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Machines thermiques

L. Romdhane et K. Hajlaoui
GENERALITES
♦ Machines : dispositifs qui permettent de convertir differentes formes d’énergie- de
pression, cinétique, thermique, mécanique- entre elles

♦ Machines thermiques : dispositifs permettant de convertir l’energie thermique en


énergie mécanique et la conversion inverse. ( à travers un fluide)

Distinction par:
Mvt des organes
Sens de conversion Fluide utilisé
mécaniques

√ Machines motrices ou moteurs ● gaz : Turbine à gaz, moteurs à


thermiques : fournissent du travail au combustion interne, moteurs diesel ● Alternatif
milieu extérieur (W < 0) en recevant de la
● vapeur : Turbine à vapeur, ● rotatif
chaleur
machine à vapeur..
√ Machines réceptrices ou pompes ● Fluide frigorigène : réfrigérateur (moteurs alternatifs,
thermiques : elles recoivent du travail du et pompes à chaleur moteurs à piston)
milieu extérieur (W >0) en fournissant de
11/05/2009 2
la chaleur
GENERALITE
Les moteurs : machines génératrices d’énergie mécanique.

- Classés suivant la nature de la source énergétique à l’origine de la conversion : thermique,


hydraulique, pneumatique, électrique, etc.
- La grande majorité des moteurs délivre l’énergie mécanique sous la forme classique d’un
couple moteur sur un arbre en rotation (moteurs tournants).

Formes de conversion chaleur-énergie mécanique

La transformation de chaleur en énergie mécanique est régie par les Principes de la


Thermodynamique.

-D’après le Second principe :


« la transformation n’est possible que si le fluide de travail, circulant dans le moteur, décrit un
cycle thermodynamique (succession d’évolutions) entre une source chaude (fournissant de3 la
chaleur au fluide) et une source froide (prélevant de la chaleur au fluide) »
GENERALITE
Modes d’apport de chaleur

Selon la manière dont est réalisé l’apport de chaleur au fluide de travail,


on distingue deux catégories de moteurs thermiques

Les moteurs à combustion externe (à source de chaleur externe) :

la chaleur est introduite dans le fluide de travail d’une manière indirecte, par
l’intermédiaire d’une chaudière ou d’un échangeur thermique ..etc.

Exemples
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Moteurs à Combustion Externe
Machine à Vapeur
La chaleur est produite dans
une chambre de combustion
(chaudière) séparée de la
chambre de détente. Cette
chaleur est utilisée pour
vaporiser de l’eau. La vapeur
d’eau obtenue par cette
vaporisation est alors envoyée
dans la chambre de détente
(cylindre) où elle actionne un
piston.

5
Moteurs à Combustion Externe
Machine à Vapeur

6
Moteurs à Combustion Externe
Moteur Stirling
 Le moteur Stirling, appelé parfois
moteur à combustion externe ou
moteur à air chaud est inventé en
1816 dont on reparle de plus en plus
aujourd’hui.

 Avantages :
 Le silence de fonctionnement
 Le rendement élevé
 L’aptitude écologique

 Inconvénients :
 Le prix
 Les problèmes
technologiques à résoudre

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Moteurs à Combustion externe
Caractéristiques

-Configuration qui autorise la réalisation d’un cycle fermé où le fluide de


travail circule en boucle, sans subir d’altération, entre source chaude et
source froide,

- Etre adaptés à n’importe quelle source de chaleur : combustion, énergie


solaire, chaleur sensible prélevée à la source froide d’une autre machine
thermique, sources de chaleur multiples, etc.

- Le découplage entre sources de chaleur et fluide de travail autorise le


plus grand degré de liberté possible pour le choix de ce dernier qui est
assez souvent un fluide condensable (eau par exemple)

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Moteurs à Combustion interne
L’apport est réalisé, de la manière la plus directe possible, par une combustion
(réaction thermochimique exothermique) développée au sein même du fluide de
travail

Nécessite :
- l’introduction
d’un carburant approprié dans le fluide de travail de manière à former un
mélange inflammable

- la combustion de ce mélange dans des conditions temporelles compatibles avec le


déroulement correct du cycle thermodynamique,

- le renouvellement ou la régénération du fluide de travail dont la composition chimique est


modifiée par la combustion (le fluide de travail est prélevé dans l’atmosphère ambiante et y est
rejeté après avoir traversé le moteur).

- Les cycles thermodynamiques qui peuvent être mis en œuvre dans ces conditions sont des
cycles ouverts où l’atmosphère ambiante joue le rôle de source froide, la source chaude étant
constituée par le dégagement de chaleur engendré par la combustion.

