Beruflich Dokumente
Kultur Dokumente
But :
Cette première partie des travaux pratiques est consacrée à la mesure de la chaleur massique de
l’huile de table et du lait afin de comparer ce qu’on a obtenu comme valeurs avec les valeurs
théoriques.
Mode opératoire :
Mesure de la capacité calorifique du vase interne du calorimètre :
Nous avons commencé par une pesée du vase intérieur pour déterminer sa masse appelée m0,
après on a pris une masse d’eau froide M1 entre 150g et 160g et la mettre à l’intérieur du
calorimètre, une agitation par la suite et nous avons noté sa température initiale T1
Une autre masse d’eau, situé aussi entre 150g et 160g, a été chauffé dans un récipient métallique à
l’aide d’un four à micro-ondes, puis l’agiter en notant sa température initiale T2
Nous avons versé par la suite la masse d’eau chaude dans le calorimètre contenant préalablement
la masse d’eau froide précédente, le mélange est agité et la température d’équilibre Tm est notée.
On site que la paroi du calorimètre est adiabatique, c'est-à-dire que ce calorimètre garde la
chaleur, chose qui nous a permis d’écrire le bilan d’échange suivant :
M1.Ce.(Tm-T1)+M2.Ce.(Tm-T2)+ m0.Ce.(Tm-T1) = 0
Avec C0 = m0.Ce
−𝑀1. 𝐶𝑒. (𝑇𝑚 − 𝑇1) − 𝑀2. 𝐶𝑒. (𝑇𝑚 − 𝑇2)
𝐶0 =
(𝑇𝑚 − 𝑇1)
- Mesure de la chaleur massique du lait et de l’huile de table :
Cette étape consiste à placer le fluide considéré (lait et huile) à une masse comprise entre 300g et
310g dans calorimètre, agiter puis fermer. Ensuite, le générateur de courant est mis en marche et
les paramètres (température, tension et courant) sont mesurés pendant 10 minutes.
Si on suppose qu’il n’y a pas de perte par la paroi, et la puissance dissipée dans le liquide et le
vase est UI, on peut écrire le bilan énergétique comme suit :
On pend une masse M1 d’une masse comprise entre 300g et 310 du fluide considéré, que ça soit
le lait ou l’huile, et on la place dans le calorimètre, agiter doucement pour réaliser un mélange
homogène.
Le générateur est allumé et on note la température, la tension et le courant pendant chaque minute
pour une durée de 10 minutes.
Résultats et interprétations :
Les mesures pour le lait et l’huile sont les suivantes :
T(min) 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
T(°C) 21.9 21.9 22 22.2 22.3 22.3 22.4 22.5 22.7 22.8 23
Huile
I(A) 1.16 1.16 1.16 1.16 1.16 1.16 1.16 1.16 1.16 1.16 1.16
U(V) 1.6 1.5 1.5 1.5 1.5 1.5 1.5 1.5 1.5 1.5 1.5
T(°C) 21.9 22.1 22.2 22.4 22.5 22.6 22.9 23 23.1 23.1 23.2
Lait
I(A) 1.16 1.16 1.16 1.16 1.16 1.16 1.16 1.16 1.16 1.16 1.16
U(V) 1.6 1.6 1.6 1.6 1.5 1.5 1.6 1.6 1.5 1.5 1.5
22.8
22.6
22.4
22.2
22
21.8
21.6
0 2 4 6 8 10 12
Temps en min
Pour le lait :
T en fonction de t en minutes pour le lait
23.4
23.2 y = 0.1345x + 21.964
Température en °C
23
22.8
22.6
22.4
22.2
22
21.8
0 2 4 6 8 10 12
Temps en min
- On détermine la pente a :
- La supposition : on n’a pas de perte par la paroi, on écrit le bilan énergétique :
On pose :
𝑚𝐶(𝑇𝑚 − 𝑇0) + 𝐶0(𝑇𝑚 − 𝑇0) = 𝑑𝑄
Et on sait que : 𝑑𝑄 = 𝑃. 𝑑𝑡
Avec 𝑃 = 𝑈. 𝐼 et (𝑇𝑚 − 𝑇0) = 𝑑𝑇
Le bilan énergétique deviendra après le remplacement :
𝑚𝐶(𝑇𝑚 − 𝑇0) + 𝐶0(𝑇𝑚 − 𝑇0) = 𝑃. 𝑑𝑡
𝑚𝐶(𝑑𝑇) + 𝐶0 (𝑑𝑇) = 𝑃. 𝑑𝑡
𝑑𝑇(𝑚𝐶 + 𝐶0) = 𝑈. 𝐼. 𝑑𝑡
𝑑𝑇
Et on obtient : (𝑚𝐶 + 𝐶0) = 𝑈. 𝐼
