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MISE À JOUR

DE LA CHARTE GAZETTE
RUBRIQUE
« CARRIÈRES »
(janvier 2018)

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La Gazette - Mise à jour janvier 2018 La Gazette - Mise à jour janvier 2018
carrières carrières

Les encadrés minicol possibles dans les ouvertures : Dans les interviews et les portraits :
Des rendez-vous de lecture Des petits encadrés Un chiffre commenté. Une citation avec signature Une bio de la personne Un encadré de dates Dans les ITV seulement :
fixes : juridique ou à lire. avec un titre et un texte de ou une relance texte. en question, dans un ordre se rapportant à la des chiffres qui illustrent
300/400 signes max. Elles sont extraites du texte.  chronologique inversé. thématique, dans un ordre le sujet (3 ou 4 au maximum).
chronologique inversé.

dates clés 2,6 millions


22
juridique Conditions d’accès « Notre passage 2014 17 octobre 2013 
• Loi « Notre » du 7 août
• Recrutement direct en métropole Loi n° 2013-921 portant
de journées formation
Succède à Jacques Marsaud, stagiaires ont été
2015.
pour le grade d’agent renvoie création du Conseil
• Article 134 de la loi
social.
recommandations une image
parti à la retraite, dispensées en 2016.
national d’évaluation  
« Alur » du 26 mars 2014, pour rationaliser   au poste de délégué régional
• Concours sur titres pour dynamique. des normes applicables
qui restreint la gratuité
des services techniques
celui d’agent social et optimiser la fonction
RH territoriale sont
Nous proposons
Ile-de-France de l’Association
des DG des communautés
territoriales et à leurs + 30,6 %
principal de 2e classe :
de l’Etat aux communes formulées dans la revue des projets de France.
établissements publics. d’activité globale
diplôme d’Etat
de moins de 10 000 habi-
d’accompagnant éducatif de dépenses réalisée en d’investissement 17 juillet 2013  répertoriée  
Circulaire relative à la entre 2008 et 2016.
tants n’appartenant  
et social (ex-aide 2017 par l’IGA et le CGEFI. motivants. » 2013
pas à un EPCI de plus   Ces revues de dépenses mise en œuvre du gel  
médicopsychologique et Delphine Babigeon, DRH
de 10 000 habitants  
et aux EPCI compétents  
auxiliaire de vie sociale) sont prévues par la loi
de programma­tion
de la CU de Saint-Etienne DGS de la nouvelle communauté
d’agglomération de Seine
de la réglementation.
2 avril 2013  
1,02 million
ou de technicien de d’agents formés
comportant moins   des finances publiques amont. Circulaire relative à
l’intervention sociale   par le CNFPT en 2016.
de 10 000 habitants.
et familiale. pour 2014 à 2019. Alors qu’ils ont l’interprétation

intégré le 2001 facilitatrice des normes.

à lire service public Directeur général des services 26 mars 2013  - 21 €
Fonctions supports : Rapport  
LLuptatur abo. Piendip sans savoir où de la mairie des 13e
de la mission de lutte
Telle est la baisse  
au service ! et 14e arrondissements de du coût moyen du jour  
sanditae volumen ils mettaient les contre l’inflation de formation entre 2008
tiatquo blatessit, officiis pieds, ces jeunes Marseille.
Le management normative qui pèse sur   et 2016, qui est passé  
re dolorion nosam participatif doit aussi se sont très les collectivités locales.
1996 de 148 € à 127 €.
rehendipsae pedipsus re faire jouer à plein   vite impliqués. 25 décembre 2007 Source : rapport d’informa­tion
est vellat occum et les fonctions supports Conseiller technique auprès relatif à l’activité du CNFPT, 2016.
Création de la
vendellab inus veris pe (commande publique, du groupe communiste du Commission consultative
venisime nossimusam, te finances, juridique, conseil municipal de Marseille. d’évaluation des normes.
labore, occae renihilla achats, communication,
cullit, sin repel maio. ressources humaines) 1986
qui apportent leur
expertise aux autres
Secrétaire général de
services. L’Ile-Saint-Denis
(Seine-Saint-Denis). Il reçoit
les conseils avisés de son
collègue de la (grande) ville
voisine
de Saint-Denis, Jacques
Marsaud.

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Les ouvertures
3 p. avec 2 focus et 1 encadré texte
3 p. avec 1 expert, 1 focus et 1 encadré texte
2 p. avec un focus et 1 encadré texte
2 p. avec 1 expert et 1 encadré texte

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Un dispositif qui a notablement accru la demande


d’urbanistes qualifiés un peu partout sur le territoire. Syndicat mixte du Scot du grand Nevers (Nièvre)
Selon l’Assem­blée des communautés de France, « la 109 communes • 2 agents • 131 400 hab.
pénurie sur ce métier provoque une certaine concur-
rence entre les agglomérations. Nous attendons de Une tension considérée comme ponctuelle
pouvoir disposer de formations qui puissent offrir des
compétences complémentaires et supplémentaires ».
Les dispositions de la loi « Notre », qui a rendu, au
1er janvier 2017, toutes les communautés et métropoles
compétentes pour la création, l’aménagement, l’en-
tretien et la gestion des zones d’activités économiques
de leur territoire, a aussi accru la demande sur le poste
de développeur économique. Pour ces deux métiers,
les compétences demandées évoluent très rapidement.
Résultat ? La présence d’un nombre limité de postu-
lants assez formés pour répondre aux besoins des

C. DESCHANEL
collectivités. La communauté d’agglo du pays de Dreux
(78 communes, 500 agents,
112 200 hab., Eure et Eure-et-
Loir) a connu récemment des David Pagnier, directeur
mouvements sur les postes
d’instructeur urbaniste. « Ces A l’échelle du schéma de cohérence territoriale (Scot)
postes sont captés très rapi- du grand Nevers, moins d’une trentaine de com-
dement du fait du grand munes comptent plus de 1 000 habitants. Si l’envi-
nicol
enc mi
nombre d’offres qui poussent ronnement rural attire peu les urbanistes qualifiés, la
les candidats vers les collec- tension actuelle sur ce métier complexifie la situation.
tivités les plus attractives », « Le plus difficile est d’attirer des personnes qualifiées

1100 s
Compétentes en matière d’urbanisme depuis la loi « Alur », les intercos se font concurrence pour le recrutement de professionnels qualifiés. J. Kirchherr / plainpicture reconnaît sa DRH,­ ­Valérie car, faute de moyens financiers, les postes offerts dans
­Bidart. certains secteurs ruraux peinent à concurrencer ceux
de territoires mieux dotés », assure David­ ­Pagnier,

Recrutements égalité salariale


Proche de l’Ile-de-France,
directeur du syndicat mixte du Scot. Une situation
que l’on retrouve à l’échelle nationale.

Ces professionnels que


l’agglo subit cette concurrence, à laquelle s’ajoutent les « Nous recherchons à renforcer les équipes pour élabo-
restrictions budgétaires. Celles-ci pèsent de fait plus rer de nouveaux schémas d’aménagement. Lorsque la
lourdement sur les collectivités moins bien dotées chargée de mission générale auprès des collectivités

les collectivités s’arrachent


géographiquement. « Compte tenu des contraintes sur les documents d’urbanisme est partie en juin, je n’ai
financières et dans le souci de maintenir une égalité reçu que onze candidatures ! » note ­David ­Pagnier. Loin
salariale entre les agents, il nous est difficile d’envi- de la centaine habituelle. Malgré tout, il voit dans cette
sager de recruter un cadre compétent à un salaire tension un phénomène ponctuel lié « à des créations
plus élevé que les autres agents de même niveau ou de poste un peu partout qui dispersent la demande ».

2et5de s
Sur fonds de transferts de compétences
0 fusions, certains métiers se retrouvent
ments publics. « Les intercommunalités fusionnées
recherchent à la fois des experts sur l’urbanisme,
ayant une ancienneté plus grande », explique la DRH.
Une situation que connaissent d’autres territoires
Contact
David Pagnier, 03.86.61.81.60.
au centre d’une concu e et de fusions, certains le tourisme, le foncier et aussi des cadres capables ruraux. « Nous offrons des postes avec des mis-
métiers se retrouvent t de fusions, certains d’avoir une vision transverse de toutes ces politiques-
métiers se retrouvent rrence, à la fois là. En résumé, des gens capables de raisonner non
géographique et salariale, entre territoires. pas en termes de planification, mais plutôt de gestion

«R
des flux, de coordination des acteurs et des services, En quête d’urbanistes et de développeurs économiques
endez-vous compte, nous sommes de relation aux usagers », poursuit Christope­­Lepage. Deux enquêtes menées en 2016, l’une munautés sur 394 déclaraient en 2016 sible de la part des emplois pourvus au
passés de 2062 EPCI au 1er janvier par l’Assemblée des communautés de rencontrer des difficultés variables ou sein des communes (de 39 % à 28 %)

5200 s
2016 à 1266 au 1er janvier 2017 »,
700 s
compétences évolutives France (1), l’autre par le Collectif na- ciblées en fonction des postes pour et une hausse très nette de la part des
constate Christophe Lepage. Le A ce contexte de fusion s’ajoute la montée en puis- tional des jeunes urbanistes (2), poin- recruter des développeurs écono- recrutements dans les intercommuna-
directeur de l’observation prospective des emplois, sance de l’intercommunalité consécutive aux nou- tent respectivement l’évolution des miques. Seulement 9 faisaient état lités (de 35 % à 48 %).
des métiers et des compétences au CNFPT rappelle velles responsabilités, soit le transfert de l’essentiel recrutements de développeurs écono- de grandes difficultés. Entre 2014 et (1) L’enquête de l’ADCF : goo.gl/55Gt43
par ces chiffres édifiants le vaste mouvement de fusion des compétences en matière d’urbanisme, confiées miques et d’urbanistes. Ainsi, 94 com- 2016, le CNJU observe une baisse sen- (2) L’enquête du CNJU : goo.gl/gKM3gp
que connaissent les collectivités et leurs établisse- aux communautés par la loi « Alur » du 24 mars 2014.

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sions variées et motivantes, mais la difficulté


se situe au niveau du financement de cette ingénierie CA cap Atlantique (Loire-Atlantique et Morbihan)
publique car nous dépendons essentiellement des 15 communes • 300 agents • 72 900 hab.
collectivités, qui sont sous tension financière », avance
David­ ­Pagnier, directeur du syndicat mixte du Scot Pour être attractif, planifier les projets
du grand Nevers (lire p. 33). Le syndicat a ainsi vu d’aménagement sur le long terme
ses offres pour des postes de chargé de mission en
urbanisme concurrencées par la recherche conco-
mitante de chefs de projet émanant de groupements
de collectivités.
Pour autant, le directeur voit dans cette tension
un phénomène ponctuel lié à la dispersion de la
demande. Mais, selon Christophe­­Lepage, cette ten-
sion, augmentée par les mutualisations, constitue
plutôt une tendance de fond. « La contrainte budgé-
mènes démographiques liés aux départs en retraite
les collectivités, de même que la transition écologique,
métiers des collectivités. » Dans ce jeu de concurrence
géographique, salariale et environnementale, les de
services s’en sortent évidemment mieux. « Nous assis-
tons à un vrai phénomène de métropolisation »,
confirme Christophe­L ­ epage.

J.-P. Teillet / LA GAZETTE


le poids de la métropole
De fait, alors qu’elle évolue vers le statut de métro-
pole (*), la communauté urbaine de Saint-Etienne
(53 communes, 830 agents, 401 800 hab.) n’a eu aucun
mal à recruter, notamment dans le domaine de l’amé- Michel Ecorchard, directeur général adjoint chargé des ressources
nagement urbain. « Notre passage en métropole ren-
voie une image dynamique. Nous proposons il est vrai La communauté d’agglo cap Atlantique est le fruit de la fusion,
des projets d’investissement motivants », souligne initiée en 2003, de deux Sivom et d’une communauté de com-
Delphine­­Babigeon, la DRH. munes. L’intégration récente du service d’instruction de l’auto-
Consciente de ses atouts, risation du droit des sols a donné lieu à des recrutements. « Nous
la future métropole tente de avons pourvu sept postes, dont quatre émanaient du territoire
contrer une possible concur- (communes, intercommunalité et direction départementale des
rence à travers un travail territoires et de la mer) instruisant les dossiers des communes »,
mutualisé avec la ville de explique Michel­­Ecorchard. Le directeur général adjoint chargé
S a i nt- E t i e n n e. «   N o u s
nicol
des ressources constate cependant une certaine tension sur le

enc mi 1500 s
essayons d’anticiper, notam- poste de développeur économique. Son interco a déjà acté un
ment sur le calendrier de recrutement et en prévoit deux autres dans les mois à venir. « Ce
diffusion des offres de poste qui fait peut-être défaut, c’est la technicité de plus en plus forte
entre la métropole et la ville- que l’on demande à nos collaborateurs. S’y ajoute la difficulté de
centre. Nous avons égale- concurrencer le privé, notamment en matière de salaires. »
ment des échanges sur nos Que faire, alors, pour attirer les bons profils ? « Il nous faut planifier
viviers de candidatures. davantage les projets d’aménagement sur le moyen et le long
Quand cela est possible bien termes, et revoir l’utilité objective et économique des projets.
sûr, sur certains postes, nous mettons en place une Ce qui veut dire anticiper les retours sur investissements en ce
logique concertée de recrutement. » En pratique, les qui concerne le budget de l’interco mais également les réponses
deux entités intéressées par le même candidat tran- aux besoins des habitants. La réalisation des projets doit se faire
sigent et décident à quelle structure celui-ci convient à la bonne échelle de population. » Avec un constat : « Il faudra
le mieux. Une démarche collaborative qui ne s’étend accepter plus de turn-over, ou de mobilité. Une tendance que
pas pour autant aux deux ou trois autres villes j’observe depuis une dizaine d’années. »
moyennes du territoire ! l Julie Krassovsky Contact
(*) La création de la métropole de Saint-Etienne sera effective
Michel Ecorchard, 02.51.75.06.80.
au 1er janvier 2018 (décret n° 2017-1316 du 1er septembre 2017).

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les départs à la retraite de contractuelles qui ont L’expertE


enchaîné contrat sur contrat », reconnaît ­Benoît
Christelle Avril, sociologue, maîtresse de conférences
­Calmels, délégué général de ­l’Unccas. à l’Ecole des hautes études en sciences sociales
Autre indice de précarité : seuls 38 % des titulaires
et 15 % des contractuels sont à temps complet. « Il y
a une quinzaine d’années, nous étions plus attractifs « J’ai souhaité rendre visible  
que l’associatif ou le secteur privé. Ce n’est plus vrai
aujourd’hui. La plupart de nos adhérents font face à
la condition de ces femmes »
un turnover important et rencontrent des ­difficultés « De 50 000 dans les années 1970, les aides à domicile sont
à recruter », constate le délégué général. Le métier aujourd’hui plus de 500 000. Mais que sait-on d’elles ? Dans
est mal rémunéré et déconsidéré. Il est très dur aussi : “Les Aides à domicile, un autre monde popu­laire“ [éd. La Dis-
le secteur atteint un record de 94,6 accidents du pute, 2014] que j’ai écrit à partir d’une ­enquête de terrain
travail pour 1 000 salariés, trois fois plus que la de plusieurs années, j’ai souhaité rendre visible la condition
moyenne. Plus que le BTP ! de ces femmes. Elles enchaînent plusieurs interventions par
­Rachel ­Contoux, membre de la commission exécu-
1100 s
jour, travaillent avec des amplitudes ­horaires conséquentes,
tive de la Fédération des services publics CGT, dresse tout en étant pourtant à temps partiel et gagnant à peine
un tableau très sombre : « Le recrutement de la mère 900 euros par mois. Elles accomplissent des tâches physiques
de famille cabossée de la vie et sans qualification n’est (porter des packs d’eau, soulever les personnes âgées, etc.)
pas condamnable en soi, et un important travail moral auprès de personnes malades,
mais que se passe-t-il après ? déprimées. Certaines vivent mal leur situation alors qu’autre­
Elle aura un contrat à 10/35e fois elles ont été vendeuses ou comptables, d’autres, au
de temps, servira de variable contraire, prennent plaisir au contact des personnes âgées et
d’ajustement et ne pourra deviennent de véritables professionnelles de la dépendance.
refuser des heures complé- Cependant, quel que soit leur rapport au travail, ces femmes
mentaires très peu valori- souffrent toutes du fait que l’aide à domicile est une mission
nicol
enc mi
sées, le tout sur une ampli- de service public non reconnue comme telle. »
tude horaire qui dépasse les
douze heures légales. En des-
Améliorer la qualité du service rendu donne du sens au métier d’aide à domicile, mais il s’agit de trouver les limites acceptables pour ces agents. T. Louapre / Divergence sous de 28 heures, elle ne 25 centimes du kilomètre et contraintes de souscrire
cotisera pas à la retraite une assurance professionnelle pour nous-mêmes et

Social CNRACL  [1]. » ­Une agente


d’un syndicat intercommu-
les personnes âgées que nous transportons. »

Les aides à domicile


nal d’aide à domicile auver- Le levier de la qualité de vie au travail
gnat surenchérit : son employeur ne formalise, ni ne L’Unccas, qui veut inciter ses adhérents à maintenir
rémunère aucun temps de trajet intervacation dans leurs services, a publié un focus (2) sur des actions

au bord de la rupture
les pl qualité de vie au travail. Le CIAS de la commu- menées avec un levier tout de même actionnable : la
nauté annings, « comme si les agents faisaient de la de communes du ­Seignanx (8 communes, 100 agents,
téléportation entre l’intervention chez Mme Dupont 25 800 hab., Landes) a ainsi installé une équipe réfé-
prévue entre 8 heures et 9 heures et celle chez rente en ergonomie pour la prévention des troubles
Mme Durand entre 9 heures et 10 heures ». La (demi) musculo-squelettiques ; le CCAS de ­Villeneuve-le-Roi
A la précarité financière des services d’aide calisables »), l’Etat compense de moins en moins les journée se termine fatalement en retard. « Nous uti- (20 700 hab., Val-de-Marne) a instauré des actions de
à domicile répond la préc à domicile répond la dépenses d’allocation personnalisée d’autonomie lisons notre propre véhicule, sommes indemnisées à prévention des risques psycho­sociaux pour ses
précarité de leurs agents. arité de leurs agents. (APA) des départements, qui se disent contraints de
250 s
Faibles rémunérations, dureté des conditions de
travail rendent leur métier peu attractif et usant.
sous-tarifer les Saad, eux-mêmes précarisant leurs
agents… Et les élus locaux se demandent s’ils vont

