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très légère ne serait pas retenue, et pas une condition pour la mise en
la faute lourde serait généralement œuvre de la responsabilité
exigée. délictuelle, la faute même très
légère qui cause un dommage
engage la responsabilité délictuelle
de son auteur.
Le créancier doit prouver En matière délictuelle, la preuve est
l’existence du contrat le liant au plus difficile lorsque la
débiteur et que ce dernier a failli à responsabilité est fondée sur la
ses obligations contractuelle, le faute, la victime devra alors
débiteur devra alors prouver la prouver les trois éléments
La charge de la preuve
cause étrangère pour dégager sa constituant les conditions de la
responsabilité. mise en œuvre de la responsabilité :
la faute, le dommage et le lien de
causalité entre la faute et le
dommage subi.
En matière contractuelle, le La réparation englobe l’ensemble
dommage doit être direct et certain, des dommages causés à la victime
Les différences au niveau le dommage imprévisible n’est pas qu’ils soient d’ordre matériel ou
de la réparation réparable. moral, certains ou imprévisibles.
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Elle est de 5 ans si la victime a la En matière contractuelle, la
connaissance du dommage et de prescription des actions nées des
son auteur. Dans le cas contraire, obligations conventionnelles est de
elle est de 20 ans suivant l’article 15 ans suivant l’article 387 du
La prescription
106 du DOC. DOC. Mais il existe certaines
()التقادم
exceptions à ces règles
raccourcissant la prescription à 5
ans, 2 ans ou 1 an, conformément
aux articles 388 et 389 du DOC.
La responsabilité délictuelle Le domaine de La responsabilité
englobe l’ensemble des hypothèses contractuelle est déterminé par :
d’événement qui cause un -L’existence d’un contrat
dommage à l’exception de ceux qui valablement formé :pour être
correspondent à la responsabilité valable, le contrat ne doit pas être
contractuelle. entaché d’un vice de consentement
En plus des dommages causés par (dol, violence ou erreur), de même,
un fait juridique, toutes les les parties contractantes doivent
hypothèses de non validité du posséder la pleine capacité
contrat, soit par incapacité de l’une nécessaire pour assumer leurs
La délimitation du des parties ou par un vice de engagements.
domaine de la consentement, sont régis par les -l’inexécution d’une obligation
responsabilité règles de la responsabilité contractuelle cause de
contractuelle et délictuelle délictuelle. dommage :la responsabilité
contractuelle n’est engagée que si
le dommage provient d’une
inexécution ou une mauvaise
exécution des obligations
contractuelles.
-le responsable et la victime sont
reliés par le contrat :la
responsabilité contractuelle doit
être engagée par l’une des parties
au contrat duquel est née
l’obligation inexécutée.
I- Le dommage :la responsabilité contractuelle n’existe que si un dommage est causé au créancier de
l’obligation contractuelle inexécutée.la défaillance de l’un des cocontractants dans l’exécution de ses
obligations contractuelles causant un dommage à l’autre partie au contrat entraine la responsabilité
contractuelle du cocontractant défaillant.
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peut être soit l’inexécution de l’obligation contractuelle soit le
retard dans l’exécution de l’obligation contractuelle, cette
inexécution peut être soit totale, partielle ou une exécution
L’origine du dommage défectueuse.
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contrat de vente) - Les obligations de ne pas faire (obligation de
non-concurrence).
Obligation de moyens : le débiteur promet de mettre en œuvre
tous les moyens possibles pour atteindre un certain résultat. Il
promet de se comporter avec prudence et diligence en vue
d’atteindre un certain but, le résultat n’est donc pas garanti par le
débiteur. le créancier doit prouver que l’inexécution est due à un
manquement du débiteur à ses obligations. Exemple : le médecin
avec son client est l’exemple type de ce genre d’obligation. Il
s’engage à faire tout son possible pour guérir son malade mais il
ne peut pas garantir la guérison. Pour engager la responsabilité
contractuelle de son médecin, le malade devra prouver sa faute :
défaut de diligence dans les soins, erreur de jugement dans le
diagnostic…
La responsabilité du débiteur d’une obligation de moyens n’est
retenue que si le créancier parvient à prouver la faute de celui-ci,
alors que dans l’obligation de résultat, la preuve de l’absence de
Distinction entre la responsabilité
résultat suffit.
dans l’obligation de moyens et de
L’absence de faute du débiteur d’une obligation de moyens suffit
résultat
pour dégager sa responsabilité, tandis que le débiteur d’une
obligation de résultat ne peut se libérer de sa responsabilité que
par la preuve de la cause étrangère.
