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PARAMÉDICALE
DE BISKRA
Présenté par :
HADJADJ ROUFAIDA.
GNOUAI OUMELKHIR.
Sous la direction de :
Dr.AIDANE KHAOULA.
Pharmacienne Microbiologiste.
Promotion: 2014/2017
Nous tenons à remercier par le biais de ce mémoire en premier lieu le bon Dieu, le tout
puissant d’avoir éclairé notre vie, renforcé notre courage et notre volonté pour achever à
bien et en bonne santé le parcours de nos études. Nous exprimons notre profonde
gratitude et nos sincères remerciements au:
Sans oublier :
Mes remerciement vont également à toutes les personnes et amis qui ont consacré de
leur temps pour nous faire part de leurs suggestion et conseils sur des points précis tout au
long de cette études en particulier Mr : ALI et BOUBEKER GNOUAI sans oublier le corps
enseignant d’institue paramédicale qui a participer à notre formation.
Nos respects
Merci
Sommaire
Remerciement
Abréviations
Introduction
Choix du thème
Problématique
Hypothèse
Objectif
Définition des concepts
Partie théorique ..................................................................................................... 08
Chapitre I
Chapitre I : Généralité sur les infections urinaires ............................................ 09
I-1- Rappel sur l’arbre urinai1 ............................................................................. 11
I-2- L’urine : .......................................................................................................... 13
I-2-1- Définition :................................................................................................... 13
I-2-2-Composition : ................................................................................................ 13
I-3- L’infection urinaire : ..................................................................................... 13
I-3-1- : Définition : ................................................................................................. 13
I-3-2-Facteurs favorisants l’infection urinaire : ................................................. 13
I-3-3Etiologies bactériennes : .............................................................................. 14
I-3-4- La physiopathologie de l’infection urinaire : ........................................... 14
I-4- Classifications de l’infection urinaire ......................................................... 14
I-4-1- Les infections urinaires basses : ................................................................. 14
I-4-2- Les infections urinaires hautes :................................................................ 14
Chapitre II : Diagnostic d’une infection urinaire
II.1. Diagnostic clinique: ....................................................................................... 16
II-1-1- Cystite: .................................................................................................. 16
II-1-2-Pyélonéphrite : ....................................................................................... 16
II-1-3-Prostatite : ............................................................................................. 16
a. Prostatite aiguë ....................................................................................... 16
b. La prostatite chronique ......................................................................... 16
II-1-4-Abcès du rein ........................................................................................ 17
II.2. Diagnostic bactériologique : ........................................................................ 17
II-2-1-Généralité ....................................................................................... 17
II.2.1.1.Phase pré-analytique ................................................................... 17
II-2-1-2- Phase analytique : .................................................................................. 18
Définition .................................................................................................. 18
Tableau : les différents aspects des urines à l’état normal et à l’état pathologique ... 21
2) L’examen chimique : ................................................................................ 22
Les Bandelettes urinaire .................................................................... 22
Technique d’utilisation des bandelettes urinaires : ........................................... 22
3) Examen cytobactériologique ................................................................... 23
a) Examen cytologique : ......................................................................... 23
(1) Détermination de la leucocyturie ................................................. 23
Détermination du taux d'hématies ...................................................... 24
Cellules épithéliales .................................................................................. 24
Cylindre : ................................................................................................... 24
Cristaux : ................................................................................................... 24
Les micro-organismes ............................................................................... 25
b) Examen bactériologique : .................................................................. 25
Choix des milieux ...................................................................................... 25
Milieux non chromogènes ............................................................................... 25
Milieux chromogènes ...................................................................................... 25
Autres milieux ................................................................................................. 26
Modes d'ensemencement : ......................................................................... 27
1) Méthode originale de Kass : ...................................................................... 27
2) Méthode simplifiée de Véron : ................................................................. 27
3) Méthode de l'anse calibrée : ..................................................................... 27
4) Méthode de la lame immergée : ............................................................... 27
.
Toute analyse eu biologie médicale notamment la bactériologie passe par
03phases :
Elle est qualifiée par le maillon faible d’un analyse médicale .Sa maitrise n’implique
pas que le laboratoire analyses médicales, mais plutôt plusieurs auteurs à savoir le
prescripteur, le préleveur, le patient, le biologiste, le laborantin……..etc.
Il est prémondial d’assurer une bonne qualité de prélèvement urinaire afin d’abrutir a
un diagnostic correcte et donc une prise en charge a adéquate et ciblée du malade.
Donc il est très important d’explication ou malade les bonnes conditions du recueil
des urines comme transport et conservation et ce la pour faire face Conformités
rencontrées lors de la réception du prélèvement.
Définition des concepts de la recherche :
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Chapitre I Généralité sur les infections urinaires
Chapitre I :
Généralité sur les infections urinaires
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Chapitre I Généralité sur les infections urinaires
Les infections des voies urinaires sont définies par la présence d’un nombre
significatif de bactéries qui se développent au niveau des voies excrétrices urinaires
hautes ou basses.
Il existe trois types d’infections urinaires selon l’organe de l’appareil urinaire
qu’elle touche:
• La cystite ou l’infection de la paroi vésicale avec pullulation bactérienne dans
les urines.
• La pyélonéphrite ou infection du parenchyme rénal.
• La prostatite ou infection de la prostate.
Une autre situation infectieuse urinaire est constituée par la bactériurie
asymptomatique ou la colonisation, ainsi dénommée en l’absence de signes cliniques
urinaires d’orientation, elle correspond à l’une des 3 infections précédentes.
L’infection est dite « simple » en l’absence d’anomalies urologiques décelables ou
jouant à l’évidence un rôle dans sa survenue et / ou sa présentation.
Elle est dite « compliquée » (à ne pas confondre avec une infection urinaire
grave ou sévère) lorsqu’une anomalie urologique haute ou basse entraîne une stase
urinaire ou lorsqu’un corps étranger tel un calcul même minime constitue un gîte
bactérien.
Les infections urinaires peuvent être compliquées également par une maladie
générale : insuffisance rénale, maladie de système notamment diabète ou maladie
immunosuppressive (cancer, SIDA), ou traitement immunosuppressif au long cours.
Sont aussi considérées comme compliquées la pyélonéphrite aiguë survenant chez la
femme enceinte et d’une façon plus générale les pyélonéphrites aiguës de l’homme.
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Chapitre I Généralité sur les infections urinaires
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Chapitre I Généralité sur les infections urinaires
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Chapitre I Généralité sur les infections urinaires
I-2- L’urine :
I-2-1- Définition :
Les urines doivent être jaunes pailles, limpides au moment de l’émission mais
elles peuvent se troubler au moment du stockage.
