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Efficacité des techniques Mulligan pour des patients

avec une lombalgie commune: étude clinique


placebo-controlée et randomisée

B. Hidalgo, L. Pitance, L. André, A. Oldenhove, T. Hall, C.


Detrembleur, H. Nielens
INTRODUCTION
La lombalgie commune ou non-spécifique (LBP)

•  LBP est le trouble musculo-squelettique le plus fréquent (1)

•  LBP est la cause la plus importante de limitations d'activités


et d'absentéisme à travers le monde (2)

•  75 % de la population occidentale active souffre de LBP au


moins une fois dans sa vie (3)

•  Le nombre de LBP continuera à augmenter dans les décennies


à venir (4-6)

•  LBP doit être abordée dans son évaluation et dans son


traitement selon un modèle BIO-PSYCHO-SOCIAL (5,7)
La thérapie manuelle orthopédique (TMO)

•  La TMO fait partie des soins préconisés dans le traitement de


la LBP (guidelines nationaux USA) (7)

•  La TMO est d'ailleurs fréquemment utilisée dans la pratique


clinique à travers le monde(8, 9)

•  La TMO apporte des résultats très satisfaisants pour la LBP


par rapport à d'autres prises en charge classiques (7, 10)
Mobilization with movements (MWMs)

•  Un « nouveau » concept en TMO prend de l’ampleur sur le


plan mondial: MWMs

•  Développées par Brian Mulligan

•  Mais reste peu/pas étudié au niveau lombaire

•  Sustained natural apophyseal glides" (SNAGs)

•  SNAGs = application manuelle parallèlelement aux apophyses


articulaires (décoaptation) lors d’un mouvement actif du
patient
Questions de recherche:

•  Comparer les effets immédiats d’un vrai et d'un faux


traitement SNAGs appliqué à la région lombaire au sein d’une
population de LBP:

▫  la cinématique (amplitude et vitesse des


mouvements du tronc) (6)

▫  la douleur au repos et pendant le mouvement, la


fonction et la kinésiophobie
METHODE
Sujets

•  87 patients présentant une LBP ont été initialement


recrutés

▫  32 patients inclus (sous-groupe) suivant un pattern


déterminé de douleur mécanique plus importante en
flexion du tronc

▫  Critères précis relevant de l'indication spécifique de la


technique = diminution significative de la douleur lors
de l'application du « central SNAG » en flexion
Groupes et interventions

•  32 LBP patients ont été randomisés dans deux


groupes pour obtenir une séance (3 séries x 6
mouvements)
•  d'un vrai traitement SNAG (n=16)
•  et d'un faux (n=16)
•  Les 2 tt en position assise avec ceinture et en flexion du
tronc
Matériel et variables

•  Les variables analysées sont

▫  deux nouveaux algorithmes (A) validés à partir d’un modèle


cinématique du rachis; amplitude (A-ROM) et vitesse (A-Vitesse)
lors de mouvements du tronc (BTS-Elite) (3,6)

▫  La douleur (VAS), la fonction (ODI) et la kinésiophobie (Tampa)


Résultats

•  5 / 6 variables mesurées ont montré une différence significative avec


un effet clinique important entre les 2 groupes:
▫  Amplitude (A-ROM): p-value <.05 et effect size-d=.86

▫  Douleur au repos et en flexion: p < .001; d=.1.5 et 1.7

▫  Fonction: p < .001; d=1.2

▫  Kinésiophobie: p=.03; d=0.80

▫  Vitesse (A-Vitesse) n'a pas atteint le degré de signification malgré


un effect size modéré: d=.62

▫  Aucun effet secondaire modéré ou important n'a été rapporté


parmi les 2 groupes
Courbes de vitesse cinématique du segment lombaire bas avant et après le faux et
le vrai traitement SNAGs lors de la flexion du tronc

FAUX

VRAI
Graphe cinématique “phase-plane graph” pour évaluer le “contrôle
neuromusculaire” du segment lombaire bas (S2-L3) lors de la flexion du tronc
chez UN LBP patient avant et après VRAI traitement

aller

retour
Discussion et conclusion
•  Les SNAGs au niveau lombaire ont un intérêt clinique et scientifique
dans le traitement de la lombalgie mécanique

•  Cependant, au vu de nos résultats, les patients LBP aigus semblent


tirer un bénéfice plus important du SNAG

•  L'efficacité de la technique pourrait donc ne pas être identique pour


toutes les durées de lombalgie

•  Les résultats non concluant sur la vitesse pour certains patients


peuvent s’expliquer par la faible taille de l’échantillon et par le fait
que certains sujets avec état chronique peuvent préserver une
kinésiophobie malgré le traitement

