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Chapitre I : Généralités sur la fibre optique

.1. Télécommunications optique :

Le principe de base des télécommunications est de transmettre un signal, porteur


d'une information (voie, images, données…) d'un lieu à un autre lieu distant. Divers
dispositifs de communication existent depuis des temps très anciens: le télégraphe
visuel et mécanique (télégraphe de Chappe, 1794), la télévision (Boris 1907).
Tous ces moyens de communications avaient une capacité très limitée et une portée
relativement faible dépendante énormément des conditions atmosphériques. A l'heure
actuelle, la technologie la plus efficace et la plus répandue repose sur les systèmes de
transmission par fibres optiques, ces dernières représentent l’un des supports physique
les plus fiables quasiment insensible aux bruits électromagnétiques et offre ainsi
l’avantage de bandes passantes énormes pour la transmission à haut débit.

.2. Intérêts des fibres optiques:

Les principales intérêts et caractéristiques qui ont assuré le développement de la fibre


optique et qui en ont fait le support privilégié pour les liaisons grandes distances et
haut débits sont :

✓ bande passante très large, ce qui autorise des débits très élevés ;

✓ faible atténuation, ce qui autorise des liaisons à grande distance ;

✓ Insensibilité aux perturbations électromagnétiques, ce qui garantie une grande

sécurité;

✓ Poids et des dimensions très réduites, ce qui permet d'insérer dans le même

câble un nombre très important de lignes.

✓ La légèreté du câble optique comparé au câble coaxial, la bande passante.

I.3. Notions de guidage et d’optique géométrique

L'optique géométrique s'est développée sur la base d'observations simples et repose


sur principe de la propagation rectiligne dans un milieu homogène et isotrope et les
lois de Snell-Descartes pour la réflexion et la réfraction.

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Chapitre I : Généralités sur la fibre optique

A. Indice de réfraction :

La vitesse de la lumière C0 dans le vide est de 300.000 km/s, dans le milieu


transparent tel que le verre, cette vitesse C1 va diminuer d'un facteur n. Ce facteur se
nomme indice de réfraction qui est le rapport entre la vitesse de la lumière dans le
vide et la vitesse de la lumière dans le matériel est :

𝑪𝟎
C1 C0 /n => n= 𝑪𝟏

Chaque milieu transparent est caractérisé par un indice de réfraction par exemples :
n (air) = n (vide) = 1, n (verre) = 1,5.

B. Loi de Shell Descartes

Ces lois sont au nombre de deux, une pour la réflexion et une pour la réfraction.
Lorsque un rayon lumineux traverse un milieu d'indice de réfraction n1 pour venir
frapper un autre milieu d'indice n2 plus faible, il change de direction et de vitesse et il
se divise en deux rayons :

✓ Un rayon réfléchi : qui se propage encore dans le premier milieu.


✓ Un rayon réfracté : qui se propage dans le second milieu.

La formule de Descartes pour la réflexion et la réfraction d’onde lumineuse entre


deux milieux est :
n1.sin ϴ1 = n2 .sin ϴ2

Où ϴ 1 et ϴ 2 les angles d’incidences aux surfaces par rapport à la normale.


▪ Les deux phénomènes de réflexion et de réfraction se produisent en général
simultanément. Il existe cependant un cas particulier où toute la lumière est réfléchie
c’est « la réflexion totale ».

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Chapitre I : Généralités sur la fibre optique

Figure (.1) : Loi de Descartes

.
.4. Présentation générale de la fibre optique:

Une fibre optique est un cylindre de matériaux diélectriques transparents, elle est
constituée d'un cœur d'indice de réfraction n1, entourée par la gaine optique d'indice

de réfraction n2 plus faible. Ces deux régions essentielles pour le guidage de la


lumière sont réalisées avec deux matériaux différents. La fibre optique est souvent
recouverte d'une gaine dite mécanique est rajoutée pour protéger la fibre optique en
assurant une meilleure résistance mécanique.

Figure ( .2) : La structure d’une fibre optique.

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Chapitre I : Généralités sur la fibre optique

I.5. Principe de guidage de la lumière :

Pour que la lumière reste confinée dans le cœur et soit guidée par la fibre, il faut
justement se situer dans le cas de réflexion totale. La lumière se propage par multiples
réflexions tout le long de celles-ci sans pouvoir s’en échapper.