I-2-2-Composition :
Dans un litre d’urines, il y a environ 950g d’eau le reste étant des déchets
azotés de la créatinine, des sels minéraux, des chlorures et des phosphates.
I-3-1- : Définition :
L’infection urinaire se définit par la présence de bactéries dans les urines qui
normalement sont stériles. Elle se fait généralement par voie ascendante, se limite à
la vessie, entraînant une leucocyturie et une cystite. L’infection peut gagner les parties
hautes du tractus urinaire réalisant une pyélonéphrite infectieuse.
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Chapitre I Généralité sur les infections urinaires
I-3-3étiologies bactériennes :
Les germes les plus fréquemment incriminés dans les infections urinaires
sont : Escherichia coli (80%), qui vit normalement dans le colon, proteus mirabilis,
Klebsielle, Enterococcus faecalis, Staphylocoque, pseudomonas aeruginosa
(essentiellement en milieu hospitalier).
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Chapitre II Diagnostic des infections urinaires
Chapitre II :
Diagnostic des infections urinaires
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Chapitre II Diagnostic des infections urinaires
II-1-1- Cystite:
C’est l’infection de la vessie, elle se manifeste par un ou plusieurs des signes
suivants:
- Dysurie habituellement associée à une pollakiurie.
- Un besoin impérieux de miction.
- Des brûlures mictionnelles.
- Une douleur supra-pubienne.
La cystite isolée ne s’associe ni à de la fièvre ni à des douleurs lombaires.
II-1-2-Pyélonéphrite :
Le syndrome infectieux signe l’atteinte parenchymateuse. La fièvre peut
s’accompagner de frissons évocateurs d’une bactériémie.
Les douleurs lombaires et/ ou abdominales orientent vers une pyélonéphrite aiguë.
Ces lombalgies sont en règle générale unilatérales à irradiation descendante
vers le pubis et les organes génitaux externes, elles peuvent s’accompagner de signes
digestifs tels que nausées et vomissements. A l’examen les fosses lombaires sont
souvent empâtées.
II-1-3-Prostatite :
a. Prostatite aiguë
Comme pour la pyélonéphrite aigue l’atteinte du parenchyme prostatique
s’accompagne de fièvre et de frissons.
La prostate est très douloureuse, tendue associant un ou plusieurs signes cliniques :
- Pollakiurie.
- Rétention aiguë d’urines.
- Parfois tableau de septicémie.
b. La prostatite chronique :
Elle est souvent pauci symptomatique, on peut trouver :
- - Une douleur périnéale.
- - Une dysurie.
- - Des brûlures mictionnelles.
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Chapitre II Diagnostic des infections urinaires
II-2-1-Généralité :
II.2.1.1.Phase pré-analytique :
La réalisation proprement dite d’un examen bactériologique est précédée d’une phase
pré-analytique qui comporte plusieurs étapes séquentielles :
1- La prescription de l’analyse .
2- préparation du malade pour le prélèvement .
3- Le geste appelé « prélèvement », destiné à obtenir un échantillon biologique.
4-Le conditionnement et le transport de l’échantillon vers laboratoire d’analyse.
5-Le contrôle de la qualité de l’échantillon à l’arrivée au laboratoire d’analyse.
Le prélèvement à pour but de recueillir un échantillon d’urine aussi identique
que possible à l’urine vésicale. Tout risque de contamination par des cellules ou des
bactéries d’une autre origine (vaginale ou rectale) doit donc être évité.
Les conditions de prélèvement jouent donc un rôle essentiel dans la valeur des
résultats fournis par l’examen cytobactériologique.
Ces conditions varient avec l’âge et le sexe du malade.
1ère urine du matin (ou après 3 à4 h après stockassions dons la vessie)
récupérer de manière aseptique l’urine de jet, « à la volée », après un lavage
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Chapitre II Diagnostic des infections urinaires
hygiénique des mains et des organes génitaux externes au savon doux, puis rinçage à
l’eau ou par un antiseptique non agressif urine à mi – jet (milieu du jet).
Définition :
L’examen cytobactériologique des urines (ECBU) consiste en un examen direct de
l’urine au microscope et en une mise en culture (uro-culture) afin de rechercher,
identifier et dénombrer la présence de germes.
Contexte clinique :
a) Tuberculose :
Toute leucocyturie sans bactériurie doit faire évoquer une tuberculose rénale. En
fonction du contexte, une recherche de mycobactérie sera réalisée sur urines
préalablement décontaminées 3 jours de suite (voir le chapitre
« M ycobactéries »).
b) Patients immunodéprimés
La survenue d'une cystite hémorragique chez un patient immunodéprimé ou un
patient âgé ou un patient ayant subi une intervention urologique doit faire évoquer une
infection à Corynebacterium urealyticum responsable de cystites dites « incrustantes».
Cette suspicion pourra être confortée par la présence de cristaux type phosphate
ammoniac magnésiens ou d'un pH urinaire alcalin. Les urines devront être
ensemencées sur gélose au sang et l'incubation sera prolongée au moins de 48 heures.
Cette corynébactérie a de plus la particularité d'être multirésistante.
Actinobaculum schaalii est une espèce récemment décrite proche des Actinomyces qui
a été incriminée dans les infections urinaires chez le patient âgé avec des facteurs
urologiques prédisposants (hypertrophie prostatique, cancer, etc.). Ce bacille à Gram
positif, oxydase négative, catalase négative, est de croissance lente ( > 3 jours) sur
gélose enrichie et sous atmosphère anaérobie ou enrichie en CO 2 . Son identification
reste délicate et repose sur les méthodes moléculaires. Les levures poussent
habituellement bien sur les milieux chromogènes en 24 heures.
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Chapitre II Diagnostic des infections urinaires
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Chapitre II Diagnostic des infections urinaires
Protocole expérimental :
Schéma du protocole expérimental
Echantillon d’urine
Culture
Examen cytologique Coloration Coloration de
simple Gram
A l’état frais
Incubation à 37°C pendent 24h
Lecture
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Chapitre II Diagnostic des infections urinaires
Les différents caractères des urines dans les deux états normaux et pathologiques
sont présentés dans le Tableau:
Tableau : les différents aspects des urines à l’état normal et à l’état pathologique
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Chapitre II Diagnostic des infections urinaires
2) L’examen chimique :
Les Bandelettes urinaire :
Risque et complication :
_ Résultats faussés par le non respect des règles de recueil ou de prélèvement.
Surveillance des résultats :
_ PH : en complément d’autres paramètres.
_ Leucocytes : symptôme d'infection urinaire.
