Communications orales
Résultat.— Dans la majorité des cas, nous avons retrouvé
une artère communicante antérieure. Elle était hypopla-
sique dans 3 cas seulement. L’artère cérébrale antérieure
est la plus constante de tous les composants du cercle arté-
riel cérébral. Elle n’était hypoplasique à gauche que dans 2
cas. L’artère communicante postérieure droite était hypo-
plasique dans 4 cas. Dans 9 cas, elle ne s’anastomosait pas
avec l’artère cérébrale postérieure. Dans les cas où les
artères communicantes postérieures ne s’anastomosaient
avec les artères cérébrales postérieures, elles se termi-
naient en se ramifiant dans l’espace perforé postérieur et
au niveau du chiasma optique. Un tel aspect était aussi
retrouvé pour les artères cérébrales postérieures correspon-
dantes. L’hypoplasie des artères cérébrales postérieures a
été observée aussi bien à gauche qu’à droite. Toutefois,
l’artère cérébrale postérieure gauche était souvent plus
volumineuse que la droite.
Conclusions.— L’existence des systèmes d’anastomose
représente la modalité principale qui permet d’assurer les
suppléances, surtout dans les cas de diminution ou même
d’interruption du débit circulatoire dans un rameau arté-
riel important. Du bon fonctionnement de ces suppléances
dépend la correction rapide des déficits du débit sanguin
cérébral et la possibilité d’assurer ainsi la perfusion arté-
rielle des territoires dépendants du vaisseau déficitaire.
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4 trigéminales s’associent aux fibres parasympathiques post-
Anatomie endoscopique de la terminaison de l’artère
basilaire et de ses perforantes distales
J. Peltier, A. Fichten, C. Page, E. Havet, P. Foulon, P. Mertl,
M. Laude, D. Le Gars
Laboratoire d’anatomie et d’organogenèse, rue des
Louvels, faculté de médecine, université de Picardie-Jules-
Verne, 80036 Amiens cedex 1, France
E-mail address: peltier.johann@chu-amiens.fr (J. Peltier).
But de l’étude.— La ventriculocisternostomie endo-
scopique est devenue le traitement de référence de
l’hydrocéphalie obstructive. Ce travail a pour objet
de décrire la vision endoscopique la portion
de terminale de l’artère basilaire, de ses perforantes
les plus distales, et de discuter les quelques pièges
et complications endoscopiques en relation avec cet
environnement vasculaire.
Matériel et méthodes.— Les endoscopies ventriculaires
étaient réalisées à l’aide de neuroendoscopes à usage
unique type Medtronic ChannelTM Neuroendocope puis
ensuite numérisées.
Résultats.— La besace prémamillaire offre parfois un
jour translucide sur la portion terminale de l’artère basi-
laire facilitant le geste et le lieu précis de la stomie. Les
procidences termino-basilaires ou du segment initial P1 de
l’artère cérébrale postérieure ne sont pas rares ; elles sont
favorisées par un épanouissement trop aigu des 2 artères
cérébrales postérieures. L’angle de division habituel est de
109◦ . La procidence de l’apex de l’artère basilaire se pro-
jette le plus souvent non pas sur la médiatrice de la besace
prémamillaire mais sur les côtés et doit conduire à dévier la
perforation vers le coté sain indemne de tout environnement
99
vasculaire. La dilatation au double neuroballon génère une
striction sur les branches de la terminaison de l’artère basi-
laire. Les citernes rétroclivales sont alors apparentes tout
le nerf abducens.
Conclusion.— Si la courbe d’apprentissage pour la ven-
triculostomie endoscopique n’est pas très grande, les pièges
endoventriculaires (cavum vergae, par exemple), vascu-
laires que nous avons évoqués et cisternaux ne peuvent être
jugulés que par une parfaite connaissance anatomique de
cette région.
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Bases anatomiques du système trigémino-vasculaire chez
l’homme
O. Hamel, A. Hamel, S. Lagier, Y. Blin, O. Armstrong,
J.-M. Rogez, J. Le Borgne, R. Robert
Laboratoire d’anatomie, faculté de médecine, 1, rue
Gaston-Veil, 44092 Nantes, France
But de l’étude.— L’existence de fibres trigéminales
autour des artères cérébrales n’est plus à démontrer
mais les voies qu’elles empruntent font l’objet d’un
débat dans la littérature. Par ailleurs, l’organisation du
système nerveux végétatif céphalique, notamment des
ganglions pré-viscéraux, laisse penser que ces fibres
ganglionnaires.
Matériel et méthodes.— Dissection de 5 sinus caverneux
par voie médiale et/ou latérale, sous microscope opératoire
après injection intra-vasculaire de latex coloré en mettant
en évidence les structures nerveuses adjacentes au sinus
caverneux, notamment le nerf ophtalmique, le nerf maxil-
laire et le ganglion ptérygo-palatin.
Résultats.— Les seules connexions entre les éléments
intra-caverneux et le nerf ophtalmique sont les rameaux
communicants gris céphaliques destinés à l’innervation
sudorale du front. En revanche, il existe des rameaux issus
du ganglion ptérygo-palatin (relié au nerf maxillaire) péné-
trant dans le sinus caverneux par son angle antéro-inférieur
et se mêlant au plexus caverneux orthosympathique. Ces
rameaux, appelés orbitaires postérieurs, constituent donc la
voie d’innervation somato-sensible et vicéro-motrice para-
sympathique des artères cérébrales, conférant ainsi à la
circulation cérébrale une de ses nombreuses particularités.
Conclusion.— Les principaux travaux expérimentaux
chez l’animal sont discutés afin de démontrer la cohé-
rence de cette hypothèse et le rôle physiologique de cette
innervation artérielle unique dans l’organisme. La connais-
sance du ganglion ptérygo-palatin permet d’envisager son
importance clinique, dans le cadre des céphalées trigémino-
autonomiques comme l’algie vasculaire de la face, et
éventuellement dans le cadre du vasospasme après hémor-
ragie sous-arachnoïdienne.
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