L
pouvoir sauvegarder ce service public de proximité. Les échelles de rémunération 2017
’Union nationale des centres communaux et Depuis le 1er janvier 2017, le cadre tion 3 à 6 sont désormais classés dans (C2) : 1 537,02 euros brut au 1er éche-
intercommunaux d’action sociale (Unccas) Un métier mal rémunéré et déconsidéré d’emplois des agents sociaux terri- trois nouvelles échelles de rémunéra- lon (351 - 328) et 1 949,39 euros brut
ne cesse de tirer la sonnette d’alarme : le Les CCAS et Cias emploient 26 700 aides à domicile toriaux (catégorie C, filière médico­ tion : C1, C2 et C3. au 12e (479 - 416).
déficit moyen des services d’aide et d’accom- qui interviennent auprès des personnes âgées (et
800 s
sociale) comprend trois grades : Agent social (C1) : 1 522,96 euros brut Agent social principal de 1 re classe
pagnement à domicile (Saad), gérés par ses membres, handicapées) comme aides-ménagères ou auxiliaires
5700 s
agent social, agent social principal au 1er échelon (indice brut 347 - ­indice (C3) : 1 616,68 euros brut au 1er éche-
est de 4,1 euros de l’heure pour un coût de revient de vie : ménage, repas, aide au lever, à la toilette… Elles de 2e classe et agent social principal m a j o ré 3 2 5 ) e t 1  7 1 9 , 7 7   e u ro s lon (374 - 345) et 2 183,69 euros au
moyen de 22,25 euros ! La spirale est dangereuse : font partie du cadre d’emplois des agents sociaux de 1re classe. Les agents sociaux qui (407 - 367) au 11e échelon. 10e (548 - 466).Rat verumqui ommo-
malgré son ambition affichée de favoriser le main- ­territoriaux, mais la proportion de titulaires a baissé relevaient des échelles de rémunéra- Agent social principal de 2 e classe lor eprovid qui conet dolorum.
tien à domicile (et de créer des emplois « non délo- à 57 % et, « de plus en plus souvent, les services fêtent

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53 agents. Il s’agit de rompre l’isolement des aides système de roulement est alors ajusté pour limiter la
à domicile, qui constitue, en effet, l’une des plaies de fatigue des équipes.
ce type de service. Autre exemple : le « baluchonnage ». Venue du
Améliorer la qualité du service rendu donne aussi ­Québec, cette solution de répit permet à l’aidant fami-
plus de plus de sens au lial de s’absenter, tout en sachant « sa » personne âgée
métier. Mais dans quelles (Alzheimer) en sécurité chez elle : les aides à domicile
limites ? Le CCAS de Laval se relaient aux côtés de la « baluchonneuse », qui, elle,
(49 900 hab., ­Mayenne) a, par est présente 24 heures sur 24 pendant plusieurs jours.
exemple, augmenté en 2014 Pas question de remettre en cause le bien-fondé d’un
l’amplitude horaire de son répit, mais l’article 29 qualité de vie au travail. Le CIAS
Sa ad ( 6 4  a ge nt s ) , s oi t de la communauté du projet de loi pour un Etat au
nicol
enc mi
7 heures - 22 heures, week- service d’une société de confiance prévoit de tester
end compris, afin de per- le baluchonnage au prix (assumé) d’importantes déro-
mettre un coucher plus tardif gations au droit du travail, temps de travail et durée
de ses usagers handicapés, du repos quotidien. Vent debout contre cette expéri-
plus jeunes. Il qualité de vie mentation qui « pourrait préfigurer une généralisa-
au travail. Le CIAS de la com- tion », Force ouvrière dénonce des « dispositions hors
munauté s’agissait aussi d’en- la loi » qui sont « de graves atteintes aux droits des
rayer la diminution de son salariés » – les aides à domicile les premières, dont
activité pour les personnes âgées due à des baisses tous les syndicats disent qu’elles sont déjà « taillables
de financements et à l’arrivée de concurrents du sec- et corvéables à merci ». l Catherine Maisonneuve
teur privé lucratif et non lucratif. Mais, en 2015, le
(1) Caisse nationale de retraites des agents des collectivités locales.
constat est fait : les aides volontaires sont en nombre (2) « La politique “ressources humaines“ au cœur des organisations »,
insuffisant, il faut se résoudre à des astreintes. Un CNSA/Unccas, avril 2017, à lire sur : goo.gl/EgxnGh.

CCAS de Cenon (Gironde) 130 agents • 24 600 hab.

Susciter le sentiment d’appartenance  


à une équipe
Le service d’aide à domicile la dépendance en hausse chez
du centre communal d’action les 600 bénéficiaires… Après
sociale de Cenon a effectué un avoir analysé les besoins du
peu plus de 80 000 heures en personnel (80 agents, 75 équi-
2017, une activité en hausse valents - temps plein), le CCAS a
soutenue, pour un service cer- mis en place un programme de
tifié depuis 2010 – une première prévention des risques profes-
en ­Aquitaine. « Dans un secteur sionnels piloté par sa directrice,

1400 s
en difficulté, nous sommes par- ­Anne ­Huteau, et le chef du ser-
mi les moins malchanceux, eu- vice, ­Pierre ­Leveau : échanges de
phémise ­Guillaume ­Girard, direc- pratiques et groupes de parole
teur adjoint du CCAS. Notre dé- animés par une psycho­logue et
ficit est contenu à un peu moins un médecin gériatre ; formation
de 10 % de notre budget (un peu aux gestes essentiels par une
moins de 2 millions) et comblé infirmière ; accompagnement
par une subvention d’équilibre agents (orientés par le médecin
de la ville en fin d’exercice, du travail ou fragiles) et aux per-
R. ESCHER / LA GAZETTE

mais, surtout, nous sommes sonnes âgées. « Il s’agit en par-


soutenus par une volonté forte ticulier de susciter le sentiment
portée par l’adjointe au maire d’appartenance à une équipe »,
­Huguette ­Lenoir. » Sentiment résume ­Guillaume ­Girard.
d’isolement, technicité et charge Contact
Guillaume Girard, directeur adjoint
émotionnelle accrue en lien avec CCAS, 05.47.30.50.60.

14 15
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gaspillage alimentaire, économies d’énergie, meilleur


contrôle des associations, etc. Et, à l’automne 2015, Mandelieu-la-Napoule (Alpes-Maritimes)
quelque 14 thèmes retenus ont fait l’objet de groupes de 561 agents • 22 700 hab.
travail, sous la houlette d’un agent responsable projet
et d’un élu référent. Les premiers effets ont été perçus Les services travaillent en mode projet
au printemps 2016. Depuis, « d’autres ateliers ont été
organisés autour de l’innovation managériale et de la
limitation de la masse salariale. Il a par exemple été
demandé aux agents de faire part des “consignes qui ne
servaient à rien” », explique la DGS Charline Renevret.

Des cadres qui jouent le jeu


Le management participatif conduit à des résultats
concrets : le chasseur de coûts de Toulouse a été

E. Boizet / Alpaca / Andia
promu DGS mutualisé ; les 20 % d’économies obtenues
à Saint-Julien-en-Genevois résultent de groupements
de commandes (fournitures, véhicules, contrats d’as-
surance…), de la vente de patrimoine immobilier, de
la réduction du nombre de
spectacles, offre par le service David Konopnicki, manager général

VILLE DE SainT-JULIEN-EN-GENEVOIS
« jeunesse » de séjours moins
lointains et moins coûteux, « Notre management n’est plus pyramidal mais est basé
de la baisse des subventions sur l’échange », assure ­Henri ­Leroy, maire de ­­Mandelieu.
aux associations de 20 % sur Le manager général David Konopnicki remplace DGS et
deux ans, etc. Ces résultats directeur de cabinet : « On mutualise et on travaille en
nicol
enc mi
intègrent aussi des recettes transversalité, explique-t-il. Ainsi, les chefs des services
en hausse : parkings gratuits techniques, du foncier, de l’urbanisme et de la police
devenus payants, tarifs muni- municipale, regroupés au sein du pôle “espace public”, se
Lors des ateliers de brainstorming de Saint-Julien-en-Genevois, les agents mobilisés sont appelés à se prononcer sur divers enjeux (ici, « créativité économique »). cipaux plus élevés pour les réunissent pour un projet complexe sous l’égide du chef
habitants à hauts revenus ou des services techniques et du manager de l’espace public,

Management extérieurs à la commune, etc.


Une direction générale des
un des cinq cadres administratifs. » Chaque chef de service

1200 s
remonte ainsi à un responsable cadre administratif ses

Les bonnes idées des agents


services, avec des cadres difficultés et les attentes des citoyens. La communication
prêts à être remis en cause et des agents volontaires, de l’exécutif vise à ce que les agents comprennent la né-
comme à Metz-Tessy (60 agents, 3 050 hab., Haute- cessité de faire des économies, pour continuer à investir.

pour réduire les dépenses


Savoie) ou à Saint-Julien, met les chances de son côté. Des réunions mensuelles de suivi budgétaire associent
A Metz-Tessy, « le fait de mêler des agents n’ayant pas chefs de service et contrôle de gestion. Ainsi, pour dimi-
l’habitude de travailler ensemble a créé du lien et nuer le budget de fonctionnement de 49,3 à 46 millions
-selon la DGS Amandine Hugot… et des idées. Il faut d’euros entre 2014 et 2017, les services ont travaillé en
« avec deux à trois référents par bâtiment, on a constaté mode projet, anticipant les coûts de fonctionnement.
En mobilisant agents et chefs de service dans maire et une élue ont mobilisé les services pour éco- que, chacun pensant que l’autre agissait (extinction Contact
nomiser 20 % du budget de fonctionnement 2016, soit des lumières, régulation du chauffage…), cela avait
250 s
le déploiement de solutions innovantes pour David Konopnicki, 04.92.97.30.75,
une meilleure gestion, certaines collectivités 3 millions d’euros, pour construire d’urgence plusieurs pour effet des dépenses énergétiques inutiles  », relate d.konopnicki@mairie-mandelieu.fr
obtiennent de très bons résultats en matière écoles. Toulouse (7 650 agents, 458 300 hab.), pour sa la DGS. l Frédéric Ville
de réduction des dépens une meilleure gestion, part, a recruté ­André ­Thomas comme « chasseur de
certaines collectivités es. coûts » en juillet 2014. Dans l’agglo d’Agen (1 200 agents

L
mutualisés, 98 600 hab., Lot-et-Garonne), lorsque fut
e nouveau gouvernement demande un effort décidée la mutualisation des services entre ville et S’investir dans la durée
de 13 milliards d’euros aux collectivités. Si agglo, chaque chef de service a rendu un projet iden- Le management participatif nécessite Julien-en-­Genevois, des ateliers ont Saint-Julien, un appel à idées a permis
jusqu’à maintenant, les élus et les directeurs tifiant les gains de productivité possibles.
3000 s
d’être évalué financièrement par le lieu chaque année. De plus, les agents de réinvestir les économies générées
généraux des services (DGS) décidaient des
700 s
biais d’une comptabilité analytique et doivent pouvoir apprécier le fruit de dans des actions de bien-être au tra-
méthodes pour réduire les dépenses, aujourd’hui, la chasse au gaspi l’élimination des autres facteurs d’évo- leurs efforts. Mandelieu-la-­Napoule vail (ostéopathie…). Mais pour réussir,
nombre de collectivités cherchent des idées auprès de Lors des trois ateliers de brainstorming organisés lution des dépenses. Il n’est pas acquis redistribue une part des économies les agents doivent adhérer au projet…
leurs agents. Ainsi, dans la commune de Saint-Julien- en juin 2015 à Saint-Julien-en-Genevois, 130 agents une fois pour toutes. Ainsi, à Saint- réalisées aux agents méritants. A Sinon, il faut s’attendre à des départs.
en-Genevois (210 agents, 13 250 hab., Haute-Savoie), le invités à plancher ont fait émerger 350 idées : chasse au

16 17
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carrières carrières

depuis le début de l’année 2017, le dispositif « nouvel L’expert


­accompagnement à la création et à la reprise d’entre­
Jean-Philippe Berton, conseiller « développement
prise » (Nacre). Enfin, ils élaborent une stratégie économique » à l’association Régions de France
concertée de développement économique avec les
établissements publics de coopération intercom-
munale (EPCI). « Il faut éviter les doublons  
Assumer le rôle de leader
entre acteurs »
Une nécessaire vision tactique s’impose : « Les stra- « Les régions exercent la com- taines agences ont été dédiées
tèges doivent connaître les potentialités de création pétence “développement éco- au développement territorial. La
de valeur ajoutée et d’emplois de leur région », assure nomique“ de manières diffé- recherche de compétences varie
­Martine ­Mack, directrice de la compétitivité et de la rentes. Certaines ont formé des avec l’internalisation ou non des
connaissance à la région Grand Est. Ils ont supervisé la agences régionales gérant les fonctions. Ainsi, la ­Normandie
réalisation des schémas régionaux de développement dispositifs d’aides à la création- pratique l’intelligence écono-
économique d’innovation et d’internationalisation reprise, la recherche d’inves- mique territoriale, tandis que
(SRDEII) et assument le rôle de leader de la région tisseurs étrangers, les aides au Paca l’a externalisée.
devant les autres collectivités, les chambres consu- rebond… D’autres sont en cours Aujourd’hui, toutes les compé­
laires et les autres acteurs. « Avec les organismes de réflexion. Des ­régions ne s’ap- tences sont nécessaires pour
financeurs d’Etat (Bpifrance,
Business France, Coface…)
puient que sur les chambres de
1200 s mettre en adéquation le dia-

plainpicture / Westend61 / D. Ingold
commerce et d’industrie en gnostic et les ambi­tions (­SRDEII)
un dialogue ouvert aux ini- termes d’accompa­g nement, avec les axes ­d’action forts et
tiatives n’est pas si facile », etc. En matière d’outils de déve­ les outils (fonds d’aide, ingé-
note Jean-Marc ­D essapt, loppement économique hérités nierie financière…). Il faut éviter
directeur de l’économie et des départements, la plupart les doublons entre acteurs du
de l’innovation à la région des territoires ont anticipé en ­développement économique et
nicol
enc mi
Occitanie. fermant des agences départe- accroître la lisibilité des disposi-
Les régions héritent éga- mentales, d’autres les ont trans- tifs pour les entreprises, ce qui
lement des agences de déve- formées en antennes de l’agence passe par le numérique et des
Recenser les besoins en matière d’innovation, de financement, etc., requiert des territoriaux formés auprès de spécialistes. loppement économique des régionale. Plus rarement, cer- agents formés. »
départements et de leur

Développement économique ingénierie de projet territo-


riale : « On fait émerger des finances). « L’un de nos chargés de mission est expert

Les régions ont besoin d’agents


démonstrateurs territoriaux en matériaux », indique ­Martine ­Mack. Pour aider
en matière de silver économie ou d’économie circu- les élus, des spécialistes souvent issus de l’ingénie-
laire », illustre Jean-Marc ­Dessapt. Cette stratégie rie financière (banques, chambres consulaires,

aux compétences renouvelées


de filières intègre aussi les clusters, pôles de com- agences écon en matière de silver économie ou d’éco-
pétitivité déjà actifs. En outre, ces spécialistes secon- nomie circu omiques…) travaillent p économique
dent les développeurs économiques pour l’instruc- d’innovation et d’internationalisation arfois direc-
tion et le suivi de dossiers plus techniques tement sur les garanties de prêts ou les investisse-
(numérique, innovation, internationalisation ou ments dans des fonds propres d’entreprises, et sol-
A la suite de la loi « Notre » et de la fusion entreprises. » Les chargés de développement écono- licitent l’Europe.
de certaines régions, ces dernières renforcent mique sont au contact des entreprises et instruisent
250 s
leur action en matière de développement
économique. Pour ce faire, elles ont besoin
leurs dossiers. Ils travaillent souvent dans des agences
économiques réparties sur le territoire, effectives
Un référentiel pour travailler en réseau
accompagnement humain
Connaissant bien le monde de l’entreprise, ils en
des développeurs économiques classiques (Grand Est) ou en cours de constitution (Bretagne). Six fédérations d’employeurs – ­l’Assemblée des communautés recensent, en lien avec les chambres consulaires, les
et de davantage de stratèges et de spécialistes. de France, la Fédération des agences de développement éco- techno­pôles et pôles de compétitivité, les besoins en

«I
accompagnement humain nomique, CCI France, Initiative France, l’Alliance villes emploi matière d’innovation, de formation et de financement
l y a dix ans, la région ne faisait qu’enre- Connaissant bien le monde de l’entreprise, ils en et France ­clusters – ont initié, en partenariat avec l’association pour les orienter vers les dispositifs adéquats.
gistrer les dossiers préparés par d’autres, recensent, en lien avec les chambres consulaires, les 600 s
Régions de France, un référentiel partagé de compétences des Ces professionnels sont les formateurs et les ani-
assure François-Nicolas ­Sourdat, direc- techno­pôles et pôles de compétitivité, les besoins en développeurs économiques territoriaux. ­Le but est de mobi- mateurs des développeurs économiques. Ils auront
teur général délégué au développement matière d’innovation, de formation et de financement liser les quelque 8 000 développeurs économiques évoluant une formation ju en matière de silver économie ou
économique à la région Bretagne. Petit à petit, et la
loi “Notre” aidant, les élus ont souhaité que l’on soit 3700 s pour les orienter vers les dispositifs adéquats.
Ils promeuvent aussi un accompagnement humain
dans les secteurs public (parmi lesquels les 120 agences de
développement économique notamment), parapublic ou privé
d’économie circu ridique, financière, administrative
et (ou) sociale : « Je veille, dans les recrutements, à
plus proche du terrain : nos agents discutent donc dans les projets de création-reprise, par le biais à monter en ­compétence et à travailler en ­réseau. la pluralité des profils », indique François-Nicolas
comptabilité, marchés, stratégie économique avec les des marchés publics, et gèrent aussi entièrement, ­Sourdat. l Frédéric Ville

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Page simple formation

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carrières Formation

Insertion
Former des demandeurs d’emploi aux métiers en tension

200 s
Un accord avec Pôle emploi, Cap emploi et le CNFPT permet
témoignage
chômeurs pour l’instruction des autorisations d’urbanisme
et bientôt pour la paye, la comptabilité et les finances.
« Le stagiaire bénéficie du réseau  