_ Nitrite : infection bactérienne des reins ou des voies urinaires.
_ Densité : symptôme d'infection urinaire.
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Chapitre II Diagnostic des infections urinaires
3) Examen cytobactériologique :
a) Examen cytologique :
(1) Détermination de la leucocyturie :
En théorie, la technique de choix pour détecter une leucocyturie anormale
est la mesure du taux d'excrétion des leucocytes ou c ompte d'Addis. Le
sujet, au repos, vide sa vessie puis absorbe un grand verre d'eau. On recueille
les urines des 3 heures suivantes. Le compte d'Addis représente le nombre
d'éléments par millilitre multiplié par le volume de la diurèse en millilitre,
pendant 3 heures divisé par 180 minutes. Normalement, il y a moins de 5 000
leucocytes/minutes, et moins de 5 000 hématies/ minutes. Toutefois, en raison
de la lourdeur de sa réalisation, le compte d'Addis (ou hématies
leucocytesminute) reste réservé à la surveillance des néphropathies
interstitielles. En pratique, la numération des leucocytes s'effectue sur un
échantillon d'urine en utilisant un hématimètre ou « cellule » calibrée.
D'abord, on procède à une homogénéisation des urines sur un agitateur. La
numération des éléments figurés se fait dans un hématimètre en verre de
Nageotte, Lemaur, ou Malassez, permettant la numération dans des volumes
respectivement de 50, 40, et 1 mm3. Le résultat est exprimé en hématies et
leucocytes par mm 3, ou par ml. Une urine normale contient moins de 10
leucocytes par mm3. Les cellules ne sont pas toutes d'origine vésicale.
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Chapitre II Diagnostic des infections urinaires
L'identification des cellules est possible ; elle sera précisée par l'étude du
culot urinaire. On doit distinguer les lymphocytes et polynucléaires (souvent
altérés et en amas). On rencontre aussi des cellules rondes rénales, des
cellules en raquette de la couche moyenne de l'épithélium vésical, de grandes
cellules à petits noyaux d'origine vaginale.
Cellules épithéliales :
Il existe quelques cellules épithéliales rénales et vésicales à l'état normal, leur
présence est augmentée en cas de néphropathies tubulo-interstitielles aiguës.
Cylindre :
Les cylindres sont formés dans la lumière du néphron par précipitation de la
muco-protéine de Tamm-Horsfall sécrétée par ces mêmes cellules pour être éliminées
dans l'urine.
- C. hyalins: normal, sans signification pathologique.
- C. leucocytaires: signe une réaction inflammatoire aiguë du parenchyme
rénal.
- C. épithéliaux: formés des cellules de l'épithélium tubulaire lors d'une
desquamation massive du néphron.
- C. granuleux: agglomérat de débris cellulaires.
- C. cireux: stade ultime de la dégénérescence des cylindres granuleux après
une staseprolongée: en cas d'insuffisance rénale chronique avancée.
Cristaux :
- l'urine est normalement saturée en sels de calcium, phosphate, acide urique.
- leur présence n'a pas de signification pathologique sauf:
Acide urique: en cas d'insuffisance rénale aiguë donnant une hyper
uricémie.
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Chapitre II Diagnostic des infections urinaires
Milieux chromogènes
Le principe du milieu chromogène est d'utiliser des substrats synthétiques qui sont
des analogues structuraux d'une molécule naturellement clivée par une enzyme
caractéristique d'une espèce bactérienne ou d'un groupe d'espèces bactériennes.
Le substrat clivé acquiert des propriétés chromogéniques et précipite en colorant
la colonie sans diffuser dans la gélose.
La plupart des milieux chromogènes utilisent un jeu de différents substrats
permettant une très bonne différenciation des colonies et une identification
présomptive de la, ou des espèces bactériennes présentes dans l'urine. Le tableau 18.2
indique les enzymes détectées et l'aspect des colonies suivant les différents milieux
commercialisés.
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Chapitre II Diagnostic des infections urinaires
Aujourd'hui, les milieux chromogènes, bien que plus onéreux, ont largement
supplanté les milieux non chromogènes en raison de plusieurs avantages.
Ces milieux permettent une discrimination plus finedes colonies et donc une
meilleure sensibilité de détection des urines polymicrobiennes. Ils permettentune
identification directe d'E. coli , Enterrococcus spp. et de Proteus mirabilis, à l'aide de
tests complémentaires simples (indole, état frais) permettant un rendu d'identification
plus rapide au clinicien et une éventuelle adaptation de l'antibiothérapie probabiliste.
Ils permettent une économie substantielle en réactifs et en temps-technicien.
Il est à noter toutefois que, dans de rares cas, ce système d'identification peut être
pris en défaut. Ainsi, par exemple, de rares souches de Citrobacter freundii
indologènes dépourvues de β -D-glucosidases peuvent être identifiées à tort comme E.
coli. Par ailleurs, quelques souches d' Enterobacter spp. Et de Citrobacter spp. Ont
été décrites avec un phénotype de β -D-glucuronidase.
Le microbiologiste, notamment en milieu hospitalier, du fait de la plus grande
diversité des entérobactéries rencontrées, devra donc rester vigilant et bien contrôler
l'adéquation entre l'identification et l'antibiogramme. Un autre risque est représenté
par la possibilité de confondre un entérocoque et un streptocoque du groupe B qui
peut être responsable d'infection urinaire chez la femme enceinte ou le nouveau-né.
Chez ces patients, l'utilisation en parallèle d'une gélose au sang apparaît souhaitable.
Autres milieux
D'autres milieux seront utilisés en fonction du contexte clinique ou en fonction du
Gram :
- En cas de suspicion de tuberculose, la recherche de M. tuberculosis sera réalisée
sur les milieux adéquats.
- En cas de cystite hémorragique chez des patients immunodéprimés, on
recherchera Corynebacterium urealyticum en ensemençant une gélose au sang et
en prolongeant l'incubation au-delà de 24 heures.
- En présence de bactéries à Gram positif à l'examen direct, une gélose au sang sera
systématiquement ensemencée.
- en présence de germes à l'examen direct et en l'absence de culture en 24 heures,
une recherche d' anaérobies et de germes exigeants sera réalisée en ensemençant
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Chapitre II Diagnostic des infections urinaires
Modes d'ensemencement :
L'ensemencement doit répondre au double but de dénombrer les bactéries et
d'isoler la ou les bactéries en cause en obtenant des colonies bien distinctes les unes
des autres.
1) Méthode originale de Kass : on fait des dilutions en série de 10 en 10. Un
volume connu de chaque dilution est étalé sur une boîte de Pétri.
