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Le Moteur Asynchrone

L'entraînement des machines est assuré en très grande majorité par des moteurs
asynchrones alimentés en courant alternatif triphasé et quelques fois en monophasé.
Ces moteurs sont de plus en plus utilisé avec des systèmes électroniques de
variation de vitesse. En effet, il a l'inconvénient d'avoir une vitesse assez fixe si on le
laisse tout seul.
On le retrouve maintenant sur les TGV ouest et nord, ainsi que sur l'Eurostar.
Ce dernier est composer de 12 moteurs asynchrones pour une puissance totale de
12200 kW soit 1020 kW par moteurs.
Ce type de moteur s'impose en effet dans la plupart des applications par ses
nombreux avantages :
- L'absence d'entretien
- L'absence de connexion avec la partie tournante (sauf moteur à bagues)
- La Robustesse
- L'étanchéité élevée (IP 55 standard)
- Le coût relativement faible par rapport à n moteur à courant continu

1. Rappel d'électrotechnique
1.1. Champ tournant produit par un aimant permanent
Si on entraîne un aimant permanent en rotation autour de son axe, nous constatons
qu'un disque de cuivre, monté libre en rotation sur le même axe est entraîné en
rotation par l'aimant mais tourne un peu moins vite que ce dernier.

Explication :
Le champ magnétique tournant,
produit par l'aimant en rotation, induit
dans le disque conducteur en cuivre
des courants de Foucault. Ceux-ci,
d'après la loi de LENZ doivent tendre
à s'opposer à la variation de flux qui
leurs a donner naissance. Comme les courants induits ne peuvent empêcher la
rotation de l'aimant, ils entraînent le disque en rotation, ce qui diminue le
déplacement relatif du champ, mais en aucun cas, le disque peut atteindre la vitesse
du champ sinon, il y aurait suppression du phénomène qui est à l'origine des courants
induits.

1.2. Principe du moteur asynchrone


Le fonctionnement d'un moteur
asynchrone triphasé repose sur la création
sur la création d'un champ tournant. Si on
alimente trois bobines identiques placées à
120° par une tension alternative triphasée :

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- Une aiguille aimantée, placée au centre, est entraînée en rotation, il y a bien
création d'un champ tournant.
- Un disque métallique en aluminium ou en cuivre est entraîné dans le même sens
que l'aiguille aimantée.
- Si l'on inverse deux des trois fils de l'alimentation triphasée, l'aiguille, ou le disque
tourne en sens inverse.

Justification : Les trois champs alternatifs produits par les bobines alimentés en
courant triphasé se compose pour former le champ tournant. Le champ magnétique
tournant créer dans le circuit du rotor des courants induits, ceux-ci, d'après la loi de
LENZ s'opposent à la cause qui leur a donné naissance et provoquent une force
magnétomotrice qui entraîne le rotor en rotation.

1.3. Relations
1.3.1. Puissance nominale (Pu ou Pn)
La puissance nominale est la puissance mécanique disponible sur l'arbre
moteur à sa vitesse nominale ; elle s'exprime en Watt [W], kilowatt [kW], ou
mégawatt [MW], on l'appelle puissance utile. La puissance d'un moteur électrique est
liée à son dimensionnement en relation avec la vitesse à obtenir.

Pu : puissance utile [W]


Pn : puissance nominale [W]
Pu =Pn = Cn.Ωn
Cn : Couple nominale [Nm]
Ωn : Fréquence de rotation nominale [rad.s-1]

1.3.2. Puissance absorbée (Pa)


C'est la puissance électrique que demande le moteur pour pouvoir fonctionner.

En triphasé :
Pa : puissance active absorbée [W]
Pa =3.V.I.cos ϕ V : tension entre phase et neutre [V]
Pa = 3 .U.I. cos ϕ I : Courant en ligne [A]
ϕ : déphasage entre V et I [rad] ou [deg]

ATTENTION : ϕ, quelle que soit la formule, est toujours le déphasage entre la


tension simple (V) et son courant en ligne (I).