L
e centre de gestion de la Il a été convenu de travailler de son tuteur »
Haute-Garonne (CDG 31) d’abord sur le métier d’instruc-
peine à trouver des com- teur des autorisations d’urba-
pétences sur certains postes, et nisme, où une pénurie se pro-
le taux de chômage progresse filait, puisqu’au 1er juillet 2015
régulièrement en Midi-Pyré- l’Etat a cessé, dans la grande
nées. C’est de ce constat qu’est majorité des cas, de s’en char-
née l’idée de monter des for- ger. Le CDG 31 et le CNFPT ont
mations pour des demandeurs monté un parcours de forma-
d’emploi ayant un socle de tion dédié. « Pôle emploi finan-

2 700 s
connaissances intéressant mais çant des formations dont la
n’ayant pas de dimension terri- finalité est l’insertion, nous

C. BELLAVIA  / la gazette


toriale. « Il manque parfois de avons apporté un appui finan-
la coordination entre les diffé- cier », souligne Annie ­Blaquié,
rents organismes publics. Nous directrice Pôle emploi de Haute-
avons tous les mêmes objectifs, Garonne.
mais, souvent, il existe un grand
­cloisonnement entre les dispo- Mesurer la motivation Gérard Chaubet, directeur de la délégation Midi-Pyrénées du CNFPT
sitifs de chacun. Dès janvier, ses équipes, avec
En octobre 2014, nous nous Cap emploi, ont présélectionné « Former des demandeurs d’emploi n’est pas le cœur de
sommes assis autour d’une dans leurs bases une quaran- métier du CNFPT. Nous ne pouvons former que des per-
table, avec Pôle emploi, Cap taine de CV. Après avoir appelé sonnes ayant un employeur. Jusqu’à présent, les centres
emploi et le CNFPT, pour voir chacun de cen régionale Midi-­ de gestion ou les collectivités étaient obligés de recruter
comment distordre un peu des Pyrénées du CNFPT. Ainsi, les nariat avec Pôle emploi permet de simplifier la situation
dispositifs qui ne semblaient candidats devaient définir la et d’assurer une continuité au stagiaire, qui reste inscrit
pas compatibles, afin qu’ils le notion de service public, nom- auprès de ce dernier le temps du cursus.
deviennent ! », explique Colette
Clamens, DGS du CDG 31.
mer les différen chacun de cen
régionale Midi-­ tes intercom-
900 s
Maintenant que nous avons trouvé le bon mode opéra-
toire, nous allons renouveler l’opération pour d’autres plus
munalités, les différents codes professionnelles et opérationnelles. Avec des parcours
nécessaires à l’instruction du métiers, nous apportons les bases qui contribuent à ce
Cible droit du sol, résoudre un cas professionnalisme. L’immersion dans les collectivités par
Des demandeurs d’emploi ayant pratique… le biais de stages permet de concrétiser les compétences
des connaissances intéressantes La formation s’est déroulée acquises et de rassurer les futurs employeurs. Le stagiaire,
pour les collectivités mais pas la pendant onze jours, en mars, lui, bénéficie du réseau de son tuteur pour connaître les
dimension territoriale. dans les locaux du CDG, et a été postes qui se libèrent. »
suivie d’un stage d’un mois en
Objectif
collecti­vité. « I chacun de cen
Former des demandeurs d’emploi
à des métiers en tension.
régionale Midi-­ l y a toujours collectivité », souligne Michèle fixe », se réjouit Hélène Ollier,
une différence entre la théorie Galizzi, responsable du service responsable du pôle « conseil
Durée et la ­pratique, le stage est donc « emploi » du CDG 31. et emp Cela », assure Michèle
Première session de 11 jours indispensable. Il permet aux L’opération s’est avérée un retravailler ensemble sur l’ins-
consécutifs et stage d’un mois. élèves de se retrouver da chacun véritable succès : tous les par- truction des autorisations d’ur-
de cen régionale Midi-­ ns l’en- ticipants ont été jusqu’au bout banisme aussi sur les métiers
Contact vironnement territorial, d’ap- et, « à la mi-septembre, seules de gestionnaire de paye, de la
Service emploi du CDG 31,
préhender le travail avec un élu, deux personnes ayant suivi le comptabilité et des finances. l
05.81.91.93.63.
AX de voir le fonctionnement d’une cursus n’avaient pas de poste  Claire Chevrier
300 s M
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Page simple métier

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carrières Métier

Chargé de mission
Un profil recherché face à la montée des régions
nesPôle
50 sigpour
Un accord avec emploi, Cap emploi et le CNFPT permet
témoignage
1chômeurs l’instruction des autorisations d’urbanisme
et bientôt pour la paye, la comptabilité et les finances.
« Médiation, étude de subventions et

L
e centre de gestion de la filait, puisqu’au 1  juillet 2015
er analyse financière »
Haute-Garonne (CDG 31) l’Etat a cessé, dans la grande
peine à trouver des com- majorité des cas, de s’en char-
pétences sur certains postes, et ger. Le CDG 31 et le CNFPT ont
le taux de chômage progresse monté un parcours de forma-
régulièrement en Midi-Pyré- tion dédié. « Pôle emploi finan-
nées. C’est de ce constat qu’est çant des formations dont la
née l’idée de monter des for- finalité est l’insertion, nous
mations pour des demandeurs avons apporté un appui finan-
d’emploi ayant un socle de cier », souligne Annie ­Blaquié,
connaissances intéressant mais directrice Pôle emploi de Haute-
n’ayant pas de dimension terri- Garonne.
toriale. « Il manque parfois de
la coordination entre les diffé- Mesurer la motivation
rents organismes publics. Nous Dès janvier, ses équipes, avec
avons tous les mêmes objectifs, Cap emploi, ont présélectionné
mais, souvent, il existe un grand dans leurs bases une quaran-
gnes
2800 si
­cloisonnement entre les dispo- taine de CV. Après avoir appelé Gérard Chaubet, directeur de la délégation Midi-Pyrénées du CNFPT
sitifs de chacun. chacun de cen régionale Midi-­
Pyrénées du CNFPT. Ainsi, les « Former des demandeurs d’emploi n’est pas le cœur de
Mesurer la motivation candidats devaient définir la métier du CNFPT. Nous ne pouvons former que des per-
En octobre 2014, nous nous notion de service public, nom- sonnes ayant un employeur. Jusqu’à présent, les centres
sommes assis autour d’une mer les différentes intercom- de gestion ou les collectivités étaient obligés de recruter
table, avec Pôle emploi, Cap munalités, les différents codes nariat avec Pôle emploi permet de simplifier la situation
emploi et le CNFPT, pour voir nécessaires à l’instruction du et d’assurer une continuité au stagiaire, qui reste inscrit
comment distordre un peu des droit du sol, résoudre un cas auprès de ce dernier le temps du cursus.
nes
900 sig
dispositifs qui ne semblaient pratique… Maintenant que nous avons trouvé le bon mode opéra-
pas compatibles, afin qu’ils le La formation s’est déroulée toire, nous allons renouveler l’opération pour d’autres plus
deviennent ! », explique Colette pendant onze jours, en mars, professionnelles et opérationnelles. Avec des parcours
Clamens, DGS du CDG 31. dans les locaux du CDG, et a été métiers, nous apportons les bases qui contribuent à ce
Il a été convenu de travailler suivie d’un stage d’un mois en professionnalisme. L’immersion dans les collectivités par
d’abord sur le métier d’instruc- collecti­vité. « Il y a toujours une le biais de stages permet de concrétiser les compétences
teur des autorisations d’urba- différence entre la théorie et la acquises et de rassurer les futurs employeurs. Le stagiaire,
nisme, où une pénurie se pro- une différence entre la théorie lui, bénéficie du réseau de son tuteur pour connaître les
vironnement territ toujours postes qui se libèrent. »
une différence entre la théorie
et la ­pratique, le stage est donc
Cadres d’emplois
Ingénieur, attaché territorial.
indispensable. Il permet aux souligne Michèle Galizzi, res- fixe », se réjouit Hélène Ollier,
l’enpréhender le travail avec ponsable du service « emploi » responsable du pôle « conseil
Catégorie uorial, d’appréhender le travail du CDG 31. et emp Cela », assure Michèle
A. avec u donc indispensable. Il L’opération s’est avérée un retravailler ensemble sur l’ins-
permet aux élèves de se retrou- véritable succès : tous les par- truction des autorisations d’ur-
Formation requise ver dans l’environnement ter- ticipants ont été jusqu’au bout banisme aussi sur les métiers
Master « droit des affaires », ritorial, d’appréhender le travail et, « à la mi-septembre, seules de gestionnaire de paye, de la
« économie » ou « gestion
avec un élu, de voir le fonction- deux personnes ayant suivi le comptabilité et des finances. l
nes
d’entreprises ».

200 sig
nement d’une collectivité  » , cursus n’avaient pas de poste  Claire Chevrier

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Les pages simples
collectivités
1 p. témoignage/encadré
1 p. témoignage/relance texte
1 p. relance citation avec photo/encadré

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carrières carrières

Management Management
Les jeunes agents feront bouger les collectivités Les jeunes agents feront bouger les collectivités

Collectivité (département) n
 ombre d’agents témoignage (SURTITRE) Collectivité (département) nombre d’agents témoignage (SURTITRE)
nombre d’habitants nombre d’habitants
temoignage.TITRE temoignage.TITRE
Les directions des ressources es eic tem velecto volore sincill sur 2 lignes Les directions des ressources rerempo restem. Nem excea vid sur 2 lignes
humaines tardent à prendre uptiuullorib ererore pudandis temoignage.TEXTEMenis ad que ipitatiis humaines tardent à prendre es eic tem velecto volore sincill temoignage.TEXTEMenis ad que ipitatiis

150 s
en compte les attentes aditam a destion esequid isitiate de evel ilibus corumque optatemped ut en compte les attentes uptiuullorib ererore pudandis de evel ilibus corumque optatemped ut

150 s
des jeunes agents. Après les natem in erecatesti optatibus ommodit volupti onsequiducit vellab in- des jeunes agents. Après les aditam a destion esequid isitiate ommodit volupti onsequiducit vellab in-
avoir sondés, l’Observatoire dipsam qui tempori tem sant. venes ectotas ipsae moluptatur? Quiae avoir sondés, l’Observatoire natem in erecatesti optatibus venes ectotas ipsae moluptatur? Quiae
des recommandations. Laborro maximoluptae nobitas nobis aboritium volupta dolla volorer des recommandations. dipsam qui tempori tem sant. nobis aboritium volupta dolla volorer

A A
sinvendae nemporibusti opta- ibustiosse lam quiant reiumendi nam vo- Laborro maximoluptae nobitas ibustiosse lam quiant reiumendi nam vo-
licatusa volorita pra a tur sitem quam apel eaquata luptat accum et fuga. Lescium doluptat licatusa volorita pra a sinvendae nemporibusti opta- luptat accum et fuga. Lescium doluptat
pore conem niet reic- inciis apit, vendeni hitate volo- dolorehent ea dolorerchit vel explabor pore conem niet reic- tur sitem quam apel eaquata dolorehent ea dolorerchit vel explabor
_.CREDIT

_.CREDIT
turTur? Caeror restiur, restis et harum fugiant uriati molupit iatiand igenes ma ducimus non turTur? Caeror restiur, inciis apit, vendeni hitate volo- molupit iatiand igenes ma ducimus non
cus, velit exero evenditibus doluptatibea sum volorio eum reptatet ipsanda sam, ex eveliquamus cus, velit exero evenditibus restis et harum fugiant uriati reptatet ipsanda sam, ex eveliquamus

2400 s
anditassit eatio comnim fuga. non niatio est, comnias enda temoignage.INTER. conserio dolupis et apiendis si net voles anditassit eatio comnim fuga. doluptatibea sum volorio eum temoignage.INTER. conserio dolupis et apiendis si net voles
Ut excestrum quias ut etur? volore, illent dolesendam, sit nom temoignage.INTER. rerita veniminullam sedio magnimi nul- Ut excestrum quias ut etur? non niatio est, comnias enda nom temoignage.INTER. rerita veniminullam sedio magnimi nul-
nom nom
Liquati beatem ipis praecae es modit as nusanis dolum eos laut volupta tionsent quid molupidere Liquati beatem ipis praecae volore, illent dolesendam, sit laut volupta tionsent quid molupidere
ommolut a ni dest, qui volore-
delenducium aperum, omniae
moluptatem q harumqu osae-
rum qui inusam quaspe voles
900 s
posaece sequosa ndestrumque num ex-
plis earcil minvenda cum aut et eaquia quam, nimet ad
ommolut a ni dest, qui volore-
delenducium aperum, omniae
es modit as nusanis dolum eos
moluptatem q harumqu osae-
900 s
posaece sequosa ndestrumque num ex-
plis earcil minvenda cum aut et eaquia quam, nimet ad
is entiorde essimus quid milli- etur, sedistiis eatium fugitin quassin nus magnim quia consequis sam, sime am, sunt. is entior sitatur, qui cullect rum qui inusam quaspe voles quassin nus magnim quia consequis sam, sime am, sunt.
quo test, alignistia nullis num vellant ipsapiet audis alit quid Uciis solum eostiusda natibus iur sitat quatus ex ea ve- inihil ipsum es aut re ratesto etur, sedistiis eatium fugitin Uciis solum eostiusda natibus iur sitat quatus ex ea ve-
et fuga. Nemporro quassim ut fuga. Ment. nihil es iditatentin con consequae nos eiciis adic teseque evellor aut id magnatur molut vellant ipsapiet audis alit quid nihil es iditatentin con consequae nos eiciis adic teseque
aiorem doluptios aut ventur? liquia int aut excerib uscipsa picillorecto et exerepe prehentur aceat. ut fuga. Ment. liquia int aut excerib uscipsa picillorecto et exerepe
At alit, tempore as aut quis at Intertitre ritate estius magnit accum quo volorum ipsumDunti Rorioris num sin pro officaec- To et et aspelenis et volorem ritate estius magnit accum quo volorum ipsumDunti
ut vit que necus dolupta tibus. To et et aspelenis et volorem qui doluptat pliqui doluptatem cust venit dolorent explacea tium exped quo et moloressit qui sed ut idigende essimus doluptat pliqui doluptatem cust venit dolorent explacea
Tem fugitis eius et quundae
conectur molenis etur? Qui il
sed ut idigende essimus quid
milliquo test, alignistia nullis
dolorum vent liquis rem fugias eaqui adis
duntemp orporep erchici tatqui3300 s
aut dolessimi, tem volo velique quid milliquo test, alignistia
nullis num et fuga. Nemporro
dolorum vent liquis rem fugias eaqui adis

molo beaqui aliatem reritatem num et fuga. Nemporro quassim remodi id magnatumquia quassim aiorem doluptios aut
aut est dolut et ullit, none sin es aiorem doluptios aut ventur? Tem fugii aliatem reritatem aut dioriberum la volor in nostiis consenetur sus excesti ut esciet ventur? At alit, tempore as aut aboreri omnis velente mporit, harumqu osaerum qui inusam
iuntior estessiti quidunt. Ebis At alit, tempore as aut quis at est dolut et ullit, none sin es iuit ullatias eatam hic te consed aut libusda vernatur? quis at ut viquo test, alignistia in nostiis ullatias eatam hic te quaspe voles etur, sedistiis
volorit diasperum aperitatur ut viquo test, alignistia nullis que necus dolupta tibus. Tem ellam, tem qui tectis rerempo nullis num et fuga. Nemporro consed ellam, tem qui tectis eatium fugitin vellant ipsapiet
si nus dioriberum la volor in num et fuga. Nemporro quassim fugii aliatem reritatem aut est restem. Nem excea vid aditam Intertitre quassim aiorem doluptios aut rerempo restem. Nem excea vid audis alit quid ut fuga. Ment.
nostiis ullatias eatam hic te aiorem doluptios aut ventur? dolut et ullit, none sin es iuntior a destst, comnias enda molup- To et et aspelenis et volorem qui ventur? At alit, tempore as aut es eic tem velecto volore sincill
consed ellam, tem qui tectis At alit, tempore as aut quis at estessiti quidunt. Ebis volorit tatem q harumqu osaerum sed ut idigende essimus quid quis at ut vit que necus dolupta uptiuullorib ererore pudandis Intertitre
rerempo restem. Nem excea vid ut vit que necus dolupta tibus. diasperum aperitatur si nus qui inusam quaspe voles etur, milliquo test, alignistia nullis tibus. Tem fugii aliatem rerita- aditam a destion esequid isitiate Nam quam que simperum id
sedistiis eatium fugitin vellant num et fuga. Nemporro quassim tem aut est dolut et ullit, none natem in erecatesti optatibus ut quatiatium faciiss imincius
ipsapiet audis alit quid ut fuga. aiorem doluptios aut ventur? dipsam qui tem- min culpariae voluptatqui bea
Ment. At alit, tempore as aut quis at ASoluptas as veles aboribus pori tem sant. suntiis itibea dolu Ebis volorit
encadré.TITRE Nam quam que simperum id ut vit que necus dolupta tibus. xerio to es aut quundit iaestem quam Laborro maxi- diasperum aperi pta tiscidiciis
encadré.TEXTE.couleur encadré.TEXTE quid eveliquostin parum aturia debit om- ut quatiatium faciiss imincius Tem fugitis eius et quundae sinti dipsumet dolut aliqu moluptae nobi- vero ea iliburi reptatur sed es
couleur encadré.TEXTEAtia dit veles moditate dolorep elique od moluptatis alit min culpariae voluptatqui bea conectur molenis etur? Qui il issum qui blantis preperum volore tas sinvendae nes nimaximus, quis assunt.
everchi llupta quam es anturi de aut et que imendellor sapernam venda quam rerrori suntiis itibea dolu Ebis volorit molo beaqui aliatem reritatem ped eaquisinis. nemporibusti Busae lacculpa con conse nihit,
doluptistio ommoloriae nos essequo est as od eium inctem. Ost, odit, ut reris et lat vo- diasperum aperi pta tiscidiciis aut est dolut et ullit, none sin optatur sitem sedit Ebis volorit diasperum
dolectum dolecum voluptassunt prender
ibeaquis iumqu ibeaquis iumquo coreica
700 s lum ea dolupta consed quam, etur ab imin
corerepe consequ isitatquas sequoditet vo-
aperi a dolorum nonsendion
quam laudipi enimaximi, si odia
es iuntior estessiti quidunt.
Ebis volorit diasperum aperi-
sin es iuit que necus dolupta quam apel eaquata in ciis apit,
tibus. Tem fugii aliatem rerita- vendeni hitate volorestis et har
aperi a dolorum nonsendion
quam laudipi enimaximi, si odia
boreritatis dem. o coreica boreritatis dem. luptiae. Onsende nistior ecturit quodiIc te quam conserovid magnatquunti tatur si nus dioriberum la volor tem aut est dolut et ullit, none nes nimaximus, quis assunt. quam conserovid magnatquunti
Neque mo volupta voluptibus. List, cones- voluptatem eiciet re nonseque nis dolupta derum qui illabo. Et as reiun- aboreri omnis velente mporit, sin es iuntior estessiti quidunt. um fugiant uriati doluptatibea derum harum qui illabo. Et as
simus alique aut odio. Te cullessequo quis ecatae nus inus ant optus, el molent tis doluptasped ulloreicto tesci in nostiis ullatias eatam hic te Ebis volorit diasperum aperita- sum volorio eum non niatio est, reiuntis doluptasped ulloreicto
com eatque. l Signature consed ellam, tem qui tectis tur si nus dioriberum la volor comnias enda moluptatem q tesci conem eatque. l Signature

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La Gazette - Mise à jour janvier 2018 La Gazette - Mise à jour janvier 2018
carrières carrières

Management
Les jeunes agents feront bouger les collectivités
de la démotivation au lieu de Anne Grillon qui précise que
Collectivité (département) n
 ombre d’agents l’élan attendu. Ils manquent ces derniers jouent rarement
nombre d’habitants également d’information sur ceux qui ans cet engagement,
la formation », con socier aux hormis leviers eux-même socier
Les directions des ressources nel », car ils souhaitent bouger, décisions ceux qui firme ­Nicolas aux décisions ceux qui s alors
humaines tardent à prendre mais pas selon leur ancienneté, du comité jeunes de la Mutuelle qu’ils attendent un accompa-

150 s
en compte les attentes des grilles et des durées automa- nationale territoriale et jardi- gnement. Les écouter pourrait
des jeunes agents. Après les tiques. « La carrière reste énig- nier, à Meucon­ (­M orbihan), faire évolu socier aux décisions
avoir sondés, l’Observatoire matique pour eux, car elle ne se ayant participé à l’étude de ceux qui er la relation au mana-

3700 s
des recommandations. concrétise pas, alors qu’ils sou- l’Obser­vatoire social territorial. geocial territorial.

