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BRESIL : PASSAGES*
Patricia BIRMAN**
*
La première version de ce texte a été présentée lors du séminaire, coordonné par
Marion Aubrée, au Centre de Recherches sur le Brésil Contemporain, EHESS, Paris,
janvier 1996, et publiée dans la revue Religião e Sociedade 17/1-2, 1996. Je remercie
Regina Novaes pour ses commentaires et Patricia Guimarães qui a été fondamentale
comme assistante de recherche. La version en français est de Marc Henri Piault à qui
je dois aussi des remarques très utiles qui ont dépassé les limites d’une simple
traduction.
**
Professeur d’Anthropologie au Département de Sciences Sociales de l’Université
d’Etat de Rio de Janeiro.
Sur le chemin emprunté par Birgit Meyer (1995), Marshall Sahlins fut
certainement un précurseur ; non pas, nous le savons bien, qu’il ait traité
spécifiquement des problèmes religieux, mais en ce qu’il a ouvert de
nouvelles perspectives analytiques à partir d’une prise en considération du
phénomène de contact culturel. En effet, Sahlins (1985) a perçu le caractère
positif du malentendu et de la confrontation des interprétations entraînées au
cours du contact culturel. Ce qu’il a appelé le malentendu productif, est
l’expression conceptuelle de cette positivité. De son point de vue, la relation
entre systèmes culturels distincts ne provoque ni l’accord entre eux, comme
le suppose une interprétation naïve, ni une négation pure et simple de l’un
Cultes de possession et pentecôtisme au Brésil : passages 187
par l’autre comme le voudrait une autre lecture largement répandue. Il s’agit
au contraire d’une appropriation sélective de la culture de l’autre par les
différents acteurs sociaux, appropriation qui serait la meilleure expression du
processus de changement social.
Nous voyons bien que le concept de contact culturel renforcé par celui
de malentendu productif, peut nous aider à penser ce que l’on appelle
habituellement le syncrétisme. Il s’agit, en somme, de valoriser le travail
d’élaboration symbolique de la culture de l’autre à travers les mouvements
qu’il entraîne et les modifications qu’il crée dans sa propre culture, dans les
traces qu’il laisse et les impacts qu’il produit. Nous devons chercher à
comprendre ces formes de contact entre le pentecôtisme et les cultes de
possession, mettre en évidence l’idée d’un processus impliquant des formes
successives d’appropriation et de réélaboration symboliques entre les deux
systèmes religieux en contact.
1
Marion Aubrée (1985) a été l’une des premières anthropologues à chercher les
relations de rupture et de continuité entre le pentecôtisme et les cultes de possession
au Brésil. Dernièrement, l’intérêt pour le thème du syncrétisme et les divers processus
de renouvellement charismatique a conduit des chercheurs comme Pierre Sanchis
(1992), entre autres, à se tourner vers les modifications religieuses qui dépassent les
limites fixées par le champ institutionnel. En ce qui concerne surtout les passages
syncrétiques des cultes de possession au pentecôtisme voir les travaux de Véronique
Boyer (1994 et 1996).
188 Patricia BIRMAN
Avant nous vivions seulement dans la souffrance : c’est ce que disent les
personnes lorsqu’elles racontent leur libération. Libération, c’est l’un des
mots qui s’entend le plus à l’intérieur de l’église aussi bien que dans le
discours de chacun au sujet de son entrée dans le pentecôtisme. Libéré,
libération, c’est le contrepoint le plus fréquent à la complainte de souffrance
concernant ce que l’on a subi lorsqu’on appartenait aux cultes de possession.
