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Dubois Thibaud
Dalmières Antoine 1A22
VISCOSITE
SOMMAIRE
INTRODUCTION.................................................................................................................... 3
III. UTILISATIONS DES HUILES (en particulier lubrification des moteurs) ........... 6
1) Les différentes huiles
2) Rôles du lubrifiant
3) Caractéristique demandées aux huiles moteurs
4) Normes et spécifications
CONCLUSION....................................................................................................................... 13
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INTRODUCTION
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I. GENERALITES SUR LA VISCOSITE
La viscosité est la résistance à l'écoulement qu'oppose une substance, sous forme d'une
tension de cisaillement, à une vitesse de cisaillement donnée. La viscosité dépend dans une
large mesure de la température, aussi faut-il que toute indication de viscosité soit
accompagnée de la température de mesure, des comparaisons de viscosité n'étant permises
qu'entre liquides à la même température. Pour procéder à une mesure de viscosité, on produit
dans le liquide une certaine vitesse de cisaillement (en le remuant par exemple), et l'on mesure
la force (par exemple le couple rotatif) nécessaire. Les valeurs de vitesse de cisaillement et
force nécessaire permettent alors de calculer la viscosité, ou bien celle-ci peut être obtenue par
des tableaux de valeur établis à cet effet.
F
µ= A
∂C
∂n
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II. LES PRINCIPAUX TYPES DE VISCOSIMETRES
1) Viscosimètres à capillaires
Le principe consiste à mesurer le temps de chute d'une bille roulant et glissant dans un
tube cylindrique incliné rempli de la substance à mesurer. On mesure au chronomètre le temps
nécessaire pour que la bille parcoure une distance définie. Par retournement du cylindre, on
peut aussi utiliser le temps de retour de la bille comme mesure de contrôle. Les résultats sont
donnés en viscosité dynamique (en mPa.s).
3) Viscosimètres rotatifs
Les viscosimètres rotatifs sont habituellement constitués d'un cylindre en rotation dans
une cuve contenant l'échantillon. La rotation est maintenue à une vitesse constante par un
moteur à courant continu assurant la stabilité de la vitesse. La résistance à l'écoulement de
l'échantillon provoque la torsion de la barre d'accouplement moteur-cylindre. Cette torsion est
détectée par un transducteur. Les signaux faisant état à la fois de la torsion et de la vitesse sont
traités.
Ces viscosimètres sont dérivés du viscosimètre absolu de Couette. Ils mesurent le couple de
frottement visqueux. Le viscosimètre Fungilab Visco Elite-L est utilisé lors de la
manipulation.
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III. UTILISATIONS DES HUILES (en particulier lubrification des moteurs)
Avec l'invention des huiles synthétiques, un pas nouveau est franchi. Pour la production de
l'huile minérale, on extrait du pétrole certaines catégories de molécules. Mais le procédé n'est
pas parfait : les molécules obtenues sont de tailles différentes, de qui nuit à l'homogénéité de
l'huile et limite ses possibilités d'application. Dans les conditions extrêmes de température, les
lubrifiants minéraux sont limités. Les synthétiques peuvent répondre à des objectifs plus
élevés. Ils sont cependant chers à produire, leur disponibilité est limitée, et le choix dépend du
problème posé. Les principales applications sont les fluides pour freins, les fluides
hydrauliques ininflammables, la base pour des graisses à haute performance en température,
les liquides de coupe solubles à l'eau, et les huiles moteurs ou transmissions.
2) Rôles du lubrifiant
C'est donc un produit complet qui doit aller bien au-delà de la simple lubrification. L'huile est
un élément essentiel de la bonne marche d'un moteur. C'est aussi un vecteur d'information
dans le sens où son analyse après utilisation doit pouvoir renseigner sur le fonctionnement du
moteur : usure, fuites, combustion, ...
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3) Caractéristique demandées aux huiles moteurs
• viscosité
• températures limites
Les huiles minérales utilisées dans les moteurs sont de type paraffinique car elles ont
une meilleure tenue à la température. Les huiles synthétiques rencontrées actuellement ont des
caractéristiques nettement supérieures mais sont plus ciblées pour des applications précises.