2) Méthode simplifiée de Véron : l'urine est diluée au 1/100 e en eau distillée
stérile. On étale 0,1 ml de cette dilution. Une colonie correspond à 1 000
bactéries par millilitre.
3) Méthode de l'anse calibrée : cette méthode est actuellement la plus utilisée.
L'urine est prélevée à l'aide d'une anse de 10 μ l et ensemencée selon une
méthode standardisée qui permet, grâce à un abaque, de convertir l'aspect de la
culture en UFC/ml, et ce sans dénombrement. Cette méthode simple, sans
dilution préalable, permet une numération de 10 3 à 10 6 UFC/ml tout en
permettant l'obtention de colonies isolées.
4) Méthode de la lame immergée : on plonge dans l'urine fraîchement émise
une lame portant des milieux nutritifs, généralement MacConkey et CLED.
Cette méthode permet l'ensemencement des urines au lit du malade. Toutefois,
elle présente le désavantage de ne pas obtenir des colonies isolées pour des
concentrations de 10 6 bactéries par ml et donc nécessite souvent le
réensemencement en isolement de l'urine en cas d'infection.
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Chapitre II Diagnostic des infections urinaires
Le prélèvement par stries très serrées dans une moitié de quadrant (quadrants 1et
2 - Flamber l'anse et laisser refroidir
· Etaler à nouveau le prélèvement par stries serrées dans la moitié correspondante
aux quadrants 2 et 3.
· Flamber l'anse et laisser refroidir.
· Répéter une dernière fois l'étalement en stries serrées dans la moitié
correspondante aux quadrants 3 et 4.
L’examen microscopique de la bactérie :
L’observation microscopique permet de faire une étude morphologique des
cellules ? d’une espèce bactérienne. Elle comprend :
Examen à l’état frais :
C’est l’examen microscopique de bactéries vivantes, en milieu liquide. Il permet
d’apprécier leur mobilité (ou immobilité) et leur morphologie.
Préparation :
A. partir d’une culture en milieu liquide :
Déposer sur une lame propre soit le contenu d’une « anse de platine » soit «
une petite goutte » à l’aide d’une pipette Pasteur. Recouvrir la goutte d’une lamelle.
B. partir d’une culture sur milieu solide :
Déposer une gouttelette de liquide (milieu liquide ou eau) sur la lame. Prélever
une trace de culture à l’anse de platine et l’émulsionner dans le liquide.
Recouvrir d’une lamelle.
- Technique :
1. Flamber l’anse de platine.
2. Déposer une goutte de la suspension bactérienne.
3. Recouvrir d'une lamelle.
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Chapitre II Diagnostic des infections urinaires
Interprétation :
C'est une partie très importante de l'ECBU. Elle s'appuie sur : la leucocyturie,
la bactériurie, la nature des espèces en cause et le fait que l'on retrouve un seul ou
plusieurs types de bactéries à la culture.
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Chapitre II Diagnostic des infections urinaires
Prélèvement défectueux
Infection urinaire
débutante Infection sur Infection urinaire
terrain particulier ;
> 105 femme enceinte
Monomicrobien sujet âgé
sonde
immunodépression
À contrôler
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Chapitre III Les modalités du prélèvement urinaire
Chapitre III :
Les modalités du prélèvement urinaire
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Chapitre III Les modalités du prélèvement urinaire
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Chapitre III Les modalités du prélèvement urinaire
Après une toilette génitale soigneuse au savon neutre avec un antiseptique (Dakin dilué,
chlorexidine) suivie d’un rinçage à l’eau en évitant la contamination lors de la miction par
la flore commensale qui colonise l’urètre et la région périnéale, la présence d’antiseptique
dans l’échantillon pouvant inhiber la croissance bactérienne. De plus une fois les urines
recueillies dans un récipient stériles,
Le patient élimine le premier jet urinaire (10 à 50 ml et non pas quelques
gouttes ; présence du germe à l’extrémité de l’urètre) afin de laver l’urètre
antérieur et de le débarrasser de sa flore commensale.
- Il recueille le milieu de la miction (2ème jet) dans un pot stérile ouvert juste
avant le recueil et refermé juste après.
- Cas particulier des prostatites : le recueil de 5 à 10 ml du 1er jet peut être
unitile car le 2éme jet souvent, soit est stérile, soit met en évidence une
bactériurie non significative (<10000 / ml). L’infection urinaire secondaire à
l’infection prostatique n’est pas obligatoire. En cas de rétention d’urine aiguë
fébrile, il faut prélever l’échantillon d’urine au moment où on traite la
rétention par cathétérisme sus-pubien de la vessie.
Volume minimum nécessaire :>20 ml ; quantité suffisante pour la démarche
d’ECBU.
La cytologie : utilise 10ml d’urines.
Uri-culture : 10ml d’urines.
Le personnel réalisant l’acte de prélèvement (eu milieu hospitalier) :
. Infirmier(e)s diplômés d’état.
. Technicien(ne)s de laboratoire titulaires du certificat de prélèvement.
. Médecins et Pharmaciens biologistes.
Le degré de concentration des urines (les urines du matin) :
Idéalement, le prélèvement d’urine devrait intéresser les urines du matin chez
les enfants qui ont acquis la propreté nocturne parce que d’une part, les
bactéries ont le temps de se multiplier toute la nuit dans la vessie et d’autre
part, le jeûne nocturne augmente la concentration des urines. Chez les
nourrissons les urines stagnent peu dans la vessie, car les mictions sont
fréquentes rythmées par la fréquence des biberons. Il a été montré qu’un
apport hydrique avant l’examen peut diminuer le nombre.
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Chapitre III Les modalités du prélèvement urinaire
Une antibiothérapie, même brève, même inefficace peut stériliser les urines
d’authentiques infections urinaires, du fait des fortes concentrations urinaires des
bêta-lactamines, aminosides, sulfamides, quinolones. Ceci souligne le peu d’intérêt
des ECBU sous traitement .
En conclusion, en particulier chez les enfants hospitalisés ou examinés dans des
services d’urgences, il faut privilégier le prélèvement urinaire per-mictionnel. En cas
de difficulté diagnostique et si l’antibiothérapie est considérée comme urgente, il est
souhaitable de recourir au cathétérisme, voire à la ponction sus-pubienne, en fonction
des habitudes et des possibilités des services.
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Chapitre III Les modalités du prélèvement urinaire
I. Préparation de matériel :
Toilette uro-génitale :
Bassin propre.
Gants à usage unique non stériles pour le soignant.
Un flacon de Bétadine moussante.
Un gant de toilette propre.
Une cuvette.