Ceci peut être également, dans un sens plus “classique” à l’intérieur du
pentecôtisme, l’expression d’une libération des maux du monde et du salut
par Jésus. Cependant, parler de la condition de libéré, implique par dessus
tout un règlement de compte avec un passé qui, en ce cas, est celui d’une
participation aux cultes de possession. Se libérer est compris parfois comme
une libération du mal générique inhérent au monde, parfois comme
essentiellement une libération des attaches spécifiques, puissantes et pensées
comme indestructibles, établies avec les dieux et les entités au moyen de la
possession. Le sentiment le plus fort de libération concerne cependant ce qui
est relatif à la rupture de ces liaisons rituelles.
2
Désignation générique pour les êtres surnaturels.
3
Divinités des cultes afro-brésiliens.
190 Patricia BIRMAN
ainsi à une simple idée “d’entrée” et de “sortie” d’êtres surnaturels par cela
même que ces deux mouvements se rencontrent aussi bien dans les cultes de
possession que dans les cultes avec exorcisme. Le sens est évidemment
différent dans un contexte ou dans l’autre, non seulement à cause de
l’importance accordée à l’un ou l’autre mouvement mais également à cause
de la négativité acquise par les dieux qui deviennent des diables lorsqu’ils
passent d’un culte à l’autre. La place et le rôle qui leurs sont attribués dans
chacun des cultes diffèrent également en ce qui concerne la construction de
la personne. Alors que les diables doivent être détruits, par contre les entités
et les dieux doivent être conservés. En tout état de cause, le passage des
anciens adeptes des cultes de possession au culte d’exorcisme pentecôtiste, se
fera avant tout en renversant les liens que ces individus entretenaient avec
leurs anciens protecteurs surnaturels devenus des ennemis puissants.
dans le culte”, plus il sera “initié dans le culte”, plus élevé sera son grade
hiérarchique, meilleures seront ses qualités personnelles, meilleure sera son
autonomie.
Chez les individus venus des cultes de possession, nous percevons deux
modes d’interprétation contradictoires de la personne, qui traversent leurs
histoires de conversion au pentecôtisme. L’interprétation par le destin
personnel implique qu’une personne appartient à une religion particulière et
que le choix de ce destin appartient à la sphère de l’invisible ; ce sont les
mécanismes divinatoires qui permettent de savoir à quel culte appartient
l’individu et à quel orixá il doit se vouer. A l’inverse la voie du salut,
introduite de façon ambiguë par le pentecôtisme, vise à transformer l’idée
d’un destin prévu et énoncé en un choix qui serait à faire, génériquement, par
tous les hommes de bonne volonté, un choix pour Jésus. Par dessus tout, ce
choix, dans l’Eglise Universelle du Royaume de Dieu, ne peut être réalisé
qu’individuellement à travers un processus de “purification rituelle”, un
exorcisme qui détruira les liens religieux antérieurement établis. En d’autres
termes, il s’agit de détruire l’ancienne qualification donnée à une personne
par l’intermédiaire des liens établis précédemment avec les orixás, désormais
considérés comme maléfiques et diaboliques.
possession. En général les individus font un choix qui est rendu effectif par
une négociation face aux exigences prononcées au nom du destin qui lui
aurait été réservé. Sans mettre en doute le principe selon lequel ce destin est
véridique, les individus ne se soumettent cependant pas au verdict qui leur est
énoncé sans chercher à créer un espace de négociation entre leurs intérêts et
les exigences religieuses. La négociation est présente dès le début, dès que
l’individu est confronté aux liens qu’il doit avoir avec ses orixás. Elle
apparaît chaque fois plus favorable à l’individu, au fur et à mesure qu’il
gagne en respectabilité et qu’il occupe une position plus élevée dans la
hiérarchie du terreiro (lieu de culte). A ce moment, le jeu d’échange,
d’obligations et de devoirs pour entretenir les liens avec les orixás, offre à
l’individu respectable un grand espace de manoeuvre et la possibilité d’une
prise en compte attentive de son autonomie.
