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Télès le Cynique
Marie-Odile Goulet-Cazé
Goulet-Cazé Marie-Odile. Télès le Cynique. In: Revue des Études Grecques, tome 94, fascicule 445-446, Janvier-juin 1981.
pp. 166-172;
doi : 10.3406/reg.1981.1269
http://www.persee.fr/doc/reg_0035-2039_1981_num_94_445_1269
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le lecteur moderne à trois points de vue. Ils nous ont conservé bon nombre do
citations d'auteurs anciens dont les écrits sont par ailleurs perdus (les Cyniques
Diogène, Crates, Métroclès, Bion, et le Mégarique Stilpon). D'autre part, ces
textes, dont la valeur littéraire reste limitée, demeurent pour nous les
témoignages les plus anciens de ce qu'on a coutume d'appeler la diatribe. Enfin,
la lecture des fragments permet de rejoindre directement le Grec moyen du
ine siècle, loin des cercles philosophiques et des discussions d'écoles. Le moraliste
qu'est Télés parle en effet le langage de la rue.
Ensuite, à partir d'un rapide bilan des données chronologiques fournies par
les fragments, O'Neil conclut que Télés écrivait au milieu du me s., vers les
années 242 ou peu après. Les villes d'Athènes et de Mégare, qui se trouvent à
plusieurs reprises évoquées, pourraient toutes deux être considérées comme
le lieu d'origine de Télés. En fait O'Neil suggère de voir plutôt dans Athènes
la patrie du philosophe et dans Mégare le lieu de son exil (4).
Dans cette introduction auraient pu être évoqués, sinon résolus, un certain
nombre de problèmes sur lesquels des opinions contradictoires avaient été
formulées parle passé. Ainsi, par exemple, faut-il penser que Théodore, rabrévia-
teur dont les manuscrits de Stobée mentionnent le nom dans l'intitulé du
premier fragment (έκ της Θεοδώρου των Τέλητος επιτομής περί του δοκεΐν
και τοΰ είναι) a seulement abrégé le texte ou l'a complètement remanié (5) ?
Ou encore, qui s'exprime derrière les « je » et les « nous » qui émaillent le texte ?
Télés ? Son interlocuteur fictif ? Bion ? Théodore (6) ? Sans vouloir prétendre
qu'on puisse donner une réponse définitive à ces questions, nous pensons que
le problème ne doit pas être esquivé et qu'en procédant à l'examen global des
passages en cause il est possible au moins de se former une opinion ^7). Enfin,
Marie-Odile Goulet-Cazé.