En monophasé :
Pa : puissance active absorbée [W]
V : tension entre phase et neutre [V]
Pa =V.I.cos ϕ
I : Courant en ligne [A]
ϕ : déphasage entre V et I [rad] ou [deg]

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1.3.3. La fréquence de rotation angulaire (Ω), la vitesse de rotation
angulaire (n)

πn n : Vitesse de rotation [tr.min-1] ou [min-1]


Ω=
30 Ω : Fréquence de rotation [rad.s-1]

1.3.4. Vitesse de synchronisme (ns), fréquence de pulsation (ωs)

2πf ωs : fréquence de pulsation [rad.s-1]


ωs = f : Fréquence du réseau [Hz]
p
p : Nombre de paire de pôles []

ωs =
π .n s ωs : fréquence de pulsation [rad.s-1]
30 ns : vitesse de synchronisme [tr.min-1]

La vitesse de synchronisme est la vitesse du champ tournant du stator, elle est


liée au nombre de paires de pôles et à la fréquence du réseau.
Pour un réseau de 50 Hz, la vitesse de synchronisme maximale est 3000 tr.min-1 ce
qui correspond à un nombre de paire de pôle (N – S) égale à 1
ns p
3000 1
1500 2
1000 3
750 4
600 5
500 6

1.3.5. Vitesse nominale (nn ou nr) et glissement (g)


La vitesse nominale est la vitesse de l'arbre (rotor) à la puissance nominale. La
vitesse du rotor est donc inférieur à celle du champ tournant ; l'écart entre ces deux
vitesse est caractérisé par le glissement

ns − nn g : glissement []
g=
ns
nn : vitesse de rotation nominale [tr.min-1]
ns : vitesse de synchronisme [tr.min-1]

Le glissement n'a pas d'unité, on l'exprime le plus souvent en %

1.3.6. Facteur de puissance (cos ϕ)


Le cos ϕ évolue en fonction de la charge du moteur ; il peut varier de 0,2
lorsque le moteur est à vide jusqu'à 0,9 en pleine charge.
A vide, le courant ne sert qu'a créer le champ magnétique, on l'appelle courant
magnétisant (tout comme pour le transformateur)
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1.3.7. Bilan des puissance
STATOR ROTOR

Pu
C.Ω
Pa Ptr

Pm
Pjs Pjr
Pfs

Pfs : Pertes fer stator (pertes par hystérésis et courant de Foucault)


Pjs : Pertes joules Stator
Ptr : Puissance transmise au rotor
Pjr : Pertes joules rotor Pjr = g. Ptr
Pm : Pertes mécaniques

Note : Les pertes joules rotor sont négligeables, puisque la fréquence des
courants rotoriques est très faible

2. Construction
2.1. Constitution générale
Quels que soient les constructeurs de machines tournantes, nous constatons une
très grande stabilité des techniques de constructions. Par contres les adaptations à
différentes applications sont de plus en plus nombreuses : Moto-réducteurs,
moteur freins, motopompes, moto-variateur.

1 : Enroulements statoriques
2 : Rotor
3 : Ventilateur
4 : Boîte à bornes

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2.2. Description des différents éléments
Le moteur asynchrone comprend deux parties principales :
- Le stator (partie fixe)
- Le rotor (partie mobile)

2.2.1. Le stator
Fonction : Le rôle du stator est de créer le champ tournant et de canaliser le
flux magnétique.
Constitution : Il est constitué d'une carcasse comprenant les trois enroulements
identiques répartis sur un circuit magnétique feuilleté ; ces enroulements sont
constitués de conducteurs logés dans les encoches du circuit magnétiques. Ils sont
alimentés par le réseau via la plaques à bornes.

2.2.2. Le rotor
Fonction : Le rôle du rotor est de canaliser le flux venant du stator et de créer le
champ tournant rotorique
Constitution : Le rotor possède comme pour le stator un ensemble de tôles
ferromagnétiques isolées entre elles pour former le circuit magnétique (Rappel : Le
feuilletage par tôles Fe +Si permet de diminuer les pertes par courant de Foucault et
les pertes par hystérésis.
Pour la partie électrique on rencontre deux types de rotor :

• Rotor en court-circuit ou à cage d'écureuil


Dans les encoches disposées vers
l'extérieur du cylindre et sensiblement
parallèles à son axe sont placés des barres
conductrices (en aluminium pour le poids et sa
résistance). A chaque extrémité, ceux-ci sont
raccordés sur une couronne (ou anneaux).
L'ensemble à l'aspect d'une cage
d'écureuil, d'où le nom de ce type de rotor.
Sur certains moteurs, la cage d'écureuil est
moulée par injection d'aluminium sous
pression.
Ces moteurs ont un couple de démarrage
relativement faible et le courant absorbée lors de la mise sous tension est très
supérieure au courant nominal.

