’assemblage, des moyens d’assemblages utilisés (boulons, soudures), des
discontinuités et des propriétés mécaniques. Le comportement réel de chaque assemblage est
représenté par une courbe moment-rotation, caractérisée par trois propriétés essentielles, à savoir :
En se basant sur l’approche retenue par l’EUROCODE 3 pour l’analyse globale des structures utilisant
des assemblages par platine d’extrémité, il y a lieu de considérer les propriétés structurales (rigidité
initiale, résistance et capacité de déformation) de chaque type d’assemblage. L’EUROCODE 3
suggère ainsi une classification des assemblages.
Classification des assemblages
L’approche de l’Eurocode3, qui traite de la classification des assemblages, fournit les règles de calcul
de la rigidité initiale et de la résistance ultime. En vue d’une application pratique, l’approche idéalise
le comportement réel des assemblages en utilisant le modèle linéaire, le modèle bilinéaire ou le
modèle trilinéaire de la figure
Assemblage rigide
Lorsque l’assemblage rigide est considéré dans l’analyse globale de la structure en acier, sa conception
et son dimensionnement doivent effectivement être tels pour que ses déformations aient une influence
négligeable sur la distribution des efforts et sur les déformations de la structure en acier. Les
assemblages rigides sont usuellement utilisés dans les structures en acier non contreventées.
L’assemblage est considéré rigide si :
(structure contreventée)
(structure non contreventée)
où désignent, respectivement, la rigidité initiale de l’assemblage, la rigidité flexionnelle de la poutre
assemblée et la longueur de la poutre.
Même si en règle générale un assemblage rigide est un assemblage qui permet de transmettre à la fois
un moment de flexion, un effort tranchant et parfois un effort normal, il n’en reste pas moins que son
rôle principal est de transmettre un moment de flexion.
Assemblage semi-rigide
(structure contreventée)
(structure non contreventée)
Assemblage articulé
Ce type d’assemblage doit être suffisamment souple pour se déformer lors de la rotation. Il doit être
conçu et dimensionné pour ne transmettre, en règle générale, aucun moment de flexion. L’assemblage
est considéré articulé si :
Un assemblage articulé a donc pour mission de reporter depuis la poutre au poteau qu’un effort
tranchant et/ou un effort normal. On comprend dès lors que ce type d’assemblage convient aux
structures contreventées. Au niveau de chaque assemblage, les charges verticales sont transmises du
plancher aux poutres et des poutres aux poteaux ; les charges horizontales sont reprises directement
par le système de contreventement adopté.
Avec :
EIb : rigidité flexionnelle de section de poutre.
Lb : portée de la poutre (distance entre centres des poteaux).
-A fin de permettre un calcul linéaire (plus simple), La courbe de comportement non linéaire doit
être idéalisée.
Idéalisation de la courbe de comportement (M- ) selon l’EC-3
La courbe de comportement M–ᵩ non linéaire donnée par la pr EN 1993-1-8 comprend trois parties : -
de 0 à 2/3 Mj.Rd courbe élastique linéaire.)
- 2/3 Mj.Rd à Mj.Rd la courbe est non linéaire.)
- à Mj.Rd un plateau plastique.)
ᵩ
- L’extrémité de cette courbe M– définit la capacité de rotation ᵩCD de l'assemblage.
Assemblage articulé
Un assemblage articulé possède une faible résistance, au maximum 25% de la résistance minimale
requise pour avoir un assemblage résistance complète.
MRd ≤ 0,25 MPl.Rd
Une classification des assemblages selon leur capacité de rotation est toutefois proposée dans la
littérature et qui dépend de la rotation de l’assemblage par rapport à celle de la poutre assemblée. Trois
classes ont été définies à savoir, l’assemblage ductile, l’assemblage semi-ductile et l’assemblage
fragile, voir figure 1.11. Le comportement ductile est caractérisé par une courbe moment-rotation avec
un plateau étendu qui indique généralement l'apparition de déformations plastiques avant la rupture.
Le comportement fragile est caractérisé par une rupture, avec une rotation limitée, généralement sans
déformation plastique. Enfin, le comportement semi-ductilité se situe entre le comportement fragile et
le comportement ductile.
Il y a lieu de savoir que le concept de l’assemblage articulé et de l’assemblage rigide est retenu dans
l’approche de l’EC3. Le choix d’un assemblage articulé ou rigide doit reposer sur une comparaison
analytique de la rigidité de l'assemblage avec la rigidité de la poutre.
L’attache d’une poutre sur un poteau est considérée comme articulée quand la flexibilité des cornières
de liaison autorise de faibles rotations. La poutre est assemblée au poteau au niveau de son âme. De
cette manière, les semelles supérieures et inférieures de la poutre sont libérées et ne transmettent pas
d’effort couplé de traction et décompression, et par conséquent pas de flexion
On présente si dessous diverses solutions constructives permettant de réaliser des assemblages de type
articulé entre une poutre et un poteau.
Si l'on recourt à des assemblages de type C ou D, on doit se montrer particulièrement strict quant à la
longueur de la longrine et à la perpendicularité de sa section d'extrémité.