Une serviette de toilette propre.
Un méprotec.
Un sac poubelle.
Matériel spécifique pour le prélèvement :
Pot stérile.
Bétadine.
Gants à usage unique non stériles pour le soignant.
Pochette bleue de laboratoire (transport).
2 Etiquettes patient.
Refermer le pot.
Lavage simple des mains.
Appeler un membre du personnel dès la fin du prélèvement.
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Chapitre III Les modalités du prélèvement urinaire
b) Procédure :
Toilette uro-génitale (se conformer à la personne autonome).
Poser le pénilex.
Adapter le sac à urine vidangeable.
Lavage simple des mains.
Indiquer l’heure de pose (Vérifier la présence d’urine toutes les 20
minutes maximum).
Décontamination du bouchon du sachet vidangeable à l’alcool iodé.
Recueillir l’urine dans le pot stérile.
Refermer le bouchon vidangeable et le pot.
Enlever le pénilex.
Etiqueter flacon et pochette.
Spécifier sur la pochette « ECBU + Pénilex ».
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Chapitre III Les modalités du prélèvement urinaire
Chez la femme :
Se référer au protocole de sondage vésical clos.
Sondage à réaliser avec une sonde rigide.
Patient sonde :
Précautions avant le prélèvement :
Effectuer un lavage hygiénique des mains ou une désinfection (SHA)
avant le prélèvement. Si le prélèvement est effectué lors d’un changement de
sonde, faire le prélèvement sur la nouvelle sonde.
MATERIEL :
1 flacon de “Bandelettes réactives pour urines”, utilisé pour le
dépistage avant ECBU.
1 tube stérile à bouchon sécurité vert kaki de 6 ml.
1 corps de pompe avec sécurité.
1 aiguille stérile adaptable sur le corps de pompe.
SHA et savon doux ou lingettes à usage unique.
Collecteur à aiguilles.
Solution antiseptique.
Compresses stériles.
1 paire de gants non stériles.
1 bon de demande d’examen.
Etiquette au nom du patient pour le tube.
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Chapitre III Les modalités du prélèvement urinaire
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Chapitre III Les modalités du prélèvement urinaire
2. Sachet collecteur :
Le collecteur ou la poche à urine est une technique simple et non invasive.
Elle est réservée aux nouveaux nés et nourrissons qui ne font pas de miction à la
demande. Le collecteur d’urine présente une partie adhésive qu’on colle sur la région
périnéale préalablement désinfectée et essuyée afin d’assurer son adhérence et éviter
le contact avec la partie anale. Le collecteur est laissé en place vingt à trente minutes.
Si le nourrisson n’a pas uriné au bout de 30 mn, il faut placer un nouveau collecteur
après une nouvelle toilette ; la miction peut être stimulée en donnant à boire au
nourrisson. À la fin de la miction on retire le collecteur et on le ferme en collant les
parties adhésives entre elles. ‚ Chaque laboratoire doit disposer de fiches techniques
pour expliquer la toilette, la technique du milieu du jet ainsi que celle du sachet
collecteur, car ces deux techniques sont réalisées souvent à la maison par le malade ou
son parent.
3. La ponction sus pubienne :
La ponction sus pubienne permet de récuperer les urines intra vésicale, mais c’est un
acte invasif de pratique peu courante. La ponction de vessie est un acte médical
invasif, réalisée chez les nourrissons fébriles nécessitant une antibiothérapie en
urgence, ainsi que devant des résultats douteux sur plusieurs prélèvements réalisés par
voie basse.
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Chapitre III Les modalités du prélèvement urinaire
Elle est réalisée au moins 4 heures aprés la dernière miction (vessie pleine) afin de
visualiser le globe vésical. Le nourrisson est allongé, les régions sous ombilicale et
sus pubienne sont nettoyées puis badigeonnées d’alcool iodée, le médecin porte des
gants stériles et ponctionne avec une seringue stérile verticalement sur la ligne
médiane en plein matité à un centimètre au dessus de la symphyse pubienne. L’urine
est aspirée, l’aiguille est capuchonnée et le point de ponction est comprimé.
4. Sondage vésical ou Cathétérisme vésical :
C’est une technique invasive indiquée dans des cas particuliers tel que :
Rétention vésicale, Problème d’incontinence chez les personnes âgées et chez la
femme.
Cette technique est à éviter car elle présente des risques d’infections iatrogènes lors de
la pose de la sonde et doit être réalisée dans les conditions d’asepsie rigoureuse.
On distingue différents systèmes de sondage vésical :
Le sondage à demeure avec un système ouvert :
Le prélèvement est réalisé par ponction au moment de la miction des urines
avec une seringue stérile au niveau de la paroi de la sonde après désinfection et
clampage en aval, le point du prélèvement est obturé par du sparadrap. Ce
prélèvement n’est pas représentatif de l’urine vésicale car les bactéries adhèrent à la
paroi de la sonde et un biofilm se forme autour d’elle. Il est donc préférable de
réaliser le prélèvement au moment du changement de la sonde, si possible.
Le sondage à demeure avec système clos :
Cette technique est plus representative, car elle s’oppose à
la colonisation par les bactéries grâce aux valves anti retour. Il
existe un site de prélèvement et un site de drainage du collecteur.
L’urine doit être prélevée au niveau du site de prélèvement
sur la tubulure de la poche après sa désinfection avec un
antiseptique. L’urine est recueillie à l’aide d’une seringue stérile.
Pour les deux types de sondage, le prélèvement au niveau
de la poche de collection des urines est proscrit car il y a une
pullulation microbienne importante.
Le sondage urinaire intermittant :
Il est réalisé uniquement au moment du prélèvement en introduisant une sonde
urinaire dans la vessie. Le recueil de l’urine se fait directement dans un tube stérile.
Page 41
Chapitre III Les modalités du prélèvement urinaire
Cathétérisme urétéral :
Il permet d’avoir les urines du rein gauche ou
droit, après désinfection de l’extrémité de la sonde, on
recueille les urines en demandant au malade en
décubitus latéral de tousser à plusieurs reprises.
Cathétérisme sus pubien :
Il constitue le seul moyen pour réaliser un
prélèvement quand l’urètre n’est pas accessible ou trop
abîmé, c’est un mode de drainage assez confortable
mais il nécessite un spécialiste pour la technique.
En cas d’urétérostomie et sans sondage, le prélèvement
est réalisé avec un collecteur d’urine après un nettoyage de la stomie urinaire.