• Rotor bobiné ou à bagues


Le bobinage est formé de trois enroulements couplés en étoile et relié à la plaques
à bornes (du stator) par une liaison électrique bagues + balais. Le point commun du
couplage n'est pas accessible. Ce dispositif permet de modifier les propriétés
électromagnétiques du moteur. Ce type de rotor nécessite un équipement de
démarrage particulier qui permet d'obtenir un couple de démarrage progressif.

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3. Identification
Elle s'effectue à l'aide de la plaque
signalétique

3.1. Type de moteur


- MOT 3 : Moteur triphasé
- LS : série
- 315 : hauteur d'axe
- N° : numéro de série du moteur
- Kg : masse du moteur

3.2. Environnement
- IP 55 : Indice de protection
- cl. F : classe d'isolation
- 40 °C : température d'ambiance maximale de fonctionnement
- S1 % : Service – facteur de marche
- c/h : nombre de cycle par heure

3.3. Caractéristiques électriques


- V : tension d'alimentation
- Hz : Fréquence d'utilisation
- min-1 : nombre de tours par minutes
- KW : puissance nominale
- cos ϕ : Facteur de puissance
- A : Intensité nominale

4. Moteur asynchrone monophasé


Machine à laver, réfrigérateurs, aspirateurs, moulin à café, séchoirs, tous ces
appareils nécessitent l'emploi de moteurs inférieurs à 1 kW (moteurs fractionnaires).
Étant donné que la plupart des installations électriques existent en monophasé, on
constate un développement important des moteurs de petites puissances alimentées en
monophasé. Ce sont des moteurs asynchrones monophasés (Induction) ou moteurs
universels (Moteur à collecteur, moteur à courant continu).

4.1. Principe de fonctionnement


On démontre (Théorème de LEBLANC) que le champ magnétique produit par une
bobine alimentée en courant alternatif monophasé se décompose en deux champs
tournants en sens inverse. Si l'on place un disque en face de la bobine, il reste
immobile, étant sollicité par les deux champs tournants. Le couple moteur au repos
est nul. Si on lance le disque, il continue à tourner, il y a production du couple
moteur.

Conséquence : Le moteur asynchrone monophasé nécessite un système de


démarrage auxiliaire.

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4.2. Démarrage
Quelle que soit la technique mise en œuvre, le principe consiste en la
transformation du moteur monophasé en moteur diphasé. Cette transformation
s'obtient en ajoutant un enroulement auxiliaire, dit de démarrage. Au moment du
démarrage, le moteur fonctionne en diphasé, alimentant un enroulement auxiliaire
parcouru par un courant déphasé par rapport au courant dans l'enroulement principal.

• Démarrage par bagues de déphasage (ou spire de Frager) (très petit moteur)
Ces bagues en cuivre entoure
une partie des pièces polaires. Le
courant induit dans chaque bague
créer un champ magnétique, décalé
par rapport au champ principal, qui
suffit à entraîner le moteur en
rotation.

• Démarrage par condensateur


À la mise sous tension, la phase auxiliaire en série avec le condensateur est
alimentée. Cela permet un déphasage entre les courants de l'ordre de 90°. Lorsque le
moteur atteint 70% de sa vitesse un contact centrifuge coupe le circuit de la phase
auxiliaire. Cette ouverture n'est pas obligatoire si le condensateur est de bonne qualité
et s'il supporte en permanence le courant.

Remarque :
- L'inversion du sens de rotation s'effectue en inversant les fils alimentant le
circuit de la phase auxiliaire
- Pour améliorer le rendement du moteur, on peut laisser en permanence un
condensateur sur l'enroulement auxiliaire mais sa valeur est beaucoup plus
faible que celui nécessaire au moment du démarrage (4 fois plus faible).
- Les condensateurs de démarrage ont une valeur plus importante de l'ordre de
35 à 40 µF par ampère absorbé par le moteur.

4.3. Caractéristiques
- Puissance inférieure à 1 kW, maxi 5 kW
- Vitesse entre 1500 et 3000 tr.min-1
- Rendement assez mauvais, compris en 45% et 70 %
- Couple de démarrage de 0.5 à 1,5 Cn

4.4. Constitution
Le moteur monophasé est de constitution analogue au moteur triphasé, mais les
enroulements du stator n'occupent que les 2/3 des encoches.