𝑑𝑡
𝑈𝐼
Et : 𝑇(𝑡) = (𝑚𝐶+𝐶0)
𝑡 + 𝑇0
𝑈𝐼
𝐴=
(𝑚𝐶 + 𝐶0)
Les valeurs de la pente pour l’huile et le lait sont présentés dans le tableau suivant :
L’aliment A T0
Huile 0.1082 21.823
Lait 0.1345 21.964
𝑎(𝑚𝐶 + 𝐶0) = 𝑈𝐼
𝑎𝑚𝐶 + 𝑎𝐶0 = 𝑈𝐼
Avant de déterminer les C des liquides, on calcule la capacité calorifique du vase intérieur du
calorimètre :
C0 = 294.47 J/Kg/°C
On calcule C pour les deux aliments :
L’aliment C (J/kg/K)
Huile 901.11
Lait 930.657
𝑈𝐼 − 𝑎𝐶0
𝐶=
𝑎. 𝑚
- On calcule l’incertitude C0 :
Le calcul de l’incertitude peut se faire soit avec la méthode des dérivées partielles ou la méthode
algébrique, cette dernière est celle qu’on a utilisé, elle nous a permis de trouver :
𝑇𝑚 − 𝑇2 𝑇𝑚 − 𝑇2
∆𝐶0 = 𝐶𝑒 . ∆𝑀1 + 𝐶𝑒[∆𝑀2. ( ) + 𝑀2. ∆ ( )]
𝑇𝑚 − 𝑇1 𝑇𝑚 − 𝑇2
𝑇𝑚 − 𝑇2
∆𝐶0 = 𝐶𝑒 . ∆𝑀1 + 𝐶𝑒[∆𝑀2. ( )
𝑇𝑚 − 𝑇1
(∆𝑇𝑚 + ∆𝑇2). (𝑇𝑚 − 𝑇1) + (𝑇𝑚 − 𝑇2). (∆𝑇𝑚 + ∆𝑇1)
+ 𝑀2. ( )]
(𝑇𝑚 − 𝑇2)2
Un aperçu sur la méthode algébrique utilisée pour le calcul de l’incertitudes et ses règles :
Sachant que : ∆𝑇 = 0.1°C = 273K et ∆𝑀 = 0.01𝑔 et les autres valeurs présentes dans la relation
ont été mentionnées déjà.
∆𝐶 = 1.7105 𝐽/°𝐶
|𝐶𝑚𝑒𝑠 − 𝐶𝑟é𝑓|
𝜎= 𝑥100
𝐶𝑟é𝑓
Exemple de calcul pour l’écart relatif de l’huile : Cmes = 901.11 et Créf = 2000
|901.11 − 2000|
𝜎= 𝑥100 = 54.9445
2000
- Le table ci-dessous récapitule les différentes grandeurs calculées, y compris l’écart relatif :
𝐶0 ± ∆𝐶0
294.47 +/- 1.7105 J/kg/°C
Nature de 𝑚 ± ∆𝑚 𝑇0 ± ∆𝑇0 A Créf Cmes Ecart
corps relatif
Lait 302.51 21.9 0.1345 3800 930.657 75.50
× 10−3 ± 0.1
± 0.01
× 10−3
Huile 308.94 21.9 0.1082 2000 901.11 54.9445
× 10−3 ± 0.1
± 0.01
× 10−3
- Conclusion :
A partir de la table ci-dessus, résumant les différentes grandeurs obtenus, on constate que
les chaleurs massiques mesurées sont loin de celles des références, la différence présente
peut être due aux erreurs de manipulations ou de calcul ou problème dans l’appareillage
ou le matériel.
….
Manipulation : Mesure de la pression de vapeur et la chaleur latente de vaporisation de l’eau.
But :
Cette deuxième partie des travaux pratiques va nous permettre d’un part d’étudier la relation entre
la pression de vapeur et la température, d’autre part de déterminer la valeur moyenne de la chaleur
latente de vaporisation de l’eau.
Mode opératoire :
Le ballon est lié à un manomètre pour avoir les mesures de la pression absolue qui règne le ballon,
ce ballon est lié, par une seconde ouverture à un thermocouple pour la mesure de la température ,
l’ouverture centrale est liée à la pompe à vide par un robinet en verre.
-Après la mise à une température ambiante du ballon et du bain, on a mis en marche la
pompe à vide, puis ouvrir le robinet pour éliminer l’air présent au-dessus de l’eau dans le
ballon.
- Pour ne pas avoir un passage de la vapeur d’eau dans la pompe, on a placé un piège de
glace entre la pompe et le ballon en arrêtant tout d’abord le robinet puis arrêter la pompe
- Le ballon est complètement étanche, et on note la température et la pression initiales ;
- Allumer le chauffage de la plaque et l’agitateur ; la température d’arrêt de chauffage ne
doit pas dépasser 80 °C, pour éviter des éclatements des bouchons à cause de l’élevation
de la pression de la vapeur d’eau.
