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Laura Saavedra
Plan
• Biographie
• De l’impressionisme à l’abstraction
• Œuvres
• Delaunay et la littérature.
Biographie
1904
1885
1902
Robert études des
Delaunay à secondaires ; Indépendants
Paris, le 12 entre à l'atelier pour la première
avril 1885, fils de théâtre de fois et présente
de Georges Ronsin, à six paysages
Delaunay et de Belleville où il réalisés à la
la Comtesse sera élève Ronchère dans
Berthe Félicie pendant deux un style post-
ans. impressionniste
de Rose.
Biographie
1910
1907
1909
collectionneur commence ses travaille très
allemand Wilhelm premières sérieusement à sa
Uhde, rendez-vous grandes œuvres série de la Tour
des artistes et des importantes : Eiffel.
intellectuels série des Flèches • Delaunay épouse
d'avant-garde, il de Notre-Dame,
fait la connaissance
Sonia Terk en
des Tours Eiffel, novembre.
de Sonia Terk, sa
des Saint Séverin,
femme.
et des Villes.
Biographie
1913
1941
peinture et montre pour la victime de
problèmes
deux articles : première fois pulmonaires, et
" La Lumière " ses Formes meurt
et " Les Notes circulaires le 25 octobre 1941
sur la ainsi que
construction L'Equipe de
de la réalité de Cardiff
la peinture
pure "
De l’impressionisme à l’abstraction
Néo-impressionnisme
En 1906, dans Le Portrait de Henri
Carlier, Robert Delaunay affirme déjà
sa singularité dans le choix de
l'agencement des couleurs : les
dominantes vert et violet rencontrent
des zones de rouge brillant. Le violet
qu'il applique n'est pas commun pour
l'époque, et est sans doute emprunté
au peintre divisionniste Cross, et son
travail est influencé par les longues
discussions avec Jean Metzinger
De l’impressionisme à l’abstraction
Orphisme
Robert Delaunay passe à l'abstraction
avec la série Les Fenêtres, présentée de
1912 à 1913. Elle inaugure une longue
série de recherches sur la possibilité
de traduire « l'harmonie
représentative », par le seul
agencement des couleurs. Les
couleurs remplacent les objets, qui
n'ont plus de substance et laissent la
place à la lumière.
De l’impressionisme à l’abstraction
Abstraction
Robert Delaunay a peint des œuvres
abstraites durant deux périodes dans
sa vie : d'abord autour de 1912 et
1913, avec les séries des Villes,
des Formes circulaires et la toile Disque
simultané, qui en font l'un des
pionniers de l'abstraction; puis autour
de 1933 et 1934, quand il peint les
séries Rythmes et Rythmes sans fin.
Œuvres
1903
Paysage de la Ronchère : bord de la Yèvre
1905
Autoportrait à l'estampe japonaise
Le Marché
La Fête au pays
Portrait de Jean Metzinger ou l'Homme à la
tulipe
Brûleuses de goémon
Œuvres
1906
Paysage aux vaches
Paysage au disque
Portrait de Henri Carlier
Autoportrait
1907
La Poétesse (Fillette)
Nu aux ibis, huile sur toile
Nature morte au perroquet
Portrait de Wihlem Uhde
Œuvres
1909
1912
L'Équipe de Cardiff
Formes Circulaires
Femme à l'ombrelle ou La Parisienne
Vue de Paris Notre-Dame
1914
Hommage à Blériot
Portrait de Henri Rousseau
Fenêtre sur la ville
Paris simultanéité
Œuvres
Delaunay et la littérature
Guillaume Apollinaire.
Il donne au travail de
Delaunay le nom «
d’Orphisme », qu’il
qualifie « d’art pur »
quasiment lyrique. Il le
célèbre dans le poème Les
Fenêtres (1912) en
contrepoint à la série de
toiles Fenêtres de Robert
Delaunay
Les Fenêtres
Du rouge au vert tout le jaune se meurt Et maintenant voilà que s’ouvre la
Quand chantent les aras dans les forêts fenêtre
natales Araignées quand les mains tissaient la
Abatis de pihis lumière
Il y a un poème à faire sur l’oiseau qui Beauté pâleur insondables violets
n’a qu’une aile Nous tenterons en vain de prendre du
Nous l’enverrons en message repos
téléphonique On commencera à minuit
Traumatisme géant Quand on a le temps on a la liberté
Il fait couler les yeux Bigorneaux Lotte multiples Soleils et
Voilà une jolie jeune fille parmi les l’Oursin du couchant
jeunes Turinaises Une vieille paire de chaussures jaunes
Le pauvre jeune homme se mouchait devant la fenêtre
dans sa cravate blanche
Les Fenêtres
Tours Vancouver
Les Tours ce sont les rues Où le train blanc de neige et de feux
Puits nocturnes fuit l’hiver
Puits ce sont les places O Paris
Puits Du rouge au vert tout le jaune se
Arbres creux qui abritent les meurt
Câpresses vagabondes Paris Vancouver Hyères Maintenon
Les Chabins chantent des airs à New York et les Antilles
mourir La fenêtre s’ouvre comme une orange
Aux Chabines marronnes Le beau fruit de la lumière
Et l’oie oua-oua trompette au nord
Où les chasseurs de ratons
Raclent les pelleteries
Etincelant diamant
Sources
• http://lepervierincassable.net/spip.php?article217
• http://www.eternels-eclairs.fr/tableaux-delaunay.php#I
• http://mediation.centrepompidou.fr/education/ressources/ENS-
Delaunay/
• https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Delaunay#Catalogue
• Robert Delaunay, De l'impressionnisme à l'abstraction 1906-1914. Galerie
sud Centre Georges Pompidou 3 juin-16 août 1999