C'est la température la plus basse pour laquelle le lubrifiant peut encore s'écouler, au-
dessus de cette limite le lubrifiant a le même comportement rhéologique qu'un liquide. Cette
température est, comme pour le gazole, tributaire des paraffines contenues qui figent. La
température limite normale est -20°C. Cette température conditionne bien entendu l'utilisation
du moteur par grands froids.
• Oxydation
• Point d'éclair
• Début de distillation
C'est la température la plus basse, par chauffage, qui fait apparaître le début de la
décomposition du lubrifiant. Cette température est d'environ 300°C.
• Additifs
Les additifs ont pour but d'améliorer les caractéristiques de base d'un lubrifiant et le
rendre plus apte à supporter les contraintes d'utilisation. Ils sont aussi un moyen de
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différencier les huiles pour des applications particulières (moteurs sportifs, huiles "spéciales",
huiles pour boîtes de vitesses, ...).
4) Normes et spécifications
Pour remplir ses fonctions, l'huile doit donc posséder des propriétés spécifiques.
Celles-ci sont établies à partir de tests normalisés. En France, les normes d'essais sont définies
par l'AFNOR, très souvent copies des normes de l'ASTM.
• Masse volumique
Cette valeur en kg/m3 ne sert que comme moyen d'identification. Elle n'a pas de
relation avec la viscosité. La densité est très utilisée, elle est donnée en général pour une
température de 15°C.
• Viscosité
La viscosité est un des éléments les plus importants pour un lubrifiant. Les viscosités
dynamique et cinématique sont effectivement mesurées suivant des normes précises. La
viscosité dynamique est donnée par la mesure du couple d'un rotor tournant dans l'huile. La
viscosité cinématique est mesurée en prenant en compte le temps exact de l'écoulement de
l'huile.
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IV. MESURES DE VISCOSITE
Cette manipulation consiste à relever les variations de la viscosité d'une huile avec la
température.
1) Dispositif expérimental
2) Etude expérimentale
• Description de l’expérience :
Nous avons, afin de déterminer m, chauffer l’huile en mettant en contact le réservoir
avec de l’eau que nous chauffions :
Viscosimètre
Thermostat
Réservoir d’huile
Hauteur de l’eau
Mélangeur
Support du
réservoir d’huile
Schéma de l’installation
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Le mélangeur assurait la circulation de l’eau autour de la résistance chauffante provenant du
thermostat. Nous obtenions donc une température quasi uniforme dans toute la cuve. Cette
eau, en contact avec le réservoir d’huile, portait l’huile à une température légèrement
inférieure à la sienne.
Le viscosimètre donne la valeur de la température du fluide et de la viscosité du fluide.
La vitesse de rotation du cylindre doit être réglée de façon optimale (indication en
pourcentage sur le viscosimètre).
Nous avons mesuré la viscosité de deux huile : une noire puis un rouge.
3) Résultats
Huile noire
600
500
400
Viscosité µ (mPa.s)
200
100
0
285 290 295 300 305 310 315 320 325
Température T (K)
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Voici la courbe expérimentale de viscosité en coordonnées (ln (T (K)), ln (ln (µ))), ainsi que la
régression linéaire (la courbe étant proche d’une droite) correspondante avec l’équation de la
droite :
ln(ln(µ)) = f(ln(T))
1,900
1,800
1,700
1,600
ln(ln(µ))
Huile noire
Linéaire (Huile noire)
1,500
y = -3,8705x + 23,814
1,400
1,300
1,200
5,660 5,680 5,700 5,720 5,740 5,760 5,780 5,800
ln(T)
Huile rouge
Viscosité en fonction de la température µ=f(T)
60
55
50
45
Viscosité µ (mPa.s)
40 Huile rouge
35
30
25
20
290 295 300 305 310 315 320
Température T (K)
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ln(ln(µ)) = f(ln(T))
1,400
1,380
1,360
1,340
1,320
ln(ln(µ))
Huile rouge
Linéaire (Huile rouge)
1,300
1,280
1,260
y = -1,951x + 12,467
1,240
1,220
5,680 5,690 5,700 5,710 5,720 5,730 5,740 5,750 5,760 5,770
ln(T)
Contrairement à la première huile, la courbe de la deuxième n’est pas linéaire. Cela est du au
manque de temps donc le nombre de mesure est insuffisant et le temps de stabilisation de la
température dans le fluide n’est peut-être pas suffisant.
L'indice angulaire de viscosité vaut : -1,951.
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CONCLUSION
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