On peut préférer la solution avec platine d'extrémité non débordante (type D) à celle avec platine
partielle (type C), si l'on veut limiter les risques de désordre en cours de
La figure 4 présente la manière dont on procure la flexibilité et la capacité de rotation. Selon les détails
constructifs adoptés, le comportement de l'assemblage de type D peut différer de celui d'une présumée
rotule ; il serait alors plus judicieux de considérer un comportement semi-rigide On peut évite
dedevoir procéder de la sorte en donnant à la platine une épaisseur qui ne dépasse pas 8 à 10 mm
Les types A et B sont les plus communément rencontrés ; ils utilisent des assemblages par cornières
boulonnées tant sur la poutre que sur la longrine.
Dans le type C, les cornières sont boulonnées sur la poutre et soudées sur la longrine
Les types D et E, ils ont recours à une platine d'extrémité non débordante. En raison des tolérances
dimensionnelles
les types B, D et E sont particulièrement exposés à des défauts d'accostage. Les assemblages des
types D et E offrent une certaine raideur - qui peuvent d'ailleurs être évalués - mais ces caractéristiques
qui permettent de réaliser une semi-continuité de la structure, sont normalement négligées pour le
calcul.
Comme cela est montré pour les types C et D, on peut être amené à gruger l'extrémité de la longrine,
afin de maintenir à un même niveau la face supérieure des semelles respectives de la poutre et de la
longrine. La longrine s'en trouve bien sûr localement déforcée ; des vérifications appropriées doivent
dès lors être faites. Cette solution constructive s'avère néanmoins plus économique que celle consistant
à souder un raidisseur en T sur l'âme de la poutre (type E).
Une variante de type A et le type F ; les cornières d'âme y sont remplacées par un plat transverse,
soudé à la poutre en atelier et relié à la longrine par des boulons posés sur chantier. Un tel assemblage
est très simple à fabriquer et à réaliser ; il exige toutefois d'être conçu avec soin si l'on attend qu'il
fonctionne à la manière d'une rotule. En particulier, il importera de localiser cette présumée rotule
Dans les assemblages par cornières d'âme, la bonne pratique commande de disposer celles-ci le
plus près possible de la semelle supérieure de la poutre ; on réduit ainsi la rotation à l'extrémité de la
longrine et on limite de la sorte les risques de fissuration d'un éventuel planché en béton.
Assemblages par double cornière : ils sont de loin les plus répondus pour assurer les solives ou
les poutres secondaires de plancher sur les poutres principales, la photo illustre quelques
configurations possibles.
FONCTIONNEMENT DES ASSEMBLAGES :
a)- Fonctionnement par obstacle: c'est le cas des boulons ordinaires, non précontraints dont les tiges
reprennent les efforts et fonctionnement en cisaillement.
b)- Fonctionnement par adhérence: dans se cas, la transmission des efforts s'opère par adhérence
des surfaces des pièces en contact. Cela concerne le soudage, et le boulonnage par boulons HR
. c)- Fonctionnement mixte: c'est le cas du rivetage (et dans les cas extrêmes, du boulonnage HR ) à
savoir que les rivets assurent la transmission des efforts par Adhérence des pièces jusqu'à une
certaine limite, qui lorsqu'elle est dépassée, fait intervenir les rivets par obstacle, au cisaillement
-1 INTRODUCTION
, La résistance de l’assemblage exige que le moment résistant de celui-ci doive être supérieure ou
égale au moment fléchissant extérieur.
Le moment résistant de l’assemblage M.rd est définit comme le produit des efforts de traction Ni
sollicitant les boulons qui se trouvent dans la partie tendue (définie par la distance X,) par leurs
distances respectives di (calculée entre l’axe du boulon et l’intrados de la semelle comprimée de la
poutre) M .R dj =∑ di Ni ………………………………..(III.2)
Condition N°01 :
Condition N°02
La répartition des efforts dans les boulons se fait d'une manière linéaire (répartition élastique), la
résistance à la traction de la première rangée est donnée par la formule suivante
Condition N°3:
Condition de non- plastification de l'âme comprimée du poteau Il faut que
Condition N°4:
Les résistances au niveau de chaque rangée calculer de la manière suivante Calcul de la résistance
de calcul de la première rangée sous semelle (rangée intérieur) La résistance de calcul de la rangée
intérieur est donnée par la formule suivante:
Calcul de la résistance de calcul des rangées sous la rangée intérieur (rangées centrales)
Comme tous les autres systèmes porteurs les ponts ont pour fonction d’assurer la stabilité des ouvrages
tels les ponts et les toitures suspendues.
Les câbles (en acier mais aussi fibres végétales ou synthétique) ont un diamètre infime par rapport à
leur longueur ce qui les rend idéalement flexibles et par conséquent incapable de résister à des efforts
de flexion.
Si au lieu d’une charge ponctuelle, les charges sont réparties, la forme que le câble doit prendre pour
n’être sollicité qu’à la traction est une courbe.
Vue d’ensemble du pont suspendu