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Leuba James Henry. Revue de psychologie religieuse. In: L'année psychologique. 1904 vol. 11. pp. 482-493;
doi : 10.3406/psy.1904.3686
http://www.persee.fr/doc/psy_0003-5033_1904_num_11_1_3686
LA PSYCHOLOGIE RELIGIEUSE
i. The Jesus of History and of the Passion versus the Jesus of the Resur-
rection, par G. Stanley Hall, pp. 30-64.
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lement la glorieuse résurrection, réelle ou supposée. Voilà un
drame qui pour la grandeur et l'intensité n'a rien d'égal ni dans la
réalité ni dans les œuvres d'imagination.
Les réflexions de l'auteur sur la puissance des émotions excitées
par les péripéties tragiques de la vie du Christ (l'amitié, la pitié, la
terreur, le découragement, la confiance joyeuse, etc.) sont enrichies
de documents recueillis au cours de ses études sur l'enfance. On
trouve presque à chaque page des remarques qui retiennent
l'attention par la lumière qu'elles jettent sur les causes qui firent la
première génération de chrétiens. Mais, pour s'en former une idée
suffisante, il faut lire tout au long cette belle étude écrite avec élan
dans une langue surabondante en mots frappants et en images
vigoureuses.
Dans une seconde partie le Dr Hall passe en revue les théories
par lesquelles on a cherché à expliquer la résurrection. Il y en a
quatre (1). Il y eut résurrection du corps mortel lui-même (c'est une
opinion que nos connaissances physiologiques et chimiques ne
permettent plus d'admettre) (2). La mort n'était qu'apparente (3). Il y
eut résurrection non pas de la dépouille mortelle, mais d'un corps
spiritualise (4). Il y eut vision et rien de plus. L'auteur fait la
remarque que les efforts de la société de recherches psychiques
tendent à réhabiliter l'hypothèse de la résurrection d'un corps
spiritualise.
Le troisième article, qui se trouve être de moi-même, traite de la
Foi '. Il est basé sur des documents recueillis dans des
autobiographies imprimées ou communiquées à l'auteur en manuscrit.
Il résulte de l'examen de ces documents qu'il y a lieu de
distinguer entre l'état de foi, un état émotionnel, et la croyance de foi, qui
n'est que la conséquence du retentissement de l'émotion dans la
vie intellectuelle.
La foi appartient à la classe des émotions et des sentiments
sthéniques. L'analyse ne révèle rien dans les conséquences de la
foi, quelque frappantes qu'elles soient, demandant une explication
autre que celle qui suffit dans le cas des autres émotions de ce
groupe. La foi amène une centralisation de l'activité
psycho-physiologique, c'est-à-dire un rétrécissement du champ de la conscience
et, en même temps, un accroissement de l'énergie consciente et de
l'action dans ce champ limité. Il s'ensuit que la foi, comme
l'amour asexuel, et comme toutes les autres émotions sthéniques,
s'oppose à la présence dans la conscience des idées et des
sentiments qui ne la favorisent pas. Elle est donc irrationnelle dans une
certaine mesure.
La relation que l'auteur établit entre l'amour platonique, pris
dans le sens vrai, et la foi lui paraît importante quand on se place
au point de vue du développement de l'espèce humaine. Ni l'une
ni l'autre de ces formes d'émotivité n'existe chez les non-civilisés.
On peut les regarder comme une réponse de l'organisme psycho-
1. The Soul. A study of past and present beliefs, L.-D. Arnett, Amer.
J. of. Psych., April 1904, July 1904.
2. Eigenart d. religiösen Lebens, Müller, Arch. f. Syst. Philos., X (2).
3. Ascétisme et Mysticisme : Étude psychologique, par Brenier de
Montmorand, Rev. Philos., mars 1904, pp. 242-262.
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volontairement, voire même recherchés et désirés ». Il n'est autre
chose « qu'un ensemble de procédés thérapeutiques tendant à la
purification morale ». La méthode ascétique comprend deux
opérations : (1) le dépouillement interne; (2) la prise de possession par
Dieu de l'être tout entier.
Il ressort très clairement de l'analyse que l'auteur fait des
méthodes employées pour la « mortification de l'âme » et des résultats
obtenus, que l'ascétisme est, comme l'avait dit Murisier, un procédé
de simplification psychologique. Mais cela ne signifie pas comme il
le voulait que l'ascétisme est un procédé de mutilation intellectuelle
condamnable dû à l'incapacité où se trouve le sujet d'unifier les
éléments de sa conscience.
Dans la seconde partie de son travail M. de Montmorand prend à
parti MM. Murisier, P. Janet et G. Dumas pour avoir considéré
l'ascétisme en bloc comme un symptôme pathologique et les
mystiques comme des scrupuleux et des abouliques. Il lui semble que
le procès qu'on a fait aux mystiques ascétiques n'est pas clos et qu'il
y a lieu de le reviser. Il a, à notre avis, grandement raison.