Figure ( .3) : Le principe de guidage dans une fibre optique

Pour assurer le guidage (pouvoir avoir une réflexion totale à l'interface cœur/gaine),
deux conditions doivent être réunies :

✓ Le rayon doit se trouver dans un milieu d’indice de n1 (cœur) entouré d’un autre
milieu d’indice n2 (gaine) avec : n1 > n2
✓ De plus, pour parvenir à injecter un signal dans la fibre, l’angle d’incidence de ce
signal doit être inclus dans le cône d’acceptance.

a) Angle d’acceptance:

• Pour qu'un rayon lumineux se propage dans la fibre par une réflexion totale
interne, il doit être injecté dans la fibre selon un angle d'incidence maximal 𝜽i max
appelé « angle d’acceptance », telle que :
𝑛
𝜃𝑖𝑚𝑎𝑥 = 𝑎𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛 ( 2)
𝑛 1

b) Ouverture numérique

• L’ouverture numérique est un paramètre qui permet d’exprimer la capacité


d’une fibre de propager un faisceau lumineux ou c’est une mesure de la quantité
maximum de lumière qu’un système optique peut accepter, elle est définit par le sinus
de l'angle d'acceptance.

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Chapitre I : Généralités sur la fibre optique

𝑂𝑁 = sin 𝜃𝑖𝑚𝑎𝑥 = √𝑛12 − 𝑛22

Un rayon hors du cône d’acceptance sera simplement réfracté à l'entrée dans la fibre
puis à l'interface des deux couches, il passera alors dans la gaine et sera perdu.

.6. Mode de propagation :

Les différents rayons lumineux parcourant la fibre sont appelés " modes". Chaque
mode étant une solution spécifique de l’équation d’onde, le nombre de modes ne
«
dépend que la fréquence normalisée V », pour un rayon « R » de la fibre, elle est
définit par :

2𝜋
V = .R.√𝑛12 − 𝑛22
𝜆

Cette grandeur permet de calculer la longueur d’onde. Il existe deux types de fibres
optiques : multimode et monomode, cette classification peut être déterminée au
moyen de la fréquence normalisée "V "

➢ Si v ≤ 2.405, la fibre est monomode (une dimension du cœur très petite)

➢ Si v > 2.405, la fibre est multimode (une dimension du cœur très élevée).

Le tableau suivant compare les caractéristiques de ces deux familles de fibres optiques
et en donne les champs d’application:

Fibre unimodale Fibre multimode

ON faible (connexion délicate) ; ON forte (connexion facile) ;

Très faible atténuation ; Faible atténuation ;

Faible dispersion ; Forte dispersion ;

Haut débit longues distances. Réseaux locaux.

Tableau (.1) : Caractéristique d’une fibre monomode et une fibre multimode.

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Chapitre I : Généralités sur la fibre optique

I.7. Fibres multimodes :

Les fibres multimodes ont un diamètre de cœur de 50 µm et de gaine de 125 µm et les


différents rayons empruntent des trajectoires différentes. Ils se divisent en deux
groupes : fibre optique à saut d’indice et fibre optique à gradient d’indice.

a. Fibres multimodes à saut d’indice :


Ce sont les premières fibres optiques produites, dans ce type de fibres, l’indice de
réfraction du cœur est constant, il y a un changement brusque de l’indice de
réfraction entre le cœur et la gaine. La lumière se propage par réflexion interne, elle
suit un chemin en zigzag.

b. Fibre multimode à gradient d'indice :

Dans la fibre à gradient d’indice, le cœur est constitué de couches de verre


successives ayant un indice de réfraction proche. Donc l'indice de réfraction diminue
graduellement du centre du cœur vers la gaine et les rayons lumineux présentent une
allure sinusoïdale.

a) Fibre multimode à saut d'indice.

b- Fibre multimode à gradient d'indice


Figure (.4) : Types de la fibre optique multimode..

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Chapitre I : Généralités sur la fibre optique

I .8 Fibres optiques monomodes :

La petite dimension du cœur optique (de l’ordre de 5 à 10 μm) ne permet qu’un mode
de propagation des signaux lumineux : seuls les rayons parallèles à l’axe du cœur sont
propagés d’où une bande passante maximale et théoriquement illimitée.

(a) (b)
Figure (.5) : Trajet du signal dans une fibre monomode (a)
Fibre optique monomode (b).

Types de fibres monomodes :

L'UIT a normalisé plusieurs catégories de la fibre optique monomode de plus en plus


performantes, tant en débit qu'en distance on peut distinguer:

 G.652 - fibre à dispersion non décalée (NDSF : Non-Dispersion Shifted Fiber)


c’est la fibre monomode standard aussi appelée SSMF (standard single mode
fiber), elle présente une dispersion nulle autour de 1310 nm et une dispersion
de l’ordre de 17 ps/nm/km autour de 1550 nm .
 G.653 - fibre à dispersion décalée (DSF : Dispersion Shifted Fiber) : Celle-ci
présente une dispersion nulle autour de 1550 nm.
 G.655 - (NZDSF : fibre à dispersion décalée non nulle). (Non Zero
Dispersion Shifted Fibre) sont des fibres monomode qui présentent un zéro de
dispersion décalé ne se trouvant pas dans la bande C de 1530 à 1565 nm.

