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✓ bande passante très large, ce qui autorise des débits très élevés ;
sécurité;
✓ Poids et des dimensions très réduites, ce qui permet d'insérer dans le même
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Chapitre I : Généralités sur la fibre optique
A. Indice de réfraction :
𝑪𝟎
C1 C0 /n => n= 𝑪𝟏
Chaque milieu transparent est caractérisé par un indice de réfraction par exemples :
n (air) = n (vide) = 1, n (verre) = 1,5.
Ces lois sont au nombre de deux, une pour la réflexion et une pour la réfraction.
Lorsque un rayon lumineux traverse un milieu d'indice de réfraction n1 pour venir
frapper un autre milieu d'indice n2 plus faible, il change de direction et de vitesse et il
se divise en deux rayons :
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Chapitre I : Généralités sur la fibre optique
.
.4. Présentation générale de la fibre optique:
Une fibre optique est un cylindre de matériaux diélectriques transparents, elle est
constituée d'un cœur d'indice de réfraction n1, entourée par la gaine optique d'indice
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Chapitre I : Généralités sur la fibre optique
Pour que la lumière reste confinée dans le cœur et soit guidée par la fibre, il faut
justement se situer dans le cas de réflexion totale. La lumière se propage par multiples
réflexions tout le long de celles-ci sans pouvoir s’en échapper.
Pour assurer le guidage (pouvoir avoir une réflexion totale à l'interface cœur/gaine),
deux conditions doivent être réunies :
✓ Le rayon doit se trouver dans un milieu d’indice de n1 (cœur) entouré d’un autre
milieu d’indice n2 (gaine) avec : n1 > n2
✓ De plus, pour parvenir à injecter un signal dans la fibre, l’angle d’incidence de ce
signal doit être inclus dans le cône d’acceptance.
a) Angle d’acceptance:
• Pour qu'un rayon lumineux se propage dans la fibre par une réflexion totale
interne, il doit être injecté dans la fibre selon un angle d'incidence maximal 𝜽i max
appelé « angle d’acceptance », telle que :
𝑛
𝜃𝑖𝑚𝑎𝑥 = 𝑎𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛 ( 2)
𝑛 1
b) Ouverture numérique
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Chapitre I : Généralités sur la fibre optique
Un rayon hors du cône d’acceptance sera simplement réfracté à l'entrée dans la fibre
puis à l'interface des deux couches, il passera alors dans la gaine et sera perdu.
Les différents rayons lumineux parcourant la fibre sont appelés " modes". Chaque
mode étant une solution spécifique de l’équation d’onde, le nombre de modes ne
«
dépend que la fréquence normalisée V », pour un rayon « R » de la fibre, elle est
définit par :
2𝜋
V = .R.√𝑛12 − 𝑛22
𝜆
Cette grandeur permet de calculer la longueur d’onde. Il existe deux types de fibres
optiques : multimode et monomode, cette classification peut être déterminée au
moyen de la fréquence normalisée "V "
➢ Si v > 2.405, la fibre est multimode (une dimension du cœur très élevée).
Le tableau suivant compare les caractéristiques de ces deux familles de fibres optiques
et en donne les champs d’application:
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Chapitre I : Généralités sur la fibre optique
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Chapitre I : Généralités sur la fibre optique
La petite dimension du cœur optique (de l’ordre de 5 à 10 μm) ne permet qu’un mode
de propagation des signaux lumineux : seuls les rayons parallèles à l’axe du cœur sont
propagés d’où une bande passante maximale et théoriquement illimitée.
(a) (b)
Figure (.5) : Trajet du signal dans une fibre monomode (a)
Fibre optique monomode (b).
Les systèmes pratiques utilisent des sources à semi conducteurs émettant autour des
longueurs d’ondes, les trois plages de longueurs d'onde de la lumière, appelées
« fenêtres optiques » .
La première fenêtre, de 0,8 à 0,9 µm, n'est pas un minimum d'atténuation ni
de dispersion, mais un optimum d'utilisation des matériaux les plus économiques :
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Chapitre I : Généralités sur la fibre optique
silicium pour les détecteurs, GaAs pour les émetteurs ; cette fenêtre permet des
liaisons peu coûteuses à courtes distances.
La deuxième fenêtre, autour de 1,3 µm correspond à est une faible atténuation
(vers 0,4 dB/km) et le minimum de dispersion chromatique qui est couramment
utilisée en transmission à grande distance, mais à cause de leurs matériaux
(essentiellement GaInAsP), les composants sont plus chers.
La troisième fenêtre vers 1,55 µm correspond au minimum absolu
d'atténuation (moins de 0,2 dB/km) mais la dispersion chromatique n’est pas
négligeable.
a) L’atténuation :
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Chapitre I : Généralités sur la fibre optique
b. La dispersion :
La silice est un matériau dit dispersif car son indice de réfraction dépend de la
longueur d’onde λ. Il en résulte que lorsqu'une impulsion se propage dans une fibre
optique, elle subit un phénomène de dispersion qui se traduit par un étalement
temporel de celle-ci. Les phénomènes qui provoquent la déformation du signal durant
sa propagation sont de deux types : la dispersion chromatique et la dispersion
intermodale. La dispersion chromatique est liée à une différence de vitesse de
propagation dans la fibre en fonction de la longueur d’onde qui provoque un
élargissement des impulsions optiques.
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Chapitre I : Généralités sur la fibre optique
Pour résoudre le problème de dispersion et pour que les impulsions transmises à cette
longueur d'onde ne soient pas allongées par la dispersion, les deux alternatives sont
soit d'utiliser une fibre à dispersion nulle à 1,55 μm (DSF), soit de compenser les
effets de la dispersion par une propagation dans une longueur adéquate de fibre à
dispersion de signe opposé (DCF : Dispersion Compensation Fiber.
.
.6.3. . Les effets non- linéaires :
Les effets non linéaires se traduisent par la réponse d’un milieu diélectrique lorsqu’on
applique un champ électromagnétique intense susceptible de modifier les propriétés
de la silice. Ces effets limitent effectivement la capacité de transmission puisqu’ils
donnent lieu à des interférences ou des distorsions et limitent le taux d’information
transférée dans les canaux à haut débit.
Dans les fibres optiques en silice, il est possible de classer les non linéarités en deux
Catégories :
Celles induites par l’indice de réfraction non linéaire (effet Kerr),
Celles dues à la diffusion stimulée (Brillouin et Raman).
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