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géotechnique Étude
de la stabilité d’un Mur
de Soutènement
Réalisé par :
- BOUALAOUI Afafe
- BOUZIATA Amal
- MOURRANE Sara
Encadré par :
- Mme. CHEHLAFI Amal
0
Remerciement
Table de matière
1
INTRODUCTION :.................................................................................................................................................. 3
1. PRÉSENTATION D’UN MUR DE SOUTÈNEMENT :............................................................................................ 4
2. LA PREMIÈRE VARIANTE : MUR CANTILEVER.................................................................................................. 5
A. CONCEPTION :........................................................................................................................................................5
B. PRÉ-DIMENSIONNEMENT :.......................................................................................................................................5
C. BILAN DES FORCES APPLIQUÉES SUR LE MUR :..............................................................................................................7
D. VÉRIFICATION DE LA STABILITÉ DU MUR DE SOUTÈNEMENT :.........................................................................................10
E. VÉRIFICATION AVEC LE LOGICIEL EXPERT :................................................................................................................15
3. LA DEUXIÈME VARIANTE : MUR POIDS......................................................................................................... 28
A. PRÉÉ DIMENSIONNEMENT :.......................................................................................................................................28
B. ACTIONS ET CALCUL DES CHARGES :.........................................................................................................................29
LA FORCE DE POUSSÉÉ E RÉÉ SULTANTE EST DONC PH=60,75 KN/ML.........................................................................................30
C. JUSTIFICATION DE LA STABILITÉÉ :..............................................................................................................................30
Vérification au glissement :........................................................................................................................30
Vérification au renversement :..................................................................................................................31
Vérification au poinçonnement :...............................................................................................................32
4. MÉTRÉ :...................................................................................................................................................... 34
A. MUR CANTILEVER :...............................................................................................................................................34
B. MUR POIDS :.......................................................................................................................................................35
C. CONCLUSION :.....................................................................................................................................................35
Introduction :
2
Nous essayerons à travers ce rapport de montrer à quel point
ce projet nous a permis d’atteindre les fins recherchées en
géotechnique.
- soit en site montagneux pour protéger les chaussées routières contre le risque d’éboulement ou
d’avalanches ;
- soit, en site urbain pour réduire l’emprise d’un talus naturel, en vue de la construction d’une route,
d'un bâtiment ou d’un ouvrage d’art.
3
II existe deux grandes classes d’ouvrages de soutènement.
- Les murs qui sont composés d’une paroi résistante et d’une semelle de fondation. C’est le cas des
murs en T renversé ou des murs-poids en béton armé ou encore en maçonnerie (briques, pierres,) ou
formés d’éléments spéciaux (murs végétalisés, gabions métalliques, …).
- Les écrans qui sont composés seulement d’une paroi résistante.
Exemples :
- rideau de palplanches formé de profilés métalliques emboîtés les uns dans les autres et fichés dans le
sol ;
- paroi moulée en béton armé :
- mur en terre armée avec parement composé d’écailles en béton.
a. Conception :
C’est la forme fréquente pour un mur en béton armé, dite encore cantilever du fait du voile encastré
dans la semelle. Sans contreforts, il est économique pour des hauteurs jusqu’à 5 à 6 mètres et peut
être érigé sur un sol de qualités mécaniques peu élevées. Par rapport au mur-poids de même
hauteur, à largeur égale de semelle il engendre des contraintes plus faibles sur le sol.
4
b. Pré-dimensionnement :
Le calcul complet d’un mur de soutènement est une étude assez laborieuse, le dimensionnement de
l’ouvrage et ses vérifications demandant une succession de calculs longs et itératifs.
Aussi pour arriver de la façon la plus rapide aux bons résultats, il est important de pré-dimensionner
de la manière la plus juste possible les caractéristiques géométriques du mur.
Pour l’étude et la réalisation des murs-cantilevers courants en béton armé, des règles simples de l’art
en vigueur ont été éditées dans divers guides pour leur conception qui demandent à être adaptés aux
nouvelles règles Eurocodes.
5
Il est prudent de majorer de 15 % la largeur de semelle ainsi déterminée, car elle ne permet pas
toujours de satisfaire les vérifications de la stabilité externe.