A
haitent changer de poste, exer- La relè secteur public, elle note
rrivés dans la territo- cer des mobilités internes, avoir chez ces moins de 35 ans une des aspirations freinées
riale par hasard, sou- des perspectives ­d’évolution », impatience qui ne remet pas en La relève fera-t-elle bouger les
vent après des contrats observe Anne Grillon qui a cause le statut, apprécié pour collectivités alors que ses aspi-
aidés, ils y sont restés par conduit vingt-cinq entretiens la sécurité qu’il apporte. « Les rations restent peu prises en
besoin de sécurité et parce que compte par les services RH ?
le service public leur parle. Une «  C es jeunes cherchaient un
fois titularisés, ils se disent heu- « Alors qu’ils ont intégré le emploi. Ils ont trouvé un tra-
reux et fiers de travailler pour service public sans savoir où vail. Alors qu’ils ont iment. L’au-
les autres et de se sentir utiles. ils mettaient les pieds, ces se tod’associer aux décisions ceux
Parmi eux, les jeunes cadres sont très vite impliqués. » qui seront en responsabilités
Forum-GV

s’engagent davantage pour le Anne Grillon, auteure de l’étude « Les jeunes agents
territoriaux, relations et motivations au travail ».
demain. Il fa demain. Il faut leur
service public, l’intérêt général confier des ut leur confier des
et le développement des terri- sombrent socier aux décisions
toires. Mais à la différence de et deux tables rondes, en Ile- jeunes qui entrent dans la terri- ceux qui dans la routine », pré-
leurs aînés, si leur relation au de-France et en Ille-et-Vilaine, toriale, de même que erchaient vient l’auteure de l’étude qui,
travail est forte, ils ne sacrifient afin d’élaborer l’étude «  L es un emploi. Ils ont trouvé un tra- en outre, attire l’attention sur
pas leur vie personnelle. jeunes agents territoriaux, vail. Alors qu’ils ont intégré le l’importance, pour une collecti-
relations et motivations au les service public sans savoir où vité, de soigner son environne-
une Sécurité du statut élus, méconnaissent le statut ils mettaient les pieds, ils se ment numérique. Car, de fait, se
Cadres ou non cadres, tous et l’avancement de carrière. Ils sont très vite impliqués. Leur ordinateur demain. Il faut leur
attendent beaucoup du « déve- restent souvent bloqués à leur motivation est assez remar- confier des, à un agenda par-
loppement de leurs compé- grade initial alors qu’ils ont quable. La relation aux usa- tagé ou à internet est source de
tences ». L’expression fait sens réussi un examen profession- gers est devenue primordiale. souffrance pour ces générations
pour les agents de la généra- nel et pourraient être promus Les employeurs n’en sont pas nées avec le digital. Et cela, quel
tion  Y, invités très tôt à éva- au grade supérieur. Cela génère conscients », souligne encore quit le métier. l Signature
luer leurs performances et à
accroître leur employabilité
dans un contexte où l’eocial
territorial. La rémunération, une question centrale
La relève fera-t-elle bouger les L’enquête menée en parallèle en Ile-de- de faire des projets et de fonder une famille
collectivités alors que ses aspi- France et en Ille-et-Vilaine révèle une dans ces conditions. « Ils seraient partants
rations restent peu prises en fracture en matière de rémunération. Si le pour bénéficier d’une rémunération plus

750 s
compte par les services RH ? sujet est peu ou pas évoqué en Bretagne importante dès le début, pas. Au lieu d’une
«  C es jeunes cherchaient un par les moins de 35 ans, rencontrés selon promesse de carrière, les jeune promesse
emploi. Ils ont trouvé un tra- un échantillon représentatif, il a été très de carrière, les jeunes agents ter s agents
vail. Alors qu’ils ont imploi se présent dans les entretiens avec les jeunes territoriaux préféreraient une promesse
raréfie. Le mot « carrière » leur agents franciliens. Ceux-ci se heurtent au de rémunération », résume Anne Grillon, à
paraît flou. Ils lui préfèrent la coût du logement, et évoquent la difficulté partir de l’étude conduite pour l’OST.
notion de « parcours profession-

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Les pages simples
thématiques
1 p. témoignage/encadré
1 p. témoignage grande photo/encadré
1 p. témoignage grande photo/relance texte
1 p. relance citation avec photo/encadré

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carrières carrières

Surtitre Surtitre
Ceaqui cullant eaquissed ut ad et hillor aut ditas coribus Ceaqui cullant eaquissed ut ad et hillor aut ditas coribus
Les directions des faceaquuntio in pro molores- Les directions des
témoignage témoignage
ressources humaines trume la et ullorib ererore ressources humaines

150 s
compte les attentes des pudandis aditam a destion ese- compte les attentes des
150 s
jeunes agents. Après les
« Un bagage minimum pour ouvrir quid isitiate natem in erecatesti jeunes agents. Après les
« Un bagage minimum pour ouvrir
le regard et enrichir la réflexion » le regard et enrichir la réflexion »
avoir sondés, l’Observatoire optatibus dipsam qui tempori avoir sondés, l’Observatoire
des recommandations.   Après avoir surtout travaillé
« tem sant. des recommandations. «  Après avoir surtout travaillé à Bruxelles à la
représentation française auprès de l’Union euro-

A A
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800 sig
Ut excestrum quias ut etur? en 2011. Les élèves adminis- restis et harum fugiant uriati Ut excestrum quias ut etur?
Liquati beatem ipis praecae trateurs, qui ont bénéficié de doluptatibea sum volorio eum Liquati beatem ipis praecae L’internationalisation du . Or, pour diaper à une
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credit

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consenetur sus excesti ut esciet ut quatiatium faciiss imincius num et fuga. Nemporro quassim ulparibusam et et libustotatet dioriberum la volor aboreri rum qui inusam quaspe voles
aut libusda vernatur? min culpariae voluptatqui bea aiorem doluptios aut ventur? volorit diasperu Rorioris num omnis velente mporit, in nos- etur, sedistiis eatium fugitin
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Intertitre Tem fugitis eius et quundae reri omnis velente mporit, in sin et lab idendae enda culpa ut vit que necus dolupta tibus. et moloressit aut dolessimi, ellam, tem qui tecvid es eic tem ut fuga. Ment.
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To et et aspelenis et volorem qui conectur molenis etur? Qui il nostiis ullatias eatam hic te volo et laborporpore verferae Tem fugitis eius et quundae tem volo velique duntemp velecto volore sincill uptium Nam quam que simperum id
sed ut idigende essimus quid
milliquo test, alignistia nullis
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vero ea ilibusaerit officid et laut
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conectur molenis etur? Qui il orporep erchici tatqui remodi dolorerite eos am con peria
cum am nobisim faceaquuntio
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aiorem doluptios aut ventur? ulparibusam et et libustotatet sincill uptium dolorerite eos lant. Optate sunt, tet, officius. rib ererore pudandis aditam a volo et laborporpore verferae
At alit, tempore as aut quis at volorit diasperum aperitatur am con peria cum am nobisim Ugit latus aut occatius sam encadré sur deux lignes   destion esequid isitiate natem vero ea ilibusaerit officid et laut
nos re voloreri reptatur sed es c’est possible in erecatesti optatibus dipsam pereiusa et faccatiores sim con
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Busae lacculpa con conse nihit, encadré.TEXTEAtia dit veles everchi llupta quam Ugit latus aut occatius sam
encadré.TITRE sedit alitist iaeribe atquide es anturi de aut et que doluptistio ommoloriae nos Intertitre nos re voloreri reptatur sed es
encadré.TEXTE.couleur encadré.TEXTE quid eveliquostin parum aturia debit om- conem rem andigendunt. It ut essequo est as dolectum dolecum voluptassunt Laborro maximoluptae nobitas nes nimaximus, quis assunt.
couleur encadré.TEXTEAtia dit veles moditate dolorep elique od moluptatis alit porro dem fugit, ut quo beatio prender ibeaquis iumqu ibeaquis iumquo coreica sinvendae nemporibusti opta- Busae lacculpa con conse nihit,
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carrières carrières

Surtitre Management
Ceaqui cullant eaquissed ut ad et hillor aut ditas coribus Les jeunes agents feront bouger les collectivités
Les directions des
si leurs aspirations sont prises en compte
témoignage
ressources humaines

150 s
compte les attentes des
« Un bagage minimum pour ouvrir Les directions des uptiuullorib ererore pudandis tur si nus dioriberum la volor ea iliburi reptatur sed es nes
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Liquati beatem ipis praecae L’internationalisation du . Or, pour diaper à une anditassit eatio comnim fuga. service public sans savoir où ils harum fugiant uriati doluptati-
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delenducium aperum, omniae Impossitrent magnias doluassum ex eatem. Nam Liquati beatem ipis praecae se sont très vite impliqués. » est, comnias enda volore, illent
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Forum-GV
is entior sitatur, qui cullect ommolut a ni dest, qui volore- Anne Grillon, auteure de l’étude « Les jeunes agents doeri a dolorum nonsendion lpa
inihil ipsum es aut re ratesto tem. It, in eseni dolorent magnias doluupiet lit, delenducium aperum, omniae
territoriaux, relations et motivations au travail ».
con conse nihit, sedit.
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credit

prehentur aceat. pa sima nit, con Poitou-Charentes et Bretagne, inihil ipsum es aut re ratesto rum qui inusam quaspe voles dipsam qui tempori tem sant. a dolorum nomporibusti opta-
Rorioris num sin pro officaec- prenom nom cap, fonction sur une ou plusieurs j’ai intégré l’Inet en sequae remporerion cusdaec evellor aut id magnatur molut etur, sedistiis eatium fugitin Laborro maximoluptae nobi- tur sitem quam apel eaquata
tium exped quo et moloressit lignes nt untur santemp estoren imporentius, volupta saectus et es unte et prehentur aceat. vellant ipsapiet audis alit quid non niatio est, comnias enda inciis apit, vendeni hitate volo-
aut dolessimi, tem volo velique Rorioris num sin pro officaec- ut fuga. Ment. moluptatem q harumqu osae- restis et harum fugiant uriati
duntemp orporep erchici tatqui tium exped quo et moloressit To et et aspelenis et volorem rum qui inusam quaspe voles doluptatibea sum volorio eum
remodi id magnatumquia natem in erecatesti optatibus nullis num et fuga. Nemporro restis et harum fugiant uriati aut dolessimi, tem volo velique qui sed ut idigende essimus etur, sedistiis eatium fugitin optatur sitem quam apel
consenetur sus excesti ut esciet
aut libusda vernatur?
dipsam qui tempori tem sant.
Laborro maximoluptae nobitas
quassim aiorem doluptios aut
ventur? At alit, tempore as aut
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non niatio est, comnias enda remodi id magnatumquia
3400 s
duntemp orporep erchici tatqui quid milliquo test, alignistia
nullis num et fuga. Nemporro
vellant ipsapiet audis alit quid
ut fuga. Ment.
eaquata inciis apit, vendeni
hitate volorestis et harum
sinvendae nemporibusti opta- quis at ut vit que necus dolupta moluptatem q harumqu osae- consenetur sus excesti ut esciet quassim aiorem doluptios aut scomnias enda volore, illent
tur sitem quam apel eaquata tibus. Tem fugii aliatem rerita- rum qui inusam quaspe voles aut libusda vernatur? ventur? At alit, tempore as aut donsendion quam laudipi eni-
3100 s
Intertitre Intertitre
To et et aspelenis et volorem qui inciis apit, vendeni hitate volo-tem aut est dolut et ullit, none etur, sedistiis eatium fugitin quis at ut vit que necus dolupta Nam quam que simperum id ut maximi, si odia quam consero-
sed ut idigende essimus quid restis et harum fugiant uriati sin es iuntior estessiti quidunt. vellant ipsapiet audis alit quid Intertitre tibus. Tem fugii aliatem rerita- quatiatium faciiss imincius min vid magnatquunti derum
milliquo test, alignistia nullis doluptatibea sum volorio eum Ebis volorit diasperum aperita- ut fuga. Ment. To et et aspelenis et volorem qui tem aut est dolut et ullit, none culpariae voluptatqui bea sun- harum qui illabo. Et as reiuntis
num et fuga. Nemporro quassim non niatio est, comnias enda tur si nus dioriberum la volor sed ut idigende essimus quid sin es iuntior estessiti quidunt. tiis itibea dolu Ebis volorit dias- doluptasped ulloreicto tesci
aiorem doluptios aut ventur? aboreri omnis Intertitre milliquo test, alignistia nullis Ebis volorit diasperum aperita- perum aperi pta tiscidiciis vero conem eatque. l Signature
At alit, tempore as aut quis at ASoluptas as veles aboribus velente mporit, Nam quam que simperum id num et fuga. Nemporro quassim
ut vit que necus dolupta tibus. xerio to es aut quundit iaestem quam in nostiis ulla- ut quatiatium faciiss imincius aiorem doluptios aut ventur?
Tem fugitis eius et quundae sinti dipsumet dolut aliqu tias eatam hic min culpariae voluptatqui bea At alit, tempore as aut quis at
conectur molenis etur? Qui il issum qui blantis preperum volore te consed ellam, suntiis itibea dolu Ebis volorit ut vit que necus dolupta tibus. La rémunération, une question centrale
molo beaqui aliatem reritatem ped eaquisinis. tem qui tectis diasperum aperi pta tiscidiciis Tem fugitis eius et quundae L’enquête menée en parallèle en Ile-de- pour bénéficier d’une rémunération plus
aut est dolut et ullit, none sin rerempo res- vero ea iliburi reptatur sed es conectur molenis etur? Qui il France et en Ille-et-Vilaine révèle une importante dès le début, pas. Au lieu d’une
es iuntior estessiti quidunt. volore, illent dolesendam, sit tem. Nem excea vid es eic tem nes nimaximus, quis assunt. molo beaqui aliatem reritatem fracture en matière de rémunération. Si le promesse de carrière, les jeune promesse

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900 sig
Ebis volorit diasperum aperi- es modit as nusanis dolum eos velecto volore sincill uptiuullo- Busae laccu aperi a dolorum aut est dolut et ullit, none sin sujet est peu ou pas évoqué en Bretagne de carrière, les jeunes agents ter s agents
tatur si nus dioriberum la volor moluptatem q harumqu osae- rib ererore pudandis aditam a nonsendion lpa con conse nihit, es iuntior estessiti quidunt. par les moins de 35 ans, rencontrés selon territoriaux préféreraient une promesse
aboreri omnis velente mporit, rum qui inusam quaspe voles destion esequid isitiate natem sedit Ebis volorit diasperum Ebis volorit diasperum aperi- un échantillon représentatif, il a été très de rémunération », résume Anne Grillon,
in nostiis ullatias eatam hic te etur, sedistiis eatium fugitin in erecatesti optatibus dipsam aperi a dolorum nonsendion tatur si nus dioriberum la volor présent dans les entretiens avec les jeunes à partir de l’étude conduite pour l’OST.To-
consed ellam, tem qui tectis vellant ipsapiet audis alit quid qui tempori tem sant. quam laudipi enimaximi, si odia aboreri omnis velente mporit, agents franciliens. Ceux-ci se heurtent au tas ressecto consequae voluptaes delis et
rerempo restem. Nem excea vid ut fuga. Ment. Laborro maximoluptae nobitas quam conserovid magnatquunti in nostiis ullatias eatam hic te coût du logement, et évoquent la difficulté dolesto omnihitiume occabor endera veli-
es eic tem velecto volore sincill To et et aspelenis et volorem sinvendae nemporibusti opta- derum harum qui illabo. Et as consed ellam, tem qui tectis de faire des projets et de fonder une famille bust, officab oreperibus et et estiam, quam
uptiuullorib ererore pudandis qui sed ut idigende essimus tur sitem quam apel eaquata reiuntis doluptasped ulloreicto rerempo restem. Nem excea vid dans ces conditions. « Ils seraient partants autem que se dolor as doluptatem.
aditam a destion esequid isitiate quid milliquo test, alignistia inciis apit, vendeni hitate volo- tesci conem eatque. l Signature es eic tem velecto volore sincill

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Mobilité
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carrières Mobilité carrières
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Retrouvez, chaque semaine, les mouvements et cinq ans DGA en charge du


développement économique.

au sein des collectivités


A l’issue d’un cursus à ­l’Institut
­n ational des études territo-
riales, prolongeant une forma-
tion ­acquise à ­l’Essec, puis à
Sciences-po ­Paris, ­Stéphanie
Ville de Saint-Orens-de-Gameville Taillan-Médoc (Gironde), il a ses débuts, en 1999, au CCAS Ten Eyck avait rejoint ­Créteil
poursuivi sa carrière au conseil de Saint-Pierre-d’Irube (Pyré- pour y assurer, durant trois ans,
Thierry GUSSE, ­régional où il s’est investi ­auprès nées-Atlantiques), où il avait la ­direction des finances, avant
55 ans, attaché principal, remplace Damien des élus sur les politiques cultu- alors acquis les fondamentaux de partir à la ville de Lille où elle
Côte comme directeur général des services relles, de formation profession- du métier en tant qu’emploi exerça, deux autres ­années, les
(DGS) de Saint-Orens-de-Gameville (11 100 hab., nelle et d’éducation, avant de jeune. Il est titulaire d’un DESS fonctions de DGA « finances et
Haute-Garonne). A ces mêmes fonctions depuis prendre les responsabilités de de droit et gestion des collecti- marchés publics ».

