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I.1 DEFINITION
La radiographie est la technique de production de radiogramme. Le radiogramme est une image sur une
émulsion sensible d’un objet traversé par un rayonnement ionisant.
Le principe de la formation de l’image est en fonction de l’absorption des rayonnements aux différentes
épaisseurs et densités du matériau à contrôler. Donc pour un matériau donné (densité donnée) l’absorption sera
d’autant plus forte que la matière à traverser sera épaisse.
Tout défaut, tout manque, ou surplus de matière aura une action sur cette absorption.
Source de rayonnement
Film
Figure 4
II APPAREILLAGE
II.1 LES PROJECTEURS :
Les projecteurs sont des appareils de radiographie gamma généralement dénommé « TIF » (fig.5).
FIGURE 5
Ces projecteurs contenant des produits radioactifs doivent être conformes aux règles de radioprotection qui sont
imposées par une norme de référence.
II.2 DESCRIPTION DE L’APPAREIL :
Figure 7
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Un barillet d’obturation en uranium appauvri, ouvre et ferme le conduit d’éjection. Il est
commandé a la main du coté commande, et son blocage est munit d’une clef. Une coque
enveloppe l’ensemble et comporte une poignée sur la partie supérieure, et une surface plane
de support à la base.
Cette coque comprend deux flasques (à chaque extrémité) sur lesquels seront fixés les
embouts qui reçoivent les câbles d’éjection et de commande. Le système de télécommande est
fait à partir d’une gaine souple contenant un câble de type téléflex entraîné par une poulie-
manivelle.
La gaine d’éjection est souple dans laquelle coulisse le porte source et son câble de
commande.
à 1 mètre : 10 mRh
à 5 cm : 50 mRh
au contact : 100 mRh.
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II.5 LE GENERATEUR A RAYONS X
Les générateurs a rayons X traditionnels utilisés pour les applications nécessitant une énergie comprise
entre 30 et 400 kV , comportent généralement des transformateurs élévateurs de tension couplés à de grands
condensateurs et redresseurs
Le tube a rayons X se connecte à la sortie du transformateur par des câbles H.T. et des bagues .
A) Le pupitre de commande
Sur lequel on trouve les potentiomètres qui règlent le kilovoltage , l’ampérage , la
minuterie, les abaques de temps de pose et les voyants de mise sous tension et émission de
rayonnements .
C) Le tube à rayons X
Le tube à rayon X classique se compose d'une capsule de verre dans laquelle sont logés
sous vide une électrode positive (ANODE) et une électrode négative (CATHODE) La
Cathode comporte un filament qui libère des électrons lorsqu’il est porté à incandescence par
un courant de quelques ampères (fig.10).
Figure 10
Le refroidissement de ces postes se fait, par huile, par gaz, par eau ou par combinaison de deux.
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III LES PRORPRIETE FONDAMENTALES DES
RADIATIONS
Les rayons X et Gamma sont de même nature physique c'est a dire des radiations électromagnétiques,
mais ils ne sont pas produits de la même façon, en effet si pour les rayons X ils sont produit à partir
d'appareillages électriques, les rayons gamma proviennent de la désintégration noyaux atomiques d'un élément
radioactif.
L'énergie du rayonnement n'est pas réglable, elle dépend de la nature de la source radioactive.
L'intensité n'est pas aussi réglable non plus car il est impossible de modifier le taux de désintégration
d'une matière radioactive.
Ils ne peuvent être déviés au moyens d'une lentille ou d'un prisme, mais le sont par réseau cristallin (par
diffraction).
Ils traversent la matière et sont partiellement absorbés au cours de la transmission. Le degré de pénétration
dépend de la matière et de l'énergie des rayons.
Il s’agit de radiations ionisantes, en d'autre termes, ils libèrent des électrons dans la matière qu'ils traversent.
Le pouvoir de pénétration des rayons augmente proportionnellement à leur énergie, sauf pour les énergies très
élevées. La relation entre l'énergie et leur pouvoir de pénétration est très complexe, parce qu'il existe différents
mécanismes susceptibles d'influer sur l'absorption des rayons. L'on utilise habituellement le concept de
coefficient d'absorption ( ).
Les rayonnements X et γ prennent naissance dans l'atome.
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L'ATOME : est la plus petite partie d'un corps; elle est constituée d’un noyau formé de deux types de
particules : les «protons (charges positives)» et les «neutrons (charges nulles)»et d’un cortège électronique qui
se déplacent sur des orbites, appelées couches, il ne peut y avoir au maximum que 2 n2 électrons sur une
couche, où «n» est le numéro de la couche.
