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"Je rentre à la maison vers 17 h tous les jours, explique Pauline, lycéenne. Je commence par
grignoter une bonne demi-heure. Pour me détendre, je me connecte sur Facebook avec mes amies
qui se défoulent comme moi, ensuite j'allume la télé en me disant que je travaillerai après dîner car
je me sens fatiguée". Après le repas elle se plonge enfin dans son travail mais son amie Julie
l'appelle sur son portable car il lui manque une info sur le travail à faire. Elles reparlent de la
journée, des copains et des profs et la conversation se prolonge... grâce aux forfaits gratuits.
Quand elle raccroche une heure après, Pauline n'a plus trop envie de de remettre à travailler !
Pour ne pas vous laisser piéger ainsi, une seule solution : travailler intelligemment ce qui ne
veut pas dire forcément travailler davantage, mais mieux. Il vous faut une bonne
organisation pour utiliser au mieux les capacités de votre cerveau. Ainsi vous pourrez travailler
efficacement, en un temps limité, et vous verrez qu'il sera moins dur de démarrer... et même -
mais oui mais oui - que vous y trouverez de la satisfaction !
2/ Le planning vous permet aussi de voir qu'il vous reste parfois du temps libre qui peut être
consacré à autre chose : loisir, détente, lecture, sortie. Là encore, vous avez tout intérêt à
programmer les choses pour être sûr de les faire. "Depuis que j'ai décidé de courir tous les mardis
à 19h, j'arrive à m'y tenir alors qu'avant je repoussais tout le temps", reconnaît Marvin.
Toutefois certains peuvent être plutôt "du matin" : plutôt que de dormir sur leur travail en soirée,
ils peuvent avoir intérêt à se lever plus tôt pour revoir un cours ou faire des exercices. "Les jours
où je commence à 9h, je travaille 30 minutes de 7h30 à 8h et je suis vraiment en forme",
témoigne Clément.
D'autres seront au contraire plus à l'aise après le diner, en soirée. Dans ce cas, mieux vaudra diner
tôt pour se mettre au travail vers 19-20h. Attention de ne pas décaler trop l'heure où vous allez
vous coucher... car le manque de sommeil se répercute le lendemain sur votre concentration et
la mémorisation.
Le but est de travailler le plus efficacement possible, donc en un temps limité. Si l'heure des
repas vous bloque, discutez-en avec vos proches pour voir si elle ne pourrait pas varier. "J'ai
toujours mis longtemps à me mettre au boulot car je suis assez lent, explique Johann. En seconde,
j'ai demandé à mes parents si je pouvais venir manger seulement après avoir fini car sinon je
commençais à travailler vers 19h et on m'appelait pour le repas alors que j'étais enfin concentré.
Ils ont été d'accord et ça m'a beaucoup aidé".
3- Ne ratez pas le top départ
Le plus dur, bien sûr, est de démarrer. S'arracher à sa rêverie, son tchat, son film, sa conversation,
son mobile pour se mettre à sa table de travail est pour certains une véritable épreuve de volonté.
D'autant plus que les tentations ne manquent pas.
Veillez donc à ne pas entamer avant le travail d'activités trop "addictives" que vous aurez
du mal à arrêter : surfer sur Internet, répondre à ses messages, aller sur Facebook... L'expérience
prouve que les activités sur écran ont en effet tendance à nous entraîner au-delà de ce que nous
voulions faire et à prendre plus de temps que prévu.
Avant de vous mettre au travail, trouvez plutôt de petites activités simples qui vous détendent
rapidement : croquer une pomme, boire un thé, faire un tour sur votre balcon ou votre jardin,
prendre une douche, faire un petit tour de vélo, vous changer... Cela peut même devenir un rituel
qui vous prépare à l'étude.
Voilà pourquoi vous avez tout intérêt à programmer plusieurs types d'exercices, de
disciplines ou d'activités dans une tranche de travail personnel. Vous bloquez sur les maths
? Ne vous fatiguez pas pour rien, délassez-vous en lisant votre cours d'histoire, classez vos fiches,
puis revenez éventuellement vers le point difficile à la fin.