CrEdit
douze ans à la ville de Bouc-Bel-Air (Bouches-du- ­directeur de cabinet auprès du vités locales.
000SS
steneyck@departement54.fr

77
Rhône), ce dirigeant territorial, entré comme maire d’Anglet, de 2008 à 2014. f.berlingieri@bayonne.fr
Voies navigables de France
agent d’exécution au guichet d’une commune une semaine ­Depuis cette date, il exerçait en Conseil départemental
tout juste après avoir ­obtenu son baccalauréat, a ainsi ­déroulé, qualité de chargé de mission CC Cœur d’Yvelines de la Vienne
depuis, une belle trajectoire au sein de diverses structures de
l’univers local, passant tous les concours, de commis rédacteur
formation-emploi au conseil
économique, social et environ- Mathias FRITEAU, Christian DUBREUIL,
Didier Dieudonné
jusqu’à attaché. Thierry Gusse fut également DGS des Arcs-sur- nemental (CESR) d’Aquitaine. 35 ans, attaché territorial, 54 ans, administrateur terri- Directeur des transports ­
Argens (Var) durant sept ans. dgs@arbonne.fr a rejoint la communauté de torial hors classe, a été promu Durant quatre ans au conseil régional d’Alsace après des ­débuts à l’Etat, Didier ­Dieudonné
thierry.gusse@mairie-saint-orens.fr communes cœur d’Yvelines début juillet ­directeur général avait, à 51 ans, « couvert toutes les activités possibles de la théma­tique ». Sur ce large
CCAS de Bayonne (31 communes, 48  0 00 hab., des services ­départementaux champ, l’ancien ingé­nieur des travaux publics de l’Etat – ­aujourd’hui ingénieur territorial
Yvelines) en qualité de direc- de la Vienne, collectivité au sein en chef de ­catégorie exceptionnelle « par choix et foi en la décentralisation », glisse-t-il –
Ville d’Ecommoy logie), que vient compléter le Frédéric BERLINGIERI, teur ­général adjoint, faisant de laquelle il déroule sa carrière ne pouvait que porter un regard attentif à la gestion des réseaux mari­times et fluviaux,
centre de préparation à l’admi- 44 ans, attaché principal, est office de ­directeur général passage de trois ans au conseil conduisant, depuis février 2009, la ­direction géné­rale déléguée du port autonome de
Bernard HURON, nistration générale de l’Insti- ­devenu directeur général du des services. Titulaire à la fois départemental de la Haute- 1150 S
des impératifs ­durables », le spécialiste a ainsi décidé de rallier Voies ­nNord-Est. Il est
les
8 moduhacun
57 ans, attaché territorial, suc- tut d’études politiques (IEP) de centre communal d’action d’une licence et sociale ainsi Vienne en tant que chef du certavigables de France (VNF) en tant que nouveau directeur territorial Nord-Est. Il est
cède à Laurence Lizzi comme ­Bordeaux, il a, depuis, occupé sociale (CCAS) de Bayonne que d’une licence l’adminis- service préparation budgétaire, certain que « le jeune établissement public, créé en 2013 dans le but de moderniser et
c
directeur général des services des fonctions de cadre à des (45 900 hab., Pyrénées-Atlan-
tiques), collectivité dont d
e 700 s 600 S)
tration territoriale » validées à Christian­ ­on générale ­adjointe développer le réseau fluvial qui lui est confié, a tout et tant à faire avec les collectivités

(tetotal 5
d’Ecommoy (4 670 hab., Sarthe). postes différents au sein de il pilo- Rennes, il était, depuis six ans, des finances et des affaires pour les accompagner dans leurs ambitions ­économiques et ­écologiques ». Le choix d’un
DGA de la commune depuis plusieurs collectivités. Ainsi, tait la direction de l’éducation le ­directeur financier de la ville ­g énérales. Nommé ensuite territorial à de telles responsabilités n’est-il pas au cœur de cette mission ? l
2011, il y est entré à l’âge de après avoir été directeur de de la vie sociale ­depuis huit ans. de Noisy-le-Roi (­Yvelines), après ­directeur « handicap vieillesse » didier.dieudonne@vnf.fr
25 ans comme comptable et y l’administration générale, de Il fut déjà à la tête d’un service quelque deux années réalisées à à la ­direction ­générale adjointe
a, en plus de trente ans, occupé la culture et de la vie ­locale au
d’intervention sociale lors de ces mêmes fonctions au Poiré- des solidarités de 2007 à 2011,
de nombreux postes, passant sur-Vie (Vendée). il assurait, depuis, les fonctions du pays de Saint-Bonnet-le- début septembre le nouveau DGA « ressources » (ressources
par le service scolaire, celui de m.friteau@cccy.fr de DGA des solidarités. Chris- Château (Loire), après avoir directeur général des services humaines, finances et moyens
l’urbanisme ou encore le cam- Ville de Lyon tian Dubreuil est diplômé d’un conduit pendant quelques mois du conseil départemental du généraux) durant vingt ans. A
ping, jusqu’à la direction de la Conseil départemental DEA de finances publiques. la direction de la commuauté de Pas-de-Calais. Détaché depuis une formation initiale ­validée
piscine municipale. Christine DONZELLE, de Meurthe-et-Moselle cdubreuil@departement86.fr communes du pays de Chamba- 2011 comme DGA « ressources en économie, ce haut fonction-
bernard.huron@ecommoy.fr 52 ans, attachée territoriale, intègre les services ran (Isère). Il est issu de l’IUP humaines, ­démarque qualité naire territorial ajoute une for-
de la direction de l’éducation de la ville de Lyon, Stéphanie TEN EYCK, Ville de Saint- « aménagement et développe- et systèmes d’information  » mation développée en cours de
Ville d’Arbonne métropole ­européenne au cœur d’une aggloméra- 42 ans, administratrice terri- Symphorien-sur-Coise ment territorial » proposé par ­a uprès (62 000 logements), carrière en institut de contrôle
tion de plus d’un million d’habitants, au titre de toriale, a été nommée direc- l’Institut de géographie alpine Hervé Walczak s’inscrit, depuis de gestion.
Mikel CAMPAN, responsable de secteur. Titulaire d’une double trice générale des services Frédéric CARMONA, de Grenoble. plusieurs ­décennies, au tableau walczak.herve@pasdecalais.f
39 ans, attaché territorial, formation universitaire (sciences de l’éducation au conseil départemental de 38 ans, attaché territorial, a ral- frederic.carmona@cc-hauts-du-lyonnais.fr des ­effectifs de la collectivité
devient ­directeur général des
00 S
et sciences et techniques des activités physiques et sportives), Meurthe-et-Moselle, territoire lié la commune de Saint-Sym- où il fut aussi, et notamment, Pages réalisées par Sophie le Renard
services d ­ ’Arbonne (2 000 hab.,
Pyrénées-­Atlantiques). Inté-
7070 S
elle a successivement dirigé le secteur « enfance-enseignement »
de la ville de ­Givors, le service « éducation » de Mâcon, puis le
qu’elle connaît bien, y exer-
çant depuis­ dix ans au sein du
phorien-sur-Coise (3 500 hab.,
Rhône) en qualité de directeur
Conseil départemental
du Pas-de-Calais
grant la FPT en 2003, à l’issue service des sports de Rillieux-la-Pape. Sa nomination s’inscrit conseil ­régional de ­Lorraine. général des services, poste
la Gazette.fr
d’un cursus universitaire en dans le cadre d’un projet de réorganisation visant à rapprocher Elle fut ainsi, successivement, similaire à celui qu’il occupait Hervé WALCZAK,
sciences humaines (maîtrise l’encadrement des personnels de terrain. cinq ans ­directrice générale ­depuis douze ans à la tête de 59 ans, administrateur terri- Retrouvez l’actualité de votre carrière
d’histoire et licence de socio- christine.donzelle@mairie-lyon.fr adjointe (DGA) « ressources » la communauté de communes torial hors classe, est depuis
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carrières Mobilité
Vous venez de prendre vos nouvelles fonctions. Pour figurer
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Retrouvez, chaque semaine, les mouvements


au sein des collectivités
Voies navigables de France
Ville d’Ecommoy

Bernard HURON, Didier


Dieudonné
57 ans, attaché territorial, suc-
cède à Laurence Lizzi comme
directeur général des services
d’Ecommoy (4 670 hab., Sarthe). Directeur des transports ­
DGA de la commune depuis Durant quatre ans au conseil régional
2011, il y est entré à l’âge de d’Alsace après des ­débuts à l’Etat, Didier
25 ans comme comptable et y ­Dieudonné avait, à 51 ans, « couvert toutes les
a, en plus de trente ans, occupé activités possibles de la théma­tique ». Sur ce
de nombreux postes, passant large champ, l’ancien ingé­nieur des travaux
par le service scolaire, celui de publics de l’Etat – ­aujourd’hui ingénieur ter-
l’urbanisme ou encore le cam- ritorial en chef de ­catégorie exceptionnelle
ping, jusqu’à la direction de la « par choix et foi en la décentralisation »,
piscine municipale. glisse-t-il – ne pouvait que porter un regard
bernard.huron@ecommoy.fr attentif à la gestion des réseaux mari­times
et fluviaux, conduisant, depuis février 2009,
Ville d’Arbonne la ­direction géné­rale déléguée du port auto- niser et développer le réseau fluvial qui lui
nome de des impératifs ­durables », le spécia- est confié, a tout et tant à faire avec les col-
Mikel CAMPAN, liste a ainsi décidé de rallier Voies ­nNord-Est. 1150 S lectivités pour les accompagner dans leurs
39 ans, attaché territorial, Il est certavigables de France (VNF) en tant ambitions ­économiques et ­écologiques ». Le
devient ­directeur général des que nouveau directeur territorial Nord-Est. choix d’un territorial à de telles responsabi-
services d ­ ’Arbonne (2 000 hab., Il est certain que « le jeune établissement lités n’est-il pas au cœur de cette mission ? l
Pyrénées-­Atlantiques). Inté- public, créé en 2013 dans le but de moder- didier.dieudonne@vnf.fr
grant la FPT en 2003, à l’issue
d’un cursus universitaire en
sciences humaines (maîtrise sociale (CCAS) de Bayonne départemental de Meurthe-et-
logie), e au conseil ­régional où (45 900 hab., Pyrénées-Atlan- ent économique. A l’issue d’un CC Cœur d’Yvelines
il s’est investi ­auprès des élus tiques), collectivité dont il pilo- études territoriales, prolon-
sur les politiques culturelles,
les tait la direcntion sociale lors de geant une formation ­acquise Mathias FRITEAU,
de formation probilités de
5 moduhacun de Saint-Pierre-d’Irube (Pyré- à ­l’Essec, puis à Sciences-po 35 ans, attaché territorial,
sc
de 480 2400 S)
­directeur de cabinet auprès du nées-Atlantiques), où il avait ­Paris, ­Stép durant trois ans, la a rejoint la communauté de
maire d’Anglet, de 2008 à 2014. alors acquis les fondamentaux ­direction hanie Ten Eyck avait communes cœur d’Yvelines
(total
­Depuis cette date, il exerçait en
qualité de chargé de mission
du métier en tant qu’emploi
jeune. Il est titulaire d’un DESS
rejoint ­Créteil pour y assurer,
durant trois ans, la ­direction
teur ­général adjoint, faisant
office de ­directeur général le
formation-emploi au conseil de droit et gestion des collecti- des finances, avant de partir à la quelque deux années réalisées
économique, social et environ- vités locales. ville de Lille où elle exerça, deux à ces mêmes fonctions au Poiré-
nemental (CESR) d’Aquitaine. f.berlingieri@bayonne.fr autres ­années, les fonctions sur-Vie (Vendée).
dgs@arbonne.fr de DGA « finances et marchés m.friteau@cccy.fr
Conseil départemental publics ».
CCAS de Bayonne de Meurthe-et-Moselle steneyck@departement54.fr Page réalisée par Sophie Le Renard

Frédéric BERLINGIERI, Stéphanie TEN EYCK,


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44 ans, attaché principal, est 42 ans, administratrice territo-
­devenu directeur général du riale, a été nommée directrice Retrouvez l’actualité de votre carrière
centre communal d’action générale des services au conseil
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Les interviews
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carrières Interview Interview carrières

François Chérèque Isabelle Vatinel


« Nous n’arriverons pas à accueillir plus « Le plan en faveur du travail social porte
de jeunes sans les collectivités » l’ambition d’un décloisonnement des pratiques »
François Hollande souhaite que la moitié d’une classe d’âge effectue un service civique en 2017. François Chérèque
compte sur les collectivités, qui ne représentent que 8 % des missions attribuées. 200 s 200 s
Isabelle Vatinel, vice-présidente de l’Association nationale des cadres communaux de l’action sociale (Anccas), en poste
à la direction « autonomie et seniors » du CCAS de Cherbourg-Octeville, analyse le plan en faveur du travail social.

Il faut toujours plus de Il faut toujours plus de


missions afin d’accueillir les missions afin d’accueillir les
personnes en service civique. Mais personnes en service civique. Mais
les craintes sont nombreuses dans les craintes sont nombreuses dans
les collectivités. les collectivités.
Il y a trois aspects. D’une part, la Il y a trois aspects. D’une part, la
conviction politique. Les élus sont conviction politique. Les élus sont
comme moi, ils constatent qu’une comme moi, ils constatent qu’une
partie des jeunes sont margina- partie des jeunes sont margina-
lisés par rapport à la vie sociale lisés par rapport à la vie sociale
collective. Et parfois certains tom- collective. Et parfois certains tom-
bent dans différentes formes de bent dans différentes formes de
radicalité – politique, religieuse, radicalité – politique, religieuse,
délinquante… Une des façons de délinquante… Une des façons de
lutter contre cette marginalisa- lutter contre cette marginalisa-
tion c’est de les faire revenir dans tion c’est de les faire revenir dans
le cercle de la société. Le service le cercle de la société. Le service

M. Quemener / LightMotiv
civique sert à cela. civique sert à cela.
C. Bitton / Divergence

Enfin, il faut simplifier la tâche Enfin, il faut simplifier la tâche


des collectivités en termes admi- des collectivités en termes admi-
nistratifs. unes sont marginalisés 2016 nistratifs. unes sont marginalisés
par rapport à la vie sociale collec- Nommé par rapport à la vie sociale collec-
tive. Et parfois certains tombent haut-commissaire tive. Et parfois certains tombent
dans différentes formes de radica- à l’engagement dans différentes formes de radica-
lité – politique, religieuse, délin- réfléchissons aussi à un agrément verons pas sans les collectivités civique. lité – politique, religieuse, délin- réfléchissons aussi à un agrément verons pas sans les collectivités
quanteNous travaillons sérieuse- simplifié : il doit y avoir une forme territoriales et les structures hos- quanteNous travaillons sérieuse- simplifié : il doit y avoir une forme territoriales et les structures hos-
ment à un allégement des de droit direct d’une collectivité à pitalières. Je pense qu’il sera très Déc. 2013 ment à un allégement des de droit direct d’une collectivité à pitalières. Je pense qu’il sera très
procédures, à une dématérialisa- cela, à unes sont marginalisés par ­difficile d’atteindre cet objectif Nommé président procédures, à une dématérialisa- cela, à unes sont marginalisés par ­difficile d’atteindre cet objectif
Dates clés
tion poussée au maximum. rapport à la vie sociale collective. sans elles. D’autant plus que c’est de l’Agence tion poussée au maximum. rapport à la vie sociale collective. sans elles. D’autant plus que c’est
Et parfois certains tombent dans dans leunes sont marginalisés par du service civique. 2013-2015 Et parfois certains tombent dans dans leunes sont marginalisés par
A ce propos, où en est-on différentes formes de radicalité rapport à la vie sociale collective. A ce propos, où en est-on Etats généraux du différentes formes de radicalité rapport à la vie sociale collective.
exactement ? – politique, religieuse, délinquan- Et parfois certains tombent dans Janvier 2013 exactement ? travail social. – politique, religieuse, délinquan- Et parfois certains tombent dans
Ce sont désormais les préfets de tepartir du moment où les actions politique, religieuse, délinquanteur Nommé Ce sont désormais les préfets de Janvier 2013 tepartir du moment où les actions politique, religieuse, délinquanteur

2700 s 2700 s
département, et non plus ceux de correspondent à celles de ce guide, champ d’action que se trouvent les département, et non plus ceux de Plan pluriannuel de lutte correspondent à celles de ce guide, champ d’action que se trouvent les
inspecteur
contre la pauvreté et
région, qui signent les agréments : sans aller bien plus loin. missions les plus ­adaptées au ser- général des région, qui signent les agréments : sans aller bien plus loin. missions les plus ­adaptées au ser-
pour l’inclusion sociale.
on a rapproché la structure qui vice civique : environnement, tri affaires sociales. on a rapproché la structure qui vice civique : environnement, tri
1982
agrée de la collectivité territo- Existe-t-il un objectif chiffré des déchets, accompagnement agrée de la collectivité territo- Existe-t-il un objectif chiffré des déchets, accompagnement
Circulaire de Nicole
riale, c’est important. Ensuite, afin d’augmenter le nombre sanitaire, médico­social, sanitaire, 2012 riale, c’est important. Ensuite,
Questiaux (ministre
afin d’augmenter le nombre sanitaire, médico­social, sanitaire,
nous avons réalisé un guide à des- de jeunes reçus ? culturel, éducation… Tout ça, ce Après dix ans, nous avons réalisé un guide à des- de la Solidarité nationale, de jeunes reçus ? culturel, éducation… Tout ça, ce
tination des collectivités (*) afin Nous ne nous fixons pas de chiffre. sont des attributions qu’assument il quitte le tination des collectivités (*) afin 1981-1982) à l’intention Nous ne nous fixons pas de chiffre. sont des attributions qu’assument
de leur faire savoir quel type de Mais notre mandat politique est les collectivités et qu’elles peuvent secrétariat de leur faire savoir quel type de des travailleurs sociaux. Mais notre mandat politique est les collectivités et qu’elles peuvent

200 s 300 s
tâche elles ­peuvent effectuer. Notre de parvenir à la moitié d’une améliorer avec le service civique. général tâche elles ­peuvent effectuer. Notre de parvenir à la moitié d’une améliorer avec le service civique.
expérience nous permet de dire : classe d’âge dans deux ans, soit C’est notre espoir. l de la CFDT. expérience nous permet de dire : classe d’âge dans deux ans, soit C’est notre espoir. l
« Voilà les missions que vous pouvez près de 350 000  jeunes adultes. Propos recueillis par Isabelle Raynaud « Voilà les missions que vous pouvez près de 350 000  jeunes adultes. Propos recueillis par Isabelle Raynaud
aisément mettre en œuvre. » Nous Très franchement, nous n’y arri- (*) Disponible sur : www.service-civique.gouv.fr aisément mettre en œuvre. » Nous Très franchement, nous n’y arri- (*) Disponible sur : www.service-civique.gouv.fr

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carrières Interview carrières

André Vallini différentes pour les bords des pis-


cines ! Nous les avons harmonisés.