Seulement nous ne sommes pas sûr qu'il nomme les vrais coupables. Les
citations qu'il fait de M. P. Janet sont empruntées à une étude sur
une extatique de la Salpêtrière et M. Janet n'appliquerait très
probablement pas ce qu'il en dit à tous les individus qui ont des
extases. Et quant à Murisier, il a vu beaucoup plus profondément
qu'il pourrait sembler à ceux qui ne liraient que M. de Montmorand.
Nous avions déjà nous-même, dans la Revue philosophique1,
considéré et, nous semblait-il, réfuté cette thèse par trop simpliste. Qu'on
nous permette de revenir sur cette question, elle en vaut la peine.
Murisier était d'avis qu'au commencement de leur carrière les
mystiques (et il parlait des mystiques de toutes espèces et non
seulement des grands mystiques chrétiens comme nous faisons)
souffrent (( d'une faiblesse morale particulière qui empêche l'individu
de réunir et de coordonner ses états psychologiques, de s'adapter
au monde changeant. Sa personnalité mal cimentée risque à chaque
instant, nous dit-il, de se désagréger, de se perdre en une confusion
de sensations variables, d'images incohérentes, de désirs
contradictoires, d'idées désordonnées ». Tous leurs efforts tendent à se
systématiser, c'est ce dont ils ont le plus besoin. Mais chez eux l'unité
de conscience se réalise « par l'élimination graduelle des états
étrangers et réputés profanes; le moi s'unifie en se simplifiant ». Si
« la coordination des éléments psychiques ne réussit jamais à
s'effectuer chez ces simplifiés », ils arrivent cependant à l'unité,
mais c'est une unité produite par une destruction. « Au terme il y a
excès de systématisation et d'unité. Le passage de la diversité à
l'unité s'est opéré par le développement d'une idée fixe à laquelle
tout a été sacrifié 2. » Ceci est sans doute parfaitement juste de
1. Les tendances religieuses chez les Mystiques chrétiens, Rev. Philos.,
juillet 1902, pp. 1-36, et nov. 1902, pp. 441-487. Voir surtout pp. 27-29.
2. Les maladies du sentiment religieux. Les passages cités sont pris
respectivement p. 22, p. 43 et p. 68.
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certains mystiques et il ne manque à la thèse de Murisier que
certaines distinctions et certaines réserves pour ne plus prêter à la
critique.
M. P. Janet, dans une très intéressante étude sur une extatique
religieuse, Marcelle ', définit l'extatique « un scrupuleux qui tend
vers l'hystérie, qui s'en rapproche momentanément sans y atteindre
jamais tout à fait », et il regarde l'ascétisme par lequel, nous dit-
il, la maladie de l'extase commence, comme un symptôme
pathologique. Ces malades se suppriment successivement toutes les joies et
en même temps tous les désirs de la vie, toutes ses complications,
le luxe, les honneurs, les relations sociales, la famille. Pour
autant que ce diagnostic se rapporte à Marcelle et aux autres cas
semblables, M. Janet est sans doute complètement dans le vrai.
Mais si l'intention est d'inclure dans la même classe tous les
mystiques qui ont eu des extases, comme certaines personnes l'ont fait,
nous protesterions.
Qu'on veuille bien remarquer que nous ne contestons pas qu'il y
ait parmi les religieux des individus qu'il faille classer avec
Marcelle. Ceux-là nous les laissons aux soins des médecins pour nous
occuper exclusivement d'une autre classe de mystiques, de ceux
qui ont exercé une influence plus ou moins profonde sur la société,
Eckhart, Pauler, Suzo, Molinos, Saint-François de Sales, Jean de la
Croix, Sainte-Thérèse, Mme Guyon, les Saint- Victor, etc., auxquels
on pourrait ajouter Saint-Augustin et ses pareils moins adonnés à
l'extase que les précédents, mais possédant cependant les traits
caractéristiques des grands mystiques chrétiens.
Nous ne doutons pas non plus que ces illustres personnages
aient eu des hallucinations, des idées obsédantes, des transes, et
que certains d'entre eux aient été hystériques, par moment,
abouliques. Nous n'avons pas manqué dans notre étude sur les
mystiques de relever ces symptômes de déséquilibrement.
Ce que nous ne pouvons accepter c'est qu'à cause de ces traits il
faille les classer sans plus avec les scrupuleux, les douteurs et les
abouliques.
Voyons d'abord quelle relation il y a entre les obsessions, les
scrupules, et les doutes dont les médecins se sont occupés et ceux
de nos grands mystiques.
Il y a une forme d'obsession bien connue appelée onomatomanie.