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Moteurs à Combustion interne
Moteur WANKEL à piston rotatif
Avantages :

•Faible encombrement à cylindrée


égale à un moteur conventionnel.
•permet d’atteindre des régimes très
élevées. (max. 18000 tr/min)
•Moins de pièces est égale à moins de
poids.

Inconvénients :

•Consommation en essence excessive.


•Frein moteur pratiquement inexistant.
•Techniquement perfectible.

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Essence (à explosion) / Diesel

- Moteurs à essence (à allumage commandé):

Un mélange convenable essence-air est admis dans la


chambre de combustion du cylindre où l’inflammation est
produite par une étincelle.

- Moteurs Diesel (à allumage par compression):


Le carburant est du gazole. On l’injecte sous pression dans la
chambre de combustion contenant de l’air, préalablement
comprimé et chaud, au contact duquel il s’enflamme
spontanément.

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Fonctionnement d’un moteur à
explosion

 Constitution
 Une chambre à explosion
 Un piston
 Une bielle
 Un vilebrequin
 Système de distribution
 Système de refroidissement
 Système de graissage

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Temps du moteurs

Lié au nombre de tours de vilebrequin (course de piston)


nécessaires pour la réalisation du cycle thermodynamique
complet.

On distingue:

♦ Les moteurs à 2 temps

♦ Les moteurs à 4 temps

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Moteurs à 2 temps

lumière
• 1er Temps: combustion – détente - échappement :
d'échappement
Le travail fourni par la détente des gaz brûlés fait
descendre le piston. Celui-ci va obturer la lumière
d’admission et comprime l’air (ou le mélange lumière du canal
air/carburant) emprisonné dans le carter. de transfert

lumière
d’admission

• 2eme Temps: admission-compression:


En descendant, le piston découvre la lumière
d’échappement et le canal de transfert. L’air (ou le
mélange air/carburant) engouffre. Le piston remonte
enfin pour comprimer l’air présent dans le cylindre; la
combustion peut alors se produire.

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Moteurs à 2 temps

Avantages
- une combustion à chaque tour moteur,
donc une puissance massique très lumière
élevée malgré des régimes souvent d'échappement
relativement faibles.
- une simplicité de construction (peu de lumière du canal
pièces en mouvement) ; de transfert
- une certaine fiabilité qui en découle ;
- une faible consommation de carburant
uniquement avec une injection directe de lumière
carburant ; d’admission

Inconvénients:

- une usure rapide, surtout à haut régime,


le niveau de pollution par hydrocarbures
imbrûlés
- le graissage pose problème
- faible frein moteur.
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Moteurs à 4 temps

- 1er Temps : Admission


Le piston en descendant crée une baisse de pression qui
favorise l’aspiration des gaz. -0,1 à -0,3 bar ;

- 2er Temps : Compression


Le piston comprime les gaz jusqu’à ce qu’ils n’occupent
plus que la chambre de combustion (pression + chaleur). 12
à 18 bars et 400 à 500 °C

- 3eme Temps: Combustion, détente :


L’étincelle d’une bougie (ou l’injection de gazole comprimé)
enflamme le mélange. La chaleur dégagée dilate le gaz qui
pousse violemment le piston vers le bas, pression moyenne
de 40 bars

- 4eme Temps: Échappement :


ouverture de la soupape d'échappement et remontée du
piston qui chasse les gaz brûlés détendus dans le collecteur
d'échappement, laissant la place à une nouvelle charge de
16
mélange
Caractéristiques d’un moteur à
explosion

17
18
ETUDE THERMODYNAMIQUE
DU MOTEUR
 Tous les moteurs à combustion font appel aux
transformations thermodynamiques d'une masse gazeuse
pour passer de l'énergie chimique contenue dans le
combustible à l'énergie mécanique directement exploitable
sur l'arbre de sortie du moteur.

 Selon le principe de Carnot : Une machine thermique ne


peut produire du travail que si elle possède deux sources
de chaleur à des températures différentes :

 La source chaude (à température absolue T2) où a lieu


la combustion du carburant.

 La source froide à température T1 (gaz d'échappement,


radiateur, milieu extérieur très proche du moteur).
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Étude Thermodynamique

- Notion de cycle :

La suite des transformations thermodynamiques que subir le fluide


moteur pour permettre la réalisation pratique d’une machine
thermique.

Peut être représenté en diagrammes (P,V) et (T, S)

20
Étude thermodynamique : moteur 4
temps à essence
Le cycle de Beau de Rochas

Alphonse de Beau de Rochas,


Ingénieur français (1815-1908)
Alors que Lenoir avait construit le
premier moteur à explosion à gaz
(1859), il établit le cycle
thermodynamique idéal des moteurs
à explosion à quatre temps (1862), à
allumage extérieur. Ses idées furent
appliquées et développées par Otto
(1876).