Normes : « Il faut faire évoluer


Je const encore les délais, on peut
réfléchir ate des changements dans
le fonctionnement de ces groupes :

la culture de l’administration »
2014 fonctionnaires et élus, confrontés
Succède à Jacques les uns aux autres, évoluent et en
Marsaud, parti à général le dialogue est fructueux.
la retraite, au poste
de délégué régional Le CNEN est-il en mesure

200 s
Le secrétaire d’Etat à la Réforme territoriale, chargé de la lutte contre les normes excessives et coûteuses, Ile-de-France de de répondre à ses missions ?
affirme qu’un cap est passé : la tendance est inversée et le coût des normes serait en baisse. l’Association des DG Un projet de décret ouvrant les pos-
des communautés sibilités de saisine est à l’étude au
Il faut toujours plus de la revalorisation salariale des caté- de simplification : l’une dans la loi de France. Conseil d’Etat : un élu pourra saisir
missions afin d’accueillir les gories C ne peuvent être considérés relative à la nouvelle organisation directement le CNEN pour deman-
personnes en service civique. Mais comme découlant de normes. Mais territoriale de la République, qui 2013 der l’allégement d’une norme. Le
les craintes sont nombreuses dans sur le coût financier des normes reprend aussi quatorze proposi- DGS de la nouvelle CNEN a beaucoup de travail et il
les collectivités. nouvelles, les chiffres sont clairs : tions issues du rapport « D ­ oligé » ; communauté faudrait le renforcer. J’ajoute que
Le président de la République et le la tendance est inversée. l’autre regroupe dix-huit mesures d’agglomération je veille à ce qu’il soit le moins sou-
Premier ministre m’ont demandé d’allégement et de simplification, de Seine amont. vent possible saisi en urgence.
de m’attaquer à la question des A qui le mérite de cette inversion présentées à ­Vesoul, lors du comité
normes avec autant de détermi- de tendance ? interministériel sur la ruralité. 2001 Qu’en est-il de l’application
nation que s’agissant de la réforme Je veux saluer le rôle du Conseil Directeur général des normes ?
territoriale et de celle de la dota- national d’évaluation des normes Ne faut-il pas revoir aussi le mode des services de la mairie Il est au moins aussi important
tion globale de fonctionnement. (CNEN) sous la houlette de son pré- d’élaboration des normes ? des 13e et 14e arrondis- de s’y attaquer que de réduire le
Les administratio mis en place des sident, ­Alain ­Lambert, qui se conju- Les normes sont fréquemment la sements de Marseille. flux et le stock des normes. Il faut
ments publics, les équipements gue au tra nation que s’agissant de conséquence d’une loi. Mais com- faire évoluer la culture de l’ad-
sportifs, le fonctionn nation que
5500 s
s’agissant de la réforme ement des
la réforme vail que j’ai entrepris
auprès des ministères avec le secré-
ment faire intervenir les futurs
usagers ou praticiens en amont
1996
Conseiller technique
midu contrôle, la plupart du temps
tatillon, à celui du conseil, bien-
collectivités, les ns ont pour rôle de tariat général du gouvernement en du débat législatif ? Il faut donc auprès du groupe veillant. Nous préparons la réacti-
produire des normes. On ne peut amont de la préparation des textes que les parlementaires, lorsqu’ils communiste du conseil vation d’une circulaire prise sous le
administrer sans ! Elles sont pro- et lors des réunions interminis- votent la conséquences pratiques. municipal de Marseille. gouvernement « Ayrault » deman-
tectrices en matière de sécurité, de térielles. Et pourquoi ne pas en encore les dant aux préfets une interprétation
santé ou d’environnement. Il serait délais, on peut réfléchir visager 1986 « facilitatrice » des normes.
démagogique de le nier. Qu’en est-il de la réduction du stock de les associer aussi à l’élabora- Secrétaire général
des normes ? tion des décrets et des circulaires de L’Ile-Saint-Denis L’adaptabilité locale de la norme
Quel bilan dressez-vous de la lutte Là aussi, nous enregistrons des d’application ? Sans mélanger les (Seine-Saint-Denis). est-elle en bonne voie ?
contre les normes « coûteuses » ? résultats. Nous travaillons avec le genres, ni sous-estimer le risque Il reçoit les conseils avisés Cela a été annoncé par le Premier
Depuis 2013, le coût des normes, secrétariat général pour la moder- d’allonger encore les délais, on peut de son collègue de la ministre lors du Conseil national
qui ne cessait d’augmenter, a com- nisation de l’action publique afin de réfléchir à cette « coproduction ». (grande) ville voisine de la montagne à Chamonix. Je l’ai
cibler les normes à supprimer ou D’autant que l’on s’aperçoit sou- de Saint-Denis, Jacques confirmé au ­Puy-en-Velay devant le
« Avec le Grand Paris, on applique à alléger. J’ai aussi mis en encore vent de ­l’imperfection d’une norme Marsaud. congrès de l’Association nationale
aux collectivités les recettes des les délais, on peut réfléchir place une fois qu’il s’agit de la mettre en des élus de la montagne : il y aura la
fusions-acquisitions et des nouveaux des ateliers thémadépend de ce les œuvre. Une autre piste à laquelle 1962 possibilité, autant que nécessaire,
monopoles Agnam sim délais, on peut réfltiques, sur les je réfléchis est l’instauration d’un Naissance à Jaujac mais dans conditions précises,
remporisinctume excepedis aut is. » bâtiments publics, les équipements principe de révision périodique de (Ardèche), « tout près d’adapter les normes au milieu
sportifs, le fonctionnement des col- la norme pour en évaluer les effets de la montagne de Jean s’agit d’éviter tout discours déma-
mencé à di débat ls ou praticiens lectivités, les marchés publics ou positifs ou négatifs. Ferrat », où ses parents gogique : ne laissons pas croire aux
en amont du débat législatif ? Il la comptabilité publique locale. Ils passent leurs vacances. élus qu’ils vont s’affranchir de toute
faut donc que les parlementaires, rassemblent des praticiens, des norme. Mais il faut que les services
700 s
Comment fonctionnent
s. gautier / la gazette

lorsqu’ils votent la conséquences directeurs généraux des services ces douze groupes de travail ? de l’Etat en fassent une applica-
pratiques. Et pourégislatif ? Il faut et ceux des services techniques, Un maître mot, le pragmatisme ! tion intelligente. Les préfets et les
donc que les minuer, même s’il faut ainsi que des élus locaux. Un exemple : un article du code des sous-préfets sont là pour ça et nous
tion. Tout échir r : le coût issu de la Ces groupes de travail théma- sports et un autre du code de la allons le leur rappeler. l
réforme des rythmes scolaires ou tiques ont déjà produit deux séries construction exigent des pentes Propos recueillis par Jean-Marc Joannès

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carrières Interview carrières

André Vallini différentes pour les bords des pis-


cines ! Nous les avons harmonisés.

Normes : « Il faut faire évoluer la


réfléchir ate des changements dans
le fonctionnement de ces groupes :
fonctionnaires et élus, confrontés

culture de l’administration »
les uns aux autres, évoluent et en
général le dialogue est fructueux.

Le CNEN est-il en mesure


de répondre à ses missions ?

200 s
Le secrétaire d’Etat à la Réforme territoriale, chargé de la lutte contre les normes excessives et coûteuses, Un projet de décret ouvrant les pos-
affirme qu’un cap est passé : la tendance est inversée et le coût des normes serait en baisse. sibilités de saisine est à l’étude au
Conseil d’Etat : un élu pourra sai-
Il faut toujours plus de président, ­Alain ­Lambert, qui se tions issues du rapport « D ­ oligé » ; sir directemen souhaite y intégre
missions afin d’accueillir les conjugue au travail que j’ai entre- l’autre regroupe dix-huit mesures encore les délais, t le CNEN pour
personnes en service civique. Mais pris auprès des ministères avec le d’allégement et de simplification, l’allégement d’une norme. Le CNEN
les craintes sont nombreuses dans secrétariat général du gouverne- présentées à ­Vesoul, lors du comité a beaucoup de travail et il faudrait
les collectivités. ment en amont de la préparation interministériel sur la ruralité. le renforcer. J’ajoute que je veille à
Le président de la République et le des textes et lors des réunions ce qu’il soit le moins souvent pos-
Premier ministre m’ont demandé interministérielles. Ne faut-il pas revoir aussi le mode sible saisi en urgence.
de m’attaquer à la question des d’élaboration des normes ?
normes avec autant de détermi- Qu’en est-il de la réduction du stock Les normes sont fréquemment la Qu’en est-il de l’application
dates clés nation que s’agissant de la réforme des normes ? conséquence d’une loi. Mais com- des normes ?
17 octobre 2013  territoriale et de celle de la dota- Là aussi, nous enregistrons des ment faire intervenir les futurs Il est au moins aussi important
Loi n° 2013-921 portant tion globale de fonctionnement. résultats. Nous travaillons avec le usagers ou praticiens en amont du de s’y attaquer que de réduire le
création du Conseil Les administratio mis en place des secrétariat général pour la moder- débat législatif ? Il faut donc que les flux et le stock des normes. Il faut
national d’évaluation
ments publics, les équipements nisation de l’action publique afin de parlementaires, lorsqu’ils votent la faire évoluer la culture de l’admi-

5500 s
des normes applicables
territoriales et à leurs
sportifs, le fonctionnement des col- cibler les normes à supprimer ou à pratiques. Et pourquoi ne p sou- nistration et passer du principe
établissements publics. lectivités, les ns ont pour rôle de alléger. J’ai aussi mis en encore les haite y intégre encore les délais, du contrôle, la plupart du temps
produire des normes. On ne peut délais, on peut réfléchir place des as en encore les délais, on peut veillant. Nous préparons la réacti-
17 juillet 2013 
Circulaire relative à la administrer sans ! Elles sont pro- ateliers thémadépend de ce que l’on réfléchir visager de les associer vation d’une circulaire prise sous le
mise en œuvre du gel tectrices en matière de sécurité, de souhaite y intégre encore les délais, aussi à l’élaboration des décrets gouvernement « Ayrault » deman-
de la réglementation. santé ou d’environnement. Il serait on peut réfltiques, sur les bâti- et des circulaires d’application ? dant aux préfets une interprétation
2 avril 2013 démagogique de le nier. ments publics, les équipements Sans mélanger les genres, ni sous- « facilitatrice » des normes.
Circulaire relative à sportifs, le fonctionnement des estimer le risque d’allonger encore
l’interprétation Quel bilan dressez-vous de la lutte collectivités, les marchés publics les délais, on peut réfléchir à cette L’adaptabilité locale de la norme
facilitatrice des normes. contre les normes « coûteuses » ? «  c oproduction  » . est-elle en bonne voie ?
Depuis 2013, le coût des normes, « Avec le Grand Paris, on applique aux D’autant que l’on Cela a été annoncé par le Premier
500 s
26 mars 2013 
Rapport qui ne cessait d’augmenter, a com- collectivités les recettes des fusions- s’aperçoit souvent ministre lors du Conseil national
de la mission de lutte mencé à di débat législatif ? Il faut acquisitions et des nouveaux de ­l’imperfection de la montagne à Chamonix. Je l’ai
contre l’inflation
donc que les minuer, même s’il faut monopoles capitalistiques Agnam sim d’une norme une confirmé au ­Puy-en-Velay devant le
normative qui pèse sur
les collectivités locales.
tion. Tout échir r : le coût issu de la remporisinctume excepedis aut is. » fois qu’il s’agit de congrès de l’Association nationale
réforme des rythmes scolaires ou la mettre en œuvre. des élus de la montagne : il y aura la
25 décembre 2007
Création de la
la revalorisation salariale des caté- ou la comptabilité publique locale. Une autre piste à laquelle je réflé- possibilité, autant que nécessaire,
Commission consultative gories C ne peuvent être considérés Ils rassemblent des praticiens, des chis est l’instauration d’un prin- mais dans conditions précises,
d’évaluation des normes. comme découlant de normes. Mais directeurs généraux des services cipe de révision périodique de la d’adapter les normes au milieu
sur le coût financier des normes et ceux des services techniques, norme pour en évaluer les effets s’agit d’éviter tout discours déma-
nouvelles, les chiffres sont clairs : ainsi que des élu souhaite y intégre positifs ou négatifs. gogique : ne laissons pas croire aux
la tendance est inversée. encore les délais, s locaux. élus qu’ils vont s’affranchir de toute
Ces groupes de travail théma- Comment fonctionnent norme. Mais il faut que les services

s. gautier / la gazette
A qui le mérite de cette inversion tiques ont déjà produit deux séries ces douze groupes de travail ? de l’Etat en fassent une applica-
de tendance ? de simplification : l’une dans la loi Un maître mot, le pragmatisme ! tion intelligente. Les préfets et les
Je veux saluer le rôle du Conseil relative à la nouvelle organisation Un exemple : un article du code des sous-préfets sont là pour ça et nous
national d’évaluation des normes territoriale de la République, qui sports et un autre du code de la allons le leur rappeler. l
(CNEN) sous la houlette de son reprend aussi quatorze proposi- construction exigent des pentes Propos recueillis par Jean-Marc Joannès

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La Gazette - Mise à jour janvier 2018 La Gazette - Mise à jour janvier 2018
carrières Interview carrières

André Vallini
Normes : « Faire évoluer la
culture de l’administration »
200 s
Le secrétaire d’Etat à la Réforme territoriale, chargé de la lutte contre les normes excessives et coûteuses,
affirme qu’un cap est passé : la tendance est inversée et le coût des normes serait en baisse.

Il faut toujours plus de A qui le mérite de cette inversion territoriale de la République, qui
missions afin d’accueillir les de tendance ? reprend aussi quatorze proposi-
personnes en service civique. Mais Je veux saluer le rôle du Conseil tions issues du rapport « ­Doligé » ;
les craintes sont nombreuses dans national d’évaluation des normes l’autre regroupe dix-huit mesures
les collectivités. (CNEN) sous la houlette de son d’allégement et de simplification,
Le président de la République et le président, ­Alain ­Lambert, qui se présentées à ­Vesoul, lors du comité
Premier ministre m’ont demandé conjugue au travail que j’ai entre- interministériel sur la ruralité.
de m’attaquer à la question des pris auprès des ministères avec le

s. gautier / la gazette
normes avec autant de détermi- secrétariat général du gouverne- Ne faut-il pas revoir aussi le mode
nation que s’agissant de la réforme ment en amont de la préparation d’élaboration des normes ? 2014
territoriale et de celle de la dota- des textes et lors des réunions Les normes sont fréquemment la Succède à Jacques Marsaud,
tion globale de fonctionnement. interministérielles. conséquence d’une loi. Mais comu- parti à la retraite,
Les admini les ns ont pour rôle sagers ou praticiens en amont du au poste de délégué régional
de ques, sur stratio mis en place Qu’en est-il de la réduction du stock parlementaires, lorsqu’ils votent

5500 s
Ile-de-France de l’Association
des ateliers thémati collectivités, des normes ? ses conséquences pratiques. Et cines ! Nous les avons harmonisés. du contrôle, la plupart du temps des DG des communautés
les ns ont pour rôle de ques, sur Là aussi, nous enregistrons des pourquoi ne pas en encore les Je const encore les délais, on peut tatillon, à celui du conseil, bien- de France.
les bâtiments publics, les équipe- résultats. Nous travaillons avec le délais, on peut réfléchir visager réfléchir ate des changements dans veillant. Nous préparons la réacti-
ments sportifs, le fonctionnement secrétariat général pour la moder- de les associer aussi à l’élabora- le fonctionnement de ces groupes : vation d’une circulaire prise sous le 2013
des collectivités, les ns ont pour nisation de l’action publique afin de tion des laires d’application ? Sans fonctionnaires et élus, confrontés gouvernement « Ayrault » deman- DGS de la nouvelle communauté
rôle de produire des normes. On ne cibler les normes à supprimer ou à mélanger les genres, ni sous-esti- les uns aux autres, évoluent et en dant aux préfets une interprétation d’agglomération de Seine amont.
peut administrer sans ! Elles sont alléger. J’ai aussi mis en encore les mer le risque d’allonger encore les général le dialogue est fructueux. « facilitatrice » des normes.
protectrices en matière de sécu- délais, on peut réfléchir place des délais, on peut réfléchir à cette 2001
rité, de santé ou d’environnement. ateliers thématiques, sur les bâti- « coproduction ». D’autant que l’on Le CNEN est-il en mesure L’adaptabilité locale de la norme Directeur général des services
Il serait démagogique de le nier. s’aperçoit souvent de répondre à ses missions ? est-elle en bonne voie ? de la mairie des 13e
« Avec le Grand Paris, on applique aux de ­l’imperfection Un projet de décret ouvrant les pos- Cela a été annoncé par le Premier et 14e arrondissements de
Quel bilan dressez-vous de la lutte
contre les normes « coûteuses » ?
collectivités les recettes des fusions-
acquisitions et des nouveaux
d’une norme une
fois qu’il s’agit de
sibilités de saisine est à l’étude au
Conseil d’Etat : un élu pourra saisir
ministre lors du Conseil national
de la montagne à Chamonix. Je l’ai
Marseille.
600 s
Depuis 2013, le coût des normes, monopoles capitalistiques Agnam sim la mettre en œuvre. directement le CNEN pour deman- confirmé au ­Puy-en-Velay devant le 1996
qui ne cessait d’augmenter, a com- remporisinctume excepedis aut is. » Une autre piste à der l’allégement d’une norme. Le congrès de l’Association nationale Conseiller technique auprès
mencé à di débat législatif ? Il faut laquelle je réfléchis CNEN a beaucoup de travail et il des élus de la montagne : il y aura du groupe communiste du conseil
donc que les minuer, même s’il faut ments publics, les équipements est l’instauration d’un principe de faudrait le renforcer. J’ajoute que saire, mais dans conditions pré- municipal de Marseille.
manier les chiffres avec précau- sportifs, le fonctionnement des révision périodique de la norme je veille à ce qu’il soit le moins sou- pour rôle de ques, sur es au milieu
tion. Tout dépend de ce que l’on collectivités, les marchés publics pour en évaluer les effets positifs vent possible saisi en urgence. montagnard. possibilité, autant 1986
souhaite y intégre encore les délais, ou la comptabilité publique locale. ou négatifs. que nécessaire, Mais, là encore, Secrétaire général de
on peut réfléchir r : le coût issu de Ils rassemblent des praticiens, des Qu’en est-il de l’application il gogique : ne laissons pas croire L’Ile-Saint-Denis
la réforme des rythmes scolaires ou directeurs généraux des services et Comment fonctionnent des normes ? aux élus qu’ils vont s’affranchir de (Seine-Saint-Denis). Il reçoit
la revalorisation salariale des caté- ceux des services techniques, ainsi ces douze groupes de travail ? Il est au moins aussi important toute norme. Mais il faut que les les conseils avisés de son collègue
gories C ne peuvent être considérés que des élus locaux. Un maître mot, le pragmatisme ! de s’y attaquer que de réduire le services de l’Etat en fassent une de la (grande) ville voisine
comme découlant de normes. Mais Ces groupes de travail théma- Un exemple : un article du code des flux et le stock des normes. Il faut application intelligente. Les préfets de Saint-Denis, Jacques Marsaud.
sur le coût financier des normes tiques ont déjà produit deux séries sports et un autre du code de la faire évoluer la culture de l’admi- et les sous-préfets sont là pour ça
nouvelles, les chiffres sont clairs : de simplification : l’une dans la loi construction exigent des pentes nistration et pa les ns ont pour et nous allons le leur rappeler. l
la tendance est inversée. relative à la nouvelle organisation différentes pour les bords des pis- rôle de ques, sur sser du principe Propos recueillis par Jean-Marc Joannès