Magnan rapporte, par exemple, le cas d'un homme qui avait lu
dans les faits divers d'un journal un accident arrivé à une
jeune fille qu'il ne connaissait pas du tout. De retour chez lui il
raconte l'accident à sa femme, seulement il ne peut pas retrouver
le nom de la jeune fille. Il cherche, il s'efforce en vain. La nuit
venue, il se couche tourmenté, il ne dort pas, il cherche toujours ce
nom. Cela devient de l'angoisse. Au petit jour il court chez les
marchands de journaux et ce n'est que quand il revoit le nom qu'il
retrouve le calme.
1. Une Extatique, Bulletin de V Institut psychol. inlern., juillet-sept. 1901,
p. 239-240.
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II est d'autres personnes qui évitent de prononcer certains mots
parce que cela leur semble inconvenant ou irrévérencieux. Les
quakers, par exemple, déclarent, affirment; ils ne jurent pas.
Newton ne prononçait pas à la légère le nom de Dieu, et on rapporte
qu'il se découvrait chaque fois que ce nom était prononcé en sa
présence.
Avons-nous ici les mêmes symptômes?
On voit encore dans les asiles d'aliénés des malades qui portent
d'étranges décorations dont ils ne veulent se séparer à aucun prix.
D'autre part, il nous souvient d'un jeune homme fort persécuté
par ses camarades parce qu'il portait le ruban de la société de
tempérance. Il ne le voulait pas quitter. Il disait que l'alcool fait
un mal épouvantable, que la société de tempérance cherchait à
enrayer les ravages de ce poison et qu'il ne lâcherait pas son
insigne. On lui riait au nez.
Faut-il mettre ces deux sortes de personnes dans la même classe?
Les scrupules et les obsessions des mystiques chrétiens dont nous
parlons sont ceux des quakers, de Newton et du jeune tempérant. Ils
ont une origine commune bien déterminée, un but général bien
défini, d'une signification individuelle et sociale de la plus haute
importance. La passion pour V universalisation de la volonté est la
source principale de ce qu'on a appelé leurs scrupules, leurs doutes
et leurs obsessions. Voici, par exemple, quelques incidents de la vie
de MmC Guyon pour servir d'illustration ou même de démonstration.
« Je fis encore des fautes qui furent que je portai la gorge
découverte, quoiqu'elle ne le fut pas à beaucoup plus près comme les
autres la portaient. Je pleurais inconsolablement parce que je
voyais que je me relâchais. » Son confesseur ne voyait pas de mal
à ce qu'elle allât dans un décolletage modeste, et son mari
préférait qu'elle en fit ainsi. Alors pourquoi ce scrupule douloureux?
Pour Mmc Guyon, se découvrir la gorge était le premier pas sur une
pente dangereuse. C'était, quoiqu'on en dise, encourager une
coutume dont on abusait et qui avait en elle des germes de corruption.
Voici une autre anecdote. Son cœur, nous dit-elle, était si délicat
que la moindre saleté le faisait soulever. Cela lui rendait le soin
des malades très pénible et souvent impossible. Cette rébellion de
la chair la tourmentait, l'obsédait, elle en voulait triompher. Voici
comment elle s'y prit : « II me fallut un jour que j'étais seule et
que j'aperçus un crachat, le plus vilain que j'aie jamais vu, mettre
ma bouche et ma langue dessus : l'effort que je me fis fut si
étrange que je ne pouvais en revenir.... Je fis cela tout autant de
temps que mon cœur y répugna, ce qui fut assez long ».
La conduite de Mme Guyon, qui représente ici très exactement la
classe de mystiques qui nous occupe, n'est peut-être pas la
meilleure possible. Je n'en sais rien. Si elle eût été incapable de
satisfaire ses besoins de perfection sans tant lutter, elle eût été
admirable.
Mettons les deux cas suivants en regard des citations
précédentes.
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« Xyb. et V. K. sont toutes deux incapables de tenir leur ménage;
un acte, en particulier, est devenu impossible et provoque de
grandes crise de rumination; c'est l'acte qui consiste à payer les
dépenses laites par la bonne : ni l'une ni l'autre ne peut se décider
à régler ces comptes : quand elles commencent à faire ce calcul,
les hésitations surviennent, les doutes sur l'addition, les recherches,
les craintes de voler la bonne, les angoisses, etc., et la crise de
rumination ou d'angoisse dure plusieurs heures '. »
(( Nadia [qui ne voulait pas manger de peur d'engraisser et de
n'être plus aimée] s'est résignée à manger pour m'obéir, mais à la
condition de prendre aussitôt après le repas quelque chose qui la
fasse maigrir, quelque chose d'amaigrissant puisque vos côtelettes
sont grossissantes ! Autrefois, elle prenait une cuillerée de vinaigre;
je l'ai amenée à accepter une petite tasse d'une tisane que j'ai
baptisée amaigrissante. Elle sait maintenant que je la trompe....;
peu importe, elle a besoin de la prendre encore, le symbole suffit
pour faire la compensation 2 ».