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Démarrage des Moteurs Asynchrones

1. Les Démarreurs
Lors de la mise sous tension d'un moteur asynchrone, celui-ci provoque un fort
appel de courant qui peut provoquer des chutes de tension importantes dans une
installation électrique. Pour ces raisons en autres, il faut parfois effectuer un
démarrage différent du démarrage direct.
Il est donc logique de limiter le courant pendant le démarrage à une valeur
acceptable. Mais si l'on limite le courant, on limite du fait la tension (dans certain cas
seulement).
Or le couple est lié à la tension d'alimentation par la loi :
2 C : Couple moteur [Nm]
⎛U⎞
C = k⎜ ⎟ , à vitesse fixe U : Tension efficace [V]
⎝f ⎠ F : Fréquence d'alimentation [Hz]
On voit bien le problème apparaître. Si on limite la tension, on limite le couple
du moteur. Le fait de diminuer la tension de 3 diminue le couple par 3.

2. Les différentes cages des moteurs asynchrones à cage d'écureuil


Pour palier à certain effet, il existe plusieurs technologies pour constituer un rotor
en cage d'écureuil.
2.1. Cage simple
C'est une cage constitué
Cmax Simplement d'un type de
barre soit carrée (comme
dans l'exemple), soit
cylindrique. Il a l'avantage
Cd d'être peu chère à fabriquer.

Cn Par contre, on peut constater que son couple de


Nn démarrage est assez faible. Pour une charge ayant
des frottements sec important (frottement au
démarrage), il se peut que le moteur démarre difficilement

2.2. Cage profonde


C'est une cage
Cmax constituée d'un type de
barre plus profond que
précédemment. Lors du
Cd démarrage, un
phénomène physique fait circuler le courant
dans la périphérie des conducteurs (effet de
peau). Comme l'extérieur de la cage a une
Cn
section plus faible, la résistance est plus élevée
Nn et le courant un peu plus limité. A la fin du
démarrage, le courant circule dans toute la
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surface de la cage
Par contre, on peut constater que son couple de démarrage est assez faible. Pour
une charge ayant des frottements sec important (frottement au démarrage), il se peut
que le moteur démarre difficilement

2.3. Cage double


C'est une cage
Cmax constituée de deux
Cd types de barres ayant
des caractéristiques
différentes. Lors du démarrage, comme sur la
cage profonde, le courant circule dans la cage
extérieure (plus résistante que la cage
Cn
intérieure).
On peut constater que son couple de
Nn démarrage est assez bon.

3. Caractéristique dynamique du couple du moteur


Tous les couples que nous
allons voir ensuite sont les
caractéristiques dites statiques. Cmax
Celles-ci reflètent assez bien la C
d
forme de la courbe. Mais en faite,
le couple réel (dynamique) est
différent. Au démarrage, le couple
est nul, devient positif puis négatif
et retourne en positif, de ce fait, le
moteur "tremble" au démarrage.
Lors de l'approche du
synchronisme, le moteur continu à Cn
accélérer, dépassant la vitesse de
synchronisme (illogique puisque le Nn
moteur n'est pas entraîné) Puis
ralenti pour revenir à son point de fonctionnement nominal. Bien entendu, ceci n'est
pas visible puisque le démarrage ne dure pas très longtemps. Pour voir ceci, il faut un
couplemètre (Mesure de couple) dynamique monté à la sortie de l'arbre du moteur.

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4. Symboles

3 Alimentation triphasé

Démarreur de moteur (symbole générale)

Démarreur avec mise à l'arrêt automatique

Démarreur semi-automatique Démarreur automatique

Un sens de marche Deux sens de marche


Couplage triangle Couplage étoile
Contacteur Discontacteur (contacteur associé à un
relais de protection

Résistance Auto-transformateur

5. Démarrage direct
C'est le mode de démarrage le plus simple. Le moteur démarre sur ses
caractéristiques "naturelles". Au démarrage, le moteur se compose comme un
transformateur dont le secondaire (rotor) est presque en court-circuit, d'où la pointe
de courant au démarrage.
3
3
Cmax
Cd
Q