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carrières Interview carrières

André Vallini
Normes : « Faire évoluer la culture
de l’administration »
Le secrétaire d’Etat à la Réforme territoriale, chargé de la lutte contre les normes excessives et coûteuses, affirme
qu’un cap est passé : la tendance est inversée et le coût des normes serait en baisse.
200 s
Il faut toujours plus de A qui le mérite de cette inversion territoriale de la République, qui
missions afin d’accueillir les de tendance ? reprend aussi quatorze proposi-
personnes en service civique. Mais Je veux saluer le rôle du Conseil tions issues du rapport « D ­ oligé » ;
les craintes sont nombreuses dans national d’évaluation des normes l’autre regroupe dix-huit mesures
les collectivités. (CNEN) sous la houlette de son d’allégement et de simplification,
Le président de la République et le président, ­Alain ­Lambert, qui se présentées à ­Vesoul, lors du comité
Premier ministre m’ont demandé conjugue au travail que j’ai entre- interministériel sur la ruralité.
de m’attaquer à la question des pris auprès des ministères avec le
normes avec autant de détermi- secrétariat général du gouverne- Ne faut-il pas revoir aussi le mode
dates clés nation que s’agissant de la réforme ment en amont de la préparation d’élaboration des normes ?
17 octobre 2013  territoriale et de celle de la dota- des textes et lors des réunions Les normes sont fréquemment la
Loi n° 2013-921 portant tion globale de fonctionnement. interministérielles. conséquence d’une loi. Mais comu-
création du Conseil Les administratio mis en place sagers ou praticiens en amont du
national d’évaluation
des ateliers thémati collectivités, Qu’en est-il de la réduction du stock parlementaires, lorsqu’ils votent

5500 s
des normes applicables
territoriales et à leurs
les ns ont pour rôle de ques, sur des normes ? ses conséquen Les administratio
établissements publics. les bâtiments publics, les équipe- Là aussi, nous enregistrons des mis en place ces pratiques. Et pour-
ments sportifs, le fonctionnement résultats. Nous travaillons avec le quoi ne pas en encore les délais, on
17 juillet 2013 
Circulaire relative à la des collectivités, les ns ont pour secrétariat général pour la moder- peut réfléchir visager de les asso-
mise en œuvre du gel rôle de produire des normes. On ne nisation de l’action publique afin de cier aussi à l’élaboration des laires
de la réglementation. peut administrer sans ! Elles sont cibler les normes à supprimer ou à d’application ? Sans mélanger les
2 avril 2013 protectrices en matière de sécu- alléger. J’ai aussi mis en encore les genres, ni sous-estimer le risque
Circulaire relative à rité, de santé ou d’environnement. délais, on peut réfléchir place des d’allonger encore les délais, on peut
l’interprétation Il serait démagogique de le nier. ateliers thématiques, sur les bâti- réfléchir à cette « coproduction ».
facilitatrice des normes. D’autant que l’on s. gautier / la gazette

26 mars 2013  Quel bilan dressez-vous de la lutte « Avec le Grand Paris, on applique aux s’aperçoit souvent différentes pour les bords des pis- CNEN a beaucoup de travail et il de la montagne à Chamonix. Je l’ai
Rapport contre les normes « coûteuses » ? collectivités les recettes des fusions- de ­l’imperfection cines ! Nous les avons harmonisés. faudrait le renforcer. J’ajoute que confirmé au ­Puy-en-Velay devant le
de la mission de lutte Depuis 2013, le coût des normes, acquisitions et des nouveaux d’une norme une Je const en Les administratio mis je veille à ce qu’il soit le moins sou- congrès de l’Association nationale
contre l’inflation
qui ne cessait d’augmenter, a com- monopoles capitalistiques Agnam sim fois qu’il s’agit de en place core les cier aussi à l’éla- vent possible saisi en urgence. des élus de la montagne : il y aura la
normative qui pèse sur
les collectivités locales.
mencé à di débat législatif ? Il faut remporisinctume excepedis aut is. » la mettre en œuvre. boration des laires délais, on peut possibilité, autant que nécessaire,
donc que les minuer, même s’il faut Une autre piste à réfléchir ate des changements dans Qu’en est-il de l’application mais dans conditions précises,
25 décembre 2007
Création de la
manier les chiffres avec précau- ments publics, les équipements laquelle je réfléchis est l’instaura- le fonctionnement de ces groupes : des normes ? d’adapter les normes au milieu
tion. Tout dépend de ce que l’on sportifs, le fonctionnement des tion d’un princip cier aussi à l’éla- fonctionnaires et élus, confrontés Il est au moins aussi important montagnard. possibilité, autant
500 s
Commission consultative
d’évaluation des normes. souhaite y intégre encore les délais, collectivités, les marchés publics boration des lae de révision pério- les uns aux autres, évoluent et en de s’y attaquer que de réduire le que nécessaire, Mais, là encore, il
on peut réfléc Les administratio ou la comptabilité publique locale. dique de la norme pour en évaluer général le dialogue est fructueux. flux et le stock des normes. Il faut s’agit d’éviter tout discours déma-
mis en place hir r : le coût issu de la Ils rassemblent des praticiens, des les effets positifs ou négatifs. faire évoluer la culture de l’admi- gogique : ne laissons pas croire aux
réforme des rythmes scolaires ou directeurs généraux des services et Le CNEN est-il en mesure nistration et passer du principe du élus qu’ils vont s’affranchir de
la revalorisation salariale des caté- ceux des services techniques, ainsi Comment fonctionnent de répondre à ses missions ? contrôle, la tratur rôle de ques, sur toute norme. Mais il faut que les
gories C ne peuvent être considérés que des élus locaux. ces douze groupes de travail ? Un projet de décret ouvrant les pos- les bâtiments publics, les équipe- services de l’Etat en fassent une
comme découlant de normes. Mais Ces groupes de travail théma- Un maître mot, le pragmatisme ! sibilités de saisine est à l’étude au ments sportil, bienveillant. Nous application intelligente. Les préfets
sur le coût financier des normes tiques ont déjà produit deux séries Un exemple : un article du code des Conseil d’Etat : un élu pourra saisir préparons la réactivation d’une et les sous-préfets sont là pour ça
nouvelles, les chiffres sont clairs : de simplification : l’une dans la loi sports et un autre du code de la directement le CNEN pour deman- circulaire priscé par le Premier et nous allons le leur rappeler. l
la tendance est inversée. relative à la nouvelle organisation construction exigent des pentes der l’allégement d’une norme. Le ministre lors du Conseil national Propos recueillis par Jean-Marc Joannès

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Les portraits
2 p. avec une photo hauteur ou une photo largeur,
une bio ou une colonne dates-clés

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carrières Portrait carrières

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BIO 70
Antoine Valbon loin, à ses yeux, d’une MGP « auto­
ri­taire et plénipotentiaire ». « La

Le père de la clause
métropole, en Grèce, désignait la
cité-mère, par opposition aux
­colonies qu’elle fondait. Avec le
1962

« Molière »
Grand Paris, on reste dans cette
Naissance à Jaujac idée-là. On applique aussi aux col-
(Ardèche), « tout près lectivités les recettes des f garde à
de la montagne de Jean Aubervilliers ou à Saint- usions-
Ferrat », où ses parents acquisitions et des nouveaux
Le DGS de l’agglo de Seine amont (Val-de-Marne) multiplie les escarmouches contre la métropole. passent leurs vacances. monopoles capitalistiques », ful-
Une manière de rester fidèle à son père, président PCF du « 9-3 » durant près d’un quart de siècle. mine le fils de Georges Valbon.

C
1986
’est la bête noire de la dissement disposent d’une auto- en 1967 à 1993 (avec un intermède Secrétaire général Au nom du père
mission de préfigura- nomie beaucoup plus forte qu’à entre 1982 et 1985). Ce commu­niste de L’Ile-Saint-Denis Et ne lui parlez pas non plus de
tion de la métropole Paris. Quand je suis en poste là-bas, orthodoxe savait, à l’occasion, (Seine-Saint-Denis). «  b anlieue  »   ! «  C ela signifie, ni
du Grand Paris (MGP). on a 300 agents, 1 000 contractuels ­s’affranchir de la ligne officielle. Il reçoit les conseils avisés plus, ni moins, la mise au ban de

gnes
La semaine comme le week-end, et 400 équipements en gestion », Au lendemain de la guerre, l’offi- de son collègue de la la société », s’agace-t-il. Rien ne sus-

5400 si
Antoine Valbon bombarde de égrène-t-il. cier de la Résistance avait bravé les (grande) ville voisine cite plus son ire que les attaques
mails le staff de François Lucas. s) poignée de collègues,
ompriValbon
Avec une instructions du parti. Georges de Saint-Denis, Jacques contre le « 9-3 ». « La Seine-Saint-
Un jour, le directeur général p e a
des u cAntoine fonde alors l’Asso- ­Valbon avait refusé de servir en Denis, c’est le plus grand réseau de
(cha
Marsaud.
services (DGS) de la communauté ciation des directeurs généraux et Indochine. En 1983, l’ancien protection maternelle et infantile,
d’agglomération de Seine amont directeurs généraux adjoints des ouvrier du livre avait, contre l’avis 1996 le département pionnier pour les
(Val-de-Marne) débusque un lièvre services des mairies d’arrondisse- du comité central, claqué la porte Conseiller technique centres de santé, l’accès pour tous
sur le lissage des taux de cotisation ment de ­Paris, Marseille et Lyon. de la présidence de Charbonnages auprès du groupe à l’orthodontiste ou à l’ORL. C’est
foncière des entreprises. Le lende- A son actif : l’accès au régime des de France. communiste du conseil aussi des grands professeurs dans
main, il sonne le tocsin contre le emplois fonctionnels­. municipal de Marseille. les conservatoires de musique et
transfert à vitesse supersonique Militant, l’actuel délégué régio- Nous nous sommes une politique culturelle d’avant-
des agents des actuelles intercom- nal Ile-de-France de l’Association tant aimés 2001 garde à Aubervilliers ou à Saint-
munalités vers les établissements des directeurs généraux des com- Son fils est fait du même métal. Directeur général Denis, vante l’enfant de la cité des
publics territoriaux. A la veille de la munautés de France l’a toujours Etre encarté au PCF n’empêche des services de la mairie Courtillières de Bobigny. Avant la
mise en place, au 1er janvier 2016, de été. Etudiant à la fac de Villetaneuse­
pas Antoine Valbon d’œuvrer main des 13e et 14e arrondis- création du département, il faut se
ces groupements et de la métropole au début des années 1980, ­Antoine dans la main avec les maires de la sements de Marseille. souvenir qu’il n’y avait pas de lycée
du Grand Paris, Antoine Valbon ne Valbon­ cornaque les troupes de petite couronne Hervé Marseille en Seine-Saint-Denis. En quarante
lâche rien. l’Unef. Ses ennemis irréductibles :(UDI, Meudon), garde à Auber- 2013 ans, le nombre de mètres carrés
les trotskystes, convertis depuis àvilliers ou à Saint- Philippe­Laurent­ DGS de la nouvelle d’espace vert par habitant a été
Sans peur (UDI, Sceaux) ou communauté multiplié par quarante ! »
et sans reproche « Avec le Grand Paris, on applique aux Daniel ­G uiraud d’agglomération L’ombre, immense, du père,
Déjà, en fonction à Montataire collectivités les recettes des fusions- (PS, Les Lilas). de Seine amont. plane sur ses propos. Quand
(Oise) au début des années 1990, acquisitions et des nouveaux A v e c P a t r i c e­ l’archi­tecte Roland Castro veut
il mène la vie dure à Sollac. Grâce monopoles capitalistiques Agnam sim ­G irot, président 2014 implanter 24 000 logements dans
à un travail de fourmi, le DGS aug- remporisinctume excepedis aut is. » de l’Union régio- Succède à Jacques le parc de La Courneuve, l’un des
mente la note de taxe profession- nale Ile-de-France Marsaud, parti à rares sites urbains à être classé
nelle du fleuron de la sidérurgie de la social-démocratie. Dans le camp du ­Syndicat national des DG et DGS la retraite, au poste « Natura 2000 », Antoine Valbon ou
plusieurs millions de francs. d’en face figurent ­Harlem ­Désir, de la communauté d’agglo de la val- de délégué régional à Saint- es contre le « Central Park »
Un peu plus tard, à la direction Julien­ Dray et Jean-Christophe lée de ­Montmorency (Val-d’Oise), Ile-de-France de de La Courneuve et l’opération
générale des services de la mairie Cambadélis­. « Je les coursais avec présidée par Luc Strehaiano (LR), l’Association des DG d’intérêt national qui le promeut.
des 13e et 14e arrondissements de des barres de fer », glisse-t-il, un la communion est totale. des communautés Son leitmotiv : « Le droit à la nature
Marseille, Antoine Valbon prend malicieux aux lèvres. Les deux compères partagent de France. Pour lui, c’est bien plus que le pou-
pour habitude de poursuivre la La politique, ce communiste pur une certaine idée de la commune. mon vert du 93 qui est en jeu. Le
municipalité centrale au tribunal. jus l’a dans le sang. Son père, Pour Antoine Valbon, une commu- parc est la grande œuvre du père.
Incinérateur, restauration scolaire, Georges Valbon, fut l’indéboulon- nauté d’agglomération aujourd’hui, Il porte d’ailleurs son nom. C’est
écoles… beaucoup de domaines y nable maire PCF de Bobigny (1965- un établissement public territorial aussi là que, en 2009, ont été dis-
passent. La cause lui tient à cœur. 1995), l’inoxydable président de la demain, doit demeurer une coopé­ persées les cendres de Georges
« A Marseille, les mairies d’arron- Seine-Saint-Denis, de sa création rative de villes. Un schéma bien ­Valbon. l Jean-Baptiste Forray
F. calcavechia / la gazette

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carrières Portrait carrières

Antoine Valbon loin, à ses yeux, d’une MGP « auto­


ri­taire et plénipotentiaire ». « La

Le père de la clause
métropole, en Grèce, désignait la
cité-mère, par opposition aux
­colonies qu’elle fondait. Avec le

« Molière »
Grand Paris, on reste dans cette
idée-là. On applique aussi aux col-
lectivités les recettes des f garde à
Aubervilliers ou à Saint- usions-
acquisitions et des nouveaux
Le DGS de l’agglo de Seine amont (Val-de-Marne) multiplie les escarmouches contre la métropole. monopoles capitalistiques », ful- dates clés
Une manière de rester fidèle à son père, président PCF du « 9-3 » durant près d’un quart de siècle. mine le fils de Georges Valbon.

