L’Age d’or hollywoodien

 Studio system = des grands maisons des productions qui invertissent des gros
budgets sur les films.
o Le système des studios est fondé sur des critères économiques
draconiens
o Les Majors présentent toutes les caractéristiques des studios à savoir,
gérer toute la chaîne de production jusqu’à la distribution et exploitation
= studios de tournage staff artistique et technique très imposant sous
contrat exclusif, grand réseau de salles.
o Huit sociétés constituent les Majors.
 Les 5 plus importants surnommées « The Big Five » :
 Famous players (1912) + Jesse L. Lasky Feature Play
Company (1913) + Paramount Picture (1914) =
Paramount Pictures Corporation (1916) – Adolph Zuker
 Warner Bros (1923) = Harry et Jack Warner
 Metro Pictures (1915) + Goldwyn Pictures Corporation
(1917) + Louis B Mayer Pictures (1918) = MGM (Metro-
Goldwyn-Mayer) (1924) – Louis B Mayer, Irving Thalberg
 Keith-Albee-Orpheum (KAO) + Film Booking Offices of
America (FBO) + Radio Corporation of America (RCA° =
RKO Coporation (Radio Keith Orpheum) (1929) =
David O Selznick, Val Lewton, Howard Huges
 Fox (1915) + 20th Century (1913) = 20th Century Fox
(1935) – Daryl F Zanuck.
 Les 3 autres Mayors :
 Columbia Pictures, Universal, United Artists, plus
petites et elles possèdent peu de salles voir seulement
une association avec un réseau indépendant (par
exemple La United Artists Theaters)

o Les Majors sont des sociétés très importants ; la MGM par exemple
possédait des grands studios à Burbank et 4.000 employés en 1934
(dont 61 acteurs, 17 réalisateurs, 51 scénaristes pour une production
annuelle d’environ 40 L.M)
o Chaque studio avait aussi ses spécificités artistiques grâce à une
direction artistique (Art Director) réglant l’unité visuelle des films
(décors, costumes, pellicule, couleurs) ; de même, chaque studio était
reconnaissables par les genres et l’esprit de ses films (politiques,…).
Ça donne une qualité spécifique. La plupart des films sont fondés sur le
Star System.
o Les sociétés plus petits sont sur nommés les « Poverty Row » :
Repuplic Pictures, Monogram Pictures, etc. Spécialisés dans les films
des séries B (pas très long), avec acteurs de second plan (Gene Hutry,
Roy Rogers), elles produisent parfois des films plus ambitieux :
Macbeth d’Orson Welles, l’homme tranquille (The quite Man) de John
Ford.
 Les Genres

 Films Criminels :
o Personnages principales sont des criminels
o Films :
 Les Nuits de Chicago (underwolrd, Josef Von Stenberg, 1927,
Paramount) met en place une typologie des personnages : chef
de gang au physique brutal, l’intellectuel déchu qui prête ses
talents au gang. On est dans l’époque de la prohibition.
 Le Petit Caesar (Litle Ceasar) Marvyn Le Roy, 1930, First
National/ WB.
 Scarface Howard Hawks (1932) produit par Howard Hugues.
Véritable matrice du genre schéma de l’ascenseur et de la chute
(élimination des rivaux avant d’être victime de sa mégalomanie).
Il doit attendre un an pour sortir augment d’un prologue
moralisateur et d’un titre plus racoleur (Shame of The Nation).

 Films de détectives privés :

o Entre 1929 et 1939 de multiples serials mettant en scène des
détectives raffinés, observateurs et particulièrement perspicaces :
 Charlie Chan, Mr Moto, Mick dans la séries des 6 The thin Man-
l’introuvable de W S Van Dyker (MGM) où William Powell
Interprète le rôle de ce gentleman détective dans des films
mêlant suspense et humeur loufoque.
o On est loin de l’atmosphère des films noirs des années 1940 où
certains nous proposent des détectives privés plus sombres, interprétés
par Humphrey Bugart.