Calcul :
Pour notre cas, la hauteur du mur est : H= 5 m
Donc après les calculs, on a : (Les valeurs sont en mètres)
Avec le fruit d’angle 3°
6
c. Bilan des forces appliquées sur le mur :
G1= γ1.V
Avec : γ le poids volumique du mur (KN/m^3) et V le volume du mur par unité de longueur (m²)
4.58∗0.21
AN : on G1= γ1V=18*( +4.58∗0.21 ¿ =26 KN/ml
2
Donc : G1= 26 KN/ml
G2= γ2.V
Avec : γ le poids volumique du mur (KN/m^3) et V le volume du mur par unité de longueur (m²)
7
Le poids total de mur de soutènement :
Gt=G1+G2=47.3192 KN/ml
Gs= γsV
Avec : Avec : γ le poids volumique du mur (KN/m^3) et V le volume du mur par unité de longueur
(m²)
Hypothèses de calcul :
Les méthodes d’évaluation de la poussée abordent des massifs de sols pulvérulents, car la plupart des
théories ont été établies pour ce type de sol.
8
La poussée du sol - dimension d’une pression ou contrainte - exercée par les terres en arrière de
l’écran sur ce dernier, en un point M situé à une distance z de l’arête supérieure de l’écran (fictif ou
réel), est exprimée par l’expression :
p(M) = Ka..z
Ka , le coefficient de pression active des terres au repos (coefficient de poussée). C’est le ratio des
contraintes effectives (rapport de la contrainte horizontale sur la contrainte verticale).
Le coefficient Ka dépend de :
L’angle dépend de l’état de rugosité du parement, fonction du type de coffrage utilisé pour la
réalisation le béton de l’écran.
Pour l’écran vertical passant par l’arrière du talon, les tables de Caquot-Kérisel donnent pour :
9
= 0 ; = = 0 ; = 35° ; 0° d’où Ka =σh/σv=0,34
-La composante horizontale de la contrainte est : pH(M) = p(M) = KaH..z , avec KaH = Ka=0.34
; et z=3.33m
L’effort résultant PG des poussées, sur la hauteur L de l’écran, est appliqué au tiers inférieur du
parement (distribution triangulaire) avec une inclinaison . L’intensité est donnée par :
PG = Ka ..L²/2
AN : PG =0.34*18*5²/2= 76.5KN/ml
La norme NF P94-281 identifie les mécanismes de ruine ou les désordres susceptibles d’affecter les
ouvrages courants couverts par la norme, en sites hors d’eau. Concernant les murs de soutènement, ce
sont :
- la ruine par défaut de capacité portante du sol de fondation, qui se traduit par un poinçonnement du
sol support ou une rotation excessive du mur avec renversement ;
- la ruine par glissement du mur sur sa base, causée par une insuffisance de résistance mobilisable à
l'interface entre la base du mur et le terrain (cas général) ;
10
- la ruine liée à une instabilité générale du site, le mur peut périr dans ce cas par déformation
inacceptable consécutive à un grand glissement le long d’une ligne de rupture extérieure au mur ;
- la ruine par rupture interne du mur, due à une insuffisance de la résistance structurale des éléments
qui le constituent (voile, semelle et leur jonction).
Les mécanismes susceptibles d'entraîner la ruine d'un mur ou des désordres inacceptables, sont à
prendre seuls en considération pour la définition des vérifications à faire et le choix des situations de
projet les plus défavorables et les états limites de calcul correspondants.
Actions :
Les actions sont classées conformément à la norme NF EN 1990, qui distingue :
Calcul de la stabilité :
Les actions géotechniques de même origine, doivent être calculées dans une combinaison donnée, à
partir des mêmes valeurs représentatives des propriétés de base.
11
Vérification de la stabilité externe :
Cette vérification se fait par rapport à l'axe de rotation du mur (généralement l'arrête inferieur de l'aval
de la fondation). On compare la somme des moments des forces qui tendent à renverser le mur et la
somme des moments des forces stabilisantes. Le rapport de ces deux sommes est le coefficient de
stabilisé au renversement. Le mur est stable vis-à-vis du renversement, si ce coefficient de stabilité
(sécurité) est supérieur ou égal à 1.
Application numérique :
Bras de
Force Valeur de la force levier Le moment/M
le poids propre G0 du mur ; 47,3192 1,186 56,1205712
Donc:
Ms=332.886 KN.m/ml
Mr= 127.655 KN.m/ml
12
Ms
Donc le coefficient de sécurité est : Fs = = 2.6 plus grand que 1.5
Mr
Donc la stabilité au renversement est vérifiée
C∗B+ N∗tgφ
F= T
Le mur est stable vis-à-vis du glissement, si ce coefficient de sécurité est supérieur ou égal à 1. En
général, en prend Fs ≥ 1,5.
Application numérique :
10∗2.82+187.79∗tg(25)
76.5
= 1.5132 est plus grand que le coefficient de sécurité (1.5).