Une querelle d'antériorité eut


d'ailleurs lieu .
21
4ème temps
Échappement des gaz
brûlés

Le cycle théorique

22
Rendement du cycle théorique
♦ Bilan énergétique Qc
TC

Principe de Carnot :

Une machine thermique ne peut Moteur


produire du travail que si elle W<0
possède deux sources de chaleur à w
des températures différentes

TF
QF


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• 1er principe de la thermodynamique : w + Qc+QF = 0
3-a) Rendement du cycle théorique

QF = Cv (T1-T4)
QC = Cv (T3-T2)

Cv = Capacité thermique à volume constant

Équations générales des transformations


adiabatiques réversibles : Loi de Laplace

PVγ = cte v1
TVγ-1 = cte τ=
v2
Tγ P1-γγ = cte 24
4ème temps
Échappement des gaz
brûlés

Le cycle pratique

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Défauts constatés:

- Remplissage insuffisant,
- Compression insuffisante,
- Pression d'explosion trop faible,
- Échappement incomplet (contre-pression).

Causes :

- Écoulement défectueux des gaz : lent et


difficile (coudes, soupapes),
- Inflammation non instantanée (durée t) des
gaz frais en général t< 0.001 s.
- Compression et détente non adiabatiques.
- Vitesse du piston assez grande.

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Cycle réel après réglage
Croisement des soupapes
5 6
2 AOA
PMH
RFE

Échappement

Admission
RFA AOE
PMB
1 4
- Augmenter le temps d'ouverture des soupapes (éviter le freinage des gaz).
- Avancer le point d'allumage (tenir compte du délai d'inflammation). Diagramme circulaire de distribution du moteur

- Avance à l'ouverture de l'admission (AOA)


L'aire (en rouge) a augmenté, l'aire hachurée a diminué.
- Retard à la fermeture de l'admission (RFA)
Le travail utile du moteur est plus important.
- Avance à l'ouverture de l'échappement (AOE)
- Retard à la fermeture de l'échappement27(RFE)
Paramètres caractéristiques
 Travail indiqué :
en J
Wi = - ∫ PdV
 Puissance indiquée
Pi = Wi ncs
Avec ncs nombre de cycles par
seconde.
 Puissance effective
P e = Cω
C couple moteur (N · m),
ω (rd/s).
 Pression moyenne
indiquée
 PMI = Wi /(VM – Vm)

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Paramètres caractéristiques
 Rendement effectif

Pe : puissance effective recueillie sur


l’arbre moteur
Pcal : puissance calorifique apportée
 : par le carburant

 Consommation spécifique

Mc : consommation horaire en carburant (g/h)


Pe : puissance effective (kW),
CSE : consommation spécifique (g/kW · h),
PCI : pouvoir calorifique inférieur du carburant
(kJ/kg).
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Exemples de valeurs de rendement global
et de consommation spécifique :
 Rendement du cycle Otto (1900): ηg = 15 %

 Rendement du cycle Diesel (1930): ηg = 23 %

 Cas d’une mobylette 2T: ηg =23%,


CSE = 350 g/kW · h

 Cas d’une automobile: ηg = 31 %,


CSE = 270 g/kW ·h

 Cas d’un gros Diesel marin: ηg = 46 %,


CSE = 180 g/kW ·h

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Bilan énergétique d’un moteur à
combustion interne

Dégradation énergétique et rendement associé

Répartition de l’énergie dégagée par la combustion en


travail mécanique et en chaleur 31
Technologie des moteurs alternatifs
à combustion interne
Éléments fixes du moteur
1- Bloc-moteur ou carter-cylindres
En fonte ou en alliage d'aluminium moulé, sert de point
d'appui aux éléments mobiles internes et externes et permet
la fixation de certains organes externes (démarrage, pompe
à eau, alternateur,...).

Fonctions principales
- contenir les cylindres ;
- supporter le vilebrequin, la culasse, les accessoires... ;
-servir de support à l’huile de lubrification ;
- servir de support à l’eau de refroidissement.

Types
à alésage direct
avec chemise sèche rapportée
avec chemise humide amovible 32
Technologie des moteurs alternatifs
à combustion interne

Différents types de chemise rapportées

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2- Culasse
Généralement en alliage d’aluminium contenant du
silicium, du cuivre et du magnésium, délimite le haut
de la chambre de combustion et les conduits des gaz
(air frais, gaz brûlés). Elle permet

- l'arrivée et l'évacuation des gaz;


- la mise en position des éléments de la distribution
et d'une partie de l'allumage;
- l'évacuation rapide des calories, le point le plus
chaud du moteur étant précisément la chambre de
combustion.