- Noter la température par un pas de variation de pression de 20 mbar.
Résultats et interprétations :
Le tableau ci-dessous présente les valeurs de la température obtenue et leurs pressions
correspondantes :
La pression en mbar Température en °C Température en
Kelvin
P1 40 27.1 302,25
P2 60 34.1 309,25
P3 80 40 315,15
P4 100 44.1 319,25
P5 120 48.2 323,35
P6 140 51.5 326,65
P7 160 53.8 328,95
P8 180 56.6 331,75
P9 200 58.9 334,05
P10 220 60.9 336,05
P11 240 62.6 337,75
P12 260 64.8 339,95
P13 280 66.5 341,65
P14 300 68.2 343,35
P15 320 70.5 345,65
P16 340 72.1 347,25
P17 360 73.6 348,75
P18 400 76.3 351,45
P19 420 77.4 352,55
P20 440 78.5 353,65
P21 460 79.1 354,25
P22 480 80 355,15
500 y = 13.244e0.0453x
Pression en mbar
400
300
200
100
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
Température en °C
-1
-1.5
Ln P/P0
-2
-2.5
-3
y = -4899.3x + 13.131
-3.5
Le graphe est sous forme linéaire et décroissante avec une équation de droite égales à :
y = -4899,3x + 13,131
𝑃 𝐿𝑣 1
𝐿𝑛 = −
𝑃0 𝑅 𝑇
𝐿𝑣
La pente présentée dans cette relation est égale à − 𝑅
𝐿𝑣
− = −4899.3
𝑅
𝐿𝑣 = −𝑅 × ( −4899.3)
𝐿𝑣 = 40732.7802 𝐽/𝑚𝑜𝑙
Il faut qu’on fasse une conversion en KJ/kg ;
On sait que la masse molaire de H2O est de 18g/mol, c'est-à-dire qu’une mol correspond à 18g
Donc :
40732.7802
𝐿𝑣 = = 2262.932233 𝐽/𝑔
18
𝐿𝑣 = 2262.932233 𝐾𝐽/𝐾𝑔
b) Mode opératoire :
- verser une quantité d’eau dans l’évaporateur et le condenseur après l’avoir pesé.
- Mesurer les température, les pressions et la puissance à t=0.
Pour l’évaporateur on aura :
- P1 : pression relative (bar)
- T1 : température du bain (°C)
- TEin : Température d’entrée à l’évaporateur. (°C)
- TEout : Température de sortie de l’évaporateur. (°C)
80
T Ein (condenseur)
60
T2 (condenseur)
40
T Eout (évaporateur)
20
T Ein (évaporateur)
0
t=0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 T1 (évaporateur)
-20
temps en minutes
2
1.5
1
0.5
0
13.6 11.7 9.9 8.1 7.1 5.6 4.7 2.8 1.7 1.2 0.9
T1
P2 en fonction de T2
8
7
6
5
P2
4
3
2
1
0
14.1 16 17.1 19.1 20.5 20.9 22.9 23.1 24.2 25.7 26.8
T2
- Déterminer le 𝑪𝑶𝑷
_𝑸𝟐 −(−𝟐𝟔𝟎𝟏𝟏𝟑,𝟗𝟕)
= = 1,316
𝒘 1,976.105
Interprétations :
A partir du graphe de la variation des température on fonction de du temps on constate que la
température diminue au niveau de l’évaporateur puisque ce dernier prend la chaleur de l’eau
pour évaporer le fluide frigorifique.et elle augmente au niveau du condenseur puisque ce
dernier cède la chaleur à l’eau pour liquéfier le fluide frigorifique
Pour la variation de la pression en fonction de la température , la pression toujours augmente
avec la température sauf que la pression au niveau du condenseur est plus élevée que celle de
l’évaporateur et c’est grâce à la présence d’un détendeur qui comprime le gaz frigorifique.
Pour le premier principe de la thermodynamique :
Normalement cette sommation doit être nulle, ce qui peut être expliqué les pertes au niveau de
l’énergie électrique.
Conclusion :
Ces trois manipulation nous ont permet à déterminer les différentes paramètres liés à l’aliment par
calcul tel que la chaleur massique inconnue d’un aliment, déterminer la relation entre des
paramètres tel que la pression et la température, ainsi que découvrir les différents composants d’une
machine frigorifique ainsi que la variation de ses paramètres et vérifier le premier principe de la
thermodynamique. Cette séance était très utile puisque elle nous approchait du domaine de la
thermodynamique et son utilisation très importante dans le domaine de l’agroalimentaire pour le
transfert de chaleur et éviter l’explosion des gaz et étudier l’écoulement des fluides dans les
conduites ….