Etui pénien :
Le prélèvement par l’intermédiaire d’un étui pénien est réalisé en cas
d’incontinence sans rétention urinaire, ce système est non traumatisant et
reste confortable pour le malade,il est préféré au sondage pour le sexe masculin. Si le
malade porte déjà un étui pénien il faut l’enlever, réaliser une toilette et placer un
nouvel étui pénien avec un sac vidangeable. L’étui pénien, comme le sac collecteur,
ne doit pas être gardé plus de vingt à 30 minutes. Les urines sont recueillies
directement de l’étui penien, à travers son orifice, vers le pot stérile.
Cas particulier de la prostatite :
Page 42
Chapitre III Les modalités du prélèvement urinaire
- La technique de prélèvement.
- La date et l’heure de prélèvement.
- Nom et qualité de la personne qui a effectué le prélèvement.
- Les renseignements cliniques.
- Régime alimentaire.
- Thérapeutique antérieure.
Les urines prélevées seront acheminées rapidement possible (< 2 heures) au
laboratoire, si possible dans l’heure qui suit le prélèvement.
Cette précaution est particulièrement indispensable pour la bactériologie
quantitative, la croissance des germes dans l’urine étant variable suivant les
espèces.
Conservation des urines
De nombreuses études soulignent depuis longtemps l’importance majeure d’un
transport rapide et d’une conservation adaptée pour éviter la multiplication des
bactéries contaminantes .L’objectif étant de limiter la pullulation microbienne, qui
dépend du délai entre le prélèvement et l’ensemencement, de la température de
l’échantillon pendant ce délai et enfin de la rapidité de la multiplication qui varie
ème
selon la nature du micro-organisme. A partir de la 3-4 heure, il existe une différence
de l’ordre de 1 log10 entre les urines laissées à 22°C et les urines placées à 4°C ; en
ème
fonction des espèces, cette différence varie entre 1 et 3 log10 à la 6 heure et > 3 log
ème
10
à la 24 heure (cf. Tableau 1). Au-delà de 12 heures à 4°C, la bactériurie ne sera
Page 43
Chapitre III Les modalités du prélèvement urinaire
Dans l’idéal, les urines recueillies dans un récipient stérile doivent être
ensemencées dans les 20 minutes. Elles ne doivent jamais être conservées plus de 2
heures à température ambiante ou, à défaut, conservées à 4°C pour une durée
maximale de 24 heures. Des milieux de transport contenant de l’acide borique
permettent de conserver les urines pendant 48 heures. Ces délais maximaux et ces
températures incluent les conditions de transport du prélèvement qu’il est donc
important de bien contrôler. Il faut donc noter l’heure du recueil.
Transport :
Le tube est fermé hermétiquement et étiqueté correctement portant nom, prénom et
heure du prélèvement. Le tube doit contenir 10 à 20ml d’urine accompagné d’une
fiche de renseignements qui doit comporter :
• L’identité du malade.
• L’origine du malade hospitalisé ou externe.
• Pathologie existante.
• Notion d’intervention chirurgicale sur l’appareil urinaire.
• Les signes cliniques.
• La prise ou non d’antibiotiques, avec le nom de (ou des)antibiotique(s) et la
posologie ainsi que la durée de prise.
• La technique de prélèvement pratiquée.
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Chapitre III Les modalités du prélèvement urinaire
Page 45
Partie pratique
Chapitre VI Présentation de la pratique d’ECBU
Chapitre VI:
Présentation de la pratique d’ECBU
Page 47
Chapitre VI Présentation de la pratique d’ECBU
Page 48
Chapitre VI Présentation de la pratique d’ECBU
La Culture:
Une anse calibrée à 10 μl est utilisée pour ensemencer les géloses nutritives et
uriselect.
On prélève verticalement avec l’anse calibrée et par capillarité une goutte d’urine que
l’on ensemence par stries sur la boîte de gélose : une strie centrale est ensemencée
puis perpendiculairement réaliser un isolement de haut en bas de la boite en desserant
légèrement les dernières stires.
Sur gélose BCP, Chapman, hektoen, GS, en fonction de la morphologie de la
bactérie observée à l’examen microscopique et au gram.
Les géloses ensemencées sont incubées à 37 °C pendant 24h en atmosphère
normale ou sous CO2(GS).
Page 49
Chapitre VI Présentation de la pratique d’ECBU
2eme jour :
I. Lecture des cultures :
- Seuil de leucocyturie retenu : ≥ 104/mL (ou 10/mm3)
- Seuil de bactériurie associé à une leucocyturie significative modifié en tenant
compte de la forme clinique et de l’espèce bactérienne :
103 UFC/ml pour les cystites aiguës à E. coli et autres entérobactéries
notamment Proteus spp, Klebsiella spp et pour S. saprophyticus.
>105 UFC/ml pour les cystites à autres bactéries (notamment entérocoque).
104 UFC/ml pour les pyélonéphrites et prostatites. Dans tous les cas, le
seuil ne peut être opposé à tableau clinique évident.
Niveau 1 : bactéries considérées pathogènes même en cas de bactériurie faible
(≥103UFC/ml) : E coli, Proteus, Klebsiella S saprophyticus.
Niveau 2 : bactéries souvent impliquées (notamment dans les IUN) : entérobactéries
autres que E coli S aureus Entérocoques Corynebacterium urealyticum P aeruginosa.
Niveau 3 : bactéries dont l’implication est peu probable : Staphyloocques à coagulase
négative (≠ S saprophyticus) S agalactiae Aerococcus urinae Pseudomonaceae≠ P
aeruginosa Acinetobacter spp Stenotophomonas maltophilia.
Niveau 4 : espèces appartenant aux flores uréthrales et génitales, à considérer en
général comme des contaminants (streptocoque hémolytiques, Gardnerella vaginalis,
Lactobacillus spp, bacilles corynéformes ≠ Corynebacterium urealyticum.
Page 50
Chapitre VI Présentation de la pratique d’ECBU
La galerie biochimique :
L'indentification biochimique d'une souche bactérienne responsable d'infection
urinaire est établie par l’utilisation de la galerie API 20 E(pour les entérobactéries)
comprend 20 teste biochimique ou par la galerie traditionnelle .
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Chapitre VI Présentation de la pratique d’ECBU
Lecture :
Fermentation du glucose :Culot rouge: Glucose (-).
Culotjaune: Glucose (+).
Fermentation du lactose : Pente rouge : Lactose, Saccharose (-).
Pente jaune : Lactose Saccharose (+).
Production du gaz : apparition de bulles de gaz dans le culot.
Formation d’ H2S : production d’une coloration noire entre le culot et la pente
ou long de la piqure.
Catalase :
Principe :
Est une enzyme de la chaine respiratoire, ayant la propriété de décomposer
l’eau oxygéné avec dégagement d’oxygène.