Par contre, ce que l’entrée dans le pentecôtisme implique pour ses futurs
adeptes, est la sortie de l’espace de négociation du destin personnel :
l’exorcisme élimine ce qui était son fondement, c’est-à-dire la qualification
héritée du terreiro par l’intermédiaire de la possession. Au lieu de négocier
avec les orixás et avec les entités dans une relation instituée et avec certains
mécanismes d’échange bien établis, il faudra au contraire les “expulser” pour
laisser la place à un choix d’une autre nature. L’entité ou le dieu, désormais
considéré comme diabolique, empêcherait l’exercice de la vraie volonté de
l’individu qui serait aveuglé par l’action des forces maléfiques à l’intérieur
de lui-même. L’usage de la force est alors légitime pour venir au secours du
caractère véridique et unique de la foi qui exige un acte de reconnaissance de
son exclusivité. Il s’agit, avec la libération, de dévaloriser l’astreinte relative
à la relation existant antérieurement : elle était l’expression même du rapport
entretenu avec des êtres reconnus maintenant comme diaboliques. A partir de
l’entrée dans l’église, le but à atteindre est de se libérer du caractère
obligatoire de la relation antérieure. On cherche à la transformer par la force,
à la soumettre. Cette entrée dans le nouveau culte va donc soulever quelques
problèmes, clairement évoqués dans les témoignages des anciens adeptes des
cultes de possession, et qui persistent tout au long du processus vécu jusqu’à
être libéré. C’est entre le destin et le choix, entre la négociation et l’usage de
la force que s’opèrent les passages par où circulent les personnes.
Des signes infimes sont ainsi mis en relation avec son passage au
pentecôtisme pour identifier les caractéristiques qui, dès le départ auraient
indiqué un destin en ce sens. Par exemple, Dona Maria affirme comme une
idiosyncrasie personnelle qu’elle n’a pu comprendre qu’après son entrée
dans la nouvelle église, qu’elle n’a jamais aimé les images. Ce n’est pas,
comme on pourrait facilement le supposer, parce qu’elle aurait été entraînée à
considérer, à partir de sa rencontre avec l’église qui en fait un point de
doctrine affirmé en permanence, que les images sont des “idoles” et qu’elle
ne représentent rien. Ce qu’elle affirme ressentir est une autre chose, il s’agit
d’un manque initial d’affinité personnelle avec les images : «j’ai toujours été
au milieu mais je n’aimais pas les images, aucune même ! ».
4
L’un des courants religieux afro-brésiliens.
Cultes de possession et pentecôtisme au Brésil : passages 195
les entités et les orixás. Dona Maria, c’est en cela sa différence d’avec les
autres, n’aura jamais besoin de se soumettre. Elle est née déjà libérée.
5
Il est important de valoriser dans l’ancienne notion de syncrétisme ce qui serait un
“travail syncrétique”, ce qui veut dire un travail d’invention à partir d’une “tradition”
donnée, comme le postule André Mary (1993).
Cultes de possession et pentecôtisme au Brésil : passages 197
Mais dans les terreiros comme dans l’IURD, ceux qui subissent la
possession, surtout celle qui est incontrôlée, ne souhaitent pas qu’elle se
présente dans leurs corps, car ce type de scène rituelle laisse habituellement
une sorte de honte chez les personnes du fait de l’exhibition publique qui
paraît comme un manque de maîtrise et de contenance corporelles. On fait
donc référence à cette transe obligatoire qui arrive par la volonté du pasteur
et oblige à participer aux rituels d’exorcisme, en manifestant les esprits
malins qui s’emparent des corps.
«Parce que c’est obligatoire pour toi de manifester, on ne peut pas tricher. Le
pasteur pose la main sur ta tête et tu manifestes sur le champ. Il n’y a pas de
refus ou de peur. Il dit : “démon, toi qui te cache, tu vas te manifester ; sors de
cette vie”. Et il n’y a pas d’échappatoire. Mais avec moi, grâce à Dieu, ça n’est
jamais arrivé... Tu as vu des personnes se manifestant et les démons disant ce
qu’ils avaient fait et ce qu’il feraient dans la vie de la personne. Moi je suis
lassée de voir (le démon disant) : “je vais détruire la vie de cette personne. Je
vais détruire son fils. Il sera bon pour les ordures”».