•  Des études complémentaires sont donc requises pour préciser nos


résultats ainsi que leurs durées dans le temps
Dia du lundi:
•  La pratique MWMs demande une formation spécifique de courte durée

•  Les MWMS sont des techniques faciles à utiliser et douces et “sans douleur”

•  Il est possible ensuite d’intégrer facilement les MWMs dans le raisonnement


clinique (examen objectif)

•  Suite à cette intégration, environ 50% des patients NSLBP peuvent


bénificier des SNAGs en flexion (indication de la technique dans notre
étude)

•  Le traitement est rapide et efficace quand l’indication est bien posée:

▫  les SNAGs peuvent être complétés par une thrérapie cognitivo-fonctionnelle


agissant sur la kinésiophobie en particulier pour les douleurs chroniques chez les
patients LBP
Références :

•  1. Manek NJ, MacGregor AJ. Epidemiology of back disorders: prevalence, risk factors, and prognosis. Current
Opinion in Rheumatology 2005; 17:134-40.

•  2. Hoy D, Brooks P, Blyth F, Buchbinder R. The Epidemiology of low back pain. Best practice & research Clinical
rheumatology. 2010;24(6):769-81.

•  3. Hidalgo B, Gobert F, Bragard D, Detrembleur C. Effects of proprioceptive disruption on lumbar spine


repositioning error in a trunk forward bending task. Journal of back and musculoskeletal rehabilitation. 2013;26(4):
381-7.

•  4. Hoy D, Bain C, Williams G, March L, Brooks P, Blyth F, et al. A systematic review of the global prevalence of
low back pain. Arthritis & rheumatism. 2012;64(6):2028–37.

•  5. Koes BW, van Tulder MW, Thomas S. Diagnosis and treatment of low back pain. British Medical Journal.
2006;332:1430-4.

•  6. Hidalgo B, Nielens H, Gilliaux M, Hall T, Detrembleur C. Use of kinematic algorithms to distinguish people with
chronic non-specific low back pain from asymptomatic subjects: a validation study. J Rehabil Med.
2014;46:819-23.

•  7. Delitto A, George SZ, Van Dillen L, Whitman JM, Sowa G, Shekelle P, et al. Low back pain. Journal of
Orthopaedic & Sports Physical Therapy. 2012;42(4):A1-A57.

•  8. Li LC, Bombardier C. Physical Therapy Management of Low Back Pain: An Exploratory Survey of Therapist
Approaches Physical Therapy. 2001; 81:1018-28.

•  9. Liddle SD, David Baxter G, Gracey JH. Physiotherapists' use of advice and exercise for the management of
chronic low back pain: a national survey. Man Ther. 2009;14(2):189-96.

•  10. Hidalgo B, Detrembleur C, Mahaudens P, Nielens H. The efficacy of manual therapy and exercise for different
stages of non-specific low back pain: an update of systematic reviews. Journal of Manual & Manipulative Therapy.
2014 ;22:59-74.
 
benjamin.hidalgo@uclouvain.be

•  Benjamin was born in December 1975 in Belgium. He had completed his master degrees
in Physical Education supplemented with a pedagogical degree for teaching in 2000 (PE)
and in Physical Therapy and Rehabilitation (PT) in 2002 at the Faculty of Motor Sciences
from the “Université Catholique de Louvain” (UCL), Louvain-La-Neuve, Belgium. He had
also completed a degree in Osteopathy (DO) in 2007 after 5 years of continuing education
at the Sutherland College of Osteopathic Medicine, Belgium. Benjamin was also certified
in Orthopaedic Manual Therapy (OMT) from Manual Concepts, Curtin University,
Australia in 2011, as well as from the UCL in 2014 after 2 years of continuing education.
He will present his PhD in March 2015 on the topic of evidence based OMT for LBP
people. He has fulfilled many other certificates: e.g. in sport physiotherapy, trigger point
therapy, mobilization with movement (Mulligan concept), spinal manipulative therapy,
functional movements assessment, classification based cognitive functional therapy for
low back pain, as well as in specific osteopathic care and he continues to learn with
continuing education courses in his field of interest.

•  Between 2002 until now, Benjamin has specialized in the evaluation and treatment of
neuro-musculo-skeletal patients’ disorders of the whole body for elite sportsmen and for
“normal” people in his private clinical practice. In the last 6 years he has focused his
clinical and research expertise on the spine particularly on the lumbo-pelvic region. For
many years, he is an accomplished practitioner, teacher and researcher in the neuro-
musculo-skeletal field. Of course these three areas of expertise and skills are
complementary and interrelated. They provide to Benjamin an overall view of OMT and
a great satisfaction in his work, and he hopes a good quality of care and education
respectively for his patients and students.

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