 Films d’aventure
o Clark Gable, Eron Flynn et Gary Cooper. Mais aussi Jhonny Weiis avec
la série des Tarzan (réalisés par W.S. Van Dyke, MGM, 12 films par an
de 1932 à 1948)
o Aventures exotiques = les trois lanciers de Bengale (the lives of à
benga) Paramount, 1935.
o Aventures de pirates = Capitain Blood, Michel Cortiz, 1935, W.B
o Aventures médiévales = les aventures de Robin des Bois, Curtz et
Kighey, 1938, W.B

 Comédie américaine : Sophistiquée et loufoque

o La comédie sophistiquée, plus noble, joue finement avec les ellipses,
se situe plus volontiers dans un milieu aristocratique détourne les
bonnes mœurs.
o Ernest Lubitsch (Toruble in Paradise, 1932, Paramount). Design for
Living, 1933, Paramount….
o S’I illustrent Frank Copra avec New York Times (it Happend one
night)…
 Comédie musicale :
o L’apparition du son entraine son premier âge d’or avec les
chorégraphies de Busby Berkley (Golddiggers 1933) et les envolées du
duo Fred Astaire/Ginger Rogers (9 films entre 33 et 39)
o Durant les années 40 et 50, les comédies musicales s’orientent vers
des spectacles en couleur, quasi exclusivement des adaptations de
Broadway. La GM domine alors ce genre avec les productions d’Arthur
Freed, réalisés par Vincent Minelle, Stale Ponen : singing in the rain,
brigadown.

 Western :
o Les années 30 connaissent surtout des films de séries B avec Gene
Autry ou Roy Rogers cowboys chantants.
o La fin des années 30 voit une résurgence des grands westerns et une
floraison de thèmes :
 Les personnes histoires =
 Histoire des pionniers = Northwest Passage
 Le bandit au grand cœur = Jesse James
 L’épopée du transcontinental = Pacific Express
 Diligence et attaques indiens, scènes de duel = Stagecoach

 Films Fantastique :
o Après les œuvres muettes de réalisateurs comme Tod Borwinf, l’âge
d’or du cinéma fantastique est en grand partie du studio Universal, les
plus ouverts aux émigrants européens, l’expérience visuelle
expressionniste et la thématique de l’angoisse.
o Universal
 Dracula (1931) Bela Lugosi
 Frankenstein (1931) Boris Karloff
 La Momie (1932) Karloff
 The invisible man
o MGM :
 Freaks de Tod Browing

 Hollywood et le code Hays :

o Depuis les années 20, Hollywood a été le théâtre de nombreux
scandales (« Hollywood Babylon ») particulièrement exploités par les
ligues de vertu américaine
 1921, après une soirée « de débauche », chez la vedette du
burlesque Roscoe Fatty Arbuckle, l’actrice Virginie Rappe meurt
4 jours plus tard à l’hôpital et Arbuckle est accusé de viol et
d’empoisonnement ; bien qu’innocente lors d’un troisième
procès.
 Autres scandales, le producteur William Desmond Taylor « aux
mœurs dissolus » est retrouvé assassiné en 1922.
o C’est ainsi que les grands studios Hollywoodiens créent en 1922 la
MPPDA (Motion Picture Association of America) et demandent à
l’avocat républicain et ancien ministre des postes, Williman H. Hays, de
la diriger.
 Il rédige en 1930 le Motion Picture Production le code destiné à
 « valoriser le cinéma en tant que divertissement et élargir son
audience à tous les publics », et, concrètement à sauvegarder la
moralité de cinéma américain : respect de la loi, des valeurs
religieuses ; interdits concernant le crime, la sexualité, alcool,
drogue, mariage mixte, etc.
 Sont mis en place aussi sur le scénario, examen lors du
tournage des scènes litigieuses, examen du montage final et
contrôle du matériel publicitaire. Véritablement appliqué à partie
de 1934, le code déclinera vers la fin des années 50 et
s’achèvera en 1966.

 Hollywood et le Maccarthysme
o En 1938, la chambre des représentants crée une commission sur les
activités anti-américaines (HUAC)
o 1946, FBI accroît son pouvoir, ses fichiers.
o Le sénateur Joseph McCarthy entraine une campagne contre eux
o 1947, la commission sénatoriale commence les audiences des témoins
de l’accusation des milieux hollywoodiens. « The Hollywood ten »
o Liste noire, près de 300 noms, gens douteux.
o Emigration en Europe par le « black-list » comme Charles Chaplin.

 Hollywood et les changements structurels et sociologiques

o Loi anti-trust des 1946 : les studios doivent vendre leur réseau des
salles, les réalisateurs et acteurs peuvent plus facilement créer leur
maison de productions, les productions indépendantes.
 20% de productions indépendants en 1949, 60% en 1959.
o Changements de mode de vie, baby-boom, zones périurbaines, attrait
croissant de la télévision (1950 : 3.880.000 postes)
o Réactions des studios : association avec les chaînes de télévision,
vente des catalogues de film à la tv, production de films à grands
spectacles.