1.Chambre de combustion
2.Cheminée de bougie
3.Chapelle
4.Canalisation de refroidissement
5.Guide soupape
6.Rondelle d'appui du ressort
7.Communication avec le bloc
8.Siège de soupape
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9.Plan de joint de culasse
Culasse Zetec à 4 soupapes par cylindre (doc. Ford)
Joint de culasse
Assure l’étanchéité :

- aux gaz entre culasse et chemises ;


- à l’eau vers l’extérieur (entre culasse et bloc-
cylindres) et vers le cylindre (entre culasse et
chemises) ;
-à l’huile vers l’extérieur (entre culasse et bloc-
cylindres) et entre l’huile et l’eau.

Le joint est sollicité par :

- des contraintes mécaniques de serrage, de


pression des gaz (et des fluides à étancher), de
dilatations thermiques différentielles entre le bloc et
la chemise, de vibrations, etc. ;
- des contraintes chimiques dues aux gaz de
combustion, au liquide de refroidissement, à l’huile,
etc. ;
- des contraintes thermiques.

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Éléments mobiles du moteur
1- Piston
C’est l'organe qui, en se déplaçant dans le cylindre ou la chemise, transmet la poussée des gaz
(7,5-18MPa) au vilebrequin par l'intermédiaire de la bielle.

Décomposé en quatre parties


principales.

- la tête ou fond (reçoit les efforts dus


aux gaz)
- le porte - segments (assure
l’étanchéité aux gaz et à l’huile et
dissipe une partie des calories reçues
vers le fluide de refroidissement ;
- le logement de l’axe de piston ou trou
d’axe;
- la jupe, ou partie frottante, guider le
porte-segments et de dissiper une
partie des calories).

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Segments de piston

Des anneaux brisés, de section carrée ou parallélépipédique, travaillant en extension.


Ils doivent assurer des pressions radiales uniformes sur les parois du cylindre.

En partant de la tête du piston, on a :

- le segment n°1= segment coup de feu


(ou segment de feu) ;
- le segment n°2= segment d’étanchéité ; 37
- le segment n°3= segment racleur ou refouleur.
Axe de piston
Fabriqué en acier cémenté trempé, puis rectifié, est une pièce cylindrique qui lie le
piston à la bielle. Il permet le mouvement oscillatoire bielle/piston pendant la
rotation du moteur. Il transmet à la bielle la force de pression, que reçoit le piston
pendant la phase expansion des gaz.

Déformation : Ovalisation
de la section de l’axe du
piston 38
Système bielle -manivelle
Bielle

Généralement en acier très résistant


au nickel-chrome,
son rôle est de transmettre au
vilebrequin les efforts reçus par le
piston, en transformant un mouvement
rectiligne alternatif en un mouvement
circulaire dans un seul sens. La bielle
est soumise à des efforts de
combustion et d’inertie.

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Cinématique du système bielle manivelle

λ = L /r entre 3,5 et 4,5


λ-1/4λ
X = r[λ λ-3/64λλ3+cosθ
θ+ (1/4λ
λ+4/64 λ3)cos2θ
θ-
(1/64 λ3)cos4θθ)]

Vitesse du piston

Accélération du piston

Influence du rapport λ = L /r
Si λ augmente (équivalent à L augmenté),
on a :
- une augmentation de la masse de la bielle ;
- une augmentation de la hauteur du moteur ; 40
- une diminution des efforts du piston sur la chemise:
Vilebrequin
Réalisation
- par forgeage, en acier au nickel-chrome ou manganèse.
- par moulage, en fonte au chrome ou silicium.
Il reçoit des traitements thermiques. Les manetons et
tourillons sont tournés, puis rectifiés.

- Le vilebrequin est la manivelle qui reçoit la poussée de la bielle et fournit un mouvement rotatif à partir
du mouvement alternatif du piston.
- A l'une des extrémités du vilebrequin, le couple moteur est utilisé pour entraîner le véhicule.
- A l'autre extrémité, une fraction du couple disponible est prélevée pour entraîner les auxiliaires du41
moteur : la distribution (arbre à cames, soupapes, etc.), le générateur électrique (dynamo ou alternateur),
le compresseur de climatisation, etc.
Vilebrequin

Angle entre manetons


α = 4π
π/n

Vilebrequin 6 cylindre en ligne

- En configuration classique, 4 cylindres "en ligne", les manetons et


les paliers du vilebrequin sont dans un même plan. Les manetons
sont décalés de 180º dans l'ordre d'allumage.

- En configuration V à 90º, les 4 cylindres sont disposés en 2 lignes 42


de 2 cylindres formant un angle de 90º. Les manetons sont décalés
de 90º dans l'ordre 1-3-4-2. Vilebrequin 4 cylindre en ligne
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