C
17 octobre 2013 
Loi n° 2013-921 portant
’est la bête noire de la dissement disposent d’une auto- en 1967 à 1993 (avec un intermède Au nom du père création du Conseil
mission de préfigura- nomie beaucoup plus forte qu’à entre 1982 et 1985). Ce commu­niste Et ne lui parlez pas non plus de national d’évaluation
des normes applicables
tion de la métropole Paris. Quand je suis en poste là-bas, orthodoxe savait, à l’occasion, «  b anlieue  »   ! «  C ela signifie, ni
territoriales et à leurs
du Grand Paris (MGP). on a 300 agents, 1 000 contractuels ­s’affranchir de la ligne officielle. plus, ni moins, la mise au ban de
établissements publics.

gnes
La semaine comme le week-end, et 400 équipements en gestion », Au lendemain de la guerre, l’offi- la société », s’agace-t-il. Rien ne sus-

5400 si
17 juillet 2013 
Antoine Valbon bombarde de égrène-t-il. cier de la Résistance avait bravé les cite plus son ire que les attaques
Circulaire relative à la
mails le staff de François Lucas. s) poignée de collègues,
ompriValbon
Avec une instructions du parti. Georges contre le « 9-3 ». « La Seine-Saint-
Un jour, le directeur général p e a
des u cAntoine fonde alors l’Asso- ­Valbon avait refusé de servir en Denis, c’est le plus grand réseau de
mise en œuvre du gel
(cha
services (DGS) de la communauté ciation des directeurs généraux et Indochine. En 1983, l’ancien protection maternelle et infantile,
de la réglementation.
2 avril 2013
d’agglomération de Seine amont directeurs généraux adjoints des ouvrier du livre avait, contre l’avis le département pionnier pour les Circulaire relative à
(Val-de-Marne) débusque un lièvre services des mairies d’arrondisse- du comité central, claqué la porte centres de santé, l’accès pour tous l’interprétation
sur le lissage des taux de cotisation ment de ­Paris, Marseille et Lyon. de la présidence de Charbonnages à l’orthodontiste ou à l’ORL. C’est facilitatrice des normes.
foncière des entreprises. Le lende- A son actif : l’accès au régime des de France. aussi des grands professeurs dans 26 mars 2013 
main, il sonne le tocsin contre le emplois fonctionnels­. les conservatoires de musique et Rapport
transfert à vitesse supersonique Militant, l’actuel délégué régio- Nous nous sommes une politique culturelle d’avant- de la mission de lutte
des agents des actuelles intercom- nal Ile-de-France de l’Association tant aimés garde à Aubervilliers ou à Saint- contre l’inflation
normative qui pèse sur
munalités vers les établissements des directeurs généraux des com- Son fils est fait du même métal. Denis, vante l’enfant de la cité des
les collectivités locales.
publics territoriaux. A la veille de la munautés de France l’a toujours Etre encarté au PCF n’empêche Courtillières de Bobigny. Avant la
25 décembre 2007
mise en place, au 1er janvier 2016, de été. Etudiant à la fac de Villetaneuse­
pas Antoine Valbon d’œuvrer main création du département, il faut se
Création de la
ces groupements et de la métropole au début des années 1980, ­Antoine dans la main avec les maires de la souvenir qu’il n’y avait pas de lycée
Commission consultative
du Grand Paris, Antoine Valbon ne Valbon­ cornaque les troupes de petite couronne Hervé Marseille en Seine-Saint-Denis. En quarante d’évaluation des normes.
lâche rien. l’Unef. Ses ennemis irréductibles :(UDI, Meudon), garde à Auber- ans, le nombre de mètres carrés

CLES
les trotskystes, convertis depuis àvilliers ou à Saint- Philippe­Laurent­ d’espace vert par habitant a été

DATES s
Sans peur (UDI, Sceaux) ou multiplié par quarante ! »
et sans reproche « Avec le Grand Paris, on applique aux
700
Daniel ­G uiraud L’ombre, immense, du père,
Déjà, en fonction à Montataire collectivités les recettes des fusions- (PS, Les Lilas). Avec plane sur ses propos. Quand
(Oise) au début des années 1990, acquisitions et des nouveaux Patrice­ ­Girot, pré- l’archi­tecte Roland Castro veut
il mène la vie dure à Sollac. Grâce monopoles capitalistiques Agnam sim sident de l’Union implanter 24 000 logements dans
à un travail de fourmi, le DGS aug- remporisinctume excepedis aut is. » régionale Ile-de- le parc de La Courneuve, l’un des
mente la note de taxe profession- France du ­Syndicat rares sites urbains à être classé
nelle du fleuron de la sidérurgie de la social-démocratie. Dans le camp national des DG et DGS de la com- « Natura 2000 », Antoine Valbon ou
plusieurs millions de francs. d’en face figurent ­Harlem ­Désir, munauté d’agglo de la vallée de à Saint- es contre le « Central Park »
Un peu plus tard, à la direction Julien­ Dray et Jean-Christophe ­Montmorency (Val-d’Oise), pré- de La Courneuve et l’opération
générale des services de la mairie Cambadélis­. « Je les coursais avec sidée par Luc Strehaiano (LR), la d’intérêt national qui le promeut.
des 13e et 14e arrondissements de des barres de fer », glisse-t-il, un communion est totale. Son leitmotiv : « Le droit à la nature
Marseille, Antoine Valbon prend malicieux aux lèvres. Les deux compères partagent Pour lui, c’est bien plus que le pou-
pour habitude de poursuivre la La politique, ce communiste pur une certaine idée de la commune. mon vert du 93 qui est en jeu. Le
municipalité centrale au tribunal. jus l’a dans le sang. Son père, Pour Antoine Valbon, une commu- parc est la grande œuvre du père.
Incinérateur, restauration scolaire, Georges Valbon, fut l’indéboulon- nauté d’agglomération aujourd’hui, Il porte d’ailleurs son nom. C’est
écoles… beaucoup de domaines y nable maire PCF de Bobigny (1965- un établissement public territorial aussi là que, en 2009, ont été dis-
passent. La cause lui tient à cœur. 1995), l’inoxydable président de la demain, doit demeurer une coopé­ persées les cendres de Georges
« A Marseille, les mairies d’arron- Seine-Saint-Denis, de sa création rative de villes. Un schéma bien ­Valbon. l Jean-Baptiste Forray

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La Gazette - Mise à jour janvier 2018 La Gazette - Mise à jour janvier 2018
carrières Portrait

Antoine Valbon
Le père de la clause
« Molière »
Le DGS de l’agglo de Seine amont (Val-de-Marne) multiplie les escarmouches contre la métropole.
Une manière de rester fidèle à son père, président PCF du « 9-3 » durant près d’un quart de siècle.

C
’est la bête noire de la dissement disposent d’une auto- en 1967 à 1993 (avec un intermède
mission de préfigura- nomie beaucoup plus forte qu’à entre 1982 et 1985). Ce commu­niste
tion de la métropole Paris. Quand je suis en poste là-bas, orthodoxe savait, à l’occasion,
du Grand Paris (MGP). on a 300 agents, 1 000 contractuels ­s’affranchir de la ligne officielle.

gnes
La semaine comme le week-end, et 400 équipements en gestion », Au lendemain de la guerre, l’offi-

5400 si
Antoine Valbon bombarde de égrène-t-il. cier de la Résistance avait bravé les
mails le staff de François Lucas. s) poignée de collègues,
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Avec une instructions du parti. Georges
Un jour, le directeur général p e a
des u cAntoine fonde alors l’Asso- ­Valbon avait refusé de servir en
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services (DGS) de la communauté ciation des directeurs généraux et Indochine. En 1983, l’ancien
d’agglomération de Seine amont directeurs généraux adjoints des ouvrier du livre avait, contre l’avis 2014
(Val-de-Marne) débusque un lièvre services des mairies d’arrondisse- du comité central, claqué la porte Succède à Jacques Marsaud,
sur le lissage des taux de cotisation ment de ­Paris, Marseille et Lyon. de la présidence de Charbonnages parti à la retraite,
foncière des entreprises. Le lende- A son actif : l’accès au régime des de France. au poste de délégué régional
main, il sonne le tocsin contre le emplois fonctionnels­. Ile-de-France de l’Association
transfert à vitesse supersonique Militant, l’actuel délégué régio- Nous nous sommes des DG des communautés
des agents des actuelles intercom- nal Ile-de-France de l’Association tant aimés loin, à ses yeux, d’une MGP « auto­ une politique culturelle d’avant- de France.
munalités vers les établissements des directeurs généraux des com- Son fils est fait du même métal. ri­taire et plénipotentiaire ». « La garde à Aubervilliers ou à Saint-
publics territoriaux. A la veille de la munautés de France l’a toujours Etre encarté au PCF n’empêche métropole, en Grèce, désignait la Denis, vante l’enfant de la cité des 2013
mise en place, au 1er janvier 2016, de été. Etudiant à la fac de Villetaneuse­
pas Antoine Valbon d’œuvrer main cité-mère, par opposition aux Courtillières de Bobigny. Avant la DGS de la nouvelle communauté
ces groupements et de la métropole au début des années 1980, ­Antoine dans la main avec les maires de la ­colonies qu’elle fondait. Avec le création du département, il faut se d’agglomération de Seine amont.
du Grand Paris, Antoine Valbon ne Valbon­ cornaque les troupes de petite couronne Hervé Marseille Grand Paris, on reste dans cette souvenir qu’il n’y avait pas de lycée
lâche rien. l’Unef. Ses ennemis irréductibles :(UDI, Meudon), garde à Auber- idée-là. On applique aussi aux col- en Seine-Saint-Denis. En quarante 2001
les trotskystes, convertis depuis àvilliers ou à Saint- Philippe­Laurent­ lectivités les recettes des f garde à ans, le nombre de mètres carrés Directeur général des services
Sans peur (UDI, Sceaux) ou Aubervilliers ou à Saint- usions- d’espace vert par habitant a été de la mairie des 13e
et sans reproche « Avec le Grand Paris, on applique aux Daniel ­G uiraud acquisitions et des nouveaux multiplié par quarante ! » et 14e arrondissements de
Déjà, en fonction à Montataire collectivités les recettes des fusions- (PS, Les Lilas). Avec monopoles capitalistiques », ful- L’ombre, immense, du père, Marseille.
(Oise) au début des années 1990, acquisitions et des nouveaux Patrice­ ­Girot, pré- mine le fils de Georges Valbon. plane sur ses propos. Quand
il mène la vie dure à Sollac. Grâce monopoles capitalistiques Agnam sim sident de l’Union l’archi­tecte Roland Castro veut 1996
à un travail de fourmi, le DGS aug- remporisinctume excepedis aut is. » régionale Ile-de- Au nom du père implanter 24 000 logements dans Conseiller technique auprès
mente la note de taxe profession- France du ­Syndicat Et ne lui parlez pas non plus de le parc de La Courneuve, l’un des du groupe communiste du conseil
nelle du fleuron de la sidérurgie de la social-démocratie. Dans le camp national des DG et DGS de la com- «  b anlieue  »   ! «  C ela signifie, ni rares sites urbains à être classé municipal de Marseille.
plusieurs millions de francs. d’en face figurent ­Harlem ­Désir, munauté d’agglo de la vallée de plus, ni moins, la mise au ban de « Natura 2000 », Antoine Valbon ou
Un peu plus tard, à la direction Julien­ Dray et Jean-Christophe ­Montmorency (Val-d’Oise), pré- la société », s’agace-t-il. Rien ne sus- à Saint- es contre le « Central Park » 1986
générale des services de la mairie Cambadélis­. « Je les coursais avec sidée par Luc Strehaiano (LR), la cite plus son ire que les attaques de La Courneuve et l’opération Son Secrétaire général de
des 13e et 14e arrondissements de des barres de fer », glisse-t-il, un communion est totale. contre le « 9-3 ». « La Seine-Saint- leitmotiv : « Le droit à la nature L’Ile-Saint-Denis
Marseille, Antoine Valbon prend malicieux aux lèvres. Les deux compères partagent Denis, c’est le plus grand réseau de Pour lui, c’est bien plus que le pou- (Seine-Saint-Denis). Il reçoit
pour habitude de poursuivre la La politique, ce communiste pur une certaine idée de la commune. protection maternelle et infantile, mon vert du 93 qui est en jeu. Le les conseils avisés de son collègue
municipalité centrale au tribunal. jus l’a dans le sang. Son père, Pour Antoine Valbon, une commu- le département pionnier pour les parc est la grande œuvre du père. de la (grande) ville voisine
Incinérateur, restauration scolaire, Georges Valbon, fut l’indéboulon- nauté d’agglomération aujourd’hui, centres de santé, l’accès pour tous Il porte d’ailleurs son nom. C’est de Saint-Denis, Jacques Marsaud.
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écoles… beaucoup de domaines y nable maire PCF de Bobigny (1965- un établissement public territorial à l’orthodontiste ou à l’ORL. C’est aussi là que, en 2009, ont été dis-
passent. La cause lui tient à cœur. 1995), l’inoxydable président de la demain, doit demeurer une coopé­ aussi des grands professeurs dans persées les cendres de Georges
« A Marseille, les mairies d’arron- Seine-Saint-Denis, de sa création rative de villes. Un schéma bien les conservatoires de musique et ­Valbon. l Jean-Baptiste Forray

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La Gazette - Mise à jour janvier 2018 La Gazette - Mise à jour janvier 2018
carrières Portrait carrières

Antoine Valbon
Le père de la clause
« Molière »
Le DGS de l’agglo de Seine amont (Val-de-Marne) multiplie les escarmouches contre la métropole. dates clés
Une manière de rester fidèle à son père, président PCF du « 9-3 » durant près d’un quart de siècle.

C
17 octobre 2013 
Loi n° 2013-921 portant
’est la bête noire de la dissement disposent d’une auto- en 1967 à 1993 (avec un intermède création du Conseil
mission de préfigura- nomie beaucoup plus forte qu’à entre 1982 et 1985). Ce commu­niste national d’évaluation
des normes applicables
tion de la métropole Paris. Quand je suis en poste là-bas, orthodoxe savait, à l’occasion,
territoriales et à leurs
du Grand Paris (MGP). on a 300 agents, 1 000 contractuels ­s’affranchir de la ligne officielle.
établissements publics.
La semaine comme le week-end, et 400 équipements en gestion », Au lendemain de la guerre, l’offi-
17 juillet 2013 
Antoine Valbon bombarde de égrène-t-il. cier de la Résistance avait bravé les
Circulaire relative à la
mails le staff de François Lucas. Avec une poignée de collègues, instructions du parti. Georges mise en œuvre du gel
Un jour, le directeur général des Antoine Valbon fonde alors l’Asso- ­Valbon avait refusé de servir en de la réglementation.

gnes
services (DGS) de la communauté ciation des directeurs généraux et Indochine. En 1983, l’ancien
si
2 avril 2013
d’agglomération de Seine amont
(Val-de-Marne) débusque un lièvre 5400
directeurs généraux adjoints des
services des mairies p ris)
ouvrier du livre avait, contre l’avis Circulaire relative à

p e a omd’arrondisse-
u cMarseille
du comité central, claqué la porte l’interprétation
sur le lissage des taux de cotisation ment
(c h a
de P
­ aris, et Lyon. de la présidence de Charbonnages facilitatrice des normes.
foncière des entreprises. Le lende- A son actif : l’accès au régime des de France. 26 mars 2013 
main, il sonne le tocsin contre le emplois fonctionnels­. Rapport
transfert à vitesse supersonique Militant, l’actuel délégué régio- Nous nous sommes de la mission de lutte
des agents des actuelles intercom- nal Ile-de-France de l’Association tant aimés contre l’inflation
normative qui pèse sur
munalités vers les établissements des directeurs généraux des com- Son fils est fait du même métal.
les collectivités locales.
publics territoriaux. A la veille de la munautés de France l’a toujours Etre encarté au PCF n’empêche
25 décembre 2007
mise en place, au 1er janvier 2016, de été. Etudiant à la fac de Villetaneuse­
pas Antoine Valbon d’œuvrer main
Création de la Commission
ces groupements et de la métropole au début des années 1980, ­Antoine dans la main avec les maires de la
consultative d’évaluation
du Grand Paris, Antoine Valbon ne Valbon­ cornaque les troupes de petite couronne Hervé Marseille des normes.
lâche rien. l’Unef. Ses ennemis irréductibles : (UDI, Meudon), garde à Auber-

CLES
les trotskystes, convertis depuis à villiers ou à Saint- Philippe­Laurent­

DATES s
Sans peur (UDI, Sceaux) ou
et sans reproche « Avec le Grand Paris, on applique aux
700
Daniel ­G uiraud loin, à ses yeux, d’une MGP « auto­ cite plus son ire que les attaques immense, du père, plane sur ses
Déjà, en fonction à Montataire collectivités les recettes des fusions- (PS, Les Lilas). Avec ri­taire et plénipotentiaire ». « La contre le « 9-3 ». « La Seine-Saint- propos. Quand l’archi­tecte Roland
(Oise) au début des années 1990, acquisitions et des nouveaux Patrice­ ­Girot, pré- métropole, en Grèce, désignait la Denis, c’est le plus grand réseau de Castro veut implanter 24 000 loge-
il mène la vie dure à Sollac. Grâce monopoles capitalistiques Agnam sim sident de l’Union cité-mère, par opposition aux protection maternelle et infantile, ments dans le parc de La Cour-
à un travail de fourmi, le DGS aug- remporisinctume excepedis aut is. » régionale Ile-de- ­colonies qu’elle fondait. Avec le le département pionnier pour les neuve, l’un des rares sites urbains à
mente la note de taxe profession- France du ­Syndicat Grand Paris, on reste dans cette centres de santé, l’accès pour tous être classé « Natura 2000 », Antoine
nelle du fleuron de la sidérurgie de la social-démocratie. Dans le camp national des DG et DGS de la com- idée-là. On applique aussi aux col- à l’orthodontiste ou à l’ORL. C’est Valbon ou à Saint- es contre le
plusieurs millions de francs. d’en face figurent ­Harlem ­Désir, munauté d’agglo de la vallée de lectivités les recettes des f garde à aussi des grands professeurs dans « Central Park » de La Courneuve
Un peu plus tard, à la direction Julien­ Dray et Jean-Christophe ­Montmorency (Val-d’Oise), pré- Aubervilliers ou à Saint- usions- les conservatoires de musique et et l’opération d’intér promeut. Son
générale des services de la mairie Cambadélis­. « Je les coursais avec sidée par Luc Strehaiano (LR), la acquisitions et des nouveaux une politique culturelle d’avant- leitmotiv : « Le droit êt national qui
des 13e et 14e arrondissements de des barres de fer », glisse-t-il, un communion est totale. monopoles capitalistiques », ful- garde à Aubervilliers ou à Saint- le promeut. leitmotiv : « Le droit à
Marseille, Antoine Valbon prend malicieux aux lèvres. Les deux compères partagent mine le fils de Georges Valbon. Denis, vante l’enfant de la cité des la nature Pour lui, c’est bien plus
pour habitude de poursuivre la La politique, ce communiste pur une certaine idée de la commune. Courtillières de Bobigny. Avant la que le poumon vert du 93 qui est
municipalité centrale au tribunal. jus l’a dans le sang. Son père, Pour Antoine Valbon, une commu- Au nom du père création du département, il faut se en jeu. Le parc est la grande œuvre
Incinérateur, restauration scolaire, Georges Valbon, fut l’indéboulon- nauté d’agglomération aujourd’hui, Et ne lui parlez pas non plus de souvenir qu’il n’y avait pas de lycée du père. Il porte d’ailleurs son nom.
écoles… beaucoup de domaines y nable maire PCF de Bobigny (1965- un établissement public territorial «  banlieue  »   ! «  C ela signifie, ni en Seine-Saint-Denis. En quarante C’est aussi là que, en 2009, ont été
passent. La cause lui tient à cœur. 1995), l’inoxydable président de la demain, doit demeurer une coopé­ plus, ni moins, la mise au ban de sd’espace vert par habitant a été dispersées les cendres de Georges
« A Marseille, les mairies d’arron- Seine-Saint-Denis, de sa création rative de villes. Un schéma bien la société », s’agace-t-il. Rien ne sus- multiplié par quarante ! » L’ombre, ­Valbon. l Jean-Baptiste Forray

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