KM

F 3

Cn
MAS
MAS
Nn 3~
3~

Id

Id = 5 à 8 I n
Cd = 0,5 à 1,5 Cn

Id, Cd : Courant et couple de démarrage


In, Cn : Courant et couple nominal

In

Nn
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Malgré les avantages qu'il présente (simplicité de l'appareillage, démarrage rapide,
coût faible), le démarrage direct convient dans les cas ou :
- La puissance du moteur est faible par rapport à la puissance du réseau (dimension
du câble)
- La machine à entraîner ne nécessité pas de mise en rotation progressive et peut
accepter une mise en rotation rapide
- Le couple de démarrage doit être élevé
Ce démarrage ne convient pas si
- Le réseau ne peut accepter de chute de tension
- La machine entraînée ne peut accepter les à-coups mécaniques brutaux
- Le confort et la sécurité des usagers sont mis en cause (escalier mécanique)

6. Démarrage étoile triangle


Ce mode de démarrage n'est utilisable si les deux extrémités de chaque
enroulement sont accessibles. De plus, il faut que le moteur soit compatible avec un
couplage final triangle.
3 3
Cmax

KM

Cd 6

Cn KM KM

MAS MAS
Nn
3~ 3~
F

Id = 1,5 à 2,6 In
Cd = 0,2 à 0,5 Cn

Lors du couplage étoile, chaque enroulement


Id
est alimenté sous une tension 3 fois plus
faible, de ce fait, le courant et le couple sont
In divisé par 3.
Nn Lorsque les caractéristiques courant ou couple
sont admissibles, on passe au couplage
triangle. Le passage du couplage étoile au couplage triangle n'étant pas instantané, le
courant est coupé pendant 30 à 50 ms environ. Cette coupure du courant provoque
une démagnétisation du circuit magnétique. Lors de la fermeture du contacteur
triangle, une pointe de courant réapparaît brève mais importante(magnétisation du
moteur).

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7. Démarrage de moteurs à enroulements partagés "Part-Winding"
Ce moteur est composé de 2 enroulements séparé électriquement mais en parallèle
mécaniquement, c'est comparable à 2 demi-moteurs de même puissance. Lors du
démarrage, un seul demi-moteurs est couplé au réseau, ce qui divise le courant et le
couple sensiblement par 2. À la fin du démarrage, on couple le second enroulement
au réseau. Puisque le premier enroulement n'a pas été déconnecté la pointe de courant
est plus faible que sur le démarrage étoile triangle.
Ce démarrage est surtout utilisé sur le marché nord-américain (tension 230 / 460)
rapport de 2.

3 3

Cmax
Q

KM KM
Cd
6
F F

Cn
MAS MAS
3~ 3~
Nn

Id

In

Nn

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8. Démarrage statorique à résistance
Le principe consiste à démarrer le moteur en direct, mais dans un premier temps
par des résistances électriques, limitant ainsi le courant de démarrage.
Le moteur démarrant sous tension réduite, celle-ci augmente progressivement en
même temps que le courant diminue.
La valeur des résistances est calculée en fonction de la pointe de courant admissible
ou du couple de démarrage minimum.

3
Cmax 3

Cd KM

6
Cn KM

Nn MAS
3~ F

MAS
3~

Id = 4,5 In environ
Cd = 0,75 Cn

Id Ce dernier démarreur peut être associé au


dispositif de démarrage étoile-triangle.
On démarre en étoile, puis on passe en
In
couplage triangle avec les résistances, et enfin
Nn on termine en couplage triangle directe.
Pour les moteurs de grosse puissance, les
résistances sont remplacées par un démarreur à résistances électrolytiques. Des barres
sont plongées progressivement dans une cuve remplis de liquide. Au fur et a mesure
que les barres plongent, la résistance diminue progressivement, et en fin de
démarrage, on court-circuite les résistances.

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9. Démarrage par autotransformateur
Dans le démarrage par autotransformateur, on effectue le même type que le
démarrage étoile triangle (on a en plus le choix du rapport des tensions en choisissant
le rapport de transformation) mais les phénomènes transitoires du démarrage étoile
triangle (pointe de courant au passage triangle, ne vont plus exister car le courant
n'est jamais coupé.
Dan un premier temps, on démarre le moteur sur un autotransformateur couple en
étoile. De ce fait, le moteur est alimenté sous une tension réduite réglable.
Avant de passer en pleine tension, on ouvre le couplage étoile de
l'autotransformateur, ce qui met en place des inductances sur chaque ligne limitant un
peu la pointe et presque aussitôt, on court-circuite ces inductances pour coupler le
moteur directement au réseau.
3
3

Cmax
Q

3
Cd KM KM

Cn MAS
3~
Nn
MAS
3~
KM

Id = 1,7 à 4 In
Cd = 0,5 à 0,85 Cn

Ce mode de démarrage est surtout utilisé


pour les fortes puissances (> 100 kW) et
Id conduit à une installation relativement élevé,
surtout pour la conception de
In l'autotransformateur.