SYMBOLE DE L’ATOME
L’écriture du symbole de l’atome permet de saisir du premier coup d’œil le nombre de particules dont il est
composé :
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III .2.1 ABSORPTION ET DIFFUSION
Diffusion de Raleigh
Effet photoélectrique
Effet Compton
Formation de paires
Figure 11
III.2.4 EFFET "COMPTON"
Pour des rayons à un niveau d'énergie supérieur , lors de l'interaction de photons et d'électrons libres ou
présentant une faible liaison de leurs couches électronique externes, une partie de l'énergie est transférée à ces
électrons, qui sont expulsés ( fig. 12)
La déviation des photons incidents de leur direction initiale , perdent une partie de leur énergie.
Il en résulte une diffusion et une diminution de l'énergie du rayonnement.
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Figure 12
Rayonnement de 100KeV à 10 MeV
La diffusion et la perte d'énergie subie par le faisceau incident du rayon dépend du matériau composant
l'objet irradié et de l'énergie de rayonnement. Entre 100 KeV et 100 MeV,
l'absorption est du principalement à l'effet Compton. L'effet photoélectrique est moindre importance dans ce
domaine d'énergie .
Figure 13
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IV . SOURCES RADIOACTIVES
IV.1. LA RADIOACTIVITE
La radioactivité (t) es la propriété qu'ont certains corps d'émettre spontanément des rayons α, β, γ. Les
rayons alpha (α) et bêta (β) consistent en un flux de particules possédant une charge électrique. Les rayons
gamma (γ) sont de nature électromagnétique.
figure 14
At : activité au temps t
A0 : activité initiale
t : temps
T : période du radioélément
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IV.5. L'ACTIVITE SPECIFIQUE
L'activité spécifique d'un corps radioactif est l'activité de 1 gramme de ce corps exprimée en becquerels
(Bq) ou en Ci/g (curies par kilogrammes) (voir tableau 1).
Pour un nombre de becquerels déterminé, les dimensions d'une source radioactive sont déterminées par
son activité spécifique.
IV.6. ACTIVITE
L'activité d'une source radioactive est donnée par le nombre d'atomes de cette source qui se désintègrent
dans l'unité de temps.
Cette activité est mesurée en becquerels (Bq). Le becquerel est la quantité de tout élément radioactif au
sein du quel le nombre de désintégrations par seconde est égal à 1"(1 Bq = 1/s).
L'ancienne unité était le Curie (Ci), est qui reste la plus utilisée.
Exemple :
Une source d’192Ir faisait 39 Ci il y a douze jours. Combien "fait-elle" aujourd'hui ?
Réponse :
39 39 39
A12j = 12
= 0 ,1621
= 25 Ci
2 1,1189
2 74
En pratique les calculs se font grâce à des abaques dits courbe de décroissance
IV.7. ÉMISSION SPECIFQUES DES RAYONS GAMMA
Une unité très utile en radiographie est le débit de rayonnement par curie mesuré à une distance fixe.
Pour les sources radio-isotopes, on utilise généralement le Rhm (Röntgen par heure à un mètre); mais on utilise
parfois aussi l'émission spécifique de rayons gamma ou facteur K mesurée à une distance de 1 cm d'une source
de 1mCi.
Élément Masse Période Constante pouvoir de Épaisseur
symbole atomique spécifique pénétration demi
absorption
Césium Cs 137 30 ans 0,37 0,66 MeV 8,4 mm
Cobalt Co 60 5,3 ans 1,30 1,17-1,33 13
Iridium 192 74 jours 0,50 0,13-0,9 2,8
Ytterbium 169 31 jours 0,125 0,06-0,31 0,88
Thulium 170 127 jours 0,0025 0,052-0,084 ____
Tableau 1
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V LES FILMS
V.1. STRUCTURE DU FILM
Figure 16
VI.3. DEVELOPPEMENT
Le développement est le traitement qui permet de transformer l'image latente en une image visible. On
obtient ce résultat en réduisant sélectivement en argent noir les cristaux de l'émulsion qui contiennent les traces
d'argent et porteurs de l'image latente. Il existe plusieurs produits chimiques capables de réduire les halogénures
d'argent en argent . Ces substances sont appelées " développateur ".
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VI.4. LABORATOIRE
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Action Table Lumière
Chargement des films et Sèche Inactinique
écrans de plomb
A PREPARATION
Déchargement des films et Humide
mise en cadre
Tableau 3
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