Pour vous encourager, faites une liste de ce que vous avez à faire en vous mettant au travail et
commencez par ce qui sera... le plus rapide. Cela vous permet d'avancer vite et de rayer sur votre
liste ce qui est fait : vous avancez, cela vous encourage et vous donne du coeur à l'ouvrage !
Gardez plutôt pour la fin ce qui pourrait être long voire très long : résoudre un problème difficile,
faire des recherches sur Internet, réfléchir à un plan de dissertation...
- La mémorisation a en effet besoin de répétition. Pour bien mettre en mémoire quelque chose, il
faut l'apprendre non pas une fois mais plusieurs fois. En travaillant tous les jours, vous aidez votre
mémoire à engranger tranquillement les connaissances. Voilà pourquoi les enseignants ne cessent
de vous dire de travailler ré-gu-liè-re-ment.
- Travailler tous les jours permet aussi d'avancer pas à pas dans la compréhension de notions
difficiles. Vous vous attaquez à une première difficulté, puis à une autre, et une autre... et vous
finissez par maîtriser des sujets complexes. Vous évitez le découragement, vous faites des progrès
et cela vous donne envie de poursuivre le travail. N'attendez donc pas la veille pour attaquer un
problème difficile, vous risqueriez d'y passer la nuit, mais allez-y par petits bouts.
Même si vous avez une journée très chargée (par exemple avec des cours jusqu'à 18h et un
entraînement de sport jusqu'à 20h), veillez à y glisser intelligemment un temps minimum (30
minutes par exemple) pour revoir un cours ou faire un exercice.
Vos journées recèlent des tas de temps de transition qui peuvent parfois être utilisés pour l'étude.
Le cas le plus classique est le "trou" dans l'emploi-du-temps qui vous oblige à rester dans votre
lycée, votre fac ou votre école.
Tâchez d'être malin, apprenez à utiliser judicieusement ces "trous" pour y caser une
activité d'études : vous pouvez aller en bibliothèque pour avancer un exposé, revoir un cours ou
démarrer une série d'exercices, etc. Vous gagnez ainsi du temps et cela peut vous éviter d'avoir
des temps de travail trop longs le soir ou le week-end.
Les temps de transport, s'ils sont longs, peuvent aussi permettre de lire, d'apprendre ou de revoir
des cours. Enfin, apprenez à repérer les temps et les lieux de votre vie plus propices à certaines
activités : Marine, en première L, aime lire chaque soir dans son lit avant de s'endormir. "ça me
détend et comme ça je lis les romans conseillés par la prof." On peut ainsi travailler et parfois, se
faire plaisir.
- chasser les distractions. Eteignez votre téléphone portable (même le bruit du vibreur et le
coup d'oeil que portez à l'écran suffit à vous distraire), quittez Facebook et n'allumez votre
ordinateur qu'au moment où vous avez éventuellement besoin de faire une recherche pour le
travail.
Ce petit temps de loisir devient ainsi une récompense qui vous motive un peu comme une carotte.
Une fois le travail fini, croquez-le sans complexe : le plaisir est d'autant plus grand que vous avez
déjà fait votre devoir.
9/ Faites-vous aider
De plus en plus de collèges, de lycées et même d'universités aident les élèves à acquérir de bonnes
méthodes. Si vous sentez que vous avez vraiment du mal à travailler et surtout à vous organiser
ou à être efficace, n'hésitez pas à participer aux ateliers de méthodologie proposés. Si rien
n'est proposé, parlez de vos difficultés à vos enseignants ou vos proches.
"Il a fallu que j'arrive en première année de fac pour réaliser que je ne savais pas apprendre !"
reconnaît Céline. Pourquoi peiner pendant des années et vous fâcher avec les études quand il suffit
peut-être d'acquérir 2 ou 3 bonnes habitudes pour tout changer ?
Travailler avec méthodes, c'est réussir, assurent en effet tous les pédagogues. Et réussir donne à
coup sûr plus envie de se mettre au travail