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D’où la stabilité au glissement est vérifiée
Pour vérifier la stabilité vis-à-vis de ce type de ruine, on utilise les formules utilisées pour le calcul
de fondations superficielles, la charge sur le sol est inclinée et excentrée.
L’état-limite ultime est destiné à éviter le poinçonnement du sol de fondation. Dans son
principe cette justification consiste à vérifier que la contrainte normale appliquée au sol de
fondation, aux trois quart de la largeur comprimée sous la semelle n'excède pas une fraction de
la contrainte normale à rupture
' ( q'u−q'0 ) i δ
q ref ≤ + q'0
γq
'
qu : est la contrainte de rupture du sol sous charge verticale centrée.
'
q 0 : est la pression verticale effective du sol à l’aval de la semelle
On calcul qu’
q'0=0
Pour iγ :
Le sol sous la base de la semelle est un sol cohérent mais avec C=0 KPa, dans
ce cas on a :
14
2
δ −1 H 76.5
(
i δ = 1−
90 )
avec δ =tg
V
=tg
−1
187.79 ( ) ( ) =22.16°
2
22.16
Donc (
i δ = 1−
90 ) = 0.568
( q'u −q'0) i δ
Donc +q '0 = 114.58 KPa
γq
M
Détermination de l’excentrement e= =
V
Donc e=0,5
V
On sait que q'ref =
B−2 e
187.79
Alors q'ref = =84.59 KPa
2,82−2∗0,3
'
On a donc q ref =84.59≤ 114.58 KPa
15
- Insertion des caractéristiques du sol :
- Insertion des charges d’exploitation (dans notre cas, on n’a pas de charge d’exploitation)
- Trouvons les résultats et le ferraillage du mur :
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Note de calcul :
1. Paramčtres de calcul:
MATERIAU:
OPTIONS:
- Glissement g = 1,500
17
- Renversement g = 1,500
- Différence de tassements:
· 2. Géométrie:
·
· 3. Sol:
·
18
Définition des paramčtres géotechniques suivant la méthode: A
Talus Profondeur du sol aval Ho = 300,00 (cm)
Stratification primaire:
Paramètres:
Angle de
Epaisseur Cohésion Densité
N° Nom du sol Niveau [cm] frottement
[cm] [kN/m2] [kN/m3]
[Deg]
Sols en amont:
Paramčtres:
Angle de
Epaisseur Cohésion Densité
N° Nom du sol Niveau [cm] frottement
[cm] [kN/m2] [kN/m3]
[Deg]
Sables et graves
1 45000,00 300,00 0,00 35,00 18,00
compacts
Sols en aval:
Paramčtres:
Angle de
Epaisseur Cohésion Densité
N° Nom du sol Niveau [cm] frottement
[cm] [kN/m2] [kN/m3]
[Deg]
19
4. Charges
Liste de charges
·
·
· 5. Résultats de calculs géotechniques
·
· POUSSEES
20
·
Sols en amont:
Angle de
N° Nom du sol Niveau [cm] frottement Ka Ko Kp
[Deg]
Sables et graves
1. 300,00 35,00 0,258 0,429 3,532
compacts
· poussée 0,012
· Sols en aval:
Angle de
·
Nom du sol Niveau [cm] frottement Ka Ko Kp
N°
[Deg]
· poussée 0,000
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RESISTANCE
TASSEMENT
· RENVERSEMENT
GLISSEMENT
22
Coefficient de frottement:
- du sol (position du sol): f = 0,381
ANGLES DE ROTATION
Z = 0,00 (cm)
23
·
·
Valeur Position
Moments Combinaison
[kN*m] [cm]
Elément
1,000*PM + 0,675*Pa +
Voile maximum 30,42 30,00
1,350*PT
1,350*PM + 1,350*Pa +
Voile minimum -0,00 300,00
1,350*PT
1,000*PM + 0,675*Pa +
Semelle maximum 8,16 50,00
1,350*PT
1,000*PM + 0,675*Pa +
Semelle minimum -17,07 85,00
1,350*PT
Ferraillage
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Section d'acier Espacement Surface réelle
Position Barres
théorique [cm2/m] [cm] [cm2/m]
voile ŕ droite
2,58 12,0 tous les 43,00 2,63
(h/3)
voile ŕ droite
2,23 12,0 tous les 50,00 2,26
(h/2)
semelle
3,56 10,0 tous les 19,00 4,13
gauche (-)
semelle
3,56 10,0 tous les 19,00 4,13
droite (+)
semelle
3,56 0,0 tous les 0,00 0,00
droite (-)
semelle
0,00 10,0 tous les 19,00 4,13
gauche (+)
• Type:
• Barres: 10,0
• nombre: 110
25
• Type:
• Barres: 10,0
• nombre: 120
• Type:
• Barres: 10,0
• nombre: 125
Conclusion :
26
Le mur T renversé est stable.