Celui qui se manifeste dans l’espace rituel de l’église est très rapidement
libéré mais il montre devant tous une fracture structurelle aussi bien en
relation avec les anciens orixás qu’en relation avec la force de l’Esprit Saint.
Rappelons que provoquer la possession en quelqu’un c’est démontrer un
certain pouvoir sur lui. Le même geste significatif d’un tel pouvoir est utilisé
aussi bien dans les terreiros qu’à l’église, ce geste de mettre la main sur la
tête et qui provoque la possession. Un geste qui, d’un côté, renvoie à un
manque de contrôle de la personne sur elle-même, de l’autre signifie une
acceptation du pouvoir de l’église sur soi. Accepter la possession à l’intérieur
de cet espace rituel est donc, pour ceux qui se sentent détenteurs d’une
certaine qualification religieuse, quelque chose de contraignant. Nombreux
sont les anciens médiums qui déclarent qu’ils ne “manifesteront jamais” dans
l’église. Nous pourrions suggérer que parfois la possession aux fins
d’exorcisme sera plus intensément pratiquée parmi ceux qui, dans les
terreiros de l’umbanda et du candomblé, étaient de simples clients et
n’avaient jamais vraiment “progressé”. Ceux-là, certaines données d’enquête
nous le montrent, vont faire la connaissance des esprits malins qui les
habitent dans l’espace même de l’église. C’est là qu’ils verront confirmé le
soupçon qu’ils avaient toujours eu : j’avais un exú et je ne le savais pas,
j’étais obsédé par le sexe à cause d’un esprit de Pomba-Gira et je l’ignorais...
La libération dans l’Eglise pentecôtiste peut donc être, pour certaines
personnes, une des voies dans la constitution d’un savoir rituel sur la
possession. Les rites d’exorcisme, ainsi pratiqués, se constituent comme un
pont qui, soit autorisera le passage effectif de certaines personnes d’un culte
à l’autre, soit permettra l’élaboration du sens de ce passage à partir
d’expériences antérieures.
s’agit d’un cas qui, au contraire des cas précédents, semble manquer d’une
qualification donnée par le système antérieur.
Le parcours d’Augusta
Elle insiste en disant qu’elle a fait tout ce qu’on lui a demandé : elle
allait chaque jour prier après le travail, elle a apporté ses vêtements de saint
pour être détruits à l’église et elle a détruit toutes les statuettes parce que,
selon elle, à l’église on disait que “ce n’est pas bon les statuettes des
personnes mortes”.
Elle rechigne donc contre son absence de formation religieuse dans les
cultes de possession qui aurait permis à l’exorcisme de l’église d’être plus
efficace. Les liens qui auraient du être construits avec les orixás, manquent,
empêchant que ceux-ci soient suffisamment associés pour être invoqués. Ce
qui est déploré, c’est le manque d’un travail rituel qui aurait bien “fixé” en
elle ses entités. A cause de cela il s’est créé une sorte de brouillard, une zone
brûlée et indéfinie de présence et d’absence qui renforce son mal de tête et
son mal d’être. Il faut noter que le “mal de tête” ou “aller mal”, est un
symptôme traditionnel d’une présence mal prise en compte ou d’une demi-
présence de l’une des entités.
Les saint les plus forts et les plus bénéfiques “ne descendent pas” et en
compensation seul descend à l’Eglise Universelle l’exú Caveira qui est plutôt
Cultes de possession et pentecôtisme au Brésil : passages 201
Elle conclut donc que l’Eglise Universelle ne lui convient pas. Mais en
outre elle n’arrive pas à savoir qui a raison, elle affirme même qu’elle ne sait
pas en qui croire. De la même façon que ses esprits se montrent incapables de
se manifester à l’église, elle observe que, pour d’autres personnes, cela ne se
passe pas ainsi et qu’elles sont rapidement libérées. Elle se demande donc si
ce n’est pas elle qui est atteinte d’une faiblesse intrinsèque qui se révélerait
dans son incapacité à mener à bien un enchaînement de libération.
considérées comme dangereuses et qui sont les plus favorables aux attaques
magiques : midi, six heures et minuit.
