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L’ÉPREUVE HYDRAULIQUE

formalité ou contrôle ?

JOURNÉE TECHNIQUE AFIAP


10 octobre 2006

Direction de l’action régionale, de la qualité et de la sécurité industrielle


Sous-direction de la sécurité industrielle et de la métrologie
Bureau de la sécurité des équipements industriels - JC DESLIARD 28/08/2006
Un peu d’histoire...
aLes machines à vapeur au XIXème siècle
`L’ordonnance royale du 29 octobre 1823
ƒ épreuve initiale : 5 fois le timbre (art. 3)
ƒ le 7 mai 1828 : abaissement à 3 fois le timbre pour
les chaudières en cuivre ou en « fer battu ».
`La circulaire du 16 juillet 1828
ƒ Table des épaisseurs à donner aux chaudières :
18d (n − 1) + 3000
e=
1000
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Encore un peu d’histoire...
`L’ordonnance royale du 22 mai 1843
ƒ confirme les coefficients 3 et 5 de 1828
ƒ confirme le calcul des épaisseurs de 1828
`La circulaire du 30 novembre 1852
ƒ réduction d’un tiers des épaisseurs pour les corps de
chaudière de locomotives construites avec des tôles
« de très bonne qualité »
`La circulaire du 26 juillet 1861
ƒ réduction de moitié pour les parties en « acier fondu »
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Toujours un peu d’histoire...
aLe décret du 30 avril 1880
`la surcharge d’épreuve est égale à la pression effective
maximale en service (timbre) et est comprise entre 0,5 et 6
kg/cm²
`disparition de la « table des épaisseurs » (depuis 1865 ?)

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Les « temps modernes »
aLe principe de l’épreuve initiale avant mise en
service est conservé dans les textes
réglementaires successifs (décrets du 9 octobre
1907, du 2 avril 1926, du 18 janvier 1943)
aLes directives « équipements sous pression »
retiennent aussi cette opération de base (avec
des assouplissements)

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Quelques éléments d’appréciation
aCirculaire du 21 juillet 1880
`L’épreuve est « la seule mesure dont puisse disposer
l ’Administration pour vérifier la solidité des appareils »
aCirculaire du 3 décembre 1926 (II.A.6)
`principe de liberté et de responsabilité du constructeur
« sous la réserve du succès des épreuves » qui est une
condition jugée nécessaire mais non suffisante.
aCirculaire du 23 juillet 1943 (article5)
`la responsabilité de l’expert n’est pas engagée sur les
« conditions de construction »
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Une réflexion supplémentaire...

aRevue « Annales des mines » n° 3-4/82


`Article de M. Jacques CHÉRET, chef du service
des appareils à pression au ministère de l’industrie :
ƒ le règlement, qui n’est pas conçu pour tout dire, ne
saurait tenir lieu de code de bonne pratique…le respect
de ses dispositions, considérées comme fixant les limites
ultimes que la puissance publique n’accepte pas de voir
franchir, ne saurait constituer, à lui seul, une preuve de
bonne construction….
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Qui est concerné ?
aLes fabricants, les organismes notifiés, les
normalisateurs et les donneurs d’ordre pour ce
qui relève de la fabrication dans le cadre de
l ’application des directives
aLes exploitants, les « réparateurs », les autorités
nationales et les organismes habilités pour ce qui
relève de l’exploitation
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Le cas des interventions
(arrêté du 15 mars 2000 modifié)
INTERVENTIONS a Un contrôle après
intervention est
MODIFICATIONS RÉPARATIONS
imposé en cas
oui
IMPORTANTE ?
non d’intervention notable
a Ce contrôle comporte
oui
Notable ?
non une vérification finale
qui est la même que
Nouvelle évaluation
de la conformité
Article 30 de l'arrêté
du 15 mars 2000
Article 31 de l'arrêté
du 15 mars 2000
celle effectuée lors de
la fabrication, donc en
générale une épreuve

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Des exceptions

aSi l’intervention ne concerne que des accessoires


sans affecter la paroi de l’équipement
aDans le cas de soudures « transversales » de
tuyauteries ou d’éléments tubulaires déjà éprouvés
(sous réserve d’un contrôle de ces soudures)
aLes équipements nouvellement soumis

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En conclusion
a Les épreuves initiales ne sont plus l’unique contrôle
réglementaire et il est, de ce fait, légitime de reconsidérer
leurs modalités d’exécution, en veillant cependant à
préserver leur sens. Toutefois, pour les situations les plus
simples les pratiques traditionnelles semblent à maintenir.
a Les épreuves consécutives aux interventions notables
s’apparentent aux épreuves initiales. Elles peuvent
également faire l’objet, lorsque cela se justifie, d’un
examen au cas par cas, en liaison avec l’organisme habilité
chargé du contrôle (circulaire du 6 mars 2006).
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De plus….
aL’épreuve ne doit pas être considérée comme une
formalité à remplir pour satisfaire un règlement
(même international)
aIl s’agit d’un contrôle technique global dont les
modalités d’exécution doivent être définies par
rapport aux caractéristiques intrinsèques de tous
les composants de l’équipement dans les
conditions de l’essai (dont, le cas échéant,
l’épreuve initiale).
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FIN
Merci pour votre attention

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