Technique :
On dépose une goutte d’eau oxygéné sur une lame propre à laquelle on rajoute
quelque germe de la culture à étudier cultivée sur un milieu solide.
Lecture :
La lecture est immédiate : si on observe une formation de bulles d’air, la
souche possède une catalase (Staphylocoque).
Dans le cas contraire la souche dépourvue de cette enzyme (Streptocoque).
Oxydase :
Principe : c’est la dernier enzyme de la chaine respiratoire, qui
intervient dans divers couple d’oxydoréduction.
Technique :
On prélève quelque germe de la souche à étudier, a laide dune pipette pasteur
stérile on étale sur un disque d’oxydase préalablement imbibé avec une goutte
d’eau distillé, stérile.
Lecture :
L’apparition dune coloration violette sur le disque indique que : la souche
possède l’oxydase.
Dans le cas contraire la souche est dépourvue de cette enzyme.
Page 52
Chapitre VI Présentation de la pratique d’ECBU
Coagulase :
Principe :
Une souche bactérienne produit une coagulasecapable de faire coaguler le
plasma.
Technique :
Quelques gouttes de culture en bouillon des souches à étudier sont ajoutées à
du plasma dilué au 1/10 dans du sérum physiologique. Les tubes sont incubés
pendant 2 h à 37 °C.
Lecture :
La coagulation du plasma indiqué que la souche possède la
coagulase(Staphylococcus aureus).
Dans le cas contraire la souche est dépourvue de cette enzyme
(Staphylococcusepidermidis).
II. Antibiogramme :
Milieu de culture : MH (Muller Hinton)
Ensemencement: on fait un ensemencement par une suspension
bactérienne des colonies prélevé à partir d'un isolement frais !
Application des disques: on pose les disques sur la gélose puis
l'incubation à l'étuve à 37°c pendant 24h.
3ème jour :
Lecture de l’antibiogramme : pour chaque antibiotique :
Mesurer le diamètre de la zone d’inhibition. Rapporter cette distance sur l'échelle
concordance.
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Chapitre VII Identification des facteurs influençant la fiabilité d’ECBU
Chapitre VII
Identification des facteurs influençant la fiabilité
d’ECBU
Page 54
Chapitre VII Identification des facteurs influençant la fiabilité d’ECBU
Méthodologie de l’enquête :
1- L’objectif de l’étude :
Identifie les facteurs influençant la fiabilité d’un examen cytobactériologique des
urines au niveau de l’EPH d’TOUGGOURT et pour confirmer ou infirmer nos
hypothèses.
Proposer des solutions pour notre problématique :
(Quels sont les causes de non conformité de certain
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Chapitre VII Identification des facteurs influençant la fiabilité d’ECBU
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Chapitre VII Identification des facteurs influençant la fiabilité d’ECBU
Graphe No1 :
0%
%
Oui
pourcentage
100%
Interprétation : 100% des réponses positive ; ils ont tous reçu un mauvais
prélèvement (au moins une fois).
Question N02: y a-t-il une importance de la communication entre le laborantin et le
patient dans la conformité du prélèvement d’urine ?
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Chapitre VII Identification des facteurs influençant la fiabilité d’ECBU
10%
20%
70%
Question N03 : est-ce-que vous expliquez aux malades les conditions de prélèvement
urinaire ?
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Chapitre VII Identification des facteurs influençant la fiabilité d’ECBU
10%
30%
60%
10%
20%
70%
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Chapitre VII Identification des facteurs influençant la fiabilité d’ECBU
Au labo A domicile
40%
60%
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Chapitre VII Identification des facteurs influençant la fiabilité d’ECBU
0%
25%
75%
Question N07 : Le recueil des urines peut être effectué sur un flacon non stérile ?
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Chapitre VII Identification des facteurs influençant la fiabilité d’ECBU
Non
0%
0%
100%
Interprétation : 85% de personnelles ont dit que la conservation des échantillons des
urines doit être à la température de 4°C. Et 15% répondants par NON.
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Chapitre VII Identification des facteurs influençant la fiabilité d’ECBU
OUI NON
15%
85%
Question N09 : Quels produits de nettoyage doivent être utilisé avant de réaliser un
prélèvement urinaire ?
Réponse l’eau seule le savon le savon et un Totale
antiseptique
Nombre de personnelle 2 8 10 20
Pourcentage 10% 40% 50% 100%
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Chapitre VII Identification des facteurs influençant la fiabilité d’ECBU
10%
50%
40%
0%
100%
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Chapitre VII Identification des facteurs influençant la fiabilité d’ECBU
5%
10%
85%
Question N12 : A votre avis, quelles sont les erreurs effectuées par le patient pendant
le prélèvement urinaire ?
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Chapitre VII Identification des facteurs influençant la fiabilité d’ECBU
-Précocement.
OUI NON
25%
75%
Interprétation : 75% pensent que les erreurs du patient affectent la qualité des résultats.
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Chapitre VII Identification des facteurs influençant la fiabilité d’ECBU
Question N14: Quelles sont vos propositions pour améliorer la réalisation d’ECBU !
Interprétation : la solution proposée par la plupart est d’informer les patients sur les
conditions du recueil des urines.
*Ne pas utiliser d’un tube a vis stérile et pas fermer hermétiquement.
*La durée du prélèvement qu’il ne doit pas dépasser deux heures ne pas
respecter.
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Chapitre VII Identification des facteurs influençant la fiabilité d’ECBU
*N’utilise pas du matériel stérile a usage unique et ne pas respecter les règles
d’asepsie élémentaire lors des prélèvements.
*Pour améliorer la réalisation d’ECBU ; il faut informer les patients sur les
conditions du recueil des urines
pourcentage
oui Non
0%
100%
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Chapitre VII Identification des facteurs influençant la fiabilité d’ECBU
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Chapitre VII Identification des facteurs influençant la fiabilité d’ECBU
Dans cette étude on a constaté que 86.66% des échantillons n’ont pas
conservé et 13.33% ont conservé.
La conservation des échantillons est très importante car elle empêche la
prolifération des bactéries.
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Chapitre VII Identification des facteurs influençant la fiabilité d’ECBU
Diagramme N°05 : récapitulatif selon les sujets qui sont au cour d’une prise
de médicament.
dans cette étude on a remarqué que Les patients qui sont sous
traitement représentent 26.66%, par contre les sujets qui ne sont pas
sous traitement représentent 73.33%.
La prise de médicament (antibiotique) avant l’ECBU peut manifester
une discordance entre la cytologie et la culture et provoquée une
infection débutante absence de culture et présence des leucocytes.