«Maintenant l’Universelle est contre toute les autres religions. Pour eux, il n’y a
que l’Universelle. Lorsque je me sens mal, en crise, je l’appelle (sa mère)
immédiatement. Quand je reviens à la normale, ma mère est la seule que j’ai
envie de voir, alors elle vient avec l’huile de l’Eglise dont elle oint ma tête et la
douleur s’arrête immédiatement. Jusqu’à présent je garde de l’huile de l’église
ici ; mais je peux “jouer” jusqu’à un litre et ça ne fera rien».
C’est le témoignage d’une femme qui n’a jamais manifesté. Elle est
entrée dans l’église après trente ans de terreiro et possède un grand pouvoir
de guérison, aujourd’hui à travers les instruments fournis par l’IURD. Le fait
d’être libérée ne signifie pas que les esprits ne sont pas autour, comme nous
le savons, mais elle les tient bien amarrés. Toutefois, dans sa famille tout le
monde n’appartient pas à l’église, ce qui les rend particulièrement
vulnérables aux actions de sorcellerie, que l’on appelle travaux faits, ces
macumbas qui leurs sont envoyés. Elle-même est atteinte difficilement, parce
que la force de sa foi en Jésus écarte ce qui arrive directement contre elle
mais qui, par contre, peut atteindre les siens, plus vulnérables. Pour cela elle
pense qu’elle doit être d’une vigilance constante, quotidienne. Son activité
pour protéger les siens, semblable à celle de nombreuses autres mères de
l’Eglise Universelle, est une activité rituelle : elle met le portrait de son fils
sur l’autel, place le nom dans le livre d’oraison du pasteur, passe de l’huile
d’onction sur le corps des personnes, purifie la maison par des applications
de soufre, en apportant des fleurs, elle fait des enchaînements de prières
dédiées à des personnes spécifiques... Il ne manque pas d’activités rituelles à
accomplir !
206 Patricia BIRMAN
6
Pour le rôle attribué aux femmes, voir Véronique Boyer (1994 ; 1996) et Patricia
Birman (1997).
Cultes de possession et pentecôtisme au Brésil : passages 207
amarrés mais par contre sont totalement libres à l’égard de leurs consanguins
qui deviennent ainsi la proie privilégiée des entités et des orixás.
Références bibliographiques
AUBREE, M. (1985) : «O transe : a resposta do Xangô e do
pentecostalisme», Ciência e Cultura, São Paulo, 37, n° 7, p. 1070-1075.
BIRMAN, P. (1995) : Fazer estilo, criando gênero, Rio de Janeiro,
ed. Relume Dumara.
BOYER, V. (1994) : «“Macumbeiras” et “crentes”, as mulheres vêm os
homens», Mimeo.
idem, (1996) : «Le don et l’initiation : de l’impact de la littérature sur les
cultes de possession au Brésil», L’Homme, Paris, n°138, avril-juin.
MARY, A. (1993) : «Le travail symbolique des prophètes d’Eboga : logiques
syncrétiques et entre-deux culturel», Cahiers d’Etudes Africaines, vol.
XXXIII, n°132.
MEYER, B. (1995) : «Delivered from the powers of darkness’ confessions of
satanic riches in Christian Ghana», Africa, vol. 65, n°2.
SAHLINS, M. (1985) : «Catégories culturelles et pratiques historiques»,
Critique, mai, n° 456.
Idem, (sans date) : Des îles dans l’histoire, Paris, éd. Gallimard/Le Seuil,
Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales.
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