Les scrupuleux souffrent, nous dit-on, d'un morcellement de la
pensée, d'une désagrégation mentale. Ils sont impuissants à
systématiser leurs expériences, c'est pourquoi ils s'arrêtent sans
pouvoir passer outre à de petits riens, choses sans conséquence aucune
et sans relation essentielle les unes avec les autres. Il n'en est pas
ainsi de nos mystiques. Ils veulent mettre dans leur conduite une
logique parfaite, une pureté absolue, c'est-à-dire qu'ils souffrent
non pas d'un morcellement de la pensée, mais au contraire d'un
besoin de systématisation beaucoup plus intense qu'il n'est
ordinaire. Et leurs besoins sont fortement organisés en deux groupes
opposés : ceux qui sont suivant la volonté de Dieu et ceux qui ne
le sont pas.
Ces deux classes de tendances existent, il ^est à peine besoin de
le dire, chez tous les civilisés. Le nom change. On remplace
« volonté divine » par « altruisme », par « justice », etc. Le fait
reste. Seulement ces tendances sont, pour l'ordinaire, si faiblement
liées les unes aux autres, elles sont si près de la désagrégation,
que le sujet obéit aux unes et aux autres sans lutte, et sans remords.
C'est-à-dire que l'homme ordinaire transige, il est opportuniste, en
morale aussi bien qu'ailleurs. Il n'en est pas ainsi de nos
mystiques, ils ne sont pas des morcelés. La systématisation des
tendances supérieures est forte, étendue, tenace. C'est pourquoi ils ne
peuvent admettre les compromis. En morale ce sont des
absolutistes et avant que de céder sur un point quelconque, ils ont à
subir de violents combats intérieurs.
Il faut remarquer aussi qu'ils ne doutent pas, au sens propre du
mot. Ils savent parfaitement, pour l'ordinaire, ce qu'ils voudraient,
ce qu'ils devraient faire, et leur volonté est constante. Ce n'est pas
du doute qu'ils souffrent mais de l'insuffisance dynamique des ten-
'
des suggestions religieuses de même nature) est que la dévotion
est une affection mentale contagieuse et que les idées et les
sentiments religieux se transmettent par suggestion. M. Binet Sanglé ne
connaît-il donc en fait de religion que celle des dévots dont il parle?
Est-il besoin d'être un dégénéré pour croire, même dans notre
siècle, à l'une ou l'autre des nombreuses variétés du
Dieu-Providence? Si M. Binet-Sanglé connaissait un peu les chrétiens tels
qu'on les voit en Allemagne, en Angleterre, aux États-Unis et sans
doute en France aussi, il saurait que la santé physique et morale
la plus robuste n'est pas un empêchement à une certaine forme de
piété; il saurait qu'à côté de la religion qui est une affection
mentale, il y a la religion qui est une fonction mentale normale, quand
bien même les croyances seraient basées sur l'ignorance et l'erreur.
Certaines des études de M. Binet-Sanglé, celle par exemple sur le
prophète Samuel, soulèvent une question connexe d'une très haute
importance, à savoir celle de la relation qui existe entre le déséqui-
librement nerveux et le génie. Ici encore M. Binet-Sanglé semble
avoir fermé les yeux à plaisir. S'il existe une relation, comme on nous
l'affirme depuis longtemps et comme les faits le montrent, entre la
folie et le génie, pourquoi donc conclure sans plus delà névropathie
chez un individu à l'absurdité ou à la non-valeur de ses idées? Il se
pourrait que l'argument doive être tout l'opposé : névropathe, donc
génie. Dans le monde animal et végétal les espèces instables ne
fournissent pas seulement des variations nuisibles. Quand on a dit
« instabilité nerveuse », « détraquement », « hystérie », on n'a pas
dit grand'chose. Qui donc sait ce que cela signifie tout au fond ?
Comme je compte reprendre ce sujet ailleurs je me contenterai en
terminant de diriger l'attention du lecteur sur l'excellente
conférence de M. le professeur Will. James intitulée « Religion et
Neurologie »S dont je cite le passage suivant : « Dans les sciences'natu-
relles et les arts industriels personne ne s'est jamais avisé de réfuter
l'opinion de quelqu'un en montrant qu'il avait une constitution
névropathique. Dans ces domaines les opinions sont jugées par la
logique et par l'expérience, quel que puisse être l'état neurologique
de leurs auteurs. Les croyances religieuses ne devraient pas faire
exception à cette règle ».
James H. Leuba,
Professeur de psychologie
à Bryn Mawr College.