Nn

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10. Démarrage rotorique
Dans tous les démarreurs précédents, nous n'avons utilisé que des moteurs à cage
d'écureuil. Pour ce démarreur, nos avons besoin d'avoir accès au conducteur
rotorique. Le fait de rajouter des résistances au rotor provoque une limitation de la
pointe de courant au démarrage. En plus, il a l'avantage, si les résistances sont bien
choisit, de démarrer avec le couple maximal du moteur.
3
Cmax Cd
3

3 KM
Cn

Nn MAS
MAS 3~
3~

3 KM

KM
4

KM
Id

In

Nn

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Moteur a cage Moteur à bagues
Démarrage direct Démarrage Part- Démarrage étoile Démarrage Démarrage Démarrage
Winding triangle statorique autotransformateur rotorique
Courant de 100% 50% 33% 70% 40/65/80% 70%
démarrage
Surcharge en ligne 4 à 8 In 2 à 4 In 1,3 à 2,6 In 4,5 In 1,7 à 4 In < 2,5 In
Couple en % de 100 % 50% 33% 50% 40/65/80%
Cd
Couple initiale au 0,6 à 1,5 Cn 0,3 à 0,75 Cn 0,2 à 0,5 Cn 0,6 à 0,85 0,4 à 0,85 <2,5 Cn
démarrage
Commande T.O.R. T.O.R. T.O.R. 1 cran fixe 3 crans fixe De 1 à 5 crans
Avantage - Démarreur simple - Simple - Démarreur - Possibilité de - Bon rapport - Très bon rapport
- Économique - Couple de économique réglage des valeurs couple / courant couple / courant
- Couple de démarrage plus - Bon rapport
au démarrage - Possibilité de - Possibilité de
démarrage qu'élevé qu'en couple / courant
- Pas de coupure réglage des valeurs réglage des valeurs
important étoile triangle d'alimentation au démarrage au démarrage
- Pas de coupure pendant le - Par de coupure - Pas de coupures
d'alimentation démarrage d'alimentation d'alimentation
pendant le - Forte réduction pendant le pendant le
démarrage des pointes de démarrage démarrage
courants
transitoires
Inconvénient - Pointe de courant - Pas de possibilité - Couple de - Faible réduction - Nécessite un - Moteurs à bagues
très important de réglage démarrage faible de la pointe de autotransformateur plus onéreux
- Démarrage brutal - Moteur spécial - Pas de possibilité démarrage onéreux - Nécessite des
- Réseau spécial de réglage - Nécessité de - Présente des résistances
- Coupure résistances risques sur réseaux
d'alimentation au volumineuses perturbés
changement de
couplage et
phénomènes
transitoires
- Moteurs 6 bornes
Temps de 2 à 3 secondes 3 à 6 secondes 3 à 7 secondes 7 à 12 secondes 7 à 12 secondes - 3 temps 2,5 s
démarrage - 4 et 5 temps 5 s
Applications - Petites machines - Machines - Machines - Machines à forte - Machine de forte - Machine à
typiques démarrant à pleine démarrant à vide démarrant à vide inertie sans puissance ou de démarrage en
charge ou à pleine charge - Ventilateurs et problème de forte inertie, dans charge, à
(compresseurs ou pompes centrifuges couple et de les cas où la démarrage
groupe de de petites courant de réduction de la progressif, etc.
climatisation) puissances démarrage pointe de courant
est un critère
important

Comment utiliser le tableau ?


• L'installation est desservie en basse tension par le réseau de distribution. Se
conformer aux règlements du secteur qui fixent la puissance limite pour laquelle
un moteur peut-être démarré sans réduction de la pointe de courant
• L'installation est desservie à partir d'un transformateur particulier. Déterminer la
pointe de démarrage maximale admissible sans provoquer une disjonction côté
haute tension du transformateur.
Comparer la pointe de démarrage en direct du moteur choisit en fonction de l'un des
critères ci-dessus.
• La pointe est acceptable.
Vérifier que la chute de tension en ligne n'est pas trop important sinon :
- Renforcer la ligne
- Choisir un autre mode de démarrage
• La pointe doit être réduite ou la chute de tension est trop importante :
- Choisir un autre mode de démarrage
- Vérifier dans ces conditions si le couple obtenu est suffisant

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