Q N°05 : Est-ce que vous avez transporté rapidement des échantillons au laboratoire ?
Oui Non totale
nombre 12 03 15
pourcentage 80% 20% 100%
dans cette étude on a remarqué qu'il y a 20% ne respecte pas cette condition
ce qui perturbe le résultat de l'ECBU, et 80% assurent la rapidité
d'acheminement.
La rapidité d'acheminement de prélèvement est importante pour empêcher la
prolifération bactérienne, et pour la conservation des éléments cellulaire dans
les urines.
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Chapitre VII Identification des facteurs influençant la fiabilité d’ECBU
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Chapitre VII Identification des facteurs influençant la fiabilité d’ECBU
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Chapitre VII Identification des facteurs influençant la fiabilité d’ECBU
Nombre Pourcentage
Les échantillons 385 100%
Constat :
Le nombre des prélèvements non conformes est 90, ces
prélèvements présentent un pourcentage de 23.37%
400
350
300
250
385
200
295
150
100
90
50
0
Les échantillons prélèvements Prélèvements
Conforme non Conformes
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Chapitre VII Identification des facteurs influençant la fiabilité d’ECBU
23.37%
76.62%
Tableau N°3 : répartition des cas non conformes, qui ont et qui n’ont pas fait un
deuxième prélèvement.
Nombres Pourcentage
Les cas qui ont fait un deuxième prélèvement. 30 33.33%
Les cas qui n’ont pas fait un deuxième 60 66.66%
prélèvement.
Totale 90 100%
Constat :
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Chapitre VII Identification des facteurs influençant la fiabilité d’ECBU
100
80
60 90
40 60
20 30
0
Totale les cas qui ont les cas qui
fait un 2e n'ont pas fait
prélèvement un 2e
prélèvement
Graphe N°3: le nombre des cas non conforme qui ont fait et qui n’ont pas fait
le deuxième prélèvement
.
Graphe N°4: le pourcentage des cas qui ont fait et qui n’ont pas fait un
deuxième prélèvement
Tableau N°4 : répartition des cas qui ont fait un deuxième prélèvement
Totale 30 100%
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Chapitre VII Identification des facteurs influençant la fiabilité d’ECBU
Constat :
Nomber
30
20
Nomber
10
0
Totale Cas négatifs Cas positifs
30%
70%
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Chapitre VII Identification des facteurs influençant la fiabilité d’ECBU
Tableau N°5 : répartition des cas positifs et négatifs chez le sexe féminin et
masculin :
Constat :
63.15% du sexe féminin ont des cultures négatives et
36.84 ont des cultures positives.
81.81% du sexe masculin ont des cultures négatives et
30
Nombres
20
30
19
10
11
0
total féminin masculin
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Chapitre VII Identification des facteurs influençant la fiabilité d’ECBU
féminins masculins.
36.66%
63.33%
12
10
8
Nombres des cas négatifs
6
Nombres des cas positifs
4
0
féminins masculan
Graphe N° 9:le nombre des cas positifs et négatifs chez le sexe féminin et
masculin.
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Chapitre VII Identification des facteurs influençant la fiabilité d’ECBU
féminins
cas positifs ca négatifs
36.84%
63.15%
Graphe N° 10: le pourcentage des cas positifs et négatifs chez le sexe féminin.
masculin
cas positifs cas négatifs
18.18%
81.81%
Graph N°e 11: le pourcentage des cas positifs et négatifs chez le sexe masculin
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Chapitre VII Identification des facteurs influençant la fiabilité d’ECBU
D’après l’analyse des statistiques qu’on a réalisées sur 385 échantillons nous
avons relevé le suivant :
-33.33% cas que recueils les deuxièmes prélèvements et dans cette cas ont
trouvé :
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Chapitre VII Identification des facteurs influençant la fiabilité d’ECBU
Plusieurs choses peut contaminées les échantillons des urines par les
bactéries de l’environnement telles que : (périnée et voies génitales du
malade, mains de l’opérateur, matériels de prélèvement, … etc.).
Tout cela conduit à un traitement tardif et, bien sûr, l'absence de certitude dans l'état
du patient à l'émergence de l'état psychologique.
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Chapitre VII Identification des facteurs influençant la fiabilité d’ECBU
Page 83
Chapitre VII Identification des facteurs influençant la fiabilité d’ECBU
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Annexes
Annexes
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Annexes
Annexe I :
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Annexes
Page 87
Annexes
Leucocyte
Les hématies
Cellule épithéliale
Page 88
Annexes
Page 89
Annexes
Annexe II :
Page 90
Annexes
Annexes III :
Page 91
Annexes
2 -Bassin propre
5- Cuvette propre
7 -Méprotec
8 -Sac poubelle
9- Pot stérile
10 -Bétadine gynécologique
PROCÉDURE
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Annexes
de travail
Page 93
Annexes
Page 94
Annexes
1-Matériel propre
2- Sac poubelle
4- Pot stérile
5-Antiseptique
PROCÉDURE
6-Décontamination/désinfection du plan
de travail
Page 95
Annexes
Page 96
Annexes
Page 97
Annexes
Page 98
Annexes
Page 99
Annexes
Page 100
Les livres :
1- Bactériologie médicale (Techniques usuelles) par François Denis, Marie-Cécile (ECBU)
2- Examen Cytobactériologique des Urines(E.C.B.U) par (F. Djennane,D. Mohammedi,D.
Tiouit,D. Touati K. Rahal) (technique de recueil des urine).
3- Avril Jl, Dabernat H, Denis F Et Monteil H, 1992 : bactériologie clinique, 2 ième édition, ed
marketing, paris, pp 9; 11; 20.
4 - Avril Jl, Dabernat H, Denis F Et Monteil h, 2000 : bactériologie clinique ,3ième édition,
elleps, pp 8-9, 170-181.
6 -Ferron A, 1984 : bactériologie médicale à l'usage des étudiants en médecine, 12ième édition c et
r, ed madeleine, paris, pp 126-129; 344-353.
8- Jerome J. Perry, James T. Staley Et Stphen Lory, 2004 : microbiologie, dunod, paris, pp 164-
165.
Site :
Le thème
Facteurs influençant
Un résumé
Ce mémoire a du problème du
cytobactériologique des urines, et la recherche de solutions pour
non faits.
On a utilisé pour cela un questionnaire pour les personnelles de laboratoire de bactériologie
et les patients au niveau d'établissement public hospitalier (SLIMAN AMIRAT) de Touggourt.
Et une étude statistique sur notre problème (du juin 2016 au Mars 2017) dans le même
laboratoire.