27
Les murs de soutènement de type « poids » peuvent être réalisés en place, auquel cas ils sont
généralement rigides et constitués de maçonnerie de pierres jointoyées ou de béton non armé, voire
éventuellement de béton cyclopéen (bloc de pierre ou moellons noyés dans du béton).
Ils peuvent être aussi constitués d’un assemblage de pierres sèches, de gabions (gabions de treillage
métallique ou même synthétique ou d’éléments préfabriqués, en béton armé ou non (bloc, caissons ou
« boites » remplis de terre, poutres,), auquel cas ils sont souvent moins rigides, voire relativement
souples pour certains d’entre eux …
Les murs poids représentent un type de soutènement parmi les plus courants, les plus classiques et les
plus anciens.
La fonction de soutènement est assurée par le poids propre du mur qui équilibre la poussée des terres
du massif soutenu, en imposant de fortes contraintes au massif d’assise de fondation.
a. Prédimensionnement :
Actions :
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Dimensionner un mur consiste à déterminer sa géométrie et sa structure pour qu’il soit stable sous
l’action des forces suivantes :
Son poids W.
Les forces de poussée Fu.
Les forces de butée Fp.
La réaction du sol sous la base.
Méthode de Rankine :
La répartition des contraintes de poussée sur l’écran est donc linéaire en fonction de h ; cette
répartition triangulaire donne directement la force de poussée.
Hypothèses : - le sol est isotrope ;
- le mur ne modifie pas la répartition des contraintes verticales :
V =¿ γ . h
Pour un sol à surface horizontale ;
σ¿
Pour les sols pulvérulents (c = 0), dans le cas d’une surface libre horizontale :
1 1
Donc : Ph = * σh*S = * 24.3*5=60.75 KN /ml
2 2
29
La force de pousséé e réé sultante est donc Ph=60,75 KN/ml
c. Justification de la stabilité :
Vérification au glissement :
Cette justification consiste à vérifier que l'ouvrage ne glisse pas sur sa base. On vérifie que le
rapport entre les forces résistantes et les forces motrices est supérieur à un coefficient de
sécurité généralement pris égal à 1,5. La nature du matériau en contact avec le sol aura une
influence sur le glissement par l'intermédiaire de l'angle de frottement sol-mur.
Avec les notations précédentes et pour un sol de caractéristiques (c', ϕ), la vérification de la
résistance au glissement s'écrit :
Où :
B : largeur de la fondation
La stabilité au glissement n’est pas vérifiée, le poids du mur est insuffisant. Nous allons donc
rechercher la section de mur poids nécessaire pour respecter cette condition.
1.5∗Ph
W> = 303.75 KN/ml
tg δ
On prend alors W=304 KN/ml
Soit une section minimale nécessaire de :
304
Smin = =12.66 m²
24
On décide donc de modifier le mur poids en mettant la largeur en tête de 1.2 mètre et en pied de 3.2
mètre. On a donc
30
Vérification au renversement :
Cette justification est basée sur une hypothèse de rupture possible du mur par renversement de celui-ci
autour de l'arête inférieure aval de sa fondation.
La justification consiste à s'assurer que :
Somme des moments résistants / Somme des moments moteurs > 1,5
S a∗y a+ Sb∗Yb
YG= = 2.5 m
Sa+ Sb
XG = 1.1 m
Alors
Ms = W* XG= 312* 1.1 =343.2 KN.m/ml
Donc
Ms
=3.38 >1.5
Mr
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La condition de non renversement est vérifiée
Vérification au poinçonnement :
' ( q'u−q'0 ) i δ
q ref ≤ + q'0
γq
'
qu : La contrainte de rupture du sol sous charge verticale centrée.
'
q 0 : La pression verticale effective du sol à l’aval de la semelle
-Calcul i δ : On a
2
δ
(
i δ= 1−
90 )
32
Or
M
On a M=e*V e=
V
Or V=W=312 KN/ml
Le moment de la semelle :
Donc e=0.77 m
Or q =
' V ( q'u −q'0) i δ
ref =128.39 KPa et +q '0 =162.46 KPa
(B−2 e) γq
33
4. Métré :
a. Mur cantilever :
Aciers :
Béton :
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b. Mur poids :
c. Conclusion :
Vu la différence du coût qu’on a obtenu entre les deux variantes, on opte alors pour un mur poids qui
présente beaucoup d’avantages, parmi lesquelles on cite : son exécution en place et son adaptation à
la réalisation en remblais ou déblais.
35