.9. Fenêtres de transmission :

Les systèmes pratiques utilisent des sources à semi conducteurs émettant autour des
longueurs d’ondes, les trois plages de longueurs d'onde de la lumière, appelées
« fenêtres optiques » .
 La première fenêtre, de 0,8 à 0,9 µm, n'est pas un minimum d'atténuation ni
de dispersion, mais un optimum d'utilisation des matériaux les plus économiques :

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silicium pour les détecteurs, GaAs pour les émetteurs ; cette fenêtre permet des
liaisons peu coûteuses à courtes distances.
 La deuxième fenêtre, autour de 1,3 µm correspond à est une faible atténuation
(vers 0,4 dB/km) et le minimum de dispersion chromatique qui est couramment
utilisée en transmission à grande distance, mais à cause de leurs matériaux
(essentiellement GaInAsP), les composants sont plus chers.
 La troisième fenêtre vers 1,55 µm correspond au minimum absolu
d'atténuation (moins de 0,2 dB/km) mais la dispersion chromatique n’est pas
négligeable.

.10. Limitations de la propagation dans une fibre optique :


Dans une fibre optique, le premier phénomène néfaste limitant les débits de transmission
est la dispersion chromatique, le second c’est l’atténuation qui limite le plus souvent la
distance de transmission maximale pour une liaison optique et enfin, les effets non
linéaires.

a) L’atténuation :

Ce phénomène correspond à la perte de puissance du signal optique se propageant


dans la fibre de longueur L et il est caractérisé par la différence entre la puissance
injectée et la puissance en sortie . En effet, elle correspond à une diminution de la
puissance du signal transmis donnée par l’équation :
Ps =Pe .e-αL

α: étant le coefficient d’atténuation linéique de la fibre (donné en dB/km).

Figure (.11) : Affaiblissement d’une impulsion le long d’une fibre.

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Chapitre I : Généralités sur la fibre optique

La Figure (.12) montre la courbe d’atténuation d’une fibre en silice standard


monomode (SMF pour « Single Mode Fiber »). Les pertes aux basses longueurs
d’onde sont liées à la diffusion Rayleigh alors qu’aux hautes longueurs d’onde elles
sont engendrées par l’absorption. On voit aussi les effets de vibration de la liaison
hydroxyde (OH oxygène hydrogène) et qui présentent un pic de forte atténuation
autour de 1400 nm. La figure montre aussi que les fibres en silice connaissent un
minimum d'atténuation sont de l’ordre de 0,2 dB/km vers 1550 nm. Cette longueur
d'onde sera donc privilégiée pour les communications optiques.

Figure (.12) : Courbe d’atténuation spectrale d’une fibre en silice standard de


type « SMF ».

b. La dispersion :

La silice est un matériau dit dispersif car son indice de réfraction dépend de la
longueur d’onde λ. Il en résulte que lorsqu'une impulsion se propage dans une fibre
optique, elle subit un phénomène de dispersion qui se traduit par un étalement
temporel de celle-ci. Les phénomènes qui provoquent la déformation du signal durant
sa propagation sont de deux types : la dispersion chromatique et la dispersion
intermodale. La dispersion chromatique est liée à une différence de vitesse de
propagation dans la fibre en fonction de la longueur d’onde qui provoque un
élargissement des impulsions optiques.

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Chapitre I : Généralités sur la fibre optique

Figure (.13) : Dispersion d’une impulsion le long d’une fibre.

a. compensation de la dispersion chromatique :

Pour résoudre le problème de dispersion et pour que les impulsions transmises à cette
longueur d'onde ne soient pas allongées par la dispersion, les deux alternatives sont
soit d'utiliser une fibre à dispersion nulle à 1,55 μm (DSF), soit de compenser les
effets de la dispersion par une propagation dans une longueur adéquate de fibre à
dispersion de signe opposé (DCF : Dispersion Compensation Fiber.
.
.6.3. . Les effets non- linéaires :
Les effets non linéaires se traduisent par la réponse d’un milieu diélectrique lorsqu’on
applique un champ électromagnétique intense susceptible de modifier les propriétés
de la silice. Ces effets limitent effectivement la capacité de transmission puisqu’ils
donnent lieu à des interférences ou des distorsions et limitent le taux d’information
transférée dans les canaux à haut débit.
Dans les fibres optiques en silice, il est possible de classer les non linéarités en deux
Catégories :
 Celles induites par l’indice de réfraction non linéaire (effet Kerr),
 Celles dues à la diffusion stimulée (Brillouin et Raman).

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