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LES GESTES DE

PREMIERS SECOURS
Cas d’une victime inconsciente qui ne respire pas
SITUATION
Présence d’une victime inconsciente et qui ne respire pas. Elle est

considérée en arrêt cardiaque.

Les éventuels causes de cette situation sont: un traumatisme,

une maladie ou une intoxication.


LES RISQUES
L’arrêt respiratoire engendre la mort de la victime à très brève échéance. En

effet, l’apport d’oxygène est indispensable, en particulier au niveau du cerveau

et du cœur.

Les lésions du cerveau, consécutives au manque d’oxygène, surviennent dès

la troisième minute et les chances de survie deviennent quasiment nulles

après huit minutes d'arrêt circulatoire.

Le fait d'oxygéner artificiellement le sang et de le faire circuler permet d'éviter

ou de ralentir cette dégradation, et donc d'accroître les chances de survie.


INTERVENTION DU
SECOURISTE
• Protégez vous, protégez le lieu et protégez la victime

• Vérifiez que la victime ne présente pas des saignements ou des

fractures visibles

• Examinez la situation de la victime: conscience et respiration

• La victime est inconsciente et elle ne respire pas. Alerter un service

d’urgence.

• Pratiquer la Réanimation Cardio-Pulmonaire (RCP) jusqu’ au retour à la

respiration ou à l’arrivée du service d’urgence.


RCP
C’est un ensemble de manœuvres destinées à assurer une oxygénation des

organes lorsque la victime est inconsciente et elle ne respire pas.


RCP
Il s’agit d’une association de:

Les compressions thoraciques (30 compressions)

Elle consiste à appuyer sur le milieu du thorax affin de comprimer la

poitrine (et pas le cœur). Ces compression permettent de chasser le sang,

déjà oxygénée, vers les différents organes du corps

La ventilation artificielle (2 insufflations)

Elle consiste à envoyer de l’air dans les poumon de la

victime. Cette action permettra d’oxygéner le sang de

la victime.
RCP
Compressions thoraciques (1/3)

Le sauveteur doit:

• Placer la victime sur le dos sur une surface dure.

• Se placer à coté de la victime au dessus du point d’appui.

• Placer le talon d’une main au centre de la poitrine, sur la ligne médiane, au

niveau de la moitié inférieure du sternum


RCP
Compressions thoraciques (2/3):

• Placer l’autre main sur la première en s’assurant que les doigts ne touchent pas

au thorax de la victime.
RCP
Compressions thoraciques (3/3):

• Maintenir les bras tendus et les coudes verrouillées et réaliser 30 compression

successives en veillant au retour du thorax à sa dimension initiale après chaque

compression.

Attention

• Pour un enfant de moins de huit ans et plus de 1 an, utiliser un seul bras pour

réaliser les compressions.

• Pour un bébé de moins d’un 1an, effectuer les compressions avec deux doigts

seulement.
RCP
La ventilation artificielle (1/4)

Le sauveteur insuffle l’air dans la bouche et/ou le nez de la victime:

• Le nez, si la victime présente un fracas de la face ou lorsqu’elle a des

sécrétions au niveau de la bouche (sang, vomissement,…)

• La bouche et le nez, chez le nourrisson

• La bouche, pour les autres victimes


RCP
La ventilation artificielle (2/4)

Pour fournir la ventilation requise, le sauveteur doit:

• Se placer à coté de la victime au niveau de son visage.

• Placer sa main sur le front de la victime.

• Placer sa deuxième main au niveau de la partie dure du menton de la

victime

• Pousser vers le haut ceci permettra de libérer les voies aériennes.


RCP
La ventilation artificielle (3/4)
• Pincer le nez par la main placée sur le front pour réaliser une insufflation

bouche à bouche.

• Plaquer la bouche par la main sur le menton pour réaliser une insufflation

bouche à nez.

• Placer la bouche largement ouverte sur la bouche et /ou le nez de la

victime. Il faut assurer l’étanchéité.


RCP
La ventilation artificielle (4/4)

Le sauveteur souffle progressivement, durant environ deux secondes, et

s'arrête lorsqu'il voit la poitrine se soulever. Il se relève alors afin de

reprendre sa respiration, en regardant en direction de la poitrine afin de

prendre de l'air frais et de surveiller l'expiration, qui se fait toute seule. Il

écoute et observe également d'éventuelles réactions de la victime, comme

une toux ou une reprise spontanée de la respiration; dans un tel cas, il

convient de refaire le bilan.


MERCI DE VOTRE
ATTENTION

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