La faute dolosive ou dol : est tout acte intentionnel et illicite par
lequel le débiteur refuse d’exécuter son obligation est assimilée à
la mauvaise foi du débiteur.
La faute non intentionnelle : la faute contractuelle n’est pas
intentionnelle mais le fruit de quelques imprudence ou
négligence, on distingue entre faute inexcusable : c’est la faute
délibérée qui implique la conscience de la probabilité du
La gravité de la faute dans la
dommage et son acceptation téméraire sans raison valable.
responsabilité contractuelle
faute lourde : c’est une faute d’imprudence grossière, elle est
caractérisée par un comportement d’une extrême gravité,
dénotant l’inaptitude du débiteur de l’obligation à
l’accomplissement de la mission contractuelle qu’il avait
accepté, elle n’implique aucune mauvaise foi par opposition au
dol, et faute simple ou légère : constituent en général des fautes
d’imprudence et de négligence.
Le débiteur répond du fait et de la faute de son représentant et
des personnes dont il se sert pour exécuter son obligation (article
233 du DOC).
La responsabilité contractuelle du fait d’autrui existe lorsqu’un
débiteur introduit volontairement un tiers dans l’exécution du
contrat.
Responsabilité contractuelle du
Le débiteur de l’obligation inexécutée est responsable des fautes
fait d’autrui
commises par ses préposés ainsi que par ses sous-traitants.
Le préposé est celui qui participe à l’exécution d’une obligation
sous les ordres et sous le contrôle du débiteur qu’il soit salarié ou
qu’il intervienne à titre gracieux.
Le sous-traitant est celui qui exécute, tout ou une partie, de
l’obligation à la place du débiteur principal à travers un sous-
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traité ou contrat de sous-traitance.
Le fait du tiers:
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caractères d’extériorité, d’irrésistibilité et d’imprévisibilité,
lorsque le fait du tiers est la cause exclusive du dommage et
s’apparente à un cas de force majeur, l’exonération est totale.
Cependant, si le fait du tiers n’est pas la cause unique du
dommage, il ne peut être exonératoire pour le débiteur.
La faute du créancier :
Dans la pratique, on peut avoir deux sortes de clauses dans les contrats. Celles qui concernent
l’étendue de la responsabilité et celles qui prévoient des dommages et intérêts dans un cas de
manquement.
Mais le plus souvent, on trouve des clauses qui limitent la responsabilité du débiteur voire qui la
supprime dans certains cas.
Le principe c’est que ces clauses sont licites. Le problème c’est qu’elles peuvent être abusives,
notamment lorsqu’elles figurent dans des contrats d’adhésion.
• Les clauses de non-responsabilité ne peuvent pas porter sur l’obligation essentielle du contrat, elles
ne peuvent concerner que des obligations accessoires.
• La gravité de la faute peur faire échec à l’application de l’obligation. La faute dolosive et la faute
lourde ne peuvent pas être couvertes par une clause limitative de responsabilité.
• La nature des dommages est prise en compte. Les dommages corporels ne peuvent être soumis à
de telles clauses.
Les obligations contractuelles de sécurité relèvent de l’ordre public et par conséquent, on ne peut
pas y déroger.
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II : Les clauses relatives au montant des dommages et intérêts : les clauses pénales.
Elles sont régies par le code civil : articles 1152 et 1226 et suivants.
Clauses qui fixent, par avance dans le contrat, le montant des dommages et intérêts qui seront dus
en cas de tel ou tel manquement.
De telles clauses sont interdites dans les contrats de travail et dans les contrats de bail d’habitation.
Et dans certains autres contrats, le législateur a fixé un maximum par exemple dans les contrats de
crédits.
Dans tous les autres contrats, ces clauses sont licites et le montant est libre.
En pratique, elles sont fréquentes car elles ont beaucoup d’avantages. Elles permettent d’éviter des
désaccords et des procès au moment où intervient un manquement. Ca permet aussi d’éviter les
lenteurs de la justice.
Si la clause prévoit un montant modéré, c’est une manière indirecte de limiter la responsabilité du
débiteur.
Si la clause prévoit un montant élevé, le débiteur va être prudent. Même rôle que l’astreinte.
Cependant, ces clauses pénales, par le passé, ont engendré des abus.
Une autre loi de 1985 a rajouté que le juge peut, d’office, utiliser ce pouvoir, même si le créancier, ni
le débiteur ne lui a demandé.